DOSSIER DE PRESSE DU 15 SEPTEMBRE 2012 · Ainsi chez Jean Dubuffet ou Raymond Queneau, pour ne citer qu’eux, le détournement du regard ou du mot était un enjeu essentiel à leur

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DOSSIER DE PRESSE DU 15 SEPTEMBRE 2012

KIKI ET LOULOU PICASSO POUR AVANT GARDE MAGAZINE (DÉTAILS), 1978 © K.P., L.P.

www.artslehavre.com

I. LA BIENNALE D’ART CONTEMPORAIN DU HAVRE Editorial d’Ari Sebag ...................................3 Une création de Groupe Partouche ............4

II. LES BRUITS DU DEHORS par Alain Berland, Kevin Grattagliano et Jean-Marc Thévenet, commissaires associés ...................................5

III. PLAN DE LA BIENNALE ........................................7

IV. LES ARTISTES.......................................................8

V. LE PRIX PARTOUCHE DU COURT MÉTRAGE EXPÉRIMENTALE ....................27 les courts métrages sélectionnés ..........28

VI. INFORMATIONS PRATIQUES ...............................33

VII. LIEUX D’EXPOSITIONS .....................................34

VIII. LES RENDEZ-VOUS DE LA BIENNALE ...............35

LES PARTENAIRES ..........................................................37

sommaire

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la nouvelle scènede l’égalité II

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I - la biennale d’artcontemporain du Havre

Éditorial d’Ari Sebag

Pour sa 4e édition, la biennale d’art contemporain du Havre retrouve la rue. Si elle débute en octobre afin de respecter sa « saison », elle coïncide avec un des grands événements urbains de ces dernières décennies au Havre : l’arrivée du tramway. La biennale colle, en quelque sorte, au destin de la ville.

À projet contemporain, artistes contemporains. Combien de biennales à travers le monde ou en France ? Des centaines ?! Dès lors, délicat projet de trouver son rythme, son identité. Depuis l’édition précédente, en 2010, il me semble que cette manifestation éphémère mais reconnue par de nombreux artistes internationaux, encore présents et plus nombreux cette année, a trouvé son souffle, son empreinte au cœur de la ville. Nous poursuivons donc ce projet de « nouvelle scène de l’égalité », initié précédemment mais dont le propos central, pour cette édition se situe dans la ville.

Le street art est né dans les plus grandes métropoles, sauvage à ses débuts, aujourd’hui canalisé mais rétif à tout académisme. Il est l’expression d’une énergie qui sied particulièrement bien au Havre. Attaché au Havre, j’ai toujours souhaité que les différentes éditions des biennales soient en résonance avec le tempo de la ville. Et sans refaire, c’est un peu tôt, l’histoire récente des éditions écoulées de la biennale, force est de constater que les artistes depuis 2006 innervent la rue ou les lieux les plus symboliques de la cité.

La présence d’œuvres d’artistes tout au long de la ligne du tramway symbolise au mieux cette adéquation, cette nécessité même que l’art ne soit éloigné du quotidien, du regard des habitants. Et le street art en propose la formule la plus efficace. Les artistes invités à cette 4e édition viennent du monde entier. Leur vision, leur approche d’une

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ville dont ils ignoraient jusqu’alors tout, n’en est que plus pertinente, mélange de créations étonnantes et de détournements heureux où l’humour n’est jamais loin. En sa terre, Le Havre n’a jamais connu d’artistes formalistes. Ainsi chez Jean Dubuffet ou Raymond Queneau, pour ne citer qu’eux, le détournement du regard ou du mot était un enjeu essentiel à leur création. Il ne faut jamais chercher de parenté factice mais il est à parier que l’un et l’autre auraient apprécié ces jeunes artistes qui redéfinissent le regard que l’on peut porter sur la ville, sur sa ville.

Dans le monde de l’art, le street art est une idée neuve comme autrefois selon Sainte-Beuve « le bonheur est une idée neuve en Europe ». Bonheur donc de proposer cette nouvelle édition qui peut s’enorgueillir d’accueillir les meilleurs artistes de cette discipline et être un label d’exigence qui, sans être démonstratif, à toujours été la signature revendiquée de notre manifestation ■

ARI SEBAGPrésident de l’association de la biennale d’art contemporain du Havre, Directeur général de Groupe Partouche S.A.

UNE CRÉATION DE GROUPE PARTOUCHE, UN ACTEUR ÉCONOMIQUE ENGAGÉ EN FAVEUR DE LA CULTURE EN FRANCEChaque année, Groupe Partouche – leader européen dans le secteur des casinos – engage 13 millions d’euros pour le financement de manifestations culturelles, qu’il s’agisse de musique avec le festival d’art lyrique d’Aix en Provence et le festival de jazz de Juan les Pins ou encore d’arts plastiques avec la Biennale d’art contemporain de Lyon. Créée en 2006 sous l’égide de Groupe Partouche, la biennale d’art contemporain du Havre est désormais inscrite dans le paysage des événements culturels de haute qualité, investissant des sites emblématiques de la ville où elle accueille des artistes confirmés comme de jeunes artistes émergents. Conjointement avec Groupe Partouche, la biennale d’art contemporain du Havre est conçue et réalisée par l’Association de la Biennale d’Art Contemporain du Havre (A.B.A.C.H.), présidée par Ari Sebag. Jean-Marc Thévenet en est le commissaire général et Linda Morren le directeur artistique.

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Du 28 septembre 2012 au 15 mai 2013 se déroulera la 4e édition de la biennale d’art contemporain du Havre qui prolonge le propos de la biennale 2010. Intitulée « La nouvelle scène de l’égalité », cette biennale montrait un choix d’artistes ayant franchi les frontières graphiques, issus des scènes contemporaines de la bande dessinée et des arts plastiques auxquels s’ajoutait une séquence performative de street art dont le résultat était visible pendant toute la durée de l’événement.À nouveau, nous nous proposons de montrer les trois domaines de création pour à la fois construire des ponts mais aussi observer leurs compagnonnages et leurs conflits, leurs rapprochements et leurs inimitiés. Pour cela nous avons choisi d’inviter des artistes qui loin de l’introspection, de préoccupations intimes ou du choix de l’art pour l’art, ont décidé de réaliser un « art populaire exigeant et pointu » qui inventent ou prélèvent les nécessités de l’époque pour parler de leur siècle en se confrontant à la puissance des flux extérieurs et plus généralement à la complexité polyfonctionnelle de la ville.

