Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies à Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INSPC/2007)

Embed Size (px)

Citation preview

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    1/45

    Madame RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss

    ETAT NUTRITIONNEL DES

    PERSONNES VIVANT AVEC LE

    VIH/SIDA SUIVIES A

    ANTANANARIVO

    Mmoire

    pour l'obtention de Diplme en licence en Nutrition

    REPOBLIKAN'I MADAGASIKARATanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    2/45

    -----------------

    MINISTERE DE LA SANTE, MINISTERE DE L'EDUCATION

    DU PLANNING FAMILIAL NATIONALE ET DE LA

    ET DE LA PROTECTION SOCIALE RECHERCHE SCIENTIFIQUE

    INSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE ET COMMUNAUTAIRE

    Anne 2007

    N.

    ETAT NUTRITIONNEL DES PVVIH SUIVIES A ANTANANARIVO

    Prsent le 24 septembre 2007

    par Mme RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss

    Prsident : Professeur RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin

    Juges : Professeur RAMAKAVELO Maurice Philippe

    Docteur RAVELOSON Hantaniaina

    Encadreur : Docteur RATSIMBAZAFY Marie Rolland

    REPOBLIKANI MADAGASIKARATanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana

    MINISTERE DE LA SANTE,DU PLANNING FAMILIAL

    ET DE LA PROTECTION SOCIALE

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    3/45

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    4/45

    Module 4 : Biochimie de la nutrition

    Module 5 : Mtabolisme et Physiologie de la nutrition

    Module 6 : Besoins nutritionnels travers le cycle de la vie

    UE2 MALADIES DE CARENCE ET URGENCES

    NUTRITIONNELLES EN CAS DE CATASTROPHE

    Module 1 : Principaux troubles nutritionnels dans le pays en dveloppement

    Module 2 : Prvention et prise en charge des maladies carentielles

    Module 3 : Urgences nutritionnelles en cas de catastrophe

    UE3 ACTIVITES DE LABORATOIRE EN NUTRITION ET DE

    TERRAIN

    Module 1 : Analyse biologique pour le dpistage de carences en micronutriments

    au niveau dune population

    Module 2 : Analyse physico-chimique des aliments

    Module 3 : Hygine alimentaire et salubrit environnementale

    Module 4 : Lgislation des denres alimentaires

    UE4 APPROCHE COMMUNAUTAIRE

    Module 1 : Diagnostic communautaire sur le plan alimentaire et nutritionnel

    Module 2 : Planification des programmes communautaires de nutrition

    Module 3 : Suivi et valuation des programmes de nutrition

    Module 4 : IEC en matire de nutrition

    Module 5 : Notions de scurit alimentaire des mnages (SAM)

    Module 6 : Politiques nationales en matire de nutrition

    Module 7 : Anthropologie

    Module 8 : Recherche oprationnelle sur la situation nutritionnelle dunelocalit

    UE 5ETUDES NUTRITIONNELLES QUANTITATIVES

    Module 1 : Statistiques sanitaires et dmographiques

    Module 2 : Epidmiologie de la nutrition et statistiques

    Module 3 : Informatique applique

    UE6 PREPARATION SOUTENANCE DE MEMOIRE

    Prparation de mmoire

    Encadrement et Soutenance de mmoire

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    5/45

    DEDICACES

    Je ddie ce travailA Dieu tout puissant,

    Seigneur mon Dieu, le jour o je lai invoqu, tu mas excuse, tu mas rassure, tu as

    fortifi mon me (Psaume 138 : 3)

    A mon cher ANDRIANARISON Jean Aim et mon fils,

    Ne refuse pas un bienfait celui qui a droit (Prov. 3 : 27)

    Merci pour votre aide et soutienMerci pour votre sacrifice et patience

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    6/45

    Toute mon affection

    A mon frre, mes surs

    Merci pour votre comprhension et votre soutien,

    Courage et persvrance dans vos tudes et vos travaux.

    Toute mon affection fraternelle.

