Après plus d’une année d’études techniques et économiques, la modernisation de l’Institut est en route. Votée par les membres de l’association lors de l’Assemblée Générale du 15 janvier dernier, le permis de construire est en cours d’instruction auprès des services de l’Etat. Une première tranche de travaux permettra cette année de construire le nouvel internat, suivra les aménagements intérieurs, la restructuration de l’ancien internat en salles pédagogiques, la construction d’une salle permettant des travaux en grands groupes et la rénovation du bâtiment pédagogique actuel. L’ensemble des travaux s’inscrit dans une démarche globale, cohérente et respectueuse de notre environnement tant sur la réalisation des travaux que par la suite dans le fonctionnement. Les constructions s’effectueront en bois avec une isolation importante pour minimiser les consommations. Nous prévoyons dès à présent de récupérer et d’utiliser les eaux pluviales, de produire de l’eau chaude solaire mais aussi de l’électricité à partir de panneaux photo voltaïques. L’Institut travaille à minimiser son empreinte écologique. C’est officiel également, dès la rentrée 2009, la préparation des baccalauréats professionnels en 3 ans se généralise. Les jeunes issus de 3ème qui souhaitent se former aux métiers du commerce pourront réaliser un parcours en trois années avec deux diplômes à la clé : un BEP rénové en fin de première année et le Bac Pro à l’issue des trois années. Le parcours s’organise autour d’une classe de seconde professionnelle, d’une classe de première et de terminale. Les trois années s’effectueront par alternance dans une pédagogie Maisons Familiales adaptée à ce nouveau parcours. Les travaux, la rénovation des formations sont des éléments que nous abordons tous avec enthousiasme afin de mieux répondre aux besoins des familles. Nous espérons ainsi « coller » au plus près des demandes des professionnels du commerce qui réclament du personnel expérimenté et motivé. Les élèves de l’Institut auront donc, à leur disposition, des conditions de travail adaptées à leurs besoins et attentes.

M. Lecaulle Directeur

L’Institut de Rumengol route du Crannou 291590 Le Faou ℡ Tél: 02.98.81.93.07 � mail : ireo.rumengol@mfr.asso.fr www.mfr-rumengol.com

Edito 2009, une année pleine de projets

Le SIALLe SIALLe SIALLe SIAL

Les 60 élèves de BTS première et deuxième années sont partis à Paris à la découverte du SIAL (Salon International de l’Alimentation). Le salon a lieu tous les deux ans, il est l'occasion pour les industries alimentaires de présenter leurs dernières innovations. Les secteurs présentent les tendances et les innovations concernant l’alimentation et la vente des produits. Différentes animations étaient mises à leur disposition dont la cuisine du SIAL, le village nutritionnel, de nouveau concept en matière de présentation de magasin et « valorisation du produit ». Le but de leur visite était de récolter des informations et de la documentation qui ont été mises en commun pour ensuite servir de base à une étude de cas.

Lors du SIAL les élèves ont pu découvrir les nouvelles tendances alimentaires comme le spray d'huile d'olive, la vinaigrette riche en oméga 3, le steak pré-grillé à réchauffer au micro-ondes. Ils ont goûté des aliments inhabituels comme du kangourou et du crocodile.

Perig Marrec / Marc Le Roy.Perig Marrec / Marc Le Roy.Perig Marrec / Marc Le Roy.Perig Marrec / Marc Le Roy.

Le crossLe crossLe crossLe cross

Le jeudi 20 novembre, les classes de BEPA 2, Bac Pro 2, et BTS 2 sont allés à Quimper, pour faire le cross inter-maisons familiales. C’était un après-midi, il faisait chaud…

Au départ à 14 h, c’était les filles, ensuite les garçons de – 17 ans, après les filles puis les garçons de + 17 ans. A la fin des courses, il y avait un goûter, avec un verre de jus de fruit et un morceau de gâteau. Les coureurs qui finissaient dans les 10 premiers étaient qualifiés pour le cross régional. Dans leur catégorie (+17 ans), ils étaient 178 coureurs au départ. Un élève de Terminale Bac Pro, Marc le Roy s’est qualifié pour le cross régional, où il termina 6ème.

