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la Gazette Salon du Le journal du Salon du livre de Boulogne-Billancourt édito evenu le rendez-vous littéraire incontour- nable de chaque fin d’année, le Salon du livre de Boulogne-Billancourt témoigne de notre volonté de proposer un événement culturel de premier plan à un large public de profes- sionnels et d’amateurs de livres. Irène Frain, auteure, essayiste, journaliste et infatigable voyageuse, nous fait l’honneur cette année de présider cette nouvelle édition. Plus de 200 auteurs ont répondu présents pour dédicacer et échanger sur leurs œuvres, dont une trentaine de talentueux auteurs boulonnais. Nous nous réjouissons aussi de recevoir les écrivains primés de cette rentrée, avec la venue de Pierre Lemaitre, lauréat du prix Goncourt, Sorj Chalandon, lauréat du prix Goncourt des lycéens, et Yann Moix, lauréat du prix Renaudot. De nombreuses animations viennent ponctuer ce week-end dédié aux amoureux du livre, avec des conférences, tables rondes, projection de film. Des ateliers sur l’écriture et la création sont proposés aux enfants. Sans oublier la remise des prix du concours d’écriture Jeunes Auteurs Boulonnais sont récompensés nos fines plumes et dessinateurs en herbe ! Le temps d’un week-end, Boulogne-Billancourt devient la capitale du livre. Très bon Salon à tous ! Pierre-Christophe Baguet Maire de Boulogne-Billancourt Président de Grand Paris Seine Ouest Isaure de Beauval Maire adjointe chargée de la Culture, du Patrimoine et de l’Animation culturelle D Salon livre DU BOULOGNE-BILLANCOURT

du - Boulogne - Billancourt · Colbert contre l’innocent surintendant ... de “communication” visant à satisfaire ... ceur une série de mesures frustrant les petits et moyens

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la GazetteSalondu

Le journal du Salon du livre de Boulogne-Billancourt

édito

evenu le rendez-vous littéraire incontour- nable de chaque fin d’année, le Salon du livre de Boulogne-Billancourt témoigne

de notre volonté de proposer un événement culturel de premier plan à un large public de profes-sionnels et d’amateurs de livres.

Irène Frain, auteure, essayiste, journaliste et infatigable voyageuse, nous fait l’honneur cette année de présider cette nouvelle édition.

Plus de 200 auteurs ont répondu présents pour dédicacer et échanger sur leurs œuvres, dont une trentaine de talentueux auteurs boulonnais.

Nous nous réjouissons aussi de recevoir les écrivains primés de cette rentrée, avec la venue de Pierre Lemaitre, lauréat du prix Goncourt, Sorj Chalandon, lauréat du prix Goncourt des lycéens, et Yann Moix, lauréat du prix Renaudot.

De nombreuses animations viennent ponctuer ce week-end dédié aux amoureux du livre, avec des conférences, tables rondes, projection de film. Des ateliers sur l’écriture et la création sont proposés aux enfants. Sans oublier la remise des prix du concours d’écriture Jeunes Auteurs Boulonnais où sont récompensés nos fines plumes et dessinateurs en herbe !

Le temps d’un week-end, Boulogne-Billancourt devient la capitale du livre.

Très bon Salon à tous !

Pierre-Christophe BaguetMaire de Boulogne-Billancourt

Président de Grand Paris Seine Ouest

Isaure de BeauvalMaire adjointe chargée de la Culture,

du Patrimoine et de l’Animation culturelle

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Salon livre

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Boulogne-BIllanCourt

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Le Salon du livre

Aude terrAy tonino BeNACQUIStA

Jean-Loup CHIFLet

Xavier DArCoS Serge MoAtIHélène GreMILLoN

Gilda PIerSANtI

thomas reVerDy Capucine Motte François de CLoSetS

Nelson MoNFort

Danielle DIGNe Vladimir FeDeroVSkI Valérie PÉCreSSe

Frédéric tADDeIDidier DAeNINCkX karin HANN

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Programme des rencontres

LA GAzette DU SALoN est éditée par la mairie de Boulogne-Billancourt 26, avenue André-Morizet 92 104 Boulogne-Billancourt cedex • tél. : 01 55 18 53 00 • Site Internet : www.boulognebillancourt.com • Coordination : Direction de la Communication - Étienne Bréchignac • rédaction : Christine Puech, Astrid Renoult • Photos : DR sauf indication • Conception et mise en page : Hermès Communication • Impression : Imprimeries Morault • tirage : 70 000 exemplaires • Dépôt légal : novembre 2013.

14h30 entretIen avec Simone Bertière, historienne, auteure de Le procès Fouquet, animé par Bernard Lehut, journaliste et rédacteur en chef adjoint du Service Culture de rtL

15h15 renContre avec Jean-Louis Debré et Valérie Bochenek Ces femmes qui ont réveillé la France

16h15 renContre avec robert Solé et Antoine Sfeir La France, la Méditerranée et le Monde arabe

17h renContre avec Aldo Naouri Prendre la vie à pleines mains, animée par Philippe Delaroche, directeur adjoint de la rédaction du magazine Lire

17h45 ConférenCe de Jean-François kahn Comment s’en sortir ?

18h renContre avec Guillaume evin, auteur et journaliste, suivie à 18h30 de la ProjeCtIon du film de Bertrand tavernier Que la fête commence au cinéma Landowski

SAMEDI 7 DÉCEMBRE© j

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Programme des rencontres14h renContre avec Irène Frain, auteure de Sorti de rien, Présidente d’honneur du Salon, animée par Baptiste Liger, journaliste à Lire

14h30 renContre avec Diane Ducret, historienne et romancière, auteur de Corpus Equi et de Femmes de dictateur, animée par Baptiste Liger, journaliste à Lire

15h renContre avec Sorj Chalandon auteur de Le quatrième mur, animée par Baptiste Liger, journaliste à Lire

15h30 ConférenCe du philosophe Charles Pépin Pourquoi avons-nous tant besoin de beau ?

16h15 renContre avec Frédéric Verger, auteur de Arden, animée par Philippe Delaroche, directeur adjoint de la rédaction du magazine Lire

16h45 taBle ronde avec Arnaud Viviant et Éric Naulleau À quoi sert la critique littéraire ?, animée par Philippe Delaroche, directeur adjoint de la rédaction du magazine Lire

17h30 taBle ronde avec Claude Cancès, Bernard Pasqualini et Laurent Guillaume Paroles de flics : les coulisses de la police animée par Dominique rizet

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Vive l’écrit ! L’écrit, c’est la trace. Et la trace, notre jointure es-sentielle : celle qui noue, sur la frontière indéfiniment mou-vante du présent, notre passé et notre avenir. Sans la trace écrite,

nous ne sommes rien. Et nous n’allons nulle part. Que serait d’ailleurs le fleuve sans sa source ? Et avez-vous jamais vu un arbre coupé de ses racines parvenir à pousser ses branches vers le ciel ? Lorsqu’on parle d’écrit, on pense d’abord aux livres. Avec raison : sur le tumultueux océan de la vie contemporaine, pas d’ancre plus solide. À toute heure, en tous lieux, lit, train, métro, avion, radieux farniente de l’été ou cœur noir des insomnies, les livres sont là, à nous attendre avec leur incalculable trésor d’histoires, de mots, de sens. J’aime à me les représenter comme un palais au nombre infini de portes. Vous en pous-sez une et, comme par magie, vous êtes propulsé dans un autre monde. L’avantage, c’est qu’une fois le livre lu, vous pouvez tout de suite pousser une nouvelle porte et vous offrir, avec d’autres livres, autant de voyages que vous voulez. Mais le trésor de l’écrit, ce sont aussi vos archives secrètes, journaux intimes, lettres d’amour, ou ces correspondances familiales souvent découvertes lors d’un déménagement, d’un deuil. Ainsi, il y a peu, dans une petite valise noire au couvercle cabossé, je suis tombée sur tout un paquet de lettres, calepins, poèmes rédigés par mon père entre 1935 et 1945. Ses secrets. En les recoupant avec les souvenirs des vivants et les récits en forme de jeu de piste qu’il m’avait confiés avant sa mort, j’ai pu me lancer dans la plus palpitante des équipées : le voyage des origines. Quantité de mystères se sont alors éclaircis, jusqu’à l’énigme qui entourait mon prénom. Ce qui nous réunit donc, lecteurs et écrivains, dans cette édition 2013 du Salon de Boulogne, c’est notre commune appartenance au Club des Amis des Traces. Sa devise ? Tout sim-plement mon cri du cœur du début : vive l’écrit !

Irène FrAIN

Billet d’humeurVIVE L’éCRIT !

DIMANCHE 8 DÉCEMBRE

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Les rencontres du samedi…

PréSIdent du ConSeIl ConStItutIonnel, jean-louIS deBré a été PréSIdent de l’aSSemBlée natIonale et mInIStre de l’IntérIeur. Il eSt l’auteur de nomBreux romanS PolICIerS et de lIvreS Sur l’hIStoIre de la réPuBlIque. auteur, metteur en SCène, mIme, CréatrICe de BIjoux (oh dIS le moI), valérIe BoChenek eSt auSSI fondatrICe de l’aSSoCIatIon un muSée Pour BIP, dédIée au mIme marCel marCeau.