    A toute ma famille,

    Merci de votre contribution

    Toute mon affection

    A tous mes amisA tous ceux qui, ont contribu lexcution de ce travail

    Mes vifs remerciements

    A Ella ma meilleur amie,

    Meri pour ta participation dans la ralisation de ce travail

    Mes profondes amitis

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    7/45

    REMERCIEMENTS :

    Au Directeur Gnral de lInstitut national Sant Publique Communautaire,

    Monsieur le Professeur RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin,

    Tous nos hommages respectueux

    A notre Prsident de Mmoire.

    Monsieur le Professeur RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin,

    Qui, en ayant accept le grand honneur de prsider ce Travail de Fin dEtudes.

    Veuillez trouver ici, lexpression sincre de notre profonde reconnaissance .

    A nos honorables membres du Jury.

    Monsieur le Professeur RAMAKAVELO Maurice Philippe

    Veuillez trouver ici, lexpression de notre profonde gratitude

    Madame le Docteur RAVELOSON Hantaniaina.

    Nos sincres et vifs remerciements .

    A notre encadreur de mmoire

    Monsieur le Docteur RATSIMBAZAFY Marie Rolland

    Qui nous a partag ses expriences et rserv de son prcieux temps pour nous soutenir la

    ralisation de ce travail.

    Nos vifs remerciements .

    A tous nos enseignants

    Nous exprimons notre admiration et notre reconnaissance .

    A tout le personnel de lInstitut National de Sant Publique et Communautaire.

    Nos vifs remerciements

    Et enfin, tout le personnel du Service mdecine III (MIP) CHU-Befelatanana.

    Pour votre soutien et collaboration, merci .

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    8/45

    SOMMAIRE

    INTRODUCTION

    I- RAPPELS

    1.1. VIROLOGIE

    1.2. PHYSIOPATHOLOGIE

    1.3. HISTOIRE NATURELLE DE LA MALADIE

    1.3.1. Primo-infection

    1.3.2. Phase asymptomatique

    1.3.3 Phase symptomatique

    1.3.4 Phase sida maladie

    1.4. VIH ET NUTRITION

    1.4.1. La rduction des ingesta

    1.4.2. Les troubles digestifsLa modification du mtabolisme nergtique

    II- METHODOLOGIE

    2.1. Cadre dtude

    2.2. Type dtude

    2.3. Priode dtude

    2.4. Dure dtude

    2.5. Population dtude

    2.5.1. Critre dinclusion

    2.5.2. Critres dexclusion

    2.6.Mode dchantillonnage

    2.7.Taille dchantillonnage

    2.8. Variables tudies

    2.9. Les dfinitions oprationnelles

    2.10. Mode de collecte de donnes

    2.11. Mode de traitement des donnes

    2.12. Calculs Statistiques

    A/ Le sexe Ratio

    B/ La moyenne

    C/ Le pourcentage

    2.13. considrations thiques

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    9/45

    2.14. Limite dtude

    III- RESULTATS ET ANALYSES

    3.1.Le Centre de rfrence de Befelatanana

    3.2. Rsultats de lenqute

    3.2.1. Caractristiques sociodmographiques de lchantillon

    3.2.2.Caractristiques selon le taux de CD4

    3.2.3.Les infections opportunistes

    3.2.4.Caractristiques selon ltat nutritionnel

    IV- COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS

    V- SUGGESTIONS

    CONCLUSION

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    10/45

    LISTES DES TABLEAUX

    Tableau I : Rpartition du sexe selon lge .........18

    Tableau II : Rpartition des niveaux dinstruction selon lge .. ...18

    Tableau III : Rpartition de lge selon la situation matrimoniale ...19

    Tableau IV : Rpartition de la profession selon lge .....19

    Tableau V : Rpartition du mode de vie selon lge ....20

    Tableau VI: Rpartition de lge selon la ville dorigine ....20

    Tableau VII : Rpartition de genre selon la situation matrimoniale ........................21

