Eduquer Aux Valeurs

8/17/2019 Eduquer Aux Valeurs

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« Eduquer aux valeurs »

I) Pourquoi aborder la question des valeurs à l’école ?

La question est-elle pertinente ? L’école n’est-elle pas faite d’abord pour instruire,c’est-à-dire transmettre des savoirs ! A moins que les valeurs ne soient elles-mêmes

des savoirs ; et qu’on puisse enseigner des valeurs comme savoirs apprendre par

eemple la déclaration des droits de l’"omme pour que les él#ves les connaissent$, et

comme on peut enseigner certains savoirs par eemple par un cours magistral

d’"istoire sur la question$% &n vient bien de restaurer dans les programmes '(() du

primaire un cours d’ * instruction civique et morale + !!! ne petite p"rase de morale

bien sentie au tableau sur l’écoute du matre, la politesse ou le respect des camarades

commentée, notée et apprise pourrait bien croit-on contribuer à résoudre la question

des valeurs à l’école. /l s’agira de s’interroger sur la pertinence de cette approc"e

d’une * instruction des valeurs +%

0e fait, l’institution scolaire s’intéresse de pr#s au valeurs, en premier lieu celles dela 1épublique Liberté, 2galité, 3raternité, La4cité$, qui font partie du préambule de

notre 5onstitution% 2lle consid#re la cito6enneté et la morale la4que comme des

valeurs à transmettre au él#ves, et cette transmission fait partie de la mission et de la

professionnalité des enseignants en tant que fonctionnaires du service public, de leur

cadre déontologique ensemble des droits et devoirs dans le cadre de leur profession$%

Les enseignants ont eu-mêmes personnellement une ét"ique, plus ou moins en p"ase

avec celle de l’institution, qui constitue un rep#re pour leur * métier de l’"umain +, o7

la c"arge d’enfants et d’adolescents engage tou8ours des finalités ét"iques et

politiques, et une p"ilosop"ie de l’éducation 9uelle école pour former quel "omme

dans quelle société ?$%

:ais les valeurs ocrate parlait de * vertus +$ s’enseignent-elles ? i non, pourquoi ?’agit-il plut<t d’ * éduquer au valeurs + ? 9uelle nuance ? 3aut-il et peut-on

didactiser cet enseignement /l 6 a un cours de morale non confessionnelle belge de

deu "eures du primaire à la terminale.$? =eut-on didactiser une éducation ?

:ais reprenons.

II) De la complexité de la question des valeurs

Qu’estce qu’une valeur ?

5e peut être ce quia un prix sur un marc"é, ce qui a une valeur d’éc"ange parce quecela un bien par eemple$ a une valeur d’usage :ar$% &u qui n’a aucun pri

économique, marc"and, mais est cependant une valeur, vaut au 6eu des "ommes,

comme la liberté, le vrai valeur intellectuelle$, le 8uste valeur poilitique$, le bien

valeur ét"ique$, le beau valeur est"étique$ ; ce qui * vaut la peine +, parce que,

même sans pri, cela peut avoir un co>t une * raison de vivre et de mourir +, pour

les trois figures eemplaires de ergson @ le "éros, le sage et le saint$% La dignité est

insolvable, elle n’a pas de pri ant$% L’aiologie est la réfleion p"ilosop"ique et

non économique$ sur les valeurs%

La valeur, c’est ce à quoi 8e tiens, mais dont 8e suis pas propriétaire ce n’est pas un

bien ou un service$ ; ce qui constitue une qualité Aristote parle d’"eis @ disposition

volontairement acquise, "abitus intériorisé @ la rigueur pour la pensée, la vertu pour laconduite versus le défaut, la faute morale, le péc"é religieu$%

1



&n essa6e au8ourd’"ui tentative réductrice ?$ de la traduire en compétences @ un

comportement finalisé respecter quelqu’un$, un savoir-être devenir ou être

généreu$, voire un savoir-faire le * care +, prendre soin de quelqu’un$%

Qu’estce qui !ait qu’une valeur est une valeur ?