Nous construirons une scène sur laquelle les questions de hiérarchies de genres ne se poseront plus. Volontairement, nous prendrons comme point de départ l’aventure graphique d’un célèbre collectif nommé Bazooka, un groupe qui, au moyen de productions visuelles, interrogeait nos façons d’exister et de communiquer dans la France du milieu des années 1970. Cette extraordinaire énergie sera mêlée à la rapidité, à la gratuité, au jeu et aux interdits qui sont les constituants du street art développé à la même période. Ainsi cette nouvelle biennale mettra en scène une sélection des meilleurs énergies de ces dernières années pour exposer les sons de la cité : la cité-monde, tentaculaire, lieu du négoce et du loisir.

II - les bruits du dehors

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Nous appellerons « son » les formes et les comportements produits par les artistes qui enregistrent les signes et couleurs des espaces urbains contemporains et nous considérerons que jusqu’à présent ces sons étaient inégalement perçus. Certains étaient considérés comme des paroles et à ce titre bénéficiaient d’une écoute de la part des institutions, des galeries et des collectionneurs mais d’autres étaient perçus comme des bruits et n’avaient pu créer de véritables dialogues avec les partenaires déjà cités.

« La nouvelle scène de l’égalité 2 » créera une nouvelle assemblée, un nouveau parlement qui témoigne d’aujourd’hui où cohabiteront des médiums divers, des hybridations les plus convaincantes possibles.

ALAIN BERLANDKEVIN GRATTAGLIANOJEAN-MARC THÉVENETCommissaires associés

Olivia Clavel, Des moineaux…

que voulez-vous dire ?, 2008,acrylique sur

toile, 80 x 80 cm

© Olivia Clavel

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ROND-POINTMAMBO

CINÉMALE STUDIO3 rue du général Sarrail

Le prix Partouchedu court métrageexpérimentalle 13 octobrede 17h à 19h

PLACEJULES FERRY Piotr BARSONYELTONO

BUS LIAJACECircule sur leslignes régulièresdu Havre

PARVIS DELA PLAGE Alexandre SIRVIN

PLACE DEL’HÔTEL DE VILLEAlberto VEJARANOaka CHANOIRDELTAJean-PhilippeILLANES

PORTEOCÉANESPEEDY GRAPHITO

SAINT-ROCHABOVEB.L.A. & Mikaël LESUEURJACEKASHINKSTEN & LEX

RUE

DE P

ARIS

COUR

S DE L

A RÉP

UBLIQ

UE

AVENUE FOCHAVENUE FOCH

BOULEVARD FRANÇOIS 1 ER

QUAI DE SOUTHAMPTON

Bd DE STRASBOURG

BASSIN DU COMMERCE

RUE JULES LECESNEQU

AI CA

SIMIR

DELA

VIGNE

III - Plan de la biennale

Elodie LESOURDMAMBOFrançois MAZABRAUDAudrey NERVIPierre PETITKiki PICASSOLoulou PICASSOJulien PRÉVIEUXJean-Claude RUGGIRELLOTAROOP & GLABELBernard VIDALStéphane VIGNY

Jef AÉROSOLABOVEBAZOOKAJean BEDEZTHE BELLS ANGELSStéphanie CHERPINClaire CHEVRIEROlivia CLAVELDamien DEROUBAIXD.F.W.Benjamin HOCHARTLulu LARSEN

*Ouverture dès 9h sur réservation pour les groupes

du 28 septembre au 26 octobre

Chaussée Roger Meunierhangar 1 - 76600 Le HavreAccès à pied : 15 min depuis l’Hôtel de VilleAccès en bus : ligne 7 (arrêt Perrey) ligne 1 (arrêt Notre Dame)Ouvert tous les jours de 11h à 18h*

EXPOSITION AUMUSÉE MARITIMEET PORTUAIRE

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• ABOVE• Jef AÉROSOL• BAZOOKA• Jean BEDEZ• Piotr BARSONY• THE BELLS ANGELS• Stéphanie CHERPIN • Claire CHEVRIER• Olivia CLAVEL• COLLECTIF 1980 • DELTA• Damien DEROUBAIX• D.F.W.• ELTONO• Benjamin HOCHART• Jean-Philippe ILLANES• JACE• KASHINK• Lulu LARSEN• Elodie LESOURD • MAMBO• François MAZABRAUD• Audrey NERVI• Pierre PETIT• Kiki PICASSO• Loulou PICASSO• Julien PRÉVIEUX • Jean-Claude RUGGIRELLO • Alexandre SIRVIN• SPEEDY GRAPHITO

• STEN & LEX• TAROOP et GLABEL• Bernard VIDAL• Alberto VEJARANO

aka CHANOIR• Stéphane VIGNY

PRIX PARTOUCHE DU COURT MÉTRAGE EXPÉRIMENTAL• Arnaud JOURDAIN• Broken FINGAZ • Daniel TAGNO• Evan ROTH• IEPE & AKIZ• KIDULT & PETER STEELE PROJECT• LUMP• Anna Katharina

SCHEIDEGGER• SWEATSHOPPE• THE MOUARF• TSF CREW • VHILS

le Havre

Paris

les datesdu 28 SEPTEMBREau 26 OCTOBRE

EXPOSITIONau Musée Maritime

et PortuaireChaussée Roger Meunier

hangar 1

du 28 SEPTEMBREau 15 MAI 2013

EXPOSITION dans le centre-ville

du Havre

le 13 OCTOBREde 17h à 19h

LE PRIX PARTOUCHE du court métrage expériemental

au cinéma d’art et d’essai le Studio3 rue du Général

Sarrail

IV - les artistes

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Contact Presse : ESTELLE ROCHE [email protected]+ 33 (0)1 44 01 09 55 +33 (0)6 75 87 28 20

