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83°" Année—№52 ABONNEMENTS Trois Moîs. . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr. En dehors du département: 16 fr. ÉTRANGER 25 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 tr. Faits locaux 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires éb d'Avis Divers - FONDE EN 1841 - PARAISSANT L_E MERCREDI & LE SAMEDI RÉDACTION & ADMINiSf^TION : 4, DU MARCHÉ-fJOlR Mercredi 29 Juin 1927 LE NUMÉRO С IllfiS Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de'trois nu- méros fengage pour une année, La quittpce est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. С/С/ Nantes 154-28 de Consolidation Les émissions du Trésor se sont poursuivies depuis six mois avec un succès éclatant. Elles ont eu pour résultat de convertir en va- leurs d'une durée plus longue les Bons et obligations venant à échéance et dont le rembourse- ment massif dans un délai rap- proché aurait pu causer de sérieux embarras. En s'assurant d'avance les moyens de faire face à ses engagetnents, le ministre des Finances.a accompli une œuvre de âaiïie gestion des intérêts du résôr et qui, loin de susciter la moindre objection , n'avait pro- voc^ité que des éloges mérités. La prochaine émissiori d'obli- ¡atians6''/o amortissables en cin- uante ans a le même caractère ue les précédentes. Les sous- criptions, admises en numéraire eh Bons de la Défense Natio- nale, n'ont point pour objet d'ac- croître les disponibilités du Tré- sor ; elles sont exclusivement estinées à consolider à titre dé- nitif cette partie de la dette flot- ante qui s'applique aux avances e la Banque de France à l'État. On sait que, depuis le 5 août ces avances ont diminué de près île 11 milliards. Mais si le résor a pu opérer des rembour- sements aussi élevés et aussi ra- pides, c'est en raison de circons- tances toutes spéciales, l^our maintenir la stabilité de ;ûtre monnaie, la Banque de 'tiace a été obligée d'acheter des Mses étrangères à tous ceux N lui en offraient. Les capita- 's'es français et étrangers qui échangé, contre des crédits francs, les disponibilités qu'ils 'osséclaient en livres, en dollars florins, ont placés leurs .^oirs dans les banques pari- '^iines. Ces dépôts n'ont pas à affluer en grande partie ^"s les caisses du Trésor qui ersait à ses clients des intérêts -pendant modérés de 1,64 ®Quction faite de l'impôt sur les mobiliers. Mais leTrésor, n'avait pas besoin de cet ar- l'a restitué à la Banque de iJJce dont le compte d'avances 'at s'est trouvé diminué, de sorte, dans des proportions ondàntés. i Birecteur: A. GIROUARD | Téléphone ,1-95 Par contre, si le Trésor devait rembourser les dépôts à vue dont il a bénéficié, il est évident qu'il ferait un nouvel appel aux avan- ces de la Banque de France et que son compte d'avances s'ac- croîtrait de pareille somme. Mais si, au contraire, il réussit à con- solider une paît plus ou moins importante de ce compte, ses remboursements provisoires se transformeraient en rémbo'ursê- menls définitifs. Tel est le but très simple de l'Emprunt qui va s'ouvrir et dont l'émission ne nécessite, en vertu de l'article 13 de la loi du 7 avril 1926, aucun vote du Parlement. Les objections des soi-disant ju- ristes de la Commission des «Fi- nances de la Chambre n'ont à cet égard aucune portée et ne cons- tituent qu'une manœuvre de l'opposition socialiste contre le Cabinet. Il fallait procéder tout de suite à l'émissioi} des obligations 6 °/o amortissables ou l'ajourner au mois d'octobre, en raison de la prochaine période des grandes vacances qui n'est pas favorable aux emprunts de cette nature. Si M. Raynix?nd Poincaré a décidé de ne pas attendre, c'est, sans doute, pour des raisons d'oppor- tunité aisées à comprendre. Les discussions du Palais- Bouibon ont pris un caractère politique qui les rend à la fois très lentes et très difficiles. Le projet de -tarif douanier a été ajourné et le projet sur le recru- tement de l'armée restera en suspens, si la question du scrutin d'arrondissement vient à l'ordre du jour avant la fin de la session. C'est, à dire vrai, la seule qui passionne la Chambre. Il est fort heureux qu'elle n'ait pas à se mêler d'une opération d'intérêt général et dont tout le monde doit souhaiter le complet succès. Georges LACHAPELLE. Le conflit du «bachot» Ee tónistre (Jé rinstroctîôn ptilflj^ i tnis le conseil dés tniriîstres au o6ufaát dea conditións dàns lésquelleá se pdunroit l 'exa- men du baccalauréat par süitc du refus de coilaboràtion opposé par des professeurs de renseignement déposait devant la Chambre une demande de crédits pour relèvement des traitements des fonctionnaires. Les examens écrits se sont passés norma- Icrtierit. 11 est pris, pour îes examens oraux toutes dispositions utiles. Le service du baccalauréat n'étant que facultatif pour les professeurs de l'éhseignemeht secondaire. le ministre a con>x)qué pour le 3o juin le Conseil supérieur de l'instructibn publi- que, qui doit être également entendu sur ces questions; il lui soumettra un décret permettant d'élargir la composition des ju- rys «t d'assurer en toutes circonstancesl le recrutement des examinateurs. NOUVELLES EXPRESS M. Albert Sarraut a fait ce matin à ses collègues, en Conseil des Ministres, l'exposé de la réforme électorale. Le décret organisant l'office national des combattants a été signé par le président de la République. Par 350 voix contre 185, les interpel- lations sur les évasions de la prison de la Santé viennent Vi'être a ournées à la Ghàmbre stir-la <iemànde du'Gouverne- ment qui avait posé la question de con- fiance. Le projet d'organisation de l'armée a été adopté par ^ j j voix contre 145. Le matin, la Chambre avait adopté la loi sur les promotions dans la Légion d'hon- neur et continué la discussion sur les loyers. Le bruit court, dit un journal parisien, qu'une haute personnalité financière serait en route pour les Etats-Unis, afin d'étu- dier sur quelles bases il serait possible de négocier à New-York une opération de crédit pour faciliter la stabilisation pro- chaine et définitive du franc. Au sujet de la sortie de prison de MM. Léon Daudet et Delest, des perqui- sitions ont été opérées à « L'Action Française » où les appareils téléphoniques ont été vérifiés. La Sûreté générale connaîtrait, paraît- il, la retraite de M. Daudet. L'inspecteur principal Bethuel, de la police judiciaire, est parti en banlieue, accompagné d'une douzaine d'autres fonctionnaires de la police, ayant l'ordre d'arrêter Daudet. Un lieutenant-colonel d'artillerie vient d'être tué, à coups de revolver, dans l'éxpress Paris-Cherbourg, près de Ser- auigny. Le meurtrier, blessé en sautant du train en marche, a été. retrouvé et a avoué qu'il avait tué pour voler. Le CENTENAIRE de l'Amiral COURBET Abbeville a fôté dimanche le centenaire de l'Amiral Courbet, Dans la collégiale St- Vulfran s'est déroulée la cérémonie reli- gieuse sous la présidence de l'évêque d'A- miens. Le panégyrique de l'Amiral Courbet a été prononioé par îe R. P. Ldande. l^'amiral Fatou, représentant le gouver- nement a été reçu par la municipalité et le préfet de la Somme, Lo cortège officiel ayant à sa suite toutes les sociétés locales, s'est formé et est allé au cimetière La Cha- pelle déposer des couronnes sur le tombeau de l'Amiral Courbet. L'après-midi un cortège historique des illustrations abbevilloises a p-rcoum la ville. Le groupe était fornié par anciens marins picards ayant servi sous leg ordres de l'amiral Courbet, Le torpilleur 3i5, ar- rivé , de CJiérbourg, ancré dans le port â'Abbéville pour {«présentcir la nmoe française au centenaire de l'amiral Cour- bet. Après les discours Poincaré-Stresemann La ni^odération même de la forme du discours de M. Stresemann ne fait que sou- ligner l'opposition radicale du fond. Le point de départ de l'avertissement de M. Poincaré a été le rappel des responsabi- lités de la guerre. tcNe remuons pas ites om- bres du passé, répond M. gtresemann; il ne faut pas regarder en arrièrô; mais en avant. » Très juste,, en apparence; seulement M. Stresemann se rend compte que si on veut faire respecter le traité de país, il faut toujours se souvenir des responsabilités, Ceisendant, toute sa prudence ne l'a pas empiché de contester cette responsabilité. (( La publication des documents officiels est assez avancée, a-t-il dit, pour qu'il n'y ait plus besoin de justifier l'Allemagne. » . Ainsi, Berlin ne se contente pas de de- mander la révision du procès moral de la guerre pour acquise pour préparer la reyi' sion des sanctions. C'est précisément ce que M. Poincaré a déclaré à Lunéville. Les dirigeants alle- mands ne cachent pas leur intention de modifier les clauses territoriales . et les clauses financières du traité. Actuellement, le ministre des affaires étrangères allemand n'a en vue que la libé- ration du territoire pour deux raisons; la première est que des engagements, peut- être imprudents, ont été pris relativement à la réduction des effectifs de Rhénanie; la seconde est que le maintien de la contrain- te militaire ne s'accorde pas avec la x>oliti- que de Locarno. Le point capital du discours de M. Stre- seman est celui qui porte sur le désarme- ment. L'Allemagne, en matière de désar- mement, n'est pas débitrice, mais crédi- trice. Si Jes autres puissances ne désar- ment pas dans' la môme mesure, ce sont elles qui violent le traité de Versailles. On saisit de suite l'inspiration profonde do la politique allemande de non-agression. Dans une Eur|ope désarmée, l'Allemagjne n'aura pas besoin de faire la guerre pour obtenir satisfaction. Il lui suffira de de- mander la revision pacifique. L'interprétation allemande de Locarno n'est évidemment pas l'interprétation fran- çaise; mais sur quelle interprétation la ba- se-t-on ? Une conversation entre deux hom- mes ne suffit pàs éh matière diploniatique. ^§§§ L'avenir du Sacerdoce question Nationale Si l'aspect national de la question du re- crutement sacerdotal s'imposait jamais à l'attention publique, nous en pourrions es- pérer de grands avantages. D'abord la guerre absurde qui est îaîic à la religion dans notre pays, depuis cin- q.uante ans, apparaîtrait comme une entre- prise antinationale, ce qu'elle est, en fait, au premier chef, mais sans qu'on le voie assez. Le voir, ce serait, pour une bonne partie de l'opinion, s'en détacher, et lui de\icnir hoslïïe, comme à un. gtâvauàage fou de la fortune publique . En second lieu, il s'établirait en faveur du sacerdoce, comme un préjugé de beau- té dans le dévouement désintéressé, au lieu de la déconsidération que l'on a essayé de jëter siir lui, en faisant croire à son ütilitó, h son parasitisme. Il serait une BOrte de milice qui regagnerait en hoimeiir ce lui manquerait en richesse, et à laquelle, cause de cela, les familles sans doute don- neraient plus volontiers leurs enfants. Enfin, les jeunes gens eux-mêmes senti- raient d'ans leur vocation s'émouvoir letir patriotisme ôn litôme teinps que leur pé- té. Le patriotisme est un instinct profond et l'intéresser par le spectacle du péril spi- rituel de la petite patrie, montrer à côté da la détresse des âmes qui se perdent, la dé- esse de l'ilme française qui se perd, elle aussi, loin de Di^, ne saurait être indiffé^ rente à l'avenir du sacerdoce dans noftra pays. Mgr lAVALLÉE, Rétiieur des Facultés qatholiqaes 'de Lym^ PAS de CONSTITUTION SMS garantie des droits civiques Un de nos confrères, M. Aurousseau, rendant compte, dans l'excellente magazi- ne catholique La France illustrée de la Journée de Drac^ fait réflexion fort judi- cieusement et opportunément sur un cer- tain article 16 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen'qui, s'il eut été appliqué, eut rendu impossible l'élabora- tion des injustes lois de 1901 et de 1904, qui en sont la négation même. Notre con- frère écrit : (( Comment ne pas s'indigner de I» con- tradiction flagrante et éhontée qui existe entre la forme de gouvernement dont les Français se réclament en majorité et la réalité d'une tyrannie qui pèse sur les meilleurs des citoyens a C'est que nous déplorons, cet arbitrai- re révioltant n'existerait pas en France, si les lois constitutionnelles actuelles avaient été placées sous l'égide de la Déclaration des Droits de l'Homme du 3o septembre 1789 ! 11 est singulier que les droits im- prescriptibles, inaliénables et sacrés ne soient en aucune manière garantis par la" constitution de 1870, alors que le devoir premier d'une constitution est de sauve- garder lés citoyens contre les abus toujours possibles des Pouvoirs .publics . (( Mais une telle anomalie scantîaieuBe ne se perpétrerait plus en France si l'article 16 de la déclaration invoquée était enfin mis en vigueur chez nous. Cet article sti- pule en toutes lettres que « toute société dans laquelle les droits de l'homme ei du citoyen ne sont pas garantis ,ni la sépara- tion des pouvoirs déterminée, n'a pas de constitution », C'est sur ce texte lumineux de libéralisme et de clairvoyance politique que tous les Français doivent aujourd'hui méditer s'ils veulent retrouver à^ la fois la dignité et la prospérité du pays ! n La proposition de loi Grousseau, Cham- petier de Ribes, Oberkirch,, etc... déposée il y a quinze jours permettra de dénombrer les laïques sincèrement fidèles à la philoso- phie politique de leurs о Grands Ancêtres» dont la déclaration de 1789 fut le Credo; les \Tais • « laïques libéraux » les vrais «hommes et penseurs libres» qui se récla- mant de 1789 ne peuvent pas ne pas con- venir que cette proposition de loi est un re- tour à leur propre trddition. J.. VITAL. INFORMATIONS LE BUDGET DE 1928 ' Lundi on a distribué aux membres de la commission des Finances l'exposé des mo- tifs du projet de loi portant fixation du budget pour l'exercice 1928, qui se résume dans les chiffres suivants : Ticccllcs : /12.100.682.171 francs. Recetles : /12.iCo.682^001 francs. Dépenses: /11.527.952.171 francs, soif un excédent de recettes de C32 millions 780./i8o francs. Cet excédent présente pour sa j)lus rlarg-j part, un caractère provisoire, il est appçlê à couvrir les augmentations de traitements

E n dehor dsu département 1 fr6 . : ÉTRANGER 2 FRANC5 S ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_sau… · les moyen ds faire face àe ses engagetnents,

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Page 1: E n dehor dsu département 1 fr6 . : ÉTRANGER 2 FRANC5 S ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_sau… · les moyen ds faire face àe ses engagetnents,

83°" Année—№52 ABONNEMENTS

Trois Moîs. . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr.

