ensapBx - journée doctorale 2011

1re

La thèse, une nouveLLe perspective de formation

pour L’architecture et Le paysage

17.03.2011Amphi 2 - BER

La première journée doctorale à l’école nationale supérieure d’architecture et de paysage de

Bordeaux confirme l’installation d’une nouvelle voie de formation conformément à l’organisation

de l’enseignement supérieur en trois cycles : Licence, Master, Doctorat. Le doctorat est un

diplôme qui fait référence au niveau national et international et qui enrichit l’offre bordelaise tant

en architecture qu’en paysage. Possibilité limitée jusqu’alors à quelques écoles, l’ensapBx s’inscrit

dans ce mouvement général grâce au développement de ses activités de recherche.

Des étudiants, architectes et paysagistes, se sont engagés dans ce parcours avec l'ambition de

contribuer à étayer les savoirs dans leurs domaines en mettant en œuvre un dispositif jusqu’alors

réservé aux universités. Après de longs débats, souvent contradictoires, sur le « doctorat en

architecture et en paysage », la présentation de leurs travaux par les doctorants (jeunes diplômés

architectes ou paysagistes, enseignants-chercheurs, en début ou fin de thèse, français ou

étrangers) est la démonstration de l’intérêt de telles démarches de formation pour des champs

disciplinaires qui revendiquent leur importance et leur autonomie. Sans éluder les difficultés ou

les interrogations sur un tel parcours de formation (choix des thèmes et des problématiques,

financement de la thèse, débouchés professionnels), les échanges sur les sujets de thèse et

l’encadrement donnent une vison plus concrète de ce que représente la réalisation d’un

doctorat. Au regard de l’intérêt manifesté pour une thèse par des étudiants de plus en plus

nombreux, l’initiative prise par les doctorants bordelais pour débattre de ses enjeux et de ses

modalités de réalisation est d’autant plus méritoire et pertinente.

Nous présentons ici les résumés des communications qui détaillent la démarche

de chaque doctorant accueilli à l’ensapBx. Sont aussi répertoriés dans ce document

les laboratoires et équipes de recherche de l’ensapBx,

dont le développement est indispensable pour encadrer les doctorants.

Notons enfin que cette journée doctorale organisée à Bordeaux,

doit beaucoup à la mobilisation collective des doctorants et à son instigatrice et coordinatrice

Fanny Gerbeaud, architecte et doctorante à PAVE.

9h > 9h30 Introduction par Pierre Culand, directeur de l’ensapBx

9h30 >11h30

• Adrien Gonzalez

De la métropole à « l’exopole », vers une nouvelle identité territoriale. La conurbation et le territoire basque

• Jean-François RodRIGuez

Les nouveaux patrimoines de haute montagne dans les Pyrénées (Refuges - Sentiers - Hydroélectricité)

• Dominique HenRy

« Pourtant que la montagne est belle… » Ethno-géographie du sens du travail des éleveurs dans les paysages montagnards pyrénéens

• Aurélie CoutuRe

Conditions d’une participation citoyenne à l’évolution de l’agglomération bordelaise, entre recherche d’efficience et exigence de légitimité

• Mélanie daRRoman

Renaissance des coopératives d’habitants : de nouvelles formes négociées de fabrication de la ville

• Héloïse PaGnaC-BaudRy

L’intégration de la prévention de la malveillance à la démarche de qualité environnementale de l’espace public

11h30 >11h45 Questions - pause

11h45 >12h30

• taBle Ronde Le doctorat en architecture et en paysage, enjeux de formation

avec Catherine SémIdoR • Guy taPIe, directeurs de thèse • Bernard davaSSe, co- directeur de thèse

Modérateur : Jean marc offneR, directeur général de l’A’urba

12h30 >14h Apéritif & pause déjeuner

14h >16h

• Belal aBdelatIa

Contribution à l’étude d’ambiances lumineuses dans les établissements scolaires en Libye : évaluation et préconisations

• Despina naGHI

La vie quotidienne dans un « bloc » à Bucarest entre 1980-2000

• Charles ouedRaoGo

Manifeste pour la valorisation des matériaux locaux naturels appliqués à la densité urbaine à Ouagadougouau Burkina Faso

• Fanny GeRBeaud

L’habitat spontané comme un outil de développement urbain, le cas de Bangkok

• Ahmed KHan

L’habitat abordable et durable en Arabie Saoudite

• Muhannad HaJ HuSSeIn

Stratégies Architecturales pour un Habitat Durable en Palestine. La cour : choix socio-environnemental

• Grace yePez-Salmon

Vers une évaluation environnementale des éco-quartiers

15h45 >16h Questions - pause

16h > 17h

• taBle Ronde La thèse, conditions pratiques et projet professionnel

avec muhannad HaJ HuSSeIn • Grace yePez-Salmon • fanny GeRBeaud • adrien Gonzalez, architectes, doctorants

• dominique HenRy, paysagiste, doctorant • RaPHaël RoyeR, représentant d’AQUIDOC

Modérateur : aurélie CoutuRe, architecte, doctorante

> Coordination de la journée : fanny GeRBeaud, architecte, doctorante

PRoGRamme

Les doctorants à l’ensapBx

Belal aBdelatIaarchitecte, Master ACAU, doctorant en architecture

[email protected]

directeur de thèse : Catherine SemIdoR, professeur à l’ensapBx, responsable scientifique du Groupe de Recherche Environnement, Conception Architecturale et Urbaine (GRECAU) associé à l’UMR/CNRS Institut de Mécanique et d’Ingénierie de Bordeaux (IMIB)

Ecole doctorale ED 209 Sciences Physiques et de l’Ingénieur

MOtS CléS : AMBIANCES lUMINEUSES, CONFORt vISUEl, lUMIèRE NAtUREllE, étABlISSEMENtS SCOlAIRES

Ces dernières années, les questions posées par le développement durable et les économies d’énergie dans les pays occidentaux ont motivé des travaux de recherche pour favoriser la lumière naturelle dans les établissements scolaires. La plupart d’entre eux repose sur les quantités de lumière requises pour effectuer des tâches spécifiques aux établissements scolaires mais peu portent sur les aspects qualitatifs de la lumière na-turelle. Les mêmes questions commencent à se poser en Libye, notamment la question de favoriser l’éclaire-ment naturel dans les salles de classe qui doit permettre de réaliser des économies d’énergie et d’améliorer les conditions de travail des enseignants et des élèves.

En Libye, l’ensoleillement est important, il faut donc im-pérativement se protéger du soleil surtout entre le mois de juin et le mois d’août pour éviter les surchauffes, tout en préservant la lumière naturelle. Les écoles actuelles respectent la première condition mais trop souvent au détriment de la lumière naturelle. Cette situation nous amène à poser la question suivante : Quelle incidence la conception de l’école peut-elle avoir sur les ambian-

ces lumineuses et par extension sur la performance scolaire des élèves ?

Dans ce travail de thèse, nous présentons l’analyse que nous avons pu faire à partir des éléments bibliogra-phiques que nous avons pu consulter et de la visite de l’ancienne ville de Ghadamès que nous avons faite durant un mois. Nous avons ainsi pu répertorier certains dispositifs architecturaux et techniques qui contribuent au contrôle de la lumière naturelle dans les espaces intérieurs et extérieurs. Nous présentons et discutons ensuite les résultats que nous obtenons.

Pour conclure, cette étude fera aussi le point sur les différentes recommandations appropriées au contexte climatique de la zone d’étude. Nous étudions égale-ment les dispositifs d’éclairage naturel que l’on trouve dans la construction traditionnelle en Libye pour voir ensuite comment ils peuvent s’intégrer dans une archi-tecture contemporaine, en relation avec des modes de vies et des usages qui ont évolué.

Contribution à l’étude d’ambiances lumineuses dans les établissements scolaires en libye : évaluation et préconisations

Définir les conditions d’une participation citoyenne à l’évolution de l’agglomération bordelaise, entre recher-che d’efficience et exigence de légitimité.

Défi contemporain, la participation citoyenne cherche à se développer comme facteur de plus-value de pro-jets urbains, au plus proche des besoins et attentes des utilisateurs. Dès lors qu’elle se veut aller au-delà d’un cadre législatif du reste peu contraignant, elle a à com-poser avec la prégnance de contextes complexes, d’enjeux multiples, et de configurations d’acteurs qui en font un processus toujours singulier. Au cœur de ces problématiques, la Communauté Urbaine de Bordeaux mène actuellement une réflexion en vue de dévelop-per une culture de la participation citoyenne autour de projets relevant de ses compétences, et à une échelle difficilement appréhendable, celle de l’agglomération. Pour ce faire, la Charte de la participation dont elle s’est dotée en 2010 pose les bases d’une participation à un niveau élevé à travers la mise en œuvre de projets pilotes à visée d’expérimentation.

Dans ce cadre, la présente recherche a pour objet l’analyse et l’évaluation des dispositifs participatifs

innovants mis en œuvre par la CUB, afin d’en mettre en évidence les principes déterminants dans une visée opérationnelle. La confrontation avec le terrain, non seulement lors des phases actives de concertation, mais également au sein des processus de projet qui les mobilisent, permet de mettre en évidence les tensions en jeu entre théorie et pratique au sein de tels dispo-sitifs. A l’issue d’une première phase de recherche, certains éléments semblent se dessiner qui interrogent la définition même de la participation citoyenne, et posent les bases d’un cadre d’analyse en lien avec les spécificités du terrain étudié.

