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-1- La perspective d’un accord commercial sino -américain se rapproche L’essentiel Les négociations entre les Américains et les Chinois avancent . Un accord serait en vue (reste à voir le contenu exact). D. Trump s’est montré très enthousiaste dimanche, envisageant de rencontrer courant mars le président chinois pour régler les différends qui persisteraient. Il faut dire que la Chine a réduit de manière drastique ses importations en provenance des Etats-Unis, en ayant recours à d’autres pays fournisseurs pour certains produits agricoles notamment, ce qui pousse sans doute les Américains à se montrer plus conciliants. L’économie américaine semble par ailleurs montrer des signes de ralentissement, avec en particulier un affaiblissement de la consommation en fin d’année, qu’il est tentant de rapprocher du décrochage des Bourses intervenu fin 2018. Ces avancées dans les négociations commerciales sino-américaines ont été appréciées par les investisseurs. Les Bourses ont ainsi encore un peu augmenté, poursuivant leur rebond entamé début 2019. De leur côté, les taux des emprunts d’Etats jugés les plus sûrs sont restés stables, se maintenant à très bas niveau dans la zone euro. Les enquêtes de conjoncture européennes pour le mois de février sont restées dans l’ensemble plutôt décevantes . L’industrie allemande continue notamment à souffrir. Les investisseurs ne croient plus à une hausse des taux directeurs de la BCE cette année. Ils s’inquiètent aussi de la situation de l’Italie dont le taux à 10 ans à augmenter cette semaine. Ils craignent que la contraction de l’activité ne se prolonge, conduisant à une détérioration des finances publiques et à des difficultés pour les banques italiennes, et redoutent d’éventuelles élections législatives anticipées au printemps, dont l’issue serait incertaine. L’agence Fitch a maintenu cette semaine la note de l’Italie mais l’a assortie d’une perspective négative. Sur le marché pétrolier, l’espoir d’un accord commercial entre la Chine et les Etats-Unis, synonyme pour les opérateurs d’une diminution du risque d’un fort ralentissement de la croissance mondiale, a encore soutenu le cours du brut cette semaine. Enfin, notre Focus est consacré aux comportements d’épargne et de crédit des ménages français en 2018. Un des faits marquants est que ces derniers, face à un environnement de taux très bas, continuent de laisser gonfler leurs comptes courants. Alain Henriot Niveau le 22/02/2019 Taux refi BCE (%) 0,00 Stable Taux des Fed Funds US (%) 2,25 -2,50 Stable Euribor 3 mois (%) -0,31 Stable OAT 10 ans (%) 0,52 Baisse CAC 40 (points) 5 215,9 Hausse Euro (1 € = …$) 1,13 Stable Pétrole (baril de Brent en $) 67,1 Hausse Variation sur la semaine Actu Eco L actualité économique et nancière Du 18 au 24 février 2019 Pour recevoir automatiquement nos publications par mail, abonnez-vous ! CLIQUEZ ICI

Du 18 au 24 février 2019 L A c t u E c o · 2020-07-20 · Du 18 au 24 février 2019 L’actual ité économi que et financière ... hors défense et matériels de transport

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La perspective d’un accord commercial sino-américain

se rapproche

L’essentiel – Les négociations entre les Américains et les Chinois avancent. Un accord