En dehors du département: 16 fr. ÉTRANGER 25 FRANCS

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1.80 Réclames — 2 tr. Faits locaux — 2.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires éb d'Avis Divers

- FONDE E N 1 8 4 1 -PARAISSANT L_E MERCREDI & LE SAMEDI

RÉDACTION & A D M I N i S f ^ T I O N : 4, D U M A R C H É - f J O l R

Mercredi 29 Juin 1927

LE NUMÉRO

С IllfiS

Les Abonnements sont payables d'a-vance et l'acceptation de'trois nu-méros fengage pour une année,

La qui t tpce est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.

С/С/ N a n t e s 1 5 4 - 2 8

de Consolidation Les émissions du Trésor se sont

poursuivies depuis six mois avec un succès éclatant. Elles ont eu pour résultat de convertir en va-leurs d'une durée plus longue les Bons et obligations venant à échéance et dont le rembourse-ment massif dans un délai rap-proché aurait pu causer de sérieux embarras. En s'assurant d'avance les moyens de faire face à ses engagetnents, le ministre des Finances.a accompli une œuvre de âaiïie gestion des intérêts du résôr et qui, loin de susciter la

moindre objection , n'avait pro-voc ité que des éloges mérités.

La prochaine émissiori d'obli-¡atians6''/o amortissables en cin-uante ans a le même caractère ue les précédentes. Les sous-

criptions, admises en numéraire eh Bons de la Défense Natio-

nale, n'ont point pour objet d'ac-croître les disponibilités du Tré-sor ; elles sont exclusivement estinées à consolider à titre dé-nitif cette partie de la dette flot-ante qui s'applique aux avances e la Banque de France à l'État. On sait que, depuis le 5 août

ces avances ont diminué de près île 11 milliards. Mais si le résor a pu opérer des rembour-

sements aussi élevés et aussi ra-pides, c'est en raison de circons-tances toutes spéciales,

l our maintenir la stabilité de ;ûtre monnaie, la Banque de 'tiace a été obligée d'acheter des Mses étrangères à tous ceux N lui en offraient. Les capita-'s'es français et étrangers qui

échangé, contre des crédits francs, les disponibilités qu'ils

'osséclaient en livres, en dollars florins, ont placés leurs

. oirs dans les banques pari-' iines. Ces dépôts n'ont pas

à affluer en grande partie "s les caisses du Trésor qui

ersait à ses clients des intérêts -pendant modérés de 1,64 ®Quction faite de l'impôt sur les

mobiliers. Mais leTrésor, n'avait pas besoin de cet ar-

l'a restitué à la Banque de iJJce dont le compte d'avances

'at s'est trouvé diminué, de sorte, dans des proportions

ondàntés.

i Birecteur: A. GIROUARD | Téléphone ,1-95

Par contre, si le Trésor devait rembourser les dépôts à vue dont il a bénéficié, il est évident qu'il ferait un nouvel appel aux avan-ces de la Banque de France et que son compte d'avances s'ac-croîtrait de pareille somme. Mais si, au contraire, il réussit à con-solider une paît plus ou moins importante de ce compte, ses remboursements provisoires se transformeraient en rémbo'ursê-menls définitifs.

Tel est le but très simple de l'Emprunt qui va s'ouvrir et dont l'émission ne nécessite, en vertu de l'article 13 de la loi du 7 avril 1926, aucun vote du Parlement. Les objections des soi-disant ju-ristes de la Commission des «Fi-nances de la Chambre n'ont à cet égard aucune portée et ne cons-tituent qu'une manœuvre de l'opposition socialiste contre le Cabinet.

Il fallait procéder tout de suite à l'émissioi} des obligations 6 °/o amortissables ou l'ajourner au mois d'octobre, en raison de la prochaine période des grandes vacances qui n'est pas favorable aux emprunts de cette nature. Si M. Raynix?nd Poincaré a décidé de ne pas attendre, c'est, sans doute, pour des raisons d'oppor-tunité aisées à comprendre.

Les discussions du Palais-Bouibon ont pris un caractère politique qui les rend à la fois très lentes et très difficiles. Le projet de -tarif douanier a été ajourné et le projet sur le recru-tement de l'armée restera en suspens, si la question du scrutin d'arrondissement vient à l'ordre du jour avant la fin de la session. C'est, à dire vrai, la seule qui passionne la Chambre. Il est fort heureux qu'elle n'ait pas à se mêler d'une opération d'intérêt général et dont tout le monde doit souhaiter le complet succès.

Georges LACHAPELLE.

Le conflit du «bachot» Ee tónistre (Jé rinstroctîôn p t i l f l j ^ i

tnis le conseil dés tniriîstres au o6ufaát dea conditións dàns lésquelleá se pdunroit l'exa-m e n d u baccalauréat par süitc d u r e fus de coilaboràtion opposé par des professeurs de r e n s e i g n e m e n t déposait devant la Chambre u n e demande de crédits pour relèvement des t r a i t ements des fonct ionnaires .

Les examens écrits se sont passés norma-Icrtierit. 11 est pris, pour îes examens oraux toutes disposi t ions utiles. Le service d u baccalauréat n ' é t a n t que facultatif pour les professeurs de l ' éhse ignemeht secondaire.

le min i s t re a con>x)qué pour le 3o j u in le Conseil supér ieur de l ' i n s t ruc t ibn publi-que, qui doit être également en t endu s u r ces quest ions; il lu i soumet t r a u n décret pe rmet tan t d 'é largir la composi t ion des ju-rys «t d 'assurer en toutes circonstancesl le rec ru tement des examinateurs .

NOUVELLES EXPRESS

M. Albert Sarraut a fait ce matin à ses collègues, en Conseil des Ministres, l'exposé de la réforme électorale. Le décret organisant l'office national des combattants a été signé par le président de la République.

Par 350 voix contre 185, les interpel-lations sur les évasions de la prison de la Santé viennent Vi'être a ournées à la Ghàmbre stir-la <iemànde du'Gouverne-ment qui avait posé la question de con-fiance. Le projet d'organisation de l'armée a été adopté par ^ j j voix contre 145. Le matin, la Chambre avait adopté la loi sur les promotions dans la Légion d'hon-neur et continué la discussion sur les loyers.

Le bruit court, dit un journal parisien, qu'une haute personnalité financière serait en route pour les Etats-Unis, afin d'étu-dier sur quelles bases il serait possible de négocier à New-York une opération de crédit pour faciliter la stabilisation pro-chaine et définitive du franc.

Au sujet de la sortie de prison de MM. Léon Daudet et Delest, des perqui-sitions ont été opérées à « L'Action Française » où les appareils téléphoniques ont été vérifiés.

La Sûreté générale connaîtrait, paraît-il, la retraite de M. Daudet. L'inspecteur principal Bethuel, de la police judiciaire, est parti en banlieue, accompagné d'une douzaine d'autres fonctionnaires de la police, ayant l'ordre d'arrêter Daudet.

Un lieutenant-colonel d'artillerie vient d'être tué, à coups de revolver, dans l'éxpress Paris-Cherbourg, près de Ser-auigny. Le meurtrier, blessé en sautant du train en marche, a été. retrouvé et a avoué qu'il avait tué pour voler.

Le CENTENAIRE de l'Amiral COURBET Abbeville a fôté d imanche le centenaire

de l 'Amira l Courbet, Dans la collégiale St-Vul f ran s 'est déroulée la cérémonie reli-gieuse sous la présidence de l 'évêque d'A-miens . Le panégyr ique de l 'Amiral Courbet a é té prononioé pa r îe R. P. L d a n d e .

l^'amiral Fatou, représentant le gouver-nement a été reçu par la municipalité et le préfet de la Somme, Lo cortège officiel ayant à sa suite toutes les sociétés locales, s 'est formé et est allé au cimetière La Cha-pelle déposer des couronnes s u r le tombeau de l 'Amiral Courbet.

L 'après-midi u n cortège h is tor ique des i l lustrat ions abbevilloises a p - r c o u m la ville. Le groupe était fornié par anciens m a r i n s picards ayant servi sous leg ordres de l ' ami ra l Courbet, Le torpi l leur 3i5, ar-rivé , de CJiérbourg, ancré dans le port â'Abbéville pour {«présentcir la n m o e française au centenaire de l ' amira l Cour-bet.

Après les discours Poincaré-Stresemann

La ni^odération m ê m e de la forme du discours de M. S t resemann ne fait que sou-l igner l 'opposi t ion radicale d u fond.

Le point de départ de l 'avert issement de M. Poincaré a été le rappel des responsabi-lités de la guerre. tcNe r e m u o n s pas ites om-bres d u passé, répond M. g t resemann; il ne fau t pas regarder en arrièrô; mais en avant . »

Très juste,, en apparence; seulement M. S t resemann se r end compte que s i on veut faire respecter le t rai té de país , il fau t tou jours se souvenir des responsabilités,

Ceisendant, tou te sa p rudence ne l ' a pas e m p i c h é de contester cette responsabilité. (( La publ icat ion des documents officiels est assez avancée, a-t-il di t , pour qu ' i l n ' y ait p lus besoin de just i f ier l 'Allemagne. » . Ainsi, Berlin n e se contente pas de de-

m a n d e r la révision d u procès moral d e la guerre pour acquise pour préparer la reyi ' sion des sanctions.

C'est précisément ce que M. Poincaré a déclaré à Lunéville. Les dir igeants alle-m a n d s ne cachent pas l eur in ten t ion de modif ier les clauses territoriales . et les clauses f inancières d u trai té .

Actuellement, le min i s t r e des affaires étrangères a l lemand n ' a en vue que la libé-ra t ion du terri toire pour deux raisons; la première est que des engagements , peut-être impruden t s , on t été pris relat ivement à la réduct ion des effectifs de Rhénanie ; la seconde est que le ma in t i en de la contrain-te mil i ta i re n e s 'accorde pas avec la x>oliti-que de Locarno.

Le poin t capital d u discours de M. Stre-seman est celui qu i porte su r le désarme-m e n t . L'Allemagne, e n mat ière de désar-m e m e n t , n ' e s t pas débitrice, mais crédi-trice. Si Jes aut res puissances ne désar-m e n t pas dans ' la môme mesure , ce sont elles q u i violent le t ra i té de Versailles.

On saisit de suite l ' insp i ra t ion profonde do la poli t ique a l lemande de non-agression. Dans u n e Eur|ope désarmée, l 'Allemagjne n ' a u r a pas besoin de faire la guer re pour obtenir satisfaction. Il lu i suf f i ra d e de-mande r la revision pacifique.

L ' in te rpré ta t ion a l lemande de Locarno n ' e s t év idemment pas l ' i n te rp ré ta t ion f ran-çaise; mais s u r quelle in te rpré ta t ion la ba-se-t-on ? Une conversation en t re deux hom-mes n e suff i t pàs éh mat iè re diploniat ique.

§§§

L'avenir du Sacerdoce question Nationale

Si l 'aspect nat ional de la quest ion du re-c r u t e m e n t sacerdotal s ' imposai t jamais à l 'a t ten t ion publ ique , n o u s en pourr ions es-pérer de grands avantages.