Aurélie CoutuRearchitecte DE, doctorante en architecture

[email protected]

directeur de thèse : Guy taPIe, professeur à l’ensapBx, directeur du laboratoire Profession Architecture ville et Environnement (PAvE) associé à l’UMR/CNRS 5116, centre Emile-Durkheim

Ecole doctorale 303 des sciences sociales. Société, Santé, Décision - SP2 Société, Politique, Santé Publique

MOtS CléS : PARtICIPAtION, PROCESSUS, tRANSPARENCE, EFFICIENCE, AMéNAGEMENt

Définir les conditions d'une participation citoyenne à l'évolution de l'agglomération bordelaise, entre recherche d'efficience et exigence de légitimité

Habiter la ville actuelle et celle de demain interroge à la fois les caractéristiques des formes d’habitat produi-tes, leurs relations à l’environnement urbain et la façon dont elles sont fabriquées en particulier en tenant compte d’une demande de participation des usagers – habitants – citoyens. Les thèmes de la « démocratie de proximité » ou « participative » et de la « citoyen-neté » sont alors en lien direct avec la mise en place de politiques urbaines. Étudier les nouvelles modalités de fabrication de la ville montre l’émergence d’un modèle de ville, reflet de la société et des impératifs qu’elle comporte.

La concertation – négociation apparaît aujourd’hui comme la démarche la plus appropriée aux nouveaux champs de recherches qui se développent autour de la fabrication de la ville. L’évolution d’une telle approche de la ville, et donc des projets qui la consti-tuent, soulève alors des interrogations quant aux rôles des différents acteurs et experts. C’est une véritable production collective qui s’engage, supportée par une trame de négociation multidimensionnelle que nous souhaitons décrypter.

La montée de la crise sociale, économique et éco-logique, et les caractéristiques héritées de l’urbain provoquent une profonde réflexion sur la manière de concevoir nos modes d’habitat. La donnée récurrente à tout projet privilégie un modèle de ville « durable » pour satisfaire de nouveaux besoins. Dans ce cadre général, la renaissance des coopératives d’habitants en France est un phénomène significatif. Faisant face à la situation actuelle, elle apparaît pour beaucoup comme une nouvelle alternative, rompant souvent avec des dispositifs procéduraux très marqués par les savoirs d’experts et nettement moins par l’implication des usagers. Dans ce cadre, nous sommes amenés à nous interroger sur l’implication de la société civile dans les processus décisionnels d’aménagement des territoires.

Renaissance des coopératives d’habitants : de nouvelles formes négociées de fabrication de la ville

Mélanie daRRomanarchitecte DE, doctorante en architecture

[email protected]



MOtS CléS : PARtICIPAtION, COPRODUCtION, COOPéRAtIvE, MODE DE vIE, ACtION COllECtIvE, HABItANt.

Malgré les politiques urbaines et sociales, la forte crois-sance de Bangkok (Thaïlande) a vu la consolidation des communautés de bidonvilles. Si pour les autorités locales les communautés sont un stigmate du mal logement et, plus globalement, un signe de sous-développe-ment, certains architectes et chercheurs y voient une solution efficace au mal logement. Certains ensembles constituent un patrimoine populaire et architectural à préserver mais se heurtent à la réglementation foncière ainsi qu’aux représentations.

L’habitat spontané, plutôt qu’une typologie, est un mode d’appropriation et de création incrémentielle de l’espace. De fait, les communautés sont de véritables morceaux de ville qui s’assimilent lentement au marché courant du logement, le plus souvent illégalement : l’homogénéisation des constructions spontanées avec le tissu environnant contribue sur le long terme à légitimer ce processus constructif. La régularisation en demeure la clé, garantissant une acceptation physique et sociale du phénomène spontané.

Avec la métropolisation cependant, la pression foncière qui « justifiait » les expulsions fréquentes est contreba-lancée par l’émergence d’une société civile et le poids croissant des réseaux de communautés.Les objectifs de développement durable et de partici-pation, devenus des enjeux majeurs pour les autorités, s’affirment comme des moyens de revendiquer le droit de propriété et par conséquent le statut de citadin concepteur-constructeur. En guidant les interventions de l’Office National du Logement, en initiant de nouvelles méthodes de projet, l’architecture spontanée ques-tionne la pertinence des orientations actuelles de la planification, devenant peu à peu un outil de dévelop-pement urbain.

l’habitat spontané comme un outil de développement urbain, le cas de Bangkok

Fanny GeRBeaudarchitecte DE, doctorante en architecture

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MOtS CléS : HABItAt SPONtANé, COMMUNAUté DE BIDONvIllE, PARtICIPAtION PUBlIQUE, BANGkOk, DévElOPPEMENt URBAIN, MUtUAlISAtION DES ESPACES

« La civilisation mondiale ne saurait être autre chose que la coalition, à l’échelle mondiale, de cultures préservant chacune son originalité. » - Race et histoire, C.LEVI-STRAUSS, Folio Essais, 1952, page 77.

L’économie mondiale repose sur des pôles urbains tissant des liens entre eux et avec les territoires qu’ils occupent, ces derniers étant soumis à leur dépendance ou influence. Dans ce contexte globalisé, les villes du monde entier aux spécificités héritées de l’histoire, tendent aujourd’hui vers la « ville générique » théorisée par l’architecte Rem Koolhaas, où toute différenciation s’efface au profit d’une unique et même idée urbaine, contemporaine, mono-culturelle.

Le phénomène de métropolisation est, à mon sens, l’outil nécessaire à l’accomplissement de la ville géné-rique, dans sa façon de reproduire les modes d’urbani-sation et formes d’architecture, de pôle urbain en pôle urbain. En d’autres termes, les pôles urbains voient petit à petit leurs spécificités disparaître dans la production urbaine contemporaine.

On peut donc se demander ce qu’il en est des terri-toires sous influence des pôles urbains et quelles sont

les conséquences de cette métropolisation sur ces territoires.

Il s’agit donc ici d’étudier les mutations de ces territoires périphériques, terres consommables pour les uns, en sursis pour les autres et véritables terroirs pour certains, en termes d’architecture et d’urbanisme. Nous nous attachons à déterminer la logique culturelle si l’on peut dire, qui persiste et perdure à travers le temps, face à la table rase du présent. Pour plus de clarté, étant donné la diversité formelle, fonctionnelle et culturelle de ces territoires, nous désignons par le terme d’exopole l’en-semble des territoires extérieurs aux pôles urbains et qui restent sous leur influence et dépendance.

Comme échantillon d’étude, nous avons choisi le Pays basque franco-espagnol et plus particulièrement le vaste chantier de métropolisation à venir que constitue l’Eurocité basque, conurbation en projet allant de Saint Sébastien à Bayonne. L’exacerbation de dynamiques identiques et contraires qui y sont présentes, la netteté des ruptures ur-bain/rural et la volonté historique du lien transfrontalier font de ce Pays un véritable laboratoire d’étude du dévelop-pement rural face à la métropolisation.

de la métropole à « l’exopole », vers une nouvelle identité territoriale.la conurbation et le territoire basque

Adrien Gonzalezarchitecte HMONP, doctorant en architecture

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MOtS CléS : DévElOPPEMENt tERRItORIAl, CUltURE Et ARCHItECtURE, URBANISME, MODE DE vIE, MEtROPOlISAtION

Muhannad HaJ HuSSeInarchitecte, Master ACAU, doctorant en architecture

[email protected]



MOtS CléS : HABItAt DURABlE, ESPACE ExtéRIEUR PRIvé, lA COUR, QUAlIté SOCIO-ENvIRONNEMENtAlE, PAlEStINE

L’habitat est représentatif de valeurs économiques, culturelles, sociales et écologiques. Il n’est pas seule-ment un espace physique dans lequel les gens vivent, mais également un endroit où des interactions sociales et pratiques rituelles se déroulent. Par conséquent, de tout temps, les hommes ont cherché l’équilibre dynamique entre les deux environnements (intérieur et extérieur) dans la conception architecturale de leurs habitats.

En fait, plusieurs facteurs interagissent pour déterminer cette conception : les configurations, la typologie, la morphologie ainsi que les performances énergétiques à obtenir. A ce titre, le climat et la culture sont les élé-ments les plus importants.

Au cours des 50 dernières années, la Palestine, a été le lieu d’une transformation importante tant du point de vue politique qu’économique, sociale, urbain, etc. Tout au long de cette transformation, le concept archi-tectural des habitats traditionnels à cour (introvertis) a été abandonné en faveur des nouveaux concepts résidentiels (extravertis). Ces derniers sont quasiment

identiques sur l’ensemble de la Palestine malgré ses dif-férentes zones climatiques. Contrairement au concept traditionnel, les concepts contemporains n’ont malheu-reusement pas respecté les valeurs environnementales, énergétiques, fonctionnelles et socioculturelles par rapport aux questions du coût, de la taille, de l’empla-cement et de l’esthétique. En outre, un problème de déséquilibre entre l’environnement intérieur et extérieur de l’habitat contemporain a émergé. Pour toutes ces raisons, ce nouveau type d’habitat (extraverti) a été remis en cause.

Ainsi, la recherche en vue d’améliorer la qualité de l’espace où l’on vit, est une demande essentielle. Cette demande est une problématique vaste et complexe qui peut être abordée de différentes façons. Pour notre recherche doctorale, nous avons choisi de nous focaliser sur le rôle que l’espace extérieur (privé et semi privé) et ses caractéristiques spatiales, environne-mentales et humaines peut apporter à cette problé-matique. En quoi la conception de la cour (forme tradi-tionnelle d’espace extérieur) est une stratégie efficace pour un habitat (collectif) durable en Palestine ?

