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1 | Page Interprétation d’un électrocardiogramme (ECG) Melle ZIRAR Amina

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1 | P a g e

Interprétation

d’un électrocardiogramme

(ECG)

Melle ZIRAR Amina

2 | P a g e

Compte-rendu l’ECG (électrocardiogramme)

I-But de TP :

Le but de notre séance de TP :

-Connaître les principes de base de l'électrocardiogramme (ECG).

- Savoir enregistrer un ECG.

- Savoir interpréter un ECG.

- Connaître les aspects d'un ECG normal.

II- Principe de TP :

-Avoir un volontaire pour faire l’exploration de son activité cardiaque, mettez le sujet en

position allongée et relaxer le plus maximum possible

-mettre l’électrocardiogramme sous tension, placer la feuille millimétrée, placer les

différentes dérivations et commencer l’enregistrement

- analyser le tracé obtenu

III-Introduction :

L’électrocardiogramme (ECG) est un examen complémentaire très rapidement disponible,

dont l’utilité en terme diagnostic et pronostic est majeur. Que l’on soit anesthésiste, interne de

garde, urgentiste, réanimateur, rhumatologue, neurologue ou bien sur cardiologue, on ne

saurait se passer de cet outil si facilement disponible, si facilement discriminant, si rapidement

déterminant.

1-Définition

L’éléctrocardiogramme c’est l’enregistrement sur support papier de l’activité éléctrique du

cœur en fonction du temps sur un plan frontal cet enregistrement est réalisé grâce à des

électrodes cutanées placées en des points déterminés permettant de définir des dérivations

conventionnelles (par les dérivations périphériques des membres) et sur un plan horizontal

(par les dérivations précordiales). L’abréviation usuelle utilisée pour parler de

l’éléctrogramme ,c’est l’ECG ( quelques fois EKG chez les anglosaxns).

L’activité électrique cardiaque normale prend naissance dans le nœud sinusal puis se propage

selon un cheminement déterminé (Fig. 1) : nœud sinusal (1), myocarde auriculaire (2), nœud

auriculo-ventriculaire d’Aschoff-Tawara (3), faisceau de His (4) et ses branches gauche (5)

droite (6), réseau sous-endocarditique de Purkinje (7), myocarde ventriculaire (8).

Ainsi se succèdent sur le tracé ECG (Fig. 2) la dépolarisation auriculaire (onde P), la

dépolarisation ventriculaire (complexe QRS), puis la repolarisation ventriculaire (onde T,

onde U).

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(Fig. 1) (Fig. 2)

2-Historique

De la démonstration d’un courant électrique d’origine cardiaque à l’ECG standard.

1842 :1er démonstration d’un courant électrique d’origine cardiaque, à l’aide d’une

patte de grenouille relier au cœur par un nerf (Carlo Matteucci : physicien italien).

1856 : confirmation d’un courant électrique d’origine cardiaque avant chaque

battement, même expérience que Matteucci galvanomètre (Von koellicker & Mueller,

allemand).

1878 : démonstration d’une activité électrique en 2 phases (futurs ondes QRS et T), à

l’aide d’un électromètre. (Burden Sanderson & F. Page, physiologiste anglais).

1887 : publication du 1er ECG humain, enregistré sur son technicien de laboratoire,

T.Goswell, à l’aide d’un tube cathodique (AD.waller physiologiste anglais).

1893 : « électrocardiogramme » (presque) pour la 1er fois (W. Einthoven, médecin

néerlandais, confiera l’avoir emprunté à AD.Waller).

1895 : 1er distinction des ondesP,Q,R,S,T (W.Einthoven).

1899 : 1er ECG de

1 bloc auriculo-ventriculaire 2eme degré Mobitz (K.F.Wenckebach).

1906 : 1er présentation organisée d’ECG normal et anormal (W.Einthoven).

