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DIMANCHE 20 JANVIER, 16H | Salle Pleyel

Les classiques du classique

Camille Saint-Saëns (1835-1921)Le Carnaval des animaux

Paul Dukas (1865-1935)L’Apprenti sorcier

Maurice Ravel (1875-1937)Boléro

entracte

Modeste Moussorgski (1839-1881) / Maurice RavelTableaux d’une exposition

Anima Eterna BruggeJos van Immerseel, direction, piano (Érard 1907)Claire Chevallier, piano (Érard 1904)

Durée du concert : 2h.

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Commentaires

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Commentaires

Le Carnaval des animaux

Introduction et Marche royale du lion

Poules et Coqs

Hémiones (animaux véloces)

Tortues

l’Éléphant

Kangourous

aquarium

Personnages à longues oreilles

le Coucou au fond des bois

Volières

Pianistes

Fossiles

le Cygne

Finale

Représenter les animaux en musique : voilà l’idée étonnante et géniale de Camille Saint-Saëns pour son Carnaval des animaux ! Cette « grande fantaisie zoologique », composée pour le Mardi Gras de 1886, est vite devenue l’œuvre la plus célèbre du compositeur, qui avait cependant la réputation d’être très sérieux - il a écrit des symphonies pour orchestre, des opéras, de la musique religieuse, etc. au cours de ses quatorze courtes pièces, ce Carnaval des animaux fait défiler, grâce à des combinaisons d’instruments toujours différentes, des animaux familiers (poules, coqs, tortues, poissons, oiseaux, cygne, âne), des animaux plus exotiques (lion, éléphant, kangourous, hémione - animal sauvage du Tibet ressemblant à la fois au cheval et à l’âne) et de drôles d’animaux inclassables : les pianistes qui font leurs gammes ! Quant à la pièce Fossiles, elle reprend de vieilles chansons (J’ai du bon tabac, Ah ! vous dirais-je, maman, Au clair de la lune) et une mélodie de Saint-Saëns, la Danse macabre. Surtout, elle imite et se moque notamment du compositeur Rossini en caricaturant un extrait de son opéra Le Barbier de Séville, tout comme les Tortues se moquent d’Orphée aux enfers d’Offenbach ; c’est ce qu’on appelle un pastiche. Cette plaisanterie a été reprochée à Saint-Saëns. Face aux critiques, il dut interdire toute exécution publique de son vivant. Pourtant, si Le Carnaval des animaux ne manque pas d’humour en captant les démarches des animaux, Saint-Saëns l’a écrit avec le plus grand sérieux. Mais, attention : voilà que tous les animaux reviennent pour la grande parade finale !

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L’Apprenti sorcier

Connais-tu cette histoire ? avant de quitter son atelier, un sorcier charge son jeune disciple de remplir le bassin d’eau. l’apprenti, à l’aide d’une formule magique lue dans le livre de son maître, ensorcèle un balai et lui fait faire sa corvée. l’apprenti est ravi. Mais à force de verser des seaux d’eau, le balai provoque une véritable inondation dans l’atelier. le disciple n’a pas la formule magique pour l’arrêter : il coupe alors le balai en deux avec une hache... Ce sont maintenant deux balais qui inondent l’atelier ! Heureusement, le maître revient et tout rentre dans l’ordre.Tu as certainement reconnu un extrait de Fantasia, un dessin animé de Walt Disney de 1940. l’histoire reprend une ballade du grand écrivain allemand Goethe, Der Zauberlehrling (l’apprenti-sorcier), écrite en 1797. Quant à la musique, c’est celle du compositeur français Paul Dukas qui s’est inspiré de l’histoire de Goethe pour écrire son œuvre pour orchestre ; il s’agit d’un poème symphonique, composé en 1897. Écrire de la musique à partir d’une légende, d’un poème, d’une histoire ou d’un tableau est alors à la mode au XIXe siècle ; on appelle cela de la musique à programme. Dans la musique narrative de Paul Dukas, on « entend » chaque étape de l’histoire : l’introduction instaurant l’atmosphère de l’atelier, puis le thème du « balai enchanté » aux bassons, les grandes vagues de tout l’orchestre représentant l’eau, la terreur de l’apprenti représentée par les cuivres, etc., jusqu’au retour du maître qui apaise la musique... avant un dernier éclat de rire.

