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Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général Dimanche 31 mai Dans le cadre de la 4 e Biennale d’Art Vocal Du dimanche 31 mai au samedi 13 juin 2009 Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr 4 e Biennale d’Art Vocal | Dimanche 31 mai ÊTRE FIDÈLE À LA MUSIQUE

Dimanche 31 mai - Cité de la Musiquecontent.citedelamusique.fr/pdf/note_programme/np_5997.pdfclassiques, assez simples mais uniques comme le très bel Ave Maria de Caccini ou Angel’s

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Roch-Olivier Maistre,

Président du Conseil d’administrationLaurent Bayle,

Directeur général

Dimanche 31 mai

Dans le cadre de la 4e Biennale d’Art Vocal

Du dimanche 31 mai au samedi 13 juin 2009

Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert,

à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr

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ÊTRE FIDÈLE À LA MUSIQUE

DIMANCHE 31 MAI, 15H

Œuvres de John Rutter, George

Gershwin, Annie Cordie, Hector

Berlioz…

Chœur d’Enfants Sotto Voce

Scott Alan Prouty, direction

Richard Davis, piano

Entrée libre

DIMANCHE 31 MAI, 16H30

Joseph Haydn

Symphonie n° 104 « Londres »

Harmoniemesse

Orchestre Philharmonique

de Radio France

Hélène Collerette, violon solo

Chœur de Radio France

Ton Koopman, direction

Katharine Fuge, soprano

Marie-Claude Chappuis, alto

Topi Lethipuu, ténor

Klaus Mertens, basse

Stefan Parkman, chef de chœur

MARDI 2 JUIN, 19H

The Waste Land

Œuvres de Ralph Vaughan Williams,

Thierry Lancino et Herbert Howells

Le Jeune Chœur de Paris

Geofroy Jourdain, Laurence

Equilbey, direction

Entrée libre

MARDI 2 JUIN, 20H30

Emils Darzins

Sapnu taluma

Cianas berni

Naru dziesma

Lautzas priedes

Gustav Mahler/Clytus Gottwald

Scheiden und meiden

Die zwei blauen Augen

Ich bin der Welt abhanden gekommenn

Richard Strauss

Zwei Gesänge op. 34 / Der Abend - Hymne

Traumlicht

Deutsche Motette op. 62

Accentus

Latvijas Radio Koris

Laurence Equilbey, direction

JEUDI 4 JUIN, 19H

Musique au féminin

Œuvres de Claude Arrieu, Mel

Bonnis, Kaija Saariaho, Lily Boulanger,

Maurice Durulé et Makiko Kinoshita

Le Groupe Vocal Opéra Junior

Valérie Saint-Agathe-Tiphaine,

direction

Kaoru Ohto, piano

Entrée libre

JEUDI 4 JUIN, 20H30

Antonio Caldara

Symphonie en la mineur

Biagio Marini

Passacaglio in sol

Claudio Monteverdi

Pianto della Madonna sur le Lamento

d’Arianna

Antonio Vivaldi

Concerto madrigalesco

en ré mineur RV 129

Sonate en mi bémol majeur RV 130

« Al Santo Sepolcro »

Francesco Conti

Sento già mancar la vita

Johann Georg Pisendel

Sonate en do mineur

Sigmund Leopold Weiss

Prélude et fugue en mi bémol majeur

pour luth

Antonio Vivaldi

Symphonie en si mineur RV 169

Giovanni Battista Ferrandini

Il Pianto di Maria, cantata da cantarsi

dinanzi al Santo Sepolcro

Il Giardino Armonico

Giovanni Antonini, direction

Bernarda Fink, mezzo-soprano

SAMEDI 6 JUIN, 19H

Œuvres de Felix Mendelssohn,

Robert Schumann, Franz Schubert,

Johannes Brahms

Maîtrise de Paris

Patrick Marco, direction

Christine Lajarrige, piano

Entrée libre

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Du DimanChE 31 mai au samEDi 13 juin

SAMEDI 6 JUIN, 20H30

Ludwig van Beethoven

Symphonie n° 9

La Chambre Philharmonique

Les Eléments

Emmanuel Krivine, direction

Sinéad Mulhern, soprano

Carolin Masur, mezzo-soprano

Dominik Wortig, ténor

Konstantin Wolf, basse

Joël Suhubiette, chef de chœur

DIMANCHE 7 JUIN, 15H

Giovanni Battista Pergolesi

Stabat Mater

Maîtrise des Hauts-de-Seine/Chœur

d’enfants de l’Opéra National de Paris

Gaël Darchen, direction

DIMANCHE 7 JUIN, 16H30

Claudio Monteverdi

L’Incoronazione di Poppea

La Venexiana

Claudio Cavina, direction

Paola Reggiani, mise en espace

Emanuela Galli, Poppea

Roberta Mameli, nerone

Claudio Cavina, Ottone

Ian Honeyman, arnalta

Xenia Meijer, Ottavia

Makoto Sakurada, nourrice d’Ottavia

Matteo Belloto, seneca

Letizia Calandra, la Fortune/une

Demoiselle d’honneur/Venus

Francesca Cassinari, la Vertu/Drusilla

Pamela Luccarini, l’amour/Valetto

Andrea Favari, mercure/un Licteur/un

Consul/un Tribun

Giovanni Caccamo, Liberto, soldati

Pretoriani

Mario Cecchetti, Lucano/un soldat

prétorien

MARDI 9 JUIN, 20H30

Luis-Fernando Rizo-Salom

Œuvre nouvelle (commande de

l’ircam-Centre Pompidou et de Radio

France, création)

Luciano Berio

Passaggio, pour soprano, deux chœurs

et instruments

Ensemble intercontemporain

Cappella Amsterdam

Le Jeune Chœur de Paris

Susanna Mälkki, direction

Julia Henning, soprano

Daniel Reuss, chef de chœur

Geofroy Jourdain, chef de chœur

Robin Meier, réalisation informatique

musicale ircam

Catherine Verheyde, lumières

VENDREDI 12 JUIN, 20H30

Georges Aperghis

Wölli-Kantata

Neue Vocalsolisten Stuttgart

SWR Vokalensemble Stuttgart

Marcus Creed, direction

SAMEDI 13 JUIN, 20H30

Luca Francesconi

Sirènes (commande de l’ircam-Centre

Pompidou, création)

Luciano Berio

Coro

Brussels Philharmonic-The Orchestra

of Flanders

Chœur de la Radio Flamande

Michel Tabachnik, direction

Bo Holten, chef de chœur

Grégory Beller, réalisation

informatique musicale

3

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DIMANCHE 31 MAI – 15H

Rue musicale

Frank Churchill

Silez en travaillant (extrait de Blanche-Neige)

Cabaret Sotto Voce (d’après la chanson Barnum Circus de Charlys / Maurice Vandair)

Mi, la, ré, sol (d’après Ray Ventura)

Rire (d’après la chanson Make Them Laugh d’Arthur Freed / Nacio Herb Brown extraite de

Chantons sous la pluie)

Sally Albrecht

Cantate Domino

Mary Lynn Lightfoot

Dona Nobis Pacem

Hector Berlioz

La Damnation de Faust

Chanson de Brander

Chanson de méphistophélès

sérénade de méphistophélès

Allan E. Naplan

Al Shlosha D’Varim

Julien Joubert

L’Invitation de Josquin

John Rutter

Angel’s Carol

Exercices pour un chœur d’enfants (improvisation)

Ray Ventura

Les Chemises de l’Archiduchesse

Giulio Caccini

Ave Maria

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Karl Jenkins

Adeimus

(Djembé : Doryan Benayoun)

Paul Misraki / George Gershwin

Qu’est-ce qu’on attend/Clap Yo Hands

Marvin Hamlisch

One (extrait de Chorus Line)

Chœur d’enfants Sotto Voce

Scott Alan Prouty, direction

Richard Davis, piano

Enregistré par France musique, ce concert sera difusé mercredi 17 juin prochain à 14h30.

Fin du concert vers 16h.

