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LA VACHE À LAIT DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE Page 10
SURFER SUR LA VAGUE EN AUSTRALIE
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ZOOM SUR LA NOUVELLE-ZÉLANDEDécouvrez une série d’articles rédigés par Robeco dans le cadre de la Volvo Ocean Race.
MARS / AVRIL 2015
SOMMAIRE
3 Avant-propos
4 Des courants divergents pour la Nouvelle-
Zélande et l'Australie
6 Malaisie : une foule d'actions à faible volatilité
8 Trouver les bons facteurs
10 La vache à lait de la Nouvelle-Zélande
12 Une journée dans la vie du journaliste embarqué
15 Surfer sur la vague en Australie
16 Contact
14-17 juin Lorient
19 juin La Haye
27 juin Göteborg
4-11 octobre Alicante
15-19 novembre Le Cap
2-3 janvier Abu Dhabi
7-8 février Sanya
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14-15 mars Auckland
18-19 avril Itajaí
16-17 mai Newport
6-7 juin Lisbonne
Document destiné aux investisseurs
professionnels uniquement
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AVANT-PROPOS
La Volvo Ocean Race, dont le départ a eu lieu il y a
six mois en Europe, est actuellement à mi-parcours
de l'autre côté du globe. La course a connu de
nombreux moments forts à mesure que ces
équipages courageux ont navigué de l'Espagne à
l'Afrique du Sud, puis vers les Émirats arabes unis et
la Chine. Il font maintenant route en direction de la
Nouvelle-Zélande.
Robeco est fier d'être un sponsor officiel de la
Team Brunel, l'équipage néerlandais qui participe
à ce fantastique challenge mondial. Réaliser des
Robeco qui exposent leurs opinions et stratégies
ainsi que des articles sur l'équipage de la Team
Brunel.
Vous trouverez dans cette édition une double
interview de Joop Huij, responsable de
l'investissement factoriel de Robeco, et de Gerd-Jan
Poortman, équipier d'avant de la Team Brunel. Ils
donnent tous les deux une description des facteurs
qu'ils recherchent lorsqu'ils tentent respectivement
de tirer le meilleur des marchés et des voiles. Vous
pourrez également découvrir pourquoi le gérant de
portefeuille Pim van Vliet est d'avis que les actions
malaisiennes sont attractives pour les investisseurs
en actions à faible volatilité ; pourquoi la chute
des prix des matières premières est favorable aux
obligations australiennes ; comment l'énorme
industrie laitière néo-zélandaise répond aux défis
en matière de développement durable ; et quelle
sont les perspectives économiques pour l'ensemble
de la région.
Nous vous souhaitons une agréable lecture et nous
espérons que vous continuerez à suivre avec nous la
course la plus passionnante du monde.
Roderick Munsters
Directeur général
investissements productifs et faire de la voile
présentent de nombreuses similitudes, surtout en
ce qui concerne la navigation en eaux troubles et
l'utilisation de techniques quantitatives de pointe
pour tirer le meilleur des données. Et rares sont
les choses qui incarnent autant notre approche
novatrice mais prudente qu'une course de voile
autour du monde.
En résumé, cette cométition s'est avérée idéale
pour soutenir notre stratégie ambitieuse visant à
mieux nous faire connaître et à faire croître notre
entreprise en dehors des Pays-Bas. Nous étions
surtout à la recherche d'un sponsoring capable
de renforcer nos rapports avec nos clients tout en
attirant des clients potentiels à l'échelle mondiale.
Le fait d'organiser des événements dans 10 ports
d'escale nous a aidé à y parvenir, en créant de
nouveaux contacts dans des endroits où Robeco
n'était pas aussi connu qu'il l'est maintenant.
Ainsi, à l'arrivée de cette étape de la course, à
Auckland, nous inviterons de nouveau des clients à
participer à une expérience de voile exceptionnelle,
à profiter d'une rencontre avec les équipages en
lice et à partager nos connaissances en matière
d'investissement. Notre magazine vise à mettre
l'accent sur nos capacités et notre leadership
éclairé dans chaque région dans laquelle se déroule
la course. Nous y présentons certains experts de
« Après le boom de l'investissement survenu dans le secteur minier au cours des dix dernières années, le désinvestissement est désormais le maître-mot. »
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DES COURANTS DIVERGENTS POUR LA NOUVELLE-ZÉLANDE ET L'AUSTRALIE
Peter van der Welle, stratégiste
La hausse du taux de chômage et la réduction
inattendue des taux par la banque centrale
sont deux signes que les perspectives ne sont
actuellement pas particulièrement brillantes pour
l'économie australienne. Pendant une longue
période, ce pays de l'hémisphère Sud a enregistré
des performances supérieures à la plupart des
autres pays industrialisés. Soutenue par une
croissance rapide, la demande insatiable en
matières premières de la Chine a contribué à ce
que l'Australie sorte relativement indemne de la
crise financière. Avec près de deux décennies sans
récession, les exportations de minerai de fer, de
charbon et autres matières premières minières ont
continué à faire la bonne fortune du pays.
