16
Dans cette édition TROUVER LES BONS FACTEURS Page 8 LA VACHE À LAIT DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE Page 10 SURFER SUR LA VAGUE EN AUSTRALIE Page 15 ZOOM SUR LA NOUVELLE-ZÉLANDE Découvrez une série d’articles rédigés par Robeco dans le cadre de la Volvo Ocean Race. MARS / AVRIL 2015

E-magazine: Zoom sur la nouvelle-zélande

  • Upload
    robeco

  • View
    221

  • Download
    3

Embed Size (px)

DESCRIPTION

 

Citation preview

Page 1: E-magazine: Zoom sur la nouvelle-zélande

Dans cette édition TROUVER LES BONS FACTEURS Page 8

LA VACHE À LAIT DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE Page 10

SURFER SUR LA VAGUE EN AUSTRALIE

Page 15

ZOOM SUR LA NOUVELLE-ZÉLANDEDécouvrez une série d’articles rédigés par Robeco dans le cadre de la Volvo Ocean Race.

MARS / AVRIL 2015

Page 2: E-magazine: Zoom sur la nouvelle-zélande

SOMMAIRE

3 Avant-propos

4 Des courants divergents pour la Nouvelle-

Zélande et l'Australie

6 Malaisie : une foule d'actions à faible volatilité

8 Trouver les bons facteurs

10 La vache à lait de la Nouvelle-Zélande

12 Une journée dans la vie du journaliste embarqué

15 Surfer sur la vague en Australie

16 Contact

14-17 juin Lorient

19 juin La Haye

27 juin Göteborg

4-11 octobre Alicante

15-19 novembre Le Cap

2-3 janvier Abu Dhabi

7-8 février Sanya

2 |

14-15 mars Auckland

18-19 avril Itajaí

16-17 mai Newport

6-7 juin Lisbonne

Document destiné aux investisseurs

professionnels uniquement

Page 3: E-magazine: Zoom sur la nouvelle-zélande

| 3

AVANT-PROPOS

La Volvo Ocean Race, dont le départ a eu lieu il y a

six mois en Europe, est actuellement à mi-parcours

de l'autre côté du globe. La course a connu de

nombreux moments forts à mesure que ces

équipages courageux ont navigué de l'Espagne à

l'Afrique du Sud, puis vers les Émirats arabes unis et

la Chine. Il font maintenant route en direction de la

Nouvelle-Zélande.

Robeco est fier d'être un sponsor officiel de la

Team Brunel, l'équipage néerlandais qui participe

à ce fantastique challenge mondial. Réaliser des

Robeco qui exposent leurs opinions et stratégies

ainsi que des articles sur l'équipage de la Team

Brunel.

Vous trouverez dans cette édition une double

interview de Joop Huij, responsable de

l'investissement factoriel de Robeco, et de Gerd-Jan

Poortman, équipier d'avant de la Team Brunel. Ils

donnent tous les deux une description des facteurs

qu'ils recherchent lorsqu'ils tentent respectivement

de tirer le meilleur des marchés et des voiles. Vous

pourrez également découvrir pourquoi le gérant de

portefeuille Pim van Vliet est d'avis que les actions

malaisiennes sont attractives pour les investisseurs

en actions à faible volatilité ; pourquoi la chute

des prix des matières premières est favorable aux

obligations australiennes ; comment l'énorme

industrie laitière néo-zélandaise répond aux défis

en matière de développement durable ; et quelle

sont les perspectives économiques pour l'ensemble

de la région.

Nous vous souhaitons une agréable lecture et nous

espérons que vous continuerez à suivre avec nous la

course la plus passionnante du monde.

Roderick Munsters

Directeur général

investissements productifs et faire de la voile

présentent de nombreuses similitudes, surtout en

ce qui concerne la navigation en eaux troubles et

l'utilisation de techniques quantitatives de pointe

pour tirer le meilleur des données. Et rares sont

les choses qui incarnent autant notre approche

novatrice mais prudente qu'une course de voile

autour du monde.

En résumé, cette cométition s'est avérée idéale

pour soutenir notre stratégie ambitieuse visant à

mieux nous faire connaître et à faire croître notre

entreprise en dehors des Pays-Bas. Nous étions

surtout à la recherche d'un sponsoring capable

de renforcer nos rapports avec nos clients tout en

attirant des clients potentiels à l'échelle mondiale.

Le fait d'organiser des événements dans 10 ports

d'escale nous a aidé à y parvenir, en créant de

nouveaux contacts dans des endroits où Robeco

n'était pas aussi connu qu'il l'est maintenant.

Ainsi, à l'arrivée de cette étape de la course, à

Auckland, nous inviterons de nouveau des clients à

participer à une expérience de voile exceptionnelle,

à profiter d'une rencontre avec les équipages en

lice et à partager nos connaissances en matière

d'investissement. Notre magazine vise à mettre

l'accent sur nos capacités et notre leadership

éclairé dans chaque région dans laquelle se déroule

la course. Nous y présentons certains experts de

RPA0120
Highlight
compétition
Page 4: E-magazine: Zoom sur la nouvelle-zélande

« Après le boom de l'investissement survenu dans le secteur minier au cours des dix dernières années, le désinvestissement est désormais le maître-mot. »

4 |

Page 5: E-magazine: Zoom sur la nouvelle-zélande

| 5

DES COURANTS DIVERGENTS POUR LA NOUVELLE-ZÉLANDE ET L'AUSTRALIE

Peter van der Welle, stratégiste

La hausse du taux de chômage et la réduction

inattendue des taux par la banque centrale

sont deux signes que les perspectives ne sont

actuellement pas particulièrement brillantes pour

l'économie australienne. Pendant une longue

période, ce pays de l'hémisphère Sud a enregistré

des performances supérieures à la plupart des

autres pays industrialisés. Soutenue par une

croissance rapide, la demande insatiable en

matières premières de la Chine a contribué à ce

que l'Australie sorte relativement indemne de la

crise financière. Avec près de deux décennies sans

récession, les exportations de minerai de fer, de

charbon et autres matières premières minières ont

continué à faire la bonne fortune du pays.

