Dossier Prévention, Santé, Sécurité au travail « Un triple ... · d’accident du travail est 6 fois plus élevé dans la 1ère année d’embauche que 3 ans plus tard ; les

Prévention, Santé, Sécurité au travail« Un triple combat »

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La construction routière est une activité exposée par nature à différents risques, tels que l’utilisation d’engins, la mise en œuvre de matériaux, l’utilisation de produits de construction spécifiques, les conditions climatiques. Ainsi, nos activités nécessitent une démarche de prévention des risques ambitieuse, inscrite au cœur des priorités de l’entreprise. La prévention se vit partout et à tous les niveaux de l’entreprise, de manière permanente et quotidienne.

Identifier les risques

Perfectionner les moyens de lutte

Mobiliser les énergies au quotidien

Dossier

Mars 201118, place de l’Europe 92565 Rueil-Malmaison cedex

Agir sur les techniques et les modes opératoires, agir sur le matériel, agir sur les comportements individuels, les situations dangereuses et l’analyse des causes d’incidents et d’accidents : ce sont les fondamentaux de notre démarche de prévention, qui se traduisent sur le terrain par de nombreuses actions.

Telle est la conception de notre responsabilité d’entreprise. Eurovia collabore depuis des années avec la médecine du travail, l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS), l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et les Caisses d’Assurance-Maladie afin de renforcer sans cesse nos actions de prévention et de maîtrise des risques.

Au-delà du cadre réglementaire qui organise le dialogue et garantit la transparence en matière de prévention (notamment à travers les CHSCT), Eurovia met en place des procédures et des partenariats, qui démontrent l’exigence et la volonté de toujours agir en amont sur les risques dans l’entreprise.

Prévention, Santé, Sécurité au travail

« Un triple combat »Prévention, Santé, Sécurité au travail

« Un triple combat »

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Zoom sur... le rôle clé des CHSCTMis en place au début des années 1980, les premiers Comités d’Hygiène et de Sécurité et des Conditions de Travail seront, au 1er janvier 2011, au nombre de 189 en France. Ces Comités se réunissent tous les 3 mois, mais sont évidemment tenus de se réunir à la suite de tout accident ayant entrainé ou ayant pu entraîner des conséquences graves ou à la demande motivée de deux de ses membres représentants du personnel. Le chef d’établissement, une délégation du personnel, le médecin du travail, l’inspection du travail et le représentant du service prévention de la CRAM sont invités à toutes les réunions du CHSCT.

Dans ces CHSCT sont abordées des thématiques telles que le déploiement de l’évaluation des risques pour la Santé et la Sécurité des salariés. En 2005, l’évaluation des risques liés au bitume fut par exemple abordée, à la lumière des études menées et en cours (CIRC, …).

Enfin, dans toutes les entités de l’entreprise, le document dit « unique », qui analyse les risques et définit les moyens de prévention, est mis à disposition des membres du CHSCT, des personnes soumises à un risque, du médecin du travail, et, sur demande, de l’inspecteur du travail.

Les grandes étapes de la démarche Prévention Santé et Sécurité

Une Première Série d’aCTionS dèS LeS annéeS 80Dès les années 1980, la mise en place de dispositifs de prévention des risques santé et sécurité est au cœur de la politique d’Eurovia. Déjà, des reportings centralisés sont établis et des brochures d’information et de prévention distribués aux salariés. Les Comités d’Hygiène et de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) se mettent en place dès cette époque.

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La PrévenTion en TanT qUe PoLiTiqUe d’enTrePriSe danS LeS annéeS 90Les années 1990 voient émerger la systématisation des démarches de prévention, et la mise en place d’équipes dédiées à cette thématique. Ainsi, au sein des agences, les personnes travaillant directement sur le sujet deviennent de plus en plus nombreuses, avec les personnes participant au CHSCT, une personne chargée de Prévention.

La mise en place de formations se généralise et la participation des ouvriers à ces dispositifs va croissant.

En parallèle, l’entreprise adopte une démarche originale et de terrain, impliquant directement les salariés. Le « challenge sécurité » a pour but de mobiliser l’ensemble du personnel en démontrant que l’objectif « zéro accident » est accessible, que la fatalité est à bannir des esprits. Au-delà, ce challenge encourage les bons résultats en matière de réduction des accidents du travail. Particularité de ce challenge, il est permanent : si un accident survient, pour ne pas démotiver les collaborateurs, le challenge est remis en œuvre dès le lendemain. L’agence doit tout faire pour atteindre le « zéro accident avec arrêt de travail sur une durée déterminée » pour l’ensemble des salariés, calculée à partir d’une courbe qui prend en compte ses effectifs (entre 300 et 850 jours). L’objectif et le nombre de jours restants à parcourir pour gagner le challenge est connu de tous : il est affiché sur le panneau Sécurité à l’entrée de l’agence et sur l’intranet. Chaque salarié de l’agence ayant atteint l’objectif avec son agence reçoit un louis d’or.

Zoom sur... la montée en puissance du réseau d’experts en prévention santé et sécuritéEn 1994, l’entreprise décide d’incarner la démarche de prévention au plus près du terrain par la mise en place d’un réseau dédiés d’experts. Au sein de chaque entité locale, une personne est ainsi chargée d’animer les actions relatives à la prévention et à la sécurité. Cette démarche a marqué le début d’une politique de responsabilisation de l’encadrement, de généralisation des visites de chantier axées sur la sécurité. Cette responsabilisation s’est notamment traduite sur le terrain par la mise en place de la « valise sécurité » du chef de chantier, qui met en œuvre directement auprès des salariés la politique de prévention définie dans l’entreprise. Elle a été accompagnée par l’apparition de nouveaux supports de communication, comme la vidéo, et par le développement des sessions de formation.

Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 150 experts dédiés qui sont spécifiquement chargés des sujets de prévention santé-sécurité en France et à travers le monde, dans les 16 autres pays d’Europe et d’Amérique où intervient Eurovia. Tous diffusent au quotidien les pratiques de prévention en matière de sécurité. Les chefs de chantiers sont également pleinement impliqués aux côtés de ces experts pour relayer l’information auprès des collaborateurs, afin de tendre vers le « zéro accident ».




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L’imPLiCaTion eT L’adaPTaTion de La démarCHe PoUr CHaqUe SaLarié dePUiS L’an 2000Un dispositif de prévention adapté et ciblé sur les salariés les plus exposésAu-delà du cadre règlementaire qui organise le dialogue et garantit la transparence en matière de Prévention, Eurovia a mis en place des procédures et des partenariats inédits, qui démontrent l’exigence et la volonté de toujours agir plus en amont sur les risques. Dans ce registre, deux actions particulièrement significatives ont été mises en place, avec la volonté de traiter le risque à la source, en imposant des contraintes supplémentaires pour deux catégories de salariés particulièrement exposées aux risques : les nouvelles recrues et les personnels intérimaires.

Sur un chantier, les nouveaux arrivants sont davantage exposés aux accidents du travail. L’entreprise est partie d’un constat statistique en 2003 : le risque d’accident du travail est 6 fois plus élevé dans la 1ère année d’embauche que 3 ans plus tard ; les jeunes embauchés subissent plus d’accidents du travail que la moyenne des autres (4 fois plus). En systématisant la formation sécurité « le 1er jour » pour les risques généraux du métier et en renforçant l’accueil sécurité sur chantier pour les risques spécifiques du lieu de travail avec passage d’un test d’évaluation des connaissances, l’indice de fréquence des accidents du travail sur la première année est passé de 120 à 30. Cette démarche a été étendue, en 2007, au recrutement des intérimaires, mais aussi aux autres métiers de l’entreprise (carrières, démolition, laboratoires). Un accueil sécurité (formation et évaluation des connaissances) a été mis en place au sein même des agences de travail temporaire, ainsi qu’un accueil sécurité, dédié aux salariés intérimaires, sur chaque chantier pour les risques propres.

Depuis sa création en 2003, au global, 88 983 tests ont été passés par nos collaborateurs - nouveaux embauchés, intérimaires et salariés. 73 578 d’entre eux l’ont réussi, leur donnant le droit d’exercer à leur poste (conduite d’engins, etc).

Cette démarche est aussi utilisée en Allemagne, en Amérique du Nord, en République tchèque, en Slovaquie, au Royaume-Uni…




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Zoom sur... la sensibilisation et la sélection du personnel intérimaireLa règle pour accéder à un chantier Eurovia est de posséder le niveau de connaissances requis en matière de prévention.. Cette règle s’applique aux nouveaux embauchés comme aux intérimaires.

Procédure de sensibilisation et de sélection d’un candidatLe film « le 1er jour » est diffusé au candidat : il présente en 20 mn les risques généraux encourus. Ses connaissances sont ensuite évaluées pour une ou plusieurs activités d’Eurovia, en réalisant les tests sécurité adaptés à la mission (test Vigiroute®, test 1er jour sur chantier, en carrière, en laboratoire, etc). En cas de succès, il reçoit le ou les « livrets Sécurité Eurovia » et si nécessaire du « guide du conducteur Vigiroute® ».

Déroulement de l’évaluation des connaissancesSi le candidat obtient au moins la note de 25/30, il reçoit un « certificat de réussite au test sécurité ». S’il échoue, il peut repasser un 2e test ; en cas de nouvel échec, il ne peut être candidat à l’interim chez Eurovia, mais pourra se représenter à l’issue d’une formation qualifiante. Seuls les candidats ayant obtenu leur « Certificat de réussite au test sécurité », d’une validité de 18 mois et correspondant à leur mission, peuvent être présentés par l’ETT comme candidat à une mission intérimaire.

ˇ Depuis 2008, année de la mise en place de la démarche et du site extranet dédié aux intérimaires à travers les entreprises de travail temporaire :

ˉ 22 contrats de partenariat ont été signés ˉ 1 800 agences référencées ont accès au site Extranet Sécurité ˉ tests réalisés par des postulants à l’intérim au sein d’Eurovia :

ˑ 5 102 en 2008 (3 882 réussis) ˑ 7 123 en 2009 (5 604 réussis) ˑ 8 911 en 2010 (7 108 réussis)

L’imPLiCaTion eT L’adaPTaTion de La démarCHe PoUr CHaqUe SaLarié dePUiS L’an 2000Un dispositif de prévention adapté et ciblé sur les salariés les plus exposésLa systématisation de cette démarche a ainsi permis d’anticiper et de réduire significativement les risques généraux du métier, et de renforcer l’accueil sécurité sur chantier pour les risques spécifiques du lieu de travail.






