20
LE MAGAZINE D’INFORMATION DES ARTISANS POISSONNIERS DE FRANCE N°12 - AVRIL - JUIN 2013 p.4 LE RAPPORT ANNUEL 2012 DU MARCHÉ DES PRODUITS AQUATIQUES p.8 LA GRILLE DES SALAIRES p.9 QUELLES OBLIGATION EN SÉCURITÉ p.10 CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIFS DOSSIER www.uniondelapoissonnerie.org CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF

DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année

L E MAGAZ IN E D ’ I N FORMAT ION D E S A R T I S ANS PO I S SONN I E R S D E F RANCEN°12 - AVRIL - JUIN 2013

p.4LE RAPPORT ANNUEL 2012 DU MARCHÉ DES PRODUITS AQUATIQUES

p.8LA GRILLE DES SALAIRES

p.9QUELLES OBLIGATION EN SÉCURITÉ

p.10CONVENTION NATIONALED’OBJECTIFS

DOSSIER

www.uniondelapoissonner ie.org

CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF

Page 2: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année
Page 3: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année

Vous le savez, de grands dossiers sont en cours actuellement au sein de notrefilière. Notre travail porte ses fruits, et il nous faut continuer ainsi.

Déjà l’UNPF se félicite d’avoir vu le nombre d’apprentis doubler depuis qu’ellea développé des sections de formations initiales dans différentes régions. Le

développement de notre filière et l’engouement pour les métiers de lapoissonnerie se confirment. Il apparaît pour tous qu’embaucher un apprenticonsiste à investir pour l’avenir de son entreprise en formant un jeune à sescôtés qui pourrait même reprendre plus tard l’entreprise.

De même qu’il faut poursuivre dans cette voie concernant l’apprentissage,l’UNPF persévère aussi dans son combat contre les ventes directes. Nous

avons rencontré la déléguée du Ministre de l'Artisanat, du Commerce et duTourisme. L’objectif de ce rendez-vous était de trouver des solutions afin decombattre les ventes directes qui causent aujourd’hui un préjudice important pourl'économie de la filière. La déléguée s’engage à faire appliquer la loi mais déplorele manque de moyens des administrations qui contrôlent les ventes directes.

Tournée vers l’avenir, l’UNPF va réaliser une enquête pour mieux connaître lesconditions de travail et la qualité de vie des salariés dans l’entreprise. Le

principal objectif de cette enquête est d’alimenter la réflexion politique dans lepays et de proposer de nouvelles actions pour améliorer la situation de ceux quitravaillent en poissonnerie. Il est important que le plus grand nombre depersonnes enquêtées répondent au questionnaire pour avoir une vue précise etcomplète des conditions de travail et pour prendre en compte la situation de tous.Il dépend de vous que cette enquête soit un succès et qu’elle remplisse pleinementson objectif.

Enfin, l’avenir se construit aussi avec le grand chantier de la ConventionNationale d’Objectif (CNO) grâce auquel nous allons pouvoir améliorer les

conditions de santé et de sécurité au travail puisque la CNO permet à votreentreprise de bénéficier d'une aide financière pour réaliser vos projets deprévention.

Toujours à vos côtés, l’UNPF travaille à la pérennité de notre filière.

Edité par l’UNPF7, rue Pierre et Marie Curie22400 Lamballe02 96 50 50 84

Directeur de la publication et de la rédactionPierre Labbé

PublicitéPatrice Marie-Surelly 02 85 52 17 98

GestionRégieMag02 28 44 57 42

Conceptionpapri-K02 53 01 60 19

ImpressionTOPGRAPHIC49124 ST-BARTHELEMY D’ANJOU

Partenaires

Pierre LabbéPrésident U.N.P.F.

Chers confrères,

p.4 Le rapport annuel 2012 du marché des produits aquatiques

p.6-8 Convention Collective Nationale de la Poissonnerie

p.10-12 Convention Nationale d’objectifs

p.14 Communication

p.16 Produits de la mer

Toute reproduction (même partielle) des articles publiés dans l’Info sans accord de l’éditeur est interdite conformément à la loi du 11 mars 1957 surla propriété littéraire et artistique.

L’ÉDITO

LE SOMMAIRE

Retrouvez votre magazine sur www.uniondelapoissonnerie.org / Avril - Juin 2013

L’avenir denotre f ilière

Page 4: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année

L’info Avril - Juin 2013 / Toute l’actualité de la filière sur www.uniondelapoissonnerie.org

4/ LE RAPPORT ANNUEL 2012 DU MARCHÉ DES PRODUITS AQUATIQUES*

Une situation internationale toujourstendue, impactant fortement les coursEn 2012, la demande hésitante àl’importation a impacté fortement lescours internationaux des produitsaquatiques. Les espèces d’élevageont été particulièrement touchées pardes baisses de prix (majoritairementcrevettes, saumon et bar). Dans lemême temps, le prix moyen descaptures n’a que légèrement reculé,la production ayant été limitée enréponse au déclin de la demande, età la hausse du prix du carburant. Enconséquence, le cours des espècesde pêche, comme les thons et lesautres pélagiques, sont restésélevés..

