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1 Edito 1 Contractuels, précaires 7 CAPD 1er degré 2 Second degré 8 et 9 Résultats du mouvement 3 et 4 Bulletin d’adhésion 10 Rythmes: comité miroir 6 Encart: Spécial Congrès de Marseille L'Enseignant Bulletin départemental du SE-UNSA salle 225 Maison du Peuple 90000 BELFORT Dispensé de timbrage BELFORT CTC- S3C déposé le du Territoire de Belfort N°53 mai 2013 Cela fait maintenant un an que François Hollande a été élu et force est de constater qu'à l'image du long hiver et du printemps pluvieux de cette année 2013, l'embellie que le SE-UNSA désire ardemment pour l'École républicaine a du mal à s'imposer. Pourtant dans un contexte budgétaire difficile, la priorité à l'Éducation a été réaffirmée mais il est difficile sur le terrain, au plus près des élèves de la voir. Dans le 1er degré, la réforme des rythmes scolaires, mal préparée, a occulté totalement la portée de la loi sur la Refondation de l'École pourtant porteuse d'objectifs ambitieux. Les conditions de travail des enseignants restent toujours aussi difficiles ainsi que les perspectives de mutations que cela soit au niveau des permutations qu'au mouvement départemental. Pour le second degré, 2013/2014 sera encore une année de transition, la circulaire de rentrée trace des pistes mais annonce peu de réels changements même si le texte souligne que les 3770 postes supplémentaires alloués au second degré iront en priorité aux collèges et au remplacement. La mise en place des ESPE (ex IUFM) est également source d'interrogations tant ce dossier semble faire du surplace. Dans ce contexte aussi morose, la présentation par le ministère d'un cadre de négociations qui va concerner les enseignants dès 2013 apporte une petite lueur d'espoir. Pour le SE-Unsa, il met enfin en perspective les éléments d’une revalorisation attendue par tous les personnels. La création de l'ISOE pour le 1er degré et la convergence du ratio d’accès à la hors-classe des PE et CPE avec celui des corps enseignants du second degré sont mises sur la table. De même, la mise à plat de la situation des enseignants contractuels avec la nécessaire harmonisation de pratiques académiques trop diverses va dans le bon sens pour nous. Ces mesures catégorielles sont le pendant indispensable de la loi sur la refondation de l’École. Ce protocole, s’il ne règle pas tout, pourrait reconnaître l’engagement des professionnels de l’Éducation nationale. Après des années d’attaques, voire de mépris, il était temps ! Ces perspectives nationales ne doivent pas masquer le travail local au jour le jour, des militantes et militants du SE-UNSA pour tous les collègues du département. Vous trouverez dans ce bulletin le résultat du mouvement et nos interrogations par rapport à l'évolution des règles départementales et leurs avatars. Nous savons également prendre nos responsabilités quant il faut les adapter pour répondre à des situations exceptionnelles. Le second degré n'est pas oublié avec nos permanences dans les établissements et notre travail avec les collègues pour améliorer encore la préparation de rentrée dans les établissements. Et nous n'oublions pas les contractuels et les précaires de l'Éducation nationale. Notre déléguée nationale va prochainement animer le 12 juin à Belfort une réunion qui leur sera spécialement concernée et où seront abordées leurs problématiques. Tout ce travail n'est pas forcément visible pour tous mais il est plus que nécessaire. Pour nous, toute évolution ne se peut se faire sans prendre appui sur l'expertise et la mobilisation des personnels et de leurs représentants. C'est cette idée qui nous conforte dans notre engagement à vos côtés. Yves FEURTEY Directeur de publication : F. CHAUMET n° CPPAP:0711 S 07961 - n° ISSN : 1241.0594 prix au N°: 0.30 Euros Imprimé par nos soins Section départementale du Territoire de Belfort Maison du Peuple salle 225 90020 BELFORT CEDEX Tel : 0384287872 Fax : 0384570076 Mél. : [email protected] site du SE 90 : http://sections.se-unsa.org/90/ Les informations utilisées pour l’envoi de ce bulletin peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès, de rectification, de suppression dans les conditions prévues par la Loi N° 78-17 du 6/01/1978 relatives à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. La direction se réserve le droit de refuser toute insertion, sans avoir à justifier sa décision.

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1

Edito 1 Contractuels, précaires 7

CAPD 1er degré 2 Second degré 8 et 9

Résultats du mouvement 3 et 4 Bulletin d’adhésion 10

R y t h m e s : c o m i t é m i r o i r

6

Encar t : Spéc ia l Congrès de Marse i l le

L'EnseignantBulletin départemental du SE-UNSA

salle 225

Maison du Peuple

90000 BELFORT

Dispensé de timbrage

BELFORT CTC- S3C

déposé le

du Territoire de Belfort N°53 mai 2013

Cela fait maintenant un an que François Hollande a été élu et force est de constater qu'à l'image du long hiver et du printemps pluvieux de cette année 2013, l'embellie que le SE-UNSA désire ardemment pour l'École républicaine a du mal à s'imposer. Pourtant dans un contexte budgétaire difficile, la priorité à l'Éducation a été réaffirmée mais il est difficile sur le terrain, au plus près des élèves de la voir. Dans le 1er degré, la réforme des rythmes scolaires, mal préparée, a occulté totalement la portée de la loi sur la Refondation de l'École pourtant porteuse d'objectifs ambitieux. Les conditions de travail des enseignants restent toujours aussi difficiles ainsi que les perspectives de mutations que cela soit au niveau des permutations qu'au mouvement départemental. Pour le second degré, 2013/2014 sera encore une année de transition, la circulaire de rentrée trace des pistes mais annonce peu de réels changements même si le texte souligne que les 3770 postes supplémentaires alloués au second degré iront en priorité aux collèges et au remplacement. La mise en place des ESPE (ex IUFM) est également source d'interrogations tant ce dossier semble faire du surplace. Dans ce contexte aussi morose, la présentation par le ministère d'un cadre de négociations qui va concerner les enseignants dès 2013 apporte une petite lueur d'espoir. Pour le SE-Unsa, il met enfin en perspective les éléments d’une revalorisation attendue par tous les personnels. La création de l'ISOE pour le 1er degré et la convergence du ratio d’accès à la hors-classe des PE et CPE avec celui des corps enseignants du second degré sont mises sur la table. De même, la mise à plat de la situation des enseignants contractuels avec la nécessaire harmonisation de pratiques académiques trop diverses va dans le bon sens pour nous. Ces mesures catégorielles sont le pendant indispensable de la loi sur la refondation de l’École. Ce protocole, s’il ne règle pas tout, pourrait reconnaître l’engagement des professionnels de l’Éducation nationale. Après des années d’attaques, voire de mépris, il était temps ! Ces perspectives nationales ne doivent pas masquer le travail local au jour le jour, des militantes et militants du SE-UNSA pour tous les collègues du département. Vous trouverez dans ce bulletin le résultat du mouvement et nos interrogations par rapport à l'évolution des règles départementales et leurs avatars. Nous savons également prendre nos responsabilités quant il faut les adapter pour répondre à des situations exceptionnelles. Le second degré n'est pas oublié avec nos permanences dans les établissements et notre travail avec les collègues pour améliorer encore la préparation de rentrée dans les établissements. Et nous n'oublions pas les contractuels et les précaires de l'Éducation nationale. Notre déléguée nationale va prochainement animer le 12 juin à Belfort une réunion qui leur sera spécialement concernée et où seront abordées leurs problématiques. Tout ce travail n'est pas forcément visible pour tous mais il est plus que nécessaire. Pour nous, toute évolution ne se peut se faire sans prendre appui sur l'expertise et la mobilisation des personnels et de leurs représentants. C'est cette idée qui nous conforte dans notre engagement à vos côtés.