Les prix des matières premières sont en baisseLa détérioration du climat économique est aussi
en partie due à la Chine, déclare Peter van der
Welle. L'économie chinoise ne fait pas seulement
l'objet d'un ralentissement de croissance, mais
également d'une transition progressive d'une
économie axée sur les exportations vers une
économie soutenue par les dépenses intérieures.
Les développements économiques en Australie et en Nouvelle-Zélande n'évoluent
pas de concert. L'évolution des prix des matières premières joue un rôle, mais ce
n'est pas la seule explication selon le stratégiste Peter van der Welle.
cela compense les pressions inflationnistes liées à
de fortes hausses de salaires, ce qui permet pour
l'instant à la banque centrale de maintenir les taux
au même niveau.
En Australie, la banque centrale a abaissé les taux.
Toutefois, d'après le stratégiste, les investisseurs
ne devraient pas trop miser sur cela. L'Australie
devrait s'efforcer de modifier la composition de ses
exportations. Le gouvernement chinois a opéré un
resserrement progressif de la politique monétaire,
et cela a déjà un impact sur les exportations de
matières premières de l'Australie. À plus long
terme, l'un des facteurs clés est que si la Chine se
positionne plus haut sur la chaîne de valeur en
termes de production et qu'elle augmente son
efficience énergétique, la demande de matières
premières diminuera.
Les matières premières liées au secteur de l'énergie
constituent une autre menace. Le gouvernement
japonais projette de remettre en marche des
centrales nucléaires qui ont été fermées suite à
la catastrophe de Fukushima ; et le Canada et les
États-Unis commenceront à exporter du gaz naturel
liquéfié (GNL) dans deux ans. Peter van der Welle
avertit que cela aura d'importantes répercussions
sur le prix du charbon et du GNL australien. Les
entreprises australiennes devront se concentrer
plus sur les services, tels que les activités de conseil
Et cela aura un impact négatif sur l'Australie. Les
prix des matières premières sont en baisse et
après le boom de l'investissement survenu dans le
secteur minier au cours des dix dernières années, le
désinvestissement est désormais le maître-mot.
L'énergie meilleur marché est un point positifDe l'autre côté de la mer de Tasman, en Nouvelle-
Zélande, les fluctuations des prix des matières
premières ont joué un rôle moins important.
L'économie est actuellement solide comme
en témoignent la forte demande intérieure et
le faible taux de chômage. D'après Peter van
der Welle, le fait que les exportations soient
principalement constituées de produits agricoles
n'est pas la principale raison qui explique le
différentiel de croissance par rapport à l'Australie.
Il faut considérer cela dans une juste perspective.
L'agriculture ne représente que 7 % du PIB.
En ce moment, la Nouvelle-Zélande bénéficie
notamment des prix plus bas du pétrole. L'énergie
meilleur marché est un point positif pour le pouvoir
d'achat des consommateurs et entraîne une
réduction des coûts pour l'industrie. Qui plus est,
liées à l'extraction des ressources en Chine et le
tourisme.
Un point positifD'après Peter van der Welle, l'économie
australienne présente toutefois un point positif. La
dette publique est faible, des mesures de relance
budgétaire sont donc possibles sans soulever
directement de questions quant à la viabilité de
la dette. À mesure que la politique monétaire
accommodante se traduit par des performances
réduites (comme la RBA l'a récemment reconnu),
le gouvernement ferait bien de poursuivre une
politique budgétaire expansionniste pour que
l'économie australienne puisse passer à la
prochaine phase de transition.
Selon Peter van der Welle, une reprise de la
croissance ne sera pas observée bientôt en
Australie. Alors que la situation est favorable à
la Nouvelle-Zélande, elle restera entre-temps
défavorable à l'Australie.
La Malaisie représente un pays important au sein du portefeuille Robeco Emerging Conservative
Equities. Le gérant de portefeuille, Pim van Vliet, explique ce qui rend de nombreuses actions
malaisiennes attractives pour les investisseurs en actions à faible volatilité.
MALAISIE : UNE FOULE D'ACTIONS À FAIBLE VOLATILITÉ
Pim van Vliet, gérant
Sur les marchés émergents, les investisseurs en
actions se concentrent souvent sur de grands
marchés à l'image de la Chine et du Brésil. Un pays
qui attire assez peu l'attention est la Malaisie dont
l'économie est relativement petite et ouverte. Avec
ses 30 millions d'habitants, la Malaisie est éclipsée
par son voisin géant, l'Indonésie qui compte une
population d'un quart de milliard de personnes.