Jean-Louis Debré, comment est né ce projet de livre ? Ce livre est né d’une interrogation que j’ai depuis longtemps. Pourquoi, quand on raconte l’histoire de la République, on évoque un nombre très faible de femmes. La deuxième raison de ce livre, est ancienne. J’étais magistrat, juge d’instruction à Paris, j’avais rédigé un livre Les républiques des avocats et j’avais trouvé la trace de Jeanne Chauvin, première femme avocate. Je m’étais toujours dit que je voulais raconter son histoire. Partant de là, j’ai recherché qui avait été la première femme qui avait passé le bac et fait des études universitaires, qui avait été la première femme médecin…

La nécessité d’écrire ce livre est-elle un hasard ?C’est le hasard qui m’a fait aujourd’hui écrire ce livre. Mais il est d’actualité car il est nécessaire d’œuvrer pour la parité.

Pour quoi les femmes se battent-elles selon vous ? Ces femmes veulent avoir des droits identiques aux hommes. Le droit à l’éga-

lité. Toutes ont bousculé des habitudes, des réflexes et des conservatismes.

Quelles sont les causes qu’elles ont encore à défendre ?Il y a de nombreuses causes à défen- dre notamment faire évoluer les menta- lités pour que l’on admette sans pro- blème que les femmes puissent avoir les mêmes emplois que les hommes, les mêmes rémunérations et pourquoi pas, devenir Président de la République.

Quelles sont les qualités communes à toutes les femmes qui sont dans votre livre ?Toutes ces femmes étaient déterminées, courageuses. Elles n’ont jamais renoncé à ce qu’elles croyaient être juste.

Il y a beaucoup de Femmes de Lettres dans votre ouvrage… Colette, Marguerite yourcenar, George Sand… Qu’ont-elles de particulier ?Toutes ces femmes de Lettres ont été des “Lumières” pour éclairer le combat vers l’égalité et la liberté. Toutes ont contourné des interdits, affronté des oppositions sans jamais accepter des compromis. y

Jean-Louis Debré et Valérie Bochenek

SamedI 7 déCemBre à 15h15t SamedI 7 déCemBre à 16h15t

Robert Solé et Antoine Sfeir

robert Solé revient au salon avec Sadate (Perrin). Sadate est né dans un village du delta égyp-tien, ce nationaliste farouche a commis

des attentats, a passé des années en prison, s’en est évadé et a vécu dans la clandestinité, avant d’appartenir à la junte

militaire qui a pris le pouvoir en 1952. Il est resté dans l’ombre de Nasser pendant dix-huit ans, avant de lui succéder. Puis il n’a cessé de surprendre. Son assas-sinat, en pleine parade militaire, a mis un terme tragique à une vie pleine de contradictions. Les “années Sadate”, qui ont laissé des traces profondes, sont une clé essentielle pour compren- dre l’égypte d’aujourd’hui. y

“la France, la méditerranée et le monde arabe”

Antoine Sfeir revient avec un essai indispen- sable : L’Islam contre l’Islam, l’interminable guerre des Sunnites et des Chiites. (Grasset).

Lorsque les observateurs occidentaux se penchent sur “l’Orient compliqué”, ils commettent généralement une erreur en lisant les événements égyptiens,

syriens, iraniens ou irakiens à travers la grille “démocrates contre intégristes” – car ce partage est loin d’être pertinent. En vérité, la réelle ligne de fracture qui divise le monde arabo-islamique est celle, fort ancienne, qui sépare les deux branches de l’Islam, à savoir le sunnisme et le chiisme. Mais sait-on, au juste, ce qui distingue l’un de l’autre ? Et comment comprendre cette “guerre de religions” qui dure depuis treize siècles ? y

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SImone BertIère S’IntéreSSe aveC Son dernIer ouvrage, le ProCèS fouquet, à un éPISode BIen Connu de notre hIStoIre, qu’elle lIvre au leCteur aveC Ce quI la CaraCtérISe SanS doute le mIeux : une CurIoSIté SInCère et aSSumée Pour SeS PerSonnageS. SeS ouvrageS BIograPhIqueS (Sur le CardInal de retz ou mazarIn), et Son hIStoIre en 6 volumeS deS reIneS de franCe, Sont deS référenCeS en terme de SuCCèS d’édItIon. aveC SImone BertIère, l’hIStoIre de franCe, que l’on dISaIt Boudée Par leS leCteurS, Prouve à quel PoInt elle Peut être PaSSIonnante et réSolument nouvelle.

Pourquoi vous êtes- vous intéressée à cet épisode de l’histoire ? Je me suis intéressée à cet épisode parce que j’étais agacée de le voir réduit

à un complot monté par le méchant Colbert contre l’innocent surintendant dont il convoitait la place. Vous savez : la couleuvre contre l’écureuil. Je me méfie du manichéisme : les gens sont rarement tout blancs ou tout noirs. Et, d’autre part, ce procès avait évidem-ment une dimension politique qui dé-passait les règlements de comptes entre collègues. Ce procès était une opération de “communication” visant à satisfaire l’opinion publique en lui sacrifiant un financier présumé coupable de la ruine du royaume, pour faire passer en dou-ceur une série de mesures frustrant les petits et moyens épargnants. Mais l’opération a échappé très vite à ses ini-tiateurs et le procès est devenu incon-trôlable.

quelles sont les “idées reçues” que vous avez pris plaisir à contredire ? La principale, est l’idée que Mazarin n’était qu’un vulgaire aventurier sans scrupule venu en France avec l’intention de s’en mettre plein les poches, alors qu’il est un des plus grands hommes d’état qu’ait connus le XVIIe siècle, comme je l’ai mon-tré dans le livre que je lui ai consacré. Mais Fouquet le détestait parce qu’il avait rêvé lui-même, grâce à la faveur d’Anne d’Autriche, de le remplacer comme premier ministre s’il avait été contraint à un exil définitif. Lors de son procès, il multiplie contre Mazarin – qui n’est plus là pour riposter – des accusations discutables et il réécrit le passé en se donnant le beau rôle. C’est donc vingt ans d’histoire qui appellent rectification.

Une autre idée reçue est l’image de Louis XIV en monarque absolu imposant son bon plaisir. Il en aura sans doute l’ap-parence à l’apogée de son règne. Mais là il n’est encore qu’un jeune garçon de vingt-trois ans, inexpérimenté et tremblant à l’idée d’exercer le pouvoir après Mazarin

– ce dont nul ne le croit capable –, qui a conscience de mettre son autorité en jeu dans cet acte capital.

Comment ce procès a-t-il influencé l’histoire de france ? Il ne l’a pas influencée du tout, car les re-mous qu’il a soulevés n’ont pas dépassé les cercles parisiens. L’image de Louis XIV n’a pas été atteinte, la politique financière entamée a seulement été menée avec plus de douceur. La situation financière du pays s’est améliorée parce que le retour de la paix avait mis un terme aux dépenses militaires, mais on recommença à s’en-

detter dès que reprirent les entreprises guerrières. Rapidement oublié du public, Fouquet passa quinze ans à Pignerol, pri-sonnier bénéficiant de quelques égards. Il était sur le point d’être libéré lorsqu’il mourut en 1680.En revanche son procès a beaucoup influencé les historiens. L’aggravation de la peine a fourni des arguments aux détracteurs de l’absolutisme. Ce geste a souvent servi d’élément à charge dans le procès fait à la “tyrannie” de Louis XIV. yle procès fouquet de Simone Bertière est publié aux éditions de fallois

SamedI 7 déCemBre à 14h30t

BertièreSimone

SamedI 7 déCemBre à 17ht

Pendant quarante ans, Aldo Naouri a soigné le corps en écoutant, au-delà de ses maux, des histoires de vie. Il les questionne, les dénoue. Il libère. Il ra-conte ici les moments clés de sa vie, ceux qui éclairent sa singulière clini- que. Pourquoi le benjamin d’une fratrie soudée dans sa lutte contre l’adver-

sité a-t-il consacré sa vie à étudier la force des histoires familiales ? Pourquoi l’enfant qui a grandi ballotté au cours de plusieurs migrations s’est-il penché, adulte, sur la vitalité des liens qui nous façonnent ? Quels ont été ses guides ?

Quelles rencontres l’ont marqué ? En re-constituant son parcours intellectuel, il explicite son travail consacré à la famille, dont il dit avec constance qu’elle est la première – la seule ? – école du lien social. Il interroge l’éducation contem-poraine et réfléchit à l’amour. Celui qui oblige parce qu’il nous construit. Aldo Naouri a notamment publié Les Filles et leurs Mères, Éduquer ses enfants, Les Pères et les Mères, L’enfant bien portant, ou encore, Adultères, qui ont tous connu un immense succès. yPrendre la vie à pleines mains entretiens avec emilie lanez, chez odile jacob.

Aldo Naouri “prendre la vie à pleines mains”

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la Gazette du Salon 2013

SamedI 7 déCemBre à 18h au CInéma landowSkIt

auteur et journalISte, SPéCIalISte françaIS de jameS Bond, guIllaume evIn a PuBlIé PluSIeurS ouvrageS Sur le CInéma, dont deux ConSaCréS à woody allen et romy SChneIder. Il nouS InvIte Cette année à réflé-ChIr Sur un genre CInématograPhIque qu’Il Connaît BIen Pour l’avoIr étudIé danS Son ouvrage l’hIStoIre faIt Son CInéma en 100 fIlmS, PréfaCé Par CoSta-gavraS (la martInIère) : le fIlm hIStorIque. Il Intro- duIra le Chef-d’œuvre multI-CéSarISé de Bertrand tavernIer : que la fête CommenCe et PréSentera également Son dernIer Beau lIvre : l’enCyCloPédIe Belmondo Chez hugo et CIe. ProjeCtIon du fIlm à 18h30.