    Tableau VIII : Rpartition du sexe selon la profession : ......21

    Tableau IX : Rpartition du sexe selon le niveau dinstruction : ..............................22

    Tableau X : Rpartition du taux de CD4 selon lge .....22

    Tableau XI : Rpartition du taux CD4 selon lIMC ....23

    Tableau XII : Rpartition du taux de CD4 selon le conseil dittique ....24

    Tableau XIII : Rpartition du taux de CD4 selon le nombre de goters ......24

    Tableau XIV : Rpartition de lindice de masse corporelle selon lge ...26

    Tableau XV : Rpartition de lIMC selon niveau dinstruction. ......27

    Tableau XVI : Rpartition de conseil dittique selon lindice de masse corporelle ...28Tableau XVII : Rpartition de lindice de masse corporelle selon le nombre de goters

    .29

    LISTE DES GRAPHES

    Graphe I : Reprsentation du taux de CD4 selon la profession

    Graphe II :Reprsentation des cas selon lantcdent au tuberculose

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    11/45

    Graphe III: Reprsentation de ltat nutritionnel des PVVIH selon leur IMC

    Graphe IV : Reprsentation du sexe selon lIMC

    Graphe V : Reprsentation de profession selon lIMC

    Graphe VI : Representation des cas selon le conseil dittique

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    12/45

    LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES

    SIDA : Syndrome dImmuno Dficience Acquise

    VIH : Virus de lImmuno dficience Humaine

    CCC : Communication pour le Changement de Comportement

    PVVIH : Personnes Vivant avec le VIH

    PVVS : Personnes Vivant avec le VIH/Sida

    VAD : Visite A Domicile

    OMS: Organisation Mondiale de la Sant

    ONG: Organisation Non Gouvernementale

    IEC: Information, Education et Communication

    INSPC : Institut National de Sant Public et Communautaire

    FAO: Food Agricultural Organisation

    MIP: Maladies Infectieuses et Parasitaires

    MAP: Madagascar Action Plan

    CD4:Les principales cellules du systme immunitaire

    ADN: Acide Dsoxyribose NucliqueARN: Acide Ribonuclique

    ARNm: Acide Ribonuclique Messager

    ARV: Antirtroviral

    IMC: Indice de Masse Corporelle

    ONUSIDA: Organisation des Nations Unies SIDA

    OMD: Objectifs du Millnaire pour le Dveloppement

    CHU-JRB: Centre Hospitalier Universitaire Joseph Raseta Befelatanana

    CNLS: Comit National pour la Lutte contre le Sida

    BERCER: Bonjour Entretien Renseignement Choix Explication Rendez-vous

    TAR: Traitement Antirtroviral

    IST: Infection Sexuellement Transmissible

    ADN: Acide Dsoxyribonuclque

    AES: Accident dExposition au Sang

    (ARN) : Acide Ribonucliques

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    13/45

    (IO): Infection Opportuniste

    (%) : Pourcentage

    (< ): Infrieur

    ( ): Suprieur ou gale

    (Kg) : Kilogramme

    (m) : Mtre

    mm : mille mtre

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    14/45

    INTRODUCTION

    Le VIH/SIDA pose un problme majeur de Sant Publique depuis des annes. Il fait parti

    des grandes pidmies auxquelles lhumanit doit faire face. Cette maladie ne peut pas tre

    considre comme les autres qui sont mortelles telles que le paludisme, les hpatites, car cest une

    maladie volution lente, pour laquelle il ny a pas de gurison. Elle provoque une perte

    dautonomie progressive du malade.1

    Lpidmie du VIH/SIDA reste un flau mondial et labsence

    de thrapie efficace recommande davantage de vigilance.