Boléro

Si Paul Dukas fait magnifiquement sonner son orchestre, que dire de Maurice Ravel ! Il n’a pas son pareil pour choisir avec minutie chaque instrument, les combiner avec originalité, et composer ainsi un véritable tableau musical avec sa grande palette de sons. Pour entendre tout ce que l’on peut faire avec un orchestre symphonique au début du XXe siècle, il suffit d’écouter son Boléro. Un boléro est une danse andalouse (l’andalousie est une région au sud de l’espagne) à trois temps, d’allure modérée, souvent caractérisée par un rythme répétitif. alors que la danseuse Ida Rubinstein lui demande de lui écrire un ballet, Ravel décide de répéter 169 fois (!) un rythme joué par le tambour d’orchestre (la caisse claire aujourd’hui), au-dessus duquel il va ajouter deux mélodies qui vont passer d’instrument en instrument, en un relai répétitif. le Boléro de Ravel, c’est donc un immense crescendo d’orchestre, les instruments entrant au fur et à mesure et jouant de plus en plus fort, proposant des couleurs d’instruments toujours variées. Pour le reste, la musique se répète identique à elle-même pendant plus d’un quart d’heure, si bien que le soir de la création de l’œuvre, le 22 novembre 1928 à l’Opéra de Paris, une spectatrice cria « au fou ! ». Ravel était content : son « exercice » d’orchestration avait au moins été compris par une spectatrice !

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Jeux

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Commentaires

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1) Aide les quatre compositeurs du concert à retrouver leur chemin. Attention, ils ne doivent pas se croiser !

Carré = Saint-Saëns Étoile = Dukas Triangle = Ravel Rond = Moussorgski

2) Après avoir entendu le Carnaval des animaux, relie les animaux aux mouvements dans lesquels ils apparaissent.

kangourous •

cygne •

âne •

pianistes (!) •

éléphant •

poules et coqs •

lion •

dinosaures •

tortues •

poissons •

coucou •

oiseaux •

chevaux •

1. Introduction et Marche royale

2.

3. Hémiones

4.

5.

6.

7. aquarium

8.

9.

10. Volière

11.

12. Fossiles

13.

14. Finale

Tableaux d’une exposition

Promenade. allegro giusto, nel modo russico – senza allegrezza, ma poco sostenuto

Gnomus. vivo

Promenade. Moderato commodo e con delicatezza

Il Vecchio Castello [le Vieux Château]. andante

Promenade. Moderato non tanto, pesante

Tuileries. allegretto non troppo, capriccioso

Bydlo. Sempre moderato pesante

Promenade. Tranquillo

Ballet des poussins dans leurs coques. Scherzino. vivo leggiero

Samuel Goldenberg et Schmuÿle. andante

limoges - le Marché. allegretto vivo sempre scherzando

Catacombae / Sepulcrum Romanum [Catacombes / Sépulcre romain]. largo – Con mortuis in lingua mortua

[avec les morts, dans une langue morte]. andante non troppo, con lamento

la Cabane sur des pattes de poules. allegro con brio e feroce – andante mosso – allegro molto

la Grande Porte de Kiev. allegro alla breve. Maestoso. Con grandezza – meno mosso, sempre maestoso

Moussorgski a organisé ses Tableaux d’une exposition comme on visite un musée : on déambule de tableau en tableau. On trouvera donc à plusieurs reprises le thème musical de la Promenade, symbolisant le déplacement du visiteur et par lequel commence l’œuvre. Puis nous nous arrêterons sur dix tableaux, soit dix parties musicales différentes. Ces tableaux, ce sont ceux du peintre, sculpteur et architecte Viktor Hartmann, un ami de Moussorgski mort tragiquement en 1873. l’année suivante se tient à Saint-Pétersbourg une exposition de ses croquis, dessins et aquarelles, qui inspirent donc Moussorgski pour écrire son œuvre pour piano. Ces Tableaux d’une exposition représentent une sorte de carte postale sonore de la Russie, retraçant son histoire et son patrimoine populaire : de l’évocation de la ville de Kiev, ancienne capitale historique, à Baba-yaga, sorcière connue de tous les enfants, en passant par un gnome, un vieux château, un ballet de poussins, un chariot tiré par des bœufs, Moussorgski fait appel au monde fantastique des contes populaires russes. Ce voyage au pays des tsars, original et coloré, a incité beaucoup de compositeurs à proposer une version pour orchestre. Celle de Maurice Ravel, que nous allons maintenant écouter, est la plus réussie : quel orchestre somptueux ! les Tableaux d’une exposition sont aujourd’hui aussi connus dans leur version originale pour piano que dans l’orchestration de Ravel.

