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#812 Journal d’Amiens et d’Amiens Métropole | 12 - 18 octobre 2016 AMIENS DANS L‘ÈRE Sébire se bat pour la ceinture mondiale Amazon : générateur d’emplois dès 2017 À LA CONQUÊTE DE L’OUEST Rendez-vous dans le grand hall des paris de l’hippodrome (99, avenue de l’Hippodrome) ) Samedi 15 octobre à partir de 8h45 NUMÉRIQUE

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#812

Journal d’Amiens et d’Amiens Métropole | 12 - 18 octobre 2016

AMIENSDANS L‘ÈRE

Sébire se bat pour la ceinture mondiale

Amazon : générateurd’emplois dès 2017

À LA CONQUÊTE DE L’OUESTRendez-vous dans le grand hall des parisde l’hippodrome (99, avenue de l’Hippodrome) )

Samedi 15 octobreà partir de 8h45

NUMÉRIQUE

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2 | A R R Ê T S U R I M AG E | 12 - 18 octobre 2016 |

Retour sur...

HAUTS-DE-FRANCE : LA CRÉATRICE DU LOGO RÉCOMPENSÉEClémence Guillemot se disait « fière et un peu dépassée » ce 11 octobre.Cette étudiante à l’Ésad de 21 ans était à l’honneur à l’occasion de la remise des prix du concours “Dessine-moi une région”, à laquelleNathalie Devèze, vice-présidente d’Amiens Métropole à la culture,et Barbara Dennys, directrice de l’Ésad, l’accompagnaient.

LA JEUNESSE SE MOBILISE Le 8 octobre, la place Gambetta s’est transformée en pistede danse pour accueillir un flashmob organisé en soutien de la candidature d'Amiens autitre de capitale européenne de la jeunesse en 2019. Le dossier d’Amiens a été adressé lemême jour au Forum européen de la jeunesse. Le jury l’examinera avant de rendre sonverdict le 16 novembre. Amiens est en lice avec quatre autres villes : Manchester (Grande-Bretagne), Derry City & Sabrane (Irlande du Nord), Novi Sad (Serbie) et Pérouse (Italie).

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BIEN MANGER, ÇA S’APPREND AUSSIQuelle couleur ? Quel arôme ? Quelle texture ? Dans le cadre de la Semaine du goût, la Ville d’Amiens propose dans les restaurants scolaires primaires des menusautour du thème des cinq sens. Et des ateliers, comme ici le 10 octobre à Saint-Germain, qui montrent aux enfants que manger est une expérience multisensorielle.

AMAZON : MÊME KEV ET GAD EN PARLENTGad Elmaleh et Kev Adams ont débuté leur tournée au Zénith d’Amiens les 8 et 9 octobre. Une ambiance énorme lors des deux dates et un clin d’œil à l’actualité pas passé inaperçu : les deux humoristes ont évoqué l’arrivée d’Amazon à Boves ! Tout est possible, comme le dit le titre de leur spectacle…

Photos

: Conseil régional Hauts-de-France et Laurent Rousselin

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PHOTOS COUVERTUREiStock, Julien Lutt et Laurent Rousselin

Actualité• FISCALITÉLa collectivité n’augmente pas les impôts locaux

• INNOVATIONLa Métropole embrasse la révolution digitale

• MA COMMUNEPermis de freiner sur la D97

• MON QUARTIERLe bleu gagne Henriville

• JEUNESSEPrendre du service pour rendre service

• ACTIVITÉSDes idées pour les vacances des enfants

Économie• EMPLOIAmazon à Amiens, nouvelle page pour l’emploi

Dossier• PROPRETÉPoubelles, crottes de chien, mégots… Amiens sort les amendes

Portrait• TALENTIl vient de là, il vient des blouses

Sport• HOCKEY SUR GLACE Glace et mental haut

• BOXE Sébire, le superléger qui fait le poids

Culture• PATRIMOINEGarçon, un peu d’histoire s’il vous plaît

• COMÉDIE MUSICALE« Une machine à fabriquer du bonheur »

Agenda

Cinéma

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BP 2720 - 80027 Amiens Cedex 03 22 97 40 40• Direction de la publication : Jean-Marc Albert et Fabrice Hinschberger • Direction de la rédaction : Flore Jubert• Rédaction en chef : Alexis [email protected]• Secrétariat de rédaction : Coline Bergeon et Laurence Dubarle • Rédaction : Coline [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected]

• Maquette : Thibaut Cécile• Photos : Laurent Rousselin • Iconographie : Sébastien Coquille • Ont collaboré à ce numéro : Stéphanie Bescond, Candice Cazé, Kaltoume Dourouri et Noémie Laval (photo)

• Conception graphique : Guillaume Bergeret et Thibaut Cécile

• Impression : Léonce Deprez, Ruitz• Distribution : MEDIAPOST• Le JDA est une publication hebdomadaire de la Ville d’Amiens et de la Communauté d’agglomération Amiens Métropole

• Si vous ne recevez pas le JDA, appelez le 03 22 97 42 98

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4 | AC T UA L I T É | 12 - 18 octobre 2016 |

C’est le nombre de compagnies retenues pour la troisième édition du festival Amator. Du 19 au 23 octobre, des comédiens locaux non professionnels joueront leur création à travers la Métropole amiénoise. Les Globules, Le Détour,les élèves du CRR (photos) ou encore Les Tamalous, troupe de cinq retraités des ateliers de Léo-Lagrange, sont programmés. Renseignements : 03 22 71 62 90.

Piscine Nautilus03 22 44 44 66Jeudi 13 7h30-8h45

12h-13h30Vendredi 14 7h30-8h45

17h-19h15Samedi 15 10h-12h15

14h30-17h15Dimanche 16 9h-12h15

14h-17h15Lundi 17 FerméeMardi 18 7h30-8h45

12h-13h3017h-19h15

Mercredi 19 7h30-8h4514h30-19h15

Piscine Vallerey03 22 22 24 60Jeudi 13 8h-9h15Vendredi 14 8h-9h15

17h-19h45Samedi 15 10h-11h45

14h-17h45Dimanche 16 9h-12h45Lundi 17 10h-11h45

17h-19h45Mardi 18 8h-9h15

17h-19h45Mercredi 19 8h-9h15

11h45-19h45

Patinoires Coliseum03 22 71 12 12Jeudi 13 20h30-23hVendredi 14 14h-15h45

20h30-23hSamedi 15 14h-17hDimanche 16 10h-12h30

14h-17hLundi 17 14h-15h45Mardi 18 14h-15h45Mercredi 19 14h-17h

Piscine Coliseum03 22 71 12 12Jeudi 13 8h-20hVendredi 14 8h-21hSamedi 15 8h-18hDimanche 16 10h-13h

14h-17hLundi 17 12h-20hMardi 18 8h-21hMercredi 19 8h-20h

PISCINES &HORAIRES

PATINOIRE

8DE LA SEMAINELE CHIFFRE

La collectivité n’augmentepas les impôts locauxLES TAXES FONCIÈRE ET D’HABITATION ARRIVENT DANS LES BOÎTES AUX LETTRES. DEPUIS LE DÉBUT DU MANDAT, LES TAUX VOTÉS PAR LES ÉLUS DE LA VILLE D’AMIENS ET D’AMIENS MÉTROPOLE RESTENT STABLES.

En 2016, les taux des taxesfoncière et d’habitation ontaugmenté dans une ville de

plus de 100 000 habitants surtrois*. Ce n’est pas le cas à Amiens.« De nombreux élus augmentent lesimpôts afin de compenser la baissedes dotations de l’État. Mais comme

nous nous y sommes engagés, il n’yaura pas de hausse des taux dansnotre commune et dans notre agglo-mération durant le mandat », rap-

pelle Brigitte Fouré. Pourtant,Amiens figure régulièrement entête des classements des taxesfoncières des grandes villes. Deuxraisons expliquent cette position.Tout d’abord, la part prélevée par leconseil départemental – environ45 % du montant total – est plusélevée qu’ailleurs. En outre, cestaxes sont calculées à partir desbases de la valeur locative du bienimmobilier, également élevées àAmiens, et qui, datant de 1970, necorrespondent plus à la réalité dumarché. Ces bases sont revalori-sées chaque année par l’État(0,9 % en 2015, 1 % en 2016) enfonction de l’inflation. Ce qui faitautomatiquement augmenter lemontant de l’impôt. « Nous menonsdes efforts financiers importants quiporteront leurs fruits. Le montant glo-

bal de la taxe foncière à Amiens re-viendra dans la moyenne nationale »,estime Benoît Mercuzot, adjoint aumaire et vice-président d’AmiensMétropole chargé des finances.Mais l’argent versé sert la collecti-vité. Le salaire d’un agent territorialspécialisé des écoles maternelles(Atsem), le financement de la can-tine, la construction et l’entretiendes équipements sportifs, les sub-ventions aux structures et aux as-sociations culturelles sont parexemple financés par les impôts.

//Lysiane Voisin

(*) Étude de l’Observatoire en statistiques et finances locales SFL-Forum.

Fiscalité

« Il n’y aura pas de hausse des taux durant le mandat »

Brigitte Fouré

Votre avis d’impôt 2016 le montre : les taux 2015 et 2016 de taxe foncière votés par la Ville d’Amiens (commune) et Amiens Métropole (intercommunalité) n’ont pas bougé. Il en sera de même jusqu’en 2020. Et idem pour les taux de la taxe d’habitation. C’est la revalorisation des valeurs locatives, votées par le Parlement, qui explique la hausse de l’impôt.