Selon l’Organisation des Nations uniespour l’alimentation et l’agriculture

(FAO), la production mondiale deproduits aquatiques continue de

progresser en 2012, même si sacroissance ralentit, et atteindrait 157millions de tonnes, soit 1,3 % de plus quel’année précédente. Cet accroissementserait uniquement dû au développementde l’aquaculture, qui aurait produit 67millions de tonnes cette année, soit +5,8 % par rapport à 2011. La productionde la pêche, aurait, quant à elle, reculéde 1,8 %, pour s’élever à 90 millions detonnes.

Par ailleurs, la situation des stocks d’un certain nombre d’espèces s’estaméliorée, grâce à une meilleure gestiondes pêcheries, ce qui se traduit par uneélévation de nombreux quotas de pêchepour 2013.Ainsi, les apports autorisés de cabillaudatteignent un niveau record de 1 millionde tonnes en 2013, soit 30 % de plusqu’en 2012.

Toujours selon la FAO, les échanges deproduits aquatiques en 2012 auraientaugmenté de 2,5 %, pour représenter 60millions de tonnes équivalent poids vif,les importateurs ayant profité de la baissedes cours pour accroître leurs achats.Cependant, la demande de l’Unioneuropéenne, premier marché importateurde produits aquatiques du monde, s’est affaiblie, en raison de la criseéconomique que traversent actuellementles pays du Sud de l’Europe.

La consommation de produits aquatiquespour l’alimentation humaine a poursuivisa croissance en 2012, de 2,6 % etatteindrait 135 millions de tonnes, soit enmoyenne 19,2 kg par habitant et par an.Là encore, la croissance serait imputableaux produits de l’aquaculture.

La pêche française pâtit du contexte économique défavorableL’année 2012 est marquée par unrecul du chiffre d’affaires global deshalles à marée. Ainsi, après deuxannées de progression, la valeur desventes déclarées en halles à maréerégresse de 3 % par rapport à 2011.

Cette évolution s’explique majoritaire-ment par la situation économique

défavorable, qui, impactant la demandeintérieure, mais également celle des paysdu Sud de l’Europe, importants débou-chés des produits de la pêche fraîchefrançaise, s’est traduite par une baisse duprix moyen à la première vente, renfor-cée par ailleurs par une modification descaptures. Les volumes débarqués ont,quant à eux, été plutôt stables, avec untaux de reports et retraits globalement enbaisse (1,7 % des volumes débarqués).La situation est cependant contrastéeselon les catégories d’espèces.Les débarquements de poissons blancsont progressé de 5 % par rapport à2011. Les hausses les plus fortes ont étéenregistrées pour l’églefin (+ 42 %), le

cabillaud (+ 27 %), le merlu (+ 17 %) etle lieu noir (+ 15 %). L’accroissement desapports a pu compenser la baisse du prixmoyen (- 3 %), et la valeur des ventes depoissons blancs progresse de 2 % parrapport à 2011.Les apports de poissons fins sontégalement en légère hausse en 2012 (+ 2 % par rapport à 2011), lacroissance des débarquements ayant étéparticulièrement marquée lors dupremier trimestre. Toutes les espèces, àl’exception du rouget barbet, qui a vuson volume chuter de 29 %, enregistrentune diminution de leur prix moyen,impactant au final le prix moyen pondéréde la première vente.

Les captures des petits pélagiques onttrès légèrement diminué, mais larépartition des espèces a beaucoupévolué : si les volumes de sardine ontdiminué (- 20 %), ceux de maquereau (+3 %), anchois (+ 38 %), et hareng (+ 15%) ont augmenté. La forte hausse desvolumes d’anchois, espèce la plus chère,

a provoqué une élévation du prix moyendes petits pélagiques de 13 %, leurpermettant ainsi d’enregistrer la plusimportante progression de chiffred’affaires (+ 14 %).Les captures de céphalopodes,particulièrement élevées en automne,poursuivent leur croissance en 2012,même si la hausse est moins importanteque ces 3 dernières années. Les volumesmis en vente de seiche et de calmar ontrespectivement progressé de 10 % et 11%. Le prix moyen, assez élevé en 2011,

suite p. 6

Page 5: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année
Page 6: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année

6 / LE RAPPORT ANNUEL 2012 DU MARCHÉ DES PRODUITS AQUATIQUES*

L’info Avril - Juin 2013 / Toute l’actualité de la filière sur www.uniondelapoissonnerie.org

Des échanges croissants malgré la hausse des coursEn 2012, les importations françaisesde produits aquatiques ontlégèrement régressé en volume, maissont restées stables en valeur. Lademande en saumon est, cette annéeencore, en hausse, mais sacroissance ralentit.

Les volumes de poisson frais entier eten filet ont progressé, comme les

volumes de saumon fumé importés dePologne. En revanche, les volumes defilets congelés régressent,particulièrement en provenance deChine, alors que les volumes de saumonchilien repartent à lahausse. Les importations de crevettessont restées stables, mais l’origine desapprovisionnements a été modifiée : lesvolumes d’Équateur et du Venezuela ontnettement progressé, tandis que ceux deThaïlande et du Bangladesh ont diminué.Concernant les importations de thon, les