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Le Chœur d’enfants sotto Voce n’est ni une maîtrise, ni une chorale de conservatoire. nous sommes

un chœur composé de cinquante-cinq enfants âgés de dix à dix-huit ans, qui viennent de toute

l’Île-de-France. Le chœur est surtout connu en France pour l’originalité de ses prestations et pour

son répertoire très varié allant de la musique classique au jazz, en passant par la chanson française

et jusqu’à la comédie musicale américaine ! Le programme choisi cette année pour la Biennale

d’art Vocal relète bien mon parcours et ma personnalité. américain, mon éducation musicale

a été très éclectique : les conservatoires de musique, les chœurs, les groupes de madrigaux et les

barbershop quartets, les comédies musicales à Broadway et les nombreuses soirées passées à

écouter les big bands de Count Basie et Lionel hampton, les stages pour se former en méthode

Dalcroze, Orf et schulwerk, les clubs de jazz à new York et les étés formidables à Tanglewood

dans le massachusetts avec l’Orchestre symphonique de Boston et le Chœur du Festival. Toutes

ces expériences m’ont donné une forte envie de transmettre la musique aux enfants à travers ma

passion pour le chant. Pour moi, il est très important de faire découvrir aux enfants tous les styles

de musique, toutes les langues, tous les compositeurs et tous les genres.

notre « menu » pour la Biennale cette année est précisément très varié : nous commençons avec

des extraits de notre dernier spectacle à la salle Gaveau intitulé « swing, swing, swing » autour

de chansons françaises comme Les Chemises de l’archiduchesse et Mi, la, ré, sol de misraki. nous

enchaînons avec des extraits de chansons de Berlioz que nous avons chantés à strasbourg en

décembre 2008 pour le Concert de Clôture de la Présidence Française de l’union Européenne avec

trois cents enfants issus des chœurs de toute l’Europe. j’ai également rajouté quelques morceaux

classiques, assez simples mais uniques comme le très bel Ave Maria de Caccini ou Angel’s Carol

d’un de mes compositeurs préférés, john Rutter. La musique chorale du compositeur anglais

john Rutter va bien au chœur et nous chantons deux ou trois morceaux de lui chaque année.

j’aime beaucoup faire découvrir au public français des morceaux classiques américains comme le

Dona Nobis de mary Lightfoot et le Cantate Domino de sally albrecht, une très grande pédagogue

et compositrice américaine. Et puis il est impossible pour moi de construire un programme de

sotto Voce sans inclure quelques extraits de comédies musicales américaines comme le célèbre

One de Chorus Line de marvin hamlisch ou l’énergique Clap Yo Hands de George Gershwin.

Le répertoire du chœur change chaque année et repose principalement sur la personnalité

du groupe d’enfants que j’ai sur le moment. j’aime adapter mon répertoire aux enfants et pas

l’inverse. Pour moi, il est également très important que le chant soit expressif et communicatif

pour les spectateurs. je fais bouger et danser les enfants sur certains morceaux non pas parce

que je suis américain, mais parce que je trouve qu’il est essentiel que le chant ne ige pas la

spontanéité et le dynamisme naturel des enfants. notre programme aujourd’hui n’est pas typique,

mais plutôt une « porte ouverte » sur le monde original du Chœur d’Enfants sotto Voce.

Bon appétit.

Scott Alan Prouty

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DIMANCHE 31 MAI – 16H30

salle des concerts

Joseph Haydn

Symphonie n° 104 « Londres »

entracte

Harmoniemesse

Orchestre Philharmonique de Radio France

Hélène Collerette, violon solo

Chœur de Radio France

Ton Koopman, direction

Katharine Fuge, soprano

Marie-Claude Chappuis, alto

Topi Lethipuu, ténor

Klaus Mertens, basse

Stefan Parkman, chef de chœur

Enregistré par France musique, ce concert sera difusé le lundi 15 juin prochain à 20h.

Coproduction Cité de la musique, Radio France.

Fin du concert vers 18h10.

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Joseph Haydn (1732-1809)

Symphonie n° 104 en ré majeur « Londres »

adagio – allegro

andante

menuetto e Trio. allegro

Finale. allegro spirituoso

Composition et création : Londres, 1795.

Efectif : 2 lûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 2 cors, 2 trompettes – timbales – cordes.

Durée : environ 28 minutes.

La dernière symphonie de joseph haydn porte le nom de la capitale qui lui a donné tant de

bonheur. En efet, lors de ses deux voyages à Londres en 1791-1792 et 1794-1795, le compositeur,

déjà âgé, recueille d’un coup toutes les récompenses qui, tout au long de sa laborieuse vie, lui ont

tant manqué : une grande popularité, l’indépendance, le respect des grands de ce monde, l’argent

et, bien sûr, l’empressement de femmes charmantes et cultivées, ce qui le change un peu de son

acariâtre épouse. haydn ne connaîtra qu’un seul vrai chagrin à Londres, celui d’apprendre la mort

de son ami mozart.

L’introduction lente qui ouvre cette symphonie est partagée entre des appels impérieux à l’unisson,

timbales à l’appui, et des motifs inquiets, erratiques, qui annoncent de loin le grand oratorio

La Création (1798), ou plus exactement son « chaos » originel. Le premier thème de l’Allegro en ré

majeur est entamé sur une ligne aimable des cordes, et bientôt explose en un tutti bien militaire,

avec timbales évidemment. L’esthétique qui avait vu le jour à mannheim au milieu du siècle,

pleine d’efets, et que mozart avait réinterprétée dans sa Symphonie « Parisienne », est ici mûrie,

portée à son apogée. Le deuxième thème n’est autre que le début du premier, mais en la majeur,

car haydn, célèbre pour son esprit de synthèse, a souvent tendance à n’utiliser qu’un seul thème

dans un mouvement. Le développement, qui adopte beaucoup de tons mineurs, soumet divers

motifs de l’exposition à une activité fébrile et même combative ; le vieux maître, âgé de soixante-

trois ans, n’a pas du tout la main hésitante.

L’Andante nous montre que haydn est bien l’ancêtre de la Wanderung, cette errance à pas mesurés

et nostalgiques qui hantera la musique romantique de schubert à mahler. une marche modérée en

sol majeur s’avance, d’abord avec les tournures courtoises du « style galant », dont elle se débarrasse

bientôt pour laisser iltrer ses désirs profonds, ses interrogations. Le développement place d’abord le

thème sous la lumière des bois seuls, mélancoliques ; il comporte deux tutti, deux cris du cœur où la

grandeur se mêle à une certaine révolte ; cette section se termine sur un cheminement obstiné, à perte

de vue (Beethoven puis Bruckner en écriront d’équivalents, à peine plus longs), où le basson solo semble

empoigner un bâton de pèlerin sans in. La réexposition, pleine de ressources, dédaigne les barres de

reprise, trop conventionnelles, pour proposer de nouvelles versions des mêmes phrases, ornementées.

une véritable rêverie s’y enclave, comme un coup d’œil embrassant le ciel et les nuages ; les dernières

mesures se réfèrent explicitement à la nature, avec un gazouillis de lûte et une touche de cors.

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Le ier menuet afectionne les phrases bien pleines et même un peu ronlantes, dont les roulements

de timbale soulignent les articulations. son trio central se distingue par son charme agreste ; est-ce

la ravissante campagne anglaise qui a inspiré haydn ? Le hautbois, la lûte, le basson solo lancent

des appels virgiliens, et leurs guirlandes de croches suggèrent un bocage vallonné.

L’Allegro spirituoso qui conclut l’ouvrage est une forme sonate dont le thème principal, au proil

populaire, ressemble à une danse écossaise : présenté sur une pédale de violoncelles et

contrebasses qui tiennent un ré, on le dirait sorti d’une cornemuse. Ce mouvement, qui comporte

d’agréables petites libertés formelles, épanouit des motifs généreux et énergiques ; le deuxième

thème en valeurs longues ne passe que pour ménager une courte détente. Le développement, tout

comme la dernière partie, pousse l’ardeur jusqu’à quelques séquences d’amusante fâcherie, une

espèce de bonne humeur sans concessions qui fait du vieux « Papa haydn », dans les feux rayonnants

de sa dernière manière, une sorte d’antonín Dvorák survenu par hasard avec un siècle d’avance.

Messe en si bémol majeur Hob. XXII.14 « Harmoniemesse »

Kyrie

Gloria – Gratias – Quoniam

Credo – Et incarnatus – Et resurrexit.

sanctus

Benedictus

agnus Dei – Dona nobis pacem.

Composition : dès début 1802.

Création le 8 septembre 1802 à la Bergkirche d’Eisenstadt, sous la direction du compositeur.

Efectif : 1 lûte, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 2 cors, 2 trompettes – timbales – orgue – cordes – chœur mixte et

quatuor vocal.

Durée : environ 48 minutes.

Pendant plus de quarante ans, josef haydn sert successivement quatre princes de la richissime

famille Esterházy. Le quatrième, nicolas ii, est beaucoup moins mélomane que son grand-père

nicolas ier. Ce seigneur hautain et peu sympathique ne contraint son vieux maître de chapelle qu’à

écrire une messe chaque année, pour la fête de son épouse marie-hermenegilde ; et cette dernière,

heureusement, se montre agréable à l’égard d’un musicien que toute l’Europe admire. haydn

fournit à sa patronne six messes entre 1796 et 1802, dont celle-ci est la dernière. Le compositeur a

soixante-dix ans et se sent de plus en plus fatigué, mais sa musique, on en jugera, reste dynamique

et ne prend pas une ride.

