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Quelques définitions Problème du temps d’atteinte Unimodalité Densité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables Julien Letemplier En collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiens 8 avril 2014 Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Densité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

Densité des temps d'atteinte pour des processus de Lévy ...jps.math.cnrs.fr/2014/Exposes/Proc_stochastiques/Letemplier.pdf · Densité des temps d'atteinte pour des processus de

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  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Densité des temps d’atteinte pour desprocessus de Lévy stables

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon

    Université Lille 1

    Colloque jeunes probabilistes et statisticiens

    8 avril 2014

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    UnimodalitéLois stablesProcessus de Lévy

    Plan

    1 Quelques définitionsLois stablesProcessus de Lévy

    2 Problème du temps d’atteinte

    3 UnimodalitéDéfinition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    UnimodalitéLois stablesProcessus de Lévy

    DéfinitionLa loi d’une variable aléatoire X est dite stable si ∀n ≥ 1 ilexiste an > 0 et bn réels, X1, ...,Xn copies i.i.d de X telles que :

    Sn d= anX + bn

    avec Sn =∑n

    i=1 Xi .Si bn = 0 ∀n, la loi est dite strictement stable.

    ThéorèmeSeule la constante an = n

    1α est possible, 0 < α ≤ 2. α est

    appelé l’exposant caractéristique de la loi.

    Les lois stables sont infiniment divisibles.

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    UnimodalitéLois stablesProcessus de Lévy

    DéfinitionLa loi d’une variable aléatoire X est dite stable si ∀n ≥ 1 ilexiste an > 0 et bn réels, X1, ...,Xn copies i.i.d de X telles que :

    Sn d= anX + bn

    avec Sn =∑n

    i=1 Xi .Si bn = 0 ∀n, la loi est dite strictement stable.

    ThéorèmeSeule la constante an = n

    1α est possible, 0 < α ≤ 2. α est

    appelé l’exposant caractéristique de la loi.Les lois stables sont infiniment divisibles.

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    UnimodalitéLois stablesProcessus de Lévy

    Rappel :D’après le théorème de Lévy-Khintchine, si X v.a infinimentdivisible il existe une mesure Λ sur R\{0} telle que :∫ +∞

    −∞(1 ∧ |x |2)dΛ(x)

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    UnimodalitéLois stablesProcessus de Lévy

    Théorème-Une loi est 2-stable ssi c’est une loi normale N(µ, σ2).-Soit 0 < α ≤ 2. Une loi est α-stable ssi elle a pour mesure deLévy :

    dΛ(x)dx =

    {c+x−1−α, x > 0,c− |x |−1−α , x < 0

    }.

    et a=0.-Soit 0 < α ≤ 2.Une loi est α-stable ssi sa fonction caractéristique est de laforme

    φ(t) ={

    exp(iµt − γα |t|α (1− iβ tan(πα2 )sgn(t))), α 6= 1exp(iµt − γ |t| (1 + iβ 2

    π)sgn(t)log(|t|)), α = 1

    }.

    avec −1 ≤ β ≤ 1 et −∞ < µ < +∞.Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    UnimodalitéLois stablesProcessus de Lévy

    Cas particuliers :

    1)-Cas spectralement positif : Sa mesure de Lévy estconcentrée sur (0,∞) :

    dΛ(x) = cx−α−1dx x > 0,

    avec c > 0 et α ∈ (1, 2).

    2)-Cas positif :

    X > 0 p.s ssi 0 < α < 1, β = 1 et µ ≥ 0

    .

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    UnimodalitéLois stablesProcessus de Lévy

    Cas particuliers :

    1)-Cas spectralement positif : Sa mesure de Lévy estconcentrée sur (0,∞) :

    dΛ(x) = cx−α−1dx x > 0,

    avec c > 0 et α ∈ (1, 2).

    2)-Cas positif :

    X > 0 p.s ssi 0 < α < 1, β = 1 et µ ≥ 0

    .

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    UnimodalitéLois stablesProcessus de Lévy

    Pour une loi α-stable X , on définit le paramètre de positivité :ρ = P(X ≥ 0).

    RemarqueOn peut d’ores et déjà faire les remarques suivantes :1)-Cas spectralement positif : ρ = 1− 1

    α. Cas spectralement

    négatif, ρ = 1α.

    2)-Cas positif : ρ = 1. Cas négatif ρ = 0 .