volumes ont diminué, en raison de laforte hausse du prix moyen àl’importation. La météo estivaledéfavorable a également eu un impactnégatif sur la demande de thon enconserve, utilisé pour la composition desalades. La France a importé desvolumes croissants en provenance desSeychelles et de Côte d’Ivoire, tandis queles ceux d’origines Espagne et Équateuront décliné. Les importations de Saint-Jacques diminuent encore en 2012, maiscette fois beaucoup plus fortement qu’en2011 : les volumes sont réduits de prèsde 30 %.Le prix moyen a nettement augmentéentrainant le déclin de la demande. Lesimportations de pectinidés sud-américains s’effritent. Les tonnages denoix de Saint-Jacques réfrigérés importéssont en revanche en légère croissance,avec une forte hausse des volumes en provenance du Royaume-Uni,

l’apparition d’un flux venu des Îles Féroéet une réduction en provenance desÉtats-Unis. Celles de noix congelées sonten recul sur toutes les origines. Lesimportations de filets de lieu de l’Alaskacongelé ont régressé, la baisse étantparticulièrement forte en provenance deChine. Enfin, on note une hausse desimportations de dorade, et une stabilitédes importations de bar, avec une trèsnette élévation des volumes venantd’Espagne et une baisse de ceux venantde Grèce.Les volumes exportés en 2012 sont encroissance par rapport à 2011.Globalement les ventes de produitsaquatiques vers les marchés traditionnels(Espagne et Italie) sont en recul sur lamajorité des espèces, à l’exception de laseiche. Les exportations de seicheprogressent en effet, tout comme cellesde saumon fumé, à la faveur d’un prixmoyen en recul.

Une reprise de la consommation française de poisson fraisAprès une année 2011 plutôt morose,la consommation est repartie à lahausse en 2012, grâce à labaisse du prix moyen des produitsaquatiques.

Alors que l’indice Insee global des prixà la consommation a progressé de

2,0 %, celui des poissons et crustacés

frais n’est qu’en hausse de 0,8 %. Lepanel Kantar Worldpanel a mesuré pour2012, unebaisse du prix moyen du poisson fraisd’environ 1 à 2 %, qui a stimulé lesachats des ménages, qui augmentent deplus de 3 %. Cette évolution s’expliquemajoritairement par le retour massif desachats de saumon, délaissé au premier

semestre 2011, du fait de la flambée deson prix. En raison de la hausse de leurprix moyen, toutes les autres catégoriesde produits frais enregistrent une baissedes volumes achetés, y compris lesproduits traiteurs. Quelques produits sedistinguent néanmoins, comme lamoule, les crevettes, et les plats préparés,avec une progression des volumes.

malgré des volumes importants, adiminué, signe que la demande faiblit,notamment en Italie et Espagne, lesdébouchés principaux.

Parmi les autres catégories d’espèces, undes faits marquants de l’année 2012 estle net repli des captures de langoustine (-29 % par rapport à 2011), qui, malgréune hausse du prix moyen en halle àmarée de 10 %, a entrainé une réductiondu chiffre d’affaires de 21 %.Le début de la campagne de la coquilleSaint-Jacques se caractérise par desdébarquements croissants, et desdifficultés de commercialisation, se

traduisant par une baisse du prix moyenet des volumes de retraits et reports entrès forte hausse.La baisse de la valeur des ventes estconstatée sur toutes les façades, àl’exception de la façade Atlantique, pourlaquelle le chiffre d’affaires est stable. Lafaçade la plus touchée est laMéditerranée, où toutes les halles àmarée (hormis celle du Grau du Roi)déclarent des débarquements endiminution.

Enfin, le prix du carburant dans les portsa été très élevé, oscillant entre 65 et 75centimes par litre.

Page 7: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année

Retrouvez votre magazine sur www.uniondelapoissonnerie.org / Avril - Juin 2013

Page 8: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année

M. BARBAUD, Président de laFédération des Poissonniers PACA

entend bien fédérer et défendre les 400artisans-poissonniers de la région. Et lesrevendications ne manquent pas. Au côtéde l’Union Nationale de la PoissonnerieFrançaise, un chantier nécessitera touteson attention à savoir combattre lesventes directes qui causent aujourd’huiun préjudice important pour l'économiede la filière et la désorganisent. Le constatest sans appel : distorsions du marché visà vis des poissonneries et perte destransmissions du savoir-faire artisanaux.Le développement de l’offre de formationinitiale et continue sur la région PACAfera également partie des projetsprioritaires.

L’info Avril - Juin 2013 / Toute l’actualité de la filière sur www.uniondelapoissonnerie.org

8 / CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DE LA POISSONNERIE

A la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Vaucluse, le 18 février dernier, en présence du Président National Pierre LABBÉ et des artisans-poissonniers s’est tenue l’Assemblée Générale PACA.

Assemblée Générale PACA

Nous tenons à préciser que l’Union Nationale de la Poissonnerie Française n’est pas signataire de cette grille dessalaires, néanmoins elle sera applicable lorsque l’avenant sera étendu et après parution au journal officiel.

Il a été convenu ce qui suit : Le salaire minimum est établi sur la base de la valeur qui est fixée 1 545,26 € pour une durée de151.67 heures de travail mensuel correspondant au coefficient 135.