La croissance malaisienne a été soutenue malgré
un contexte économique mondial difficile.
Le PIB a augmenté d'environ 5,8 % en 2014,
soutenu principalement par une forte demande
intérieure et une performance améliorée en
matière d'exportations. Sur le groupe des dix pays
de l'ASEAN, il s'agit de la deuxième plus forte
croissance, juste après celle de 6,1 % enregistrée par
les Philippines.
Si certains pays ne font pas l'objet d'une grande
attention, cela se vérifie également pour certains
titres qui ont tendance à être laissés de côté, à
savoir les actions à faible volatilité. Ces actions
assez ordinaires comportent moins de risques,
offrent des rendements plus stables et présentent
un potentiel de hausse inattendu. Il est possible de
trouver de nombreuses actions à faible volatilité
attractives en Malaisie. Les titres ne sont pas
sélectionnés uniquement en fonction de leur
volatilité historique. Nous examinons également
d'autres facteurs pour accroître les performances et
éviter les risques et frais inutiles.
D'après Pim van Vliet, en tant que marché
émergent de plus petite taille, la Malaisie fait
souvent l'objet de moins d'attention de la part
des investisseurs internationaux. Les actions
malaisiennes représentent un peu plus de 10 % au
sein du portefeuille Robeco Emerging Conservative
Equities (au 31 janvier 2015).
Bons résultats en matière de volatilité et faible risque de défautAlors, qu'est ce qui rend de nombreuses actions de
Malaisie attractives dans le cadre de cette stratégie
? Elles ont tendance à afficher de bons résultats en
matière de faible volatilité et présentent un faible
risque de défaut. Elles offrent par ailleurs souvent
un rendement du dividende intéressant compris
entre 2 % et 6 %, alors que le momentum est
contrasté.
Le contexte politique du pays est considéré comme
stable par rapport à d'autres marchés émergents.
De plus, son univers d'actions est diversifié, bien
qu'il s'agisse d'un pays producteur de pétrole et
de gaz. Mais contrairement à des pays tels que la
Russie, l'univers d'actions n'est pas dominé par
des titres du secteur des matières premières, plus
volatils.
D'après Pim van Vliet, les titres des secteurs
des télécoms et des services aux collectivités
malaisiens sont particulièrement attractifs pour
les investisseurs en actions à faible volatilité. « Ces
secteurs sont stables et matures. Tenaga Nasional
et Maxis en sont des exemples au sein de notre
portefeuille. »
Tenaga Nasional est la plus grande compagnie
d'électricité du pays et aussi le plus grand
producteur d'électricité de l'Asie du Sud-Est. Elle
compte plus de 8,4 millions de clients. Maxis
est quant à elle l'un des plus grands groupes de
télécommunications de la Malaisie et ses clients
sont au nombre de 13 millions.
L'importance de la diversificationSi la Malaisie est un pays important au sein du
portefeuille, il ne deviendra toutefois jamais
dominant, déclare Pim van Vliet. « C'est parce
que nous atténuons le risque de concentration en
appliquant des limites strictes pour les régions, pays
et secteurs. Ces limites de concentration assurent
une diversification. »
Il insiste sur le fait qu'il n'utilise pas d'approche
géographique ‘top-down’. « Dans le cadre de notre
stratégie, nous n'avons pas de préférence pour un
pays en particulier. Nous sélectionnons les titres de
manière individuelle. Et étant donné qu'il y a de
grandes différences entre les valeurs individuelles
au sein de chaque pays, notre allocation diffère
fortement de l'indice MSCI Emerging Markets. »
La gestion du risque est essentielleSelon Pim van Vliet, l'approche du fonds
Conservative présente des avantages pour les
investisseurs sur les marchés émergents. Les risques
et la volatilité y sont plus élevés que sur les marchés
développés et c'est pourquoi la gestion du risque
est essentielle. Sur ces marchés, les investisseurs
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« La croissance malaisienne a été soutenue malgré un contexte économique mondial difficile. »
doivent aussi faire face à des risques accrus sur le
plan politique mais aussi en matière de devises.
Toutefois cesrisques plus importants sur les
marchés émergents renforcent de manière positive
les effets de la réduction du risque.
L'investissement factoriel suscite un intérêt grandissant et l'approche qui
consiste à appliquer des facteurs tels que le momentum correspond tout à fait à
la stratégie utilisée par la Team Brunel pour remporter la Volvo Ocean Race.