serait en vue (reste à voir le contenu exact). D. Trump s’est montré très enthousiaste dimanche, envisageant de rencontrer courant mars le président chinois pour régler les différends qui persisteraient. Il faut dire que la Chine a réduit de manière drastique ses importations en provenance des Etats-Unis, en ayant recours à d’autres pays fournisseurs pour certains produits agricoles notamment, ce qui pousse sans doute les Américains à se montrer plus conciliants. L’économie américaine semble par ailleurs montrer des signes de ralentissement, avec en particulier un affaiblissement de la consommation en fin d’année, qu’il est tentant de rapprocher du décrochage des Bourses intervenu fin 2018. Ces avancées dans les négociations commerciales sino-américaines ont été appréciées par les investisseurs. Les Bourses ont ainsi encore un peu augmenté, poursuivant leur rebond entamé début 2019. De leur côté, les taux des emprunts d’Etats jugés les plus sûrs sont restés stables, se maintenant à très bas niveau dans la zone euro. Les enquêtes de conjoncture européennes pour le mois de février sont restées dans l’ensemble plutôt décevantes. L’industrie allemande continue notamment à souffrir. Les investisseurs ne croient plus à une hausse des taux directeurs de la BCE cette année. Ils s’inquiètent aussi de la situation de l’Italie dont le taux à 10 ans à augmenter cette semaine. Ils craignent que la contraction de l’activité ne se prolonge, conduisant à une détérioration des finances publiques et à des difficultés pour les banques italiennes, et redoutent d’éventuelles élections législatives anticipées au printemps, dont l’issue serait incertaine. L’agence Fitch a maintenu cette semaine la note de l’Italie mais l’a assortie d’une perspective négative. Sur le marché pétrolier, l’espoir d’un accord commercial entre la Chine et les Etats-Unis, synonyme pour les opérateurs d’une diminution du risque d’un fort ralentissement de la croissance mondiale, a encore soutenu le cours du brut cette semaine. Enfin, notre Focus est consacré aux comportements d’épargne et de crédit des ménages français en 2018. Un des faits marquants est que ces derniers, face à un environnement de taux très bas, continuent de laisser gonfler leurs comptes courants.

Alain Henriot

Niveau le

22/02/2019

Taux refi BCE (%) 0,00 Stable

Taux des Fed Funds US (%) 2,25 -2,50 Stable

Euribor 3 mois (%) -0,31 Stable

OAT 10 ans (%) 0,52 Baisse

CAC 40 (points) 5 215,9 Hausse

Euro (1 € = …$) 1,13 Stable

Pétrole (baril de Brent en $) 67,1 Hausse

Variation sur

la semaine

Act uEcoL’actualité économique et financière

Du 18 au 24 février 2019

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A RETENIR CETTE SEMAINE

CHINE – Ralentissement toujours sous contrôle

L’immobilier chinois ne montre que de légers signes de ralentissement. Les prix des logements ont augmenté de 0,6 % sur un mois en moyenne en janvier dans 70 grandes agglomérations, après 0,8 % en décembre. Il semble que certaines villes (parmi les plus petites) aient assoupli les conditions d’achat d’un logement pour permettre aux promoteurs locaux de vendre plus aisément les biens mis sur le marché. Le but est de stimuler l’économie locale même si cela doit se faire au détriment de la qualité des crédits.

Après des chiffres du commerce extérieur décevants en décembre, les données de janvier ont surpris positivement. Les exportations ont bondi de 9,1 % sur un an en janvier après -4,4 % en décembre. De leur côté, les importations ont continué de reculer (-1,5 % sur un an en janvier contre -7,6 % en décembre). Par ailleurs, la Chine a encore fortement réduit ses importations en provenance des Etats-Unis et beaucoup accru celles qui viennent d’Amérique latine, d’Afrique et de Russie. Cela s’explique par une substitution de fournisseurs de produits agricoles (le soja américain a été remplacé par du soja en provenance du Brésil et d’Argentine).

Donald Trump a décidé de reporter sine die la menace

d’une hausse des droits de douane sur 200Md$

d’importations de produits chinois, initialement prévue le 1er mars. Cette annonce fait suite aux nets progrès des négociations entre la Chine et les Etats-Unis qui avaient lieu cette semaine. Il semble que les deux pays approchent d’un accord sur la question des tarifs douaniers mais aussi pour répondre aux griefs des Américains sur les pratiques chinoises relatives à la propriété intellectuelle et à la gestion de la parité du yuan.