Les prix des matières premières sont en baisseLa détérioration du climat économique est aussi

en partie due à la Chine, déclare Peter van der

Welle. L'économie chinoise ne fait pas seulement

l'objet d'un ralentissement de croissance, mais

également d'une transition progressive d'une

économie axée sur les exportations vers une

économie soutenue par les dépenses intérieures.

Les développements économiques en Australie et en Nouvelle-Zélande n'évoluent

pas de concert. L'évolution des prix des matières premières joue un rôle, mais ce

n'est pas la seule explication selon le stratégiste Peter van der Welle.

cela compense les pressions inflationnistes liées à

de fortes hausses de salaires, ce qui permet pour

l'instant à la banque centrale de maintenir les taux

au même niveau.

En Australie, la banque centrale a abaissé les taux.

Toutefois, d'après le stratégiste, les investisseurs

ne devraient pas trop miser sur cela. L'Australie

devrait s'efforcer de modifier la composition de ses

exportations. Le gouvernement chinois a opéré un

resserrement progressif de la politique monétaire,

et cela a déjà un impact sur les exportations de

matières premières de l'Australie. À plus long

terme, l'un des facteurs clés est que si la Chine se

positionne plus haut sur la chaîne de valeur en

termes de production et qu'elle augmente son

efficience énergétique, la demande de matières

premières diminuera.

Les matières premières liées au secteur de l'énergie

constituent une autre menace. Le gouvernement

japonais projette de remettre en marche des

centrales nucléaires qui ont été fermées suite à

la catastrophe de Fukushima ; et le Canada et les

États-Unis commenceront à exporter du gaz naturel

liquéfié (GNL) dans deux ans. Peter van der Welle

avertit que cela aura d'importantes répercussions

sur le prix du charbon et du GNL australien. Les

entreprises australiennes devront se concentrer

plus sur les services, tels que les activités de conseil

Et cela aura un impact négatif sur l'Australie. Les

prix des matières premières sont en baisse et

après le boom de l'investissement survenu dans le

secteur minier au cours des dix dernières années, le

désinvestissement est désormais le maître-mot.

L'énergie meilleur marché est un point positifDe l'autre côté de la mer de Tasman, en Nouvelle-

Zélande, les fluctuations des prix des matières

premières ont joué un rôle moins important.

L'économie est actuellement solide comme

en témoignent la forte demande intérieure et

le faible taux de chômage. D'après Peter van

der Welle, le fait que les exportations soient

principalement constituées de produits agricoles

n'est pas la principale raison qui explique le

différentiel de croissance par rapport à l'Australie.

Il faut considérer cela dans une juste perspective.

L'agriculture ne représente que 7 % du PIB.

En ce moment, la Nouvelle-Zélande bénéficie

notamment des prix plus bas du pétrole. L'énergie

meilleur marché est un point positif pour le pouvoir

d'achat des consommateurs et entraîne une

réduction des coûts pour l'industrie. Qui plus est,

liées à l'extraction des ressources en Chine et le

tourisme.

Un point positifD'après Peter van der Welle, l'économie

australienne présente toutefois un point positif. La

dette publique est faible, des mesures de relance

budgétaire sont donc possibles sans soulever

directement de questions quant à la viabilité de

la dette. À mesure que la politique monétaire

accommodante se traduit par des performances

réduites (comme la RBA l'a récemment reconnu),

le gouvernement ferait bien de poursuivre une

politique budgétaire expansionniste pour que

l'économie australienne puisse passer à la

prochaine phase de transition.

Selon Peter van der Welle, une reprise de la

croissance ne sera pas observée bientôt en

Australie. Alors que la situation est favorable à

la Nouvelle-Zélande, elle restera entre-temps

défavorable à l'Australie.

Page 6: E-magazine: Zoom sur la nouvelle-zélande

La Malaisie représente un pays important au sein du portefeuille Robeco Emerging Conservative

Equities. Le gérant de portefeuille, Pim van Vliet, explique ce qui rend de nombreuses actions

malaisiennes attractives pour les investisseurs en actions à faible volatilité.

MALAISIE : UNE FOULE D'ACTIONS À FAIBLE VOLATILITÉ

Pim van Vliet, gérant

Sur les marchés émergents, les investisseurs en

actions se concentrent souvent sur de grands

marchés à l'image de la Chine et du Brésil. Un pays

qui attire assez peu l'attention est la Malaisie dont

l'économie est relativement petite et ouverte. Avec

ses 30 millions d'habitants, la Malaisie est éclipsée

par son voisin géant, l'Indonésie qui compte une

population d'un quart de milliard de personnes.