1907 : 1er ECG de

2fibrillation auriculaire (Cushny, pharmacologiste anglais)

1 Le bloc auriculo-ventriculaire (BAV) est défini comme une absence complète de conduction électrique entre

les oreillettes et les ventricules 2 L’absence de contraction auriculaire coordonnée

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1910 : première revue (américaine) d’électrocardiographie (W.James & H.Williams)

1912 : le triangle (équilatéral) d’Einthoven et Dl,Dll, Dlll , présentés à Londres

1920 : 1er publication d’un ECG d

3’infarctus aigu (H.Paedee)

1924 : Einthoven prix Nobel de physiologie et de médecine. Pour la mise au point de

la première électrocardiographie.

1930 :1er ECG associant un intervalle PR court, un QRS élargi, une onde Delta. Le

syndrome de ….Wolff, Parkinson & White.

1932 : 1ere description des électrodes précordiales (C.Wolferth & F.Wilson)

1934 :1ere description des dérivations aVr,aVl,aVf et neutre (F.Wilson)

1938 : convention américano-britannique sur les positions officielles de V1 à V6

(American Heart Association & the Cardiac Society of Great Britain )

1842 : le triangle modifié de Goldberger, et aVR, aVL,aVF. Goldberger augmente de

50% le voltage des dérivations aVR,aVL,aVF de Wilson.

3-Realisation de l’ECG

A-Fonctionnement

L’enregistrement de l’activité electrique du cœur est faite :

-sur papier millimétré chaque carré à 1 mm est marqué par des lignes minces, et des carrés de

5 mm de côté sont marqués par des lignes plus épaisses. La vitesse de déroulement du papier

est habituellement de 25 mm/s ; 1 mm représente alors 0,04s.

Les amplitudes sont mesurées en millivolts. L’étalonnage habituellement utilisé est de 10 mm

pour 1 mV ; dans ce cas, les amplitudes peuvent s’exprimer en mm (Fig. 3)

(Fig. 3)

3 L'infarctus du myocarde (IDM) est une nécrose (mort de cellules) d'une partie du muscle cardiaque

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-.à l’aide d’éléctrodes posées sur les membres du patient d’une part (éléctrodes des membres),

et sur son trose (éléctrodes précordiales). Ces éléctrodes parmettent d’avoir l’activté cardiaque

respectivement dans le plan frontal et dans le plan horizontal.

B-Mode d’emploi

1. Patient allongé, en décubitus dorsal, relaxé, au repos, yeux fermés .

En effet, la tension musculaire chez un patient crispé peut parasiter l’enregistrement.

2. Dégager les sites de pose des electrodes: Déshabiller, nettoyer, enlever montres et

gourmettes, raser si nécessaire.

3. Poser les electrodes :

- Soit ce sont des éléctrodes auto-adhésives.

- Soit ce sont des poires auxquelles il faut ajouter une pate pour améliorer le signal.

4. Patient détendu ; mettre l’appareil en marche : ON (Fig 4)

5. Rentrer l’identité du patient (pour eviter tout confusion future)

6. Vérifications avant de lancer l’enregistrement :

- Vitesse de déroulement du papier :25mm par seconde

- Voltage de l’appareil : 10mm=1mVolt

- Filtre : il doit etre en marche.

7. Enregistrer l’éléctrogramme :

- ECG standard 12 dérivation : appuyer sur AUTO

- Une ou plusieur dérivations en continu : appuyer sur MANUEL

8. Avant de debrancher l’appareil, vérifier la cohérence de votre ECG :

- Toutes des derivations sont bien enregistrées

- Onde P positive en D1. Sinon, reverifier la position des electrodes des membres.

- Changement progressif de polarité de V1 à V6. Sinon revérifier les électrodes.

- En cas de problemes coronarien , l’enregistrement d’un ECG après test à la trintrine ou

l’enregistrement d’autres dérivations (V3R ,V4R,V7,V8,V9) peut etre nécessaire.

- Au moindre doute, verifier la position des électrodes et refaire l’ECG.

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(Fig 4)

C-Dérivations :

L’ECG standard comporte au minimum 12 dérivations, 6 dans le plan frontal (les dérivations

des membres) : D1, D2, D3, aVR, aVL, aVF, et 6 dans le plan horizontal (les dérivations

précordiales) : V1 à V6.