D'abord la guer re absurde qu i est îaî ic à la religion d a n s not re pays, depuis cin-q.uante ans, appara î t ra i t comme u n e entre-prise antinationale, ce qu 'e l le est, en fait , au premier chef, mais sans q u ' o n le voie assez. Le voir, ce serait, pour u n e bonne part ie d e l 'opinion, s 'en détacher, et lu i de\icnir hoslïïe, comme à un. gtâvauàage fou de la fortune publique .

E n second lieu, il s 'établirai t en faveur du sacerdoce, comme u n pré jugé de beau-té dans le dévouement désintéressé, a u lieu de la déconsidération que l ' o n a essayé de jëter siir lu i , en fa isant croire à son üt i l i tó , h son paras i t i sme. Il serait u n e BOrte de milice q u i regagnerai t en hoimeiir ce lui manque ra i t en richesse, et à laquelle,

cause de cela, les familles sans doute don-nera ient p lus volontiers leurs enfants .

Enf in , les j eunes gens eux-mêmes senti-raient d'ans leur vocation s 'émouvoir letir patriotisme ôn litôme te inps que l eur p é -

té. Le patr iot isme est u n inst inct p rofond et l ' intéresser pa r le spectacle d u péril spi-r i tuel de la peti te patr ie, mon t r e r à côté da la détresse des âmes q u i se perdent , la dé-

esse de l ' i lme française qui se perd, elle aussi, lo in de D i ^ , n e saurai t être indiffé^ ren te à l 'avenir d u sacerdoce d a n s noftra pays.

Mgr lAVALLÉE, Rétiieur des Facultés qatholiqaes 'de Lym^

PAS de CONSTITUTION SMS garantie des droits

civiques Un de nos confrères, M. Aurousseau,

r endan t compte, dans l 'excellente magazi-ne cathol ique La France illustrée de la Journée de Drac^ fait réflexion for t judi-cieusement et oppo r tunémen t s u r u n cer-ta in article 16 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen'qui, s 'il eut é té appl iqué, eut r endu impossible l 'élabora-tion des injustes lois de 1901 et de 1904, qu i en sont la négat ion même. Notre con-frère écrit :

(( Comment ne pas s ' ind igner de I» con-tradict ion f lagrante et éhontée qu i existe en t re la forme de gouvernement dont les Français se réclament en major i té et la réalité d ' u n e ty rann ie qui pèse su r les mei l leurs des citoyens

a C'est que nous déplorons, cet arbitrai-r e révioltant n 'existerai t pas en France, si les lois consti tut ionnelles actuelles avaient été placées sous l 'égide de la Déclaration des Droits de l 'Homme du 3o septembre 1789 ! 11 est s ingul ier que les droits i m -prescriptibles, inaliénables et sacrés n e soient en aucune manière garant is par la" const i tu t ion de 1870, alors que le devoir p remier d ' u n e const i tut ion est de sauve-garder lés citoyens contre les abus tou jours possibles des Pouvoirs .publics .

(( Mais une telle anomalie scantîaieuBe n e se perpétrerai t p lus en France si l 'art icle 16 de la déclaration invoquée était e n f i n mis en vigueur chez nous. Cet article sti-pu le en toutes lettres que « toute société d a n s laquelle les droits de l ' h o m m e ei d u citoyen n e sont pas garant is ,ni la sépara-t ion des pouvoirs déterminée, n ' a pas d e cons t i tu t ion », C'est s u r ce texte l u m i n e u x de l ibéral isme et de clairvoyance poli t ique que tous les Français doivent a u j o u r d ' h u i médi te r s ' i ls veulent re trouver à la fois la d ign i té et la prospéri té d u pays ! n

La proposit ion de loi Grousseau, Cham-petier de Ribes, Oberkirch,, etc... déposée il y a quinze jours permet t ra de dénombre r les laïques sincèrement fidèles à la philoso-phie poli t ique de leurs о Grands Ancêtres» dont la déclaration de 1789 f u t le Credo; les \Tais • « laïques l ibéraux » les vrais «hommes et penseurs libres» qui se récla-m a n t de 1789 ne peuvent pas ne pas con-venir que cette proposition de loi est u n re-tour à leur propre trddition.

J.. VITAL.

INFORMATIONS LE BUDGET DE 1928 '

Lundi on a distribué aux membres de la commission des Finances l'exposé des mo-tifs du projet de loi portant fixation du budget pour l'exercice 1928, qui se résume dans les chiffres suivants :

Ticccllcs : /12.100.682.171 francs. Recetles : /12.iCo.682^001 francs. Dépenses: /11.527.952.171 francs, soif un

excédent de recettes de C32 millions 780./i8o francs.

Cet excédent présente pour sa j)lus rlarg-j part, un caractère provisoire, il est appçlê à couvrir les augmentations de traitements

Page 2: E n dehor dsu département 1 fr6 . : ÉTRANGER 2 FRANC5 S ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_sau… · les moyen ds faire face àe ses engagetnents,

du personnel des P. T. T. et la surcharge qu'entraînera l'émission de l'emprunt de consolidation clos le 25 mai.

LA MYSTIFICATION DE LA SANTÉ

On sait par quelle audacieuse machina-tion MM. Léon Daudet, directeur de Vu \c tiou l'raiiraisc », Delest, gérant du même journal et Semard^ secrétaire général du parti communiste ont été mis en liberté dans l'après-midi de samedi et élargis de la Santé.

D'oictives recherches sont faites.pour dé-couvrir la retraite de M. Daudet. Le procu-reur général Scherdlin a fait appeler, lun-di matin, vers i i h. 3o, M. Lacambre^ di-recleur de la Police judiciaire. L'entrevue a durée un quart, d'heure. A la suite de cette entrevue, M. Lacambre a convoqué M. Barthélémy, commissaire divisionnaire; M. Béthuel, inspecteur principal et divers au-tres inspecteurs.

. Au cours de la conférence qui a sui'ui, des mesures ont été envisagées dans te cas d'u-ne arrestation éventuelle de .M. Léon Dau-det.

§§§ M. MARIN A LILLE

M. L. Marin a 'présidé dimanche à Rou-baix la séance de clôture du Congrès inter-fédéral des Victimes de la Grande guerre.

Les diverses revendications des mutilés et anciens combattants ont été expo\sées au ministre'et le congrès s'est terminé par des discussions courtoises et amicales.

UNE SANGLANTE BAGARRE EN ALLEMAGNE

Selon les journaux, un camion transpor. tant les membres de l'Association républi-caine « Bannière d'Or » a été attaqué, à coups de révolver^ à Agrensdorf sûr la rou-te de Francfort-sur-Oder^ par des partisans des associations monarchistes. « Casques 'd'Acier » et uLoup-Garou».

Les républicains ont eu un tué et onze blessés, dont plusieurs grièvement.

UN AMERICAIN AURAIT ÉTRANGLÉ VINGT FEMMES

On vient de procéder, après une chasse à l'homme mouvementée, à l'arrestation du nommé Earle Welson, connu dans tou-te l'Amérique sous le surnom de « l'Hom-me gorille».

Earle Welson est accusé d'avoir étranglé vingt femmes; il se présentait dans les hô-tels et les pensions de famille et réussis-sa'.t à capter la confiance de personnes as-sez fortunées; quand il était admis à leur intimité, il les étranglait et les dépouillait.

Fête patronale de St-Pierre Messe de i i heures et quart

Dimanche prochain , solennité d e la FôtQ patronale de Saint-Pierre. La messe de i i heures et qua r t sera célébrée par M. l 'abbé Gabiller, jeune prê t re de la récente ordina-t ion, aux in ten t ions des mémbres vivants et d é f u n t s ' ' d u Cercle Catholique St-Pierre.

A cette occasion, u n p r o g r a m m e musi -cal en rehaussera l 'éclat : il sera in te rpré té par Mlle C...

Panis angelicus (Saint-Saëns). O Salutaris Hostia (Gounod).

Des places seront spécialement réservées aux m e m b r e s d u Cercle.

CE QUI LES SEPARE Ce qui sépare M. Renaudel et M. Blum,

qui est si près de M. Cachin, c'est tout sim-plement une question de méthode électo-rale. M. Renaudel n'en veut pas aux com-munistes, mais il préfère être élu avec des voix radicales. M. Blum n'en veut pas aux radicaux-socialistes, mais il préfère avoir le concours des communistes.

§§§ LE CONFLIT SARDINIER

Une réunion syndicale des marins-pê-cheurs a eu lieu lundi, à Quimper, hôtel Pascal^ sous ta présidence du communiste [ Tillon^ dans le but d'arrêter les disposi-tions à prendre pour l'organisation défini-ve de la grève. La réunion était privée, mais nous saivona qu'aucun changement n'a été apporté en ce qui concerne le.prin-cipe. Le « statuquo » est maintenu. :

Tillon a pris le train pour Concarneau, où il va organiser une réunion.

L'enthousiasme du début semble décra -tre.

A Guilvinec, Kerdraon, communiste, dé-légué par la cellule de Brest, a empêché, dimanche, un pêcheur de sortir. Il voulait renouveler son geste lundi, cela lui fut far tal, car les marins voulurent le jeter à la mer.

Dans une réunion tenue à Tréboul, au Syndicat des Marins pêcheurs de ce port, ces derniers se sont opposés au mouvement gréviste et ont annoncé qu'ils continueront à sortir tous les jours.

FEUILLETON de L'Echo SaumuroU N» 12 — 29 Juin

er REdlONALE

LE MAUVAIS TEMPS

Triste journée que celle de d imanche dernier . La plviie et encore la pluie qui eu t pour résul ta t d 'an ih i le r tou te manifes-ta t ion et -réjouissance.

La procession générale de I3 Fête-Dieu d u t ê t re cont remandée et les réjouissances pdptiTSIres du quar t ie r des Ponts rédu i t s à néan t ou à peu près.

Contre- temps fort regrettable, car les or-ganisateurs mér i ta ien t mieux.

INSTITUTION SAINT - LOUIS DE SAUMUR

DISTRIBUTION DES PRIX

La d is t r ibut ion des prix de l ' Ins t i tu t ion Saint-Louis de S a u m u r , sous la présidence de Mgr l 'évêque, est fixée au mercredi i3 juil let , à 9 heures.

AVIS DE LA MAIRIE SERVICE DE VOIRIE

Les travaux de comblement de la boire Quen t in on t été adjugés à M. André Le-moine, en t repreneur à S a u m u r .

§§§ CONSEIL MUNICIPAL

Le Conseil munic ipa l se r éun i ra au jour-d ' h u i mercredi , à 20 heures 3o, aulieu or-dinaire des séances, pour délibérer su r les affaires suivantes :

1. Rapports de la Commission de la voi-rie et des sous-commissions des Assurances et du personnel;

2. Affaires diverses, 3. Comité secret.

L'Herbe p'on foule P a r GEORGES DE L Y S

(SUITE)

—- Jésus, fi ls de Marie, sauvez nos ma-lades. E t se t o u r n a n t Vers CdreiUîne:

— Ayez foi, m o n en fan t . Dieu voùs gué-r ira .

Elles se relevèrent alors pour gagner Ta salle Saint-Jean, vide à cette heure , La sœur ind iqua à Corent ine le l i t qu i lu i étai t dest iné, pu i s elle l ' e m m e n a dans la serre, où étaient réunies ses compagnes .

L 'en t rée de la Bretonne dans son costu-m e nat ional suscita u n e curiosité parmi ces jeunes filles presques toutes ouvrières parisiennes.

— O h l d i t l ' une , est-elle m i g n o n n e sous sa coiffe; on dira i t u n papil lon b lanc I •

Comme u n e volée de moineaux, toutes s 'é ta ient rassemblées au tou r de la nou-velle.

Milles quest ions l 'assail l irent : D 'où venez-vous, m a belle

— Dites-nous votre n o m P II doi t être joli ,

— Quel est votre âge? — Etes-vous depuis long temps ma lade? — Qui vous a placée i c i ? Etourd ie par ce babil d 'oiseaux de fau-

^ u r g , ha rd i s et pépiants c o m m e les moi-

neaux des toits, la peti te Bretonne ne sa-vait à qu i répondre. Elle t ou rna u n regard d 'appel vers la mère Bathilde qui , en sou-r ian t , lu i vint en aide.