Yves FEURTEY

Directeur de publication : F. CHAUMET

n° CPPAP:0711 S 07961 - n° ISSN : 1241.0594

prix au N°: 0.30 Euros

Imprimé par nos soins

Section départementale du Territoire de Belfort Maison du Peuple salle 225 90020 BELFORT CEDEX

Tel : 0384287872 Fax : 0384570076 Mél. : [email protected]

site du SE 90 : http://sections.se-unsa.org/90/

Les informations utilisées pour l’envoi de ce bulletin peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès, de rectification, de suppression dans les conditions prévues par la Loi N° 78-17 du

6/01/1978 relatives à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. La direction se réserve le droit de refuser toute insertion, sans avoir à justifier sa décision.

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Compte-rendu CAPD Mouvement mardi 14 mai 2013

Nous avons lu une déclaration préalable qui portait sur 4 points : 1) La mobilité des personnels : Cette année, nous avons constaté tant au niveau des permutations qu'au niveau du mouvement départemental, des difficultés accrues pour obtenir une mutation, et ceci même pour des collègues bénéficiant d'un fort barème. Ce à quoi, il nous a été répondu que les statistiques du mouvement de cette année sont

proches de celles de l’an passé : cette année année dernière Nb total de participants 254 246 Nb de personnes qui mutent (y compris les priorités mesures de carte)

73 (soit 28,74%) 74 (soit 30%)

Nb de personnes non mutées 68 58 Nb de personnes sans poste 113 114 Nb cumulés de vœux exprimés 5067 5096 Nb de personnes ayant obtenus leur vœu 1 39 35 Nb de personnes ayant obtenus leur vœu 2 10 8 Nb de personnes ayant obtenus leur vœu 3 7 4

Le SE-UNSA soucieux d'une réglementation la plus juste possible a également demandé à ce que certaines règles de priorités soient remises en débat lors d’un prochain groupe de travail.

2) Rythmes scolaires : Un groupe miroir s'est réuni lundi dernier et nous avons pu prendre connaissance des propositions d'organisations des différentes écoles concernées à la rentrée prochaine. A la lecture du document et malgré les explications données en séance, le SE-UNSA s'interroge sur les raisons qui ont conduit le Directeur académique à choisir une organisation unique sur la ville de Belfort (mise à part, le quartier des Glacis).

A notre connaissance, aucune remontée des conseils d'écoles n’était basée sur les horaires proposés. Nous avons également des interrogations sur les choix concernant les horaires choisis pour les écoles de la

commune d'Offemont. Il nous semble donc nécessaire d'avoir connaissance de l'argumentaire conduisant aux différentes décisions. Nous rappelons à cette occasion, notre conviction qu'une réforme quelle que soit son importance, ne peut

réussir que si tous les acteurs concernés y adhèrent et qu'il est donc important de prendre en compte les contributions des uns et des autres. Si cela s'avère impossible, on se doit d'expliciter les raisons de tel ou tel arbitrage.

Le Directeur académique nous a répondu que des coquilles avaient été observées dans le tableau récapitulatif (notamment pour Offemont). A Cravanche, au final, c’est la proposition commune du maire et des enseignants qui a été retenue (plutôt que celle du Directeur académique). Sur Belfort, la porte n’est pas close, le Directeur académique est prêt à rediscuter. Pour finir, le CDEN va proposer et le Directeur académique acter sa décision.

3) Évaluations nationales : En attendant la réorganisation des nouveaux cycles d’enseignement et la mise en place de nouveaux dispositifs d’évaluation à partir de 2014, le ministère transforme les évaluations nationales CE1 et CM2 en « outils pédagogiques qui seront utilisés librement par les maîtres ». Ils sont à utiliser par les équipes dans le cadre de la mission ordinaire d’évaluations des acquis des élèves. Pour le SE-UNSA, iI est de la responsabilité des IEN de faire connaître ou non l'existence de ces outils mais en aucune façon de rendre obligatoire la passation des évaluations. D'ailleurs, le caractère facultatif de ces outils d’évaluation engendre la fin des indemnités créées pour contenir la contestation de ces évaluations au moment de leur mise en place. Pour le SE-Unsa qui revendique l’ISOE pour tous les enseignants des écoles, le ministre doit rapidement concrétiser la création d'une indemnité reconnaissant les tâches liées au suivi des parcours des élèves. Concernant les évaluations, le SE-Unsa accueille favorablement le changement d’approche des évaluations nationales et souhaite désormais discuter du futur dispositif annoncé pour 2014. Pour le SE-Unsa, un tel dispositif doit être au service des apprentissages des élèves et être constitué d’évaluations diagnostiques placées en début d’année centrées sur l’acquisition des compétences du socle commun redéfini. Sur ce point, la réponse a été claire : un courrier a été adressé aux directeurs de l’existence de ces évaluations, mais en aucun cas les remontées de résultats ne sont obligatoires.

4) Rapports et notes d’inspection : Le SE-UNSA avait déjà interpellé Monsieur le Directeur académique sur les délais que nous trouvions trop importants entre les inspections des collègues et la notation. Les remontées des collègues nous donnent l'impression que ce délai peut-être encore dans certains cas trop important. Même si le système de l'inspection actuel peut et doit-être amélioré, cette situation peut encore plus le rendre inopérant voire perdre tout son sens. Les collègues peuvent également ressentir un sentiment de mésestime de la part de leur hiérarchie. Pour le SE-UNSA, cette situation ne doit pas perdurer.

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Compte-rendu CAPD Mouvement mardi 14 mai 2013 (sui te) A l’issue du mouvement, il reste des postes non pou rvus, pour lesquels il est procédé à une phase spéc iale : Spécialisés : Option D : IME « Papillons blancs » ROPPE, CLIS GRANDVILLARS Option C : CLIS IV BELFORT METZGER Option E : BELFORT Rucklin, BELFORT Pergaud, BELFORT Géhant, GIROMAGNY Dr Benoit Option G : BELFORT St Exupéry SEGPA : BELFORT Vauban, DELLE (2 postes) Directions : 2 classes : maternelle DELLE Louise Michel, maternelle ROUGEMONT LE CHATEAU 4 classes : élémentaire ETUEFFONT 6 classes : primaire MORVILLARS 8 classes : élémentaire BELFORT Rucklin Suite des opérations du mouvement :

- Jeudi 30 mai : groupe de travail association des temps partiels - Mardi 18 juin : groupe de travail phase d’ajustement - Jeudi 27 juin : CAPD phase d’ajustement - Mercredi 10 juillet : groupe de travail, suite de la phase d’ajustement - Jeudi 29 août : groupe de travail ajustement de rentrée

Reconduction à l’identique : Sans attendre, les personnes SANS POSTE qui souhait ent faire valoir une priorité « reconduction à l’identique » doivent adresser un courrier à la DRH . N’hésitez pas à nous solliciter pour de plus ampl es renseignements.

