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------------------------------- DOMAINE : SCIENCES DE LA SOCIETE
-------------------------------
MENTION : GESTION
-------------------------------- MEMOIRE DE FIN D’ETUDE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME MASTER EN
SCIENCE DE GESTION
PARCOURS : FINANCE COMPTABILITE ET GOUVERNANCE D’ENTREPRISE (FCGE)
Présenté par RANDRIAMIHARISOA Norosoa Andriatiana
Sous l’encadrement de :
Mr. ANDRIAMASIMANANANA Mr. RAKOTOMALALA Mahery Luc Origène Olivier Responsable Réseau de distribution Maitre de conférences, de la société Guanomad S.A Encadreur pédagogique Encadreur professionnel
Année 2016
Date de soutenance : 04 Juillet 2016
I
I- REMERCIEMENTS La réalisation de ce mémoire n’aurait été possible sans la bénédiction de DIEU et le concours
de plusieurs personnes auxquelles nous tenons à adresser nos vifs remerciements notamment :
- Mr. RAMANOELINA Panja René Armand, Professeur Titulaire, Président de
l’Université d’Antananarivo ;
- Mr RAKOTO DAVID Olivaniaina, Maitre de conférences, Doyen de la Faculté de
Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie ;
- Mme RANDRIAMBOLOLONDRABARY Corrine Heriniaina, Maitre de
conférences, Chef du Département Gestion de l’Université d’Antananarivo, qui a bien
voulu donner son accord à la présentation de ce mémoire ;
- Mme ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur, Directeur du Centre d’Etudes et
des Recherches en Gestion ;
- Mr. ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier, Maitre de conférences, notre
encadreur pédagogique, pour ses directives tout au long de l’élaboration de ce
mémoire ;
- Monsieur le Président et les membres du jury qui ont voulu accepter de juger ce
travail;
- Tous les professeurs qui nous ont enseigné au Département Gestion durant nos études
à l’Université d’Antananarivo, pour la formation et l’enseignement qu’ils nous ont
dispensés ;
- Tout le personnel administratif du Département Gestion pour les services qu’ils
nous ont rendus ;
Mes remerciements s’adressent également à :
- Mr. Erick Francis RAJAONARY, Président Directeur Général de GUANOMAD
S.A, qui a accepté de nous recevoir en tant que stagiaire au sein de sa société ;
- Mr VIVATOLOTRA Fehizoron’Andriantsoa ; Chef Comptable; pour nous avoir
guidé et apporté ses compétences pour nous aider dans la réalisation de ce mémoire ;
- Mr. RAKOTOMALALA Mahery Luc, Responsable Réseau de distribution et notre
encadreur professionnel qui, malgré ses lourdes responsabilités, nous a été d’une aide
si précieuse ;
- Tout le personnel de la société GUANOMAD S.A pour leur accueil chaleureux;
- Tous les membres de ma famille ainsi qu’à tous ceux qui ont de près ou de loin,
contribué à la réalisation de ce mémoire.
II
II- SOMMAIRE Remerciements
Liste des tableaux
Listes des figures et des schémas
Liste des abréviations et des sigles
Introduction Générale
Chapitre I : Les matériels et les méthodes de traitements des données
Section 1 : Les outillages nécessaires de l’étude
Section 2 : Cadre théorique de l’étude
Section 3 : Les procédés de collecte et traitement des données
Chapitre II : Les résultats acquis lors de la recherche
Section 1 : Les résultats réalisés à partir de méthodes adoptés
Section 2 : Evaluation du contrôle interne au niveau de la société, auprès du cycle vente et du cycle stock
Section 3 : Validation de l’hypothèse
Chapitre III : Les discussions et recommandations à mettre en place
Section 1 : Evaluation du respect des principes du contrôle interne au sein de la société Guanomad
Section 2 : Les outils à mettre enjeux aux améliorations du système dans le cycle vente de la société Guanomad
Section 3 : Le mécanisme d mettre en place un système efficace dans le cycle stock au sein de la société Guanomad
Conclusion Générale
Bibliographie
Annexes
Table des matières
III
III- LISTE DES TABLEAUX Tableau n° 1 : Les types du contrôle interne…………………………………………….. (p.16)
Tableau n°2 : Occupation de système d’information……………………………………. (p.20)
Tableau n° 3 : Les contrôles à respecter dans l’élaboration du DCD……………………. (p.29)
Tableau n°4: Les variables étudiés ………………………………………………..…...... (p.33)
Tableau n°5 : Les variables quantitatifs ……………………………… ..………………. (p.33)
Tableau n°6 : Les quantités des stocks croisés avec les ventes mensuelles par
distributeur……………………………………………………………………………….. (p.35)
Tableau n°7 : Les symboles utilisés ……………………………………………..……… (p.41)
Tableau n°8 : Grille d’analyse dans le système de vente dans la société Guanomad…… (p.43)
Tableau n°9 : Evaluation des forces et des faiblesses à partir du QCI d’opération des ventes
…………………………………………………………………………………………….(p.44)
Tableau n°10 : Evaluation des forces et des faiblesses à partir du QCI d’opération des stocks
…………………………………………………………………………………………… (p.50)
Tableau n°11 : Matrice de la qualité de l’information financière intégrée avec le contrôle
interne et le système d’information financière en place…………………………………. (p.52)
Tableau n°12 : Le respect de la qualité des informations au sein des agences et la société
Guanomad……………………………………………………………………………….. (p.54)
IV
IV- LISTE DES FIGURES
Figure n° 1: Représentation des graphes correspondants des ventes mensuelles des
distributeurs avec la quantité des …….………………………………………………….. (p.35)
Figure n° 2 : DCD du cycle vente selon les réalités constatées au niveau de la société
Guanomad……………………………………………………………………………….. (p.42)
Figure n° 3 : Evaluation des forces et des faiblesses à partir du QCI et du DCD de l’opération
des ventes……………………………………………………………………………….. (p.45)
Figure n° 4 : Cycle simplifié de la production et du stockage de la société Guanomad… (p.47)
Figure n° 5 : DCD du cycle stock selon la réalité de circulation des documents au sein de la
société……………………………………………………………………………………. (p.49)
Figure n°6 : Evaluation des forces et des faiblesses à partir du QCI lors de l’opération des
stocks…………………………………………………………………………………….. (p.51)
Figure n°7 : DCD à mettre en place au sein de la société Guanomad dans le cycle vente..
…………………………………………………………………………………………….(p.63)
Figure n°8 : DCD à mettre en place dans le cycle stock auprès la société Guanomad… (p.66)
V
V-LISTE DES ABREVIATIONS ET DES SIGLES
AAE : Africa Awards for Entrepreneurship
AMF: Autorité des Marchés Financiers
BC: Bon de Commande
BL: Bon de Livraison
BLGD : Bon de Livraison Grotte-Dépôt
BLID : Bon de Livraison Inter-Dépôt
CNCC: Compagnie National des Commissaires aux Comptes
COSO: Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission
DCD : Diagrammes de Circulation des Documents
EB : Engrais Biologiques
IF: Informations financières
IFAC: International Federation of Accountants
IFOAM: International Federation of Organic Agriculture Movements
IFRS: International Financial Reporting Standard
INSTAT : Institut National de la Statistique Malgache
ISA : International Standard Auditing
MP: Matières premières
N-P-K : Azote-Phosphore-Potassium
PF : Produits finis
PME : Petite ou moyenne Entreprise
QCI : Questionnaire de Contrôle Interne
S.A : Société Anonyme
t /Ha : tonnes à l’hectare
T: Tonne(s)
BLID : Bon de livraison inter-Dépôt
BLGD : Bon de livraison Grotte-Dépôt
Expd : Expédition
MàJ : Mise à jour
1
INTRODUCTION GENERALE Le monde des entreprises publiques ou privées à l’heure actuelle est en perpétuelle
turbulence. Face à la modification et l’évolution de l’environnement socio-économique, les
entreprises ont connu une fragilisation au point de vue des réalités économiques. Cependant, à
Madagascar, plusieurs entreprises ont récemment connu un développement important. Dans le
secteur primaire, la société FIFAMANOR Madagascar a réalisé un chiffre d’affaires d’Ariary
14 millions en 2014. Par ailleurs, les sociétés dans le secteur énergie et mines prennent les 3
premiers rangs dans les 100 premières entreprises de Madagascar par chiffre d’affaires en
2012. La société STAR Madagascar prend le 5ème rang avec son chiffre d’affaires qui s’élève
à 70 millions d’euros sur la production des bières en 2014 (selon Tribune madagascar du 30
nov. 15). Aussi, dans le secteur de service comme la société, TELMA qui a réalisé un chiffre
d’affaires de 97,2 million de Dollars en 2010 (selon l’Eco Austral de l’Océan Indien, 2014).
Nous évaluons que la société dans le secteur de service se développe très rapidement par
contre 80% des malgaches travaillent dans le secteur agricole, ce secteur ne voit pas un
développement successive.
Des informations financières fiables ont été un des moyens efficaces qui ont permis
aux dirigeants de ces sociétés de prendre des décisions pertinentes pour réaliser leurs
performances. La qualité de l’information financière est un sujet qui a été largement discuté
dans la littérature comptable et financière. La présente recherche consiste à étudier la
transparence et la qualité de l’information financière par la conduite de contrôle interne. Les
déterminants de la qualité de l’information financière sont essentiellement l’impact des
mécanismes de gouvernement de l’entreprise (le conseil d’administration) sur la qualité de
l’information financière publiée dans la contribution de contrôle interne.
Comme toutes les sociétés, les entreprises agricoles présentent également un besoin
d’utiliser le contrôle interne intégré dans la qualité de l’information financière afin de
maximiser et d’améliorer leurs rendements. On adopte des techniques et systèmes de contrôle
interne efficaces et simples face à la domination des agriculteurs à Madagascar, vu que selon
le Ministère de l`Economie, des Finances et du Budget Malgache, le secteur agricole est un
acteur de premier plan qui favorise la croissance économique de ce pays. Nous connaissons
que même si 80% des malgaches travaillent dans le secteur agricole, la rentabilité n’est pas
satisfaisante, les récoltes ne couvrent pas le marché national. Ainsi, l’engrais est connu pour
être un intrant puissant d’augmentation de la productivité.
2
Une augmentation de la production vivrière à Madagascar, peut être vue comme un
objectif pour le secteur agricole dans le contexte de la participation à la réalisation des
objectifs macro-économiques dans notre pays. L’environnement du secteur d’engrais a évolué
dans les années 90 avec l’arrivée des programmes d’ajustement à long terme. Face à
l’évolution du secteur de l’engrais, le cadre règlementaire idéal pour les engrais devrait être
composé par les éléments suivants: essentiellement, l’inscription obligatoire des fabricants,
des importateurs, des revendeurs agricoles et aussi la spécification et enregistrement de
l’ensemble des engrais fabriqués/importés et vendus dans le pays. Le cadre devrait également
comporter des dispositions d’annulation des certificats d’autorisation/d’inscription
d’importateurs, de revendeurs agricoles et de fabricants.
Mais l’engrais chimique est très sensibilisé d’où la pollution et la dégradation de
l’environnement généralement c’est l’humanité. L’engrais chimique est très utilisé pour les
agriculteurs malgré qu’il y ait beaucoup des problèmes causés lors de leur utilisation.
L’engrais minéral domine le marché local à Madagascar. La composition chimique de
l’engrais peut également entraîner l’acidification du sol. Dans un sol dégradé qui ne contient
pas de matière organique, les rendements baisseraient si l’on continue à appliquer l’utilisation
de l’engrais chimique. En agriculture, les engrais chimiques sont administrés en vue
d’augmenter le rendement des cultures. Mais étant responsables d’une pollution massive, ces
engrais chimiques sont surtout la cause majeure de pollution des eaux souterraines,… potable.
La plus grande partie des pollutions ont pour origine des activités agricoles qui utilisent de
nombreux produits (fertilisants, phytosanitaires), ce sont des sources de dégradation de
l’environnement. L’utilisation des engrais chimiques provoque aussi des grands dangers dans
la santé humaine comme des troubles respiratoires, cancer de la peau … En même temps, le
manque d’accès à des engrais abordables a fait qu’il est potentiellement impossible pour les
petits agriculteurs à Madagascar afin d’améliorer leur sécurité alimentaire et leurs revenus, ce
qui renforce la pauvreté généralisée. Il y a un besoin de développer un réseau de revendeurs
compétents et qualifiés, situés à proximité des exploitations agricoles, qui assurent une
disponibilité des engrais aux agriculteurs avec différents formats de sacs, à des prix
abordables et de façon rapide.
Face à ces objectifs et ces grands dangers, la société GUANOMAD travaille dans la
production et la distribution d’engrais biologiques. La société a mis en place des objectifs à
atteindre tant social, qu’économique et environnemental : la lutte contre l’insécurité
alimentaire, le développement rural et agricole, la bonne gouvernance environnementale et
l’entreprise citoyenne.
3
Les besoins et l’accès vers les produits bios contre l’utilisation des produits chimiques
affrontent le désir d’achat des agriculteurs pour consommer des engrais biologiques. Durant
des années, beaucoup des agriculteurs trouvent l’efficacité de ces engrais. La consommation
augmente de temps en temps, cela relève le développement et la croissance de la société
Guanomad dans son secteur. GUANOMAD se spécialise essentiellement dans la production
et la vente des Engrais Biologique certifiée par l’ECOCERT (organisme de contrôle et de
certification des écoproduits, crée en 1991 en France), nous trouvons dans l’annexe 1 les
informations sur les produits biologiques. Ainsi, il s’oriente dans le domaine de fertilisantes
issues des excréments des chauves-souris. L’engrais du Guanomad sont purs et ne contiennent
aucun additif chimique. Ils conviennent parfaitement aux exigences de l’agriculture
biologique. Ils ont obtenu une attestation de conformité d’intrants délivrés par ECOCERT.
Leur utilisation assure le respect de l’environnement et n’épuise pas le sol. Au contraire,
l’engrais régénère les sols appauvris et les fertilise à nouveau. Les engrais de Guanomad ne
polluent pas l’eau, la majorité des éléments est retenu dans le sol. Les infimes parties pouvant
être infiltrées dans la nappe phréatique ou les eaux de ruissellement ne constituent pas de
danger. De par leur teneur en éléments fertilisants, et en matière organique, cet engrais peut
être utilisé à faible dose. Conjugués à leur prix inégalé, les engrais sont parmi les plus
économiques et les plus efficaces du marché des fertilisants. Les engrais conviennent à tous
types des cultures. Ils procurent des résultats surprenants aussi bien pour les plantes à feuilles,
les tubercules que les plantes à graines. La société réalise une vente +12000 tonnes par an. Ses
ventes agrandissent d’une année à l’autre.
Par ailleurs, GUANOMAD est une entreprise malgache récompensée par Africa
Awards for Entrepreneurship (AAE) le 07 Octobre 2013. Depuis sept(7) ans, AAE est le
concours d’entrepreneurs africains le plus reconnu. Il permet de récompenser, à hauteur de
200 000 dollars, cinq entrepreneurs reconnus pour leur excellence commerciale ainsi que leur
impact social. Le Conseils AAE est fier d'avoir accompagné l'entreprise GUANOMAD dans
son parcours de développement, en ayant apporté des services financiers, comptables et
juridiques. A Maurice, le 4 octobre 2013Guanomad, une des entreprises malgaches les plus
innovantes, produisant et distribuant des engrais biologiques issus des excréments de chauves-
souris permettant le développement de l‘agriculture biologique, a été hier promue PME la
plus remarquable et promettant du continent africain pour 2013, par le prestigieux Africa
Awards for Entrepreneurship (AAE). Cette remise de prix a eu lieu lors du gala de cérémonie
à l’île Maurice, avec la participation du vice premier ministre et du ministère des finances de
l’île Maurice.
4
Semblablement à toute société, Guanomad évalue des risques liés à sa gestion en tenant
compte sa relation envers ses différentes agences nationales et ses collaborateurs. Cela
nécessite une bonne pratique de contrôle interne. Cette situation a suscité notre attention sur le
fonctionnement du contrôle interne ainsi que son impact sur l’amélioration de la qualité
des informations financières, auprès de cette société et envers ses agences. Qu'il s'agisse
d'information concernant les ressources financières, les ressources humaines, les activités ou
d'autres questions liées au rendement, la qualité des données influe sur la valeur de
l'information et sur son utilisation. La qualité des données est par conséquent un facteur
essentiel à la mise en œuvre réussie de tous les systèmes d'information.
D’abord, l’étude de la qualité de l’information financière publiée et de la
performance informationnelle des états financiers reflètent la réalité économique. De
nombreuses entités préparent et présentent des états financiers à l’usage des utilisateurs
externes. Bien que ces états financiers puissent apparaître comme similaires d’un pays à
l’autre, il existe des différences, dont les causes sont probablement à rechercher dans la
diversité des circonstances sociales, économiques et juridiques. Dans l’idée que l’on se fait
dans différents pays, au moment de définir les dispositions nationales, on contribue les
besoins des divers utilisateurs d’états financiers. L’information financière, comptable ou
simplement opérationnelle doit reproduire fidèlement les opérations économiques que
l’entreprise ont effectuées. Cela nécessite des systèmes d’information puissants et complexes
entre le siège et les agences.
Ensuite, la transparence de l’information représente une partie intégrante du
gouvernement de l’entreprise. Ainsi, une bonne qualité de l’information financière et
comptable permet de prendre des meilleures décisions. En effet, leur compréhension et leur
maîtrise sont des éléments clés pour l’entreprise. Le fait d'avoir accès à de l'information fiable
et de l'utiliser de façon adéquate est un aspect fondamental du processus décisionnel de
gestion ainsi que de la communication de l'information au niveau de la société et son
environnement. La maîtrise de la qualité et de la fiabilité de l’information financière constitue
pour l’entreprise étudiée, un véritable enjeu pour renforcer sa crédibilité vis-à-vis de ses
partenaires financiers et des investisseurs potentiels. Par conséquent, il appartient aux
entreprises de veiller à la mise en place d’une communication financière de qualité.
Du point de vue général, le contrôle interne s’adresse à tous travaux dans les activités
et les fonctions exercées au sein d’une société. Face aux grands nombres de l’étendue
géographique des activités, des fraudes et ainsi de nombre croissant des transactions, le
contrôle interne va mettre en place pour mieux gérer ces activités dans l’entreprise.
5
La société procède du système de contrôle interne adéquate pour suivre leurs agences afin
d’obtenir des informations crédibles qui affecte directement dans l’information financière de
l’entreprise.
Afin d’obtenir des informations fiables, le contrôle interne est devenu un outil
indispensable pour les dirigeants et les associés de l’entreprise. Le contrôle interne est le plan
d’organisation de toutes les méthodes et mesures adoptées au sein de l’entreprise pour
protéger son patrimoine, assurer l’exactitude et la fidélité des informations comptables et
financières, promouvoir l’efficacité opérationnelle et maintenir les lignes de conduite établies
par la direction de l’entreprise. Il aide la société à atteindre ses objectifs en évaluant, par une
approche systématique et méthodique, les processus de management des risques, les
dispositifs de contrôle, les méthodes de gestion et de gouvernement d'entreprise. La mise en
place et la maitrise du contrôle interne doit être l’optique à considérer dans le rôle du
responsable de contrôle interne: il n’est pas le pilote, il est le coordinateur, le garant de la
cohérence globale. C’est un rôle essentiel si on veut que le système de contrôle interne dans
son ensemble ne soit pas de mesures variées. Mais ce rôle ne saurait se confondre avec celui
du manager, tout comme on ne saurait confondre le rôle du pilote et celui du capitaine. Ce qui
ne veut pas dire que le manager ne peut pas s’entourer dans la conception ou l’amélioration de
ces dispositifs, mais il reste le maître d’ouvrage. C’est pourquoi la formation du manager doit
comprendre une initiation au contrôle interne. Certaines grandes entreprises permettent au
contrôle interne de se propager et de faire tâche d’huile dans tous les rouages de l’organisation
de la société.
Parfaitement, le contrôle interne doit mettre en œuvre pour en faire comprendre le
mécanisme et l’utilité. En faisant des propositions pour renforcer leur efficacité et ainsi pour
formuler des recommandations nécessaires en vue de l’amélioration de la qualité de
l’information financière réalisée. Du fait de la variété des domaines à couvrir et des missions
à conduire, le contrôle interne doit disposer d’une gamme de compétences plus étendue. La
formation permanente constitue un facteur clé de performance au plan individuel et collectif.
Au XXème siècle, le contrôle interne a été motivé par l'accroissement en volume des
informations financières. Cet accroissement a fait naître un ensemble de risques d'erreurs et de
fraudes dû à l'extension des tâches de contrôle. Le mot contrôle signifie « maitrise » au sens
anglo-saxon. Les contrôles, au sens de vérification, ne constituant qu’un moyen technique
parmi tant d’autres et dans certaines circonstances d’assurer ce contrôle. D’où, ce sont les
aspects administratifs et opérationnels du contrôle interne.
6
Le développement des pratiques de contrôle des comptes a accompagné l’évolution générale
des structures économiques et des grandes organisations administratives et commerciales.
Universellement, depuis les multiples scandales financiers observés dans les grandes
entreprises de par le monde (ENRON, PARMALAT, VIVENDUS ...), la fonction de contrôle
et d'audit interne est de plus en plus présentée et sollicitée dans les entreprises internationales.
Cependant la confiance qu'on lui accorde dépend de son niveau de performance. Au vu de ce
qui précède, une question nous traverse l'esprit : Comment obtenir des informations
financières fiables à travers le système de contrôle interne intégré ? De cela a découlé
notre étude le contrôle interne dans l’amélioration de la qualité de l’information
financière : Cas de la relation Agence-Siège de la société Guanomad.
On vérifie comme hypothèse dans cette recherche que la bonne conduite du contrôle
interne contribue à obtenir des informations financières fiables afin d’avoir une bonne
gestion des agences par le siège, en tenant compte le cycle vente et le cycle stock. L’étude
a été réalisée grâce à l’analyse des livres, des manuels ainsi que par interview, entretien et
enquête (téléphonique et descente sur terrain) des sources internes et externes à l’entreprise.
Elle est axée par le traitement de données obtenues à partir des différentes analyses sur le
logiciel Sphinx lors de l’enquête et sur Excel dans le traitement du QCI. Ainsi, nous élaborons
des tableaux et des diagrammes de circulation des documents (DCD) pour évaluer le système
du contrôle interne en place.
Notre étude se divise en trois chapitres : le premier chapitre parle les outils matériels et
les méthodes utilisés dans notre recherche. Il comporte trois sections : la première section
présente les outillages matériels nécessaires. La seconde c’est la cadre théorique de l’étude.
La troisième traite les méthodes appropriées pour confondre la réalité qui se sépare : d’une
part, on va trouver les méthodes de collecte des données et ainsi d’autre part, le traitement et
l’exploitation des données obtenus.
Le deuxième chapitre présente les résultats réalisés lors de la recherche qui comporte
également trois sections. La première traite les résultats acquis à partir des méthodes adoptés.
La seconde invente les diverses sources de non fiabilité des informations financières au sein
de la société. La troisième section discute l’évaluation du contrôle interne sur la fiabilité des
informations financières au niveau du cycle vente et stock.
Le troisième chapitre se consacre sur les discussions et recommandations apportés sur
la société. Elle comporte trois sections : le premier se converge sur l’évaluation du respect des
principes du contrôle interne. Le second contribue à la maitrise des risques au sein de la
société. Enfin, la mise en œuvre des techniques de contrôle interne efficace.
7
Chapitre I : LES MATERIELS ET LES METHODES DE
TRAITEMENTS DES DONNEES Actuellement, le secteur agricole à Madagascar représente 29,1% du PIB du pays et
emploie plus de 80% de la population active, selon le rapport du ministère de l’agriculture. Le
rendement obtenu n’arrive pas à satisfaire les besoins nationaux. L’intensification de la
production figure parmi les priorités du ministère de l’agriculture afin d’accroître la
production et de couvrir le marché local. Cela nécessite plusieurs moyens techniques,
humains et financiers. Les moyens techniques utilisés peuvent être amélioré surtout au niveau
des intrants agricoles. Parmi ces intrants, les engrais occupent une place importante afin
d’atteindre l’objectif sur l’intensification de rendement. Un des engrais efficace est
l’utilisation d’engrais biologique Guanomad dans les cultures. La société s’implante afin de
garantir l’augmentation face à leur utilisation. Comme toute société, Guanomad met en place
un système de contrôle interne afin de suivre les activités réalisées par la société. Ce contrôle
interne en place affecte directement à la qualité de l’information financière obtenue vers
l’atteinte des objectifs de la société. Nous soulignons l’importance de la production locale
d’engrais Guanomad à Madagascar. L’agriculture est accès vers l’agriculture biologique dans
le monde. Les participants doivent apprécier l’importance des engrais dans l’agriculture.