D’où vient votre intérêt pour les films dits “historiques” ? D’une part, j’ai une formation d’historien et d’autre part, il se trouve que le cinéma, dès sa naissance, s’est emparé du matériau histo- rique. Costa-Gavras le dit très bien dans la préface de mon livre : “Le cinéma s’est mêlé de l’Histoire comme il se mêle de tout.” Il ne pouvait pas passer à côté de l’Histoire avec un grand H.

Comment avez-vous sélectionné les films qui font partie de votre ouvrage ?C’est le jeu de tout palmarès. On est obligé d’en écarter certains, mais les 100 sélectionnés sont tous des chefs-d’œuvre. Ils permettent tous de questionner notre

rapport à l’histoire, quel que soit le parti- pris choisi : certains la respectent, d’autres préfèrent la trahir, la sublimer ou bien encore la manipuler…

Quelle place tient le film de Bertrand tavernier dans votre livre ?Que la fête commence est un très grand film, par son casting de rêve, mais aussi par le scénario qu’il déploie ; un scénario bourré d’intelligence et d’humour ; il sait être im-pertinent voire irrévérencieux. Il raconte une période de l’Histoire mal connue : la Régence, qui fait suite au règne de Louis XIV. Le pays est fatigué, le vernis craque, les conventions explosent…

Quel serait pour vous Le grand film “historique” encore jamais réalisé ? LE grand film historique mêlerait la virtuosité technique d’un Coppola, d’un Spielberg ou d’un Cimino, l’engagement d’un Tavernier justement, le souffle épique de Visconti et le côté “coup de point” d’un Costa-Gavras… Pour moi, l’un des meilleurs reste Voyage au bout de l’enfer de Cimino. y

Guillaume Evin

SamedI 7 déCemBre à 17h45t

en Cette rentrée lIttéraIre 2013, jean-françoIS kahn PuBlIe Comment S’en SortIr ? Chez Plon. un ouvrage quI Prolonge Sa réflexIon gloBale Sur la CréatIon, la ComPoSItIon, leS qualItéS et leS défautS du PeuPle françaIS. un thème déjà exPloré, PluS tôt danS l’année 2013, aveC Son InventIon deS françaIS (fayard) quI éClaIre, d’une autre “manIère”, l’hIStoIre de franCe entre 600 avant et 500 aPrèS j.C.

Quand vous avez achevé l’écriture de votre livre (L’Invention des Français, Fayard), avez-vous trouvé que 600 pages pour éclairer un millénaire d’histoire officielle que vous dites “simpliste”, c’était trop ou pas assez ?Pas assez puisque j’ai l’intention d’y consa-crer trois tomes. Cela dit, ces mille ans cor-respondent à un véritable trou dans notre

histoire nationale : contribuer à la remplir, même en 600 pages, c’est déjà énorme.

Ce millénaire que vous éclairez à votre manière, est-il aussi un moyen de com-prendre pourquoi la France “s’affaisse” tant aujourd’hui, mais aussi pourquoi elle porte en elle les capacités à renaître ?Absolument. Ce récit montre que la France

a traversé des épreuves à côté desquelles les nôtres, aujourd’hui, sont de la bluette. Et qu’elle a toujours su ressusciter et rebondir.

Vous dites qu’il faut “replacer l’humain au centre de notre système économique”. Vous qui avez été un entrepreneur et un chef d’entreprise, avez-vous le sentiment que les politiques actuelles favorisent cette démarche ?Pour favoriser cette démarche, il faudra faire exploser notre système institutionnel en même temps que la bulle politico-médiatico-élitiste. y

Jean-François Kahn “Comment s’en sortir ?”

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Les rencontres du dimanche…

“Je retourne en Bretagne. Le fil du passé n’est pas encore rompu, les gens se souviennent, un monde stupéfiant ressuscite, un lignage archaïque dont j’ignorais l’existence, rudesse et merveilles, austérité et truculence, cocas-serie, poésie. L’esprit même de mon père, l’humilié qui ne plia jamais devant l’adver-sité. Une colère ancestrale prend alors la parole et me dicte, sans me laisser d’issue : “Cherche donc ce qu’il fut, ce Rien dont tu es la fille. Et dis-le.”

3 questions à l’auteure : olivier de kersauzon dit de vous que vous avez “l’intelligence de la nature et l’intelligence des hommes”. Qu’est-ce que cela veut dire ?C’est un superbe compliment, je ne sais si je le mérite! Pour le premier point, je suppose qu’Olivier apprécie ma passion pour la Nature et ma conscience aiguë qu’elle est plus forte que les humains. Nous avons lui et moi cette conviction chevillée au corps. Une foi d’autant plus forte chez Olivier qu’il est un homme de mer. Pour ce qui est de “l’intelligence

des hommes”, il veut dire, je pense, que je suis assez psychologue…

“Vive l’écrit!” est un cri du cœur, la devise du Club des Amis des traces, dont tous les lecteurs et auteurs font partie. Pourquoi est-il si important de connaître nos “origines” ?Tout simplement, pour savoir où nous allons, nous devons savoir d’où nous venons. Sans ses racines, l’arbre ne sau-rait pousser ses feuilles vers le ciel… D’ailleurs, avez-vous remarqué que tous les régimes dictatoriaux s’em- pressent de couper les peuples et les individus de leur passé, afin de mieux les asservir? Dans un autre registre, songez aussi à la douleur des amnésiques. Sans notre passé, nous n’avons guère d’avenir.

Dans une époque où l’image est reine, comment, selon vous, l’écrit, la trace écrite, peut-elle se “défendre”, conserver ou prendre encore plus de poids ?

L’image est reine, certes, mais à notre époque la tyrannie de l’instant est en-core plus féroce. Or à un moment ou à un autre, les humains s’aperçoivent qu’à surfer d’urgence en urgence, ils se perdent dans un océan d’insi- gnifiance : tant de choses peuvent attendre ! C’est là qu’ils se tournent vers la trace écrite C’est souvent un “accident de la vie” qui les éloigne du monde vo- latile de l’éphémère : maladie, rupture,

difficulté professionnelle, deuil. Pour traverser l’épreuve, ils cherchent alors un ancrage solide et sûr, et des clefs qui leur permettent de trouver un sens à la vie ou de soulager leurs souffrances. Ils se tournent alors vers les livres ou se mettent à écrire, souvent, un journal intime ou une autobiographie. C’est ainsi, très spontanément, que la trace écrite parvient à “se défendre” dans notre monde de fous ! Et c’est formidable ! y

Irène Frain, présidente d’honneur du SalonIrène fraIn vIent à Boulogne aveC Son dernIer lIvre, ProBaBlement l’un de SeS PluS Beaux : SortI de rIen au SeuIl. l’orIgIne de Ce roman, Irène fraIn la doIt à la remarque d’un journalISte quI l’InterPelle : “VoUS QUI N’êteS SortIe De rIeN…” IMMÉDIAteMeNt, L’AUteUre S’INterroGe : “QUeL rIeN ? LA MISère QUI FUt CeLLe De MoN Père ?”

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dImanChe 8 déCemBre à 14h30t

Diane DucretDiane Ducret s’est fait connaître avec l’immense succès de Femmes de dicta-teur (Perrin), best-seller traduit dans plus de 20 pays. Mais savait-on qu’elle avait été l’un des espoirs français de la com-pétition équestre ? Avec ce livre plus personnel, elle révèle l’étendue et la variété de son talent. L’histoire doulou- reuse et vraie du compagnonnage exceptionnel d’une jeune femme et de son cheval. Un récit poignant, un style superbe. Une auteure étonnante à rencontrer.

“Il est un lieu précis de l’existence où l’ombre et le corps se rejoignent. Ce moment-là il faut le saisir, marcher face au soleil, mettre le pied à l’étrier qui s’offre à vous, triom-pher de la gravité, galoper sans soucis de gloire ou

de fortune, à l’ère mécanique ne pas aller bien vite peut-être, mais libre. Il est des rencontres dont la chaleur suffit à emplir toute une vie et dont le deuil vous laisse estropié à jamais. On peut vous dire à quinze ans que vous ne remarcherez jamais plus, et se retrouver pourtant à trente debout sur un che-val au galop, dont le corps sacré et vibrant vous guérit de ces années de désespoir. Telle est la vertu de l’alliance millénaire entre l’homme et sa plus noble conquête, où brillèrent Bellérophon et Pégase, Alexandre et Bucéphale, comme d’au-tres couples mythiques évoqués ici en miroir d’une destinée d’aujourd’hui. Le cheval y est la métaphore du retour à l’enfance, de la douleur éprouvée et surmontée, du refus de la fatalité.” Corpus equi (Éditions Perrin). y©

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Les rencontres du dimanche…dImanChe 8 déCemBre à 16h45 taBle ronde aveC érIC naulleau, et arnaud vIvIant anImée Par PhIlIPPe delaroChe, dIreCteur adjoInt du magazIne lIre, lauréat du PrIx henneSSy du journalISme lIttéraIre 2013

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Vous avez reçu au printemps dernier le Prix Hennessy qui récompense chaque année le meilleur journaliste littéraire. Était-ce important pour vous d’être reconnu pour le travail que vous faites ?Il faudrait être très sûr de soi pour se déclarer insensible. Le choix des jurés du Prix Hennessy m’a surpris (d’autres candidats avaient “l’étoffe” de l’em-porter) et vivement touché dans la mesure où les auteurs dont j’ai chroniqué les ouvrages entre 2012 et 2013 (Philippe Renonçay, Richard Morgiève, mais aussi les grands aînés, Saint-Augustin ou Victor Hugo) et mon proche entou-rage y sont pour quelque chose. Enfin, plutôt que l’expression d’une recon-naissance à l’égard de ma pauvre personne, ce Prix Hennessy délivré par des journalistes de diverses généra-tions et convictions vient surtout sceller une certaine reconnaissance et une certaine conception du métier de jour- naliste littéraire.