-Les dérivations des membres sont placées (après dépilation si besoin) à la face interne des

poignets et des chevilles. Elles explorent le champ électrique cardiaque dans un plan frontal

Les électrodes du plan frontal (Fig. 5) forment des dérivations :

Soit bipolaires des membres ou « standard » :

- D1 : bras droit (-), bras gauche (+)

- D2 : bras droit (-), jambe gauche (+)

- D3 : bras gauche (-), jambe gauche (+)

Ces trois dérivations forment le triangle équilatéral d’Einthoven, le montage des polarités

étant tel que D2 = D1 + D3

Soit unipolaires :

L’électrode exploratrice positive est l’un des membres, les autres étant reliées à une borne

centrale de potentiel nul. Pour obtenir un tracé d’amplitude similaire aux trois dérivations

bipolaires, il faut les amplifier, d’où leurs dénominations :

-a (augmenté), V (voltage), R (right arm) : aVR

-a (augmenté, V (voltage), L (left arm) : aVL

-a (augmenté), V (voltage), F (foot) : aVF.

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Ces six dérivations étant dans le même plan frontal, la translation de leurs axes au centre du

triangle d’Einthoven permet de construire un système de coordonnées (double tri axe de

Bayley), utile au calcul de l’axe du vecteur d’activation dans le plan frontal. (Fig. 5)

(Fig 5 )

-Les dérivations précordiales sont unipolaires et explorent l’activité électrique cardiaque dans

le plan horizontal. La position de chaque électrode sur le thorax doit être précise (Fig. 6) pour

permettre la comparaison d’ECG successifs :

• V1 : 4ème espace intercostal droit, au ras du sternum (attention à ne pas compter l’espace

entre la clavicule et la première côte comme un espace intercostal)

• V2 : symétrique par rapport au sternum (4ème espace intercostal gauche)

• V3 : à mi-distance entre V2 et V4

• V4 : 5ème espace intercostal gauche, sur la ligne médio-claviculaire

• V5 : sur la ligne axillaire antérieure à « l’horizontale » de V4

• V6 : sur la ligne axillaire moyenne à « l’horizontale » de V4.

Il peut être utile d’ajouter :

• V7, voire V8 et V9 : sur la même « horizontale » que V4, respectivement sur la ligne

axillaire postérieure, sous la pointe de l’omoplate, au bord gauche du rachis

• V3R, V4R : symétriques, à droite de V3-V4

• VE (épigastrique) : pointe de la xiphoïde

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(Fig 6)

IV- Description et interprétation de l’ECG

1-Quelque principe avant d’analyser un ECG

Il faut être rigoureux, systématique et méthodique dans la lecture :

- Lire l’ECG dans l’ordre des dérivations de DI à V6

- Lire chaque segment de l’ECG de gauche à droite (de l’onde P vers l’onde T)

- Ne pas s’attache à une anomalie dans une dérivation unique souvent sans valeur

- Toujours penser que l’ECG correspond à l’activité électrique du myocarde d’une

personne et qu’il est à confronter à la clinique

- Eviter les pièges liés à des inversions d’électrodes : les complexes en aVR doivent être

négatifs

- Ne pas hésiter à refaire un tracé s’il y a un doute ou s’il est parasité

- Penser à comparer avec un ECG antérieur pour déceler une éventuelle évolution

- Enfin, toujours avoir en tête ce que peut révéler un ECG.

Une méthode de lecture :

- apprécier l’aspect général : fréquence normale, tachycardie ou bradycardie rythme

régulier ou non, sinusal ou non

- lire les tracés : onde P présente ou non, segment PR normal ou bloc auriculo-

ventriculaire, complexe QRS fin, bloc de branche, onde Q segment ST isoélectrique ou sus-

décalage onde T asymétrique, symétrique ou ischémie.

