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Echos des DCHD « Transport : zoom sur l’écotaxe poids-lourds » S’il est évidemment restrictif d’assimiler le métier de Distributeur-grossiste en boissons à celui de chauffeur-livreur, il n’en demeure pas moins que la livraison locale constitue l’une des prestations clés des entrepositaires grossistes. D’où l’importance majeure de toutes les problématiques liées au transport à tous les niveaux de notre filière. On peut distinguer notamment 3 thématiques fondamentales qui font débat de manière récurrente dans la profession : • L’écotaxe poids lourds • L’accès et la livraison en centre-ville • Les ZAPA : Zones d’Action Prioritaires pour l’Air Etant bien entendu impliqués au premier chef et acteurs majeurs, nous nous efforçons de prendre part aux différentes réflexions et tribunes, en soulignant notre engagement par des mesures concrètes illustrant le caractère « écoresponsable » de l’ensemble du secteur. Nous nous penchons ce mois-ci sur l’une des grandes polémiques actuelles : l’écotaxe poids-lourds. Décidée lors du Grenelle de l'environnement en 2009 et prévue pour juillet 2013, cette « éco-redevance », pensée à l’origine pour les transports routiers longues distance, sera appliquée à tous les poids lourds de plus de 3.5 tonnes. Elle consistera à faire payer l’usage du réseau routier national, des autoroutes actuellement gratuites et de certaines routes départementales ou communales susceptibles de subir un report significatif de trafic dû aux péages existants ou à venir. « La grande famille » du Transport redoute l’impact défavorable que cette taxe pourrait avoir sur l’activité de notre secteur, plus encore du fait de ses spécificités. L’application de ce décret à l’activité des entrepositaires-grossistes en boissons, où le compte propre est plus que prédominant, pourrait s’avérer désastreuse pour leur relation avec les clients CHR, dont la position peut changer d'une tournée à l'autre. Ainsi, un même client aurait un prix différent chaque jour. Notre métier se caractérise entre autres, par la commercialisation des boissons livrées directement en point de vente. Cela ne fera donc que renforcer la complexité de gestion et l’incompréhension de l'écotaxe et de sa répercussion sur le donneur d’ordre. Gestion

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Echos des DCHD

« Transport : zoom sur l’écotaxe poids-lourds »

S’il est évidemment restrictif d’assimiler le métier de Distributeur-grossiste en boissons à celui de chauffeur-livreur, il n’en demeure pasmoins que la livraison locale constitue l’une des prestations clés des entrepositaires grossistes. D’où l’importance majeure de toutesles problématiques liées au transport à tous les niveaux de notre filière.

On peut distinguer notamment 3 thématiques fondamentales qui font débat de manière récurrente dans la profession :

• L’écotaxe poids lourds

• L’accès et la livraison en centre-ville

• Les ZAPA : Zones d’Action Prioritaires pour l’Air

Etant bien entendu impliqués au premier chef et acteurs majeurs, nous nous efforçons de prendre part aux différentes réflexions ettribunes, en soulignant notre engagement par des mesures concrètes illustrant le caractère « écoresponsable » de l’ensemble dusecteur. Nous nous penchons ce mois-ci sur l’une des grandes polémiques actuelles : l’écotaxe poids-lourds.

Décidée lors du Grenelle de l'environnement en 2009 et prévue pour juillet 2013, cette « éco-redevance », pensée à l’origine pour lestransports routiers longues distance, sera appliquée à tous les poids lourds de plus de 3.5 tonnes. Elle consistera à faire payer l’usagedu réseau routier national, des autoroutes actuellement gratuites et de certaines routes départementales ou communales susceptiblesde subir un report significatif de trafic dû aux péages existants ou à venir.

« La grande famille » du Transport redoute l’impact défavorable que cette taxe pourrait avoir sur l’activité de notre secteur, plus encoredu fait de ses spécificités.

L’application de ce décret à l’activité des entrepositaires-grossistes en boissons, où le compte propre est plus que prédominant,pourrait s’avérer désastreuse pour leur relation avec les clients CHR, dont la position peut changer d'une tournée à l'autre. Ainsi, unmême client aurait un prix différent chaque jour.

Notre métier se caractérise entre autres, par la commercialisation des boissons livrées directement en point de vente. Cela ne feradonc que renforcer la complexité de gestion et l’incompréhension de l'écotaxe et de sa répercussion sur le donneur d’ordre. Gestion

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déjà bien compliquée puisque notre modèle repose sur l’optimisation des tournées : chaque camion livre près de 25 clients par jourdans un rayon de 150 km, ainsi, le même produit n’aurait en plus pas la même valeur d’un client à l’autre !