Stratégies Architecturales pour un Habitat durable en Palestine. La cour : choix socio-environnemental

Dominique HenRypaysagiste DPLG, doctorant en géographie-aménagement

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directeur de thèse : Jean-Paul métaIlIé, laboratoire Géode à l’Université toulouse le Mirail

Co-directeurs : Serge BRIffaud, Responsable du Centre de recherche sur l’histoire et la culture du paysage (CEPAGE) et Bernard davaSSe, membre du CEPAGE

Ecole doctorale ED327 Temps, espaces, sociétés, cultures

MOtS CléS : PAySAGES PAStORAUx, PyRéNéES, ElEvEURS, PRAtIQUES, SUBJECtIvIté

Les paysages pastoraux pyrénéens relèvent pour une large part du travail des éleveurs qui en assurent la ges-tion à l’échelle de ces vastes étendues montagnardes. Pour autant, dans un contexte de faible rentabilité des formes d’élevage extensives (basées sur l’exportation, produisant peu de valeur ajoutée sur place), la dimen-sion économique de l’activité ne saurait, à elle seule, justifier l’existence et la persistance de ces structures complexes de travail.

Derrière la paisible apparence de ces verts pâturages, c’est bien une diversité et une complexité qui se livre à l’analyse des paysages et des pratiques sociospatiales : diversité et imbrication des logiques d’utilisation des es-paces pastoraux ; variété des motivations et des profils professionnels où l’éleveur n’est rarement qu’éleveur. Celui-ci, d’ailleurs, ne gère ni que de l’herbe ni seule-ment son troupeau.

Au côté des dimensions de la subjectivité du travail (en usine) qu’aborde la socio-anthropologie du travail, en parallèle aux rationalités subjectives des éleveurs que prennent depuis peu en compte les zootechniciens pour

l’amélioration des conditions de travail en élevage, cette recherche doctorale paysagiste s’attache à compren-dre et à dégager, en matière de gestion des paysages pastoraux, le sens des pratiques des éleveurs.Cet aspect du contenu subjectif du travail des éleveurs, autant que des modalités d’adaptation, ruses ou bri-colages de leurs « manières de faire » seront ici abordés comme façon de contribuer à renouveler la compréhen-sion du rôle et de l’action des éleveurs sur les paysages, en terme d’entretien de la montagne pyrénéenne.

« Pourtant que la montagne est belle1 … »

Ethno-géographie du sens du travail des éleveurs dans les paysages montagnards pyrénéens

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Ahmed KHanarchitecte, Master ACAU, doctorant en architecture

[email protected]



MOtS CléS : ARCHItECtURE DURABlE, ARCHItECtURE BIOClIMAtIQUE, HABItAt ABORDABlE, CONFORt, ARABIE SAOUDItE

Pour une famille, l’accès et les possibilités d’acquérir un logement, sont un besoin primordial qui contribue au dé-veloppement d’une société saine. C’est un lieu central, qui tient une place prépondérante au sein d’une famille et de ce fait, a un effet direct sur la sérénité et la stabilité socio-économique et culturelle d’une population.

L’État saoudien a donné de l’importance au sujet de l’habitat abordable en l’intégrant dans son programme de développement. Ce programme consiste à proposer à toutes les catégories sociales un habitat convenable, et ce en tenant compte de leur pouvoir d’achat.

Malgré tous les progrès accomplis dans le secteur de l’habitat, il y a encore des problèmes qui persistent (ex : La plupart des projets de logements abordables sont concentrés dans les grandes villes, ce qui a entraîné l’exode rural). Les citoyens à revenus faibles ou intermé-diaires ont des difficultés à assurer l’acquisition de leurs propres logements comme les prêts accordés par les organismes gouvernementaux sont limités. De même, l’absence de durabilité et d’intégration adéquate à l’environnement immédiat dans les projets abordables,

a entraîné la marginalisation du thème Eco-construction. etc.)

Tenant compte de cet ensemble de paramètres, il est nécessaire de mener une réflexion en vue d’adopter un modèle d’habitat simple et durable, bénéficiant des nou-velles techniques de construction, convient aux besoins des familles. Ce modèle donnera la possibilité d’accéder au logement sans solliciter l’aide de l’état. Notre travail de recherche s’inscrit dans une démarche se basant sur :

- Une étude sur l’habitat déjà existant en Arabie Saoudite et connaître les paramètres socio-économique et psy-chologique qui pourraient influencer l’habitat.

- Une étude analytique et comparative des projets de logements sociaux dans différents pays du monde.

- S’intéresser d’avantage au développement durable et en particulier l’énergie renouvelable et le réchauffement climatique.

- La mise en pratique des connaissances acquises durant le Master Ambiance et Confort pour l’Architecture et l’Urbanisme (ACAU).

l’Habitat abordable et durable en arabie Saoudite

Despina naGHIanthropologue, doctorante en sociologie

[email protected]



MOtS CléS : ESPACE, HABItER, HIStOIRE ORAlE, MICRO-COMMUNAUté, MICRO-HIStOIRE, PRAtIQUES DE lA vIE QUOtIDIENNE.

Les blocs étaient connus par les Bucarestois depuis la période de l’entre-deux-guerres, mais pendant le communisme, ils se sont développés en tant qu’habitations sociales. Les éléments de continuité et ceux de rupture dans le passage depuis le régime totalitaire au régime démocratique, qui caractérisent les pratiques quotidiennes de la vie dans un bloc, sont très importants pour ce travail. La question principale est comment les changements sociaux se reflètent dans les aspects de la vie de tous les jours d’une micro-communauté urbaine.

Le but de la thèse est de mettre en lumière par l’histoire orale les représentations sociales collectives et les modèles collectifs qui assurent le fonctionnement de la micro-communauté choisie comme échantillon de recherche. Les études de cas aident à identifier les constantes et les variables dans les récits oraux et dans les pratiques de la vie quotidienne.Le terrain de recherche consiste en quatre blocs avoisinants à la frontière entre les quartiers bucarestois Dorobanti et Floreasca. Cette zone n’est pas homogène socialement et économiquement. La

cohésion interne du groupe est assurée par la longue relation de voisinage et par les expériences communes des habitants.

Les tactiques et les stratégies développées par un tel groupe en ce qui concerne les pratiques de la vie quotidienne sous communisme et sous démocratie, comme ainsi les éléments qui caractérisent le mode de vie du groupe, c’est-à-dire voisinage, solidarité, mode de subsistance, conscience de l’appartenance à la communauté, peuvent mieux expliquer la vie quotidienne actuelle.

la vie quotidienne dans un « bloc » à Bucarest entre 1980-2000

Andres moReno SIeRRaarchitecte, Master ACAU, doctorant en sciences et techniques architecturales

[email protected]



MOtS CléS : CONCEPtION ARCHItECtURAlE, PERFORMANCE éNERGétIQUE, MODélISAtION, MétHODOlOGIE, ARCHItECtURE, URBANISME

Dans l’état actuel de la problématique liée à la conception des bâtiments à basse consommation énergétique, les solutions techniques semblent s’im-poser en déphasage par rapport à une démarche de conception architecturale qui manque d’instruments pour appréhender la question de l’optimisation éner-gétique. La plupart des démarches existantes visent l’application de plusieurs dispositions environnementa-les mais elles connaissent des difficultés pour visualiser l’impact sur le comportement énergétique du bâtiment et sur le confort. Comment contribuer donc à optimiser le processus de conception de façon à constituer un outil de travail pour les architectes et les ingénieurs ?

Cette recherche se concentre sur les premières étapes du processus de conception. L’objectif est de mesurer la pertinence de différentes stratégies architectu-rales et de proposer un instrument méthodologique qui permette d’intégrer les différents aspects liés à la performance énergétique dans la conception des logements collectifs.

La méthodologie est basée sur l’analyse systémique de différentes configurations morphologiques et typo-logiques des bâtiments. L’étude comparative de cas permet de mettre en évidence l’impact des décisions dans les phases initiales du processus de conception. L’objectif est de proposer une formalisation simple des stratégies de conception, et de valider leur pertinence à partir des outils de simulation dynamique. Ainsi les modèles peuvent être comparés selon des critères de performance énergétique, mais également à partir de critères de confort prédéfinis.

Intégration de la problématique énergétique dans les phases initiales de la conception architecturale des logements collectifs

Wend-kouni Charles ouedRaoGoarchitecte HMONP, doctorant en architecture

[email protected]



MOtS CléS : MAtéRIAUx, NAtUREl, DENSIté, URBANISME, HABItAt, OUAGADOUGOU

L’habitat et son contexte urbain apparaissent de plus en plus en Afrique comme un outil important de la mondialisation référée à la modernité occidentale, qui y est de fait, considérée comme l’unique modernité. L’aménagement pratiqué se caractérise cependant par des mises en œuvre dualistes entre la tradition et modernité.

Au Burkina Faso, la majorité des constructions est réali-sée à base de matériaux locaux et ceci pour l’ensem-ble des populations rurales majoritaires qui représentent 85% de la population du pays. Cela peut alors sembler abusif de parler de valorisation de matériaux locaux naturels. Cependant, la tendance croissante à l’uti-lisation du parpaing en ciment et de la tôle ondulée en toiture est nettement visible à Ouagadougou la capitale du pays.