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2-Analyse de l’ECG :

A-Dépolarisation auriculaire : onde P

Sa durée normale est inférieure ou égale à 0.10 s. Son amplitude normale est inférieure ou

égale à 2.5 mm.

L’onde P sinusale est généralement maximale en V1, D2, D3 et aVF où il faut la rechercher

en cas de doute sur l’origine sinusale du rythme. L’onde P sinusale est toujours positive en D1

et D2 et négative en aVR.

B- Conduction auriculo-ventriculaire : espace PR ou PQ

La durée normale de l’intervalle PR est comprise entre 0.12 et 0.20 s. Il se mesure du début de

l’onde P au début du complexe QRS Il correspond au temps de conduction de l’influx de

l’oreillette aux ventricules. Il peut diminuer quand la fréquence cardiaque s’accélère à l’effort.

Au-delà de 0,20s, il témoigne d’un trouble de conduction auriculo-ventriculaire

C- Dépolarisation ventriculaire : complexe QRS

Il représente la dépolarisation ventriculaire il est composé par :

L'onde Q est la première onde négative non précédée d'une positivité

L'onde R est la première onde positive, précédée ou non d'une onde Q

L’onde S est une onde négative survenant après R.

L'axe des complexes QRS est facile à calculer et doit toujours être calculer (triangle de

Einthoven, normale entre 0° et 90°).(Fig 6 )

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(Fig 6)

La déflexion intrinsécoide (D1) correspond au délai entre le tout début du QRS et le sommet

de l'onde R.

(Fig 7)

Pour les dérivations précordiales droites (VI, V2, V3), déflexion intrinsécoide normale est de

0.03 s.

Pour les dérivations gauches (V5, V6) la DI normale est de 0.06s.

Le QRS est toujours négatif en AVR. Sa positivité doit faire suspecter une ma1position des

électrodes standards.

D-le segment ST.

Il se mesure au début du QRS à la fin de T.

Ce segment est normalement isoélectrique. Il faut connaître toutefois la fréquence des sus-

décalages de ST peux atteindre 2 à 3 mm dans les précordiales moyennes (V2–V5) chez des

sujets souvent normaux.

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E-Le segment QT

théoriquement se calcule suivant la formule de Bazett :

QT (s.)= 0,4 RR (s.) +/- 0,04 s.

Tout allongement pathologique du QT expose au risque de survenue de4 torsade de pointe.

F- l'onde T :

L'onde T est de faible amplitude, asymétrique avec une pente ascendante plus faible que la

pente descendante et de même axe que 1e QRS

G- onde U :elle fait suite a l’onde T elle est de faible amplitude et elle est absente dans

plusieurs cas

H- le ponit J : c’est l’intercroisement entre QRS et le segment ST

V- Cadre légal :

Code de la santé publique, décret du 29/07/04, article R4311-7, 28° ….en application

d’une prescription médicale…protocole…

Article 4311-10 3°…participe à la mise en œuvre par le médecin des techniques

suivantes….ECG avec épreuve d’effort ou emploi de médicaments modificateurs

4

Trouble excessif du rythme des ventricules cardiaques se traduisant par des accélérations du rythme cardiaque

à type de tachycardie (un QT allongé)

12 | P a g e

VI-Réponses aux questions :

1-valeurs pratiques des ondes du tracé obtenu en TP :

a-onde P :

D1 :

durée : 2*0.04=0.08sec

Amplitude : 1*0.1=0.1mV

aVL :

durée : 1.5*0.04=0.02sec

Amplitude : 1*0.1=0.1mV

V3 :

durée : 1.5*0.04=0.06sec

Amplitude : 1*0.1=0.1mV

D2 :

durée : 2*0.04=0.08sec

Amplitude :2*0.1=0.2mV

aVF :

durée :2*0.04=0.08sec

Amplitude : 1*0.1=0.1mV

V4 :

durée : 2*0.04=0.08sec

Amplitude : 1*0.1=0.1mV

D3 :

durée : 2*0.04=0.08sec

Amplitude : 1*0.1=0.1mV

V1 :

durée : 1*0.04=0.04sec

Amplitude : 2*0.1=0.2mV

V5 :

durée : 2*0.04=0.08sec

Amplitude : 1*0.1=0.1mV

aVR :

durée : 2.5*0.04=0.1sec

Amplitude : 1*0.1=0.1mV

V2 :

durée : 2*0.04=0.08sec

Amplitude : 1*0.1=0.1mV

V6 :

durée : 2*0.04=0.08sec

Amplitude:0.5*0.1=0.05mV

b-espace PR :