Antoine Mignon

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3) Mots croisés :

4) Mots mêlés :

8 9

Les artistes

Claire Chevallierla pianiste française Claire Chevallier (née en 1969) est très demandée sur les scènes européennes en récitals solo, musique de chambre et concertos avec orchestre. Hautement réputée pour ses enregistrements primés, Claire est spécialisée dans des performances historiquement informées, des maîtres de la fin du XVIIIe jusqu’au XXe siècle. Claire apporte aussi le son unique de ses instruments à des productions de théâtre et de danse et s’associe parfois avec la musique contemporaine. Musicienne et chercheuse, elle a constitué sa propre collection d’instruments à clavier français, collection qui comprend cinq instruments et couvre la période 1842-1920. Claire Chevallier fait ses études de piano aux conservatoires de Nancy, Strasbourg (Hélène Boschi) en combinant un baccalauréat de mathématiques-physique. elle poursuit ses études musicales d’une part avec Bruno Rigutto et d’autre part au Conservatoire Royal de Bruxelles où elle obtient un premier Prix de piano et musique de chambre (Jean Claude Vanden-eynden et Guy van Waas). lors de ses études elle rencontre Jos van Immerseel lors d’une master classe sur pianoforte. elle spécialise alors son jeu dans la pratique historique, l’évolution de la facture du piano, les exigences de restauration et d’accord des instruments. en 1996, Claire Chevallier est invitée en soliste avec l’orchestre anima eterna par la compagnie de danse contemporaine Rosas-anne Teresa de Keersmaeker dans un projet Mozart. elle joue alors notamment au Royal Festival Hall de londres, à l’opéra de la Monnaie à Bruxelles, au Staatsschauspiel de Dresde… Depuis elle se produit en soliste au Concertgebouw d’amsterdam, au

Vredenburg D’Utrecht, Netwerk Oude Muziek Utrecht, Musikfestspiele Sanssouci Potsdam, Köln- Brühl Schloss Konzerte, Musikfestspiele Bremen, à la Cité de la Musique, aux académies Musicales de Saintes et Flâneries Musicales de Reims, à l’Opéra de Bordeaux, au Grand Théâtre d’aix en Provence, à l’auditorium de Dijon… en Belgique, où elle réside, elle est régulièrement invitée au Concertgebouw de Bruges, Festival des Flandres Gand et Ma Bruges, amuz à anvers, BOZaR Bruxelles… Depuis 2004, elle enseigne le pianoforte au Conservatoire Royal de Bruxelles et est régulièrement invitée à donner des conférences. Depuis 2007, elle est aussi demandée comme jury au Concours International de pianoforte de Bruges et sera jury en 2014 au concours international liszt d’Utrecht en Hollande. Sa discographie comporte des programmes choisis en rapport souvent avec ses propres pianos. en solo, elle a exploré Satie (en 2008 chez Zig-Zag Territoires, Paris) et liszt (Fever – en 2011 chez Dolce Volta, Paris) à chaque fois récompensés par un ff ff de Télérama. avec l’orchestre anima eterna Brugge/Jos van Immerseel, elle a enregistré le Concerto pour la main gauche de Ravel dans un disque comprenant le Boléro en 2006, et le Concerto pour deux pianos de Poulenc dans un disque exceptionnel ayant donné suite à une tournée française (en 2011 chez Zig-Zag Territoires-Outhere). en duo pour deux pianos avec Jos van Immerseel, elle a enregistré « Pièces à deux pianos » (musique française de Saint-Saëns, Franck, Poulenc…) et les suites de Rachmaninov (en 2003 et 2006 aussi chez Zig-Zag Territoires).