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évoLUTion dU TaUx de fréqUenCe*


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Les résultats en matière de prévention santé-sécurité

LeS aCCidenTS dU TravaiL : Une diviSion Par TroiS dU TaUx de fréqUenCe en 10 anS Leader de la construction d’infrastructures de transport en Europe, Eurovia entend demeurer à la pointe de la prévention santé-sécurité de ses collaborateurs et met en œuvre une approche systématique pour tendre vers le « zéro accident ». De même que nous impliquons personnellement chaque manager de terrain, nous mesurons et analysons les résultats sécurité/santé à l’échelle de chacune de nos agences. Cette implication au quotidien porte ses fruits : toutes les actions incitant les salariés à prendre davantage en compte le risque, ont permis de diviser par deux le taux de fréquence des accidents depuis 2003, et par trois depuis 2000.




2006 2009 20102002 20042000

7

0

9

11

13

15

1717

19

21

23

25

27

Profession

EuroviaEurovia

21,93

24,30

15,32

18,72

12,41

17,02

8,067,34

JournéeInternationale

de la Prévention

Pièce de théâtre

Homme tra�c

12,89

24,30

18,72

17,02

12,89 NC

* Taux de fréquence : (nombre d’accidents du travail avec arrêt/nombre d’heures travaillées) x 1 000 000

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SanTé : foCUS SUr Le biTUmeLes études relatives à la santé des travailleurs de la route s’effectuent en continu : dès que de nouveaux produits apparaissent comme les enrobés tièdes par exemple, dans des conditions de travail particulières (tunnel, parking souterrain…), de nouvelles mesures et études sont faites. Il s’agit d’une démarche continue de détection de risques éventuels.

LeS éTUdeS De nombreuses études – près de 600 -, de valeur et d’ampleur variées, ont été réalisées sur le bitume en 100 ans. Les plus vastes et les plus récentes (depuis 1992) établissent toutes qu’il n’existe pas de lien entre le bitume et toutes les formes de cancer.

Il en existe trois grands types : les études épidémiologiques, les études d’exposition et les études en laboratoire.

Les études épidémiologiques

Elles permettent de comparer la santé des ouvriers exposés au bitume avec celle de personnes ne l’ayant jamais été. La plus importante a été menée par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC, soit IARC en anglais).

A ce jour, à l’échelle internationale, au regard d’études épidémiologiques particulièrement approfondies dont la dernière s’est étendue sur près de quinze années, auprès d’un échantillon de 80 000 personnes, dont 35 000 ayant été exposées pendant 20 à 25 ans aux fumées de bitume, dans huit pays, sous l’autorité de l’Organisation Mondiale de la Santé, il n’a jamais été établi de lien entre le bitume et la survenance d’un cancer.

Concrètement, des milliers personnes de tous âges ont été étudiées, pour voir si celles qui étaient ou avaient été exposées au bitume développaient plus fréquemment que la moyenne normale un cancer. Aucune surmortalité ni aucune sur-fréquence de cancer n’ont été constatée. Les Pays-Bas viennent d’ailleurs de retirer le bitume des produits potentiellement cancérigènes de leur classification.

Les mesures d’exposition aux risques

Au début des années 2000, la profession, la médecine du travail, l’Assurance-Maladie et l’INRS ont établi un protocole de prélèvements et de mesures des fumées de bitume. L’objectif était de mesurer les traceurs contenus dans ces fumées inhalées par les travailleurs ainsi que les matières organiques. Eurovia a participé à sept études d’exposition avec les CARSAT (ex-CRAM) et en a mené trois en interne avec l’aide de laboratoires extérieurs, en collaboration avec la médecine du travail. Toutes ces études d’exposition convergent vers les mêmes résultats. Ils révèlent des taux d’exposition très largement inférieurs aux valeurs des seuils réglementaires ou recommandés, que ce soit aux niveaux français ou européen. En 2005, Eurovia a élaboré son propre Guide de consignes de prévention liées au bitume à l’attention de ses chefs d’agence.

Les études en laboratoire

De nombreuses études en laboratoire ont été réalisées depuis près de 50 ans, certaines dans des conditions peu scientifiques voire non représentatives.

Une des plus récentes et des plus sérieuses a été menée en 2007 en Allemagne par l’Institut Fraunhofer ; elle portait sur des rats. Pendant deux ans, 6 heures par jour, 5 jours par semaine (ce qui équivaudrait à une vie entière de travail pour l’homme), des groupes d’animaux ont respiré des fumées à des niveaux très supérieurs à ceux mesurés sur les chantiers. La comparaison avec un groupe témoin de rats respirant de l’air frais n’a montré aucun accroissement significatif du nombre de tumeurs, établissant que les fumées de bitume ne sont pas cancérogènes chez le rat.




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Zoom sur...les études épidémiologiques iarC 1 et iarC 2iarC 1 : une étude épidémiologique sur 80 000 travailleurs européens (1996) menée par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC, soit IARC en anglais), avec des financements publics et privés (associations européennes représentant les fabricants de bitume [Eurobitume et CONCAWE] et l’industrie routière [EAPA- association européenne des producteurs d’enrobés]).

Portant sur 80 000 travailleurs européens, dont 35 000 ayant été exposés pendant 20 à 25 ans aux fumées de bitume, elle avait pour objectif d’évaluer l’impact des fumées de bitume sur les causes de décès.

Cette étude a montré en 2001 que les travailleurs exposés aux fumées de bitume étaient dans le même état de santé que la population en général. Si les cancers n’étaient pas plus répandus qu’ailleurs, on a cependant relevé un nombre très légèrement plus élevé de cancers du poumon par rapport aux travailleurs du BTP non exposés aux fumées de bitume, sans pouvoir établir de lien de causalité avec cette exposition. Cette augmentation pouvait être due à divers facteurs confondants, le tabagisme ou les modes de vie.

