52
FONDAMENTAUX LOMBALGIES AIGÜES COMMUNES PR HAKIMA HIMMICH PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION (ALCS) ET DE COALITION PLUS INTERVIEW UN PROBLÈME NON RÉSOLU DOSSIER Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com # 59 - OCTOBRE 2013 MAGAZINE PROFESSIONNEL D’INFORMATION MÉDICALE L’ANESTHÉSIE POUR IMAGERIE MÉDICALE ALTERNATIVE ACUPUNCTURE QUELLE PLACE AUJOURD’HUI ?

Doctinews octobre 2013

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Doctinews octobre 2013

Citation preview

  • FONDAMENTAUX LOMBALGIES AIGES COMMUNES

    PR HAKIMA HIMMICHPRSIDENTE DE LASSOCIATION (ALCS) ET DE COALITION PLUS

    INTERVIEW

    UN PROBLME NON RSOLU

    DOSSIER

    Dispens de tim

    brage, Autorisation n 1397 - www.doctinews.com

    # 59 - OCTOBRE 2013

    MAGAZINE PROFESSIONNEL DINFORMATION MDICALE

    LANESTHSIE POUR IMAGERIE MDICALE

    ALTERNATIVE ACUPUNCTURE

    QUELLE PLACE AUJOURDHUI ?

  • 2 | DOCTINEWS | #59 | OCT. 2013

  • OCT. 2013 | #59 | DOCTINEWS | 3

    DITO

    Aprs le site Internet et la newsletter hebdomadaire, il tait naturel que la version imprime de Doctinews bnficie, elle aussi, dun renouveau graphique. Voil qui est fait, et lquipe de Doctinews est heureuse de vous prsenter sa nouvelle maquette. Il ne sagit pas dune rvolution, mais bien dune volution pour que laccs linformation soit optimis. Cette nouvelle maquette a en effet t conue

    dans lobjectif doffrir un meilleur confort de lecture et une lisibilit accrue. Les niveaux de lecture (titre, intertitre, chap) ont t amliors, la typographie a chang, et les pages, plus ares et plus structures, senrichissent de visuels tout en conservant la sobrit ncessaire la diffusion de linformation mdicale.Vous retrouverez, chaque mois, vos rubriques habituelles (Fondamentaux, Dossier, Interview, Institutionnel, Alternative, Agenda, Slection), pour lesquelles nous avons conserv les codes couleur, et vous dcouvrirez deux nouvelles rubriques : Flash et Zoom . La premire est destine prsenter lactualit du monde mdical, dans un format dcriture clair et concis. La seconde permettra de mettre laccent, de manire plus dtaille, sur les vnements du moment. Vous tes nombreux nous lire, nombreux apprcier le contenu de la revue et nous en faire part. Nous esprons que vous serez aussi nombreux apprcier ce nouvel habillage.Nous profitons dailleurs de cette occasion pour vous informer que nous nous apprtons tablir notre sommaire pour lanne venir. Cest donc tout naturellement que nous vous sollicitons car vos propositions de sujets, qui sont toujours les bienvenues, peuvent intresser chacune de nos rubriques. Sachez que

    nous portons toujours une attention particulire vos suggestions, lesquelles nous aident rpondre vos attentes ou celles de vos confrres. Nhsitez pas, galement, nous faire part des vnements que vous organisez pour quils puissent tre annoncs sur notre site, dans notre newsletter et, bien entendu, dans la revue. Encore merci de votre prcieuse collaboration et bonne lecture !

    APRS LE SITE INERNET ET LA NEWSLETTER, DOCTINEWS SE MONTRE SOUS UN NOUVEAU JOUR

    Ismal Berrada

    DOCTINEWSSE FAIT UN LIFTING !

  • 4 | DOCTINEWS | #59 | OCT. 2013

    42

    31

    12

    ACUPUNCTURE

    LOMBALGIES

    Directeur de publication et de la rdaction, Ismal BERRADA - Consultante la Rdaction, Maria MOUMINE - Rdactrice en chef, Corinne LANGEVIN - Journaliste, Chafik ETTOUBAJI - Secrtaire de rdaction, Amina LAHRICHI - Design et infographie, Yassir EL HABBI - Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicit, Leila BAHAR

    Impression, Idale - DOCTINEWS est dit par Prestige diffusion, 81, avenue Mers Sultan, 5e tage, CP 20100, Casablanca. Tl. : +212 5 22 27 40 46/69 - Fax : +212 5 22 27 40 32 E-mail : [email protected] - Site : www.doctinews.comDossier de presse : 08/22 - Dpt lgal : 2008 PE0049 - ISSN : 2028 00 92 - DOCTINEWS est tir 25.000 exemplaires

    12FONDAMENTAUXLOMBALGIES AIGES COMMUNES Une prise en charge bien codifie

    40INSTITUTIONNELMALADIES CHRONIQUES NON TRANSMISSIBLESPlaydoyer pour un programme unifi

    42ALTERNATIVEACUPUNCTUREQuelle place aujourdhui ?

    08FLASHGESTION DES RENDEZ-VOUS MDICAUXLancement dune nouvelle plateforme

    24ZOOMRHUMATISMES CHRONIQUESDes traitements innovants, mais peu accessibles

    46 PHARMACOVIGILANCEVITAMINE D CHEZ LE NOURRISSONWAttention aux surdosages !

    48 SLECTIONANATOMIE PALPATOIREGuide de l'examen clinique

    36INTERVIEWPR HAKIMA HIMMICH PRSIDENTE DE LASSOCIATION (ALCS) ET DE COALITION PLUS

    DOSSIERLANESTHSIE POUR IMAGERIE MDICALE UN PROBLME NON RSOLU

    OCTOBRE 2013 # 59

  • OCT. 2013 | #59 | DOCTINEWS | 5

  • 6 | DOCTINEWS | #59 | OCT. 2013

    C

    M

    J

    CM

    MJ

    CJ

    CMJ

    N

    Presse CNIA Sant 21x28cm.pdf 1 04/10/13 13:15

    MDECINE PRINATALE

    Le Professeur Naima Lamdouar Bouazzaoui vient d'tre lue, Tokyo, membre associe de lInternational Academy of

    Perinatal Medicine (IAPM). Cette lection rcompense le travail accompli travers de nombreuses publications dans des revues mdicales nationales et internationales ainsi que la rdaction de huit ouvrages (1). Pionnire de la mdecine nonatale au Maroc, le Professeur Naima Lamdouar Bouazzaoui est pdiatre diplme de la Facult de mdecine de Paris. Elle a notamment dirig le centre national de rfrence en nonatalogie et en nutrition au CHU de Rabat et fond la Socit marocaine de nonatalogie. Cette lection sajoute de nombreuses distinctions qui lui ont t attribues tout au long de sa carrire, aussi bien lchelle nationale quinternationale, dont llection, en 1996, lAcadmie franaise de mdecine et sa promotion en tant quOfficier dans l Ordre des Palmes Acadmiques de la Rpublique Franaise en 2006.

    NOMINATION DU DR ALI EL KOHEN LAAFAS

    Le Dr Ali El Kohen, chirurgien orthopdiste traumatologue Casablanca, vient dtre nomm directeur rgional pour la zone Afrique de lAcadmie amricaine de chirurgie ambulatoire du pied et de la cheville (AAFAS) dont il est membre depuis 2009. La nomination a eu lieu au mois de juin dernier en prsence du prsident de l'Acadmie et de nombreux confrres. Membre actif de la Socit internationale de chirurgie orthopdique et traumatologique (SICOT) depuis 1996, le Dr Ali El Kohen est galement membre du Groupe de recherche en chirurgie mini-invasive du pied (GRECMIP) en France et membre actif du Massachusetts General Hand Club (Boston-USA).

    CHIRURGIE ORTHOPDIQUE

    DISTINCTION POUR LE PROFESSEUR LAMDOUAR BOUAZZAOUI

    FLASH

    SANOFI MAROCCHANGEMENT LA DIRECTION

    Haissam Chraiteh, pharmacien de formation, a t nomm prsident-directeur gnral de Sanofi-aventis Maroc et directeur gnral de Maphar (filiale du Groupe

    Sanofi) au Maroc le 1er septembre 2013. Il remplace ce poste Patrice Fuster qui occupe dsormais la fonction de directeur gnral de Sanofi en Argentine. Directeur gnral de Sanofi Asie centrale depuis 2010, Haissam Chraiteh a galement occup les fonctions de directeur des oprations de Maphar au Maroc entre 2006 et 2010.

    (1) Titre des ouvrages : De la pdiatrie , Au service de la sant de lenfant , Corrlation entre ltat nutritionnel de la mre et le poids de lenfant la naissance au Maroc , Maladies infectieuses du nouveau-n, du nourrisson et de lenfant , Histoire de la mdecine vue par un pdiatre, des origines nos jours , Lettres dun professeur de pdiatrie, chef de service , Actes dun mdecin-enseignant et Vaccinations .

    LAgence nationale de scurit du mdicament et des produits de sant (Ansm-France) vient de publier un rapport sur les mdicaments biosimilaires. Ce rapport propose une actualisation des donnes publies en 2011 et aborde la question du bon usage des mdicaments biosimilaires. Il sintresse galement la croissance du march en France (les ventes ont t multiplies par onze entre 2008 et 2012) qui devrait se poursuivre. Ces produits sont 20 30 % moins chers que les produits de rfrence, mais ils reprsentent lheure actuelle moins de 10 % des prescriptions. Larrive prochaine de nouveaux produits biosimilaires devrait provoquer une augmentation du march des biosimilaires et une baisse du prix des produits biologiques de rfrence , indique lagence. Pour accder au rapport : http://www.doctinews.com/images/Actus/Rapport_BiosimilairesANSM.pdf

    MDICAMENTS BIOSIMILAIRESRAPPORT 2013 DE LANSM

  • OCT. 2013 | #59 | DOCTINEWS | 7

    C

    M

    J

    CM

    MJ

    CJ

    CMJ

    N

    Presse CNIA Sant 21x28cm.pdf 1 04/10/13 13:15

  • 8 | DOCTINEWS | #59 | OCT. 2013

    loccasion du Congrs europen de cancrologie (ECCO, ESMO, ESTRO) qui sest tenu du 28 septembre au 1er octobre 2013 Amsterdam, les laboratoires Merck Serono ont

    annonc la publication de nouveaux rsultats de ltude clinique FIRE-3 de phase III(1). Les nouveaux rsultats de l'tude FIRE-3 de phase III montrent une augmentation de 7,5 mois de la survie globale mdiane et jusqu 33,1 mois lors de l'utilisation dErbitux en association avec FOLFIRI en premire ligne par rapport au bevacizumab associ FOLFIRI dans le cancer colorectal mtastatique. Une telle prolongation constitue un changement de paradigme, une volution dans le traitement du cancer colorectal mtastatique depuis l'introduction des anticorps monoclonaux, a dclar le professeur Volker Heinemann de l'Universit Ludwig-Maximilians, Munich, et investigateur principal de ltude FIRE-3. Renforcs par les conclusions dautres tudes publies rcemment, ces rsultats suggrent que le traitement en premire ligne des patients RAS de type sauvage devrait inclure une thrapie anti-EGFR (FOLFIRI-Ctuximab) .

    FIRE-3 DVOILE DE NOUVEAUX RSULTATS

    FLASH

    CONGRS EUROPEN DE CANCROLOGIE

    (1) Ltude clinique FIRE-3 est la premire comparaison frontale de deux thrapies cibles (Erbitux et le bevacizumab) administres en association au FOLFIRI en premire ligne, dans le cancer colorectal mtastatique chez les patients atteints dune tumeur RAS de type sauvage ((n=342) ; dfinis comme n'ayant pas de mutations sur les exons 2, 3 et 4 du KRAS and NRAS).