Section 1 : Les outillages nécessaires Globalement, nous allons voir successivement dans cette section la justification de
notre zone d’étude qui entoure le secteur agricole à Madagascar. Ainsi, nous présentons
brièvement la société Guanomad et enfin notre raison du choix de la société.
1.1- Justification de la zone d’étude : le secteur agricole à Madagascar
De nos jours, le secteur agricole développe et accès dans l’agriculture biologique. La
définition vient de l’IFOAM1, dans la version 2002 des standards de base définis par ses
membres. Il en découle que « l’agriculture biologique est un système de gestion basé sur un
ensemble de pratiques qui résultent sur un écosystème durable, un aliment sain, une bonne
nutrition, un bien-être de l’animal et une équité sociale. L’agriculture biologique est ainsi
plus qu’un système de production qui inclut ou exclut certains intrants ». Les grands pays
mondiaux tels que : Européens, Asiatique, Africains et Américains se convergent vers la
recherche des intrants agricoles bio comme les engrais pour une Révolution verte.
1IFOAM International Federation of Organic Agriculture Movements Fédération Internationale des Mouvements en Agriculture Biologique, Agri Bio à Madagascar, 2002
8
Madagascar avait des grands avantages car nous avons une société productrice d’intrants
agricoles reconnus internationaux : c’est la société productrice d’engrais guanomad. Tandis
que, la notion d’exploitation agricole est encore peu familière à Madagascar. Le secteur
agricole de l’économie est plus souvent envisagé sous un aspect global. La conception macro-
économique déforme en grande partie la réalité agricole qui n’est autre que le rapprochement
d’un nombre variable d’unités élémentaires de production. Dans une économie développée,
l’unité de production est l’entreprise, mais dans notre pays l’exploitation agricole est une des
mesures pour le développement de l’économie.
A Madagascar, il existe sur les hauts plateaux une forme d’unité de production
agricole très proche, à échelle plus réduite de l’exploitation dite familiale. Dans certaines
régions côtières, les unités de production correspondent aux surfaces cultivées et le type de
culture. L’identification et la classification des diverses formes des techniques modernes est
un grand travail qui reste à faire dans notre pays. Un expert agronome a indiqué que
l’ancienneté de la technique rizicole très traditionnelle, utilisée par les agriculteurs explique la
faiblesse de la production et de rendement dans notre pays. L’étude des exploitations
agricoles constitue une partie importante de l’économie rurale. Cette branche de la science
économique revendique l’étude de tous les phénomènes économiques concernant l’activité
agricole.
D’où, le concept d’exploitation convient de défendre et de vulgariser le choix accordé
à la diversité régionale appliquée. Une augmentation de la production du riz, d’exploitation de
la vanille, du café par exemple, améliore les conditions de vie des masses rurales et ainsi une
des facteurs clés de développement de notre économie. Afin de réaliser ces objectifs, plusieurs
techniques doivent mettre en œuvre afin d’avoir des rendements suffisants en qualités et en
quantités. Ces différents moyens utiles sont : des ressources en capitaux, des intrants agricoles
de bonne type, adoption des techniques modernes, et ainsi des efforts et des mains d’œuvres.
Tous ces conditions sont réunis afin d’atteindre la maximisation de la production agricole à
Madagascar. On met en exergue que les intrants agricoles occupent une place très importante
parmi ces différents moyens. D’après la définition ci-dessus, un des intrants très important est
l’engrais et ainsi le traitement phytosanitaire. Mais d’après l’analyse, Madagascar avait un
faible pouvoir d’achat des engrais qui empêchent les agriculteurs de produire plus de riz qui
est l’aliment de base de la population malgache. Madagascar n’a pas eu lieu une
autosuffisance alimentaire même si 80% des malgaches sont tous des agriculteurs.
9
D’après les statistiques de la banque mondiale datées de 2010, Madagascar n’utilise
que 5kg d’engrais importé par hectare dans la technique traditionnelle et 2% des riziculteurs
malgaches achètent des semences qualifiées. Rappelons que selon le Ministère de
l’Agriculture : 79% des paysans à Madagascar utilisent une simple bêche comme principal
outil de production, seulement 2 personnes sur 1000 cultivateurs utilisent le tracteur et 1/1000
utilise le motoculteur. Seulement 33% des agriculteurs possèdent la charrue, 28% utilisent la
herse et 14 % ont la sarcleuse. Selon les données de l’INSTAT (Institut National de la
Statistique Malgache), les 44% des terres cultivés à Madagascar sont occupés par la
riziculture, les 52% par d’autres cultures et les 4% sont occupés par la forêt.
Parmi ses données, si on adopte d’utiliser des engrais biologique guanomad, le
rendement accroit de 13 tonnes à l’hectare contre 2 à 3 t /Ha pour la moyenne nationale
actuelle. Ce cas a été constaté dans la région Itasy. Nous constatons l’existence de certain
agriculteur qui utilise l’engrais chimique. On note que la plupart des engrais chimiques sont
importés et ces engrais n’assurent pas la qualité de la production. Ils y avaient beaucoup des
risques sur son utilisation. Si on augmente le niveau de production à Madagascar, on va
mettre en place les divers facteurs indispensables dans l’agriculture afin d’obtenir des
meilleurs rendements. L’Entreprise Guanomad se réalise la production d’engrais biologique
qui convient à tous types les cultures.
Nous avons trouvé qu’à Madagascar, le pouvoir d’achat d’engrais est faible ainsi la
réalité du secteur agricole est toujours peu traditionnelle d’après les résultats de l’INSTAT du
Ministère de l’Agriculture. Actuellement, l’agriculture à Madagascar contribue avec des
différents projets internationaux pour développer et innover. Un des intrants non négligeables
est l’utilisation d’engrais qui se converge vers la révolution verte à nos jours.
1.2- Présentation de l’entreprise étudiée : GUANOMAD
Primordialement, GUANOMAD est une des rares entreprises malgaches reconnues
internationalement. Cette société extrait, conditionne, distribue et exporte des engrais naturels.
La société GUANOMAD est créée en 2006, le groupe GUANO est le premier producteur de
Bat Guano dans la zone Afrique-Océan Indien. Il est installé à Antananarivo, capitale de
Madagascar, GUANOMAD se spécialise essentiellement dans la production et la vente des
Engrais Biologiques (EB) aussi bien pour le marché local que pour le marché international.
Elle est une société anonyme (S.A) dont le Président Directeur General fondateur, Erick
RAJAONARY, dirige une équipe d`environ 78 permanents (dont 33 Cadre, 45 Non cadre) et
500 temporaires ou saisonniers.
10
A Madagascar, la société s`appuie sur 10 agences couvrant 12 régions et collabore avec un
réseau de distribution plus de 200 distributeurs répartis dans toute l`ile. A l`étranger,
Guanomad a commencé son activité d`exportation en 2011 et des plateformes de distribution
ont été mises en place telles qu`en Europe (Espagne, France, Allemagne, Pays-Bas, Belgique,
Slovénie …), aux Antilles (Martinique, Guadeloupe), au Canada, en Afrique (Bénin, Angola,
Tanzanie et Afrique du Sud), et dans l`Océan Indien (île de la Réunion). Son siège social se
trouve à Amparibe Antananarivo.
Ci-après les renseignements concernant la société : l`activité de Guanomad se base sur
la valorisation d`un produit naturel, le guano de chauve-souris, avec la nécessité de respecter
les sites de vie de ces mammifères. C`est aussi une organisation qui entend prendre sa part de
responsabilité quant aux enjeux de sociétés à Madagascar, directement en créant des emplois
et des revenus et en s`alliant à d`autres organisations pour participer à la réduction de la
vulnérabilité des populations. La Mission de la société se base sur l’œuvre et action socio-
développement économique face à l’autosuffisance alimentaire et la création d’emploi. Des
lors, la société va mettre en place un plan de gestion environnementale dans ses activités pour
minimiser les impacts des activités d’exploitation de guano sur les écosystèmes concernés et
leurs composants; comme les grottes, les forêts environnantes, les oiseaux nocturnes
(chauves-souris) …
Certainement, l’engrais guanomad, le Bat Guano ou le Guano de Madagascar, est issu
de l’accumulation d’excréments de chauve-souris. Il est riche en nutriments et qui se
caractérise par sa teneur en éléments essentiels (N-P-K) plus équilibrée, sa richesse en micro-
organisme vivant et son contenu en matières organiques élevé. De plus, l’engrais guanomad
présente une richesse particulière en phosphore et en calcium, un pH moins acide, voisin de la
neutralité de la présence des métaux alcalino-terreux : le calcium et le magnésium. Le guano
est un engrais naturel constitué de fiente d’oiseaux marins ou de chauve-souris. Suivant leur
provenance ces excréments sont riches en nitrate, phosphate, sels et acides minéraux divers,
sur certaines côtes les quantités de guano accumulées sur les sols pendant des siècles par les
oiseaux peuvent atteindre plusieurs mètres de hauteur, les gisements peuvent donc être
exploités facilement.
De ce fait, Guanomad est devenu producteur de référence en Afrique. Actuellement,
la société a une capacité de production annuelle de +12000 tonnes. Avec cette conquête de
l’Afrique, elle devrait augmenter progressivement sa production pour répondre la demande
sur le marché. Nous trouvons dans l’annexe n°2 un tableau qui présente la spécificité des
différents engrais Guanomad.
11
En outre, les grandes entreprises se consacrent sur la Responsabilité Sociale des
Entreprises (RSE). La RSE fait actuellement une partie intégrante des activités de la société
Guanomad même elle est une PME (Petite ou moyenne Entreprise). Il s’agit de rechercher en
plus d’une performance financière, une performance sociale et environnementale ; c’est-à-dire
le partage et le développement ainsi que la protection de l’environnement et l’introduction du
développement durable dans ses visions. Guanomad a mis en place son département RSE en
2011. Il a pour but de promouvoir et soutenir des actions, projets ou initiatives contribuant au
développement durable de Madagascar Au niveau du siège, nous trouvons huit (8)
départements pour rassurer la fonction et le suivi des activités de l’entreprise du près et du
loin. Ces différents départements sont : le Département Production, la fonction administration,
le Département des Ressources Humaines, le Département Marketing, le Département
Import/Export, le Département RSE, le Département Commercial et aussi le Département
Financier et Audit. Ces deux (2) derniers départements nous intéressent beaucoup.
D’une part, le Département Commercial qui occupe la distribution d’engrais à
Antananarivo avec les (10) agences par tout Madagascar. Les équipes contribuent avec les
réseaux de distribution, les ventes d’engrais et aussi le mécanisme de technique d’utilisation.
Son rôle est d’assurer les relations avec les clients.
D’autre part, le Département Financier et Audit : Il gère la trésorerie, les crédits et
les capitaux. Ce département consolide la gestion de petite caisse des agences afin de traiter
les informations à la comptabilité de l’entreprise. Elle occupe la gestion des stocks. Son rôle
est de bien gérer les ressources de l’entreprise. Nous voyons dans l’annexe n°3 les rôles des
autres départements au sein de la société Guanomad.
La société se caractérise sur des activités importantes dans l’évolution dans le secteur
agricole qui est le facteur prioritaire dans le développement de l’économie. Face aux grands
problèmes environnementaux accès sur le changement climatique, la société Guanomad
s’oriente sur la révolution verte et l’agriculture biologique. C’est pourquoi, la raison du choix
de cette Entreprise.
1.3- Raison du choix de la société
La raison du choix de l’entreprise est très spécifique, c’est une des entreprises le plus
innovant à Madagascar. La société Guanomad avait une place importante dans le
développement socio-économique de notre pays. Nous trouvons la bonne gestion du PDG de
cette société en tant qu’expert-comptable sur le fondement du concept de la société pour faire
évoluer et valoriser l’Entreprise de temps en temps.
12
Nous pouvons faire le choix de cette entreprise afin de connaitre la réalité dans le
monde professionnel et ainsi pour obtenir des expériences et des atouts. Profitablement, la
société accepte de nous prendre à faire un stage, pour instruire la façon de gestion. D’où un
jour, on va créer un projet alors que nous apprenons : Comment gérer et développer notre
futur société ? En même temps que cette raison, nous savons que face aux changements
climatiques qui sont un des grands problèmes universels, l’agriculture va s’orienter vers l’agri
biologie : il va accentuer les techniques utilisées vers la contribution des produits biologiques.
Les besoins d’engrais bio s’élèvent dans le marché d’engrais non seulement à Madagascar
mais dans plusieurs pays. Face à l’accroissement des besoins, la demande au niveau national
et aussi l’exportation augmente de temps en temps. La consommation d’engrais guanomad
s’accroit toujours afin d’atteindre l’objectif sur la révolution verte et ainsi la protection de
l’environnement du point de vue de grand changement climatique.
D’autant plus que la réduction des rendements aussi, la contribution d’engrais bat
guano dans le système conventionnel est un outil favorable pour améliorer la production.
L’innovation de la société recherche toujours des produits de qualité et apte à tous types des
cultures et des produits phytosanitaires pour les insecticides qui n’est autre que le
contradicteur des agricultures. Nous savons aussi que le prix d’engrais guanomad est le moins
cher par rapport aux autres engrais dans le marché. Les produits couvrent tout Madagascar
dans toutes régions et aussi la société recherche toujours des marchés locaux et à l’étranger
dans les pays non encore importés. Certes, nous remarquons aussi que les conditions de
travail suivent les normes exigés.
Ses conditions de travail respectent la norme du travail :
- Hygiène : L’ordre et l’hygiène sont assurés dans les différents locaux. Le port des
habits, équipement de travail et de protection individuelle est obligatoire pendant
les heures de travail lorsque la dotation en a été faite, bureau et site. Le travailleur
doit veiller à la propreté de ces équipements et éviter une détérioration prématurée
ou sa perte.
- Santé : l’employé a le droit de choisir son médecin traitant payé par l’employé à
l’avance dont le remboursement est de à 75% pour l’employeur et 25% à la charge
de l’employé.
- Sécurité : Sensibilisation de tout personnel sur les accidents même douce. Suivi
des équipements spéciaux pour la sécurité doté aux personnels (usage et
détérioration) tel que les combinaisons, gants, chaussures, casque.
13
- Application du règlement intérieur à tout personnel et incitation à son respect.
Communication interne : affichage, email, téléphone, note de service.
Tous ces atouts nous intéressent à choisir la société Guanomad parmi tant d’autre.
L’ambiance de travail auprès de cette entreprise est agréable. Malgré le risque à convaincre
est l’habitude des agriculteurs sur l’utilisation des engrais chimiques d’où nécessiteront des
sensibilisations puissantes envers les cultivateurs. Nous trouvons alors que la société se
développe de façon idéale ; d’où c’est une entreprise leader pour les jeunes entrepreneurs lors
de la création de sa propre société pour développer l’économie à Madagascar. Elle visera des
activités à long termes et du développement durable du pays. On va percevoir la cadre
théorique de notre étude sur la contribution de contrôle interne dans le secteur agricole, et au
niveau de la société Guanomad.
Section 2 : Cadre théorique de l’étude Le mécanisme du contrôle interne est un enjeu majeur dans l’organisation des
procédures de l’entreprise. Il se repose sur certain nombre de règle de conduite dont le respect
d’une qualité satisfaisante. Plusieurs définitions sont données pour savoir la réalité dans tous
ce qui concerne le mot contrôle interne.
2.1- Le contrôle interne
Nous voulons mettre en place un contrôle interne rationnel c’est se contraindre à mettre fin
aux situations ambiguës. Nous conduisons notre étude au concept du contrôle interne.
2.1.1- Concept du contrôle interne
D’après l’historique du contrôle interne, il est placé au centre des préoccupations des
managers. Face à la complexité croissante des activités et la dispersion géographique des
opérations avec leur portée sur la multiplication des délégations de pouvoirs. Et aussi
l’affluence des réglementations d’où celui-ci ne cesse de s’accélérer et multiplie du même
coup les textes faisant référence au contrôle interne. Pour répondre à ces attentes des
recherches, les entreprises ont suit la mutation pour approfondir la notion de contrôle interne
et en proposer une approche claire, universelle et améliorée. Ces recherches sont encore en
cours tant que le contexte étant évolutif, l’adaptation permanente est nécessaire. Ainsi s’est
créée aux États-Unis la « Commission Treadway », laquelle a constitué un Comité
universellement connu sous le nom de COSO2.
2COSO : Comity of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission, RENARD Jacques, (2010), Théorie et Pratique de l’Audit interne, Groupe Eyrolles, Edition d’Organisation, Paris, p.136-137
14
Tout a commencé dans les années 1980 au cours desquelles le sénateur américain Treadway a
initié une importante recherche sur le sujet. Ce dernier a initié une réflexion en deux étapes; le
COSO1 dans les années 1980 et le COSO2 en 2004. D’une manière, Le COSO1 retient cinq
(5) éléments essentiels nécessaires pour avoir une bonne maitrise des activités :
l’environnement de contrôle, des activités de contrôle, une information et une communication
satisfaisantes, un pilotage de l’ensemble par chaque responsable à son niveau. Au terme de
ces travaux on a pu donner dès 1992 une définition du contrôle interne : « Le contrôle interne
est un processus mis en œuvre par le conseil d’Administration, les dirigeants et le personnel
d’une organisation destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des
objectifs ».
D’autre manière, le COSO2 substitue une nouvelle notion « Enterprise Risk
Mamagement » (ERM), ou gestion globale du risque à partir du COSO1. Les différents éléments identifiés dans COSO1 ont été affinés et complétés en approfondissant
plus particulièrement sur l’évaluation des risques. L’approfondissement des travaux a montré
que c’est processus peut le plus efficacement permettre l’implantation d’un bon contrôle
interne dans lequel ne saurait exister sans une gestion globale des risques.
Nous voyons ci-dessus l’apparition de la notion contrôle interne inventé par COSO1 et
COSO2. Mais bien avant 2004 les travaux du COSO avaient franchi les frontières. On va
définir le mot contrôle interne à partir de ce concept.
2.1.2- Définitions, Objectifs et types du contrôle interne
L’ouvrage du congrès 1997 de l’Ordre des Experts Comptables portant sur le contrôle
interne a donné la définition suivante : « Le contrôle interne es l’ensemble des sécurités
contribuant à la maitrise de l’entreprise. Il a pour but d’assurer la production, la sauvegarde
du patrimoine et la qualité de l’information d’une part, de l’autre, l’application des
instructions de la direction, et de favoriser l’amélioration des performances. Il se manifeste
par l’organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités pour maintenir la
pérennité de celle-ci».
CNCC3 : « Le contrôle interne est constitué par l’ensemble des mesures de contrôle
comptables ou autres, que la direction définit, applique et surveille, sous sa responsabilité,
afin d’assurer la protection du patrimoine de l’entreprise et la fiabilité des enregistrements
comptables et des comptes annuels qui en découlent ». 3 Compagnie National des Commissaires aux Comptes, Support du cours Audit général en Master I, 2014
15
AMF4 : « Le contrôle interne est un dispositif de la société, défini et mis en œuvre sous
sa responsabilité. II comprend un ensemble de moyens, de comportements, de procédures et
d'actions adaptés aux caractéristiques propres de chaque société qui contribue à la maîtrise
de ses activités, à l'efficacité de ses opérations et à l'utilisation efficiente de ses ressources, et
doit lui permettre de prendre en compte de manière appropriée les risques significatifs, qu'ils
soient opérationnels, financiers ou de conformité ».
Une autre définition par IFAC5 : « c’est l’ensemble de politiques et des procédures
mises en place par la direction de l’entité en vue d’assurer dans la mesure du possible la
gestion rigoureuse et efficace de ses activités ».
D’après ces définitions, le contrôle interne est un moyen de vérification et ainsi un
moyen de maîtrise des activités au sein de la société. Il s’entend au-delà des domaines liés au
système comptable. Les procédures de contrôle désignent les politiques et procédures définies
par la direction afin d'atteindre les objectifs spécifiques de l’entité complémentaires à
l’environnement du contrôle interne.
L’ensemble du système mis en place au contrôle interne découle les dispositifs dans
les objectifs ci-après : la conformité aux lois et règlements, la recherche de la protection du
patrimoine et ainsi la fiabilité des informations financières. La facilité d’efficacité et
d’efficience des opérations en aidant la société à atteindre ses objectifs. L’application des
instructions de la direction c’est à dire assurer le bon fonctionnement du processus de mise en
conformité des activités et l’amélioration des performances d’une année à une autre. Le
contrôle interne joue des rôles importants au sein de l’entreprise sur sa gestion de son
organisation et sa mise en œuvre. Il doit, d’une part, servir de support méthodologique à tous
les acteurs du contrôle en question et d’autre part, veiller à la cohérence des différents
dispositifs mis en place.
Nous trouvons les différentes définitions du contrôle interne. Même si les définitions
sont nombreuses, l’accord se fait sur l’essentiel et les facteurs clés sont identiques en terme :
dispositifs, moyens, systèmes et procédés. On va mentionner ses différents types ci-après. Le
contrôle interne se classifie en quatre (4) types :
- le contrôle administratif,
- le contrôle comptable,
- le contrôle préventif,
- le contrôle de détection.
4Autorité des Marchés Financiers : AMF, support du cours Audit Général en Master I, 2014. 5International Federation of Accountants : IFAC, support du cours Audit Général en Master I, 2014.
16
Tableau n° 1 : Les types de contrôle interne
Types Contenu Exemples
Les contrôles
administratifs
Ils se réfèrent à la pertinence des contrôles
pour la vérification. Ils caractérisent sur
l’assurance d’une gestion ordonnée,
d’efficacité et d’efficience des activités, et de
mettre en place une structure administrative
ayant portée aux décisions de la direction
autorisant les opérations.
- Etablissement d’une marche à suivre
lors de l’embauche du personnel.
- Etablissement d’une norme de gestion
des dossiers du personnel.
- Etablissement d’une passation du choix
de marché.
- Mise en place d’un système de gestion
de stocks d’alerte, …
Les contrôles
comptables
Ils s’intéressent sur la structure administrative
et procédés sur la protection des biens et à la
fiabilité des documents comptables. Ils ont
conçus pour donner une certitude raisonnable
que l’information financière reflète exactement
les opérations financières de l’entreprise.
- Autorisation générale ou spécifique de
la direction sur l’opération effectuée.
- Pré-numérotation des documents.
-Respect des séparations des
fonctions,…
Les contrôles
préventifs
Ils s’attachent à l’objectif du contrôle. Il s’agit
de dispositifs à mettre en place pour empêcher
les fraudes, erreurs ou de réduire les risques.
-Utilisation du manuel de procédure.
-Double signature sur les chèques.
-Processus d’autorisation des opérations,
-Recrutement de personnel qualifié, …
Le contrôle de
détection
C’est complémentaire avec les contrôles
préventifs afin de déceler ou d’augmenter au
maximum les chances à découvrir les fraudes,
les erreurs et les risques pour prendre des
mesures correctives.
-Inventaire des stocks et de caisse ;
-Recoupement des documents ;
-Vérification arithmétique,…
Source : Investigation personnelle
Le contrôle interne se base sur ces quatre (4) grands types de contrôle. On respecte
toujours la séparation de fonction pour valoriser les objectifs dans l’organisation de
l’entreprise. Comme la comptabilité, le contrôle interne repose des règles de conduites
concédé dans divers principes qu’on se développe ci-après.
2.1.3- Principes généraux du contrôle interne
Le pilotage du contrôle joue un rôle primordial dans le respect d’une qualité
satisfaisante aux besoins d’une entreprise. Le contrôle interne s’appuie sur les sept (7)
principes suivants :
17
Le principe d’organisation
Par précision, l’organisation doit être établie sous la responsabilité de la direction de
l’Entreprise. Cette responsabilité consiste à fixer les objectifs, définir les responsabilités des
hommes à chaque niveau dans l’organigramme et de déterminer le choix et l’étendue des
moyens à mettre en œuvre. D’où, le contrôle interne se contribue directement avec
l’organisation à mettre en place au niveau d’une société. Elle doit être adaptée et adaptable et
aussi vérifiable dans le temps et dans l’espace et surtout formalisée selon les normes. Le plus
important c’est le respect de la séparation convenable des fonctions. La règle de séparation
des fonctions a pour objectif d’éviter que dans l’activité de l’entreprise, un même agent
cumule : les fonctions de décisions (ou opérationnelles), les fonctions de détention matérielle
des valeurs et des biens, les fonctions d’enregistrement (saisie et traitement d’information), et
aussi les fonctions contrôles. En effet, un tel cumul favorise les erreurs, les négligences, les
fraudes et leur dissimulation et qui maximise les risques.