Manuel Maleki

ETATS-UNIS – Affaiblissement de la consommation

Au regard des indicateurs économiques publiés au cours des dix derniers jours aux Etats-Unis, l’activité aurait ralenti au 4ème trimestre 2018, au-delà de ce qui était attendu jusqu’ici au regard des signes de faiblesse provenant du secteur productif.

La consommation des ménages, qui constitue le principal contributeur à la croissance du PIB, aurait notamment perdu de son allant. C’est ce que laisse présager l’effritement des ventes au détail en fin d’année 2018. Certes, la baisse du prix des carburants pèse sur les ventes en valeur. De septembre à décembre, le prix de l’essence a ainsi reflué de près de 20 %. Cependant, le volume des ventes hors automobiles, essence, matériaux de construction et services alimentaires a également reculé sensiblement en décembre, y compris après lissage.

Au cours des dernières semaines, la Réserve fédérale d’Atlanta, qui publie un indicateur de prévision immédiate de la croissance du PIB, a d’ailleurs fortement révisé à la baisse sa prévision de croissance annualisée du PIB pour le 4ème trimestre 2018 (de 2,6 % à 1,4 %). Cet ajustement tiendrait également à un tassement plus prononcé des dépenses d’investissement en biens d’équipement des entreprises ainsi qu’à l’absence de redressement de l’investissement résidentiel.

Ces deux dernières tendances, à l’œuvre depuis plusieurs mois, ne semblent pas s’être inversées depuis le début de l’année. Le plafonnement de la production industrielle manufacturière s’est prolongé en janvier. Les commandes en volume de biens durables hors défense et matériels de transport (+2,5 % sur un an) ont poursuivi leur ralentissement en décembre. Ces faiblesses avaient jusqu’à présent été compensées par la résilience de la consommation privée. Si cette dernière devait marquer le pas, confirmant son coup de mou probable de la fin 2018, la croissance américaine s’en verrait sensiblement affectée. Jusqu’à présent, en dehors de l’affaissement de la confiance des ménages (probablement favorisé par l’épisode de repli des Bourses), les autres moteurs de la consommation (emploi, salaire) évoluent favorablement. Si les indices PMI Markit de février confirment bien l’effritement de l’activité industrielle, ils arborent toutefois une tonalité plus rassurante dans les services.

Romain Sarron

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FOCUS

EPARGNE ET EMPRUNTS DES MENAGES – Gonflement des comptes courants et résilience des crédits

L’an dernier, les ménages français ont encore accru leurs versements nets (versements moins retraits) sur leurs comptes courants et, au total, sur leurs supports d’épargne hors comptes-titres. En revanche, d’après une estimation préliminaire, les montants retirés des comptes-titres auraient été élevés, d’autant plus que la Bourse a décroché fin 2018. Par ailleurs, le repli des nouveaux crédits habitat attendu après plusieurs années de boom immobilier a été amorti car le taux des crédits s’est réorienté à la baisse en cours d’année après une brève hausse en 2017. Enfin, les nouveaux crédits à la consommation sont restés soutenus malgré le tassement en fin d’année des achats de gros montant, de voitures notamment.

Les comptes courants continuent de gonfler

Les encaisses que les ménages (aisés) laissent « dormir » sur leurs comptes courants continuent de croître très rapidement. Depuis 2015, le montant accumulé est considérable. En effet, à cause de taux d’intérêt exceptionnellement bas, les ménages sont très peu incités à réallouer ces encaisses vers des placements dont ils jugent la rémunération trop faible. L’encours de certains supports d’épargne continue d’ailleurs de reculer : les comptes à terme depuis 2015 et les OPC monétaires, qui ont littéralement fondu, depuis 2010. Les seuls placements liquides au flux net positif sont le Livret A, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) et le compte sur livret. Après avoir boudé un temps le Livret A, quand son taux d’intérêt est tombé sous le seuil symbolique de 1 % (0,75 % depuis août 2015), les ménages ont admis qu’ils ne pouvaient trouver mieux pour leur épargne liquide. Par ailleurs, malgré un taux très bas en moyenne (0,27% l’an dernier d’après la Banque de France) et réduit d’un tiers environ par le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % instauré en 2018, le compte sur livret sert de réservoir de liquidités pour les épargnants qui ont atteint les plafonds de versements sur leur Livret A et leur LDDS. En revanche, les retraits nets sur le Livret d’épargne populaire (LEP) se poursuivent, malgré un desserrement des conditions d’accès (plafond de revenu fiscal) depuis 2014. Cela montre l’extrême difficulté à épargner pour les ménages aux faibles ressources.