D1 :

4.5*0.04=0.18sec

aVL :

3*0.04=0.12sec

V3 :

4.5*0.04=0.18sec

D2 :

5*0.04=0.2sec

aVF :

4.5*0.04=0.18sec

V4 :

4*0.04=0.16sec

D3 :

4.5*0.04=0.18sec

V1 :

5*0.04=0.2sec

V5 :

5*0.04sec=0.2sec

aVR :

4*0.04=0.16sec

V2 :

5*0.04=0.2sec

V6 :

4.5*0.04=0.18sec

c-le complexe QRS :

D1 :

2*0.04=0.08sec

aVL :

2*0.04=0.08sec

V3 :

2.5*0.04=0.1sec

D2 :

2.5*0.04=0.1sec

aVF :

2*0.04=0.08sec

V4 :

1.5*0.04=0.06sec

D3 :

2*0.04=0.08sec

V1 :

2.5*0.04=0.1sec

V5 :

2*0.04sec=0.08sec

aVR :

2.5*0.04=0.1sec

V2 :

2.5*0.04=0.1sec

V6 :

2*0.04=0.08sec

13 | P a g e

d- Le segment ST

D1 :

3*0.04=0.12sec

aVL :

3.5*0.04=0.14sec

V3 :

2*0.04=0.08sec

D2 :

3*0.04=0.12sec

aVF :

4 *0.04=0.16sec

V4 :

4*0.04=0.16sec

D3 :

3*0.04=0.12sec

V1 :

2*0.04=0.08sec

V5 :

2.5*0.04sec=0.1sec

aVR :

4*0.04=0.16sec

V2 :

2*0.04=0.08sec

V6 :

3*0.04=0.12sec

e- Le segment QT

D1 :

5*0.04=0. 2sec

aVL :

6*0.04=0.24sec

V3 :

4*0.04=0.16sec

D2 :

5*0.04=0.2sec

aVF :

6 *0.04=0.24sec

V4 :

6*0.04=0.24sec

D3 :

4*0.04=0.16sec

V1 :

4*0.04=0.16sec

V5 :

4*0.04sec=0.16sec

aVR :

6*0.04=0.24sec

V2 :

4*0.04=0.16sec

V6 :

5*0.04=0.2sec

f- l'onde T :

D1 :

durée : 3*0.04=0.12sec

Amplitude : 1*0.1=0.1mV

aVL :

durée :2*0.04=0.08sec

Amplitude : 1*0.1=0.1mV

V3 :

durée :4*0.04=0.16sec

Amplitude :4.5*0.1=0.1mV

D2 :

durée : 3*0.04=0.12sec

Amplitude :1.5*0.1=0.15mV

aVF :

durée :3*0.04=0.12sec

Amplitude :1.5*0.1=0.15mV

V4 :

durée :3.5*0.04=0.14sec

Amplitude :2.5*0.1=0.25mV

D3 :

durée : 3*0.04=0.12sec

Amplitude : 1*0.1=0.1mV

V1 :

durée : 3*0.04=0.12sec

Amplitude :2.5*0.1=0.25mV

V5 :

durée :3*0.04=0.12sec

Amplitude :2*0.1=0.2mV

aVR :

durée :3*0.04=0.12sec

Amplitude :2*0.1=0.2mV

V2 :

durée :3.5*0.04=0.14sec

Amplitude :5*0.1=0.5mV

V6 :

durée : 3*0.04=0.12sec

Amplitude:1*0.1=0.01mV

14 | P a g e

2-une onde variable bipahsique :