    CHANGEMENT DE DIRECTION

    M ourad Rafii vient dtre nomm directeur gnral de Bayer Consumer Care Maghreb, division spcialise dans les spcialits OTC (Over The Counter) du groupe Bayer Healthcare. C'est avec fiert et enthousiasme que je prends la direction de Bayer Consumer Care Maghreb. Sappuyant sur des bases solides au Maroc, la future stratgie de dveloppement de lentit sinscrit dans la continuit du trs bon travail dj men et proposera une croissance base sur linnovation et le dveloppe-ment des partenariats avec les professionnels de sant. Ceci saccompagnera par la recherche active de dbouchs lexport pour nos spcialits pharmaceu-tiques fabriques dans notre usine de Casablanca , a-t-il affirm cette occasion.Natif de Tanger, Mourad Rafii a occup le poste de pharmacien responsable, de directeur des affaires mdicales-rglementaires-R&D puis de directeur de la business unit dermatologie chez Bayer Consumer Care France avant cette nomination. Il est docteur en pharmacie avec un 3e cycle en synthse chimique.

    BAYER CONSUMER CARE MAGHREB

    GESTION DES RENDEZ-VOUS MDICAUXLANCEMENT DUNE NOUVELLE PLATEFORME

    Une nouvelle plateforme de gestion des rendez-vous mdicaux est en phase de lancement au Maroc. Baptise Dabadoc, elle sadresse aux mdecins du secteur

    libral et leur offre lopportunit de renforcer leur visibilit grce la diffusion dun profil dtaill et personnalis. Elle permet galement de privilgier la vie du cabinet sans perdre le contrle de lagenda. Conviviale et simple dutilisation, Dabadoc sinvite facilement chez le patient qui identifie rapidement le mdecin dont il a besoin (localisation gographique et par spcialit) et peut, en quelques clics, prendre un rendez-vous. DabaDoc est actuellement en phase de slection de mdecins et dentistes et linscription est gratuite. Pour en savoir plus : www.dabadoc.com

    UNE JOURNE SCIENTIFIQUE L'UIC

    PHYSIOTHRAPIE

    LAssociation rgionale des physio-kinsithrapeutes du Grand Casablanca a organis le 14 septembre dernier une journe scientifique sous le thme Lapplication de la physiothrapie dans la kinsithrapie . Cet vnement, initi en partenariat avec lUniversit internationale de Casablanca dont la premire promotion de kinsithrapie vient d'tre diplme cette anne, a t marqu par la participation de prs de 80 kinsithrapeutes, mdecins et tudiants. Ces

    derniers ont pu dcouvrir des appareils de physiothrapie de dernire gnration et changer avec les professeurs et professionnels internationaux qui ont anim la journe. Les confrences programmes dans le cadre de cet vnement ont port notamment sur les ondes de chocs radiales et llectrothrapie. Les participants ont en outre pris part un atelier pratique sur les diffrentes techniques de physiothrapie telles que les ultrasons et la pressothrapie.

    Pr Volker Heinemann

    * DHA : acide docosahexanoque ; ARA : acide arachidonique.** partir des acides gras essentiels : lacide linolique (famille des omga 6) et lacide -linolique (famille des omga 3).(1) Ghisolfi J et al. Acides gras polyinsaturs et dveloppement crbral et sensoriel du nourrisson. Arch Pediatr 1995;2:825-30.(2) Koletzko B et al. The roles of long-chain polyunsaturated fatty acids in pregnancy, lactation and infancy : review of current knowledge and consensus recommendations. J Perinat. Med. 2008;36:5.(3) ANSES. Actualisation des apports conseills pour les acides gras. mai 2011.(4) Brenna JT et al. Docosahexaenoic and arachidonic acid concentrations in human breast milk worldwide. Am J Clin Nutr 2007;85:1457-64.

    Avis important : lOrganisation Mondiale de la Sant (OMS) recommande que les femmes enceintes et les mres de nourrissons et de jeunes enfants soient particulirement bien informes sur : - Les avantages du lait maternel, qui constitue laliment idal du nourrisson. Il est le mieux adapt ses besoins spcifi ques et le prserve des maladies. - Limportance dune bonne alimentation maternelle pour la prparation et la poursuite de lallaitement au sein. - Leff et ngatif dune alimentation mixte du nourrisson en alternance entre allaitement au sein et prise dun biberon pouvant gner lallaitement maternel. - La diffi cult de revenir sur le choix de ne pas allaiter. - Les implications socio-conomiques prendre en considration dans le choix de la mthode dallaitement. Il est important de rappeler le cot quengendre lutilisation des laits infantiles, en prcisant les quantits utiliser selon lge de lenfant. En cas dutilisation dun lait infantile, lorsque la mre ne peut ou ne souhaite pas allaiter, il importe de respecter scrupuleusement les recommandations relatives la qualit de leau, les indications de prparation et dutilisation et de suivre lavis du corps mdical. Une utilisation incorrecte pourrait prsenter un risque pour la sant de lenfant.

    L E L A I T M A T E R N E L C O N T I T U E L A L I M E N T D E R E F E R E N C E C H E Z T O U S L E S N O U R R I S S O N S

    BA12

    -160

    - 12

    /201

    2. D

    ANON

    E BA

    BY N

    UTRI

    TION

    Afri

    ca &

    Ove

    rsea

    s - R

    CS V

    illefra

    nche

    Tara

    re 5

    17 4

    41 8

    20 -

    SAS

    au c

    apita

    l de

    30.6

    89.1

    48

    Des lipides essentiels au cerveau

    Un concensus scientifique sur les AGPI-LC

    (2)

    pour les nourrissons

    non allaits

    Le lait maternel,

    la rfrence nutritionnelle pour

    couvrir les besoins

    Rpondre aux besoins essentiels de croissance et de dveloppement crbral

    Respecter limmaturit digestive

    Le rle cl des acides gras poly-insaturs longue chane (AGPI-LC) dans le dveloppement

    crbral du nourrisson

    Les AGPI-LC - et en particulier le DHA* et lARA* - sont des lipides essentiels la maturation du systme nerveux central pendant la phase in utro et les premiers mois aprs la naissance (1). Leurs bnfices sur le dveloppement crbral et COGNITIF de lenfant sont de plus en plus documents(2).

    FORMULE

    AMLIORE

    Au regard des bnfices dmontrs des AGPI-LC sur le dveloppement crbral et cognitif, les experts internationaux recommandent la supplmentation en DHA* et ARA* des laits infantiles 1er ge. Les recommandations portent sur des taux de DHA* entre 0,2 % et 0,5 % des acides gras totaux (AGT) avec un ratio DHA* ARA*.

    Limmaturit des voies de synthse endogne** chez le nourrisson rend ncessaire un apport alimentaire en DHA* et ARA* prforms

    durant les 1ers mois (3). Le lait maternel en est la source naturelle, avec des quantits variables selon le rgime alimentaire

    de la mre allaitante (4).

    AGPI-LC

    Lexpertise nutritionnelle partage

    BLED11-PubliRedac_200712.indd 1 20/07/12 18:41

  • OCT. 2013 | #59 | DOCTINEWS | 9

    * DHA : acide docosahexanoque ; ARA : acide arachidonique.** partir des acides gras essentiels : lacide linolique (famille des omga 6) et lacide -linolique (famille des omga 3).(1) Ghisolfi J et al. Acides gras polyinsaturs et dveloppement crbral et sensoriel du nourrisson. Arch Pediatr 1995;2:825-30.(2) Koletzko B et al. The roles of long-chain polyunsaturated fatty acids in pregnancy, lactation and infancy : review of current knowledge and consensus recommendations. J Perinat. Med. 2008;36:5.(3) ANSES. Actualisation des apports conseills pour les acides gras. mai 2011.(4) Brenna JT et al. Docosahexaenoic and arachidonic acid concentrations in human breast milk worldwide. Am J Clin Nutr 2007;85:1457-64.

    Avis important : lOrganisation Mondiale de la Sant (OMS) recommande que les femmes enceintes et les mres de nourrissons et de jeunes enfants soient particulirement bien informes sur : - Les avantages du lait maternel, qui constitue laliment idal du nourrisson. Il est le mieux adapt ses besoins spcifi ques et le prserve des maladies. - Limportance dune bonne alimentation maternelle pour la prparation et la poursuite de lallaitement au sein. - Leff et ngatif dune alimentation mixte du nourrisson en alternance entre allaitement au sein et prise dun biberon pouvant gner lallaitement maternel. - La diffi cult de revenir sur le choix de ne pas allaiter. - Les implications socio-conomiques prendre en considration dans le choix de la mthode dallaitement. Il est important de rappeler le cot quengendre lutilisation des laits infantiles, en prcisant les quantits utiliser selon lge de lenfant. En cas dutilisation dun lait infantile, lorsque la mre ne peut ou ne souhaite pas allaiter, il importe de respecter scrupuleusement les recommandations relatives la qualit de leau, les indications de prparation et dutilisation et de suivre lavis du corps mdical. Une utilisation incorrecte pourrait prsenter un risque pour la sant de lenfant.

    L E L A I T M A T E R N E L C O N T I T U E L A L I M E N T D E R E F E R E N C E C H E Z T O U S L E S N O U R R I S S O N S

    BA12

    -160

    - 12

    /201

    2. D

    ANON

    E BA

    BY N

    UTRI

    TION

    Afri

    ca &

    Ove

    rsea

    s - R

    CS V

    illefra

    nche

    Tara

    re 5

    17 4

    41 8

    20 -

    SAS

    au c

    apita

    l de

    30.6

    89.1

    48

    Des lipides essentiels au cerveau

    Un concensus scientifique sur les AGPI-LC

    (2)

    pour les nourrissons

    non allaits

    Le lait maternel,

    la rfrence nutritionnelle pour

    couvrir les besoins

    Rpondre aux besoins essentiels de croissance et de dveloppement crbral

    Respecter limmaturit digestive

    Le rle cl des acides gras poly-insaturs longue chane (AGPI-LC) dans le dveloppement

    crbral du nourrisson

    Les AGPI-LC - et en particulier le DHA* et lARA* - sont des lipides essentiels la maturation du systme nerveux central pendant la phase in utro et les premiers mois aprs la naissance (1). Leurs bnfices sur le dveloppement crbral et COGNITIF de lenfant sont de plus en plus documents(2).

    FORMULE

    AMLIORE

    Au regard des bnfices dmontrs des AGPI-LC sur le dveloppement crbral et cognitif, les experts internationaux recommandent la supplmentation en DHA* et ARA* des laits infantiles 1er ge. Les recommandations portent sur des taux de DHA* entre 0,2 % et 0,5 % des acides gras totaux (AGT) avec un ratio DHA* ARA*.

    Limmaturit des voies de synthse endogne** chez le nourrisson rend ncessaire un apport alimentaire en DHA* et ARA* prforms

    durant les 1ers mois (3). Le lait maternel en est la source naturelle, avec des quantits variables selon le rgime alimentaire

    de la mre allaitante (4).

    AGPI-LC

    Lexpertise nutritionnelle partage

    BLED11-PubliRedac_200712.indd 1 20/07/12 18:41

  • 10 | DOCTINEWS | #59 | OCT. 2013

    ZGASESOMEPRAZOLELaboratoires : Gynebio Pharma SA et Cooper PharmaIndication :Inhibiteur de la pompe protons de 2e gnrationPrsentations : Bote de 20 mg / 7 glules PPM : 49,40 DhsBote de 20 mg / 14 glules PPM : 86,90 DhsBote de 20 mg / 28 glules PPM : 152,90 DhsBote de 40 mg / 7 glules PPM : 69,80 DhsBote de 40 mg / 14 glules PPM : 122,80 DhsBote de 40 mg / 28 glules PPM : 216,00 Dhs

    BELARAACTATE DE CHLORMADINONE / L'THINYL-ESTRADIOLLaboratoires : BOTTUIndication : contraceptionPrsentation : Bote de 21 comprims

    DESTECDESLORATADINELaboratoires : POLYMEDICIndication :Antihistaminique H1 Prsentations : Bote de 7 comprims PPM : 22,00 DhsBote de 14 comprims PPM : 44,80 DhsBote de 30 comprims PPM : 79,90 Dhs

    QLAIRAVALRATE D'ESTRADIOL ET DINOGESTLaboratoires : BAYERIndications :Contraception orale Traitement des saignements menstruels abondants chez les femmes sans pathologie organique dsirant une contracep-tion orale.Prsentation : Bote de 28 comprims PPM : 153,30 Dhs

    Les laboratoires ESNAPHARM ont le plaisir de vous annoncer la mise sur le march marocain de leur nouvelle spcialit Antimetil, un antimtique complet sans effets secondaires Composition :Antimetil est base dextrait sec de Gingembre standardis 10 % de gingrols et shogaol.