Les nombreuses œuvres de haydn portent souvent des sobriquets dont il n’est pas l’auteur, mais

qui permettent de s’y retrouver familièrement dans son catalogue ; la Harmoniemesse doit son

nom à la présence des instruments « d’harmonie », c’est-à-dire à vent, bois et cuivres, dont le rôle

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est quasi constant. il est signiicatif que, juste après cet ouvrage, la dernière page achevée de

haydn soit une marche hongroise pour l’ensemble à vent du prince.

À cette époque, l’orchestre a complètement achevé sa conquête de la musique d’église et

les messes ont pris une ampleur symphonique qui enchante les idèles et qui encourt assez

vainement les foudres d’un clergé borné. Pour les oreilles modernes, cette dernière grande œuvre

de haydn exprime sa réelle dévotion avec beaucoup de naturel, occasionnellement une majesté

ou une gravité retenues, mais surtout avec cette gaîté spontanée que seuls quelques esprits

chagrins ont pu lui reprocher. « Puisque le Bon Dieu m’a donné un cœur joyeux, se défendait-il,

il me pardonnera de l’avoir servi joyeusement ». Quand haydn était en manque d’inspiration,

il récitait quelques Ave à la suite, et les idées, joyeuses en majorité, aluaient.

Le Kyrie, qui dure près de huit minutes, prend un parti de monumentalité et de lente grandeur ;

h. C. Robbins Landon, spécialiste de haydn, le voit « progresser comme un leuve puissant ». haydn

renonce à la coupe en trois parties Kyrie / Christe / Kyrie et préfère traiter cette invocation grecque

(« Seigneur, aie pitié ») en un quasi-développement. après une introduction d’orchestre, le chœur

fait une irruption forte et inattendue. Le fréquent coloris de hautbois, souvent mêlé de lûte,

introduit sa note plaintive et désarmée.

Le Gloria est nettement partagé en trois sections vif-lent-vif. sa première section, d’un

enthousiasme simple et franc, est une fanfare pour tout le groupe des bois auxquels s’ajoutent

maintes fois les cuivres et timbales. La soprano donne le coup d’envoi sur une mélodie alerte et

dansante que le chœur répète puis prolonge. La partie centrale (« Gratias agimus »), à trois temps,

commence dans une sérénité doucement balancée ; l’alto, suivie successivement des trois autres

solistes, exprime une coniance très pure que survolent des détails de lûte. Puis le chœur, en

mineur, s’aventure en imitations désolées dans la zone du péché (« Qui tollis peccata »), sur un

motif obstiné de cordes qui semble symboliser le fatal tourbillon du monde ; à la in, chœurs et

motif s’éloignent, en une éclaircie qu’entrouvre de nouveau la lûte. La troisième section retourne

au si bémol majeur initial et au style de fanfare (« Quoniam tu solus sanctus ») ; une belle fugue,

éternelle iguration en musique de l’ordre universel, s’élance avec un contre-sujet quasi simultané ;

elle est abondamment développée dans un style à la fois scholastique et entraînant.

Le Credo, ce texte le plus long de la messe, se présente également en trois sections. La première

célèbre sa foi, presque entièrement aux chœurs, dans un rythme tonique que portent les

cordes ; cuivres et timbales assurent des conirmations par blocs. En partie centrale, le tendre

« Et incarnatus est » se voit conié à la soprano, sur un fond reposant de violons ; un soupçon de

pathétisme souligne l’épreuve du Dieu fait homme ; des lignes de hautbois, clarinette et basson

sanglotent à l’évocation chorale du Christ au tombeau. L’allegro vivace de la troisième section,

« Et resurrexit », se réjouit sur un pressant tapis de doubles croches aux cordes qui rappelle le

iévreux Credo de Vivaldi, avec des voix en recto tono (toutes droites) du même genre. Quelques

efets illustratifs dépeignent rapidement le jugement (fanfare) et les morts (trémolos de cordes

graves) : dans tout son ouvrage, haydn se soucie de mettre le texte en valeur avec soin.

La promesse de la vie éternelle est oferte avec une autre fugue, où le mot « amen » est souvent

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vocalisé. une interruption des voix laisse monter les clarinettes en une étonnante fusée ; puis

l’épisode se referme avec éclat.

assez bref, le Sanctus est en deux parties. D’abord calme et hiératique, il ne conie aux bois que

des éclairages sobres sur ce texte rempli d’émerveillement intérieur. Les mots « Dominus, Deus

Sabaoth » sont remplis de solennité. Puis, sans transition, le « Pleni sunt caeli » se réjouit sur fond

d’orchestre très pulsé, semé de sforzandi vifs et inattendus.

Dans le même esprit, le Benedictus, mené dans un molto allegro peu ordinaire si on le compare au

sulpicianisme de tant d’autres, semble accourir à fond de train, cordes et bois tout groupés, vers

« celui qui vient au nom du Seigneur ». Le Dieu de haydn aime l’action, la promptitude et l’agilité !

mieux, le « Hosanna » passe aux trois temps d’une danse presque hongroise.

Le ton redevient posé avec l’Agnus Dei, entièrement conié aux solistes dans un premier volet,

et que précède un touchant trio d’anches : deux hautbois et un basson. Les basses en pizzicati

se recueillent en laissant le hautbois ou la clarinette élargir la prière des solistes. Pour conclure,

« Dona nobis pacem » est une hymne jubilante et homophone. Le thème unique est savamment

travaillé dans un véritable développement, puis réexposé comme dans un superbe inale

de symphonie… Le trio d’anches y refait surface, tout content, où le basson trotte avec une

humoristique virtuosité.

La création de cette messe, très bien exécutée selon les témoins de l’époque, remporta un vif

succès. après l’oice, la ile des nombreux carrosses se rendit à un déjeuner faramineux en

l’honneur de la princesse Esterházy ; et haydn, ce ils d’un charron et d’une cuisinière, fut admis

à la table seigneuriale, puis gratiié par le prince starhemberg d’un toast à sa santé. On peut

supposer qu’il était content, mais son plaisir le plus profond était certainement ailleurs. « Quand

je pense au Bon Dieu, coniait-il, j’ai toujours envie de sourire. Dans ces moments-là, mon cœur se met

toujours à bondir de joie ».

Isabelle Werck

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Joseph Haydn

Harmoniemesse

Kyrie

Kyrie eleison.

Christe eleison.

Kyrie eleison

Gloria

Gloria in excelsis Deo

Et in terra pax hominibus bonæ voluntatis.

Laudamus te, benedicimus te, adoramus te,

gloriicamus te.

Gratias agimus tibi propter magnam gloriam tuam.

Domine Deus, Rex coelestis, Deus Pater omnipotens.

Domine Fili unigenite jesu Christe

Domine Deus, agnus Dei, Filius Patris.

Qui tollis peccata mundi, miserere nobis.

Qui tollis peccata mundi, suscipe deprecationem

nostram.

Qui sedes ad dexteram Patris, miserere nobis.

Quoniam tu solus sanctus, tu solus Dominus, tu

solus altissimus, jesu Christe.

Cum sancto spiritu in gloria Dei Patris.

amen.

Credo

Credo in unum Deum.

Patrem omnipotentem, factorem coeli et terræ,

visibilium omnium et invisibilium.

Et in unum Dominum jesum Christum,

Filium Dei unigenitum

Et ex Patre natum ante omnia sæcula.

Deum de Deo, lumen de lumine, Deum verum

de Deo vero,

Genitum, non factum consubstantialem Patri, per

quem omnia facta sunt.

seigneur, ayez pitié !

Christ, ayez pitié !

seigneur, ayez pitié !

Gloire à Dieu au plus haut des cieux,

Et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.

nous Vous louons, nous Vous bénissons, nous Vous

adorons, nous Vous gloriions.

nous Vous rendons grâces pour Votre gloire immense.

seigneur Dieu, Roi des cieux, Dieu Père tout-puissant !

seigneur, Fils unique de Dieu, jésus-Christ !

seigneur Dieu, agneau de Dieu, Fils du Père !

Vous qui efacez les péchés du monde, ayez pitié

de nous.

Vous qui efacez les péchés du monde, recevez

notre prière.

Vous qui siégez à la droite du Père, ayez pitié de nous.

Car vous êtes le seul saint, le seul seigneur, le seul

Très-haut, jésus-Christ.

avec le saint-Esprit dans la gloire de Dieu le Père.

ainsi soit-il.

je crois en un seul Dieu.

Le Père tout-Puissant, créateur du ciel et de la terre, de

tout l’univers visible et invisible.