TROUVER LES BONS FACTEURS
Joop Huij et Gerd-Jan Poortman
« La valeur, le momentum et la faible volatilité sont les facteurs les plus convaincants »
de l'existence d'une prime. Nous étudions les
publications académiques et nous menons nos
propres recherches empiriques afin d'identifier
les facteurs. La valeur, le momentum et la faible
volatilité sont les plus convaincants. »
Toutes les routes mènent à RomeDans son rôle de navigateur, l'équipier d'avant
de la Team Brunel, Gerd-Jan Poortman, utilise
également les facteurs de momentum et de faible
volatilité. Conserver le momentum, c’est-à-dire
une bonne dynamique, est bien entendu de la plus
grande importance dans une course à la voile, ce
qui signifie qu'il doit avec ses coéquipiers aligner
parfaitement les voiles pour tirer le maximum des
vents dominants.
« Nous essayons en permanence de changer les
voiles pour obtenir la meilleure configuration
possible. Nous modifions et adaptons sans arrêt
les réglages au cours d'une étape. Il n'y a pas un
réglage parfait car les circonstances sont toujours
différentes.
Toutes les routes mènent à Rome – la maximisation
du momentum n'est pas une science exacte.
Certains voiliers peuvent utiliser l'équilibre du
bateau pour aller plus vite alors que d'autres
peuvent mieux régler les voiles or un bon réglage
peut faire une grande différence. »
Alors, avec tant de routes qui mènent à Rome,
comment les investisseurs peuvent-ils mettre en
œuvre une stratégie fructueuse d'investissement
factoriel ? « Tout devrait commencer par la
politique d'investissement et l'évaluation
de l'exposition actuelle du portefeuille à des
facteurs avant de pouvoir vraiment procéder à
la recommandation de certaines stratégies. Si
cette étape n'est pas réalisée correctement, cela
peut entraîner une exposition factorielle non
souhaitable », affirme Joop Huij.
Trois choses à éviterSelon Joop Huij, il y a trois choses qu'il est
important d'éviter lors de la sélection des titres et
de la construction d'un portefeuille :
– Éviter une rotation inutile permet d'obtenir
de meilleurs rendements après déduction des
Si le concept de l'investissement factoriel est
relativement nouveau, il dispose toutefois
d'une longue histoire en termes de recherches
académiques sur la manière dont il offre des
rendements intéressants avec un risque plus faible.
La question principale pour les détenteurs d'actifs
est de savoir comment trouver la meilleure façon de
la mettre en œuvre, déclare Joop Huij, responsable
de l'investissement factoriel de Robeco, qui
recommande une approche prudente.
« Au lendemain de la crise financière de 2007-
2009, les détenteurs d'actifs ont fait de la
diversification leur première priorité. Cela s'est
toutefois avéré plus difficile que prévu car les
actions, les obligations High Yield, les hedge funds
et le capital-investissement se sont tous révélés
fortement corrélés en période difficile.
Maintenant que les détenteurs d'actifs sont en
mesure d'avoir une meilleure compréhension
des facteurs sous-jacents liés au risque et à la
performance, il y a une volonté accrue de construire
des portefeuilles, conçus pour résister aux chocs.
Il est très important qu'il y ait de solides preuves
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Joop Huij
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coûts, car les frais de transaction entament
directement le résultat net. L'application de
règles intelligentes en matière de sélection de
titres et de construction de portefeuille peuvent
se traduire par des pondérations plus stables et
de ce fait une rotation plus faible.
– Éviter les risques qui ne sont pas suffisamment
récompensés. Par exemple, la prime
supplémentaire obtenue lors de l'investissement
dans des titres « value » est généralement
attribuée au risque de faillite. Toutefois, nous
avons découvert que cette prime de valeur n'est
pas liée uniquement aux difficultés potentielles
que peut rencontrer l’entreprise.
– Éviter d'aller à l'encontre d'autres primes de
facteur, car une exposition négative à d'autres
facteurs nuira à la performance. Un titre peut
être attractif d'un point de vue du momentum,
mais si son cours continue d'augmenter il se
peut qu'il n'offre plus d’intérêt en matière de
valeur.
De même, la Team Brunel doit éviter que les
facteurs se recoupent, comme le fait d'augmenter
la volatilité du voilier – ce qui présente pourtant un
danger potentiel – pour rechercher le momentum.
Gerd-Jan Poortman : « Je garde en permanence un
œil sur les voiles, l'état de la mer et la direction du
vent. Est-il nécessaire de changer une voile ? Et dès
je reçois l'ordre du skipper, je prépare la nouvelle
voile pour que l'on puisse la changer rapidement.
Je reste aussi attentif à la proue, c'est-à-dire à
tout ce qui est à l'avant du mât. Je dois faire face
à beaucoup d'eau et à de grosses vagues qui
s'abattent sur l'avant du bateau. »
Gerd-Jan Poortman sait combien ces vagues
peuvent être dangereuses pour en avoir fait lui-
même l'expérience. Au cours d'un changement
de voile en pleine nuit, l'équipier d'avant a été
pris par une vague et projeté contre l'une des
dérives relevées, ce qui lui a valu une rupture du
tympan et des contusions à un bras. Il a aussitôt été
transporté dans sa couchette avec une forte dose
d'analgésiques avec l'ordre de ne pas bouger.