Le métier de “Journaliste littéraire” est-il le même métier que celui de “critique littéraire” ?

En aucun cas. La rédaction de Lire réunit des journalistes littéraires. Nous voulons guider nos lecteurs parmi des milliers de nouveautés, en recueillant les infor-mations et les propos susceptibles de les éclairer sur le parcours et les res- sources d’un auteur, sur la genèse et sur la réception d’une œuvre. Certes, il y faut du discernement. Pour autant, nous ne nous érigeons pas en grand jury. Tandis que le critique littéraire s’ap- plique moins à informer qu’à noter et qu’à livrer son interprétation. Il pré-tend, l’air de rien, occuper une position d’autorité. Il a sa conception de la lit-térature. Il y tient plus que tout. Il s’en réclame. Quand le journalisme littéraire cherche à ouvrir un accès à tel ou tel livre, quand il cherche à com-prendre, la critique s’emploie à expliquer et, au prix parfois de jugements défini-tifs, à cataloguer.

Faut-il savoir écrire pour être un bon critique ?Dès lors que le journaliste littéraire réussit à “intéresser” et à justifier son “crédit”, la question de savoir s’il sait

ou s’il ne sait pas écrire est superflue. Il en va du style comme de l’élégance vestimentaire : le trop ostensiblement bien écrit peut parfois trahir une volonté vulgaire de briller au point de desservir l’œuvre louée ou de noircir abusivement l’œuvre décevante. Il en va de même des “bons mots” : plus ils sont systématiques, plus ils démoné- tisent le crédit de leur auteur.

Croyez-vous que les auteurs sont sensi-bles aux critiques et si oui, ont-ils raison de l’être ?Oui, ils y sont sensibles. La plupart vous diront pourtant qu’ils s’en moquent, y compris ceux qui se sont promis de vous savonner la tête ou, publiquement ou sournoisement, de vous briser! Mais il y a moins de critiques féroces que d’éloges paresseux... y

édIteur, eSSayISte, traduCteur, ChronIqueur SPortIf, anImateur de télévISIon et de radIo, C’eSt en tant que CrItIque lIttéraIre et auteur, qu’érIC naulleau PartI-CIPe au Salon de Boulogne Cette année. redouté à l’éPoque Pour SeS CrItIqueS danS l’émISSIon de laurent ruquIer, on n’eSt PaS CouChé, Sur franCe 2, Il eSt au Cœur d’une PolémIque au Sujet de Son dernIer ouvrage : dIalogueS déSaCCordéS, une SérIe d’entre-tIenS aveC alaIn Soral, aux édItIonS BlanChe.

dialogues désaccordés, vu par son éditeur :Réunir deux esprits libres, cultivés et batailleurs comme éric Naulleau et Alain Soral pour débattre du

“pourquoi vote-t-on Front national ?” rele-vait de la gageure. En effet, difficile de cantonner deux hommes aussi impli-qués dans leur époque à cette simple question, alors que la réponse englobe de multiples facteurs et renvoie à deux visions du monde opposées. Chacun étayant ses propos d’une solide culture qui donne à ces Dialogues désaccordés (…) des accents de match de boxe de légende (…). Avec ces échanges virils mais corrects, Naulleau et Soral redon-nent un vrai sens au débat public. Chacun d’entre nous se voit amené à affronter ses contradictions et ni l’un ni l’autre ne laisse la place à cette mollesse de connivence tellement de notre époque. y

Philippe Delaroche : “À quoi sert la critique littéraire ?”

Éric Naulleau Arnaud Viviant

PhIlIPPe delaroChe, dIreCteur adjoInt du magazIne lIre a reçu au PrIntemPS dernIer le PrIx henneSSy du journalISme lIttéraIre. Il anIme une taBle ronde aveC arnaud vIvIant et érIC naulleau, Sur le thème : “à quoI Sert la CrItIque lIttéraIre ?”.

aveC la vIe CrItIque (édItIonS Belfond), arnaud vIvIant SIgne une autoBIograPhIe légère et non ComPlaISante, une Balade danS l’hIStoIre ContemPoraIne de la vIe lIttéraIre françaISe. CrI-tIque “CaraCtérIStIque”, Connu et reConnu Pour SeS CollaBora-tIonS à lIBératIon, leS InroCkS ou le maSque et la Plume, Il Partage aveC PhIlIPPe delaroChe et érIC naulleau SeS SouvenIrS et SeS PenSéeS, Sur Ce thème SI grand et SI PetIt à la foIS : à quoI Sert la CrItIque lIttéraIre ?

la vie Critique, vu par son éditeur :Il aurait voulu être rock star, il est devenu critique littéraire. Fidèle aux grands textes et aux

rituels d’un métier en voie de disparition, curieux, amoureux, inconvenant, il défend les fous, les inventeurs et les modernes. Voie facile ? Non, vie critique, où l’on compose avec stocks et désirs, découverts et découvertes, obses-sions sexuelles et professionnelles. Un texte intime et risqué, une mise à nu lit-téraire et politique, où tout conflue vers le désir d’être vivant. À l’ère de la litté- rature mondialisée et du journalisme prolétarisé, la situation est critique, mais pas désespérée. y

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Dominique Rizet est un homme de presse, d'édition et de télévision. Ancien Grand Reporter au Figaro Maga-zine, auteur - ou co-auteur - d'une dizaine d'ouvrages à succès, chroniqueur pour Faites Entrer l'Accusé sur France 2, présentateur de Justice Hebdo, sur la nou-velle chaîne Planète Justice, il est également consultant expert des affaires policières et judiciaires pour BFM TV. Ses livres sont autant d'occasions de recherches, d'interviews et d'enquêtes. Ils partagent tous un objectif commun : informer, expliquer et permettre au public de comprendre les grandes affaires de notre temps et les coulisses de la police. Il anime une table ronde avec de grands connaisseurs du sujet : Claude Cancès, Bernard Pasqualini et Laurent Guillaume. y

“paroles de Flics : les Coulisses de la police”

“Les coulisses de la police” par de vrais flics. Vous risquez d’avoir du monde... C’est un sujet qui passionne toujours autant le public, les lecteurs, les téléspectateurs,mais aussi les cinéphiles,

quand on voit le succès d’un film comme Polisse. Comment expliquez-vous cela ? Je ne me l’explique pas ! Le succès de toutes ces émissions prouverait, selon certains, que le public aime davantage sa police qu’on ne le croit. Je suis un peu plus réservé, surtout lorsque l’on

voit l’accueil qui nous est réservé dans certaines banlieues. De plus ces repor- tages, qui donnent une vision valori-sante, certes de notre métier, présentent notre travail de manière parcellaire, ce que je regrette.

Pourquoi avez-vous écrit ce livre ? Au cours de ma carrière, je n’ai jamais envisagé un instant écrire “mes mémoires”. Quelques mois après mon départ à la retraite, j’ai été sollicité par des journalistes et j’ai pensé finalement que ce serait un témoignage pour mes petits- enfants. Cet ouvrage m’a également permis de rétablir aussi quelques vérités.

35 ans de carrière, de la PJ aux rG, en passant par la Brigade Criminelle et la Sûreté Départementale en Seine Saint-Denis, de toutes les "affaires" que vous avez suivies, laquelle vous a le plus marqué ? Il m’est difficile de procéder à un classe-ment des affaires traitées pendant 35 ans : les succès bien sûr sont un moment de fierté, mais ensuite on tourne la page. Les affaires qui marquent le plus sont celles qui ne sont pas résolues surtout lorsqu’elles concernent des enfants. À ce titre l’assassinat de Cécile Bloch le 5 mai 1986 à Paris restera à jamais ancré dans ma mémoire. Mais l’enquête, 27 ans après,

est toujours en cours, et je ne désespère pas que ce “sérial killer” soit un jour mis hors d’état de nuire.

Vous avez lutté contre le crime, le ter-rorisme international, les petits et les grands voyous, les casseurs de banlieue... Quelle est la catégorie qui se "distingue" le mieux aujourd'hui et qui vous inquiète le plus ? Je pense que la délinquance que je quali- fierai de “proximité” est la plus inquiétante. Elle concerne tout le monde, elle frappe à notre porte, elle est de plus en plus violente et les auteurs sont de plus en plus jeunes. y

Avons-nous besoin de beau pour grandir ? Les enfants qui grandissent dans le beau ou la reconnaissance du beau, grandissent-ils mieux ? Oui, nous avons besoin du beau, ou plutôt de l’émotion esthétique, pour grandir. Nos émotions esthétiques nous aident à accueillir une part de nous-mêmes qu’il est parfois difficile d’as-sumer sur la scène sociale ou familiale. Nous nous découvrons complexes et apprenons, grâce à ce plaisir esthétique, à aimer et à accueillir cette complexité qui souvent dérange.

Avons-nous plus besoin de beau en vieillissant ? Oui, nous avons plus besoin du beau en vieillissant car la présence de la beauté nous remplit de notre propre présence au monde. Elle nous apprend à aimer ce qui est, à comprendre que c’est déjà bien que cela soit, sans rien demander de plus. La beauté n’est pas éternelle, elle dépend d’un moment, d’une lumière, et son caractère non durable ne nous gêne pas. C’est de cela dont nous avons pré-cisément besoin lorsque nous mesurons que nous ne sommes pas éternels.