— C'est u n e compagne q u i n o u s vient tou t droi t d u beau pays de Bretagne; elle se n o m m e Corentine Kergoz;; je lu i a i d i t qu 'e l le ne trouverait pa rmi vous que Ces amies, certaines de votre bon cœur à tou-tes, Elle est loin des siens, vous lu i en t iendrez lieu, , — O h l o u i ] o u i l m a MSTÏT s 'exclama

le choeur des voix juvéniles, Tina leva sur la religieuse des yeux re-

connaissants el r i squa u n sourire t imide vers les jeunes filles qu i cont inuaient à la dévisager de leurs grands regards in t r i -gués, Au mil ieu de ces prisonnières de la gland 'ville, q u i ne connaissaient guère d ' au t r e campagne que la tr iste banlieue traversée pour gagner Villepinte, la Bre-tonne, avec son davantier, sa pèlerine, son béguin blanc, évoquait à leur imagina t ion des pays, lointains et étrangers , entrevus dans les images des livres. Les ailes de sa coiffe leur f iguraient les voiles e r ran t su r cette mer dont elles avaient en t endu par-ler mais qu'elles n 'avaient vue jamais,

Corentine, gênée d ' ê t re le point de mi-re d e toutes ces inconnues, laissait ses re-gards errer à travers les p lantes exotiques q u i l ' en toura ient , elle venait d 'apercevoir u n e touffe de fougères; elle se pencha vers elle comme pour respirer l ' a rôme de son pays et saluer des amis retrouvés.

Peu à peu se fi t l ' accoutumance. Les pre-miers jours Corentine avait été tenxie e u

LA jEANNE_ D'ARC DË^ SAUMUR

Grande Fête Sportive Dimanche s juillet

UN CONCERT Au cours de l'aprèis-midi de d imanche

prochain 3 juillet ainsi qùô noUs l 'ayons annoncé, la Musique de da Légion d 'Hon-n eu r de Longué donnera u n br i l lant con-cert d a n s la prair ie d e la ru» d e Bordeaux au cours de la grande Fête . Sportive organi-sée par le Comité d e la Jeanne d 'Are de Saumur. .

Il est inut i le ici de rappeler les méri tes de cette Société de m u s i q u e voisine. Les Saumurois qu i la connaissent déjà pour-ron t u n e fois de plus l 'apprécier et applau-di r à ses succès.

Dans la Gendarmerie Promotion

Nous apprenons par l'Officiel, la promo-tion au grade chef d 'escadron de M. le ca-pi taine Léméhager, c o m m a n d a n t les bri-gades de gendarmer ie de l ' a r rondissement do Saumur . Le c o m m a n d a n t Leménager nous qui t te pour jloursiiivre son service à Oran,

Nous le félicitons de cet avancement mé-r i té tout en regre t tan t son dépar t ; car il S'avait s u j d u r a n t son stage e n no t r e j i H e , ob ten i r g e goiobreusea èympatlUea p a r m i nos concitoyens.

te c o m m a n d a n t Leménager sera rempla-cé à Saumur pa r le capi ta ine Lagathe, d u 10® bataillon: d e chaifecurs de S,ayerne (Bas-Rhin) , Tous nos souhaits de bienvenue sont d 'ores et dé jà-présentés a u successeur d u commandan t qu i nous qui t te .

— Hospice Général

Réunion de la. Commission admintstrcMve

La Commission adminis t ra t ive de l'Hos-pice général de Saumur , dans , sa séance d u 24 ju in courant a pris note de l ' a r rê té de M. le min i s t r e de l ' Ins t ruc t ion publ ique et des Beaux-Arts, classant c o m m e monu-m e n t s his tor iques les h u i t panneaux de ta-pisseries d 'Aubusson , d u XVII» siècle et la toile de l 'Ecole d 'Angers , également du XVII" siècle ,qui o rnçnt sa salle des délibé-rations. ., , ,

Au cours de cette,,même séance, elle a re-mis à M. Dinand, directeur-économe, le diplôme d'officier d 'Académie, qu i lui a été

décerné par a r rê té ministér iel d u i5 Juin 1927 et aux soeurs Sainte-Catherine et Sain . lo-Denîse d u servicesdes en fan t s le d ip lôme et la médaille d ' h o n n e u r en a rgent d u tra-vail.

Dans sa séance d u 20 aoû t 1926, l a com-mission avait remis aux s œ u r s Sainte-Thé-rèse d u service de ch i rurg ie h o m m e s et St-Donat du service des vieillards femmes , le d ip lôme el la médail le de bronze de l 'As-sistance publ ique .

I.e nombre des religieuses de l 'Hospice récompensées pour leurs longs et dévoués servacés .sur la proposi t ion de la commis-^ sion adminis t ra t ive est donc, j u s q u ' à ce jour , de quat re .

§§§ IV° FOIRE DE L'ANJOU

UÎNE LAURE.\TE SAUMUROISE A L'EXPOSITION D'ANGERS

C o m m e sous l ' avons ind iqué par la pu-blication que nous avons fai te de l 'exposi-tion d 'Angers , u n prix de 100 f rancs offer t pa r la Ville de S a u m u r , à été décerné à Mile Georgette , BEAUFRERE, corsets sur mesures, 6, rue Saint-Jedn.,

Les articles pr imés seront exposés, à par-tid d u premier jui l let , , chez Mme Fouque t , 9 , rue d u Portail-Louis.

EXAMENS LE CERTIFICAT D'ETUDES

Voici les résul ta ts d u certificat d ' é tudes , garçons et filles, pour les cantons Nord-Est et Nord-Ouest :

Garçons. — Baron Joseph, Baroux Lu-cien, Baudouin Camille, Benoit Roger, Ber-th ier Adrien, Bourdin Daniel, Bouyet Hen-ri , Bravai Eugène, Bruneau Pierre, Dela-gout t ière Jean , Dublé René, Dubois Fer-nand , Dureau IwTbert, Gazeau Raymond, Grosbois Ber t rand, Guiber t Alfred, Guillot Maurice, Le Nevanen Louis, Lucas René, Meuray André, Millerand Georges, P loquin Albert, Robin Maurice, Robineau Aimé, Rosegu Paul , Thouet Marcel, Tusgeau René.

Filles. — Bodin Léone, Chasles Thérèse, Fouchard Madeleine, Galy ' Lina, Gonthier Olga, Guespin Jeanne , Lachaud, Jeanne , Marquet Jeanne,, Martin Solange, Pigachc Elisabeth, Pugliesi Margueri te , Rabouan Jul iet te , Renaud Raymonde, Richard Made-leine, Rigaudeau Jacquel ine, Rousse Marie-Louise.

• •

méfiance pa r la verve raillèuge et le pri-mesaut ier espri t f aubour ien q u i l u i déro-baient, dans ses compaghes, le fond de sen. t imenta l i té tou jours viyace a u c œ u r de ces pauvres filles, • '

Il se f u t Bîen vite révélé si Corentine a-vait pénét ré dans les salles d e phti.siques arrivées à la de in i^fe périodi^ de leur mal ; si elle avait vu et e n t e n d u cette jeunesse, fanée dans sa f leur ; ' accepter , apiJeler mê-me la mor t , lui sourire coinme à la libéra-trice et p r e n d r e , élan ^ e r s le Père Divin dont la miséricorde accueillera ces victimes affranchies des n jaux terrestres, et ma r -quées par, la douleur h u m a i n e pour les. joies éternelles ! .

Hélas! que l eu r , A d o n n é la vie?. . Une enfance morose, privée de tendresse, en t re une mère harcelée par les peines et les soucis d u n^énage, un . p^re ivrogne et b ru -tal, qu i buvait sa paie et rossait sa f emme, q u a n d , par la faufe de sa propre incondui-

', le pa in manqua i t a u logis. Elles avaient poussé a u hasard, dans u n t u m u l t e de querelles récoltant les taloches égarées, souillées par les .mots ignobles qu i l eur dé-floraient L'âme, ^ ^ i s _ ^ t a i t venu l ' appren-tissage.

Que de promiscui tés malsaines I Que de cloaques à traverser I et comment se gar-der de leurs , édahoussu res? Elles s 'y voyaient flétries, te l un, gazon piét iné par la foule, e l cependant toujoure , en t re les hérbes écrasées, survivaient quelques h.upi-bles fleurettes, ou tou t au moins leurs ra-cines prêtes à regermer sous k rosée. E t

) voici q u ' à l ' h eu re q u i eû t semWé celle d u

Voici les résu l ta t s pour le Canton-Sud : Garçons. — Abraham, Baroux, Charr ier ,

Colasseau, Dubus , F i lmon, Germain , Go blet, Grelier, Lassalle,: Oliyieri, Patean, Pierloirsi, Renard, Renaul t , Uzuret^ Ver-gneau. Vigneau, Breton.

Filles. — Beillard, Bouclet, Bouvier, Cail-lé, Chart ier , Côme, Cùreau, Desbarres, De-ville, Duday, Dupont , Dureau, Fretellier, Gaillard, Grisard Léger, Lucazeau, Maran-deau, Marchand; Ménard, Milon, Miton neau , Molinar Marguerite, Molinar Andrée Mottier, Nau, Robin, Rouque, Segaud,, Tho mas .

désespoir, leur venait la p luie fécondante d". la grâce, versée pa r ces Vestales d 'A m o u r diyin q u i se penchaient s u r l eur ago-nie.

Combien, pauvres oiseaux fr i leux, q u i n e connuren t que des n ids de hasard , o n t en t rouvant la t iédeur d u refuge , agonie p lus douce que ne f u t la vie et aspirent ils aux béat i tudes s u r lesquelles s 'ouvrent leurs yeux qu i vont se clore. Oublieuses ou ignorantes de la foi chrét ienne, les mouran te s voient se révéler à elles. Dieu e t ses Anges, e n bénissant les noÎÎ'es créatu res qu i , pour se vouer à leur protection et à leur rachat , oiit fait abnégat ion des joies de la terre et offrefl t chaque jou r l 'holo causte de leur propre vie.

Croyantes, espérantes, consolées, ins t ru i tes d u ' néan t des mirages terrestres, déli vrées de leurs chainep, soulevées par u n impérissable amour , suavement les âmes s 'envolent.

La salle Saînt-Jean-Berchmans, dans la-quelle était soignée Corentine, ne coimais-sait pas ces ascensions du désespoir à la félicité. si fréquentes dans celle où les ma lades n'entrent que pour y mourir.

La foi dans la vie survivait chez les com pagnes de la pet i ts Bretonne. La menace de la mor t ne pesait pas su r ces Jeunes tê-tes, ou , tout au moins , n e se manifestai t pas imminen te , car à côté de celles qu i par ta ient convalescentes ou guéries com-bien, hélas ! s 'acheminaient vers les' salles qui fo rment les étapes aii. bout desquelles s 'ouvre le dor toi r des condamnées..

Néanmoins, les r i res peuplaient de pépie-

LA SIRENE

De nouveau la s i rène électrique s'est fai-to en tendre ce m a t i n . Les essais ne parais, sent pas p lus concluants que la première fois et il s emble impossible de compter sur son heureuse in tervent ion.

Nous pensons que la municipalité, de. vant cet te inefficacité renoncera à ce pro-et cer ta inement t rès enviable — et

qu 'e l le améliorera l'accè.s dU| campanile pour q u e l ' anc ienne sirène puisse très p r o m p t e m e n t jeter son appel vraiment slri. dent .

§§§ — L'ECLIPSE DE SOLEIL

Très peu de nos concitoyens ont pensé que ce m a t i n m ô m e avait lieu une très belle éclipse de soleil.

Beaucoup o n t oubl ié de se lever pôïïr~ëB admi re r les phases et cependant la vision

- ra re — en valait la peine. Il est vrai que le p h é n o m è n e . s'est, pro-

du i t u n e demi-heure après le lever de l'as-t re c 'est à di re vers 4 heures 5o.

La phase la p lus intéiressante se produi-sit vers 5 h . 45: à ce m o m e n t le Ciel s'ojbsi curc i t et p o u r ceux q u i ne pen^ien t pas à l 'éclipsé, u n e te in te b lafarde en>;eloppa la Nature,

Le croissant étai t alors très visible ét morda i t peu à peu le d i sque brillant. Puis vers 6 heu re s i5 le soleil fulgurai t d'un nouvel éclat et t ou t r en t r a dans le calme; nos as t ronomes, u n e de fois de plus, nous avaient annoncé exactement le curieux phé. nomène .

§§§

SOCIÉTÉ DES LETTRES, SCIENCES ET ARTS DU SAUMUROIS

EXCURSIONS

Malgré u n e t e m p é r a t u r e inclémente, les hab i tués des excursions de la Société se re t rouvèrent le d i m a n c h e 26 ju in cèurant à l ' h e u r e convenue au château de Briacé, Ils f u r e n t d ' a i l l eurs Ibrgement récompen-sés de leur effor t . Avec u n e compétence q u i n ' a d 'égale q u e leur amabilité. M, le c o m m a n d a n t et Mme Bénard, firent les h o n n e u r s d e leur Belle demeure et des très intéressantes collections qu 'e l le renferme.