Une question de timingLes investisseurs ne seront jamais confrontés à ce
genre de douleurs physiques éprouvées par Gerd-
Jan Poortman, mais trouver un bon timing est tout
aussi important pour éviter les chocs éventuels,
surtout lorsque l'on recherche des facteurs dans
différentes classes d'actifs
Selon Joop Huij, le fait probant de l'investissement
factoriel ne se limite pas aux actions. Il a en effet
également été observé dans d'autres classes
d'actifs comme les obligations. La présence de
facteurs dans plusieurs classes d'actifs donne la
possibilité aux détenteurs d'actifs d'appliquer
l'investissement factoriel à l'ensemble d'un
portefeuille ou à le limiter à seulement une partie
de celui-ci.
Néanmoins, être dans un bon timing est
extrêmement difficile et les investisseurs
devraient faire preuve d'une grande prudence
lorsqu'ils tentent de le faire. « Si nous avons fait
de nombreuses recherches sur ce sujet clé, les
résultats que nous avons obtenus n’ont pas été
suffisamment convaincants pour affirmer que nous
pouvons être systématiquement investis au bon
moment », reconnaît Joop Huij.
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Gerd-Jan Poortman
L'amplitude limitée est l'une des raisons qui fait
que nous sommes sceptiques pour ce qui est du
timing. Concrètement, seul un nombre limité de
décisions d'investissement indépendantes ont un
fort impact sur les rendements. Toute la valeur
ajoutée potentielle peut facilement disparaître si les
investisseurs n’investissement pas au bon moment
ou si cela génère une rotation supplémentaire du
portefeuille.
Et les facteurs inconnus ? De véritables serpents !Quels facteurs restent encore inconnus de Gerd-Jan
Poortman maintenant qu'il est à mi-parcours pour
rejoindre la Nouvelle-Zélande ? Ce qui l'a surpris
c'est la quantité de plastique qu'il a vu dans les
océans et il n'a vraiment pas apprécié sa rencontre
avec un serpent de mer qui s'était enroulé autour
de la quille du bateau.
« J'ai vraiment été étonné de voir à quel point les
océans sont pollués. Cela m'a fait réaliser combien
notre monde est petit. Nous vivons en fait sur
une toute petite planète et nous devons mieux en
prendre soin. Et en plus j'ai horreur des serpents ! »
« La valeur, le momentum et la faible volatilité sont les facteurs les plus convaincants »
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LA VACHE À LAIT DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE
Jürgen Siemer, analyste
L'industrie laitière est confronté à des défis en matière de développement durable, à l'image de la sécurité alimentaire et des
émissions de gaz à effet de serre. Selon Jürgen Siemer, analyste de l'industrie agroalimentaire chez RobecoSAM, les entreprises qui
sont en mesure de répondre à ces défis peuvent bénéficier d'un marché en plein essor qui offre d'excellentes perspectives.
Les émissions de gaz à effet de serreLes émissions de gaz à effet de serre, qui résultent
principalement de l'alimentation et des engrais
ainsi que des importants rejets de méthane des
vaches, constituent un autre défi. Les émissions
de méthane sont estimées à environ 100 millions
de tonnes chaque année et représentent la source
la plus importante d'émissions de gaz à effet de
serre après la riziculture. L'homme n'est pas le seul
responsable. Des millions de tonnes de méthane
sont en effet produites de manière naturelle par des
micro-organismes présents dans l'appareil digestif
des ruminants. La composition de l'alimentation
des animaux est un facteur clé dans la régulation
des quantités de méthane produites.
D'après Jürgen Siemer, les fabricants de produits
laitiers qui sont en mesure de relever ces défis
de manière durable disposent d'un avantage
concurrentiel et sont très bien préparés pour
bénéficier des excellentes opportunités offertes par
ce marché de croissance. L'industrie laitière néo-
zélandaise occupe une position tout à fait unique.
Le pays a en effet suffisamment de pâturages et
dispose en outre des connaissances scientifiques
Sur une île au climat aussi humide que la Nouvelle-
Zélande, les vaches sont la meilleure façon d'utiliser
les terres. Les pâturages sont très productifs et la
végétation pousse pratiquement tout au long de
l'année, protégeant ainsi les sols contre l'érosion.
Les vaches peuvent en outre être utilisées à
des fins diverses, dont la production de lait, de
viande et de cuir. La production laitière est encore
assurée par des entreprises familiales (bien que
les exploitations soient de taille assez grande).
Elle fournit par ailleurs des emplois aux familles
des zones rurales et crée des opportunités pour les
entrepreneurs dans ces régions.