Comment opposez-vous le “goût” au beau ?Avoir du goût pour la beauté, c’est refuser les pseudo normes du bon goût, ou du snobisme. Il n’y a d’émotion esthétique que libre, arrachée aux diktats de la norme ou de la convention. Ce n’est pas beau parce que. C’est beau parce qu’il n’y a pas de parce que.

La beauté sauvera le monde. Vous y croyez ? Non, la beauté ne sauvera pas le monde. Mais chaque instant de plaisir esthétique ravive la promesse d’un salut. C’est déjà

pas mal. Ce qui compte c’est la chaleur de la promesse. Pas qu’elle soit tenue.

Depuis 2010, Charles Pépin anime un séminaire philosophique ouvert à tous au cinéma MK2 Hautefeuille à Paris. Prin-cipaux ouvrages : Les Philosophes sur le divan (Flammarion, 2008) ; La planète des sages (avec Jul, Dargaud, 2011) ; Quand la beauté nous sauve (Robert Laffont, 2013) Platon La Gaffe (avec Jul, Dargaud, 2013). y

Charles Pépin “pourquoi avons-nous tant besoin de beau ?”

le Beau, déCrIt Par CharleS PéPIn, PhIloSoPhe et éCrIvaIn, S’affranChIt de touS leS dIktatS du goût Pour ne Se fIer qu’à l’IntuItIon que nouS en avonS et, PourquoI PaS, à l’émotIon qu’Il ProCure. à l’oCCaSIon de la SortIe de Son lIvre quand la Beauté nouS Sauve Chez roBert laffont, nouS luI avonS demandé : PourquoI avonS-nouS tant BeSoIn de Beau ? et voICI Ce qu’Il a réPondu :

dImanChe 8 déCemBre à 15h30t

dImanChe 8 déCemBre à 17h30 taBle ronde aveC Claude CanCèS, laurent guIllaume, Bernard PaSqualInI anImée Par le journalISte et auteur domInIque rIzet

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Les Premiers RomansDeux belles surprises de la rentrée littéraire

Arden L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea

Arden, de Frédéric Verger, à égalité parfaite avec le livre de Pierre Lemaitre avant le dernier tour de scrutin pour le Goncourt, reste l’un, des grands livres de la rentrée 2013. Petit florilèges des compliments que l’on peut faire à cet ovni de la littérature française, à la langue superbe : Arden, pour Paule Constant, membre du jury “est la plus belle lecture (qu’elle ait) faite depuis 30 ans. J’ai peur que l’on ait laissé passer le Céline ou le Proust d’aujourd’hui”. Chez Gallimard et pour l’éditeur de Frédéric Verges, Jean-Marie Laclavetine, “Ce manuscrit avait toutes les qualités pour être remarqué. J’ai aimé la faculté d’invention de cet écrivain, la façon dont il sait mener un récit de manière vivante et parfois drôle tout en situant l’histoire dans un contexte de tragédie. Son style est très riche avec un art de la métaphore affirmé. C’est une œuvre de la maturité pas celle d’un perdreau de l’année”. Pour les critiques et notamment pour Marianne Payot, “Arden est un premier roman virtuose, d’une écriture brillante, burlesque, aux effets inattendus.”

arden, une histoire, un rythme, une langue, un ovni !L’histoire se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale en Marsovie, riche prin-cipauté d’Europe centrale. Alexandre de Rocoule, gérant du luxueux hôtel d’Arden, homme à femmes dont la gaieté a quelque chose de féroce, et Salomon Lengyel, veuf sérieux et solitaire, sont liés par une pas-sion commune : l’opérette. Depuis 1917, ils ont écrit ensemble une quantité im-pressionnante de pièces en trois actes, inachevées car ils ne sont jamais d’accord

sur la scène finale. Pendant qu’ils travail-lent sans relâche, la bête nazie rôde autour de la Marsovie sur laquelle elle ne va pas tarder à poser la patte. Les persécutions de Juifs commencent. Le danger devient pressant pour Salomon et pour sa fille Esther, revenue auprès de son père et dont Alex tombe amoureux. Et si la composition d’une dernière opérette était le seul moyen de leur sauver la vie ?

Il est rare de voir aussi harmonieusement mêlés dans un premier roman l’intelli-gence, l’humour et la sensualité. Les scènes se déploient dans une profusion d’images éblouissantes, de détails comiques ou touchants, tandis que les rebondissements ne manquent pas dans le livret sanglant qui se joue en 1944 en Europe centrale.

les premières lignes… Lorsque nous étions enfants, il arrivait souvent que nos parents nous confient, ma sœur et moi, à la garde d’une tante qui

habitait Montreuil au dernier étage d’une maison étroite et haute. La bâtisse solitaire se découpait sur le ciel au sommet de la rue des Roulettes, raide côte pavée dont les virages en épingles semblables à ceux d’un col offraient à notre grande-tante un prétexte pour ne jamais sortir de chez elle.

Comment ce titre vous-est-il venu à l’esprit ? Le titre m’est venu comme ça. Comme toutes les idées qui jaillissent dans mon cerveau toute la journée comme une fon-taine. Ça n’arrête pas. Je l’ai vite noté et puis j’ai ouvert un document Word vierge et ai écrit la première phrase, qui m’est arrivée aussi soudainement. Et puis je me suis demandé ce que j’allais faire de ce début et tout a coulé de source, comme si l’on me dictait l’histoire. J’aime ce titre parce qu’il est long et qu’il fait déjà voyager le lecteur. Il lui dit ce qu’il va trouver dans mon livre. Ce titre est en fait comme une première phrase de roman, c’est le début de l’aventure.

Comment expliquez-vous le succès de votre livre ? Le Fakir est un roman humain écrit par un humain pour des humains. On m’a dit que c’était une vraie bouffée d’oxygène, qu’il faisait du bien et j’ai rencontré des psys qui le prescrivent à leurs patients ! Il fait du bien car il est frais, léger mais aussi touchant et profond. C’est un mélange d’émotions, et puis une grande histoire d’amour et un

fabuleux voyage intérieur et physique. Le lecteur s’évade et part avec moi en voyage dans mon armoire Ikea.

Avez-vous arrêté de travailler? Avez-vous peur de commencer votre nouvelle vie d’écrivain ou cela vous paraît-il naturel et logique ? J’arrête dans moins d’un mois maintenant. Je ne peux plus mener de front les deux activités. La promotion en France et à l’étranger prend beaucoup de temps, ainsi que les médias et puis il y a l’écriture du scénario pour le film. Non, je n’ai pas peur. J’ai changé de vie et de pays tous les deux ans. Depuis petit j’ai appris à m’adapter à de nouvelles cultures, de nouveaux codes rapidement. Ma millième vie de chat com-mence. On a qu’une vie, alors le but du jeu est d’en vivre plein dedans, tant qu’on est encore vivant, car après il n’y a plus rien.

Quels auteurs dorment à côté de vous sur votre table de nuit ? Aucun. Je n’ai pas de livre sur ma table de nuit. J’ai un livre de salon et un livre de toilettes. En ce moment, je lis Les milliards de dollars de Léon Roubillard (de Vincent Malone) qui me fait énormément rire et L’éléphant s’évapore (de Murakami) que je trouve fin. Je ne vous dirai pas, des deux, lequel est dans les toilettes... J’ai des goûts très éclectiques. Je suis capable de lire du Zola en regardant Master Chef…

les premièreslignes… Le premier mot que prononça l’Indien Ajatashatru Lavash Patel en arrivant en France fut un mot sué-dois. Un comble ! Ikea.

Voilà ce qu’il prononça à mi-voix. Cela dit, il referma la porte de la vieille Mercedes rouge et patienta, les mains posées comme un enfant sage sur ses genoux soyeux. Le con-ducteur de taxi, qui n’était pas sûr d’avoir bien entendu, se retourna vers son client, ce qui eut pour effet de faire craquer les petites billes en bois de son couvre-siège. y

Romain Puértolas

Frédéric Verger

la rentrée lIttéraIre eSt Chaque année marquée Par le SuCCèS Inattendu et ImmenSe de nouveaux auteurS, ParfaItement InConnuS du grand PuBlIC et dont leS lIvreS devIennent en quelqueS jourS de vérItaBleS BeSt-SellerS. C’étaIt le CaS l’année dernIère de joël dICker aveC la vérIté Sur l’affaIre harry queBert (édItIonS de falloIS), et C’eSt enCore le CaS en 2013 de romaIn PuértolaS (le dIllettante) et de frédérIC verger (gallImard).

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renContre dImanChe 8 déCemBre à 16h15

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Pierre Lemaitre vient de recevoir le Prix Goncourt pour son roman, Au revoir Là-Haut paru chez Albin Michel. Venu du polar, l’auteur offre ici un roman

à l’intrigue parfaitement construite, un grand roman populaire qui a rencontré le succès, “tout seul”, avant même que l’auteur ne reçoive le prestigieux prix. Dans l’atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose la grande tragédie de cette génération

perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants.

4 questions à l’auteur :Pourquoi un roman sur l’après-guerre 14-18 et non sur la guerre elle-même ?Parce que l’après-guerre pose un problè- me social différent, celui du retour des soldats, de l’ingratitude du pays à leur égard et que c’est cela qui me semble avoir une résonance sociale avec aujourd’hui.