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ÉTAT CIVIL

NAISSANCES Amiens Aissaoui Swann • Brohard Louison • Brouay Andréa • Delanchy Emma • Dubus Louis • El Bouzidi Fatine • Gaudefroy Kensy • Gloess Marin • Habbout Bilel • Hodroge Alain • KabweNgoy Evans • Karadzi Muhamed • Lombard Tyam • M’Rikhi Chiraz-Inès • Marchandise Elio • Passaguay Shaïna • Souag Ella • Talssi Assia Dury Balsack Célestine Longueau Regnault Naël Saveuse CapellePierre MARIAGES Amiens Allot Patrice et Hurtel Marie-Claude • Bessaoud Makdir et Kamel Nardjes • Birouk Nabil et Mahoune Leila • Bonté Romain et Janin Leslie • Boudouma Redouane et ErrahmaniHanane • Bouhaddi Otmane et Pauchet Magdalena • Cornier François et Rapone Franscesca • Desnoulet Alexis et Hidaoui Ranya • Dessaint Amélie et Monier Cinthia • Dias de Barros Jean-Louis et ErrachdiHasna • Hamiez Stéphane et Odelot Morgane • Hennebelle Renaud et Vanpuywelde Stacy • Herembert Laurent et Bonnard Laurence • Hulin Freddy et Christovad Sophie • Khaldi Ahmed et Duchaussoy Estelle• Lepretre Arnaud et Mallet Céline • Leroy Romain et Dutoit Isaura • Mvuala Wilson et Devred Laetitia • Omons John et Kamara Fanta • Pipart Nicolas et Delmotte Géraldine • Schilder Michaël et LepilliezVictoria • Terrasi Benjamin et Dupont Laurie • Touih Anouar et Boudhan Myriam • Wéber Arnaud et Lefebvre Audrey Saveuse Gautier Thibaut et Lignez Justine DÉCÈS Amiens Akhmadov Moussa, 37 ans• Amzert Abdelkader, 9 ans • Andries Charles, 81 ans • Azy Marie, mariée Taupin, 83 ans • Baticle André, 88 ans • Bertier Renée, veuve Detourne, 84 ans • Blaise Colette, veuve Bruche, 91 ans • BortulusMicheline, veuve Henonin, 76 ans • Brégon Evelyne, divorcée Kouay, 57 ans • Broca Alice, veuve Meunier, 99 ans • Cadée Jean, 92 ans • Callion Nicole, veuve Borie, 90 ans • Cavel Josiane, veuve Grare, 82 ans• Choquet Suzanne, mariée Collier, 89 ans • De Visme Dina, veuve Bossu, 104 ans • De Winter Roger, 88 ans • Dubois Lucette, veuve Guichon, 82 ans • Dupontreué Marcel, 76 ans • Durand Michel, 88 ans •Facquez Dominique, 67 ans • Félisot Emilienne, veuve Seidler, 93 ans • Flouret Thérèse, veuve Lespagnol, 94 ans • Ghoris Monique, veuve Portejoie, 87 ans • Gourdin Nicole, mariée Dupuis, 87 ans • Grenet René,89 ans • Horville Lucien, 87 ans • Katarci Yasar, 66 ans • Kelouat Mohamed, 81 ans • L’Hélias Colette, 91 ans • Lagneaux Geneviève, veuve Marchand, 91 ans • Lecronier Michel, 83 ans • Lemaître Colette, mariéeFourdrinier, 80 ans • Loreau Lucette, veuve Dufour, 97 ans • Marquant Micheline, veuve Outrequin, 94 ans • Menozzi Faustine, veuve Léandri, 90 ans • Méry Isabelle, 53 ans • Monot Siegrid, divorcée Palmowski,45 ans • Moreau Andrée, veuve Calippe, 102 ans • Muchembled Gilles, 63 ans • Naillon Alex, 55 ans • Ortiz villa Florian, 100 ans • Roicx Jeanne, 97 ans • Tellier Christian, 71 ans • Thuillier Loïc, 23 ans • VellaJoseph, 97 ans • Wallet Nicole, divorcée Saingeorgie, 85 ans • Zanitti Roger, 92 ans Longueau Blin Jean-Michel, 65 ans Rivery Lemasçon Paul, 86 ans Saleux Vigne Jean-Pierre, 69 ans • Dervaux Monique,veuve Hette, 83 ansVers-sur-Selle Lenne Roger, 80 ans • Leriche Nicole, divorcée Laine-Bataille, 67 ans

LE CLUSTER NUMÉRIQUE, GÉNÉRATEUR D’EMPLOIS ET D’ATTRACTIVITÉ, A ÉTÉ LANCÉ LE 7 OCTOBRE À SAINT-LEU.

Après Le Bloc, le cluster e-santélancé en juin, voici ADN*, dédié auxnouveaux usages numériques. Le 7octobre, à l’Espace Somme, rue du

Hoquet, chefs d’entreprise, élus, universitaires,étudiants ont applaudi le démarrage officiel dece cluster. « Cette arme fatale contre le chômagegénérera des milliers d’emplois et constituera unatout en matière de tourisme et de patrimoine », adéclaré le maire d’Amiens, Brigitte Fouré. Com-ment ? En favorisant les collaborations entre lesformateurs et chercheurs (UPJV, Ésad, Ésiee…),les start-ups et entreprises du secteur, les pépi-nières comme Amiens le L@b’… Une dynamiquegénératrice d’activité et d’attractivité favoriséepar l’investissement d’Amiens Métropole et dela chambre de commerce et d’industrie. « Jamaisle monde numérique n’a eu autant besoin de cetteproximité spatiale qu’on croyait disparue », s’est réjoui Alain Gest, président d’Amiens Métropole.Cet écosystème permettra en effet d’accompa-gner les entreprises, de répondre en groupe àdes appels à projets, de créer des synergies etde généraliser l’innovation afin qu’elle soit trans-

posable ailleurs. Avec ADN, Amiens se spécia-lise sur la question des nouveaux usages numé-riques et du traitement des données (smartdata), dont les deux piliers sont le design et lepatrimoine.

UNE GÉNÉRATION INVENTIVEIl s’agit pour la Ville et la Métropole de prendre

une place dans un secteur qui pèse plus de 5 %du PIB national. « Cette révolution digitale changela nature même de nos sociétés, comme l’a démon-tré en ouverture du colloque Gilles Babinet, digitalchampion de la France auprès de la commission

européenne. Aujourd’hui les regards se tournent versla France, 2e nation la plus primée aux ConsumerElectronics Show 2016. » Les start-upers invités parla Tech Amiénoise à présenter leurs applis et pro-jets le 7 octobre ont déjà illustré l’inventivité decette génération résolument portée vers l’avenir.Une semaine heureuse pour Amiens Métropoleaprès l’annonce de l’arrivée d’Amazon, leader del’e-commerce, sur son territoire (lire p.9).

//Coline Bergeon

(*) Amiens Développement Numérique.

Un guichet pour l’avenirLe Quai de l’innovation ouvrira fin 2016 dans les locaux de l’Espace Somme. Au rez-de-chausséesiégera la Cantine Numérique : « Un lieu de rencontres essentiel à la création de start-ups et ouvert à ceux qui travaillent dans le numérique, a développé Arnaud Jibaut, président de la Tech Amiénoise. L’idée est de favoriser une culture de l’entrepreneuriat autour de conférences,déjeuners, after-work… »Des espaces de coworking et d’incubation, des services pour lesentreprises se trouveront à l’étage, tout comme les associations de gestion des trois clusters :santé, numérique et autonomie énergétique. Ce dernier sera lancé le 25 novembre.

La Métropole embrasse la révolution digitale

i.Stock

Innovation

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6 | ACTUALITÉ | 12 - 18 octobre 2016 |

À BERTANGLES, UN GIRATOIRE ET D’AUTRES AMÉNAGEMENTS CASSERONT BIENTÔT LA VITESSE DES VÉHICULES DANS LA COMMUNE.

Le gros du chantier a dé-marré le 19 septembre. Ruede Saint-Sauveur, à l’entrée

de Bertangles, les îlots d’un minigi-ratoire sont mis en place. Pour lemaire Joseph Debart et pour la sécurité de ses 591 administrés, il était « nécessaire de ralentir la cir-culation » aux abords de l’école, dugymnase et du futur lotissement de40 logements. En effet, un radarinstallé entre les 18 et 26 février amontré que sur 14 734 mesures,48,7 % des véhicules dépassaientles 50 km/h réglementaires. Avecun « triste » record de 133 km/h le

25 février. Car la départementaleD97 entre dans Bertangles par unevoie linéaire qui invite certains im-prudents à accélérer malgré la pré-sence d’une chicane. Étudié pourque les engins agricoles passent etque le bus du réseau Ametis (B17),dont les quais seront aussi réamé-nagés, fasse demi-tour, ce giratoireaux bordures biseautées obligeranéanmoins les conducteurs à leverle pied et dissuadera « les flux para-sites, dont les poids lourds », à em-prunter cette route pour se rendreà l’espace industriel. Ce chantier de145 000 € (financé à hauteur de

70 % par Amiens Métropole et de30 % par la commune) permettraen outre de remplacer l’enduitd’usure (à la charge du Départe-ment) sur ce tronçon qui n’avaitpas été changé depuis les années90. D’autres aménagements de sé-curité – plateau surélevé, places de stationnement alternées… – ac-compagnent ce rond-point qui de-vrait être achevé à la Toussaint.

//Coline Bergeon

Ma commune

Permis de freiner sur la D97Laurent Rousselin

HENRIVILLELe 20 octobre, 17h-19h.Rendez-vous au 17, rueGauthier-de-Rumilly.Passage par les ruesDumigny, Morgan etJeanne-d’Arc. Prochaine visite le 27 octobre à Amiens nord-ouest.

commerces le sont aussi par « lesautomobilistes qui empruntent cetaxe de retour vers Amiens sud »,constate-t-on à la boulangerie La Croustillante. À l’épicerie CôtéMarché, on espère « moins de voi-tures ventouses pour faciliter l’accèsaux commerces. » La police munici-pale devrait y veiller.

//Ingrid Lemaire

Le bleu gagne HenrivilleLE 20 OCTOBRE, LA VISITE DE PROXIMITÉ DÉBUTERA RUE GAUTHIER-DE-RUMILLY AFIN D’ÉVOQUER LE STATIONNEMENT EN ZONE BLEUE NOUVELLEMENT INSTAURÉ.

La mesure est encore ré-cente. Mais « ça commenceà se savoir », affirme-t-on à

la boucherie Longueville. En face,chez le charcutier-traiteur Bréelle,l’heure est à la distribution desdisques autorisant les vingt mi-nutes de stationnement pour faireses emplettes dans les commercesdu coin. Depuis le 1er septembre,dans le bas de la rue Gauthier-de-Rumilly et afin « de soutenir ledynamisme commercial », souligneMartin Domise, adjoint au maire encharge du secteur Sud, seize placesde stationnement sont matériali-sées par une “zone bleue”. Après larue Saint-Fuscien début 2016, c’estaujourd’hui la rue Gauthier-de-Ru-milly qui profite de ce stationne-ment gratuit de courte durée.Fréquentés par les riverains, les

Mon quartier

Laurent Rousselin

Les Restos du cœur de la Sommerecherchent un responsable logistique et approvisionnement bénévole pour leur entrepôt amiénois. 03 22 72 02 03

Dreuil : marché de Noël de Maastrichtavec Dreuil Animation les 3 et 4 décembre.Inscriptions au 03 22 54 83 53.