La croissance malaisienne a été soutenue malgré

un contexte économique mondial difficile.

Le PIB a augmenté d'environ 5,8 % en 2014,

soutenu principalement par une forte demande

intérieure et une performance améliorée en

matière d'exportations. Sur le groupe des dix pays

de l'ASEAN, il s'agit de la deuxième plus forte

croissance, juste après celle de 6,1 % enregistrée par

les Philippines.

Si certains pays ne font pas l'objet d'une grande

attention, cela se vérifie également pour certains

titres qui ont tendance à être laissés de côté, à

savoir les actions à faible volatilité. Ces actions

assez ordinaires comportent moins de risques,

offrent des rendements plus stables et présentent

un potentiel de hausse inattendu. Il est possible de

trouver de nombreuses actions à faible volatilité

attractives en Malaisie. Les titres ne sont pas

sélectionnés uniquement en fonction de leur

volatilité historique. Nous examinons également

d'autres facteurs pour accroître les performances et

éviter les risques et frais inutiles.

D'après Pim van Vliet, en tant que marché

émergent de plus petite taille, la Malaisie fait

souvent l'objet de moins d'attention de la part

des investisseurs internationaux. Les actions

malaisiennes représentent un peu plus de 10 % au

sein du portefeuille Robeco Emerging Conservative

Equities (au 31 janvier 2015).

Bons résultats en matière de volatilité et faible risque de défautAlors, qu'est ce qui rend de nombreuses actions de

Malaisie attractives dans le cadre de cette stratégie

? Elles ont tendance à afficher de bons résultats en

matière de faible volatilité et présentent un faible

risque de défaut. Elles offrent par ailleurs souvent

un rendement du dividende intéressant compris

entre 2 % et 6 %, alors que le momentum est

contrasté.

Le contexte politique du pays est considéré comme

stable par rapport à d'autres marchés émergents.

De plus, son univers d'actions est diversifié, bien

qu'il s'agisse d'un pays producteur de pétrole et

de gaz. Mais contrairement à des pays tels que la

Russie, l'univers d'actions n'est pas dominé par

des titres du secteur des matières premières, plus

volatils.

D'après Pim van Vliet, les titres des secteurs

des télécoms et des services aux collectivités

malaisiens sont particulièrement attractifs pour

les investisseurs en actions à faible volatilité. « Ces

secteurs sont stables et matures. Tenaga Nasional

et Maxis en sont des exemples au sein de notre

portefeuille. »

Tenaga Nasional est la plus grande compagnie

d'électricité du pays et aussi le plus grand

producteur d'électricité de l'Asie du Sud-Est. Elle

compte plus de 8,4 millions de clients. Maxis

est quant à elle l'un des plus grands groupes de

télécommunications de la Malaisie et ses clients

sont au nombre de 13 millions.

L'importance de la diversificationSi la Malaisie est un pays important au sein du

portefeuille, il ne deviendra toutefois jamais

dominant, déclare Pim van Vliet. « C'est parce

que nous atténuons le risque de concentration en

appliquant des limites strictes pour les régions, pays

et secteurs. Ces limites de concentration assurent

une diversification. »

Il insiste sur le fait qu'il n'utilise pas d'approche

géographique ‘top-down’. « Dans le cadre de notre

stratégie, nous n'avons pas de préférence pour un

pays en particulier. Nous sélectionnons les titres de

manière individuelle. Et étant donné qu'il y a de

grandes différences entre les valeurs individuelles

au sein de chaque pays, notre allocation diffère

fortement de l'indice MSCI Emerging Markets. »

La gestion du risque est essentielleSelon Pim van Vliet, l'approche du fonds

Conservative présente des avantages pour les

investisseurs sur les marchés émergents. Les risques

et la volatilité y sont plus élevés que sur les marchés

développés et c'est pourquoi la gestion du risque

est essentielle. Sur ces marchés, les investisseurs

6 | 6 |

RPA0120
Highlight
put the ? on the line before
Page 7: E-magazine: Zoom sur la nouvelle-zélande

| 7

« La croissance malaisienne a été soutenue malgré un contexte économique mondial difficile. »

doivent aussi faire face à des risques accrus sur le

plan politique mais aussi en matière de devises.

Toutefois cesrisques plus importants sur les

marchés émergents renforcent de manière positive

les effets de la réduction du risque.

RPA0120
Highlight
space between ces and risques
Page 8: E-magazine: Zoom sur la nouvelle-zélande

L'investissement factoriel suscite un intérêt grandissant et l'approche qui

consiste à appliquer des facteurs tels que le momentum correspond tout à fait à

la stratégie utilisée par la Team Brunel pour remporter la Volvo Ocean Race.

TROUVER LES BONS FACTEURS

Joop Huij et Gerd-Jan Poortman

« La valeur, le momentum et la faible volatilité sont les facteurs les plus convaincants »

de l'existence d'une prime. Nous étudions les

publications académiques et nous menons nos

propres recherches empiriques afin d'identifier

les facteurs. La valeur, le momentum et la faible

volatilité sont les plus convaincants. »

Toutes les routes mènent à RomeDans son rôle de navigateur, l'équipier d'avant

de la Team Brunel, Gerd-Jan Poortman, utilise

également les facteurs de momentum et de faible

volatilité. Conserver le momentum, c’est-à-dire

une bonne dynamique, est bien entendu de la plus

grande importance dans une course à la voile, ce

qui signifie qu'il doit avec ses coéquipiers aligner

parfaitement les voiles pour tirer le maximum des

vents dominants.