    Proprits :Antimetil empche les nauses et les vomissements surtout de la femme enceinte.Antimetil prvient le mal des transports. Prsentation : Antimetil est disponible en Bote de 30 comprims au PPC de 72,80 dhs.

    Les laboratoires ESNAPHARM ont le plaisir de vous annoncer la mise sur le march marocain de leur nouvelle spcialit Flexofytol, premier anti-inflammatoire naturel base de curcuma sans complications digestives Composition :Flexofytol est base dextrait de curcuma standardis 42mg de curcumine.

    Lextrait bio-optimis de curcuma est obtenu par un procd brevet permettant la curcumine dtre 1350 fois plus assimilable. Proprits :Activit anti-inflammatoire.Protection du cartilage. Prsentation : Flexofytol est propos en Bote de 60 capsules au PPC de 210,00 dhs.

    ANTIMETILAGIR CONTRE LES NAUSES ET LES VOMISSEMENTS

    FLEXOFYTOLLINNOVATION DANS LE DOMAINE ARTICULAIRE

  • OCT. 2013 | #59 | DOCTINEWS | 11

    Les laboratoires Promopharm ont le plaisir de vous annoncer la mise disposition de leur nouvelle spcialit Meloxam.Meloxam est un anti-inflammatoire non strodien (AINS) de la famille des oxicams.Grce son principe actif, le mloxicam, Meloxam a des proprits anti-inflammatoires, analgsiques et antipyrtiques.Meloxam est disponible sous forme de deux dosages : Meloxam 7,5 mg, Bote de 14 comprims au PPM de 36,20 Dhs Meloxam 15 mg, Bote de 14 comprims au PPm de 60,90 Dhs

    MELOXAMDU NOUVEAU DANS LES AINS S-CITAP ESCITALOPRAM

    Laboratoires : PHIIndication :Antidpresseur inhibiteur slectif de la recapture de la srotonine (5-ht).Prsentations : Bote de 5 mg / 20 comprims PPM : 60,90 DhsBote de 10 mg / 20 comprims PPM : 103,20DhsBote de 10 mg / 60 comprims PPM : 271,60Dhs

    ASKARDIL Laboratoires : LAPROPHAN Indication :Antithrombique inhibiteur de l'agrgation plaquettairePrsentations : Bote de 75 mg / 30 comprimsBote de 160 mg / 30 comprims

    S-CORT 20 MG PREDNISOLONELaboratoires : MC PHARMAIndication :Gluco-corticostrode Prsentation :Bote de 20 cps PPM : 34,70 Dhs

    LAPROPHAN et PROCTER AND GAMBLE ont le plaisir de vous annoncer la mise sur le march dune nouvelle gamme de dentifrices spcialiss. Cette extension de gamme permet de mettre lexpertise des chercheurs FLUOCARIL au service des consommateurs marocains. La nouvelle gamme inclut : FLUOCARIL Blancheur

    75 ml au prix de 25,40 Dhs 125 ml au prix de 41,90 Dhs

    FLUOCARIL Protection nuit 75 ml au prix de 25,40 Dhs 125 ml au prix de 41,90 Dhs

    FLUOCARIL Dents sensibles 75 ml au prix de 25,40 Dhs

    Parogencyl Gencives sensibles 75 ml au prix de 41,90 Dhs

    Parogencyl Prvention gencives 75 ml au prix de 41,90 Dhs

    FLUOCARILEXTENSION DE GAMME BUCCO-DENTAIRE

  • 12 | DOCTINEWS | #59 | OCT. 2013

    otifs de consultation particulirement frquents en mdecine gnrale, les

    lombalgies affectent environ 80 % des individus un moment ou un autre de leur vie selon lOrganisation mondiale de la sant (OMS). Elles sont galement la cause la plus frquente dincapacit chez le jeune adulte, toujours selon lOMS. Heureusement, les donnes issues de la littrature se rejoignent pour affirmer que dans 90 % des cas, les pisodes aigus de lombalgie (moins de trois mois) sont bnins, mme si la rcidive est quasi certaine.

    UN SYMPTME AVANT TOUT La lombalgie nest pas une maladie, mais un symptme , indique le Pr Abdellah El Maghraoui, chef du service de rhumatologie Hpital militaire dinstruction Mohammed V - Rabat(1). Dans seulement 10 20% des lombalgies aiges et 10 45% des lombalgies chroniques, le symptme peut tre rapport une lsion anatomique prcise. La prise en charge thrapeutique ne peut donc tre le plus souvent que

    symptomatique. La dmarche diagnostique doit tre guide par le dpistage, en premier lieu, des affections les plus graves o un retard diagnostique peut tre prjudiciable. Bien que la reproductibilit de lanamnse et des signes physiques soit faible dans la pathologie lombaire, dans la majorit des cas, linterrogatoire et un examen clinique simple permettent, non pas un diagnostic anatomique prcis, mais le classement dans un cadre nosologique. Ainsi, ils permettront surtout de ne pas passer ct dune lombalgie symptomatique rvlant une pathologie grave du rachis (spondylodiscite infectieuse, mylome, mtastases osseuses, etc.) et retenir ainsi le cadre global des

    lombalgies communes , poursuit-il. Ces lombalgies communes sont essentiellement causes par des dsordres mcaniques dont les lsions musculaires, larthrose des articulaires postrieures, la dgnrescence discale, les spondylolisthsis et la scoliose de ladulte, pour les plus frquents.

    ANAMNSE ET CLINIQUEFace un patient qui consulte pour une douleur lombaire, le rle du praticien consiste donc, dans un premier temps, analyser la douleur, valuer son intensit et son retentissement sur lactivit quotidienne, et dater son apparition. Lanamnse prend ici toute sa signification. Une lombalgie aige commune est essentiellement dcrite par une douleur intense dans la partie lombaire basse, survenue brutalement au cours dun mouvement ou dun effort de soulvement, par exemple, ou dune mise en tension de la rgion lombo-sacre. Elle est rcente, installe depuis moins de sept jours, en moyenne, au moment de la consultation, accompagne dun blocage rachidien et souvent dune position antalgique. lexamen,

    UNE PRISE EN CHARGE BIEN CODIFIE

    LOMBALGIES AIGES COMMUNES

    La plainte pour mal de dos ou lombalgie, de plus en plus frquente, soriente aisment vers la mdecine de premier recours. La prise en charge dune lombalgie aige commune vise essentiellement soulager la douleur et maintenir le patient en activit, tout en le rassurant sur le pronostic dvolution majoritairement favorable.

    M

    Avec la collaboration du Pr Abdellah El Maghraoui

    Chef du Service de Rhumatologie de lHpital Militaire d'Instruction Mohammed V, Rabat et Vice Prsident de la Socit Marocaine de Rhumatologie.

  • OCT. 2013 | #59 | DOCTINEWS | 13

  • 14 | DOCTINEWS | #59 | OCT. 2013

    INDICATIONSInflammation des tissus moux Douleurs inflammatoires Traumatismes Douleurs rhumatismalesDouleurs abarticulaires Douleurs uro-gnitales Douleurs bucco-dentaires

    on retrouve une douleur provoque et il ny a plus de mobilit du rachis, les contractures para-vertbrales sont videntes , dcrit le Pr El Maghraoui. Lexamen neurologique des membres infrieurs ne rvle pas danomalie.

    PAS DEXAMEN COMPLMENTAIREDepuis plus dune dizaine dannes, les recommandations internationales de bonne pratique ne suggrent aucun examen complmentaire ce

    stade. Les actes dimagerie sont mme souvent dconseills car, dune part, ils ne modifieront pas la stratgie thrapeutique (mme en cas de mise en vidence de signes dgnratifs banals qui auront pour seule consquence dinquiter inutilement le patient) et, dautre part, ils comportent un petit risque dirradiation directe des gonades. Seuls les cas de suspicion de lombalgie symptomatique (voir encadr Lombalgie symptomatique : Les signes dalerte), ou qui voluent depuis plus de sept semaines, ncessitent des investigations complmentaires (actes dimagerie, analyses de sang). noter que labsence dvolution favorable au cours des quatre premires semaines peut conduire raccourcir ce dlai.

    SOULAGER LA DOULEURDans le cas des lombalgies aiges communes, la stratgie thrapeutique consiste soulager la douleur. Un traitement base dantalgiques sera prescrit en respectant un schma de prise rgulire, toutes les 6 heures par exemple, avant mme que la douleur ne rapparaisse. Cette stratgie permet au patient de mieux adhrer au traitement sans augmenter les doses puisquil est soulag, et ainsi dviter le phnomne daccoutumance. Le paractamol est la molcule de premire ligne. Lorsquelle ne suffit pas contrler la douleur, le recours aux inflammatoires non strodiens est tout fait envisageable, condition de toujours privilgier la plus petite dose efficace et de tenir compte des possibles antcdents gastro-intestinaux et cardiovasculaires du patient, des contre-indications et des ventuelles interactions mdicamenteuses. Ils peuvent

    tre associs aux dcontracturants musculaires. Dans tous les cas, il est important de rassurer le patient sur lvolution favorable de la lombalgie commune et de lencourager maintenir une activit en tenant compte de lintensit de sa douleur. En effet, tant pour la lombalgie que pour la lombosciatique, il na pas t identifi dans la littrature darguments en faveur de leffet bnfique de la prescription systmatique dun repos au lit plus ou moins prolong. La poursuite des activits ordinaires compatibles avec la douleur semble souhaitable (grade B). Cette recommandation de la Haute Autorit de la Sant en France(2) est appuye notamment par une mta-analyse Cochrane qui conclut que dans la lombalgie aige, le maintien de lactivit amliore un peu mieux la douleur et ltat fonctionnel que le repos au lit ; en cas de sciatique, aucune diffrence

    napparat (preuves de qualit modre, sur respectivement 3 et 2 essais)(3).

    EVITER LA RCIDIVEIl est galement important de prendre en compte les facteurs de risques de rcidive, qui affecterait prs de 70 % des patients. Ils sont dordres personnels, propres la maladie, professionnels (inadaptation physique et surtout insatisfaction professionnelle), socio-conomiques (bas niveau dducation et de ressources), mdico-lgaux (prise en charge au titre daccident de travail ou de tout autre litige mdico-lgal) et psychologiques (terrain dpressif, sensation dtre toujours malade ) (4). Pour prvenir les rcidives et le passage la chronicit, lducation et linformation du patient (rassurante sur le pronostic) ainsi que la prise en charge adapte de la douleur au moment de lpisode aigu semblent tre les allis les plus srs.

    PLUS RARELa lombalgie chronique commune se distingue de la lombalgie aige commune par la persistance des douleurs lombaires au-del de trois six mois. Elle est beaucoup plus rare, environ 5 % des lombalgies communes, et ncessite la prescription dexamens complmentaires (radiographie du rachis lombaire recommande en premire intention, examens biologiques en cas de doute) et une prise en charge pluridisciplinaire tenant compte, notamment, des aspects psychologiques et socioprofessionnels dus la chronicit des symptmes. Les traitements mdicamenteux visent soulager la douleur pour aider le patient se maintenir en activit ou reprendre une activit le plus rapidement possible. Dans la majorit des cas, lvolution de la lombalgie chronique commune est favorable. Il est important den informer les patients pour obtenir leur adhsion au traitement (mdicamenteux et non mdicamenteux) et pour les rassurer, car leur attitude conditionne en grande partie lvolution de leurs douleurs.