Les conclusions de cette première étude recommandaient donc la conduite d’une étude complémentaire, dite «étude de cas témoins», afin d’identifier les causes du nombre plus élevé de cancers observés dans l’étude épidémiologique. Ce qui a donné lieu à IARC 2.

iarC 2 : une étude de cas qui vient compléter et préciser IARC 1 (2010) : Dans le cadre de cette étude de cas, commencée en 2004 et publiée en octobre 2009, les chercheurs ont analysé 433 cas de cancer du poumon et 1 253 contrôles. Les dossiers examinés concernaient principalement des travailleurs du secteur routier, provenant de six pays européens, dont la France, plus Israël.

Comme l’explique Isabelle Stücker, responsable de l’étude à l’INSERM, « en l’état de nos connaissances scientifiques actuelles, aucun lien n’a été établi entre le cancer du poumon et l’exposition aux fumées de bitume ». Les résultats obtenus ont permis d’expliquer l’augmentation des cas de cancer du poumon observée dans la première étude par la consommation de tabac ou l’exposition antérieure aux goudrons de houille. Par ailleurs, l’étude a noté la réduction continue de l’exposition aux fumées de bitume pendant les dernières décennies.

Des sept pays, c’est la France qui a le plus contribué à cette étude par le nombre de cas étudiés.


LeS éTUdeSL’industrie routière a demandé à la communauté scientifique de conduire des études afin de mesurer un éventuel effet cancérogène des fumées de bitume. C’est ainsi que des études ont été menées en toute indépendance par les plus hautes instances internationales de santé comme l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé : une des institutions de l’ONU).




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La prévention, un combat quotidien et permanent La prévention se vit de manière permanente et quotidienne dans l’entreprise. Sur le terrain et au quotidien, tâche par tâche, poste par poste, nous identifions les risques pour mieux les maîtriser. Le réseau des 150 experts en prévention est affecté à cette mission, en liaison avec la direction prévention. A l’échelle de chaque établissement, tous les postes à risques particuliers sont

identifiés après avis du médecin du travail, du CHSCT et sont soumis à une formation spécifique. La liste doit être tenue à la disposition de l’inspecteur du travail.

La mobilisation, constante et multiforme, se traduit par des actions volontaristes, en rythmant par des temps forts à l’échelle de toute l’entreprise, en revenant de

manière récurrente sur les mêmes problématiques et enfin en faisant évoluer les conditions de travail.




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Zoom sur... des journées 100% préventionvigiroute®, la campagne de prévention en faveur de la sécurité routière, lancée lors d’une journée dédiée le 23 mars 2002, fait partie de ces mesures impulsées par l’entreprise, qui sensibilisent, forment et poussent à l’action corrective par l’analyse systématique des causes des accidents. Vigiroute est toujours en vigueur aujourd’hui, et a permis de diminuer de 20 % l’ indice de fréquence d’accidents de la route entre 2004 et 2010.

« attention, travaux » : les salariés acteurs de la prévention

En 2006, la mobilisation sur le thème de la prévention prend la forme d’une campagne de sensibilisation aux risques avec la pièce de théâtre «Attention, travaux», assortie d’un débat entre tous les collaborateurs. «Attention, travaux» a été jouée 70 fois au cours d’une tournée dans toute la France, totalisant plus de 20 000 spectateurs, tous collaborateurs d’Eurovia. Les représentations étaient suivies d’un débat entre les salariés, les chefs d’agence et les délégués qualité-prévention-environnement de l’entreprise.

Les journées mondiales de la prévention

En 2009, Eurovia s’est mobilisée à l’occasion de la Journée Internationale de la prévention, autour de la prise de conscience des séquelles causées à la suite d’un accident. Partout dans le monde, les collaborateurs ont cessé leur activité et visionné dans leur langue le film « les jours d’après ». Puis un débat a suivi la projection du film ce qui a permis de faire partager leurs propres expériences. A la suite, deux ateliers pratiques portant sur deux thèmes : le risque d’écrasement et l’analyse des causes d’un accident. Cette journée a donné lieu à des plans d’actions locaux d’amélioration. La prochaine aura lieu le 26 mai 2011.

La prévention, un combat quotidien et permanent Savoir stopper complètement l’activité dans le monde entier pour parler et échanger sur la prévention, c’est ce que pratique Eurovia depuis 8 ans : journée Vigiroute sur le risque routier, tournée théâtrale, journées mondiales de la Prévention, flash sécurité.




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Zoom sur… le port quotidien des équipements, une démarche managériale de longue haleineLe port des équipements de protection individuels est le bon exemple du combat que nous menons tous au quotidien chez Eurovia pour une meilleure santé et sécurité de chacun. Il n’était pas naturel de porter des chaussures lourdes et rigides, des pantalons très épais, des gilets jaunes il y a encore 20 ans. Aujourd’hui, ces équipements sont associés à la notion de sécurité et de confort, et non plus seulement à celle de contrainte. Le port des bons équipements est un sujet sur lequel nous progressons chaque jour. De nouvelles matières arrivent sur le marché tous les ans : des matières plus légères, plus résistantes, qui permettent une meilleure respiration et une meilleure protection. Nous les testons auprès d’équipes-pilotes, avant de les généraliser auprès de tous nos salariés.