Et l’on touche ici le cœur du problème : en effet si le texte de loi de 2009 décrétait que la taxe doit être, au final, supportée par ledonneur d’ordre et non le transporteur, le décret en cours de promulgation semble complexifier les modalités de répercussionintégrale de la taxe en distinguant 2 dispositifs :

• une répercussion au réel serait appliquée dans les cas où le montant de l’écotaxe poids lourds est facilement identifiable,

• une répercussion forfaitaire prévue par décret, serait définie pour les cas complexes (multilots, messagerie...) et remet ainsifondamentalement en cause la liberté de choix du donneur d’ordre. Rappelons que l’indice prix serait alors considérablementaugmenté pour les donneurs d’ordre alors même qu’ils ont choisi de recourir à un système écologiquement bien moins polluant qued’autres modèles d’approvisionnement.

L’alerte presse de la CGI (Confédération française du commerce interentreprises) datée du 3 mai dernier soulignait d’ailleurs que «contrairement aux transporteurs routiers longue distance, les grossistes ne pourront pas répercuter le montant de l’écotaxe poids-lourds sur leurs clients, ce qui représente une charge supplémentaire difficile à supporter pour les entreprises du secteur,essentiellement des TPE et des PME ». A ces griefs s’ajoutent la non répercussion des coûts administratifs et le cas de figure dukilométrage parcouru à vide.

Cela explique pourquoi les organisations professionnelles du transport ne mâchent pas leurs mots pour exprimer vivement leurprofond désaccord avec ce texte que d’aucuns, comme par exemple la FTNR (Fédération Nationale des Transports Routiers) qualifient« d’inacceptable », de « bombe à retardement » pour aller jusqu’à évoquer un « dévoiement de la loi » afin de justifier la remise à platdu texte !

L’inquiétude est très forte aujourd’hui car, bien que les fondements de cette taxe aient été voulus justes et équitables au sens «pollueur payeur », son application dépasse largement ce cadre et peut induire, pour subsister, une remise en cause des principesmêmes du commerce de gros et du compte propre.

Rappelons que pour de nombreux entrepositaires-grossistes en boissons, le compte propre, et plus généralement la livraison, est unetradition qui, jusqu’alors, n’a pas donné lieu à une véritable évolution économique. Ce service s’inscrit dans l’histoire de cesentreprises et ne peut être ainsi dévalorisé et non pris en compte. Le risque est d’affaiblir bon nombre d’entreprises et de voirdisparaître une part entière du commerce de proximité, pour qui la logistique est un élément commercial indissociable de son offre deservices.

L’écotaxe poids-lourds en chiffres• Le coût de l'écotaxe est évalué en moyenne à 12 centimes d'euros au kilomètre.• Elle doit rapporter une recette brute de 1,24 milliard d'euros par an à l'Etat réparti en : o 760 millions pour l'Agence de Financement des Infrastructures de Transport de France (AFITF) o 160 millions pour les collectivités territoriales• Le coût annuel de la gestion du dispositif de collecte, confiée à l'italien Autostrada, via la société Ecomouv' s’évaluerait entre 230 et240 millions d'euros• Le réseau « taxable » se composera de près de 10 000 km de réseau nationalet 5 000 km de local• L’écotaxe sera applicable aux véhicules de 3.5 tonnes et plus

source : AFP économique – 10 mai 2012 / Les Echos – 3 mai 2012 / DGITM – mars 2011

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Whisky Live Paris 8 au 10 septembre - Maison de la Mutualité - PARIS

2ème édition du salon des Métiers de Bouche d’Ile-de-France15 au 17 septembre 2012 – Parc des Expositions dela porte de Versailles – PARIS

Salon Rapid & Resto Show, le salon de larestauration à service rapide et de la vente àemporter19 et 20 septembre - PARIS

LHR Emploi, le salon de l'emploi desprofessionnels de l'hôtellerie-restauration 27Septembre - Net Curial Centquatre- PARIS

SIAL, le salon International des Professionnels del’Agro-alimentaire 21 au 25 octobre – PARIS NORD VILLEPINTE

Vending, le salon international de la distributionautomatique4 au 26 octobre - porte de Versailles - PARIS

Losang'Expo, salon des buralistes27 et 28 Octobre - porte de Versailles - PARIS

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Equip'hotel, le salon International de l'Hôtellerie, dela Restauration, des Cafés/Bars et desCollectivités 11 au 15 novembre - porte de Versailles – PARIS

Salon Manutention 2012, équipements et systèmes19 au 22 novembre – PARIS-NORD VILLEPINTE

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Tranches de vie

Jérôme Pallier vient d’être nommé vice-président commercial CHD des Brasseries Kronenbourg.

Âgé de 39 ans, Il a effectué l’ensemble de sa carrière chez Kronenbourg au sein du circuit CHD, puisqu’il occupait depuis le 1erjanvier 2011 le poste de « business development ». Il succède ainsi à Hervé Bourc’his qui quitte l’entreprise pour s’investir dans unprojet personnel.

