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Revue semestRielle de la diRection des Relations inteRnationale Zoom numEro 1 - juin 2014 Edition SpécialE 37 e anniversaire d’indépendance

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Revue semestRielle de la diRection des Relations inteRnationaleZoom numEro 1 - juin 2014

Edition SpécialE

37e

anniversaire

d’indépendance

à nos héros

tombés au champ

d’honneur

s.e. m. ismaÏl omaR GuelleH, PRésident dela RéPuBliQue

s.e. m. Hassan daRaR HouFFaneH, ministRe de la déFense

Bulletin d’information de l’armée djiBoutienne Zoom n° 1 |

haut commandEmEntde l’armée djiboutienne

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GénéRal de division ZaKaRia cHeiKH iBRaHimcHeF d’etat-majoR, GeneRal des aRmées

GénéRal de BRiGadeosman nouR

cHeF d’etat-majoR,de la déFense

GénéRal de divisionHassan ali

cHeF d’etat-majoR,de la déFense (Pi)

GénéRal de BRiGadetaHeR ali

sous/cHeF d’etat-majoRde la déFense

le cHeF d’etat-majoR, GeneRal des aRmées

revue SemeStrielle de la direCtion deS relationS internationale Zoom n° 1 |

l’importance pour une nation de s’ou-vrir sur les autres n’est plus à faire,telle est l’essence de toute richesse.

C’est dans cet esprit que l’armée djiboutiennesur directives expresses du Chef Suprême desarmées, a mise sur pied un ambitieux pro-gramme de renforcement des capacités desforces aussi bien en Hommes formés par lesmeilleurs, qu’en matériels afin d’assurer la dé-fense de notre Pays mais aussi de participerau maintien de la paix en Somalie.

C’est dans le même esprit que la direction desrelations internationales a été créée tradui-sant une évolution positive profonde dans lagestion de nos partenariats avec les arméesétrangères mais également des intérêts mili-taires de notre pays à l’étranger.

a ce titre, je remercie l’ensemble de nos par-tenaires étrangers, représentant les armées deleurs nations respectives, pour leur dévoue-ment et leur disponibilité mais aussi et surtoutpour l’apport de leur vision et de leur diffé-rence au quotidien.

j’ai une pensée particulière pour nos cama-rades martyrs tombés au Champ d’Honneur adoumeira et en Somalie ainsi que les blessésau combat.

j’exprime mon profond respect et ma compas-sion a leurs familles ainsi qu’a leur proches etje fais la promesse de perpétuer la mémoirede ces Soldats qui ont fait le sacrifice de leurvie pour notre Pays.

Qui dit relations internationales ne peut et nedoit pas faire abstraction de la primauté de dé-finir et d’élaborer en amont un cadre relation-nel à même de garantir et de sauvegarder lesintérêts de chaque partie et ce faisant, poserles bases d’une doctrine claire et solide.

le défi est éminent, la tâche ardue, les mis-sions dévolues complexes et multiformes dansun monde en perpétuel changement. Canali-ser ces évolutions nées de la globalisation, lesassimiler et les transposer à l’échelle de l’ar-mée djiboutienne doivent définir les maîtresmots d’une gestion des affaires internationalespertinente et en phase avec son époque.

Charge donc à tout militaire, à tous les ni-veaux, de faire sien cet état d’esprit fondé surl’ouverture au monde, le partage et la mise encommun dans le cadre des règles édictéesmais aussi et surtout de brandir haut, en touttemps et en tout lieu, la bannière de notre na-tion et le prestige de notre armée.

le GénéRal de divisionZaKaRia cHeiKH iBRaHim

mot du GénéraldE diviSionZaKaria cheiKh ibrahim

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Cre MAHDI MAHAMOUD
Texte surligné
Cre MAHDI MAHAMOUD
Texte surligné
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al’’heure ou l’évolution s’affirmecomme une exigence, dans unmonde post 11 Septembre auxcontours altérés et aux équilibres

ébranlés, la république de djibouti a décidéd’assumer pleinement son rôle et de ne pasêtre en reste sur l’Histoire.

en effet, le Président de la république, ChefSuprême des armées, son excellence ismaelomar Guelleh, demeure un partisan acharnéd’une paix durable en SomalieSes directives à l’armée djiboutienne ont étéclaires : participer à la force amiSom etépauler les pays frères présents sur le théâtred’opérations.

en effet, le Président de la république, Chefsuprême des armées, promoteur actif et in-fatigable d’une paix durable chez nos frèressomaliens, a décidé de mettre à contributionnos forces de défense et de sécurité au seinde la force amiSom aux côtés de nos parte-naires africains déjà sur zone.C’est dans cette optique qu’un bataillon in-terarmes a été mis sur pied par l’armée dji-boutienne et déployé sur le sol somalien afinde répondre à ces directives.