    LOMBALGIE CHRONIQUE

    LES SIGNES DALERTE- ge de dbut des symptmes

    (avant 20 ans ou aprs 55 ans) ;- Antcdent de maladie

    noplasique ;- Toxicomanie, immunodpres-

    sion (VIH, traitement immunosuppresseur) ;

    - Corticothrapie gnrale ;- Traumatisme violent (choc

    direct ou chute dune hauteur importante) ;

    - Douleur non mcanique : Douleur du matin suprieure

    la douleur du soir ; Raideur matinale de plus de

    15 30 minutes ; Rveils nocturnes non lis au

    changement de position ;- Altration de ltat gnral

    (quelle que soit sa nature) : Amaigrissement inexpliqu ; Fivre ; Sueurs nocturnes ;

    - Raideur lombaire persistante, dformation rachidienne importante ;

    - Signes neurologiques dpassant le mtamre atteint (en cas de sciatique) ; Atteinte bilatrale, troubles

    sphinctriens ; Atteinte pyramidale ;

    - Signes devant faire suspecter une pathologie vasculaire Terrain poly-vasculaire ; Notion de pathologie

    anvrysmale aortique ; Douleur thoracique associe

    la douleur lombaire.

    LOMBALGIE SYMPTOMATIQUE

    REFERENCES(1) Place des myorelaxants dans le traitement des lombalgies communes - Article du Pr Abdellah El Maghraoui, service de

    rhumatologie, Hpital militaire dinstruction Mohammed V Rabat.(2) Prise en charge diagnostique et thrapeutique des lombalgies et lombosciatiques communes de moins de trois mois

    dvolution - Texte des recommandations - HAS 2000.(3) Dahm KT. Advice to rest in bed versus advice to stay active for acute low-back pain and sciatica. Cochrane Database Syst

    Rev. 2010 Jun 16 ; 6 : CD007612.(4) Gent F, Lapeyre E, Schnitzler A, et al. Psychobehavioural assessment for chronic low back pain. Ann Readapt Med Phys

    2006 ; 49 : 22633.

  • OCT. 2013 | #59 | DOCTINEWS | 15

    INDICATIONSInflammation des tissus moux Douleurs inflammatoires Traumatismes Douleurs rhumatismalesDouleurs abarticulaires Douleurs uro-gnitales Douleurs bucco-dentaires

  • 16 | DOCTINEWS | #59 | OCT. 2013

    NOUV

    EAU

    ... et la douleur Cde

    CdolPARACTAMOL 400mg / CODINE 20mg

    Bote de 20 Comprims.

    IDENTIFICATION DU MEDICAMENTCOMPOSITIONParactamol.........400,00 mgPhosphate de codine hmihydrate.....20,00 mg(Quantit correspondante en codine base)14,8 mgExcipients q.s.p. ......un comprimFORME PHARMACEUTIQUE: Comprim scable bote de 20.CLASSE PHARMACO-THERAPEUTIQUE: ANTALGIQUE CENTRAL ET PERIPHERIQUE (N. Systme nerveux central)DANS QUELS CAS UTILISER CE MEDICAMENT: Traitement chez ladulte des douleurs dintensit modre intense, qui ne sont pas soulages par laspirine ou le paractamol utilis seul.DANS QUELS CAS NE PAS UTILISER CE MEDICAMENT : Ce mdicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants :allergie connue au paractamol ou la codine, maladie grave du foie, chez lasthmatique, en cas dinsuffisance respiratoire, Allaitement.Ce mdicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE, sauf avis contraire de votre mdecin avec des mdicaments contenant de la buprnorphine, de la nalbuphine ou de la pentazocine. EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER LAVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.MISES EN GARDE SPECIALES: En cas de maladie chronique (au long cours) des bronches ou des poumons saccompagnant dexpectoration, en cas de maladie du foie ou dinsuffisance rnale ainsi que chez les sujets gs, un avis mdical est indispensable. Ne pas utiliser ce mdicament de faon prolonge en raison du risque de dpendance.PRECAUTIONS DEMPLOI: La prise de boissons alcoolises durant le traitement est dconseille.EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER LAVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET AUTRES INTERACTIONS:AFIN DEVITER DEVENTUELLES INTERACTIONS ENTRE PLUSIEURS MEDICAMENTS, notamment avec la buprnorphine, la nalbuphine ou la pentazocine, IL FAUT SIGNALER SYSTEMATIQUEMENT TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN.Ce mdicament contient du paractamol et de la codine. Dautres mdicaments en contiennent.Ne les associez pas afin de ne pas dpasser les doses maximales conseilles (cf. posologie).

    GROSSESSE ALLAITEMENT: GROSSESSE:Lutilisation ponctuelle et aux doses recommandes de ce mdicament peut tre envisage au cours de la grossesse si besoin. Cependant, en fin de grossesse, la prise abusive de codine peut entraner un effet nfaste chez le nouveau n. Par consquent, il convient de toujours demander lavis de votre mdecin avant de prendre ce mdicament et de ne jamais dpasser la dose prconis. ALLAITEMENT : Ce mdicament passe dans le lait maternel. De fortes doses de codine administres chez les femmes qui allaitent peuvent entraner des pauses respiratoires ou des baisses de tonus du nourrisson. En consquence, la prise de ce mdicament est contre-indique pendant lallaitement. CONDUCTEURS ET UTILISATEURS DE MACHINES: Lattention est attire notamment chez les conducteurs de vhicules et les utilisateurs de machines sur la possibilit de somnolence attache lusage de ce mdicament.COMMENT UTILISER CE MEDICAMENT : POSOLOGIE: CEDOL EST RESERVE A LADULTE:1 comprim renouveler en cas de besoin au bout de 4 6 heures, ventuellement 2 comprims en cas de douleur svre, sans dpasser 6 comprims par jour.CE MEDICAMENT VOUS A ETE PERSONNELLEMENT DELIVRE DANS UNE SITUATION PRECISE. IL PEUT NE PAS ETRE ADAPTE A UN AUTRE CAS. NE PAS LE CONSEILLER A UNE AUTRE PERSONNE. MODE ET VOIE DADMINISTRATION: Voie orale. Les comprims sont avaler avec un verre deau.FREQUENCE ET MOMENT AUQUEL LE MEDICAMENT DOIT ETRE ADMINISTRE: Les prises doivent tre espaces de 6 heures, et 4 heures au minimum. En cas de douleur persistante, les prises systmatiques permettent dviter les pics de douleur. En cas de maladie grave des reins (insuffisance rnale svre), les prises seront espaces de 8 heures au minimum. DUREE DU TRAITEMENT : Si la douleur persiste plus de 4 5 jours, ne pas continuer le traitement sans lavis de votre mdecin. CONDUITE A TENIR EN CAS DE SURDOSAGE: Prvenir un mdecin rapidement.EFFETS NON SOUHAITES ET GENANTS: COMME TOUT PRODUIT ACTIF, CE MEDICAMENT PEUT, CHEZ CERTAINES PERSO NNES, ENTRAINER DES EFFETS PLUS OU MOINS GENANTS.-Lis la prsence de codine : constipation, nauses, vomissements, somnolence, vertiges, gne respiratoire, ractions cutanes.-Lis la prsence de paractamol : dans certains cas rares, il est possible que survienne une raction allergique avec une ruption sur la peau : il faut immdiatement arrter le traitement et avertir votre mdecin.-Exceptionnellement taux anormalement bas de certains lments du sang (plaquettes), pouvant se manifester par des saignements du nez ou des gencives.NE PAS HESITER A DEMANDER LAVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN ET A SIGNALER A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN TOUT EFFET NON SOUHAITE ET GENANT QUI NE SERAIT PAS MENTIONNE DANS CETTE NOTICE.CONSERVATION: NE PAS DEPASSER LA DATE LIMITE DUTILISATION FIGURANT SUR LE CONDITIONNEMENT EXTERIEUR.

    SYNTHEMEDIC

    la synergie anti-douleur

    LES MOYENSDE LA COMBATTRE

    ZOOMESTHTIQUE

    Par le Dr Badiaa Falky Zakispcialiste en mdecine morpho-esthtique et anti-ge et dittique mdicale

    CELLULITE

    La panniculopathie oedmato-fibrosclrotique (PEFS), appele communment cellulite, est un stockage de lipides sous forme de triglycrides dans les adipocytes entranant ainsi laugmentation de leur taille et linfiltration excessive deau, do lpaississement de lhypoderme et laspect de peau dorange.

    es femmes sont les plus touches par la cellulite, avec une prdilection au niveau de la partie infrieure du corps. Les hommes le sont moins avec une localisation plutt sur la

    partie suprieure du corps.Les facteurs favorisant la formation de cellulite peuvent tre dorigine gntique, quelles que soient les habitudes alimen-taires. La cause peut aussi tre hormonale, du fait dune hyper-oestrognie, en particulier lge de la mnopause. Linsuffisance veineuse peut galement tre lorigine de la cellulite, tout comme une mauvaise hygine de vie peut joue un rle dans la formation de cette dernire.

    LES DIFFRENTS STADES DE LA CELLULITEUn examen clinique permet de dterminer le stade de la cellulite.Stade I : la cellulite napparaissant pas lil nu, il faut pincer la peau pour distinguer laspect peau dorange.Stade II : apparence de peau dorange visible lil nu.Stade III : peau capitonne avec appari-tion de troubles de la circulation.Stade IV : laspect clinique dcrit aux stades prcdents sajoute un aspect de vagues avec prsence decchymoses et de tlangiectasies.

    DES TRAITEMENTS INNO-VANTSSil est courant dentendre dire quil nexiste pas de remdes pour combattre la cellulite, il est actuellement possible de la rduire de manire significative pour passer, par exemple, dun stade avanc au stade I ou pour lisser la peau des patients de stades I ou II. Plusieurs mthodes sont proposes, et les nouvelles technologies permettent aujourdhui de les combiner en un seul appareil :l Le massage pneumatique, dont linten-sit est rglable en fonction du stade de la cellulite, permet dactiver la circulation lymphatique et sanguine.l La lumire infrarouge, dont le rle est de rchauffer pour stimuler ladipolyse.l Les ultrasons, qui accdent aux couches profondes et participent ladipolyse.l La radiofrquence, qui augmente la production de collagne, raffermit la peau et amliore son apparence externe.Lassociation de ces mthodes en une mme sance augmente lefficacit du traitement dune part, et le rend moins astreignant pour le patient, dautre part, ce dernier ntant pas oblig de multiplier les dmarches pour profiter de chaque mthode de traitement (il est rare de trouver les quatre appareils correspondant chacun de ces traitements dans un mme lieu). Pour le mdecin, linvestisse-

    ment est moins lourd et le gain de place est important. Paralllement cette prise en charge de la cellulite, il est important dinciter le patient opter pour une alimentation quilibre, une activit physique rgulire, et de lui conseiller de prendre des tisanes et des draineurs pour amliorer la circulation sanguine et drainer les dchets produits par lorganisme.

    ASSOCIATION DE TECH-NIQUES ET ASSIDUITIl faut noter, enfin, que certains mdecins ont recours la msothrapie en utilisant des produits lipolytiques tels que la cafine, la L-carnitine et la phosphatidyl-choline, cette dernire n'tant pas autorise dans certains pays. Les patients ont galement recours la cosmtologie et aux massages manuels.Dans tous les cas, il faut savoir quaucune mthode ne peut vaincre elle seule la cellulite. Seule lassociation de plusieurs techniques peut donner un rsultat. La msothrapie, la cosmtologie peuvent tre associes au massage infrarouge, aux ultrasons et la radiofrquence, sans ngliger, bien sr, lhygine de vie. Lassiduit du patient est galement capitale. Enfin, un entretien du traitement permet de stabiliser les rsultats obtenus sur le long terme.