Lors du congrès annuel de la chaîne Best Western, soit du 2 au 4 avril dernier, Pierre Salles a été nommé président du réseaufrançais.

Il est déjà fidèle à la coopérative depuis de nombreuses années puisqu’il exploite depuis 2001 l’établissement 3 étoiles Best WesternStar Champs Elysées. Il fait également partie du conseil d’administration de la chaîne depuis 2003 dont il est vice-président depuis2007. Hôtelier de formation, il a suivi un parcours professionnel sans faute en gérant des établissements renommés dans le mondeentier.

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Paroles de pro

Nous évoquons pour ce numéro, la tendance de consommation de vin au verre avec Emily Ringwald ; responsable marketing de lasociété Enomatic, leader mondial des solutions de service de vin au verre.

1/ Le service de vin au verre gagne les tables les plus étoilées de France. Expliquez-nous le concept permettant de conserverles vins les plus prestigieux.

Ce sont des systèmes de préservation du vin sous azote ou argon, qui sont des gaz alimentaires (inertes). Une fois en machine, le vinest conservé en moyenne 3 semaines avec ses propriétés organoleptiques de départ.

Il est ensuite servi à température optimale pour la dégustation (les systèmes existent en température ambiante ou réfrigérés. On peutalors régler les compartiments de 0°C à 20°C selon les machines.)

2/ Comment cette solution alternative permet-elle de booster les ventes des CHR ?

D'abord, les systèmes Enomatic permettent de mettre en scène le vin, et attirent donc l'œil des clients.

Ensuite, ils permettent de proposer du vin au verre dans des conditions optimales, que ce soit au niveau de sa conservation ou auniveau de la température de service. C'est une assurance qualité.

Enfin, cette assurance qualité permet justement de proposer des vins plus haut de gamme au verre, sans crainte que la bouteille nesoit pas terminée et donc d'avoir des pertes importantes. Le client peut ainsi s'offrir un verre d'un vin qu'il n'aurait peut-être pas pus'offrir à la bouteille. Cela va avec la tendance du "boire moins mais mieux" que l'on constate actuellement.

3/ Comment fonctionne votre circuit de distribution ?

Nous sommes le distributeur exclusif des systèmes Enomatic en France. Nous importons directement les systèmes d'Italie (le siège,ainsi que l'usine, se trouvent à Greve in Chianti, à Florence) et les vendons en direct aux clients. Nous développons également despartenariats avec les grossistes en vin, ils mettent nos machines à disposition de leurs clients, avec des positions réservées pour ladégustation de leurs vins. Cependant, ils ne représentent que 5% de notre chiffre d’affaires total, qui s’élève lui à 1,5 million d’euros.

4/ Quelles sont vos ambitions à court et moyen terme ?

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A court terme, nous souhaiterions développer notre réseau et faire connaître les machines de service de vin au verre, qui sont encoreassez méconnues du grand public ainsi que des restaurateurs, et lancer nos nouveaux produits, notamment notre machine àChampagne. A moyen terme, nous avons pour volonté de développer notre réseau de distribution en région.

Le vin au verre en question

sondage créé par Enomatic

Le verre au vin : une tendance de consommationdans l’air du temps,

le marché se valorise

89% des établissements CHR déclarent proposer du vin au verre

17% des établissements proposent 7 références et +

Le prix médian du verre est de 3,8€

On observe une augmentation de 44% des ventes de vin auverre 2009 vs 2008

Le vin au verre représente environ 20% des ventes totales de vinen CHR

Source : Etude comportements alimentaires en France, Crédoc &Vignerons indépendants de France 2012

LE BIEN BOIRE SE DEMOCRATISE ET LE VINAU VERRE EST UN ATOUT GAGNANT

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Entrez dans la tendance

Place aux terrasses

Les premiers rayons de soleil apparaissent, les boissons stars de l’été emboîtent le pas aux débâchages de terrasses et les patrons deCHR lancent les animations pour booster leurs ventes. Les taux de détention de terrasses ne cessent de croître et ce sont aujourd’hui73% des CHR français qui s’équipent. En ce qui concerne les débits de boissons et les restaurants traditionnels, 48% desétablissements ont une terrasse de saison et 25% une terrasse permanente.

Les consommateurs français auront donc à leur disposition cet été plus de 2,5 millions de places de terrasses ! (Source : CHD Expert2010)

Il faut dire qu’une terrasse génère en moyenne 30% de chiffre d’affaires en plus selon le Synhorcat. C’est l’une des clés du succèspour certains établissements, voire un passage obligé ! Certaines villes poussent à la création de terrasses puisqu’elles permettentune politique d’animation et d’encouragement de l’activité commerciale. On observe donc chaque année une augmentation dunombre de terrasses de 10% environ.

Qu’allons-nous consommer cet été ?