    Selon lOMS, la fin de lanne 2006, le nombre de personnes qui dveloppent linfection

    VIH est estim 39,5 millions, soit 37,2 millions adultes dont 17,7 millions femmes. Le nombre de

    dcs lis au SIDA est de 2,9 millions dont 530.000 enfants moins de 15 ans.2

    Les pays en

    dveloppement restent les plus touchs par cette pidmie. Les chiffres actuels montrent que 95%

    des porteurs du VIH y habitent.3

    Le VIH reste toujours un dfi majeur pour la rgion africaine, il

    touche beaucoup de pays africains essentiellement lAfrique sub-saharienne avec 24,7 millions

    infects. Le nombre de dcs li au VIH y est estim 2,1 millions. Un peu moins du tiers (32%)

    des personnes infectes dans le monde rsident en Afrique Australe.2

    A Madagascar, en 2006, les donnes statistiques montrent que la prvalence dans la

    population gnrale reste infrieur 1%4, mais lvolution de nombre des personnes infectes par

    le VIH depuis la dclaration du premier cas en 1989 jusquen 2003 est alarmante.

    5

    Cette situationnautorise pas relcher la lutte contre lpidmie car Madagascar largit ses relations vers le

    monde extrieur par les changes et le tourisme. Alors, une expansion de lpidmie est craindre.

    Actuellement, aucun moyen de gurison ni de vaccin nest disponible pour lutter contre cette

    maladie. Nanmoins, lavnement des mdicaments antiretroviraux (ARV) a chang de manire

    significative les perspectives davenir de ceux qui peuvent en bnficier. Si la thrapie

    antirtrovirale (TAR) ne mne pas la gurison complte, elle fait nanmoins baisser la charge

    virale et par consquent les dommages occasionns sur le systme immunitaire. Elle rduit en outre

    le risque de transmission du virus par quelques vecteurs que ce soit le sang le lait maternel les

    scrtions sexuelles et dautres liquides organiques.

    Aussi, a t inclus parmi les activits prioritaires de la lutte contre le VIH/SIDA dans le

    Madagascar Action Plan (MAP), le traitement par les ARV des personnes infectes par le VIH. Il

    existe actuellement 19 centres de rfrences qui prennent en charge les personnes sropositives sous

    la responsabilit de 29 mdecins.A ce jour, 290 personnes vivent avec le VIH/SIDA, parmi eux 92

    suivent un traitement ARV.6

    A cot de la prise en charge mdicamenteuse, la place importante quoccupe la nutrition

    dans lamlioration de ltat de sant des malades infects par le VIH est reconnue actuellement.

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    15/45

    Dans sa rsolution WHA57.14, lassemble de la Sant a instamment invit les Etats Membres de

    lOrganisation Mondiale de la Sant (OMS), titre prioritaire, appliquer des politiques et des

    pratiques de nature, promouvoir notamment lintgration de la nutrition dans une riposte globale

    au VIH/SIDA.

    En effet, si une nutrition adquate ne peut gurir linfection VIH, elle est indispensable

    pour prserver le systme immunitaire, maintenir un niveau dactivit physique favorable la sant

    et permettre une qualit de vie optimale ; elle est galement indispensable pour faire en sorte que le

    traitement antirtroviral ait une efficacit optimale, condition essentielle pour prolonger la vie des

    personnes infectes par le VIH et prvenir la transmission du VIH de la mre lenfant.7

    La prsente tude : Etat nutritionnel des PVVIH suivies Antananarivo , se propose

    dtudier si ladoption dun mode dalimentation correcte a des effets bnfiques sur lvolution de

    linfection VIH. Elle a comme objectifs : (i) de dterminer ltat nutritionnel des PVVIH suivies Antananarivo ; (ii) de dterminer le profil socio-conomique des PVVIH suivies Antananarivo ;

    (iii) de dcrire la connaissance des PVVIH suivies Antananarivo sur le mode dalimentation ; et

    (iv) de dcrire le conseil dittique reu par les PVVIH suivies Antananarivo.

    Le travail se divise en quatre parties : la premire partie concernera les rappels sur la

    virologie, la physiopathologie, lhistoire naturelle et le lien entre linfection VIH et la Nutrition ;

    la seconde partie intressera les matriels et mthodes, la troisime partie traitera les rsultats et

    lanalyse de ces rsultats et les discussions, les commentaires et les suggestions seront abords dans

    la quatrime partie.