A ce cadre d’application d’une modernité aména-giste et métissée africano-occidentale, vient s’agréger la question de l’étalement urbain, au grand dam de

l’exode rural. Cette situation de désaffection des ma-tériaux locaux est ainsi corollaire à l’enjeu de la bonne gouvernance locale.

Ainsi donc, quel mode de densification qualitative lo-cale serait possible par l’utilisation des matériaux locaux naturels ?

Nous joignant aux voix s’élevant aujourd’hui contre cette désaffection, notre entreprise consistera à ap-porter une réponse aux arguments légitimes contre l’uti-lisation des matériaux locaux dans l’habitat. Ainsi, nous comptons mettre en lumière les sources historiques, sociétales, politiques, économiques et technologiques de cette tendance à la désaffection des matériaux locaux naturels à Ouagadougou nous permettant de proposer les moyens de rectification de cette propen-sion, projetée dans le cadre d’un mode qualitatif de développement urbain densifié.

Manifeste pour la valorisation des matériaux locaux naturels appliqués à la densité urbaine à Ouagadougou au Burkina Faso

Héloise PaGnaC-BaudRyarchitecte DE, doctorante en architecture

[email protected]



MOtS CléS : AMéNAGEMENt URBAIN, DvPt DURABlE, PRévENtION DE lA MAlvEIllANCE, SENtIMENt D’INSéCURIté, QUAlIté ENvIRONNEMENtAlE

Approche environnementale et prévention de la malveillan-ce sont deux approches d’origine différente, l’une basée sur la sécurité et l’autre sur le développement durable. Elles ont un terrain commun : la ville. Ces deux approches sont-elles concurrentes, complémentaires ou indépendantes ?

L’aménagement durable de l’espace public est un enjeu d’actualité pour les villes européennes. Il se base sur la qualité de l’espace public, sa durabilité, son niveau de confort des piétons, et sa sécurité, entendue ici comme la prévention de la malveillance, qui désigne les incivilités, le vandalisme, la délinquance, la criminalité et le « sentiment d’insécurité ». Afin de permettre aux usagers des dépla-cements en toute sécurité au sein d’espaces publics, nous entendons démontrer qu’il apparaît plus que jamais néces-saire d’appeler les aménageurs à utiliser, pour leurs projets urbains, tant les démarches environnementales d’aména-gement (éco-quartiers, démarche HQE²R…) que les princi-pes de prévention de la malveillance par l’urbanisme, deux concepts aujourd’hui peu exploités conjointement pour le confort des usagers.

Aujourd’hui, la demande sociale est, pour une ville, la volonté d’espaces urbains plus sûrs. Cette attente inter-

pelle directement les acteurs de la production urbaine, architectes et urbanistes. Cependant, aujourd’hui, la sécurité n’est pas considérée comme une composante essentielle pour la qualité des projets d’aménagement dits « durables ». Pourtant, la disposition et l’organisation des espaces urbains influent sur le degré de sécurité, contribuant ainsi à les rendre plus sûrs voire plus dangereux. Actuelle-ment, la sécurité dans les aménagements urbains est seule-ment prise en compte par les études de sécurité – devenues obligatoires en vertu du décret n°2007-1177 du 3 août 2007 pris en application de l’article L. 111-3-1 du Code de l’urbanisme et relatif aux études de sécurité publique – qui proposent, en cas de risques d’insécurité, un simple recours à la vidéosurveillance. Il s’agit donc d’un simple « panse-ment » et non d’une réflexion en profondeur sur des straté-gies d’urbanisme et de conception des espaces publics. Par ailleurs, la vidéosurveillance n’améliore en rien le confort des espaces publics, ni leur durabilité. Or les stratégies existent, à l’instar du développement des « éco-quartiers », qui parti-cipent d’un nouveau principe d’aménagement urbain dit « durable ». Ces éco-quartiers sont le résultat de principes et d’outils qui, généralisés à l’ensemble des projets urbains, per-mettraient selon nous de diminuer la malveillance dans les espaces publics tout en renforçant le confort des usagers.

L’intégration de la prévention de la malveillance à la démarche de qualité environnementale de l’espace public

Jean-François RodRIGuezarchitecte DPLG, doctorant en géographie-aménagement

[email protected]

directeur de thèse : Jean-Paul métaIlIé, laboratoire Géode à l’Université toulouse le Mirail

Co-directeur : Serge BRIffaud, responsable du Centre de Recherche sur l’Histoire et la Culture du Paysage (CEPAGE)

Ecole doctorale ED327 Temps, espaces, sociétés, cultures

MOtS CléS : PyRéNéES, HAUtE MONtAGNE, PAySAGE, PAtRIMOINE, NAtURE/CUltURE

Dans l’histoire de notre société, le paysage de haute montagne tient une place privilégiée, empreint d’une forte charge symbolique : la haute montagne fait partie des « beaux paysages naturels ». Dans cet imaginaire col-lectif, hérité d’abord du romantisme du XVIIIe siècle, puis d’idéologies naturalistes et écologistes plus récentes, elle est considérée comme un conservatoire de la nature.Dans ce contexte, le paysage de haute montagne nour-rit le champs des représentations sociales et du dialogue entre l’homme et la nature, dans une relation qui s’inscrit dans la durée et marquée par les contradictions.Ma recherche se situe dans ce cadre, à l’intersection du triptyque des représentations, des pratiques et des actions sociales sur l’espace dans les territoires pyrénéens de haute montagne. Elle étudie leurs interrelations, à l’interface des sciences sociales et des sciences de la nature.

J’étudie les liens existant entre l’architecture, dans une acception large qui englobe différents types d’aména-gement de l’espace, et les paysages de haute mon-tagne, au regard de l’évolution des pratiques spatiales de notre société occidentale dans ces territoires.Ce travail est mené dans une démarche historienne, mettant en perspective l’histoire de la construction des refuges, avec celle du pyrénéisme, pratique fondatrice dans la construction du mythe paysager de la haute montagne pyrénéenne. Deux histoires indissociables,

qui ont fortement imprégné le paysage de haute montagne durant le XXe siècle. Les aménagements de ces territoires avec de grands réservoirs d’eau destinés à l’irrigation de l’agriculture en plaine, puis la construction de grands barrages d’altitude destinés à produire de l’hydroélectricité, ont aussi transformé ces paysages. Les routes ouvertes pour construire ces ouvrages ont permis l’approche rapide et facile de la haute montagne, et donc, donné l’accès à ce milieu à toute une partie de touristes, néophytes en matière de montagne, qui sans ces équipements n’auraient probablement jamais découvert ces hauts lieux. Sous le sceau du « syndrome des années 1950 » , cette période marque une rupture dans les perceptions de la haute montagne, qui d’inaccessible devient accessible. Elle marque aussi une évolution dans le rapport à cet espace, avec le passage d’un pyrénéisme « élitiste » à un tourisme de masse.

Ces différents rapports à la haute montagne, ont rapidement induit des mesures de protections des sites et des paysages, tenant exclusivement compte de leur caractère naturel, excluant toute action de l’homme. Dans cette dialectique entre « nature» et « culture », ma thèse re-pose la question de la gestion des territoires de la haute montagne pyrénéenne, en partant de l’idée que celle-ci est aussi un « paysage culturel » , dont les traces sociales sont hybrides.

Les nouveaux patrimoines de haute montagne dans les PyrénéesRefuges - Sentiers - Hydroélectricité

cepage

Les enjeux de développement d’une ville compacte, équilibrée et solidaire remettent au devant de la scène la recherche de produits habitat à la fois denses et adaptés aux besoins des habitants. L’habitat et ses va-riations morphologiques du point de vue de son accep-tabilité sociale interrogent le lien entre « la compacité des formes » et le « vivre ensemble ». Pour l’étudier, ce travail de recherche a pour objet la compréhension des représentations que peuvent avoir les habitants de la densité d’habitat, qui apparaissent comme une explication forte de la difficulté de l’acceptabilité de cette densité et des formes de vie sociale qui l’accom-pagnent. La problématique se pose particulièrement dans les tissus urbains en mutation, quelle que soit leur inscription territoriale.

L’analyse sera replacée dans la multiplicité des dis-cours sur l’urbanisme durable, tel qu’il est aujourd’hui envisagé par les différents acteurs de la ville (élus, amé-nageurs, etc.) Les représentations « habitantes », quant à elles, seront entendues à partir d’un double point de vue, en prenant en compte autant les « effets de l’ar-chitecture » (l’impact de la forme et de ses caractéristi-

ques) que les « effets sociologiques » (les pratiques, les stratégies résidentielles).

La problématique sur « l’acceptabilité sociale de la ville dense » s’inscrit de manière permanente au sein de l’agence Place, qui intervient sur les politiques publiques du logement et de l’habitat. La thèse per-mettra d’identifier les freins et les contraintes multiples qui gênent la prise en compte de ces questions, mais également de répondre à la nécessité

Représentations sociales et acceptabilité de la densité : les modes d’habiter en question

Manon vIvIeResociologue, doctorante en sociologie urbaine

[email protected]



MOtS CléS : DENSIté, HABItAt DURABlE, MIxIté SOCIAlE ; FORME, ExPéRIENCE REPRéSENtAtION

Grace yePez-Salmonarchitecte, Master ACAU, doctorante en architecture

[email protected]



MOtS CléS : AMéNAGEMENt DURABlE, ECOQUARtIERS, OUtIlS, INDICAtEURS, évAlUAtION, éCO-URBANISME, URBANISME

La pratique professionnelle des architectes et des urbanistes est confrontée aujourd’hui à une demande publique et privée de conception de bâtiments et espaces urbains qui exige des objectifs de qualité environnementale.