Ce roman dénonce une injustice profonde de cette après-guerre : on glorifie les morts et les vivants sont encombrants, est-ce cela ?C’est tout à fait cela. Il ne faudrait pas pour autant croire que c’est PARCE que

l’on glorifie les morts qu’on s’occupe mal des vivants. Ni l’inverse d’ailleurs. Le roman tente de montrer qu’il y a deux mouvements distincts mais dont les effets (plus visibles à un siècle de distance) se conjuguent au détriment de ces jeunes vétérans.

L’humour y occupe une place importante; est-ce indispensable ? Non, c’est simplement ma manière de faire.

Quels sont les ingrédients d’un bon roman ?Si quelqu’un sait répondre à cette question, j’apprécierais beaucoup qu’il me commu-nique ses recettes. Si possible à moi seul. y

PRIX GONCOURT 2013

PRIX RENAUDOT 2013

PRIX GONCOURT DES LYCÉENS 2013

“Combien d’en-tre nous ac-ceptera ient- i l s de naître s’ils c o n n a i s s a i e n t leurs parents ?” En décernant le Prix Renaudot à Naissance (Grasset), le

jury, par la voix de Frédéric Beigbeder, a salué ce “livre délirant et monumen-tal, bâti sur une idée très simple: notre vie consiste à choisir nos parents et ceux

qui nous aident à naître, et pas forcément nos géniteurs”. Avec Naissance Yann Moix signe le roman le plus long de la rentrée littéraire. Plus de 1 000 pages au cours desquelles l’auteur se lance à la recherche d’une filiation pour donner un sens à sa venue au monde.

L’auteur affirme aimer “la démesure”. Mais pour la bonne cause. Naissance est comme son auteur l’indique sur la quatrième de couverture, “gros comme une femme enceinte de neuf mois”.

“J’aime la démesure, j’aime la longueur et j’aime ce qui dure. Ce n’est pas un gros livre, c’est simplement une parole qui dure, qui s’allonge et non pas un livre qui s’épaissit”, précise le romancier et réalisateur. Et comme le dit étienne Gernelle du Point, “1 148 pages dans la tête de Yann Moix, c’est un shoot au long cours, un bain moussant hallucinogène. Une potion magique qu’il nous fait partager, lui qui n’en a plus besoin, puisqu’il est tombé dedans il y a bien longtemps. À la naissance, justement.” y

Pierre Lemaitre

Yann Moix

Sorj Chalandon

Les Prix littérairesSamedI 7 déCemBre de 14h à 16ht

dImanChe 8 déCemBre de 14h à 19h - renContre à 15h anImée Par BaPtISte lIger Sur le quatrIème murt

dImanChe 8 déCemBre de 14h à 19ht

Cet auteur réputé, aimé des libraires et des lecteurs est né en 1952, il a long-temps été journaliste à Libération. Depuis 2009 il est une des signatures du Canard Enchaîné. Ses reportages sur l’Irlande du Nord et le procès Klaus Barbie lui ont valu le Prix Albert-Londres en 1988. Il a notamment publié chez Grasset, Une Promesse (Prix Médicis en 2006) et Retour à Killybegs (Grand Prix du Roman de l’Académie Française en 2011). Mais c’est avec son sixième roman, Goncourt des Lycéens le mois dernier, qu’il vient pour la première fois au Salon de Boulogne. Il raconte au Huffington Post, comment il a appris la nouvelle: “Le 14 octobre à 12h45, avait écrit la presse. Ce jour-là, et à cette heure, serait désigné

le lauréat du Prix Goncourt des Lycéens. Vers 12h15, j’ai quitté le Canard Enchaîné, où je fais mon métier de journaliste. Je ne voulais personne autour, ni visage familier, ni conversations. Rien. Je suis allé dans les jardins des Tuileries, à deux pas. La pluie avait cessé. Je me suis assis sur une chaise de fer, glacée et humide, face à la fontaine. Tout était désert. Seules les feuilles d’automne et le soleil pâle. J’ai posé mon téléphone sur mes genoux, le faisant jouer le Pie Jesu de Maurice Duruflé, qui tient une place à part dans Le Quatrième mur, mon roman. C’est avec ce requiem, chanté par Bartoli, que j’ai écrit mon livre, pendant deux ans. Et je voulais que cette musique m’accompagne encore quelques minutes, au moment fragile des résultats.”

“L’idée de Samuel était belle et folle : monter l’Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou

une fille pour en faire des acteurs. Puis, rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé. Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m’a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l’a fait promettre, à moi, le petit théâtreux de patronnage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m’offre brutalement la sienne…” y

la Gazette du Salon 2013 11

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Le Salon des enfants

jeuneSSe

Annick de GIRY

Sonia FEERTCHAK

Anne-Marie DESPLAT-DUC

Anne de la BOULAYE

Eli ANDERSON

Raphaëlle GIORDANO

Sabine du FAŸ

Claire CLéMENT

Pascale BOUCHIé et Catherine LOIZEAU

Jean-Luc LE POGAMViviane LELONG-VERDIER

Isabelle MINIÈRE

M.A.GRAFF

Benoit de SAINT CHAMAS

Serge RUBIN

Laurence VAN GYSEL

Richard UNGLIK

ZEMANEL

Gérald GUERLAIS

Joslan F. KELLER

Gertrude DORDOR

Armelle BOY

Marie AUBINAIS

Sylvie RAMIR

Sylvie SERPRIX

Béatrice VEILLON

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BD

Clotilde BRUNEAU, Diane FAYOLLE et Jaekyung KIMPascal BRESSON

Nicolas BARRAL

Frédéric DELIGNE Florence CESTAC

Karim FRIHAERROC

Alain GRANDAnnie GOETZINGER

Marc LECHUGAJUL

Michaël RIBALTCHENKO

Olivier TaDuc

MARKO

Julien BLONDEL et Robin RECHT

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Cabu

Alexis DORMAL et Dominique ROQUES

Philippe GARAND

Eric LIBERGE

Augustin ROGERET Ronan TOULHOAT

Jean-Pierre JOBLIN

Le 9e Art

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l’atelIer de noël anImé Par BlandIne voIgnIer, Pour leS enfantS de 3 à 5 anS.

Encore un peu de patience… Noël ar-rive… Afin que cela soit une véritable fête pour tout le monde, vous pouvez proposer à vos tout-petits d’y contribuer! Avec l’Atelier Les Herbes Folles ils créent des cartes de Noël “pop up”, toujours accompagnées d’un petit texte, et des boules de Noël à accrocher au sapin familial. Passionnée par la littérature jeunesse, ancienne libraire, profes-seur-documentaliste, Blandine Voignier a conceptualisé et animé de nombreux ateliers pour les enfants, dont celui-ci, tout spécialement pour le salon ! yateliers.herbesfolles@la poste.net

Concours Jeunes AuteursÀ l’occasion du Salon du Livre et pour la 5e année consécutive, la Ville organise un Concours « Jeunes Auteurs » pour récompenser les talents littéraires et artistiques des collégiens et des lycéens boulonnais. Les premiers lauréats de chaque catégorie seront édités (pour la nouvelle et la BD) ou verront leurs œuvres affichées (pour la poésie) dans les supports de la Ville. Pierre Christophe Baguet, maire de Boulogne-Billancourt, remettra les prix aux lauréats le samedi 7 décembre à 18h dans le hall de la médiathèque Landowski.

entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles

réservation indispensable au 01 55 18 61 01

Remerciements aux partenairesdu SalonLa Ville de Boulogne remercie chaleureusement les partenaires du Salon : le Rotary Club de Boulogne-Billancourt, la caisse Jean-Baptiste Clément du Crédit Mutuel, les partenaires libraires boulonnais, Périples 2 et Le Comptoir de la BD, le cinéma Landowski, ainsi que les partenaires medias : L’Express, Lire et RTL.

SamedI et dImanChe à 15h30t SamedI et dImanChe à 17ht

“DES TÊTES AVEC DES PIEDS, EN UN TOUR DE MAIN”

un atelIer anImé Par zemanel Pour leS enfantS à PartIr de 6 anS.

“Les pieds, on les a nus, parfois en chaus-settes, parfois en chaussons et le plus sou-vent dans toute sorte de chaussures. On court, on traîne, on garde les même pieds et on change de chaussures. Celles qui ont fait nos premiers pas, nos pas d’hier, on les jette.” Changer les pieds en tête, c’est la proposition amusante que Zemanel propose aux enfants : de vieilles chaus-sures, un peu de colle, quelques vis, rondelles, tissus et un brin d’imagina-tion… pour que de vieilles chaussures se

changent en d’étranges personnages. Des personnages qui ont tout, peut-être un parcours de vie à raconter…

Bonjour zemanel, pouvez-vous vous présenter, en quelques mots ? On pourrait me définir comme un prome-neur, je passe volontiers du métier de comédien à celui d’écrivain. Pour moi l’écriture se décline au sens large et on peut trouver entre mes doigts aussi bien un crayon qu’un tournevis.Modeler des images et du sens, tendre l’oreille et ouvrir grand les yeux pour nourrir au mieux mon imagination. Ne voyez donc aucune incongruité à me découvrir tantôt conteur, tantôt plas-ticien, tantôt écrivain. Tout est lié.

Le thème de votre atelier est “Des têtes avec des pieds en un tour de main”... expliquez-nous un peu ce que cela veut dire ? Je pars de l’objet chaus-sure pour la décliner en personnage marionnetique.

Une chaussure, un peu de bois, quelques vis, un morceau de tissus et la marion-nette prend vie.

Quel plaisir avez-vous à travailler avec des enfants ? Un enfant surprend toujours par la force de son écoute et l’originalité de ses propositions.