    I- RAPPELS

    1.4. VIROLOGIE

    Un virus est un parasite de la cellule, capable de provoquer une maladie. Le VIH appartient

    la famille de rtrovirus. Il sattaque en particulier certaine cellule des systmes immunitaires.

    Actuellement, il existe deux types de VIH qui peuvent entraner un SIDA.

    Le VIH1 est le plus rpandu mondialement. Il se subdivise en trois sous-groupes selon leurs

    constituants gntiques (groupe M, O et N). Ceci montre la grande variabilit gntique du VIH qui

    peut avoir des impacts sur la virulence du virus.

    Le VIH2 est rencontr uniquement en Afrique Occidental.

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    16/45

    Ces deux virus prsentent la mme structure morphologique. Pourtant, ils se diffrent sur la

    pathognicit : le VIH2 est moins transmissible et son volution vers le SIDA est moins rapide que

    pour le VIH1.8

    Les principales tapes du cycle de rplication du VIH ressemblent celles de tous les

    rtrovirus9

    . La premire correspond labsorption et la pntration du virus dans la cellule. Cette

    tape ncessite la reconnaissance entre les protines de surface du virus et les rcepteurs de la

    cellule cible (CD4) et la seconde tape comporte plusieurs phases dont :

    La synthse dADN proviral rsultant de la copie de lARN Viral grce laction dun enzyme :

    la transcriptase inverse (TR). Lors de cette synthse, des erreurs de copie peuvent subvenir et

    semblent tre lorigine de la variabilit gntique du VIH.

    Lintgration : lADN pntre dans le noyau, il sinsre dans le programme gntique de la

    cellule cible sous leffet de lenzyme appel intgrase .

    La formation dun ARN messager : grce aux enzymes cellulaires, lADN proviral est transcrit

    en ARNm et en ARN gnomique.

    La synthse des protines virales : lARNm permet la synthse des protines de structure et de

    rgulation du virus ainsi que lARN qui va constituer le gnome des nouvelles particules

    virales.

    La dernire phase correspond la maturation des polyprotines ainsi formes dans lappareil de

    Golgi, lassemblage des protines virales et lencapsidation de lARN viral.La libration des nouveaux virus se fait par bourgeonnement la surface de la cellule

    infecte. Les virions ne sont pas infectieux quaprs clivage des liens qui unissent les diffrentes

    protines de structures par une protase virale

    1.5. PHYSIOPATHOLOGIE

    Le VIH est transmis par le contact sexuel ou lexposition au sang ou aussi par le biais de

    lallaitement maternel. Mais les maladies sexuellement transmissibles restent les grands facteurs

    influenant la transmission du VIH .10

    Linfection VIH est une infection persistante, latente et

    lithique lorigine dun dficit qualitatif et quantitatif de cellules cibles.11

    Toutes cellules possdant

    leurs surfaces des molcules CD4 sont les cellules cibles, notamment les cellules cles du systme

    immunitaire comme les lymphocytes T auxiliaires et les macrophages.

    Face linfection par le VIH, la rponse immunitaire de lorganisme est la fois humorale

    et cellulaire. La rponse humorale se traduit par lapparition danticorps qui empche la fixation des

    particules virales aux cellules cibles. La rponse cellulaire est marque par lentre en action des

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    17/45

    lymphocytes T cytotoxiques qui ont pour rle de reconnatre les cellules infectes et de les dtruire

    avant quelles ne librent les virus.12

    Le dficit immunitaire rencontr au cours de linfection par le VIH sexplique par

    lpuisement du systme. Les lymphocytes T CD4 infects seront dtruits et remplacs, cependant

    le VIH ne disparat jamais de lorganisme et au fur et mesure de lvolution, limmunodficience

    apparat. La rponse immunitaire saffaiblit non seulement vis--vis du VIH, mais aussi des autres

    agents infectieux.