Le fait qu’elle apparaisse comme un fondement pour la pensée le vrai$, un rep#re

pour le go>t le beau$, un principe, un idéal régulateur ant$ pour l’action

l’émancipation des opprimés pour :ar, * une vie bonne dans une cité 8uste + pour

1icoeur$% 5’est un crit#re pour le jugement intellectuel, ét"ique, est"étique$%

2lle est ancrée pour certains dans un absolu transcendant, rationnel, universel,

intangible @ les /dées pour =laton, les di commandements pour aint-Augustin 0ites

plut<t la Baleur, non la valeur$% =our d’autres elles sont évolutives, sociologiquement

relatives, sub8ectives, affectives CietDsc"e$ @ vaut non ce qui vaut en soi, mais ce qui

est désiré par nous%

Quelles valeurs ?

/l n’est pas aussi simple qu’à premi#re vue de nommer les valeurs% 2lles sont

souvent implicites, finalisant en permanence nos actes% 2videntes pour c"acun, donc

rarement eplicitées% 0#s qu’on réfléc"it, tout se brouille @ politesse, ou "6pocrisie ?

La santé est-elle une valeur cf% le droit à la santé$ ou un état biologique de fait ? La

confiance est-elle une valeur ou un processus ps6c"ologique ? L’écoute est-elle une

valeur ou un indicateur comportemental du respect ? 3raternité républicaine, est-ce la

même c"ose que solidarité la4que ? 0ifférent ou semblable de c"arité c"rétienne ? E

a-t-il des valeurs cardinales, princeps l’utilité pour F% Games, la reconnaissance pour

A% Honnet", le partage pour un c"rétien.$ dont d’autres seraient dérivées ?

2lles ne sont pas de ce fait simples à définir % &n peut avoir pour le même mot des

conceptions différentes @ faut-il caractériser la 8ustice par l’égalité ou l’équité ? =r<ner

à c"acun selon son mérite arIoD6$ ou selon ses besoins :ar$ ? La la4cité est-elle

neutralité ou confrontation réglée ? 0’o7 la nécessité de clarifier les valeurs, d’en

préciser le contenu.

Au-delà d’un vague consensus sur les droits de l’"omme que ne partagent pas les

intégristes @ sont-ils des droits universels ou occidentau ; inférieurs au

commandements divins ?$, elles sont problématiques, car dépendent du point de

vue de l’acteur perspectivisme des valeurs$ @ tel assassin d’innocents est un mart6r

pour d’autres ; le résistant est-il à soutenir comme patriote ou à supprimer comme

terroriste? L’ordre est une anti-valeur pour le révolutionnaire, le c"angement face àl’in8ustice pour le réactionnaire% L’appartenance à une communauté est un fondement

identitaire pour les uns Ja6lor$, un repoussoir communautariste pour un républicain

franKais% La vie est-elle une valeur absolue ou relative avortement, peine de mort,

eut"anasie.$ ? Le * progr#s + tec"noscientifique est-il une valeur, ou la source des

dégts proprement "umains ? Les * valeurs + de la modernité argent, confort,

rentabilité, adaptabilité$ sont-elles de * vraies + valeurs ? L’efficacité est-elle une

valeur, ou le crit#re d’adéquation des mo6ens à une fin ? Le libéralisme est-il une

valeur ou une catastrop"e? :ais on peut être un libéral politique, et combattre le

libéralisme économique anarc"isme$. L’obéissance est-elle vertu ou lc"eté ? 2t

l’individualisme @ une reconnaissance de la personne ou un égocentrisme égo4ste ?