Et en un seul seigneur, jésus-Christ,

Fils unique de Dieu,

né du Père avant tous les siècles.

Dieu né de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu

né du vrai Dieu,

Engendré, non créé, consubstantiel au Père, par qui

tout a été fait ;

13

Qui pour nous autres hommes et pour notre salut,

est descendu des cieux.

Qui s’est incarné par l’opération du saint-Esprit

dans le sein de la Vierge marie et s’est fait homme.

Qui a également été cruciié, pour nous, a soufert

sous Ponce Pilate ; et a été mis au tombeau.

Qui est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures.

Qui est monté au ciel et est assis à la droite de Dieu

le Père,

D’où il viendra dans sa gloire juger les vivants et les

morts et dont le règne n’aura pas de in.

Et je crois au saint-Esprit, seigneur et viviicateur ;

qui procède du Père et du Fils,

Qui est adoré et gloriié par le Père et le Fils, qui a

parlé par les Prophètes.

je crois en une Église sainte, Catholique et

apostolique.

je reconnais un seul baptême pour la rémission

des péchés.

Et j’attends la résurrection des morts,

Et la vie des siècles à venir.

ainsi soit-il.

saint, saint, saint est le seigneur, Dieu des armées.

Les cieux et la terre sont remplis de ta gloire.

hosanna au plus haut des cieux !

Béni celui qui vient au nom du seigneur !

hosanna au plus haut des cieux !

agneau de Dieu qui efacez les péchés du monde,

ayez pitié de nous !

Donnez-nous la paix !

Qui propter nos homines et propter nostram

salutem descendit de coelis.

Et incarnatus est de spiritu sancto ex maria Virgine

et homo factus est.

Cruciixus etiam pro nobis, sub Pontio Pilato passus

et sepultus est.

Et resurrexit tertia die, secundum scripturas

Et ascendit in coelum, sedet ad dexteram Dei Patris,

Et iterum venturus est cum gloria, judicare vivos et

mortuos, cujus regni non erit inis.

Et in spiritum sanctum Dominum et viviicantem,

qui ex Patre Filioque procedit.

Qui cum Patre et Filio simul adoratur et

congloriicatur, qui locutus est per Prophetas.

Et unam sanctam catholicam et apostolicam

Ecclesiam.

Coniteor unum baptisma in remissionem

peccatorum.

Et exspecto resurrectionem mortuorum

Et vitam venturi sæculi.

amen.

Sanctus

sanctus, sanctus, sanctus Dominus Deus sabaoth.

Pleni sunt coeli et terra gloria tua.

Osanna in excelsis.

Benedictus

Benedictus qui venit in nomine Domini.

Osanna in excelsis.

Agnus Dei

agnus Dei qui tollis peccata mundi, miserere nobis.

Dona nobis pacem.

14

CONCERT DE 15H

Scott Alan Prouty

De nationalité américaine et connu

en France principalement en tant

que spécialiste des voix d’enfants,

scott alan Prouty fait partie dès son

plus jeune âge d’ensembles vocaux,

de barbershop quartets, joue dans

de nombreuses comédies musicales

et accompagne très vite les chœurs

au piano. il efectue ses études à

l’Eastman school of music de new

York où il obtient un master of arts

degree en direction de chœur et en

pédagogie musicale pour enfants.

Parallèlement, il poursuit des études

de piano, de chant et de théâtre.

Venu en France en 1986 en tant

que directeur musical assistant de

la maîtrise de Paris, il dirige des

concerts et efectue des tournées

en France, en Europe, en Corée du

sud, en Thaïlande, en Chine, au

japon et aux États-unis. En 1990,

Claude Bessy le nomme professeur

d’expression musicale/corporelle

et de chant des petits rats à l’École

de danse de l’Opéra national de

Paris. Chaque année, ces cours

font partie des démonstrations de

l’École de danse à l’Opéra Garnier.

En 2004, Élisabeth Platel le nomme

responsable des études musicales à

l’École de danse. En 1992, il crée le

Chœur d’Enfants sotto Voce avec la

complicité de marc-Olivier Dupin. Ce

chœur d’une soixantaine d’enfants

obtient dès 2000 le parrainage de

la Fondation d’Entreprise France

Télécom et chante dans les plus

grandes salles de Paris. Le chœur est

désormais en résidence au Théâtre du

Châtelet à Paris. scott alan Prouty est

régulièrement sollicité pour préparer

des enfants solistes et des chœurs

pour des spectacles présentés dans

des salles prestigieuses telles que le

Théâtre du Châtelet, l’Opéra Bastille,

le Palais de l’unEsCO, le Théâtre des

Champs-Élysées, le Palais des sports

ou la Cité de la musique. il dirige de

nombreux stages sur la voix d’enfant

et intervient également dans les cours

supérieurs de direction à l’intention

des chefs de chœur, professeurs

de musique et instituteurs auprès

des conservatoires nationaux de

musique, de la Ville de Paris, de

l’Éducation nationale et de l’institut

Européen de Chant Choral. il travaille

régulièrement à l’Opéra national de

Paris, où il dirige des opéras d’enfants,

en particulier en collaboration avec le

metteur en scène Charlotte nessi et

l’Ensemble justiniana. Dans un autre

domaine, il dirige depuis 1999 l’atelier

de chant proposé aux enfants dans

le cadre des Concerts du Dimanche

matin des Productions jeanine Roze

au Théâtre du Châtelet. il dirige

également les productions jeune

public au Théâtre du Châtelet comme

Hansel et Gretel en 2000, Hops et Rats

de Thierry Pécou en 2003 ou des

concerts comme Berlioz à Broadway

en 2004 et Paris en 2008 avec 500

enfants des écoles élémentaires de

Paris.

Richard Davis

né en Californie, Richard Davis a

débuté comme soliste à l’âge de 17

ans pour le Peninsula symphony

Orchestra de Los angeles. Diplômé

de l’université de Californie à Long

Beach, il a bénéicié, pendant toute

sa formation, des cours particuliers

du pianiste ethnomusicologue

julian musaia et de deux grands

professeurs de la juilliard, Edith

Knox et adèle marcus. après

avoir choisi de s’installer à Paris,

il a obtenu des diplômes français

d’accompagnateur et de professeur

de formation musicale spécialisée

pour les danseurs, notamment

sous la direction d’henriette

Canac. il poursuit maintenant une

carrière de pianiste, compositeur,

improvisateur et accompagnateur

dans divers registres : chant, chœur

classique, gospel et negro spiritual,

instruments et danse (classique,

contemporaine, caractère et jazz). Par

ailleurs, il est professeur de musique

spécialisé dans la formation des

pianistes accompagnateurs et dans

la formation musicale des danseurs

professionnels. L’opportunité lui a été

oferte d’être pianiste et professeur

invité pour la Compagnie Bat d’Or

en israël et à l’université Duke aux

États-unis. il continue à ce titre d’être

convié à l’English national Ballet

school et à la Royal academy of

London. ses compositions pour ballet

ont été jouées au Centre national de

Danse Contemporaine d’angers et il

s’est produit en qualité de soliste et

improvisateur dans des spectacles de

danse et des festivals en Finlande, en

allemagne et aux États-unis. Richard

Davis accompagne en concert depuis

une dizaine d’années la soprano

américaine jo ann Pickens en France

et à l’étranger et a enregistré avec

elle le disque de negro spirituals et

gospels God is a God. il s’est produit

15

comme soliste et accompagnateur

à l’Opéra Bastille pour les spectacles

de danse moderne de la Compagnie

Labkine en 2000. il accompagne des

cours à l’École de danse de l’Opéra

de Paris, à l’École nationale de

musique et de Danse de Créteil et

au Conservatoire de Paris (CnsmDP).

Richard Davis est le pianiste des

Chœurs de Créteil depuis mars 2001.

il est depuis 2002 le directeur musical

du Festival de Danse de Chautauqua

dans l’état de new York. Le directeur

artistique de ce festival est jean-Pierre

Bonnefoux.