Malgré les concepts et référentiels de conception d’écoquartiers existants, la notion de développement durable reste peu maîtrisée dans les projets d’amé-nagement. De ce fait, ces concepts perdent leur substance au cours du processus de conception et réalisation de ces projets.

L’objectif de cette thèse est, sur la base des outils actuels, de maîtriser la mise en œuvre de l’urbanisme durable à l’échelle intermédiaire du quartier et à terme d’établir les critères d’évaluation environnementale des réponses urbaines.

Ce travail peut permettre une meilleure connaissance et compréhension des paramètres et des concepts du futur aménagement durable pour créer ou adapter des outils méthodologiques donnant la maîtrise de ces

paramètres (simulation, évaluation, procédures).

Le contexte du déroulement de la thèse (convention CIFRE avec l’entreprise Nobatek, centre technologi-que de la construction et aménagement durable et le laboratoire GRECAU) a permis à travers des demandes opérationnelles de valider sur le terrain, à savoir en intégrant réalisme et pragmatisme par rapport à une approche thématique, les démarches proposées.

Dans l’approche développée les thématiques essentiel-les retenues sont :

La transformation du territoire - Le lien homme natureL’énergie- L’eau - La qualité de l’air - Les déchets - Le CO2

A partir de la mise en synergie de ces indicateurs et des données urbaines du projet on propose son évaluation environnementale. Cette évaluation est confrontée à un modèle de référence local et à une référence internationale des écoquartiers.

vers une évaluation environnementale des écoquartiers

La recherche à l’ensapBx

Profession Architecture Ville et Environnement

laboratoire de recherche habilité depuis 1998 par le ministère de la Culture et de la Communication, asso-cié à l’UMR / CNRS 5116, Centre Emile-Durkheim

Ecole doctorale de rattachement : ED 303 des sciences sociales. Société, Santé, Décision - SP2 Société, Politi-que, santé Publique - Université Bordeaux 2

directeur : Guy taPIe

Ecole nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux740 cours de la LibérationBP 70109, 33 405 Talence cedex

[email protected]/recherche/pave.html

> effeCtIfS

• Guy taPIe, docteur en sociologie, HDR, professeur sociologie, directeur du laboratoire

• marc delanne, architecte DPLG, maître-assistant

• olivier CHadoIn, docteur en sociologie, maître-assistant

• Kent fItzSImonS, architecte bachelor of architecture (McGill University) master of architecture, doctor of archichecture (Rice University), maître-assistant

• Patrice GodIeR, docteur en sociologie, politologue, enseignant chercheur

• Jean Paul louBeS, architecte DPLG, docteur de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS)

• Caroline mazel, architecte DPLG, enseignante-chercheur

• elodie BaRa, docteur en sociologie, contractuelle (ancienne doctorante PAVE)

> CHeRCHeuRS aSSoCIéS

• françoise GaudIBeRt, architecte DPLG, ethnologue, ENSAT

• Gérard RInGon, docteur en sociologie

• aaron Poole, architecte DPLG, chargé de cours à l’ensapBx

• Corinne SadoKH, architecte DPLG, ENSAT

• Claire maSSon, sociologue libérale

> doCtoRantS

• Caroline mazel, Identité locale et production archi-tecturale : une originalité Bordelaise ?

• fanny GeRBeaud, L’habitat spontané : une architec-ture adaptée pour le développement des métropoles ? Le cas de Bangkok

• mélanie daRRoman, Renaissance des coopératives : vers de nouvelles formes négociées de fabrication de la ville

• aurélie CoutuRe, Conception, participation, appro-priation : analyse de la production architecturale.

• adrien Gonzalez, De la métropole à « l’exopole » : vers une nouvelle identité territoriale. La conurbation et le territoire basque

• manon vIvIèRe, L’acceptabilité sociale de la ville dense

• elena despina naGHI, La vie quotidienne dans un bloc à Bucarest entre 1980 et 2000 (Co-tutelle avec l’Uni-versité de Bucarest)

• andra laRIoneSCu, La maison rurale, entre tradition et innovation, les effets de la migration de la main d’oeuvre. Le cas de Marginea, Roumanie (Co-tutelle avec l’Ecole doctorale des sciences humaines de Bucarest).

> oRIentatIonS SCIentIfIqueS

Pave développe une analyse de la fabrication des territoires, des espaces bâtis et de la ville. Ses investi-gations théoriques et empiriques se centrent sur deux objets principaux : les espaces produits (métropole, ville, quartier, structures d’habitat, équipements) pour une lecture critique de leur conception et fabrica-tion ; les dispositifs et les acteurs qui contribuent à sa production. Appliquée aux domaines de l’habitat et de l’espace urbain, sa démarche se déploie dans le cadre français et international. Sa dynamique repose sur un échange de savoirs entre le domaine du projet (archi-tectural, urbain, de territoire) et celui de la sociologie appliquée aux champs de l’architecture, de l’espace et du territoire. Son activité s’appuie sur des recherches contractuelles, sur des liens privilégiés avec l’enseigne-ment et sur la formation de doctorants.

> axeS de ReCHeRCHeS

1. Système d’action, professions, métiers, coopération

2. Ville, projet urbain, culture urbaine : dispositifs d’ac-tion et production

3. Habitat, architecture, ville : conception, usages, pratiques, représentations

4. formes d’inscription de l’architecture dans la culture : approche comparée

> deRnIèReS PuBlICatIonS

• GODIER P., SORBEtS C., tAPIE G., 2009, Bordeaux Métropole, un futur sans rupture, Ouvrage collectif, direction avec Editons parenthèses.

• BIAU v., tAPIE G., 2009, La fabrication de la ville : métiers et organisations, Ouvrage collectif, Direction scientifique, Editions Parenthèses.

• tAPIE G., 2005, maison individuelle, architecture, urbanité, Editions de l’Aube, La Tour d’Aigues.

• MAzEl C., tAPIE G., 2010 Le logement social du futur, vicissitudes d’une innovation, in Lieux Communs, Les cahiers du LAUA, Espaces Témoins, N° 13.

• CHADOIN O., GODIER P., tAPIE G. , 2000, du politique à l’œuvre. Bilbao, Bordeaux, Bercy, San Sébastian. Systèmes et acteurs des grands projets urbains et archi-tecturaux, La Tour d’Aigues, Edition de l’Aube.

• GODIER P., tAPIE G., 2004, Recomposer la ville. Muta-tions bordelaises, L’harmattan, Paris, 2004.

• tAPIE G. (direction), Les professions de la maîtrise d’œuvre : Architectes, ingénierie, économistes de la construction, Paris, La documentation Française, 2003.

• CHIMItS C., GODIER P., tAPIE G., l’élaboration des projets architecturaux et urbains en Europe : acteurs et projets, Vol. 1, Paris, PUCA-CSTB, p. 222, Projets urbains, acteurs et processus : tendance européenne, p. 15-66. Bilbao, entre volontarisme et pragmatisme, p135-159, 1997

Centre de recherche sur l’histoire et la culture du paysage

cepage

Equipe de recherche habilitée depuis 1998 par le minis-tère de la Culture et de la Communication, intégrée en 2011 au laboratoire Aménagement, Développement, Environnement, Santé, Société (ADES) – UMR / CNRS 5185.

Ecoles doctorales de rattachement : ED 480 - Mon-taigne Humanités - Université de Bordeaux et ED 327 -temps, espaces, sociétés, cultures, Université de toulouse-le Mirail.

> Responsable : Serge BRIFFAUD


[email protected]/recherche/cepage.html

> effeCtIfS

• Serge BRIffaud, maître-assistant à l’ ensapBx, docteur en histoire

• Juliette CaRRé, post-doctorante, paysagiste DPLG, docteur en géographie

• Bernard davaSSe, maître-assistant à l’ ensapBx, doc-teur en géographie

• dominique HenRy, paysagiste DPLG, doctorant allo-cataire de recherche

• emmanuelle Heaulmé, enseignante contractuelle, historienne

• Alexandre moISSet, maître-assistant associé, paysa-giste DPLG

• Jean-françois RodRIGuez, enseignant contractuel, architecte DPLG, doctorant

• Sylvie SalleS, maître-assistante, architecte DPLG, docteur en paysage et études urbaines

• Hélène SoulIeR, maître-assistant, paysagiste DPLG, docteur en architecture


le CePaGe s’est constitué autour d’une volonté de fédé-rer les recherches relatives aux dimensions matérielle et immatérielle du paysage ; à savoir celles qui relèvent :

• de l’exploration - par les méthodes, notamment, de l’écologie historique, de l’archéologie du paysage et de la géographie physique - des règles qui organisent la transformation des paysages perceptibles ;

• de l’analyse - par les méthodes, notamment, de l’histoire culturelle, de la sociologie et de la géographie sociale - des représentations appréhendées du point de vue de leur différenciation historique et sociale.

Associé à la formation des paysagistes de l’ ensapBx, le CePaGe vise ainsi à participer à la construction, en ce domaine du paysage, d’une théorie de la pratique et d’une forme d’expertise fondamentale, au service d’une action sur les paysages comprise comme rele-vant d’une gestion à la fois globale et concertée des territoires.