Christophe PrigentChristophe PrigentChristophe PrigentChristophe Prigent

L’assiette saleL’assiette saleL’assiette saleL’assiette sale

Le 27 novembre 2008, les élèves de l’Institut sont allés regarder à Douarnenez un film intitulé « l’assiette sale ». Ce film parlait des conditions de travail dans le sud de la France pour les travailleurs saisonniers dans la production de fruits (la pêche, la pomme). La première partie du film présente des travailleurs saisonniers étrangers qui viennent en France. Mais le droit du travail n’est pas respecté. Leurs patrons ne payent pas leurs heures supplémentaires et en plus ils sont logés dans des bidonvilles. Les saisonniers font pour la première fois grève, car ils estiment ces conditions indignes. Le documentaire nous montre les risques pour ces ouvriers de faire grève, car ils ne seront pas réembauchés la saison suivante. La suite du film parlait de la production agricole, par rapport à deux méthodes, celle traditionnelle et l’autre biologique. Dans la méthode traditionnelle les agriculteurs utilisent des produits comme des pesticides, insecticides qui nuisent à la santé. Le film nous montre le témoignage d’un agriculteur qui a arrêté l’agriculture traditionnelle pour se mettre à l’agriculture biologique. Il a du faire des changements radicaux pour modifier sa manière de traiter ses produits, il a du trouver une méthode naturelle. Le documentaire nous présente des groupes d’agriculteurs biologiques qui font des ventes à domicile afin d’éviter que le prix des produits soit trop élevé pour le consommateur et cela évite donc les intermédiaires, comme les centrales d’achats, les distributeurs, etc. Après la diffusion, le réalisateur a demandé l’avis des élèves, ce qui a permis un débat. Certains pensent que l’agriculture biologique ne sert pas à grand-chose si l’agriculture traditionnelle est à proximité. Alors que d’autres estiment que l’agriculture biologique peut faire évoluer les modes de vie et de consommation.

Muriel HascoëtMuriel HascoëtMuriel HascoëtMuriel Hascoët

Portes ouvertes au refuge de landerneauPortes ouvertes au refuge de landerneauPortes ouvertes au refuge de landerneauPortes ouvertes au refuge de landerneau

Le refuge animaliers du pays de Landerneau a trop de chiens, beaucoup plus que l’année dernière à la même période, explique d’emblée Agnes Cann l’une des nombreuses bénévoles. Afin de relancer les adoptions, le refuge a organisé un week-end Portes Ouvertes. D’après les explications d’Agnes Cann beaucoup des animaux du refuge sont des chiens de fourrière, ils ont été trouvés errant et n’ont pas été réclamés. D’autres chiens, enfin leur sont confiés après le décès de leur maître ou le départ de celui-ci pour la maison de retraite. Souvent certaines familles n’ont pas souhaité garder l’animal pour des raisons financières, de temps ou de prise en compte de sa taille adulte. Faute de place, le refuge ne peut pas prendre tous les animaux abandonnés. Ces journées étaient l’occasion de venir voir sur place les nombreux animaux actuellement proposés à l’adoption. Une autre journée a été organisée un peu plus tard, un samedi au Magasin Vert de Landerneau. Pour faciliter les adoptions les chiens sont tatoués, vaccinés et stérilisés et peuvent faire le bonheur de nombreuses familles et y retrouver l’affection après un abandon.

Florent GueganFlorent GueganFlorent GueganFlorent Guegan

Cycle de vie d’un produitCycle de vie d’un produitCycle de vie d’un produitCycle de vie d’un produit Imprimable, opaque, isolant et d’une très bonne résistance, le carton, grâce à ses nombreuses qualités, a permis des utilisations de plus en plus nombreuses, devenues aujourd’hui indispensables.

A la découverte de lA la découverte de lA la découverte de lA la découverte de la naturea naturea naturea nature

Dans le cadre de la découverte de la faune et la flore de notre région, les Bac Pro de l’Institut ont visité une tourbière dans les Monts d’Arrée à Commana. Le principe se basait sur un parcours ludique. Des bornes interactives placées à différents points du sentier permettaient aux élèves d’en savoir toujours un peu plus sur la richesse naturelle de ce milieu humide au fur et à mesure de leur avancée dans ce décors aux multiples facettes. Leur guide Marcel, spécialisé dans la pêche et bénévole au musée de la rivière, leur a expliqué de façon simple comment se produit la filtration de l’eau dans cette zone, grâce à ses nombreuses plantes. La sphaigne, par exemple, peut retenir jusqu’à 3 litres d’eau pour seulement 1gramme de son poids. Ils ont appris qu’une fois cette eau purifiée, elle se jetait dans le lac du Drennec qui est l’une des réserves d’eau potable pour près de 400 000 finistériens. Celle-ci a été créée en 1974 suite à une grande sécheresse. Le Conseil Général protège ce lieu unique car les élèves l’on bien compris il est indispensable au bon fonctionnement de la nature.