Du côté de l’épargne à moyen-long terme (hors comptes-titres), le plan d’épargne logement est délaissé, avec un flux net quasi-nul l’an dernier. Depuis août 2016, les nouveaux plans servent un taux d’intérêt abaissé à 1 % et ceux ouverts depuis début 2018 sont désormais soumis au PFU de 30 %. En outre, ils n’offrent plus de prime d’Etat en cas de demande d’un crédit. Enfin, le taux réglementé des prêts épargne-logement est très au-dessus de celui des autres crédits habitat. L’intérêt d’ouvrir un PEL en vue d’un achat immobilier est donc réduit. Certes, les anciens plans gardent, eux, leur attractivité comme placements, du fait de leurs taux assez élevés. Mais une partie des ménages qui achètent un logement sont contraints de « casser » leur PEL pour financer leur apport en capital.

L’assurance-vie a retrouvé des couleurs

Après s’être tassés en 2017 à cause de divers risques et incertitudes, les versements nets sur l’assurance-vie ont rebondi en 2018. En effet, ils sont redevenus légèrement positifs sur les supports dits en euros (ceux dont le rendement est surtout constitué d’intérêts et dont le capital est garanti par l’assureur), malgré un taux de rémunération qui s’est sans doute encore érodé l’an dernier (1,7 % voire 1,6 % en moyenne en 2018). Sur les supports dits en unités de comptes (épargne placée en valeurs mobilières et dont le capital n’est pas garanti), le flux net est resté assez élevé, d’autant plus que les bancassureurs mettent en avant ce placement auprès de leurs clients. Cependant, fin 2018, les versements se sont tassés sur ces supports avec le décrochage de la Bourse.

Le crédit aux ménages s’est montré résilient

Au vu de la statistique de la Banque de France sur le montant des nouveaux contrats de crédit, on pourrait croire que les souscriptions d’emprunts immobiliers ont chuté l’an dernier, après plusieurs années de reprise de l’immobilier. En fait, ce sont les rachats et les renégociations d’anciens prêts par les banques (comptabilisées dans la statistique en question) qui ont décroché, après un record en 2017 dû au déclin antérieur du taux des nouveaux crédits à l’habitat. D’après les données de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (enquête sur le financement de l’habitat) qui permet d’exclure ces deux composantes, et même si les chiffres du 4ème trimestre restent à venir, le repli des « vrais » nouveaux crédits à l’habitat, liés à une transaction immobilière, a été bien moindre (peut-être de -2,5 %), amorti par la nouvelle érosion du taux des crédits. Combinée à un allongement de la durée des crédits, cela a maintenu la solvabilité des candidats à l’accession à la propriété malgré la hausse persistante des prix des logements.

Enfin, les nouveaux crédits à la consommation ont plafonné à un niveau élevé l’an dernier après une vive reprise amorcée en 2014, liée à celle de la consommation. Etonnamment, ils ne sont pas tassés en fin d’année malgré le recul des achats des ménages en biens dits durables (équipement du logement, voitures).