Le principe d’intégration
Les procédures mises en place doivent permettre le fonctionnement d’un système
d’autocontrôle mis en œuvre par recoupements, des contrôles réciproques ou des moyens des
techniques adaptés. D'abord, les recoupements permettent de s’assurer de la fiabilité de la
production et du suivi d’une information au moyen de renseignements provenant de sources
différentes ou d’éléments identiques par voies différentes. Nous trouvons le respect de ce
principe sur les collectes des informations à partir des agences. Puis, les contrôles réciproques
consistent dans le traitement subséquent ou simultané d’une information selon la même
procédure mais par agent différent, de façon à vérifier l’identité des résultats obtenus. Enfin,
les moyens techniques recouvrent l’ensemble des procédés qui évitent, ou réduisent, autant
que faire possible, l’intervention humaine.
Le principe de permanence
La mise en place de l’organisation de l’entreprise et son système de régulation (contrôle
interne) suppose une certaine pérennité de ces systèmes. Il est clair que cette pérennité repose
nécessairement sur celle de l’exploitation.
Le principe d’universalité
Ce principe signifie que le contrôle interne concerne toutes les personnes dans l’entreprise, en
tout temps et en tout lieu. C’est-à-dire qu’il ne doit pas y avoir de personnes exclues au
contrôle par privilège, ni de domaines réservés, ou d’établissements mis en dehors du contrôle
interne.
18
Le principe d’information
L’information doit répondre à certains critères tels de la pertinence, l’utilité, l’objectivité, la
communicabilité, la vérifiabilité et la disponibilité.
Le principe d’indépendance
Ce principe implique que les objectifs du contrôle interne sont à atteindre indépendamment
des méthodes, procédés et moyens de l’entreprise. En particulier, la vérification de l’auditeur
par les contrôles intermédiaires.
Le principe d’harmonie
On entend par ce principe l’adéquation du contrôle interne aux caractéristiques de l’entreprise
et de son environnement. C’est un simple principe de bon sens qui exige que le contrôle
interne soit bien adapté au fonctionnement de l’activité de l’entreprise.
D’après le respect de ces principes, il y a la norme d’audit ISA « International
Standard Auditing » n°315 qui régit la règle dans la pratique du contrôle interne au niveau de
l’activité d’une société. Nous trouvons en annexe un schéma qui représente les cinq (5)
composants du contrôle interne. Le système d’information, incluant les processus
opérationnels y afférant, qui est pertinent pour l’élaboration de l’information financière et la
communication.
2.2- L’information financière
L’entreprise doit mettre en place un système d’information et des processus opérationnels y
afférant, dans l’élaboration de l’information financière. Il y avait plusieurs types des
informations que nous allons distinguer ci-après.
2.2.1- Les différentes formes de l’information
Les informations sont distinguées en deux grandes catégories. Il y avait l’information
communiqué et l’information non communiquée. D’une manière, l’information
communiquée se divise en plusieurs types : l’information financière qui joue un rôle très
important dans la vie d’une société envers sa situation économique et financière. Elle
comporte l’information comptable et l’information non comptable.
D’une part, l’information comptable suggère le bilan, le compte de résultat, le
tableau des flux de trésorerie, l’état de variation des capitaux propres, les soldes
intermédiaires de gestion, le tableau de financement. D’autre part, l’information non
comptable qui compose les engagements hors bilan, le portefeuille des commandes, les
informations prévisionnelles, la situation fiscale latente et les résultats par action. Il existe
aussi l’information non financière c’est le bilan social et le rapport social d’entreprise.
19
Il y avait l’information de gestion qui évalue les activités, les résultats par branche d’activités
et les résultats de gestion réels réalisés par l’entreprise qui se présente sous forme d’un
tableau de bord. Ainsi, il suit les informations commerciales qui inventent les gammes et les
catalogues commerciaux, descriptifs des produits, tarifs et le service après ventes,… Il y a
l’information publique qui définit la relation envers son entour dont l’heure d’ouverture au
public, ses points de ventes, son siège et ses différentes agences. Ainsi, les informations non
communiquées qui procèdent la structure de gestion de l’entreprise : centres de coûts et
centres de profits, les départements opérationnels et non opérationnels, les coûts directs et
indirects, les différentes clés de répartition, les budgets, les éléments de consolidation et les
résultats de la gestion prévisionnels.
Parmi ces différents types d’information, nous allons se concentrer spécifiquement
notre étude sur l’information financière. Cette dernière est la matière première que l’entreprise
va utiliser lors d’une prise de certain décision.
2.2.2- Définitions et rôles de l’information financière
La direction et les associés constituant le gouvernement d’entreprise ont besoin d’une
information fiable afin de gérer l'entité à atteindre les objectifs fixés et ainsi identifier, évaluer
et répondre aux facteurs de risques. Telles que : la planification, la budgétisation, le suivi des
performances, la préparation des états financiers aux fins de reporting. Cela nécessite des
informations pertinentes soient identifiées, captées et communiquées ou diffusées à temps au
personnel (à tous les niveaux hiérarchiques de l'entité) qui en a besoin pour des prises de
décisions. Plusieurs domaines sont inclus lors de l’élaboration de l’IF:
- Dans les activités de l’entité, les flux d’opérations sont importants au regard des états
financiers, comme le déroulement des informations dans les opérations réalisées à
partir des agences vers le siège ;
- Les procédures, à l’intérieur du système informatique et des systèmes manuels, par
lesquelles les opérations sont initiées, enregistrées, traitées, corrigées si nécessaire,
reportées au grand livre et présentées dans les états financiers ;
- Les enregistrements comptables concernés et les postes spécifiques des états financiers
qui sont utilisés pour initier, enregistrer, traiter et présenter les opérations ; ceci inclut
la correction des informations erronées et la façon dont l’information est reportée au
grand livre. La comptabilisation peut être faite soit sous forme manuelle, soit sous
forme électronique ;
20
- Le processus d’élaboration de l’information financière appliqué pour préparer les états
financiers de l’entité, y compris les estimations comptables et les informations
importantes fournies dans les états financiers ;
- Les contrôles exercés sur les écritures de journal, y compris les écritures non standard
utilisées pour comptabiliser des transactions non récurrentes ou inhabituelles, ou des
ajustements.
Lors d’élaboration d’IF, un système d'information a eu lieu en place qui se compose
d'infrastructures avec des composants physiques et matériels, de logiciels (sage compta et
sage gescom), de personnels, de procédures et de données. Ils identifient, captent, traitent et
distribuent des informations pour assurer la réalisation des objectifs d'élaboration des
informations financières. Un système d’information pertinent, afférent aux objectifs de
l’information financière, comprend les processus opérationnels de l'entité et le système
comptable, comme cela est présenté ci-après :
Tableau n°2 : Occupation du système d’information financière
Processus opérationnels
(Ventes, Achats, Stocks,
Production et Salaires, etc.)
Les processus opérationnels sont structurés en séries d'activités conçues
afin de produire un résultat bien déterminé. Ils se traduisent par les
transactions qui sont enregistrées, traitées et rapportées par le système
d'information.
Système comptable
(Comptabilité, Audit et
Contrôle, etc.)
Cela inclut les logiciels de comptabilité ainsi que les règles et procédures
utilisées pour préparer les rapports financiers périodiques, les états
financiers de fin de période et les divulgations.
Source: Auteur
D’où, l’information est un renseignement permettant d’augmenter une connaissance
sur la réalité d’une situation. Elle est aussi caractérisée à un outil de communication interne et
externe dans la société et son environnement.
2.2.3- Les caractéristiques de l’information financière
Si l'information doit être utilisée dans la prise de décisions et pour faciliter le
fonctionnement du contrôle interne, elle doit être communiquée à temps, à la fois en interne et
en externe, aux personnes appropriées.
D’une part, une communication interne efficace aide le personnel de l'entité à
comprendre clairement les objectifs du contrôle interne, les processus opérationnels qui sont
utilisés, ainsi que son rôle et sa responsabilité individuelle. Elle l’aide également à
21
comprendre dans quelle mesure et comment ses activités peuvent toucher celles d'autres
personnes. Enfin, elle lui permet d’avoir les moyens de rapporter les exceptions au niveau
hiérarchique élevé approprié au sein de l'entité. Les moyens de communication peuvent être
informels (verbaux) ou formels, par exemple quand ils sont documentés dans les règles et les
manuels relatifs aux informations financières. La communication interne entre la direction et
les employés est souvent plus facile et moins formelle dans les petites entreprises comme la
société Guanomad, en raison du nombre réduit du personnel et des niveaux hiérarchiques.
D’autre part, une communication externe efficace assure que les questions qui
affectent la réalisation des objectifs relatifs aux informations financières sont communiquées
aux parties extérieures importantes, telles que les principaux actionnaires, les institutions
financières, les tiers, les banquiers, les autorités de régulation et les agences
gouvernementales. Dans les grandes entreprises, les systèmes d'information peuvent être
complexes, automatisés et hautement intégrés. Par contre, les petites entreprises s'appuient
souvent sur des applications manuelles ou informatiques non intégrées de traitement des
informations. L’entreprise Guanomad collecte et transforme toutes les informations de toutes
ces agences pour apparaitre à l’élaboration des états financiers. Le point à prendre en
considération est le logiciel de comptabilité (Sage) comportant diverses applications de
contrôle intégrées qui pourraient être utilisées pour améliorer le contrôle de l'information
financière. Ces contrôles comprennent des rapprochements automatisés et ils assurent, de
cette manière, la cohérence générale des informations financières.
Il y avait des risques qui modifient l’information en voie de circulation d’où on va
mettre en place un système de contrôle assez fort. A partir de ce système, on va voir la qualité
de l’information axé plutôt à l’information financière.
2.3- La qualité d l’information financière
Une information est de qualité si elle est fiable c’est à dire exacte, sûre et pertinente
qui est utile à la prise de décision et disponible à tout moment et à la personne qui en a besoin.
Le coût de l’information représente les dépenses effectuées pour sa recherche, son traitement,
sa diffusion et son stockage. La circulation de toutes ses informations est assez complexe de
la part son collecte jusqu’à sa fin d’utilisation, le système d’information définit une procédure
pour les mieux gérer. Fondamentalement, la doctrine s’accorde à reconnaître que les objectifs
de l’information financière et comptable, à usage interne ou externe à l’entreprise, consistent à
fournir une information fidèle qui facilite la compréhension de la situation ou la connaissance
22
des faits économiques. Elle est adaptée à la formation du jugement, et qui est utile à la prise
de décision des utilisateurs auxquels elle s’adresse.
Nous trouvons plusieurs types des informations circulés et utiles au sein de
l’entreprise. Mais, nous accentuons notre étude sur l’information financière qui occupe une
place essentielle dans la vie de toute entreprise. Cette information régit dans un cadre
conceptuel dans le monde.
2.3.1- Le cadre conceptuel de la qualité de l’information
financière
Ce cadre est déterminé par « International Accounting Standards Board » qui
a comme sigle (IASB). Il s’est engagé à réduire ces différences en cherchant à harmoniser les
réglementations, les normes comptables et les procédures liées à la préparation et à la
présentation des états financiers. Ce conseil pense que les états financiers qui sont préparés
dans ce but remplissent les besoins communs à la plupart des utilisateurs. En effet, les
utilisateurs prennent des décisions économiques, comme : la décision d’acheter, conserver ou
vendre des actions dans des capitaux propres. L’appréciation de la capacité de l’entité à payer
les membres de son personnel et à leur fournir des avantages. La détermination des politiques
fiscales et des bénéfices distribuables et les dividendes. La préparation et l’utilisation des
statistiques de produit national et ainsi la réglementation des activités de la société.
D’après ces décisions, la qualité des informations financières obtenues joue un rôle
très indispensable dans la vie de l’entreprise. Généralement, les états financiers sont préparés
selon un modèle comptable fondé sue le coût historique recouvrable et le concept de maintien
du capital financier nominal. Le présent cadre conceptuel a été développé pour s’appliquer
avec ce modèle et ce concept. D’où, il définit les concepts qui sont à la base de la préparation
et la présentation des états financiers à l’usage des utilisateurs. D’autres modèles et d’autres
concepts peuvent être mieux adaptés à l’objectif consistant à fournir une information utile et
fiable à la prise de décisions économiques. L’objectif de ce cadre conceptuel est :
d’aider au développement et à la révision des IFRS existantes ;
d’aider à l’harmonisation des réglementations, des normes comptables et des
procédures liées à la présentation des états financiers autorisés par les IFRS ;
d’aider les organismes de normalisation nationaux à développer des normes
nationales ;
23
d’aider les préparateurs des états financiers à appliquer les IFRS et les utilisateurs
à interpréter l’information contenue dans ses états financiers préparés selon les
normes ;
d’aider les auditeurs à se faire une opinion sur la conformité des états financiers
avec les IFRS ;
Il pense que la meilleure manière de faire progresser l’harmonisation est de viser la
préparation d’états financiers fournissant une information utile à la prise de décisions
économiques. Le présent Cadre conceptuel n’est pas une IFRS et, en conséquence, ne
comporte pas de disposition normative sur une quelconque question d’évaluation ou
d’information à fournir. Les objectifs de l’information financière sont inventés ci-après.
2.3.2- Les objectifs de l’information financière
Schématiquement résumés, les objectifs de l’information comptable et financière
publiée consistent à fournir: une information utile à la prise de décisions en matière
d’investissement, de crédit, … Une information est utile pour estimer le coût ainsi que la
probabilité des rentrées de fonds futures et pour en dresser le calendrier. Et surtout, une
information sur les ressources économiques (patrimoine, situation financière et capacité
bénéficiaire) de l’entreprise, sur les droits qui se rattachent aux ressources, ainsi que sur
l’évolution de ces ressources et de ces droits.
Bien que ces objectifs puissent impliquer une certaine cohérence d’utilisateurs, la
pratique apparaît avoir traditionnellement favorisé les attentes des investisseurs et des
créanciers. Une démarche de qualité comptable a signal universellement à concevoir des
approches, des méthodes ou des outils qui permettent de garantir que l’information financière
tant comptable mise à la disposition des utilisateurs. Elle ne procède donc ni d’un
recensement préalable des différentes natures d’informations financières existantes, ni d’une
synthèse des caractéristiques attendues des restitutions qui les supportent, telles qu’elles sont
mises à disposition des différentes catégories d’utilisateurs. Les référentiels comptables tant
financiers désignent l’ensemble des conventions et spécifications qui doivent être appliquées
pour traduire, constater, mesurer et présenter la réalité économique dans les états financiers.
Le respect des référentiels applicables garantit l’accessibilité des états financiers par des
utilisateurs qui sont supposés détenir une connaissance suffisante des conventions et des
spécifications qui les caractérisent.
24
La démarche de qualité comptable et financière doit concourir à améliorer en
permanence les informations financières mises à disposition des utilisateurs. Elle doit
également contribuer à accroître l’efficacité du système de production et de communication
desdites informations, et elle doit favoriser la satisfaction des exigences liées à l’évolution de
l’environnement. Il y avait une liaison sur le mécanisme du CI avec l’IF.
2.3.3- Approche théorique du mécanisme du contrôle interne
et de la qualité de l’information financière.
La forme et le contenu des informations financières varient selon les besoins des
différentes catégories d’utilisateurs (investisseurs, créanciers, personnels de l’entreprise,…).
Les règles qui définissent la présentation et le contenu des restitutions comptables proviennent
soit des normes extérieures à l’entreprise, soit des spécifications internes. Ces normes
externes sont les conventions comptables de base définies dans le Plan Comptable 2005 à
Madagascar, les Lois et Règlements conduit dans la Loi 2003/036 et le Code Général des
Impôts. Auxquelles peuvent se rajouter, autant que de besoin, des spécifications internes à
l’entreprise qui constituent le langage et les protocoles de communication. Il appartient à la
démarche qualité comptable de mettre en place et faire fonctionner un système qualité qui
garantit en particulier que les exigences liées au référentiel précité sont satisfaites dans les
services pourvus à l’utilisateur. Plus largement, le système qualité comptable mis en place au
sein de l’entreprise doit concourir à la réalisation des quatre axes-objectifs cités ci-après. Il
comprend l’ensemble de la structure organisationnelle, des responsabilités, des procédures et
des ressources affectées pour mettre en œuvre la gestion de la qualité comptable au sein de
l’entreprise.
Dans cette approche, le contrôle interne participe au système qualité comptable tant
financière de l’entreprise. Ce dernier ajoute néanmoins aux sécurités prévues par le contrôle
interne, des dispositifs organisationnels spécifiques pour assurer le fonctionnement de la
qualité qui permet dans l’amélioration des processus de conception et de production de
l’information. Le système qualité repose sur des mécanismes de détection des phénomènes de
non-qualité (erreurs, insuffisances, dysfonctionnements, …). Mais elle prévoit également la
mise en place de procédures d’analyse des causes à l’origine des anomalies identifiées, et la
conception de mesures correctives destinées à éliminer l’occurrence desdites anomalies.
Toutefois, la définition du cadre conceptuel de la qualité d’information financière impose de
pouvoir définir des attributs génériques de cette information qui reflètent les attentes et les
exigences des différentes catégories d’utilisateurs. Ces attributs généraux de la qualité
25
d’information devront pouvoir être déclinés en termes de caractéristiques observables et
mesurables d’une part, et s’appuyer sur des dispositifs organisationnels qui favoriseront la
satisfaction des utilisateurs de l’information comptable et financière d’autre part. Le principe
de conception d’un outil de diagnostic de la qualité d’information financière adapté à des
PME comme la société Guanomad consiste à identifier l’existence de dispositifs
organisationnels qui permettent de garantir ou d’améliorer la qualité des états comptables au
regard de neuf critères pour caractériser les attentes des utilisateurs. Les neufs critères qui
servent à évaluer l’environnement qualité du processus de production d’information
financière de l’entreprise sont les suivants : Pertinence, Fiabilité, Délai / disponibilité,
Clarté, Flexibilité, Vérifiabilité / preuve, Conformité aux référentiels, Neutralité,
Comparabilité6. L’amélioration continue de la qualité de l’information financière au travers
de la satisfaction de ces critères représentatifs des attentes des utilisateurs. D’une part, les
spécifications se fondent sur la compréhension entre l’émetteur et le récepteur de
l’information comptable tant financière. D’autre part, elles unifient les interprétations face à
une même réalité économique. Elles constituent le référentiel, c’est-à-dire les spécifications
générales et particulières que doivent respecter par la fonction comptable de l’entreprise. Dans
une démarche de qualité d’information financière, l’importance relative doit permettre
d’appréhender la sensibilité des utilisateurs à l’amélioration des informations financières
mises à leur disposition. La qualité insuffisante du système aura pour conséquence
d’influencer ou de modifier la décision ou le comportement de l’utilisateur des états
financiers.
Nous réalisons plus avant la cadre théorique de notre étude concernant les matériels
nécessaires pour concevoir la prospection de notre présente recherche. D’une section, nous
avons vu une telle justification de la zone d’étude sur le secteur agricole à Madagascar, une
présentation brièvement de la société Guanomad et notre raison du choix de l’entreprise.
D’autre section, la cadre théorique de l’étude à propos du contrôle interne, le système
d’information et aussi la qualité de l’information financière. La théorie permet de prévoir que
dans la réalité on va trouver tel ou tel problème sur une telle situation. La théorie peut être
contredite parce qu’elle montre une structure qui ne correspondant pas à celle de la réalité.
Nous survenons alors sur les méthodes de collectes et traitements des donnés afin de
confronter la réalité sur la cadre théorique.
650ème Congrès des Ordre des experts comptables, Évaluation de la Qualité de la Fonction Comptable dans la PME, Janvier 1995
26
Section 3: Les procédés de collecte et traitement des données Les méthodes adoptés sont bien définies et adaptées à la recherche des techniques lors
des collectes, traitement et l’exploitation des données obtenus afin d’atteindre l’objectif lors
de l’étude. Etymologiquement, la méthode signifie « le chemin vers » ce qui veut dire qu’un
chemin vers un objectif et les techniques sont les matériaux de ce chemin. D’où, la méthode
est un ensemble coordonné de technique en vue d’atteindre un objectif.
3.1- Méthode de collecte des données La fonction de la méthode est d’assurer l’adéquation des techniques aux objectifs
fixés. Les techniques utilisées sont : l’observation, l’entretien, l’enquête et ainsi des
consultations documentaires.
3.1.1- Observation
Nous effectuons un stage pendant huit (8) mois auprès de la société Guanomad en
réalité mais l’attestation définit le stage durant six (6) mois afin de rapprocher la réalité dans
cette société, notre poste est assisté dans le département commercial. Nous procédons au suivi
de livraison, de recouvrement et la demande des commandes envers les distributeurs. En
même temps, nous effectuons l’enquête lors de la livraison pour confronter notre étude sur
terrain. Pendant cette période, il y a eu lieu des salons et des foires, comme les Fiers Mada,
FIM, salon de l’habitat,… d’où la société y participe directement. Nous sommes un des
représentants de la société pour planifier, réaliser et rendre compte les résultats durant les
séjours des salons ou foires.
Par ailleurs, nous réalisons aussi un autre stage auprès du département audit et
comptabilité pour renforcer l’expérience sur l’appui théorique de notre étude universitaire.
Nous sommes chargée au contrôle, au rapprochement et à la vérification des dossiers et
documents comptables avant l’enregistrement comptable. Nous trouvons quelque réalité sur le
fonctionnement du service comptabilité. En même temps nous faisons l’entretien auprès des
différents services pour confronter à la préparation de notre thème du mémoire.
Plusieurs expériences sont vécues dans la société Guanomad. Cette dernière est
convaincue de notre petite participation et les personnels nous aident beaucoup à la collecte
des informations à la réalisation du présent mémoire. Nous passons à la technique utilisée
durant les enquêtes.
3.1.2- Les outillages fondamentaux durant l’enquête
Par définition, l’enquête est une technique d’exploration caractérisée par sa souplesse.
Elle est indispensable à notre recherche pour aboutir à une étude riche et profonde, en tenant
27
compte de la réalité économique, sociale et financière. Avant tout, nous passons des enquêtes
envers les agences, les distributeurs et quelque projets collaborateurs avec la société
Guanomad dans le but de savoir la réalité sur le système des ventes, des stocks et de la
circulation de ses produits envers tout cela. Nous prendrons comme échantillonnage : 10
Agences par tout Madagascar, 20 Distributeurs à Antananarivo et 5 Projets. Les faits
spécifiques aux phénomènes étudiés est d’en tenir compte l’étude comparative régionale et
locale des enquêteurs. Notre technique de collecte de données c’est l’échantillonnage7 c’est-
à-dire que le choix des individus étant confié à l’enquêteur et les résultats sont valables pour
l’échantillon étudié. Les techniques statistiques sont adaptées à la nature qualitative et
quantitative des matériaux traités dans les dispositifs du contrôle. On distingue comme
hypothèse les dispositifs du contrôle en question sous tendu par des variables paramétrables et
non paramétrables. Nous présentons un modèle d’enquête procédé à l’annexe n°4.
En premier lieu, notre enquête se déroule par téléphone pour toutes les agences de la
société Guanomad. Nous posons par appel téléphonique une série de questions auprès du chef
d’agence. Notre avantage permet d’obtenir des informations plus rapidement. Elle est
économique, en terme coût, elle favorise aussi la sincérité de réponse et ainsi pour ne pas
fausser les résultats. Il faut que dans la population étudiée soit habituée à utiliser ce media.
Notamment, le cas des professions libérales pour les entreprises industrielles et commerciales,
comme le cas de la société Guanomad et sa relation envers son équipe loin. A cause de
l’utilisation de plus en plus fréquente du téléphone, la réponse peut être automatique, les taux
de réponse ont tendance à baisser. Face à cette situation, nous cherchons des moyens pour
obtenir des informations réelles : le rapprochement des documents comme le budget,
l’information dans l’enquête et la répartition des ventes…
En second lieu, l’enquête par interview auprès des distributeurs à Antanarivo et la
périphérie qui représente le 30% du chiffre d’affaires de la société Guanomad. Nous faisons
une descente sur terrain auprès des distributeurs lors de la livraison. Pour ce type, la qualité
des réponses est assurée grâce à notre présence. Lors de la visite, nous créons une atmosphère
favorable et motivante de reformuler ou d’expliquer les questions qui ne sont pas claires pour
l’interlocuteur. De ce fait, nous pouvons noter les commentaires, les réactions et les
hésitations du répondant.
7 Il est impossible de recueillir les avis de tous les individus et d ‘étudier les opinions de la totalité de la population en question. Il faut limiter l’étude à un échantillon de cette population mais cette échantillon doit représentatif de la totalité de la population, source : support de cours méthodologie en Master I, 2014
28
En outre, on peut vérifier certaine réponse, en observant l’enquêté et son
environnement, son niveau de culture, son niveau de vie, la présence et la place des produits
sur le lieu de l’entretien. La difficulté c’est que quelques distributeurs refusent de répondre à
une question gênante d’où ils déforment leur réponse. La transcription et la formulation des
réponses sont assez difficiles pour des questions ouvertes. La réussite de notre enquête se
repose sur les techniques d’enquête ouverte et sur la capacité d’écoute durant les sondages :
les enquêtés ont donné leur avis tout en répondant les questions posés. La recherche accorde
beaucoup des temps durant la visite.