Elodie CazieuxElodie CazieuxElodie CazieuxElodie Cazieux

«««« Dem Walla Dee, partir ou mourirDem Walla Dee, partir ou mourirDem Walla Dee, partir ou mourirDem Walla Dee, partir ou mourir »»»»

Le jeudi 27 novembre, les Terminales BAC PRO, BTS, et BEP se sont rendus à Douarnenez. Les élèves ont passé l’après-midi au Port-Musée où ils ont assisté à la projection du film « Dem Walla Dee, partir ou mourir ». Ce film parlait de l’immigration clandestine des africains. Ils espèrent trouver du travail afin de pouvoir envoyer de l’argent à leur famille restée dans leur pays. Ce film était composé de témoignages de jeunes qui ont tenté de passer les frontières. A travers ce document, les élèves ont pu comprendre que cette alternative est le seul espoir que beaucoup d’africains ont pour aider leur famille à survivre. Elles placent alors tous leur espoirs dans le départ du jeune, même si, pour beaucoup, payer le passeur, signifie donner tout ce qu’elles possèdent, et certaines mères ont même vendu leurs bijoux. Après la projection, les élèves ont eu la chance d’assister au témoignage d’un clandestin originaire de Tchétchénie où se déroule une guerre. Il a donc fuit, n’ayant pas le statut politique, la loi lui interdit de travailler, il est aidé par une association. Cette expérience a permis aux jeunes de se rendre compte de la chance qu’ils ont de vivre dans un pays libre, démocratique et en paix.

Audrey Collombet.Audrey Collombet.Audrey Collombet.Audrey Collombet.

Le recyclage des emballages plastiqueLe recyclage des emballages plastiqueLe recyclage des emballages plastiqueLe recyclage des emballages plastique

Aujourd’hui en France, plus de 5 bouteilles sur 10 sont triées par ménage. On peut donc dire que le développement durable commence à être reconnu par chacun d’entre nous, et c’est pour cela qu’en 10 ans, le recyclage du plastique a été multiplié par 8. Les produits recyclés issus des emballages en plastique que l’on peut trouver sont par exemple les bouteilles et flacons en PET qui sont généralement des plastiques transparents, ensuite les bouteilles et flacons en PEHD, ce sont des plastiques opaque servant à la fabrication de conteneur, flacon de lessive … Avec une tonne d’emballages en plastique PET triée, on fabrique : 725 couettes (1kg de fibres de PET recyclé dans 1 couette) 1 813 pulls polaires. Avec une tonne d’emballages en plastique PEHD triée, on fabrique : - 7 bancs publics - 68 bacs de collecte - 7,50 km de tuyaux Les bénéfices environnementaux du recyclage des emballages plastique permettent de limiter l’impact sur l’effet de serre :

� 1 tonne de plastique PET recyclé permet de diminuer les rejets de 2,29 de CO2. � 1 tonne de plastique PEHD recyclé permet de diminuer les rejets de 1,53 de CO2.

Les bouteilles et flacons plastiques sont triés par l’habitant et sont ensuite collectés avec les autres emballages à recycler, puis sont expédiés vers les usines de régénération.

Mathieu JuguetMathieu JuguetMathieu JuguetMathieu Juguet

Repas BioRepas BioRepas BioRepas Bio

Le jeudi 6 Novembre, un repas a été préparé essentiellement avec des produits que l’on trouve chez des producteurs à proximité de l’Institut. Par exemple :

-Pain bio de la boulangerie GUIDAL à Hanvec. � -Poulet label rouge Terre et Plume au Faou. � -Fromage Tomme Mont d’Arrée à Quimerc’h.