Les visiteurs p u r e n t tou t d'abord admi-re r des œuvres de g rands maî t res exposjfes dans la hall e t dans le délicieux salon Louis XVI puis la r emarquab le collection Empi-re re t ient pa r t i cu l iè rement l 'attention de tous , par son mobi l ier , ses gravures, bron-zes et multiplies souvenirs . La galerie du p remier étage consti tue ' u n ensemble d'es-t ampes et l i thograph ies où l 'Empire « en-core u n e place de choix; par contre l'épo-

le I^ouis XIII et celle d u directoire sont représentées par deux chambres qui réali-sent chacune en ce qu i la concerne un en-semble vér i tab lement remarquable.

Il est r a re de t rouver réunies autant d ' œ u w e s de qua l i t é et d ' u n goût aussi sûr.

On ne saurai t Trop à la fois féliciter M. et Mme Bénard d 'avoir su constituer de si in téressantes collections et les remercier d ' e n faire bénéficier d ' u n e façon si, gracieu-

,se les m e m b r e s de no t re Société qui, mal-gré la pluie i n o p p o r t u n e , conserveront de cette excursion le p l u s agréable» souvenir.

m e n t s la w l i è r e dans laquelle s'ébattait cette jeunesse insouciante , heureuse de res-pirer u n e a tmosphè re de sollitno« e» ® bonté. Le séjour à la salle Saint-Jean était, pour ses hôtes, u n e hal te dans une oasis fraîche et p a r f u m é e qu i leur faisiit oubliei* l ' a r id i té d u désert à travers lequel s'i mina i t leqr existence d'ouvrières. Le Iris-te passé .s'effaçait des mémoires et l é -sion tenace de l ' â m e h u m a i n e auréolait promesses l ' avenir .

La b o n t é nat ive de ces.fî l les d u bituées à voir se secourir en t re eÎÎes ^^ sères, t ransparut - à Corent ine et la ba^'' N'eût été le mal d u pays auquel échappe"' peu de cœurs bretons, elle se fut trouvai à Villepinte, p le inement heureuse. Mais elle se prolongeai t l 'écho nostalgique de 11 g rande voix des f lots; ses yeux, dans l'bori zon rétréci, cherchaient vainement l'infii" de la mer et le m o u t o n n e m e n t de la lan ® étoilée d'or._ L ' id iome natal manquait lement à ses oreilles et la douceur du lan' gagé français n 'ava i t pas pour elle le char-me des syllabes rocailleuses du'pays, d'A " mor . Pour l ' en tendre , elle fredonnait à mj-voix les mélopées populaires et cette ps''" modie d u Décalogue dont , chaque diman-che, au débu t de la messe, hommes et fc®' mes se renvoient les distiques alternés:

« Eun Doué hepkën' adori Ha dreisl pep tra oll a gari-«

ou le can t ique , aux interminables couple" de Notre-Dame de la Clarté doi^t le rytb®® sacré é ta i t souda in coupé par quel?"® l|rain p ro fane éclos s u r les lèvres dt«^ espiègle voisine. {A ftiivTtlt Pût.

"Vi-fflsr.- -

Page 3: E n dehor dsu département 1 fr6 . : ÉTRANGER 2 FRANC5 S ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_sau… · les moyen ds faire face àe ses engagetnents,

Au Syndicat d'Initiative Í NÉCROLOGIE LE CHEVAL DE GUERBE

Par suite de l 'af f luence considérable oc ' casionnée chaqtie année au cours des mani -feslalions du CliHval de Guerre, nos hiôtc-liers malgré l eur bonne volonté et leurs efforts incessants, ne peuvent suff i re à s;i-lisfaire nos visiteurs.

Dans le b u t de ne r ien négliger p o u r que lies hôtes ne soient poin t déçus ou ennuyés jo Syndicat d ' In i t ia t ive d e m a n d e ins tam-ment aux hab i tan t s de S a u m u r de b ien vouloir l 'aviser des chambres meublées que les habitants pourra ien t disposer pendan t la période d u i3 au :8 jui l let prochain .

Ceux que la ques t ion intéresse pour ron t dernier leurs n o m s et condi t ions tous les jours au bureau du syndicat , hall d u théâ-tre, de 9 h. à i i h . et de 2 à 6 h .

-§§§-

Établissement des Bains-Douches Devant, le n o m b r e . t ou jou r s croissant de

Bains-douches et cíe ,Bains-chauds donnés à son établissement l iydro thérap ique des rues, du Eortail-Louis et de la. Petite-Douve; le Conseil d ' admin i s t r a t ion de la cáisse d'E-pargne de S a u m u r a décidé d ' a u g m e n t e r les moyens de l ' ins ta l la t ion existants .

A cet effet, d ' i m p o r t a n t s t ravaux vien-nent d'être en t repr i s ; ils w m p r e n n e n t :

I. Installation de qua t r e nouvelles cabi-nes de. bains chauds don t u n e à deux bai-gnoires ;

3 Installation de deux nonveHes caEines de bains-douches.

3;. Installation , d ' u n salon d ' a t t e n t e s ^ cial à l 'usage des .c l ients des Bains chauds ;

i Installation d u chauffage central dans tout l 'établissement, y compr i s le chauf fage de chaque cabine.

5! ¡¡^emplacement des apparei ls produc-teurs d'eau chaude, les nouveaux devant fournir.une quan t i t é d ' e a u suf f i sante i)our éviter toute a t ten te à la clientèle, m ê m e en cas d'affluence pa r les p lus g rands froids.

6. ..Edification sur la r u e d u Portail-Louis d'une façade élégante d o n t le gracieux ef-fet contribuera à l ' embel l i ssement d u cen-tre de la ville.

La population saumuroise sera ainsi do-tée d 'un vaste é tabl issement pourvu de tout! le confort moderne où elle t rouvera , com-: me par le passé, n o n se.ulement le bon ac-cueil, mais encpre u n tarif de pr ix extrê-. mement rédui ts .

I NOTA. ^ L'entrée donnant rue du Portail-

Louis va être condamnée pendant une . partie de la durée des travaux : seule,

l'entrée située, i/l et 16, rue de la Petite-Douve, sera ouverte au public. §§§

Concours de Tir A LA SOCIETE DE TIR E® SAUMUR

(S. A. G. 7O5) Dimanche dernier a eu lien la c lôture du

concours de la Société de Tir de S a u m u r . De nombreux t i reurs sont venus et les dernières heures f u r e n t émot ionnan te s fSir la lutte du classement. Aussitôt , après la clôture qui ciH lieu à 5 heures se fi t la dis-tribution des pr ix don t voici le c lassement :

Lebel réglementaire, 300 mètres . — A-dultes : 1. Samson, 87 po in ts , a5o ftrancs; 3. Perrier, 84 p. 1/28 i5o f r . ; 3. S a u m u r e a u

p. 3/37, 100 f r . ; Crodru, 83 p . , 70 f r . ; Jouette 81 p. a/a6, 5o f r . ; 6. R. Boutet p. i/a5, 4o f r . ; 7. Savary, 80 p. 3/a6, 3o

fr-; 8. Falloux, 80 p. i / a 5 , 3o f r . ; Caudais, •/9 p. 3/25, 3o f r . ; 10. Choquet , 79 p. 2/25 55fr.; ir . Guiheu, 78 p. 25 f r . ; 12. Maron-"eau, 73 p. 35 f r . (A c h a c u n u n e bouteil le do mousseux.)

Lebeï 200 mètres. — Jeunesse : Caudais !ijs, pnç médaille offer te p a r M. Leblanc,

J',ice-pr¿sidcn£ d ' h o n n e u r et u n e bouteil le mousseux; T u r p i n u n e boutei l le de

iiousseux; Beaumont u n e . bouteil le m o u s Carabine la mètres (posit ion debout ) . — ». Godru /i5 p., 200 p . ; Cherreau, 44 P-,

fr.; Perrier 43 p. 76 f r . ; 4. Fontaine , 4i P'' 60 fr . ; 5. Samson, 45 f r . ; 6. Jouet te , 3o

7. Prîssette, 3o f r . ; 8. Marronneau, 3o 9. Falloux pèré; 26 f r . ; 10. Bouvet, 26 II. Caudais père, a5 f r . ; 12. Nau, 25 fi".

, Challenge Frédérique de Luze (Lebel). —• Société de Tir de S a u m u r , 3o5 p. , (chal-

'«nge et 4 moüsscux)j 2. Société de Tir de '-CyrV 268 p.; 3. P ro pat r ia , de Gennes,

4. Société de Tir, Fontevraul t , 187 Nos félicitations à tous ces bons t i reurs .

Samedi m a t i n est décédé en son Somici-ie r u e des Payons, M. le docteur Peton, an-cien mai re de S a u m u r , que la maladie re-tenai t depuis long temps déjà en dehors .de toutes relations,

1-0 docteur Peton était Chevalier de la I^égion d 'Honneu r , officier de l ' Ins t ruc t ion publ ique , officier d u Mérite agricole, et ad-min i s t r a t eu r de l 'Hospice.

Il siégea à l 'assemblée munic ipa le de S a u m u r de 1882 h 1925 et y. présida comme mai re à plusieurs reprises, de 1892 à 1913.

Il vient de s 'é teindro à l'Age de 76 ans. L ' i n h u m a t i o n a eu lieu hier au cimetière

de Varrains .

Mat-Givil de Saumur Du 25 au 29 Juin 1927.

NAISSANCES

. Paulette Rioclre, (D, rue Hoche. Je.^n L.aizé, 40,.rue de la Croix-Vérte. Alain-Yves Pasquier, 23, rue Fardeaii. Elisabeth Beugnard, 58, rue de Bor-

deaux. . PUBLICATIONS DE MARIAGE

Henri Suteau, jardinier, à Saint-Jean-des-Mauvrets, et Marcelle Hamon, sans {»ofession, 7, rue Dacier, à Saumur

MARIAGES

Paul Tourte , agent d'assurances, a épousé Jeanne Marembert, sans profes-sion, tous deux à Saumur

DECES

Joseph Peton, époux Seigneur, 75 ans, docteur en médecine, 10, rue des Païens

Auguste Motard . 49 ans, plâtrier, à l'hôpital.

Anastasie Lamoureux., 73 ans, céliba-taire, couturière, rue Paul-Bert.

^ aii (le >«aafflur el uiviroii UN DETRAOl'É

Le n o m m é Jeaiiioy, a i ans , iouinal ier , domicil'.é à Cha.mpigny, passait en vélo, lundi , vers 2 heures de l apr rs -midi , .sur le Ponl-Cessart. lorsque soudain, s ' a i rô tant près di,i la deuxième arche, près de l 'Hôt';! Budan, il abandonna l e vélo et en j amba le. parapet ; sou b rusque geste jeta l ' émoi par-mi les passants

Jeanroy fit u n plongeon, mais toucha le sable; des' pêcheurs se précipi tèrent ; le dé-sespéré nageai t bientôt e t les agents m a n -dés 'e cuoillirent à la rive,

Jeanroy saignait a b o n d a m m e n t , mais ses blessures étaient sans gravité. I

Sermonné au poste, il d i t que sa déter-mina t ion était pnsp d 'en f in i r ay>'c >a vie.

Bientôt il se dirigeait en dehors de la viL le, longeant les rives d u flouve.

ÉCROUÉ A la sui te d ' u n m a n d a t d ' a r rê t é m a n a n t

de M. le juge d ' In s t ruc t ion 3e Bourges, le service de police a procédé à l 'a r res ta t ion d u chau f feu r d ' au to , le n o m m é L. C... in-cu lpé de vol d ' u n e voiture automobile. Des-cendu dans u n hôtel de no t re localité, il y f u t cueilli , en a t t endan t son t ransfèrement le Parque t l 'a fait écrouer à la maison d 'ar-rêt .

ACCIDENT DE VOITURE A GENNES Mercredi^ dan.s la soirée, M. Raimbaul t ,

champignonn i s t e , a été victime d ' u n gra-ve accident. Se r e n d a n t à la gare des Ro-siers, il était assis à l ' avant de sa charret te q u a n d son cheval eu t p eu r d u cyl indre à vapeur q u i répare la route . H se cabra et M. Raimbaul t tomba sous sa charret te ; unie des roues lu i i>as.sà sur. le b ras gau-che et lui ar racha u n e part ie d u cui r che-wVui Le docteur Fouin , appêlS èîi tou te hâte, donna ses soins au b 'essé dont l 'é ta t est t rès grave.

Au Sporting-Club ^ Comité du Spor t ing-Club convo<ïue

pour jeudi prochain, tous les joueurs e t les ''Pirants-àoueurs de rugby , à la r éun ion ,

aura lieu au cafó de la Ville à ao heu-res 3o.

^ e . t r è s intéressantes communications se-№ d ç n n ^ .

L ' M GCINT T E N ' I A T E V R

M. René Reullier, 4i ans, propriétaire aux Verchers, est venu porter plaint» con-tre u n inconnu qui lui aura i t dérobé 690 francs.

Les gendarmes enquêtant aussitôt, les soupçons se portent sur Une voisine qu i fréquentait la maison.

L'enquête se poursui t .

m m i vos m m s de toutes les maladies : Vers « Tœnias », maladies du jeune âge et de la peau, etc.