L’enquête par téléphone est vraiment moins coûteuse et assez plus rapide. La descente
sur terrain est un atout majeur des collectes des informations réelles et satisfaisantes.
3.1.3- Entretien semi-directif
Généralement, l’entretien semi-directif permet de respecter la personnalité de
l’individu qui peut envisager le problème de manière originale afin de rapprocher la réalité. Il
y aussi l’entretien standardisé pour effectuer des comparaisons, des classifications pour
vérifier notre hypothèses. Nous passons notre enquête auprès de ces acteurs principaux afin
d’apprécier notre étude. Les acteurs du contrôle interne sont : la direction générale ou le
directoire, le conseil d’administration ou de surveillance, le comité d’audit, le gestionnaire des
risques, l’audit Interne et le personnel de la société. Nous pourrons fonder l’entretien sur un
questionnaire du contrôle interne ou QCI afin d’évaluer la réalité sur le système en place. Ces
QCI ont pour but de faire un test de conformité, un test de vraisemblance… du contrôle en
place auprès de la société Guanomad.
Postérieurement, nous effectuons un entretien semi-directif ou entretien standardisé
selon le cas auprès de la direction de la production, le responsable des stocks, les responsables
des ventes ainsi qu’auprès de la direction comptable. On prend d’un côté les variables
paramétrables la capacité de production de l’entreprise, la répartition des produits, la
commercialisation, les stocks, le prix et ainsi la durée du trajet lors du transport d’engrais.
Identiquement des variables non paramétrables sont tels que : l’organisation de l’entreprise, le
système budgétaire et l’organisation comptable. Lors de l’entretien nous présentons le thème
du sujet centré sur la discussion pour favoriser l’expression de toutes les opinions de
l’interview. Nous effectuons aussi une élaboration de QCI durant l’entretien.
29
Cette technique demande beaucoup des temps pour les interviewés mais leur
disponibilité est introuvable car ils sont trop surchargés de travaux. Heureusement, tous les
individus acceptent de répondre notre questionnaire avec sincérité.
Ainsi, nous effectuons un entretien auprès du chef comptable, d’auditeur interne, directeur des
ressources humaines, du directeur commercial et financier et ainsi que des commerciaux. Il y
a quelque complexité aux collectes des informations car la disponibilité des personnels et des
documents sont assez limités. Nous passons au traitement et à l’exploitation des données
obtenues durant l’enquête et l’entretien. Nous élaborons des tableaux et des diagrammes de
circulations des documents (DCD) afin d’évaluer la situation du contrôle interne de la société
Guanomad. Nous classons habituellement les contrôles internes spécifiques en trois groupes,
classement par nature et par destination des dispositifs permanents de contrôle interne. Ces contrôles sont interdépendants dans la mise en place des contrôles au niveau des
activités réalisés par la société avec leur relation envers ses agences. On met en évidence le
DCD à partir de diverses natures de contrôle présentées en haut.
TABLEAU n° 3 : Les contrôles à respecter dans l’élaboration du DCD
Les contrôles internes spécifiques Les contrôles internes détecteurs Les contrôles internes directifs
– les séparations de tâches
– les mots de passe
– les dispositifs de sécurité
– les actes de vérification
– les comptes rendus
– les rapprochements
– les procédures
– la formation
– le visa pour autorisation
Source : Auteur
L’enquête, l’entretien et l’observation joue un rôle prépondérant dans notre étude afin
d’obtenir des informations pour valider l’hypothèse et de vérifier l’efficacité de notre thème
dans cette entreprise en question. La taille de l’échantillon soit suffisante et représentative de
la population étudiée pour donner la précision souhaitée.
3.2. Traitement et exploitation des donnés
Nous considérons le traitement des données obtenues par les outils techniques dans
cette section. On utilise le logiciel « Sphinx » pour élaborer : le tableau des résultats obtenus,
les outils statistiques approuvés dans l’étude et l’observation de données quantitatives. Nous
faisons partir l’importance des différents circuits de distribution: leur avantage et leur
problème respectifs, les marges et l’usage de ce différent circuit, leur méthode et pratique des
ventes, les services rendus de la société par ses intermédiaires, les politiques commerciales
ainsi que leurs puissances dans le marché… On va traiter les données à partir du logiciel
30
sphinx pour faciliter les méthodes. Les méthodes sont traitées à partir du logiciel afin d’en
sortir les variables statistiques de l’étude. Les variables à étudier sont : la capacité de
production, la commercialisation, les stocks, transport et durée du trajet, prix d’engrais.
3.2.1- Utilisation du logiciel sphinx
Nous choisissons ce logiciel afin de traiter l’enquête que nous devons réaliser durant la
recherche. Nous passons des enquêtes auprès de 38 observateurs dans des agences, des
distributeurs et quelques projets afin d’analyser le système de contrôle interne en place au sein
de la société Guanomad. L’utilisation de ce logiciel facilite notre traitement des données pour
valoriser notre recherche. L’objectif de l’enquête est de sortir que lesquelles des cycles des
opérations peuvent être évalués. Nous constatons plusieurs types de cycles d’opérations dans
le contrôle interne tels que le cycle vente, le cycle stock et production, le cycle achat, le cycle
paie et personnel… Plusieurs variables interviennent à chaque cycle mais l’essentiel est
d’analyser le système des ventes ou des stocks en place. Notre but est de savoir le type de
contrôle en place dans chaque activité réalisé par la société Guanomad, surtout l’obtention de
la bonne gestion des agences de distribution par le siège. Comme le contrôle qui contribue
dans le système de sécurisation des stocks, le suivi de recouvrement, le planning de
livraison,…
Après la réalisation de l’enquête, nous pouvons partir le cycle à évaluer dans notre
étude c’est le cycle vente et stock. Nous élaborons aussi un entretien semi-directif auprès des
personnels auprès de la société Guanomad. Durant l’entretien, nous pouvons accès le sujet sur
un questionnaire de contrôle interne (QCI) dans le deux cycle.
3.2.2- Elaboration QCI et son traitement sur Excel
Nous élaborons un QCI auprès des personnels responsables choisis dans la société
Guanomad afin de rapprocher la situation réelle. Le QCI renferme toutes les opérations
réalisées lors de la vente et les conditions de stockage. Ces opérations découpent
généralement dans l’ordre des tâches dans les sous-fonctions principales d’un cycle de
transaction donné comme la vente ou le stock. En premier lieu, nous évaluons sur un
questionnaire l’organisation générale de l’entreprise Guanomad, son système budgétaire, son
organisation comptable ainsi que le système d’audit interne dans cette société. Le cycle vente
à évaluer renferme : l’expédition, les facturations, l’approbation des conditions de vente, la
comptabilisation et les provisions. Celui est différent du cycle stock par : le suivi des
quantités, le contrôle physique, la valorisation et la dépréciation des stocks. Mais les points
communs sont l’existence de l’objectif du contrôle interne, le respect de la séparation de
31
fonctions dans ces deux cycles. Après l’évaluation de l’élaboration du QCI, nous analysons
les réponses obtenues par Excel afin d’examiner les points forts et les points faibles dans les
systèmes en place afin d’améliorer la situation. Les réponses « NON » peuvent donner les
faiblesses du système en place au niveau de la société Guanomad qui devra être recommandé
et amélioré. Les réponses « OUI » justifient les points forts qui restent à respecter ou à
améliorer le système en place. Le non-appliqué peut être revoir si l’application n’est pas
conforme avec les besoins de la société.
La fiabilité d’une information financière ne peut s’obtenir que grâce à la mise en place
de procédures de contrôle interne visant à la bonne prise en compte des opérations réalisées
par l’organisation. Nous trouvons les outillages nécessaires dans notre étude qui nous faisons
sortir la justification de la zone d’étude qui se situe le secteur agricole à Madagascar.
Brièvement, nous faisons la présentation de la société Guanomad et la raison du choix de cette
société. Des lors, nous accentuons vers la cadre théorique de l’étude fondé sur le contrôle
interne, le système d’information financière et la qualité de l’information financière. Ainsi,
nous analysons les procédés de traitement des données par les méthodes de collecte des
données et le traitement des données obtenues. Ces procédés sont basés sur l’observation,
l’enquête qui se base sur le raison du choix du cycle à évaluer c’est le cycle vente et stock et
l’entretien semi-directif dans l’élaboration du QCI dans ces deux cycles choisis. Ils sont
traités par du logiciel Sphinx et Excel pour évaluer les réponses du QCI observés. D’après
tous cela, nous pouvons voir les résultats réalisés dans la recherche. Dans cette section
postérieure, nous évaluons le QCI obtenus.
32
CHAPITRE II: LES RESULTATS ACQUIS LORS DE LA RECHERCHE
Dans ces résultats de notre étude, l’analyse des données désigne le processus de
transformation des données brutes durant l’enquête et l’entretien en information utilisable.
Les principales étapes du processus d’analyse des résultats consistent à identifier les
problèmes à supporter les réponses par l’examen et l’interprétation des données. Ces
problèmes sont axés sur le système de contrôle interne en place dans le cycle vente et stock.
En effet, nous analysons l’impact du système de contrôle interne en place dans la qualité de
l’information financière réalisée par la société Guanomad. L’analyse, la synthèse et
l’interprétation de la signification des réponses obtenues visent à fournir des résultats réalisées
dans notre recherche. Nous traitons les résultats obtenus par les méthodes adoptés pour
atteindre notre but dans la recherche c’est d’évaluer le système de contrôle interne au niveau
du cycle vente et stock pour améliorer la qualité de l’information financière.
Section 1: Les résultats réalisés à partir des méthodes L’exploitation du logiciel sphinx nous permet d’analyser des différents variables à partir des
enquêtes que nous avons effectuées. Notre objectif est de savoir et d’approcher le
fonctionnement du contrôle interne que la société va mettre en place pour sa gestion de la
relation envers ses agences et ses répartiteurs.
1.1- Elaboration et analyse des tableaux obtenus
Nous effectuons notre enquête auprès des chefs d’agences par tout Madagascar, quelques
distributeurs à Antananarivo ainsi que certains projets. L’échantillon totalise aux 38
observations. Indication du tableau :
- Dans les lignes des modalités sont les réponses choisies par les observateurs ;
- Dans les colonnes sont les variables nominales dans la série du questionnaire de
l’enquête ;
- Les nombres dans les parenthèses (…) sont la somme des nombres des réponses
obtenues selon le pourcentage y correspondant par le choix des individus enquêté ;
Les variables sont définis par les : type de répartiteur, les quantités des stocks en magasin des
ventes, les conditions de livraison, la conformité du BC et du BL, la sécurisation des stocks et
les risques lors des ventes des produits. Il y a eu lieu trois (3) modalités en fonction des
variables.
33
Les chiffres indiquent la somme des observations par modalités et par variables avec le
pourcentage obtenu. Parmi les échantillons, il y a 23 distributeurs, 10 agences et 5 projets
d’où la totalité représente l’effectif total en 38 observations.
Tableau n°4 : Les variables étudiés
1. Type Distributeurs (23 ; 60,5%)
Agences (10 ; 26,3%)
Projet (5 ; 13,2%)
2. Risques Habitude sur l'engrais chimique (33 ; 86,8%)
Engrais piraté (16 ; 42,1%)
Problème de prix (8 ; 21,1%)
Source : Exploitation du logiciel Sphinx
Les chefs des agences, les distributeurs et les responsables du projet avouent les risques lors
des ventes de produits :
- 86,8% qui sont des distributeurs se réalisent que les agriculteurs ont l’habitude
d’utiliser des engrais chimiques, même s’ils connaissent les problèmes causés lors de
leur utilisation.
- 42,1% qui sont presque des chefs d’agences constatent sur l’engrais piraté. C’est un
problème majeur envers la société parce qu’il détruit son image et surtout l’efficacité
de ses produits.
- 21,1% qui sont des responsables de projet relèvent sur les problèmes de prix. Le prix
varie selon les divers répartiteurs. Les clients ne confirment pas le prix exact des
produits d’où ils pensent que l’engrais guanomad est cher par rapport aux autres
engrais.
Tableau n°5: Les variables quantitatifs
Variable Nominale Conditions favorables Conditions à améliorer
Conditions défavorables
1. Quantité des stocks Stock de sécurité (28 ; 73,7%)
stock d'alerte (9 ; 23,7%)
0stock (1 ; 2,6%)
2. Condition de livraison Délai respecté (25 ; 65,8%)
En retard (7 ; 18,4%)
Non planifié (6 ; 15,8%)
3. BC conforme BL Conforme (28 ; 73,7%)
Incomplet (7 ; 18,4%)
Non conforme (3 ; 7,9%)
4. Sécurité des stocks Sécurisé (21 ; 55,3%)
endroit insuffisant (15 ; 39,5%)
Non sécurisé (2 ; 5,3%)
Source : Exploitation du logiciel Sphinx
34
D’abord, le système de suivi des quantités des stocks en magasin des ventes :
- 73,7% des personnes enquêtés confirment qu’ils y avaient des stocks de sécurité avant
de lancer les commandes.
- 23,7% des personnes enquêtés affirment que le stock de sécurité est déjà en vente d’où
son état est conditionné dans le stock d’alerte.
- 2,6% des personnes enquêtés attestent 0 stock c’est-à-dire sans stock à vendre à cause
du retard de lancement des commandes ou de livraison.
Ensuite, la planification de la condition de livraison :
- 65,8% des personnes observés qui sont presque des distributeurs apprécient qu’il n’y
ait pas des problèmes lors de la livraison. Les marchandises sont livrées selon la durée
dans le contrat. Les équipes du commercial réalisent bien le suivi des ventes auprès
des distributeurs.
- 18,4% des personnes observés sont presque les agences qui indiquent du retard de la
livraison. Il y a eu lieu le non-respect de la condition.
- 15,8% des personnes observés parlent de non planification de la livraison.
Après, on parle sur la conformité des commandes aux marchandises livrées :
- 26,3% identifient à la non-conformité des quantités commandés et livrés, et les
marchandises livrées sont parfois incomplets. Presque les agences sont touchées par ce
problème car leurs commandes sont en grandes quantités.
- Les distributeurs constatent à la conformité des marchandises livrées avec la
commande préétablie car les commerciaux sont chargés à la préparation des
commandes jusqu’à la livraison et le recouvrement.
Si on parle Si on parle de la protection des stocks, les agences sont bien sécurisées car
la société est chargée de la location d’endroit des stockages et des ventes. Les
distributeurs expriment que l’endroit des stockages sont insuffisants d’où ils n’ont pas
commandé plus des quantités. Le projet nécessite d’endroit de stockage bien sécurisé et un
suivi de livraison afin de garder les stocks jusqu’à l’utilisation.
1.2- L’identification des problèmes de contrôle lors de l’enquête
A l’aide d’un croisement de deux variables : les ventes mensuelles des distributeurs
avec les quantités des stocks en vente. Grace à l’utilisation des Sphinx, nous obtenons un
tableau à double entrée. Nous faisons sortir des tableaux croisés de deux variables et
présentation des graphes
35
Tableau n°6 : Les quantités des stocks croisés avec les ventes mensuelles par distributeur.
Quantité des stocks
Ventes mensuelles des distributeurs-500Kg1T+2TTOTAL
Stock desécurité
stockd'alerte
0stock TOTAL
12 3 0 15 2 1 0 3 1 3 0 4
15 7 0 22 Source : Exploitation du logiciel Sphinx
Dans les colonnes observées, nous trouvons les quantités des stocks notés j et dans les lignes
considérées, nous voyons les ventes mensuelles des distributeurs noté i. A l’intersection d’ième
ligne et de la jème colonne, nous reportons l’effectif correspondant à l’observation conjointe
de : -X = total en ligne notant la distribution marginale de quantité des stocks.
- Y = total en colonne notant la distribution marginale des ventes mensuelles par distributeurs. X et Y sont la distribution marginale de l’effectif réalisée.
Nous constatons que les distributeurs avaient des en-cours de stocks de sécurité d’où ils
passent tout de suite leurs commandes: 12 parmi 22 distributeurs qui réalisent des ventes -
500Kg mensuellement, constatent qu’ils sont en stock de sécurité d’où ils passent leurs
commandes. D’où la fréquence f (y1/x1) = 12/22 = 0,54. Aucun parmi les distributeurs ne
constate qu’ils avaient 0 stock d’où ils peuvent lancer leurs commandes. Ci-après, les
graphiques qui représentent le croisement dans notre tableau.
Figure n° 1: Représentation des graphes correspondants
Ventes mensuelles des distributeurs x Quantité des stocks
-500Kg
12
3
1T
21
+2T
1
3
Stock de sécurité stock d'alerte0stock
0
12
Source : Exploitation logiciel Sphinx
36
En axe des abscisses, les ventes mensuelles des distributeurs et en axe des ordonnés, l’effectif
correspondant à l’observation qui varie de 0 à 12. Nous analysons les variables utilisés dans
l’enquête dans cette sous-section. Notre but est de savoir par lesquels des cycles existants
nous pouvons faire une évaluation. Nous faisons sortir d’après toute l’analyse de différentes
données dans le logiciel qu’on examine notre recherche sur au niveau du cycle vente et stock
au sein de la société Guanomad.
Notre objectif est de favorisé la relation de cette société envers les collaborateurs comme les
agences, les distributeurs et les projets. Aussi, nous devrons analyser le système de contrôle
interne en place pour les améliorer en termes de réalité.
1.3- Les résultats lors des méthodes adoptées
L’entretien semi-directif avec le chef comptable nous conduit sur notre thème. Il
expose les principales sources de non fiabilité des informations dans la relation des agences et
la société Guanomad. Premièrement au niveau de l’entretien, le problème de transaction via
« Mobil Banking », ce dernier n’est pas facile à gérer parce que le principe comptable n’est
pas respecté. Il a eu lieu un problème de traçabilité des pièces au niveau de la gestion de
trésorerie. L’enregistrement comptable nécessite des pièces justificatives bien identifiées mais
le mouvement de transaction via « Mobil-Banking » se fait juste par téléphone mobile même
il y a un rattachement avec l’e-mail. Par contre pour faciliter et accélérer le recouvrement et le
transfert d’argent entre les acteurs, cette technique de transaction est plus rapide et moins
coûteuse. Il y avait aussi un problème sur le règlement des clients car ils ne sont pas bien
identifiés, cas le plus possible : c’est sa conjointe qui effectue le règlement pourtant elle n’est
pas figuré dans la facture et les listes de recouvrement d’où il y a des risques sur la perte de
valeur du compte client et il y avait des soldes non justifiées.
Ensuite, le problème sur le retard d’apparition des informations concernant la gestion
de petite caisse des agences. Le chef d’agence n’est pas disponible d’effectuer de temps en
temps ce rapport parce qu’il exécute diverses missions dans toutes le zone à couvrir. Par
conséquent, l’information est ajournée d’où sa disponibilité n’est pas suffisamment en temps
voulus.
Après, il existe un blocage au niveau de la place d’auditeur interne dans
l’organigramme. Dans le cas normal l’auditeur interne est rattaché directement avec la
direction générale. Mais en terme réel, il se place en dessous de la responsabilité du directeur
administratif et financier. La séparation des fonctions n’est pas correctement respectée,
37
surtout au niveau de supérieur hiérarchique. Quelque fois dont du cas est rare, ce dernier est à
la fois le demandeur, l’utilisateur et donne l’autorisation dans une tâche incompatible.
Enfin, on va mettre en exergue un cas d’un projet qui est risqué d’une vente fictive.
Elle suppose l’arrivée de fonds à l’entreprise comme si elle était issue d’une vente réelle. La
société ne met pas en place un système de suivi et de contrôle au niveau des ventes envers le
projet et le chef des agences. La société n’avait pas une relation directe envers le projet qui
investit une association dans une région.
Le chef d’agence est le représentant dans l’intervention entre le projet, l’association et la
société guanomad. Il y avait quatre acteurs en question ici, d’où le suivi des ventes est assez
étendu. Dans ce cas, le chef d’agence fait un arrangement avec le président d’association. Ces
deux acteurs procèdent qu’il y a eu lieu des ventes d’engrais, d’où le chef d’agence établit la
facture et le président d’association fait le règlement. Pourtant, il n’y a pas de livraison ou de
sortie des marchandises auprès de cette agence. C’est un risque fatal pour la société car, d’une
part, il provoque une mauvaise image pour la société que son produit n’est pas efficace.
D’autre part, les ventes fictives résultent une fausse information sur les chiffres d’affaires et
les résultats de la société.
Certains observateurs identifient à la non-conformité des commandes avec la quantité
livrée. Ils constatent l’insuffisance des nombres et aussi l’incompatibilité du BC avec le BL,
le suivi des ventes ne sont pas bien définis. Ils avisent aussi sur le retard de la livraison, d’où
les clients changent des autres fournisseurs si le produit n’est pas disponible en temps voulus.
Nous constatons, 70% des enquêteurs affirment sur : l’impuissance de la politique
commerciale sur les forces des ventes, le manque de sensibilisation, d’animation et de
formation au niveau des utilisateurs et aussi, l’écoulement des produits dans le marché. La
politique de décision de l’entreprise sur la gestion des agences n’a pas convenablement tenu
compte le suivi de la réalité.
A partir de ces résultats d’enquête et d’entretien nous accentuons notre étude vers
l’évaluation du système de contrôle interne dans le cycle vente et le cycle stock. Nous
pouvons savoir avant l’évaluation la limite sur le contrôle interne qui affecte directement dans
la qualité de l’information financière au sein de la société Guanomad.
38
Section 2 : Evaluation du contrôle interne au niveau de la société,
auprès du cycle vente et du cycle stock Nous rappelons que les objectifs de la qualité des informations financières sont axés
sur la satisfaction des besoins et des attentes des utilisateurs de l’information financière et
comptable dans le respect des normes comptables et de l’éthique professionnelle. En tenant
compte toujours les exigences de la société et de l’environnement.
2.1- Les limites de la fiabilité des informations financières dues par le
contrôle interne rencontré dans la société Guanomad
Mais ce qui est clairement exprimé ici c’est du contrôle interne dans une entité. A chaque
niveau se présente des activités de contrôle pour faire échec aux risques.
L’ensemble de ces activités constitue le système de contrôle interne ; c’est pourquoi les
risques résiduels qui tiennent en dépit de ces mesures sont appelés risques de contrôle interne.
La qualité de l’information comptable et financière publiée dépend en grande partie de la
fiabilité et de la régularité et de la transmission de l’information élaborée dans les « processus
amont », de production comptable et d’arrêté des comptes, et donc de la maîtrise des risques
pouvant affecter ces processus par la contribution de contrôle interne.
Ainsi, le fait que la plupart des contrôles sont conçus surtout en fonction des
opérations de nature répétitive et non des opérations inhabituelle. Comme dans la passation
des commandes, le planning de livraison, le système de passation de marché… Or, il y a
toujours aussi le risque d’erreurs humaines. De ce fait, la variation de l’efficacité en fonction
du volume des opérations ou des mouvements de personnel ne sont pas faciles à gérer. Il y a
eu lieu peut être du risque de collusions visant à rendre inefficaces des contrôles axés sur la
séparation des tâches. Au niveau de la société Guanomad, la séparation des fonctions ne peut
pas être respectée totalement. Elle ne peut pas être très développée mais la répartition de
travail entre les employés qui est effectuée en fonction de l’activité réalisée. Comme exemple
le plus proche, le service magasin expédition est responsable de la conservation des stocks et
aussi chargé de la tenue des fiches de stock. D’où, il y a quelques disparitions des stocks.
Certainement, le risque d’abus de pouvoir de la part des personnes responsables de
l’application des contrôles est une limite dangereuse.
Egalement, les limites du contrôle au niveau de l’organisation de la société Guanomad
sont assez difficiles à gérer. Nous remarquons qu’il y avait un problème d’indépendance
organisationnelle au niveau du service d’audit interne. Nous trouvons dans l’organigramme de
la société dans l’annexe n°5 cette division. En effet, l’application des procédures du contrôle
39
interne ne peut pas respecter et le rattachement hiérarchique est non indépendant. Les
responsables de l’audit sont responsables de la gestion d’où la règle de déontologie n’est pas
respectée. Globalement, si le système de contrôle est non bien défini, les priorités ne sont pas
aussi définies clairement. Le retard de rapport des informations aussi entraine une mauvaise
gestion au niveau de l’entreprise Guanomad. Presque l’arrivée des informations de la part des
agences vers le siège est en retard à cause d’achèvement des diverses missions par tout dans
les zones à couvrir. Il peut avoir des informations trompeuses parce que le responsable au
siège ne voit pas la réalité en pratique, par exemple, la réparation de machine informatique
entraine le retard d’arrivée du rapport. Dans ce cas, la société décide de donner le droit de
réparation même si ce n’est pas le fait réel.