Coralie JourdrenCoralie JourdrenCoralie JourdrenCoralie Jourdren

Les nouveaux bâtimentsLes nouveaux bâtimentsLes nouveaux bâtimentsLes nouveaux bâtiments

Afin d’avoir de nouveaux locaux, l’Institut a décidé de s’agrandir. Un nouvel internat verra le jour. L’établissement met en place un projet de restructuration et d’extension des locaux qui se déroule entre l’année 2008 et 2012. L’ancien internat sera complètement réaménagé. Au rez-de-chausée, il y aura l’accueil, le secrétariat et la direction. Au 1er étage, se trouvera la salle informatique et au 2ème étage le CDI. La fin du chantier est prévue pour 2010 pour cette tranche de travaux.

Geoffrey Coat

Marché de Noël 2008Marché de Noël 2008Marché de Noël 2008Marché de Noël 2008

Les Terminales Bac Pro ont participé au Marché de Noël de Gourin le dimanche 21 décembre 2008. Ils avaient pour but de faire une action commerciale ce qui comptera pour leur examen en fin d’année. Ces élèves ont dû s’organiser dans diverses tâches pour arriver à leurs souhaits. Pour cela il a fallu qu’ils contactent leurs fournisseurs, ils en avaient un chacun. Pour le premier groupe Romain, Matthieu et Perig ont contacté M. Châtelain vendeur de fruits secs, figues, épices… Pour le deuxième groupe Elodie, Coralie, Pauline ont vendu des produits artisanaux issus de la transformation de fruits rouges (confitures, pâtes de fruits, crème de caramel à la fraise…) Enfin le troisième groupe, Mathieu, Florent, Emmanuel ont vendu des ananas en provenance du Costa Rica.

En effet pour ces élèves il a fallu donner de soi-même pour parvenir au but. Ils se sont chacun partagés les tâches, appels téléphoniques, contacts avec la responsable du marché de Gourin et les fournisseurs pour prendre rendez vous… Ensuite il fallait savoir quel stock de marchandises prendre pour le jour du marché. Les élèves ont demandé l’autorisation au directeur de l’Institut pour emprunter le fourgon afin de transporter la marchandise. Cette expérience leur a permis de prendre plus d’assurance grâce aux différentes démarches accomplies. Les élèves ont été contents du chiffre d’affaires qui est d’environ 800 Euros.

Romain Le GacRomain Le GacRomain Le GacRomain Le Gac

OcéanopolisOcéanopolisOcéanopolisOcéanopolis

Les 28 élèves de BTS 2ème année de l’Institut sont allés visiter le centre d’Océanopolis de Brest. Le but de cette visite était d’avoir des informations complètes et détaillées sur les requins, en particulier sur le problème du braconnage et des dégradations sur leur environnement.

Les élèves avaient à leur disposition un guide qui leur a apporté des connaissances sur l’univers des requins. Un film a été projeté, il abordait 4 thèmes : le cycle des requins, la chasse aux requins, le conflit entre l’association GreenPeace et les braconniers et pour finir le commerce de requins. Les BTS ont admiré les belles images, se sont intéressés au reportage de Nicolas Hulot grâce auquel ils ont pu récolter des informations capitales pour l’oral d’anglais. Les sentiments ressentis à la fin de la visite étaient intenses car certaines scènes sont émouvantes ou même d’une terrible cruauté. Certains ont été choqués par des propos inhumains venant de la part des braconniers. Le requin a une image de prédateur mais il a sa place sur la planète au même titre que l’être humain. Il a le droit d’être protégé pour éviter son extinction définitive.

Perig MarrecPerig MarrecPerig MarrecPerig Marrec

Sac plastiqueSac plastiqueSac plastiqueSac plastique

Modbury est une petite ville anglaise jumelée avec le Faou. En mai 2007 la distribution de tous les sacs plastiques de la ville a été supprimée et remplacée par des sacs réutilisables en coton biologique donnés par les commerçants.

Chaque année 122 millions de sacs finissent en mer et tuent 1million d’oiseaux de mer et 100 000 mammifères marins. Aujourd’hui un sac plastique est utilisé en moyenne 20 minutes par une personne, le temps du transport des produits jusqu’au domicile. Mais le temps de dégradation du sac dans la nature est compris entre 100 et 1200 ans. Fabriqués en une seconde, leur production consomme de l’eau et des produits pétroliers et génère des émissions polluantes.