L'importance de l'industrie laitièreD'après Jürgen Siemer, l'industrie laitière est un
important marché de croissance. « On assiste à une
augmentation rapide de la demande due au fait
que de nombreux pays émergents ont adopté un
régime alimentaire plus occidental. On prévoit que
la progression de la demande sera supérieure à la
progression de l'offre sur des marchés importants
tels que la Chine, l'Inde, le Moyen-Orient et
l'Afrique du Nord d'ici 2020. »
Ces belles perspectives de croissance
s'accompagnent toutefois de leurs propres défis.
La sécurité alimentaire est par exemple la première
priorité de l'industrie laitière. Si le lait ne fait pas
l'objet d'un bon traitement, il devient hautement
sensible au développement de bactéries et à la
dégradation. Selon Jürgen Siemer, les entreprises
néo-zélandaises font du bon travail dans ce sens.
« Leurs produits sont hautement appréciés, par
exemple par les mères chinoises à la recherche d'un
lait maternisé. »
Le marché des laits maternisés de haute qualité
de la Chine et de l'Asie du Sud-Est est l'un des
marchés les plus porteurs. En Chine, il représente
actuellement 13 milliards de dollars par an, selon
le Sydney Morning Herald. Depuis le scandale
du lait contaminé en 2008, au cours duquel des
bébés chinois sont morts en buvant du lait traité
incorrectement, les réglementations chinoises sont
devenues beaucoup plus strictes.
D'après Jürgen Siemer, les entreprises qui sont en
mesure de s'y conformer peuvent bénéficier d'un
marché en plein essor constitué par des mères de la
classe moyenne prêtes à payer plus pour la sécurité
alimentaire. En 2014, les autorités chinoises ont
accordé l'accès au marché à Fonterra, le plus grand
exportateur laitier du monde basé en Nouvelle-
Zélande. D'autres sociétés présentes sur le marché
sont Mead Johnson, Danone et l'entreprise chinoise
Biostime.
L'équipe Governance and Active Ownership de
RobecoSAM a chargé un bureau de recherche
de cartographier les différents défis à relever
par l'industrie laitière en matière de questions
environnementales, sociales et de gouvernance
(ESG). L'une des questions de durabilité identifiée
par celui-ci était en grande partie en rapport avec
des problèmes liés à la production de soja.
Selon Peter van der Werf, spécialiste de
l'engagement au sein de l'équipe, dans la plupart
des pays développés, le bétail laitier fait l'objet
d'un élevage intensif basé sur de grandes quantités
d'aliments importés. Le soja est largement utilisé
pour l'alimentation des animaux. Les conflits liés
aux terres et à l'eau ainsi que le non respect des
droits des populations locales sont associés à la
production de soja en Amérique latine, en Afrique
et en Asie.
« Il y a d'excellentes opportunités de croissance pour les fabricants de produits laitiers qui répondent à des normes strictes en matière de sécurité »
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nécessaires pour trouver la composition optimale
de l'alimentation permettant d'assurer la bonne
santé des animaux et un bon niveau de productivité
tout en limitant les effets négatifs.
Stefan Coppers, le journaliste embarqué de la Team Brunel, assure la liaison médiatique entre le voilier et le
reste du monde. Il est en outre le photographe et réalisateur officiel de l'équipage. Il passe toutefois la plupart
de son temps à nettoyer et à cuisiner, comme il l'explique ici.
actuel du service médias de la Volvo Ocean
Race, qui était à cette époque le responsable des
relations publiques de la Team ABN AMRO.
Pendant que nous étions en train de boire un
verre, je lui ai dit que si un jour il avait besoin
d'un journaliste embarqué, il pouvait toujours
faire appel à moi. C'est un travail dont je rêvais à
cette époque. Deux ans après, quand Yvo Janssen
était responsable des relations publiques pour la
Team Delta Lloyd, j'ai fais quelques vidéos pour
l'équipage néerlandais de la Volvo Ocean Race. Peu
de temps après, j'ai obtenu le poste de journaliste
embarqué.
Quand je suis à bord, j'aime naviguer à grande
vitesse quand il y a beaucoup de vent. Et j'aime
aussi avoir de bonnes conversations avec les
membres de l'équipage. Ce que j'apprécie le moins
dans ce travail, c'est quand la mer est agitée. Il est
vrai que j'ai quelques fois eu le mal de mer !
UNE JOURNÉE DANS LA VIE DU JOURNALISTE EMBARQUÉ
Stefan Coppers, journaliste
Après le nettoyage, j'écris mon blog et ensuite je
me prépare pour recevoir la prochaine équipe qui
vient prendre son repas à 6h00. Au lever du soleil,
je monte pour filmer et prendre des photos.
À 9h00, je redescends en cale et je fais du ménage.