AVENANT N° 82 Grilles des salaires

Employés / Ouvriers

Coefficient Salaire

135 1545,26140 1557,60145 1582,88150 1602,86160 1626,15165 1649,45170 1671,41175 1694,70180 1709,81185 1739,98190 1755,73

Agents de Maîtrise

Coefficient Salaire

200 1834,09210 1899,79220 1920,95230 1966,10240 2000,86250 2033,86

Cadres

Coefficient Salaire

300 2725,01350 3004,97400 3284,85450 3563,11

Page 9: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année

Retrouvez votre magazine sur www.uniondelapoissonnerie.org / Avril - Juin 2013

9

LA PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS

Le chef d'entreprise a l’obligation :

• D'assurer la sécurité et protéger la santé de ses salariés. Tous lessalariés sont concernés, qu'ils soient à temps plein ou partiel,temporaires, apprentis, conjoints salariés…• Former ses salariés à la sécurité pour assurer leur propresécurité et celle des autres et en cas d’accident du personnel oude sinistre.• D'évaluer les risques auxquels sont exposés ses salariés etprendre des mesures pour les éviter.

Le document unique doit contenir le résultat de cette évaluationdes risques professionnels. C'est un document écrit obligatoirepour chaque entreprise employant un ou plusieurs salariés (mis àjour une fois par an et à chaque changement important.)

L'évaluation comporte 3 étapes principales :• Identifier les risques : pour chaque unité de travail, déterminerles dangers• Hiérarchiser les risques : estimer les risques : gravité, probabilitéd'apparition, fréquence d'exposition des travailleurs à ce risque.Ce classement sert à établir les priorités du plan d'actions.• Planifier les actions de prévention

Des Equipements de Protection Individuelle (EPI) doivent être misà la disposition des travailleurs par l’employeur lorsque toutes lesmesures de protection collective possibles ont été mises en œuvre.

L’A.F.P.F. (l’Association de Formation des Poissonniers deFrance) accompagne tous les poissonniers dans leurdémarche de Prévention des risques professionnels. Nosformateurs sont à votre disposition afin d’évaluer cesrisques et d’établir un document unique.A.F.P.F. - 02 96 50 50 85Mail : [email protected]

Les risques dans l'entreprise sont nombreux etpeuvent être à l'origine de maladiesprofessionnelles ou d'accidents du travail. Dansnotre activité, nous rencontrons des risquescommuns à de nombreux secteurs de l'artisanat(chute, risque incendie…), et d'autres spécifiquesà notre activité (coupures par couteau, grattoirou coquillage, Brûlure par la glace, par lacuisson, lumbagos lors la manutention decharges lourdes…).

Quelles obligationsen sécurité ?

Page 10: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année

La procédure mise en œuvre par la loidu 27 janvier 1987 en son article 18

est établie sur une base contractuelleliant l'entreprise et la CARSAT, CRAM, ou la CGSS compétente ci-aprèsdénommée Caisse.

Elle permettra d'accorder, dans la limitedes crédits disponibles à cet effet, à toute entreprise relevant du champd'application de la convention Nationaled’objectifs et y souscrivant par un contratpersonnalisé, dénommé contrat deprévention, des avances susceptiblesd'être transformées en subventions.Le contrat de prévention devra être signéavant la fin de la convention. La duréedu contrat de prévention couvrira unepériode maximale de trois ans, il pourraêtre exceptionnellement prolongé en finde contrat par avenant pour une duréemaximale d'un an afin d'aider l'entrepriseà réaliser les objectifs fixés.L'investissement dans la prévention estainsi fondé sur la volonté clairementexprimée par l'entreprise de s'engageravec la Caisse dans une politique deprévention qui lui soit propre, s'adaptantà ses problèmes et s'inscrivant dans lecadre de la présente conventiond'objectifs dans la branche d'activité dontelle relève.

Champ d’applicationLes dispositions de la présenteconvention nationale sont applicables,dans la limite des fonds disponibles, auxentreprises de moins de 200 salariéspour leur établissement exerçant desactivités spécifiques aux branches du «Commerce de détail de viandes,poissons, charcuterie artisanale, ycompris traiteurs et organisateurs deréception » pour lequel elles envisagentde souscrire un contrat de prévention. Les

établissements pour lesquels il estpossible de signer un contrat sont ceuxqui accueillent des salariés de moins de25 ans ou des salariés en formation dereconversion et sont classés, enapplication de l'arrêté en vigueur à ladate de signature de la présenteconvention fixant les tarifs des cotisationsd'accidents du travail des activitésprofessionnelles relevant du régimegénéral de la Sécurité Sociale.

L’objectif de la conventionCette convention a pour objectif laréduction des risques professionnels, enagissant le plus en amont possible, parl'intégration de la prévention dans lesvaleurs de l'entreprise, dans sespolitiques, dans son organisation, etdans ses moyens et conditions de travail.A ce titre la convention doit notammentpermettre :■ La promotion d'une politique deprévention pérenne, propre à chacunedes entreprises et établissements viséspar la convention.

■ L'amélioration du niveau deprévention du risque ATMP de l'entrepriseLe développement de la prise deconscience et de la prise en compte de laprévention dans les comportements del'ensemble des acteurs.■ L'amélioration du niveau deprévention des risques objectifs de cetteconvention définis en 232 et 233.■ La promotion des actions inno-vantes ou exemplaires de préventionsusceptibles d'être mises en œuvre parles entreprises.