Gym au Safran et au Coliseum, du lundi au vendredi, avec l’Associationde gymnastique volontaire Amiens centre et Amiens nord. 03 60 10 77 56

Saint-Honoré : le groupe Plaisiquerecrute violonistes, violoncellistes et contrebassistes. Répétitions les mercredis, 18h-20h. 06 79 46 08 86

Saint-Honoré / Jeanne-d’Arc :réunion publique avec le comité de quartier le 10 octobre, 19h, au 170, rue Saint-Honoré, sur le thème de l’informatique au quotidien.

Opération village propre àSains-en-Amiénois le 15 octobre, 10h, place de l’école. 03 22 09 51 15

Fête du village à Dreuil-lès-Amiensle 16 octobre. Réderie (rés. en mairie).

Saint-Pierre : randonnée de 12 km le 16 octobre avec le comité de quartier,9h, place Bélidor. 03 22 44 69 95

Bourse aux jouets à la valléeSaint-Ladre le 16 octobre, 10h-18h, à la Maison pour tous, rue Michel-Ange.Inscriptions jusqu’au 14 octobre sur place, 18h-19h. 03 22 43 87 24

Bourse aux jouets et auxvêtements à Longueau le 16 octobre,9h-17h, salle Daniel-Fery. 03 22 46 86 46

Blangy-Tronville : inscriptions ouvertesau marché de Noël du 17 décembre, salle omnisports. 03 22 38 19 36

Atelier aromathérapie à Boves,le 18 octobre, 19h30-21h30, salle duSivom : les huiles essentielles et le jardin.06 37 41 90 07

Réunion de Potes en Sel (systèmed’échange local) le 21 octobre, 19h, salleLa Bretesque. 09 62 54 41 48

Sortie à Fécamp et Étretat le 22 octobre avec l’Anec deDreuil-lès-Amiens. 06 31 88 46 18

PRÈS DE CHEZ VOUS

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Prendre du service pour rendre servicePENDANT UN AN ET DEMI, 72 JEUNES EN SERVICE CIVIQUE SILLONNERONT LES RUES D’AMIENS MÉTROPOLE POUR SENSIBILISER À LA MAÎTRISE DE L’ÉNERGIE.

On les reconnaît à leursvêtements orange, oùl’on lit “Unis Cité”, du

nom de l’association qui les cha-peaute et qui vient d’ouvrir une an-tenne à Amiens. Pour l’instant, ilssont 24. Ces jeunes de 16 à 25 ansconstituent la première de troisvagues de services civiques, soit 72 en tout, menés avec Énedis (ex-ERDF) sur un an et demi. Leurmission : faire du porte-à-portedans les communes d’Amiens Métropole pour sensibiliser les ha-bitants au développement durableet à la consommation énergétique,notamment suite à l’installation descompteurs Linky.

AU CONTACT DES HABITANTSEntamée début octobre, l’opéra-

tion – un « engagement fort » saluépar Margaux Delétré, adjointe au maire d’Amiens chargée de la jeunesse – est prévue sur dix-huit mois. Parmi les volontaires,

Ibtissam, tout juste 17 ans. Ellevient d’Amiens nord et explique sonchoix : « Je cherchais un service civique. Quand on m’a parlé de ce recrutement, je me suis tout de suiteprésentée ». Avec succès. Pendantces sept mois, elle va « rencontrerdes gens, créer un lien avec les jeunes,

apporter une aide, et réfléchir à notreavenir dans un monde où les res-sources s’épuisent ». Et, qui sait, faireun pas de plus vers l’emploi ?

//Jean-Christophe Fouquet

Jeunesse

Sébastien Coquille

• CitésLab sur rendez-vous Pour bénéficier du dispositifnational CitésLab (JDA 809),qui aide à la créationd’entreprise dans les quartiersprioritaires, des rendez-voussont programmés. À Amiens nord les lundis et mercredisainsi que les mardis et jeudis après-midi. À Étouvie, les mardis et vendredis matin. Des ateliers thématiquessont proposés les jeudismatin. 06 01 53 13 66 –[email protected]

• Aide aux victimes L’Adavem 80 (Associationdépartementale d’aide auxvictimes et de médiation de laSomme) tient des permanenceschaque lundi, de 14h à 16h, au Point d’accès au droit del’espace citoyenneté, à l’espaceDewailly. 03 22 97 11 20

• Des poèmes pour la paix Avec Poèmes pour la paix, le conseil départemental de la Somme invite à rendrehommage aux combattantstombés il y a un siècle. Jusqu’au18 novembre, chacun peutécrire un message (140 signes)sur Internet et sur Twitter avecle hashtag #poemespourlapaix.somme14-18.com

• Téléthon : conférence à GlisyLe 30eTéléthon est organisé les 2 et 3 décembre. À cette occasion,Laurence Tiennot- Herment, laprésidente de l’AFM- Téléthon,rendra compte du cheminparcouru grâce aux dons desFrançais le 21 octobre, à 20h, à l’espace Saint-Exupéry de Glisy. Entrée libre.

• Crèche : portes ouvertes à L’Île mystérieuseOuverte depuis le 5 septembre,cette crèche inter-employeursde 60 places fait visiter ses locaux, situés sur le pôleJules-Verne. Prévenir de sa venue. 03 39 27 03 70

L’après-Fafet, ils y ont penséLE 7 OCTOBRE, LES LAURÉATS DU CONCOURS D’IDÉES LANCÉ PAR AMIENS POUR LE FUTUR DU QUARTIER FAFET ONT DÉVOILÉ LEURS PROJETS. AVEC DES PISTES À RETENIR.

La barre Fafet, 200 mètres de long et 120 logements àAmiens nord, est tombée.

Que construire par la suite ? Poury réfléchir, la Ville d’Amiens a lancéun concours d’idées auprès d’ar-chitectes étudiants et profession-nels. Les sept lauréats ont été

désignés le 7 octobre. Parmi eux,l’agence Majma, premier prix. Sonprojet : 180 logements de toutestailles et formes. «Nous voulons re-créer un sentiment d’urbanité en den-sifiant l’espace, résume AntoineMaitre, de Majma. Mais aussi seraccrocher aux arbres, héritage du

quartier que les logements viennentépouser afin de créer un paysagevarié pensé pour la mixité. » Le pre-mier prix étudiant, remporté parLaura Jeanne Barrau, Léo Bourillet etGabrielle Savignoni, se veut plus“faubourg”. Laura Jeanne, 22 ans,surprise et ravie de ce prix, détaille :« Nous envisageons 62 logements individuels et 44 intermédiaires. Lesgens ont besoin d’espace, de jardins ou terrasses, et d’intimité ». SelonJean-Christophe Loric, adjoint aumaire chargé de l’urbanisme, toutesces propositions fournissent une« base de travail créative et diverse »pour imaginer l’après-Fafet. Unechose est sûre : ce ne sera pluscomme avant. //J.-C. F.

La maquette du premier prix étudiants. Une autre vision de Fafet.

Architecture

Laura Jeanne Barrau, Léo Bourillet et G

abrielle Savignoni

En bref

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8 | ACTUALITÉ | 12 - 18 octobre 2016 |

Ateliers du patrimoine avec Amiens,Métropole d’art et d’histoire.Du 19 au 28 octobre : ateliers en famille,Archéojeunes, Les 1000 Pat’ et Le Patrimoine est un jeu d’enfant. Âge et horaires au 03 22 22 58 90 [email protected].

Maison des associations, Dury.Stage vidéo du 24 au 27 octobre. Dès 10 ans. 06 86 22 76 07 – actenglish.fr

Nautilus. Stage de natation pourdébutants du 25 au 28 octobre. De 6 à 8 ans. 03 22 44 44 66

Maison de Jules-Verne. Jeu en famille :Le Secret de Wilhelm Storitz, les 20 et 27 octobre, 15h. Sur réservation. 03 22 45 45 75

Musée de Picardie. Ateliers de créativité “En relief !” le 25 octobre (7-9 ans) et les 27 et 28 octobre (10-14 ans). 03 22 97 14 00 ou [email protected]

Atelier 7 (58, rue Colbert). Ateliers et stages de sculpture-modelage les 21 et 22 octobre et du 25 au 27. 06 72 52 03 50

Cinébus dans les bibliothèques. Le 20 octobre après-midi à Rivery, le 24 matin à Allonville, le 25, 14h30 àSaint-Sauflieu, le 26, 10h à Édouard-David,le 26 après-midi à Thézy-Glimont,le 27, 10h à Hélène-Bernheim, le 28, 15h à Louis-Aragon, le 2 novembre, 10h au Petit-Prince.