REUNION D’INFORMATION SYNDICALE, spéciale phase d'ajustement du mouvement 1er degré

mercredi 29 mai salle 327

Maison du Peuple de Belfort de 9 h 00 à 12 h 00

Mouvement 2013 ABBAS-TURKI AGNES non mutée ADAM MAUD sans poste ADATTE CECILE adj élé Montbouton AGHINA ESTELLE sans poste ALLEMAND SANDRINE sans poste ALLIO MARION non mutée ANDRES SANDRA adj élé Valdoie Kiffel ARNOULD FLORENCE adj mat Belfort Metzger ARNOUX AURORE sans poste AUDOINEAU-MAIRE ISABELLE non mutée AZEMA SYLVIE brig élé Valdoie Kiffel BACH MARIE-CLAIRE adj mat Chatenois les Forges Dolto BAILLY CHARLINE non mutée BARTHOD MURIEL sans poste BATAL NAJATE non mutée BAUDOUIN OLIVIA sans poste BAUDRY YANNICK non muté BELLY ANNE-LISE sans poste BERNA LAETITIA chargée école Auxelles-Haut BERTOLOTTI EMELINE non mutée BESTAZZONI AURELIE non mutée BEVE ANAIS sans poste BEZULIER DELPHINE non mutée BIELLMANN GAELLE non mutée BIELLMANN MAGALI sans poste BIGUENET JANINE adj mat Morvillars BINDA VALERIE adj mat Evette-Salbert BIRINGER STEPHANY non mutée BLONDEAUX ADELINE sans poste

BOBILLIER-CHAUMONT FRANCINE sans poste BOETSCH SYLVIE sans poste BOICHARD ALEXANDRA non mutée BOILLOD CAROLINE sans poste BOISSET VALERIE non mutée BOSSON-LAPREVOTE BLANDINE sans poste BOTTARLINI SEVERINE sans poste BOURGEOIS LAURIE sans poste BOURQUIN VANESSA adj élé Montreux-Château BOUTIN PATRICIA sans poste BOUVET AXELLE Clis 1 Belfort les Barres (TDC) BRETONNEAU DELPHINE sans poste BRICE CORDIER CECILE brig élé Belfort Jean Moulin BUIRETTE EMILIE adj élé Belfort Rucklin BUON JULIE sans poste CABARET LAURE sans poste CAGNONI MURIEL adj élé Foussemagne CALMEL MARIE LAURE non mutée CAPATO PIERRE segpa Belfort Signoret (TP) CARRARA LUCIE sans poste CASSARD EMILIE adj élé Belfort St Exupéry CASTES LAURE sans poste CAUNILLE NATHALIE adj élé Montreux-Château CERVESATO PASCALE dir mat Belfort les Barres CHARLES ANNE-MARIE sans poste CHAUMARTIN CECILE sans poste CHOULET CORALINE sans poste CHOULIER VALERIE dir prim Eloie CLAUDEL AUDREY non mutée CLEMENCE SOPHIE adj mat Bavilliers Pignot CLEMENT ELODIE sans poste

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CLEMENT LAURENCE adj élé Vescemont CLERC CELINE non mutée CŒURDACIER LAURENT brig mat Valdoie centre COTTET STEPHANIE non mutée COULON CHARLINE ULIS Léonard de Vinci (TDC) DANIEL MONIQUE dir mat Valdoie Centre DEBAVELAERE FABIENNE non mutée DELAHAYE SOPHIE sans poste DELAVICTOIRE FLORENCE sans poste DELHIERSTEPHANIE adj élé Danjoutin Anne Franck DENOYER JOELLE psy réseau Belfort Géhant DIENY CAROLE non mutée DONISCHAL BRICE non muté DUCHEMAN LAURA sans poste DUGUET CORINNE adj élé Etueffont DUMOULIN AGNES sans poste DUPRE CLAUDE dir élé Montbouton DUPUIS ELODIE non mutée DUQUENOY CLAIRE non mutée ECOSSEPASCA LE non mutée ETCHIALI ANAELLE sans poste EYMERY JULIE sans poste FAIVRE EMILIE sans poste FRAHIER ELODIE sans poste FRESSE-GROSJEAN CELINE sans poste FROEHLY AUDE sans poste GADENNE AUDREY adj mat Bourogne GAISSER AUDREY sans poste GALLAND ALEXANDRA sans poste GALLIAT MARIE-ELISE adj élé Florimont GANZER MAGALI non mutée GAUTHIER ELISABETH adj mat Beaucourt Les Oisillons GENOT ANNE SOPHIE sans poste GENOT PIERRE sans poste GIAMBAGLI-BOUCON VERONIQUE non mutée GILOW VALERIE sans poste GODREAU ELISE sans poste GOEPFERT PEGGY non mutée GREGORCIK VALERIE dir élé Roppe GRESSIER LUCYLLE sans poste GUILLEN BERTRAND non muté GURY ELODIE brig élé Belfort les Barres HABERT FRANCOIS adj élé Danjoutin St Exupéry HAEHNEL CLAIRE sans poste HANICHE SYLVIANE dir élé Belfort Aubert HENCKY SYLVIE non mutée HENG ANNABELLE sans poste HERNANDEZ ODELIA sans poste HILAIRET FLORENCE adj élé Delle Les Sittelles JACQUES AURORE sans poste JACQUEZ CAROLINE sans poste JACQUOT JUSTINE sans poste JARRY ANAIS sans poste JEAND'HEUR MARIE non mutée JEANDEL CAROLINE sans poste JEANDOT ANNE-LISE adj mat Etueffont JEANGUYOT SANDRA adj élé Essert Cousteau JEANNIN STEPHANIE adj mat Offemont Centre JEANNOT NATHALIE sans poste JOANNES LYDIE non mutée JOBE LAURENCE dir mat Bourogne Les etoiles JUNGO JULIE non mutée KAUFMANN ROMAIN sans poste KETTANI DELPHINE sans poste KIEFFER EMILIE non mutée KLEIN SOPHIE sans poste KRAFT CHRISTINE sans poste KUTTLER CARINE sans poste LABARRE PASCALE adj mat Chatenois les Forges Dolto LAMBOLEY FANNY sans poste LANZ JESSICA sans poste

LAPORTE EMILIE sans poste LAURENT AMANDINE sans poste LAURENT VERONIQUE adj élé Morvillars LAVAUX STEPHANIE non mutée LAZARE CLAIRE sans poste LE BAIL AURELIE sans poste LECERF PATRICE adj mat Belfort les Barres LEMAIRE STEPHANIE non mutée LEPAGE ELISE sans poste LERCH ELISE sans poste LIGIER CELINE non mutée LOPEZ MARIE-JOSE adj élé Belfort les Barres LORENNE SONIA sans poste MAISTRET EMMANUELLE non mutée MAITRE SEVERINE sans poste MALVOISIN ALAIN adj élé Roppe MANGE CECILE sans poste MANTION SANDRINE adj élé Bavilliers M Henry MARGNE CAMILLE sans poste MARIE BENJAMIN adj élé Roppe MARMORAT FABIEN chargé école Vellescot 1 cl MARTEAU ALICE sans poste MATHIEU TISSERAND EMILIE sans poste MATHIEU NATHALIE non mutée MATTERN JEAN adj mat Valdoie Centre MAUFFRAY SOPHIE sans poste MERUCCI VALERIE sans poste METOZ LAURENT brig élé Etueffont METZGER HERVE brig élé Beaucourt centre A MICHELI NADEGE adj élé Belfort V. Hugo MICHOUX ADELINE sans poste MINCK ELISA non mutée MIREY CHRISTELLE sans poste MOGNOL LUDIVINE sans poste MONNIER EMILIE sans poste MOREILLON JULIE sans poste MOULIN CAROLINE sans poste MULLER ELODIE non mutée MUNOZ FANNY sans poste NANSE TIPHANIE sans poste NARDIN SARAH sans poste NARDON NATHALIE sans poste NATALE MATTHIEU adj élé Joncherey NENONENE BERENGERE non mutée NICOLLE ESTELLE sans poste NOEL AURELIE non mutée NOLOT DELPHINE clis 1 option D Belfort Metzger OBHOLTZ SYLVAIN non muté OSWALT CHRISTEL non mutée PAGET SEBASTIEN sans poste PAPIN CELINE sans poste PARISOT ANNE non mutée PARISOT LUCILLE non mutée PASSEMAR KARINE ULIS Belfort Vauban (TP) PASTUSZAK FANNY adj mat Suarce PELTIER LAURA sans poste PENOT WILLIAM adj mat Belfort Géhant PERNET MARIE sans poste PERRA ANGELIQUE non mutée PERREZ CORINNE dir mat Etueffont PERSONENI ANNE-LAURE non mutée PETTELAZ CHANTAL non mutée PHULPIN ANNICK psy réseau Belfort Pergaud PRESTOZ MELANIE CLIS 1 Bavilliers Henry (TDC) PSALMON TIPHANY non mutée PY CHRISTINE sans poste RATINIER HELENE sans poste RAUSHER JULIE brig élé Anjoutey REMOND DELPHINE sans poste REMY NICOLE dir mat Suarce