Henri Delessy et Ranto Rabeantoandro

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L’ACTUALITE DES MARCHES

PETROLE – Nouvelle hausse du prix

Le cours du baril de Brent de la mer du Nord a encore un peu augmenté cette semaine (+0,9$), à 67,1$ vendredi. Les nouvelles positives sur l’avancée des négociations entre la Chine et les Etats-Unis et les perspectives d’un accord qui soutiendrait le commerce mondial ont rassuré les investisseurs, contribuant ainsi à faire monter le cours du pétrole. La baisse du nombre de foreuses en activité aux Etats-Unis a aussi profité au cours du brut. Ces éléments ont éclipsé les derniers chiffres de la production américaine qui, selon la statistique hebdomadaire, aurait grimpé à 12 millions de barils jour (Mbj) soit près de 12 % de la production mondiale, ce qui fait des Etats-Unis le 1er pays producteur de pétrole.

Manuel Maleki

BOURSE – Optimisme des investisseurs avec la perspective d’un accord commercial sino-américain

La perspective d’un accord commercial entre la Chine et les Etats-Unis s’est renforcée cette semaine. D. Trump a ainsi annoncé dimanche qu’il reportait la hausse des droits de douane sur 200 Md$ d’importations en provenance de Chine initialement prévue pour le 1er mars, en indiquant que « les Chinois ont été formidables ». Le S&P 500 a ainsi encore gagné 0,6 % sur la semaine. L’Euro Stoxx 50 a augmenté de 0,9 %, malgré un nouveau recul de l’indice PMI dans l’industrie. Le CAC 40 a fini la semaine à 5 216 points (+1,2 % d’un vendredi à l’autre, +10,3 % depuis le début de l’année).

TAUX A LONG TERME – Calme plat

Les discours des banques centrales des dernières semaines laissant attendre une grande prudence dans la conduite des politiques monétaires se traduisent par des taux des emprunts d’Etat toujours bas pour les pays jugés les plus sûrs. Les anticipations d’inflation ont aussi beaucoup baissé depuis la fin 2018, même si elles semblent se stabiliser outre-Atlantique. Le taux des T-Notes américains est resté ainsi quasiment stable, à 2,66 % vendredi (-1 point de base (pb) sur la semaine). A 0,10 %, le rendement du Bund n’a pas bougé, tandis que celui de l’OAT a perdu 2pb à 0,52 %. En revanche, le taux italien a augmenté de 5pb à 2,85 %. Si l’agence Fitch a maintenu sa notation de l’Italie, elle l’a assortie d’une perspective négative.

CHANGE – Peu de mouvements

L’euro est quasiment resté stable contre le dollar cette semaine (+0,4 %, à 1,13 $/€). De son côté, le yen n’a pratiquement pas bougé contre la monnaie américaine à 110,7 yens/$ vendredi. Malgré les incertitudes entourant le Brexit, la livre s’est appréciée de 0,8 % contre l’euro cette semaine. Theresa May envisage désormais un dernier vote du Parlement le 12 mars pour valider son projet d’accord. En cas d’échec, elle serait prête à reporter la sortie du Royaume-Uni de l’Union (de deux mois selon certaines sources).