En générale les ondes biphasiques présentent une partie positive suivie d'une partie négative,

ce qui signifie que le courant circule successivement dans les 2 sens, d'une électrode à l'autre

-Concernant l’onde P elle est biphasique :- soit suite a la position des éléctrodes càd

l’electrode V1 se trouve entre les deux oreillettes ,donc elle enregistre un flux nerveux

venant(déflexion positif) ,et ensuite elle enregistre un flux partant (deflexion négative) ce qui

nous donne une onde P biphasique

-soit ce caractere morphologique est du a une hypertrophie atriale que ce soit droite ou

gauche :

si on a la durée qui est allongé donc c’est une hypertrophie atriale gauche

si on a l’amplitude augmenté c’est une hypertrophie atriale droite

si on a l’amplitude et la durée qui sont augmentés donc c’est une yhpetrophie biatriale

3-septum :

Une épaisse paroi musculaire appelée septum divise le cœur dans le sens de la longueur

,séparant les cavités gauche et droite. Les deux côtés du cœur ne communiquent pas ; les

circulations gauche et droite sont totalement séparées garce a ce septum

Les dérivations qui font face à l’activité septale sont : V1-V2-V3

4-l’onde R’ :c’est la 2eme deflexion positive dans un complexe QRS ou la 1ere deflexion

positive apres l’onde R c’est pas une onde normale on la voit surtout lors des blocs auriculo-

ventriculaire droite BBD(bloc de branche droit) au niveau de V1 :

-déflexion positive,l’onde Rcorrepondant à la dépolarisation du ventricule gauche

-la 2nde

déflexion positive,l’onde R’ correspond à la dépolarisation retardée du ventricule droit

–et donc on obtient l’aspect RSR’ enV1 ( Fig 8 )

15 | P a g e

(Fig 8)

5-L’onde S’

C’est la 2eme déflexion négative dans le complexe QRS elle n’est pas normale elle temoigne

d’une infarctus de myocarde( Fig 9)

6-Est-ce qu’on peut obtenir R’ et S’ en mem temps

Oui il est possible de trouver l’onde R’ et S’ sur le meme tracé et ca c’est possible lorsque le

patient soufre d’un bloc de brache droit BBD et infarctus de myocarde

Exemple d'infarctus du myocarde sur bloc de branche droite.

Noter la présence des ondes R’ S’ en même temps sur V1, V6.

7- une ischemie de myocarde

l'ischémie myocardique est due à un déséquilibre entre les apports et les besoins en oxygène

du myocarde. Dans + de 80 % des cas, son substratum anatomique est l'athérosclérose

coronarienne.

(Fig 9)

16 | P a g e

Elle peut se manifester par une douleur : angine de poitrine (angor pectoris ) : une douleur

thoracique, aigue et transitoire, fondé sur les caractères de la douleur et ses conditions

d'apparition et de disparition.elle peut aussi rester cliniquement muette, Son pronostic est

grave, dominé par le risque d'infarctus et de mort subite.

Son diagnostic reposera sur l'interrogatoire, mais aussi sur des examens complémentaires.

8- methode de calcul de la fréquence cardiaque

La fréquence cardiaque désigne le nombre de battements par minute (BPM) nécessaires au

cœur pour pomper le sang à travers tout l’organisme. Ce chiffre constitue un indicateur de la

forme cardio-vasculaire d’un individu

L'analyse de la fréquence cardiaque est la première étape habituellement réalisée dans

l'analyse d'un ECG.

Elle va permettre de déterminer si la vitesse du rythme est normale, si on a une bradycardie

(en général en dessous de 50 batt.min-1) ou une tachycardie (en général en dessus de 100

batt.min-1)

Il est indispensable de vérifier tout d'abord que chaque onde P est bien suivie d'un complexe

QRS, et si le rythme est régulier (intervalle PR constants.).

De plus le calcul de la fréquence ne sera juste que si celle ci est constante dans le temps, c'est

à dire si le rythme est régulier. Dans le cas contraire le calcul de la fréquence sera impossible.