Chœur d’Enfants Sotto Voce

En résidence au Théâtre du Châtelet,

le Chœur d’Enfants sotto Voce

est composé de 55 enfants âgés

de 9 à 18 ans. À travers un large

répertoire, il a séduit des publics

variés à l’occasion de plus de 400

concerts et spectacles aussi bien en

région parisienne qu’en province et

à l’étranger. La plupart des enfants

jouent d’un instrument et étudient

le solfège dans un conservatoire de

musique. Le chœur obtient dès 2002

le parrainage de la Fondation Orange

et le soutien des ministères de la

Culture et de l’Éducation nationale,

du Conseil Général du Val-de-marne

et de la Ville de Créteil. En 2005, le

Chœur d’Enfants sotto Voce a obtenu

le soutien de la DRaC et du Fonds

d’action de la saCEm. Depuis 10 ans,

il présente chaque année un grand

projet à l’Opéra national de Paris ou

au Théâtre du Châtelet. Le chœur

est surtout connu en France pour

l’originalité de ses prestations et

pour son répertoire très varié allant

de la musique classique au jazz, à la

chanson française ou à la comédie

musicale américaine. Les dernières

saisons musicales ont été très riche :

Pollicino, Peter Pan, Carmen et Boris

Godounov au Théâtre du Châtelet,

Miniwanka et La Petite Renarde

rusée à l’Opéra de Paris, plusieurs

concerts à matignon pour la Fête de

la musique, des concerts à la salle

Gaveau, au Louvre et au Théâtre des

Champs-Élysées. L’année dernière,

le chœur a enregistré deux disques

destinés aux écoles élémentaires

de toute la France. Par ailleurs, le

réalisateur Christian Leblé a tourné

un documentaire sur le chœur intitulé

Chamboule-Chant, difusé à plusieurs

reprises sur arte. Les enfants solistes

du chœur sont souvent sollicités

pour des projets comme Gladiateur

au Palais des sports, Le Roi Lion à

mogador, Le Livre de la jungle 2 de

Disney, Le Petit Prince, Le Pub Orange,

Kids Will Rock You 2 ou Le Pôle Express.

Les Éditions nathan viennent de

sortir un livre basé sur la pédagogie

de scott alan Prouty intitulé Chanter

en chœur avec le Chœur d’Enfants

Sotto Voce. L’équipe pédagogique

est composée de mathieu septier

(chef de chœur adjoint), Richard

Davis (pianiste), Catherine Cardin

(professeur de technique vocale) et

Evandra martins (chorégraphe).

Le Chœur d’Enfants Sotto Voce est

soutenu par Le Fonds d’Action Sacem,

la Ville de Créteil, la Ville de Paris, La

Fondation Orange, le ministère de la

Culture et le Conseil Général du Val de

Marne.

Wassim abdelkader

Clémentine azau

Doryan Benayoun

merwan Benmansour

margot Bourland

Toscane Butault-moses

Kiêu Catta

Pauline Cescau

juliette Chopin

Camille Chopin

sophie Clet

Baptiste Coutant

Emile Demerliac

Louis Eltabet

anaïs Gonzales

arthur Goudal

jasmine javault

Rafaela jirkovsky

Lou Khalifa

idriss Khalloui

Thibaut Knapp

sixtine Le Borgne

Quentin Le Clech

mathieu Leroux

Thomas Loichot

hugo Lombard

malina macquart

Charlotte marchand

juliette montagne

jonas mordzinski

justine noël

jean Pare

Chiara Perrotta

Théo Perzo

mélissa Pipolo

anouk Pornet

Louis Pottier-arniaud

Esther Radel

Lucan Rahab

aurélien Rauss

Thibaut Rerolle

julia Roestenberg

anne-Flore Roublique

16

Kouba siebeneichen

sophia stern

noé swynghedauw

Charlotte Taïeb

juliette Tissot-Vidal

alexandre Todorovic

Camille Trautmann

aude Voilque

CONCERT DE 16H30

Katharine Fuge

La soprano Katharine Fuge a grandi

sur l’île de jersey avant de se rendre

à Londres étudier la musique à

l’université. interprète respectée et

curieuse, elle apparaît aujourd’hui

dans la plupart des grands festivals,

dans les salles de concerts et dans les

églises les plus réputées. En 2004, elle

fait ses débuts aux BBC Proms dans

la Messe en si mineur de Bach sous la

direction de sir john Eliot Gardiner

et au Festival d’aldeburgh. Plus

récemment, elle chante Un requiem

allemand de Brahms sous la direction

de Philippe herreweghe, la Passion

selon saint Jean sous la direction de

Paul mcCreesh, la Messe en ut mineur

de mozart à Los angeles, à new York

et avec l’Orchestre symphonique de

Birmingham, Belinda dans Didon et

Enée de Purcell en Extrême-Orient,

le Stabat mater de Poulenc avec

l’Orchestre Royal Philharmonique

de Liverpool, La Création de haydn

avec l’akademie für alte musik de

Berlin et, avec l’Orchestre Baroque

de Fribourg, L’Allegro, il Penseroso ed

il Moderato de haendel. Tout au long

de l’année 2000, elle s’est produite

avec john Eliot Gardiner et les English

Baroque soloists à travers l’Europe

et à new York pour le projet « Bach

Cantata Pilgrimage ». au cours de

cette saison 2008/2009, Katharine

Fuge fait notamment ses débuts au

Festival d’Édimbourg, où elle chante

dans La Création de haydn aux côtés

de l’Orchestre de Chambre d’Écosse

dirigé par sir Roger norrington ; au

Concertgebouw d’amsterdam et au

Royal Festival hall à Londres, elle se

produit dans Un requiem allemand

avec sir john Eliot Gardiner, chante

les Vêpres de la Vierge (1610) avec

le Collegium Vocale de Gand, des

cantates de Bach avec le Ricercar

Consort et les Carmina Burana avec

le Bach Choir et David hill. Les

derniers disques de Katharine Fuge

comprennent des enregistrements

de cantates de Bach avec john Eliot

Gardiner ainsi qu’avec Philippe Pierlot

et le Ricercar Consort, le Gloria de

Vivaldi, le Dixit Dominus et Le Messie

de haendel.

Marie-Claude Chappuis

née à Fribourg en suisse, la mezzo-

soprano marie-Claude Chappuis

étudie le chant au Conservatoire de

sa ville natale puis au mozarteum

de salzbourg où elle obtient un

prix d’excellence pour son diplôme

de concert dans la classe de Breda

Zakotnik. Elle fait ses débuts à

l’opéra sur la scène du Landestheater

d’innsbruck, dirigé par Brigitte

Fassbaender, où elle interprète

hänsel (Hänsel und Gretel de

humperdinck), armindo (Partenope

de haendel), Charlotte (Werther de

massenet), sextus (La Clémence de

Titus de mozart) et Carmen. sous

la direction de René jacobs, elle

chante dans Orfeo, Le Couronnement

de Poppée (Octavie) et les Vêpres de

monteverdi, ainsi que lors de nombreux

concerts et enregistrements. Elle a

notamment gravé le rôle d’annius

dans La Clémence de Titus. au Grand

Théâtre de Genève, marie-Claude

Chappuis incarne Pénélope dans

Le Retour d’Ulysse, Octavie dans

Le Couronnement de Poppée de

monteverdi, annius dans La Clémence

de Titus et anna dans Les Troyens

de Berlioz. À l’Opéra de Zurich, elle

chante sextus dans La Clémence de

Titus ainsi que Lazuli dans L’Étoile

de Chabrier, sous la direction de

john Eliot Gardiner. En 2008, elle est

acclamée pour son interprétation

d’idamante dans Idomeneo de mozart

au Festival styriarte de Graz, que

dirige nikolaus harnoncourt, et

chante avec Riccardo muti dans

Il Matrimonio inaspettato de

Paisiello au Festival de salzbourg.

marie-Claude Chappuis se produit

régulièrement sous la direction de

chefs tels que Giovanni antonini,

john nelson, Riccardo Chailly

ou René jacobs, sur les scènes

prestigieuses de la Philharmonie

de Berlin, du Gewandhaus de

Leipzig, de la staatsoper de Berlin,

du Concertgebouw d’amsterdam

ou du Festival d’aix-en-Provence.

Récemment, elle s’est produite dans

la Messe en si de Bach avec Roger

norrington puis avec Ton Koopman

en tournée, dans la Messe en ut de

mozart au Festival de salzbourg 2008,

dans Solomon de haendel à madrid,

l’Oratorio de Noël de Bach à Zurich et

Vienne, la Passion selon saint Matthieu

de Bach sous la direction de Riccardo

17

Chailly à Leipzig et à Londres et La

Calisto avec Christophe Rousset à Paris.