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Above Né en 1981 à San Francisco, vit et travaille à Oregon, Paris, Melbourne, San Francisco, Barcelone et Buenos Aires.Dès ses débuts en graffiti, Above cherche une forme qui pourrait être vue et comprise en une fraction de seconde. C’est à Paris qu’il peint ses premières flèches pointées vers le haut, qu’il déclinera par la suite en bois peint les suspendant au mobilier urbain. Ces flèches, traduction visuelle du mot above, indiquent un « au-dessus », un « vers le haut ». Sa volonté d’engagement politique et social le pousse à représenter l’homme de manière réaliste, faisant écho aux événements les plus révélateurs des disfonctionnements de la société. www.goabove.com

Above, Here Today Gone Tomorrow, 2012, impression laser sur supports mixtes, dimensions variables © Above

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Jef Aérosol Né en 1957 à Nantes (France), vit et travaille à Lille.Jef Aérosol est un artiste dit « pochoiriste ». Au début des années 1980, il contribue à l’émergence du mouvement du street art en France. Il réalise des silhouettes en noir et blanc, entourées de petites flèches rouges – devenues sa signature – amenant un repère visuel et coloré. Réalistes, ses fresques représentent la figure humaine à travers deux groupes sociaux distincts, les personnages publics et les anonymes. www.jefaerosol.com

Bazooka Collectif formé en 1974 à Paris.Bazooka est un collectif de graphistes français, formé dans les ateliers de l’Ecole des Beaux-arts en 1974, par Christian Chapiron (Kiki Picasso), Jean-Louis Dupré (Loulou Picasso) et Olivia Clavel (Electric Clito). Ces trois membres sont rejoints par Phillippe Renault (Lulu Larsen), Bernard Vidal (Bananar) et Jean Rouzaud, et ponctuellement par Philippe Bailly (Ti5 Dur). Leurs travaux se basent principalement sur le collage d’images – actualité, archive, art, bande dessinée – retravaillées avec le dessin et la peinture. Ayant poussé à l’extrême le principe de subversion par le dessin

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Jef Aérosol, Photomontage pour Electric City, 2012© Jef Aérosol

(Chapiron invente le terme de « Dictature graphique »), le groupe est très rapidement associé au mouvement punk naissant. Les membres sont encore actifs aujourd’hui et collaborent parfois comme pour l’œuvre Sans titre réalisée en 2010 par Kiki et Loulou Picasso, et Neville Brody.

Jean Bedez Né en 1976 à Colmar, vit et travaille à ParisJean Bedez est un inconditionnel de la perfection, s’appliquant à construire ses œuvres lui-même, sans les déléguer. Le temps pharamineux qu’il y consacre n’est pas un obstacle à son projet. Il s’approprie les formes populaires contemporaines et les détourne en changeant les matériaux, les couleurs, les dimensions et en réalisant des assemblages inattendus. Il offre ainsi au spectateur un univers créé de toutes pièces à partir d’objets qu’il n’a pas inventés. www.jeanbedez.com

Loulou Picasso, Kiki Picasso & Neville Brody, Sans titre, 2010,impression sur tapis, 122 x 247,5 cm © Loulou Picasso, Kiki Picasso& Neville Brody

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Piotr Barsony Né en 1948 à Toulouse, vit et travaille à Paris.Piotr Barsony est diplômé en architecture de l’École des beaux-arts de Paris. Il se lance d’abord dans la bande dessinée où il se fera connaître pour son personnage Marc Edito ; puis, dans une carrière éclectique et prolifique de peintre, d’architecte, d’urbaniste, d’illustrateur, de romancier et d’auteur de livres pour enfant (Histoires de la Joconde). Au Havre, Piotr Barsony invite petits et grands dans une caravane pour une séance de portrait que chacun pourra emporter. www.saatchionline.com/piotrbarsony

The Bells Angels Duo formé en 2009 à Paris.Le duo The Bells Angels constitué de Simon Bernheim et Julien Sirjacq publie depuis trois ans un fanzine éponyme dans lequel se croisent les champs de la musique, du son, des arts plastiques et des arts graphiques. Les artistes travaillent à partir d’œuvres anciennes, parfois oubliées mais aussi à partir de

The Bells Angels, Étude préparatoire

pour Eclipse / Le Havre,

2012© The Bells

Angels

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créations actuelles. Pour la biennale, The Bells Angels créera un dispositif d’édition, un disque (45 tours vinyle), qui sera à même de capter et de transcrire la singularité du Havre dans son architecture et dans les différentes formes de sous-cultures musicales et humaines. Le duo travaillera pendant l’exposition, documentant le processus de fabrication du disque, mais aussi impliquant les participants de la biennale à la conception d’une édition. www.thebellsangelszine.blogspot.fr

Stéphanie Cherpin Née en 1979 à Paris, vit et travaille à Paris.C’est un immense répertoire de formes, de textures et de couleurs fabriqué par nos sociétés post-industrielles, que constitue Stéphanie Cherpin au cours de ces circuits en ville ou en zone péri-urbaine (centres commerciaux, zones industrielles…). L’artiste glane, achète, stocke tout ce qui lui tombe sous la main ; les matériaux sont choisis et cette recherche rituelle constitue le processus d’élaboration de l’œuvre. Réalisant une sculpture qui ne propose pas de reproduire un objet, Stéphanie Cherpin engage sa création dans ce qui serait de l’ordre d’un art de la technè, c’est-à-dire du “faire”. Elle déploie des nouveaux supports et espaces de création pour provoquer des chocs esthétiques en piétinant les matériaux et les techniques dites traditionnelles qui pouvaient peser sur la sculpture. www.cortexathletico.com/fr/artistes/oeuvres/ 689/stephanie-cherpin

Stéphanie CherpinA Fist is Fast and Jimmie’s Cast Hang

me, 2010,bois, poutre en

polystyrène, anneau de basket, cordes de

piano, peinture, 250 x 60 x 30 cm

© Stéphanie Cherpin, courtesy Christophe

Gaillard

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Claire Chevrier Née en 1963 à Pau, vit et travaille à Mayet et Paris.Dans le contexte actuel de délocalisations d’usines, de perte des idéologies et des solidarités collectives, Claire Chevrier prend cependant le parti de réaliser ses photographies avec objectivité. Détachée de son esprit critique, elle apporte un regard nouveau sur la réalité, exposant l’individu et ses gestes journaliers dans l’espace particulier de son lieu de travail. Les photographies présentées à l’occasion de la biennale, sont celles qu’elle a réalisées à Douchy-les-Mines, dans la région du Nord Pas-de-Calais. L’œuvre de l’artiste ne s’illustre pas comme un reportage, mais comme une invitation au spectateur à partager le quotidien de ces travailleurs dont la singularité fait l’étude d’un réalisme ontologique. www.clairechevrier.net