> axeS de ReCHeRCHe

Paysage, temps et durabilité : l’analyse diachronique des paysages comme outil de la gestion durable des territoires (terrains d’application : Pyrénées, territoires viticoles aquitains)

• Analyse du paysage comme structure matérielle évolutive et comme complexe socio-écologique• Méthodologie de l’observation des paysages• Méthodologie de la médiation : la construction d’une lecture partageable du paysage comme fondement du projet

Représentations sociales des paysages et construc-tion symbolique des territoires contemporains (terrains d’application : Pyrénées, aquitaine, territoires viticoles européens)

• la construction des récits paysagers comme fonde-ment de nouvelles territorialités• Paysage et gouvernance des territoires locaux

Politiques paysagères et formes de la patrimonialisation des paysages : approche historique et socio-géogra-phique (terrains d’application : montagnes européen-nes et tropicales, littoral aquitain, territoires viticoles européens)

• Histoire et fondements culturels des politiques du paysage (xIx°-xxI° siècles)• la politique des Paysages culturels du Patrimoine mondial• Changement environnemental global et politiques paysagères locales

Histoire culturelle du paysage en Occident

• Histoire des sciences et formes de regard sur les paysages• Histoire des jardins et du projet de paysage • les théories artistiques du paysage


• BRIFFAUD S., 2006, Le temps du paysage. Alexan-dre de Humboldt et la géohistoire du sentiment de la nature, dans La géographie au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, Paris : L’Harmattan, 2006, p. 245-267 - coll. « Histoire des sciences humaines »

• BIGANDO E., 2006, La synecdoque paysagère, une notion pour comprendre les représentations des pay-sages viticoles bordelais et bourguignon, Sud-Ouest Européen, Revue Géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, n° 21, Toulouse, PUM, p. 83-93

• DAvASSE B., 2009, De la forêt-site à la forêt-territoire. Paysages et pratiques dans la forêt de Fontainebleau d’après les œuvres des peintres de l’école de Barbizon (xIx-xxIe siècle), dans Patrimoine et paysages, Paris : Ed. Lieux dits, 2009 (Cahier Jean Hubert n° 3)

• BRIFFAUD S. et BERtRAND G. (éd.), Le paysage : retour d’expériences entre recherche et projet, Actes du colloque d’Arthous, 9-10 octobre 2008, Mont-de-Marsan : Conseil général, 2011

• BRIFFAUD S., Une montagne de paradis, Communica-tions, n° 87 (Autour du lieu), 2010, p. 129-135

• BRIFFAUD S., la culture du pittoresque et le patrimoine paysager contemporain, dans Patrimoine et paysage, Paris : Ed. Lieux dits, 2009 (Cahier Jean Hubert n° 3)

• BRIFFAUD S., DAvASSE B., Du bon usage du passé des paysages. Récits paysagers et durabilité dans trois sites viticoles du patrimoine mondial (Tokaj, Saint-Emilion, Cinqueterre), dans Paysage et développement durable, Paris : Quæ, sous presse.

Groupe de Recherche environnement, Conception architecturale et urbaine

laboratoire de recherche habilité depuis 1986, par le ministère de la Culture et de la Communication,associé à l’UMR/CNRS Institut de Mécanique et d’Ingé-nierie de Bordeaux (IMIB)

Ecole doctorale de rattachement : ED 209 « Sciences Physiques et de l’Ingénieur », spécialité Sciences et tech-niques architecturales - Université Bordeaux 1

> Responsable : Catherine SemIdoR


[email protected]/recherche/grecau.html

> effeCtIf

• Catherine SemIdoR, docteur ès sciences physiques, HDR, professeur à l’ensapBx, responsable scientifique du GRECAU

• aline BaRlet, docteur de l’Université Paris X (psycho-logie de l’environnement), DESS acoustique architectu-rale et urbaine, chargée de recherche à l’ensapBx

• emeric BouSSely, master mécanique et ingénierie, parcours ACAU, enseignant vacataire à l’ensapBx

• dominique GoRSe, architecte DPLG, maître-assistant associé à l’ensapBx

• Christian maIntRot, architecte DENSAIS, maître-assis-tant à l’ensapBx

• emmanuel meRIda, architecte DPLG, DESS Acoustique architecturale et urbaine, maître-assistant associé à l’ensapBx

• Christian Sallenave, anthropologue, Docteur en sociologie, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, enseignant contractuel à l’ensapBx

• dominique SeRvoS, architecte DPLG maître-assistant à l’ensapBx

• flora venot-GBedJI, architecte DPLG, postgrade européen en architecture et développement durable, chargée de recherche à l’ensapBx

• ferran yuSta-GaRCIa, architecte DPLG, ingénieur des ponts et chaussées (Valence, Espagne), maître-assistant associé à l’ensapBx

> doCtoRantS

• Belal aBd elatIa Contribution méthodologique à la conception des établissements d’enseignement en climat sub-tropical ; prise en compte de l’éclairage et du confort hygrothermique, (soutenance prévue 2011)

• andrés moReno SIeRRa Intégration de la qualité en-vironnementale à l’architecture dans le logement : à la recherche de l’autonomie énergétique et du confort, (soutenance prévue 2011)

• Grace yePez-Salmon Vers la mise en œuvre d’éco-quartiers : évaluation environnementale du projet d’aménagement urbain, (soutenance prévue 2011)

• muhannad HaJ HuSSeIn Stratégies et recomman-dations pour une architecture durable dans l’habitat palestinien contemporain, (soutenance prévue 2012)

• Charles ouedRaoGo Manifeste pour la valorisation des matériaux locaux naturels : le cas burkinabé, (soute-nance prévue 2012)

• Héloise PaGnaC-BaudRy Co-tutelle avec l’Université de Milan. L’intégration de la prévention de la malveillance dans la démarche de qualité environnementale appli-quée aux espaces publics, (soutenance prévue 2013)

ahmed KHan L’habitat abordable et durable en Ara-bie Saoudite, (soutenance prévue 2014)

dhamane dJellalI L’environnement sonore comme outil d’aide à l’aménagement urbain : le Quartier de la Marine à Alger, en co-encadrement, (soutenance prévue 2011)

> axeS de ReCHeRCHe et oRIentatIonS SCIentIfIqueS

mots-clés (par ordre alphabétique) :

Ambiances physiques et confort •Anthropologie de l’espace • Architecture durable • Espaces publics • Espaces vécus et psychologie de l’environnement • Ethnologie urbaine • Forme architecturale et urbaine • Matériaux éco-construction • Paysages sonores • Qualité environnementale • Usage et identité.

le GReCau est une équipe pluridisciplinaire qui se situe à l’interface entre recherche fondamentale conduite par des scientifiques et recherche appliquée menée par ceux-ci avec des praticiens. les travaux de ses chercheurs s’inscrivent dans une problématique

globale fondée sur l’étude des relations entre le milieu construit et son environnement en voulant prendre en compte le vécu et le confort des usagers ainsi que les représentations que ces derniers en ont pour eux-mê-mes et s’en font aux yeux des autres.

A partir de l’étude des facteurs d’ambiances phy-siques, (dans la dimension du sonore, de la lumière naturelle et artificielle, des conditions climatiques et d’économies d’énergie), de leur perception et de leur représentation ainsi que de leur interrelation avec les formes urbaines et architecturales, des méthodologies visant à produire des outils d’aide à la décision et à la conception des espaces ont été développées. Sont également abordées les thématiques portant sur matériaux de construction durables notamment le bois. Il s’agit donc d’investir des champs d’étude appliqués aux projets architecturaux et urbains, notamment à travers des approches transdisciplinaires concernant le développement durable, les processus dynamiques de transformation de la ville, du paysage ou du patrimoine et les jeux d’acteurs du projet. Pour l’ensemble de ces travaux sont abordées les questions techniques mais également d’une façon systématique les approches sociologiques, psychologiques et anthropologiques touchant aux usages et aux acteurs.

les axes de recherche actuellement suivis se déve-loppent sur deux échelles : celle de l’espace public et celle du bâtiment. les travaux menés dans le cadre d’un programme de recherche PREDIt soutenu par l’ADEME et qui ont abouti à l’élaboration d’un guide méthodologique permettant d’évaluer la qualité du paysage sonore urbain appartiennent à la première échelle. On peut noter qu’une partie des thèses portent sur la qualité environnementale à l’échelle du quartier.

On peut rattacher les autres thèses ainsi que les tra-vaux de recherche soutenus par le Conseil Régional d’Aquitaine sur les Bâtiments Bois Passifs en Aquitaine et Maisons Passives du Futur en Pin Maritime à la seconde échelle.

Par l’intermédiaire de ses membres le GReCau appar-tient au réseau xylofutur et au GdR CNRS 3372 ville Silencieuse duraBlE (vISIBlE) au niveau national et aux réseaux internationaux Passive and low Energy Architecture, Ambiances.net, COSt Action tD 0804 on Soundscape of European Cities and landscapes ainsi qu’au groupe ISO /tC 43/SC 1/WG 54 « Evaluation de la perception de la qualité du paysage sonore ».


• SéMIDOR C., tORGUE H, BEAUMONt J., BARlEt A., DElAS J., REGNAUlt C. and GBEDJI F. (2011) elabora-tion of a methodological guide of sound ambiences to evaluate urban soundscapes : the aStuCe Research Project. PLEA 2011, Louvain la Neuve, 12-15 July.

• SéMIDOR C., tORGUE H, BEAUMONt J., BARlEt A., DElAS J., REGNAUlt C. and GBEDJI F. (2010). aStuCe Research Project : one way to evaluate urban sounds-capes, ICA, Sydney, 23-27 August.