Topi Lehtipuu

australien de naissance et Finlandais

de nationalité, le ténor Topi Lehtipuu

a suivi des études de violon, de piano,

de chant lyrique et de direction

chorale avant d’obtenir son diplôme

à l’académie sibelius. ses débuts

sur scène ont lieu à helsinki (albert

herring, Belmonte) au Festival de

savonlinna et à Paris, où il incarne

Tamino au Théâtre des Champs-

Élysées. La capitale française, où il

s’établira, marque le point de départ

de sa carrière. musicien complet et

insolite, Topi Lehtipuu fascine par

sa voix, sa présence sur scène, sa

précision et son aisance dans les

styles les plus divers. mozart occupe

une position centrale dans son

répertoire d’opéra, tout comme les

œuvres de monteverdi, Rameau et

haendel. interprète recherché de la

musique contemporaine comme de

la musique ancienne, il chante sous

la baguette de michel Corboz, ivor

Bolton, William Christie, René jacobs

et Christophe Rousset, ainsi que

Paul mcCreesh, Emmanuelle haïm,

john Eliot Gardiner, Riccardo muti,

simon Rattle, Esa-Pekka salonen,

Peter schreier et jean-Christophe

spinosi. Outre la France et la Finlande,

il parcourt de nombreux pays,

jusqu’au japon, et chante dans les

plus grandes capitales lyriques : Los

angeles, Berlin, Dresde, Francfort,

Glyndebourne, Londres, madrid,

salzbourg, Zurich, entre autres.

maints enregistrements jalonnent sa

carrière, parmi lesquels ceux de Così

fan tutte de mozart au Festival de

Glyndebourne (DVD), Les Paladins de

Rameau avec William Christie et Les

arts Florissants dans la production du

Théâtre du Châtelet et Le Combat de

Tancrède et Clorinde de monteverdi

(avec Emmanuelle haïm et Le Concert

d’astrée) aux côtés de Rolando Villazón

et de Patricia Cioi. Dernièrement, Topi

Lehtipuu a interprété le rôle-titre de

Jephté de haendel à l’Opéra du Rhin ;

il chantera en août prochain dans Cosí

fan tutte à salzbourg (Ferrando), puis

dans Iphigénie en Tauride de Gluck

(La monnaie de Bruxelles) ; il prendra

part à la première mondiale d’un

opéra de Peter Eötvös à munich et

aux productions du Rake’s Progress de

stravinski et des Maîtres Chanteurs de

Wagner au Festival de Glyndebourne.

Klaus Mertens

né à Clèves en allemagne, le baryton-

basse Klaus mertens prend ses

premières leçons de chant très jeune

et poursuit ses études auprès de

Else Bischof-Bornes, jakob stämpli

et Peter massmann avant d’obtenir

brillamment son diplôme de chant.

Chanteur recherché pour son

interprétation des oratorios baroques,

il a enregistré à de nombreuses

reprises les grandes œuvres vocales

de johann sebastian Bach. En 2003,

il a achevé l’intégrale des cantates de

Bach engagée par l’Orchestre Baroque

d’amsterdam sous la direction de Ton

Koopman. L’ensemble de ce projet,

qui compte également des tournées

à travers l’Europe, les États-unis et le

japon, est un jalon marquant dans

la carrière de Klaus mertens. il est en

efet le seul chanteur à avoir ainsi

enregistré et interprété en concert

l’intégrale des œuvres vocales de

Bach. Klaus mertens se consacre par

ailleurs à l’interprétation de lieder

et son répertoire de concert s’étend

de monteverdi aux compositeurs

les plus récents, certaines œuvres

ayant été spéciiquement écrites

pour lui. il s’investit également

dans de nombreuses recherches

musicologiques ain de redécouvrir

des œuvres inédites. Klaus mertens

travaille régulièrement avec les

orchestres et les metteurs en scène

les plus prestigieux dans le monde

entier, et est invité par la plupart des

festivals de renom. il a gravé plus

de 150 disques et DVD, et participé à

des retransmissions télévisuelles ou

radiophoniques dans de nombreux

pays qui témoignent d’une activité

riche et éclectique.

Ton Koopman

Ton Koopman est né en 1944 à

Zwolle. Entreprenant des études de

musicologie, d’orgue et de clavecin

à amsterdam, il développe, dès

ses premières années d’études, un

intérêt particulier pour la musique

des XViie et XViiie siècles. il s’oriente

alors vers un travail d’interprétation

sur instruments d’époque, étayé

par de nombreuses recherches,

et fonde son premier ensemble

baroque en 1969 avant de créer, dix

ans plus tard, l’Orchestre Baroque

d’amsterdam et, en 1992, le Chœur

Baroque d’amsterdam. Régulièrement

invité par les plus grands orchestres,

Ton Koopman a récemment fait des

débuts remarqués avec l’Orchestre

Philharmonique de new York (dans

18

Le Messie de haendel). En janvier

prochain, il dirigera les Berliner

Philharmoniker et retrouvera le

pupitre de l’Orchestre symphonique

de Boston, avant d’efectuer une

tournée avec l’Orchestre Royal

du Concertgebouw d’amsterdam

en août et septembre 2010. Ton

Koopman a par ailleurs été nommé

artiste en résidence de l’Orchestre de

Cleveland pour une durée de trois ans

à compter de la saison 2010-2011.

Dans le même temps, il privilégie

les collaborations menées depuis

plusieurs années avec l’Orchestre

de la Tonhalle de Zurich, Deutsches

symphonie Orchester Berlin et

l’Orchestre Philharmonique de Radio

France. Ton Koopman participe

régulièrement à des travaux d’édition.

Les éditions Breitkopf & härtel lui ont

ainsi conié la révision de l’intégrale

des concertos pour orgue de haendel.

Président de la société internationale

Dietrich-Buxtehude, il a également

coordonné l’édition 2007 du Festival

Buxtehude. Professeur de clavecin

au Conservatoire Royal de La haye

et membre de l’académie Royale de

musique de Londres, Ton Koopman

a accepté en 2004 un poste de

professeur à l’université de Leide. En

2000, il a été nommé docteur honoris

causa de l’université d’utrecht. Ton

Koopman a mené à terme plusieurs

projets d’enregistrements imposants :

l’intégrale des cantates de Bach

pour laquelle il a notamment reçu le

Deutsche schallplattenpreis « Echo

Klassik », le Prix hector-Berlioz et

le BBC award 2008 et, fait rare,

l’industrie du disque néerlandaise lui

a décerné son « silver Phonograph »

en février 2004. Ton Koopman est par

ailleurs directeur artistique du Festival

itinéraire Baroque en Périgord vert.

Stefan Parkman

né en suède, stefan Parkman

achève ses études de chant et de

direction au Conservatoire Royal

de musique de suède. En 1997, il

est nommé chevalier de l’Ordre du

Dannebrog par la Reine margrethe ii

du Danemark et, l’année suivante, est

reçu comme membre de l’académie

Royale de musique de suède. stefan

Parkman a été chef principal des

chœurs de la Radio Danoise et de

la Radio suédoise ; il a dirigé le

Chœur Royal Philharmonique de

stockholm et le Chœur de Garçons

de la Cathédrale d’uppsala. Depuis

1983, il est à la tête du Chœur de

l’académie de Chambre d’uppsala.

il est régulièrement invité à diriger

les chœurs les plus réputés dans

de nombreux pays : le Chœur de la

Radio de Berlin, le Rias Kammerchor,

le Chœur de la mDR de Leipzig, celui

de la nDR de hambourg, l’Ensemble

vocal de la sWR, le Chœur de la Radio

Bavaroise ainsi que le Chœur de la

Radio des Pays-Bas. stefan Parkman

s’est produit avec la plupart des

orchestres symphoniques suédois ;

il a également dirigé le Deutsches

symphonie Orchester Berlin,

l’Orchestre symphonique de la Radio

Danoise, l’Orchestre symphonique

d’Odense, celui d’aarhus, et a assuré

la direction musicale d’un certain

nombre de productions à l’Opéra

Royal de stockholm ainsi qu’à l’Opéra

de norrland à Lulea. spécialiste de

la musique contemporaine suédoise

et danoise, stefan Parkman dirige

l’ensemble du répertoire pour chœur

à capella, mais oriente actuellement

son travail vers l’opéra et l’oratorio.

il est par ailleurs très demandé

pour enseigner dans le cadre de

master-classes. Cette saison, il se

produit notamment avec le Rias

Kammerchor, le Chœur de la Radio

Bavaroise, le Chœur de la Radio des

Pays-Bas et celui de la Radio de Berlin.

La discographie de stefan Parkman

comprend nombre d’enregistrements

avec l’Orchestre symphonique

d’Odense, les chœurs de la Radio

Danoise, de la Radio suédoise, de la

Radio de Berlin et de l’académie de

Chambre d’uppsala.

