Eco Monétaire S4 Mr El Khayari (Résumé).pdf

8/15/2019 Eco Monétaire S4 Mr El Khayari (Résumé).pdf

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Chapitre N° 1 : Les Formes de la monnaie :

Economie monétaireet financière Résumé du cours de Mr. EL KHIYARI

Dans ce document, vous trouverez les points les plus importants du cours du

4ème semestre avec quelques exemples.

2012

2013

Par Soufiane EL BAZ

FSJES / SEG / ENS 3

2012 2013


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2 Par Soufiane EL BAZ

Chapitre N° 1 : Les acteurs et les modalités de la création

monétaire :

Pour qu’il y ait création monétaire, l’opération doit nécessairement faire intervenir d’un coté un

agent non financier résident (ANFR), et d’un autre coté un intermédiaire financier.

Ainsi, seul 3 catégories d’agents ont le pouvoir de la création monétaire : Les banques ; la banque

centrale et le trésor public.

I. La création monétaire par les banques :

Les établissements de crédits (les banques) créent de la monnaie à chaque fois qu’ils acquièrent

des créances sur l’économie (ANFR); des créances sur le trésor (crédit à l’Etat) ; ou des créances

sur l’Etranger (achats de devises).

1) Les créances sur l’économie :

La créance de la monnaie à ce niveau se fait par l’accord d’un crédit à un ANFR, comme ça la

banque met à sa disposition un pouvoir d’achat additionnel.

Au niveau globale l’ensemble de l’économie, si durant une période déterminée, la somme des

remboursements est inférieure à la somme des nouveaux crédits, il ya création monétaire et

inversement.

2) Les créances sur le trésor public :

Le trésor c'est-à-dire le caissier de l’Etat peut avoir 2 types de problèmes au niveau de sa

trésorerie, ce sont essentiellement liés au besoin de financement. Et pour faire face à ces problèmes,

le trésor peut émettre des titres de dettes qui sont achetés soit par les ANFR, soit par les banques.

Si ces titres acquis par des ANFR, cela ne donne pas lieu à la création monétaire. Par contre, s’ils

sont acquis par les banques, c’est l’équivalent d’un crédit que ces dernières accordent au profit du

trésor public qui va notamment utiliser cette monnaie pour effectuer des paiements aux ANFR qui

sont eux même clients des banques. Ces paiements se traduisant alors par une augmentation desdépôts à vue, et donc de la monnaie scripturale détenue par les ANFR.

3) Les créances sur l’Etranger :

Sachant que la monnaie est constituée par l’ensemble des moyens de paiement en monnaie

national détenue par les ANFR, on comprend qu’une banque crée de la monnaie à chaque fois

qu’elle transforme les devises détenues par ces clients en monnaie nationale.


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II. La création monétaire par la banque centrale :

La banque centrale crée de la monnaie sous forme fiduciaire puisqu’elle a le monopole de

l’émission des billets de banques, et sous forme scripturale. L’ensemble de cette monnaie créée

appelé monnaie banque centrale (MBC) ; monnaie centrale ou liquidité bancaire.

Comme pour les banques, cette monnaie est créée à chaque fois qu’un moyen de paiement

apparait en contrepartie d’une créance inscrite à son actif. Alors la banque centrale crée de la

monnaie à l’occasion de 3 types d’opérations :

Création au profit du trésor public soit en lui accordant des avances, soit en lui achetant des

titres publics émis par lui-même.

Création en échange de devise qui lui soit cédé par les banques.

Création pour satisfaire les besoins de trésorerie des banques, soit en leur accordant des

crédits, soit en leur achetant une partie de leur portefeuilles de titres selon des procédures

spécifiques.

III. La création monétaire par le trésor public :

A chaque fois que le trésor règle un créancier de l’Etat, disposant d’un compte chèque postal

(CCP), il le paie par un simple jeu d’écriture en créditant le compte de ce créancier chez lui. Il ya

alors une création de monnaie scripturale trésor public, sans destruction d’une autre forme de

monnaie et donc il ya augmentation de quantité de monnaie détenue par les ANFR.

Chapitre N° 2 : Les limites à la création monétaire par les

banques :

5 principales limites (freins; difficultés; obstacles …) au pouvoir de création monétaire par les

banques :

Niveau de la demande de crédit par les ANFR, lui-même fonction de la conjonctionéconomique.

Importance des risques encourus par les banques et la rigueur de règles prudentielles.

Besoins en MBC qui dépendent du coefficient de fuites en MBC subies par chèques

bancaires.

Niveau du coefficient des réserves obligatoires que la banque doit déposer auprès de la

banque centrale en MBC.

Interventions de la banque centrale pour réduire le pouvoir de création monétaire par les

banques, soit les interventions directes (encadrement des crédits), soit les interventions

indirectes (la manipulation des taux d’intérêt).


