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ABONNEMENTS Trois Mo's. . 4 fr. Six Mois . . . . 7 fr. Un An . . . . 12 fr. En dehors du département: 16 fr. ETRANGER 25 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. Réclames Faits locaux Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cS? d'Avis Divers — FONDE EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI HEDACTjQN & ADgVilNiSTRATlOW : 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIR Samedi 29 Août 1931 LE NUMERO 1 5 C Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation dè. trois nu- méros engage pour uns mnée. La quittance est .présentée jt l>bomn* sans dérangement pour lui. C/G/ Nantes 154-28 I Directeur: A. G I R O U A R D | Téléphon* 1-95 On ne le dira jamais assez! J'écris ces notes en voyage,dans un pays agricole et riche où tout respire l'aisance,lecalme et même l'insouciance. Malgré la dureté des temps et l'inclémence de la saison, tout marche assez bien ici. La crise financière, qui atteint durement l'industrie, le commerce,les carrières libérales, |se fait beaucoup moins sentir chez les ruraux. Certes, ces gens bougonnent I toujours un peu, pour n'en pas ; perdrerhabitude,maisensomme, I ils sont beaucoup moins éprouvés que les citadins et, puisque tout est relatif,leur sort est digne d'en- vie. Il semble donc qu'un pays ainsi favorisé devrait être conservateur de l'ordre établi. De fait, dans la vie courante,le plus grand nom- bre de ses habitants est sagement I raisonnable, modéré etconserva- i teur. Mais,dans la vie politique,il en I va tout autrement. Ici le maire I est socialiste, le député est socia- liste,le conseil général a unemajo- rité fortement teintée de socia- I lisme. Commentexpliquerce paradoxe? Gomment se fait-il que tous ces I braves gens,si pleins de bon sens dans la vie privée,se comportent Icomme des inconscients ou des fous dans la vie publique ? Gom.- Jment le même homme qui, pour [vendre un bœuf, un cochon, un |sac de blé se montrerait assez lalin pour rouler tous les politi- Iciens du parlement, se révèle-t-il •incapable de résister au bas char- llatanisme du premier démagogue Ivenu ? Comment s'obstine-t-il à scier lainsi niaisement la branche sur llaquelle il est confortablement linstallé ? 11 y a là une énigme,au premier labord déconcertante, et qui pose jun grave problème de philosophie Ipolitique et sociale. Sansentrer dan s l'examen appro- llondi de la question qui condui- Iraitàse demander si les institu- Itionspolitiquesqui entraînent des Irésultats aussi décevants ne sont pas viciées dans leur principe, I pssayons d'indiquer plutôt com- ment on pourrait essayer de re- médier à une si triste situation. Certes, le paysan lit peu et, en politique,ne prend guère la peine de réfléchir. Son incuriosité des choses publiques est proverbiale. Il prend parfois au tragique, mais rarement au sérieux les élec- tions, considérant, sagement,que ce n'est point son affaire. Les dé- magogues sont du reste des ex- perts à exploiter cette ignorance et ce mépris. Tout de même dans les milieux ruraux socialisant, si nombreux dans nos campagxies une propa- gande intelligemment menée devrait porter de bons fruits. La faillite du socialisme est uni- verselle et, aujourd'hui démon- trée. Partout, du reste, où il a la main mise , que ce soit dans les cités ou les états, il ne vit que de bluff* et de surenchère démagogique , entraînant avec lui sur la pente glissante du marxisme nombre de timorés qui finissent toujours par être des dupes. Qui A ruiné l'Allemagne? Le socialisme.Qui a gravement com- promis, ébranlé la situation de l'Angleterre ? Le socialisme. Qui en 1926, a failli entraîner la fail- lite de la France par la chute du franc au moment du Cartel,sinon le socialisme,dont l'influence do- minait alors le gouvernement? Et qu'est-ce qui dévaste la Russie, affame et décime les populations, sinon le marxisme,c'est-à-dire le socialisme à l'état pur et brut? Et qu'est-ce qui entretient le désordre en Espagne et effondre le cours de la monnaie,si ce n'est la prépondérance du socialisme? Toutes ces conséquences funes- tes du socialisme, qui ruine les peuples, abaisse ou détruit la ca- pacité d'achat des monnaies,sont aisément démontrables. L'actua- lité les illustre chaque jour de preuves nouvelles. Il ne faut pas se lasser d'y insister. Pour dégoûter les gens du so- cialisme et les amener à voter contre les socialistes,il n'y a rien de tel que de leur bien faire voir ce que le socialisme, partout ou il régne et gouverne, même par procuration,a fait de la prospérité publique, de l'épargne et de la monnaie. NEMO. NOUVELLES iXPRESS Les négociations franco britanniques ont abouti à un accord : la France accorSe à l'Angleterre un crédit de 5 milliards de francs. Aux Etats-Unis on évalue à 7 millions le nombre des sans-travail en Janvier prochain. Le Graf-Zeppelin part ce soir pour l'Amérique du Sud emportant 60 pas- sagers. Les Etats-Unis approuveraient l'octroi d'un crédit de 400 millions de dollars à la Grande-Bretagne. M. Henderson va remplacer M. Mac Donald comme chef du parti travailliste. En Chine, un typhon fait 100.000 victimes. Tîmiiiiniiiiiiiiiiiiiiffiiiiiiiiiiiiiiiiï Le discours Mac Donald Figaro approuve M. Mac Donald, d'avoir déclaré, dans son discours au monde en- tier par radiodiffusion, que sa mission re- lève d'une plus haute autorité que celle du Labour Party, qu'elle lui est dictée par « le devoir national tel qu'il le c.onçoit et auquel il obéit, quelles qu'en soient les conséquences ». Ma,is notre confrère ne is'ex'plique pas qu'il ait ajouté qu'il reste fidèle à ses prin- cipes : « Gomment ! M. Mac Donald confesse que cet (( idéal » contrairie les nécessités vitales de son pays, que ces « principes » sont pour le moins inopérants quand il s'agit de sauver la fortune publique, et il se glorifie de leur rester fidèle I... » Hélas ! c'est une contradiction à la- quelle nous ont habitués les hommes poli- tiques de notre temps. « On participe tou- jours, disait un grand général allemand, à la faiblesse de son époque ». La faibles- se de notre époque, c'est de se laisser ré- gir par des principes extérieurs à la vie, forgés arbitrairement en dehors de l'expé- rience des faits; Kes politiciens se réisol- vent non à ce qui est le plus utile à la force, au rayonnement, au prestige de leur pays, mais à ce qui leur est comman- dé par on ne sait quelle mystique parti- sane. Ils écoutent des voix au lieu d'écou- ter le bruit de l'organisme national. N'est- ce pas là, et scientifiquement, quelques- uns des signes de l'aliénation ? » Celte folie est si générale que vous voyez la majorité de la presse déclarer au- jourd'hui que des minislres, qui, ont mis dans leur poche les programmes de leur parti pour mener à bien le ,salut du pays, ne sauraient constituer un cabinet viable ! Si l'Angleterre triomphe, comme nous l'espérons bien, de la crise qui sévit ac- tuellement chez elle, comme elle n'aura pas guéri I G Molière ! selon les règles, selon les principes du parti travailliste, non plus que selon ceux du parti libéral, ou du parti conservateur, son rétablisse- ment ne comptera pas. Ce sera à recom^ mencer. » Gonçoit-on un industriel, un commer- çant, un chef d'entreprise, qui tiendrait de tels propos, et qui dirait : « Quand j'aurai refait ma fortune, j'en reviendrai aux principes qui me l'ont fait perdre » ? Ou bien, un savant qui s'obstinerait à s'ap- puyer sur des principes que toutes ses ex- périences condamnent » Le coup monté M. Blum dans le Populaire, ne veut pas admettre que la crise financière en Angle- terre soit due à l'incapacité des socialis- tes; il prétend qu'elle résulte d'un coup monté de ses adversaires. Le Journal des Débats lui réplique qu'il nous la baille belle : (( Q u a n d les Ifolies dis|Dendieuses de la politique socialiste ou socialisante ont se- mé la panique, quand la monnaie natio- nale s'effondre, quand le budget s'écroule, les socialistes n'ont qu'une réponse : c'est <( un coup monté ». C'est la trouvaille de M. Blum. C'est un cc coup monté » qui a fait jadis tomber le franc, à dix centimes; il ne demandait qu'à se tenir au pair si personne n'avait rien dit. Ï1 y a ici un mot juste. C'est bien un <( c o u p m o n t é » qui amène en tous pays les effondrements financiers, mais un coup monté par ceux qui votent toutes les dépenses, qui acca- blent la loi de finances sous le poids des gaspillages et qui, ensuite, croient échap- per à toute responsabilité en se refusant à voter le budget. Le budget anglais est en déficit de quinze milliards. Ces quinze millards sont presque mathématiquement le coût de l'allocation aux chômeurs.. Qui a créé ou, tout au moins, aggravé le chô- mage, sinon, ceux qui ont accablé l'indus- trie anglaise de tant de charges qu'elle produit à des prix de revient entravant l'exportation ? Et ensuite, quand le chô- mage est apparu, qui a augmenté la crise en majorant les allocations pour les chô- meurs ? Où sont les remèdes qu'a propo- sés ce parti travailliste qui avait pipé les suffrages populaires, il y a deux ans, en promettant de mettre fin à ce fléau des sans-travail » Oui, la situation financière de l'An- gleterre souffre d'un « coup monté ». M. Léon Blum n'a que trop raison, mais ceux qui ont monté le coup 'sont les coreligion- naires de M. Ljéon Blum. » * Le Temps, de son côté, ne reproche pas à M. Blum cette façon de voir les choses à l'envers, il lui accorde d'être simple- ment logique : (( Sa thèse est celle-ci : l'international prime en tout cas le national, et c'est bien la thèse du marxisme dont des con- grès isucessifs (Ont fixé Iqs doctrines. M. Blum enseigne et pratique une pure, or- thodoxie. Il est le plus fidèle et vigilant gardien de la loi révolutionnaire. Depuis qu'il conseille, manœuvre et dirige son parti, il n'a point varié. En toutes circons- tances, il subordonne la France aux né- cessités de la propagande internationalis te. S'il tolère, d'aventure, quelque infrac- lion au dogme rigoureux, c'est en faveur des socialistes d'autres, pays; jamais les gens de sa nation n'obtiennent de lui in- dulgence ou soulagement. Il excuse et jus- tifie les socialistes allemands accordant des crédits pour la construction de navi- res de guerre; il ne chicanait pas trop non plus, jusqu'ici, les travaillistes anglais sur leur politique coloniale. Il encourageait les socialistes allemands à exiger le se- cours du capitalisme français, et il som- mait celui-ci de remettre, dans les cais- ses du Reich, l'argent qu'une politique « socialisante » en avait fait s'écouler. Mais la France n'avait droit à aucun répit, à aucun pardon, à aucune bienveillance. Eaie devait payer et désarmer d'abord, toujours et partout. » Nous constatons, parce que M. Blum nous y oblige obstinément, qu'il n'est rien de français qu'il ne réprouve et à quoi il ne cherche à nuire. De ce point da vue, il est le meilleur des socialistes. » Le socialisme d'aujourd'hui est essen- tiellement antinational. Le socialisme ac- tuel considère que la destruction des na- tions est la condition première de l'éta- blissement du régime collectiviste. Tous les décrets de ces conciles l'attestent et, lors des délibératiins du récent congrès de Vienne, ces principes antinationaux ont reçu une .nouvelle, oonsécrhtion. » n 11111111 i l 11 i m II 11 m 111 m 1111111111 iTiï Je maintiendrai... De toutes les manifestations qui, de- puis le 6 mai, se sont déroulées à'I'Exi»- sjtjion Coloniale, 'l'inauguration du nou- veau pavillon néerlandais fut, sans contre, dit la plus émouvante. C'est que cette cé- rémonie fut tout autre chose qu'un quel- conque vernissage : mieux qu'une inaugu- ration, ce fut une résurrection. C'est avec une stupeur douloureuse que l'on avait appris, le a8 juin,, la destruc- tion du magnifique Palais des Indes néer- landaises, chef-d'œuvre de finesse et d'har- monie. Ses deux hautes tours, ses cloche- tons aux multiples toitures étagées atti- raient l'attention de loin et la retenaient de près. A l'intérieur, des collections pieu- sement rassemblées représentaient un tré- sor d'art et de documentation incompara- ble. Des échantillons de produits attes- taient la prospérité des iles de la Sonde. Tout tut détruit dans une nuit tragique. Là oij s'élevait un des plus parfaits joyaux de l'Exposition, le visiteur atterré ne dé- couvrait plus que quelques fumerons, des poutres calcinées, l'heure noire... Deuil navranjt, diésastre iwiéparajDle, é(criyait-on au lendemain de l'incendie. Mais c'était mal connaître les compa- triotes du Taciturne que de penser qu'ils pussent longtemps ise lajmenter sulr des' décombres. En quarante-cinq jour, le mi- racle s'est accompli. Un nouveau pavillon hollandais s'élève maintenant à côté de la Cité des danseurs balinais restée intacte. Construit dans le môrne style que l'ancien, un peu moins minutieusement ouwagé cependant, le nouveau pavillon des Pays- Bas s'harmonise parfaitement avec les constructions épargnées. Les collections mises à la disposition du Docteur Fock, commissaire général, par plusieurs mu- .sées néel11and(ais et frainçajiis, notamment le Trocadéro et le musée Guimêt, consti- tuent im trésor artistique et docurnentai- re d'une inestimable valeur. Le fait m^me d'oser concevoir la résur- rection du magnifique, palais dont l'édifi- cation avait demandé des mois de patient labeur semblait une gageure. Cette gageu- re, le Docteur Fock, M. Moojen, architecte de la section néerlandaise, l'ont tenue. L'émouvante cérémonie du 18 août a con- sacré Ili'admitable réussite, fruit de leur ténacité et de leurs efforts. M. Paul Reynaud, le Maréchal Lyauley, ont exprimé en termes d'une belle éléva- tion de pensée les sentiments unanimes d.e la. nation française. Le prince di Scaléa, doyen des conr^missaires étrangers, a dit ensuite avec qui^lle Joie émue les nations coloniales voyaient la Hollande occuper de nouveau, à Vincennes, une place .digne de son glorieux passé digne du rang que . lui CQnfère son graiid empire., .Rien. de. proto- colaire dans çes discours, mais, une émo- tion vraie, chaude, vibrante,,.' . . " Une foi? dç plus, sfest.,''afifîrrnée la^^^ devise dè la ".maison m.dn- t i e n d ç a i )S.