Elle se calcul comme suite :

1ere méthode :

En médecine, nous apprenons ainsi :

Normalement, le tracé ECG va à 25mm/sec

Part rapport au quadrillage de la feuille :

- 1 petit carré = 0.04sec

Chaque 5 petits carrés il y’a un renforcement de quadrillage donc il y’a un grand carré alors

- 1 grand carré = 0.04*5=0.2sec

Pendants 60 sec c.à.d. 1minute il y’a 60/0.2=300 grands carrés

A ce moment, nous définissons la FC comme suit :

300 / (nombre. de grands carrés entre deux R-R (pic du complexe QRS))

Par exemple : 300 / 6 grands carrés = 50bat/min

Dans notre tracé obtenu en TP (voire le tracé comme annexe a la fin)

300/3.4 (3grands carrés et 4 petits carrés)=88 bat/mn

17 | P a g e

2eme méthode

Maintenant, en clinique, pas le temps de s'encombrer de calculs, et on part de la règle suivante

tu prends le premier battement, et tu comptes chaque grande ligne de la façon suivante : 300,

150, 100, puis 75, 60, 50 ==> cela permet une approximation du rythme cardiaque

Explication :

Trouver une onde R qui “tombe” sur une ligne épaisse.

Compter le nombre de lignes épaisses jusqu’a l’onde R suivante.

Si la seconde onde R tombe sur la ligne épaisse suivante, le rythme sera de 300,

2 grands carrés - 150,

3 grands carrés- 100,

4 grands carrés- 75, etc.

Exemple concernant le tracé obtenu en TP :

La deuxième onde R se trouve entre 100 et 75(plus proche de 75 plus précisément 2.5 petits

carrés après 100) alors à peu prés 87.5bat/min presque 88 bat/min

3eme méthode :

On peut également utiliser le marquage du papier ECG

Sur un papier à ECG standard, un trait vertical rouge et plus épais que les autres, marque

systématiquement le temps de 3 secondes.

Il ne vous reste plus alors qu'a appliquer un simple calcul d'arithmétique afin de déterminer la

fréquence ventriculaire.

Multiplier par 10 le nombre de QRS comptés durant cette période six secondes.

18 | P a g e

Exemple sur le tracé de notre TP :

Pendant 6sec il y’a 9 QRS donc fréquence au voisinage de 90 bat/min on est au voisinage de

88 bat/min

4eme méthode :

La quatrième méthode consiste à utiliser une réglette ou une échelle destinée à cet effet.

On fait coïncider le repère avec une onde R, puis on lit à la 2ème onde R suivante la

fréquence par minute indiquée par l'échelle

Si non la fréquence cardiaque elle est directement mentionnée sur le tracé

(Dans notre TP 88bat/min)

Voire annexe 1

9-l’axe cardaique

a-définition :

L’axe cardiaque c’est la moyenne de tous les vecteurs cardiaques instantanés résultants peut

être exprimé précisément sur la figure hexa-axiale de référence. Ce double triaxe de BAYLEY-

CABRERA qui est formé par la combinaison des 6 dérivations frontales des membres, divise

le plan frontal en secteurs de 30°. Les 6 axes à l’intérieur du cercle représentent les

dérivations et leurs pôles positif et négatif. L’extérieur du cercle est arbitrairement gradué en

degrés d’angle avec une valeur négative pour les vecteurs de l’hémi-cercle supérieur et une

valeur positive pour les vecteurs de l’hémi-cercle inférieur (Fig. 10).

19 | P a g e

La position du vecteur cardiaque moyen donne une information sur la position électrique du

cœur également appelé axe électrique moyen du cœur qui est influencée par la position

anatomique du cœur dans le thorax, l’anatomie du cœur lui-même et le parcours suivi dans le

cœur par l’onde de dépolarisation.

Si les vecteurs moyens de P, QRS et T sont projetés sur le double triaxe, ils se situent

normalement dans les limites de -30 à +90° (Tableau 1).