Librairie Martelle. Séance lecture sur le thème “sorcières, citrouilles & Cie !” le 29 octobre, 16h. Dès 3 ans. 03 22 71 54 54

Espace culturel Saint-Exupéry, Glisy.Stage de cirque organisé par la Maisonpour tous de Boves du 24 au 28 octobre.06 37 41 90 07 – [email protected]

Salle des fêtes, Pont-de-Metz. Stagesde sports collectifs (tchoukball, floorball,kin-ball) pour les 7-11 ans et zumba pourles 4-7 ans et 8-14 ans les 24, 25 et 26 octobre. Inscription avant le 17 octobre. 03 22 95 10 81 – 03 22 45 38 76 –[email protected]

Coliseum. Stage “spécial glisse” du 24 au 28 octobre pour les 7-14 ans(débutants ou non). Patinage ou hockey le matin, autre activité (roller, judo,natation…) l’après-midi. Inscriptions à l’accueil. 03 22 71 12 12

Centre culturel Picasso, Longueau.Stage intitulé “Les ensembles musiquesactuelles”. Objectif : créer l'orchestre du centre culturel. Du 24 au 28 octobre. 03 22 50 34 34

Cirqu’Onflexe (495, route d’Abbeville).Stages de cirque du 24 au 28 octobre.Horaires selon l’âge (2-3 ans, 4-6 ans, 4-9 ans et 10-17 ans). 03 22 22 13 69

Bibliothèque Léopold-Sédar-Senghor.L’Accordéïoniste, spectacle familial etjeune public de la Compagnie la Cyrène le 25 octobre, 15h30. 03 60 01 02 25

Bibliothèque Hélène-Bernheim. Le Grand Chaperon rouge, spectacle de contes de la Compagnie Cékoiça le 26 octobre, 10h. Dès 4 ans. Sur réservation. 03 22 69 66 20

Bibliothèque Hélène-Bernheim.Fabrication de décorations d’Halloween le 29 octobre, 10h-12h. Dès 6 ans. Sur réservation. 03 22 69 66 20

Jardin du bout d’la rue (rue Lescouvé).Du 24 au 28 octobre, fabrication d’unecabane en saule… Gratuit. 03 22 95 12 95

> Tarifs, horaires et inscriptions auprès des structures

DES IDÉES POUR LES VACANCES DES ENFANTS. PENSEZ À RÉSERVER…

UN CHEMIN-DE-BANLIEUE SANSDEUX-ROUESLe parc du Chemin-de-Banlieue, à Sud-Est, est désormais sécurisé.Entendre par là : les deux-rouesmotorisés ne peuvent plus y rentrer.« Avant, il n’y avait qu’un panneaud’interdiction », rappelle MartinDomise, adjoint au maire chargé du secteur Sud. D’après uneriveraine : « Ça ne dissuadait pas.On circulait beaucoup. C’étaitbruyant et dangereux. Maismaintenant, c’est impeccable ! ».Les cinq entrées laissent toujourspasser les piétons, vélos et fauteuilsroulants. Mais plus les scooters :des chicanes les en empêchent.Enfin, en bordure de champs, des rambardes récupérées du stade Delaporte et un fosséinfranchissable délimitent leslieux. Une opération « rapide et économe de l’argent public »,résume Martin Domise. //J.-C. F.

8h45 Accueil des participants. Grand hall des paris à l’hippodrome du Petit-Saint-Jean (99, avenue de l’Hippodrome) : les coulisses du petit Vincennes de Picardie.

10h15 Une offre de logements adaptée : la résidence Jeunes La Licorne.

10h50 L’expérience de gestion d’une section d’apprentis de travailleurs sociaux : Apradis.

11h10 La pratique d’activités physiques et sportives à la portée de tous : le complexe sportif Émile-Guégan A.S.P.T.T.

11h30 Présentation des travaux de réhabilitation du cimetière du Petit-Saint-Jean.

12h Le projet de café associatif de la maison du Colonel.Un lieu de rencontre et de partage entre les acteurs du quartier.

12h30 Visite du bowling BMB : un espace ludique et familial.

LE PROGRAMME

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BALADE URBAINE DU 15 OCTOBRE À LA CONQUÊTE DE L’OUEST

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Parcourir les quartiers à pied, prendre le temps de découvrir les équipements, les espaces publics. Rencontrer sur place et écouter les habitants… Croiser les informations, les savoirs, les projets et construire ensemble une ville plus harmonieuse.

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LE CHIFFRE

C’est, en m2, la surface bâtie de la plate-formelogistique Amazon de Boves aménagée entre l’A29 et la RD934. Les premiers coups de pioche auront lieu ces jours-ci. À sa mise en route en septembre 2017,ce centre de distribution sera le cinquième et le plusgrand du groupe en France.

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Amazon à Amiens, nouvelle page pour l’emploiLE N° 1 MONDIAL DE L’E-COMMERCE S’IMPLANTE À BOVES EN 2017. À LA CLEF : 500 CDI DANS LES TROIS ANS. LES ÉLUS VEULENT CAPITALISER, PERSUADÉS D’UN EFFET BOULE DE NEIGE SUR L’ATTRACTIVITÉ D’AMIENS MÉTROPOLE.

On trouve tout sur Amazon. Et legéant américain du commerce enligne, lui, a tout trouvé sur le terri-toire d’Amiens Métropole. À com-

mencer par un terrain de 27 hectares jusque-làpropriété de la chambre de commerce et d’in-dustrie, des axes routiers au cœur de l’Europe –« Un colis chez Amazon parcourt 1 000 kilomètresen vingt-quatre heures », précise Ronan Bolé, directeur des opérations France de la multinatio-nale. Et puis, surtout, des interlocuteurs réactifs,au premier rang desquels Amiens Métropole quia piloté le dossier pour réduire le délai des pro-cédures et séduire ainsi le groupe aux 89 mil-liards d’euros de chiffre d’affaires en 2015 àl’échelle mondiale et aux 4 000 CDI en France.La plate-forme amiénoise, installée sur le pôleJules-Verne à Boves, emploiera 500 CDI d’ici2020. Une nouvelle qui « donne de l’espoir à lajeunesse et aux demandeurs d’emploi de ma ville et de mon territoire », salue Brigitte Fouré, maired’Amiens.

FACILITER LA VIE DES ENTREPRISES« L’arrivée d’Amazon montre qu’Amiens est capa-

ble de répondre à un grand défi, relève Alain Gest.Nous avons des atouts qu’il faut savoir utiliser. » Leprésident de l’agglomération veut rebondir surcette annonce : « Si un groupe comme Amazon faitconfiance à Amiens, c’est un formidable appel pourd’autres ».Une campagne de communication estd’ailleurs lancée pour séduire de nouvelles en-treprises. Amazon n’a pas réclamé d’argent public. Pour emporter la décision du site d’e-commerce, Amiens Métropole a anticipé destravaux de voirie sur le pôle Jules-Verne tandisque le département de la Somme aménagera ungiratoire. Le tout avec le soutien de la Région.«Ce ne sont pas les politiques qui créent les emplois,

ce sont les entrepreneurs mais nous sommes là pourcréer les écosystèmes », souligne Xavier Bertrand,président des Hauts-de-France. « Il faut que lesentrepreneurs comprennent qu’ils trouveront desamis ici, scande Alain Gest. Le moment est venu àAmiens de tourner la page des difficultés. De setourner vers l’optimisme. Car au bout de la chaîne,il y a des personnes qui retrouveront un emploi. »

//Antoine Caux

Des emplois directs et indirectsChristian Poiret, président de la communauté d’agglomération du Douaisis, a vécul’implantation d’Amazon à Lauwin-Planque il y a quatre ans. Un site qui, parallèlement à l’installation à Amiens, sera d’ailleurs agrandi avec 250 nouveaux emplois à la clef. L’élu raconte son expérience : «Goodman (le propriétaire du site où s’implante Amazon,ndlr) investit des dizaines de millions d’euros pour la construction. Cela a déjà un impactimportant pour nombre de sociétés locales. Sur le chantier de la plate-forme d’Amiens, on peut facilement imaginer 200 à 250 personnes. Après, la présence d’Amazon attirera beaucoup d’artisans. Surtout, une telle plate-forme génère une grande activité pour des entreprises de transports, de restauration, de maintenance, de nettoyage… »

Rendez-vous suramazon.jobs/frLes postes à pourvoir seront à cette adresseet relayés par les agences d’intérim dès les semaines à venir. « Nous allons d’abordrecruter 70 à 80 personnes qui suivront une formation de huit à douze semaines dansd’autres sites du groupe. Une cohorte quipourra ensuite encadrer les autres arrivées »,détaille Ronan Bolé, directeur des opérationsFrance d’Amazon.

Emploi

Le 5 octobre, lors de la présentation de l’arrivée d’Amazon à Amiens. Cette conférence de presse, devant les médias nationaux, a été suivie sur la page Facebook d’Amiens Métropole par 2 200 internautes.

Laurent Rousselin

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Poubelles, crottes de chien, mégots…

Amiens sort les amendesAPRÈS LA PRÉVENTION, APRÈS LA COMMUNICATION, PLACE À LA SANCTION. DÉSORMAIS, LA MUNICIPALITÉ AMIÉNOISE VERBALISE TOUT MANQUEMENT À LA PROPRETÉ ET À L’HYGIÈNE.

Propreté

Jusqu’à 150 €. C’est ce que vous risquezsi vous laissez constamment votreconteneur à poubelle sur le trottoir devant chez vous. Ce sera 68 € si vous

avez pris la (mauvaise) habitude de ne pas ramasser la crotte de votre toutou. Et encore, sil’infraction est constatée par un agent de surveil-lance de la voie publique (il enverra alors son rapport à l’officier du ministère public), l’ad-dition peut grimper jusqu’à 450 €. À partir du 17 octobre, la Ville d’Amiens passe à la verbali-sation des mauvais comportements en matièred’hygiène et de propreté. Une mesure quiconcerne aussi le jet de mégots au sol, le nour-rissage des pigeons ou bien encore l’affichage etle dépôt sauvages. En 2015, Amiens lançait son

Plan propreté et Amiens Métropole, son Plan déchets. Deux grandes feuilles de route qui donnent les moyens et mobilisent les services municipaux et métropolitains, en même tempsqu’elles sensibilisent les habitants aux bonsgestes. Campagnes de communication et porte-à-porte des agents de surveillance de la voie publique (ASVP) ou encore des messagers du triont fait passer la bonne parole en même tempsque la ville recevait le label Éco-propre au prin-temps 2016. «Aujourd’hui, après deux ans de sen-sibilisation et de prévention, nous entamons unenouvelle phase, la répression, assume Florence Rodinger, adjointe au maire d’Amiens chargée del’environnement et de la qualité de vie. La pro-preté est une question de civisme. C’est comme res-

pecter les feux rouges au volant. Par moments, laseule manière de changer les mauvais réflexes estde toucher aux porte-monnaie. »

RÉCLAMÉ PAR LA POPULATIONUne décision difficile à assumer politique-

ment ? « Au contraire. La population attend la verbalisation, confirme Patrick Desseaux, vice-président d’Amiens Métropole au développe-ment durable qui travaille de concert avecFlorence Rodinger. Dans toutes les réunions publiques que nous faisons, les habitants nous la réclament. Ils ont d’ailleurs été patients puisquenous avons d’abord privilégié la sensibilisation et la prévention. » Exemple avec les poubelles : rentrer son conteneur est obligatoire et

Tarifs des amendes68 ¤ : crotte de chien (amende forfaitaire mais peut atteindre 450 ¤).68 ¤ : mégots ou tout jet de détritus au sol.Jusqu’à 150 ¤ : poubelle nonrentrée, laissée sur le trottoir.Jusqu’à 450 ¤ : nourrissage des pigeons.