Demandez-vous aux enfants de raconter l’histoire des personnages qu’ils ont créés ? C’est une question de temps, j’en ferai la proposition sans l’imposer.

Les enfants doivent-ils apporter leurs vieilles chaussures en même temps que la créativité ? Ce serait bien ( des chaussures de taille inférieure à 37 ) cela m’économiserait du poids et du volume pour mon déplace-

ment mais j’aurai un peu de réserve quand même. y

www.zemanel.fr

atelIer PhIlo, anImé Par jean-Paul mongIn Pour leS enfantS de 7 à 12 anS.

Au Salon du Livre de Boulogne, les spécia- listes du Chiffre sont sur les dents ! Que signifient les propositions découvertes dans le carnet de l’agent secret Ludwig Wittggenstein, disparu à la poursuite d’un animal qui peut-être n’existe pas ? À l’occasion de la parution du “Rhinocéros de Wittggenstein”, le XXe titre de la collection des petits Platons, Jean-Paul Mongin invite les enfants à une grande chasse philosophique ! y

www.lespetitsplatons.com

SamedI et dImanChe à 15h30

“VoyAGer eN BD”

une renContre anImée Par marko Pour leS enfantS de 7 à 12 anS.

Bonjour Marko, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Bonjour, en deux mots je suis des-sinateur illustrateur depuis environ 25 ans... Mon parcours m’a permis de travailler dans le dessin animé, le dessin de presse, l’illustration et, actuellement, d’une manière quasi quotidienne la bande-dessinée...

Le thème de votre atelier pour les 7-12 ans est “Un crayon, un papier, une main, des yeux, voyager”... où souhaitez-vous emmener les enfants pendant cet atelier ? Le crayon est l’outil, la main utilise l’outil et le regard guide la main. Il est important de savoir regarder pour pouvoir dessiner. C’est en partant de cette idée que j’aimerais faire voyager les enfants qui partici-peront à l’atelier. Leur montrer qu’il ne suffit pas de bien utiliser l’outil, il faut, avant tout savoir regarder et observer.

Quelle importance tient le voyage dans votre art ? Pour la partie documentation, les sources papiers ne suffisent pas. Il manque une dimension: le volume, l’espace. Le voyage est primordial dans le travail de création en re-donnant une vrai dimension dans

l’espace à ce que je dessine. Plus généralement les histoires que je veux raconter doivent faire voyager, dans le temps ou dans l’espace. La bande-dessinée offre la possibilité de le faire, c’est un média populaire qui touche tout le monde et quoi de mieux que voyager ?!

Pourquoi aimez-vous travailler avec les enfants ? Ce serait aussi à eux de me dire pourquoi ils aiment travailler avec moi !.... Je pense que je me retrouve en eux, à leur âge quand je lisais de la bande-dessinée. Cela me permet de voyager, loin de mon atelier où je réalise, en adulte, mes albums.

Quelle est l’une de leurs qualités majeures que nous devrions tous essayer de conserver adulte ? La spontanéité. y

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ateliers

Le Salon des enfants

SamedI et dImanChe à 17ht

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la Gazette du Salon 201314

Page 15: du - Boulogne - Billancourt · Colbert contre l’innocent surintendant ... de “communication” visant à satisfaire ... ceur une série de mesures frustrant les petits et moyens

Auteurs littérature généralePierre-anthony allard Sd mes années harcourt Le PasseurSandrine aragon Sd expatriées Publibook Monpetitéditeurjacques attali S14h30-16h30histoire de la modernité: Comment l’humanité pense son avenirRobert LaffontPierre azoulay Sd weekend d’intégration Perséethibaud Bachard danastasia koubrakouxztouka Pouvoir cosmique AmalthéettSalim Bachi S le dernier été d’un jeune homme FlammarionBruno de Baecque d les plus belles fesses du louvre SéguierClara Bamberger S de l’art d’être bobo Le Cherche Midiflorence Bamberger S de l’art d’être bobo Le Cherche Miditristane Banon S le début de la tyrannie Julliardjacques-marie Bardintzeff d le volcan se réveille Le PommierPierre-louis Basse Sd la tentation du pire Hugo et Cieolivier Bellamy d dans la gueule du loup Buchet Chasteltonino Benacquista dnos gloires secrètes Gallimardjean-Christophe Berlin Sd le Pavillon blanc Panthéondaniel Bermond Sd l’affaire Salengro Larousselucile Bernard Sd dernières nouvelles avant le jour L’Harmattanmaurice Bernard Sd les élites françaises L’HarmattanSimone Bertière S le procès fouquet Falloisagnès Bihl S 16h-19h d 16h-19h 36 heures de la vie d’une femme (parce que 24, c’est pas assez) Don Quichottethierry Bizot S 17h-19hSauf miracle, bien Sûr Le Seuil aurélie Blot S 14h-19h d 14h-16hhéros en Série...et si c’était vous ? Plon danièle Bobin Sd violences subtiles L’Harmattanvalérie Bochenek Sd Ces femmes qui ont réveillé la france Fayard

grichka Bogdanov d la fin du hasard GrassetIgor Bogdanov d la fin du hasard Grassetvincent Bouffard Sd au secours noël revienteric Bouhier Sd le Cabinet des curiosités médicales Le PassageChochana Boukhobza d métal Denoëljudith Bout d les confessions de maître zhang, l’avocat de la bande des quatre et des dissidents chinois François BourinStéphane Bret d Pour des millions de voix Mon petit éditeurjean-jacques Breton Sd le louvre insolite. l’autre visage des œuvres Hugo & Cieannie Butor d Comment voulez-vous que j’oublie... léo et madeleine ferré 1950-1973 PhébusClaude Cancès Sd histoire du 36 quai des orfèvres Presse Pocketjean-Claude Casadesus S la partition d’une vie EcritureCatherine Chadefaud Sd Comprendre l’égypte ancienne, lexique d’histoire et de civilisation EllipsesClaire Champenois S amour gloire et tourments des amants célèbres Didier CarpentierSorj Chalandon d le quatrième mur Grasset Prix Goncourt des lycéens 2013jean-loup Chiflet S les mots qui manquent aux Parisiens Chiflet et Ciefrançois de Closets d maintenant ou jamais Fayardharold Cobert d au nom du père, du fils et du rock’n’roll EHOjean-luc Cochet Sd la Sirène du jardin Massey Lajouaniejean-Pierre Colignon Sd Curiosités, jeux et énigmes de l’histoire Albin MichelColette Coquis S à la recherche de Chilinlin Edilivrefranck Courtès Sd autorisation de pratiquer la course à pied JC Lattèsyves-daniel Crouzet d triades sur Seine Ex-Aequodidier daeninckx d têtes de maures Archipelxavier darcos S oscar a toujours raison Plon

louis daufresne Sd le roman des héroïnes de dieu Le Rocherjean-louis debré Sd Ces discours qui ont marqué la ve république L’ArchipelPatrice delbourg Sd les funambules la ritournelle Ecritureraphaël delpard Sd l’enfant qui parle avec les nuages Calmann-Levyetienne devaud Sd dis-moimanu dibango S 15h-17h30Balade en Saxo L’Archipel danielle digne d la petite copiste de diderot Le Passagediane ducret Sd Corpus equi Perrinarnaud dudek Sd les fuyants Almajean-marie durand S Panorama des idées 2013 François Bourinjean-Paul dutrey Sd les quatre piliers de médecine chinoise Guy Trédanielmichel embareck Sd avis d’obsèques L’ArchipelPierre-marie eudes Sd mémoires d’un amnésique France-Librisguillaume evin S l’histoire fait son cinéma en 100 films La Martinièrejoseph farnel Sd Il court, il court le privé Pascal Galodévladimir federovski d le roman de la Perestroïka Le Rocher alain-Sam federowski Sd dis, thérèse, juif, c’est quel pays ? IxceaIrène frain d Sorti de rien Le Seuil jean-yves frétigné d histoire de la Sicile des origines à nos jours Fayardmarion game d Côté Scène et côté jardin L’Archipelmarie geffray S de retour Le Jasminvirginie girod Sd les femmes et le sexe à rome Tallandierhélène grémillon Sd la garçonnière Flammarionlaurent guillaume Sd Black cocaïne DenoëlPascal guillot Sd andré morizet un maire constructeur dans le grand Paris Créaphis

olivia hagimont S dodue ou comment j’ai vaincu la dictature de la minceur Odile Jacobkarin hann d les venins de la cour Le RocherChristiane hessel Sd Stéphane hessel, irrésistible optimiste L’AubePatrick hutin S 16h-19hn’aie pas peur je reviendrai Anne Carrière frédérique jourdaa Sd le Soleil et la cendre Flammarionjean-françois kahn S Comment s’en sortir PlonStéphanie krug S dis, thérèse, juif, c’est quel pays ? Ixceafrançoise laborde S muette JC Gawsewitchalain lachartre Sd réclames, l’art publicitaire dans la presse des années 50 Hoebekefrank lanoux d la deuxième vie de rmC Le Rocheragnès laprelle-Calenge S mon enfant en 100 questions EyrollesIsabelle lasserre d notre guerre secrète au mali Fayardmarie-Christine de la Souchère Sd l’acoustique en 150 questions EllipsesPérico légasse S dictionnaire impertinent de la gastronomie Bourinjac lelièvre Sd l’art et la Bannière LajouaniePierre lemaitre S 14h-16h Prix Goncourt 2013 au revoir là-haut Albin Michel emmanuel lemieux S Panorama des idées 2013 François Bourinyves lériadec Sd jardinière du Seigneur Anne CarrièrePascal de lima Sdles comptes fantastiques de la finance La Voix au Chat libreandré loez S 15h-16h30 la grande guerre Albin MichelPhilippe lorin Sd marcel Pagnol Gründarthur loustalot d la ruche JC LattèsClaire de lys S restons jeunes (Santé, Société, Sexualité, Spiritualité) France Empireroland machenaud d Pays basque - terre de golf Atlantica