Objectifs de prévention (champgénéral des aides) : entrepriseaccueillante Compte tenu des activités spécifiques desprofessions de commerce de détail deviandes, poissons, charcuterie artisanale,traiteurs et organisateurs de réception, etdes risques en période d'apprentissage,les objectifs de cette convention sont derendre sures dans leurs équipement etdans leurs pratiques les entreprisesaccueillant des jeunes de moins de 25ans ou des personnes en formation dereconversion, afin qu'elles puissent servird'exemple et permettent l'apprentissagedes bonnes pratiques, notamment:■ De prévenir les risques de survenancede Troubles Musculo-Squelettiques, et lesrisques liés aux manutentions.■ De prévenir les risques de coupure liésaux outils (couteaux) et machines■ De prévenir les risques liés auxdéplacements dans l'établissement et aurisque routier

Les priorités adaptées aux problèmes dela profession et du secteur professionnelvisés sont principalement leséquipements d'aide à la manutention etl'ergonomie des postes de travail.

L’info Avril - Juin 2013 / Toute l’actualité de la filière sur www.uniondelapoissonnerie.org

10 / DOSSIER

L'article L 422.5 du Code de la Sécurité Sociale organise un système d'avances adapté auxpossibilités financières des petites et moyennes entreprises permettant de développer auprèsd'elles une politique d'investissement dans la prévention.

Convention Nationale d’objectifs f ixant un programme d’actionsde prévention spécif ique

Page 11: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année
Page 12: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année

L’info Avril - Juin 2013 / Toute l’actualité de la filière sur www.uniondelapoissonnerie.org

12 / CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIFS

Pour faire face à la raréfaction du crédit, la Siagi (Société inter-

professionnelle artisanale de garantied'investissements) et les chambres demétiers et de l'artisanat réagissent.Bernard Stalter, le président de la Siagi etla CMA de la Vienne ont présenté le 21février les contours du nouveau dispositifde financement, appelé "pré-garantie".La mission de ce modèle de garantie estdouble: organiser l’accès au crédit despetites entreprises et favoriser lapérennité de ces structures par la mise àdisposition de ressources financièresstables.

Concrètement, ce dispositif va accorderla délivrance aux entreprises d’une pré-garantie de crédit, en amont de ladécision de la banque. Le dirigeant ou lefutur dirigeant sera ainsi en position deforce pour obtenir son crédit auprès del’établissement bancaire de son choix.

Comment ça fonctionne ?Le dirigeant ou le porteur de projet enquête d'un financement (pour acquérir,reprendre une boutique ou sedévelopper) se rapproche de la chambredes métiers et de l’artisanat dont ildépend. La CMA réalise ensuite une

étude prévisionnelle, et la présente à laSiagi. Le gérant peut ensuite soumettreson projet à son banquier. La Siagigarantit en moyenne 30 % du montantdu crédit. D’une durée moyenne de septans, les crédits garantis peuvent atteindre200 000 euros.

Cinq régions ont à ce jour signé ledispositif, la Bourgogne, la Bretagne, l’Ilede France, la Champagne Ardenne, et laHaute Normandie. En décembre, selonla Siagi, le dispositif sera déployé àl'échelon national.

Pour faire face à la raréfaction du crédit, les chambres de métiers et de l'artisanat, via la Siagi,société de caution mutuelle, ont mis en place un nouveau dispositif de financement : la pré-garantie. Le dirigeant sera ainsi en position de force pour obtenir un crédit auprès deson banquier.

Les chambres de métiers et la Siagilancent un nouveau dispositif de financement : la pré-garantie

Grand marché du centre-ville de Bordeaux. Surface totale 400m2

Agencement : Tables tout inox (achat mai 2012) pour 14 mètresd'étalage, avec système de brumisation, 5 balances, deux grandeschambres froides, deux grands viviers, laboratoire, congélateur, machinesous vide neuve double cloche, couteau pneumatique, machine pourpeler, etc...

Ouvert trois matinées par semaine : vendredi samedi et dimanche.Chiffre d’affaires 2012 : 800 000 €.

Acheteur sur les criées d'Arcachon, La Cotinière et RoyanPossibilité de développer un service traiteur et restauration

Renseignement : M. J. LARRIEUPort : O6 82 86 70 40 & 06 07 18 23 56 Mail : [email protected]

Fonds de commerce à Vendreau Grand Marché de Bordeaux

Page 13: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année

Retrouvez votre magazine sur www.uniondelapoissonnerie.org / Avril - Juin 2013

RETRAITE PRÉVOYANCE SANTÉ ÉPARGNE

Aujourd’hui comme demain, être protégé est un droit essentiel. Chez Humanis, nous y travaillons quotidiennement.

Vauban Humanis Prévoyance, une entité du groupe Humanis, est désigné par les partenaires sociaux des branchesprofessionnelles de la poissonnerie et de la conchyliculture pour accompagner les salariés du secteur dans leurprotection sociale.

Pour Humanis, vous protéger c’est avant tout nous engager.

Contact :

Humanis, partenaire santéet prévoyance des métiersde la poissonnerie

MAPU

B-093-V02-A

vril2012

www.humanis.com

Page 14: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année

L’info Avril - Juin 2013 / Toute l’actualité de la filière sur www.uniondelapoissonnerie.org

14 / REPORTAGE

UN PARTENAIRE « HISTORIQUE »…MAIS DISCRET

Il n’est pas si fréquent de voir cetteEntreprise pourtant créée il y a plus de

80 ans (1929) au cœur des Halles deParis et installée à Boulogne-sur-Merdepuis plus d’un 1/2 siècle (1957), à la« une » des journaux ou publicationsprofessionnelles dans la « filière » desproduits de la Mer…

C’est que DEMARNE a développé aucours de toutes ces années une cultured’Entreprise fondée sur l’efficacité et ladiscrétion que l’on pourrait résumer parla devise suivante, revendiquée par sesdirigeants : « Etre sans paraître »…. dansun environnement plus souventcaractérisé par l’exact contraire de ceprincipe.Cette Entreprise, partenaire depuistoujours de la Poissonnerie Traditionnelle,et qui a toujours donné la priorité au « savoir-faire » avant de penser à le « faire savoir », est ainsi devenue l’un des

principaux acteurs du marché Françaisdes produits de la Mer.