0’autant que les valeurs en acte sont tou8ours contextualisées. La vérité, qui apparatcomme une valeur, est-elle mon guide s’il faut dire à un naDi qu’il 6 a un 8uif c"eD

2



moi ? La tolérance, bien sur ! :ais tou8ours ? Gusqu’o7 ? Bersion faible 8e supporte$

ou forte Boltaire @ * Ge me battrai pour que vous puissieD dire le contraire de ce que 8e

pense +$ ? La coopération peut devenir * collaboration +, la neutralité lc"eté,

l’"onnêteté na4veté, le courage inconscience, la liberté laisme, le nationalisme

c"auvinisme. elon les circonstances, le doute peut être force de la pensée ou

faiblesse de l’action, la violence brutalité des mo6ens ou courage de défendre, la nonviolence lc"eté ou force de l’me, le courage peut être ténacité ou entêtement% &n

peut admettre une certaine inégalité si on s’occupe solidairement des pauvres 1aMls$%

La question se complique quand il 6 a des conflits de légitimité entre valeurs

également respectables. &n a longtemps privilégié la liberté dans le capitalisme et

l’égalité dans le communisme% 3aut-il privilégier la liberté de c"acun ou la sécurité de

tous ? L’ordre ou le c"angement ? La 1épublique à la franKaise ou la démocratie à

l’anglo-saonne ? L’égalité à c"acun la même c"ose$ ou l’équité donner plus à ceu

qui ont moins$ ? Le droit à l’égalité ou le droit à la différence ? Le respect du fNtus ou

le désir de la femme ? Le respect de la vie ou la volonté d’en finir du mourant ? 0’o7

la nécessité de hiérarchiser les valeurs, et de les "iérarc"iser en contexte par rapport

au respect de la vie, on peut être pour l’avortement et contre la peine de mort, positionlogiquement contradictoire mais fondée en contete$%

e pose donc la question de l’opérationnalisation des valeurs% elon quels crit#res et

dans quelles circonstances 8uger de l’application d’une valeur , en pensée et en acte ?

9uelle 8urisprudence personnelle et collective @ pensons au circonstances

atténuantes$ ? 0’autant que la même valeur émanciper les 8eunes filles musulmanes$

peut donner lieu à des positions contradictoires au sein même du féminisme,

interdiction ou pas du foulard à l’école$% 2t que la même situation peut convoquer des

valeurs différentes en tension @ doit-on traiter un "andicapé à l’école de la même faKon

que les autres droit à l’égalité$, ou tenir compte de sa particularité droit à la

différence$ ?

&n le voit, les valeurs ne sont !aciles ni à nommer et expliciter" ni à clari!ier et

dé!inir" ni à appliquer et opérationnaliser en contexte situationnel" en particulier

quand elles entrent en tension%

III # $ l’école % éléments de problématique

A l’école, les valeurs sont présentes, souvent de faKon implicite ; on peut néanmoins

se demander si le mot n’est pas parfois galvaudé% 2n quoi sont-elles présentes et quels

probl#mes cela pose-t-il ?

- &n n’enseigne pas seulement des contenus disciplinaires, mais aussi des

comportements%- 5ertains probl#mes avec les él#ves semblent venir de ce que nous n’avons pas les

mêmes valeurs% Les él#ves ont eu-mêmes des valeurs "étérog#nes, dont certaines

compliquent la tc"e de l’enseignant% :ais lors d’un conflit, ce qui est en 8eu peut être

une opinion, voire le désir d’avoir raison% Affirmer une conviction n’est pas forcément

mettre en Nuvre une valeur% /l faudrait pouvoir être au clair sur ce qui est valeur,

cro6ance, r#gle.

- Bouloir éduquer au valeurs peut être une dangereuse tentation démiurgique, un

désir plus ou moins conscient de formatage O certes républicain -, mais formatage

quand même% &r nous ne nous sentons pas tous, pas tou8ours légitimes pour éduquer

au valeurs @ en quoi * mes + valeurs seraient-elles meilleures que celles d’autrui ?