Jacques AttALI Agnès BIHL olivier BeLLAMy Marion GAMe Jean-Claude CASADeSUS Harold CoBertValérie toNG CUoNG

[S] présent le samedi[d] présent le dimanche[Sd] présent le samedi et le dimanche

La liste des auteursSamedI et dImanChe à 17h

SamedI et dImanChe à 17h

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Page 16: du - Boulogne - Billancourt · Colbert contre l’innocent surintendant ... de “communication” visant à satisfaire ... ceur une série de mesures frustrant les petits et moyens

leah magnin d le choix des filles Denoël Patrick mahé Sd Piaf un chant d’amour HoebekePascal manoukian Sd le diable au creux de la main Don Quichotteeric marchand Sd la céramique d’artistes Peintres 1850-1916olivier marchon d le mont blanc n’est pas en france Le Seuiljean-Paul mari Sd la tentation d’antoine Robert Laffontantoine-Pierre mariano Sd le chêne et le citronnier Jacob DuvernetPascal marmet Sd Prix Spécial Du Jury Al Bayane 2013 le roman du parfum Le Rocher maya Sd lumière de l’Inde du Sud, voyage dansé au cœur des temples Degeorgejean-Paul mengès Sd mon journal de la guerre de 1914-1918 sur le front d’alsace Place Des Victoiresgérald messadié Sd les contradictions dans la Bible L’Archipelmichel meyer Sd le roman de l’allemagne Le Rocherolivier mignon Sd guide Secret du mont Saint-michel Ouest Francexavier milan S le testament néfertiti City EditionsBela mitricova-middelbos S Schizophrénie et Création artistique L’HarmattanSerge moati S le vieil orphelin Flammarionyann moix d Prix Renaudot 2013 naissance Grassetnelson monfort d Sport, mes héros et légendes Place Des VictoiresPriscilla moore Sd fêtes et légendes à kyoto A.R.T Livresyves mortier S les 25 matches de légende de l’équipe de france de football en Coupe du monde SolarCapucine motte d Prix Nimier 2013 appolinaria, une passion russe J C Lattès aldo naouri S Prendre la vie à pleines mains Odile Jacoberic naulleau d dialogues désaccordés Combat de Blancs dans un tunnel Hugo & ciejessica nelson d tu peux Sortir de table FayardSébastien oppenheim Sd errance asiatique La Bruyère

george oxley Sd Prix Du meilleur livre de cuisine 2013 des Gastronomades D’Angoulêmemanifeste gourmand des herbes folles Le Toucan Bernard Pasqualini Sd Si ma police vous était contée Pygmalionaymeric Patricot S les petits Blancs Plein Jourvalérie Pécresse d voulez-vous vraiment sortir de la crise ? Albin MichelCharles Pépin d quand la beauté nous sauve Robert Laffontgilda Piersanti S le saut de tibère Le Passagethierry Planeix Sd la céramique d’artistes Peintres 1850-1916michel Pouzol S 16h-19hdéputé pour que ça change Le Cherche Midi romain Puértolas d l’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea Le Dilettantethomas B. reverdy d les evaporés Flammarion Beata de robien S Grand Prix De l’Académie française Hervé Deluen 2013 fugue polonaise Albin Michel Christophe rocancourt d je plaide coupable L’ArchipelStéphane ronchewski d Pour Invalides, changer à opéra La Martinièrealexis de rougé Sd le veilleur d’aton Edilivre-Aparislaurence roux-fouillet Sd la Sophrologie au travail Le Passeurjocelyne Sauvard S les trois vies de danielle mitterrand L’Archipellydwine Scordia S le goût des bijoux PerrinColette Servières Sd Petit dictionnaire sentimental et fantaisiste de toulon BeaupréPatrick Séry d dieu aime-il wagner ? Ecritureantoine Sfeir Sd l’Islam contre l’Islam Grasset noël Simsolo Sd Paris Chaos L’Archipelfrançoise Siriex Sd le tapis européen de 1900 à nos jours Monelle Hayotthomas Snegaroff Sd kennedy une vie en clair-obscur Armand Colinrobert Solé Sd Sadate Perrinedouard Stacke d les vertus de la respiration, cultivez vitalité et Sérénité Guy Tredaniel

valère Staraselski d l’adieu aux rois Le Cherche Midimarianne Stjepanovic-Pauly S arthur doyle, Sherlock homes et au-delà Le Jasminmarie taddéi Sd d’art d’art jeunesse Le Chênefrédéric taddéi d’art d’art jeunesse Le Chêne aude terray d madame malraux GrassetBernard thomasson Sd guide du voyage météo Odile Jacobralph toledano d un prince à Casablanca La Grande Oursevalérie tong Cuong d Prix Du livre optimiste 2013 l’atelier des miracles JC Lattès valérie tordjman S faites vos valises les enfants, demain on va en amérique Le Passagezoubida touarigt d le cri du Silence Beaurepairemarcelino truong d une si jolie petite guerre. Saigon 1961-1963 Denoël Graphicdiana ubarrechena Sd Prix Du meilleur livre De cuisine 2013 Des Gastronomades D’Angoulême manifeste gourmand des herbes folles Le Toucan gilles vanderpooten Sd Stéphane hessel, irrésistible optimiste L’Aubefrédéric verger d arden GallimardPhilippe vigand d 15h-17h30légume vert Anne Carrière michèle villemur d à la table de marie-antoinette, recettes gourmandes PlonChristian de villeneuve Sd le xxe Siècle à la une Hugo et Ciearnaud viviant d la vie critique Belfondalain wodraska S Brel, rêver un impossible rêve Hugo et Cie

Auteurs de BDnicolas Barral S les aventures de Philip et francis : le piège machiavélique Dargaudjulien Blondel Sd elric t 1 : le trône de rubis GlénatPascal Bresson Sd ushuaïa les aventures de nicolas hulot t3 GlénatClotilde Bruneau d le petit prince, la planète du Bubble gob Glénat

Cabu SSwing Les Echappés florence Cestac Sd le démon du Soir Dargaudfrédéric deligne S hep! taxi Lajouaniealexis dormal d Pico Bogue Dargauderroc Sd Boulard t1 Bamboodiane fayolle d le petit prince, la planète du Bubble gob Glénat karim friha S le réveil de zelphire GallimardPhilippe garand Sd le Petit œuf t7 : Cocottes et cocotiers Poulailler Productionannie goetzinger d jeune fille en dior Dargaudalain grand Sd les enfants de la liberté Castermanjean-Pierre joblin S monsterland De Boréejul dPlaton la gaffe Dargaud jaekyung kim d le petit prince, la planète du Bubble gob Glénat marc lechuga Sd walhalla t1 : terre d’écueil Glénateric liberge S versailles t2 : l’ombre de marie-antoinette Glénatmarko Sd les godillots t2 : l’oreille coupée Bamboorobin recht Selric t1 Glénatmichaël ribaltchenko Sdle royaume Suspendu t1 le nexus élémentaire Akileos augustin rogeret Sdheroic’Pizza Soleil dominique roques d Pico Bogue Dargaudolivier taduc S griffe blanche t1 Dargaudronan toulhoat Sd Chaos team Akileos

Auteurs jeunesseeli anderson S oscar Pill t5 Albin Michelmarie aubinais S 15h-17h les questions des tout petits sur l’amour BayardPascale Bouchié S l’histoire du monde en Bd Bayard

anne de la Boulaye d emile,le petit fifre,d’après le tableau d’edouard manet Seuilarmelle Boy Sd le petit cirque de mina BayardClaire Clément d Sami, goliath, oscar, ousmane et les autres Bayardanne-marie desplat-duc d les colombes du roi Soleil - t12 victoire et la princesseCastermangertrude dordor S louis xIv t2 les Princes rebelles BelinSabine du faÿ Sd yoshka Seuil JeunesseSonia feertchak Sd l’encyclo des filles Plonjoslan f. keller Sd via temporis t3 tous les chemins mènent à rome Scrineo Jeunesseraphaëlle giordano Sd les maîtres du kabraz Mélibéeannick de giry d les grands aventuriers de la terre, de la mer et du ciel Seuilgérald guerlais Sd les Petits monstres Flammarion Père Castorviviane lelong-verdier Sd la sorcière verte a mal au ventre Petite Fripouillejean-luc le Pogam Sd Bob le loup P’tit GlénatCatherine loizeau S l’histoire du monde en Bd Bayardm.a. graff Sd Continuum Ramsès VIIsabelle minière Sd mes formules magiques Le Jasminjean-Paul mongin Sd Pourquoi les choses ont-elles un nom ? Les Petits PlatonsSylvie ramir S 14h-19h - d 15h-19h lucek un juif à Shanghai BayardSerge rubin Sd le mystère de la chambre noire Talents hautsBenoît de Saint Chamas S le démon aux mille visages NathanSylvie Serprix Sd tout blanc Castermanrichard unglik Sd le chien de Baskerville Castermanlaurence van gysel S les aventures de Coccinella t1 et t2 Petite FripouilleBéatrice veillon S la famille oukilé parle anglais Bayardzemanel Sd les quatre géants Flammarion

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