L’Entreprise a bien sûr évolué au cours deces 3 générations et propose aujourd’huises produits et ses services à l’ensembledes circuits de distribution/transformationdes Produits de la Mer sur le TerritoireNational. Elle a cependant conservé des liensprivilégiés avec les circuits « traditionnels »

de distribution de la marée, au 1er rangdesquels figurent les Artisans Poissonniers,qui représentent toujours son segment declientèle le plus important, avec lequelDEMARNE réalise environ 40 % de sonC.A annuel.

Il faut dire que DEMARNE ne manquepas d’arguments pour séduire uneclientèle de Professionnels exigeants,désireux de se démarquer par unedémarche de qualité, tout en sesimplifiant la gestion administrative deleurs achats et en « collant » de plus prèsà la réalité des prix du « marché ».

UNE PROFONDEUR DE GAMMEEXCEPTIONNELLE

Pour répondre aux attentes de sa clientèle traditionnelle, DEMARNEs’appuie sur ses différents métiers,développés progressivement depuis sonorigine : Importation – Négoce –Mareyage – Transformation,et sur son organisation interned’Achat/Vente très spécialisée par typede produit et de clientèle.Ce principe de fonctionnement leur anotamment permis de développer une « profondeur » de gamme inégalée etd’acquérir pour de nombreux produits,une réelle expertise qui profite chaquejour à ses clients.

La gamme, organisée par grandes « familles » de produits, et qui s’étend de

DEMARNE à Rungis & à Boulogne-sur-Mer :Au cœur de la Filière, une Entreprise multi-facettes au service des Artisans Poissonniers…..

Page 15: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année

AGENCEMENTS de MAGASINS et STANDS MARCHÉ - CONSTRUCTEUR et INSTALLATEUR

Cuiseur à crustacés idéal pour les marchés

et boutiques

Visitez notre site

www.sofinox.comCUISIMER

BRUMISATION

Fabricant et créateur de style

depuis 1992

REMORQUE DE MARCHÉ

nt eticabraF

pde

t créateur de

puis 1992

e style

GENCEMENTS deA

V

ANDSASINS et STTAGMA

e site

UCNSTROS MARCHÉ - C

isitez notr

.sofinowww

Cuiseur à c

TEAATALLCTEUR et INSTTA

idéal pour les met b

ex.comoox

CUISI

UR

ME

outiqumarch

crustac

15

la marée fraiche à l’univers des produitsélaborés & des plats cuisinés, en passantpar les moules et autres coquillages oucrustacés ne compte pas moins de 2000 « références » produits « actives ».

RAPPROCHER LE CLIENT DE LA « RESSOURCE »

Outre l’étendue de sa gamme, l’une desgrandes forces de l’Entreprise réside dansla proximité immédiate qu’elle entretient : • D’une part, en amont avec la ressourceou la production pour chacun de cesproduits, dont elle assure elle-même enpartie la transformation dans son propreatelier de filetage/marée intégré à son sitede Boulogne-sur-Mer,

• D’autre part, en aval avec tous les typesde clientèle qu’elle « pratique », grâcenotamment à une importante activité de C & C (Cash & Carry) développée sur

chacun de ses deux sites, un service dedistribution « dédié » à Paris et en RégionParisienne, et au partenariat originalqu’elle a su développer avec certainstransporteurs.

Tous ces moyens lui confèrent unecapacité d’accès privilégié à l’ensemblede ses clients, auxquels elle apportechaque jour, un « mix » produit/servicepersonnalisé en « circuit-court ».

Ce rôle d’interface unique, que souhaitejouer cette Entreprise entre le 1er et ledernier « metteur en marché », la rendparticulièrement intéressante pour nombred’Artisans Poissonniers, de plus en plussouvent confronté à des contraintesdiverses, notamment logistiques, quitendent à les éloigner (au propre commeau figuré) de la « ressource » halieutiquequi constitue pourtant la « matièrepremière » indispensable à leur Profession.

ZOOMDEMARNE en 2012

& en quelques chiffres :

- CHIFFRE D’AFFAIRES : 110 M€

- VOLUME COMMERCIALISE : environ 23.000 Tonnes

- DEUX SITES : Rungis & Boulogne-sur-Mer exploitant près de 10.000 M2d’ateliers, d’entrepôts et de surface devente, entièrement dédiés auxproduits de la mer

- EFFECTIF : 140 collaborateurs (80 àRungis & 60 à Boulogne-sur-Mer),dont environ 40 commerciaux(acheteurs/vendeurs Jour/Nuit)

Retrouvez votre magazine sur www.uniondelapoissonnerie.org / Avril - Juin 2013

Page 16: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année

L’info Avril - Juin 2013 / Toute l’actualité de la filière sur www.uniondelapoissonnerie.org

16 / PRODUITS DE LA MER

Elevée dans des fermes de petite tailleinstallées en bordure du lagon, sur lacôte ouest de la Nouvelle-Calédonie, àdes milliers de kilomètres des grandesroutes maritimes, l’Obsiblue fait la fiertédes Calédoniens. C’est, affirment-ils, lapureté de l’eau et la qualité du planctonqui lui donne sa belle couleur bleue etson goût si pur. Dans cet environnementultra préservé, elle fait l’objet de soinsattentifs qui respectent, à l’image d’ungrand cru, la croissance naturelle del’espèce et lui permettent ainsid’atteindre sa juste maturité.

