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RETROUVEZ LES OFFRES DE NOS PARTENAIRES EN UN SEUL CLIC* DOSSIER DE RENTRÉE 2015/2016 2. La scolarité obligatoire Fiche 2.1 : Mieux répondre aux besoins des elèves Favoriser les échanges de pratiques

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RETROUVEZ LES OFFRES DE NOS PARTENAIRES EN UN SEUL CLIC*

DOSSIER DE RENTRÉE

2015/2016

2. La scolaritéobligatoire

Fiche 2.1 :

Mieux répondre aux besoins des elèves

Favoriser les échanges de

pratiques

MGEN, Mutuelle Générale de l’Education nationale, n°775 685 399, MGEN Vie, n°441 922 002, MGEN Filia, n°440 363 588, mutuelles soumises aux dispositions du livre II du code de la Mutualité - MGEN Action sanitaire et sociale, n°441 921 913, MGEN Centres de santé, n°477 901 714, mutuelles soumises aux dispositions du livre III du code de la Mutualité.

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LA SCOLARITE OBLIGATOIRE

Dossier de rentrée 2015 - 2016

FIC

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2.1

MIEUX REPONDRE AUX BESOINS DES ELEVES

Le dispositif plus de maîtres que de classes

L’objectif premier du dispositif « Plus de maîtres que de clases » est de rendre l’école plus juste et plus efficace, de réduire les inégalités en apportant une aide renforcée aux populations scolaires les plus fra-giles. La mise en place du dispositif est une dimension importante de la priorité donnée à l’école primaire, dans le cadre de la refondation de l’École de la République. Ce dispositif repose sur l’affectation dans une école d’un professeur des écoles supplémentaire en permettant de nouvelles organisations pédagogiques au sein même de la classe.

Le dispositif «Plus de maîtres que de classes» vise donc en premier lieu à prévenir les difficultés d’apprentissage des élèves ou à y remédier si certaines de ces difficultés sont déjà installées, pour permettre aux élèves de maîtriser les compétences indispensables à l’acquisition du socle com-mun de connaissances, de compétences et de culture.

Pour cela, le dispositif s’attache, pour chaque élève, à renfor-cer l’acquisition des instruments fondamentaux de la connais-sance que sont la maîtrise de la langue orale et écrite, les mathématiques et la méthodologie du travail scolaire.

L’affectation d’un enseignant supplémentaire au sein d’une école ou d’un groupe scolaire doit ainsi permettre des moda-lités d’intervention variées et la mise en place de nouvelles organisations pédagogiques, en priorité au sein de la classe.

L’action directe auprès des élèves doit pouvoir se traduire par la co-intervention de deux professeurs des écoles dans la classe, la prise en charge spécifique de groupes d’élèves en fonction de leurs besoins et, plus largement, des formes pédagogiques innovantes.

Le dispositif «Plus de maîtres que de classes» est destiné à mieux répondre aux besoins des élèves pour réussir dans leurs apprentissages, au sein même de la classe. Il offre la possibilité aux professeurs des écoles de « travailler autrement », de réfléchir et d’échanger sur leurs pratiques, de privilégier et de mettre en œuvre les stratégies pédagogiques les plus efficaces, de travailler en équipe.Les écoles concernées par le dispositif sont celles de l’éducation prioritaire, mais aussi des écoles relevant de besoins similaires, notamment certaines écoles rurales.

Le dispositif s’appuie sur l’engagement de l’ensemble de l’équipe pédagogique, qui porte un projet partagé. Les modalités d’organisation sont inscrites au pro-jet d’école. Le dispositif doit nécessairement pouvoir s’adapter aux évolutions et aux réalités locales (be-soins des élèves, évolution de la population scolaire, changements de l’équipe pédagogique).

Le département comptera à la rentrée de sep-tembre 2015, 56 dispositifs répartis sur l’ensemble du département soit 21 postes de plus qu’à la ren-trée 2014. Le secteur de Lormont comptera à lui seul 17 dispositifs.

Intervenant principalement en cycle 2, les enseignants engagés disposent de fortes qualités péda-gogiques et didactiques et une grande capacité à travailler en équipe.

LA SCOLARITE OBLIGATOIRE

Dossier de rentrée 2015 - 2016

FIC

HE

2.1

FAVORISER LES ECHANGES DE PRATIQUES

Un forum d’enseignants sur la circonscription de Langon. Témoignages.