Orchestre Philharmonique

de Radio France

2007 a marqué le 70e anniversaire du

premier Orchestre Philharmonique

créé par la radio française dans les

années 1930. Refondé en 1976 sous

l’inspiration des critiques formulées

par Pierre Boulez à l’encontre

des formations symphoniques

traditionnelles, l’Orchestre

Philharmonique de Radio France a

l’originalité de pouvoir s’adapter à

toutes les conigurations possibles du

répertoire, du classicisme à nos jours,

et de se partager simultanément

en plusieurs formations. L’Orchestre

Philharmonique permet ainsi à Radio

France d’ofrir à son public et à ses

auditeurs une très grande variété de

programmes, présentés salle Pleyel,

où l’Orchestre est en résidence, ainsi

qu’à la Cité de la musique, salle Olivier

messiaen (concerts jeune public)

et au Théâtre du Châtelet (opéras

19

ou oratorios). Les 141 musiciens

de l’Orchestre Philharmonique

de Radio France et myung-Whun

Chung travaillent ensemble depuis

mai 2000. De nombreuses tournées

ont marqué cette collaboration,

en Europe (allemagne, autriche,

hongrie, italie, Grèce, Espagne,

Pays-Bas et BBC Proms de Londres)

comme aux États-unis (Carnegie hall

de new York, Chicago…) et en asie

(japon, Corée et Chine). En 2007,

l’orchestre s’est produit aux États-

unis, au japon, en Chine, en Corée

et en allemagne. Les musiciens de

l’Orchestre Philharmonique de Radio

France ont le plaisir de jouer avec des

personnalités aussi exceptionnelles

que Pierre Boulez, Esa-Pekka salonen

et Valery Gergiev. ils ont noué une

relation privilégiée avec les meilleurs

chefs de la nouvelle génération :

Gustavo Dudamel, mikko Franck, alan

Gilbert, manfred honeck, Philippe

jordan, Lionel Bringuier et François-

Xavier Roth. Les musiciens retrouvent

d’autre part régulièrement Paul

mcCreesh et Ton Koopman dans le

répertoire classique. Principal acteur

du festival Présences de Radio France

et partenaire du festival agora de

l’ircam, l’Orchestre Philharmonique

a aussi accueilli de nombreux

compositeurs chefs d’orchestre tels

Luciano Berio, Witold Lutoslawski,

Thomas adès, George Benjamin,

marc-andré Dalbavie, Peter Eötvös,

magnus Lindberg, matthias Pintscher

ou Krzysztof Penderecki. L’Orchestre

Philharmonique ofre les clefs du

répertoire symphonique au public

scolaire comme au public familial

avec la complicité de jean-François

Zygel ou avec des conteuses. L’activité

discographique de l’Orchestre

Philharmonique de Radio France est

très soutenue, sous l’ensemble des

labels Deutsche Grammophon, Emi,

Virgin Classics, naïve, Decca et BmG-

sony. Les musiciens de l’Orchestre

Philharmonique de Radio France et

myung-Whun Chung sont nommés

« ambassadeurs de l’uniCEF » par

uniCEF France depuis septembre 2007.

Directeur musical

myung-Whun Chung

Chef associé

François-Xavier Roth

Violons

Elisabeth Balmas, 1er solo

hélène Collerette, 1er solo

svetlin Roussev, 1er solo

Virginie Buscail, 2e solo

nn, 2e solo

m. Laurence Camilleri, 3e solo

mihaï Ritter, 3e solo

Cécile agator, 1er chef d’attaque

Catherine Lorrain, 1er chef d’attaque

juan-Firmin Ciriaco, 2e chef d’attaque

Guy Comentale, 2e chef d’attaque

Emmanuel andré

Cyril Baleton

Emmanuelle Blanche-Lormand

martin Blondeau

Floriane Bonanni

Florence Bouanchaud

Florent Brannens

amandine Charroing-Ley

aurélie Chenille

Thérèse Desbeaux

aurore Doise

Béatrice Gaugué-natorp

David haroutunian

Edmond israelievitch

mireille jardon

jean-Philippe Kuzma

jean-Christophe Lamacque

François Laprévote

arno madoni

Virginie michel

simona moïse

Pascal Oddon

Françoise Perrin

Cécile Peyrol-Leleu

Céline Planes

sophie Pradel

marie-josée Romain-Ritchot

mihaëla smolean

isabelle souvignet

Thomas Tercieux

Véronique Tercieux-Engelhard

anne Villette

nn

Altos

jean-Baptiste Brunier, 1er solo

Christophe Gaugué, 1er solo

Daniel Vagner, 1er solo*

Vincent aucante, 2e solo

Fanny Coupé, 2e solo

nn, 3e solo

marie-Emeline Charpentier

sophie Groseil

Elodie Guillot

anne-michèle Liénard

jacques maillard

Frédéric maindive

Benoît marin

martine schouman

aurélia souvignet-Kowalski

marie-France Vigneron

nn

nn

Violoncelles

Eric Levionnois, 1er solo

20

nadine Pierre, 1er solo

Daniel Raclot, 1er solo

Pauline Bartissol, 2e solo

jérôme Pinget, 2e solo

anita Barbereau-Pudleitner, 3e solo

jean-Claude auclin

Yves Bellec

Catherine de Vençay

marion Gailland

Renaud Guieu

Karine jean-Baptiste

nicolas saint Yves

nn

nn

Contrebasses

Christophe Dinaut, 1er solo

Gérard soulard, 1er solo

jean Thévenet, 2e solo

jean-marc Loisel, 3e solo

Daniel Bonne

jean-Pierre Constant

michel Ratazzi

Véronique sauger

Dominique serri

Dominique Tournier

henri Wojtkowiak

Flûtes

magali mosnier, 1er solo

Thomas Prévost, 1er solo

michel Rousseau, 2e solo et lûte en sol

Emmanuel Burlet, piccolo solo

nels Lindeblad, piccolo solo

Hautbois

jean-Louis Capezzali, 1er solo

hélène Devilleneuve, 1er solo

jean-Christophe Gayot, 2e solo

stéphane Part, 2e solo et cor anglais

stéphane suchanek, cor anglais solo

Clarinettes

Francis Gauthier, 1er solo

jérôme Voisin, 1er solo

jean-Pascal Post, 2e solo

et cor de basset solo

manuel metzger, petite clarinette solo

Didier Pernoit, clarinette basse solo

Christelle Pochet, 2e clarinette basse

solo et 2e cor de basset*

Bassons

jean-François Duquesnoy, 1er solo

julien hardy, 1er solo

stéphane Coutaz, 2e solo

Francis Pottiez, contrebasson solo

Denis schricke, contrebasson solo

Cors

antoine Dreyfuss, 1er solo

jean-jacques justafré, 1er solo

matthieu Romand, 1er solo*

sylvain Delcroix, 2e solo

hugues Viallon, 2e solo

Xavier agogué, 3e solo

stéphane Bridoux, 3e solo

isabelle Bigaré, 4e solo

Bruno Fayolle, 4e solo

Trompettes

alexandre Baty, 1er solo

Bruno nouvion, 1er solo

Gérard Boulanger, 2e solo

jean-Pierre Odasso, 2e solo

Gilles mercier, 3e solo et 1er cornet solo

jean-Luc Ramecourt, 4e solo

Trombones

Patrice Buecher, 1er solo

antoine Ganaye, 1er solo

alain manfrin, 2e solo

David maquet, 2e solo

Trombones basses

Franz masson

Raphaël Lemaire

Tuba

Victor Letter

Timbales

jean-Claude Gengembre, 1er solo

adrien Perruchon, 1er solo

Percussions

Renaud muzzolini, 1er solo

Francis Petit, 1er solo

Benoît Gaudelette, 2e solo et timbales

Gabriel Benlolo, 2e solo

nn, 3e solo

Harpes

nicolas Tulliez, 1er solo

nn, 2e solo

Claviers

Catherine Cournot

* musiciens non titulaires

Chœur de Radio France

seul chœur professionnel permanent

à vocation symphonique en

France, le Chœur de Radio France

s’associe notamment aux trois

autres formations de Radio France,

l’Orchestre national de France,

l’Orchestre Philharmonique et

la maîtrise de Radio France pour

l’interprétation des grandes œuvres

du répertoire lyrique et symphonique.

Les chefs d’orchestre les plus

réputés l’ont dirigé : de Désiré-Emile

inghelbrecht à Leonard Bernstein,

Charles munch, Karl Böhm, Charles

Dutoit, marek janowski, Lorin maazel,

21

Wolfgang sawallisch, seiji Ozawa,

Riccardo muti, Georges Prêtre, Pierre

Boulez, Claudio abbado, Carlo maria

Giulini, nello santi, armin jordan,

Vladimir Fedosseiev, Kurt masur,

sans oublier les directeurs des deux

orchestres de Radio France, myung-

Whun Chung et Daniele Gatti. De

1980 à 2004, le chœur a été dirigé par

jacques jouineau, michel Tranchant,

François Polgár et Philip White. Depuis

septembre 2006, matthias Brauer en

est le directeur musical. il se produit

également dans des programmes

a cappella et avec piano, orgue et

petite formation orchestrale sous la

direction des chefs de chœur norbert

Balatsch, Bruno Casoni, marcus

Creed, Eric Ericson, Roberto Gabbiani,

Romano Gandoli, Gary Graden,

simon halsey, Lubomir mátl, Donald

Palumbo, michel Piquemal, Lionel

sow, Vladislav Tchernouchenko…

Le Chœur de Radio France participe

à la création et la difusion de la

musique d’aujourd’hui. s’il a créé

des œuvres des plus célèbres

compositeurs de la deuxième moitié

du XXe siècle – Pierre Boulez, György

Ligeti, maurice Ohana, arvo Pärt,

iannis Xenakis, Tôn-Thât Tiêt –,

il collabore aussi à l’éclosion d’une

nouvelle génération : Kaija saariaho,

Bruno Ducol, Bruno mantovani,

michel Fischer, Guillaume Connesson.