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    UnimodalitéLois stablesProcessus de Lévy

    DéfinitionOn dit que (Xt)t≥0 est un processus de Lévy issu de 0 si :

    1 X0 = 0 p.s,2 X est à accroissement indépendants et stationnaires,3 X est stochastiquement continu.

    On a équivalence entre la notion de processus de Lévy et celled’infini divisibilité.Conséquences : La fonction caractéristique de X1 peut s’écrire :

    E(e iλX1

    )= exp(ibλ− 12aλ

    2 +∫R\{0}

    (e iλx − 1− iλ1[0,1](x))dΛ(x))

    = e−Ψ(λ)

    E(e iλXt

    )= e−tΨ(λ)

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    UnimodalitéLois stablesProcessus de Lévy

    DéfinitionOn dit que (Xt)t≥0 est un processus de Lévy issu de 0 si :

    1 X0 = 0 p.s,2 X est à accroissement indépendants et stationnaires,3 X est stochastiquement continu.

    On a équivalence entre la notion de processus de Lévy et celled’infini divisibilité.Conséquences : La fonction caractéristique de X1 peut s’écrire :

    E(e iλX1

    )= exp(ibλ− 12aλ

    2 +∫R\{0}

    (e iλx − 1− iλ1[0,1](x))dΛ(x))

    = e−Ψ(λ)

    E(e iλXt

    )= e−tΨ(λ)

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    UnimodalitéLois stablesProcessus de Lévy

    Cas des processus stables :

    DéfinitionUn processus stochastique Y = (Yt)t≥0, à valeurs dans R, a lapropriété d’autosimilarité d’indice 1

    α> 0 si ∀k > 0 (Ykt)t≥0 a

    même loi que (k 1αYt)t≥0.

    ↪→ Un processus de Lévy a cette propriété ssi pour tout t > 0,Xt d= t

    1αX1. On dit alors que X est un processus strictement

    stable d’indice α.

    ↪→ Par cette propriété, le paramètre ρ = P(Xt > 0) estindépendant de t.

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    UnimodalitéLois stablesProcessus de Lévy

    Cas des processus stables :

    DéfinitionUn processus stochastique Y = (Yt)t≥0, à valeurs dans R, a lapropriété d’autosimilarité d’indice 1

    α> 0 si ∀k > 0 (Ykt)t≥0 a

    même loi que (k 1αYt)t≥0.

    ↪→ Un processus de Lévy a cette propriété ssi pour tout t > 0,Xt d= t

    1αX1. On dit alors que X est un processus strictement

    stable d’indice α.

    ↪→ Par cette propriété, le paramètre ρ = P(Xt > 0) estindépendant de t.

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    UnimodalitéLois stablesProcessus de Lévy

    Cas des processus stables :

    DéfinitionUn processus stochastique Y = (Yt)t≥0, à valeurs dans R, a lapropriété d’autosimilarité d’indice 1

    α> 0 si ∀k > 0 (Ykt)t≥0 a

    même loi que (k 1αYt)t≥0.

    ↪→ Un processus de Lévy a cette propriété ssi pour tout t > 0,Xt d= t

    1αX1. On dit alors que X est un processus strictement

    stable d’indice α.

    ↪→ Par cette propriété, le paramètre ρ = P(Xt > 0) estindépendant de t.

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

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    Unimodalité

    Plan

    1 Quelques définitionsLois stablesProcessus de Lévy

    2 Problème du temps d’atteinte

    3 UnimodalitéDéfinition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

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  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    On s’intéresse au temps d’atteinte :

    τx = inf{t > 0, Xt = x}, x ∈ R

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Cadre d’étude :Soit X un processus de Lévy strictement α-stable,1 < α ≤ 2.E(e iλX1

    )= exp[−(iλ)αe−iπαρsgn(λ)].

    ρ ∈ [1− 1α, 1α

    ]

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  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Propriétés de τx :τx est une variable aléatoire absolument continue.τx est α auto-similaire :

    ∀x ≥ 0, τx d= xατ1, τ−x d= xατ−1

    Les points d’un processus α-stable, α ≤ 1 sont polaires.

    ⇒ τx = +∞ p.s

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Définition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    Plan

    1 Quelques définitionsLois stablesProcessus de Lévy

    2 Problème du temps d’atteinte

    3 UnimodalitéDéfinition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Définition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    DéfinitionUne variable aléatoire X est dite unimodale de mode a siP[X ≤ x ] est convexe sur (−∞, a] et concave sur [a,+∞).

    Remarques* En particulier, si X est à densité, X est unimodale de modea si sa densité f est croissante sur (−∞, a] et décroissante sur[a,+∞).* Le mode n’est pas nécessairement unique.

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Définition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    DéfinitionUne variable aléatoire X est dite unimodale de mode a siP[X ≤ x ] est convexe sur (−∞, a] et concave sur [a,+∞).

    Remarques* En particulier, si X est à densité, X est unimodale de modea si sa densité f est croissante sur (−∞, a] et décroissante sur[a,+∞).

    * Le mode n’est pas nécessairement unique.

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Définition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    DéfinitionUne variable aléatoire X est dite unimodale de mode a siP[X ≤ x ] est convexe sur (−∞, a] et concave sur [a,+∞).

    Remarques* En particulier, si X est à densité, X est unimodale de modea si sa densité f est croissante sur (−∞, a] et décroissante sur[a,+∞).* Le mode n’est pas nécessairement unique.

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Définition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    Quelques exemples

    Théorème (Yamazato (78))Toutes les lois stables sont unimodales.

    Lois de Student, lois du χ2, sont également unimodales.

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Définition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    Théorème (T.S, J.L (2013))La variable aléatoire τ est unimodale.