En dehor dsu département 16 fr: . Journal Politique e Littéraire tarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...thodoxie. I esl lte plu fidèls e vigilante t gardien d

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Page 1: En dehor dsu département 16 fr: . Journal Politique e Littéraire tarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...thodoxie. I esl lte plu fidèls e vigilante t gardien d

ABONNEMENTS Trois Mo's. . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr . Un An . . . . 12 fr.

En dehors du département: 16 f r . E T R A N G E R 2 5 F R A N C S

INSERTIONS

Annonces, la ligne. Réclames — Faits locaux —

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cS? d'Avis Divers

— FONDE EN 1841 — P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

H E D A C T j Q N & A D g V i l N i S T R A T l O W : 4 - P L A C E D U M A R C H É - N O I R

Samedi 29 Août 1931

LE NUMERO

1 5 C Les Abonnements sont payables d 'a -

vance et l 'acceptation dè . trois nu-méros engage pour uns mnée.

La quittance est .présentée jt l>bomn* sans dérangement pour lui.

C/G/ N a n t e s 154 -28 I Directeur: A . G I R O U A R D | T é l é p h o n * 1 - 9 5

On ne le dira jamais assez!

J'écris ces notes en voyage,dans un pays agricole et riche où tout respire l'aisance,lecalme et même l'insouciance. Malgré la dureté des temps et l'inclémence de la saison, tout marche assez bien ici. La crise financière, qui atteint durement l'industrie, le commerce,les carrières libérales,

|se fait beaucoup moins sentir chez les ruraux.

Certes, ces gens bougonnent I toujours un peu, pour n'en pas ; perdrerhabitude,maisensomme, I ils sont beaucoup moins éprouvés que les citadins et, puisque tout est relatif,leur sort est digne d'en-vie.

Il semble donc qu'un pays ainsi favorisé devrait être conservateur de l'ordre établi. De fait, dans la vie courante,le plus grand nom-bre de ses habitants est sagement

I raisonnable, modéré etconserva-i teur.

Mais,dans la vie politique,il en I va tout autrement. Ici le maire I est socialiste, le député est socia-liste,le conseil général a unemajo-rité fortement teintée de socia-

I lisme. Commentexpliquerce paradoxe? Gomment se fait-il que tous ces

I braves gens,si pleins de bon sens dans la vie privée,se comportent

Icomme des inconscients ou des fous dans la vie publique ? Gom.-

Jment le même homme qui, pour [vendre un bœuf, un cochon, un |sac de blé se montrerait assez

lalin pour rouler tous les politi-Iciens du parlement, se révèle-t-il •incapable de résister au bas char-llatanisme du premier démagogue Ivenu ?

Comment s'obstine-t-il à scier lainsi niaisement la branche sur llaquelle il est confortablement linstallé ?

11 y a là une énigme,au premier labord déconcertante, et qui pose jun grave problème de philosophie Ipolitique et sociale.

Sansentrer dan s l'examen appro-llondi de la question qui condui-Iraitàse demander si les institu-Itionspolitiquesqui entraînent des Irésultats aussi décevants ne sont pas viciées dans leur principe,

I pssayons d'indiquer plutôt com-

ment on pourrait essayer de re-médier à une si triste situation.

Certes, le paysan lit peu et, en politique,ne prend guère la peine de réfléchir. Son incuriosité des choses publiques est proverbiale.

Il prend parfois au tragique, mais rarement au sérieux les élec-tions, considérant, sagement,que ce n'est point son affaire. Les dé-magogues sont du reste des ex-perts à exploiter cette ignorance et ce mépris.

Tout de même dans les milieux ruraux socialisant, si nombreux dans nos campagxies une propa-gande intelligemment menée devrait porter de bons fruits.

La faillite du socialisme est uni-verselle et, aujourd'hui démon-trée.

Partout, du reste, où il a la main mise , que ce soit dans les cités ou les états, il ne vit que de bluff* et de surenchère démagogique , entraînant avec lui sur la pente glissante du marxisme nombre de timorés qui finissent toujours par être des dupes.

Qui A ruiné l'Allemagne? Le socialisme.Qui a gravement com-promis, ébranlé la situation de l'Angleterre ? Le socialisme. Qui en 1926, a failli entraîner la fail-lite de la France par la chute du franc au moment du Cartel,sinon le socialisme,dont l'influence do-minait alors le gouvernement? Et qu'est-ce qui dévaste la Russie, affame et décime les populations, sinon le marxisme,c'est-à-dire le socialisme à l'état pur et b ru t?

Et qu'est-ce qui entretient le désordre en Espagne et effondre le cours de la monnaie,si ce n'est la prépondérance du socialisme?

Toutes ces conséquences funes-tes du socialisme, qui ruine les peuples, abaisse ou détruit la ca-pacité d'achat des monnaies,sont aisément démontrables. L'actua-lité les illustre chaque jour de preuves nouvelles. Il ne faut pas se lasser d'y insister.

Pour dégoûter les gens du so-cialisme et les amener à voter contre les socialistes,il n'y a rien de tel que de leur bien faire voir ce que le socialisme, partout ou il régne et gouverne, même par procuration,a fait de la prospérité publique, de l'épargne et de la monnaie.

N E M O .

N O U V E L L E S iXPRESS

Les négociations franco britanniques ont abouti à un accord : la France accorSe à l'Angleterre un crédit de 5 milliards de francs.

Aux Etats-Unis on évalue à 7 millions le nombre des sans-travail en Janvier prochain.

Le Graf-Zeppelin part ce soir pour l 'Amérique du Sud emportant 60 pas-sagers.

Les Etats-Unis approuveraient l'octroi d'un crédit de 400 millions de dollars à la Grande-Bretagne.

M. Henderson va remplacer M. Mac Donald comme chef du parti travailliste.

En Chine, un typhon fait 100.000 victimes.

T î m i i i i n i i i i i i i i i i i i i i f f i i i i i i i i i i i i i i i i ï

Le discours Mac Donald Figaro approuve M. Mac Donald, d'avoir

déclaré, dans son discours au m o n d e en-tier par radiodiffusion, que sa miss ion re-lève d ' u n e plus hau te autori té que celle du Labour Party, qu 'el le lu i est dictée par « le devoir nat ional tel qu ' i l le c.onçoit et auquel il obéit, quelles qu ' en soient les conséquences ».

Ma,is no t re confrère ne is'ex'plique pas qu ' i l ait a jouté qu ' i l reste fidèle à ses pr in-cipes :

« Gomment ! M. Mac Donald confesse que cet (( idéal » contrairie les nécessités vitales de son pays, que ces « principes » sont pour le mo ins inopérants q u a n d il s 'agi t de sauver la fo r tune publ ique, et il se glorifie de leur rester fidèle I...

» Hélas ! c'est une contradict ion à la-quelle nous o n t habi tués les h o m m e s poli-t iques de notre temps. « On part icipe tou-jours, disait u n grand général al lemand, à la faiblesse de son époque ». La faibles-se de notre époque, c 'est de se laisser ré-gir par des principes extér ieurs à la vie, forgés arb i t ra i rement en dehors de l 'expé-rience des faits; Kes politiciens se réisol-vent n o n à ce qu i est le p lus ut i le à la force, au rayonnement , au prestige de leur pays, mais à ce qui leur est comman-dé par on ne sait quelle myst ique parti-sane. Ils écoutent des voix au lieu d'écou-ter le b r u i t de l 'organisme nat ional . N'est-ce pas là, et sc ient i f iquement , quelques-uns des signes de l 'a l iénation ?

» Celte folie est si générale que vous voyez la major i té de la presse déclarer au-j o u r d ' h u i que des minislres , qui , ont mis dans leur poche les p rogrammes de leur part i pour mener à bien le ,salut du pays, ne sauraient consti tuer u n cabinet viable ! Si l 'Angleterre t r iomphe, comme nous l 'espérons bien, de la crise qui sévit ac-tuel lement chez elle, comme elle n ' au ra pas guéri I G Molière ! selon les règles, selon les principes du par t i travailliste, non plus que selon ceux du par t i libéral, ou d u part i conservateur, son rétablisse-m e n t ne comptera pas. Ce sera à recom^ mencer .

» Gonçoit-on u n industr ie l , u n commer-çant, un chef d 'entreprise, qu i t iendrai t

de tels propos, et qu i dirait : « Quand j ' aura i refait ma for tune , j ' en reviendrai aux principes qui me l 'on t fait perdre » ? Ou bien, u n savant qui s 'obst inerai t à s 'ap-puyer sur des principes que toutes ses ex-périences condamnent »

Le coup monté M. Blum dans le Populaire, ne veut pas

admet t re que la crise financière en Angle-terre soit d u e à l ' incapacité des socialis-tes; il p ré tend qu 'el le résulte d ' u n coup m o n t é de ses adversaires.