Alain Henriot

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REPERES

BOURSE

Plus bas Plus haut 22/02/19 En Depuis le En Depuis le

ETATS-UNIS en 2018 en 2018 2018 1/1/2019 2018 1/1/2019

Dow Jones 21 792,20 26 828,39 26 031,81 -5,6% 11,6% -1,3% 12,9%

S&P 500 2 351,10 2 937,19 2 792,67 -6,2% 11,4% -1,9% 12,7%

Nasdaq Composite 6 192,92 8 109,69 7 527,55 -3,9% 13,4% 0,5% 14,7%

JAPON

Nikkei 225 19 155,74 24 270,62 21 425,51 -12,1% 7,0% -5,4% 7,2%

ZONE EURO

Euro Stoxx 50 2 937,36 3 672,29 3 270,55 -14,3% 9,0%

France (CAC 40) 4 598,61 5 640,10 5 215,85 -11,0% 10,3%

Allemagne (Dax 30) 10 381,51 13 559,60 11 457,70 -18,3% 8,5%

Espagne (IBEX 35) 8 363,90 10 609,50 9 204,60 -15,0% 7,8%

Italie (FTSE MIB) 18 064,62 24 544,26 20 262,51 -16,1% 10,6%

EUROPE

FTSE 100 (RU) 6 584,68 7 877,45 7 178,60 -12,5% 6,7% -13,6% 10,4%

Stoxx 329,58 402,81 371,23 -13,2% 9,9%

MONDE

MSCI-Monde 1 795,28 2 248,93 2 086,97 -10,4% 10,8% -6,3% 12,0%

MSCI-Emerging Markets 934,80 1 273,07 1 058,65 -16,6% 9,6% -12,8% 10,9%

NIVEAUX PERFORMANCE

en monnaie locale en euros

TAUX A LONG TERME

Taux à 10 ans déc-17 janv-19 15-févr 22-févr

Allemagne 0,36 0,21 0,10 0,10

France 0,68 0,65 0,54 0,52

Italie 1,81 2,77 2,80 2,85

Espagne 1,46 1,37 1,25 1,18

Etats-Unis 2,40 2,71 2,67 2,66

Japon 0,05 0,00 -0,02 -0,04

Royaume-Uni 1,22 1,28 1,16 1,16

TAUX DE CHANGE

Taux de change déc-17 janv-19 15-févr 22-févr

1 euro = ... dollars 1,18 1,14 1,13 1,13

1 euro = ... yens 133,63 124,45 124,77 125,52

1 euro = ... sterling 0,88 0,89 0,88 0,87

1 dollar = ... yens 112,91 108,98 110,48 110,68

1 sterling = ... dollars 1,34 1,29 1,29 1,31

1 dollar = ... yuans 6,59 6,79 6,77 6,71

COURBE DES TAUX FRANÇAIS

déc-17 janv-19 15-févr 22-févr

Zone euro - taux

interbancairesdéc-14 janv-19 févr-19 févr-19

EONIA -0,34 -0,37 -0,37 -0,37

Euribor 3 mois -0,33 -0,31 -0,31 -0,31

France - taux des

emprunts d'Etat*déc-14 janv-19 févr-19 févr-19

3 mois -0,80 -0,58 -0,51 -0,50

6 mois -0,74 -0,57 -0,50 -0,52

1 an -0,64 -0,55 -0,49 -0,50

2 ans -0,53 -0,46 -0,45 -0,45

3 ans -0,43 -0,33 -0,34 -0,34

4 ans -0,23 -0,18 -0,23 -0,23

5 ans -0,14 -0,02 -0,08 -0,09

7 ans 0,19 0,21 0,12 0,10

10 ans 0,68 0,65 0,54 0,52

-1.2

-0.8

-0.4

0.0

0.4

0.8

-1.2

-0.8

-0.4

0.0

0.4

0.8

3 m

ois

6 m

ois

1 a

n

2 a

ns

3 a

ns

4 a

ns

5 a

ns

7 a

ns

10

an

s

Déc. 2016

Déc. 2017

Déc. 2018

22/02/2019

% %

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www.labanquepostale.com

Direction de la Stratégie et de l’Innovation – Etudes économiques :

Henri Delessy, Responsable des Etudes économiques

Alain Henriot, Responsable adjoint des Etudes économiques

Romain Sarron, Adjoint au responsable des Etudes économiques

Manuel Maleki, Economiste

Ranto Rabeantoandro, Responsable des études statistiques des marchés épargne, crédit et immobilier

Les analyses et prévisions qui figurent dans ce document sont celles du service des Etudes Economiques de La Banque Postale. Bien que ces informations soient établies à partir de sources considérées comme fiables, elles ne sont toutefois communiquées qu’à titre indicatif. La Banque Postale ne saurait donc encourir aucune responsabilité du fait de l’utilisation de ces informations ou des décisions qui pourraient être prises sur la base de celles-ci. Il vous appartient de vérifier la pertinence de ces informations et d’en faire un usage adéquat.