Aujourd’hui, les français placent la santé au premier plan de leurs préoccupations. Conséquence : pour 36% des consommateurs,c’est une alimentation équilibrée et non le goût qui constitue le critère de choix prépondérant. On peut imaginer que cette tendancecomportementale n’est pas favorable à la consommation d’alcool.

L’alimentation repose sur trois piliers : le plaisir, la praticité et la santé

49% des françaisévitent de consommer

trop souvent del’alcool

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Sources : Etudes Comportements Alimentaires en France, CRÉDOC

C’est donc dans ce contexte que les Boissons Rafraîchissantes Sans Alcool (BRSA) abordent l’été avec sérénité puisqu’elles vontoccuper le devant de la scène, avec les bières pression, éternelles stars des terrasses, puisque jugées « désaltérantes et fraîches ».

Et les nominés pour le festival des BRSA de cet été sont…

Les softs drinks mènent régulièrement une bataille sans merci pour remporter un peu plus de parts de marché à l’approche des beauxjours. Ces boissons regroupent en effet tous les critères recherchés par les consommateurs puisqu’elles sont désaltérantes,hydratantes, savoureuses et abordables. L’arrivée du soleil génère des comportements exacerbés, les clients de CHR occupent lamoindre terrasse ensoleillée pour se rafraîchir et avoir un avant-goût d’été. La consommation de BRSA est d’ailleurs multipliée pardeux en terrasse durant cette période.

Les boissons aux fruits passent à l’attaque !

Le second acteur des boissons sans alcool en France, Orangina Schweppes, espère pouvoir augmenter ses ventesde 20%, si le temps le permet, via le lancement d’une vingtaine de nouvelles références, avec notamment, les boissonsaux fruits naturels. Coca-Cola Entreprise mise sur sa dernière-née, la référence Fanta tropical, tout en proposant denombreuses animations et innovations. En effet, pour la 1ère fois, le QR Code apparaîtra sur les bouteilles : ce codebarre renvoie via une application dédiée, à un site internet ou une page Facebook. En revanche, la vedette de cet étésur le segment des boissons aux fruits plates sera sans conteste Oasis qui se lance dans le circuit de la consommationhors domicile avec la version Tropical en verre perdu. La marque fait aussi la course aux fans sur les réseaux sociaux,puisque pour les marques de softs drinks, la stratégie digitale est prédominante. Oasis est d’ailleurs leader dans ce

domaine puisqu’elle dispose de 2,2 millions de fans.

Les thés glacés ne baissent pas les bras pour autant Lipton Ice Tea se fait une place via une opération estivale portant sur du matériel d’équipement de terrasses et de PLVdans 300 établissements. Il revendique 90% de parts de marché en CHR et compte bien cette année « repeindre laFrance en jaune ». Une nouvelle saveur citron-citron vert en verre perdu est lancée pour compléter la gamme à lapêche.

Olivier Bertrand Distribution proche de ses clients pour booster les ventes de soft Drinks

Capsule, le magazine du distributeur grossiste en boissons, informe et accompagne les patrons de CHR face àune demande toujours plus croissante de soft drinks. Les nouvelles tendances y sont exposées et des recettesde cocktails sont proposées. Capsule présente les nouveaux produits lancés sur ce marché très porteur mais ilmet également à disposition de ses clients des solutions de communication pour leur permettre d’animer etbooster les ventes dans ce segment de produits.

Le come-back des mousses pression

Avec les premiers rayons de soleil, la bière pression arrive sur les terrasses et pour cause, elle représente 80% du business de labière.

La bière en fûts reste LE format plébiscité en CHR

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Source : Brasseurs de France, 2011

Pour un patron de CHR, la priorité est de favoriser cet achat qui vise avant tout à désaltérer dans un esprit de partage et deconvivialité. En effet, la pression s’invite à tout instant de la journée et fait même office d’apéritif. Elle reste donc indétrônable dans lepalmarès des boissons stars de terrasse. Cette boisson caméléon fait l’unanimité tant chez les hommes que chez les femmes,grâce à la variété de ses saveurs. Pour booster ses ventes en proposant une offre de bières spécifiques pendant la saison estivale, lesbières devront être mises en valeur par les patrons de CHR et les cartes orientées « fraîcheur ».

Les bières considérées comme les plus désaltérantes sont les suivantes :

Une bière blanche, en général aux arômes d’agrumes et sans amertume perçue

une bière blonde, avec de l’amertume

une bière fruitée, élaborée avec des fruits entiers ou en jus

une bière aromatisée, enrichie d’arômes

Une bière peu alcoolisée

Une bière sans alcool, indispensable pendant l’été. Même si leurs ventes chutent, il faut réhabiliter leur image et les proposer trèsfroides, en y ajoutant un trait de sirop.

Côté législation, où en est-on ?