Cous ne nous sentons pas non plus tou8ours en accord avec les valeurs que

l’institution nous demande de transmettre, un * prescrit + par des /&, le discours

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officiel, pas tou8ours tr#s clair du reste, mais o7 un retour à une forme d’ordre moral

se dessine% 0e plus, un autre probl#me vient de l’écart entre les valeurs pr<nées à

l’école et ce que la société reconnat comme valeurs @ l’école doit elle transmettre des

valeurs qui adapteront à la société ou qui aideront à résister à des tendances sociétales

lourdes qui méritent critique ?

- :ême sans avoir le désir d’éduquer à des valeurs, nous en faisons passer, sans levouloir parfois, sans tou8ours le vouloir, par nos attitudes, nos comportements, nos

pratiques pédagogiques% 5e que le matre donne à voir est important @ une valeur

s’incarne, se vit, il ne suffit pas qu’elle soit déclarée, même si il est important qu’elle

le soit%

- A l’école, quand on pense * valeur +, on pense d’abord à tout ce qui est lié à

l’ét"ique, et avec une tendance à assimiler morale et valeurs% /l est plus difficile de

penser, par eemple, ce qui est de l’ordre du politique, de la vérité, de l’est"étique% /l

se 8oue pourtant aussi du pouvoir à l’école, on 6 travaille la rec"erc"e de la vérité.

La question des valeurs ne se poserait-elle eplicitement que lorsqu’il 6 a des

probl#mes dans la vie de la communauté scolaire ? Au point qu’on a pu se demander

si elle ne masquait pas une 8ustification idéologique de la rec"erc"e du confort PQPR desenseignants.

Cous pensons que nous éduquons de toute faKon à des valeurs et qu’il vaut mieu le

faire en a6ant réfléc"i à ce qu’elles sont, à ce que nous voulons faire et comment, à la

faKon dont nous prenons en compte pour cela ou non$ les prescriptions de

l’institution% 5ela entrane beaucoup de doutes et d’incertitudes, et O dans l’atelier O

un refus net de tout ce qui ressemblerait à une volonté d’imposer les valeurs et

formater les él#ves% Les valeurs préeistent à l’école, à la classe, au acteurs, mais

elles peuvent se construire collectivement% Le matre 8oue alors un r<le de médiateur%

2duquer au valeurs n’est pas la faKon moderne, pédagogiquement correcte, de dire,

d’* enseigner la morale +, même s’il 6 a une demande sociale et institutionnelle

d’enseignement de la morale, qui se formule dans ces termes pour l’école primaire et

n’ose peut-être pas encore les utiliser pour les autres niveau d’enseignement%

2duquer au valeurs ne peut avoir pour but d’installer la pai sociale dans la classe,

l’ambition est plus grande @ permettre au él#ves de se construire, ou de c"oisir leurs

propres valeurs, ou de reprendre consciemment à leur compte telle ou telle valeur ;

mais aussi construire une * culture de valeurs + commune, en articulant l’individuel,

le sub8ectif, le désir, et le collectif, l’universalisable%

I& # Quelques pistes

/l est évidemment difficile d’éduquer à des ob8ets aussi difficiles à définir que lesvaleurs'Q'R, et aussi difficilement didactisables% La question * quelles sont les valeurs

à transmettre ? + n’est pas résolue, et celle du moment au cas par cas quand il surgit

quelque c"ose d’inattendu qui se prête à une réfleion sur les valeurs dans la vie de la

classe ou de faKon plus s6stématique$ rel#ve plut<t des c"oi pédagogiques de

c"acun, de l’environnement école primaire ou enseignement secondaire, enseignant

1[1] On entend ici par « désir de confort » le désir d’avoir une classe assez

paisible et harmonieuse pour qu’on puisse se consacrer faire travailler et

apprendre les él!ves"

2[2] #oir la premi!re partie"

$



d’une discipline uniquement, professeur principal, etc%$ et de crit#res comme la

légitimité et l’efficacité%

Le socle commun prescrit des valeurs à transmettre, dans son introduction et dans le

pilier S le pilier T sur les compétences civiques et sociales est plus centré sur d’une

part l’encadrement de la vie des él#ves au coll#ge, et d’autre part des connaissancesrelevant de l’instruction civique$% A titre d’eemple, sans volonté d’e"austivitéUQUR,

citons les valeurs de la 1épublique, le go>t pour la rec"erc"e de la vérité, la rigueur, la

persévérance et le go>t de l’effort, la capacité de 8ugement autonome, l’esprit

d’initiative, l’engagement, l’implication, la créativité, le travail, l’obéissance.