Zoom sur … la prévention en lien direct avec la santéDe nombreuses initiatives locales sont prises pour sensibiliser puis former nos collaborateurs afin d’éviter l’apparition de troubles musculo-squelettiques, de surdité ou encore d’exposition à des produits chimiques. De nombreuses formations existent, comme celle sur les « gestes et postures », qui informe sur la bonne manutention des charges lourdes, la posture à adopter en cas de tâche répétitive. Des interventions de kinésithérapeutes directement auprès des équipes permettent de renforcer le dispositif de sensibilisation sur les TMS. Le port des EPI adaptés – bouchons d’oreille faits sur-mesure, casques – et l’adaptation du rythme de travail alternant temps de pause et exposition font partie du dispositif de base pour lutter contre les effets du bruit. Par ailleurs, des formations et des quarts d’heure de sécurité sont spécifiquement consacrés à la bonne lecture des étiquettes apposées sur les produits, afin de porter les bons équipements et de respecter les consignes d’utilisation. Enfin, en matière de nettoyage (du matériel et des mains), les produits et savons employés sont bio, issus à 100 % de matière végétale.

La prévention, un combat quotidien et permanent mener un combat permanent pour faire prendre conscience des risques les plus évidents comme les plus cachés, c’est ce qu’entreprennent les responsables de terrain, les chefs de chantier, les conducteurs de travaux, les chefs d’agence, pour rappeler les règles et les faire comprendre. Leurs outils : les ¼ d’heures sécurité mensuels partout dans le monde, les 4000 visites de chantier annuelles, les quelques 212 000 heures de formation en hygiène et sécurité en 2009.






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Zoom sur... la mécanisation de certaines tâches Eurovia élabore ou co-élabore nombre de ses engins de chantier. Il s’agit d’une démarche de progrès permanente, visant à supprimer tout défaut ou toute situation de travail jugée risquée. Ainsi, de nombreuses tâches auparavant effectuées en marche arrière, avec une visibilité faible, s’effectuent désormais en marche avant, avec un opérateur posté dans une cabine sécurisée et non plus en extérieur. Parallèlement, la généralisation des cabines de sécurité (Roll Over Protection Structure) sur les engins depuis plus de 25 ans, et celle des équipements de climatisation, outre le confort apporté aux chauffeurs, permet de garder la cabine fermée et pressurisée, et donc d’avoir un air filtré, en sus d’une diminution du bruit pour le conducteur. Les camions et tracteurs routiers sont systématiquement commandés depuis plus de 20 ans avec des échappements verticaux, et non les échappements tournés vers le sol, afin d’éviter aux employés gravitant sur le chantier de respirer les fumées d’échappement. Autre exemple : depuis plus de 15 ans, Eurovia a généralisé l’utilisation de pose-bordures mécanisés, qui évitent le port de charges lourdes. L’utilisation de plus en plus importante de mini-pelles et petits chargeurs a permis de mécaniser au maximum les tâches manuelles de manutention et transport, de charge, et de terrassements autrefois effectuées à la main. Enfin, Eurovia vient de décider en 2010 de généraliser l’utilisation de caméras et de moniteurs sur certains types de machines, pour « avoir des yeux partout » au poste de conduite.

La prévention, un combat quotidien et permanent mécaniser les tâches les plus pénibles ou risquées, en modifiant les engins, leurs conditions d’utilisation pour gagner en confort et en sécurité. La volonté d’Eurovia est de mécaniser ses métiers, afin de diminuer le volume de tâches manuelles dans la manutention, le transport, le terrassement…




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Les priorités en prévention – santé et sécurité pour 2011 -2013 renforCer noTre PoLiTiqUe de PrévenTion - SanTé eT SéCUriTé à ParTir de L’anaLySe de noS PreSqU’aCCidenT Depuis de nombreuses années, les priorités d’Eurovia en matière de Prévention s’appuient sur l’analyse des causes à l’origine d’accidents du travail. Afin de franchir un nouveau cap, il a été décidé d’agir plus en amont, en intégrant d’avantage la prise en compte, la détection, l’analyse et le traitement des situations de « presqu’accidents » (événement accidentel n’ayant pas causé de dommage au regard de sa gravité potentielle).

noS aCTionS en 2011 :

ˇ Partenariat avec la société Dupont de Nemours, spécialiste mondialement reconnu dans le domaine de la Prévention et notamment du presqu’accident

ˇ Audit interne des bonnes pratiques et benchmark externe

ˇ Mobilisation de nos 41 500 salariés le 26 mai 2011, lors de la Journée Internationale de la Prévention Santé et sécurité d’Eurovia

L’ensemble de ces actions aboutira courant 2011 à l’élaboration de directives à destination des agences leur permettant de mieux intégrer la démarche des presqu’accidents dans leurs actions de Prévention.

Zoom sur… notre 4e journée 100 % préventionLe thème central de cette journée entièrement consacrée à la prévention sera d’introduire et savoir désormais détecter et prendre en compte les situations de presqu’accident, à l’aide d’un film, d’un débat au sein de chaque agence et sites, puis d’exercices de terrain sous formes de jeux de rôles. Le premier portera sur les gestes qui sauvent en matière de secours, le second sur les bons EPI à porter par les salariés en situation de travail.