La philosophie du Forum.L’idée du Forum se situe à la croisée des travaux de Claire Héber-Suffrin sur les Réseaux d’Echanges Réci-proques de Savoirs1 et des enquêtes sur la perception de leur formation continue par les enseignants du premier degré2. La problématique qui a présidé à sa mise en œuvre dès 2013 sur la circonscription de Langon s’énonce ainsi : sachant que l’échange réciproque de savoirs entre pairs est jugé plus satisfaisant que bien d’autres modalités de formation, comment optimiser la formation continue des enseignants tout en créant du lien sur une circonscription rurale étendue.

L’organisation annuelle d’un Forum est une réponse qui semble satisfaire enseignants et équipe de circons-cription. Sous l’impulsion de l’IEN, mise en œuvre par une équipe aguerrie à l’organisation d’ «événementiels pédagogiques» (USEP notamment), la formule plébiscitée l’an dernier a été reconduite cette année. Elle a été affinée pour répondre de manière plus précise encore aux attentes des enseignants, et couplée avec la Formation Ouverte A Distance (FOAD) qui se déploie progressivement.

Il s’agit ainsi d’organiser un espace de partage professionnel fondé sur la réciprocité, permettant aux ensei-gnants d’échanger sur leurs pratiques à l’aune des formations suivies dans l’année. Cette année, jusqu’à dix thématiques trouvaient place dans le forum.

Forum et FOAD :Si l’étymologie du mot rappelle l’espace d’échange de la Rome antique, le forum, articulé avec l’utilisation du numérique, s’inscrit dans une dynamique de formation très actuelle. Le parcours de douze heures inclut FOAD et Forum. Les documents présentés entre pairs peuvent être mutualisés via les ENT des écoles, ou pour certains, être proposés sur le site de la circonscription. In fine, cette expérience riche répond à un double objectif d’échange efficient d’outils et de pratiques autant que de développement des relations humaines et professionnelles, ces points constituant l’axe 4 du projet de cette vaste circonscription aux caractéristiques rurales prégnantes.

Dans le cadre de leurs dix-huit heures de formation continue annuelle, une partie des enseignants a suivi neuf heures d’animations pédagogiques sur des théma-tiques qui se concluent par trois heures de forum (9h sur un même sujet +3 heures de forum).

Le jour du forum, dont la date est volontairement posi-tionnée en fin d’année scolaire, les enseignants sont répartis en équipes hétérogènes d’une quinzaine de personnes: chacun porte un badge de couleur permet-tant d’identifier rapidement son équipe. Trois critères président à la constitution de chaque équipe : au moins un représentant de chacune des thématiques du Plan Local de Formation (PLF) doit y être intégré ; une di-versité d’écoles doit y être représentée afin de rompre l’isolement des écoles rurales les plus isolées et de faire bénéficier les uns des dynamiques de travail des autres; une homogénéité de niveau d’enseignement sera privi-légiée au sein de chaque équipe afin de faciliter l’acqui-sition de compétences et de connaissances entre pairs.Chaque équipe se retrouve dans une salle - le forum doit ainsi être accueilli dans une école suffisamment spacieuse- et tour à tour un membre de l’équipe pré-

sente à ses collègues ce qui a été vécu en formation, la manière dont il a pu l’exploiter en classe, le chemi-nement de sa pratique professionnelle, et les effets sur ses élèves. Ces témoignages s’appuient sur des docu-ments utilisés en formation, des travaux d’élèves, des images fixes ou animées réalisées en classe pour illus-trer son propos. Le dispositif de petits groupes place les participants dans une posture facilitante, permettant des échanges plus authentiques qu’une présentation en plénière. La prise de parole de chacun est favorisée puisque l’on se situe dans le principe de réciprocité, du partage et de l’écoute.

Questions, astuces, idées, documents de travail sont ainsi mutualisés sans intervention de l’équipe de cir-conscription. « Cela permet d’envisager des activités avec les élèves auxquelles nous n’aurions pas pensé » note une enseignante. Une collègue ajoute qu’il est « très intéressant d’avoir des commentaires sur les autres formations, ce qui donne des idées pour l’année sui-vante ». En effet, le plan de formation est construit sur trois ans avec reconduction d’une partie des proposi-tions optionnelles.

Le principe d’organisation :

1 Claire HEBER-SUFFRIN (direction) Échanger des savoirs à l'école, Lyon, Chronique sociale, 2004, préface de Philippe MEIRIEU.2 Note de la DEPP Les enseignants des écoles publiques et la formation, aout 2006