    L

  • OCT. 2013 | #59 | DOCTINEWS | 17

    NOUV

    EAU

    ... et la douleur Cde

    CdolPARACTAMOL 400mg / CODINE 20mg

    Bote de 20 Comprims.

    IDENTIFICATION DU MEDICAMENTCOMPOSITIONParactamol.........400,00 mgPhosphate de codine hmihydrate.....20,00 mg(Quantit correspondante en codine base)14,8 mgExcipients q.s.p. ......un comprimFORME PHARMACEUTIQUE: Comprim scable bote de 20.CLASSE PHARMACO-THERAPEUTIQUE: ANTALGIQUE CENTRAL ET PERIPHERIQUE (N. Systme nerveux central)DANS QUELS CAS UTILISER CE MEDICAMENT: Traitement chez ladulte des douleurs dintensit modre intense, qui ne sont pas soulages par laspirine ou le paractamol utilis seul.DANS QUELS CAS NE PAS UTILISER CE MEDICAMENT : Ce mdicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants :allergie connue au paractamol ou la codine, maladie grave du foie, chez lasthmatique, en cas dinsuffisance respiratoire, Allaitement.Ce mdicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE, sauf avis contraire de votre mdecin avec des mdicaments contenant de la buprnorphine, de la nalbuphine ou de la pentazocine. EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER LAVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.MISES EN GARDE SPECIALES: En cas de maladie chronique (au long cours) des bronches ou des poumons saccompagnant dexpectoration, en cas de maladie du foie ou dinsuffisance rnale ainsi que chez les sujets gs, un avis mdical est indispensable. Ne pas utiliser ce mdicament de faon prolonge en raison du risque de dpendance.PRECAUTIONS DEMPLOI: La prise de boissons alcoolises durant le traitement est dconseille.EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER LAVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET AUTRES INTERACTIONS:AFIN DEVITER DEVENTUELLES INTERACTIONS ENTRE PLUSIEURS MEDICAMENTS, notamment avec la buprnorphine, la nalbuphine ou la pentazocine, IL FAUT SIGNALER SYSTEMATIQUEMENT TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN.Ce mdicament contient du paractamol et de la codine. Dautres mdicaments en contiennent.Ne les associez pas afin de ne pas dpasser les doses maximales conseilles (cf. posologie).

    GROSSESSE ALLAITEMENT: GROSSESSE:Lutilisation ponctuelle et aux doses recommandes de ce mdicament peut tre envisage au cours de la grossesse si besoin. Cependant, en fin de grossesse, la prise abusive de codine peut entraner un effet nfaste chez le nouveau n. Par consquent, il convient de toujours demander lavis de votre mdecin avant de prendre ce mdicament et de ne jamais dpasser la dose prconis. ALLAITEMENT : Ce mdicament passe dans le lait maternel. De fortes doses de codine administres chez les femmes qui allaitent peuvent entraner des pauses respiratoires ou des baisses de tonus du nourrisson. En consquence, la prise de ce mdicament est contre-indique pendant lallaitement. CONDUCTEURS ET UTILISATEURS DE MACHINES: Lattention est attire notamment chez les conducteurs de vhicules et les utilisateurs de machines sur la possibilit de somnolence attache lusage de ce mdicament.COMMENT UTILISER CE MEDICAMENT : POSOLOGIE: CEDOL EST RESERVE A LADULTE:1 comprim renouveler en cas de besoin au bout de 4 6 heures, ventuellement 2 comprims en cas de douleur svre, sans dpasser 6 comprims par jour.CE MEDICAMENT VOUS A ETE PERSONNELLEMENT DELIVRE DANS UNE SITUATION PRECISE. IL PEUT NE PAS ETRE ADAPTE A UN AUTRE CAS. NE PAS LE CONSEILLER A UNE AUTRE PERSONNE. MODE ET VOIE DADMINISTRATION: Voie orale. Les comprims sont avaler avec un verre deau.FREQUENCE ET MOMENT AUQUEL LE MEDICAMENT DOIT ETRE ADMINISTRE: Les prises doivent tre espaces de 6 heures, et 4 heures au minimum. En cas de douleur persistante, les prises systmatiques permettent dviter les pics de douleur. En cas de maladie grave des reins (insuffisance rnale svre), les prises seront espaces de 8 heures au minimum. DUREE DU TRAITEMENT : Si la douleur persiste plus de 4 5 jours, ne pas continuer le traitement sans lavis de votre mdecin. CONDUITE A TENIR EN CAS DE SURDOSAGE: Prvenir un mdecin rapidement.EFFETS NON SOUHAITES ET GENANTS: COMME TOUT PRODUIT ACTIF, CE MEDICAMENT PEUT, CHEZ CERTAINES PERSO NNES, ENTRAINER DES EFFETS PLUS OU MOINS GENANTS.-Lis la prsence de codine : constipation, nauses, vomissements, somnolence, vertiges, gne respiratoire, ractions cutanes.-Lis la prsence de paractamol : dans certains cas rares, il est possible que survienne une raction allergique avec une ruption sur la peau : il faut immdiatement arrter le traitement et avertir votre mdecin.-Exceptionnellement taux anormalement bas de certains lments du sang (plaquettes), pouvant se manifester par des saignements du nez ou des gencives.NE PAS HESITER A DEMANDER LAVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN ET A SIGNALER A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN TOUT EFFET NON SOUHAITE ET GENANT QUI NE SERAIT PAS MENTIONNE DANS CETTE NOTICE.CONSERVATION: NE PAS DEPASSER LA DATE LIMITE DUTILISATION FIGURANT SUR LE CONDITIONNEMENT EXTERIEUR.

    SYNTHEMEDIC

    la synergie anti-douleur

  • 18 | DOCTINEWS | #59 | OCT. 2013

    DE RETOUR SUR LE MARCH MAROCAIN

    le Dr Choukri HakkouDirecteur mdical pour le Maghreb de Bayer HealthCare

    DIANE 35

    En fvrier dernier, le ministre de la Sant avait annonc la suspension de lAMM (Autorisation de mise sur le march) de Diane 35, faisant valoir le principe de prcaution. Rappelons que cette dcision tait intervenue suite la dcision franaise de l'Agence nationale de scurit du mdicament et des produits de sant (ANSM). Aujourdhui, Diane 35 fait son retour sur le march marocain. Interview du Dr Choukri Hakkou, Directeur mdical pour le Maghreb de Bayer HealthCare.

    D OCTINEWS. COMMENT ACCUEILLEZ-VOUS LA DCISION DU MINISTRE DE LA SANT DE LEVER LA DCISION DE SUSPENSION DE LAMM DU MDICAMENT DIANE 35 ?Dr Choukri Hakkou. Bayer HealthCare accueille favorablement la dcision des agences internationales et du ministre de la Sant de confirmer le rapport bnfice/risque favorable de Diane 35.Le maintien de la confiance en Diane 35 permettra aux mdecins de faire bnficier de nouveau leurs patientes qui en prsentent lindication.

    C ETTE DCISION FAIT SUITE LARBITRAGE DE LA COMMISSION EUROPENNE QUI A CONCLU UN RAPPORT BNFICE-RISQUE FAVORABLE AU SUJET DE DIANE 35, CONDITION DE LIMITER LA PRESCRIPTION DES INDICATIONS BIEN SPCIFIQUES. QUELLES SONT CES INDICATIONS ?La dcision du ministre de la Sant fait galement suite au rapport de la Commission Nationale de Pharmacovigilance. Les indications, dans leur nouvelle formulation, concernent lacn

    modr svre li la sensibilit aux andrognes et/ou lhirsutisme dans le contexte hyper-andrognique, chez les femmes en ge de procrer.Diane 35 pourra tre utilis dans le traitement de lacn uniquement lorsque les mdicaments alternatifs ont chou.

    Q UALLEZ-VOUS METTRE EN PLACE POUR INFORMER LES PROFESSIONNELS DE SANT ET POUR VEILLER AU BON USAGE DE CE MDICAMENT ?Bayer HealthCare continue communiquer avec les professionnels de sant dans le respect de la rglementation et des procdures du Groupe pour sassurer de lutilisation de ses produits dans les meilleures conditions de scurit pour le patient.Concernant Diane 35, Bayer

    Healthcare travaille avec les autorits de tutelle sur le plan de gestion de risque qui sera mis en place au Maroc.

    F INALEMENT, QUE PEUT-ON RETENIR DE CETTE SUCCESSION DVNEMENTS ? La surveillance continue et la rvaluation du rapport bnfice/risque permettent dassurer la meilleure scurit dutilisation dun mdicament tout au long de sa commercialisation. Il sagit dun processus continu et systmatique qui tmoigne de la proccupation partage des laboratoires et des instances de tutelle lchelle nationale et internationale. Cette exprience nous a montr/rappel que nous voluons dans un village global, les agences du mdicament nationales ou rgionales oprant en rseau et en collaboration avec les groupes pharmaceutiques et avec dautres instances pour colliger, traiter et analyser toutes les donnes defficacit et de scurit des mdicaments.On constate galement lengouement du grand public par rapport linformation concernant la sant et la scurit des mdicaments, pourvu quelle ne soit pas diffuse la recherche du sensationnel.

    LES PATIENTES QUI EN PRSENTENT L'INDICATION

    PEUVENT NOUVEAU BNFICIER DE DIANE 35

    ZOOMVNEMENT

  • OCT. 2013 | #59 | DOCTINEWS | 19

  • 20 | DOCTINEWS | #59 | OCT. 2013

  • OCT. 2013 | #59 | DOCTINEWS | 21

    LE MAROC L'HONNEUR

    M arrakech accueillera le 25 janvier prochain ldition 2014 du prix Galien de la Recherche pharmaceutique. Organis pour la premire fois en Afrique et dans la rgion MENA, ce prestigieux prix, quivalent du Nobel pour l'industrie biomdicale, rcompensera d'une part des mdicaments et des dispositifs mdicaux innovants mis la disposition des malades et, dautre part, des travaux de recherche dans le domaine du mdicament raliss au Maroc ou par des chercheurs marocains ltranger. Quatre catgories de prix seront ouvertes aux candidats, parmi lesquelles les meilleurs produits pharmaceutiques, les meilleurs dispositifs mdicaux, le prix des jeunes chercheurs et le prix Bono Humanum qui honore le travail humanitaire dun individu, dune

    association ou dune fondation dont limpact sur les conditions de vie des patients est considrable. Le jury sera prsid par le professeur Mostapha Bosmima, chancelier de lAcadmie Hassan II des sciences et des techniques et prsident de luniversit euro-mditerranenne de Fs. Il sera compos de plusieurs personnalits scientifiques marocaines et internationales dont notamment le Pr Abdellatif Benider, chef du dpartement doncologie du centre hospitalo-universitaire Ibn Rochd, le Dr Moncef Slaoui, prsident recherche & dveloppement GlaxoSmithKline Biologicals SA, le Pr Nezha Alami, prsidente de lUniversit internationale de Casablanca et professeure agrge en microbiologie et immunologie lUniversit Hassan II, le Pr Younes

    Bensaid, chef du service de chirurgie vasculaire et prsident de la Socit marocaine de chirurgie vasculaire, le Pr Sellama Nadifi, professeur de gntique et directeur du Laboratoire de gntique et pathologie molculaire la Facult de mdecine et de pharmacie, Universit Hassan II Casablanca et le Pr Mohammed Hassar, professeur de mdecine interne et de pharmacologie clinique. Les candidatures doivent tre dposes avant le 25 novembre 2013, date limite fixe par les organisateurs, et la remise des prix aura lieu le 25 janvier, lors dun gala o seront accueillis 500 invits Marrakech. Cr il y a plus de 40 ans en France, le prix Galien jouit d'une notorit internationale qui s'est accrue au fil des ditions. Cest aujourd'hui la plus haute distinction mondiale en matire de recherche pharmaceutique.