« Nous essayons en permanence de changer les

voiles pour obtenir la meilleure configuration

possible. Nous modifions et adaptons sans arrêt

les réglages au cours d'une étape. Il n'y a pas un

réglage parfait car les circonstances sont toujours

différentes.

Toutes les routes mènent à Rome – la maximisation

du momentum n'est pas une science exacte.

Certains voiliers peuvent utiliser l'équilibre du

bateau pour aller plus vite alors que d'autres

peuvent mieux régler les voiles or un bon réglage

peut faire une grande différence. »

Alors, avec tant de routes qui mènent à Rome,

comment les investisseurs peuvent-ils mettre en

œuvre une stratégie fructueuse d'investissement

factoriel ? « Tout devrait commencer par la

politique d'investissement et l'évaluation

de l'exposition actuelle du portefeuille à des

facteurs avant de pouvoir vraiment procéder à

la recommandation de certaines stratégies. Si

cette étape n'est pas réalisée correctement, cela

peut entraîner une exposition factorielle non

souhaitable », affirme Joop Huij.

Trois choses à éviterSelon Joop Huij, il y a trois choses qu'il est

important d'éviter lors de la sélection des titres et

de la construction d'un portefeuille :

– Éviter une rotation inutile permet d'obtenir

de meilleurs rendements après déduction des

Si le concept de l'investissement factoriel est

relativement nouveau, il dispose toutefois

d'une longue histoire en termes de recherches

académiques sur la manière dont il offre des

rendements intéressants avec un risque plus faible.

La question principale pour les détenteurs d'actifs

est de savoir comment trouver la meilleure façon de

la mettre en œuvre, déclare Joop Huij, responsable

de l'investissement factoriel de Robeco, qui

recommande une approche prudente.

« Au lendemain de la crise financière de 2007-

2009, les détenteurs d'actifs ont fait de la

diversification leur première priorité. Cela s'est

toutefois avéré plus difficile que prévu car les

actions, les obligations High Yield, les hedge funds

et le capital-investissement se sont tous révélés

fortement corrélés en période difficile.

Maintenant que les détenteurs d'actifs sont en

mesure d'avoir une meilleure compréhension

des facteurs sous-jacents liés au risque et à la

performance, il y a une volonté accrue de construire

des portefeuilles, conçus pour résister aux chocs.

Il est très important qu'il y ait de solides preuves

8 |

Joop Huij

RPA0120
Highlight
Joop Huij, chercheur, et Gerd-Jan Poortman, skipper
Page 9: E-magazine: Zoom sur la nouvelle-zélande

| 9

coûts, car les frais de transaction entament

directement le résultat net. L'application de

règles intelligentes en matière de sélection de

titres et de construction de portefeuille peuvent

se traduire par des pondérations plus stables et

de ce fait une rotation plus faible.

– Éviter les risques qui ne sont pas suffisamment

récompensés. Par exemple, la prime

supplémentaire obtenue lors de l'investissement

dans des titres « value » est généralement

attribuée au risque de faillite. Toutefois, nous

avons découvert que cette prime de valeur n'est

pas liée uniquement aux difficultés potentielles

que peut rencontrer l’entreprise.

– Éviter d'aller à l'encontre d'autres primes de

facteur, car une exposition négative à d'autres

facteurs nuira à la performance. Un titre peut

être attractif d'un point de vue du momentum,

mais si son cours continue d'augmenter il se

peut qu'il n'offre plus d’intérêt en matière de

valeur.

De même, la Team Brunel doit éviter que les

facteurs se recoupent, comme le fait d'augmenter

la volatilité du voilier – ce qui présente pourtant un

danger potentiel – pour rechercher le momentum.

Gerd-Jan Poortman : « Je garde en permanence un

œil sur les voiles, l'état de la mer et la direction du

vent. Est-il nécessaire de changer une voile ? Et dès

je reçois l'ordre du skipper, je prépare la nouvelle

voile pour que l'on puisse la changer rapidement.

Je reste aussi attentif à la proue, c'est-à-dire à

tout ce qui est à l'avant du mât. Je dois faire face

à beaucoup d'eau et à de grosses vagues qui

s'abattent sur l'avant du bateau. »

Gerd-Jan Poortman sait combien ces vagues

peuvent être dangereuses pour en avoir fait lui-

même l'expérience. Au cours d'un changement

de voile en pleine nuit, l'équipier d'avant a été

pris par une vague et projeté contre l'une des

dérives relevées, ce qui lui a valu une rupture du

tympan et des contusions à un bras. Il a aussitôt été

transporté dans sa couchette avec une forte dose

d'analgésiques avec l'ordre de ne pas bouger.

Une question de timingLes investisseurs ne seront jamais confrontés à ce

genre de douleurs physiques éprouvées par Gerd-

Jan Poortman, mais trouver un bon timing est tout

aussi important pour éviter les chocs éventuels,

surtout lorsque l'on recherche des facteurs dans

différentes classes d'actifs

Selon Joop Huij, le fait probant de l'investissement

factoriel ne se limite pas aux actions. Il a en effet

également été observé dans d'autres classes

d'actifs comme les obligations. La présence de

facteurs dans plusieurs classes d'actifs donne la

possibilité aux détenteurs d'actifs d'appliquer

l'investissement factoriel à l'ensemble d'un

portefeuille ou à le limiter à seulement une partie

de celui-ci.

