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bjectif.— Établir la concordance inter-opérateurs lorsque les men-urations sont effectuées au maximum de chaque segment veineuxlutôt qu’en des sites anatomiques fixes.atients et méthodes.— Quarante-trois patients recrutés danscentres hospitaliers et présentant une thrombose veineuse
écente, ont bénéficié de doubles mensurations, effectuées enoupe transversale, par 2 opérateurs indépendants, pratiquant uncho-Doppler veineux complet « à la francaise ». La concordancentre les diamètres mesurés a été évaluée par les coefficients deorrélation « r » et de variation « a », et la recherche de biais, para méthode de Bland-Altman.ésultats.—Sur 83 axes veineux thrombosés, 47 étaient en proximalt 36 en distal. En proximal : le diamètre (moyenne ± écart-type)tait de 8,4 ± 3,1 mm, la concordance inter-opérateurs était excel-ente (r2 = 90,9 %, a = 8,5 %), et la différence entre les paires deesures était de 0,7 mm en moyenne (maximum 2,5 mm). En dis-
al : le diamètre (moyenne ± écart-type) était de 5,1 ± 1,7 mm, laoncordance inter-opérateurs était bonne (r2 = 71,8 %, a = 17,6 %),t la différence entre les paires de mesures était de 1,0 mm enoyenne (maximum 2,7 mm). Le nuage de points de Bland-Altman
’a fait apparaître aucune différence systématique dépendant de’opérateur ou du diamètre.onclusion.—Par cette méthode, la variance inter-opérateurs et lescarts maxima observés ont été beaucoup plus faibles, y comprisl’étage distal, que ce qui avait été rapporté précédemment.
a mesure des diamètres des thromboses au maximum de chaquexe semble donc préférable pour standardiser les comptes ren-us écho-Doppler veineux et faciliter un diagnostic de récidive ou’extension.
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iagnostics différentiels des malformationsrtério-veineuses périphériques ; à propos de 7 cas. Le Gloan a,∗, J.-D. Allart a, M. Caminzuli a, B. Devauchelle b, S.upas a, S. Samy-Modeliar a, S. Testelin b, M.-A. Sevestre-Pietri a,onsultation Pluridisciplinaire des MAVService de médecine vasculaire, CHU d’Amiens, Amiens, FranceService de chirurgie maxillo-faciale, CHU d’Amiens, Amiens,rance
Auteur correspondant.
ots clés : Malformation artério-veineuse ; Diagnostic différentiel
e diagnostic et la prise en charge des MAV (malformations artério-eineuses) sont difficiles. L’abstention thérapeutique est souvente mise, principalement au stade I et II. Les poussées évolutivesurviennent sous l’influence des facteurs hormonaux (puberté, gros-esse), de traumatismes locaux, ou de traitements intempestifs.a réalisation d’une biopsie peut réveiller le volcan endormi.’est pourquoi l’histoire clinique, l’écho-Doppler et l’angioscannerrientent le diagnostic, afin de ne pas méconnaître une lésion hyper-ascularisée d’une autre nature.e caractère congénital, la chaleur locale, la circulation à hautébit ainsi que la présence d’un nidus sont des critères diagnos-iques importants. L’hyperdébit artériel responsable de dilatationrtérielle, les veines de drainage formant des ectasies variqueusesulsatiles peuvent dans un premier temps manquer au tableau cli-ique et rendre difficile la distinction entre une MAV et une autreésion hypervascularisée.es principaux diagnostics différentiels des MAV sont : l’angiomelan non hémodynamique, les hémangiomes, les tumeurs primitivessarcome), les métastases cutanées, les granulomes pyogéniques,es fistules artério-veineuses post-traumatiques, les tumeurs glo-
iques, le syndrome de Kasabach-Merrit.ous présentons ici notre expérience des quatre dernières annéesur le diagnostic différentiel des MAV à débit élevé. Cinquanteatients ont été évalués à notre consultation pluridisciplinaire desmss
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Communications orales — vendredi 23 septembre 2011
alformations vasculaires, parmi eux, sept présentaient un diag-ostic différentiel de MAV ; deux tumeurs à cellules de Merkel,n rhabdomyosarcome, une fistule AV, une métastase de néopla-ie rénale et deux autres avec des résultats anatomo-pathologiquesn attente.’anamnèse, l’existence d’une formation tissulaire, la vitesse deroissance de la lésion, l’absence de différence de débit significatifar rapport à la controlatéralité ou encore l’absence de veine derainage aident au diagnostic.ompte tenu du caractère malin de certaines de ces lésions nousrésentons ici les critères qui nous paraissent devoir imposer laéalisation d’une biopsie aux patients suspects de diagnostic dif-érentiel en cas de MAV.