Guérison rapide et certaine par les Produits C a n i n s H A C I A.

Pharmacie FILMON, 37, rue de la Tonnelle, 27, SAUMVB

T R I B U N A L C O R R E C T I O N N E L

^ A udience- du samedi aS juin • Châsse et vol. — L e s nOmniés Marcel Mé-

nard , 19 ans, cult ivateur à Sernaise, et Eu-gène Viaux, 39 ans, cult ivateur à Blou, sost poursuivis pour vols.- Ils sont condam-nés : le premier à 3 mois et u n jour d e pri-son et 5o francs d ' amende . De plus pour délit de chasse, Ménard récolte i5o f rancs d ' amende et le coût du permis général.

Affaire de coups. — Alexis Ruel, 76 ans, cul t ivateur à Brézé, et . Thérèse H u m a u l t , 56 ans, journalière au m ê m e .lieu, ayant échangé des coups, paieront le premier , 25 f rancs d ' amende et la f emme 5o francs.

Charbon économique. Joseph Caresse, 38 ans,: journal ier à Durtiil, dîérobe d u pré-cieux combustible ; .coût : i. mois dp prison avec sursis et 5o francs d ' amende ; confu-sion. ayec u n e peine précédente.

Echange de bon procédés. — La f e m m e Langlois, née. Germaine • Bidault , 34' ans , journalière à S a u m u r , ponctue "ses argu-men t s dô coups, te l lement assénés que 'de graves blessurés s 'ensuivent pour l ' in for tu -né mar i ; elle purgera i jours de pr ison.

Vente défendue. — Casimir Brillet, grai-netier à Montreuil , saura par ¿5 frarics d 'a -mende qu ' i l lu i est in terd i t de vendre dès substances vénéneuses.

Irrascibîe. — Pincé póur défaut de pla-ques et autres, J ean Sulers, a3 ans, «ïomes. t ique à 'Várennos, n 'ob tempère pas .ai»« »r-dres des gendarmes, .imais s ' enfu i t . Il lui en coûte 25 francp. d ' a m e n d e et 3 amendes de 5 francs.

Abus de confiance.. — Raymond Çer-main , ig ans, domest ique STHayet (aa rTS^ , oublie de se présenter pour r épondre d ' a -bus de confiance, 3 moig et 1 jour de pri-son avec sursis et 5o f rancs d ' amende .

Propos du père Hathurin « J E VEUX, A MON TOUR, DEVENIR

UiN GROS PROPRIETAIRE 1»

— Tiens, yx)us voilà, père Ma thur în I Quel heureux h a s a r d ?

•—•Mon cher Monsieur Denis, je su is ve-n u en villè. a u Crédit agricole, p o u r cher-cher de l ' a rgen t . Ça va être le m o m e n t de faire les foiiis e t je veux m e payer u n e faucheuse mécan ique «t u n ra teau-faneur . Avec ces deux inachineg-là, je pour ra i cou-per m o n herbe dix fois p lus vite, je gagne-ra i d u temps et j ' au ra i moins de chance de voir le t emps changer . De cette façon, j ' a i double avantage. J é supplée à la ma in -d 'œuvre qu i m e m a n q u e , je r en t r e m o n foin r ap idement avec toute sa valeur n u -tri t ive, et j ' a i p lus de lait , p lus de b e u r r e et p lus de force pour mes attelages, епДц mes a n i m a u x à l ' engra is prof i tent mieux . .

— Ca, c 'est b ien cômmode e t b ien pra -t ique e n effet 1 Mais s ' i l pleuvait tout| de même, par Un changement de t e m p s plus rapide que vous ne lè pensiez, vos machi-nes, ça n e vous aura i t 'paç avancé?

— Mais si, ma is si. D'abord, Je vous dis, cela supplée à la ma in -d 'œuvre q u i fai t défaut , cela soulage mes, garçons car c 'est bien moins d u r à faire et beaucoup p lus vite fait , et s ' i l fait u n mauvais t emps per-s is tant , jna foi, j e sale mes fo ins à la gran-ge. . , ,.

— Tiens,, tieioel c 'est pas bête, ça, père Mathur inJ

— Bien sûr , je, m e t s ^ e ю à i 5 kilogs de sel pa r i.ООО kilogs de foin, s e b n l ' h u m i -dité. J ' achète 1юиг cela d u sel , d é n a t u r é , qu i ne paie pas les droits, et je s aupoudre (ou bien u n enïa i î t le fai t couche pa r cou-che, S mesure ^ de r ë n ë r a n g e m e n t ; le foin se conserve tou jours liïîeux et les a n i m a u x s 'en t rouvent également bien mieux . Ile le d igèrent p lus facilement, et , en par t icu-lier, les vaches .s'en res ien ten t toujouirs fa-m e u s e m e n t bien. Si elles donna ien t pa r exemple vingt l i tres de lai t , elles en don-neron t vingt-deux, si elles én do imaien t dix, elles en, dont ieront onze oii doiizc^ et voilât • • •

— Bon, je vois q u e vous avez tou jours d e boinnee idées, père IWatliùrîn, maïs , avec tou t cela, >ious n e ïii'ayez pas d î t ce qfue vous alliez faire p o u r acheter V03 macbine^. Vous parliez d u Crédit agfTcofè. -Dan|i quèl-le r u e est-eïïe cet te b a n q u e ^ à P C 'est doiffic là q u e vous m e t t e i vos économies P

—- Ma foi, oui, Monsieur Demis, mais vous savez, ce n 'es t pas пй.з b a n q u e com-m e les auti-es. • C 'es t line; btiiiqnc fextraordl-nuire. J amai s vous ri''àVL'z vti ça 1

— Parfa i tement , je m'expl ipue. Dans u n e ton(|ué quekoni j i ie , o n vous a idç à

placer yotre a rgent ; on garde vos titres, on touche les coupons pour vous, et on en crédite votre compte, etc... Tout cela est très intéressant , mais si vous n 'êtes pas u n industr ie l ou u n commerçant , bien au-dessus lie ses affaires, ou ne vous fora pas c réd i t ! Ce n 'es t q u ' à ceux qui peuvent donner des garant ies que les banques font des découvertes, n'est-ce pas P Et encore, il fau t avoir u n mouvement de fonds en rappor t , faire escompter beaucoup de trai-tes; il faiit na ture l lement que la banque qu i vous ouvre u n crédit y trouye son bé-néfice, c'est tou t na ture l . Et si vous n 'êtes pas dans les affaires, bern ique ! pas de crédit . La banque paiera vos chèques, mais seulement à la condi t ion que vous ayez versé à l 'avance la provision nécessaire ! Aut rement di t , la banque ne prête qu ' aux r iches! Est-ce b ien cela?

— E n effet, père Mathur in , en effet ! — Eh bien ! le Crédit agricole, lui , a été

inventé pour faire mieux que cela . ' I l a été ins t i tué en France il ^ a déjà près de tren-te ans, mais fonct ionne à p résen t s o u s ' l è régime d ' u n e loi qu i a repris l ' ensemble des dispositions régle inentant son orgarii-sation. C'est la loi d u 5 août 1920 ? Bonne loi, vous savez, Monsieur Denis, bonne loi.

— • A h ! Ah! père Mathur in , cette loi-là m ' a tout l ' a i r de vous avoir été utile.

— Je crois l)ien, songez donc. Je m ' ins -cris à la Caisse cantonale d u Crédit agrico-le p o u r line ou plusieurs par ts de 100 f r . qu i m e rap iwr ten t 5%. Bon! à son tour , la Caisse est à ma disposition et m e fait toutes les avances dont j 'ai besoin pour améliorer m a cul ture et m ê m e pour m e permet t re l 'achat d ' u n e peti te propriété ru -ra le! Hein, c'est-il f a m e u x !

— Mais, c'est magni f ique , père Mathu-rin ! J ' ignora is cette loi en quest ion; c'est vra iment merveilleux ! C'est ça qui fera d u bien au redressement d u pays si tous les travailleurs de la terre peuvent ainsi s'é-tablir et développer une bonne product ion.

— Oui, Monsieur Denis : « le bien-être pour tous par la prospéri té pub l ique » comme le disent les ])elles affiches que j 'ai vues, en en t r an t en .>nlle, avec l 'entê te d u « REDRESSEMENT FRANÇAIS » et qui di-sent aussi « travaillons à créer p lus de ri-chesses pour en r épa r t i r davantage ». Ca m ' a fai t plaisir de voir ça écrit sur les m u r s , car j ' en fais partie, moi, d u Redres-sement français et le Bulletin, que je re-çois tous les mois, est r udemen t bien tapé. C'est ça qui vous donne de bonnes idées el qu i w u s fai t comprendre la vie publ ique et le mouvement général des affaires, e t les moyens que nous pouvons trouver, cha-cun d ' en t r e nous , pour augmente r no l re product ion 1

— Certainement , père Mathur in , certai-nement .

— Oui, Monsieur Denis, ayec du coura-ge, ,du crédit, de la bonne h u m e u r et quel-ques idées, o n arrive !. Je ne désespère pas de devenir à mon. tour .un_ gros propriétai-re !

— Père Mathur in , vous me réjouissez le cœur ! •

DENIS. (Le Redressement Français)

Exploit cynégétique UNE BELLE CAPTURE A VERNOIL

Dimanche dernier , M. Roland, marchand de grains avait conyié quelques amis sau-murois à faire vnie ba t tue dans les Bois de la Ville-au-Fourrier.

Excellent nemrod , l ' hô te avait promis u n résul ta t merveilleux et assurait que promp-temeiit la caravane serait en possession du fameux solitaire dont on connaissait par-fa i tement la" bauge. '

En sa compagnie^ les "âmis l i o r e t , Gab(^ r iau et Lesourd gagnaient vers 9 heures les fourrés. Une demi-heure après les chiens pourchassant , u n coup de feu re tent i t . M. Roland tirait à vingt mètres u n très gros sanglier qui sér ieusement a t te int s 'écrou-lait: ses amis émerveillés arrivaient : la be-sogne avait été p roprement et rap idement faîte.

Toutes nos félicitations au parfai t chas-seur qu 'es t M. Roland: nous ne saurions oublier cependant ses heureux co-équipiers.

CAISSE D'ÉPARGNE DE SAUMUR Séances des aS, aS et 26 juin 1927 Sous la présidence de MM. Maurat

Roger-Brunet, P. Brunct

Versements , de. 77 déposant?.. "4 - nouveaux 79.064 francs. • . „

R e m b o u r s e m e n t : 55.428 francs. ' Maximum de dépôt par livret : 12.000 f r .

La caisse paie le jour môme de la deman-de les Remboursements jusqu ' à i.ooo francs, ai ' iès dépôt préalable d u Livret de mid i ù u n e lieur^.

DANS LES P.T.T. Recrutement d'Agents mécanîcieris

U n concours pour le rec ru tement de 80 agents mécaniciens des Télégraphes et desi Téléphones au ra lieu le premier août 1937 à Paris et d a n s les centres q u i seront dési-gnés u l t é r i eu rement . La liste des inscr ig . t ions sera d o s e le 2 juil let 1927.

Les candidats admissibles aux épreuves écrites seront convoquées à Paris, pour y subi r les épreuves manuel les et les épreu-ves orales.

Il est rappelé q u e le programm& d u con-cours a été modif ié et mis en harmonie avec les p rogrammes d 'ense ignement des Ecoles professionnelles supérieures . D'au-tre par t , dan.s l ' in té rê t des élèves de ces écoles, la l imi te d 'âge a été abaissée à 16 ans.

Un exemplaire d u p r o g r a m m e sera adres-sé aux candidats s u r l eur demande , soit par, le directeur des Postes et de» Télégraphes du leur région, soit par l ' ingénieur en chef des Ateliers des P. T. T. , 76, boulevard Brune, à Paris.

Par sui te d u développement dé la télé-phonie automat ique , il y a lieu de prévoir 1л création de nombreux emplois d^agont mécanicien, ainsi que d ' emplo is d ' agent mécanicien principal et de sous-ingénieur, débouchés n o r m a u x des agents mécani-ciens.

Le t r a i t ement actuel des agents mécani-ciens va de 8.5oo à 1З.000 francs, celui des agents mécaniciens pr inc ipaux de 11,000 à i5.ooo francs, celui des sous-ingénieurs, de lo.Soo à 17.000. Ces taux seront prochaine-m e n t relevés. De pins , les intéressés on t droi t , comme les a u t r e s , fonctionnaires et agents :

1° — A l ' i ndemni t é de résidence, varia-ble selon les villes auxquelles ils sont affec-tés, et dont le m o n t a n t est de a,000 francs à Paris;

a® — Aux indemni tés pour charges de fa-mille;

3" — A u n e indemni té provisoire de Тй% calculée sur le m o n t a n t des émoluments nets précédents

BIBLIOGRAPHIE Vient de paraître : LE, SARCOPHAGE" par E. de Pretot , un ro-

man in-octavo cour., 12 fr. chez Eugène Figuière, éditeur, 17, rue Campagne-Pre-mière à Paris et 72 rue Fcrn Artevelde à Bruxelles.