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RESTELLI AURELIEN sans poste RESTELLI AURELIE sans poste RIAT MYRIAM sans poste RICHARD NOEMIE sans poste RITZENTHALER ANNICK adj élé Belfort les Barres RODA CECILE non mutée ROSSE MURIEL adj mat Offemont Centre ROTH DANIELE adj mat Belfort Chateaudun ROUSSEAUX ESTELLE non mutée ROUSSEAUX NATACHA sans poste ROUSSELET ELIETTE sans poste RUTHMANN VERONIQUE sans poste SAGEON MARYSE adj mat La Chapelle sous Rougemont SAGIROGLU FADVA sans poste SANDOZ STEPHANIE sans poste SAUNIER GWENAELLE adj mat Beaucourt canetons SCHMIDT JULIE sans poste SCHMITT CAROLE adj mat Beaucourt Les Oisillons SERRIERE SANDRA sans poste SICARD CECILE non mutée SILVESTRE OPHELIA sans poste SIMON GERALDINE sans poste SIMON SANDRINE non mutée SOITTOUX BENEDICTE sans poste SPAGNUL BRUNO brig prim Foussemagne STOECKEL MARIE-LAURE non mutée

STRUB MARIE adj élé Belfort J Jaurès TALHA FLORENCE non mutée TAMBURINI-BOUVRESSE LAETITIA non mutée TARANTINO MARIE-LAURE adj élé Belfort St Exupéry TARNOLD VALERIE sans poste TECHINI HANAN sans poste THIRIAT CHARLOTTE adj élé Belfort Rucklin TISSERAND CHRISTINE sans poste TOMCIC CAROLINE brig élé Joncherey TOURNIER LUCIE sans poste TOUSSAINT AURELIE non mutée TOUSTOU CELINE sans poste TOZZI ISABELLE non mutée TSCHANN MELANIE non mutée TURQUIN ELEONORA non mutée URICHER MARYLINE adj élé Chèvremont VAUTHIER HELENE sans poste VIARD BERNADETTE dir élé Belfort Jules Heidet VIATTE CEDRIC non muté VILLARD ISABELLE sans poste VINCENT DELPHINE non mutée VITTI ESTELLE clis 1 Belfort Pergaud (TP) WAGNER CHARLOTTE sans poste WEISS REJANE sans poste WELKLEN MELANIE non mutée WIDMER VERONIQUE non mutée WIMMER MARIE adj élé Roppe (TP)

Carnet Comme vous l'avez certainement appris, toute la communauté éducative a été très durement touchée avec le décès de Véronique BEAU, directrice de l'École Renée Rucklin de Belfort et commissaire paritaire du SNUIPP. Nous nous sommes tous réunis lors de ses obsèques et nous avons tenu à lui rendre l'hommage suivant pour son travail lors des instances: "Véro, tu siégeais à nos côtés, depuis très longtemps, dans de nombreuses instances paritaires. Je tenais à rendre hommage ici à ton travail et à ton investissement sans limite en direction de tous les collègues du département. Tes compétences, ta réflexion, ta connaissance des dossiers, permettaient à nos réunions de bien fonctionner. On n’était pas toujours d’accord sur tout, loin de là. Pour autant, tu savais évoluer dans un climat de respect et d'écoute mutuels. Nous arrivions toujours à avoir des débats riches, en bonne intelligence. Ainsi, à la sortie de chaque instance, on se retrouvait sur les marches de l’inspection, à côté de nos vélos. Tu sortais ta petite cigarette, et l’on continuait nos échanges, toujours très sereinement. Sur notre site, nous écrivons que tu étais très attachée au traitement équitable de tous les collègues et que tu portais une attention toute particulière aux autres. Là comme ailleurs, tu étais attentive à toux ceux qui se trouvaient dans des situations particulièrement délicates. Tu auras passé ta vie à t’occuper des autres. Mais peut-être as-tu oublié de t’occuper de toi. Tu resteras pour nous très présente. Les futures réunions risquent sans toi, d’être très difficiles. Tu vas laisser un grand vide. Enfin, c’est pour tout ce travail et au nom de tous les collègues que nous représentons, que nous te remercions." D'autres collègues que les plus anciens ont connus nous ont quitté ces derniers mois. Ainsi, dans le dernier trimestre 2012, tous les collègues USEPIENS ont été attristé après le décès Roger NOROT, conseiller pédagogique en EPS. Roger a été jusqu'à sa retraite un pilier de l'Éducation physique dans le département et de l'animation des rencontres USEP. Plus récemment, nous avons appris le décès de Renée PLUHAUT, ancienne directrice de l'école Aubert B de Belfort. Avec eux, c'est une partie de la mémoire de nos écoles qui s'en va. Les collègues qui ont travaillé avec eux ne les ont pas oublié et ne les oublieront sans doute jamais. Le SE-UNSA adresse ses sincères condoléances à leurs familles.

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Collectif E.V.S

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Réunion d'information syndicale en présence d'Angél ina BLED déléguée nationale du SE-UNSA pour les Contractuels, Assistants d'Éducation , AVS-I, AVS-CO - AVS - EVS

le 12 juin de 14 h 00 à 17 h 00 - Maison du peuple - Belfort Les personnels précaires (EVS) et non-titulaires (AVS, AVS-I et Assistants d’Éducation -AED) persistent dans leurs espoirs de voir les choses s’améliorer pour eux. D’autant que le 10 avril dernier, Yves Feurtey, secrétaire départemental du SE-UNSA 90 et votre serviteur, à l’origine du toujours combatif « Collectif EVS 90 » et par la même occasion responsable des personnels précaires et non-titulaires au SE-UNSA 90 se sont rendus à Vesoul, à l’invitation de David Collilieux, responsable du SE-UNSA 70 et de la branche précaire. Lequel avait convié à la réunion sur ce sujet épineux des personnels précaires, Angélina Bled, déléguée nationale des non-titulaires au SE-UNSA. Devant une dizaine d’assistants d’éducation, AVSI, EVS et profs non-titulaires, elle a évoqué clairement son point de vue : « sous l’ancien gouvernant (Fillon),

en ce qui concerne la branche des non-titulaires et des précaires, ce n’était que promesses et rien de plus. Aujourd’hui avec le gouvernement d’Ayrault, nous sommes plus dans l’espoir. Car depuis la rentrée 2012/2013, 2000 contrats AED, 1600 chez les AVS et AVS-I et 500 chez les assistants de prévention ont vu le jour ». Un : « espoir », que les collègues aimeraient voir rapidement transformer en véritable métier et avec de réelles formations. Sans crainte d’arriver au terme des contrats, sans se demander s’ils seront renouvelés ou non (AED et AVS-I, jusqu’à 6 ans) ». D’autant et je persiste et signe, fort légitimement : « Nous avons besoin, certes, de travailler. Mais l’Éducation nationale a également besoin de gens comme nous et ce, même si les contrats ne sont pas toujours à plein temps (mi-temps et ¾ temps les plus fréquents) ». Et bien évidemment, là aussi ou le bat blesse pour ces personnels, c’est au niveau des salaires et des responsabilités. Car, les AED et les profs ne sont pas à l’abri des incivilités et autres violences, souvent vécues au quotidien « Notre univers professionnel actuel, c’est le salaire de la peur, pour un métier à hauts risques ». N’empêche que le responsable des non-titulaires du SE-UNSA 90, que je suis demeure plus que jamais attaché à cette branche des précaires de l’Éducation nationale du Territoire de Belfort. D’ailleurs, en accord avec notre syndicat, Yves Feurtey et moi-même avons su convaincre Angélina Bled, la déléguée nationale, de venir, à Belfort, rencontrer les Non-titulaires (contractuels et profs) et autres précaires du « 90 », le 12 juin prochain à la Maison du Peuple. Avec là, aussi, cet espoir nourri : « que ce jour-là, nombreux soient les intéressés et les autres d’ailleurs, à venir assister à cette réunion ». Et d’avouer : « Nous ferons tout pour que cette journée soit une réussite ». Alain GUYOT

Tribune libre : Les promesses n’engagent que ceux…à qui elles sont destinées !