Bon nombre d’établissements dépendent de leurs terrasses, puisqu’elles permettent de générer un chiffre d’affaires important et decréer des emplois. Le Synhorcat cherche donc à ce qu’elles soient reconnues comme partie intégrante des CHR. Des décisions ontété récemment prises par le gouvernement et ont déjà engendré des conséquences préjudiciables pour les établissements, il estdonc indispensable d’assouplir les règles concernant les terrasses. Depuis le 1er Janvier 2008, l’interdiction de fumer dans leslieux publics s’applique à tous les secteurs des CHR. Les terrasses constituent donc le dernier refuge des fumeurs en cas d’aléaclimatique. Cependant, les lobbies anti-tabac en font leur cible pour réduire encore un peu plus les espaces de tolérance. Lesterrasses parisiennes ne seront donc plus chauffées au gaz puisqu’il faudra les remplacer par des dispositifs électriques, dated’échéance, Mars 2013. Ce n’est pas tout puisqu’à terme, les bâches plastiques devront également être remplacées par desrideaux coulissants. La situation est donc devenue ingérable pour les patrons de CHR qui n’ont toujours pas amorti lesinvestissements récents. Bien heureusement, les lobbies anti-tabac ne sortent pas gagnants, ils ont intenté en tout une quinzained’actions en justice, toutes soldées par un échec. Dernier exemple, l’association Droits des non-fumeurs a poursuivi cinq brasseriesparisiennes pour leurs terrasses protégées par des bâches. La cour d’appel a débouté la demande, estimant que les bâches étaientamovibles, les terrasses ne pouvaient donc pas être considérées comme des lieux totalement clos.

Dernière trouvaille pour l’association des Droits des non-fumeurs, la création d’une application I Phone permettant de recenser etgéolocaliser les terrasses de café couvertes ne respectant pas l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Ce sont les utilisateurs quirenseigneront les emplacements où l’on observe des terrasses couvertes. Cette association reconnue d’utilité publique cherche donctoujours à nuire véritablement aux patrons de CHR.

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Rumeurs en chaînes

Pizza Del Arte : un chaîné qui se déchaîne

L’enseigne Pizza Del Arte, appartenant au groupe Le Duff, a levent en poupe. En effet, il est annoncé l’ouverture de 5 nouveaux

établissements en France et àl’international d’ici fin 2012. Près de 30ans après sa création en 1983, lachaîne compte plus d’une centaine derestaurants en France. L’année 2011 aété marquée par une réorientationstratégique puisque le 1er

établissement auparavant installé dans une grande surface, aquitté les lieux pour prendre place en version « bâtiment solo ». Cerestaurant, situé dans le cœur de Rennes, est également le 1er àêtre labellisé BBC (Bâtiment Basse consommation : laconsommation énergétique nécessaire à son chauffage estaméliorée, comparée à des habitations standards).Une nouvelleétape est franchie, d’autres enseignes du groupe Le Duff devraientégalement suivre cette logique d’ici peu de temps.

Starbucks s’offre une boulangerie française

Créée en 1999 à Bordeaux par Pascal Rigo, La Boulange a depuisfait un long chemin puisqu’elle se retrouve filiale à 100% du géantaméricain Starbucks, pour la modique somme de 100 millions dedollars. La volonté de Starbucks est d’élargir sa carte vers denouveaux produits de haute qualité, à destination de ses clientsaméricains, comme les pains, les croissants et les pâtisseries.Après 40 ans d’existence, Starbucks peut désormais se proclamerartisan boulanger, en proposant les recettes de La Boulange dansses propres points de vente mais aussi pour certains

établissements CHR. Son PDG HowardSchultz ne souhaite cependant pas enrester là puisqu’il projette l’ouverture de200 nouveaux magasins à terme dansles plus grandes villes américaines.

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Le McDonald's de Revel : 1er restaurant en France certifié HQEConstruction

La politique du chaîné est ambitieuseen matière d’environnement, comme leprouve la construction de ce nouvelétablissement. En effet, de nombreuxenjeux ont été pris en compte durant lechantier, qu’ils soient liés au confort, àl’énergie, à l’eau ou au respect de labiodiversité. Le choix des produits, des

matériaux et des procédés de construction a également étéminutieusement pensé afin de limiter au maximum les impactsenvironnementaux.

Afin de préserver la ressource en eaux, McDonald’s a mis en placedes urinoirs dits « secs » dans les toilettes hommes, le toit durestaurant est équipé de 81 m² de panneaux photovoltaïques afin

de couvrir 60% desbesoins en énergie ettoutes les surfaces horsbâtiments ont étéagrémentées d’unevégétation locale afin depréserver la biodiversité.

Un bel exemple à suivre !