• ABDElAtIA B., SEMIDOR C., MARENNE C., (2010) Strategies to enhance visual comfort in classrooms by using natural daylight : Case study of prototype classrooms in Libya. The Second International Confer-ence on Sustainable architecture and urban develop-ment, Amman, Jordan, 12-14 July.

• SéMIDOR C., vENOt-GBEDJI F. (2010). Soundscape, Noise Transportation Perception and Urban Design, open transportation Journal Soundscape Special Issue, Bentham Science Publishers

• HAJ HUSSEIN M., BARlEt A., SEMIDOR C. (2010). Socio-environmental dimensions in outdoor spaces of contemporary Palestinian housing. Open House Inter-national Journal (Vol.35, No.2, pp. 67- 76.)

• SAllENAvE C. MP3 & Rap dans le Tram, Mixité, Diversité, Proximité ? in Communauté Urbaine à Bordeaux-EDurat-lantique ? Question durable de métropole, gouvernance et mémoires d’urbanité, Editions Bastingage 2009 ; p.147-164

• SAllENAvE C. Identités labiles et à géométries variables de l’habiter : Invariants culturels promis à de récurrents changement dans la continuité ? Colloque international Habitat et identité : vers une culture de l’habiter, à Bayonne, C.A.U.E 64, Université de Bordeaux II, Université de Pau et des Pays de l’Adour, Université de Bretagne, Université Laval du Québec. Nov. 2009.

Groupe d’étude de la ville régulière

Equipe de recherche habilitée depuis 1988 par le minis-tère de la Culture et de la Communication

> Responsable : Chantal CallaIS


[email protected]/recherche/gevr.html

> effeCtIf

• Chantal CallaIS - architecte DPlG, docteur en histoire de l’architecture, maître-assistante except. à l’ensapBx, HDR en cours, responsable de l’équipe. chercheur associée au laev (ENSA versailles)

• thierry Jeanmonod - architecte DPlG, urbaniste, diplômé de Sciences Politiques, maître-assistant à l’ensapBx.

• xavier malveRtI - architecte DPlG, maître-assistant except. à l’ENSA Paris-val-de-Seine.

• aleth PICaRd - architecte DPlG, docteur en urba-nisme, maître-assistante à l’ENSA Paris-val-de-Seine.

• Sylvain SCHoonBaeRt - architecte DPlG, docteur en urbanisme, enseignant contractuel à l’ensapBx.

> HIStoRIque

l’équipe a été créée en 1988 à l’EA de Normandie et transférée en 2001 à l’ensapBx. les travaux de l’équipe portent sur l’analyse et la genèse des formes architec-turales et urbaines, fondées sur la lecture des textes, traités, manuels, cours, articles, sur l’analyse des archi-ves originales et celles des œuvres et des réalisations, plus particulièrement durant les xIxe et xxe siècles, en privilégiant l’étude de corpus d’architecture ordinaire et l’analyse des permanences et des processus de renouvellement.


les travaux de l’équipe portent sur la morphogenèse des espaces bâtis, à l’échelle urbaine et architecturale, plus particulièrement ceux qui constituent la ville « ordi-naire » des xIxe et xxe siècles. Au-delà de l’analyse des

formes finies et de leurs logiques propres d’émergence, de composition et de fonctionnement, les processus de projet sont décryptés à travers plusieurs types de sources, (archives publiques ou privées, témoignages oraux éventuellement). Il s’agit d’évaluer la culture édi-litaire des acteurs, sociaux et politiques, l’incidence des structures foncières sur les projets, le poids des facteurs économiques, la perte et le renouveau des savoirs sur la conception de l’espace et de son aménagement, les modes de transmission des savoirs et des savoir-faire des bâtisseurs, architectes ou non…

Cette problématique est mise en œuvre à travers deux démarches complémentaires, qui correspondent aux axes de recherche de l’équipe : la première s’appuie sur la connaissance de l’objet bâti pour remonter vers la culture des différents concepteurs et le contexte culturel et réglementaire. la seconde se fonde sur l’analyse précise des modes de pratique et de la culture des édiles et des services publics, de la forma-tion et du statut des architectes et autres bâtisseurs pour mener vers l’analyse de la production de l’espace bâti dans différents contextes.

> axeS de ReCHeRCHe

AXE 1 : La genèse du projet architectural et urbain

Après les travaux sur la ville quadrillée (x. MAlvERtI et A. PICARD) et l’analyse de la naissance de Royan, ville de la seconde reconstruction qui a donné lieu à l’ouvrage de JEANMONOD th., NOGUE N., RAGOt G., avec le concours de CAllAIS Ch., l’invention d’une ville, Royan années 50, Paris, Monum, éd. du patrimoine, 2003, réé-dité 2007, (prix du livre de l’Académie d’architecture 2003 et prix de la ville de Royan 2004), l’équipe a mené plusieurs travaux sur la question de l’aménagement du territoire par la maison individuelle, en milieu urbain et rural. Plusieurs articles sont parus sur le thème.

RECHERCHES En COuRS

• Maisons individuelles et éparpillement urbain : vers un French sprawl ? th. JEANMONOD, directeur de la recherche, avec Ch. CAllAIS, rapport de recherche BRAUP/PUCA, 2010. Cette recherche est poursuivie.

• De la maison de ville à la ville de maisons. les écoquartiers du xIxe siècle à Bordeaux, Ch. CAllAIS, recherche en cours sur la question de la fabrication de

la ville par lotissements et de l’évolution de la typologie des maisons de ville bordelaises des xIx et xx siècle.

axe 2 : Savoirs techniques et acteurs de la ville

• l’application du savoir du génie militaire à la fabrica-tion des villes (x. MAlvERtI, A. PICARD),

• les savoirs mis en œuvre à travers les xIxe et xxe siècles pour l’installation des tramways (x. MAlvERtI, A. PICARD),

• l’incidence des idées théoriques ou utopiques sur la réalité des villes, à travers une journée d’étude (tours, mars 2006, dans le cadre des cinquièmes Semaines de la ville « utopies et expérimentations urbaines ») organisée sous la responsabilité de S. SCHOONBAERt et Ph. CHASSAIGNE, qui a donné lieu à l’ouvrage sous leur direction, L’urbanisme des idées aux pratiques (XIXe et XXe siècle), Rennes, PUR, 2008, avec des contributions de plusieurs membres de l’équipe GEvR.

• la voirie bordelaise au xIxe siècle (S. SCHOONBAERt),

• les architectes et la fonction publique au xIxe siècle (Ch. CAllAIS).

Recherches en cours ...

• la voirie et les dispositifs fonciers, l’exemple de Bordeaux (S. SCHOONBAERt)

• Séminaire sur le thème des architectes dans les services publics du xIxe et xxe siècle (projet sur trois ans), avec Ch.CAllAIS (GEvR), C. BRUANt (ladrhaus, versailles) et G. lAMBERt (CDHtE-CNAM, Paris), début 14 janvier 2011.

• la production d’un architecte de fonction au xIxe siècle (Ch. CAllAIS)


• CAllAIS, Ch., À corps perdu, Pierre -théophile Segretain architecte (niort, 1798-1864). les architectes et la fonction publique d’état au xIxe siècle, préface de François lOyER, Niort, Geste éditions et Société histori-que et scientifique des Deux-Sèvres (ouvrage issu de la thèse de doctorat soutenue en janvier 2009), 2010.

• CAllAIS Ch., Histoire d’une rue ordinaire : la rue Eugène Ténot à Bordeaux, dans fabricA n° 3, travaux d’histoire culturelle et sociale de l’architecture et des formes urbaines, Ladrhaus, École nationale supérieure d’architecture de Versailles, automne 2009.

• JEANMONOD th. (dir.), avec CAllAIS Ch. , maisons individuelles et éparpillement urbain : vers un « french sprawl » ?, projet de recherche lauréat de la 3e session de « L’architecture de la grande échelle », programme interdisciplinaire de recherche BRAUP-PUCA, rapport final, 2010 (en cours de publication).

• MAlvERtI x., PICARD A., Du génie militaire à l’art urbain, lENIAUD Jean-Michel et DEFIEUx Philippe (dir.), Tony Garnier, la cité industrielle et l’Europe, (colloque orga-nisé par le CAUE du Rhône, décembre 2008), 2010.

• SCHOONBAERt S., mesurer la construction en ville : le revenu des matrices cadastrales à Bordeaux (1835-1890), Histoire et mesure, XXV-1, juillet 2010.

architecture, recherche et pratique expérimentale à la grande échelle

Equipe de recherche créée en 2009, en cours d’habilitation

> Responsable : Claire PaRIn


[email protected]/recherche/arpege.html

> effeCtIfS

• Gilles RaGot, professeur 1re classe, docteur en histoire de l’art, HDR. Discipline : histoire de l’architecture

• Claire PaRIn, professeur 2e classe, architecte DPLG, docteur en urbanisme et aménagement, HDR. Disci-pline : architecture et projet urbain

• olivier BRoCHet, professeur 2e classe, architecte DPLG. Discipline : architecture

• Carlos GotlIeB, maître-assistant 1re classe, architecte diplômé de l’Université de Buenos Aires, doctorant en urbanisme et aménagement. Discipline : architecture et projet urbain

• John BRodeuR, maître-assistant 2e classe, architecte DPLG. Discipline : architecture

• Stéphane HIRSCHBeRGeR, maître-assistant 2e classe, architecte DPLG. Discipline : architecture et paysage

• Jacques RoBeRt, maître-assistant 2e classe, archi-tecte DPlG. Discipline : architecture

• daniel mandouze, enseignant contractuel à l’en-sapBx, doctorant en sociologie. Discipline : sociologie et urbanisme

• Hocine alIouane, architecte DPLG. Discipline : archi-tecture et projet urbain

> aCCueIl temPoRaIRe :

• eva CHaCon, doctorante en deuxième année à l’Université de Grenade (Espagne). Sujet de thèse : le renouvellement des quartiers sociaux selon les critères de durabilté -15 septembre au 15 décembre 2010.


aRPeGe traduit la volonté de composer une équipe de recherche où des chercheurs confirmés – architectes, urbanistes, historiens, sociologues –, et des praticiens pleinement engagés dans la pratique projectuelle architecturale et urbaine, à l’échelle nationale ou inter-nationale, s’interrogent ensemble sur les mécanismes de genèse de projet.