J'essaie de finir mes films avant le déjeuner. Je
dois alors commencer à cuisiner pour l'équipe qui
prend son repas à 11h00, et ainsi de suite. Je fais
à nouveau du ménage, puis je prépare tout pour
les changements d'équipes de 16h00 et de 18h00,
quand les hommes ont besoin de manger.
Vers 18h00, je m'assois sur le pont pour discuter
avec le skipper, Bouwe Bekking. Parfois je prends
quelques belles photos et à la tombée de la nuit, je
retourne en cale. Ensuite, après le dernier repas de
la journée qui est pris à 22h00, je vais me coucher
vers 23h00.
Mon équipement en merComme équipement, j'utilise deux des caméras
GoPro les plus récentes, une caméra portable Sony
et un appareil étanche Panasonic. Le voilier dispose
de cinq caméras fixes à bord que je peux contrôler
à partir de mon poste médias situé à l'arrière du
bateau. Toutes les caméras fixes sont équipées de
micros, ce qui me permet d'entendre les membres
de l'équipage qui sont à l'avant ou à l'arrière.
J'utilise une partie de la grand-voile comme perche
pour ma caméra GoPro et je fais des prises de vues
de l'ensemble du voilier.
Nous communiquons avec la terre ferme par
e-mail et par téléphone satellite, et je peux chatter
en direct avec le Q.G. Race Control en utilisant
un logiciel de chat spécial. Je charge mes films
en utilisant une liaison montante sécurisée
Inmarsat. Les voiliers n'ont pas accès à Internet,
mais uniquement à un réseau privé d'Inmarsat.
La connexion e-mail est assez rapide, mais il faut
quand même une heure pour charger un film
d'environ 200 Mo.
Comment j'ai obtenu ce poste auprès de la Team BrunelJ'ai travaillé pour la chaîne de télévision RTV
Rijnmond aux Pays-Bas et lorsque la Volvo Ocean
Race était à Rotterdam en juin 2006, j'ai été envoyé
pour réaliser de petits reportages sur la course.
À quai, j'ai rencontré Yvo Janssen, le responsable
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Ma routine quotidienneJe dors quatre heures par nuit (de 23h00 à 3h00), ce
qui n'est parfois pas assez. Dans ce cas il m'arrive de
faire une sieste d'une heure dans l'après-midi. Mais
s'il y a beaucoup de manœuvres ou de changements
de voile, il se peut que je ne dorme pas du tout.
Dans la journée, je m'occupe du contenu
médiatique et je fournis la nourriture et les
boissons aux membres de l'équipage. Quand les
gars changent de quart à 4h00, je mets mon réveil
à sonner à 3h00, car il me faut environ 20 minutes
pour faire bouillir l'eau et 20 minutes de plus pour
préparer la nourriture.
Les deux hommes qui prennent la relève quittent
leurs couchettes à 3h30, ils s'habillent et vers 3h35,
ils sont prêts pour prendre leur repas. Ensuite,
assez rapidement, à 4h00, les deux membres de
l'équipage qui sont sur le pont descendent et sont
remplacés par les deux nouveaux. Les hommes
qui arrivent en bas mangent directement. Ces
changements de quart ont lieu toutes les deux
heures. C'est aussi un moment agréable où l'on
parle beaucoup.
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« S'il y a beaucoup de manœuvres ou de changements de voile, il se peut que je ne dorme pas du tout »
Stefan Coppers
VOLVO OCEAN RACE
Faits & chiffres
– Il s'agit de la 12ème édition de la course et la 5ème sous le nom de
Volvo Ocean Race
– Les Pays-Bas et la Suède (le pays d'origine de la marque Volvo)
ont le meilleur historique de la course en termes de nombre
d'équipes et de membres d'équipage participants.
– Cette édition compte 7 équipes, dont le premier équipage
féminin (Suède) depuis plus d'une décennie
– Chaque voilier a un équipage composé de 8 membres et d'un
journaliste embarqué
– Quelque 22 000 relations d'affaires sont invitées aux ports
d'escale ainsi qu'à d'autres événements organisés par les
sponsors de la course et les équipes
– Au total, on prévoit une audience de 1,65 milliard de
téléspectateurs, similaire à celle des Jeux Olympiques et de la
Coupe du Monde
Les équipes qui participent à la course sont :
– Pays-Bas : Team Brunel
– Abu Dhabi : Abu Dhabi Ocean Racing
– Chine : Dongfeng Race Team
– Suède : Team SCA (équipe féminine)
– États-Unis / Turquie : Team Alvimedica
– Espagne : Team España
– Danemark : Team Vestas Wind
Les autres sponsors de la Team Brunel sont :
– Brunel : gestion de projet, consultant, recrutement
– Schouten Global : formation et développement
– Moduleo IVC : revêtements de sols vinyle haut de gamme
– Sous-sponsors : Gaastra (vêtements de voile);
Ernst & Young (comptabilité)
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« Le fait que l'Australie dispose encore d'une solide notation AAA et n'ait pratiquement pas de dettes est un atout supplémentaire »
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L'Australie, le paradis des matières premières, pâtit de la baisse des prix de ses ressources
naturelles. L'économie à des difficultés à garder la tête hors de l'eau. Le pays offre
toutefois en ce moment des opportunités intéressantes pour les investisseurs obligataires.
lui d'un processus lent et délicat.