oi:10.1016/j.jmv.2011.07.016
yndrome des antiphospholipides : complicationshrombotiques au cours de 57 grossesses. Mohamed a,∗, S. Zuily b, J. Devignes c, P. Kaminsky a, O. Morel d,. Thiebaugeorges d, T. Lecompte c, D. Wahl b
Médecine interne, CHU Brabois, Nancy, FranceMédecine vasculaire, CHU Brabois, Nancy, FranceHématologie biologique, CHU Brabois, Nancy, FranceMaternité régionale, Nancy, France
Auteur correspondant.
ots clés : Complications ; Syndrome des antiphospholipides
ntroduction.— Le syndrome des antiphospholipides (SAPL) est définiar des complications thrombotiques et obstétricales. Le taux deaissances vivantes est entre 75 et 80 % sous traitement standardisé.l existe peu de données sur les évènements thromboemboliquesendant la grossesse.atientes et méthodes.— Étude rétrospective des grossesses chezes patientes avec anticorps antiphospholipides répondant ou nonux critères cliniques de Sydney sur 10 ans.ésultats.— Cinquante-sept grossesses ont été suivies chez2 patientes (âge moyen de 30,6 ans). Treize grossesses sont anté-ieures et 54 postérieures au consensus de la HAS de 2003. Seizerossesses correspondaient à des patientes avec anticorps antiphos-holipides seuls et 41 à des patientes avec un SAPL. Vingt-deuxatientes répondent aux critères obstétricaux de Sydney, 16 ont unntécédent de thrombose artérielle, 11 de thrombose veineuse etmicrocirculatoire. Chez les patientes avec antiphospholipides iso-
és, 11 grossesses ont été prises en charge par aspirine et HBPMsocoagulante, 4 de l’aspirine et 2 n’ont pas recu de traitement.our les grossesses avec SAPL, 11 ont été prises en charge par aspi-ine et HBPM hypocoagulante et 23 un traitement par aspirine etBPM isocoagulant. Une patiente était sous héparine calcique puisanaparoïde pour une TIH (danaparoïde associé à l’aspirine à larossesse suivante). Enfin, 2 étaient sous aspirine et une n’a pasecu de traitement spécifique. Nous notons 15 échecs de grossesse :FCS, 4 morts fœtales in utero et 2 décès néonataux ; ainsi que4 retards de croissance in utero et une thrombose de la veineave inférieure et de deux veines rénales chez un nouveau-né.’évolution maternelle a été marquée par 3 thromboses artériellest 1 thrombose veineuse profonde du membre inférieur. En post-artum nous notons : 1 TVP et 2 thromboses microcirculatoires.onclusion.— Au cours du suivi de grossesses selon les recom-andations en vigueur, nous avons constaté 5,3 % de thromboses
rtérielles, 3,5 % de thromboses veineuses profondes et 3,5 % deomplications microcirculatoires. La prise en charge spécifiquees patientes avec un SAPL a permis d’améliorer le pronos-
aternelles non négligeables. Ces grossesses sont à risque et néces-itent une prise en charge multidisciplinaire dans des centrespécialisés.
oi:10.1016/j.jmv.2011.07.017