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Chapitre N° 3 : La liaison entre MBC et le pouvoir de la création

monétaire par les banques :

Il s’agit de savoir qui a l’initiative de la création monétaire (les banques ou la banque centrale).

L’offre de monnaie est déclenchée par le besoin de l’économie auquel répondent les banques qui

doivent alors, à leur tour se tourner vers la banque centrale pour assurer leurs liquidités.

Pour que la monnaie soit créée, il faut les banques acceptent de construire des crédits à

l’économie, et la banque centrale accepte émettre sa monnaie au profit du trésor ou des banques.

Les deux monnaies, de banques et banque centrale, sont étroitement liées entre elles, sauf que

l’optique choisi, le sens de causalité qui va changer.

I. Le multiplicateur de crédits :

La création monétaire en ce cas est exogène, c'est-à-dire que la banque centrale qui décide la

quantité MBC créée en contrôlant les revenus des banques. Se qui fait, la banque centrale limite les

banques dans leur distribution des crédits.

Ce pouvoir de création monétaire peut savoir 2 types de fuites en MBC auxquels les banques

doivent faire face :

Les fuites en billets de banques liées aux habitudes des usages qui s’expriment par le

coefficient «b» ainsi que :

Les fuites en réserves, car la banque centrale impose aux banques des réserves obligatoires,

qui s’expriment par le coefficient «r» ainsi que :

On conclu alors que le multiplicateur «k» est de :

Donc la création monétaire «» est de :

EXEMPLE : Création monétaire :

Si on a : b = 10% (0.1) et r = 20% (0.2)

On peut conclure que :

On dit que tout nouveau dépôt en MBC de 100dhs va générer une création monétaire de :

100 3.571 = 357.1dhs


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II. Le diviseur de crédits :

La création monétaire en ce cas est endogène, c'est-à-dire que la demande de crédit formulée par

les ANFR qui détermine la quantité de monnaie créée par les banques, pour qu’en suite la banque

centrale les refinance.

Ce refinancement qui représente le besoin en MBC, peut aussi savoir des fuites en billets debanques auxquels la banque centrale doit faire face.

On conclu donc que le diviseur «k» représente l’inverse de multiplicateur, ainsi que :

Donc la procuration de la MBC «» est de :

EXEMPLE : Procuration de la MBC :

Si on a : b = 10% (0.1) et r = 20% (0.2) on peut conclure que :

On dit qu’une banque qui accorde un financement aux ANFR de 100dhs, doit se procurer de la

MBC à raison de : 100 0.28 = 28dhs

EXEMPLE : Tableau des fuites :

Si on a comme données : b = 20% (0.2) et r = 10% (0.1) et Réserves excedentaires de 100 dhs :


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Suivez avec moi les calculs :

1ère réserve excédentaire = Le montant donné = 100

Crédits nouveaux = Montant de réserve obligatoire = 100

Demande de billets de banque = Crédits nouveaux b = 100 0.2 = 20

Retour des dépôts = Crédits nouveaux (1-b) = 100 0.8 = 80

Constitution de réserve obligatoire = Retour des dépôts r = 80 0.1 = 8 Total des fuites = Demande de billets de banque + Constitution de R.O = 20 + 8 = 28

La 2ème réserve excédentaire = 1ère réserve excédentaire - Total des fuites = 100 – 28 = 72

Le symbole °°°°°° avant la dernière ligne veut dire qu’il faut continuer normalement le tableau

jusqu’à la ligne où la réserve excédentaire égalera 0 (mais le professeur va nous demander de

dresser juste jusqu’à la 4ème ou 5ème ligne par exemple)

Pour la dernière ligne, on écrit à la colonne Total des réserves excédentaires le montant 0.

Pour trouver Total des crédits nouveaux (Monnaie créée), puisque on n’aura pas tous les

montants, on va calculer le multiplicateur «k» et on le multiplie par 100 :

Total crédits nouveaux = 100 3.571 = 357.1dhs

Après avoir Total des crédits nouveaux, on continue les calculs des autres colonnes comme

pour toutes les lignes.

Les commentaires :

On a deux simples commentaires :

Si on interprète le tableau en le lisant de la droite à gauche, ça nous donne le multiplicateur,

c'est-à-dire que la banque centrale qui décide la quantité MBC créée de 100dhs, ce qui fait la

banque centrale limite les banques dans leur distribution des crédits à 357dhs.

Si on interprète le tableau en le lisant de la gauche à droite, ça nous donne le diviseur,

c’est-à dire que la demande de crédit formulée par les ANFR qui détermine la quantité de

monnaie créée par les banques qui est de 357dhs, pour qu’en suite la banque centrale les

refinance par 100dhs MBC.


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Faites attention !Ce résumé ne contient pas le paragraphe avant le 2ème chapitre :Je parle du chapitre de neutralité de la monnaie en vision keynésienne.


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Bon courage à toutes et tous

& D3iw Ma3ana ;)

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