Collectif 1980Ces jeunes artistes déboulent sur la scène sans complexe, sans critique d’art et sans commissaire d’exposition mais avec un optimisme me rappelant de bons souvenirs. Ils sont trois, parfois six, parfois quinze, d’ailleurs on s’en fout, sans dispositif savant, avec un plaisir jouissif ils produisent des sculptures, des installations, des vidéos, utilisant tous les mediums disponibles en ce début de XXIe siècle pour en faire une fête, une illusion du monde. Ils gonflent des ballons géants, ils font des saucissons, dansent avec les femmes cochon, se damnent pour une poignée de confettis et une bouteille de whisky, se battent sur un ring affublés d’un masque de luchador mexicain. Mais ils

sont aussi capables de créer de fragiles céramiques ou de frêles esquifs de bois.(Hervé Di Rosa)

Collectif 1980,Performance Like Bioman, Barcelone, 2008© photo Lisa Sallfeld

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Damien Deroubaix Né en 1972 à Lille, vit et travaille à Berlin.Damien Deroubaix réalise des œuvres sculpturales, des peintures sur papier de très grandes dimensions et des gravures sur bois aux compositions extrêmement complexes. A l’image des journaux qui traitent toujours des mêmes thèmes, il utilise de manière récurrente l’iconographie du pouvoir et des vanités. L’artiste dénonce ce qui le préoccupe tout en se faisant plaisir dans la manière crue de les montrer. Son expressivité et son énergie font de lui un artiste incontournable. www.insituparis.fr/damien-deroubaix.html

Delta Né en 1968 à Beverwijk, vit et travaille à Amsterdam.A ses débuts dans les années 1980, Borris Tellegen alias Delta, développe une technique unique, jouant avec la typographie afin de créer des lettrages mis en perspective et en volume, sur trois dimensions. Il porte une attention particulière à la question de l’espace qu’il cultive à travers les techniques du collage, de la sculpture et du dessin. Ses œuvres graphiques et abstraites mettent à jour un jeu de tensions entre volumes, échelles et mouvements.

Damien DeroubaixT, 2011, bois gravé et encre,

390 x 520 cm, collection particulière, Paris

© photo Peter Abrahams, courtesy galerie In Situ Fabienne

Leclerc, Paris

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DFW Jacob Ciocci, Julien Couic, Jesse Geller, Andrew Jeffrey Wright, Ken Kagami,Barry McGee, Dan Murphy, Isaac T. Lin.

DFW (Down For Whatever) est un club confidentiel d’artistes, formé il y a quelques années lors du montage d’une exposition au Carnegie Museum of Art de Pittsburgh. Il est composé des artistes Nope, Nemel, Isaac T. Lin, Lydia Fong, Comic Kid, Ken Kagami, Jacob Ciocci et bien d’autres encore. Le champ d’activité de DFW comprend la pratique de la photocopie, de la danse hip-hop ou encore de la peinture à l’éponge.

DFW est également devenu un style de vie collectif axé sur le graffiti. Seules les personnes les plus singulières sont adoptées et recrutées, et évoluent dans une ambiance familiale. Les membres du groupe viennent des quatre coins du monde, entremêlant et enrichissant ainsi leur vision des choses. La philosophie de DFW est d’initier des actions, d’agir en secouant les idées reçues. Poseurs et suiveurs passez votre chemin. DFWORLD DOMINATION à son paroxysme, des Etats-Unis à l’Europe en passant par l’Asie et l’Amérique du Sud. (AJW & JG)

Eltono Né en 1975 à Paris, vit et travaille à Madrid.Depuis plus de dix ans, Eltono peint des formes géométriques abstraites dans le paysage urbain. Il prend le parti de renoncer à une certaine visibilité en évitant les lieux de fort trafic, pour produire des rencontres fortuites avec son œuvre, instaurant ainsi un rapport au public plus individualisé. Il crée de façon non intrusive, dans une recherche constante d’équilibre avec la structure, de valorisation et d’intégration au lieu. www.eltono.com

Barry McGee, Isaac Lin, Andrew Jeffrey Wright, DFWorld, 2012, sérigraphie speedball sur papier, 18,5 x 24,8 cm © DFW

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Benjamin HochartNé en 1982 à Seclin (France), vit et travaille à Aubervilliers.

Le projet de Benjamin Hochart articule plusieurs techniques, dans la perspective de proposer une forme narrative dessinée éclatée dans l’espace. Les œuvres

exposées s’appuient sur une méthode que l’artiste appelle « dodécaphonique ». Elle consiste à choisir un certain nombre d’outils de dessin et à les placer dans un ordre d’utilisation précis, chacun devant être employé une fois avant de pouvoir l’être à nouveau. De plus, un geste particulier ou une « forme-signe » est assigné par outil. La première histoire lisible serait donc celle qui précède à leur mode

d’apparition, puisqu’ils révèlent leur processus de création. La foule de signes se répétant amènent diverses possibilités de lecture, proposent une déambulation du regard sur la feuille mais aussi dans l’espace d’exposition grâce aux ensembles de « dessins dans l’espace », composés d’éléments de bois et de bandes de papiers colorés. Le cheminement proposé sur le papier peut alors être expérimenté à l’échelle du corps. Ces œuvres relèvent d’une forme de « bande dessinée dans l’espace » dont le rythme n’est plus celui de la page tournée mais celui de la marche. Également présentée, une série de dessins sur calque et papier (Les personnages, 2012) forme une galerie de portraits de personnages récurrents, comme échappés des dessins « dodécaphoniques ». Le même procédé est appliqué pour Le Générique, 2012, où sont alignés plusieurs fois toutes les « formes-signes ». Ce classement permet un autre éclatement du regard, puisque les formes ne se superposent pas mais se suivent, se répètent en séries ordonnées.