Parallèlement, l’armée djiboutienne a saisil’importance de créer, à son niveau, un outilde suivi de la question : la direction des re-lations internationales.instituée par décret présidentiel à la date du13 octobre 2009, la direction des relationsinternationales est chargée d’assister le Chefd’etat-major Général des armées dans la ges-tion des relations avec les armées étrangèreset le traitement du volet coopération mili-taire.

Pleinement gravée dans l’architecture cen-trale du commandement, elle constitue de-rechef, dans son domaine de compétence, lemaillon incontournable dans le processus deprise de décision et contribue également ausoutien des troupes déployées sur le théâtresomalien.

de la gestion des relations avec les ministèresou encore avec les ambassades, de l’élabora-tion des chartes de coopération en passantpar l’acquisition de matériels militaires, lepanel des tâches est aussi large qu’hétéro-clite.

tant au niveau régional qu’à l’échelle inter-nationale avec l’arrivée d’un contingent amé-ricain ou de la présence des partenairestraditionnels tels que la france, le directeurdes relations internationales en la personnedu Capitaine iBraHim ZaKaria CHeiKH, a suinstaurer depuis sa prise de fonction une mé-canique de travail fluide à même de fournirun rendement optimum au profit des forces. reposant sur une structure et un squelettesolide, elle se fonde sur plusieurs cellules of-ficiant par objectifs et par zone géographiquecependant toutes réunies sous la missionpremière de défendre les intérêts des arméeset délivrer un service efficace, efficient et dequalité à l’endroit de l’ensemble de l’institu-tion.

Que de choses accomplies depuis sa créa-tion! en tout temps, les missions n’ont jamaistari, les défis encore moins, leur portée etleur éminence en décuplant souvent la te-neur. tour d’horizon.

le directeur

éditorial

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Poursuivant un objectif commun les présidents Guelleh et obama ont

eu des discussions sur le renforcement de la coopération militaire entre

les deux pays. dans le rôle stratégique de la guerre contre le terrorisme,

le président obama a mis l’accent sur l’importante contribution de la ré-

publique de djibouti pour la sécurisation de la région, notamment en so-

malie et son désir de renforcer les moyens consécutifs dans le cadres des

opérations de maintien de la paix.

un univers StratégiquE c o m m u n

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Zoom n° 1 | revue SemeStrielle de la direCtion deS relationS internationale12

mission de la dRi

Relations avec les diffé-rents ministèresla dri sert d’interface entre lehaut commandement de l’ar-mée djiboutienne et les diffé-rents ministères et c’est au vued’étudier tout document à ca-ractère militaire. afin de valo-riser les actions civilo- militaireinitié entre autres par les paysamis, la dri est chargé d’assu-rer la liaison entre le haut com-mandement militaire et lesdifférents ministères.

Représentation étrangère a djiboutila direction traite es différentsdossier dans le cadre de la coo-pération avec l’ensemble desattachées de défense présentssur le sol national.

acquisition d’armementet d’équipementsmilitairesvisant a améliorer le potentiel

militaire de nos forces, la dritravaille en étroite collabora-tion avec la division logistiquepour l’acquisition réception desmatériels et des équipement del’armée djiboutienne.

coopération régionale.les multiples situations de crisesur le continent africain ontamené les dirigeants africains àenvisager, afin de remédier àcette situation, la mise en placed’organisation régionale.

l’exemple le plus précis la miseen place d’une force africainepermettant ainsi de participeraux opérations de maintien dela paix.

coopération internationaledévelopper, raffermir les pro-

jets de coopération en partena-riat avec les forces étrangères

elaboration des chartes decoopération vis-à-vis des coali-tions étrangères.