Ludique, rapide et facile à préparer,l’Obsiblue en tartare et en carpaccio estun bienfait pour la santé. Pêchée de nuitpour éviter le stress aux animaux,surgelée à très basse température en untemps record pour préserver les qualitésnutritionnelles (voir tableau ci-contre) etgustatives de l’espèce, elle répond aux

attentes des consommateurs les plusexigeants. Alliance du moelleux et de lafinesse, subtil équilibre sucré-salé, ladégustation crue de ce fruit de mer laisseimaginer les bienfaits d’un grand baindans les eaux turquoise du Pacifique Sud.

Depuis 2009, date de sacommercialisation auprès des pro-fessionnels de la restauration, l’Obsibluese révèle une source inépuisabled’inspiration culinaire. Sa saveur fruitée,légèrement iodée, sa chair ferme etfondante, proche de la langoustine et duhomard, ont conquis les chefs du mondeentier. En France, William Ledeuil(meilleur chef de l’année en 2009), OthSombath (meilleur chef étranger en2010) et Pierre Gagnaire ont été lespremiers à tomber sous le charme de labelle. Celle-ci est présente aujourd’huisur les meilleures tables du monde, àParis, Cannes, Saint Tropez, Londres,

Genève, Bruxelles, Dubaï, Singapour etHong Kong. Les consommateurs françaispeuvent désormais l’acheter enpoissonnerie.

Distribuée par Prestige Seafood Tel. 01 42 93 07 56

Email : [email protected]

Fruit de mer nature

Gastronomie moderne

Obsiblue :manger tout cru !Manger cru gagne en popularité : sushis, sashimis, tartares et carpaccios sont à la mode. C’est une façondifférente de découvrir les produits de la mer, une manière naturelle de déguster poissons et crustacés, en plusd’être un gage de santé. Riche en Oméga-3, dotée d’un goût subtil et d’une texture fondante, l’Obsiblue crue estdélicieuse. Sans être virtuose des fourneaux, il est possible de mettre les petits plats dans les grands grâce à cetype de préparation.

Cuisine vitaminée

Carpaccio d’Obsiblue en amuse bouchePour 6 personnes à l’apéritifDécortiquer 3 Obsiblue, rincer et sécher avec un essuie-tout. Couper les Obsiblue en deuxdans le sens de la longueur puis découper chaque moitié en trois morceaux. Déposer un fondde marinade dans la cuillère de présentation, poser un morceau d’Obsiblue dessus, saupoudreravec du sel de Guérande. Décorer de dés de tomates confites (ou tomates séchées) et d’alguesde wakamé. Servir très frais.

Tartare d’Obsiblue parfumé aux graines germées de poireaux et de betteravesEntrée pour 6 personnesDécortiquer 6 Obsiblue, rincer et sécher avec un essuie-tout. Couper les Obsiblue en petitsmorceaux. Mélanger avec des œufs de saumon fumé. Assaisonner avec la marinade. Décoreravec des graines germées de poireaux et de betteraves. Servir très frais.

Marinade (à préparer si possible à l’avance) Mélanger 1 cuillère d’huile d’olive, 1 cuillère d’huile d’arachide, une échalotte hachée très fin,des zests de citron vert, 1/2 jus de citron vert, 1/2 jus de citron jaune, sel, poivre.

Informations nutritionnelles pour 100 g d’Obsiblue

• Valeur énergétique 381 kJ / 90 kcal• Graisses 0,7 g

Dont acides gras saturés 0,2 g• Glucides 0,5 g• Fibres 0,4 g• Protéines 20,4 g• Sel 1,5 g• Potassium 300 mg• Oméga 3 42,5 mg

Page 17: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année

Retrouvez votre magazine sur www.uniondelapoissonnerie.org / Avril - Juin 2013

17

De par sa longue tradition de pêcheen harmonie avec la nature, la

Norvège est considérée par denombreuses organisations internationalescomme un leader mondial de la pêchedurable des ressources halieutiques. Eneffet, depuis plus de 20 ans, la Norvèges’est engagée à faire en sorte que seseaux claires et froides restent unenvironnement respecté et préservé. Lestock de cabillaud de Norvège est ainsigéré avec soin grâce aux meilleursconseils scientifiques. Si la pêche aucabillaud en Norvège est basée sur desquotas dans trois zones maritimesdifférentes (la Mer de Barents, la Mer duNord et la côte norvégienne), la taille desdifférents quotas varie considérablementselon l’état des populations des zonesconcernées. Le cabillaud de la Mer duNord a un stock de reproduction qui estdescendu à un niveau alarmant. Lesscientifiques préconisent donc une baisseimportante de l’activité de pêche.