Par ailleurs, les procédures et les méthodes de gestion des risques ne sont pas
appliquées aux conformités. La politique de décision au niveau de la direction n’est pas bien
définie. En pratique, la prise de décision ne peut pas être facile à cause de l’éloignement et on
n’assiste pas au fait réel existant. Le contact se fait par téléphone mobile ou par mailing. Les
activités de contrôle sont parfois réglementées dans une charte du contrôle interne qui définit
les rôles des différents acteurs qui ont à intervenir et fixent le cadre de contrôle. Ce cadre de
contrôle n’est rien d’autre qu’un regroupement par catégories de tous les dispositifs de
contrôle interne possibles. Ces dispositifs généraux du contrôle interne vont pouvoir être mis
en œuvre de façon ordonnée de ce qui suit. Ils constituent les dispositifs spécifiques propres à
chaque activité.
Nous organisons des questionnaires présentés sous forme de QCI « Questionnaire du
contrôle interne » auprès de la société Guanomad. Nous trouvons dans l’annexe le modèle du
questionnaire afin d’évaluer le système du contrôle interne au niveau de cette société. Le QCI
est axé sur le cycle des ventes, le cycle de production et des stocks, l’organisation comptable
de base de la société, le cycle paie et personnel.
2.2- Evaluation du système au niveau du cycle ventes
Lors d’évaluation du système en vigueur, on utilise comme support technique le
« Flow-Chart » ou diagramme de circulation des documents (DCD) au niveau du cycle des
ventes ou stocks. Le DCD est un outil nécessaire pour décrire l’acheminement des tâches et
des flux de données pour une opération ou un cycle donné.
2.2.1- Le système du contrôle interne au niveau du cycle vente
Le système du contrôle interne avait des objectifs à atteindre dans tous les cycles ou
opérations effectués. Ces objectifs convergent vers la mise en place des points de contrôle fort
40
afin d’éviter tous les risques et empêcher les fraudes et erreurs. Les objectifs du contrôle
interne au niveau du cycle vente sont fixés comme suit :
- Analyse du système du fonctionnement ventes-clients afin de s’assurer que les
séparations de fonctions sont suffisantes ;
- Toutes les ventes sont réelles et bien autorisées et ainsi les prix pratiqués sur les
remises ou ristournes sont justement autorisés ;
- Les ventes enregistrées sont correctement comptabilisés, évaluées et imputés ;
- Tous les produits expédiés sont facturés et enregistrés sur la bonne période, ainsi tous
les avoirs à émettre sont comptabilisés sur la bonne période ;
Les opérations qui renferment les cycles ventes sont généralement : l’acceptation, le
traitement et l’exécution de la commande, la facturation et l’enregistrement des factures, le
suivi des comptes « clients » ainsi que le suivi de livraison et des encaissements. Pour
atteindre ces poursuites des objectifs on va mettre en place une structure adéquate et bien
planifié. En réalité, ces objectifs ne sont pas faciles à atteindre, donc on va faire une
évaluation du système en place afin de l’améliorer.
2.2.2- Présentation du DCD dans le cycle vente au niveau de
l’entreprise Guanomad
Nous mettons en place une présentation du diagramme de circulation des documents
auprès de cette société pour décrire la réalité dans les opérations des ventes. D’une manière
générale, la présentation du DCD dans le cycle vente s’expose comme chez le schéma ci-
dessous. Il n’y a pas de structure forcément à respecter mais il varie en fonction des ventes et
des clients. Prenons comme exemple, les ventes directes ne suivent pas cette présentation de
même que les ventes au niveau des quelques projets. Nous effectuons cette DCD à partir des
ventes au niveau des distributeurs et au niveau des agences comme on nous indique dans
notre enquête. Les objectifs du contrôle interne du cycle ventes sont relatifs aux objectifs en
matière de créances et de facturation. Les principaux objectifs sont : la centralisation et
l’exécution rapide des commandes, l’enregistrement correct de toutes les factures, la
solvabilité des clients, ainsi que la comptabilisation et l’imputation des recettes au bon compte
individuel. Les objectifs ci-dessous sont généralement atteints par la mise en place des
procédures suivantes : la réception des commandes, la facturation et la livraison,
l’enregistrement de recettes, l’encaissement, la séparation des fonctions. Ci-après les
symboles utilisés :
41
Tableau n°7 : Les symboles utilisés
Symboles d’opérations lors de contrôle et rapprochement
Début, origine
Autorisation d’opération
Symboles de document facilement circulable en 1 ou plusieurs exemplaires (BC, Facture, BL,…) Le chiffre indique le nombre d’exemplaires.
Symboles de classement : numérique (N) ou Chronologique par date (D)
Classement définitif (N)
Destruction de document
---------
Circulation d’information
Circulation physique d’un document
Documents (planning, journal, cahiers des charges…)
Source : auteur
42
Figure n° 2 : DCD du cycle vente selon les réalités constatées auprès de la société Guanomad
Secretariat de direction Service commercial Service facturation Dépôt-expédition Service comptabilité
Fac 2
Distributeurs ------------------------------------------------> Clients -------------------------------------------------------->Projet --------------------------------------------------------->Agences ------------------------------------------------------>
Client
Clients
2
1FAC
Registre c/de
Condition Règ
Planning
Tarifs
3BL
Expéd m/ise
J
2FAC
3BL
N
MàJ
fiche desstocks
D
Livraison
C------------------
3BL
2FAC
N
-------------
Journal des ventes
Comptes clients
Gestion des stocks
-------CHQ Enrg
Controle etenregistre
ment
Règclients
TOTAL CHQ
Enrg
Journalbanques
Comptes clients
Cahier des c/des
C/de
Source : Auteur
43
Durant notre enquête, les contrôles de l’information jouent un rôle très important sur
les rapports à la direction. Ces informations peuvent se confirmer utiles pour les prises de
décision en matière sur le rapport de contrôle des factures, la comparaison des recettes
prévisionnelles et ainsi que les politiques d’octroi de la direction sur la bonne gestion des
agences. Après cette création de DCD, on élabore une grille d’analyse faisant sortir les
fonctions assumées au sein de la société lors de la réalisation des ventes.
2.2.3- Grille d’analyse à partir de ce DCD
On se présente sous forme d’un tableau la grille d’analyse faisant ressortir les activités
réalisés dans le cycle vente dans la société Guanomad.
Tableau n°8 : Grille d’analyse dans le système de vente dans la société Guanomad.
Entreprise Guanomad Services assurant les fonctions
Fonction Secrétariat
de direction
Commercial Facturation Dépôt-
expédition
Comptabilité
Réception des commandes x
Etablissement du bon de commande x
Mise à jour du planning x
Expédition des marchandises x
Mise à jour des stocks x
Enregistrement des commandes x
Enregistrement des factures x
Etablissement de bon de livraison x
Envoi des factures et livraison x
Enregistrement comptables des factures x
Réception règlements des clients x
Etablissement bordereaux remise de chèques x
Pointage compte client x
Etablissement relance x
Rapprochement des factures, de BC et BL x
Contrôle des expéditions non facturés x x
La centralisation des ventes x
Recouvrement des créances x
Examen de la solvabilité des clients x x
Autorisation des tarifs x
Source : Auteur
44
A partir de cette grille d’analyse, chaque service détient sa part et sa responsabilité mais
tous sont liés entre eux. La séparation des fonctions ne sont pas tellement suffisantes au sein
de cette société.
2.2.4- Feuille d’évaluation du système dans le cycle vente auprès de
la société Guanomad
Nous dressons un tableau pour confronter la réalité lors d’approximation du système.
On va pénétrer les forces et les faiblesses de ce système à partir du QCI qu’on va lancer afin
d’appuyer notre évaluation. On va faire une analyse d’évaluation de ce système afin de
trouver les forces et les faiblesses apparentes. Lors d’élaboration du QCI, nous effectuons des
tests de procédures, des tests de vraisemblance ou de tests de conformité afin d’obtenir
des informations adéquats sur l’efficacité de la conception et du fonctionnement du système
en place auprès de la société Guanomad.
Nous allons trouver dans l’annexe 6 le modèle de QCI que nous avons élaboré dans le cycle
vente de la société Guanomad.
Dans cette QCI présenté, nous trouvons le point fort dans la réponse (Oui) et le point
faible de la réponse (Non) du cycle vente auprès de la société Guanomad. Globalement, les
objectifs du CI ne sont pas atteints. Nous trouvons des cumuls de fonction dans le DCD
présenté comme dans le service dépôt expédition, il est responsable de la conservation des
stocks et la tenue de fiche des stocks. Ainsi, le responsable indique que la séparation de
fonction est insuffisante au sein de la société. Nous avons trouvé le responsable de chaque
service lors de l’opération des ventes.
Nous portons le résultat du QCI obtenu pour analyser chaque opération dont nous
évaluons comme forces et faiblesses. Les réponses (Oui) nous fixent comme forces et les
réponses (Non et Non appliqué) nous considèrent comme faiblesses.
Tableau n° 9 : Evaluation des forces et des faiblesses du CI à chaque niveau d’opération
de vente
Étiquettes de lignes Somme de Forces (OUI) Somme de Faiblesses (NON) Somme de Non appliqué Somme de Non réponseApprobation des conditions de vente 12 3 2 1Comptabilisation 11 1 2 1Expéditions 2 4 1 0Facturations 5 7 2 0Objectifs du contrôle interne 3 2 1 1Provisions 1 0 2 1Séparation de fonction 14 1 1 0Total général 48 18 11 4Source : Exploitation sur Excel
Eléments des contrôles
45
D’après ce tableau simplifié, nous trouvons que lors d’approbation de conditions de
vente, les forces relevés sont élevés. La société ne vérifie pas la mise à jour du tarif en
vigueur, l’accès du fichier prix n’est pas correctement protégé. Avant l’acceptation de la
commande, le responsable ne constate pas la disponibilité des produits en stock d’où le risque
de retard de la livraison a eu lieu. Ainsi, la facturation relève beaucoup des faiblesses
rencontrés parce que l’émission du facture est ajourné, la société n’établit pas de bon
d’expédition. Parmi les forces constatés, les faiblesses sont moins nombreux mais leurs
incidences sur l’information financière est important.
A partir de ces éléments de contrôles internes, nous pouvons élaborer les divers tests à travers
ces éléments suggérés. Ces QCI des ventes représentent :
- 45% et 35% des anomalies significatives à prévenir, détecter et corriger qui sont
conçus lors de test de procédures et de test de vraisemblances.
- 55% et 65% des systèmes fonctionnent de manière satisfaisante lors de réalisation de
test de procédures et de test de vraisemblances.
Nous repérons les données dans ce tableau ci-dessus à l’aide de cette figure :
Figure n° 3: Evaluation des forces et des faiblesses à partir du QCI et du DCD lors de
l’opération des ventes.
Source : Exploitation sur Excel
46
Dans les facturations et les expéditions, les faiblesses sont nombreuses que les forces. Nous
allons détecter les raisons de ces faiblesses auprès de ce service. Nous remarquons aussi qu’il
existe des responsables dans tous les éléments inventés dans la séparation de fonction mais
un responsable est chargé plusieurs tâches d’où notre figure démontre que les forces sont
élevés mais non pas la réalité. Le responsable interviewé n’arrive pas le mentionné. Les
provisions dans l’opération des ventes ne sont pas appliqués d’où nous allons revoir qu’ils
sont incompatibles aux activités de la société Guanomad.
L’évaluation de ce système nous fait sortir les faiblesses relevées au niveau des
opérations du cycle des ventes et surtout leurs incidences sur les informations financières afin
de les améliorer. Nous passons maintenant dans le cycle stocks qui est relativement lié avec le
cycle ventes. Les ventes dépendent en fonction des stocks car on ne peut pas vendre si les
stocks ne sont suffisants en fonction des besoins des clients.
2.3. Evaluation du mécanisme du système de contrôle interne au niveau du
cycle stock et production dans la société Guanomad
Du point de vue général, en matière de gestion de stock, il y existe des procédures à suivre.
Ces procédures visent à permettre de s’assurer que : toutes les entrées en stocks sont
correctement contrôlées et elles sont bien conformes à la commande. Toutes les sorties sont
préalablement autorisées. Par conséquent, tous ces mouvements ont fait parfaitement l’objet
des documentations vérifiables. Ainsi, tous les stocks font l’objet de suivi correct, comme la
fiche de stocks, le bon de livraison ou l’expédition, pour permettre d’éviter toutes ruptures. Ce
système de gestion de stocks couvre généralement : la réception des marchandises ou des
matières premières, la conservation physique des stocks, la livraison et l’expédition, la tenue
comptable comme fiche de stocks…), la valorisation et le contrôle des stocks. On suit toutes
ses conditions dans le système afin d’avoir une bonne gestion des stocks.
2.3.1- Système du contrôle interne au niveau de suivi des stocks et
production
Le système de gestion des stocks suit les normes et les procédures ci-dessus. Mais le
plus important c’est la sécurisation et la présentation des stockages dans l’endroit d’où cela va
mettre en place les dépôts de stockage. D’après la visite du dépôt de la société Guanomad, la
disposition et la présentation d’endroit de stockage ne suivent pas beaucoup les normes. Le
bureau du responsable d’expédition est à l’extérieur du dépôt, la porte d’entrée et de sortie des
marchandises est unique. Mais les normes exigent que la porte d’entrée soit différente de celle
47
de sortie. La société avait trois(3) dépôts qui se situent à Tuléar, Morondava et Antananarivo.
Il existait des stocks dans tous ces dépôts d’où il y a eu lieu un mouvement d’entrée, un
mouvement de transfert et un mouvement de sortie qui sont gérés par le logiciel « sage
GesCom » pour avoir de la fiche des stocks théoriquement. Les documents le plus utilisés en
circulation sont : le bon de transfert, le bon de livraison et le bon d’entrée et de sortie. Nous
trouvons chaque modèle des bons dans l’annexe (7-8-9-10-11)
Les procédures du contrôle interne au niveau du cycle stock assurent que :
- Toutes les sorties sont préalablement autorisées ;
- Toutes les entrées en stocks sont correctement contrôlées et elles sont conformes à la
commande ou au bon de transfert entre dépôt à dépôt ;
- Tous les mouvements ont fait bien l’objet des documentations vérifiables ;
- Les stocks font bien l’objet de suivi correct pour permettre d’éviter toutes ruptures.
Ces procédures renferment : du contrôle adéquat, des stocks identifiés et bien protégés, des
coûts de production adéquats, des stocks correctement valorisés, des contrôles globaux de
vraisemblance et surtout les prises d’inventaire. Dans le cycle stock, la prise d’inventaire
physique joue un rôle très sérieux donc on doit prendre des mesures préalables parce que les
stocks sont considérablement nombreux. La visite du représentant de la société sur terrain
aussi est un outil indispensable à tous les dépôts, les agences qui ont eu lieu des stocks.
Nous élaborons un DCD simplifié pour trouver la complexité de la gestion des stocks
et de mettre en place des dispositifs pour éviter tous les risques de destruction des stocks et les
vols. La circulation des informations entre les responsables de chaque opération soit le
téléphone, le mailing ou le courrier.
2.3.2- Elaboration du DCD au niveau du cycle stock dans la société
Guanomad
Figure n° 4: Cycle simplifié de la production et de stockage de la société de Guanomad
Transport Transport
Transport
Source : Auteur
Grottes Usines Tuléar ou
Morondava Dépôt Tana
Transport
Agences/Distributeurs
48
En premier lieu, l’extraction de la grotte se fait dans la partie Sud-Ouest de
Madagascar. Ensuite, on va transporter à l’extérieur de la grotte les matières premières
obtenues. Postérieurement, on va expédier les marchandises vers les dépôts à Tuléar ou à
Morondava. Il y a eu lieu de reconditionnement et traitement des matières premières en
produits finis Guanomad. En même temps, chaque dépôt assure la sécurisation de stocks. Il
établit deux bons d’entrés (BE), l’un envoya vers le siège et l’autre resta dans le dépôt pour
réaliser la mise à jour des fiches de stocks.
Ainsi, le responsable de dépôt crée des bons de transferts afin de bien règlementer le transfert
du dépôt en dépôt. Les produits envoient directement vers les agences de la part du dépôt à
Tuléar ou Morondava afin de minimiser la dépense des transports. Le responsable du dépôt
établit directement du bon de livraison au lieu de bon de transfert. De ce fait, il y aussi des
conditions spécifiques demandées par les clients surtout lors de l’exportation d’où le dépôt à
Antananarivo est chargé de cette transformation exigé par les clients. Il y avait aussi des
engrais spéciaux à tous types de cultures or le dépôt à Antananarivo achève le mélange des
produits avec les engrais guanomad afin d’avoir l’autre type d’engrais comme guano Sol,
guanoferti-K et guanoferti-N.
Après, le dépôt Antananarivo assure le recouvrement de quelque agence, de tous les
distributeurs, les projets et les consommateurs directs. Le responsable de chaque agence
élabore le dossier de petite caisse suite à leur vente et sa situation des stocks afin de rassurer
la bonne gestion. Enfin, le suivi du responsable au siège se fait en même temps avec toutes les
opérations. A cause de l’éloignement du lieu, la situation réelle des activités n’est pas facile à
gérer. Nous trouvons ci-après la circulation des documents dans le cycle stock afin de repérer
le système de contrôle interne. Les symboles utilisés sont identiques dans les symboles du
cycle vente.
49
Figure n° 5 : DCD du cycle stock selon la réalité de circulation des documents au sein de la société.
Extraction de la grotte
BL 1
CLIENT
BLID : Bon de livraison inter-Dépôt
BLGD : Bon de livraison Grotte-Dépôt
Expd : Expédition
Source : Auteur MàJ : Mise à jour
Grottes Dépôt Tuléar
Dépôt
Morondava
Dépôt Tana
Agences
MP
MP PF
BLGD
Fiche
des
stock
Autres
MP
Traitement
Cahier
de
charge
BLID
2
BL
Cahi
er de
chargC
Expd.
MàJ D
Fiche
des
stocks
MàJ
D
50
D’après ce DCD, on ne peut pas forcement dresser la grille d’analyse du cycle stock parce que
chaque responsable du dépôt exécute sa tâche. Le rapprochement des documents est un outil
essentiel afin de confronter la réalité. On va voir alors, les feuilles d’évaluation de ce système.
2.3.3- Les feuilles d’évaluation du système par le QCI réalisé
Ce système se met en place pour faciliter la gestion des stocks et des informations. En
terme réel, le contrôle interne n’est pas correctement en place. Mais la société gère en
maximum pour éviter les risques et de trouver toutes les manières d’avoir une bonne gestion.
Nous allons détecter les faiblesses et les forces du système en place, à partir du QCI présenté
dans l’annexe 12, dans l’opération des stockages réalisés par la société Guanomad.
Au niveau de cette société, la séparation des tâches lors de la gestion de stock est
insuffisante d’après les résultats constatés qui permettent de bien distinguer les tâches
d’enregistrement, les tâches opérationnelles et les tâches de conservation. Cette anomalie est
constatée dans la responsabilité des dépôts de stockage, le personnel responsable de la
facturation : d’une description des fonctions devant permettre d’identifier les origines des
informations produites, et leurs destinataires. Ainsi, d’un système de contrôle interne
comptable tant financière permettant de s’assurer que les opérations sont effectuées
conformément aux instructions générales et spécifiques, et qu’elles sont comptabilisées de
manière à produire une information financière conforme aux principes comptables
généralement admis.
Nous traitons sur Excel les nombres des réponses obtenues afin de classer les forces et les
faiblesses dans l’opération du stock :
Tableau n° 10: Evaluation des forces et des faiblesses du CI à chaque niveau d’opération
des stocks
Étiquettes de lignes Somme de Forces (OUI) Somme de Faiblesses (NON) Somme de Non appliqué Somme de Non réponseContrôle physique 21 9 0 2Objectifs du contrôle interne 4 2 0 0Séparation de fonctions 13 1 0 0Stock à déprecier 0 3 8 0Suivi des quantités 7 5 0 1Valorisatoion selon côuts standards 7 2 0 0Total général 52 22 8 3 Source : Exploitation sur Excel
Eléments des contrôles
51
D’après ce tableau, nous pouvons sortir que les faiblesses au niveau de contrôle
physique et de suivi des quantités des stocks sont assez élevées. Les documents standards
propres à l’entreprise n’existent pas lors de transferts inter-ateliers de production et le transfert
de la production vers le magasin des produits finis. D’où, les risque lors de transfert sont
élevés comme le détournement des marchandises ou vol. Ainsi, les fiches de stocks et
l’inventaire permanent ne sont pas régulières rapprochés lors du contrôle physique. La
politique de la dépréciation des stocks ne sont pas appliqués d’où nous allons voir qu’il n’est
pas compatible avec la réalité des activités de la société Guanomad. D’après cet analyse, nous
passons les tests qui permettant d’obtenir des informations probants sur l’efficacité de la
conception du contrôle interne en place :
- 33%, 7% et 100% parmi les éléments suggérés des systèmes en place sont conçus de
manière à prévoir, détecter et corriger des anomalies significatives lors des tests de
procédures, de test de vraisemblances et des tests de conformité.
- 67%, 93% des systèmes existent et fonctionnent de manière satisfaisante lors de
réalisation de test de procédures et de test de vraisemblance.
Figure n°6 : Evaluation des forces et des faiblesses à partir lors de l’opération des stocks.
Source : Exploitation sur Excel
Même si les forces relevées sont nombreux, les faiblesses détectées affectent
directement dans les informations financières de l’entreprise car cela modifie les valeurs des
52
stocks dans l’actif de la société. Nous voyons que les risques lors du contrôle physique et le
suivi des quantités de stock sont élevés.
L’identification des dispositifs spécifiques de contrôle interne a vu dans le mode de
classement de dispositifs généraux de contrôle interne. Ils sont propres à chaque cycle et à
chaque fonction dans ce cycle. Habituellement, ils consistent à des contrôles de nature très
diverse. On les reconnaît à ce qu’ils contribuent à une meilleure maîtrise des activités. On va
porter des discussions concernant notre thème et des recommandations mentionnées ci-après.
Section 3: Validation de l’hypothèse
Les conditions qui régissent la qualité de l’IF sont présentées dans ce tableau ci-après.
Tableau n° 11 : Matrice de la qualité de l’information financière intégrée avec le
contrôle interne et du système d’information financière en place.
IF
CI
Non fiable Peu fiable Fiable
Incomplet Mauvaise Faible Risqué
Complet Risqué A contrôler Plutôt fort
Meilleur Plutôt faible Plutôt fort Bonne
Source : Investigation personnel
Les données en ligne sont le système de contrôle interne en place qui peut être meilleur,
complet ou incomplet. Tandis que les variables en colonne indiquent l’information obtenue
peut être fiable, assez fiable ou dit non fiable avec son exactitude. L’intersection de la colonne
en ligne nous donne la qualité de l’information financière définie.
D’après ce tableau, si le contrôle en place est incomplet, on conquiert d’information
non fiable et la qualité d’IF réalisé serait de mauvaise qualité. Nous trouvons ce cas dans les
variables nominales utilisés dans l’enquête sur le retard de la livraison des marchandises
envers les agences, la non-conformité des commandes aux produits livrés. Le système de
stock de sécurité auprès des agences ou des distributeurs ne fonctionne pas avec les ventes
réalisées. Un chef d’agence déclare que sa situation est 0 stock. Ainsi, le retard d’envoi des
informations de la part des agences affecte directement sur la disponibilité des informations
nécessaires. Tous ces problèmes sont basés sur la mise en place du système de contrôle
interne peu efficace selon la réalité observé.
Dans le système d’opération des ventes, nous trouvons des cumuls de fonction très
risqués. Le périmètre de la gestion des risques et du contrôle interne appartient à chaque
53
société de mettre en place des dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne adaptés
à sa situation. Dans le cadre de la société Guanomad, la société mère veille à l’existence de
dispositifs de contrôle interne au sein de ses agences. Ces dispositifs devraient être adaptés à
leurs caractéristiques propres et aux relations entre le siège et les agences.
Aussi, dans le SCI du cycle stock, le système de sécurisation des dépôts ne suit pas les
normes exigées. Mais la société Guanomad obtient beaucoup des stocks dans les trois dépôts.
Le SCI en place est peu complète, même si l’information obtenue par la tenue des fiches des
stocks peut être fiable, la qualité de l’IF est à contrôler. L’intégration du SCI en place auprès
de la société Guanomad affecte directement à la qualité de l’information réalisée. La
conformité aux lois et règlements, l’existence de manuel des procédures sont spécifique aux
objectifs clés du contrôle interne. Mais la société Guanomad n’avait pas des manuels de
procédures. Les entreprises et leur dirigeants de la société Guanomad sont aussi exposés à des
risques sensibles tels que les ententes, la présentation de comptes inexacts, le marchandage,
plus généralement les fraudes diverses.