Exki, une enseigne axée sur les produits frais

A l’heure où la santé est au 1er plan despréoccupations alimentaires desfrançais, où ce qui compte est de semaintenir en bonne forme, le chaînébelge propose dans ses 17établissements implantés à Lille et enIle-de-France, de déguster des légumeset des sandwichs équilibrés. L’enseignesouhaite se concentrer sur le marché

français, en envisageant l’ouverture de 30 restaurants d’ici 5 ans.Le précurseur d’une nouvelle forme de consommation rapide «naturel, frais et prêt » prête également attention à la nécessited’élargir son marché, il envisage donc de proposer une offre deproduits servis le soir dans des assiettes en faïence, afin que lesclients trouvent une ambiance décontractée, adaptée à la soirée.

Autogrill fait les yeux doux aux familles

Dans un contexte économique difficile, l’enseigne souhaiteremettre le client au cœur de son activité. Le leader de larestauration et des services aux voyageurs lance donc uneopération séduction à destination des familles. En effet, ce profil declientèle représentant 30% de chiffre d’affaires sur l’année et

jusqu’à 70% l’été pour Autogrill, ildevenait nécessaire de leur proposerune gamme de services ludique etinnovante. L’enseigne a donc créé ununivers exclusif et une identité visuellespécifique (une bande de 8 petitspersonnages), permettant aux enfantsde facilement la mémoriser. Auprogramme, un espace de jeux, des

totems, des écrans animés, des meubles bébés et surtout desvalisettes Kids, afin de rendre les arrêts sur des aires d’autoroutestoujours plus agréables. Cette nouvelle offre sera ensuite déclinéedans tous les autres pays européens

Le grand vainqueur du concours « Sandwich by Brioche Dorée» est….

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» est….

Le 7 juin se tenait la 2ème édition duconcours organisé par l’enseigne dugroupe Le Duff, Brioche Dorée. En effet,le roi de la consommation nomade, dela praticité et de la rapidité était mis à

l’honneur. Il faut dire que la barre symbolique des 2 milliardsd’unités consommées a même été franchie l’an dernier,représentant un chiffre d’affaires de 6.62 milliards d’ euros, soit +4.6% par rapport à 2010. (source : Gira Conseil 2011)

Source : Panel NPD Crest 2011

Longtemps réduit à un rôle de repas pris sur le pouce, le sandwichtend à devenir un produit plaisir, sophistiqué et créatif : le marchése structure et se valorise !

Durant ce concours et devant un jury d’experts (tous MeilleursOuvriers de France), 300 recettes ont été déposées mais lesandwich qui a retenu tous les suffrages est celui aux crevettesthaï (crevettes, cacahuètes, fromage blanc, curry). Il seradisponible à partir du 2 octobre dans tous les points de venteBrioche dorée.

Nicolas souffle ses 190 bougies

A l’occasion de ses 190 ans, la chaîne spécialisée en vins etalcools a souhaité marquer l’esprit de ses 800 convives par ladégustation d’un succulent cocktail dînatoire et de nombreusesanimations au théâtre du Trianon. L’enseigne en a également

profité pour relooker Nectar, le livreuremblématique, représentant de lachaîne. En effet, la notoriété de lamarque s’affirme lorsque l’illustrateurDransy dessine Nectar pour la 1ère foisen 1921, pour une campagne decommunication au cinéma et enaffichage. Cette année, Nectar s’affichesur un sac en coton bio, sur une boîte àthé collector et des porte-fiches recettes.L’enseigne inaugure également son 1ermagasin éphémère, un concept qui

risque de s’étendre sur toute la France.

Quick envisage de fermer son établissement situé au 62 ruedes Champs Elysées

Les loyers se négociant à 18 000 eurospar mètre carré et le bail arrivant àéchéance en mars 2015, le groupeenvisage de fermer l’un de ses

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envisage de fermer l’un de sesrestaurants avant la date butoir. En effet,le joailler Tiffany & Co lorgnant cetteadresse, Quick souhaiterait en profiterpour quitter les lieux mais conserveraitson enseigne situé au 122, adresse

qu’il garde depuis 1997.

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Bruits de comptoirs

Les marques de spiritueux pactisent avec le monde de la nuit

Parce que les établissements de nuit réalisent 38% des volumesde spiritueux en CHD, les marques renforcent régulièrement leursrelations exclusives avec l’éclectique clientèle du monde de la nuit.Cette année, la tendance est à l’habillage noir et fluorescent. La

marque de Whisky Ballantine’s, du groupePernod-Ricard, vient de lancer une éditionspéciale, commercialisée uniquement sur leréseau discothèques et bars de nuits, au designtrès graphique et s’illuminant dans le noir. La

nouvelle collection « Eléments » de la marque Clan Campbell estentièrement habillée de noir et blanc et symbolisent les quatreéléments naturels : la terre, le feu, l’eau et l’air. Ces bouteillesspécifiquement dédiées à l’univers de la nuit sont elles aussientièrement photoluminescentes. Enfin, Grant’s fait également unpas dans la nuit en dévoilant une série limitée aux couleursvibrantes, dotée de triangles lumineux.