    PRIX GALIEN

    Comment rduire la mortalit nonatale et maternelle au Maroc ? Telle est la question laquelle les participants la confrence inaugurale du 6e congrs international de mdecine prinatale ont tent dapporter des rponses. Selon les statistiques de 2011, le taux de mortalit maternelle au Maroc est de 112 pour 100 000 naissances vivantes et celui de la mortalit nonatale atteint 20,7 pour 1 000

    naissances vivantes. Une tude ralise au niveau des CHU du Maroc a rvl que la dtresse respiratoire, linfection, la prmaturit et lasphyxie prinatale sont les quatre causes majeures des dcs nonataux. Quant la mortalit maternelle, les diffrentes enqutes et tudes ont mis en vidence le manque ou linsuffisance des infrastructures qui peuvent compliquer la prise en charge des mamans. Certaines

    croyances et facteurs culturels sont galement incrimins , a expliqu le Dr Mouna Bousoufiane, cadre la Direction des hpitaux et des soins ambulatoires au ministre de la Sant. Pour mieux lutter contre ces facteurs, le plan dacclration de la rduction de la mortalit maternelle et nonatale labor par le ministre de la Sant pour la priode 2012-2016 prvoit une srie dactions destines lutter, entre autres, contre les disparits en matire doffre de soins. Il sagit, par exemple, de doter le milieu rural et les zones sous-couvertes des moyens ncessaires une meilleure prise en charge des mamans et des bbs. Le plan devrait galement permettre la mise niveau des structures daccouchement en les quipant de tables chauffantes et de chariots durgence nonatale. Grce ces actions, nous ambitionnons de

    baisser le taux de mortalit maternel 50 pour 100 000 naissances vivantes et de rduire la mortalit nonatale de 20,7 12 pour 1000 naissances vivantes. Mais les actions mises en place par le ministre de la Sant ne peuvent, elles seules, suffire. Une collaboration intersectorielle est en effet ncessaire pour pouvoir agir sur lensemble des facteurs de la mortalit maternelle et nonatale dans notre pays , a soulign le Dr Bousoufiane. Un avis partag par les spcialistes en nonatalogie, pdiatrie et gyncologie-obsttrique qui ont assist la confrence et qui ont par ailleurs insist sur limportance dinitier des programmes de formation spcifiques destins surtout aux mdecins gnralistes qui constituent, selon eux, la premire ligne de dfense face aux risques de mortalit lis laccouchement.

    VERS UNE COLLABORATION INTERSECTORIELLE

    DCS MATERNEL ET NONATAL

    ZOOMVNEMENT

    De g. d. : Pr Amina Barkat, Pr Abdelhak Bouharrou, Pr Aicha Kharbach

    NOUS AMBITIONNONS DE BAISSER LE TAUX DE MORTALIT MATERNEL 50 POUR 100 000 NAISSANCES VIVANTES . DR MOUNA BOUSOUFIANE,

    DIRECTION DES HPITAUX

  • 22 | DOCTINEWS | #59 | OCT. 2013

    PROMOUVOIR LES TRAITEMENTSLa communaut scientifique internationale clbrera le 17 octobre prochain la journe mondiale contre la douleur. Une occasion de dresser un tat des lieux de la prise en charge de personnes souffrant de douleurs chroniques et de rflchir aux moyens mettre en uvre pour l'amliorer. Selon lAssociation internationale pour ltude de la douleur, prs de 20 % de la population mondiale souffrirait de douleurs chroniques, soit une personne sur cinq. Malgr les efforts consentis, les organismes scientifiques internationaux expliquent qu'une large frange de cette population n'a pas encore accs aux soins palliatifs. Ces derniers revtent une importance capitale dans l'attnuation des souffrances de patients atteints de pathologies lourdes telles que le cancer ou le sida. En Afrique, la situation est encore plus critique. Peu de pays africains disposent en effet de structures spcialises dans la prise en charge de la douleur chronique et les patients ont un accs trs limit aux soins

    palliatifs. Pour interpeller les pouvoirs publics sur cette problmatique, lAssociation africaine des soins palliatifs (APCA) a organis du 17 au 21 septembre derniers, Johannesburg, une confrence laquelle ont pris part plusieurs ministres de la Sant africains ainsi que des spcialistes impliqus dans le traitement de la douleur chronique. L'accent a t notamment mis sur la ncessit de promouvoir le traitement de la douleur et lintgration des soins palliatifs dans l'offre de soins. Pour le Pr El Mati Nejmi, prsident de la Socit marocaine des soins palliatifs et traitement de la douleur et membre de l'APCA, il s'agit d'une obligation lie aux droits de l'Homme avant d'tre un devoir thique ou dontologique. Il a galement expliqu que la progression fulgurante des maladies transmissibles et non transmissibles dans le continent doit inciter les instances gouvernementales rvaluer les priorits de sant et accorder aux soins palliatifs la place qu'ils mritent.

    Une rflexion qui rejoint les recommandations mises au terme de la confrence et qui appellent, entre autres, les gouvernements des pays africains intgrer les services de soins palliatifs dans le budget des ministres de la Sant nationaux pour garantir leur prennit.

    DOULEUR

    ZOOMVNEMENT

    Dans le cadre de la quatrime dition de son Roadshow africain Du Cap au Caire , dont le Maroc est lune des tapes principales, Royal Philips a prsent le 3 septembre dernier, Rabat, un nouvel chographe

    innovant. Baptise Epiq, la nouvelle machine est dote du systme Anatomical Intelligence (intelligence anatomique) qui permet une modlisation 3D avance des organes. Une technologie qui offre aux praticiens la possibilit de visualiser en profondeur les dtails anatomiques grce la clart des images et une meilleure rsolution des contrastes. Selon les respon-sables de Philips, cet appareil permettra de faciliter grande-ment les examens chogra-phiques, quelle que soit la spcialit mdicale. Le nouvel chographe dispose dun design ergonomique qui permet de ladapter tous les types dexamens. De plus, il peut tre dplac facilement dun service

    un autre grce sa taille rduite. La machine se distingue gale-ment par son silence de fonction-nement. Le bruit gnr par son utilisation ne dpasse gure 41 db, ce qui offre un grand confort dutilisation pour le praticien et rduit le stress li ce type dexamen chez le patient, a expliqu Herv Delatte, du dpartement Ultrason de Philips. Les participants la confrence de presse, organise loccasion de larrive du Roadshow Philips au Maroc, ont pu dcouvrir dautres technologies non moins innovantes dveloppes par Philips, telle cette nouvelle machine de rgulation ther-mique qui fournit un environne-ment chaleureux et stable au nouveau-n. Pour J.J. van Dongen, vice-prsident snior et

    prsident de Philips Afrique, cet appareil rpond aux besoins des praticiens africains, confronts en permanence, dans certains pays, aux risques de complica-tions dus aux variations de temprature chez le nouveau-n. Le rchauffeur pour nouveau-ns a t spcialement conu pour des marchs mergents tels que lAfrique. Nous pensons que de telles solutions technologiques sont mme de rduire le taux de mortalit et les risques de handicap chez les bbs africains, a-t-il indiqu. Le lancement du rchauffeur sera accompagn de formations pratiques destines aux professionnels de la sant visant renforcer la qualit des soins prodigus aux nouveau-ns et aux mamans en Afrique.

    UN NOUVEL CHOGRAPHE INNOVANTIMAGERIE MDICALE

    J.J. van Dongen

    Pr El Mati Nejmi

    LE RCHAUFFEUR POUR NOUVEAU-NS A T SPCIALEMENT CONU POUR DES MARCHS MERGENTS .