Néanmoins, une économie en difficulté est souvent
une mauvaise nouvelle pour les investisseurs
en actions et une bonne nouvelle pour leurs
homologues obligataires. La banque centrale
joue donc un rôle important. « La Reserve Bank of
Australia (RBA) a maintenu le taux d'intérêt à un
niveau stable pendant plus d'un an. Nous avons
toutefois assisté à une première réduction le 3
février. »
La politique de la banque centrale se retrouve
sous pression en raison du repli de la croissance
économique. La baisse des prix des matières
premières s'est également traduite par une
diminution des pressions inflationnistes et cela a
aussi éliminé les pressions relatives à l'inflation
salariale.
Une économie en perte de vitesse, un taux d'intérêt
à 2,25 % et une marge de manœuvre pour
l'abaisser davantage constituent un environnement
attractif pour les investisseurs obligataires. C'était
donc une raison suffisante de renforcer les positions
du fonds Rorento. Nous avons ainsi acheté des
obligations australiennes et nous y avons ajouté
une position courte sur le dollar australien, ce
qui représente une opportunité d'investissement
intéressante.
Le fait que l'Australie dispose encore d'une solide
notation AAA et n'ait pratiquement pas de dettes
est un atout supplémentaire. Le pays a toujours
connu une politique gouvernementale prudente.
Le ratio dette nette/PIB est actuellement à un
niveau modeste de 10 %. Avant la crise financière,
l'Australie avait même un excédent budgétaire
depuis de longues années.
La valeur du dollar australien, une devise
typiquement exposée aux matières premières, a
baissé en même temps que les prix des matières
premières, mais cette diminution a toutefois été
moins rapide. Pour la RBA, il est important que le
dollar australien reste assez faible afin d'assurer la
transition vers une économie plus équilibrée.
Au sein des principales banques centrales,
nombreuses sont celles à avoir procédé à un
assouplissement quantitatif (QE) de grande
ampleur. La Reserve Bank of Australia dispose
Pendant de longues années, l'économie
australienne a prospéré grâce à ses ressources
naturelles. Non seulement l'industrie minière a
connu son heure de gloire, mais les fournisseurs
et l'infrastructure ont également profité de la
demande insatiable de la Chine en matières
premières. Si la demande en minerai de fer et en
charbon est toujours là, les prix et les marges se
sont néanmoins effondrés.
Le pays parie désormais sur le gaz naturel liquéfié
(GNL), notamment pour ses exportations vers le
Japon, mais les usines ont déjà été construites et
le bénéfice immédiat de leur construction pour
l'économie s'est évaporé. Bien que cela soit un vent
contraire pour l'économie australienne, tout espoir
n'est pas perdu.
En phase de transitionEn retrait des grands titres et des projecteurs, le
pays est dans une phase de transition dans laquelle
les services et les dépenses de consommation
occuperont un rôle bien plus important, déclare
Rikkert Scholten, gérant de portefeuille senior chez
Robeco et membre de l'équipe Taux. Il s'agit selon
SURFER SUR LA VAGUE EN AUSTRALIE
Rikkert Scholten, gérant
La présente publication a pour but de fournir aux
investisseurs des informations générales sur les
capacités spécifiques de Robeco, mais ne constitue
en aucun cas un conseil ou une recommandation
d'achat ou de vente de certains titres ou produits
toutefois d'une marge de manœuvre suffisante
en matière de mesures conventionnelles, comme
l'abaissement progressif de son taux d'intérêt, ce
qui est favorable aux investisseurs obligataires »
Des tournants potentielsÀ l'image de l'eau qui coule toujours vers le point le
plus bas, l’argent coule vers les rares opportunités
d’obtenir du rendement. Néanmoins la situation
pourrait connaître des retournement potentiels
auxquels les investisseurs devraient veiller.
Malgré la distance qui sépare l'Australie des États-
Unis ou de l'Europe, cela ne signifie pas que
le marché obligataire est à l'abri de l'appétit pour
le risque dans le reste du monde. Il y a par ailleurs
un autre risque, car le marché de l’immobilier est
encore solide et une nouvelle amélioration pourrait
rendre la RBA prudente en matière de nouvelle
relance des prêts.
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Dans notre prochaine éditionContourner les icebergs et passer le cap Horn : gérer les risques sur la course vers le Brésil
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