    RemarqueCas spectralement négatif (ρ = 1

    α) : τ = T1 p.s, avec

    T1 = inf{t > 0, Xt > 1} variable aléatoire 1α -stable, doncunimodale.

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Définition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    Théorème (T.S, J.L (2013))La variable aléatoire τ est unimodale.

    RemarqueCas spectralement négatif (ρ = 1

    α) : τ = T1 p.s, avec

    T1 = inf{t > 0, Xt > 1} variable aléatoire 1α -stable, doncunimodale.

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Définition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    Théorème

    τd=

    (ZραραZραρα

    )( 1α

    )

    × Z 1α·

    où Zα variable aléatoire α-stable positive (0 < α < 1) telleque :

    E (Zα) = e−λα

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Définition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    Idées de la démonstration :E (τ−s) = 1

    Γ(s)∫+∞0 E (e−qτ ) qs−1dq, ∀s ∈ (0, 1).

    E (e−qτ ) = k q α−1α E(Z1e−qZ1

    )où Z1 = (max(X1, 0))α.

    ⇒ E(τ−s

    )=

    sin(πα

    ) sin(πρα(−s + 1α

    ))

    sin(πρ) sin(π(−s + 1α

    ))

    Γ(1 + αs)Γ(1 + s) .

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Définition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    Définition (I.Cuculescu ; R.Theodorescu)Une variable aléatoire X est multiplicativement fortementunimodale (MFU) si ∀Y unimodale indépendante de X , XYest unimodale.

    RemarqueX MFU ⇒ X Unimodale.

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Définition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    ExempleSoit X v.a de densité

    ∀x ∈ R, f (x) = C1(0,1](x)1

    1 + (log(x))2 .

    X est unimodale de mode 1.

    Soit Y v.a de densité :

    ∀x ∈ R, g(x) = α1[0,a](x) + β1[1,b](x),

    avec αa + β(b − 1) = 1 et 1 < a < b. Y est unimodale mais leproduit XY ne l’est pas pour certains choix de constantes.(α = 1/21, a = e1/2, b = 34− (11/77)e1/2).

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Définition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    ExemplesLois exponentielles, Lois Gamma .Mélange de lois Gamma.

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Définition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    Factorisation de Kanter (’75) :Pour α < 1, on a :

    Z−ααd= L1−α × bα

    2(U),

    avec :L suit une exponentielle de paramètre 1.U loi uniforme sur (0, 1).

    ∀u, c ∈ (0, 1), bc(u) =sin(πu)

    sinc(πcu) sin1−c(π(1− c)u)

    On pose Kc = κ−1c bc(U). est [0, 1].

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Définition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    τd= κ−α1

    α

    (L1−ραL1−ρα

    )( 1α

    )

    × L1−α × K(1α

    )ρα × (K−1ρα )(

    ) ×K−α1α

    ⇒(

    L1−ραL1−ρα

    )( 1α

    )× L1−α est MFU.

    Proposition

    K(1α

    )ρα × (K−1ρα )(

    ) ×K−α1α

    est unimodale

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Définition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    I. Cuculescu and R. Theodorescu. Multiplicative strongunimodality. Austral. & New Zealand J. Statist. 40 (2),205-214, 1998.M. Kanter. Stable densities under change of scale andtotal variation inequalities. Ann. Probab. 3, 697-707, 1975.

    A. Kuznetsov, A. E. Kyprianou, J. C. Millan andA. R. Watson. The hitting time of zero for a stableprocess. Preprint, 2012.

    K. Sato. Lévy processes and infinitely divisibledistributions. Cambridge University Press, Cambridge,1999.

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Définition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    T. Simon. Hitting densities for spectrally positive stableprocesses. Stochastics 83 (2), 203-214, 2011.

    T. Simon. A multiplicative short proof for the unimodalityof stable densities. Elec. Comm. Probab. 16, 623-629,2011.T. Simon. On the unimodality of power transformations ofpositive stable densities. Math. Nachr. 285 (4), 497-506,2012.M. Yamazato. Hitting time distributions of single pointsfor 1-dimensional generalized diffusion processes. NagoyaMath. J. 119, 143-172, 1990.

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

  • Quelques définitionsProblème du temps d’atteinte

    Unimodalité

    Définition, exemplesApplication au temps d’atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d’atteinte

    K. Yano, Y. Yano and M. Yor. On the laws of first hittingtimes of points for one-dimensional symmetric stable Lévyprocesses. Sémin. Probab. XLII, 187-227, 2009.

    V. M. Zolotarev. One-dimensional stable distributions.AMS, Providence, 1986.

    Julien LetemplierEn collaboration avec T. Simon Université Lille 1 Colloque jeunes probabilistes et statisticiensDensité des temps d’atteinte pour des processus de Lévy stables

    Quelques définitionsLois stablesProcessus de Lévy

    Problème du temps d'atteinteUnimodalitéDéfinition, exemplesApplication au temps d'atteinteMultiplicative forte unimodalitéRetour au temps d'atteinte