Jadis, c’était hier, voire même avant-hier, pas besoin de « bout de papier ». Une simple poignée de main suffisait pour que l’affaire soit conclue et de ce fait la promesse tenue. De nos jours, rien n’est plus pareil ou, tout est d ifférent, c’est selon! Car non seulement, « la parole d’homme ou d’honneur », ne veut plus rien dire et les promesses dites « verbales », c’est un peu comme pour les gens indispensables, ou les cimetières en sont remplis… On me reprochera, aussi et sans doute, de rabâcher, mais le fameux courrier, daté du 28 mars 2011, de Luc Chatel,

dernier ministre de l’Éducation nationale de l’ère Sarkozy, envoyé comme une authentique promesse, stipulait pourtant bel et bien, signature à l’appui, que les EVS seniors du Territoire de Belfort seraient, au terme des 60 mois de contrat, TOUS, prolongés. … En fait après de nouveaux combats menés avec le SE-UNSA, pour conserver malgré tout, un emploi au sein de l’Éducation nationale, 2 EVS eurent droit, mais uniquement à mi-temps, à un poste d’assistant de scolarisation, pour suivre des gamins en situation de handicap. En mai 2012, lors de la campagne pour les « Présidentielles », bien des promesses ont été dites!!! Eh bien, ou en sommes-nous ? Après une année pleine au « Pouvoir du nouveau gouvernement»,! Sur le terrain, pour les Précaires de l'Éducation nationale, on ne voit pas grand chose venir. et ce n'est pas les 0,6% d’augmentation du SMIC en juillet, soit en gros, la bagatelle de 21 € de mieux sur la rémunération, à condition d’être à plein temps, qui change la donne Ce n'est qu’une infime goutte d’eau, pour ne pas dire une gouttelette. Et pendant ce temps-là, la bouffe, l’essence, tout ce qui en somme se trouvait être notre ordinaire au quotidien est devenu un luxe dont beaucoup auront ou ont déjà du mal à se payer… Nous faudra-t-il jouer à l’Euro-millions, tant que nous le pourrons encore, pour espérer, bien évidemment, si l’on gagne, voir le bout du tunnel et pouvoir lancer à la face de toutes nos têtes bien pensantes : « Maintenant, cause toujours tu nous intéresses ! » Nous n’en sommes malheureusement, au niveau du jackpot, pas encore là et d’ici que l’un d’entre nous fasse « banco », on peut d’ores et déjà réserver un billet en direction de la Lune…, pardon… de Mars, dont on parle beaucoup à présent ! Car là-aussi, c’est connu : « la lune, si on l’évoque toujours, on n’y va plus ». Comme si, après un bon coup de difficultés, de blues, ou de précarité aggravée, la planète rouge qu’est « Mars » était devenue « le » remède miracle. Une fois encore, bonne ou mauvaise, la publicité c’était bon, dans le temps, à l’image de la confiserie chocolatée appelée « Mars », justement et qui, soit disant en passant, éliminait les coups de barre… Comprendra qui voudra, mais pour l’heure et même si on a, plus que jamais, la tête dans les étoiles, sur notre bonne vieille terre, c’est encore loin d’être le paradis…

Alain GUYOT Responsable « Collectif EVS 90 » en charge des « Non Titulaires » au SE-UNSA 90 et Référent UNEAVS * pour le T. de Belfort ����06 73 90 10 89 E-mail : [email protected] ou [email protected]

* Union Nationale des Employés, Auxiliaires de Vie Scolaire et d’assistants de scolarisation

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Congrès de Marseille

En 3 jours, plus de 600 militants, responsables de t ous les départements et des différentes académies ont réfléchi, échangé et amendé leur projet syndical. Un exercice démocratique globalement réus si avec des débats courageux, posés et argumentés. Extraits de l'Intervention de Christian CHEVALIER , secrétaire général du SE-Unsa, dans son allocution d’ouverture (on peut écouter en intégralité sur le site : http://www.se-unsa.org/spip.php?rubrique876).

Les questions de société , qui sont autant d’actes d’émancipation, de droits nouveaux et de libertés accordées à nos concitoyens ne sauraient masquer et faire abstraction du contexte économique qui pèse et qui s’inscrit désormais dans la durée. La crise est politique, elle est économique, elle est sociale. Dans ce contexte de crise appelée à s’installer durablement et de choix difficiles à arbitrer, la question du dialogue social devient donc majeure. En période de doute et d’incertitude, c’est la solidarité qui doit orienter chaque décision. Une solidarité juste. Une solidarité équilibrée. Et pour être comprise et acceptée, elle doit résulter d’une élaboration et d’une appropriation collectives. C’est d’autant plus nécessaire qu’elle engendre des renoncements, des sacrifices et des abandons... Notre démocratie française est boiteuse . D’un côté un monde syndical atomisé, des citoyens peu ou pas syndiqués, et de l’autre des dirigeants peu enclin au dialogue, considérant trop souvent que le pouvoir leur confère, à lui seul, l’autorité et la maîtrise des dossiers, légitimant ainsi des décisions unilatérales.... Deux conceptions, deux cultures, deux approches syndicales sont mises en exergue : les réformistes dans un camp, les contestataires dans l’autre. La césure est de plus en plus nette.... Tourner en rond pour ne pas avancer, donner l’illusion du mouvement alors que l’on reste désespérément sur place. Brasser du vent, alors que rien ne bouge trompe de moins en moins les salariés. Ce syndicalisme de la toupie, s’il a pu étourdir un temps, épuise aujourd’hui son énergie et se trouve aujourd’hui en phase de décélération. Notre syndicalisme en revanche a le vent en poupe. Concernant l’éducation nationale, une loi d’orientation assortie d’une loi de programmation vient d’être adoptée au Parlement. Cette loi est d’ailleurs plus une loi de réparation et de restauration de ce qui a été abimé au cours du dernier quinquennat qu’une véritable loi de refondation. Au delà de ses faiblesses, de ses manques ou des imprécisions, cette loi pourrait laisser sa marque sur un point important : la place du collège , qu’il va falloir adosser à l’école pour en faire un bloc de la scolarité obligatoire. Parallèlement à ce travail de mise en

cohérence de la scolarité commune, un deuxième chantier est d’ores et déjà ouvert, celui de la cohérence du lycée et du cycle de la licence. Le scandale de l’échec massif des étudiants en première année d’université faute d’une affectation en phase avec leur formation au lycée va-t-il enfin disparaître ? Évidemment tout cela ne se fera pas d’un claquement de doigt. S’attaquer au lycée et au bac n’est pas une mince affaire. Il y aura des cris, il y aura des heurts, des batailles syndicales à mener et surtout à gagner. La cohérence s’impose. Et même si la loi n’en pipe pas un mot, la refondation passe aussi par là. Il faudra aussi de la formation, initiale et continue . ... La création des ESPE porte cet espoir. L’enjeu est de taille. Il s’agit de former dans un même lieu, avec des contenus distincts ou partagés, tous les personnels enseignants et d’éducation, quel que soit leur futur lieu d’exercice du premier comme du second degré. C’est l’un de ces leviers incontournables du changement. Cette loi redonne aussi la priorité au primaire et au RASED , ce n’est pas un luxe. Le « plus de maîtres que de classes », le retour à la scolarisation des enfants de deux ans vont dans le bon sens. Encore faudra-t-il que cela trouve du sens pédagogique sur le terrain et ne devienne pas une simple mesure administrative de carte scolaire. Il faudra également que ce nouvel élan s’accompagne d’une refonte des contenus et des programmes . Quant aux 60.000 emplois annoncés pour les 5 années à venir, ils arrivent dans un contexte où les cordons de la bourse sont étroitement surveillés. Ces milliers d’emplois sont le fruit de redéploiements au sein de la Fonction publique, et si notre École peut en bénéficier, c’est parce qu’ailleurs, d’autres se serrent la ceinture et voient leurs dotations amputées. Alors, dans ces conditions, ignorer le contexte, revendiquer toujours plus, relève de l’indécence. L’enjeu qui nous attend et qui relève de notre responsabilité syndicale n’est donc pas de demander toujours plus, mais bien de veiller à l’utilisation optimum de ces moyens . Alors, c’est vrai, cette loi n’est pas parfaite... Au SE-Unsa, nous préférons une loi imparfaite qui permet d’avancer à une loi idéale… dont on sait qu’elle ne verra jamais le jour ! Mais cette loi d’orientation ne changera véritablement les choses que si, au-