Néanmoins, être dans un bon timing est

extrêmement difficile et les investisseurs

devraient faire preuve d'une grande prudence

lorsqu'ils tentent de le faire. « Si nous avons fait

de nombreuses recherches sur ce sujet clé, les

résultats que nous avons obtenus n’ont pas été

suffisamment convaincants pour affirmer que nous

pouvons être systématiquement investis au bon

moment », reconnaît Joop Huij.

| 9

Gerd-Jan Poortman

L'amplitude limitée est l'une des raisons qui fait

que nous sommes sceptiques pour ce qui est du

timing. Concrètement, seul un nombre limité de

décisions d'investissement indépendantes ont un

fort impact sur les rendements. Toute la valeur

ajoutée potentielle peut facilement disparaître si les

investisseurs n’investissement pas au bon moment

ou si cela génère une rotation supplémentaire du

portefeuille.

Et les facteurs inconnus ? De véritables serpents !Quels facteurs restent encore inconnus de Gerd-Jan

Poortman maintenant qu'il est à mi-parcours pour

rejoindre la Nouvelle-Zélande ? Ce qui l'a surpris

c'est la quantité de plastique qu'il a vu dans les

océans et il n'a vraiment pas apprécié sa rencontre

avec un serpent de mer qui s'était enroulé autour

de la quille du bateau.

« J'ai vraiment été étonné de voir à quel point les

océans sont pollués. Cela m'a fait réaliser combien

notre monde est petit. Nous vivons en fait sur

une toute petite planète et nous devons mieux en

prendre soin. Et en plus j'ai horreur des serpents ! »

« La valeur, le momentum et la faible volatilité sont les facteurs les plus convaincants »

RPA0120
Highlight
add a space line
Page 10: E-magazine: Zoom sur la nouvelle-zélande

10 |

LA VACHE À LAIT DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE

Jürgen Siemer, analyste

L'industrie laitière est confronté à des défis en matière de développement durable, à l'image de la sécurité alimentaire et des

émissions de gaz à effet de serre. Selon Jürgen Siemer, analyste de l'industrie agroalimentaire chez RobecoSAM, les entreprises qui

sont en mesure de répondre à ces défis peuvent bénéficier d'un marché en plein essor qui offre d'excellentes perspectives.

Les émissions de gaz à effet de serreLes émissions de gaz à effet de serre, qui résultent

principalement de l'alimentation et des engrais

ainsi que des importants rejets de méthane des

vaches, constituent un autre défi. Les émissions

de méthane sont estimées à environ 100 millions

de tonnes chaque année et représentent la source

la plus importante d'émissions de gaz à effet de

serre après la riziculture. L'homme n'est pas le seul

responsable. Des millions de tonnes de méthane

sont en effet produites de manière naturelle par des

micro-organismes présents dans l'appareil digestif

des ruminants. La composition de l'alimentation

des animaux est un facteur clé dans la régulation

des quantités de méthane produites.

D'après Jürgen Siemer, les fabricants de produits

laitiers qui sont en mesure de relever ces défis

de manière durable disposent d'un avantage

concurrentiel et sont très bien préparés pour

bénéficier des excellentes opportunités offertes par

ce marché de croissance. L'industrie laitière néo-

zélandaise occupe une position tout à fait unique.

Le pays a en effet suffisamment de pâturages et

dispose en outre des connaissances scientifiques

Sur une île au climat aussi humide que la Nouvelle-

Zélande, les vaches sont la meilleure façon d'utiliser

les terres. Les pâturages sont très productifs et la

végétation pousse pratiquement tout au long de

l'année, protégeant ainsi les sols contre l'érosion.

Les vaches peuvent en outre être utilisées à

des fins diverses, dont la production de lait, de

viande et de cuir. La production laitière est encore

assurée par des entreprises familiales (bien que

les exploitations soient de taille assez grande).

Elle fournit par ailleurs des emplois aux familles

des zones rurales et crée des opportunités pour les

entrepreneurs dans ces régions.

L'importance de l'industrie laitièreD'après Jürgen Siemer, l'industrie laitière est un

important marché de croissance. « On assiste à une

augmentation rapide de la demande due au fait

que de nombreux pays émergents ont adopté un

régime alimentaire plus occidental. On prévoit que

la progression de la demande sera supérieure à la

progression de l'offre sur des marchés importants

tels que la Chine, l'Inde, le Moyen-Orient et

l'Afrique du Nord d'ici 2020. »

Ces belles perspectives de croissance

s'accompagnent toutefois de leurs propres défis.

La sécurité alimentaire est par exemple la première

priorité de l'industrie laitière. Si le lait ne fait pas

l'objet d'un bon traitement, il devient hautement

sensible au développement de bactéries et à la

dégradation. Selon Jürgen Siemer, les entreprises

néo-zélandaises font du bon travail dans ce sens.

« Leurs produits sont hautement appréciés, par

exemple par les mères chinoises à la recherche d'un

lait maternisé. »

Le marché des laits maternisés de haute qualité

de la Chine et de l'Asie du Sud-Est est l'un des

marchés les plus porteurs. En Chine, il représente

actuellement 13 milliards de dollars par an, selon

le Sydney Morning Herald. Depuis le scandale

du lait contaminé en 2008, au cours duquel des

bébés chinois sont morts en buvant du lait traité

incorrectement, les réglementations chinoises sont

devenues beaucoup plus strictes.