Le faible temps d’utilisation d’un sac a donc un grand impact sur l’écosystème. Le but de l’action, proposée par l’Institut, est de s’inspirer de cette expérience pour l’appliquer sur la communauté de communes de l’Aulne Maritime en distribuant des sacs en jute dans chaque foyer.

Coralie JourdrenCoralie JourdrenCoralie JourdrenCoralie Jourdren

Le recyclage des produitsLe recyclage des produitsLe recyclage des produitsLe recyclage des produits - Les matières plastiques représentent 10 % des ordures ménagères, elles ne sont pas toutes biodégradables. Dans les

poubelles classiques, on met le plastique, le polystyrène, dans les poubelles « recyclage », on y met les produits ménagers et les bouteilles d’eau.

- L’acier et l’aluminium contribuent à la destruction des forêts, 50 % des aciers qui sont consommés sont recyclés. On

peut trier les emballages aluminium et acier vides. Dans les poubelles classiques, on met les emballages très sales. Dans les poubelles « recyclage », on met les conserves, barquettes aluminium.

- Le papier, représente 50 % du total des ordures ménagères, 1 tonne de papier recyclé sauve 15 arbres. 85 % des

papiers que chaque citoyen a dans sa poubelle est recyclable, comme les journaux. Dans les poubelles « recyclage » on met les magazines ou les papiers propres.

- Le verre est à privilégier aux autres matériaux, il faut trier tous les verres. Dans les poubelles classiques, on met tout

ce qui est vaisselle. Dans les poubelles « recyclage », on met tous les bocaux, pots qui sont peu sales. - Les déchets organiques sont complètement biodégradables, dans les poubelles recyclage, on y met ce qui est

épluchures, fleurs, restes de repas, pain.

Christophe PrigentChristophe PrigentChristophe PrigentChristophe Prigent

La durée de vie des produitsLa durée de vie des produitsLa durée de vie des produitsLa durée de vie des produits

Pourquoi penser à la durée de vie des produits ?

Choisir des produits à longue durée de vie est un moyen privilégié de prévenir les déchets. Pour le consommateur, être informé sur la durée de vie d’un produit, est une façon de s’assurer « qu’il y en aura pour son argent ». Voici la durée de vie des déchets jetés malencontreusement dans la nature : - papier toilette : 2 à 4 semaines - sac en plastique : 450 ans - trognon de pomme : 1 à 5 mois - carte de téléphone : 1 000 ans - journal : 3 mois à 12 mois - verre : 4 000 ans - filtre de cigarette : 1 à 5 ans - chewing-gum : 5 ans - boîte de conserve : 50 ans. - pneu en caoutchouc : 100 ans

Geoffrey CoatGeoffrey CoatGeoffrey CoatGeoffrey Coat

Sacs plastiqueSacs plastiqueSacs plastiqueSacs plastique

Modbury est une petite ville anglaise jumelée avec le Faou.

En mai 2007 la distribution de tous les sacs plastiques de la ville a été supprimée et remplacée par des sacs réutilisables en coton biologique donnés par les commerçants.

Chaque année 122 millions de sacs finissent en mer et tuent 1million d’oiseaux de mer et 100 000 mammifères marins. Aujourd’hui un sac plastique est utilisé en moyenne 20 minutes par une personne, le temps du transport des produits jusqu’au domicile. Mais le temps de dégradation du sac dans la nature est compris entre 100 et 1200 ans. Fabriqués en une seconde, leur production consomme de l’eau et des produits pétroliers et génère des émissions polluantes.

Le faible temps d’utilisation d’un sac a donc un grand impact sur l’écosystème. Le but de l’action, proposée par l’Institut, est de s’inspirer de cette expérience pour l’appliquer sur la communauté de communes de l’Aulne Maritime en distribuant des sacs en jute dans chaque foyer.

Coralie JourdrenCoralie JourdrenCoralie JourdrenCoralie Jourdren

Cycle de vie d’un produitCycle de vie d’un produitCycle de vie d’un produitCycle de vie d’un produit

Imprimable, opaque, isolant et d’une très bonne résistance, le carton, grâce à ses nombreuses qualités, a permis des utilisations de plus en plus nombreuses, devenues aujourd’hui indispensables.