On va analyser les faits réels sur le respect de la qualité des informations au sein des
agences et la société à partir de ce tableau :
54
Tableau n°12 : Le respect de la qualité des informations au sein des agences et la société
Guanomad
Qualités Vérifications Oui Non
Justification
1. Pertinente Utile au gestionnaire si l’information permet de mieux comprendre une situation, de se faire une opinion, de prendre une décision.
Certaines informations peuvent-elles être éliminées sans que cela défavorise à la qualité de la recherche ?
Oui Le chef d’agence transforme les informations envoyées. Ex : les ventes réelles en fonction des stocks
• L’information apporte-t-elle de nouveaux éléments, des réponses précises ou des éléments qui permettront la prise de décision ?
Oui Parfois les réponses ne sont pas précises. On ne voit pas la situation réelle.
2. Exacte, valide Décrit bien la réalité et provient d’une source digne de confiance.
• Les informations proviennent-elles de sources spécialisées et crédibles, vérifiables ?
Non Peu crédible et vérifiable Ex: réparation des machines informatiques dans les agences.
• Des points de vue différents sont-ils examinés? Oui Examinés mais assez vérifiés à cause d’éloignement.
• Les informations présentées semblent-elles exagérées ?
Oui A partir de l’information collectée
• Les informations provenant de sources diverses concordent-elles ?
Non Problème sur les ventes réelles et les ventes constatés. Non-conformité des quantités commandés, facturés et livrés
3. Complète Inclut les principales facettes de la recherche définissant l’objet de la recherche. Apporte plusieurs réponses permettant de prendre une décision éclairée.
• La provenance de vos sources d’information est-elle variée ?
Non Provenant du chef d’agence mais varie en fonction des ventes.
• La recherche touche-t-elle tous les aspects du document ?
Oui Problème sur un cas de la relation d’un projet avec un chef d’agence.
• Le document est-il couvert suffisamment en détail ?
Oui Etablissement d’une facture.
• Faudrait-il effectuer d’autres recherches pour vérifier ou confirmer certaines données ?
Oui Ventes directes mais les agences effectuent la livraison. Les stocks constatés ne sont pas existés.
4. Récente Est à jour et encore valable. Date de publication assez récente.
• La période couverte correspond-elle au besoin de recherche tel qu’il est identifié au départ ?
Non Il y a eu lieu un décalage comme vente facturés payés mais non encore sortie.
• Les données ont-elles été publiées récemment ? Non A cause du retard de traitement des données a part du chef d’agence.
• Par rapport à la décision à prendre, la date de publication des informations est-elle encore valable ?
Oui
• Y aurait-il moyen d’obtenir des informations plus récentes sur le document ?
Non Téléphone, mailing, courrier
Sources : Auteur
Dans ce tableau, nous analysons le respect d’élaboration et de suivi des informations auprès
des agences vers le siège. Nous trouvons quatre (4) types de qualité à respecter lors
d’élaboration de l’information financière regroupé. Ce tableau est axé dans : le processus
d’élaboration de l’information financière, de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de
gestion des risques et du contrôle légal des comptes annuels dues par la consolidation des
comptes des agences vers le compte consolidé de la société Guanomad . Globalement, le chef
des agences devrait donner des informations pertinentes mais parfois elles ne sont pas
précises selon la réalité observée. Face à l’exactitude et la validation des informations, ces
55
dernières ne sont pas crédibles car le responsable su siège n’avait pas détecté la situation
réelle. Parfois, les ventes réelles ne sont pas conformes avec les ventes constatées. Ainsi, les
informations obtenues de la part des agences sont complète mais l’arrivée des données au
siège sont en retard à cause de l’accomplissement des missions nombreuses.
En ce qui concerne processus d’élaboration de l’information financière les contours de
cette mission n’ont pas été explicités par le vérificateur. Cette responsabilité représente
l’élaboration d’un document susceptible de les guider d’un point de vue organisé dans leur
réflexion pour la mise en œuvre pratique de cette mission de suivi.
En tenant compte que, la fiabilité de l'information désigne le degré de confiance que
l'on peut accorder. Certaines options industrielles peuvent ne pas convenir à la poursuite des
objectifs alors que d’autres, seraient mieux adaptées. Cet aspect recouvre également toutes les
techniques commerciales qui sont autant de choix, de modes d’organisation, de méthodes
d’approche dont il convient d’apprécier l’adéquation. Sinon, il est inutile de mettre en place
un contrôle interne, dès lors que l’on sait que la politique retenue n’est pas réalisable en l’état.
Ce chapitre nous réalise des résultats durant la recherche que nous avons effectuée dans la
qualité de ce dispositif de contrôle interne peut-être recherchée au moyen d’une description
des fonctions devant permettre d’identifier les origines des informations produites, et leurs
destinataires. Nous avons analysé le système de contrôle interne en place dans les opérations
des ventes et stocks au sein de la société Guanomad. L’établissement du QCI et du DCD nous
faisons évaluer les forces et les faiblesses du système en place.
56
Chapitre III : LES DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS A METTRE EN PLACE
La fiabilité d’une information financière ne peut s’obtenir que grâce à la mise en place
des procédures de contrôle interne visant à la bonne prise en compte des opérations réalisées
par l’organisation. Le terme “contrôle interne” est beaucoup plus large que les mesures de
contrôle simples, telles que la séparation des tâches, les autorisations, les rapprochements des
documents et des comptes, etc. D’après cette base théorique, nous remarquons que l’aspect
pratique écarte cette base théorique parce qu’en terme du coût, la société Guanomad n’obtient
pas des moyens financiers suffisants pour atteindre ce but. Primordialement, les
recommandations à appliquer nécessitent des différents moyens à adapter qui sont : en
premier lieu, les moyens humains pour garantir le respect de la séparation des fonctions
incompatibles. Après, les moyens financiers : les budgets d’exploitation sont en ligne avec les
objectifs, lorsque les budgets sont fixés ou réduits cela n’affecte pas aux objectifs visés. Ce
qui ne signifie pas qu’il y ait nécessairement et obligatoirement corrélation proportionnelle
entre objectifs et budgets. Malgré que la société n’oblige pas d’avoir des moyens financiers
disponibles pour améliorer le système en place. Et enfin, les moyens techniques : il faut
comprendre ce terme en sens le plus large, c’est-à-dire aussi que des techniques industrielles,
des techniques de gestion et des techniques commerciales.
Section 1 : Evaluation du respect des principes du contrôle interne au
sein de la société Guanomad Afin d’assurer une cohérence d’ensemble au niveau du processus de contrôle interne
en place, il convient de veiller la séparation des fonctions soit conçue de façon à permettre un
contrôle indépendant. Cette séparation des fonctions, adaptée à la situation de la société
Guanomad, devrait s’efforcer de subdiviser les tâches et fonctions relevant de l’opérationnel,
de la protection des biens et de leur enregistrement comptable.
1.1- Le respect des principes du contrôle interne et de l’information
financière
Pour évaluer la validité d'une information, une connaissance du contexte disciplinaire ou du
domaine est souhaitable. La pertinence d'une information est toujours relative au contexte
réel. Une information est pertinente par rapport à un besoin, à une production envisagée, ou à
une problématique à éclaircir. Nous discutons alors le système de contrôle interne en place par
rapport à cette théorie au niveau de la société Guanomad.
57
Dans le cadre théorique de notre étude, nous avons trouvé les divers principes du contrôle
interne.
D’abord, si on parle du respect du principe d’organisation, la séparation des
fonctions est insuffisante au niveau de la société Guanomad. Nous analysons cette situation
dans le personnel chargé de dépôt des stockages car il est responsable de la conservation des
stocks et aussi chargé de la tenue des fiches de stock. Ainsi que le personnel chargé de la
facturation, il est chargé du planning de livraison, d’établissement de facture, de bon de
livraison et la tarification des ventes. Tant d’autre le service commercial qui enregistre les
commandes clients et décide des conditions de règlement à accorder aux clients. Le
responsable des ressources humaines confirme aussi que la séparation des fonctions est non
respectée. D’où, la société Guanomad ne respecte pas sérieusement ce principe
d’organisation. La société Guanomad nécessiterait de renforcer une telle séparation de
fonction ou de recruter d’autre personnel, mais cela augmente les charges fixes de la société.
Ensuite, le principe d’intégration est assez suffisante parce qu’il n’existe plus des
manuels de procédures internes et comptable. Après, le principe de permanence est assez
régularisé, il n’existe pas de DCD lors de passation des ventes et les opérations du cycle
stock. L’organisation du système en place est de nature répétitive d’où le risque est assez
important. Ainsi, le principe d’universalité est respecté car le contrôle interne concerne tous
les personnels de l’entreprise. Globalement, le principe d’indépendance, le principe
d’information et le principe d’harmonie sont respectés mais, la société devrait progresser le
système du contrôle interne en place ; car la fiabilité de l'information dépend d'un ensemble
d'éléments interdépendants, notamment l'identification claire de la source, l'exactitude des
données, des faits et la véracité de l'information.
La crédibilité de l'information permet de vérifier le sérieux d'une source, d'un
responsable, sa compétence et sa notoriété pour transmettre les informations. Tout dépend
dans le respect du principe du contrôle au niveau de la société est assez important.
1.2- Les techniques de suivi de l’organisation pour avoir une bonne
gestion entre la société Guanomad et ses collaborateurs
L’organisation de la société Guanomad ne confronte pas efficacement avec leurs
activités d’après les diverses analyses constatées. En terme réel, la structure de son
organigramme ne suit pas la norme sur la place de l’auditeur interne. Cela affecte sur
l’indépendance de son travail. En même temps, le service d'’Audit interne est en-cours de se
58
mettre en place. La société devrait être rattachée directement à la direction générale le service
d’audit interne.
Ainsi, il n’existe pas un manuel des procédures internes et un manuel des procédures
comptables au sein de cette société. Face à sa situation au niveau de l’économie nationale,
c’est mieux pour la société Guanomad d’implanter ces manuels des procédures pour favoriser
l’efficacité de son organisation afin de garantir la pérennité de la société Guanomad. Si elle
n’avait pas de personnel chargé à la réalisation de ces manuels, la société devrait faire une
politique d’externalisation afin d’accomplir ces manuels des procédures. Cela nécessite des
moyens financiers assez élevés mais rassure le mécanisme de système de contrôle interne
efficace pour l’entreprise Guanomad. Les délégations de pouvoir sont accordées par le
personnel responsable mais elles ne sont pas appliquées jusqu’à présent. La société
nécessiterait de renforcer son système d’organisation afin de bien maitriser tous les risques
liés à l’activité. Toutes ces solutions proposées affectent directement dans le mécanisme du
contrôle interne et surtout sur la qualité des informations financières élaborées. La société
Guanomad ne tient pas de comptabilité analytique, c’est possible de faciliter sa gestion si elle
va mettre en place la comptabilité analytique dans la production, stock et vente.
La maitrise de la relation de la société Guanomad envers ses collaborateurs (agences,
distributeurs, projets) avait une tâche lourde à gérer. Dans tout cas, elle est basée sur la
disponibilité des moyens nécessaires à la réalisation des opérations. Les agences établissent
un rapport d’activités adressé à la Direction Financière du siège à Antananarivo et au
Responsable Commercial au minimum 1 fois/15jours soit 2 rapports par mois. Le contrôle
interne en place nécessiterait d’améliorer le système de passation des commandes : d’une part,
la veille du service commercial qui détecte le niveau de stock auprès des agences ou des
distributeurs, d’autre part, ce service devrait inciter les responsables des distributeurs à lancer
les commandes si le stock est au niveau de sécurité. Le chef d’agence rassure la gestion des
stocks de tous les dépôts figurant dans sa zone, y compris les formalités administratives y
afférentes. La direction devrait mettre en place un système de passation des commandes
automatiques envers les agences par l’utilisation du logiciel comme sage Gescom.
Ainsi le planning de livraison est quelquefois en retard. Le responsable du planning de
livraison devrait faire une formation sur la planification et l’organisation de livraison, on doit
tenir compte la disponibilité des stocks en magasin, le durée du trajet, le coût de main
d’œuvre,… Face à la domination de l’engrais chimique sur le marché, la société Guanomad
nécessiterait de renforcer ses forces des ventes et ses politiques de décision.
59
Elle veille toujours l’approche concurrentielle. La sensibilisation, la formation et ainsi
l’animation devraient être renforcées car les agriculteurs ont l’habitude d’utiliser l’engrais
chimique. La société devrait préparer et organiser des compagnes de communication forte
auprès ses médias locaux. Elle doit prendre des mesures et des obligations puissantes contre
l’existence d’engrais piraté dans le marché.
Si le contrôle interne en place devrait améliorer et être renforcé, la gestion de la
relation de la société Guanomad envers ses agences et ses répartiteurs était crédible. L’atteinte
des objectifs du contrôle interne serait facile et praticable. Nous attribuons la quantification de
l’impact du contrôle interne dans la qualité de l’information financière.
1.3- Quantification de l’impact du contrôle interne dans la qualité de
l’information financière
A part cela, l’activité de la société Guanomad est trop large et elle se situe dans
différentes localités très éloignées. Mais la société met en place des dispositifs simples pour
empêcher tous les risques. La qualité d'une ressource repose, d’une part, sur la fiabilité de
l'information, c'est-à-dire la confiance qu'on peut accorder à sa véracité et d’autre part, la
qualité de la présentation de l'information, qui recouvre la qualité de la formulation
(structuration de l'information et des illustrations), ainsi que sa lisibilité et son accessibilité.
Les informations obtenues ne sont pas forcément réelles parce qu’on ne peut pas voir les faits
existants. La mise en œuvre des mécanismes de contrôle interne a un impact direct sur la
qualité de l’information financière publiée. Dans le cadre de l’établissement des comptes
consolidés, il convient de vérifier qu’il existe un dispositif organisé et documenté destiné à
assurer l’homogénéité des données comptables et financières regroupées, dans le cas du
regroupement des documents des agences dans les états financiers.
La société Guanomad détermine et met à jour ces règles de contrôle interne, ainsi
qu’elle engage la liste nominative des responsables de l’analyse de chaque agence ou
distributeur dans la balance des comptes. Le processus du contrôle interne tient compte la
bonne gestion des documents et des informations à usage de déclaration de la conformité des
règles et procédures déterminés par l’entreprise.
60
Section 2 : Les outils d’amélioration du système dans le cycle vente de
la société Guanomad Le processus d’opération dans le cycle vente commence à la réception du bon de
commande, émission et enregistrement de la facture. Il se termine après le traitement du
règlement du client. Le contrôle interne intègre dans toutes les opérations afin d’éviter les
risques. D’où nous allons renforcer le système en place afin d’avoir un système efficace à
l’activité des ventes.
2.1- Renforcement du système de contrôle interne en place
Au niveau de la société Guanomad, les processus en place peuvent viser à l’application des
points suivants : d’abord, les règles comptables adoptées par la société établissent clairement
la distinction entre ventes et prestations de service (transports lors de la livraison). Ces règles
indiquent, si nécessaire, les modalités de séparation adoptées pour les contrats des clients.
L'ensemble des livraisons effectuées donne lieu à facturation au cours de la période
appropriée. Ensuite, toutes les factures (pré numérotées) sont enregistrées dans les comptes
clients ou directement en chiffre d’affaires. Et aussi, en cas d'émission des avoirs qui est
justifiée et contrôlée. Seuls les avoirs contrôlés, sont enregistrés dans les comptes. Après, les
fonctions de facturation et de recouvrement sont effectivement séparées. Les fonctions de
recouvrement et de gestion des comptes clients sont effectivement séparées aussi.
Postérieurement, tous les comptes clients ouverts correspondent à des clients réels.
Ces soldes de comptes sont périodiquement et correctement justifiés. Ainsi, les clients
douteux sont correctement identifiés de même que les risques d’insolvabilité sur les règles
applicables. Les opérations à maitriser et à renforcer sont :
- L’existence d’une procédure permettant de s’assurer que les ventes ont été enregistrées
sur la bonne période (création des manuels de procédure interne et comptable)
- Les provisions pour dépréciation sont détaillées en vue de leur ré-estimation, le cas
échéant (par exemple sur la base d'une balance âgée, ou des informations les plus
récentes sur les litiges avec les clients).
Afin d’éviter les ventes fictives auprès des projets, la société devrait mettre en place des
dispositifs puissants dans toutes les ventes dans les projets comme : vente par numéro de lot
indiquée dans l’emballage, dans la facture et dans le BL. Le siège peut avoir autant que
possible la relation directe avec le responsable du projet ; c’est l’investisseur, comme la
corrélation en ligne, le mailing…
61
Le directeur commercial devrait fournir une liste des conditions clients. Il doit aviser pour les
opérations spéciales comme les dons,… Le service commercial devrait avoir la liste des
clients et aviser le directeur commercial en cas d’incertitude sur l’opportunité de la livraison.
La création du BC sur des liasses pré numérotés est utile auprès de ce service. Il faudrait
donner le même numéro de facture et au BC. Ce service devrait adresser un accusé de
réception de commande reçue par téléphone.
La mise en place et le contrôle de la bonne application des règles de contrôle interne
favorisent la qualité de l’information financière. La société devrait mettre en place ce DCD
dans le cycle vente.
2.2- Mise en place du DCD recommandés dans la société Guanomad
L’amélioration du système au niveau des divers services responsables :
Secrétariat de direction : ce service nécessiterait de vérifier l’exactitude arithmétique
des factures avant l’expédition aux clients. Ainsi, il établit des relances clients à partir
des balances clients par ancienneté qui seront établies par le service facturation.
Service commercial : ce service devrait établir un bon de commande pré numéroté, on
indique sur ce bon les conditions de règlement qui auront été apportées au préalable
par le chef d’entreprise. En cas de conditions exceptionnelles, il consulte le chef
commercial avant d’accepter la commande. Ce service examine toujours la solvabilité
du client avant de transmettre les commandes au service facturation. En cas de
commande par téléphone, le service commercial envoi l’exemplaire n°1 du bon de
commande crée au client comme accusé de réception de commande afin d’éviter les
litiges pour commande non-conforme avec produit livré. Ce service devrait avoir du
dossier client afin de garder ces documents.
Service facturation : Ce service établirait au moins 3 exemplaires des factures pré
numéroté, le modèle de facture originale soit différencié avec les copies pour éviter
toute confusion. Il compare toujours le BC avec le BL et totalise les factures émises
mensuellement. La transmission des factures se fait par le service commercial lors de
la livraison d’où ce service ne dresse pas en même temps les factures et le BL car c’est
un cumul de fonction.
62
Service dépôt-expédition : Le responsable de ce service établira le BL mais non pas
le responsable de la facturation. Il effectue au moins 3 exemplaires d’un BL pour toute
expédition de marchandises : l’original accompagne les marchandises, l’exemplaire
n°2 est adressé au service facturation, l’exemplaire n° 3 conservera par ce service et
classera avec l’exemplaire du BC crée. On devrait créer aussi un bon d’expédition pré
numéroté, si le service facturation établit toujours le BL
Service comptabilité : ce service totalise les chèques avant la transmission au
secrétariat qui effectuera la remise en banque. Il contrôle toujours les doubles des
bordereaux de remise de chèque avec le total des chèques enregistrés.
Ci-après le modèle du DCD recommandés en fonction des activités des ventes de la société
Guanomad.
63
Figure n° 7 : DCD à mettre en place au sein de la société Guanomad le cycle vente Secretariat de direction Service commercial Service facturation Dépôt-expédition Service comptabilité
Fac 2
Téléphone ------------------------------------------------> Représentant --------------------------------------------> BC 2Courier --------------------------------------------------->
Clients
Clients
2
3FAC
Registre c/de
Cond Règ
2BC
Planning-
Tarifs
3BL
Expéd m/ise
J
2FAC
2BL
N
MàJ
fiche desstocks
D
Livraison
C
------------------3
BL
3BC
N
-------------
Journal des ventes
Comptes clients
Gestion des stocks
-------CHQ
Enrg
Controle etenregistre
ment
Règclients
3BC
TOTAL CHQ
Enrg
Journalbanques
Comptes clients
c/de
T
Visa expert
Dossier petit caisse
Journalconsolidé
Source : Auteur
64
Section 3 : Le mécanisme à mettre en place afin d’obtenir d’un
système efficace dans le cycle stock au sein de la société Guanomad Le contrôle interne concerne toutes les activités de l’organisation dans l’entreprise. Il
se construit avec les mêmes dispositifs et ainsi il s’apprécie avec les mêmes outils et la même
méthode dans les opérations du dépôt de stockage.
3.1- Mise en place des techniques de contrôle interne efficace dans le
cycle stock
Comme dans la société Guanomad, le fonctionnement d’une unité de fabrication dans
une usine, le service formation d’une entreprise, les diverses départements, la gestion des
archives ou le fonctionnement du centre informatique ainsi que la gestion des stocks, tous
devraient être justifiables du contrôle interne dont la mise en œuvre va permettre de les
maîtriser. Le contrôle interne au niveau du stock n’est pas un ensemble d’éléments statiques,
il doit également être apprécié d’une façon dynamique, chacun des éléments qui le composent
ayant sa place dans le processus de fonctionnement de la gestion des stocks de l’entreprise
Guanomad. Il est possible de maîtriser les processus en place dans les activités de stockage,
lors de traitement des MP en PF. Le responsable du stock devrait effectuer un P.V de justifier
les écarts entre les MP entrées et les PF obtenues. Dans ce cycle stock, on devrait créer des
documents standards comme le Bon d’entrée et le Bon de sortie lors de traitement. D’abord,
il est procédé à un inventaire physique (au moins une fois par an ou à des inventaires de
contrôle ou en cas d'inventaire permanent dans tous les dépôts de stockage).
La sécurisation des stockages ne sont pas correctement protégés lors de l’extraction
des grottes. Les matières premières obtenues sont stockés à l’extérieur de la grotte d’où la
sécurité n’est pas assurée d’où minimiser les stocks dans la grotte. Le responsable du stockage
dans la grotte devrait faire planifier et multiplier le transport de transporter les matières
premières le mieux possible. Cela n’affecte pas le coût de transport car la société chargera
toujours au transport de ces matières premières même le jour ou le lendemain. Ainsi, la
société devrait arranger le déplacement d’endroit de stockage d’où on va séparer la porte
d’entrée et la porte de sortie. Nous allons essayer de schématiser sous forme d’un DCD le
système de passation des stocks et ventes.
Si les techniques de suivi du cycle stock sont mises en place, après la création des
divers documents standards pour rapprocher et contrôler les activités réalisés, la circulation
des documents dans le cycle stocks rendrait l’efficacité de la gestion des stocks.
65
3.2- Mise en place du DCD améliorés dans le cycle stock auprès de la
société Guanomad
Les processus peuvent viser à l’application des points suivants : les réceptions
physiques des matières premières sont entrées en stock et enregistrées en comptabilité, ces
réceptions devraient assister par un responsable de gestion des stocks. Les sorties de stock
vers la production sont enregistrées en comptabilité : le coût de production fait l'objet de
calculs adéquats et les frais correspondants sont imputés de manière complète et exacte dans
tous les dépôts qu’ils établissent de transformation. Tous les stocks enregistrés sont
adéquatement protégés, appartiennent à la société et/ou répondent à la définition d’un actif
dans tous les endroits des stockages, le prix de revient obtenus par rapport aux prix normaux.
Les éléments permettant de valoriser les stocks (entrées, sorties) sont dûment enregistrés,
conservés et à jour comme l’évaluation des stocks selon le coût standard. Les marges font
l’objet d’un suivi régulier, en vue de permettre un correct suivi de la dépréciation des stocks.
Les diverses opérations à préciser dans le système de suivi et de contrôle des stocks sont:
- l’existence d’une procédure permettant de s’assurer que la séparation des exercices
aurait été respectée de manière correcte. Le responsable des stocks devrait rapprocher
tous les documents comme le bon de transfert, le bon de livraison, le bon d’entrée et le
bon de sortie à créer. La société Guanomad nécessiterait de manipuler le logiciel Sage
même le responsable des stocks dans les dépôts. Cela demanderait de formation des
responsables, des moyens financiers ainsi que techniques.
- la société mettra en place un dispositif permettant de contrôler que les encours sont
cohérents avec les commandes reçues et avec les travaux engagés. Ces dispositifs
seront le rapprochement des divers documents, la descente dans le lieu de stockage et
l’utilisation de comptabilité analytique.
- la société Guanomad génère un processus visant à ce que les provisions pour
dépréciation des stocks soient évaluées et comptabilisées, le cas échéant. Comme le
système de tenue des fiches de stocks permettra d’identifier l’écoulement les stocks.
- la société appliquera le rapprochement régulier de la valeur probable et de la valeur
brute de réalisation des stocks en tant que des matières premières, des travaux en
cours, ou des produits finis.