delà de l’impulsion politique qu’elle constitue, les acteurs de terrain la font vivre et lui donnent progressivement corps. En effet, tout cela ne se construira pas sans les personnels .... Quant à la question des rythmes scolaires , notre positionnement a été un positionnement singulier, un positionnement réfléchi, un positionnement responsable … bref un positionnement pleinement assumé et cohérent. La cohérence éducative est notre boussole syndicale. La réussite de nos élèves est notre préoccupation et la question des rythmes en est l’une des problématiques. C’est vrai, le sujet est complexe et le terrain miné. Les acteurs y sont multiples et leurs intérêts souvent contradictoires. La difficulté consiste à résoudre une redoutable équation : comment conjuguer réussite des élèves sans dégrader les conditions de travail des enseignants ? Car c’est bien là tout le nœud du problème. Un nœud d’autant plus difficile à desserrer que les collègues du premier degré sont sous tension, après 5 années au cours desquelles ils ont beaucoup souffert. Pour autant, nous ne pouvions rester plantés au milieu du gué, hésitant quant au chemin à suivre. Ce chemin de la cohérence que nous avons emprunté, ce fut celui du traitement du dossier dans sa globalité, en liant dans un même mouvement réussite des élèves et conditions de travail et de rémunération des enseignants. Voilà notre ligne. Elle est lisible. Elle est responsable ! C’est tout le sens des discussions que nous avons menées d’arrache-pied, au cours des derniers mois, avec la rue de Grenelle sur le texte concernant les 108 heures, sur l’obtention de temps indispensable pour la concertation et maintenant sur l’ISOE et la hors classe .... De ces moments délicats, retenons notre maturité politique collective. Dans cette situation, nous avons été notre propre arbitre. Nous ne nous sommes pas positionnés en fonction des agissements de nos homologues syndicaux, mais bien en regard de nos analyses propres, de nos mandats. .... Le courage syndical, c’est celui d’oser poser des choix, d’affirmer des options, de les argumenter et ensuite de les promouvoir. La voilà notre identité syndicale ! Nous n’avons pas l’intention d’en changer.

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Quelques points de notre projet syndical Laïcité: Le SE-Unsa réaffirme son attachement à la laïcité de notre République et son engagement à la promouvoir. Supprimer les dispositifs de la loi Carle est une urgence ! Cette loi a fixé les conditions qui imposent aux communes de financer la scolarisation des enfants d’une commune

dans l’école privée d’une autre commune. Avec le CNAL (comité national d’action laïque), le SE-Unsa poursuit le combat laïque, y compris dans le cadre européen.

Assurer à chacun le droit à l’éducation et à la for mation : Le SE-Unsa exige que la spécificité de la scolarisation des élèves en situation de handicap en milieu ordinaire soit développée dans la formation initiale et continue de tous les personnels. Pour répondre aux besoins, il est nécessaire d’augmenter le nombre de personnels formés au 2CA-SH ainsi que les personnels titulaires du CAPA-SH . Le SE-Unsa ne peut se satisfaire du recours aux emplois précaires pour accompagner la scolarisation des enfants et adolescents en situation de handicap. Il revendique la pérennisation des missions d’accompagnement assurées par des personnels bénéficiant d’une formation initiale et continue ou d’une validation d’une expérience professionnelle débouchant sur une véritable profession pour garantir la continuité éducative.

Socle commun, organisation et lien entre le 1er et le second degré : Le SE-Unsa exige que la nécessité reconnue par les textes réglementaires de faire acquérir les contenus du socle commun par tous les élèves se traduise concrètement dans l’organisation de la scolarité des élèves. La mise en œuvre du socle implique une organisation de la scolarité prenant en compte les compétences qui structurent le socle et non pas les programmes. Ceux-ci devront être modifiés pour servir à l’acquisition des compétences. Dans cette perspective, l’organisation en cycles est incontournable. Le SE-Unsa propose l’organisation en 4 cycles : cycle 1 (TPS - PS - MS – GS), cycle 2 (CP - CE1 - CE2), cycle 3 (CM1 - CM2 - 6ème) et cycle 4 (5ème - 4ème - 3ème). Ce solide bloc école/collège est pour nous une évidence de longue date. Il ne trouvera cependant sa justification et son utilité que s’il s’appuie sur un socle commun de compétences rénové, sur des programmes adaptés ainsi que sur des modalités d’évaluation et de certification repensées.

Organisation de l'école et programmes : Pour le SE-Unsa, il faut engager une réflexion en profondeur sur l’organisation de l’École en sortant du schéma classique de la classe, et en privilégiant notamment les groupes de besoins et les modules d’apprentissage. Les programmes scolaires doivent permettre à chacun d’acquérir des connaissances, mais aussi des compétences. Le SE-Unsa demande la récriture des programmes de 2008. Le SE-Unsa défend une école maternelle bienveillante sans pression excessive, attentive aux besoins de chaque enfant, avec des enseignants formés, à qui les échelons hiérarchiques supérieurs font confiance, et des RASED complets pour un accompagnement de qualité et non stéréotypé des élèves en fragilité. Afin d’ancrer l’école maternelle dans l’école primaire tout en renforçant la continuité pédagogique, le SE-Unsa revendique le début de la scolarité obligatoire dès l’âge de 3 ans. Il souhaite que la GS soit clairement située dans le cycle 1. Parallèlement, la scolarisation des enfants de 2 ans doit être effective dès lors que les parents en font la demande. Ces enfants doivent être obligatoirement inscrits et comptabilisés. Chaque classe maternelle, chaque section enfantine, chaque classe d’école primaire incluant des élèves de grande section doivent bénéficier de la présence d’un ATSEM à temps plein. Rythmes et effectifs : Le SE-Unsa est favorable à une répartition hebdomadaire des temps d’enseignement sur 4,5 jours , car il faut mettre le temps scolaire et les rythmes au service des apprentissages des élèves. La durée hebdomadaire d’enseignement, y compris toute forme d’aide individualisée, ne doit pas excéder 24 heures dans le 1er degré, 27 heures au collège et 30 heures options comprises au lycée. En parallèle, afin de réunir les conditions de la réussite pour tous le SE-Unsa revendique la limitation des effectifs à 24 élèves par classe de la maternelle au lycée. Aussi, chaque élève, de la maternelle au lycée, doit recevoir les aides nécessaires pour surmonter ses difficultés. Ainsi, le SE-Unsa demande que les écoles et les collèges soient dotés de moyens supplémentaires et spécifiques permettant la différenciation pédagogiq ue dans la classe . Lorsque les élèves ont besoin d’une aide psychologique, rééducative ou pédagogique qui dépasse les compétences professionnelles du ou des enseignants de la classe, il doit être partout possible et dans un délai court de faire appel aux enseignants spécialisés ou au psychologue scolaire selon les besoins identifiés. Chaque réseau du socle doit disposer d’un RASED complet dont l’action doit être coordonnée avec les services médicaux, sanitaires et sociaux. Le SE-Unsa condamne la politique de suppression de postes en RASED et la sédentarisation d’enseignants spécialisés dans les écoles. Le SE-Unsa revendique une augmentation des postes spécialisés. Le développement de dispositifs d’aide individualisée ne peut en aucun cas servir de prétexte à la réduction des moyens dévolus aux RASED.