Jos van ImmerseelJos van Immerseel, né à anvers, a étudié le piano (avec eugène Traey), l’orgue (Flor Peeters), le clavecin (Kenneth Gilbert), le chant (lucie Frateur) et la direction d’orchestre (Daniel Sternefeld). en 1973, il a remporté le premier concours de clavecin de Paris. Son intérêt pour une grande diversité de sujets l’a amené à étudier en autodidacte l’organologie, la rhétorique et l’histoire du piano-forte. Il a dirigé des master classes en europe, aux États-Unis et au Japon, et il a enseigné à la Scola Cantorum Basiliensis, au Conservatoire de Paris (CNSMDP), à l’Indiana University (Bloomington), au Kunitachi-College (Tokyo) et au Sweelinck Conservatorium d’amsterdam. en tant que chef invité, il a notamment dirigé l’akademie für alte Musik de Berlin, la Wiener akademie, Tafelmusik Toronto, le Budapest Festival Orchestra et Musica Florea de Prague. au fil des années, Jos van Immerseel s’est constitué une collection sans pareille de claviers historiques dont il prend personnellement soin et dont il met des exemplaires à contribution lors de ses concerts et ses enregistrements. Jos van Immerseel a réalisé plus de cent enregistrements, tous sur instruments historiques. en 1987 Jos van Immerseel a créé son propre ensemble, anima eterna Brugge, à la composition changeante en fonction des projets, mais faisant invariablement appel aux instruments historiques. À l’occasion du 25e anniversaire de son orchestre, anima eterna Brugge, Jos van Immerseel a exposé plusieurs instruments de sa collection pendant l’événement consacré à la Maison erard. en collaboration avec le Concertgebouw de Bruges, les musiciens de l’orchestre et des

Jeux

Pièces participatives

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Biographies

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Violons IIJohn Wilson MeyerBarbara erdnerevan FewPaulien Kostenseliesbeth Nijserik SieglerschmidtJoseph Tanlidewij Van der Voort

AltosBernadette Verhagenlaxmi BickleyManuela BucherMartina Forniluc Gysbregtsesther van der eijkManuel VisserFrans Vos

VioloncellesSergei IstominDmitri DichtiarInka DöringMark DupereHilary MetzgerVerena Zauner

ContrebassesTom Devaereelise ChristiaensMattias FrostensonJoost MaegermanMatthias Scholz

FlûteJan Van Den Borre

Flûte et piccoloamélie Michel

Piccoloanne Pustlauk

HautboisHans-Peter Westermannelisabeth Schollaert

Cor anglaisStefaan Verdegem

Clarinetteslisa ShklyaverDaniele latini

Clarinette bassePeter Rabl

Petite clarinetteChristian Debauve

Bassonsaugustin HumeauNicolas FavreauDylan Corlay

ContrebassonSéverine longueville

SaxophonesNiels Bijlarno Bornkamp

CorsUlrich HübnerMartin MürnerHelen MacDougallJörg Schultess

TrompettesThibaud RobinneSebastian SchärrNicolas IsabelleBruno Krattli

TrombonesHarry RiesCas GeversGunter Carlier

TubaMarc Girardot

TimbalesJan Huylebroeck

PercussionsKoen PlaetinckWim De VlaminckBarry JurjusGlenn liebautluk artois

HarpeMarjan de Haerann Fierens

CélestaJan lust

Photo couverture : © Klimas.Conception graphique : Elza Gibus.Imprimeur DIARTIST.Licences : Cité de la musique n° 757541 - 757542 - 757543. Licences : Salle Pleyel no 1-1056849, 2-1056850, 3-1056851.

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Les artistes

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Les artistes

spécialistes dans le domaine de la facture d’instruments ont accueilli le public pour des démonstrations, des concerts et des discussions autour de ce grand facteur de pianos et de harpes. Depuis 2002, Jos van Immerseel est responsable de la collection anima eterna sur le label Zig-Zag Territoires (Outhere). Par ailleurs il joue régulièrement de la musique de chambre et enregistre avec Claire Chevallier (Rachmaninov, Franck, Infante, Poulenc, Saint-Saëns – œuvres à deux pianos), Midori Seiler (Beethoven – intégrale des sonates pour violon), Sergei Istomin (liszt – Pièces tardives pour violoncelle et piano) et Thomas Bauer (Schubert – Winterreise), toujours pour le label ZZT (Outhere).Depuis 2003, Jos van Immerseel et anima eterna Brugge sont en résidence au nouveau Concertgebouw de Bruges et à compter de la saison 2010/2011 artiste et ensemble associés à l’Opéra de Dijon.

