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Le Secrétariat National à la Communication de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) A Monsieur Directeur de Publication et Rédacteur en Chef du Journal « Paroles » Objet : Droit de réponse Monsieur, Dans un article intitulé « Le rapport qui accable le Mincommerce » publié dans le n°050 de votre journal paru le Mercredi 06 août courant sous la plume de Monsieur Georges Atangana, plusieurs personnalités dont le Président National et les élus UDC sont implicitement et gratuitement accusées d’usurpation, manigances, complicité et détournement de fonds dans le cadre des activités de ACRAM et du CICC. Nous aurions dû laisser passer ces allégations dont la légèreté ne peut être qu’à l’image de votre journal lui-même, et ainsi choisir de répondre par un coup de silence à ces invectives qui en réalité ne relèvent que du manque de professionnalisme ou de la mauvaise foi de votre part, ou alors d’une volonté délibérée d’accompagner l’auteur du rapport que vous avez publié. Mais par respect pour nos compatriotes qui auront subi le dégoût de lire un article aussi poussiéreux relevant de tout sauf du journalisme qui recommande des capacités professionnelles et l’aptitude à l’investigation qui semblent vous échapper, nous prenons un peu de notre temps, en vertu de la réglementation en vigueur dans le domaine de la communication sociale au Cameroun, pour vous répondre en espérant donner de l’information sur le sujet visé par votre article et que dorénavant, vous prendrez le temps de faire le travail qui est celui du métier que vous semblez vouloir exercer, à savoir le journalisme d’investigation. A la Une de votre journal, vous affirmez que « Luc Magloire Mbarga Atangana a mis à la disposition de l’Honorable Patricia Ndam Njoya, l’épouse du président de l’UDC, un fonds de 2 milliards FCfa , par l’entremise du Secrétaire Exécutif du CICC». A la page 3, vous dites tirer ces affirmations de plusieurs informations concordantes lorsque vous écrivez que « bien des informations concordantes font état de ce que Luc Magloire Mbarga Atangana, Ministre du Commerce, ne sert pas le 1

Droit de Réponse (Parole)

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Dans un article intitulé « Le rapport qui accable le Mincommerce » publié dans le n°050 de votre journal paru le Mercredi 06 août courant sous la plume de Monsieur Georges Atangana, plusieurs personnalités dont le Président National et les élus UDC sont implicitement et gratuitement accusées d’usurpation, manigances, complicité et détournement de fonds dans le cadre des activités de ACRAM et du CICC.

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Le Secrtariat National la Communication de lUnion Dmocratique du Cameroun (UDC) A Monsieur Directeur de Publication et Rdacteur en Chef du Journal Paroles Objet: Droit de rponse Monsieur,Dans un article intitul Le rapport qui accable le Mincommerce publi dans le n050 de votre journal paru le Mercredi 06 aot courant sous la plume de Monsieur Georges Atangana, plusieurs personnalits dont le Prsident National et les lus UDC sont implicitement et gratuitement accuses dusurpation, manigances, complicit et dtournement de fonds dans le cadre des activits de ACRAM et du CICC. Nous aurions d laisser passer ces allgations dont la lgret ne peut tre qu limage de votre journal lui-mme, et ainsi choisir de rpondre par un coup de silence ces invectives qui en ralit ne relvent que du manque de professionnalisme ou de la mauvaise foi de votre part, ou alors dune volont dlibre daccompagner lauteur du rapport que vous avez publi. Mais par respect pour nos compatriotes qui auront subi le dgot de lire un article aussi poussireux relevant de tout sauf du journalisme qui recommande des capacits professionnelles et laptitude linvestigation qui semblent vous chapper, nous prenons un peu de notre temps, en vertu de la rglementation en vigueur dans le domaine de la communication sociale au Cameroun, pour vous rpondre en esprant donner de linformation sur le sujet vis par votre article et que dornavant, vous prendrez le temps de faire le travail qui est celui du mtier que vous semblez vouloir exercer, savoir le journalisme dinvestigation.A la Une de votre journal, vous affirmez que Luc Magloire Mbarga Atangana a mis la disposition de lHonorable Patricia Ndam Njoya, lpouse du prsident de lUDC, un fonds de 2 milliards FCfa, par lentremise du Secrtaire Excutif du CICC. A la page 3, vous dites tirer ces affirmations de plusieurs informations concordantes lorsque vous crivez que bien des informations concordantes font tat de ce que Luc Magloire Mbarga Atangana, Ministre du Commerce, ne sert pas le Prsident qui la nomm, mais lopposition avec qui il a pactis. Sur la mme page, vous publiez une photo du Prsident National de lUDC laquelle vous donnez le titre Ndam Njoya et ses