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Poubelles, la règleQuand sortir et quand rentrersa poubelle ? La règle est précise et stipule que les habitants peuvent déposerdevant chez eux leurconteneur la veille du jour decollecte des ordures ménagèresà partir de 20h. Une fois lapoubelle vidée dans le camion,celle-ci doit être rentrée dansles meilleurs délais. Bien sûr,les Amiénois qui seraient déjàpartis travailler au moment du passage des éboueursrentreront leur conteneur une fois leur journée terminéesans craindre une amende.

Bas les crottesIl paraît que marcher dedans avec le pied gauche porte bonheur. Mais droit ou gauche, c’est toujours écœurant. Les crottes de chien,appelées pudiquement “déjections canines”, sont un fléau qu’Amienscombat. La municipalité a considérablement accru le nombre dedistributeurs de sacs à crottes. On en compte 350 dans toute la ville.Ajoutons également les 35 canisites, ces espaces de sable clos, et les dix motocrottes qui sillonnent les rues. Des efforts qui ont valu à Amiens un 20/20 de la part du magazine 30 Millions d’amis pour les moyens mis à disposition des maîtres afin de garder les trottoirspropres. La contravention, elle, s’élève à 68 ¤ (minimum). Et s’adresseau maître. « Il faut que l’agent constate l’infraction, détaille ChristèleLefebvre, adjointe au chef de lapolice municipale. Souvent desriverains nous disent : “Cescrottes sont celle du chien de Mr X” mais ladénonciation ne suffit pas à elleseule à verbaliser. » À noter quele pipi (même petit) du chien est également proscrit. En effet, le code pénal dit que la miction (le fait d’uriner) sur la voie publique est prohibée sans préciser qu’il s’agit d’hommes ou d’animaux.

Haro sur les mégotsOn le voit encore souvent jeté par le carreau de la voiture ou au sol devant les cafés. Le mégot paraît insignifiant, quelquesgrammes à peine, et pourtant, il lui faudra dix ans pour sedécomposer, non sans avoir répandu dans le sol ou les canalisations(et donc dans l’eau) le gaz et les particules de la cigarette.

La mission propreté : des agents qui ont l’œil

Ils sont seize. Tous volontaires. Les seize agents de surveillance de la voie publique qui constituent la mission propreté sont répartis surles cinq secteurs de la ville. Il s’agit des agents qui assurent les entrées et sorties d’écoles et qui, entre les deux, sillonnent les quartiersd’Amiens pour vérifier si, notamment, les conteneurs à poubelle sontrentrés. En revanche, ce ne sont pas les seuls à pouvoir constaterl’infraction. Tout policier municipal pourra dresser le procès-verbal.Soit en papier, en le donnant directement à l’administré. Soit en PV électronique, qui sera alors envoyé au domicile du contrevenant.

« Une poubelle sur un trottoir participe au sentiment d’être

dans une ville malpropre »Florence Rodinger, adjointe au maire d’Amiens chargée de la propreté et de la qualité de vie

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ce, même si cela peut s’avérer sportifdans une petite maison amiénoise. Une enquêtede terrain a ainsi permis d’identifier les adressesoù les poubelles res-taient stationnéessur le trottoir. Puis,les ASVP sont allés à la rencontre deshabitants concernés.« Il s’agissait vraimentde prendre contactpour comprendre lesraisons de chacun,explique ChristèleLefebvre, chef ad-jointe à la police mu-nicipale. Une vieilledame a ses arguments. Un couple vivant dans uneamiénoise sans cour, aussi. » L’enjeu des poubellesest tout sauf anecdotique. « Une poubelle sur untrottoir génère une sensation de saleté et participeau sentiment d’être dans une ville malpropre », déplore Florence Rodinger. « Et puis c’est dange-reux, appuie Patrick Desseaux. Comment fait une

maman ou un papa avec une poussette quand letrottoir est obstrué ? Comment se déplace une per-sonne en fauteuil roulant ? Elle descend sur la

chaussée en se glissantentre deux voitures quiseraient stationnées ?Sans parler du risque dufeu de poubelle en lalaissant sur le trottoir… »Maintenant, tout lemonde sait ce qu’il a àfaire.

//Antoine Caux

Un quartier nettoyé de fond en comblependant plusieurs jours. Tel est leprincipe des opérations propreté menéespar la municipalité depuis juin 2015. Deux fois par mois, moyens techniques et humains sont concentrés dans unquartier pour ramasser, gratter, nettoyer,voire réparer les murs, les trottoirs et la chaussée. Depuis le début d’année, le ramassage des encombrants s’est ajoutéà ce dispositif qui reçoit le 13 octobre, àVersailles, un trophée de l’Association desvilles pour la propreté urbaine (AVPU)récompensant une action nouvelle et horsnorme. Plus d’une vingtaine d’opérationspropreté ont déjà eu lieu à Amiens.

EN CHIFFRES415 agents travaillent à rendre les rues d’Amiens propres.

1 000 litres en moyenne de détritus sont collectés quotidiennement par un agent et son aspirateur motorisé.

54 véhicules dont 13 laveuses et 2 camions Karcher.

400 poubelles publiques dans les rues d’Amiens.

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Ramassage des encombrantsChaque jour sur la zone définie avant 7h.

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NouveauLundi 17 octobre | 8h-12hMardi 18 octobre | 8h-12hMercredi 19 octobre | 8h-12hJeudi 20 octobre | 8h-12h

Point information propretéRetrouvez tous les renseignements sur la propreté, la distribution des sacs jaunes, le guide propreté, le tri sélectif...

Nettoyage complémentaire descimetières de 12h à 17h

« Comment faire avec une poussette quand le trottoir est obstrué par une poubelle ? »

Patrick Desseaux, vice-président d’Amiens Métropole

au développement durable

Prochaine opération propreté à Amiens sud-est du 17 au 20 octobre

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Florence Rodinger et Patrick Desseaux : « Les habitants réclament la verbalisation ».

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Allô propreté[email protected]

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| 12 - 18 octobre 2016 | PORTRAIT | 13

DOMINIQUE RINGARD, 50 ANS, DOCTEUR ET MUSICIEN. APRÈS SEPT ANS À LA TÊTE DE SOS MÉDECINS FRANCE, CET EX-DU SAMU, HYPERACTIF ET FAN DE CONCERTS, ÉLARGIT SON RÉPERTOIRE EN DEVENANT LE PRÉSIDENT DU ZÉNITH D’AMIENS.

Dans le large séjour, un piano àqueue, une batterie et des guitaresdonnent à son pavillon de Saint-Fuscien des airs de studio d’enregis-

trement. « Ici, les soirées finissent souvent enbœuf ». Il y a aussi, rangé, un accordéon, celui parqui tout a commencé quand, à 12 ans, le petit Do-minique jouait avec André Verchuren dans lacampagne de Beauquesne. C’est au lendemainde la présentation à la presse de la saison du Zé-nith que Dominique Ringard et Gaby, le bulldog,nous accueillent pour le café du matin. On avaittout de suite eu envie d’en savoir plus sur ce quin-qua aux yeux bleus et cheveux gris, surpris par lepedigree de ce docteur à SOS Médecins Amiens,ex-président de SOS Médecins France qui a né-gocié avec trois ministres de la Santé (Bachelot,Bertrand et Touraine – « pas facile, elle »), et quivient de prendre les rênes du Zénith d’Amiens.Grand écart. L’homme est né le 6 avril 1966. Ladate est connue pour être le jour de la plusgrande observation d’ovnis de l’histoire du côtéde Melbourne. « C’est peut-être pour ça que je suissur une autre planète », réagit-il. Son CV impres-

sionne : doctorat en 1994, capacité en médecinedu sport en 1995, en médecine de catastrophe en1997, médecin au Samu de 1996 à 2010, prési-dent de l’antenne amiénoise de SOS Médecinsdepuis 2001, de SOS Médecins France de 2009à 2016.

« MOI, JE VIENS DU BALOCHE »Ce passionné par l’urgence, dont la vocation

provient du médecin de famille rural du côté deTalmas, a aussi bossé dix ans sur le projet de l’es-pace santé Maurice-Ravel au nord d’Amiens dontil est l’administrateur. Touche-à-tout ? Assuré-ment si l’on ajoute sa participation au conseild’administration des Astelles, cette structured’insertion professionnelle. Lui y voit un lien :«On comprend mieux le monde. Je vois trop de gensdéconnectés de la réalité ». Mais alors que vientfaire le Zénith dans l’histoire ? « J’y allais souvent,je viens du baloche, j’adore les lives. Et quand Nicolas(Bailly, ancien président du Zénith, ndlr) m’a ditqu’il arrêtait, je me suis dit pourquoi pas ? »Ce papade deux grandes filles, batteuse et chanteuse, nevient pas pour sauver le navire rouge : la salle frô-

lera les cent jours d’occupation pour sa neuvièmeannée avec une programmation de 53 dates, sonmeilleur total avec 2014 depuis sa création en2008.

SAUVEUR DE LA STAR AC’« J’apporte ma vision pour que les choses se pas-

sent bien, se fixe-t-il. Et j’encaisse les responsabilités.Si la boutique coule, j’aurai des comptes à rendre. »Par contre, docteur Ringard a déjà sauvé desconcerts comme lorsque deux chanteuses de laStar Ac’ n’avaient plus de voix avant de montersur scène. Il ne donnera pas de noms. Mais,comme toujours avec lui, l’entrevue finira enchanson et au piano. Nougaro : “Tu verras…”Avant de filer vers un autre rendez-vous d’unagenda forcément bien rempli.

//Antoine Caux

« Je vois trop de gens déconnectés

de la réalité »

Il vient de là,il vient des blouses

Talent Laurent Rousselin

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14 | SPORT | 12 - 18 octobre 2016 |

Temps fort de la saison d’équitation : le Centre équestre de Picardie, à Boves, organise le Jumping national d’Amiens Métropole, un concours de saut d’obstacles qui rassemblera cette année encore quelque 400 cavaliers et près de 90 chevaux, avec notamment des écuries professionnelles. Depuis l’an passé, le Jumping se déroule sur trois jours avec trois épreuves prévues le 21 octobre, quatre le 22 et cinq le 23, dont le point d’orgue : le Grand Prix d’Amiens Métropole comptant pour la qualification aux championnats de France. Comme l’année dernière, sur le sol du manège mêlant sable de Fontainebleau et fibres, les parcours seront dessinés par le chef de piste international Jean-PhilippeDesmaret. Plus de 1 500 spectateurs sont attendus. //A. C.