Le Sarcophage, t i t re mystérieux et g ran-diose, éyocateur d ' u n passé millénaire et si proche tout à la fois, de cette Egypte des Pharaon^s dont les splendeurs n e cessent de k-ejssusciter ¡plus ^ a l l a n t e s aux yeux diu m o n d e ébloui. Des problèmes angoissants se posent au tou r de leurs tombeaux vidés; mais si ce livré, jwr là puissant , suscite dans u n c h a m p nouveau d 'hypothèses, il forme aussi la p lus belle, la p lus poignan-te des aventures d ' a m o u r , dans u n cadro cosmopolite de h a u t e al lure. Un au teur ex-pert en l ' a r t de se pencher s u r le cœup h u -main , d ' en saisir les moindres tressaille-ments , les t ragiques appels et les viçleiits orages j u s ^ 'au crime menta l , voilà ce que nous révèle cet ouvrage d ' u n e observation aiguë et d ' u n e intense poésie. Comme chez les g rands lyriques, les thème.s d ' A m o u r et de Mort sont é t ro i tement un is , et d ' u -ne manière si p rofondément h u m a i n s , qu ' i l s me t t en t le lecteur pass ionnément in-téressé, en contact in t ime ayéc le® âmes tourmentées d u XX» siècle.

On peut écrire de "cet te œuvré q u t i l o vient à son heure .

Clianilire de Coiiimerce te Sauimir Marché du 25 Juin i927.

CÉRÉALES Blé roui 100 kil. 175 » Seigle _ 135 „ Orge de mouture — 1.3.5 « Orge de brasserie — 140 * Avoine noire.. — 132 » Avoine grise — 135 » Escourgeon — 135 » Maïs — » Sarrasin — » »

FARINE - ISSUES Farine de froment (cylindres),, — 23.') »

— (meules). . . _ » „ Son — 90 , Remoulages — 100 > Pain (taxe officieuse) le kil. » » Pain (prix en boulangerie) — 2 30

— • ' FOURRAGES :Poin . ; . . . . . 1,000kil. .--lOO

Luzerne.... . . — 450 » • - • PAILLES Pailles de blé — iso > Pailles d'avoine — 160 »

MARCHANDISES (DIVERS)

Noi» 100 kil. » » Pommes de terre — „ „ Beurre le kiL 18 »

es ufs {a dou2<; 6

Page 4: E n dehor dsu département 1 fr6 . : ÉTRANGER 2 FRANC5 S ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_sau… · les moyen ds faire face àe ses engagetnents,

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Faire-parts Mariag«£^ Meziiis, etc., ^tc.

Tours dép. a i h . o5 — Paris-Quai d 'Orsay ar. o h . 12. *

Ce train a lieu 1. E n t r e L© Croisic et Nantes; a. en t re Nantes et Paris-Quai d 'Or-say, à pa r t i r d u p remier juillet^ tous les jours , sauf d imanches e t fêtes.

* CARTES DE VISITE * Les livraisons sont faites

très rapidement.

CHEMINS DE FER PARIS-ORLEANS ———o

L'ANJOU EN AUTO-CAR Circuits au départ de Saiimur et d'Angers Centres de tour i sme célèbres par leurs mo-

n u m e n t s d u i3 juillet au 3o septembre. Deux circuits au départ de Saumur

Circuit A (vendredi). Dolmen de Bagneux, Saint-Florent (visite

d ' u n e cave), Cunaul t , Gennes, Les Rosiers, S a u m u r , Fontevraul t , Momtoreau Cahdes.

Dépar t : i 3 heures i5. Retour vers 19 h . Pr ix pa r place : 3o i rancs .

Circuit B (jeudi) . Château de Brézé, châ teau de là Motte-

Chandeniers , Les Trois-Moutiers, Château d 'Oiron, c i rque de Missé, Thouars , Mon-treuil-Bellay.

Dépar t 12 heures . Retour vers 18 h . 3o. Prix pa r place : 4o f rancs . Location m o y e n n a n t i f r anc pa r place,

a u syndicat d ' Ini t ia t ive, place d u théâtjre, à S a u m u r ou à la gare de Saumur-Or^éans.

Un circuit au départ

Mercredi. Les Ponts-de-Cé, Rochefort-sur-Loire, Cha-

lonnes, Saint-Georges, Château de Serrant , Champtocé, Varades, Saint-Morent-le-Vieil, Montjean, Béhuar t , Savennières, Epi ré .

Départ , i 3 heures . Retour vers >9 h . Pr ix pa r place, 35 f rancs . Location m o y e n n a n t f r anc pa r place a u

syndicat d ' Ini t ia t ive , 71, r u e P lantagenet , pu au kiosque, place de la Gare, à Angdrs.

ÉTÉ 1927

Circuit en auto-car aux

Êar'cîg de la Loire, du 5 juin au 25 sept. Au d é p a r t d'ORLEANS

Départ place Albert i®"' (Gare) à i S heures Retour vers 19 heures

Tous les dirrumches Orléans, m o n u m e n t s anciens — Croix de

Reuilly — Saint-Denis-de-l 'Hôtel — Châ-teauneuf-sur-Loire, châ teau et église — Gor-migny-des-Prés, église d u IX° siècle — St-Benoit-sur-Ij3ire, église abbatiale d u XÏÏI° siècle — Sully-sur-Loire, châtcau des Xiri" et XIV® siècle — Oliyet, sour :e d u . L o h e t — Cléry, bas i l ique d u XIII® siècle et tombeau de Louis XI — Orléans.

Pr ix d u t r anspor t : 45 f rancs . Nombre de place l imi té . Délivrance des billets et locdlion des pla-

ces au Kiosque d ' Ini t ia t ive , piace Albert I " , à Orléans, e n face d e la gare .

o A par t i r d u 3o jufei 1927 !

PARIS-NANTES en 5 HEURES 3Ó PARIS-LA BAULE en 7 HEURES 3o

Nouveaux rapides Première et 2® classe. Wagon- res tauran t

AtLER Paris-quai d 'Orsay dép. 16 h . 4o —

Tours ar . 19 h . 49 — S a u m u r ar. 20 h . 33 — Angers a r . 21 h . 09 — Nantes a r . 22 h . 19 — Saint-Nazaire ar . aS h . 3^ — La Bau-le-Escoublac ar . o h . i 3 — Le Croisic ar . 9 h . 36.

Ce train a lieu : (a) E n t r e Paris et Tours à par t i r d u i4 j u i n (sauf d imanches et fê-tes); (b) en t r e Tours et Saint-Nazaire tous les jours à pa r t i r d u 3o j u i n ; il cont inue su r Le Croisic les samedi et veilles de fêtes en juillet, a o û t et sep tembre a insi que le vendredi, d u i5 juil let au 3i août inc lus et le 3i juil let .

RETOUR Le Croisic dép. i 5 h . 46 — La Baule-Es-

coublac dép. 16 h . i4 — Saint-Nazaire dép . t€ h . 55 — Nantes dép. 18 h . 35 — Angers dép . 19 h . 46 — S a u m u r dép. 90 h.; 20 —

LES CHATEAUX D\J BLESOIS 4 DE TOURAINE En automobile

Pendan t la saison d 'é té , Ja compagnie d 'Or léans organise des circui ts pour la vi-site rajpide et p ra t ique des p lus intéressants châteaux de la Loire don t ci-après la no-menc la tu re :

Au dépar t de Blois Chambord, Cheverny, Chaumont.

Deux circuits d i f férents : Pr ix de trans-port : 22 f r . e t 3o f r .

Au dépar t de Tours Loches, Chenonceaux, Amboise, Villandry,

Azaiy4e^Rideau, Chinon, Ussé, Langeais, CinqMars, Luynes, Montrésor, Valençay, Saint-Aignan, Montriehard, Bl is, Cham-bard^ Cheverny, Chaumont.

' P r i x de t ranspor t (6 c i rcui ts d i f férents) . A : ,45 f r . ; B : 42 f r . ; C : 3o f r . ; D : 25 f r . ; E : 65 f r . ; F : 60 f r .

É T É 1927

FACILITES OFFERTES AUX TOURISTES EFFECTUANT des CIRCUITS. AUTOMOBILES

E n vue de développer le t o u r i s m e dans des régions desservies pa r des services ré-guliers d 'autos-ars , la Compagn ie d 'Or-léans a décidé .d 'accorder a u x por teurs de billets aller et r e tour d u tarif spécial G. V. 2 et c o m m u n G. V. 102 (Voyageurs) o u de billets aller et r e tour p o u r famil les nom-breuses et ré formés de guer re (annexe aux tar ifs spéciaux c o m m u n s G. V. 101-102), délivrés au départ des gares de son Réseau

(i) à destination de la gare de rattachement de ces circuits, une validité supplémentaire gratuite d'un jour par circuit effectué.

Cette validité supplémenta i re est portée à 8 jours pour les circuits de la rou te do Bretagne, des gorges d u Tarn et de Roca.* madour aux Monts d u Cantal.

CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT Ligne maritime de Newhaven à Dieppe

AMELIORATION DES RELATIONS ENTRE l'ANGLETERRE et les REGIONS de l 'OUEST

DU CENTRE et d u SUD de la FRANCE

D'accord avec la Compagnie anglaise d u Southern Railway, 1Q réseau de l 'E ta t or-ganisera u n service' compor tan t u n paque-bot supplémenta i re de Newhaven à Diep-pe, les samedis d u 2 juillet au 3 sep tembre 1927, a insi que les mardis 26 jui l let et 2 aoû t e t les^vendredis 29 juil let et 5 août .

La, con t inua t ion de ce paquebot supplé-menta i re relevant la correspondance d u t r a i n pa r t an t de Londres à 8 heures 5 e» ftr-r iyant à Dieppe vers i4 heures sera assu-rée, aux jours précités par u n i t r a i n iwrtarit de Dieppe à i4 heures 38 et correspondant à Rouen avec l 'express BMT vers Caen, Le Mans et le Sud-Ouest (voiture directe pre-mière et deuxième classes entre Dieppe et Bordeaux).

Ce t ra in établira également une nouvelle relat ion vers Tours et Lyon et permet t ra , d ' au t r e par t , d 'ar r iver à Bagnoles-de-l'Or-ne à 22 heures 3g (via Argentan et Briouze, avec u n -seul changement de voi ture à Ar-gentan en t re Dieppe et Bagnoles-de-l 'Orne).

(i) Sauf Paris, en ce qui concerne les cir-cuits au départ de Blois et de Tours sou-mis à un régime particulier.

~Le Gérant : P. RICEOU"

Imprimerie Girouard et Richou

CompasniB Nouvelle îes ïoies lerte iliitérêt Local k Mml Environs Horaire des Trains réguliers et facultatifs mis en vigueur à ¡la date du 15 Mai 1927

LIGNE DE SAUMUR P.-O. A FONTEVRAULT

SAUMUR A FONTEVRAULT

STATIONS 101 Tous /es

jours

107 Tous les

Jours

103 Samed. Diman.

et Fêtes.

SAUMUR p - o d . 7 25 17 20 14 20 SAUMUR C x - V . 7 27 17 22 14 22 SAUMUR-VILLE . 7 35 17 30 14 30

Petit-Puy.. h. 7 43 17 38 14 38 Beaulieu.. .h. 7 48 17 43 14 43 Dampierre. . . 7 54 17 49 14 49

8 00 17 55 14 55 8 05 18 00 15 00 8 11 18 06 15 06

Pont da Mont. 8 16 18 11 15 11 Montsoreau.. 8 20 18 15 15 15 Fontevrault A. 8 32 18 27 15 27

FONTEVRAULT A SAUMUR

STATIONS

Fontevrault.D. Montsoreau. . Pont de Mont. Turquant Parnay Souzay Dampierre... Beaulieu... ti. Petit-Puy. .h.

106 Tousles jours sauf te

Samedi.

104 Samedi seulemt

108 Tous ^

jours ^

11 30 9 25 19 00 11 42 9 37 19 12 11 45 9 40 19 15 11 50 9 45 19 20 11 56 9 51 19 26 12 01 9 56 19 31 12 06 10 01 19 36 12 12 10 07 19 42

, 12 17 10 12 19 47

. 12 29 10 24 19 59

. 12 35 10 30 20 05

. 12 37 10 32 20 07

110 'a/netf/ 0/.

15 50 16 02 16 05 16 10 16 16 16 21 16 26 16 32 16 37

16 49 •16 55 16 57

Des arrêts facultatifs, à l'aller comme au retour, sont en outre prévus :rue Jules-Ferry, places St-Michel. du Bellay, Notre-Dame, château de Beaulieu, villa Angelo, Le Gaillardin,

Dampierre rue de l'Eglise, Souzay, chapelle N.-Dame, château de Parnay, Val-Hullin, Les Roches.