Outre ses concerts aux Chorégies

d’Orange ou lors des festivals de

saint-Denis, Laon, Radio France et

montpellier, il est invité en allemagne,

en autriche ou en hongrie. après une

Symphonie n° 9 de Beethoven avec

l’Orchestre national de France sous

la direction de Kurt masur à Bonn,

il interprète Elias de mendelssohn,

Beatrice et Bénédict ainsi que Lélio de

Berlioz, le Martyre de saint Sébastien

de Debussy et le Requiem de Verdi.

avec l’Orchestre Philharmonique

de Radio France, il participe à

l’immense Saint François d’Assise

de messiaen, à Daphnis et Chloé de

Ravel, à l’Harmoniemesse de haydn

et aux Cloches de Rachmaninov.

sous la direction de son directeur

musical matthias Brauer, d’andreij

Petrenko, de jean Tubéry, de Graham

O’Reilly, de Terry Edwards, d’hannu

norjanen et de Dominique my,

il parcourt les répertoires de Russie

(avec notamment le Requiem d’alfred

schnittke), d’allemagne (heinrich

schütz et johann sebastian Bach),

de Grande-Bretagne (donnant à

entendre les œuvres de Edward

Elgar, Gustav holst et Frederick

Delius) et de Finlande (jean sibelius,

Kaija saariaho, juhanni Komulainen,

Erik Bergman…). il ses consacre

également à la musique baroque.

Enin, il prête sa voix à quelques

œuvres de musique contemporaine

française écrites par Philippe hersant,

henri Fourès et Édith Canat de Chizy.

Parmi ses derniers enregistrements,

on peut citer notamment Daphnis

et Chloé de Ravel avec l’Orchestre

Philharmonique de montpellier sous

la direction de myung-Whun Chung.

Directeur musical

matthias Brauer

Sopranos I

Blandine arnould

marie-noëlle Baccarat

nelly Barry

sylvie Bertho

jeanine Bonamy

Kareen Durand

nell Froger

alexandra Gouton

manna ito

Laurya Lamy

Claudine margely

Laurence margely

Catherine napoli

mireille Patrois

annick Porebski

naoko sunahata

Sopranos II

Barbara assouline

martine Chédeville

anne Coret

urzsula Cuvellier

Caroline Delaporte

marie-Christine Ducrocq

marie Gourcy

Karen harnay

Laurence monteyrol

Paola munari

asayo Otsuka

sylvie Pons

Geneviève Ruscica

marie-Thérèse Téchené

isabelle Trehout-Williams

Altos I

hélène Blajan

nicole Chaudeau

marie-Françoise Duclou

marie-hélène Gatti

soazic Grégoire

anne-marie hellot

Béatrice jarrige

Carole marais

Catherine maurisse

Florence Person

isabelle senges

22

angélique Vinson

Brigitte Vinson

Altos II

marie Boyer

sophie Dumonthier

Daïa Durimel

Olga Gurkovska

Claudine hovasse

Fabienne hubert

madeleine jalbert

Tatiana martynova

anita nardeau

marie-Claude Patout

Elodie salmon

martine Terrier

Diane Zheng

Ténors I

Pascal Bourgeois

adrian Brand

matthieu Cabanès

Christian Cabiron

Pierre Catala

Fabrice Farina

Patrick Foucher

Charles Obadia

Christophe Poncet

Francis Rodière

Daniel serfaty

arnaud Vabois

Pierre Vaello

Gilles Vitale

Ténors II

Charles alves Da Cruz

Pascal aubert

nicolas Chopin

Bertrand Dubois

Régis Ducrocq

Daniel Durand

juan Garrido

Paul Gaugler

andrzej Glowienka

Dominique Guillemin

Laurent Koehl

alexandre Laiter

Euken Ostolaza

Barytons

Philippe Barret

Christian Bihel

Renaud Derrien

Patrick ivorra

Daniel Lavall

Vincent menez

alain munier

mark Pancek

Patrick Radelet

jean-Christophe Rousseau

Richard Tronc

Patrice Verdelet

Basses

Pierre Benusiglio

joachim Bi

Bernard Dehont

jean-Louis Depoil

Philippe Devine

Philippe Eyquem

Laurent Grauer

Robert jezierski

Vincent Lecornier

sylvain Levasseur

Philippe Parisotto

Bernard Polisset

Pierre Roux

jacques scamps

Concerts enregistrés par France musique

Et aussi…

Éditeur : hugues de saint simon | Rédacteur en chef : Pascal huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | maquette : Bénédicte sørensen

Et aussi…

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48, 1

0132

52

> SAISON 2009/2010

DIMANCHE 25 OCTOBRE, 16H30

Robert Schumann

Spanisches Liederspiel op.74

Minnespiel op.101

Spanisches Liebeslieder op. 138

Dorothea Röschmann, soprano

Angelika Kirchschlager,

mezzo-soprano

Ian Bostridge, ténor

Thomas Quasthof, baryton-basse

Julius Drake, piano

Helmut Deutsch, piano

VENDREDI 13 NOVEMBRE, 20H

Karlheinz Stockhausen

Hymnen – Troisième Région

Ludwig van Beethoven

Symphonie n° 9

Brussels Philharmonic

Chœur de la Radio Flamande

Chœur de chambre Octopus

Michel Tabachnik, direction

Solistes de la Chapelle Musicale

Reine Elisabeth – Bruxelles

DIMANCHE 15 NOVEMBRE, 15H

La Marseillaise : chant de gloire ou

cri de mort

Ensemble Les Lunaisiens

Isabelle Druet, mezzo-soprano

Jean-François Novelli, ténor

Arnaud Marzorati, basse

Yves Rechsteiner, piano Érard 1890

(Collection musée de la musique)

Antoine Bitran, orgue de Barbarie

> LES ARTS FLORISSANTS

FêTENT LEURS 30 ANS 

Du 7 Au 17 NOVEMBRE 2009

Dirigés par Paul agnew, William

Christie ou jonathan Cohen, Les arts

Florissants revisitent pour l’occasion

une partie du répertoire baroque :

monteverdi, mozart, Gluck, Lully,

Charpentier… à la Cité de la musique

et à la salle Pleyel.

> AUTOUR DES CONCERTS

Collège Écouter la musique classique

Du 6 janvier au 16 juin, les mercredis

de 11h à 13h

Pour tout savoir sur la

programmation 2009/2010,

demandez la brochure à l’accueil !

> DOMAINE PRIVé

GUSTAV LEONHARDT

Du 15 Au 19 SEPTEMBRE 2009

À travers une série d’événements,

Gustav Leonhardt présentera

notamment un choix d’œuvres de

henry Purcell et john Blow.

> MUSéE

DIMANCHE 21 JUIN, DE 14H30 À

17H30

Fête de la musique

> LA SéLECTION DE LA

MéDIATHèqUE

En écho à ce concert, nous vous

proposons…

… de consulter en ligne dans les

« Dossiers pédagogiques » :

Le classicisme viennois dans les

« Repères musicologiques »

… de lire :

Joseph Haydn de Marc Vignal • Le style

classique de Charles Rosen

… de regarder :

La leçon de musique de Jean-François

Zygel : les clefs de l’orchestre, Haydn

… d’écouter en suivant la partition :

Harmoniemesse de Joseph Haydn

par le Monteverdi Choir, les English

Baroque Soloists, John Eliot Gardiner

(direction) • Symphonie n° 104 de

Joseph Haydn par le Chamber

Orchestra of Europe, Nikolaus

Harnoncourt (direction) enregistré à la

Cité de la musique en 1998

> SALLE PLEYEL

MARDI 16 JUIN, 20H

Georg Friedrich Haendel

Jephtah

Gabrieli Consort & Players

Paul McCreesh, direction

LUNDI 5 OCTOBRE, 20H

Georg Friedrich Haendel

Theodora

Gabrieli Consort & Players

Paul McCreesh, direction

SAMEDI 10 OCTOBRE, 20H

Antonio Vivaldi

Armida

Concerto Italiano

Rinaldo Alessandrini, direction