Tableau 1: Projection des vecteurs moyens sur la figure hexa-axiale

Vecteur moyen Position dans le système de référence hexa-axial

Vecteur moyen de P Approxime. le long de l’axe +60°

Vecteur moyen de QRS Entre 0 et +90°

Vecteur moyen de T Entre -10 +75°

L’axe de l’onde QRS et l’axe de l’onde T dans le plan frontal sont habituellement dirigés de

façon similaire et l’angle entre eux ne doit normalement pas excéder 60° (Fig. 11).

-Signification clinique :

La détermination de l’axe électrique du cœur fourni une information additionnelle sur l’ECG.

Ajouté au tableau clinique complet, l’axe peut clarifier le diagnostic. Un grand angle entre les

axes de QRS et T signifie presque toujours un problème cardiaque (Fig12). Toutefois,

certaines causes de déviations axiales sont normales.

(Fig. 10)

20 | P a g e

(Fig.11) (Fig. 12)

b- Détermination de l’axe moyen de QRS à partir de l’ECG

Cet axe est habituellement déterminé dans le plan frontal à partir des dérivations des membres

en utilisant le système du double triaxe de référence.

Cette méthode détermine le quadrant dans lequel se trouve l’axe de QRS.

Premièrement,

Trouver la direction globale de l’axe du QRS dans la dérivation I en faisant la somme

algébrique des déflexions positives et négatives de QRS (Fig. 13).

a) Si la somme est positive, l’axe est dirigé vers le pôle positif de la dérivation I (épaule

droite).

b) Si la somme est négative, l’axe est dirigé vers le pôle négatif de la dérivation I (épaule

gauche).

Fig. 13: Exemple de calcul de la somme algébrique du QRS.

La somme algébrique des déflexions positives et négatives du QRS

est : - 2 - 4 + 9 = +3

21 | P a g e

Deuxièmement,

Trouver la direction globale de l’axe de QRS dans la dérivation aVF en faisant la somme

algébrique des déflexions positives et négatives de QRS.

a) Si la somme est positive, l’axe est dirigé vers le pôle positif de la dérivation aVF (hanche

gauche, bas du corps).

b) Si la somme est négative, l’axe est dirigé vers le pôle négatif de la dérivation aVF (haut du

corps).

Troisièmement,

La composition orthogonale des 2 vecteurs déterminés en 1 et 2 situe l’axe de QRS dans un

des quarts de cercle (quadrant).

Quatrièmement,

Afin de déterminer plus précisément où se trouve l’axe de QRS, regarder les autres

dérivations dans le quadrant et déterminer dans laquelle de ces 4 dérivations (I, aVF, II et

aVR) la plus grande déflexion est trouvée. L’axe électrique est parallèle à la dérivation avec la

plus grande déflexion. Dessiner une flèche depuis le centre du cercle le long de cet axe. La

pointe de la flèche doit être dirigée vers l’extérieur du cercle.

Cinquièmement,

Une dernière vérification est que l’axe de dérivation qui est perpendiculaire à la flèche doit

comporter la déflexion la plus petite

Les principes utilisés pour déterminer l’axe de QRS peuvent aussi s’appliquer à la

détermination des axes P et T.

L’axe normal du QRS se situe entre 0° et 90°, le plus souvent autour de +60°. On parle d’axe

droit s’il est >+90°, gauche s’il se situe entre >-30°.

Dans notre TP après calcul on a trouvé que l’axe électrique est de 43° donc l’axe électrique

cardiaque est normal

(Voire annexe 2)

9-les petit carrés noires dans la feuille millimetrée

Ils servent a positionner la feuille dans l’appareil càd toujours mettre les carrés en haut

VI- conclusion :

Finallement et d’apres les differentes manipulations au cours de la séance de TP on conclue

que l’ECG est un examen très utile et tres important qui fait partie de toute actes medicales ,

Il est facile a réaliser cepandant il possède un certain nombre de régles et considérations

légales a connaitres .