Le Journal des Débats lu i réplique qu' i l nous la baille belle :

(( Quand les Ifolies dis|Dendieuses de la polit ique socialiste ou socialisante o n t se-mé la panique, q u a n d la monna ie natio-nale s 'effondre, q u a n d le budget s'écroule, les socialistes n ' o n t q u ' u n e réponse : c'est <( u n coup mon té ». C'est la trouvaille de M. Blum. C'est u n cc coup m o n t é » qui a fait jadis tomber le franc, à dix cent imes; il ne demandai t q u ' à se tenir au pair si personne n 'avai t r i en dit . Ï1 y a ici u n mot juste. C'est bien u n <( coup m o n t é » qui amène en tous pays les e f fondrements financiers, mais u n coup m o n t é par ceux qu i votent toutes les dépenses, qui acca-blent la loi de f inances sous le poids des gaspillages et qui, ensuite, croient échap-per à tou te responsabili té en se re fusan t à voter le budget . Le budget anglais est en déficit de quinze mil l iards. Ces quinze mil lards sont presque ma théma t iquemen t le coût de l 'allocation aux chômeurs. . Qui a créé ou, tout au moins , aggravé le chô-mage, sinon, ceux qu i on t accablé l ' indus-trie anglaise de t a n t de charges qu 'el le produi t à des pr ix de revient ent ravant l 'exportat ion ? Et ensuite, q u a n d le chô-mage est apparu , qui a augmen té la crise en m a j o r a n t les allocations pour les chô-meurs ? Où sont les remèdes qu 'a propo-sés ce part i travailliste qui avait pipé les suffrages populaires, il y a deux ans, en p romet tan t de met t re f i n à ce fléau des sans-travail

» Oui, la si tuation f inancière de l 'An-gleterre souffre d ' u n « coup m o n t é ». M. Léon Blum n ' a que t rop raison, mais ceux qui ont monté le coup 'sont les coreligion-naires de M. Ljéon Blum. »

*

Le Temps, de son côté, ne reproche pas à M. Blum cette façon de voir les choses à l 'envers, il lui accorde d 'ê t re simple-m e n t logique :

(( Sa thèse est celle-ci : l ' in ternat ional p r ime en tout cas le national, et c'est bien la thèse d u marxisme dont des con-grès isucessifs (Ont fixé Iqs doctrines. M. Blum enseigne et pra t ique u n e pure, or-thodoxie. Il est le plus fidèle et vigilant gardien de la loi révolutionnaire. Depuis qu ' i l conseille, manœuvre et dirige son parti , il n ' a point varié. En toutes circons-tances, il subordonne la France aux né-cessités de la propagande internat ional is te. S'il tolère, d 'aventure , quelque infrac-lion au dogme rigoureux, c'est en faveur des socialistes d ' au t res , pays; jamais les gens de sa nation n 'ob t i ennen t de lui in-dulgence ou soulagement. Il excuse et jus-tifie les socialistes a l lemands accordant des crédits pour la construct ion de navi-res de guerre; il ne chicanait pas t rop non plus, jusqu'ici , les travaillistes anglais su r leur poli t ique coloniale. Il encourageait les socialistes a l lemands à exiger le se-cours du capital isme français, et il som-mai t celui-ci de remettre , dans les cais-ses du Reich, l ' a rgent q u ' u n e polit ique « socialisante » en avait fait s 'écouler. Mais la France n 'avai t droit à a u c u n répit , à aucun pa rdon , à aucune bienveillance.

Eaie devait payer et désarmer d 'abord , tou jours et par tout .

» Nous constatons, parce que M. Blum nous y oblige obs t inément , qu ' i l n ' es t r ien de f rançais qu ' i l ne réprouve et à quoi il ne cherche à nui re . De ce point da vue, il est le mei l leur des socialistes.

» Le socialisme d ' a u j o u r d ' h u i est essen-t iel lement ant inat ional . Le socialisme ac-tuel considère que la destruct ion des na-t ions est la condi t ion première de l 'éta-bl issement du rég ime collectiviste. Tous les décrets de ces conciles l 'a t tes tent et, lors des dél ibérat i ins du récent congrès de Vienne, ces principes an t ina t ionaux ont reçu u n e .nouvelle, oonsécrhtion. »

n 11111111 i l 11 i m I I 11 m 111 m 1111111111 iTiï Je maintiendrai...

De toutes les manifes ta t ions qui, de-puis le 6 mai, se sont déroulées à ' I ' E x i » -sjtjion Coloniale, ' l ' i naugura t ion du nou-veau pavillon néerlandais fu t , sans contre, dit la plus émouvante . C'est que cette cé-rémonie f u t tout autre chose q u ' u n quel-conque vernissage : mieux q u ' u n e inaugu-ration, ce f u t une résurrect ion.

C'est avec une s t u p e u r douloureuse que l 'on avait appris, le a8 juin,, la destruc-tion d u magni f ique Palais des Indes néer-landaises, chef-d 'œuvre de finesse et d 'ha r -monie. Ses deux h a u t e s tours, ses cloche-tons aux mul t ip les toitures étagées att i-raient l ' a t tent ion de loin et la re tena ient de près. A l ' in tér ieur , des collections pieu-sement rassemblées représentaient u n tré-sor d ' a r t et de documenta t ion incompara-ble. Des échanti l lons de produi ts attes-taient la prospérité des iles de la Sonde.

Tout tu t dé t ru i t dans u n e nu i t t ragique . Là oij s'élevait u n des plus parfai ts joyaux de l 'Exposition, le visiteur a t terré ne dé-couvrait plus que quelques fumerons , des poutres calcinées, l ' heure • noire . . . Deuil navranjt, diésastre iwiéparajDle, é(criyait-on au lendemain de l ' incendie.

Mais c 'était mal connaî t re les compa-triotes d u Taci turne que de penser qu ' i l s pussent l o n g t e m p s ise lajmenter sulr d e s ' décombres. En quarante-cinq jour, le mi-racle s 'est accompli. Un nouveau pavillon hollandais s'élève m a i n t e n a n t à côté de la Cité des danseurs bal inais restée intacte. Construi t dans le môrne style que l 'ancien, u n peu m o i n s minu t i eusemen t o u w a g é cependant , le nouveau pavillon des Pays-Bas s 'harmonise par fa i tement avec les construct ions épargnées. Les collections mises à la disposition du Docteur Fock, commissaire général, par p lus ieurs m u -.sées néel11and(ais et frainçajiis, n o t a m m e n t le Trocadéro et le musée Guimêt , const i -tuent i m trésor a r t i s t ique et docurnentai-re d ' u n e inest imable valeur.

Le fait m^me d 'oser concevoir la résur-rection d u magnifique, palais don t l 'édif i -cation avait demandé des mois de pa t ien t labeur semblai t u n e gageure. Cette gageu-re, le Docteur Fock, M. Moojen, archi tecte de la section néerlandaise, l 'on t t enue . L 'émouvante cérémonie du 18 août a con-sacré Ili 'admitable réussite, f r u i t de l eur ténacité et de leurs efforts.

M. Paul Reynaud, le Maréchal Lyauley, ont expr imé en termes d ' u n e belle éléva-tion de pensée les sen t imen t s u n a n i m e s d.e la. nat ion française. Le pr ince d i Scaléa, doyen des conr^missaires étrangers , a di t ensui te avec qui^lle Joie émue les na t ions coloniales voyaient la Hollande occuper de nouveau, à Vincennes, u n e place .digne d e son glorieux passé d igne du r ang que . l u i CQnfère son grai id empire . , .Rien. de . proto-colaire dans çes discours, mais, u n e émo-tion vraie, chaude, vibrante,, . ' . . "

Une foi? dç plus, sfest.,''afifîrrnée la ^ devise dè la ".maison m . d n -tiendçai )S.

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INFORMATIONS CONSEIL DES MINISTRES

Les ministres se sont réunis, jeudi ma-tin, à l'Elysée, sous la prj^idençe de M. Paul Doumer.

M. A. Brimd, absent de Paris, n'assis-tait pas au Conseil.

M. P.-E. Flmdin, ministre des Finan-ces, a mis au caurant le Conseil des con-clusions dui Comité des experts de Bàle et l'a entretenu de la situation financière in-ternationaie.

M. J.-L. Dumlesnil, ministre de l'Air, a soumis à la siffnature du Président de la République u n décret créant un conseil supérieur de l'Air.

A LA. COUR DE LA HAYE

Il poraît à peu près eeirtain maintenant que la Couf de La Haye fera connaître son ai>is sur la question de l'Anschluss {union douanièiv austro-allemande) au plus tard le a septembre.

Le Conseil de la S. D. N. pourra, en con-séquence, en faire état au cours de sa prO' chtdne session qui commencerai le i" sep-tembre.

A L'EXPOSITION COLONIALE

Avt cours dés trois jours des fêtes du i5 août {les i4, i5 et ii6), goi.o'jS personnes Ofû visitâ l'Exposition.

L'Exposition Coloniale est un foyer d'en-seignement pratique pour tous ceux qui peulent s'mquérir, sa.w>ir et conclure a dit le Maréchal Lyautey.

M. LOUIS ANDRJEUX EST MORT

M. Louis Andrieux, qui avait été préfet de pctlice du 3 mars 1879 au 18 juillet 1881, est mort à son domicile, 42, rue Scheffer. M. Andrieux avait succédé comme préfet de police à M. Gigot,

M. Louis Andrieux, était né à Trévoux (Ain), en 18/I0. Sa longue carrière fut des plus mouveméjnitées.

On se rappelle qu'à l'âgé de 86 ans, il avait soutenu brillamment la thèse de doc-teur ès iettres.

UN INCENDIE FORMIDABLE EN ITALIE

Les journaux de Reggio annoncent que ié violent incendie qui a éclaté, mercredi à l'aube et qui a détruit plus de 200 mai-sons au village de Santo-Stephano, a causé pour 10 millions de lire de dégâts.

Le Gouvernement et les autorités régio-nales cint envoyé des secours en argent et des vivres aux sinistrés.

§§§ LES NOUVEAUX MINISTRES ANGLAIS

ONT PRÊTË SERMENT

M. Ramsay Mac Donaid a prononcé mer-credi soir, de sa résidence officielle, au 10, de Downing Street, une allocution sur la situation politique actuelle. Cette allocu-iion a été radio-diffusée par tous les pos-tes de T. S. F. Le premier minisire a con-clu en faisùni appel au peuple tout entier, riches ou pauvres, ceux qui ont du travail

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N" 4 6 - 2 9 A o û t

La Cape EocliaDlée pas GOUBiAUD D'ABLANÇOURT

ou. ceux qsui n'eiu ont pas, les invitant à T faire faxe à la situation comme dans le pas-sé avec la détermination de surmonter les difficultés devant lesquelles le pays se trouve actuellement et de se montrer prêts à répondre à l'appel du devoir et aux né-cessités qui pourraient se présenter.

M., Mao Donald, à la fin de son discours, a annoncé une réduction de dix pour cent des secours alloués aux chômeurs, excep-tion faite pour les enfants.

« • •

Le Daily Express croit savoir que M. Mac Donald quittera la vie parlementaire à l'ex-piration des po:uvoirs du gouvernement nati'flnal.

UN MANIFESTE CONTRE LE GOUVERNEMENT NATIONAL

Plusiews des anciens membres, du cabi-net travailliste démissiommire, qui ne font pas partie de la combinaison ministérielle actuelle, ont pris part jeudi matin à une. réunion commune du Conseil général du Congrès des Trada Unions du Comité exé-cutif n-ational du Labour Party et du Co-mité consultatif du Làb.our Party parle-mentaire, pour discuter de l'attitude du parti travailliste et du mouvement trade-unioniste à l'égard du nouveau gouverne-ment national.

Au cours de la réunion une résolution a été votée à l'unanimité, disant que ces groupes s'opposeront au nouveau cabinet aussi bien au Parlement que dans le pays.

LE CONFLIT RELIGIEUX EN ESPAGNE

Le Président du Conseil, les jninistres des "^Affaires étrangères et de la Justice et le nonce du pape ont eu, jeudi matin, une très longue conversation.

]A, l'issue de la réunion, le nonce a dé-claré que les conversations continueront, mais que pour l'instant, on ne pouvait rien dire de définitif.

— Quand le moment sera venu, tout ce qui aura, été décidé sera communiqué à la presse avec toute la clarté désirable.