Jumping national d’Amiens Métropole, du 21 au 23 octobre au Centre équestre de Picardie (route de Cottenchy, à Boves) – Avec le Grand Prix d’Amiens Métropole le 23, à 14h – 03 22 09 37 36

Jumping : 90 chevaux sous le capot

Glace et mental hautLE GOTHIQUE FABIEN BOURGEOIS S’EST ATTACHÉ LES SERVICES D’UN COACH MENTAL, L’EX-ENTRAÎNEUR DE FOOTBALL FRANCK BLONDEAU. UN RECOURS TABOU IL Y A PEU, AUJOURD’HUI TRÈS RÉPANDU.

Teddy Riner en a un. Chris-tophe Galtier, l’entraîneurdes Verts de Saint-Étienne,

aussi. Denis Troch, qui emmenal’ASC en finale de la Coupe deFrance en 2001, en a même fait sonnouveau métier. Le coach mental adésormais intégré la panoplie del’athlète. Pourtant, de nombreux“clients” de Franck Blondeau, diplômé en préparation mentaledepuis 2012, refusent encore queleur nom soit divulgué. Pas FabienBourgeois. Le hockeyeur de 21 ansassume. « On a beaucoup travaillésur la capacité à oublier ses erreurs, à effacer les choses négatives pourrester positif, détaille le Haut-Savoyard arrivé chez les Gothiquesen 2013 et buteur le 27 septembreface à Strasbourg (2-0). Ça fait dubien de parler à quelqu’un de neutre.Je sais qu’en cas de doute, Franck n’estpas loin. »

« GÉRER LE STRESS »Les séances sont chaque fois dif-férentes : discussion, relaxation etmême imagerie mentale. « Il estprouvé scientifiquement que répéterun geste ou vivre une situation danssa tête permet de gérer le stress, etdonc de mieux aborder un match »,décrypte Franck Blondeau. Ancienentraîneur de foot à Camon, ce profau lycée de La Hotoie a souvent re-gretté que la psychologie soit sous-estimée : « J’ai vu des sportifs avec degros potentiels pécher par manque deconfiance, submergés par leurs émo-

tions car trop focalisés sur l’extérieurcomme la famille, la presse, les sup-porters ». Le recours à un prépara-teur mental a longtemps été vu« comme une faiblesse, déplore Fa-bien Bourgeois. Or, on entraîne bienson corps… Pourquoi pas sa tête ? ».

MARIO RICHER CONVAINCUPour autant, Franck Blondeau nese prend pas pour un psy : « Il n’estpas question des problèmes de l’en-fance… J’aide l’athlète à optimiser sonpotentiel ». Ni pour l’entraîneur :« Franck ne me dira jamais commentfaire une passe », sourit Fabien. « Jene m’immisce pas dans le discours ducoach », confirme le préparateurmental. Interrogé, Mario Richer,

l’entraîneur des Gothiques, valide à100% le principe. « L’équipe en au-rait d’ailleurs besoin. En fin de match,les gars ont parfois peur. Tiens ! Àpartir de maintenant, on peut direqu’on est à la recherche d’un coachmental… »

//Antoine Caux

Amiens / BordeauxLe 18 octobre, à 20hAmiens / RouenLe 23 octobre, à 19h13e et 15e journées de Ligue MagnusAu Coliseum

Hockey sur glace

Laurent Rousselin

• Longueau en 6e

Avant l’entrée en licedes équipes de Ligue 2dont l’Amiens SC lors du 7e tour (12 et 13 novembre), les footballeurs deLongueau sont lesderniers représentantsde la Métropole enCoupe de France après leur succès face àPont-Sainte-Maxence(2-0, le 9 octobre).Habitué du 32e de finale,l’AC Amiens s’est faitsurprendre à Chantillyaux tirs au but. Tirageau sort du 6e tour ce 12 octobre et rencontresles 22 ou 23 octobre.

• L’AMVB pour enchaînerMission accomplie pour les volleyeurs d’AliNouaour qui s’étaientfixés de prendre despoints contre Bellaing (victoire 3-2, le 8 octobre), lespremiers en Élite cettesaison. À confirmer ce 15 octobre, à 20h, au gymnase de La Paixcontre Saint-Pierre, la lanterne rouge.

En bref

Raphaëlle Wavrant

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| 12 - 18 octobre 2016 | SPORT | 15

Sébire, le superléger qui fait le poidsCHRISTOPHER SÉBIRE, 31 ANS, AFFRONTE L’ARGENTIN MARTIN-ANTONIO COGGI POUR LA CEINTURE MONDIALE WBF DES SUPERLÉGERS LE 22 OCTOBRE AU CIRQUE JULES-VERNE.

Il jongle entre son travailde chauffeur à Rouen,ses trois enfants et sesentraînements quoti-

diens en Normandie, à Amiensou chez Bob Sita à Cormeille-en-Parisis. Mais trouve pour-tant le temps de répondre aux sollicitations médiatiques.Parce qu’il est comme ça,Christopher Sébire, « sincère »,selon ses propres mots. Parcequ’il sait aussi que, au-delà deson propre palmarès, sespoings incarnent le renouveaude la boxe à Amiens. Et ce, de-puis qu’en 2015, il a retrouvéJérôme Fouache de l’AmiénoisBoxing Club, l’homme quil’avait lancé dans le bain pro-fessionnel dix ans plus tôt.Entre les deux, un respect mu-tuel. « Avec Christo, nous nouscomprenons, résume Fouache.Pas de coup foireux. Pas de papa,il a un papa. Et moi, pas de fiston,j’ai des enfants. » Fouache et son

superléger (24 victoires dont 9 par K.-O., 9 défaites et 1 nul)ont déjà réussi leur pari enexhumant du passé les grandessoirées organisées au CirqueJules-Verne (lire JDA 810). « Jesens qu’Amiens et la Métropolesont derrière moi. Il y a uneéquipe qui bosse », remercie

Sébire. Le 22 octobre, dans ce cadre somptueux, Martin-Antonio Coggi (33 victoires,dont 16 par K.-O., 6 défaites et3 nuls) sera dans le coin op-posé. L’Argentin est déjà venu à Amiens. Mais il avait 6 ans et accompagnait son père quicombattait au Cirque (déjà !) le 30 décembre 1989. Sébire et

Coggi se disputeront la cein-ture mondiale WBF. « Je suis triple champion de France profes-sionnel, ça ne m’intéresse plus,commente celui qui a déjà étévice-champion intercontinentalWBA et WBC. Ce ne sont pas degrosses fédérations. Mais j’appré-cie ces combats internationauxoù j’ai toujours marqué les es-prits. » Et quand on lui fait re-marquer que son adversaire n’apas combattu depuis dix-neufmois, Sébire réplique : « Maismoi, ça fait aussi un an ! PourCoggi, ça va être le challenge desa vie ». Et un peu aussi, celui deChristopher.

//Antoine Caux

Championnat mondial WBFLe 22 octobre, à 20h, au Cirque Jules-Verne (deux combats professionnels, six combats amateurs)06 26 25 97 68

« Un jeu plusbeau à voir »TROIS QUESTIONS À JULIENRICHARD, CAPITAINE DE L’AMIENS PICARDIE HANDBALL.

JDA : L’Amiens Picardie Handball a connuune fin de saison et une intersaison mouvementées en flirtant avec le dépôt de bilan. Comment l’avez-vous vécu ?

Julien Richard : C’est toujours compliquéquand un club passe par là. Pourtant, sporti-vement, on a fait une bonne saison. Legroupe n’a pas explosé. J’avais connu une liquidation quand j’étais professionnel à Aurillac. C’était plus stressant car nousn’avions pas de métier à côté.

Pourtant, après six journées, on retrouvel’APH aux avant-postes de Nationale 1.C’est vrai. Les trois recrues nous font du

bien. Paul Prunié (ailier droit), Thomas Zim(ailier droit) et Welsau Bungué (demi) sesont parfaitement intégrés. On est peut-êtreun peu léger en défense mais notre jeu estdifférent. Peut-être plus beau à voir.

La réception coup sur coup de Vernon et de Rennes, deux adversaires directspour l’une des deux premières places synonymes de maintien automatique, est-elle déjà un tournant ? Le championnat est très serré mais, après

Vernon, on sera à la moitié de cette premièrephase et on pourra savoir où l’on se situe.Surtout face au candidat déclaré à la montée.Ça reste l’équipe qui avait mis fin l’an dernierà notre invincibilité à domicile de deux ans et demi. Il y aura de la revanche dans l’air.

//Propos recueillis par A. C.

Amiens / Vernon : le 15 octobre, à 21hAmiens / Rennes : le 22 octobre, à 20h7e et 8e journées de Nationale 1Au Coliseum

Handball

Laurent R

ousselin

Boxe

« Le championnat de France ne

m’intéresse plus »

Laurent R

ousselin

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16 | CULTURE | 12 - 18 octobre 2016 |

Rêve de libertéKADER ATTOU ET SA COMPAGNIE ACCRORAP REVIENNENT À LA MAISON DE LA CULTURE AVEC DOUAR. IMAGE D’UN MONDE TROUBLÉ.

Orfèvre d’un hip-hop es-thétique et d’un style derue propulsé dans la

danse contemporaine, Kader Attouest de retour à Amiens avec sa

compagnie Accrorap. Le publicamiénois l’a découvert en 2015 avecOpus 14, retraçant la guerre del’homme contre l’aliénation du pré-sent. Cette fois, avec Douar, il ex-

plore la rencontre entre la France etl’Algérie, met en espace l’ennui, l’en-fermement et le rêve de liberté surles deux rives de la Méditerranée.Cette pièce créée en 2003 pourneuf danseurs français et algériensévoque un sujet toujours d’actua-lité : l’exil de populations meurtries.Passé maître dans l’art d’associerhip-hop, cirque, danse et image,Kader Attou introduit dans Douardes sons de la rue, des bruits deradio, la musicalité des violons et des ouds pour envelopper la cho-régraphie de ses danseurs.