    J.J. VAN DONGEN,PRSIDENT DE PHILIPS AFRIQUE

    NOUVEAU

    PPM36,20 Dhs

    PPM60,90 Dhs

    Bote de 14 c

    omprims

    Bote de

    14 comp

    rims

    DCI : MELOXICAM. Forme(s) pharmaceutique(s) et prsentation(s) : Bote de 7 et bote de 14. Composition qualitative et quantitative : Chaque comprim contient : Mloxicam : 7,5 mg ou 15 mg. Les autres composants sont : Citrate trisodique anhydre, lactose monohydrat, cellulose microcristalline, povidone, silice collodale anhydre, carboxymthylamidon sodique, starate de magnsium. Modes et voies d'administration : Voie orale. La dose quotidienne doit tre prise en une seule fois, avec de l'eau ou un autre liquide, au cours d'un repas. Indications thrapeutiques : - Traitement symptomatique de courte dure des pousses aigus d'arthrose, - Traitement symptomatique au long cours de la polyarthrite rhumatode et de la spondylarthrite ankylosante. .Posologie usuelle : Voie orale . - Pousses aigus d'arthrose: 7,5 mg/jour (1 comprim 7,5 mg). En cas de besoin, en l'absence d'amlioration, la posologie peut tre augmente 15 mg/jour (1 comprim 15 mg). - Polyarthrite rhumatode, spondylarthrite ankylosante: 15 mg par jour (1 comprim 15 mg) (voir paragraphe populations particulires ). En fonction de l'effet thrapeutique, la dose pourra tre rduite 7,5 mg/jour (1 comprim 7,5 mg). NE PAS DEPASSER LA POSOLOGIE DE 15 mg/JOUR . Contre-indications : Ce mdicament est contre-indiqu dans les cas suivants : - 3me trimestre de la grossesse (voir rubrique grossesse et allaitement); - Enfants et adolescents de moins de 16 ans; - Hypersensibilit au mloxicam ou l'un des excipients, ou hypersensibilit aux molcules d'activit proche telles que autres AINS, aspirine. MELOXAM ne doit pas tre administr aux patients ayant dvelopp des phnomnes d'asthme, de polypes nasaux, d'dme de Quincke ou d'urticaire aprs administration d'aspirine ou d'autres AINS; - Antcdents d'hmorragie ou de perforation digestive au cours d'un prcdent traitement par AINS; - Ulcre peptique volutif ou rcent, antcdents d'ulcre peptique ou d'hmorragie rcurrente (2 pisodes distincts ou plus d'hmorragie ou d'ulcration objectivs); - Hmorragies gastro-intestinales, antcdents d'hmorragies crbrales ou de toute autre nature; - Insuffisance hpato-cellulaire svre; - Insuffisance rnale svre non dialyse; - Insuffisance cardiaque svre. Mises en garde et Prcautions demploi : La survenue d'effets indsirables peut tre minimise par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la dure de traitement la plus courte ncessaire au soulagement des symptmes. En cas d'effet thrapeutique insuffisant, il ne faut pas dpasser la dose maximale recommande, ni associer le traitement un autre AINS, en raison du risque d'augmentation de la toxicit sans avantage thrapeutique prouv. L'utilisation concomitante du mloxicam avec d'autres AINS, y compris les inhibiteurs slectifs de la cyclooxygnase 2 (cox-2), doit tre vite. L'utilisation du mloxicam n'est pas approprie pour le traitement des douleurs aiges. En l'absence d'amlioration aprs plusieurs jours, le bnfice du traitement doit tre rvalu. En cas d'antcdents d'sophagite, de gastrite et/ou d'ulcres gastro-duodnaux, il est recommand de s'assurer de la gurison complte de ces affections avant d'instaurer le traitement par le mloxicam. Chez les patients traits par le mloxicam et prsentant des antcdents de ce type, surveiller systmatiquement toute ventuelle apparition de rcidives. Effets gastro-intesti-naux : Des hmorragies, ulcrations ou perforations gastro-intestinales parfois fatales, ont t rapportes avec tous les AINS, n'importe quel moment du traitement, sans qu'il y ait eu ncessairement de signes d'alerte ou d'antcdents d'effets indsirables gastro-intestinaux graves. Le risque d'hmorragie, d'ulcration ou de perforation gastro-intestinale augmente avec la dose utilise chez les patients prsentant des antcdents d'ulcre, en particulier en cas de complication type d'hmorragie ou de perforation ainsi que chez le sujet g. Chez ces patients, le traitement doit tre dbut la posologie la plus faible possible. Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ou inhibiteur de la pompe protons) doit tre envisag pour ces patients, comme pour les patients ncessitant un traitement par de faibles doses d'aspirine ou traits par d'autres mdicaments susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal. Les patients prsentant des antcdents gastro-intestinaux, surtout s'il s'agit de patients gs, doivent signaler tout symptme abdominal inhabituel (en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en dbut de traitement. Une attention particulire doit tre porte aux patients recevant des traitements associs susceptibles d'augmenter le risque d'ulcration ou d'hmorragie, comme l'hparine en traitement curatif ou chez les sujets gs, les anticoagulants tels que la warfarine, ou les autres mdicaments anti-inflammatoires non strodiens, y compris l'aspirine donne doses anti-inflammatoires ( 1 g par prise ou 3 g par jour). En cas d'apparition d'hmorragie ou d'ulcration survenant chez un patient recevant du mloxicam, le traitement doit tre arrt. Les AINS doivent tre administrs avec prudence et sous troite surveillance chez les malades prsentant des antcdents de maladies gastro-intestinales (recto-colite hmorragique, maladie de Crohn), en raison d'un risque d'aggravation de la pathologie. Effets cardiovasculaires et crbrovasculaires : Une surveillance adquate et des recommandations sont requises chez les patients prsentant des antcdents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque lgre modre, des cas de rtention hydrosode et d'dme ayant t rapports en association au traitement par AINS. Une surveillance clinique de la pression artrielle chez les patients risque est recommande au cours du traitement par le mloxicam, et plus particulirement au moment de l'initiation du traitement. Des tudes cliniques et des donnes pidmiologiques suggrent que l'utilisation de certains AINS, y compris le mloxicam, (surtout lorsqu'ils sont utiliss doses leves et sur une longue dure) peut tre associe une lgre augmentation du risque d'vnements thrombotiques artriels (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire crbral). Les donnes sont actuellement insuffisantes pour carter cette augmentation du risque pour le mloxicam. Les patients prsentant une hypertension non contrle, une insuffisance cardiaque congestive, une cardiopathie ischmique, une maladie artrielle priphrique, et/ou ayant un antcdent d'accident vasculaire crbral (y compris l'accident ischmique transitoire) ne devront tre traits par le mloxicam qu'aprs un examen attentif. Une attention similaire doit tre porte avant toute initiation d'un traitement long terme chez les patients prsentant des facteurs de risques pour les pathologies cardiovasculaires (comme une hypertension, une hyperlipidmie, un diabte ou une consommation tabagique). Ractions cutanes : Des ractions cutanes graves, dont certaines d'volution fatale, incluant des dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson et des syndromes de Lyell ont t trs rarement rapportes lors de traitements par AINS. L'incidence de ces effets indsirables semble plus importante en dbut de traitement, le dlai d'apparition se situant, dans la majorit des cas, pendant le premier mois de traitement. Le traitement par mloxicam devra tre arrt ds l'apparition d'un rash cutan, de lsions des muqueuses ou de tout autre signe d'hypersensibilit. Paramtres des fonctions hpatiques et rnales : Comme avec la plupart des AINS, des lvations occasionnelles des taux des transaminases sriques, des augmentations de la bilirubinmie ou d'autres indicateurs des fonctions hpatiques, des augmentations de la cratininmie et de l'acide urique et des troubles d'autres paramtres biologiques ont t observs. Dans la majorit des cas, il s'agissait d'anomalies transitoires et discrtes. Si l'anomalie s'avre significative ou persistante, il faut interrompre l'administration du mloxicam et prescrire les examens appropris. Insuffisance rnale fonctionnelle : Les AINS peuvent induire une insuffisance rnale fonctionnelle par rduction de la filtration glomrulaire, en raison de leur action inhibitrice sur l'effet vasodilatateur des prostaglandines rnales. Cet effet indsirable est dose-dpendant. Une surveillance troite de la diurse et de la fonction rnale est recommande lors de l'initiation du traitement ou en cas d'augmentation de la dose chez les patients prsentant les facteurs de risque suivants : - patient g, - traitements concomitants par des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, antagonistes de l'angiotensine II, sartans, diurtiques, - hypovolmie (quelle qu'en soit la cause), - insuffisance cardiaque congestive, - insuffisance rnale, - syndrome nphrotique, nphropathie lupique, - insuffisance hpatique svre (albumine srique < 25 g/l ou score de Child-Pugh 10). Dans de rares cas, les AINS peuvent entraner une nphrite interstitielle, une glomrulonphrite, une ncrose mdullaire rnale ou un syndrome nphrotique. La dose de mloxicam ne doit pas dpasser 7,5 mg chez les patients ayant une insuffisance rnale un stade terminal et qui sont hmodialyss. Aucune rduction de la dose n'est ncessaire chez les patients ayant une insuffisance rnale lgre ou modre (c'est--dire chez les patients ayant une clairance de la cratinine suprieure 25 ml/min). Rtention sodique, potassique et hydrique : Une rtention sodique, potassique et hydrique et une interfrence sur les effets natriurtiques des diurtiques peut survenir avec l'utilisation d'AINS. De plus, une diminution de l'effet antihypertenseur des mdicaments antihypertenseurs peut survenir. En consquence, des dmes, une insuffisance cardiaque ou une hypertension peuvent survenir ou tre aggravs chez les patients prdisposs. Une surveillance clinique est donc ncessaire pour les patients risque. Hyperkalimie : Une hyperkalimie peut tre favorise en cas de diabte ou lors de traitement concomitant par des mdicaments connus pour leur effet hyperkalimant. Une surveillance rgulire des taux de potassium est recommande dans ces cas. Conditions de dlivrance : Mdicament soumis prescription mdicale: liste I.

    Rsum des caractristiques du produit. Pour toute information complmentaire, consulter sa fiche signaltique.

    Promotion Mdicale : PROMOPLUS : Zone Industrielle du Sahel B.P. 401 - 26400 Had Soualem. Tl.: 05.22.96.39.39 (L.G.) - Fax : 05.22.96.31.84 - E-mail : [email protected]

  • OCT. 2013 | #59 | DOCTINEWS | 23

    NOUVEAU

    PPM36,20 Dhs

    PPM60,90 Dhs

    Bote de 14 c

    omprims

    Bote de

    14 comp

    rims

    DCI : MELOXICAM. Forme(s) pharmaceutique(s) et prsentation(s) : Bote de 7 et bote de 14. Composition qualitative et quantitative : Chaque comprim contient : Mloxicam : 7,5 mg ou 15 mg. Les autres composants sont : Citrate trisodique anhydre, lactose monohydrat, cellulose microcristalline, povidone, silice collodale anhydre, carboxymthylamidon sodique, starate de magnsium. Modes et voies d'administration : Voie orale. La dose quotidienne doit tre prise en une seule fois, avec de l'eau ou un autre liquide, au cours d'un repas. Indications thrapeutiques : - Traitement symptomatique de courte dure des pousses aigus d'arthrose, - Traitement symptomatique au long cours de la polyarthrite rhumatode et de la spondylarthrite ankylosante. .Posologie usuelle : Voie orale . - Pousses aigus d'arthrose: 7,5 mg/jour (1 comprim 7,5 mg). En cas de besoin, en l'absence d'amlioration, la posologie peut tre augmente 15 mg/jour (1 comprim 15 mg). - Polyarthrite rhumatode, spondylarthrite ankylosante: 15 mg par jour (1 comprim 15 mg) (voir paragraphe populations particulires ). En fonction de l'effet thrapeutique, la dose pourra tre rduite 7,5 mg/jour (1 comprim 7,5 mg). NE PAS DEPASSER LA POSOLOGIE DE 15 mg/JOUR . Contre-indications : Ce mdicament est contre-indiqu dans les cas suivants : - 3me trimestre de la grossesse (voir rubrique grossesse et allaitement); - Enfants et adolescents de moins de 16 ans; - Hypersensibilit au mloxicam ou l'un des excipients, ou hypersensibilit aux molcules d'activit proche telles que autres AINS, aspirine. MELOXAM ne doit pas tre administr aux patients ayant dvelopp des phnomnes d'asthme, de polypes nasaux, d'dme de Quincke ou d'urticaire aprs administration d'aspirine ou d'autres AINS; - Antcdents d'hmorragie ou de perforation digestive au cours d'un prcdent traitement par AINS; - Ulcre peptique volutif ou rcent, antcdents d'ulcre peptique ou d'hmorragie rcurrente (2 pisodes distincts ou plus d'hmorragie ou d'ulcration objectivs); - Hmorragies gastro-intestinales, antcdents d'hmorragies crbrales ou de toute autre nature; - Insuffisance hpato-cellulaire svre; - Insuffisance rnale svre non dialyse; - Insuffisance cardiaque svre. Mises en garde et Prcautions demploi : La survenue d'effets indsirables peut tre minimise par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la dure de traitement la plus courte ncessaire au soulagement des symptmes. En cas d'effet thrapeutique insuffisant, il ne faut pas dpasser la dose maximale recommande, ni associer le traitement un autre AINS, en raison du risque d'augmentation de la toxicit sans avantage thrapeutique prouv. L'utilisation concomitante du mloxicam avec d'autres AINS, y compris les inhibiteurs slectifs de la cyclooxygnase 2 (cox-2), doit tre vite. L'utilisation du mloxicam n'est pas approprie pour le traitement des douleurs aiges. En l'absence d'amlioration aprs plusieurs jours, le bnfice du traitement doit tre rvalu. En cas d'antcdents d'sophagite, de gastrite et/ou d'ulcres gastro-duodnaux, il est recommand de s'assurer de la gurison complte de ces affections avant d'instaurer le traitement par le mloxicam. Chez les patients traits par le mloxicam et prsentant des antcdents de ce type, surveiller systmatiquement toute ventuelle apparition de rcidives. Effets gastro-intesti-naux : Des hmorragies, ulcrations ou perforations gastro-intestinales parfois fatales, ont t rapportes avec tous les AINS, n'importe quel moment du traitement, sans qu'il y ait eu ncessairement de signes d'alerte ou d'antcdents d'effets indsirables gastro-intestinaux graves. Le risque d'hmorragie, d'ulcration ou de perforation gastro-intestinale augmente avec la dose utilise chez les patients prsentant des antcdents d'ulcre, en particulier en cas de complication type d'hmorragie ou de perforation ainsi que chez le sujet g. Chez ces patients, le traitement doit tre dbut la posologie la plus faible possible. Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ou inhibiteur de la pompe protons) doit tre envisag pour ces patients, comme pour les patients ncessitant un traitement par de faibles doses d'aspirine ou traits par d'autres mdicaments susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal. Les patients prsentant des antcdents gastro-intestinaux, surtout s'il s'agit de patients gs, doivent signaler tout symptme abdominal inhabituel (en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en dbut de traitement. Une attention particulire doit tre porte aux patients recevant des traitements associs susceptibles d'augmenter le risque d'ulcration ou d'hmorragie, comme l'hparine en traitement curatif ou chez les sujets gs, les anticoagulants tels que la warfarine, ou les autres mdicaments anti-inflammatoires non strodiens, y compris l'aspirine donne doses anti-inflammatoires ( 1 g par prise ou 3 g par jour). En cas d'apparition d'hmorragie ou d'ulcration survenant chez un patient recevant du mloxicam, le traitement doit tre arrt. Les AINS doivent tre administrs avec prudence et sous troite surveillance chez les malades prsentant des antcdents de maladies gastro-intestinales (recto-colite hmorragique, maladie de Crohn), en raison d'un risque d'aggravation de la pathologie. Effets cardiovasculaires et crbrovasculaires : Une surveillance adquate et des recommandations sont requises chez les patients prsentant des antcdents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque lgre modre, des cas de rtention hydrosode et d'dme ayant t rapports en association au traitement par AINS. Une surveillance clinique de la pression artrielle chez les patients risque est recommande au cours du traitement par le mloxicam, et plus particulirement au moment de l'initiation du traitement. Des tudes cliniques et des donnes pidmiologiques suggrent que l'utilisation de certains AINS, y compris le mloxicam, (surtout lorsqu'ils sont utiliss doses leves et sur une longue dure) peut tre associe une lgre augmentation du risque d'vnements thrombotiques artriels (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire crbral). Les donnes sont actuellement insuffisantes pour carter cette augmentation du risque pour le mloxicam. Les patients prsentant une hypertension non contrle, une insuffisance cardiaque congestive, une cardiopathie ischmique, une maladie artrielle priphrique, et/ou ayant un antcdent d'accident vasculaire crbral (y compris l'accident ischmique transitoire) ne devront tre traits par le mloxicam qu'aprs un examen attentif. Une attention similaire doit tre porte avant toute initiation d'un traitement long terme chez les patients prsentant des facteurs de risques pour les pathologies cardiovasculaires (comme une hypertension, une hyperlipidmie, un diabte ou une consommation tabagique). Ractions cutanes : Des ractions cutanes graves, dont certaines d'volution fatale, incluant des dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson et des syndromes de Lyell ont t trs rarement rapportes lors de traitements par AINS. L'incidence de ces effets indsirables semble plus importante en dbut de traitement, le dlai d'apparition se situant, dans la majorit des cas, pendant le premier mois de traitement. Le traitement par mloxicam devra tre arrt ds l'apparition d'un rash cutan, de lsions des muqueuses ou de tout autre signe d'hypersensibilit. Paramtres des fonctions hpatiques et rnales : Comme avec la plupart des AINS, des lvations occasionnelles des taux des transaminases sriques, des augmentations de la bilirubinmie ou d'autres indicateurs des fonctions hpatiques, des augmentations de la cratininmie et de l'acide urique et des troubles d'autres paramtres biologiques ont t observs. Dans la majorit des cas, il s'agissait d'anomalies transitoires et discrtes. Si l'anomalie s'avre significative ou persistante, il faut interrompre l'administration du mloxicam et prescrire les examens appropris. Insuffisance rnale fonctionnelle : Les AINS peuvent induire une insuffisance rnale fonctionnelle par rduction de la filtration glomrulaire, en raison de leur action inhibitrice sur l'effet vasodilatateur des prostaglandines rnales. Cet effet indsirable est dose-dpendant. Une surveillance troite de la diurse et de la fonction rnale est recommande lors de l'initiation du traitement ou en cas d'augmentation de la dose chez les patients prsentant les facteurs de risque suivants : - patient g, - traitements concomitants par des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, antagonistes de l'angiotensine II, sartans, diurtiques, - hypovolmie (quelle qu'en soit la cause), - insuffisance cardiaque congestive, - insuffisance rnale, - syndrome nphrotique, nphropathie lupique, - insuffisance hpatique svre (albumine srique < 25 g/l ou score de Child-Pugh 10). Dans de rares cas, les AINS peuvent entraner une nphrite interstitielle, une glomrulonphrite, une ncrose mdullaire rnale ou un syndrome nphrotique. La dose de mloxicam ne doit pas dpasser 7,5 mg chez les patients ayant une insuffisance rnale un stade terminal et qui sont hmodialyss. Aucune rduction de la dose n'est ncessaire chez les patients ayant une insuffisance rnale lgre ou modre (c'est--dire chez les patients ayant une clairance de la cratinine suprieure 25 ml/min). Rtention sodique, potassique et hydrique : Une rtention sodique, potassique et hydrique et une interfrence sur les effets natriurtiques des diurtiques peut survenir avec l'utilisation d'AINS. De plus, une diminution de l'effet antihypertenseur des mdicaments antihypertenseurs peut survenir. En consquence, des dmes, une insuffisance cardiaque ou une hypertension peuvent survenir ou tre aggravs chez les patients prdisposs. Une surveillance clinique est donc ncessaire pour les patients risque. Hyperkalimie : Une hyperkalimie peut tre favorise en cas de diabte ou lors de traitement concomitant par des mdicaments connus pour leur effet hyperkalimant. Une surveillance rgulire des taux de potassium est recommande dans ces cas. Conditions de dlivrance : Mdicament soumis prescription mdicale: liste I.