DE BONS CONSEILS

sUilo do veiulrc des i ru i l s f rançais à l 'é-I raager , cl il ItiiKini laisser pénétrer "des l 'ruits é t rangers sur le marché français . Le fait s 'est généralisé cette année ; les pom-mes américaines a l f luea t aux Halles Cen-trales, à Paris; elles son t pa r fa i t ement pré-sentéesv bieïi, t r iées et d'exccillente qua-l i té ».

A cause dei la qua l i t é souvent insuff i -san te et du' prix élevé des f ru i t s f rançais , la consommat ion des o ranges et des ba-n a n e s ne cesse de croître. De 1926 à igSo no t re impor ta t ion de bananes a q u i n t u -plé; nous avons consommé e n igag près d ' u n mi l l ion de q u i n t a u x de ces f ru i t s exotiques au prix d ' u n e énorme sortie d ' a rgen t pour une denrée don t nous nous passions pa r fa i t emen t autrefois .

La revue que nous venions de citer se d e m a n d e Icommcint jréjngir,; cfesb d 'abor i i en cul t ivant e n France les variétés les plus parfai tes de nos arbres f ru i t i e r s .

Mais u n e au t re cause des diff icultés don t nous souffrons, et u n e cause très grave, c 'est le coût iexcessif de la récolte des f ru i t s , conséquence de la rare té de la ma in -d 'œuvre d a n s nos campagnes par l 'effet des dénata l i té et dépeup lemen t .

La présence d ' u n e abondante ma in -d 'œuvre familiale n o n r é m u n é r é e en ar-goait est u n e condit ion indispensable de

prospéri té de l 'exploi tat ion rura le . Si tous les travaux accessoires de la f e rme doivent 6tre exécutés par des ouvriers adultf^s payés, leur ré l r ibu t ion absorbe d 'avance le bénéfice de l 'exploi tal îon et le r>rix de revient des denrées devient prohi-bitif pour le consommateur .

O l î f ^ 'i n X" f

REnjOM .i.lF

E C O L E D E C A V A L E R I E

{Suite et fin) — Allo ! Elysée 57-89. — Allo 1 q u i appelle ? — Madame d 'Or lan . Je demande le duc

de Tilsit. J e su is chez lu i — Oui Madame, je suis son secrétaire. — Priez le de venir , j 'a i à lu i par le r per-

sonne l lement . — Veuillez a t tendre u n ins tan t . Mada-

me. — Oui Monsieur. La belle invent ion que ce téléphone, se

d i t Hélione. Edison, merci I — Allo ! Madame d 'Or lan ? — Oui. Le d u c de Tilsit i> — En personne. Vous ayez lu m a let tre,

Mpdame ? — Oui Monsieur. Elle me laisse perplexe,

n e pu is m 'absen te r en ce m o m e n t , je nuis fort occupée. De quoi s 'agit-i l

— 11 est difficile de l ' expl iquer ici. — Paites-le sans prononcer a u c u n nom,

jfê çomprendriai.

Les pères de farnille s o n t les seuls ci-toyens q u i aient conscience de l ' in té rê t p e r m a n e n t de la na t ion e t ceux qu i lu i por ten t le p lus g r and dévouement ; c 'est donc à eux d ' abord qu ' i l impor te de si-gnaler u n péril qu i menace la prospér i té de no t re Pays.

Aux récentes r éun ions de la Commis-sion de l 'Agr icu l tu re d u Conseil National Economique, il a été fa i t diverses commu- ' n ica t ions desqneliles il ressort c la i rement que la product ion agricole f rançaise souf-fre d ' u n m a n q u e d e quali té .

Nos blés son t souvent inédiocres et nous obl igent à impor te r des blés é t rangers meil leurs . Nos Vins, p o u r lesquels, dans certaines régions, on recherche beaucoup • p lus la product ion quant i ta t ive que la | qual i té , se déprécient et sur le m a r c h é in-tér ieur et sur le marché extérieur.

Il en est de m ê m e pour les f ru i t s . On peut lire, au sujet de ces derniers , dans

revue agricole d u Sud-Ouest : cc Si l ' on n ' y p r e n d garde, il nous sera impos-

— Vous savez quel dépôt sacré je pos-sède, pu i sque vous l 'avez eu aussi sous votre garde.

— Ou i , — J ' a i u n devoir à r empl i r à ce suje t .

Je n ' a i p u encore m ' e n occuper ayant des affaires personnelles u rgen te s à régler . Au-j o u r d ' h u i je n e veux p lus a t tendre . Vous m 'en tendez bien. Madame ?

— Très bien, mais je n e vois pas m o n rôle.

— C o m m e n t ! passé oblige. Vous avez été r i n c a r n a t i o n d u dévouement in te l l igent . Il f a u t con t inuer Madame, je compte sur vous.

— Je ' n e pu is r i en . Monsieur, u n p u r hasard m ' a mêlée involonta i rement à des choses qu i ne me regardent nu l l emen t . Je ne suis pas Russe.

— J u s t e m e n t . Votre t i t re de Française est u n e garant ie de succès.

— E n f i n que voulez-vous de moi ? — Que vous alliez por ter à qui de droi t

ce q u i lu i a p p a r t i e n t et que vous avez déjà r emis a u Prince.

— Mais Monsieur, ofi est cette person-n e ?

— Rappelez-vous le récit de m o n ami . . . elle est t ou jou r s d a n s le couvent qu ' i l vous a désigné.

— Au Caucase, en t r e la Mer Noire e t la Mef Caspienne !

— Il vaudra i t ipieux n e pas prononcer î de noms .

Mutations Par décision du 20 août igSi, les sous-

l i eu tenan t s de l ' é t a t -major par t icul ier de la cavalerie ayant t e rminé leurs cours à Saumur , reçoivent les affectat ions ci-après :

5® rég. d e cuirassiers. — MM. de Mau-peou d'Ableiges.

6° rég. de cuirassiers. — MM.. Devaux, de la Grua et Talamanca de Carini, Pîno-teau, Soûle.

9= rég. de cuirassiers. — MM. Baggio, Bouteiller, Lehagre.

11° rég. de cuirassiers. — MM. Blondel, Seguin.

8® rég. de dragons. — MM. Arnould, Teillard de Rancilhac de Chazelles. We-maëre .

g® rég. de dragons. — MM. de Royère, de Ver thamon .

i(f rég. de dragons. — M. Breuil. 20® rég. de dragons. — M. Gu i lhem de

Po thuau . 2g® rég. de dragons . — M. Bretagne. 3i® rég. de dragons. — M. Coussaud de

Massignac. 7® rég. de chasseurs. — M. Ricaud. 8® rég. de chasseurs. —• M. Vidalin. 11° rég de chasseurs. — Marzloff (Jean). 12® rég. de chasseurs. — MM. Ducuix,

Mangin d 'Ouince , Marzloff (André).

— Oh ! c 'est vague. E n tous cas je ne saurais aller si loin.

— Vous êtes allée beaucoup plus loin pour chercher . . . le documen t .

— J 'é ta is avec des amis. Où vous dites je n ' a i aucune relat ion. La rou te est dan-gereuse à t ravers la Russie.

— Non, mes précaut ions sontpr ises . Je ne pu is mo i -même en t r ep rend re ce voyage, ma santé est ébranlée, je suis connu , es-pionné.

— Je n e pourra i s p o u r t a n t pas le faire seule.

— Sûrement . Mais j 'a i u n moyen exquis, u n compagnon brave et in te l l igent . Le ca-pi ta ine Lamure, il vous ^connaît.

— Bien peu. Je m e souviens de lui , en effet. Il m ' a condui t dans son au to en no-vembre dernier . Nous n o u s ét ions rencon-tré à la poudrerie d u Bouchet. Son f rè re est au Canada où je viens de le voir ainsi que sa c h a r m a n t e f emme .

— Vous voyez que tou t est s imple. — A par t le moyen de t r anspor t dont_

je n ' a i pas la mo ind re idée. — Le capitaine Lamure a d o n n é sa dé-

mission dans l 'a rmée, il e n t r e dans l 'avia-t ion civile. J ' a i acquis par son en t remise u n avion qui sera votre véhicule.

— Un avion l Je ne suis jamais allée e n avion.

— C'est le seul moyen de f ranch i r les montagnes , les front ières , les diff icultés des passe-ports.

rég . de chasseurs . — MM. de Cholet, ' Delegorgue.

a® rég. de hussards . — M. Bonnet . 3® rég. de hussards . — M. Decroix. 4® rég. de hussads . — M. Clément . 2® rég. de chasseurs d 'Af r ique . — MM.

Chapuis , de Laitre, Wat ie r . 3" rég . de chasseurs d 'Afr ique . — MM.

Hurau l t de Vibraye, Le Masson, Lerbret . i, '' rég. de spahis algériens. — MM. Alef-

sen de Boisredon, Huot . 2® rég. de spahis algériens. — MM. Lan-

dry, Le Corbeiller, Le Gall d u Tertre , No-hare t , Poupar t .

0® rég. de spah i s algériens. — MM. de Chevallier d 'A lmont , Sallerin.

4® rég. de spahis tunis iens . — MM. de Buttet , Potier.

jer j ég . é t r ange r de cavalerie. — M. Tes-t u t de Balincourt .

2® batai l lon de dragons portés. — M. de la Croix de Oaistries.

3® batai l lon de d ragons portés. — MM. Guyor de Montl ivault , Passerat de Silans.

4® bata i l lon de d r a g o n s por tés . — MM. Garnier de la Villesbret, Loison.

ï3® escfadron d ' au tomi t r a i l l euses de ca-valerie. —' M. Pe r r in .

C R O I X - R O U G E F R A N Ç A I S E

S. s . B. M. — U. F. F ,

Les Comités de S a u n i u r de la S.S.B.M. et de l 'U.F.F. , qui , d a n s le b u t de recons-t i tuer les cadres d ' i n f i r m i è r e s indispensa-bles au b o a f o n c t i o n n e m e n t de leurs hô-pi taux locaux en cas de mobi l isa t ion, avaient cette année encore o rgan isé en comple t accord au Siège de la S.S.B.M. une session de cours et de conférences, v i ennen t de la clore en en rég i s t r an t de n o m b r e u x succès.

Après de longs mois d ' u n travail in ten-sif sous la d i rec t ion de Médecins, de Chi-rurg iens , de spécialistes, aussi compétents que dévoués, q u i e u r e n t à c œ u r n o n seu-lem\ent ! ' in truc | l ion m a i s l)i fo rma t ion morale d ' u n personnel i n f i r m i e r d 'é l i te :

Médecin-Colonel Cochois; Médecin capi ta ine Brousse; Docteurs 'Amsler, Boivin, CaiTJard,

G'ourdier, Moreai'u, PeiH, Pigis, Richoux, Seigneur .

Capitaine Anis M. Travail lé-Perrein. Les CandidaTes-Infirmières sub i r en t les

pénibles épreuves écri tes et orales devant u n J u r y d i s t i ngué :

Médecin Colonel Cochois; Professeur Charles Mar t in ; Docteur Luquel , d 'Angers . Ont satisfait aux épreuves : Pour l 'U.F.F. , Mesdemoiselles Beaufort ,

Bodin, Frou in , Soyer. Pour la S.S.B.M., Mesdames de Conten-

son, Danloux, Lamy. Mesdemoiselles J e a n n e Boivin, Marie-

Thérèse Boivin, Chocheprat , Forgeau, Fou-cault , Gondouin , Richomme.

Puis M. le Dr Gourdier médecin-chef de l 'U.F.F. et M. le Dr L. Boivin, Vice-prési-d e n t de la S.S.B.M. ( remplaçant M. le Dr Perreau, Mcdecin-chef de la S.S.B.M. et M. de la Guil lonnière, prés ident de la S.S. B.M.) annoncè ren t les m e n t i o n s rempor -tées à cel te session : 8 m e n t i o n s b ien ; 4 m e n t i o n s assez-bien.

i;t l 'ullocutioii de clôture, qu i rendi t h o m m a g e au dévouemen t inlassable des Professeurs et l lxaminateurs , au zèle sou-tenu et à la régula r i té exemplaire des Elè-ves, f u t u n nouvel appel aux quali tés d'or-dre professionnel aussi b ien que moral que doit posséder tou te in f i rmière dans les divers services et œuvres des 2 comités: discipline, abnégat ion , chari té , douceur, patience.