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Quelques points de notre projet syndical (suite) Formation des enseignants et des personnels d’éduca tion : La formation doit être renforcée et professionnalisée. Pour le SE-Unsa, la formation s’inscrit dans la logique du LMD (Licence-Master-Doctorat). Dès la 2ème année de licence, des modules de préprofessionnalisation doivent permettre de mesurer leur appétence pour leur futur métier. Afin d’atténuer le phénomène de reçus/collés, il est indispensable qu’en formation initiale,

l’accès à l’Ecole de formation soit calibré à l’entrée en M1. Pour le SE-Unsa, les thématiques des épreuves doivent être essentiellement centrées sur les aspects professionnels du métier afin d’éviter qu’elles ne soient redondantes avec les contenus de validation de master. Le service des stagiaires devrait pouvoir s’exercer pour moitié en responsabilité et pour moitié en formation. Durant les deux années de Master, l’étudiant doit bénéficier d’un statut d’élève-professeur rémunéré par l’Etat. Ce statut lui permettra de se consacrer pleinement et dans les meilleures conditions à l’apprentissage de son futur métier et lui ouvrira des droits à pension. Le SE-Unsa va continuer à agir, au sein de l’UNSA, pour qu’une autre reforme des retraites voie le jour. En ce qui concerne la famille, avec l’UNSA-Fonction Publique, le SE-Unsa revendique notamment le développement du CESU pour la garde d’enfant au-delà de six ans, l’élargissement du champ d’utilisation du CESU ainsi que le relèvement des plafonds et des conditions d’attribution des chèques-vacances afin que les enseignants actifs et retraités y aient accès véritablement. ISOE : Le système indemnitaire s’est considérablement développé́ pour répondre à des situations très hétérogènes. Le SE-Unsa rappelle son opposition de principe à ce système globalement insatisfaisant. D’une manière générale, il revendique que les indemnités soient transformées en bonifications indiciaires ou en améliorations de déroulement de carrière. A ce titre, les taches rémunérées par l’ISOE (Indemnité́ de suivi et d’orientation) font partie des activités obligatoires des enseignants. C’est pourquoi elles doivent être prises en compte dans les obligations de service des enseignants et rémunérées sur le traitement principal. Dans l’immédiat, le SE-Unsa revendique que l’ISOE soit versée à l’ensemble des personnels enseignants assurant le suivi des élèves, notamment les instituteurs et professeurs des écoles. Services des enseignants du 1er degré : Le SE-Unsa se prononce pour une nouvelle définition des services dans le premier degré ́. En effet, la décision ministérielle de septembre 2008 de supprimer les cours du samedi matin à l’école, d’introduire des programmes plus chargés, d’ajouter l’aide personnalisée, a abouti à une dégradation de l’organisation du travail des enseignants du 1er degré́. Dans le cadre d’une nouvelle modification avec la semaine à 4 jours et demi, le SE-Unsa revendique un abaissement du temps de service avec : - 23 heures d’enseignement accompagné d’une réorgan isation des 108 heures sous la forme de: [à la place de : (BO du 21 fév 2013) • 36 heures d’activités en petits groupes * 36 h APC • 9 heures d’animations pédagogiques, * 24h consacré à l’organisation des APC • 6 heures de conseil d’école, * 24 h de travail en équipe et avec les parents • 57 heures forfaitaires pour les autres taches * 18 h animations pédagogiques (concertations, contacts avec les familles...). * 6 h conseil d’école] Le SE-Unsa considère que les 10 minutes d’accueil des élèves avant la classe , effectuées par les professeurs des écoles, doivent être décomptées de leur temps de service. Quant à la formation continue, elle doit être totalement rétablie sur le temps de service. Dans le cadre de sa réflexion innovante sur l’organisation de l’École qui ne serait plus fondée sur le postulat « un enseignant/une classe », le SE-Unsa met en perspective l’objectif d’un nouvel abaissement des obligations réglementaires de service.

Le SE-Unsa résolument tourné vers l'avenir Au final, le SE-Unsa se dote d'un projet syndical ambi tieux en proposant des perspectives éducatives d'avenir. Avec des mandats clairs, le SE -Unsa pourra négocier avec le ministère pour faire évoluer l'organisation de l'Éducation nationa le dans le sens d'une École juste et efficace. Il réaffirme aussi sa volonté de développer un syndica lisme au service des personnels et au plus prêt des besoins de ses adhérents. Pour ce faire, il déf endra de nécessaires améliorations des conditions d'exercice et de réelles revalorisations salariales.

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Une Maison de l'adolescence dans l'Aire urbaine François BEGUE, psychologue scolaire aux Glacis a participé à la mise en place de la Maison de l’adolescence pour l’accueil de jeunes, de leurs parents mais aussi de professionnels. Cette maison peut-être une réponse aux difficultés de jeunes (entre 12 et 21 ans) qui connaissent des difficultés. Les adolescents et leurs parents peuvent trouver en un lieu unique des professionnels de santé, de la justice, des assistantes sociales. Le jeune sera accueilli par un professionnel qui détectera ou non des signes d’urgence avant d’être réorienté pour un entretien spécialisé et une prise en charge rapide. Les parents, qui se sentent démunis face à leur progéniture, ont toute leur place dans cette maison. Ils trouveront conseil pour gérer au mieux cette période délicate ». C’est l’Agence hospitalière de Franche-Comté qui pilote l’opération avec le soutien des conseils généraux du Doubs, du Territoire de Belfort et de la Haute-Saône. Dans l'aire urbaine, la maison de l'adolescence travaille sur trois sites : Montbéliard, Belfort et Héricourt. La Maison de l'adolescence à Belfort est situé au BIJ (bureau information Jeunesse) 3 rue Jules Vallès. Les permanences téléphoniques ont lieu du lundi au vendredi de 9h à 12 h et de 13h30 à 18h30 au 03 84 57 43 10

Enquête: Mon métier, mon avis L’UNSA Éducation a décidé de s’adresser à tous les collègues par l'intermédiaire d'une enquête sur les métiers de l’Éducation, de la Recherche et de la Culture. - Comment vivez-vous votre métier ? - Comment percevez-vous l’actualité dans votre secteur d’activité ? - Quel est votre point de vue sur vos conditions de travail ? L’objectif de l’UNSA Éducation est simple : mieux vous connaître pour mieux vous représenter !

Quelques minutes suffisent pour répondre.

Pour participer, copiez cette adresse dans votre na vigateur internet http://enquete-metiers.unsa-education.com/

Négociations sur la revalorisation des carrières : c’est parti !

L’UNSA Éducation et le SE-UNSA viennent de recevoir la version définitive du « Protocole sur les mesures catégorielles » pour l’Éducation nationale. Ce texte confirme l’intégralité des annonces contenues dans la précédente version, notamment notre première priorité pour ceux ayant les plus faibles rémunérations ou encore notre exigence de perspectives de carrière pour tous les personnels. Concernant notre deuxième priorité - l’équité entre enseignants - , ce protocole acte définitivement deux engagements : la création d’une indemnité pour les enseignants du premier degré (notre exigence de l'ISOE) et l’amélioration des ratios d’accès à la hors-classe des PE et CPE. L’UNSA Éducation signera donc ce protocole pour eng ranger et rendre concrètes des avancées qu’elle avait proposées et p our lesquelles elle fait campagne depuis plus d’un an.