D'après Jürgen Siemer, les entreprises qui sont en

mesure de s'y conformer peuvent bénéficier d'un

marché en plein essor constitué par des mères de la

classe moyenne prêtes à payer plus pour la sécurité

alimentaire. En 2014, les autorités chinoises ont

accordé l'accès au marché à Fonterra, le plus grand

exportateur laitier du monde basé en Nouvelle-

Zélande. D'autres sociétés présentes sur le marché

sont Mead Johnson, Danone et l'entreprise chinoise

Biostime.

L'équipe Governance and Active Ownership de

RobecoSAM a chargé un bureau de recherche

de cartographier les différents défis à relever

par l'industrie laitière en matière de questions

environnementales, sociales et de gouvernance

(ESG). L'une des questions de durabilité identifiée

par celui-ci était en grande partie en rapport avec

des problèmes liés à la production de soja.

Selon Peter van der Werf, spécialiste de

l'engagement au sein de l'équipe, dans la plupart

des pays développés, le bétail laitier fait l'objet

d'un élevage intensif basé sur de grandes quantités

d'aliments importés. Le soja est largement utilisé

pour l'alimentation des animaux. Les conflits liés

aux terres et à l'eau ainsi que le non respect des

droits des populations locales sont associés à la

production de soja en Amérique latine, en Afrique

et en Asie.

RPA0120
Highlight
space line
Page 11: E-magazine: Zoom sur la nouvelle-zélande

« Il y a d'excellentes opportunités de croissance pour les fabricants de produits laitiers qui répondent à des normes strictes en matière de sécurité »

| 11

nécessaires pour trouver la composition optimale

de l'alimentation permettant d'assurer la bonne

santé des animaux et un bon niveau de productivité

tout en limitant les effets négatifs.

Page 12: E-magazine: Zoom sur la nouvelle-zélande

Stefan Coppers, le journaliste embarqué de la Team Brunel, assure la liaison médiatique entre le voilier et le

reste du monde. Il est en outre le photographe et réalisateur officiel de l'équipage. Il passe toutefois la plupart

de son temps à nettoyer et à cuisiner, comme il l'explique ici.

actuel du service médias de la Volvo Ocean

Race, qui était à cette époque le responsable des

relations publiques de la Team ABN AMRO.

Pendant que nous étions en train de boire un

verre, je lui ai dit que si un jour il avait besoin

d'un journaliste embarqué, il pouvait toujours

faire appel à moi. C'est un travail dont je rêvais à

cette époque. Deux ans après, quand Yvo Janssen

était responsable des relations publiques pour la

Team Delta Lloyd, j'ai fais quelques vidéos pour

l'équipage néerlandais de la Volvo Ocean Race. Peu

de temps après, j'ai obtenu le poste de journaliste

embarqué.

Quand je suis à bord, j'aime naviguer à grande

vitesse quand il y a beaucoup de vent. Et j'aime

aussi avoir de bonnes conversations avec les

membres de l'équipage. Ce que j'apprécie le moins

dans ce travail, c'est quand la mer est agitée. Il est

vrai que j'ai quelques fois eu le mal de mer !

UNE JOURNÉE DANS LA VIE DU JOURNALISTE EMBARQUÉ

Stefan Coppers, journaliste

Après le nettoyage, j'écris mon blog et ensuite je

me prépare pour recevoir la prochaine équipe qui

vient prendre son repas à 6h00. Au lever du soleil,

je monte pour filmer et prendre des photos.

À 9h00, je redescends en cale et je fais du ménage.

J'essaie de finir mes films avant le déjeuner. Je

dois alors commencer à cuisiner pour l'équipe qui

prend son repas à 11h00, et ainsi de suite. Je fais

à nouveau du ménage, puis je prépare tout pour

les changements d'équipes de 16h00 et de 18h00,

quand les hommes ont besoin de manger.

Vers 18h00, je m'assois sur le pont pour discuter

avec le skipper, Bouwe Bekking. Parfois je prends

quelques belles photos et à la tombée de la nuit, je

retourne en cale. Ensuite, après le dernier repas de

la journée qui est pris à 22h00, je vais me coucher

vers 23h00.

Mon équipement en merComme équipement, j'utilise deux des caméras

GoPro les plus récentes, une caméra portable Sony

et un appareil étanche Panasonic. Le voilier dispose

de cinq caméras fixes à bord que je peux contrôler

à partir de mon poste médias situé à l'arrière du

bateau. Toutes les caméras fixes sont équipées de

micros, ce qui me permet d'entendre les membres

de l'équipage qui sont à l'avant ou à l'arrière.

J'utilise une partie de la grand-voile comme perche

pour ma caméra GoPro et je fais des prises de vues

de l'ensemble du voilier.

Nous communiquons avec la terre ferme par

e-mail et par téléphone satellite, et je peux chatter

en direct avec le Q.G. Race Control en utilisant

un logiciel de chat spécial. Je charge mes films

en utilisant une liaison montante sécurisée

Inmarsat. Les voiliers n'ont pas accès à Internet,

mais uniquement à un réseau privé d'Inmarsat.

La connexion e-mail est assez rapide, mais il faut

quand même une heure pour charger un film

d'environ 200 Mo.