La conclusion f u t le r é sumé de l ' u n des discours mag i s t r aux d u professeur F. Le-gueu , d i rec teur de l ' ense ignement à la S.S.B.M. de Par is : <( S'il semble que de-puis la gue r re la somme des énergies gé-néreuses soit épuisée dans le monde, si pa r tou t para i t d i m i n u e r la valeur morale, s 'aggraver la crise de conscience, se déve-lopper le cult,e dee in té rê t s part iculiers, il f au t penser q u ' a u dessus des part is il y a la France qu i souffre et qui demeure, et qu ' i l y a lieu de réagir et de lutter. Dans cette tâche les Inf i rmières pourront ut i l i ser leur toute puissance, en semant pa r tou t la contagion de la d igni té et de l 'exemple. »

Un trou à boucher ! Ne craignez rien, cont r ibuables m e s frè-

res, ce n ' e s t po in t de b u d g e t que je veux par 1er.. <

Tout s i m p l e m e n t :une doléance que je t r an sme t s a u service de no t r e voirie afin qu ' i l fasse t r anspor t e r que lques seaux de c imen t à l ' en t rée d u porche de la mair ie (côté de la r u e Bonnemère) , a f in de com-bler l 'excavation d a n s laquel le chaque p ié ton vient se h e u r t e r p u s ' e m b o u r b e r — t r o p souven t les jours de pluie — en péné« t r an t dans la ma i son comrnune .

Signaler ce pet i t inconvénien t c 'es t cer-t a inemen t déjà y remédie r .

Les Colonies de Vacances UNE GRANDE FÊTE

I A LA COLONIE DE LA BREILLE

— Je pense Monsieur, que vous vous a-musez. . .

— A Dieu pla ise! Madame que je m ' a -muse . Non, m o n p lan est b ien étudié, tou te les chances sont calculées, le capi-taine a dressé u n e carte.

— Mais l 'a t terr issage. — Dans le couvent m ê m e , s u r le plateau.

Le pays est désert , sauf les rel igieuses n u l n e l 'habi te . C'est u n e oasis de paix. Une f e m m e cornme vous sait se "débrouiller là où u n h o m m e ne serai t n i admis n i écouté. Vous remet t rez son trésor à l 'hér i t i è re qu i décidera ensui te .

— Probab lement de pa r t i r re jo indre ceux de sa famil le qui lu i res tent ,

— Je le pense. Dans ce cas, vous lu i don-nerez votre place d a n s l ' aé rop lane e t vous reviendrez par le chemin de la ter re . La m e r Noire est de navigat ion réglée, vous gagnerez ainsi la Bulgarie. . . Je vous confie. Madame, la plus honorable des missions. Prenez h u i t jours de réflexion et venez m e jo indre à Paris.

— Peut-être. . . peut-être , . . . au revoir Monsieur le Duc.

Hélione raccrocha l ' appare i l et s ' en fu i t , la nu i t était venue, elle étai t bouleversée. Que fa i re? Elle discutai t en elle le pour et le contre.

P o u r ; Je suis seule d a n s la vie, sans fa^ mille proche, donc li];re. J ' a i u n e excel-lente santé, je Suis u n e conteuse d ' aven tu-fea.

Selon la t radi t ion, les pa ren t s des pet i ts colons de la Breille se son t r éun i s en u n e belle fête de famil le le d i m a n c h e 28 aoû t .

Malgré le ciel barboui l lé de nuages, c'é-tait grande liesse dans tous les cœurs ce mat in- là .

A l ' h e u r e dite la messe commence célé-brée en plein air a u . pe r ron de la colonie

.par u n j eune prê t re de la dern ière ordina-t ion. Fête v ra imen t belle et t ouchan te à quoi v ra imen t tou t con t r ibue : lé recueil-l emen t d ' u n e Assistance t rès nombreuse , la f ra îcheur des décorations, tout , sauf le t e m p s u n peu froid, q u i va s 'éclairer p o u r t a n t l ' après-midi a u delà de tou te es-pérance et pe rme t t r a d 'exécuter l 'a l léchant p r o g r a m m e annoncé .

Par u n e après-midi l u m i n e u s e et tiède, sourire tardif d ' u n é t é maussade, commen-t e la fête. Les parents , accompagnés d ' u n e foule nombreuse accourue p o u r la cir-constance, ar r ivent se g roupe r au tour du général Delaunay.

C'est alors que les colons défi lent , en-cadrés par leurs (( pères « de section, en batai l lons pacifiques, bien au pas, mon-t r a n t par leur a l lu re mar t i a le e t la sou-plesse de leurs m e m b r e s q u ' à la Breille

Le voyage est audacieux mais super-be.

Contre : Je r i sque de ne jamais revenir, soit q u ' u n accident nous j e t t en t d ' e n haut . Soit que les révolut ionnai res r u ^ e s nous cap tu ran t , soit que n u l l e m e n t habi tuée aux al t i tudes, je sois malade .

Enf in , p r enons h u i t jours de réflexion.. Elle r e n t r a chez elle. Expédi t et Jul ie t te

s ' inquié ta i t de son re tard . Que décida no-t re héroïne ? Sans doute ïïans u n livre nous le racontera-t-el le ..

FIN

ui i i ini i imi ini i i in i i i i i imgi i i imi i in

N O T R E F E U I L L E T O N Dans noti-e] prochain numéro nous com-

mencerons la publication d'un nouveau feuilleton : '

L a b o n n e d e m o n o n c l e dû à la plume alerte et de bon goût de Charles Dodeman, romancier bien connu et très justement apprécié.

Nos lecteurs et tout particulièrement nos aimables lectrices nous sauront gré de leur procurer cette saine lecture dans les mul' tiples situations de

LA BONNE DE MOfJ ONCLE

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l 'on aime les spor ts . Le général préside sur le per ron et devant lui , les u n e s apr.'.s les autres, v i ennen t se présenter Ira onze sections.

Après ces exercices d ' ensemble q u i on t si vivement intéressé tous les spectateurs , s 'organisent les pet i t s jeux. Aux jeux tra-ditionnels, courses à t rois et qua t r e pattes, chapeaux, five o'clock, s ' a jou ta ien t quel-ques, a t t ract ions nouvelles qu i eu ren t f r anc succès : la course des chars romains , les ^i-iuilibristes, le a BÇbendum », les deux drapeaux, le saut à la percBe.

Po in t ,d'5i-coup n i de qont re- temps fâ-cheux ; tout a été prévu et b ien prévu par le P. d i recteur .

Un coup de sifflet rassemble b ientô t au mil ieu d u te r ra in les «chemises blanches». Ce sont alors les dern ie rs chants , ces chan t s de La Breille que tous a i m e n t en-tendre et que son Excellence Mgnr l 'Evôque, quinze jours auparavant , avait t an t de joie à écouter.

Pa ren t s et en fan t s se p romènen t ensui te sous les bois, ma i s hélas ! l ' h eu re d u dé-par t arrive vite. Déjà 6 h . 3o, Paren ts et colons se séparent , réconfortés par ces heu re s délicieuses passées e n famille, u n peu a t t r i s tés pou r t an t qu 'el les eussent cou-lé si vite et que la fête f u t déjà terminée .

Et le soir, e n repassan t devant la colo-nie, les de rn ie r s chan t s s ' é te ignent , et les i45 pet i t s colons r egagnen t leurs couchet-tes. Tous sont à la joie d 'avoir passé des heures délicieuses dans u n e colonie où l 'on vit si h e u r e u x e t tous dans quinze jours se sépare ron t avec l 'espoir de revenir dans 10 mois, p o u r passer d e ï iouveau, six se-maines d a n s la gaieté.

Ils savent' q u ' à tous ceux qu i veulent vivre heureux , la colonie de La Breille tend ses bras e t ouvre son cœur .

Un ami de l 'œuvre .

La Boule de Fort œ N G O U R S FÉDÉRAL

Nous rappelons! que c 'est d e m a i n di-manche 3o août q u e le concours fédéral de la boule de fo r t t i endra ses assises à la Société d u Petit-Caporal. Le comité d 'orga-nisation active les prépara t i fs de cette ma-nifestation bouliste, ou tou t est mis en œuvre pour en assurer le p le in succès.

Comme convenu, rendez-vous d imanche au Petit-Caporal, de 8 à i6 heures .

Le Bouliste de service.

Pour la statue de Dupstit-Thouars à S A I N T - M A R T I N - D E . L A - P L A C E

Lettre de M. le comte de Blois, sénateur de Maine-et-Loire, au prés ident du Comité, à Saint-Martin-de-la-Place :

« B o u r g d ' I ré , le 24 août igSi. « Cher Monsieur ^Beugnard,

<( Je viens de recevoir u n e let t re de la Présidence de la Républ ique , où M. le Pré-sident de la Républ ique veu t bien n i ' in -foriner q u ' « except ionnel lement », il con-sent à se fa i re représen te r à l ' i naugura t ion d u m o n u m e n t Du Peti t -Thouars, le i3 sep-tembre. p rocha in . C'est u n grand h o n n e u r qu ' i l n o u s fait , ca r , e n général , le Prési-d e n t de la Répub l ique ne se fa i t jamais ïeprésenter lorsque u n ou plus ieurs mi-nistres ne s o n t pas présçnts à la cérémo-nie.

» Je suis h e u r e u x de vous annoncer cet-te bonne nouvelle e t vous prie de croire à mes bien dévoués s en t imen t s .

» Comte de Blois, séna teur . » * I » »

Le Comité Du Pet i t -Thouars s 'empresse de c o m m u n i q u e r l ' h eu reuse nouvelle aux habi tan ts de St-Martin-de-la-Place en les pr iant de faire tous leurs ef for ts pour re-cevoir d i g n e m e n t le r ep résen tan t d u Chef de l 'Eta t e t leur d e m a n d e i n s t a m m e n t de préparer e n hûte les décorat ions des mai-sons et des r u e s p o u r cette mémorab le circonstance.

» • * *

Souscriptim nationale pour le monument

M. Paul Doumer , Prés ident de la Répu-blique, 5oo f r ancs ; L ieu tenan t de vaisseau Remufjit,,, Dunke rque , 48 f rancp; Oomte Hector de Béarn, Toulon, loo francs. M. et Mme Maupas Sl-Martin-de-la-Place, aS francs; Anonyme, les Rosiers-sur-Loire, lo francs; M» Elie, no ta i re aux Rosiers-sur-Loire, 5o f rancs ; M. Augereau, hôtel de la Poslè, les Rosiers.«ur-Loire, lo, f rancs ; Mlle Simone Coulon, St -Lamber t -du-Lat tay , lo francs; Mme veuve Josse, St-Martin-de-la-Place, 5 f r . ; Anonyme, Sai imur , 5o f rancs ; M. Pierre Lebouc fils, St-Martin-de-la-Pla-'ce, 20 f rancs; M. Elvas, St-Lambert-des-Le-•fées, ,0 f rancs ; M. Gebhar t , Saumur , lo ^ancs ; M. Eugène Bonteinpa, § t -Lambçr t -

des-Levées, lo f rancs; M. le baron de Bod-m à n , Sl-Hilaire-Sl-l ' lorent, 25 francs; M. Guil lemet Henri, ù Blaison, 5 f rancs ; M. Merle, bijoiilier à Sauuiur , lo f r . ; M. Bail-largen, à lirézé, lo francs.

Les souscriptions sont reçues avec recon-naissance au comité d u Petit-Thouars, à St-Martin-de-la-P:lace, chèque postal 2o52i Nantes.