    Rsum des caractristiques du produit. Pour toute information complmentaire, consulter sa fiche signaltique.

    Promotion Mdicale : PROMOPLUS : Zone Industrielle du Sahel B.P. 401 - 26400 Had Soualem. Tl.: 05.22.96.39.39 (L.G.) - Fax : 05.22.96.31.84 - E-mail : [email protected]

  • 24 | DOCTINEWS | #59 | OCT. 2013

    ZOOMVNEMENT

    DES TRAITEMENTS INNOVANTS, MAIS PEU ACCESSIBLES

    O rganise le 21 septembre dernier Rabat, la 7e journe de rhumatologie pratique a t loccasion de faire le point sur la situation de la prise en charge des pathologies rhumatismales chroniques au Maroc. Pour le Dr Abdelkrim El Hassani, prsident de lAssociation des rhumatologues privs de Rabat, les rhuma-tismes inflammatoires chroniques posent de multiples dfis aussi bien aux praticiens quaux patients en raison notamment de leur caractre chronique. La prise en charge des rhumatismes inflammatoires chroniques tels que la polyarthrite rhumatode et la spondylarthrite ankylosante souffre de multiples carences. Le diagnostic de ces pathologies est trs souvent pos tardivement, soit par manque dinformation, soit par mauvaise orientation. Or, un diagnostic prcoce, effectu entre trois et six mois dvolution de la maladie, est primordial car il permet un meilleur contrle de la pathologie rhumatismale chronique , a-t-il

    indiqu. Le cot lev du traitement est une autre problmatique qui complique grandement la prise en charge des patients compte tenu du faible taux de couverture mdicale enregistr au Maroc. Grce lavnement de la biothrapie, les personnes atteintes de maladies rhumatismales chroniques peuvent bnficier d'une meilleure qualit de vie. Il s'agit de nouveaux traitements innovants qui ciblent les cellules responsables de linflammation et de la destruction des articula-tions et permettent de prvenir les complications structurales. Ces molcules sont disponibles au Maroc, mais sont malheureusement inaccessibles pour la grande majorit des patients en raison de leur cot annuel qui peut atteindre 180000 DH , a-t-il dplor. Il a appel les autorits com-ptentes mettre en place, dans le cadre du Ramed, des mesures visant faciliter laccs la biothrapie aux assurs et surtout aux popula-tions revenu limit.

    RHUMATISMES CHRONIQUES

    Les bonnes pratiques de la chimiothrapie : de la prescription ladministration , tel a t le thme central des premires journes scientifiques de la Socit marocaine de pharmacie oncologique (SMPO). Organis Rabat, du 13 au 14 septembre derniers, cet vnement scientifique a t loccasion de faire le point sur les recommandations et les bonnes pratiques en matire de chimiothrapie, lment cl qui conditionne la russite de tout traitement anticancreux. Un suivi optimal des bonnes pratiques ncessite une coopration multidisciplinaire impliquant notamment les mdecins, les pharmaciens et les infirmiers. Lobjectif premier est, dune part, damliorer la prise en charge du patient et, dautre part, dassurer la traabilit du circuit et de faciliter l'valuation des pratiques , a expliqu le Pr Bouchra Meddah, prsidente de la SMPO, ajoutant que ladoption du plan national

    de prvention et de contrle du cancer (PNPCC) 2010-2019, dit en partenariat entre la Fondation Lalla Salma-prvention et traitement des cancers et le ministre de la Sant, a permis dengager une rflexion sur les diffrents protocoles de traitement suivis au Maroc et sur les moyens de les optimiser. La mesure 52 du plan prcise quil est ncessaire de dvelopper des rfrentiels nationaux de bonnes pratiques diagnostiques et thrapeutiques en cancrologie. Sous lgide de la Fondation Lalla Salma, lAssociation marocaine de la formation et la recherche en oncologie mdicale a tabli un guide des protocoles de chimiothrapie en prenant en considration certains paramtres tels que la disponibilit des anticancreux et le programme daccs aux soins des patients revenu modeste et les actualits thrapeutiques (une mdecine base sur lvidence). Il sagit dune tape primordiale avant ldition

    dun rfrentiel national en cancrologie, en collaboration avec les diffrents acteurs de la prise en charge du cancer au Maroc , a-t-elle indiqu. Au niveau des traitements, la prsidente de la SMPO a expliqu les progrs considrables raliss en la matire, grce notamment la biologie molculaire et la gntique qui ont permis de dvelopper des thrapies cibles contre les diffrents types de cancer. Toutefois, au-del de lefficacit des traitements, le Pr Meddah a insist sur le rle

    central du pharmacien dans la russite du schma thrapeutique dans le choix des mdicaments, leur disponibilit, la validation de leurs prescriptions, leur prparation et lvaluation de leur efficacit et de leur scurit. travers les consultations pharmaceutiques, le pharmacien assure une ducation thrapeutique adquate aux patients sur les modalits des traitements, surtout ceux qui ncessitent une surveillance particulire afin de limiter leurs effets indsirables , a-t-elle ajout.

    LES BONNES PRATIQUES DE LA CHIMIOTHRAPIE

    ONCOLOGIE

    UN SUIVI OPTIMAL DES BONNES PRATIQUES NCESSITE UNE COOPRATION MULTIDISCIPLINAIRE . PR BOUCHRA MEDDAH,

    PRSIDENTE DE LA SMPO

  • OCT. 2013 | #59 | DOCTINEWS | 25

  • 26 | DOCTINEWS | #59 | OCT. 2013

    ZOOMVNEMENT

    La recherche et dveloppement dans lindustrie pharmaceutique a t au cur des dbats lors de la Journalist Academy , un sminaire destin aux journalistes, organis par les laboratoires MSD. La disponibilit des mdicaments est lun des axes majeurs de toute stratgie visant faciliter laccs aux soins aux citoyens. Pour mettre la disposition du patient des mdicaments la fois efficaces et

    srs, les laboratoires pharmaceutiques investissent constamment dans la recherche et dveloppement. Le dveloppement dun nouveau mdicament ncessite ainsi 12 15 ans de recherche en moyenne et le cot total du processus peut atteindre 900 millions de dollars , a expliqu le Dr Anis Mekkaoui, directeur dune Business Unit chez MSD. Il a ajout que le processus de fabrication doit garantir la

    stabilit et la scurit du mdicament, deux lments valus par des tudes prcliniques et cliniques, menes chez lhomme et lanimal, ainsi que par des tudes post-marketing. Ces tudes revtent une importance capitale dans le dveloppement de la recherche biomdicale et constituent un enjeu stratgique majeur pour les pays mergents qui dsirent dvelopper leur industrie pharmaceutique. Malgr leur importance, elles sont encore trs peu dveloppes au Maroc. Cela sexplique par plusieurs facteurs, notamment le manque dexprience ncessaire pour mener bien ce type dtudes. Pour le Pr Farid Hakkou, professeur de pharmacologie la facult de mdecine et de pharmacie de Rabat, le Maroc

    gagnerait beaucoup encourager les essais cliniques et dvelopper des comptences en la matire. Grce aux tudes cliniques, le Maroc ne sera plus peru comme un petit march o les laboratoires pharmaceutiques viendraient uniquement vendre leurs mdicaments, mais un vritable acteur dans le march du mdicament. Cest le cas de certains pays mergents tels que la Jordanie qui ont su mettre en place les bases dune re