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Les priorités en prévention – santé et sécurité pour 2011 -2013

déveLoPPer noTre CoLLaboraTion PrévenTion - SanTé eT SéCUriTé aveC noS ParTenaireS exTérieUrSDepuis 2007, Eurovia mène en France une action avec les Entreprises de Travail Temporaire (ETT) afin de réduire le nombre d’accident du travail des intérimaires. Moment crucial pour agir, l’accueil dit « du 1er jour » a été spécialement adapté pour ces collaborateurs : site extranet dédié, tests sécurité d’évaluation des connaissances sur les risques, remise de livrets, réunions régulières de sensibilisation, …

noS aCTionS en 2011 :Pour aller plus loin et à l’échelle internationale, il a été décidé d’intégrer davantage nos sous-traitants et « locatiers » dans nos démarches de prévention à travers trois actions :

ˇ Préciser nos exigences contractuelles en qualité-prévention et environnement dans les contrats commerciaux

ˇ Prendre en compte la sécurité des sous-traitants intervenants sur nos chantiers lors des 4 000 visites sécurité réalisées par nos 150 experts

ˇ Permettre aux salariés de nos sous-traitants de bénéficier de toutes les actions de prévention qu’Eurovia mène sur les chantiers




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noS aCTionS en 2011 :

ˇ Poursuivre nos actions en matière de lutte contre les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) ˉ Agir sur nos comportements individuels : un recueil de bonnes pratiques sera réalisé auprès des filiales des différents pays du groupe afin d’identifier les actions les plus efficaces en matière de formation « gestes et postures », d’échauffement musculaire, d’hygiène alimentaire et de conduite d’engins (vitesse de roulage, réglage du siège, …)

ˉ Renforcer les préconisations en matière de lutte contre les conséquences liées aux vibrations, en pratiquant des mesures aux postes de travail et aux postes de conduite, en choisissant les sièges d’engins les plus ergonomiques, les pneus les plus performant en la matière, le matériel vibrant (marteau piqueur, plaques vibrantes, …) le plus adapté, voire en les supprimant au profit de techniques alternatives (rabotages et petits engins de terrassement).

ˇ Améliorer les mesures de prévention déjà mises en œuvre lors de travaux réalisés sous forte chaleur et en extérieur ˉ Agir sur les comportements en insistant sur le respect des bonnes pratiques individuelles (des règles d’alimentation et d’hydratation à la conduite à tenir en cas d’insolation)

ˉ Poursuite du travail de référencement d’EPI anti-UV mené en partenariat avec les fabricants (à ce jour, aucun EPI anti-UV référencé en Europe pour nos activités)

ˇ Renforcer nos actions de partenariats avec les services de santé au travail : médecins du travail, kinésithérapeutes, dermatologues, etc.

Les priorités en prévention – santé et sécurité pour 2011 -2013

PoUrSUivre L’inTégraTion deS qUeSTionS de SanTé aU CœUr de noTre démarCHe de PrévenTionTrois axes de progrès ont été ciblés en matière de santé au travail, pour accroître la prévention, le dépistage et la sensibilisation à des risques émergents.




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La prévention contre le risque UV« Une nouvelle étape dans la démarche

de Prévention Santé et Sécurité d’Eurovia »



Dossier

Routes, autoroutes, lignes de train, de tramway ou de métro, plates-formes aéroportuaires ou multimodales, sites industriels et commerciaux : 40 000 collaborateurs d’Eurovia interviennent chaque année sur 25 000 chantiers à travers le monde pour développer les infrastructures de transport et les aménagements urbains.

La construction routière est par nature exposée aux risques d’un travail réalisé en extérieur et exigeant de manipuler plusieurs catégories de produits. Aussi, la démarche de prévention des risques est-elle naturellement inscrite dans la politique de l’entreprise. Leader de son secteur en Europe, Eurovia entend demeurer à la pointe de la sécurité de ses collaborateurs et met en œuvre une approche systématique pour tendre vers le « zéro accident ».

Eurovia complète cette année son dispositif de prévention contre le risque UV, en proposant à tous ses salariés un dépistage dermatologique systématique, et en favorisant une meilleure information des salariés au sujet du risque lié aux ultra-

violets (UV) et des fortes chaleurs pour garantir une protection optimale sur le terrain.

Cette démarche de prévention est inédite – aucune réglementation n’existant sur l’exposition des travailleurs au soleil ou n’identifiant le personnel exposé à un risque majoré dû aux UV.

En cours de déploiement, elle comprend :

ˇ la possibilité pour chaque salarié (y comprise ceux n’intervenant pas directement sur les chantiers) de se faire dépister gratuitement auprès d’un dermatologue,

ˇ la sensibilisation au risque UV et aux fortes chaleurs par le biais de quarts d’heures de formation sur chaque chantier,

ˇ l’expérimentation en Languedoc-Roussillon d’un dispositif de protection aux UV, avec tests et évaluation d’équipements individuels de protection et de crèmes solaires, avant un déploiement plus large.

A l’écoute de ses partenaires de santé – médecins du travail, experts en dermatologie – et de ses salariés, en partenariat avec ses fournisseurs de vêtements de protection, Eurovia progresse chaque jour sur le terrain en matière de prévention, santé et de sécurité.


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UnE campagnE dE dépistagE dErmatologiqUE inéditEDans le souci constant de renforcer la protection et la santé de ses collaborateurs, Eurovia a décidé de proposer à tous ses salariés un dépistage dermatologique chez un professionnel. Cette initiative a été prise en y associant des dermatologues.

Tous peuvent ainsi bénéficier, jusqu’au 30 juin 2012, d’une consultation gratuite chez un dermatologue de leur choix.

Le prix de la consultation sera pris en charge par l’entreprise, par le biais d’un complément de remboursement effectué par les mutuelles d’Eurovia.

Cette démarche est inédite, non seulement à l’échelle de la profession, mais également au niveau du monde de l’entreprise. Eurovia ne se contente pas d’appliquer les règlementations, elle va plus loin et prend des mesures concrètes pour s’assurer que tous ses collaborateurs ne restent pas à l’écart du parcours de soins ; bien qu’il n’existe aucun cadre règlementaire l’y obligeant.