Curiosité satisfaite Nous avons eu les meil leures nouvelles

des heureux morte ls qui, ces semaines der-nières, se sont offerts le « Tour d u Mon-de » et Ont admi ré les splendeurs de notre Empi re Colonial. Tous sont revenus char-més des merveilles entrevues et pa rmi lesquelles ils o n t évolué, rayds et surpr is .

Malgré l ' a t t ra i t de toutes les beautés exo-tiques, ils ne se sont point laissés autre-m e n t fasciner j u squ ' à e n oublier le Métro-pole et songer u n peu à ceux qui essaient de vulgariser la f i rme France sous tous ses aspects. C'est a ins i que nos s t ands régio-naux o n t eu de nombreuses visites : Nous nous réjouissons de cette aubaine et ne pouvons par ail leurs mieux faire que de fé-liciter ceux qu i se sont acquit tés de ce de-voir tour is t ique et commercial .

Le Stand Anjou-Saumur a accueilli, en effet, p,as mal de visiteurs attirés par tout le bien q u ' o n disait de ce Palais de Vin, t r ans formé aussi e n u n palace gastrono-m i q u e que Cur l ier se garde de mésesti-mer .

Les crus locaux arrosant des mets de province angevine on t eu l ' heu r de plaire et de f la t ter les privilégiés qui, eux-mêmes, ont fai t école : u n e b o n n e répu ta t ion a tôt e m p r u n t é les mil le bouches de dame pu-blicité et c 'est ainsi que, ma in t enan t , on n e dédaigïie point de goûter ou de déjeu-ne r au Pavillon Anjou-Saumur .

Aussi, n o u s inci tons derechef nos con-toyens à suivre cet exemple et aller visi-ter le Stand 55 qui reflète f idèlement le Visage de l'Anjou.^ t an t par ses produits précieux, ses f in s nectars, ses mets recher-chés, que par l ' ambiance même d u hall qu i c h a n t e la gloire de la petite patr ie et relate les beautés éternelles de ses sites, et la g r a n d e u r de ses m o n u m e n t s anciens.

S 'arrê ter au Stand 55, route circulaire du Lac Daumesni l , c 'est se reposer dans u n e oasis merveilleuse qu i procure, calme, délassement, t ranqui l l i t é ; c 'est jouir de la douceur angevine au mi l ieu de la fièyre exotique. — 'A. G.

iniMiiniiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiisiiBtiBi

SOCIÉTÉ NAUTIQUE DE SAUMUR S. A. G. 9439

A'UX RÉGATES DE S AINT-HILAIRKf-SAINT-FLORENT La Société Nautique clôturera, demain,

dhnanche , sa saison d 'aviron, par les ré-gates de Saint-IIilaire-Saint-Florcnt.

;A cette occasion, tous les r ameur s sont convoqués au garage, demain ma t in , à 10 heures 3o,

Le dépar t en g roupe se. fera au Café de la vil le, à i4 heures. Le j-rr: .ramme, assez chargé, comportera trois courses, savoir : u n e à quatre , une à deux, et une à deux réservée aux vétérans.

Pour c lô turer cette journée et en m e m e temps la saison d 'av i ron igSi, u n d îner amical r éun i ra tous les membres et amis de la S. N. S. à « Plaisance », à Villeber-nier, chfez M- Gaudicheau.

Les adhésions sont reçues chez M. Per-r in , r u e d u PortailrLouis, d imanche jus-qu ' à midi

VÉLO-SPORT SAUMUROIS A L A F É T E A N N U E Ï Î L E D E G E N N E S

Dimanche 3o Août Invi té par le Comité d 'organisa t ion des

réjouissances de Gennes, le Vélo-Sport Saumuro i s enverra demiain d imanche , que lques-uns de ses membres actifs qui part iciperont à la course sur route mise sur piod pa r les organisateurs .

Celte épreuve, dotée de prix et de pri-mes intéressants , donnera oerlainement lieu à u n e belle manifes ta t ion du cycle.

ques éléments aux beautés du jeu, y com-pris les arrêts de dribblings.

Plus loin, Bédoura fai t son iwtit demi de miêlée avec Daniel à l 'ouyerUire. For-midable de voir no t re immuable deuxième l igne jongler avec l'ovale. Pour tan t c'est ainsi !...

Souhaitons que l ' a rdeur manifestée de-puis plusieurs séances ne se ralentisse pas; cela pour le bon renom du rugby saumu-rois.

Nous rappelons que l ' en t r a înemen t a lieu les mard i et vendredi à 18 heures et le d imanche le ma t i n à 8 h. 3o. Prière de se m u n i r de son équipement . — OPATT.

LES COURSES DE DURTAL Les Courses régitonales de Durtal (trot

mon té ou attelé) auront lieu le dimanche i3 septembre à i4 heures, sur l 'h ippodro-m e de la Carrière.

6.3oo f rancs de prix. Le pari mu tue l fonct ionnera sur l 'h ip-

podrome.

Automobile-Club de l'Ouest LE Vil». GR'^ND PRIX DE LA BAULE

SPORTING-CLUB SAUMUROIS

L 'en t r a înemen t se poursu i t à Millocheau. Lee ruggers , anciens et nouveaux, se don-n e n t rendez-vous sur le gazon fiu stade. Les suppor ters m ê m e y v iennent et ne | sont pas inquie ts sur les possibilités des • « rouge et noir » pour la saison qui vient.

Mardi dernier , grosse affluence. Kiki plus en souffle que jamais, init ie quel-

LÂ LISTE DES PRIX ET DES PRIMES Ainsi qu'on le sait, le V i r Grand Prix de

La Baule sera disputé le i3 septembre sur 150 kilomètres. On espère réunir pour cette épreu-ev attrayante un effectif d'engagements des plus honorables. Les organisateurs n'ont d'ail-leurs rien ménagé pour accroître l'intérêt de la course et ils l'ont dotée de nombreux et beaux prix en espèces et objets d'art. La liste des prix s'est, depuis l'impression du règle-ment, augmentée de très nombreuses primes. Nous publions ci-dessous le tableau complet à ce jour des prix et des primes dont l'épreuve est dotée.

Au premier du classement général 20.000 francs en espèces et un bronze « Lion » d'une valeur de 6.000 francs, offert par u Le Matin ».

Au 2° du classement général : 10.000 francs en espèces ;

Au 3" du classement général ; 3.000 francs en espèces;

Au du classement général : 2.006 francs en espèces.

Le coureur qui effectuera le premier tour le plus vite recevra une montre « Lip » en or, offerte par le journal Le Matin et d 'une valeur de 1.585 francs.

Le coureur qui, ayant effectué son premier tour, passera le premier au virage, côté du Pouliguen, recevra un prix spécial offert par la Municipalité du Pouliguen soit, en espèces, 500 francs.

Le coureur qui, au cours du 9® tour passera en tête au 50" kilomètre (soit en face la villa <( El-Cid », en allant vers La Baule-les-Pins) recevra une montre « Lip » en or, offerte par le journal Le Matin et d'une valeur de i.ooo francs.

• Le coureur qui, au cours du 17° tour, pas-sera en tête au 100° kilomètre (en face l'ave-nue de Provence, à La Baule-les-Pins, en al-lant vers La Baule), recevra une montre Lip en or, offerte par le journal Le Matin et d'une valeur de i.ooo francs.

Le coureur qui, à la 'fin du 20" tour, passera en tête, recevra un prix spécial offert par la Municipalité du Pouliguen soit, en espèces, i.ooo francs.

Le coureur qui effectuera le meilleur temps sur un tour recevra une montre (( Lip » of-ferte par le journal Le Matin et d'une valetir de 1.650 francs.

En outre, de généreuses personnalités vien-nent de doter l'épreuve de neuf primes que nous énonçons ci-dessous avec les noms des donateurs :

i.ooo francs offerts par M, d'Ahetze, che^ misiçi', Paris;

i.ooo francs offerts par M. Racouchot, res-taurant des Trois Faisans, La Baule-les-Pins;

i.ooo francs offerts par MM. Lampe et Bas-tid, Parc St-Clair, La Baule-les-Pins;

i.ooo francs offerts par M. Bâche Brown, de La Baule;

i.ooo francs offerts par M. Peck, de La Baule ;

i.ooo francs offerts par M. Pourtalès, de La Baule ;

100 francs offerts par M. Radix, de Lypn. 2 Vases de Mme Sulzbach, "îessinés et si-

gnés par la donatrice; I Coupe offerte par M. Riché, de La Baule.

VOTRE mw s s ^ voyante AUGUSTALES, Villa Iris, 22, rue Saint-Augustin, à Paris. Envoy. date, mois naiss., p rénom, 10 fr . 5o. Extraord. par ses prédictions. Fixe date, événements, gui-de, conseille et dévoile tout . Bulletin-not. grat .

MM-Civil de oauuiur Du 26 au 29 Août l î ; , " l

NAISSANCES

Geneviève-Riulégonie Rencaud,23,riie Fardeau.

Charles-Georges Pasquier, i9,rue jcan-Jaurès.

Antoinette Degoulange, i8 ,rue de Poi-tiers.

PUiBUCATIONS DE MARIAGES

René Boury, bijoutier, 15, rue de la Porte-Neuve, et Madeleine Pelard, em-ployée de commerce, r-ae d'Orléans, 5, tous deux à Saumur.

Henri Georget, cultivateur à Saumur, île du Saule, et Marie Danger, cultivatrice à Villebernier.

Pierre Coujitou, sous-lieutenant au Train à l'Ecole de Cavalerie, Saumur, et Marguerite Gaudiat, sans profession, à Cusset (Allier), 12, cours Arloing.

DÉCÈS

Henriette Papillaud,S2 ans,institutrice retraitée, célibataire, Notre-Dame-des-Ar-dilliers

Henri Doucet, i an, Petite-Rue Saint-Nicolas, 5

Notre Saumurois LE VANDALISME JACOBIN

DANS LE DISTRICT DE SAUMUR o

Les citoyens Hubert , Lamarre et Vilneau f u r e n t chargés, le aC mai 1794, par les ad-minis t ra teurs du district de Saumur d ' in-ventorier les bibliothèques et les monu-ments - de& sciences et des arts. Voici le rapport que ces commissaires rédigèrent, le II novembre 1794 :

« L e district de Saumur est f ron t i è r e ' de la Vendée. Il a plusieurs fois été ravagé et par les débordements des insurgés et par les dévastations de plusieurs de nos bataillons qui n 'é ta ient rien moins que les amis de la patrie.

)) A la première invasion des br igands (Vendéens), il y avait dans la maison du dis t r ic t de Saumur des dépôts précieux de livres, qu 'on y avait déjà transportés. Tout y a été pillé et mis en pièces i>endant leur séjour (juin 1 7 9 3 ) . Lorsque la ville de Sau-mur f u t évacué, il y ren t ra une affluence d 'é t rangers , les émissaires des factions, qui s ' emparèrent de nos Sociétés Populaires el y érigèrent la destruction en principe. Dans une séance du soir, le pillage des temples f u t décrété par ces chefs de parti, et le lendeinain, à la tête de leurs satel-lites forcenés, toutes les statues f u r e n t m u -tilées, les tableaux lacérés et tous les moi-n u m e n t s abattus. Un de nos concitoyens disputa , au sabre, u n tableau de Champa-gne de la plus g rande expression et du plus hau t p r i ^ Rien ne f u t épargné dans ce jour de vertige (ai novembre 1 7 9 3 ) , Nous regret tons plusieurs tableaux d 'Arnou cl quelques statues de réputa t ion. Celte fu-reur circula dans les campagnes el dans les villes voisines. Par une ter reur ar t i f i cieusement répandue, lo sage et l ' amateur craignit de défendre les m o n u m e n t s des arts, et l ' ignorance trompée par des doc-trines perfides c ru t servir la République en se j)rêtant à la destruct ion. Présumez tous les effets malheureux que cette tacti-que a dû produire, el ne soyez p lys éton-nés s'il ne reste plus n j m o n u m e n t s ni ta-bleaux dans la ville de notre arrondisse-men t .