Comment j'ai obtenu ce poste auprès de la Team BrunelJ'ai travaillé pour la chaîne de télévision RTV

Rijnmond aux Pays-Bas et lorsque la Volvo Ocean

Race était à Rotterdam en juin 2006, j'ai été envoyé

pour réaliser de petits reportages sur la course.

À quai, j'ai rencontré Yvo Janssen, le responsable

12 |

Ma routine quotidienneJe dors quatre heures par nuit (de 23h00 à 3h00), ce

qui n'est parfois pas assez. Dans ce cas il m'arrive de

faire une sieste d'une heure dans l'après-midi. Mais

s'il y a beaucoup de manœuvres ou de changements

de voile, il se peut que je ne dorme pas du tout.

Dans la journée, je m'occupe du contenu

médiatique et je fournis la nourriture et les

boissons aux membres de l'équipage. Quand les

gars changent de quart à 4h00, je mets mon réveil

à sonner à 3h00, car il me faut environ 20 minutes

pour faire bouillir l'eau et 20 minutes de plus pour

préparer la nourriture.

Les deux hommes qui prennent la relève quittent

leurs couchettes à 3h30, ils s'habillent et vers 3h35,

ils sont prêts pour prendre leur repas. Ensuite,

assez rapidement, à 4h00, les deux membres de

l'équipage qui sont sur le pont descendent et sont

remplacés par les deux nouveaux. Les hommes

qui arrivent en bas mangent directement. Ces

changements de quart ont lieu toutes les deux

heures. C'est aussi un moment agréable où l'on

parle beaucoup.

Page 13: E-magazine: Zoom sur la nouvelle-zélande

| 13

« S'il y a beaucoup de manœuvres ou de changements de voile, il se peut que je ne dorme pas du tout »

Stefan Coppers

Page 14: E-magazine: Zoom sur la nouvelle-zélande

VOLVO OCEAN RACE

Faits & chiffres

– Il s'agit de la 12ème édition de la course et la 5ème sous le nom de

Volvo Ocean Race

– Les Pays-Bas et la Suède (le pays d'origine de la marque Volvo)

ont le meilleur historique de la course en termes de nombre

d'équipes et de membres d'équipage participants.

– Cette édition compte 7 équipes, dont le premier équipage

féminin (Suède) depuis plus d'une décennie

– Chaque voilier a un équipage composé de 8 membres et d'un

journaliste embarqué

– Quelque 22 000 relations d'affaires sont invitées aux ports

d'escale ainsi qu'à d'autres événements organisés par les

sponsors de la course et les équipes

– Au total, on prévoit une audience de 1,65 milliard de

téléspectateurs, similaire à celle des Jeux Olympiques et de la

Coupe du Monde

Les équipes qui participent à la course sont :

– Pays-Bas : Team Brunel

– Abu Dhabi : Abu Dhabi Ocean Racing

– Chine : Dongfeng Race Team

– Suède : Team SCA (équipe féminine)

– États-Unis / Turquie : Team Alvimedica

– Espagne : Team España

– Danemark : Team Vestas Wind

Les autres sponsors de la Team Brunel sont :

– Brunel : gestion de projet, consultant, recrutement

– Schouten Global : formation et développement

– Moduleo IVC : revêtements de sols vinyle haut de gamme

– Sous-sponsors : Gaastra (vêtements de voile);

Ernst & Young (comptabilité)

14 |

« Le fait que l'Australie dispose encore d'une solide notation AAA et n'ait pratiquement pas de dettes est un atout supplémentaire »

Page 15: E-magazine: Zoom sur la nouvelle-zélande

| 15

L'Australie, le paradis des matières premières, pâtit de la baisse des prix de ses ressources

naturelles. L'économie à des difficultés à garder la tête hors de l'eau. Le pays offre

toutefois en ce moment des opportunités intéressantes pour les investisseurs obligataires.

lui d'un processus lent et délicat.

Néanmoins, une économie en difficulté est souvent

une mauvaise nouvelle pour les investisseurs

en actions et une bonne nouvelle pour leurs

homologues obligataires. La banque centrale

joue donc un rôle important. « La Reserve Bank of

Australia (RBA) a maintenu le taux d'intérêt à un

niveau stable pendant plus d'un an. Nous avons

toutefois assisté à une première réduction le 3

février. »

La politique de la banque centrale se retrouve

sous pression en raison du repli de la croissance

économique. La baisse des prix des matières

premières s'est également traduite par une

diminution des pressions inflationnistes et cela a

aussi éliminé les pressions relatives à l'inflation

salariale.

Une économie en perte de vitesse, un taux d'intérêt

à 2,25 % et une marge de manœuvre pour

l'abaisser davantage constituent un environnement

attractif pour les investisseurs obligataires. C'était

donc une raison suffisante de renforcer les positions

du fonds Rorento. Nous avons ainsi acheté des

obligations australiennes et nous y avons ajouté

une position courte sur le dollar australien, ce

qui représente une opportunité d'investissement

intéressante.

Le fait que l'Australie dispose encore d'une solide

notation AAA et n'ait pratiquement pas de dettes

est un atout supplémentaire. Le pays a toujours

connu une politique gouvernementale prudente.

Le ratio dette nette/PIB est actuellement à un

niveau modeste de 10 %. Avant la crise financière,

l'Australie avait même un excédent budgétaire

depuis de longues années.