Al’inverse, et toujours suivant lesconseils scientifiques du CIEM (Le

Conseil International pour l'Explorationde la Mer), la Norvège a pu augmenterses quotas de cabillaud au cours desdernières années dans la Mer de Barents.Cette dernière, dans laquelle la Norvègecapture environ 93 % de son cabillaud,possède le plus important et le plusdurable de tous les stocks de cabillaudsau monde, encore en développement.Ceci est le résultat de la politique depêche durable menée depuis denombreuses années par la Norvège. Unepolitique qui se traduit par des mesuresconcrètes telles des contrôles réguliersdes garde-côtes en mer comme à quai,

un taille minimum de capture ou encorel’interdiction des rejets en mer.

Le quota de captures pour le cabillauddans la Mer de Barents était de

751 000 tonnes en 2012, dont 339 857tonnes en ce qui concerne le quotanorvégien. Il s’élève à 446 740 tonnespour cette année 2013, soit uneaugmentation de près de 107 000tonnes.

La Norvège entend donc poursuivre sesefforts pour être un pays leader dans

la gestion de la pêche durable, pourpréserver les ressources, et profiter autantà l’écologie qu’à l’économie.

L’histoire du cabillaud de Norvège est celle d’une pêche ancestrale, d’aventures de marins et d’un mythe qui est devenu, au fil du temps, l’héritage d’un patrimoine commun. Les récitsde pêches miraculeuses confèrent à ce poisson un sens particulier : il a façonné les hommes,leurs territoires et leur économie.

La Norvège à la pointe de la pêche durable

Page 18: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année

L’info Avril - Juin 2013 / Toute l’actualité de la filière sur www.uniondelapoissonnerie.org

NOS FÉDÉRATIONS RÉGIONALES

FÉDÉRATIONDES POISSONNIERSDE BRETAGNEM. Pierre Labbé02 96 50 50 [email protected]

FÉDÉRATION DES POISSONNIERSDE BASSE NORMANDIEMme Marie-Thérèse Pillet02 31 88 37 [email protected]

UNIONDES POISSONNIERS ILE DE FRANCEM. Xavier Geoffroy01 42 23 00 70 [email protected]

FÉDÉRATION DES POISSONNIERS DE LANGUEDOC-ROUSILLONM. Lucien Barba06 12 32 31 [email protected]

FÉDÉRATION DES POISSONNIERS DE BOURGOGNEM. Marius Bulteau06 89 06 09 [email protected]

SYNDICAT DES POISSONNIERS DE HAUTE-CORSEM. Gilles Bazalli04 95 34 20 60 [email protected]

FÉDÉRATION DES POISSONNIERS DE PACAM. Armand Barbaud06 22 13 79 [email protected]

FÉDÉRATION DES POISSONNIERS DE MIDI-PYRÉNÉESM. Pascal Bellocq05 61 22 72 [email protected]

FÉDÉRATIONDES POISSONNIERS DU NORD PAS DE CALAISM. Ludovic Guisgand06 07 42 09 [email protected]

FÉDÉRATION DES POISSONNIERS DE LORRAINEM. René Schaller06 60 25 14 [email protected]

FÉDÉRATIONDES POISSONNIERSDE PAYS DE LOIREM. Jean-François Moreau06 13 50 66 [email protected]

FÉDÉRATION DES POISSONNIERSDE POITOU-CHARENTEM. Olivier Dupuy06 84 78 99 [email protected]

FÉDÉRATION DES POISSONNIERSD'AQUITAINEM. Patrice Lucine06 08 05 62 42 [email protected]

MERDRIGNACU.N.P.F.

Page 19: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année

Retrouvez votre magazine sur www.uniondelapoissonnerie.org / Avril - Juin 2013

19www.uniondelapoissonnerie.org

BULLETIN D’ADHÉSION

Le site Internet de l’Union Nationale de la Poissonnerie Française traduit la véritable dimension nationale de notre profession. Il présente les différents services que notre organisation professionnelle nationale peut apporter à chaque poissonnier ainsi que les différentes entités qui en dépendent directement.

Abonnez-vous gratuitement

pour recevoir, 2 fois par mois, la newsletter UNPF...et être au fait de l’actualité de la profession.

Nom et prénom du chef d’entreprise......................................................................................................................................Société ................................................................................................................................................................................Adresse ...............................................................................................................................................................................Code Postal............. Ville ....................................................................................................................................................Tél. .......................................................................................Mobile ..................................................................................Fax. .......................................................................................

Dans mon entreprise je travaille :SEULAVEC MON ÉPOUSEAVEC DES SALARIÉS (indiquez le nombre) .........................

Pour être contacté plus facilement et recevoir des informations.Votre courriel :[email protected]° de SIRET ............................................CODE APE .............................................RM ........................................................Date et Signature

À renvoyer à votre fédération

NEWSLETTERINFO PROFESSIONNELLE

INFO ÉCONOMIQUE

INFO SOCIALE

LE SITE DE RÉFÉRENCE DES POISSONNIERS

Retournez votre adhésion accompagnée de votre réglement (200 euros pour une année) : • soit à la fédération de votre région• soit à l’Union Nationale de la Poissonnerie Française7, rue Pierre et Marie Curie - 22400 LamballeTél. 02 96 50 50 84

Page 20: DOSSIER CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIF · de saumon fumé, à la faveur d’un prix moyen en recul. Une reprise de la consommation française de poisson frais Après une année