Quid du contexteGéoPolitiQue actuel

le monde après le 11 Septem-bre 2001 a engendré uncontexte mondial totalementdifférent dans le monde entier.en plus des guerres civiles etdes coups d’état et des géno-cides, une nouvelle menacedite terrorisme a fait son appa-rition.avec l’avènement des nouvellesmenaces dites asymétriques (leterrorisme, la piraterie la proli-fération des armes de destruc-tion massive), l’établissementd’un cordon intergouverne-mental en matière de luttecontre le terrorisme danstoutes ses formes devenaitquasi vital.ainsi c’est dans cet élan, quedes programmes tels que, lecombine joint task force (cjtf-hoa) enduring freedom, mis-sion atalante, nestor, ont vu lejour et sont pleinement actifsur le sol djiboutien.

une direction des relations internationales a été créée au sein de l’etat-majorGénéral de l’armée djiboutienne, à la suite d’un décret présidentiel.le directeur des relations internationales assiste le chef d’etat-major Généraldes armées, pour les relations militaires bilatérales multilatérales avec lesarmées étrangères. de ce fait, la direction des relations internationales serttoujours d’interlocuteur et de courroie de transmission, entre le chef d’etat-major général des armées, et les armées étrangères.

création dE la direction relations internationales

Cre MAHDI MAHAMOUD
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Suite à ces événements qui ontperturbé l’ordre mondial, la ré-publique de djibouti fut un despremiers pays engagé dans lalutte contre le terrorisme.la république de djibouti quipar sa position éminemmentstratégique est devenu unpoint d’appui idéal pour la luttecontre le terrorisme et la pira-terie.

djiBouti et lesBases étRanGèRes

la france disposant à djiboutide sa plus grande base militaireà l’étranger, est de loin la basela plus ancienne.Pour la france, djibouti est à lafois une base de projection sesforces aériennes et navales et

un terrain d’entrainement.depuis les attentats du 11 Sep-tembre 2001, la république dedjibouti est devenue l’uniquebase américaine du territoireafricain et le point idéal pour lalutte contre le terrorisme dansla corne de l’afrique et la pé-ninsule arabique. djibouti accueille aussi lesforces européennes de l’opéra-tion atalante (france, alle-magne, espagne, la Grèce, laSuède, les Pays-Bas, la Bel-gique, le royaume –uni, la fin-lande, le luxembourg, lePortugal, etc.…, au total ce sontprès de 2000 militaires qui sontengagés dans cette opération.1ère opération maritime euro-péenne pour la sécurisation des

navires et la défense contre lesactes de piraterie aux largesdes eaux territoriales et lescôtes somaliennes.afin de sécuriser ses routes deravitaillement (un dixième des20 000 bateaux qui franchis-sent chaque année le détroit deBab el mandeb, au large de dji-bouti, de la Somalie et duYémen naviguent sous pavillonjaponais) le japon dispose pourla 1ère fois dans un pays étran-ger et ce depuis 1945 une baseà djibouti.Plusieurs autres armées sontdéployés , espagnole, alle-mande et italienne sont pré-sentes, pour contrer la

piraterie.

orGaniGrammedirEction rElationS

intErnationalES

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chef d’etat-major Général des armées

(cemGa)

directeur Relations internationales(assistant du cemGa en relations avec les armées

étrangères et du partenariat avec les société étatiques)

celluleacquisition

des matériels

cellule Représenta-tions étrangères à

djibouti

celluleProtocole

cellulemonde

afrique

onu, asie, euRoPeameRiQue

Proche etmoyen orient

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pourvoir aux besoins au coeur des priorités

chefs de corps

col. moHamed ali oBsieHdiRecteuR de l’amia

lt/col waHiB moussa KalinleHcommandant la FoRce aéRienne

col. moHamed elmi HaBaneHcommandant le 2eme RGt/RaR

une direction des relations internationales a été créée au sein de

l’etat-major Général de l’armée djiboutienne, à la suite d’un décret

présidentiel. le directeur des relations internationales assiste le chef

d’etat-major Général des armées, pour les relations militaires bila-

térales multilatérales avec les armées

étrangères. de ce fait, la direction des rela-

tions internationales sert toujours d’inter-

locuteur et de courroie de transmission,

entre le chef d’etat-major général des

armées, et les armées étrangères.

col. aBdouRaHman aden cHeRcommandant la maRine

nationale

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lt/col idRiss omaR eleyeHcommandant le Riad

lt/col Fouad elmi waiscommandant la dcmad

lt/col waGdi djama moussacommandant le RQG

lt/col. aBdouwassa Ben moHamedcommandant le Biaas

lt/col aHmed said Guedicommandant le RGt/Bl

lt/col moHamed HeRsi omaRcommandant le RGt/aRt.