Il n’y a également aucune réglementation sur l’exposition des travailleurs au soleil et aucune réglementation n’identifie le personnel exposé à un risque majoré UV.

L’objectif de cette campagne de dépistage est de favoriser la détection d’éventuelles lésions pré-cancéreuses de la peau de façon précoce afin de maximiser les chances de guérison. Bien entendu, les résultats de ces examens ne seront en aucun cas communiqués à l’employeur et demeureront confidentiels entre le salarié et le dermatologue

prévention et protection contre le risque UV : une double démarche en avance sur la législation Une grande partie des activités d’Eurovia s’effectue en plein air. Cette particularité expose ses collaborateurs aux risques notamment liés à la chaleur et au soleil pendant le travail.

Comme dans la vie privée, ces risques doivent faire l’objet de mesures de prévention et de protection adaptées sur les chantiers.

Leader de son secteur en Europe, Eurovia entend demeurer à la pointe de la prévention vis-à-vis de ses collaborateurs et complète encore cette année son dispositif de prévention des risques liés aux UV solaires, par des mesures concrètes.

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la protEction dEs salariés sUr lE tErrain contrE lEs UV Et lEs fortEs chalEUrsPour informer ses salariés, Eurovia a réalisé un guide des règles de prévention relatives à l’exposition solaire et aux fortes chaleurs dans le cadre de leur activité professionnelle.

Depuis début juin, tous les collaborateurs reçoivent une formation sur le terrain, lors d’un quart d’heure prévention « UV et fortes chaleurs ». L’idée est de favoriser la prise de conscience du risque, qui existe dans le cadre professionnel comme dans la vie privée, pour mieux observer les règles de précaution à respecter pour s’en prémunir.

Les principales recommandations fournies lors des quarts d’heure de sensibilisation sont les suivantes :

ˇ S’informer sur les conditions météo. Depuis le 1er juin 2011, Eurovia met à disposition de tous, sur son intranet les températures et le niveau de risque UV par région.

ˇ Eviter, dans la mesure du possible, les tâches les plus exposées entre 12h et 16h.

ˇ Porter des vêtements de protection couvrant l’ensemble du corps, la tête et des lunettes de protection anti-UV EN 170 ou EN 172 (teintées). Le port de manches courtes et de short est donc proscrit.

ˇ Aménager des temps de pause à l’ombre durant la journée de travail.

ˇ Boire régulièrement.

Au-delà d’un index UV niveau 6 (élevé), il est recommandé, en complément des conseils précédents, de porter un couvre-chef pourvu d’un bord large permettant de protéger non seulement le sommet du crâne mais aussi la nuque et les yeux.

Pour mémoire, la classification des index UV (source Météo France)

Valeur de l’index UV (météo France) Niveaux de risque

de 1 à 2 Faible

de 3 à 5 Modéré

de 6 à 7 Elevé

de 8 à 10 Très élevé

11+ Extrême

prévention et protection contre le risque UV : une double démarche en avance sur la législation

l’ExpérimEntation mEnéE En langUEdoc-roUssillonCette expérimentation en Languedoc-Roussillon évalue un dispositif complet de protection aux UV, avec tests et évaluation d’équipements individuels de protection et de crèmes solaires, avant un déploiement à l’échelle d’Eurovia.

Les tests concernent :

ˇ Des tee-shirts haute-visibilité avec des manches trois quart traités anti-UV dans la fibre textile (produits nouveaux, élaborés à la demande d’Eurovia)

ˇ Des couvre-chefs protégeant la nuque et les oreilles

ˇ Des crèmes solaires à appliquer deux fois par jour selon un processus hygiénique défini.

Ce sont les collaborateurs qui évaluent au moyen de grilles les différents types de protection :

ˇ Confort et résistance des vêtements

ˇ Adaptation au métier


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comprendre le risque UV Le risque UV n’est en effet pas un risque spécifiquement liée à l’activité professionnelle, c’est un risque environnemental et naturel, présent tout au long de la vie, aussi bien privée que professionnelle.

A l’écoute des dermatologues, Eurovia informe ses salariés sur le risque UV.

qUEls sont lEs risqUEs ?Bien que nécessaires à l’organisme humain, les rayons ultra-violet (UV) présentent un risque pour la santé en cas d’exposition brève et intense ou plus faibles mais répétées tout au long de la vie, c’est ce qu’on appelle « le risque UV » et le dépistage reste le meilleur moyen de prévention.

Les rayons UV, invisibles à l’œil nu, sont constitués des rayons UVA (très peu filtrés par l’atmosphère, 95% des UV arrivant sur la surface de la Terre) et des UVB (mieux filtrés mais dont l’intensité augmente dans la journée).

Les UVA comme les UVB sont dangereux et présentent un risque :

ˇ pour la peau : des coups de soleil, un vieillissement prématuré, des allergies, et dans les cas les plus graves, des cancers

ˇ pour les yeux : des lésions graves à court terme (kératite ou cécité des neiges) ou à long terme comme la cataracte ou des dégénérescences de la rétine.

C’est bien l’exposition au soleil qui favorise le plus la dangerosité des rayons UV avec des facteurs influant que sont : ˇ la durée de l’exposition, ˇ le moment de l’exposition (intensité UV maximale les mois d’été entre 12h et 16h), ˇ la réflexion (le sable reflète 10 à 25% des UV, la neige 80%) ˇ le ciel (intensité maximale en cas de ciel sans nuage).