Anima Eterna Bruggel’Orchestre fondé par Jos van Immerseel en 1987 s’est initialement fait connaître par sa pratique des exécutions historiques : l’étude critique des partitions et l’utilisation d’instruments authentiques dans des orchestrations fidèles à l’époque. De la musique pour connaisseurs donc, qui apprécient de se voir proposer une nouvelle approche d’un répertoire qu’ils pensaient connaître. Mais si le public n’a fait que s’étoffer en plus de vingt ans, ce n’est pas en raison de la rigueur scientifique avec laquelle chaque nouveau projet est abordé, ni du savoir-faire des musiciens et de leur chef d’orchestre, mais pour ce qu’ils produisent : la musique. anima eterna Brugge est un orchestre qui

fonctionne dans le cadre de projets, en s’attaquant cinq à six fois par an à un nouveau répertoire. Il s’ensuit un dialogue intense entre les musiciens et le directeur artistique. Rien ne va de soi, tout est matière à étude. Qu’y a-t-il exactement dans la partition ? Comment l’a entendue le compositeur à sa table de travail, dans sa tête ? Quelle est la distribution idéale de l’orchestre et à quelles conventions convient-il de se plier ? Quel était autrefois le son d’un basson ? Quel potentiel d’expression personnelle le morceau offre-t-il ? Tous les membres de l’orchestre font cause commune pour mettre à nu les secrets du morceau de musique, chacun avec son savoir-faire, son instrument et sa relation personnelle avec la musique. le fruit de ce travail de fond est magique. Graduellement, toute antinomie entre liberté artistique et nécessité historique s’estompe et Mozart… obtient gain de cause : se faire entendre par l’auditeur tel qu’en lui-même. Même la musique du XIXe siècle et du premier tiers du XXe siècle qui est moins souvent abordée sous l’angle historique que la musique baroque, renaît d’un souffle nouveau dans le laboratoire d’anima eterna Brugge. avec une nouvelle série de CDs avec le label français Zig-Zag Territoires anima eterna Brugge s’assure d’ores et déjà d’une place de choix dans la discothèque personnelle des mélomanes, mais pour vraiment sentir comment van Immerseel et ses musiciens réinjectent du sang dans les veines de Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Berlioz, Rimski-Korsakov, liszt, Poulenc, Ravel, Schubert et même Johann Strauss fils, il ne peut y avoir d’autre option que d’assister à leurs concerts. Depuis 2003, Jos van Immerseel et anima

eterna Brugge sont en résidence au nouveau Concertgebouw de Bruges et à compter de la saison 2010/2011 artiste et ensemble associés à l’Opéra de Dijon. ensemble ils ont réalisé plus de 80 enregistrements, pour accent, Channel Classics, Sony et pour la « Collection anima eterna » sur le label parisien Zig-Zag Territoires. en 2012, anima eterna Brugge célébrera son 25e

anniversaire. Pour fêter l’évènement, l’orchestre a choisi l’insaisissable univers musical de Claude Debussy, suivi par un projet Mozart (Requiem et Grabsmusik) qui marquera également le début de la collaboration avec le Collegium Vocale Gent qui se poursuivra les saisons suivantes. anima eterna Brugge conclura cette année de célébration avec une reprise de deux symphonies de Schubert, et des œuvres de Beethoven et Rossini. après la sortie en avril 2011 d’un enregistrement consacré à Francis Poulenc (Concerto pour deux pianos avec Jos van Immerseel et Claire Chevallier jouant leurs pianos erard, le Concert champêtre avec Kateřina Chroboková au clavecin et la Suite française d’après Claude Gervaise) sont parus simultanément en octobre 2012 un CD consacré à Debussy avec Prélude à l’après-midi d’un faune, La Mer, Images ainsi que la réédition en un coffret de 4 CDs de l’intégrale des symphonies de Schubert enregistrées en 1996 et 1997 (label Zig Zag Territoires).

Violons IDaniela HelmIsabella BisonBalázs BozzaiKarin Deanlaura JohnsonMalina Mantchevalászló PaulikDavid Sontòn Caflisch

Réponses des jeuxRéponses jeu 1.

Réponses jeu 2.

Réponses jeu 3.

Réponses jeu 4.