lt/col omaR ali Guedicommandant l’ecomil

lt/col aden Hassan GalaBcommandant le Riao

cdt ali cHeHem daoudcommandant le Riat

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Bien des choses on été accomplies, davantage reste à réaliser. a partir des ma-tériels en excédent cédés par l’armée américaine, l’armée djiboutienne est enphase d’acquérir des véhicules de tout type dans tous les domaines et pourtout type d’engagement. des véhicules blindés aux avions de transport detroupe en passant par les patrouilleurs, les perspectives s’affinent et se fontplus claires. a terme, au-delà de l’aspect matériel pur, ces agencements consti-tuent une valeur ajoutée indéniable pour l’ensemble des forces, toutes arméesconfondues, répondant à des besoins plus spécifiques de jour en jour, à desmenaces de moins en moins conventionnelles, et ce faisant posant les basesde l’armée de demain.

bilans et réalisations

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en vue de raffermir lesliens d’amitiés etconsolider les relationsde coopération mili-

taire, la république de djiboutiet la république fédérale démo-cratique d’ethiopie ont mis enplace un comité de défense auniveau ministériel et au niveaudes deux etats-majors respec-tifs.Partageant un objectif com-mun, particulièrement dans lesopérations de maintien de lapaix, une réunion du comitéentre les hauts militaires despays respectifs est organiséetous les 6 mois.face aux nouveaux enjeux sé-curitaires internationaux, les di-rigeants des deux armées ontadopté une stratégie militairecommune dans le domaine de

la défense et de la sécurité.

une coopération réGionale rEnforcéE

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partenariat avec l’osc (bureau de la sécurité et de coopération)le chef du bureau de la sécurité et de la coopération auprès de l’am-bassade des etats-unis à djibouti est chargé, en étroite collaborationavec la direction relation internationale, de renforcer les relations mi-litaires entre les deux pays. dans le cadre de la coopération militaireentre le gouvernement américain et le gouvernement djiboutien, unprogramme d’assistance sécuritaire initié par les etats-unis d’amé-

rique a été mis sur pied et ce au profit de l’armée djiboutienne.

assistanceSécuritairE uS au profit de l’armée djiboutienne

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partenariat avec l’osc (bureau de la sécurité et de coopération) extension des laboratoires de la lanGue anGlaiseSitué au Camp Cheikh osman le laboratoire de la langueanglaise a été inauguré en 1986. l’objectif est d’enseigner la langue anglaise à nos mili-taires, afin de pouvoir suivre les formations militaires etuniversitaires octroyés par le gouvernement américain auprofit de l’armée djiboutienne. depuis, plus de 700 soldatet officiers ont été formé au centre d’instruction de lalangue anglaise. egalement, afin d’améliorer l’environne-ment de l’enseignement de la langue anglaise, l’ambas-sade des etats-unis d’amérique par le biais du bureau dela coopération et de la sécurité a accordé un financement pour la création des nouveaux laboratoires

de la langue anglaise.nouveaux laboratoires seront opérationnels d’ici la fin de l’année 2014..

renforcement du partenariat militaire entre les deux nationsSur invitation du command de l’afriCom le général davidm.rodriGueZ, le chef d’etat-major Général des armées,le Général de division Zakaria Cheik ibrahim a effectuéune visite de travail au centre du Commandement pourl’afrique (afriCom) à Stuttgart en allemagne en mai2014. lors de cette visite, les deux Généraux ont discutéde la poursuite des programmes de coopération, dans ledomaine de la sécurité et du renforcement des capacitésde l’armée djiboutienne, notamment dans les opérationsde maintien de la paix et de la lutte contre le terrorisme.la visite chef d’état-major général de l’armée djiboutienne au centre de commandement de l’afri-com (17 au 23 mai 2014) coïncidant avec la visite récente du président Guelleh à Washington a

marqué un nouvel élan dans les relations militaires entre les deux nations.

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la France, un partenaire priviligiéla visite du chef d’etat-major des armées, l’amiral Guillaud courant décem-bre 2013, s’inscrit dans le cadre du raffermissement des relations séculairesentre djibouti et la France. c’est dans cet esprit que l’officier général a pu ren-contrer le Président de la République, chef suprême des armées, ainsi que lechef d’etat-major Général des armées djiboutien. ont été passés en revue lesgrands chantiers finalisés témoignant de l’excellence des relations franco-dji-boutiennes mais figurait également à l’ordre du jour les accords de défensedans un format actualisé et mis à jour.

coopération francE/arméE djiboutiEnnE

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assistance pour la participation aux opérations de maintien de la paixsituée dans une zone géographiquement tourmentée, djibouti, en dépit deses ressources limitées, fait partie des pays contributeurs de troupes dans lesopérations de maintien de la Paix. la France, au travers du programmeRecamP, a joué un rôle crucial quant au renforcement des capacités opéra-tionnelles des bataillons djiboutiens en somalie puisque des cessions ont étéopérées au profit de l’armée djioutienne, cessions portant sur les matérielsspécifiques aux troupes déployées en opération extérieure.