//Ingrid Lemaire

Douar, le 17 octobre, à 20h30, à la Maison de la culture – Représentationjeune public à 14h30 – 03 22 97 79 77

Danse

João Garcia

BD : TOUT EST BONDANS L’CHICONPierre, Papier, Chicon. Une revue « 100 % BD, 100 % locale,jusqu’à l’impression », disent ses maîtres d’œuvre, deuxDavid : Périmony et François. Le premier, ancien du diplômeuniversitaire de BD de l’UPJV, a de l’expérience dans la publication de revuesindépendantes. Le second, dansle métier depuis dix ans, a déjà du lourd à son palmarès. Les dessins de De briques et de sang, c’est lui. Un débutant et un aguerri : cela résumel’esprit de PPC. La transmission.Ce trimestriel de 32 pages, « bel objet à conserver », estattendu en mars. Avec dupatrimoine et des histoires ducoin. Lafleur, Pinchon, lesRabeats… « Nous avons plein de choses à raconter », assurentles passionnés. De l’office de tourisme aux commerçants en passant par les auteurs,l’aventure PPC stimule, pour « sortir la BD du réseauclassique ». Chacun peut mettre sa pierre à l’édifice ici : //fr.ulule.com/pierre-papier-chicon/. //J.-C. F.

Fraco

Garçon, un peu d’histoire s’il vous plaît !AMIENS, MÉTROPOLE D’ART ET D’HISTOIRE LANCE LES “VISITES EXPRESSO”. RENDEZ-VOUSLE 19 OCTOBRE, PLACE DU DON POUR REDÉCOUVRIR LA VILLE VUE D’UN CAFÉ.

Une place, un café. Voilà «unnouveau format dans unnouveau cadre », résume

Claire Lefort, d’Amiens, Métropoled’art et d’histoire, à l’origine de ces“visites Expresso”. À chaque fois,rendez-vous est donné sur une placede la ville, pour une présentation del’histoire «de ces espaces que l’on pra-tique tous et dont on parle peu ». Puisla discussion se poursuit à bâtonsrompus avec le guide dans un café,« espace de convivialité par excel-lence ». Un format souple et gratuit.Seules les consommations sont à la charge des participants, invités àpartager leurs connaissances. Bienloin d’un cours magistral.

QUATRE RENCONTRESJUSQU’EN MARS Première place à passer au moulin

à café : la place du Don. Un endroitqui doit son nom « au fait qu’auMoyen Âge, c’était probablementl’espace qui servait à verser les dons“obligatoires” au clergé », expliqueClaire Lefort. C’est aussi un point de vue unique sur la cathédrale et

l’épicentre des soirées de Saint-Leu. Même si, historiquement,nous sommes plus, à cet endroit,« dans le domaine épiscopal que dansle quartier Saint-Leu ». Suivront,jusqu’en mars, les places Notre-Dame, au Fil et Alphonse-Fiquet.

De quoi donner du grain à moudreaux férus d’histoire.

//Jean-Christophe Fouquet

“Visite Expresso” : la place du Don, le 19octobre, à 18h – Gratuit – 03 22 22 58 90

Laurent Rousselin

Laurent Rousselin

Patrimoine

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| 12 - 18 octobre 2016 | CULTURE | 17

LA TROUPE DE RÉSISTE REPREND LES TUBES DU COUPLE MYTHIQUE GALL ET BERGER. RENCONTRE AVEC DEUX DES ARTISTES DE LA BANDE.

JDA : Vous interprétez Maggie Bouvier, le rôle principal. L’héritage musical de monstres sacrés comme France Gall et Michel Berger n’est-il pas trop lourd à porter ?Fanny Delaigue : C’est quelque part une res-

ponsabilité. Quand la photo de Michel Berger apparaît sur scène, le public crie de bonheur. Les gens ressentent sa présence. Nous veillons àrester fidèles à ses textes. Il y a laissé son âme.Je suis une groupie depuis mes 10 ans et quinzeans plus tard, ses paroles me touchent encore.

Victor Le Douarec, vous endossez le rôle de Mathis, le pianiste romantique. Quels messages véhicule Résiste ?Victor Le Douarec : Des messages de paix, de

rassemblement, de partage et de force. La troupea 20 ans en moyenne et nous chantons des tubesqui en ont 40 devant des gens de 15 à 70 ans. Ces chansons racontent des histoires humaines,bienveillantes. Nous avons tous besoin de cesmots d’amour. Résiste est une machine à fabri-quer du bonheur.

France Gall est très présente dans la préparation de ce spectacle, qu’elle a coécrit. Fanny Delaigue : France Gall a toujours été là.

Elle sait ce qu’elle veut. Ce show est son bébé. Elle le défend corps et âme. Nous avons beau-coup appris d’elle, de sa passion !

//Propos recueillis par Kaltoume Dourouri

Résiste, le 21 octobre, à 20h et le 22 octobre, à 15h et 20h, au Zénith

Boris

Allin / Han

s Lu

cas / Bo

by

Comédie musicale

«Une machine à fabriquer du bonheur »

Lectures sensoriellesDES POÈMES ET DES NOUVELLES. UN HOMME, UNE FEMME. LES AMIÉNOIS CHRISTOPHE DEKERPEL ET SYLVIE PAYET PUBLIENT LEUR PREMIER OUVRAGE. DÉCOUVERTES PROMETTEUSES.

L’écho des sens23 poèmes-récits à l’écriture saccadée,haletante. Dans son premier recueilpréfacé par l’écrivain et poète Jean-LouisRambour, l’Amiénois Christophe Dekerpels’interroge sur « ce qu’est et devient le corps », un thème qui lui est cher, tout en développant une forme qu’ilaffectionne : les textes courts et contraints.« J’utilise la liponymie, propre à l’Oulipo, en n’employant jamais de participe présent adjectivé », confie l’auteur. Il est donc questions de corps mais jamais de genre. Homme, femme ? « Les interprétationssont multiples ». Chacun doit pouvoir s’identifier à ces tableaux charnels qui se répondent et s’emboîtent. L’ensemble, plutôt sombre et provocant, marque profondément. La langue des corps pour libérerl’absence de communication. //C. B.

> De corps, encore, de Christophe Dekerpel (éd. Corps Puce)

L’espace d’un instantLe premier ouvrage de l’Amiénoise Sylvie Payet nous transporte dans une quinzaine de nouvelles qui « tordent le cou au réel. En une fraction de seconde tout bascule. Cesparticules d’instants constituent le piment demes histoires », indique l’auteure. D’un souvenirqui dessine un décor, évoque une lumière oudécrit une atmosphère, Sylvie Payet éveille un univers lié à la nature et nous plonge dansdes paysages souvent familiers : le Jardin des plantes d’Amiens, Saint-Valery-en-Caux,Dunkerque… Pour cette formatrice auprès d’adultes, l’aventure littéraire ne s’arrête pas là : en janvier, elle publiera un roman et prépare un autre recueil de nouvelles pour la rentrée 2017. //I. L.

> À fleur de peau, de Sylvie Payet (éd. L’Harmattan)

Littérature

édition

s Corps Puce

édition

s L’Harmattan

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18 | AGENDA | 12 - 18 octobre 2016 |

Sortir JUSQU’AU 19 OCTOBRE CENTRE CULTUREL LÉO-LAGRANGESimone découpeAvec Simone, le papier devient dentelles de fleurs et d’insectes.> ccll-amiens.fr

22 & 23 OCTOBRE | 10H-18HÉGLISE, SAINS-EN-AMIÉNOISClaude Baudry et Anne FritschDeux peintres, deux styles. Avec aussi les sculptures de Marie-Édith Pollet.

Patrimoine16 OCTOBRE | 11HJARDIN ARCHÉOLOGIQUE DE SAINT-ACHEULVisite guidée> 03 22 97 10 61

Théâtre18 OCTOBRE | 14H15 & 20H30COMÉDIE DE PICARDIEChopin-Sand, un hiver à MajorqueConcert-lecture.> 03 22 22 20 20

SPORTFootball24 OCTOBRE | 20HSTADE DE LA LICORNEASC / Red Star12e journée de Ligue 2.

Hippisme21 OCTOBRE | 16HHIPPODROMECourses de trot premium

Volley-ball23 OCTOBRE | 15HGYMNASE JEAN-BOUIN OU LA PAIXAmiens / Beauvais4e journée de Nationale 2.

RENDEZ-VOUSDédicace22 OCTOBRE | 14HLIBRAIRIE BULLE EN STOCKPierre-Henry Gomont> 03 22 91 50 10

Permaculture19 OCTOBRE | 14H-16HCPIE, DURYLes semences> 03 22 33 24 25

Conférences17 OCTOBRE | 18HLES AMIS DE JEAN-JAURÈS (6, RUE JEAN-CATELAS)Le changement climatique

17 OCTOBRE | 18H15ESPACE DEWAILLYSaint-Leu, d’hier à aujourd’huiPar Maurice Duvanel et Pierre Mabire, coauteurs de la collection d’ouvrages Les Amiénois (éd. du Moulin-Alidor). Entrée libre.

18 OCTOBRE | 20HESPACE DEWAILLYDis-moi où t’habites…… je te dirai qui tu es Avec un conseiller feng-shui. Gratuit.

19 OCTOBRE | 17HFACULTÉ DE MÉDECINE (3, RUE DES LOUVELS)L’importance des combats de l’été1916 sur le front de la Somme> [email protected]

DU 19 AU 21 OCTOBRE QUAI DE L’INNOVATION (93, RUE DU HOCQUET) Sans EverythingConférences dédiées aux caractères sansempattements organisées par l’Ésad. > esad-amiens.fr

22 OCTOBRE | 15HSOCIÉTÉ D'HORTICULTURE DE PICARDIE (58-60, RUE LE NÔTRE)Le jardinier, un prédateur ?Entrée libre.

22 OCTOBRE | 14HBIBLIOTHÈQUE LOUIS-ARAGONFabian Grégoire :Lulu et la Grande GuerreLa guerre dans la littérature jeunesse.> 03 22 90 21 07

22 OCTOBRE | 15HMAISON DE LA CULTURERégis Hautière : La Guerre des Lulus> 03 22 90 21 07

Promenade à vélo21 OCTOBRE | 20H15TOUR PERRET (DÉPART)Balade nocturne Avec Buscyclette. Escale à La Lune des pirates pour un concert de Richard Allen. > 09 80 82 44 00