complices du Mincommerce Tout ceci relve de limagination pure et simple qui cache mal le caractre command et mercantiliste de votre article. Sinon comment pouvez-vous faire pareilles affirmations sans aucune illustration par des documents justificatifs ? Comment les deux milliards ont-ils t mis la disposition? Etait ce par chque.? Virement? ou par versement despces? Vous ne le dites pas et pourtant mme par respect pour vous-mme, une telle obligation ne devait pas vous chapper. Ni la preuve de la mise disposition du fonds, ni celle de la complicit que vous tablissez entre Ndam Njoya et le Mincommerce ne sont fournies pour appuyer les affirmations de votre journal. Sagissant des informations concordantes, pourquoi ne publiez vous pas ces informations diverses pour que vos lecteurs puissent en apprcier la concordance, comme vous lavez fait pour le rapport d un soi-disant Vice-prsident de la Commission Communale du Rdpc Foumbot nomm Josu PAMANSIE; ce thurifraire qui en toute vraisemblance, serait le principal commanditaire de votre article et donc logiquement la seule source de votre publication?Toujours la page 3, vous faites preuve de sous-information surprenante de la part dun journaliste que vous dites tre en vous posant la question de savoir comment comprendre que sans tre producteur de caf, sans avoir la moindre exploitation familiale, Adamou Ndam Njoya, Prsident de lUDC..son pouse, Honorable Patricia Ndam Njoya.se soient retrouvs dans la dlgation camerounaise pour les activits de ACRAM Libreville au Gabon en janvier 2013.Nous ne saurons relever ici tous les dchets et autres incongruits qui meublent dessein votre article, mme si nous avons le souci den attirer lattention de vos lecteurs constitus pour la circonstance des personnes qui, par curiosit, chercheront savoir ce que vous avez dire des personnalits dont vous voquez les noms la Une, mais qui coup sr, se montreront terme bien dues par lextrme lgret et votre professionnalisme approximatif. Nous pensons agir utile comme il est de coutume lUDC, pour donner ici linformation sur les activits voques par votre article en supposant que, comme vous, certains camerounais seraient encore sous-informs sur la dimension agricole du Prsident National de lUDC et de la plupart de nos lus et responsables politiques.Le Dr Adamou Ndam Njoya et des nombreux lus de lUDC sont avant tout des grands planteurs. Cest bien par la famille Nji Monkouop Mab Fon Njoya Arouna que le caf fut introduit dans le Noun et partant dans toute la Rgion de lOuest. Il est caficulteur la naissance et lhistoire mme du caf dans notre Rgion rythme avec lhistoire de la famille Mamb Fon Nji Monkouop Njoya Arouna dont Ndam Njoya est aujourdhui le Chef, au point o Il est difficilement possible de convaincre quon est de cette famille si on ne dispose pas pour soi-mme dune exploitation cafire. Cest Njinka et dans la famille Nji Monkouop que les premiers plants de caf sont arrivs et cest bel et bien grce aux actions de Njoya Arouna et de son jeune frre N Manouere Mfouapon Ismala, pre fondateur du Comice Agro pastoral au Cameroun, que la culture du caf sest repandue dans toute la Rgion et a pris son envol au profit de nombreuses familles et du pays. Il est donc logique de comprendre que Ndam Njoya, actuel Chef de la grande Famille Nji Monkouop, Hritier principal de Njoya Arouna, compte parmi les caficulteurs camerounais disposant de plusieurs hectares de plantation de caf. Votre informateur, Monsieur PAMANSIE Josu, devrait faire preuve du minimum dhonntet et vous dire que Ndam Njoya est celui-l mme qui a sauv la COOPAGRO du naufrage prpar par cet Individu, lui qui, rompu lgocentrisme, voulait dtruire tous les autres planteurs et voluer en monopole dans le domaine du caf sur la base dune plantation extorque Monsieur PALLIER par abus dautorit alors quil exerait encore comme trsorier-payeur Bafoussam. Il devait vous dire que la Coopagro dont il voulait bloquer laccs aux autres planteurs, compte aujourdhui plusieurs adhrents disposant de vastes plantations cafires aux ct des plantations Adamou Ndam Njoya et celles du Monastre de Koutaba dans le Noun. Sous limpulsion de Ndam Njoya, la Coopagro a trs activement particip llaboration de la politique de relance de la filire caf au Cameroun; Ndam Njoya et la Coopagro ont mis sur pied le label le caf de Foumban qui, torrfi, moulu et mis sous emballage, a t expos en Europe, au Cameroun et reste disponible sur le march national et international parmi les cafs les plus apprcis. Cela doit sans doute vous dranger.Comment se dire journaliste et ignorer que la seule maison du caf qui sert aujourdhui de vitrine du caf au Cameroun dans toutes ses dimensions (formations, informations, dgustation et documentation), se trouve la Fondation Njoya Arouna la monte ane rouge Yaound et est luvre du Dr Adamou Ndam Njoya et de lHonorable Patricia Tomaino Ndam Njoya?Comment