Benjamin Hochart,Blink #7, 2011,technique mixte sur papier, 80 x 113 cm© photo A. Mole, courtesy de l’artiste et de la galerie Martine Thibault de la Châtre

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Jean-Philippe Illanes Né à Drancy en 1978, vit et travaille à Paris.Plasticien éclectique, Jean-Philippe Illanes donne une dimension ludique à ses œuvres, en libérant la forme de son contenu. Inspiré par la culture populaire, il propose pour la biennale une installation gonflable placée la place de l’Hôtel de Ville, reprenant un symbole de l’architecture et de l’art contemporain : le musée Guggenheim de New York. Ce haut lieu de culture est ainsi transformé en attraction vouée au divertissement pour tous les âges, l’artiste désirant produire un art dirigé vers le public, accessible et désacralisé.

Jace Né en 1973 au Havre, vit et travaille à La Réunion.Jace réalise de petits personnages sans visages et immédiatement identifiables, les gouzous, qui sont aujourd’hui sa marque de fabrique. Il les décline sur toute sorte de supports avec une prédilection pour le détournement d’affiches. Vecteurs d’un humour cocasse, les gouzous sont souvent le reflet de l’actualité. Visibles dans de nombreux pays, ils sont particulièrement présents sur l’île de La Réunion où vit Jace. www.gouzou.net

Jace, Ring the Bell,2012, peinture aérosol, bois et corde, 250 x 200 x 200 cm © Jace

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Kashink Né en 1981 à Alès, vit et travaille à Paris.Kashink commence le street art à vingt-quatre ans, alors qu’elle s’est forgé un univers créatif dense. Développant un intérêt pour les cultures liées à ses origines hispaniques et slovaques, elle explore et détourne l’imagerie du folklore orthodoxe. Les tabous nourrissent également sa réflexion sur la disparité des cultures, notamment celui de la mort. L’artiste est attirée par la représentation du visage qu’elle traite à travers le masque, instrument de communication mais aussi de dissimulation et de travestissement. Grâce à un trait souple et à l’utilisation de mots ou de courtes phrases, les grandes peintures murales de Kashink se lient à l’illustration narrative. www.kashink.com

Elodie Lesourd Née en 1978 à Saint Germain-en-Laye, vit et travaille à Paris.The Big Pink est une peinture issue de la série hyperrockaliste d’Elodie Lesourd (1978). Son travail

consiste à transposer en peinture, à taille réelle et main levée, une installation préexistante réalisée par un autre artiste, ici le collectif A kills B. Le camaïeu rose crée une distance avec la réalité et l’œuvre première devient un élément symbolique dont la portée interprétative est plus étendue. Enfin, le titre de l’œuvre fait référence

à la culture populaire en reprenant le nom d’un groupe de rock. www.elodielesourd.com

Elodie Lesourd, The Big Pink,2012, acrylique sur MDF, 45 x 67 cm© Elodie Lesourd (Courtesy AkillsB), courtesy Galerie Olivier Robert, Paris

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Mambo Né en 1969 à Santiago du Chili, vit et travaille à Los Angeles.Flavien Demarigny adopte très jeune le pseudonyme de Mambo, qui évoque selon lui ses origines latino-

américaines. Membre du groupe La Force Alphabétick à partir de 1985 aux cotés de Spirit, Sib, Asphalt et Rico, ils sont parmi les précurseurs de la diffusion du graffiti en France. Son travail résulte de cette expérience de groupe et d’un parcours hétéroclite. Il improvise des trames linéaires, formant un réseau de cases emboîtées dans lesquelles se développent des images et une narration, avec comme thème le cerveau et le corps. Son art permet un dialogue intime avec le spectateur, chacun pouvant imaginer une histoire, en piochant dans un fourmillement de dessins, chargés d’humour et d’ambiguïté. www.mambo.vu

François Mazabraud Né en 1982 à Limoges, vit et travaille à Paris.François Mazabraud s’inspire de l’actualité, des flux humains et des enjeux de pouvoir liés à la globalisation. C’est un artiste polyvalent qui utilise tous les médiums artistiques pour créer : dessin, sculpture, installation, vidéo, son et même performance. Mêlant travail plastique et enseignement théorique l’artiste présentera, pour la biennale, des conteneurs à déchets dotés de mécanismes de coffre-fort à code digital et empreinte biométrique. Une re-fonctionnalisation de la poubelle qui permet une grande interaction avec les spectateurs qui peuvent tenter d’ouvrir ces conteneurs semblant garder avec ironie de mystérieux trésors. www.françoismazabraud.com

Le portrait animé (extrait), 2011,

vidéo réalisée avec Nicolas Chambon, Adrien Pavillard et Rafael Lamarque, production

Mathieu Pingannaud © Lazy Corner Pictures

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Audrey Nervi Né en 1974 à Lyon, vit et travaille à Berlin.Audrey Nervi réalise des œuvres peintes d’après les photographies qu’elle récolte lors de ses voyages

et des free parties auxquelles elle participe activement depuis de nombreuses années. Après un travail de collage et de transformation des clichés avec son ordinateur, l’artiste fabrique une réalité qui n’appartient qu’à elle et transpose cette invention dans une peinture hyperréaliste. Son œuvre est un moyen de célébration d’un ou plusieurs instants qu’elle veut partager avec le spectateur.www.alligator428.org

Pierre Petit Né en 1949 à Millas, vit et travaille à Paris.La France profonde est une œuvre composée d’une soixantaine de poêles à châtaignes, accrochées au mur, combinées de manière ludique à des jouets ou objets utilitaires. Via la poêle, qui rappelle que la châtaigne constituait autrefois le pain des pauvres, l’artiste ancre son œuvre dans la culture populaire. En trouvant les objets domestiques qui composent ses réalisations dans les brocantes, solderies et boutiques, Pierre Petit s’oppose au contexte élitiste de l’art contemporain. Y étant inhabituels, ces objets déclenchent le sourire chez le spectateur. Le titre, qui lui est apparu comme une évidence, reflète la poésie et l’ironie qui font le charme de son œuvre. www.pierre.petit.site.free.fr