Nous mettons en place dans cette nouvelle DCD l’établissement de bon d’entrée et de bon de
sortie pour évaluer les écarts lors du traitement de MP en PF. La constatation de perte est dans
l’ordre de 5%.
66
Figure n°8 : DCD à mettre en place dans le cycle stock auprès la société Guanomad.
Extraction de la grotte
BL 1
CLIENT
BE : Bon d’entrée
Source : Auteur C/R : Contrôle et rapprochement
Grottes
Dépôt Tuléar Dépôt
Morondava
Dépôt Tana
Agences
MP
MP PF
BLGD
Fiche
des
stock
Autres
MP
Traitement
Cahie
r de
charg
BLID
2
BL
Cahier de
charge C
Expd.
C/R D
Fiche des
stocks
MàJ
D 2
BE 2
BS Ecart
67
3.3- Evaluation de l’efficacité de processus d’une chaine de contrôle
Au sein de la société Guanomad, il existe une documentation, permettant de fixer et de
faire connaître, les principes de contrôle des opérations et leurs flux des informations. Il existe
des circuits d’information visant:
- l’exhaustivité de la capture des événements économiques pour chaque processus dans
les ventes et les stocks ;
- une centralisation rapide et régulière des données vers la comptabilité et une
harmonisation des données comptables tant financières.
La société devrait concevoir des niveaux de contrôles portant sur la mise en œuvre de ces
circuits d'information : à partir des collectes des informations jusqu’à leur diffusion. On peut
disposer aussi un calendrier d’élaboration des informations comptables et financières
diffusées au sein des agences pour les besoins des comptes publiés de la société mère
Guanomad. Les responsables de l’établissement de l’information comptable et financière
publiée et les différents acteurs qui participent à l’arrêté des comptes sont clairement
identifiés. La direction mettra en place une organisation chargée d’assurer que les contrôles
sont appliqués. Ainsi, le chef comptable dispose d'une autorité lui permettant de faire valoir la
règle comptable. Il existe des procédures pour vérifier si les contrôles mis en place ont été
effectués, et identifier les éventuels écarts par rapport à la règle puis y remédier si nécessaire.
Comme dans la sécurisation des stocks, il est possible de créer un service indépendant
et compétent à la gestionnaire des stocks car les stocks de la société sont trop nombreux dans
des vastes lieux. Ainsi, la société rassure la maitrise du processus de traitement et de
production comptable et financière au niveau consolidé et dans les agences. Il existe des
règles de conduite et d’intégrité portant sur les problématiques de nature comptable. Des
contrôles réguliers sont organisés pour s’assurer que le manuel des principes comptables et le
manuel de procédures sont suivis. On met en place des contrôles spécifiques sur les points qui
seraient identifiés comme sensibles concernant des aspects comptables, par exemple
inscription des stocks à l’actif, constatation des produits, spécialisation des périodes
comptables, valorisation des stocks, les facturations ainsi que les expéditions des
marchandises… En cas des anomalies, des mécanismes sont prévus afin de les identifier,
remonter et traiter systématiquement. Spécifiquement, lors de cas des ventes au près du projet,
on doit obtenir le contact et l’information du responsable du projet pour faire suivre les
ventes. En même temps, on peut numéroter par lot les produits vendus et les documents
nécessaires en-cours des ventes.
68
CONCLUSION GENERALE En conclusion, le sujet est particulièrement bien venu car il touche à une
problématique publique et susceptible d’intéresser un bon nombre des sociétés. Il s’articule
de façon complexe par des évolutions récentes. La qualité d’information financière est au
cœur d’enjeux essentiels au niveau de l’entreprise. L’obtention de l’information financière de
bonne qualité demande du respect des différents principes et du respect de diverses conditions
par la pratique du contrôle interne. Spécifiquement, le cas d’une société productrice d’engrais
biologique reconnu à Madagascar c’est Guanomad. Nous accentuons notre étude sur la
relation de cette société avec leurs agences et leurs circuits de distribution dans tout
Madagascar.
D’une manière, en parlant des matériels et méthodes utilisés durant notre recherche.
La justification de la zone d’étude est axée sur le secteur agricole à Madagascar car la société
Guanomad se développe dans ce secteur. Le but réalisé par la société est d’améliorer les
rendements pour atteindre l’objectif sur l’autosuffisance alimentaire et la croissance de niveau
de vie des paysans dans notre pays. La société Guanomad a mis à la disposition de bon type
d’engrais, à un prix abordable, au bon endroit et de façon rapide. Si on converse notre pensée
sur le marché d’engrais, les activités efficaces du marché des engrais nécessitent un
environnement libre. Le secteur agricole joue un rôle prépondérant dans l’augmentation de
l’approvisionnement et de l’utilisation des engrais par les petits agriculteurs à Madagascar.
Dans le marché des engrais libéralisé, il incombe au gouvernement de créer un environnement
des affaires et des investissements favorables à encourager la participation et l’investissement
des différents secteurs dans le secteur agricole et le marché des engrais. En outre, la quantité
et la qualité des répartiteurs sont assez limitées même pour la société Guanomad. Le nombre
des distributeurs dans notre pays est habituellement inadapté pour atteindre l’ensemble de la
communauté des petits exploitants agricoles les plus éloignés.
De plus, les compétences techniques sont inadéquates et ils n’ont pas une
connaissance complète sur l’utilisation du produit ni les informations relatives aux
recommandations des intrants agricoles. Afin d’améliorer les compétences des répartiteurs, on
a un besoin de formation et d’assistance technique et après ils donnent des conseils aux petits
exploitants. D’où, la société développe et met en œuvre des cadres règlementaires pour les
engrais afin de s’assurer de la bonne qualité des engrais vendus sur le marché. Elle élabore
des politiques de développent des réseaux de distribution des produits.
69
Les représentants de la société sont des agences et des distributeurs qui vendent des engrais et
d’autres intrants agricoles directement aux petits agriculteurs. Même si la société Guanomad
renforce la facilité d’utilisation d’engrais partout les agriculteurs, le gouvernement a besoin
d’acquérir une meilleure compréhension des perceptions, des activités et de l’environnement
des affaires dans lequel la société opère pour identifier les écarts et les besoins. D’après tous,
la société Guanomad intègre dans une activité assez complexe, d’où elle met en place un
système de contrôle interne pour bien gérer sa relation envers les agences et les distributeurs,
afin d’en sortir des informations financières fiables.
D’autre manière, on confronte le cadre théorique de notre étude basé sar le contrôle
interne, le système d’information financière ainsi que la qualité de l’information financière.
Les activités de contrôle sont les dispositifs spécifiques de chacun qui vont lui permettre de
gérer ses activités dans le respect des objectifs généraux du contrôle interne. Ces dispositifs
vont varier selon l’entité et sa culture, selon la nature des activités… Certains de ces
dispositifs sont propres à l’entité en question, pour faire échec aux risques généraux. Les
conditions indispensables pour avoir un bon contrôle interne sont basées sur l’environnement
de contrôle traduisant la culture de l’organisation de l’entité qu’elle soit favorable. La mise en
place d’un contrôle interne satisfaisant empêche les obstacles et les risques afin de les
rapprocher et de maitriser la situation dans toutes les opérations surtout au niveau de la vente
et du stock. Les activités de contrôles regroupent les dispositifs spécifiques jugés nécessaires
dans le but de bloquer les risques. D’autant plus, nombreux sont propres à chaque activité. On
notera que les activités de contrôle comportent l’organisation et la surveillance classées selon
un critère différent dans le référentiel AMF. Les activités de contrôle ou dispositifs de
contrôle interne, doivent, pour avoir une bonne efficacité, être classées selon l’ordre du cadre
de contrôle ou cadre de maîtrise. Au préalable, la perception est nécessaire pour choisir avec
la réalité les modalités de mise en œuvre des dispositifs de contrôle interne en vue d’atteindre
l’objectif fixé. Ces facteurs de réussite se caractérisent dans la main du personnel responsable.
Légalement, on peut faire l’inventaire de ces dispositifs qui créent pour le responsable autant
de contraintes dont il doit tenir compte. On perçoit bien que ces dispositifs, dont le
responsable doit avoir connaissance, ne sont pas sous sa dépendance ni sous son influence. Ce
sont des contraintes, des règles extérieures, qui s’imposent à lui, dont il doit tenir compte et
du même coup avoir une exacte connaissance. Bien appréciée le contrôle interne, nous
retrouvons plus avant les points importants déjà évoqués.
70
Ainsi, le système d’information financière était un des dispositifs de contrôle interne,
et que l’on trouve dans toutes les activités intégrées dans l’entreprise, en la forme d’une
transmission de tableaux de bord comportant à la base du rapprochement des informations et
indicateurs employés par chaque responsable pour gérer son activité. Ce n’est pas toujours le
cas et l’addition des systèmes de pilotage dans chaque activité qui constitue trop souvent un
ensemble irrégulier avec des redondances, des lacunes, des contradictions. L’observation des
systèmes d’information par l’auditeur interne doit le conduire à examiner les critères qui vont
lui permettre de porter un jugement sur la qualité de ces dispositifs. Ces critères sont :
l’intervention dans toutes les fonctions, l’exhaustivité, la disponibilité en temps opportun,
l’utilité et la pertinence.
En d’autre manière, les méthodes adoptées durant la recherche sont: les collectes des
données à partir de l’observation, l’enquête et l’entretien semi-directif. Nous passons
l’enquête envers les chefs d’agence et les distributeurs afin de choisir le cycle intéressant dans
notre thème. Les données obtenues sont traités par le logiciel sphinx afin d’en sortir que le
cycle vente et stock est prêt à être évalué. Nous élaborons du QCI sur ces deux cycles choisis
pour confronter la recherche. Après, nous traitons en Excel les données obtenues de ce QCI
que nous devrons passer afin de sortir les points forts et les points faibles de la société
Guanomad lors de l’évaluation.
Après, nous avons élaboré les résultats acquis à partir des méthodes adoptées pour
confronter notre recherche. Nous avons vu les résultats réalisés à partir de la méthode adoptée
sur l’utilisation du logiciel sphinx dans l’enquête. Ce dernier nous permet de faire sortir les
forces et les faiblesses relevées du système de contrôle interne en place dans l’opération des
ventes et des stocks. Ce logiciel classifie selon le type des réponses des enquêtés. Les résultats
obtenues nous conduisent vers l’évaluation du cycle vente et stock.
D’une part, lors de l’évaluation du contrôle dans le cycle vente de la société
Guanomad, la société devrait mettre en place un DCD pour simplifier et éviter autant que
possible les risques et les fraudes lors de la réalisation des ventes. Nous avons déjà inventé les
limites de la fiabilité des informations financières dues par le contrôle interne après de cette
société. Les objectifs du contrôle interne auprès du cycle vente sont assez respectés surtout
lors de la séparation des fonctions : les tâches à exécuter sont assez nombreuses malgré le
nombre des personnes assez limité.
D’autre part, l’évaluation du contrôle interne au niveau de suivi des stocks n’est pas
facile à gérer, les dépôts sont assez nombreux et les localités sont éloignées. Les procédures
devraient rassurer que les stocks sont bien identifiés et bien protégés. Nous élaborons un DCD
71
et un QCI au niveau du cycle stock pour confronter le système en place afin d’être amélioré.
D’après, tout ce que nous avons vu dans les matériels et les méthodes ainsi que les résultats,
nous avons pu établir notre hypothèse que la bonne conduite du contrôle interne contribue à
obtenir des informations fiables afin d’avoir une bonne gestion des agences par le siège, en
tenant compte le cycle vente et stock.
Après les résultats réalisés, nous avons mis en place des discussions adressées vers le
respect du principe du contrôle interne pour la société Guanomad. Ce principe est respecté
mais la société devrait améliorer quelques principes axés sur le principe d’organisation et
d’intégration. Nous avons met en place aussi des techniques de suivi de l’organisation pour
avoir une bonne gestion entre la société Guanomad, ses agences et ses distributeurs. Ainsi,
nous avons vu les outils d’amélioration du système dans le cycle vente de cette société. Ces
outils sont axés vers le renforcement du système de contrôle interne en place, une
recommandation simplifiée du cycle selon la réalité. Tant d’autre le mécanisme d’un système
efficace dans le cycle stock dans la société Guanomad, situé dans l’élaboration d’un DCD est
mis en place. Enfin, nous considérons l’importance de processus d’une chaine de contrôle au
sein de cette société afin de valoriser les activités réalisés et éviter les risques.
Dans une acception restreinte, le contrôle interne concerne la fiabilité des procédures
administratives qui accompagnent le système d’information et qui sont de nature à maîtriser
les risques. Le management des procédures fait partie de la démarche de maîtrise des risques.
L’absence d’évaluation des risques dans la société est actuellement l’un des freins principaux
à l’obtention d’une qualité d’information financière suffisante. Ce qui importe au sens large
que l’information financière retracée dans l’ensemble des éléments comptables est mis à la
disposition de la décision politique, afin que son utilisation soit plus efficace et plus sûre.
Cette information financière ne peut s’obtenir que grâce à une amélioration plus importante de
la qualité comptable et surtout du contrôle interne qui intègre véritablement dans la culture de
prise en compte des risques potentiels. La LSF (Loi de sécurité financière) fait la distinction
entre le contrôle interne d’une société en général (article 117) et le contrôle interne relatif à
l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière (article 120). Les
caractéristiques qualitatives sont les qualités qui rendent l’information financière utile. Ces
caractéristiques se complètent les unes des autres, et toutes contribuent à l’utilité de
l’information financière. À des fins d’analyse, il est utile toutefois de distinguer celles qui
sont essentielles de celles qui sont auxiliaires, en fonction de leur effet sur l’utilité de
l’information.
72
Les caractéristiques qualitatives essentielles sont celles qui distinguent l’information
financière utile de celle qui est trompeuse. Pour que l’information financière soit utile, elle
doit absolument posséder les deux caractéristiques qualitatives essentielles : la pertinence et la
fidélité. L’information est pertinente lorsqu’elle peut influencer la prise de décisions de par sa
valeur de confirmation. L’information financière est fidèle si elle dépeint la substance d’un
phénomène économique de façon complète, neutre et exempte d’erreurs significatives.
D’ après la recherche que nous avons réalisée, l’obtention des informations financières
fiables dépend directement à travers du système de contrôle interne intégré au sein de la
société Guanomad. Ce contrôle met en place dans la relation de cette société envers ses
agences et ses distributeurs afin d’avoir une bonne gestion. Principalement, le regroupement
des informations obtenues par les agences affecte directement à l’information financière de la
société. Le contrôle interne favorise et qualifie la qualité de l’information réalisée pour que les
utilisateurs des informations financières publiées prennent des décisions. En effet, la
disponibilité et la fiabilité de l’information financière permet aux services comptables et
commerciaux de réaliser un pilotage en temps réel ainsi que la disposition d’une capacité de
réaction qui peut faire la différence vis-à-vis de la concurrence. La société Guanomad avait
une concurrence très étendue ainsi que les agriculteurs ont l’habitude d’utiliser l’engrais
chimique même si les conséquences de celui-ci sont dangereuses sur notre environnement et
surtout notre santé. Nous avons remarqué que le système de contrôle interne permet au
responsable d’avoir une meilleure définition des responsabilités et des tâches du personnel à
chaque poste de travail afin de respecter la séparation des fonctions.
Nous savons aussi que les utilisateurs externes des informations financières telle que
l’expert-comptable, l’investisseur,… exploitent le moindre indice, information et document.
L’existence des manuels des procédures internes et comptables au sein de l’entreprise
Guanomad constitue un élément probant et une documentation très utile à condition qu’il soit
à jour et appliqué dans le temps et dans l’espace. D’où, la direction générale de la société
Guanomad s’assure de la mise en place d’un dispositif visant à analyser et maitriser les
principaux risques ayant un impact potentiel sur l’élaboration de l’information financière
publiée par cette société. Elle se défend aussi que les normes et procédures diffusées au sein
de la société tiennent compte de l’évolution des besoins des agences, de son environnement et
surtout le marché d’engrais notamment réglementaire.
73
A ce titre, la direction veille à l’existence d’un processus adapté à l’identification, la
justification, la validation des changements de principes tant comptables et financière et
surtout les moyens techniques utilisés au sein de la société comme l’utilisation du « Mobil
Banking ». D’autant plus, elle veille aussi à la définition de la mise en place d’un dispositif de
contrôle interne ou de contrôle de gestion répondant aux besoins de la fiabilité de
l’information financière publiée. La direction générale est le premier responsable dans la
gestion de l’entreprise. D’où, elle effectue une inspection formalisée des principes comptables
retenus qui ont un impact significatif sur la présentation des états financiers. Ces derniers
constituent l’élément fondamental de l’information financière parmi les autres informations.
Enfin, la direction générale fait l’objet d’une surveillance des risques par la mise en
place du contrôle interne face à leur dispositif à mettre enjeu. Elle tient régulièrement
informer des dysfonctionnements, insuffisances et des difficultés d’application du système de
contrôle. Ainsi elle veille à ce que des actions correctives soient mises en œuvre comme la
création des manuels de procédure interne et comptable pour mieux gérer les opérations de la
société Guanomad face à l’éloignement de ses activités de stockage dans la partie Sud-Ouest
de Madagascar et la gestion de ses agences partout Madagascar. Cette surveillance peut
utilement s’appuyer sur la fonction d’audit interne s’il se rattache directement avec la
direction générale. On mentionne que le service d’audit interne est en cours de disposition au
sein de la société Guanomad. La stratégie d’information financière de la société Guanomad a
été établie pour améliorer la prise de décision et pour accroitre le rendement de l’entreprise au
moyen de l’utilisation stratégique de l’information financière. Elle met en œuvre entièrement
d’ici l’an 2001, basée sur la bonne conduite du contrôle interne.
Face à l’évolution et l’innovation de la société Guanomad, la société devrait créer une
société filiale dans différents pays. Elle collaborera avec des investisseurs mondiaux dans
l’atteinte de l’objectif de la révolution verte. Actuellement, l’utilisation des produits bio est
très lancée. Les agriculteurs mondiaux s’intéressent à l’utilisation des intrants biologiques. Si
Guanomad deviendrait une grande entreprise, cela nous pousse à penser comment intégrer
l’audit et contrôle de la qualité des produits et la qualité des informations financières
VI
VI- BIBLIOGRAPHIE
Les ouvrages :
BROSSILLON Frédérique, BURNENS Martine, CASTILLO J.C, DA COSTA Sophie et
NOËL Eric, (2009), Information et Gestion, Hachette Technique, Paris, 271p.
MITONNEAU Henri, (1994), Réussir l’Audit Qualité, AFNOR, Paris, 271p.
Normes Internationales d’Audit, (novembre 2013), Guide pour l’Utilisation des Normes
Internationales d’Audit dans l’Audit des Petites et Moyennes Entreprises, Tome1 Les
Concepts Fondamentaux Troisième édition, Tunisie, 239p.
RENARD Jacques, (2003), Audit interne : ce qui fait Débat, MAXIMA, Paris, 265p.
RENARD Jacques, (2010), Théorie et Pratique de l’Audit interne, Groupe Eyrolles, Edition
d’Organisation, Paris, 472p.
SCHICK Pierre, (2007), Mémento d’Audit Interne, DUNOD, Paris, 217p.
WALTER Jacques, NOIROT Philippe, (2010), Contrôle interne, AFNOR Edition, Paris,
196p.
Revue:
IAASB (International Auditing and Assurance Standards Boards), (2009), Norme ISA 220 Contrôle qualité d’un audit d’états financiers, Norme ISA N°220, 27p.
TWEEDIE David. (Octobre 2008), Instiller de la transparence dans l’information financière : vers l’amélioration du cadre comptable après la crise du crédit, Revue de la stabilité financière • N° 12, Valorisation et stabilité financière, 6p.
Site Internet et documents :
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HAL, MEZGHANI Ali, ELLOUZE Ahmed, Gouvernement De L'entreprise et Qualité De L'information Financière. "Comptabilité Et Environnement", archives-ouvertes, May 2007, France, [pp. CD-ROM].
VII
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IFEC - Guide pratique du commissaire aux comptes, La démarche générale d’audit et les nouvelles normes, Outil Pratique De L’institut Français Des Experts-Comptables Et Des Commissaires Aux Comptes, IFEC Guide Pratique,2008, 85p.
Observatoire de la qualité comptable, Démarche qualité et fonction administrative, comptable et financière de la PME, www.qualite-comptable.com, [email protected], [octobre 2002].
OBASANJO Olusegun, Manuel de Formation Statistiques sur les Engrais en Afrique, AfricaFertilizer.org, Draft, 2012, 114p.
NAHUM William, FARAG Françoise et ELLUL Hervé, La Qualité Comptable au service d’une gestion performante des collectivités locales, Académie Sciences Techniques Comptables Financiers du Guide Des Bonnes Pratiques N°18, Sage, 2003, 44p. Journal officiel de l'Union européenne, Règlements relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits biologiques et abrogeant le règlement, RÈGLEMENT (CE) N° 834/2007 DU CONSEIL, [consulté le 28 juin 2007].
VIII
VII- ANNEXES
IX
LISTES DES ANNEXES Annexe 1 : Les informations sur la certification des produits biologiques (5 exemplaires);
Annexe 2 : Un tableau qui présente la spécificité des différents engrais Guanomad ;
Annexe 3 : Les différents départements et leurs rôles au sein de la société Guanomad ;
Annexe 4 : Le modèle d’enquête réalisé auprès des agences, des distributeurs et quelque projet ;
Annexe 5 : Organigramme de la société Guanomad ;
Annexe 6 : Modèle du QCI dans l’opération des ventes ;
Annexe 7 : Modèle Bon de Livraison du projet;
Annexe 8 : Modèle Bon de livraison dans la vente ;
Annexe 9 : Modèle Bon de Transfert;
Annexe 10 : Modèle facture ;
Annexe 11 : Modèle de bon d’entrée après production ;
Annexe 12 : Modèle du QCI dans l’opération des stocks ;
Annexe 13 : Carte Fiscale 2015
Annexe 14 : Les réponses obtenues durant l’enquête
Annexe 15 : Répartition des ventes en 2015
Annexe 16 : Carte de région
X
Annexe 1: Les informations sur la certification de l’ECOCERT sur les produits
GUIDE D’ÉTIQUETAGE DESTINÉ AUX OPÉRATEURS EXPORTANT DES PRODUITS
BIOLOGIQUES
DES PAYS TIERS VERS L’UNION EUROPÉENNE
PRODUITS « BIOLOGIQUES » définis à l’article 23.4a du RCE 834/07 (>95% AB)
Les exigences spécifiques à la règlementation biologique sont spécifiées dans les articles 23 et 24 du RCE 834/07 pour les étiquettes des produits, l’article 31 du RCE 889/08 pour l’emballage et des documents d’accompagnement des produits lors du transport entre 2 opérateurs, l’article 66 pour les documents comptables et l’article 13 du RCE 1235/08 pour les certificats de contrôle.
Les règles générales concernant l’étiquetage des denrées alimentaires sont spécifiées dans la Directive 2000/13/CE. Dans le tableau ci-dessous, certaines exigences mentionnées dans cette directive sont reprises et sont indiquées dans des cellules surlignées.
Selon le règlement CE 178/2002 article 18.4, les denrées alimentaires et les aliments pour animaux qui sont mis sur le marché dans la Communauté, ou susceptibles de l'être, sont étiquetés ou identifiés de façon adéquate pour faciliter leur traçabilité.
Source : ECOCERT
XI
Annexe 2 : Présentation de ses produits qui sont spécifiés à tous types de cultures qui sont basés sur l’engrais Guanomad. (2page)
GUANOMAD
800Ar/kg
Elle contient une flore microbienne
vivante. Incorporée dans le sol, elle agit
sur les matières organiques de telle
façon que les plantes puissent absorber
les nutriments. Il peut être utilisé pour
toutes sortes de culture.
Riche en nutriments, teneur en
éléments essentiels (N-P-K) plus
équilibrée, riche en micro-
organisme et des matières
organiques plus élevé. Riche en
phosphore, en calcium et un pH
moins acide.
Emploi recommandé :
légumes à racine, à feuilles,
tubercules, pépinières, et
cultures vivrières.
GUANOSOL
1200Ar/kg
GUANOSOL diminue les effets du
lessivage du sol. Il améliore les propriétés
physiques et biologiques du sol grâce à sa
forte teneur en matière organique
d’origine végétale dont la présence
stimule et promeut l’activité biologique
dans le sol.
Produit du mélange entre Bat Guano
et Tourteau de ricin, riche en matière
organique d’origine végétale et en
oligo-éléments, il est à la fois une
source d’éléments nutritifs pour les
plantes et un amendement organique
pour le sol.
Principales utilisations:
jardins, potager (légumes à
feuille et à racine) et les arbres
fruitiers.