» Plusieurs bibliothèques assez considé-rables ont eu le m?me sort. Celle des Ré-collets de Douâ a été détrui te par nos sol-dats et les br igands. Nos commissaires à la recherche des livres n 'y ont trouvés que de misérables débris de théologie et de sermons de cloître. Ce qu ' i l pouvait y avoir de meilleur est rongé par les rats Ou mut i lé par le sabre. Ils en ont conservé plusieurs ainsi marqués de la fu reur de nos modernes Vandales, pour t raduire à la postérité cette image des horribles moyens de la tyrannie. Le magni f ique ehAteau de Foulon, bAti sur ce territoire, présente la même destruction. Il a servi tour à tour d 'avant-poste aux deux part is . La guerre y a mis en ru ine ses tableaux, ses sculp-tures, ses plus beaux monumen t s . On n 'y trouve plus aucun vestige de son ancien éclat. Il n 'y reste plus q u ' u n e horrible so-li tude.

» Les deux grandes bililiolhèques des Au-gus t ins et des Bénédictins de Montreuil-Rellay n 'exis tent plus. La bibliothèque de j l 'abbaye de Fontevrault avait été aussi alié. née, mais nous venons de la recouvrer etc.» '

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P i v e r t L'ËVADÉ DE FONTEVRAULT

•Nou» /avons annoncé qu-'un dé tenu de la maison centrale de Fontevrault , Pesen-li Ottilio, avait réussi à s 'évader. Il pur-geait une i>eine de cinq ans de prison.

Or nous apprenons q u ' u n individu oor-respondaiit au s ignalement d u bandi t , a été aperçu mercredi dans la soirée, au sud de Baugé, non loin de la fe rme do la Fosse-aux-Loups.

La brigade de gendarmer ie de Baugé a immédia tement en t repr i s les. recherches nécessaires et des ba t tues on t été organi-sées sous la direction d u l ieutenant Allio.

Dans la soirée, le c o m m a n d a n t Mahé .e t le capitaine Pougnanl , d 'Angers accom. pagnés de gendarmes de renfor t , se sont rendus sur les lieux.

LA FEMME TROUVÉE MORTR • SUR LA VOIE FERREE .

à SAINT-MARTIN-DE-LA-PLACE • - A - T - i nXE ÉTÉ ASSASSINÉE

Dans notre n u m é r o du 20 j u i n dernier notas ^vons irel atié dans qu,eilles circons-tances, une dame veuve, Louise l.el(Ja«,tî. domiciliée a u x E^rgenqts, c o m m u n e de ' Saint-Martin-de-la-I)lace, avait été Iro.Hy^e horr iblement mut i lée sur la vole fer rée près du passage à niveau n»- 244 de la li-gne Paris-Nantes,

A ce momçi \ l , l ' enquête de la gendar-îiierio avait conclu à u n suicide.

Depuis, certains faits en tou ran t la m o r t de u t t o f emme fu ren t signaWa a u par-flU'JS do Saumur et M. le Procureur de la République de celle y.iUe chargea la IV« brigade mobile d 'Angers de les vérifier.

Des élémon^s t roublan ts et très impor -lants ento>irent en effet cette mor t ; et nous espérons que son mystère sera vrai-semblablement éclairci gjûce à l ' enquê te tle nos dévoués commissaires et inspec-teurs.

Nous t iendrons d 'a i l leurs nos lecteurs au courant .

T R I B U N A L C O R R E C T I O N N E L

Cheval de retour. — Auguste Jaunais , journal ier à Doué, n^gst pas u n i n c o n n u pour dame Justice, il comparaî t derechef devant elle pour, r endre compte d ' u n vol d ' u n e somme d ' a rgen t et d ' u n e m o n t r e a u préjudice de ses concitoyens.

Le t r ibuna l lui inf l ige 3 mois et i j ou r le prison.

Attendons l'ouverture t — Elle n e sau-rait tarder : ce que ne fon t pas les n o m -més Léopold Denéchère, couvreur à Doué et René Boué, charpen t i e r à Douces : la chasse par temps prohibé leur vaut 100 fr^ d ' amendes chacun.

Le bien d'aulrui. — Marie Naurals, 35 ans, domest ique à Vernoil, dérobe 4o fr . k au t ru i : i5 jours de prison.

Affaires de coups. — Plusieurs histoires de coups et blessures à la su i t e de discus-sions amènen t bon nombre de prévenus à la barre d u t r ibunal . Ce sont successive-ment :

Marie Delaporte, f emme Ory, cult ivatr i-ce à St-Martin-de-la-Place qui récolte iG fr . d ' amende .

RebeiWer Loui^, 59 ans, popriétaire e l Pllerre Diarteil, 3o lans;, cul t iva teur , jtous deux à Ambillou : 26 f r . d ' a m e n d e cha-cun.

Carré Albert, 28 ans, journal ier à Vivy, .Joséphine Gallois, f e m m e Picho l , . 44 ans,, d 'Epieds, 16 f r . d'^amende chacun..

Page 4: En dehor dsu département 16 fr: . Journal Politique e Littéraire tarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...thodoxie. I esl lte plu fidèls e vigilante t gardien d

Cteinte'te leSaïur Marché du 22 'Août'1951

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FARINE - ISSUES Farine de froment (cylindres).. —

— (meules)... — Son — Remoulages — Pain (taxe officieuse) le kil Pain (prix en boulangerie) —

FOURRAGES Foin (selon qualité) 1,000 kil. Luzerne PAILLES Pailles de blé v , ~ Pailles d'avoine.. —

MARCHANDISES (DIVERS) Noix... , . .y,. . . , , 100 Pommes de terre — Beurre , IÇ Jiil. CEufs la

LÉGUMES SECS Haricot» ^

GRAINES FOURRAGÈRES Trèfle violet (selon qualité).. Trèfle incarnat — , . . Luzerne —

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230 )t

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S O C I É T É G É N É R A L E DES

C H E M I N S D E F E R É C O N O M I Q U E S

RESEAU DE L'ANJOU LIGNE DE SAUMUR A CHOLET

Saumur départ, matin, 7 beiires Coudray-Macouard, 7 h. 2a. DouéJa-Fontaine, arr., 7 h. 55 dép., 8 h. i5 îiueil-sur-Layon, 8 h. 54; Mhiers, arrivée, 9 h. 34; départ 9 li- 5o jChblet, arrivée n h . 10.

• •

Saumur, départ, soir, 17 heures id. Coudray-Maoouard, 17 h. Sa. roué-Ia-Fontainé, arr. 18 h.o5; dép. 18 h.ai Nueil-sur-Layon, 19 heures. Vihiers, arrivée, 19 h. 87; dépaét 19 h. 47-CSioIet, arrivée, ai heures oa.

CHOLET A SAUMUiR

Cbolet, arrivée, 5 h. 55. yihiers, arrivée, 7 h. 17; départ, "7 h. 33. Nueil-sur-Layon, 8 h. 16. Doué-la-Fontaine arr. 8 h.5i; dép., 9 h.o5. Coudray-Maoouard, 9 h. 38. Saumur, arrivée, 9 h. 58.

• • Cholet, départ soir, i5 h. la. iVihiers, arrivée, 16 h. 35; départ 16 h. 5i. Nueil-sur-Layon, 17 h. 36. Doué-la-Fontaine, arr. 18 h.io; dép. 18 h.aS Coudray-Maoouard, 18 h. 54. gaumur, arrivée, 19 h. i3.

C H E M I N S D E F E R - D E L ' É T A T

UNE JOURNÉE AU BORD DE LA MER

Un traiff spécial à prix réduits permet-tant de passer une journée au bord de la mer sera mis en circulation de Tours aux Sables-d'Olônne demain dinianche 3o laoût-.

Aller. Départ de Tours à .4 h. 3o. Ar rivée, aux Sables à 9 h. 3

Retour. — Départ des Sables à 20 h. a3 jAjTivée à Tours à i h. 4o.

Les voyageurs qu'ils soient en provenan-ce des gares de lignes d'embranchement ou dé gares intermédiaires son désservies par le train d'excursion, ont la possibilité de rejoindre lé dit train au premier point d'arrêt en se munissant d'uri billet' A. R. ordinaire pour ce point et à partir dé ce-l^ui-ci, ^Is pourront p|roi|iter dies avanta-ges du train d'excursion.

Pour les horaires détaillés et les prix des Sillets, consulter les affiches apposées dans les gares et les chefs des gares intéressées.

e U Gérant : P. RIGHOU.

Imprimerie Giroaard et Ri'cho®

G R A N D S R É S E A U X F R A N Ç A I S

CARTES A DEMI-TARIF valables sur des parcours déterminés

fixés par le voyageur Ces cartes délivrées pour 6 mois ou i an

donnent le droit d 'obtenir des billets à de-mi-tarif valables pour des parcours conti-nus choisis par le voyageur, entre les ga-res des Réseaux de l 'Etat et d'Orléans si-tuées sur des lignes appartenant à ces deux Réseaux ou à un seul d 'entre eux.

Le prix des dites cartes varie suivant l ' importance du parcours sur lequel elles sont valables.

Le voyageur a intérêt, par exemple, à se m u n i r :

— d 'une carte A, valable 0 mois en tes classes, pour u n parcours de i5o kilo-mètres, lorsqu'il doit effectuer, pendant ce temps, plus de 9 voyages aller et retour de i5o kilomètres. .

— d 'une carte G, 3® classe, valable i an, pour u n parcours de 160 kilomètres, lors-qu'i l doit effectuer, pendant ce temps, plus de II voyages aller et retour de i5o kilo-mètres.

En outre, il est délivré des 1 Cartes de famille » offrant des réductions allant de 20 à 5o % sur le prix des cartes ordinaires.

Des réductions de ao à 3o % sont con-senties dans les mêmes conditions pour les « Cartes d'associés ».

Pour tous renseignements complémen-taires, notamment sur les principales dis-positions du Tarif (demande de caries, prix modalités de paiement, etc.) s'adresser aux gares des Réseaux de l 'Etat et du P.-O. •

CARTES A DEMI-TARIF valables i ou 2 mois

sur l 'ensemble des Réseaux Ces cartes ont été créées en vue de per-

mettre aux voyageurs qui excursionnent

sur de longs parcours et dans un temps relativemeni couil, de bénéficier de prix réduits ix>ur rciiisuaiblc de leur voyage.

Le voyageur a inlérêt, par exemple, à se muni r :

— d 'une carte A, 1'° classe, valable i mois ou 2 mois, lorsqu'il doit effectuer plus de i.aoo kilomètres pendant i mois, ou plus de 2.000 kilométras pendant 2 mois,

— d'unei cane B, a" classe, valable i mois ou 2 mois, lorsqu'il doit effectuer plus de i.44o kilomètres pendant i mois ou plus de 2.4OO kilomètres pendant a mois;

— d 'une carte G, 3® classe, valable 1 mois ou 2 mois, lorsqu'il doit effectuer plus de i.44i kilomètres pendant 1 mois ou plus de 2.4o2 kilomètres ijendant 2 niois.

Pour tous renseignements complémen-taires, notamment sur les principales, dis-positions du Tarif (demande de cartes, prix, paiemeint, etc.) s'adress|er aux gares des Chemins de fer d'Alsace et de Lorraine, de l'Est, de l 'Etat, du Midi, du Nord, de P.-L.-M., de Paris à Orléans et de la Grande Ceinture de Paris. tiMua^Muu'M^ijMKjasKWixawxf iBAtagMÉH—mauiwinMM BILLETS DE FIN DE SEMAINE A LA MER

En Deuxième et Troisième Classes AU DEPART DE TOURS

La Compagnie d'Orléans délivre jusqu'au 27 septembre igSi, des billets ' spéciaux, aller et retour de fin de semaine de 2® et 3° classes au départ de Tours pour Saint-Na-zaire, Pornicbet, La Baule-les-Pins, La Bau-le-Escoublac, Le Pouliguen, Batz-sur-Mer, Le Croisic et Guérande.