Cependant, le risque UV n’est pas absent par temps nuageux. Le risque UV ne dépend en effet pas de la sensation de chaleur.

L’exposition aux UV est le principal facteur de risque environnemental des cancers de la peau. Avec près de 65 000 nouveaux cas par an en France, les cancers cutanés (carcinomes basocelullaires, épidermoïdes et mélanomes) sont les cancers les plus fréquents. Ils sont également parmi ceux qui ont le plus augmenté ces cinquante dernières années (source Institut National du Cancer).

noUs nE sommEs pas toUs égaUx dEVant lE risqUE UVPour lutter contre ce risque, nous disposons tous d’un « capital solaire ». C’est la « dose » maximale de soleil que peut recevoir un individu durant toute sa vie, ceci sans effet sur sa santé. Ce capital est très variable d’un individu à l’autre. Il est génétiquement déterminé à la naissance.

Cette « dose cumulative » d’exposition solaire depuis la naissance est particulièrement déterminante pendant l’enfance. A 20 ans, 50 % du capital solaire est consommé : il est donc essentiel d’économiser ce capital en se protégeant du soleil.

Les personnes présentant certaines caractéristiques sont plus sensibles que d’autres au risque UV : ˇ Les peaux claires, les cheveux roux ou blonds, les yeux clairs, les peaux qui ont des difficultés à bronzer. ˇ Des grains de beauté en nombre important (plus de 50) ˇ Les antécédents familiaux de mélanome. ˇ La prise de médicaments photosensibilisants.

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1980Diffusion des deux premières plaquettes sur « Les risques généraux et la conduite à tenir en cas d’accident dans les travaux routiers » et « L’accueil des nouveaux embauchés ».1985Création des CHSCT dans chaque site.1991Création d’une direction Sécurité et apparition d’une Charte Sécurité affichée dans toutes les agences.1992Gestion systématique des accidents avec analyse des causes et centralisation des données ;Mise en place de la « valise sécurité » du chef de chantier, avec outils pédagogiques, et de la « visite sécurité de chantier » : savoir reconnaître le danger; 1993Déploiement du Challenge sécurité : les agences atteignant l’objectif du « zéro accident » sont mises à l’honneur.1994Apparition du réseau des experts en santé et sécurité, avec la nomination d’une personne chargée d’animer les actions relatives à la Prévention et à la Sécurité au sein de chaque entité locale. 1995Dans chaque agence, présence d’un CHSCT, d’un chargé de prévention, d’un moniteur « Gestes et Postures », d’un moniteur « SST » (Sauveteur Secouriste du Travail);Participation au suivi de l’étude épidémiologique IARC.1996Formations spécifiques à la sécurité proposées par l’entreprise, outre les formations obligatoires.1997Mise en place de fiches de sécurité pour chaque poste, en complément du livret d’accueil. 2000Fusion d’Eurovia et EJL : l’objectif de l’entreprise est de maîtriser les risques pour la Santé et la Sécurité en mutualisant les pratiques les plus performantes.2001L’ensemble des sites opérationnels ont un animateur sécurité et effectuent un audit sécurité annuel et plusieurs « visites sécurité » avec les responsables travaux, les animateurs sécurité et les membres des CHSCT.Création du calendrier prévention et du quart d’heure prévention : le thème est « la formation à la sécurité et à la santé sur chantier ».2002Création du « flash sécurité » : tout accident grave ou information à intérêt immédiat est affiché simultanément sur tous les chantiers.Lancement du plan Vigiroute® sur la prévention du risque routier.

Consigne nationale sur l’utilisation du téléphone portable : interdiction de son utilisation sur chantier (sauf en espace sécurisé) et au volant (être à l’arrêt, pas d’oreillettes mises à disposition, pas de kits de « mains libres »).Généralisation du Certificat d’aptitude à la Conduite en Sécurité pour tous les conducteurs.2003Définition et lancement d’une campagne de mesure d’exposition aux risques chimiques sur chantier avec l’INRS.Mise en place du test sécurité « 1er jour », qui évalue les connaissances d’un nouvel arrivant sur un chantier et renforcement de l’accueil sécurité sur chantier pour les risques spécifiques du lieu de travail.2004Mise en place d’un homme-trafic affecté au guidage des manœuvres sur chantier.Mise en place d’un partenariat, inédit dans la profession, avec toutes les agences de travail temporaire, pour former et évaluer les intérimaires avant leur arrivée, via un extranet dédié.200534 % des agences atteignent l’objectif « zéro accident »Evaluation du risque bitume et mise en place d’un plan d’action dans toutes les agences, en liaison avec les CRAM et la médecine du travail.2006Campagne inédite de sensibilisation par le théâtre aux questions de sécurité avec la pièce de théâtre « Attention, travaux », assortie d’un débat lors de 70 représentations pour près de 20 000 collaborateurs.2007Déploiement de Vigiroute® dans le monde. Plan d’analyse systématique des causes d’un accident, associée à un entretien et à des actions d’amélioration.2009Journée mondiale de la sécurité consacrée aux comportements individuels face aux risques.Mise en place d’un test obligatoire Vigiroute®, outre le permis B, pour conduire un véhicule utilitaire .2010Généralisation de l’uti-lisation de caméras et de moniteurs sur certains types de machines, pour « avoir des yeux partout » au poste de conduite.


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Historique détaillé




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Documents

Dossier Prévention, Santé, Sécurité au travail « Un triple ... · d’accident du travail est 6 fois plus élevé dans la 1ère année d’embauche que 3 ans plus tard ; les