Boissons énergisantes : L’Anses tire la sonnette d’alarme

L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation,de l’environnement et du travail) vient de publier un rapport,révélant deux nouveaux décès par crise cardiaque, suite à laconsommation de boissons énergisantes. Néanmoins, ce sont entout une trentaine de cas qui ont été rapportés à l’Anses, depuisl’émergence des boissons sur le marché français en 2008.

Aujourd’hui, les ventes de cette catégorie deboissons ont explosé, représentant 114 millionsd’euros de chiffre d’affaires en 2011 rien qu’enGMS, en progression de 17,9%. Cependant, lesenergy drinks restent encore un petit segment

des BRSA puisqu’elles représentent environ 5,2% des ventes.

Ce terme « boisson énergisante » n’est à ce jour toujours pasréglementé, mais il est censé regrouper les boissons captant

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réglementé, mais il est censé regrouper les boissons captantl’énergie, à base d’ingrédients tels que la taurine, le guarana, lacaféine… Certes, elles sont de plus en plus associées à la pratiquede sports, mais environ 27% des consommateurs de moins de 35ans l’associent à de l’alcool dans un contexte festif. Desinvestigations sont actuellement en cours pour permettre d’affinerencore davantage l’analyse.

Red Bull part à l’assaut des cocktails

Red Bull, le leader historique du segment desboissons énergisantes, tente de sortir du carcandu traditionnel Red Bull Vodka.Il propose pourcela de nouvelles saveurs et les commerciauxqui visitent les CHR en France, délivrent un livretde 60 recettes variées.

El Grande bientôt disponible en CHR

La brasserie alsacienne La Licorne, filiale deKarlsbraü France, relance une bière à laTéquila, commercialisée en fûts de 30 litres.Karlsbraü dispose déjà d’un savoir-faire dans cedomaine puisqu’elle fournit à certaines marquesde distributeurs une recette similaire avec les

mêmes saveurs.

Le nom de cette bière véhicule l’univers cubain mais aussi sessaveurs puisqu’elle contient du sucre de canne, du concentré derhum et de la noix de coco. Son nom fait d’ailleurs référence ausurnom qu’ont donné les cubains à leur pays : la Isla Grande, lagrande île.

Les DCHD soutiennent les Bleus de l’équipe de France defootball

Fort de sonexpérienceprécédentesur lacoupe deFrance deFootball, le

réseau C10 s’est engagé auprès de la Fédération Française deFootball en tant que fournisseur officiel de l’équipe de France durant4 ans. C10 accompagne l’équipe nationale dans les phases finalesde l’Euro 2012 mais aussi lors de la coupe du Monde 2014 auBrésil. C’est donc une nouvelle occasion pour les adhérentsd’animer leurs points de vente avec des kits clé en main mis à leurdisposition. En complément, C10 lance l’opération « vibrez footballen 2012 », un jeu-concours destiné aux consommateurs, leur

permettant de pronostiquer les résultats des futurs matchs. A la clé,de nombreux lots à gagner !

OBDH et Distriboissons proposent également des kits d’animation àdestination des patrons de CHR, pour une ambiance 100% football.Des petits conseils sont prodigués par la même occasion pourdonner à leurs points de vente une dimension festive(retransmissions de match, soirées spéciales…).

Nouvelle image pour Vittel

2012 marque pour Vittel le renouvellement entier de sonparc de bouteilles consignées en format 50 cl et 1 litre. A laclé, une étiquette revisitée pour un design épuré et uneimage renforcée. Depuis toujours, la marque a choisi desoutenir le développement du format verre consigné, d’unepart pour valoriser la consommation d’eau minérale

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part pour valoriser la consommation d’eau minéralenaturelle, mais aussi pour garantir aux professionnels duCHR un format exclusif. Désormais, nous aurons sur nostables une bouteille transparente avec une étiquette

élégante et alluminisée.

Le projet de construction du centre culturel du vin se précise

Bordeaux n’a pas encore de musée du vin ? Cela peuteffectivement sembler surprenant, tant la capitale mondiale du vinparaît être la plus légitime pour accueillir un tel projet sur ses terres.Pourtant, jusque-là, l’enveloppe de 63 millions d’euros n’avait pas

pu être constituée.C’est désormaischose faite puisqueles mécènes privésont bouclé le budget.Ce lieu d’exception,

entre le musée et le parc à thème, sera ainsi, dès 2015, le 1erendroit au monde consacré au vin dans son caractère universel.L’espace architectural, reconnu d’intérêt public, s’étendra sur 14000 m² et espère accueillir 400 000 visiteurs. Il proposera unparcours de découverte, des expositions temporaires etpermanentes, des ateliers, des conférences… En outre, le centreculturel va permettre la création de 750 postes et générer 40millions d’euros de recettes. En plus de faire partager une culturemillénaire, il permettra de dynamiser l’économie locale.