GUANOFERTI-N
1200Ar/kg
Le GUANOFERTI-N assure le maintien
de la fertilité du sol en stimulant la vie Il est combiné avec d’autres sources
d’éléments fertilisants afin de
fortifier la présence de l’azote
Il est recommandé pour le
gazon, la production de
feuilles comme le thé, les
plantes à huiles essentielles
XII
GUANOFERTI-K
1200Ar/kg
GUANOFERTI-K est un engrais à base
de guano rajouté d’autres sources
naturelles de Potassium, garantit
l’obtention de produits de bonne qualité
en améliorant la formation des glucides
(sucres) dans la feuille.
Elle présente une formule enrichie en
Potassium fournit en quantité
équilibrée les éléments fertilisants
essentiels à la croissance des plantes.
Particulièrement recommandé
pour la production de fruits,
canne à sucre et la betterave.
COQUE DE CACAO
1000Ar/kg
la coque de cacao ou coquille de fèves de
cacao est un excellent paillis et un
fertilisant saisonnier pour les plantes
ornementales et l’horticulture
100% naturel et provenant de la
coque de cacao
il est le parfait paillage pour
toutes les plantes du jardin et
également de vos balcons et
terrasses.
Source : GUANOMAD
XIII
Annexe 3 : Le niveau du département au sein de la société Guanomad
Le Département Production : Il assume l’extraction des grottes, la production des Bat
Guano, la transformation et le stockage à partir des grottes vers l’endroit de stockage situé à
Tuléar ou à Morondava. Son rôle est de produire l’engrais. Ainsi, elle assure le contrôle
qualité des produits sur les analyses auprès des laboratoires (FOFIFA et LRI).
Le Département Commercial : Il occupe la distribution d’engrais à Antananarivo avec les
(11) agences par tout Madagascar. Les équipes contribuent avec les réseaux de distribution,
les ventes d’engrais et aussi le mécanisme de technique d’utilisation. Son rôle est d’assurer les
relations avec les clients.
Le Département Financier et Audit : Il gère la trésorerie, les crédits et les capitaux. Ce
département consolide la gestion de petite caisse des agences afin de traiter les informations à
la comptabilité de l’entreprise. Elle occupe la gestion des stocks. Son rôle est de bien gérer les
ressources de l’entreprise.
La fonction administration dirige l’entreprise et mettre en place les procédures,
l’organisation et de contrôle. Il y aussi le service Accueil qui occupe la réception des clients,
l’approvisionnement et la réception des commandes.
Le Département des Ressources Humaines qui est chargé l’embauche, le suivi du
personnel, le traitement de paie de tous les personnels temporaires de la société. Il gère aussi
le mouvement des véhicules sur la livraison et les parcours.
Le Département Marketing qui organise le Marketing Mix, l’organisation à la participation
aux foires, salons, … Il effectue le planning et l’étude du marché afin d’évaluer la veille
concurrentielle et l’approche concurrentielle.
Le Département Import/Export : Il occupe l’importation des engrais dans tous les pays
concourant à l’utilisation et collabore avec le projet agricole international.
Le Département RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) qui consacre sur les aides ou
dons sociales et garde la pérennité de l’entreprise envers la société malgache.
Source : Guanomad
XIV
Annexe 4 : Le modèle d’enquête réalisé auprès des agences, des distributeurs et quelque
projet
Fiche d’enquête auprès des agences de la société Guanomad dans les 12régions de Madagascar.
Région :
Localité : Code :
Contact : Email :
Types : Agences, Distributeurs ou Projet
1- Systèmes de passation des commandes : Stock de sécurité Stock d’alerte 0 Stock
2- Problèmes lors de la livraison : Délai respecté En Retard
3- Conformité des commandes aux marchandises livrées : Conforme Non conforme Incomplet
4- Les conditions de paiement : 100% à la L 20% à la C et 80% à la L 50% à la C et 50% à la L
5- Système de protection des stocks : Sécurisé Endroit insuffisant Non sécurisé
6- Quantités vendus par mois : Grande saison : - 30T 50T +100T
Contre saison : -10T 25T +50T
Période de soudure : -5T 10T +20T
7- Les risques lors de transfert et le vente des produits :
Problème de prix Habitude sur l’engrais chimique Engrais pirate
8- Recommandations à faire : -
-
-
Source : Auteur
XV
ORGANIGRAMME 2015
Source : Guanomad
XVI
Annexe 6 : Modèle du QCI dans l’opération des ventes
VENTES - CLIENTS OUI NON N/A
A - OBJECTIFS DE CONTROLE INTERNE : Test de procédures L’Analyse du système de contrôle interne de la fonction ventes-clients doit permettre de s’assurer que :
- Les séparations de fonctions sont suffisantes x Tous les produits expédiés ou services rendus sont facturés et enregistrés sur la bonne période x Toutes les ventes (retours) sont réelles. x Les prix pratiqués (brut, remises, ristournes…) sont dûment autorisés. x Les ventes enregistrées sont correctement évaluées. x Tous les risques de pertes sur vente sont provisionnés. x
Les créances sont recouvrées avec célérité.
B - SEPARATION DE FONCTION : Test de vraisemblance Apprécier la séparation de fonction en ce qui concerne :
-Le traitement des commandes x - L’examen de la solvabilité des clients x - L’expédition des marchandises x - La facturation x - Le rapprochement bon de livraison/factures x - La tenue de journal de ventes et des comptes clients x - Le contrôle des expéditions non facturées x - La préparation de la balance clients x - La préparation de la balance clients par ancienneté de créances x - Le rapprochement de la balance avec le compte collectif x - La centralisation des ventes x - L’autorisation des tarifs x - L’autorisation des conditions de paiements x - L’enregistrement des titres de paiements reçus au courrier x - Les remises en banque x - Le suivi des litiges. x
C – EXPEDITIONS : Test de vraisemblance Le service expédition reçoit-il un double de tous les bons de commande ? x Est-il possible d'expédier des marchandises (ou rendre des services sans bon de commande autorisé ?
x
Le service expédition prépare-t-il un bon d'expédition pour toute marchandise expédiée ? x Pour les services' rendus, est-il établi un document équivalent ? x Si oui, Ces documents sont-ils pré numérotés ? x Si non, existe-t-il un registre chronologique des marchandises expédiées ou services rendus ? x Les bons ct/ou le registre sont-ils communiqués au service facturation ? x
D – FACTURATIONS : Test de procédures Le service facturation s'assure-t-il qu'il reçoit tous les bons d'expédition (ou équivalent) émis (y compris pour les ventes de déchets, rebuts...) ?
x x
Les factures sont-elles établies à partir des documents. d'expédition ? x Sinon existe-t-il un risque d'émettre des factures alors que les marchandises n'ont pas été livrées ou les services rendus ?
x
Les factures originales sont-elles suffisamment différentes des copies pour éviter des x
XVII
confusions ? La facturation est-elle établie au jour de l'expédition ? x Existe-t-il un rapprochement régulier entre les documents d'expédition x rendus) et les factures pour identifier les retards et leurs causes ? x Les retards sont-ils utilisés pour passer les écritures de régularisation en fin de période ? Contrôle-t-on que toutes les lignes de bons d'expédition sont facturées ? x La déduction des acomptes est-elle contrôlée ? x Les factures faisant l'objet de conditions de vente (prix, remises, échéances...) différentes des conditions normales sont-elles soumises à une approbation spécifique ?
x
Les calculs des factures (y compris la TVA> sont-ils vérifiés ? x Les factures et avoirs sont-ils envoyés directement aux clients par le service facturation ? x . Si des factures pro forma sont émises, sont-elles suffisamment différentes pour ne pas être confondues avec les autres ?
x
E - APPROBATION DES CONDITIONS GENERALES DE VENTE: Test de procédures
- Si les ventes sont faites sur tarif x · ce tarif est-il régulièrement révisé par des personnes autorisées? x · Les mises à jour sont-elles formellement communiquées aux personnes chargées d'établir les factures?
x
· vérifie-t-on régulièrement que les prix pratiqués correspondent au dernier tarif en vigueur? x · Si les factures sont éditées par ordinateur, le fichier permanent contenant les prix est-il régulièrement contrôlé?
x
· S'assure-t-on que toutes tes mises À jour sont correctement saisies? x · L'accès au fichier prix est-il protégé ? x Les conditions générales de rabais, ristournes, remises... sont-elles réglementés ? x Les délais de paiement accordés sont-ils également approuvés par des personnes autorisées ? x Toute dérogation à ces règles peut-elle être identifiée par le service de facturation ? x Est-elle soumise à approbation ? x Les conditions de vente aux sociétés du même groupe sont-elles les mêmes que pour les clients externes ?
x
Sinon l'impact des conditions particulières est-il saisi et régulièrement soumis à la direction ? Les commandes des clients sont-elles enregistrées sur des bons de commande propres à l'entreprise permettant de suivre leur réalisation ultérieure ?
x
· de donner tous les éléments nécessaires à l'expédition et à la facturation ? Les commandes sont-elles revues et approuvées avant acceptation, en Ce qui concerne
· la disponibilité des marchandises' 7 x · la solvabilité des clients (voir protection des actifs> ? x Si des commandes sont reçues oralement, font-elles l'objet d'une confirmation écrite ? x Les services commerciaux et de fabrication se concertent-ils pour planifier la production ? x F – COMPTABILISATION : Test de vraisemblance Les factures et avoirs sont-ils pré numérotés ? x Si oui, cette séquence est-elle utilisée pour vérifier qu'ils sont tous comptabilisés ? Existe-t-il un contrôle permettant de s'assurer que le total du journal des ventes est x égal au total des factures et avoirs émis dans la période ? x Les imputations au journal des ventes et aux comptes individuels clients sont-elles contrôlées?
x
Vérifie-t-on que: · la même facture n'est pas enregistrée plusieurs fois? x Les factures et avoirs sont-ils annulés après comptabilisation pour éviter les enregistrements x
XVIII
multiples ? Y a-t-il des risques d'erreur de centralisation au grand livre ? x Le mode de comptabilisation permet-il de distinguer x · les ventes aux sociétés du même groupe ? · les exportations ? · les ventes par catégories de clientèle ? · les ventes par catégories de produit ? · les ventes assorties de conditions particulières ? x Les expéditions «gratis» ou les garanties font-elles l'objet d'une facture pour ordre visée pour autorisation ?
x
Les factures annulées sont-elles conservées ?
G – PROVISIONS : Test de vraisemblance Les provisions pour clients douteux sont-elles : · calculées régulièrement sur l'année ? x · établies selon des critères clairement définis et constants ? Les critères sont-ils prudents et indépendants des critères de déductibilité fiscale ? x Le mode de calcul permet-il de dissocier les provisions déductibles fiscalement de celles qui ne le sont pas ?
x
Source : Auteur
XIX
Annexe 7 : Modèle Bon de Livraison auprès de projet
Source : Guanomad
XX
Annexe 8 : Modèle Bon de livraison
Source : Guanomad
XXI
Annexe 9 : Modèle Bon de transfert
Source : Guanomad
XXII
Annexe 10 : Modèle facture
Source : Guanomad
XXIII
Annexe 11 : Modèle de bon d’entrée après production
Source : Guanomad
XXIV
Annexe 12 : Modèle du QCI dans l’opération des stocks
LES STOCKS OUI NON N/A A - OBJECTIFS DU CONTROLE INTERNE : Test de procédures L'analyse du système de contrôle Interne des stocks doit permettre de s'assurer que - Les séparations de fonctions sont suffisantes, x - Tous les mouvements de stocks de l'entreprise sont comptabilisés x - Les stocks enregistrés existent et appartiennent à l’entreprise, x - Les stocks sont correctement évalués (valeur brute et valeur nette), x - Les stocks sont correctement protégés, x - Les engagements hors bilan concernant les stocks sont correctement saisis. x B - SEPARATION DE FONCTIONS : Test de vraisemblance - Apprécier la séparation de fonctions en ce qui concerne : - Responsabilité du magasin x - Responsabilité des réceptions x - Responsabilité des expéditions x - Tenue des fiches de stocks en quantité x - Tenue d’inventaire permanent x - Responsabilité de l'inventaire physique x - Rapprochent inventaire physique/fiche de stocks/inventaire permanent x - Approbation des ajustements après inventaire x - Identification des stocks obsolescents, invendables x - Détermination des taux de dépréciation x - Autorisation de cession ou de destruction des stocks détériorés ou inutilisés x - Autorisation des achats de stocks x - Détermination des prix de revient x - Détermination des stocks minima et maxima x C - SUIVI DES QUANTITES : Test de vraisemblance/ Test de procédures 1° - Enregistrement des mouvements Les mouvements de stocks suivants sont-ils saisis sur des documents standards propres à l'entreprise, au moment où ils ont lieu
- la réception ? x - transferts vers la production ? x - transferts inter-ateliers de production ? x - Le transferts de la production vers le magasin de produits finis ? x - l’expédition ? x S'ils existent, ces documents sont-ils utilisés pour mettre à jour
- Les fiches des stocks xx
- Selon quelle périodicité ?
- l'inventaire permanent ? xx
Le mode d'enregistrement de ces documents (ordre numérique, par exemple) permet-Il de s'assurer de l'exhaustivité de leur enregistrement sur les fiches de stocks ?
x
Même question s'il existe un inventaire permanent intégré à la comptabilité? x Les fiches de stocks et l'inventaire permanent sont-ils régulièrement rapprochés ? x
XXV
Des fiches de production sont-elles utilisées pour permettre de connaître et de contrôler le stade d'avancement des travaux en cours à n'importe quel moment ?
x
Ces procédures couvrent-elles toutes les catégories de stocks y compris les stocks en consignation ?
x
2° - Contrôle physique Les stocks sont-ils comptés physiquement au moins une fois par an en ce qui concerne · les matières premières et fournitures ? xx
· les travaux en cours ? xx
· les produits finis ? xx Si ces comptages se font par inventaires tournants · existe-t-il un programme qui permet de suivre l'avancement des comptages ? xx · les procédures Utilisées permettent-elles de s'assurer que tous les stocks d'un même produit sont comptés en une seule fois ?
xx
· les quantités valorisées en fin d'exercice sont-elles intégralement rapprochées avec le fichier de stock, À cette date ?
xx
Si l'inventaire est exécuté en une seule fois · des instructions écrites sont-elles prévues et transmises xx v au responsable de l'établissement des comptes ? xx v au personnel participant À l'inventaire ? xx v aux commissaires aux comptes ? xx · une réunion du personnel participant À l'inventaire est-elle prévue avant le démarrage des comptages pour répondre aux questions concernant les instructions?
xx
Ces instructions couvrent-elles tous les lieux de stockage ? Ces instructions prévoient-elles · un découpage adéquat des zones de stockage permettant une répartition équilibrée entre les équipes ?
xx
· une identification claire des stocks (étiquettes. . .) ? xx · un double comptage ? xx · une procédure à suivre en cas d'écart entre les deux comptages ? xx · I' identification des stocks détériorés ou à déprécier ? xx · les techniques de mesure pour chaque type d'articles pesage, comptage ...? Les feuilles de comptage sont-elles : x · pré numérotés ? xx · signées par les équipes? - La séquence numérique des feuilles de comptage est-elle vérifiée ? x - Les feuilles de comptage annulées ou non utilisées sont-elles conservées ? x - Lors des comptages, le contenu des cartons, sacs ou autres… la composition des palettes sont-ils vérifiés ?
x
- L'entreprise prélève-t-elle des échantillons pour vérifier la qualité des produits? x - Les mouvements de stock sont-ils arrêtés pendant la durée de l'inventaire ? x - Les quantités relevées lors de l'inventaire sont-elles rapprochées · des fiches de stocks ? xx · de l'inventaire permanent ? x xx Les écarts sont-ils analysés et autorisés par une personne habilitée avant d'être comptabilisés ?
x
Ces écarts sont-ils enregistrés, dans la bonne période sur des fiches de stock ? x · dans l'inventaire permanent ? xx
XXVI
Les stocks détenus par des tiers font ils l'objet · de confirmation écrite régulière ? xx · de contrôles physiques effectués par l'entreprise ? xx Les stocks détenus pour le compte de tiers sont-ils physiquement isolés et régulièrement contrôlés ?
D – VALORISATION selon coûts standards : Test de conformité Les prix de revient imputés aux stocks comprennent-ils · les charges directes ? · les charges indirectes ? Les charges imputées sont-elles rapprochées de la comptabilité générale ? Les coûts standards sont-ils revus annuellement ? - Les coûts standards sont-ils correctement établis : · Tous les éléments constitutifs du prix de revient ? · les bonnes quantités ? · les valeurs ? - Les écarts entre coûts standards et coûts réels sont-ils analysés : · au niveau global ? · par produit ? - Les variations de taux d'imputation de la main-d'œuvre et des frais généraux sont-elles - régulièrement analysées ? E - STOCKS A DEPRECIER : Test de conformité Le système de tenue des fiches de stocks permet-il d'identifier les stocks â écoulement lent?
x
La notion d'écoulement lent est-elle clairement définie pour chaque catégorie de produits ? x Les marchandises en mauvais état ou inutilisables sont-elles régulièrement identifiées? x La valeur brute des stocks est-elle régulièrement rapprochée de la valeur probable de réalisation en ce qui concerne
· les matières premières ? xx · les travaux en cours ? xx · les produits finis ? xx · les autres stocks ? xx La politique de dépréciation des stocks couvre-t-elle x · la rotation lente ? xx · les stocks en mauvais état ? xx · La valeur de réalisation ? xx
Source : Auteur
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Annexe 13 : CARTE FISCALE
Source : Guanomad
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1. Localité et Régions
2. Type
3. Quantité des stocks
4. Condition de livraison
5. BC conforme BL
6. Paiement 7. Sécurité des stocks
8. Période de soudure
9. Contre saison
10. Grande saison
11. Risques
12. Récommandations
Ambatondrazaka/Alaotra mangoro
Agences Stock de sécurité
Non planifié
Non conforme
20% à la commande et 80% à la livraison Sécurisé
10T
25T 50T
Habitude sur l'engrais chimique
Renforcer: les politiques commerciales et les forces de ventes. les politiques de décisions
Ambositra/ Amoron'i Mania
Agences Stock de sécurité Retard
Conforme 50% à la commande et 50% à la livraison Sécurisé
-5T
25T 50T
Habitude sur l'engrais chimique
Sensibilisation et forces de ventes
Antananrivo Distributeurs
stock d'alerte Retard
Conforme 100% à la livraison
endroit insuffisant
+20T +50T +100T
Engrais piraté
Sensibilisation et animation
Toamasina/Atsinanana-analanjorofo
Agences Stock de sécurité Retard
Incomplet 20% à la commande et 80% à la livraison Sécurisé
-5T
25T 50T
Habitude sur l'engrais chimique
Forces de ventes et sensibilisation
Mahajanga-Marovoay/Boeny-Bestiboka-Sofia
Agences Stock de sécurité Retard
Incomplet
100% à la livraison Sécurisé
-5T
25T 50T
Habitude sur l'engrais chimique
Sensibilisation et politiques de décisions
Miarinarivo/Itasy-Bongolava
Agences 0stock Retard
Non conforme
100% à la livraison Sécurisé
-5T
25T -30T
Habitude sur l'engrais chimique
Changement des fournisseurs à cause du retard. Sensibilisation
Antalaha/SAVA Agences
Stock de sécurité Retard
Incomplet 100% à la livraison Sécurisé
-5T 25T 50T
Problème de prix
Sensibilisation et politiques de décisions
Source : Exploitation logiciel Sphinx
XXIX
Annexe 15 : Répartition des ventes en 2015
Source : Guanomad
XXX
Annexe 16 Carte des régions de Madagascar
XXXI
TABLES DES MATIERES
Remerciements ……………………………………………………………………………....I
Sommaire…………………………………………………………………………………….II
Liste des tableaux……………………………………………………………………………III
Liste des figures……………………………………………………………………………..IV
Listes des abréviations et des sigles…………………………………………………………V
INTRODUCTION GENERALE
Chapitre I : LES MATERIELS ET LES METHODES DE TRAITEMENTS DES
DONNEES ............................................................................................................................7
Section 1 : Les outillages nécessaires................................................................................7
1.1- Justification de la zone d’étude : le secteur agricole à Madagascar .......................7
1.2- Présentation de l’entreprise étudiée : GUANOMAD ............................................9
1.3- Raison du choix de la société ............................................................................. 11
Section 2 : Cadre théorique de l’étude ........................................................................... 13
2.1- Le contrôle interne ............................................................................................ 13
2.1.1- Concept du contrôle interne ........................................................................... 13
2.1.2- Définitions, Objectifs et types du contrôle interne .......................................... 14
2.1.3- Principes généraux du contrôle interne .......................................................... 16
2.2- Le système d’information financière.................................................................. 18
2.2.1- Les différentes formes de l’information ......................................................... 18
2.2.2- Définitions et rôles du système d’information financière ............................... 19
2.2.3- Les caractéristiques du système d’information financière............................... 20
2.3- La qualité d l’information financière ................................................................. 21
2.3.1- Le cadre conceptuel de la qualité de l’information financière ......................... 22
2.3.2- Les objectifs de l’information financière ........................................................ 23
2.3.3- Approche théorique du mécanisme du contrôle interne et de la qualité de
l’information financière............................................................................................. 24
Section 3: Les procédés de collecte et traitement des données ...................................... 26
3.1- Méthode de collecte des données ....................................................................... 26
3.1.1- Observation ................................................................................................... 26
3.1.2- Les outillages fondamentaux durant l’enquête ............................................... 26
3.1.3- Entretien semi-directif ................................................................................... 28
XXXII
3.2. Traitement et exploitation des donnés ................................................................ 29
3.2.1- Utilisation du logiciel sphinx ......................................................................... 30
3.2.2- Elaboration QCI et son traitement sur Excel .................................................. 30
CHAPITRE II: LES RESULTATS ACQUIS LORS DE LA RECHERCHE ...................... 32
Section 1: Les résultats réalisés à partir des méthodes ................................................. 32
1.1- Elaboration et analyse des tableaux obtenus ...................................................... 32
1.2- Les tableaux croisés de deux variables et présentation des graphes .................... 34
1.3- Les résultats lors des méthodes adoptées ........................................................... 36
Section 2 : Evaluation du contrôle interne au niveau de la société, auprès du cycle
vente et du cycle stock .................................................................................................... 38
2.1- Les limites de la fiabilité des informations financières dues par le contrôle
interne rencontré dans la société Guanomad ............................................................. 38
2.2- Evaluation du système au niveau du cycle ventes .............................................. 39
2.2.1- Le système du contrôle interne au niveau du cycle vente ............................... 39
2.2.2- Présentation du DCD dans le cycle vente au niveau de l’entreprise Guanomad
40
2.2.3- Grille d’analyse à partir de ce DCD ............................................................... 43
2.2.4- Feuille d’évaluation du système dans le cycle vente auprès de la société
Guanomad ................................................................................................................ 44
2.3. Evaluation du mécanisme du système de contrôle interne au niveau du cycle
stock et production dans la société Guanomad .............................................................. 46
2.3.1- Système du contrôle interne au niveau de suivi des stocks et production ........ 46
2.3.2- Elaboration du DCD au niveau du cycle stock dans la société Guanomad ...... 47
2.3.3- Les feuilles d’évaluation du système par le QCI réalisé ................................. 50
Section 3: Validation de l’hypothèse .............................................................................. 52
Chapitre III : LES DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS A METTRE EN PLACE
............................................................................................................................................. 56
Section 1 : Evaluation du respect des principes du contrôle interne au sein de la
société Guanomad ........................................................................................................... 56
1.1- Le respect des principes du contrôle interne et de l’information financière ........ 56
1.2- Les techniques de suivi de l’organisation pour avoir une bonne gestion entre la
société Guanomad et ses collaborateurs......................................................................... 57
XXXIII
1.3- Quantification de l’impact du contrôle interne dans la qualité de l’information
financière ...................................................................................................................... 59
Section 2 : Les outils d’amélioration du système dans le cycle vente de la société
Guanomad ....................................................................................................................... 60
2.1- Renforcement du système de contrôle interne en place ...................................... 60
2.2- Mise en place du DCD recommandés dans la société Guanomad ....................... 61
Section 3 : Le mécanisme à mettre en place afin d’obtenir d’un système efficace dans
le cycle stock au sein de la société Guanomad ............................................................... 64
3.1- Mise en place des techniques de contrôle interne efficace dans le cycle stock .... 64
3.2- Mise en place du DCD améliorés dans le cycle stock auprès de la société
Guanomad .................................................................................................................... 65
3.3- Evaluation de l’efficacité de processus d’une chaine de contrôle ....................... 67
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie et Webographie………………………………………………………………..VI
Annexes…………………………………………………………………………………..…VIII
Table des matières……………………………………………………………………..….XXXI