NAVETTE ENTRE SAUMUR P.-O. ET BAGNEUX Saumur P.-O. Départ.

7 10 8 00 9 30 10 22 11 17 11 55 12 50 13 30 14 10 15 35 16 15 16 58 18 15 18 M Place du Théâtre.

7 16 8 06 9 36 10 28 11 23 12 01 12 56 13 36 14 16 15 41 16 21 17 04 18 21 19 35 Pont-Fouchard. Octroi.

7 22 8 12 9 42 10 34 11 29 12 07 13 02 13 42 14 22 15 47 16 27 17 09 18 22 19 42 Basneux. Arrivée.

7 23 S 13 9 43 10 35 11 30 12 08 13 03 13 43 14 23 15 48 16 28 17 10 18 28 19 43 Baeneux. Départ

7 30 8 24 9 50 10 50 11 33 12 20 13 08 13 50 14 30 15 53 16 35 17 25 18 40 19 50 Pont-Fouchard. Octroi.

7 31 8 25 9 51 10 51 11 34 12 21 l i , 09 13 51 14 31 15 54 16 36 17 26 18 41 19 M Place du Théâtre. ^

7 36 8 30 9 56 10 56 11 39 12 26 13 14 13 56 14 36 15 59 16 41 17 31 18 46 19 55 Saumur P.-O. Arrivée.

7 42 8 36 10 01 11 01 11 45 12 32 13 20 14 02 14 42 16 05 16 47 17 37 18 52 20 02 Arrêts facultatifs: place du Roi-René, place de l'Ancienne Poste, place Maupassant, Champ-de-Foire.

YOÜS à

H O R A I R E DES C H E M I N S DE FER L I G N E D E L ' É T A T

P ^ R I S ( M o n t p a r n a s s e ) — S A U M 0 « — -¡^BORBEAUX

S T A T I O N S

Paris Chartres Courtalain.. dép. Château-du-Loir . ChâteaulaValliêre Noyant-Méon Linières-Bouton . Vernantes Blou Vivy S A U M U R (Orl.) arr.

— dép. Nantilly arr. S A U M U R (Etat)arr.

— dép. Nantilly arr.

— dép. Chacé-Varrains . . Brézé-Saint-Cyr.. Montreuii... dép. Thouars .arr.

- dép. Airvault (gare) Parthenay Niort Saintes Bordeaux— arr.

785

5 35 6 09 € 40 6 49 7 01 7 12 7 21 7 31 8 01 8 08

'7 40 7 46 8 10 8 15 8 22 8 9 15 9 27

10 Oî 10 43 12 00 14 28 16 50

747

5 26 7 30

10 06 10 38 11 OS 11 13 11 24 11 34 H 41 11 51 12 10 12 18

11 55 12 03 12 20 12 26 12 34 12 55 13 24 16 17 16 58 17 48 19 51 22 33 3 41

503 713

7 00 8 50

10 42 13 .59 14 37 15 i 6 15 25 15 37 15 49 15 57 16 09 16 56 17 04

787 EXPR.

17 05 17 11 17 19 17 50 18 22 20-48 21 24 22 04 23 02

8 00 9 30

10 30 11 37 11 59 12 17

12 45: 13 00

13 23 13 45

799 RAP.

9 10 10 31

Í2 29

-13 29 i 13 31

14 08 14 20

Í5 05 16 08 17 23 19 12

775

- - 2 5 §

18 32 :1838 18 52 •>8 58 19 06 ia;20

511 789

12 44 15 25 17.00 19 43 20 i 5 20 41

f a ô c 1 0 0

fel 10 2118 21 28 21 36 21 43

21 44 21 50 21 S7 22.12 22 40

783 E X P R .

20 50 22 33 23 29 - 0 52

1 54 157

2 19 2 40

781 E X P R .

21; 35 23 11

"i 13

2 26 2 31

3 15 3 25

' Í Í 8 5 33 7 39

10 09

B O R D E A U X - S A U M U R - P A R I S ( M o n t p a r n a s s e )

STATIONS

Bordeaux.. Saintes . . . Niort Parthenay. Airvault... Thouars a.

— dép. Montreuii. Brézé-S'-C. Chacé-Var. Nantilly a.

— dép. S A D M O R Î E )

- d V Nantilly d. S A C M U R ( G )

— dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Novant-M. Chat.-la-V. Chât.-du-L Courtalain Chartres . . Paris, arr.

784 506

5 18 5 5 6 6 08 6 15 6 19

6 21 6 27 6 55

06 14 26 36 47

8 16 9 20

11 53 13 44 15 40

702 720

5 30 6 55 7 29 8 17 8 45 9 28 9 40 9 47 9 51 9 52 9 57

n u ZZ i* tu n 05 «..4. " © "O g « s I i i •s s bT u u S 9 c H S

728 540

10 » 10 35 10 48 10 54 10 59 11 15 11 20 i i Ó7 11 14 11 23 11 34 11 42 11 52 12 04 12 16 12 45 14 10 17 21 18 57 20 35

798 RAP

8 05 10 06 11 49 12 41

13 19 13 31

14 03 14 05

15 09

i i 19 18 37

786 E X P .

13 50 14 10

14 32 14 40

15 11 15 28 15 51 17 14 18 32 20 00

788

6 > 10 35 14-00 15 34 16 13 16 59 17 38 18 25 18 37 18 45 18 50

18 32 18 57 19 03 19 48 19 58 20 07 20 23 20 35 20 49 21 22 21 50

710

20 22 20 34 20 40 20 44 20 45 20 50

2772 3me»

20 55 21 35

22 00

L I Q N E D ' O R L É A N S

770 E X P R .

23 30 23 50

0 11 0 13

1 23 2 43 3 50 5 20

780 E X P R .

-18 45 21 19 22 48 23 59

'Ó 4è 0 56

1 31 1 34

2 51 4 07 5 10 6 45

P A R I S - T O U R S - S A U M U R - A N O E R S - N A N T E S

STATIONS

Paris (Orsay) dçp. Tours dép. Langeais LaCnapelle-s.-Loire Port-Boulet Varennes Saumur arr.

— dép. St-Mai tin-de-la-Pl. SttClément Les Rosiers La Ménitré St-Mathurin Angers arr. Nantes arr.

145 3307 101 3319 103 3325 121 3331 135 141 D I R ' O M N . E X P R O M N . B X P R , E X P R . O M N . Rapide L.O.

22 58 23 52 7 10 8 36 : 14 30 14 30 20 12 21 • 5 23 6 32 11 46 Í3 ÓÓ Í6 33 18 15 19 55 23 28 1 52 5 50 7 21 12 11 13 40 . . .. 17 15 > • • • 20 35 . . 2 19

7 43 14 Ol 17 36 20 56 é Í2 7 56 Í2 32 14 11 17 48 21 08 2 41

8 06 14 21 17 58 21 18 'é 28 8 17 Í2 48 14 32 13 2 2 18 09 49 24 21 29 Ó 38 •2 57 6 33 8 29 12 51 14 43 13.27 18 21 19 26 21 38 0 41 3 Ol

8 40 14 54 18 32 21 49 8 46 ! ! .' ! 15 00 .' ! . '. 18 38 21 55

. . . . 8 53 15 07 .. .. 18 46 • « • • 22 02 ..

.. 9 03 Í3 i i 15 17 . . •. 18 56 2 2 12 '3 22 9 10 15 24 . 19 05 22 19

•7 17 9 38 13 3 4 15 52 14 03 19 33 20 02 22 49 i Í7 • 3 45 9 12 13 42 15 03 15 23 21 28

• •2 37 5 20

1

N A N T E S - A N G E R S - S A U M U R - T O U R S - P A R I S

STATIONS

Nantes., dép. Angers. J dép. St-Mathurin . La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément.. St-Martin . . . Saumur. arr.

— dép. Varennes Port-Boulet.. La Chapelle.. Langeais Tours,. . arr. Paris (Orsay).

136

0 28 1 47

2 22 2 25

3 37 7 10

S A U M U R - PORT-BOULET - C H I N O N

STATIONS

SaumurOrl. Port- Boulet Avoine Chinon. . . . .

1803 1809 1807 STATIONS 1802 4836 1810 6 48 le Jeudi 15 43 Chinon 7'14 13 09 •20 03 7 20 9 08 11 25 16 20 Avoine 7 31 13 40 20:48 7 30 9 19 11 -35 16 55 Port-Boulet 7 56 14 11 20 41 7 41 9 33 11 49 17 12 Saumur Orl. 8 17 14 32 21 29

LeJeudi 1812 15-26 45-39 17 4g 18 OS

S A U M U R - BOURGUEIL,

STATIONS mardi STATIONS (A) (P) Saumur OrL Port- Boulet Bourgueil..

6 48 e 17 8 28

12 4Í 12 60

15 43 16 20 16 29

Bourgueil.. Port-Boulet Saumur Orl.

6.50 7 56 8 17

11 04 12 32 12 48

16 11 17 48 18 09

U ) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu le Mardi.

3308 OMN

5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28 6 39 6 48 6 59 7 15 7 24 7 52 8 30

12 25

A N G E R S - DOITÉ - M O N T R E U I L - P O I T I E R S

120 122(1)1 3346 ^320 E X P R . E X P R . O M N .

6 00 8 34 9 58 7 21 9 45 10 37 44 20

• • . . • . • . 11 06 44 47 11 14 11 24 11 31

44 55 45 05 45 46

11 14 11 24 11 31

44 55 45 05 45 46 • • • •

11 14 11 24 11 31

44 55 45 05 45 46

•7 sé . . . . 11 37 45 23

•7 sé 40 47 11 48 45 33 7 57 10,19 I l 57 45 43

.. .. • . . . 42 09 45 55

. . . . • . »v 42 25 46 42

. . . 42 34 46 24

. . .. • • ' . . 43.02 46 50 9 02 1423 43 40 47 30

42:25 15 tío. 47 40 24 50

102 K X P R .

12 07 13 29

14 04 14 06

15 . . 19 19

STATIONS

Angers St-L. Mai^igné... Doiié-la-F"«. les Verchers leVaudelnay Montreuii a.

1855

- d. Loudun — Moncontour Ppitàers... .

6 » 7'40 8 00 8 07 8 14 8 25

8 42 9 35

10 03 11 32

1857

11 00 12 19 12 44 12 53 12 59 13 10

1331 14.-30 15 00 16'27

1863 E X P R .

15 57 16 57 17 20

17 36 O M N . 18 10 19 02 19 32 21 12

4865 STATIONS 1854 M . V .

17 39 Poitiers . . . i

19 11 Moncontour 19 40 Loudun. . . . 19 48 Montreuii a. 19 55 20 0 7 - d. 6 15

leVaudelnay 6 29 20 19 les Vertîhers 6 40

Doué-la-F"«. 6 48 .»9 Martigné... 7 12 = S Angers St-L. 8 44

1852

6 24 8 04 8 43 9 20

E X P R . 9 30 9 39

'9 52 10 09 11 08

lá56

10 27 12 14 13 12 f4 00 M . V . 14 23 14 35 14 44 14 51 15 09 16 33

1868 4850 1874 16 45 18 20 19 12 20 l'3

20 43 20 56 21 OS 21 13 21 37 22 58

,.La Direction du J^rAfi.déolit№ toutes< respon-sabilités pour lés erreurs matérielles qty pourraient s'être glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indi-quées sont toujours les heures de départ.

(1) Du U novembre au 21 jTccmWTet 6 janvier au 30 mars, l'arrivée à Paris-Or«^ du train 122 est reportée à 16 h fg""® "'^«»y

(2J Du 12 novembre au 14 mai inclus, le train ixn necontmue de Tours à Paris que le S»,!

_ le Dimanche ainsi que le Lundi de P â ^ e '

110 Í2) E X P R .

14 45 16 13

ié 33

16 51 16 53

17 Ó9

Í7 30 17 59 22 43

3334 OMN,

16 53 19 52 20 20 20 27 20 36 20 47 20 53 21 04 21 13 21 25 21 43 21 52 22 21 22 59

TTo

O L 14 2

22 14 23 37

" Ó Ó Ó

O 20 0 33

'Ó 4Ó

1 Ó2 1 28 6 50

S A U M U R A L A FLÈCHE

Saumur dép. Vivy Longué .. . . Les Hayei . . Brion Jum><B Chartrené . . Baugé Qefs La Flèche...

8 55 14 49 2134 9 07 15 00 21 45 9 21 15 11 21 56 9 29 15 18 22 03 9 35 15 23 22 08 9 42 15 28 22 13 9 55 15 38 22 24

10 12 15 53 22 39 10 29 16 05 22 51

I

LA F L È C H E ' A SAUMUR

La Fleche d. Qefs Baugé Chartrené . . Brion Jum'" Les Hayes.. Longué Vivy Saumur arr.

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