En + : « la fête du vin de Bordeaux » est rebaptisée « fête de l’art duvin ». Alain Juppé, maire de la ville, souhaite donner une dimensionculturelle à cet évènement. Cette année, cinéma, littérature, artsplastiques sont au programme.

Le Synhorcat et l’Asforest passent un accord de partenariatavec 3 fournisseurs

Afin de permettre aux futurs professionnels d’accéder auxmeilleures conditions pour l’ouverture et la gestion de leur point devente, l’Asforest, le centre de formation du Synhorcat, vient designer un accord de partenariat avec France Boissons, Brake et

Cafés Kimbo. Les stagiaires qui passeront parcet organisme bénéficieront d'une offreprivilégiée. Ce partenariat exclusif avec les

différentes sociétés vise à apporter un solide soutien commercialaux futurs patrons de CHR.

En + : Le centre de formation du Synhorcat vient de recevoir le

certificat de qualification professionnelle, délivré par l’ISQ(Qualification des services intellectuels). Ce label porte sur leprofessionnalisme et les compétences des formations dispensées.C’est un gage de qualité et il est le rare centre de la branche àl’avoir obtenu.

Les rosés de Bordeaux, c’est branché !

En 3 ans, soit entre 2008 et 2011, les rosés de Bordeaux ontprogressé de 36% tandis que les autres AOP Rosés ont enregistréune croissance de 18%. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, leConseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux a donc décidé de

créer une notoriété forte pour ces vins via unecampagne publicitaire radio. Les cibles sontessentiellement les jeunes (25 – 45 ans) et lesfemmes à l’origine de 65% des achats deBordeaux !

4 spots de 25 secondes seront diffusés sur les ondes au niveaunational à partir du 14 Juin et tout le mois de Juillet. Au total, ce sont84% des cibles qui entendront les spots « Bordeaux Rosé » 28 foisen moyenne.

Le snacking pèse lourd en CHD

Le 3ème congrès du snacking qui s’est tenu le 7juin, nous en dit long sur le potentiel de

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juin, nous en dit long sur le potentiel decroissance du snacking. En effet, ce secteur estdésormais au même niveau que la restaurationcollective et dépasse le segment traditionnel.Avec ses 31,2 milliards d’euros de chiffre

d’affaires en 2011, il représente désormais 40% sur le marché dela consommation hors domicile.

Source : étude Gira Food Service 2011

La plus belle percée dans ce domaine est sans conteste le « fast-good* », l’endroit haut de gamme où l’on ne consomme nisandwichs, ni hamburgers. Ce marché est devenu un marché demasse.

*Restauration rapide haut de gamme

Source : étude GIRA Food Service 2011

Les priorités à la pause déjeuner sont désormais praticité, rapiditéet alimentation équilibrée. Les consommateurs sont bien informéset privilégient la qualité de service.

En + : le prochain salon Rapid & Resto Show du 19 et 20Septembre se focalise sur la restauration rapide de haute qualité.Anticipant les tendances, le salon détient désormais une nouvelleidentité puisqu’il était initialement centré sur la vente à emporter.L’ensemble du marché de la restauration rapide et de qualité estdonc représenté.

Le leader des Boissons Rafraîchissantes Sans Alcool œuvrepour le recyclage

Coca-Cola Entreprise a profité des 24 heures du Mans Auto, du 14au 16 juin, pour mettre en place son dispositif « jardin recyclé »,permettant aux visiteurs de ramener leurs bouteilles en plastiquemais aussi de découvrir un espace ludique et éducatif autour duthème du tri des emballages et du recyclage.

En effet, lorsque l’on sait que seulement 50% des bouteillesplastique et 60% des canettes sont recyclées en France, on peut

penser qu’une marge d’effort estencore possible. Le Jardin recyclé,c’est donc l’occasion de sensibiliser endouceur le public visé, les 15-30 ans.Un compacteur était mis à leurdisposition afin d’encourager le geste

de tri et des panneaux solaires venaient alimenter en électricité lejardin, le rendant complètement autonome. Coca Cola porte hautses engagements en termes de développement durable ; depuisquelques mois, les PET 50 cl portent même le logo Plantbottle,prouvant que ses bouteilles sont 100% recyclables. Au total, 9000

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prouvant que ses bouteilles sont 100% recyclables. Au total, 9000festivaliers ont été sensibles au gestede tri, une réussite donc pour cettebelle initiative.

En + : Le maire de New York accuse leleader des Boissons RafraîchissantesSans Alcool de favoriser l’obésité, il

vient donc de faire interdire dans les cinémas, les snacks et lesCHR de la ville, la vente du soda de plus d’un demi-litre. Lesdirigeants de Coca-Cola organisent donc la riposte. Affaire àsuivre…