ignorer que le Moungo compte parmi les grands bassins de production du caf au Cameroun et que Mme Rebecca y encadre plus de mille femmes productrices de caf? On peut comprendre lattitude de votre informateur contre cette grande Dame car au Gabon, cest bien elle qui lui avait reproch son attitude lorsquil se montrait plutt contre llection de lHonorable Tomaino Ndam Njoya la tte de la Commission Genre de ACRAM sous le honteux prtexte quelle est dput et quelle ne pouvait venir occuper une fonction au Gabon. Ce qui avait plutt fait rigoler tous les participants qui se posaient la question de savoir ce qui se passait entre les reprsentants du Cameroun. Comment tre journaliste et ignorer que ce qui est aujourdhui devenu le sacre national et international du caf clbr sous le label de Festi Coffee est parti dune initiative personnelle du Dr Adamou Ndam Njoya et cela dans le cadre des activits de COOPAGRO qui ont instaur la fte du Caf clbre chaque anne au mois de Dcembre dans le Noun depuis au moins 5 annes successives? Nous rappelons ici les thmes des diffrentes ditions de la fte du Caf dont lexprience et les succs ont inspir linstauration de Festi Coffee qui est aujourdhui un vnement mondial du caf clbr au-del de nos frontires (Gabon, Congo, Cte dIvoire, Madagascar, Europe etc):1re Edition en 2009 sous le thme De la ppinire la tasse dont le mrite tait davoir permis de comprendre tout le processus de production du caf partir de la mise en ppinire jusqu la consommation du Caf2me dition en 2010 sous le thme la femme dans le caf, de la plantation la consommation dont lobjectif tait dimpliquer les femmes dans la culture du caf non plus comme accompagnatrices servant de main duvre gratuite aux poux, mais comme vritables propritaires des plantations de caf 3me dition en 2011 sous le thme; le caf de la qualit en quantit dont lobjectif tait de stimuler non seulement la production de caf en quantit, mais aussi de haute qualit pour assurer la comptitivit sur le march 4me dition en 2012 Sous le thme chaque planteur gote son caf et le caf des Autres visant favoriser lautoconsommation du caf par les planteurs qui jusquici, avaient la forte tendance croire quon produit le caf pour les Blancs alors que nous constituons dj nous mme un important march pour ce produit5me dition en 2013 sous le thme; le rajeunissement, la mcanisation et la mutualisation dans le caf dont lobjectif tait non seulement dattirer lattention sur le rajeunissement des plantations vieillissantes, le rajeunissement des planteurs en impliquant les jeunes dans la production du caf, mais aussi sur linstauration de la mcanisation et la ncessit de mutualiser les efforts.Lors du Comice Agropastoral dEbolowa, cest bel et bien le documentaire ralis par la CRTV sur la fte du Caf qui tait constamment diffus par cette chane de tlvision nationale comme parfaite illustration de leffectivit de la relance de la filire caf au Cameroun.Retenez donc Monsieur le journaliste, que ni la prsence des lus Udc aux activits de ACRAM Libreville en Janvier 2013, ni la prsence de la dlgation de ACRAM Foumban en juillet 2014, ni les autres rencontres venir dans ce cadre, ni llection de lHonorable Tamaino Ndam Njoya la Commission Genre de ACRAM, ne sont le fait de hasard et encore moins une faveur dun membre du Gouvernement. Cest le rsultat non seulement du travail et de lengagement de ces personnalits prcher par lexemple, mais aussi de leur propension se mettre dans le feu de laction pour la production nationale. Que cela suscite des jaloux est peut tre comprhensible dans un contexte o une certaine opinion alinante tend prendre la politique politicienne pour une fin en soi devant tout apporter mme ceux dont le seul effort ne se limite quau militantisme creux. Do la tendance tout politiser et voir la politique partout et pour tout. Comprenez donc que ni ACRAM, ni le CICC, et encore moins lEtat du Cameroun, ne sauront tre des fonds de commerce politiques dun Rgime et encore moins dune sensibilit politique donne Monsieur Luc Magloire Mbarga Atangana est un Ministre de la Rpublique qui travaille pour lintrt de la Rpublique et non pour un Parti politique fut-il celui dans lequel il milite. Si cela est compris par nimporte quel citoyen ordinaire, il devait ltre bien plus par ceux qui comme vous, se rclament tre des journalistes. Car si tel avait t le cas, vous auriez dcouvert au cours de vos investigations que Sieur PAMANSIE a t radi de fait de lInterprofession au sein du CICC cause de ses intrigues et autres comportements indignes et irresponsables.Sans prjudice du droit des personnalits mises en cause et mme de lUDC de saisir les juridictions comptentes la suite de votre article, nous esprons avoir ici, contribu clairer lopinion sur les confusions et allgations dveloppes par votre journal.

Le Secrtaire National la Communication de lUDCMONGWAT Amadou AhidjoTl 97 40 04 371