La valeur du dollar australien, une devise

typiquement exposée aux matières premières, a

baissé en même temps que les prix des matières

premières, mais cette diminution a toutefois été

moins rapide. Pour la RBA, il est important que le

dollar australien reste assez faible afin d'assurer la

transition vers une économie plus équilibrée.

Au sein des principales banques centrales,

nombreuses sont celles à avoir procédé à un

assouplissement quantitatif (QE) de grande

ampleur. La Reserve Bank of Australia dispose

Pendant de longues années, l'économie

australienne a prospéré grâce à ses ressources

naturelles. Non seulement l'industrie minière a

connu son heure de gloire, mais les fournisseurs

et l'infrastructure ont également profité de la

demande insatiable de la Chine en matières

premières. Si la demande en minerai de fer et en

charbon est toujours là, les prix et les marges se

sont néanmoins effondrés.

Le pays parie désormais sur le gaz naturel liquéfié

(GNL), notamment pour ses exportations vers le

Japon, mais les usines ont déjà été construites et

le bénéfice immédiat de leur construction pour

l'économie s'est évaporé. Bien que cela soit un vent

contraire pour l'économie australienne, tout espoir

n'est pas perdu.

En phase de transitionEn retrait des grands titres et des projecteurs, le

pays est dans une phase de transition dans laquelle

les services et les dépenses de consommation

occuperont un rôle bien plus important, déclare

Rikkert Scholten, gérant de portefeuille senior chez

Robeco et membre de l'équipe Taux. Il s'agit selon

SURFER SUR LA VAGUE EN AUSTRALIE

Rikkert Scholten, gérant

La présente publication a pour but de fournir aux

investisseurs des informations générales sur les

capacités spécifiques de Robeco, mais ne constitue

en aucun cas un conseil ou une recommandation

d'achat ou de vente de certains titres ou produits

toutefois d'une marge de manœuvre suffisante

en matière de mesures conventionnelles, comme

l'abaissement progressif de son taux d'intérêt, ce

qui est favorable aux investisseurs obligataires »

Des tournants potentielsÀ l'image de l'eau qui coule toujours vers le point le

plus bas, l’argent coule vers les rares opportunités

d’obtenir du rendement. Néanmoins la situation

pourrait connaître des retournement potentiels

auxquels les investisseurs devraient veiller.

Malgré la distance qui sépare l'Australie des États-

Unis ou de l'Europe, cela ne signifie pas que

le marché obligataire est à l'abri de l'appétit pour

le risque dans le reste du monde. Il y a par ailleurs

un autre risque, car le marché de l’immobilier est

encore solide et une nouvelle amélioration pourrait

rendre la RBA prudente en matière de nouvelle

relance des prêts.

RPA0120
Highlight
delete
RPA0120
Highlight
space line
Page 16: E-magazine: Zoom sur la nouvelle-zélande

16 |

Robeco Australia

Grosvenor Place

Suite 6 Level 34

225 George Street

Sydney NSW 2000

T +61 2 8220 9000

E [email protected]

I www.robeco.com.au

Ce document possède un caractère privé et

confidentiel ; il est à l’usage exclusif de la

personne à laquelle il a été remis par Robeco. Cette

présentation n’est donnée qu’à titre indicatif et ne

présente aucune valeur contractuelle. Elle ne peut

être diffusée, reproduite ou publiée partiellement

ou intégralement à destination de tout tiers sans

l’accord écrit préalable de Robeco.

Ce document a été réalisé dans un but

d’information uniquement et ne constitue pas une

offre ou une sollicitation en vue de la souscription

à ce produit ; l’investisseur étant seul juge de

l’opportunité des opérations qu’il pourra être

amené à conclure. Les données, issues de diverses

sources internes et externes, sont communiquées

dans un but d’information uniquement, sous

réserve d’erreurs ou d’omissions.

Avant toute transaction, l’investisseur doit s’assurer

que les supports choisis correspondent à sa

situation financière et à ses objectifs en matière

de placement ou de financement, il doit prendre

connaissance des prospectus de chaque OPCVM,

comprendre la nature des supports choisis, leurs

caractéristiques et leurs risques notamment de

perte en capital. Les informations légales devant

être remises avant toute souscription d’OPCVM,

notamment les prospectus et Documents

d’Informations Clés pour l’investisseur, sont

disponibles auprès de Robeco France ou sur le site

Internet www.robeco.fr

En rémunération de son activité de conseil et de

distribution des OPCVM du groupe, l’entité en

France percevra de la maison mère, en application

de l’ensemble des règles édictées par le groupe

Robeco en matière de prix de transfert, une

commission :

– correspondant à 1/3 des frais de gestion

appliqués aux parts de type institutionnelles.

– correspondant à 2/3 des frais de gestion

appliqués aux parts tous souscripteurs.

RIAM est une société de gestion de droit

néerlandais agréée par l’AFM et ayant la libre

prestation de service en France.

Dans notre prochaine éditionContourner les icebergs et passer le cap Horn : gérer les risques sur la course vers le Brésil

Informations importantes

RPA0120
Highlight
Découvrez nos éditions précédentes sur robeco.fr > L’Espagne à l’honneur > Bienvenue en Afrique du sud > Abu Dhabi sous les feux de la rampe > l’Asie au cœur de la croissance
RPA0120
Highlight
Robeco France 21 boulevard de la Madeleine 75001 Paris France T 0033 (0) 1 55 35 47 00 E [email protected] I www.robeco.fr