Il s’agit de mettre au point une véritable maïeutique permettant de mettre en évidence les mécanismes décisionnels d’un processus créatif où entrent en consi-dération : culture architecturale et urbaine, systèmes de référence, enjeux des protagonistes, savoir-faire techniques, opportunités, contexte, hasards et circons-tances extérieures.

l’objectif est d’accompagner le temps du projet dans une démarche réflexive, d’analyse régulière et d’objectivation des décisions qui entrent en jeu dans le processus créatif. Il s’agit de mettre au point une méthode d’observation et d’interrogation qui permette de révéler les motivations du passage à l’acte. Cette méthode engage chercheurs et praticiens dans un dia-logue régulier d’analyse et d’évaluation soigneusement consigné, mais également dans la mise au point d’un protocole de collecte, d’archivage et d’indexation des traces matérielles du projet.

la procédure relève des méthodes d’analyse de l’histoire du temps présent, et se révèle en retour riche d’enseignements pour la recherche historique classique d’exploitation des sources primaires où toute une part non dite d’actes ou de décisions, qui ne laissent pas de traces, manque dans l’interprétation. Elle vise égale-ment à l’explicitation des démarches de projets, à une forme de conscientisation des méthodes projectuelles. la condition post-moderne est celle de la prise en compte de la complexité, de la volatilité des concepts et du renouvellement rapide des systèmes de réfé-rence. Elle impose une réactivité qui ne permet plus la mise en place de grilles d’analyse et de grilles de pro-jets rigides et fixes dans le temps. la méthode proposée vise à la mise en évidence de scénarii de projets et non plus d’un récit unique fondateur et mythique.

Cette maïeutique s’applique autant à l’analyse de projets réels que de projets pédagogiques conduits au sein de l’ ensapBx où les membres d’ARPEGE sont tous enseignants. les bénéfices de ces recherches d’objec-tivation de l’acte de projet sont attendus autant dans la pratique professionnelle, dans l’enseignement du projet, et dans la recherche historique.

> axeS de ReCHeRCHe

• axe 1 : tRanSmISSIon et tRanSfeRt des savoirs théo-riques aux méthodes contemporaines de projet

travail sur les théories et les doctrines de conception architecturale héritées du mouvement moderne, et sur leur évolution à l’ère de la post-modernité : constat des écarts en théorie et pratique, analyse du processus de fabrication des modèles, décryptage des filiations et des modalités d’hybridation des formes et des réfé-rences… sont autant d’aspects qui nécessitent d’être abordés à l’échelon international et qui font l’objet de travaux et de publications par les chercheurs apparte-nant à l’équipe ARPEGE.

• axe 2 : mutatIonS uRBaIneS et StRateGIeS, l’archi-tecture de la grande échelle Réflexion visant à la compréhension des différentes dynamiques (démographiques, économiques, socia-les…) qui agissent à différentes échelles et les rapports qu’elles entretiennent avec les structures physiques et culturelles présentes dans le territoire, et à l’appréhen-sion des outils de formalisation concrète de l’espace de la ville, c’est-à-dire de l’élaboration du projet à la grande échelle compris en tant que démarche collec-tive capable de répondre à des demandes de plus en plus complexes. Sur ces différents aspects, la recherche de références et d’éléments de comparaison dans des contextes étrangers, et la mise en regard de langages et d’interprétations différentes des dispositifs spatiaux sont mobilisées pour clarifier les logiques opération-nelles et les systèmes de valeurs pouvant jouer un rôle moteurs au niveau de la conduite des projets.

• axe 3 : PRatIque et enSeIGnement du PRoJet, expéri-menter et évaluer

travail sur la méthodologie du projet, aux différentes échelles concourant à l’organisation de l’espace urbain sur le territoire. la prise en compte de la com-plexité des problématiques de fonctionnement de la ville contemporaine et de la nécessité d’une forme d’organicité des formes bâties dans une perspective de développement durable amène l’équipe ARPEGE à privilégier une approche de type expérimentale pour aborder les questions relatives à la pratique et à l’ensei-gnement du projet.

Deux missions en cours croisent ces trois axes : • Pilotage d’une mission de recherche-action visant à la production d’outils méthodologiques dans le cadre de la mise en œuvre de l’Opération Campus par l’uni-versité de Bordeaux (PRES), quadriennal 2009-2012.

• Pilotage du volet de coopération internationale du programme européen lEADER du pays du Bassin d’Ar-cachon val de l’Eyre, en collaboration avec la faculté d’architecture de l’Université kasetsart à Bangkok. 2009-2012.

Rattachement en cours à l’école doctorale Montaigne - Humanités Bordeaux 3.


• RAGOt G., Le Corbusier à Firminy. Manifeste pour une ville moderne, Editions du Patrimoine, Monum, (à paraitre en septembre 2011)

• RAGOt G., Patriarche & Co. Architectes et ingénieurs. 1960-2010, Somogy Editions d’art, Paris, 2010

• PARIN C., ROBERt J. et AlIOUANE H., Structures, cam-pus Talence-Pessac-Gradignan, Bordeaux, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine/ensapBx, (à paraître Avril 2011)

• PARIN C., AlIOUANE H. & Alii, Vers un langage de la matérialité urbaine, in Bordeaux, une ville sans histoire(s), sous la direction de Jean DUMAS, Bordeaux, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, (à paraître avril 2011)

• PARIN C., BUll C. & Alii, Cross-cultural Urban Design, global or local practice ? London & New York, Ed. Taylor & Francis (Routledge). 2007

• GOtlIEB C., Bilbao : La régénération gagne l’aire métropolitaine, revue diagonal, n° 176

InfoRmatIonS PRatIqueS

> PROCéDURE D'INSCRIPTION Une demande d’autorisation d’inscription en doctorat doit être retirée dès le mois de juin et déposée auprès de l’école doctorale concernée, avec l’accord du directeur de thèse, directeur de l’unité de recherche d’accueil précisée ci-après :

• Guy taPIe, professeur à l’ensapBx, directeur de thèse, directeur du laboratoire de recherche Profession Architecture Ville et Environnement (PAVE) associé à l’UMR/CNRS 5116, centre Emile-Durkheim

[email protected]

ecole doctorale de rattachement : ED 303 des sciences sociales. Société, Santé, Décision - SP2 Société, Politique, Santé Publique

Université Victor Ségalen Bordeaux 2 3ter place de la victoire, 33000 Bordeauxt 33 (0)5 57 57 18 91www.edss.u-bordeaux2.fr

• Catherine SémIdoR, professeur à l’ensapBx, directeur de thèse, responsable du Groupe de Recherche Environnement, Conception Architecturale et urbaine (GRECAu) associé à l’UMR/CNRS Institut de Mécanique et d’Ingénierie de Bordeaux (IMIB)

[email protected]

ecole doctorale de rattachement : ED209 des Sciences Physiques et de l’Ingénieur

Université Bordeaux 1cours de la libération, 33405 talence,t 33 (0)5 40 00 31 42www.u-bordeaux1.fr

• Serge BRIffaud, enseignant à l’ensapBx, co-directeur de thèse, responsable du Centre de Recherche sur l’Histoire du Paysage (CEPAGE) intégré au laboratoire Aménagement, Développement, Environnement, Santé, Société (ADES) - UMR / CNRS 5185.

[email protected]

ecole doctorale de rattachement : ED 480 Montaigne Humanités

Université de Bordeaux 3 33607 Pessact 33 (0)5 57 12 47 46www.u-bordeaux3.fr

Le formulaire de demande d’autorisation d’inscription est accompagné :

• du projet de thèse (2 à 3 pages) et/ou du document faisant état d’un travail de recherche

• de la copie du diplôme obtenu, mention obtenue, moyenne générale, relevé de notes, pour les étudiants d’une autre université française

Les bourses et aides financières soumises à conditions

• guide des bourses : www.archi.fr

• allocation recherche du ministère de la Culture et de la Communication : la demande doit être déposée auprès de l’école avant le 15 octobre

• conventions industrielles de formation par la recherche(CIfRe) : www.anrt.asso.fr

• bourses diverses de recherche ( ePIC, ademe, lavoISIeR, le CoRBuSIeR…) : www.ird.fr

• pour les étudiants étrangers : www.auf.org

> lIenS utIleS

• www.sup.adc.education.fr

• www.archi.fr

• guilde.jeunes-chercheurs.org

• tel.archives-ouvertes.fr

• docinsa.insa-lyon.fr

• www.besnard-dequelen.org

• www.intelliagence.fr

> ContaCt (ensapBx)

Marie-Noëlle Wisniewski Service Recherche, formations doctorales et spécialisées

t 33(0)5 57 35 11 57 [email protected]

Documents

ensapBx - journée doctorale 2011