Audrey Nervi, ACT23: Cut your

Branch - Slovakia, 2011 ,

huile sur toile, 30 x 30 cm

© photo Zarko Vijatovic, courtesy de l’artiste et Galerie Frank Elbaz, Paris

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Julien Prévieux Né en 1974 à Grenoble, vit et travaille à Paris.Julien Prévieux n’a de cesse de réintroduire humour et poésie dans les systèmes invisibles qui régissent nos vies. A travers la série D’octobre à février, il propose une transcription des simulations sociales réalisées sur ordinateur. Il existe différents modèles tentant de décrire des phénomènes collectifs tels les origines et évolutions des rébellions ou de ségrégations. L’artiste a demandé à des tricoteuses de reproduire par le point jersey les étapes significatives de ces simulations affichées à l’écran. Ces attitudes et comportements collectifs et violents ont été mis en image par une pratique solitaire et paisible. Ces pulls renouvellent l’iconographie de la manifestation, un petit peu comme si le portrait du Che devenait un algorithme. www.previeux.net

Jean-Claude Ruggirello Né en 1959 à Tunis, vit et travaille à Paris.Jean-Claude Ruggirello construit des œuvres en volumes et de toutes dimensions : bustes en céramique où un fragment a été arraché par morsure, canoë dressé dont l’extrémité supérieure est pliée, voiture et arbre suspendus par des câbles, statues de chiens cerclées et trouées par des fils d’acier. Un corpus

Jean-Claude Ruggirello Martingale (extrait),

2007, vidéo, 3 ex + 1 EA© photo Jean-Christophe Garcia,

courtesy galerie Claudine Papillon

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qui rassemble indifféremment des œuvres dessinées, des vidéos ou des objets évoquant ou présentant des accidents qui suscitent chez le regardeur une réponse émotionnelle. La vidéo Martingale, présentée pour la biennale, est une synthèse essentielle des travaux effectués par l’artiste ces vingt dernières années. Elle montre une voiture à l’allure sportive suspendue à l’horizontale par une corde au point d’équilibre de sa masse. La voiture est customisée, afin d’introduire dans le ready-made l’individualisation du hand-made. jcruggirello.com

Alexandre Sirvin Né en 1979 à Paris, vit et travaille entre Paris et Venise.L’œuvre d’Alexandre Sirvin présentée au Havre renvoie à une réflexion sur les lieux de l’imaginaire, en marge de la société et à l’utilisation du milieu urbain. Il met en avant deux styles d’architectures : celle, rigoureuse, du Fontego dei Tedeschi, palais vénitien datant de 1521 et celle, moderne, de la ville du Havre. A travers cette confrontation, l’artiste pose la question de la mémoire portée par le patrimoine architectural ; faut-il faire table rase du passé, démolir pour reconstruire ? L’architecture est donc vue comme un décor, ne laissant qu’un reflet immatériel dont chacun est libre de disposer.

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Fondaco dei tedeschi, 2012, installation in progress,

5 x 10 x 10 M © Alexandre Sirvin

Speedy GraphitoNé en 1961 à Paris, vit et travaille à Paris.

Speedy Graphito est l’un des pionniers du mouvement des pochoiristes français. Il se sert des images omniprésentes de la société de consommation, les empruntant principalement aux jeux vidéo, aux dessins animés, aux comic books et aux grandes marques dont les logotypes nous imprègnent au quotidien. Tout au long de son parcours il est resté fidèle au neuvième art, cet univers qu’il maitrise et détourne avec dévotion. www.speedygraphito.free.fr

Sten & Lex Duo formé en 2001 à Rome.Sten & Lex réalisent des portraits, dans une optique purement esthétique et affective. Initiant l’Italie à la technique du pochoir en 2001, ils s’inspirent des procédés d’impressions, de gravure ou de sérigraphie. Ils sont les premiers street artistes à utiliser la méthode de la demi-teinte pour colorer leurs images.

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Speedy Graphito,Photomontage pour Voulez-vous

vraiment détruire ce mur ?, 2012© Speedy Graphito

Ils découpent pour cela des lignes dans le pochoir, à la main, afin de créer des valeurs à partir du noir et du blanc, sans utiliser de gris. A force d’expérimentations, Sten & Lex mettent au point le stencil poster (pochoir poster) qui supprime la possibilité de se resservir du pochoir – son intérêt premier – pour créer une œuvre unique. www.stenlex.net

Taroop & Glabel Duo formé en 1990 à Paris.Composé de deux artistes, le collectif Taroop & Glabel s’est formé au début des années 1990. Leurs œuvres – sculptures, collages et dessins – renvoient à la culture de masse et s’amusent avec nos croyances. Ils les travestissent et les détournent

telle la niche faussement naïve présentée à la biennale du Havre. En tant que libres-penseurs punks, Taroop & Glabel se jouent des codes et des catégories de l’art tout en questionnant les déviances de la société.

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Sten & Lex,Anonymous Portrait

(détail), 2012 © Sten & Lex

Sans titre (provisoire), 2012, techniques mixtes, 116 x 90 x 58 cm© photo A. Mole, courtesy SEMIOSE

galerie, Paris

Alberto Vejarano aka Chanoir Né en 1976 à Bogota, vit et travaille à Paris.Pour Alberto Vejarano, faire du graffiti s’apparente au happening. En créant un téléviseur géant sur la place de la Mairie du Havre, véritable théâtre burlesque, il cherche à faire réagir le public qui doit s’attendre à l’improbable. Tel un média d’information sur le street art, l’œuvre propose un programme libre, inattendu : peinture, installations, vidéos, apparitions exceptionnelles, interventions d’artistes. Du direct et beaucoup d’histoires, un peu comme à la télé ! www.fewgraphik.com/collectif1980

Stéphane Vigny Né 1977 au Mans (France), vit et travaille au Mans.Stéphane Vigny utilise comme matière première des objets d’usage courant, distribués en grande série. Par des modifications, il leur attribue une fonction décorative, les rendant plus séduisants et plus kitch. Cet ensemble d’œuvres s’appelle Les objets modifiés. Cependant, ceux-ci peuvent réintégrer leur fonction initiale en se séparant ou même en conservant leur adjonction. Inspiré par les inventions populaires, il met en lumière ces pratiques ingénieuses, d’abord motivées par des raisons économiques, pragmatiques et surtout décoratives. www.stephanevigny.free.fr