Ces billets, qui comportent une réduc-tion do 4o% sont valables du samedi (ou du vendredi si le samedi est un jour de fête légale) à midi, au lundi (ou au mardi si le lundi est u n jour de fête légale) à mi-di. Ils peuvent être utilisés dans tous les trains aux mêmes conditions que les bil-lets ordinaires.

M L I T H O G R A P H I E M

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I 4, Place du Marché-Noir, 4

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exécute très rapidement et avec un. fini irréprochable et très avantageusement tous

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L I G N D L_ ' É 1 " A T P A R I S ( M o n t p a r n a s s e ) — S A U M U R — BORDEAUX

STATIONS

Paris Chartres . . Gourtalain Chât-du-L. Chât-la-V. Noj[ant-M. Linières-B. Vernantes. Blou Vivy SADMOR (G)

— dép. Nantilly ar. SAUMUR (E)

— dép. Nantilly ar.

— dép. Chacé-Var. Brézé-St-C. Montreuil. Thouars a.

— dép. Airvault... Parthenay. Niort Saintes.... Bordeaux.

785

5 45 6 17 6 45 6 53 7 03 7 12 7 20 7 28 7 48 7 55

•7 43 7 49 7 59 8 05 8 12 8 37 9 00 g 15 9 51

10 25 11 40 14 00 16 10

747

5 36 7 30

1 0 06 10 35 10 59 11 07 11 17 11 25 11 32 11 40 12 12 12 19

12 oi 12 09 12 21 12 26 12 33 12 57 13 24 14 42 15 17 16 34 20 56 23 20 3 38

713

7 35 9 11

10 44 14 12 14 50 15 22 15 31 15 42 15 52 16 04 16 15 16 55 17 02

17 03 17 08 17 15 17 35 18 02 20 56 21 34 22 11 23 06

799 RAP.

9 20 10 31

12 28

13 24 13 27

13 47 14 02 14 03

14 4é 15 52 17 24 19 08

709 RAP. 10 00

13 45 13 48

14 18 14 25

15 40

11 15 15 »

16 51 17 50

14 46 18 38 14 48 18 40

15 19 15 25

16 41 17 40 21 14

19 » 19 14 19 20

26 •» 20 37

511 789

13 OS 15 15 17 00 20 12 20 42 21 07 21 15 21 24 21 33 21 40 21 48 21 55 2 2 0 2

22 04 22 09 22 10 22 31 22 56

783 EXPR.

20 50 22 18 23 23 0 54

2 05 2 09

2 34 2 55

781 EXPR.

21 50 23 15

"i 25

2 36 2 40

4 23 5 40 7 40 9 57

721 EXPR

22 40 0 02

'2 62

3 08 3 11

3 47 3 56

5 25,

791 RAP.

22 50 0 21

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3 29 3 32

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5 58 7 40 9 57 I

BORDEAUX — S A U M U R — P A R I S ( M o n t p a r n a s s e )

STATIONS

Bordeaux.. Saintes Niort Partlieiiay. Airvault... Thouars a.

— 'dép. Montreuil. Brézé-S'-C. Ghacé-Var. Nantilly a.

- dép. SAUMUR ( E )

— dep. Nantilly d. S A U M U R ( O )

— dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Noyant- M. Cliàt.-la-V Ghât.-(lu-L Goiirtalain GUartres... Paris arr .

782 RAP

0 44

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2 54 3 .>

4 13

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08 41 53 59 03

7 46 8 30

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9 46

10 41 11 47

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5 41 7 03 7 32 8 10 8 45 9 35 9 47 9 54 9 57 9 58

10 03

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728 540

10 10 33 10 45 10 52 10 56 11 12 11 17

i l 04 11 11 11 20 11 31 11 39 11 49 12 12 10 12 40 14 05 16 50 18 45 20 18

778 (j) RAP.

708 RAP.

10 52 11 45

12 08 12 14

13 04 13 11

12 43 12 45

16 20

13 44 13 47

14 57

18 05

798 RAP.

8 25 10 28 12 00 12 48

13 24 13 31 13 49

14 08 14 10

15 12

17 15 18 26

788

15 52 16 58 17 20 17 52 18 10 18 49 19 01 19 10 19 14

18 57 19 20 19 27 20 08 20 19 20 26 20 38 20 49 21 09 21 36 22 04

2776

20 59 21 37

22 02

770 E.XPR.

20 40 21 56

22 51 23 20 23 39

24 0 04

21

3 49 5 20

720 EXPR.

22 44

0 19 0 27

780 EXPR.I

19 » 21 30 23 02!

0 11

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4 35 6 20

2 57 4 15 5 17 6 40

L I G N E D ' O R L É A N S P A R I S — T O U R S S A U M U R - A N G E R S - N A N T E S

STATIONS

Paris (Orsay) Tours. . . dep Langeais Port-Boulet., Varennes Saumùr..arr,

— dép, St-.Martin..., St-Clément .. Les Bosiers., La Ménitré.., Angers. . .arr. Nantes., .arr. St-Nazaire... Le Croisic . . .

145 DIR'

22 58 5 12 5 39 6 01

é 17 6 22

7 06 9 03

10 39 11 41

3307 OMN.

23 52 6 32 7 21 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 38

13 48

101 EXPR.

7 06 11 42 12 06 12 26

12 41 12 43

13 02 13 22 14 51

103 EXPR .

9.03

13 39 13 41

14 14 15 29 17 18 18 21

105 RAP.

9 45 12 27

13 28 13 29

14 02 15 18 16 36 17 35

3319 OMN.

8 08 12 59 13 38 14 08 14 18 14 29 14 39 14 50 14 56 15 03 15 13 15 48

109 EXPR.

12 35 15 14

16 20 16 21

16 54 18 12 19 25 20 19

3325

16 33 17 15 17 48 17 B8 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 33

115 RAP.

17 15 19 49

20 52 20 53

21 26 22 38 23 51 0 46

3331 OMN.

14 08 20 12 20 51 21 23 21 33 21 44 21 54 22 05 22 H 22 18 22 27 23 02

135 RAP.

20 10 23 24

0 35 0 38

1 14 2 34

141 EXPR.

21 22 1 29

L.O.

2 23 2 28

3 09 4 38 6 22 7 45

3 20 3 43 5 19 6 54 8 04

N A N T E S - ANGERS - SAUMUR T O U R S - P A R I S

STATIONS

Le Croisic . . . St-Nazaire... Nantes., dép. Angers, .dép. La Ménitré... Les Rosiers.. St-Glément .. St-Martin . . . Saumur. arr .

— dép. Varennes Port-Boulet . Langeais Tours. . . arr. Paris (Orsay).

3308 OMN.

5 29 6 03 6 11 6 18 6 24 6 34 6 38 6 49 7 01 7 34 8 10

12 38

120 E.XPR.

6 01 7-05 8 16

8 46 8 47

9 50 12 38

A. L. EXPR.

6 2 0 7 28 8 45

10 05

3316

10 37 10 3^

11 44 15 39

3320 OMN.

10 30 11 05 11 14 11 21 11 27 n 37 11 47 11 58 12 13 12 48 13 24

9 57 14 15 14 50 15 00 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 11 16 50 17 27 21 37

102 EXPR.

9 30 10 40 12 00 13 18

110 EXPR.

13 50 13 52

14 55 18 01

11 26 12 35 14 42 16 08 16 28

16 46 16 48

17 04 17 24 18 06 21 15

3334 O M N .

16 53 19 55 20 30 20 39 20 50 20 56 21 07 21 18 21 30 21 53 22 30 23 05 5 20

116 RAP.

O.L.

16 19 17 24 18 41 19 51

20 21 20 23

21 21 24 00

19 35 20 42 22 14 23 38

0 01

0 21 0 24

'Ô 41 1 04 1 30 6 51

142 EXPR.

21 05 22 09 23 19 0 39

1 11 1 13

2 05 6 51

136 RAP.

0 41 1 59

2 31 2 34

3 43 7 10

SAUMUR - PORT-BOUIIET - GHINON

STATIONS 1803 1809 1807 STATIONS 1802 4836 1810 /e i/8i/</; 1812

SaumurOrl. Port-Boulet Avoine

6 38 7 13 7 24 7 36

/« Jeuai 9 08 9 19 9 33

11 25 11 36 11 50

15 43 16 21 16 47 17 05

Avoine Port- Boulet SaumurOrl.

7 08 7 26 7 56 8 17

13 02 13 35 14 0> 14 29

20 44 20 57 21 23 21 44

15 25 15 40 17 48 18 09

STATIONS

S A U M U R - B O U R G U E I L

STATIONS

Saumur Orl. 6 38 11 47 Port-Boulet 8 10 12 40 Bourgueil.. 8 19 12 47

(A) N'a lieu que le Samedi . —

15 43 16 20 16 27

Bourgueil.. Port-Boulet Saumur Orl.

6 43 7 56 8 17

(B) N-a pas lieu

(A)

10 54 12 26 12 41

16 45 17 48 18 09

e Mardi.

A N G E R S — DOUÉ M O N T R E U I L — P O I T I E R S

STATIONS

Angers St-L. Martigné... Doné-la-F"«. lesVerchers. leVaudelnay Montreuil a.

Montreuil d. Loudun . . . . Moncontour Poitiers

1855

6 10 7 35 7 56 8 02 8 11 8 22

8 41 9 39

10 04 11 27

1857

11 35 12 51 13 10 13 17 13 25 13 35

13 57 14 41 15 08 16 25

1863 EXPR.

17 03 17 59 18 15

18 30 OMN. 19 05 19 54 20 22 21 47

1865 STATIONS 1835 M . V .

1852 1856 1868

17 40 Poit iers . . . . 6 37 10 42 16 40 19 08 Moncontour . . 7 58 12 14 18 17 19 37 Loudun. . . . . . 8 38 13 » 19 21 19 44 Montreuil a. . . 9 17 13 36 20 08 19 51 EXPR.

13 36 20 08 20 04 Montreuil d. 6 00 9 33 14 . 20 39 20 21

leVaudelnay 6 15 9 43 14 13 20 51 20 21 lesVerchers, 6 28 14 21 20 59

Doué-la-F"». 6 39 •9 54 14 30 21 05 Martigné... 7 02 10 11 14 46 21 20

" î Angers St-L. 8 36 11 10 16 02 22 17

La Direction du Journal décline toutes responsabilités pour lis erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indiauées sont toujours les heures de^épart.

( l ) M a r d i s , j e u d i s e t s a m e d i s .

(3) L u n d i s , m e r c r e d i s et v e n d r e d i s .

(3) T o u s les jours, s a u f d i m a n c h e s e t f ê t e s .

S A U M U R A LA FLÈGHE

Saumur dép. 8 55 14 34 21 51 Vivy 9 07 14 45 22 02 .. Longué 9 21 14 56 22 13 Les Hayes. 9 29 lE 03 22 20 Brion Jum'?» 9 35 15 08 22 25 .. Ghartrené. . 9 42 15 13 22 30 .. ..

9 55 15 23 22 41 .. Clefs 10 U 15 38 22 56 .. .. La Flèclie... 10 29 15 50 23 08 .. ..

LA F L È O H E A S. AUMl TR

La Flèche d. 6 24 11 10 17 26 Clefs 6 38 11 24 17 41

6 53 11 40 18 02 Ghartrené... 7 00 11 47 18 09 (

Brion-Jum's' 7 06 11 54 18 20 • • • •

Les Hayes... 7 10 11 58 18 24 .. . • Longué 7 18 12 08 18 39 « « • t Vivy 7 29 12 21 18 50 • • . .

Saumur arr. 7 39 12 31 19 01 .. ..

VU par NOUB,, Maire de SAUMURJ pour l é g a l i s a t i o n de la s i g n a t u r e d u gérant^

W^ JÊI D^FÏLIE DÇ S o i w a i : , IL ^

Cirtîfié par l'imprimeur «ouifif ni.

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