&n retrouve bien les tensions liées à la "iérarc"ie des valeurs @ par eemple il faut

avant tout respecter des r#gles, mais en faisant preuve d’esprit d’initiative, il faut

acquérir le go>t du savoir mais la coutume est de ne donner que des gratifications

eternes, comme les notes, or on s’engage d’autant plus qu’on a le sentiment de le

faire librement% ans doute ces tensions sont-elles in"érentes à la situation

d’éducation%

Les programmes des différentes disciplines prescrivent aussi des valeurs àtransmettre @ l’esprit critique, l’"onnêteté intellectuelle, la curiosité, la responsabilité,

la cito6enneté, la sécurité, l’autonomie, la coopération. /l n’est évidemment pas

possible de reprendre ici l’étude de certains programmes qui a été faite pendant

l’atelier% &n peut se demander si un tel programme est réalisable dans les conditions

imposées négociation entre les contenus à transmettre et le temps à consacrer à

c"acun, qui fait que les valeurs resteront dans l’implicite% &n semble faire confiance à

l’imprégnation par les activités de rec"erc"e comme en sciences, ou la lecture des

tetes comme en franKais%

Les différents dispositifs de travail sont eu aussi porteurs de valeurs @ le travail

individuel est plut<t du c<té de la responsabilité il faut s’approprier un contrat, des

eigences qui visent à faire accéder à l’autonomie$, de l’"onnêteté intellectuelle et de

l’"umilité l’él#ve seul voit ce qu’il sait faire$, de l’incitation à l’effort ; le travail en

groupe implique le respect d’autrui et l’écoute, la coopération, mais aussi l’"onnêteté

intellectuelle, la confiance que le matre accorde au él#ves peut les inciter à avoir

confiance en eu et en leurs enseignants% 2nfin même si cela s’apprend, le travail de

groupe est du c<té de l’autogestion et de la démocratie @ avec les travau de rec"erc"e

on trouve la prise de risque, l’acceptation de l’incertitude et la persévérance, une

marge le liberté ou du moins d’autonomie, la responsabilité par rapport au groupe-

classe qui bénéficiera des rec"erc"e de c"acun.

5ela reste néanmoins le plus souvent implicite @ le postulat est alors qu’il faut d’abord

mettre les él#ves dans des situations o7 ils peuvent vivre les valeurs, et que cetteimprégnation réitérée portera ses fruits%

ans doute faudrait-il aussi pourtant que parfois les valeurs soient nommées,

déclarées, discutées% 0es débats sont possibles pour cela dans différentes disciplines @

à partir de tetes littéraires porteurs de valeurs, de situations "istoriques,

d’événements de l’"istoire des sciences O autour du vrai, par eemple -, de

l’organisation du travail dans la classe et de la vie de la classe%

3[3] %l ne s’a&it ici ni de décider si ce sont ou non des valeurs' ni si nous les

prenons notre compte' mais simplement d’e(aminer la prescriptioninstitutionnelle"

)



ref, un travail difficile mais important est possible @ certaines orientations

ministérielles, comme dans les nouveau programmes de l’école primaireVQVR, sont

d’autant plus désolantes.

$[$] *our le c+cle 2 du primaire , -les él!ves. découvrent les principes de la

morale' qui peuvent /tre e(pliqués par le ma0tre au cours de la ournée' et

présentés sous forme de ma(imes illustrées' telles que « la liberté de l’un s’arr/te

o commence celle d’autrui »' « ne pas faire autrui ce que e ne voudrais pasqu’il me fasse »' etc" %ls prennent conscience des notions de droits et de devoirs"

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