Alberto Vejarano,Photomontage pour Chanoir TV, 2012 © photo Laila Vejarano

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Le 13 octobre 2012 de 17h à 19h au Cinéma Le studio3 rue du général Sarrail 76600 Le Havre

Le Prix Partouche du court métrage expérimental a été initié lors de la 2e biennale d’art contemporain du Havre en 2008, par Ari Sebag, Directeur général du groupe. Il permet d’affirmer l’importance d’un format, le film court, qui peine à trouver sa place dans la diffusion standardisée de la télévision ou du cinéma. Rappelons que dans les années 1950 lors des séances de cinéma, le court métrage accompagnait toujours le grand film… Cinquante ans plus tard, des propositions quotidiennes sont faites sur les plateformes de partage sur internet. Cette année les films en compétition, de durées et de formes variables, présentent des pratiques du street art de façon novatrice ou expérimentale. Les artistes ont pour socle commun d’utiliser la rue comme support. L’usage de la vidéo est pour eux un moyen de diffuser à large échelle, via internet, leurs œuvres, trouvailles, idées. Quant au qualificatif « expérimental » barré, il fait référence à la manière dont Dominique Noguez l’avait utilisé dans un ouvrage sur le sujet. Si nous avons opté pour ce parti pris c’est bien pour ne pas enfermer cette sélection d’œuvres dans le corset de la marginalité, de l’opaque ou de la nébuleuse. Le prix, doté d’une bourse, est un moment essentiel de la biennale. Il prolonge le propos de la manifestation, tout en donnant de la visibilité à des œuvres expérimentales

Commissariat : Kevin Grattagliano

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Contact : ALICE BAJARD [email protected]+ 33 (0)1 44 01 09 55

V - le prix Partouchedu court métrageexpérimental

www.artslehavre.com

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les courts métrages sélectionnés

Broken Fingaz Duo formé à Haïfa, Israël, Graffiti Animation, 1’50, 2010.La technique du stop motion a été reprise par le milieu du graffiti pour mettre en scène et donner vie aux fresques qui ont un contenu narratif. Le groupe Broken Fingaz établit ainsi un lien avec l’animation et l’univers des comic books, très visible à travers leur travail sur la typographie et les personnages qu’ils représentent. www.bronkenfingaz.com

Arnaud Jourdain Né en 1974 en France, Serge Gainsbourg, 5 bis rue de Verneuil, 2’09, 2009.Graphiste de métier et amateur de graffiti, Arnaud Jourdain nous livre un travail d’archiviste et d’archéologue en retraçant sur cinq ans la vie du mur d’enceinte de la maison de Serge Gainsbourg. Lieu mythique, il met à jour les différentes strates d’écritures, de dessins et de graffiti laissées sur le mur en hommage à l’artiste.

BROKEN FINGAZ Graffiti Animation

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IEPE et Akiz Né en 1974 à Rotterdam, vit et travaille à Berlin Painting Reality, 1’21, 2010. IEPE and The Anonymous Crew réalisent ici une performance utilisant les usagers de la circulation – voitures, deux-roues – comme des pinceaux, roulant dans la peinture déversée sur la chaussée et mettant en avant par différentes couleurs les directions prises par chacun.

Lump Né en 1984 à Szczecin. Vit et travaille en Pologne, Choose Life Until Expire 3’18, 2011.Lump met en scène un personnage énigmatique, en arrêt devant la ville et la vie qui défilent sous ses yeux. Cet observateur inactif, symbole du street artiste dont le visage rappelle étrangement celui d’une madone, nous laisse faire, à travers un regard où les images se reflètent, la critique d’un monde imprégné de publicités, d’une absorption passive d’images vides de sens.

IEPE ET AKIZ Painting Reality

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Evan Roth Né en 1978 à Okemos, U.S.A vit et travaille à Paris, France. Propulsion Paintings, 3’15, 2012.Evan Roth innove en liant le street art et l’art numérique. Après la mise au point d’un dispositif permettant d’écrire suivant le mouvement de l’œil, ou encore de retranscrire numériquement les tags fait au spray ou au marqueur, il nous propose ici sa dernière invention, qui fait de la bombe de peinture un acteur autonome. www.evan-roth.com

Anna Katharina Scheidegger Née en 1976 à Sumiswald, vit et travaille à Paris et à Bern, Suisse Single Speed Floating Action, 6’43, 2009.Le Parkour, ou l’art du déplacement en milieu urbain, présente une autre manière de concevoir le street art. Mis en scène de manière à ne pas voir le sol, les acrobaties des jeunes traceurs deviennent une danse, flottant au-dessus de ce mur de briques rouge, symbole du Nord-Pas-de-Calais et d’un espoir grandissant. www.annakatharina.fr

EVAN ROTH Propulsion Paintings

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Sweatshoppe Duo formé en 2009 à New York, U.S.A. The Landing, 2’34, 2009.Ce duo new-yorkais arpente les rues la nuit, réussissant le tour de force de faire du graffiti sans peinture et sans laisser de traces, n’utilisant qu’un système de projection vidéo. Sans trucages ni-post production. www.sweatshoppe.org

Kidult & Peter Steele Project Vit et travaille aux U.S.A. et en France, Illegalize graffiti, 10’50, 2011.Kidult est très engagé dans la défense des codes et des valeurs du street art, et contre la récupération de cet univers par les industries du luxe. Vu comme l’ultime vandale pour avoir tagué à l’extincteur les vitrines des grandes marques qui utilisent le langage du graffiti, il déploie également d’autres techniques pour faire passer son message, comme le détournement d’affiches publicitaires. www.kidultone.com

The Mouarf Né en 1980 en Picardie, vit et travaille à Paris. Friches & chips, 5’50, 2011.Le voyage en Angleterre de sept graffeurs dans des zones industrielles à l’abandon, dans lesquelles la vie s’est arrêtée net. Un cadre de travail idéal, qui met en avant les notions d’éphémère et d’interdit.