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amiSom’smandateis tohelp the-federal Government ofSomaliatoestablish and maintaina sa-feandsecureenvironmentwithinw-hich the peopleof Somaliacanrebuildasecure,stable, peacefulandprosperous Somalia. thiswill-bebasedonrespectfortraditionalSomali culture, valuesandwayo-flife,whereconflictsareresolvedpeacefullyandcitizens’ safetyisgua-ranteed.amiSomwillcontinue toworka-longside,mentor,train,and enhan-cethecapacityof theSomaliPoliceforceand theSomali natio-nal armyto enable them to ta-keontheful lresponsibi l i tyfornational defense,securityandpu-blic orderinorder toenforceand en-hancetherule of law.

djibouti as a nation andarmymotivations:Historical and cultural ties bet-ween Somalia and the republic ofdjibouti have existed since ancienttimes. in fact, djibouti involve-ment in Somalia is an evident butalso,an extremely important factorin the stability of the horn ofafrica.Since becoming a sovereign nationin june 1977, djibouti’s nationalsecurity and economic develop-ment has been greatly affected byconflict in this area, not least bythe constant flow of displaced re-fugees from neighboring coun-tries. djiboutian commitment to this ob-jective has been driven, not onlyby the political leadership, but also

by the people themselves, focu-sing along with the internationalcommunity in finding solutions tothe Somali crisis. the djiboutianHead of State was amongst thefirst to address the united nationsPeace and Security Council in newYork. even earlier, the djibouti So-mali reconciliation Conference of2000, in arta town, was also a wellknown step in this process. in 2011, djibouti’s interest in ex-panding its involvement in peace-keeping operations bore fruit; inparticular, being invited to play animportant role in Somalia. thiswas demonstrated by the esta-blishment of a training facility setup in partnership with the unitedStates of america, through aCotaprogram.

the african union(au),of which somalia is a member state, seeks to find anafrican solution to an african problem. it created amisom to provide a chan-nel of three components; civilian, Police and military through which thesomalis could solvetheir own problems.the mission was mandated by the auPeace and security council and endorsed by theun security council in thespirit of complementarity and subsidiarity.

amisom

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the joint peacekeeping trainingwhich the djibouti army deliveredwas to strengthen djibouti’s capa-city to contribute efficiently topeace and stability efforts on thecontinent, particularly in Somalia.

By including djibouti, as the thirdof the african troop ContributingCountries (tCCs) in amiSom, theimpact of the djiboutian contin-gent will be far greater than justthe number (a battalion of 900) ofsoldiers deploying; our history,language and culture shared withthe people of Somalia means wehave an affinity with them as kin.this is an incredibly valuable asset,something that no other tCC canoffer.

notwithstanding that, we djibou-tian recognize and applaud theoutstanding efforts, courage andsacrifice uganda and Burundi,who stepped up to face these diffi-cult challenges from the beginningof the campaign.

in addition, djiboutian could notjust stand back and admire all thathas been achieved already: it ismore an obligation for them toparticipate with the international

community and help their Somalisisters and brothers.

therefore, our deployment intoSomalia should not be seen as me-rely bolstering djiboutian nationalinterests, but more as a genuineintegration into this african driveto stabilize Somalia. djiboutiantroops’ contribution will furtherconsolidate current amiSomtroops’ achievements on theground through the following:

1. as the interface between ami-Som troops and the Somali peo-ple, enhancing trust and the spiritof co-operation (e.g. political ne-gotiations, humanitarian corridorfacilitation etc.)

2. assisting amiSom in deliveringexpertise and building an effectiveSomali national Security force

3. fighting under the authority ofthe amiSom force Commanderagainst aoG’s and deny any op-portunity to those spoilers whoseek to destabilize Somalis secu-rity, stability and reconstruction

as the amisom Forcespokesperson

• Being the first point of contactfor the media and a direct com-munication link between the mis-sion, the Somali people and othertarget audiences.

• Having the opportunity to inter-act with the public regularly, en-sure to establishing relationshipbuilt on trust and familiarity.

• Speaking Somali will bring a dee-per understanding and engage-ment with the people of thecountry (because more and wellacquainted with the culture, reli-gion, etc...).

moreover with the essential assis-tance of the Public informationCenter team, my personal input tothe success of this mainly africancoalition effort will be to enhancethe mission overall picture by dis-seminating comprehensive mes-sages to the media and differentstakeholders, furthering the gainsthat have been reached so far bymy colleagues and predecessors in

this same function.

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