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Réforme des rythmes scolaires

Inscrite dans les promesses de François Hollande, préconisée par tous les principaux acteurs de l'éducation sous la législature précédente, la réforme des rythmes a bien des difficultés à faire l'unanimité. Le 6 mai dernier, un comité miroir chargé de faire le point départemental sur ce dossier s'est réuni le lundi 6 mai à la direction académique sous la présidence du secrétaire général, le directeur académique étant retenu à Besançon. Participaient à cette réunion, une IEN, les représentants des organisations syndicales (UNSA Éducation, FSU, SGEN et FO), les représentants des parents d'élèves (FCPE et Scola), deux membres de la CAF et les représentants des associations (PEP et FRANCAS) au titre du CAPE.

Ce qu'il faut retenir de cette réunion où la FCPE et les organisations UNSA Éducation, SNUIPP-FSU et SGEN-CFDT se sont exprimées, le représentant de FO ayant clairement précisé qu'il n'était présent que pour recueillir les informations.

CE QU'IL FAUT RETENIR DE CETTE REUNION

- Rappel des différentes phases � 24 janvier: décret relatif aux rythmes � 25 janvier: participation de la direction académique au conseil d'administration de l'association des

maires (1ère information) � 7, 11 et 14 février: réunion des directeurs � participation à la concertation des samedis de l'éducation mis en place par la mairie de Belfort les 9

et 23 mars et le 6 avril � 19 mars: courrier aux directeurs précisant le calendrier � 20 mars: circulaire sur les Projets Éducatifs Territoriaux � 25 mars réunion avec la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des

populations (DDCSPP) � 31 mars: date limite pour les communes désirant solliciter un report de la réforme des rythmes

- Communes concernées Bavilliers, Belfort, Cravanche, Danjoutin, Delle, G randvillars, Offemont, Valdoie sont les 8 communes entrant dans la réforme, soit environ7000 élèves, (52.79%). Il s'agit du plus fort taux de participation de l'académie

- Création d'un groupe d'appui à la mise en place de la réforme Ce groupe sera sous l'autorité́ du préfet et sera composé de représentants de la direction départementale des services de l'Éducation nationale (DDSDEN), de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP), de la CAF. Les associations complémentaires pourraient être associées. La FCPE a demandé à ce que les représentants des parents d'élèves le soient également. Le Secrétaire général a précisé́ que cela n'était actuellement pas prévu par les textes, mais que la demande serait soumise au Préfet.

- Proposition des horaires. Le Secrétaire général a précisé́ que les propositions étaient issues de la synthèse des remontées des propositions des conseils d'écoles, des directeurs et des mairies. Il y a eu un dialogue dans un premier temps avec les mairies, puis ensuite avec les écoles. La semaine avant les vacances, les IEN ont entendu les points de vue des directeurs, leurs arguments et toutes leurs remarques ont été́ notées et remontées au DASEN. Pour la ville de Belfort, il ne s'agit pas d'une application aveugle des propositions de la ville. Le schéma proposé tend à l’harmonie tout en prenant en compte les spécificités locales (comme aux Glacis). Concernant la pause méridienne, l'élément "restauration” a été́ un des éléments abordés.

la suite: Le Préfet doit constituer un “groupe d’appui départemental” puis réunir un CDEN programmé début juin. Les propositions définitives seront alors présentées. Le SE-UNSA a lors de cette séance puis en CAPD rappelé́ son attachement à la mise en place d'une reforme qui ait véritablement du sens, une reforme qui conduise à la réduction des inégalités existantes entre les différents territoires et non pas l'inverse. Nous avons abordé le problème de la gratuité des activités proposées lors du temps périscolaire et notre exigence de la prise en compte des propositions de tous les acteurs concernés, communes et communautés éducatives même si nous sommes conscients que des synthèses et des arbitrages doivent être faits. Nous allons très rapidement demandé une audience au maire de Belfort, principale commune où les propositions faites par l'administration posent problème.

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ESPE, jeunes enseignants et stagiaires

Lors d'un échange informel, le Directeur académique, en charge du dossier des ESPE pour la Franche-Comté nous a confirmé que les maquettes de formation faites par l4ESPE de Franche-Comté étaient remontées au ministère pour validation. Il se montrait confiant de l'avancée de ce dossier mais n'est pas entré dans les détails notamment sur l'avenir des sites locaux et sur l'implication des professeurs maîtres formateurs. Il est vrai que le système de formation actuel a montré ses limites.

Lors des contacts que nous avons avec eux, les stagiaires font état d’un manque de temps et d’une charge de travail qui empêchent tout processus de formation de se mettre en œuvre. De ce fait la formation à la gestion d’un groupe est quasi inexistante et l’arrivée dans le métier est parfois délicate tant la formation initiale a été négligée.

Quelques point d’actualité à souligner concernant les jeunes enseignants :

- C’est grâce au combat du SE-UNSA que les C2I2E (certificat informatique et internet niveau 2) et CLES 2 (certificat de compétences en langues)ne seront plus exigibles à la titularisation. Ils devront être acquis dans les 3 premières années de titulaires par le biais de modules de formation continue. Un décret devrait sortir en avril.

- Concours exceptionnel 2013 : les étudiants admissibles seront des contractuels à tiers-temps en 2013-2014. Ils devront préparer les épreuves orales d’admission prévues en juin 2014, en parallèle pour la plupart du master 2.

- Le SE-UNSA est favorable aux emplois d’avenir professeur (contrat de droit privé destiné à des étudiants boursiers L2, L3, M1) pour faire découvrir l’enseignement et ayant pour vocation un plus grande mixité sociale.

RESF 90

Mardi 14 mai, RESF a appelé à un rassemblement devant la préfecture de Belfort afin de protester contre la reconduite à la frontière d' une famille Kosovare qui vivait en France depuis 3 ans et qui s'était bien insérée chez nous. Un enfant était scolarisé en France et le 2ème était né sur le sol français.

Pour le SE-UNSA 90, la priorité pour des enfants est d'être à l'école. A partir du moment où les enfants y sont inscrits, ils doivent pouvoir terminer leur année scolaire. Nous défendrons toujours ce droit à tout enfant, quelque soit sa nationalité.

Adhésions anticipées

Vous nous avez fait confiance à l’occasion des opérations de mutations en nous contactant. Nous avons répondu à vos questions, tenant à satisfaire vos attentes. Vous avez obtenu un poste parmi vos vœux et nous vous souhaitons dès à présent une bonne installation sur ce poste ou alors vous participez à la phase d'ajustement ou aux phases spéciales et nous sommes encore là pour vous aider. Aujourd’hui c’est à notre tour de venir à votre rencontre et de faire appel à vous. Pour mieux vous accueillir, mieux vous conseiller, nous avons besoin de renforcer le SE-UNSA et c’est en toute franchise que nous vous proposons d’adhérer à notre syndicat, dans le cadre d'une opération spécifique selon les modalités ci-dessous:

���� votre adhésion sera valable dès maintenant, au tari f de cette année et pour toute l’année scolaire 2013/2014, en prélèvements automatiques ���� vous recevrez nos publications dès aujourd’hui ���� vous recevrez nos documents spécifiques d'accompagn ement pour mieux comprendre le déroulement de votre carrière ���� vous déduirez 66% de votre cotisation de vos impôts sur les revenus 2013 et si vous êtes non imposable, vous recevrez un chèque de ce montant de la part du Trésor Public ���� pour des raisons d'économies de gestion, cette offr e est liée au paiement fractionné de la cotisation par prélèvements automatiques. Alors, si nous vous apportons satisfaction, si nous répondons à vos attentes, n'hésitez plus à nous rejoindre. Contactez-nous par mail au [email protected] ou par téléphone au 03 84 28 78 72 ou au 06 20 02 23 33.