SWEATSHOPPE The Landing

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Daniel Tagno Né en 1976 à Berlin, Allemagne, Morphogenetic field device little boy, 4’49, 2011.Daniel Tagno a mis au point un bras mécanique, contenant plusieurs spray de peinture, qui permet de taguer de manière homogène et systématique…Un outil redoutable qu’il met ici en action face à un train. www.dtagno.de

TSF Crew Groupe Formé en 1995 à Antony, France, Anamorphose, 1’16, 2012.Le TSF Crew expérimente une technique dont ils sont les pionniers. Ils utilisent les angles, étalant leurs graffitis sur le sol, le mur et le plafond afin d’obtenir un effet d’optique impressionnant. www.tsfcrew.com

Vhils Vit et travaille au Portugal, Detritos 1 & 2 (extraits), 3’02, 2011.Sous le pseudonyme de Vhils, Alexandre Farto explore une technique qui peut être qualifiée de sculpturale. A l’aide de burins, de marteau-piqueurs, d’acide, d’explosifs il attaque directement le mur ou les affiches qui y sont apposées, et expose ainsi les différentes strates de ses supports, mettant à jour l’invisible.

TSF CREW Anamorphose

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DATESLa 4e édition de la biennale d’art contemporaindu Havre se tient :– du 28 septembre au 26 octobre au Musée Maritimeet Portuaire,– le 13 octobre au Studio, cinéma d’art et d’essai,– du 28 septembre au 15 mai 2013 dans la ville,le long du parcours du tramway : Parvis de la plage, Porte Océane, avenue Foch (arrêt Saint-Roch), place de l’Hôtel de Ville, place Jules Ferry, cours de la République (arrêt Rond-Point) et sur un bus LIA.

COMMENT VENIR AU HAVRE ?Train : à 2h de Paris au départ dela gare Saint-Lazare,Réservation des billets : www.voyages-sncf.comet dans les boutiques SNCF et agences de voyages agrées SNCF

Voiture : à 2h de Paris par l’A13direction Rouen, sortie Le Havre

Avion : Le Havre via Lyon, 3 vols quotidiens.www.havre.aeroport.fr

OFFICE DE TOURISME186 boulevard Clémenceau – 76600 Le Havre tél.: +33 (0)2 32 74 04 04 www.lehavretourisme.com

POINT ACCUEIL-INFORMATIONS Musée Maritime et Portuaire, Chaussée Roger Meunier,hangar 1 – 76600 Le Havre Ouvert tous les jours de 11h à 18hAccès en bus : ligne 7 (arrêt Perrey), ligne 1 (arrêt Notre Dame)

VI - informations pratiques

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VII - Lieux d’expositionL’entrée dans tous les lieux de la biennale est libre et gratuite (sauf bus LIA).

MUSÉE MARITIME ET PORTUAIREdu 28 septembre au 26 octobreChaussée Roger Meunier - hangar 1 – 76600 Le Havre tél.: +33 (0) 2 35 25 37 39 Accès à pied : 15 mn depuis l’Hôtel de Ville Accès en bus : ligne 7 (arrêt Perrey), ligne 1 (arrêt Notre-Dame), Ouvert tous les jours de 11h à 18h

SAINT-ROCHŒuvres visibles 7 jours sur 7Accès à pied : 3 min depuis l’Hôtel de Ville

PLACE DE L’HÔTEL DE VILLEŒuvres visibles 7 jours sur 7

ROND-POINTŒuvre visible 7 jours sur 7, accès en bus : ligne 1,8,11

PLACE JULES FERRYŒuvre visible 7 jours sur 7, accès à pied : 4 min depuis l’Hôtel de Ville

PORTE OCÉANEŒuvres visibles 7 jours sur 7, Accès à pied : 9 min depuis l’Hôtel de Ville, Accès en bus: ligne 10

PARVIS DE LA PLAGE (devant la porte océane)Œuvre visible 7 jours sur 7,

BUS LIA (tarif LIA)Circule sur les lignes régulières du Havre

LE STUDIO Cinéma d’art et d’essai, 3 rue du Général Sarrail 76600 Le Havre, tél.: +33 (0)2 35 43 64 63 Ouvert le samedi 13 octobre de 17h à 19h dans le cadre du Prix Partouche

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OUVERTUREle vendredi 28 septembre à 17h au Musée Maritimeet Portuaire

PERFORMANCES

Alberto Vejarano, Chanoir TV(Place de l’Hôtel de Ville)

GRAND STREET GUIGNOL, samedi 29 septembre à 15h30 TATOO LA PEAU COMME LE MUR, samedi 6 octobre à 15h30 (pour adultes)HOMO GRAFFITO SAPIENS, samedi 13 octobre à 14h30 1h30 par performance

Piotr Barsony, MAGIC FACE(Place Jules Ferry) Samedi 29 septembre et samedi 20 octobre à 14h30L’artiste accueille les enfants et les parents pour se faire portraiturer.(sur inscription : [email protected] ou se présenter devant la caravane – gratuit)

MÉDIATEURS Les médiateurs accompagnent le public avec des visites commentées d’une heure (gratuites) à 11h, 14h et 16h (se présenter au bureau des médiateurs au Musée Maritime et Portuaire) Retrouvez toute la médiation sur atrslehavre.com

ATELIERS THÉMATIQUES POUR LES ENFANTSDes visites / ateliers thématiques adaptées aux enfants (à partir de 6 ans) sont mis en place durant la biennale les mercredis de 14h30 à 16h30 Participation de 10 euros (matériel fourni sur place)Tous les mercredis à 16h, visite / goûter avec un médiateur. Renseignements et inscriptions auprès du Service de médiation : [email protected]

VIII - les rendez-vous de la biennale

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JOURNÉES DÉCOUVERTESDes visites réservées aux enseignants sont prévues le 3 octobre 2012 à 11h et 15h

Le 18 octobre, les étudiants peuvent découvrir la biennale à l’occasion d’une journée qui leur est consacrée

Un accueil adapté peut être proposé aux personnes handicapées ou aux visiteurs ayant des besoins spécifiques.

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Contact médiation : ANNE BROUDIC [email protected]+33 (0)6 86 99 59 37

Il mord dans la vie à pleine dents, 2011,

vénalyne sur contreplaqué, 90 x 60 cm

© Taroop & Glabel, courtesy SEMIOSE galerie, Paris

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DOSSIER DE PRESSE DU 15 SEPTEMBRE 2012 · Ainsi chez Jean Dubuffet ou Raymond Queneau, pour ne citer qu’eux, le détournement du regard ou du mot était un enjeu essentiel à leur