18 OCTOBRE | 20H30 | CIRQUE JULES-VERNE

Popa Chubby, gros poisson du bluesSur scène, il en impose. Popa Chubby, grande figure du blues new-yorkais,continue son va-et-vient – nous tairons le sens de son nom de scène – entre

sa fidélité aux racines et l’explosion des barrières musicales.Les racines, le titre de son dernier album, Catfish,

poisson-chat, un animal symbolique comme legenre les aime, y fait référence. Mais

l’album en question n’hésite pas àflirter avec le rock, le funk ou le

reggae. Car Popa Chubbyfait ce qu’il veut. On nese risquerait pas à l’enempêcher.> 06 24 76 58 4703 64 26 60 92

18 OCTOBRE | 10H-12H30 & 13H30-16H30 | COLISEUM

Un concentré d’opportunitésMettre en relation entreprises et demandeurs d’emploi, tel est l’objectif du Forumdu recrutement et de l’alternance. Ce nouveau rendez-vous proposé par la Missionlocale du Grand Amiénois (Mlife) en partenariat avec Pôle emploi rassembleraune quarantaine d’entreprises de l’industrie, de la restauration, de l’automobileou encore de l’énergie mais aussi une quinzaine d’organismes de formation. Les

visiteurs pourront égale-ment disposer d’un espaceinformatique gratuit pourmettre à jour leur CV etdes ateliers sur l’alternanceet l’emploi leur seront ou-verts. Entrée libre.> 03 22 50 04 71mlifega.fr

Concert

CULTUREConcerts20 OCTOBRE | 23HLE RÉTROVISEURKamelectric

21 OCTOBRE | 21HMAISON DU BRIDGEDixirella> 06 03 91 72 51

Littérature19 OCTOBRE | 18HBIBLIOTHÈQUE LOUIS-ARAGON20 OCTOBRE | 21HLIBRAIRIE DU LABYRINTHEVelibor Čolić : Manuel d’exil> 03 22 97 10 10

ExpositionsDU 13 AU 26 OCTOBREBIBLIOTHÈQUE PIERRE-GARNIER, CAMONÊtre femme en 1914-1918

15 & 16 OCTOBREMAIRIE, BLANGY-TRONVILLEPaysages en Somme, de Daniel Quievreux> 03 22 38 18 01

14, 15 & 16 OCTOBREGALERIE DES AMIS DES ARTSRock’n roll et voyagePatrick Poulain et Christian Lainé.> 06 82 69 88 44

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| 12 - 18 octobre 2016 | CINÉMA | 19

DOUBLE MIXTEUne entrée pour un film = le second à tarif réduit

LES HOMMES PRÉFÈRENT LES BLONDES1953 | VO | 1H31De Howard Hawksavec Jane Russell, Marilyn MonroeDeux filles plantureuses sur un paquebot. Elles attirent les hommes et aiment les diamants.je 18h30 / ve 17h / sa 20h / di 20h15 / lu 18h30HHHH

SHOWGIRLS1995 | VO | 2H11De Paul Verhoevenavec Elizabeth Berkley, Kyle MacLachlanNomi arrive à Las Vegas et devient stripteaseuse. Son ascension crée des jalousies.je 20h30 / sa 21h45 / di 18h / ma 20h30HHHH

RÉTRO HSIAO-HSIEN HOU

POUSSIÈRES DANS LE VENT1985 | VO | 2H18De Hsiao-Hsien Houavec Shu-Fang Chen, Shu-Fen HsinL’amour dans les années 60, à Taipei, entre deux jeunes venus du même village montagnard. me 18h30 / ve 21h / sa 18h / di 16h / lu 20h30HHHH

ET TOUJOURS…

IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST1968 | VO | 2H45sa 14hHHHH

RODÉO2016 | VO | 1H41me 20h30 / ve 19h / di 14h / ma 18h30HHHH

LA FILLE INCONNUE2016 | 1H46De Jean-Pierre et Luc Dardenneavec Adèle Haenel, Olivier BonnaudJenny cherche à identifier une femme retrouvée morte pour qu’elle ne soit pas enterrée anonymement. me 14h – 19h / je 12h15 – 17h – 21h / ve 14h / sa 19h – 21h15 / di 14h – 19h / lu 16h – 21h / ma 12h15 – 19h – 21hHHHH

ET TOUJOURS…

AQUARIUS2016 | VO | 2H20me 16h / je 14h15 / ve 16h / di 16h15 / lu 18h / ma 14h15HHHHH

FUOCOAMMARE2016 | VO | 1H54me 21h / je 19h / sa 14h30 – 16h45 / lu 14h / ma 17hHHHH

Ciné GaumontCAPTAIN FANTASTIC2016 | VO | 1H58De Matt Rossavec Viggo Mortensen, Frank LangellaUn père de famille a élevé ses enfants à l’écart de la société. Un jour, ils doivent quitter leur paradis.14h / 16h30 / 19h / 21h30HHHH

CIGOGNES ET COMPAGNIE2016 | VF 3D ET 2D | 1H27Film d’animation de Nicholas Stolleret Doug SweetlandLes cigognes ne livrent plus de bébés, c’est interdit. Mais Junior se trompe et crée… un bébé.3D : 18h2D : 10h45 (sauf je) / 14h / 16h HHHH

DEEPWATER2016 | VF ET VO | 1H47De Peter Bergavec Mark Wahlberg, Dylan O’BrienDans le golfe du Mexique, la plate-formepétrolière Deepwater Horizon. La catastrophe menace. VF : 11h30 / 13h15, 15h30 et 17h45 (di) / 14h et 16h30 (je) /14h45 et 17h15 (sauf je et di) / 20h (sauf je) / 22h15VO : 20h (je)HHHH

L’ODYSSÉE2016 | 2H02De Jérôme Salleavec Lambert Wilson, Pierre NineyComment Jacques-Yves Cousteau a décidé de découvrir un nouveau monde. Sous l’eau.10h15 / 13h (sauf sa) / 15h45 / 18h30 (sauf je) / 21h15

13h (sa) / 18h30 (je)HHHH

LA PIÈCE2016 | 1H29De Lamine Diakiteavec Thiebaut Viel, Fahmi GuerbaaSam est sans-abri dans une cité HLM. Il va redonner un sens à sa viegrâce à une pièce de deux euros.11h / 13h15 / 17h30 / 19h30HHHHHHHH

AVANT-PREMIÈRES

JACK REACHER : NEVER GO BACK2016 | VF | 1H58D’Edward Zwickavec Tom Cruise, Hunter BurkeJack Reacher revient et n’est pascontent. Il s’attaque à un complotd’État pour sauver Susan Turner.21h (ma)

HHHH

LES TROLLS2016 | VF 3D | 1H32Film d’animation de Mike Mitchell et Walt DohrnLes trolls habitent un monde arc-en-ciel. Une mission les appelle ailleurs.11h (di)HHHH

ET TOUJOURS…

BRIDGET JONES BABY2016 | VF ET VO | 1H55VF : 10h30 et 21h30 (sauf ma) /13h15 (sauf ve) / 15h45, 18h15 et20h45 (ma) / 16h (sauf lu et ma) /18h45 (sauf je et ma)VO : 10h15 (ma) / 13h15 (ve) / 16h (lu) / 18h45 (je)HHHH

CÉZANNE ET MOI2016 | 1H5710h45 (di) / 11h15 et 15h (je) / 11h45 (lu) / 17h45 (me, ve, sa et ma)HHHH

CHOUF2016 | 1H4814h30 (je, ve et lu) / 19h15 (sauf ma) / 21h45HHHH

LE CIEL ATTENDRA2016 | 1H4510h30 et 12h45 (je) / 10h45, 13h et 15h15 (ve et lu) / 16h45 et 19h (ma) / 17h30 et 19h45 (sauf ma)HHHH

COMME DES BÊTES2016 | 1H2713h30 (sa et di) / 15h30 (me, sa et di)HHHHH

DON’T BREATHE2016 | VF | 1H2813h45 / 16h / 18h / 20h30 / 22h30HHHH

JUSTE LA FIN DU MONDE2016 | 1H3917h (je) / 19h45 (sauf je)HHHH

KUBO ET L’ARMURE MAGIQUE2016 | VF 2D | 1H4210h15, 14h30 et 16h45 (me, sa et di)HHHH

MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS2016 | VF 3D ET 2D, VO 3D ET 2D | 2H07VF 3D : 16h15 / 19h (sauf lu) / 21h45 (sauf je)VF 2D : 10h45 (sauf ve et ma) / 13h30VO 3D : 19h (lu) / 21h45 (je)VO 2D : 10h45 (ve et ma)HHHH

MORGANE2016 | VF | 1H3211h45 (je) / 12h45 et 22h (sauf je)HHHH

NERVE2016 | VF | 1H3615h15 (sauf me) / 21h30HHHH

LE PAPE FRANÇOIS2015 | VF | 1H4511h30 (sauf di)HHHH

LES PÉPITES2016 | 1H2810h30 (ve et ma) / 12h30 / 14h30 (ma) / 17h (ve et lu)HHHH

PETER ET ELLIOTT LE DRAGON2016 | VF | 1H4311h15 (sa et di)HHHH

RADIN !2016 | 1H2910h15 et 12h15 (sauf ma) / 11h45 (ma) /14h15 / 16h15 / 18h15 / 20h15 / 22h15HHHH

LES SEPT MERCENAIRES2016 | VF ET VO | 2H13VF : 15h (sauf je et di) / 20h15 (di) /20h45 (sauf di et ma)VO : 14h45 (je)HHHH

UNE VIE ENTRE DEUX OCÉANS2016 | VF ET VO | 2H13VF : 10h30 / 12h15 (me, ve, sa et ma) / 17h45 (lu)VO : 17h45 (je)HHHH

WAR DOGS2016 | VF | 1H5422h (sauf ma)HHHH

Les films de la semaine

5, boulevard de Belfort 08 92 69 66 96 # 181 (0,34€/min) | cinemasgaumont.com

Jean-Pierre Bergeon aime : un peu H | beaucoup HHpassionnément HHH à la folie HHHH | pas du tout ■ version sous-titrée pour les personnes sourdes ou malentendantes

Du 12 au 18 octobre

N.B : Chaque horaire vaut pour tous les jours de la semaine, sauf mention contraire entre parenthèses.ex : « 14h30, 19h et 21h30 (sauf me) » = passe chaque jour à ces heures sauf le mercredi.

Ciné Orson-WellesCiné St-Leu 33, rue Vanmarcke 03 22 91 61 23 | cine-st-leu.fr

Maison de la culture 03 22 97 79 77

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Deepwater

Showgirls

La Fille inconnue

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