    1.6. HISTOIRE NATURELLE DE LA MALADIE

    Elle dsigne le droulement de la manifestation clinique et biologique de linfection VIH.

    Elle se droule en quatre phases13

    :

    1.6.1. Primo-infection

    Durant le primo- infection, la concentration du virus dans le sang ou charge virale augmente

    rapidement dans les semaines aprs la contamination. Les anticorps anti- VIH produits par

    lorganisme de la personne infecte sont seulement dtectables partir de la 4e

    semaine suivant le

    jour de la contamination. Lapparition de ces anticorps dtectables marque la sroconversion.

    1.6.2. Phase asymptomatique

    Elle peut durer de quelques mois des dizaines dannes en moyenne 8 ans. Ceci dpend de

    plusieurs facteurs dont la virulence du germe, le terrain,. Durant cette priode, la personne

    infecte se sent bien et ne prsente aucun symptme mais elle peut transmettre le virus. Le systme

    immunitaire de la personne infecte saffaiblit progressivement. Ceci se traduit biologiquement par

    la diminution de la population de lymphocytes. Cest alors une priode cliniquement muette mais

    biologiquement active.

    1.6.3. Phase symptomatique

    Les premiers symptmes dun dficit immunitaire apparaissent. Les infections se

    manifestent plus frquemment : les infections fongiques (candidoses), virale (zona), bactrienne

    (sinusite, broncho-pneumopathie), la tuberculose. Ceci est lorigine de la fatigue chronique, la

    fivre, la perte de poids et la diarrhe chronique.

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    18/45

    1.6.4. Phase sida maladie

    Prsente un dficit immunitaire plus important, jusqu la disparition complte des

    lymphocytes TCD4+. Durant cette priode, la charge virale se retrouve un niveau trs lev et le

    taux de lymphocytes TCD4 est souvent infrieur 200/mm3. Le systme immunitaire narrive plus

    lutter contre diverses infections.

    1.5. VIH ET NUTRITION

    La personne infecte par le VIH est menace par des problmes nutritionnels. Plusieurs

    causes contribuent au dsquilibre de la balance nergtique avec de linfection au VIH. Ceux quientranent une malnutrition protino- nergtique.

    14

    1.5.1. La rduction des ingesta

    Des nombreuses raisons peuvent tre lorigine de la perte dapptit :

    Mastiquer, dglutir peuvent tre douloureux surtout sil y a prsence dune candidose buccale

    et/ou oesophagienne. Le malade peut avoir de lapptit mais la dglutition est difficile, voire

    impossible.

    Les atteintes du systme nerveux centrales provoquent des troubles de la conscience et des

    atteintes motrices, qui peuvent tre digestives. Cela entrane souvent une incapacit partielle ou

    totale de la prise alimentaire. Par consquent, il y a la prsence de carence lgre ou modre en

    micronutriments appele faim cache .15

    Ceci est difficile diagnostiquer contrairement la

    carence en fer, en vitamine A et en iode.

    Du fait dun tat dpressif rvl par une anorexie dorigine psychogne. Nanmoins une cause

    organique nest pas carter.

    1.5.2. Les troubles digestifs

    Dus aux infections de causes multiples, ils entranent des symptmes digestifs tels les

    diarrhes, nauses, vomissements, mais ces symptmes peuvent tre aussi lis aux

    mdicaments prescrits.16

    Ils ont en communs comme consquences un dficit en nutriments d

    une malabsorption au niveau de lappareil digestif.

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    19/45

    1.5.3. La modification du mtabolisme nergtique

    Le malade peut tre asymptomatique surtout au stade prcoce de la maladie. Pourtant,

    souvent, lamaigrissement sinstalle toujours. La dpense nergtique basale augmente avec

    linfection VIH.17

    Et cette augmentation est constate ds la sropositivit mme labsence des

    infections opportunistes et de fivre. De ce fait, la personne infecte a un besoin supplmentaire en

    nergie.

    Au cours de linfection au VIH, une carence en micronutriments tels que Fer ou Zinc

    favorise la survenue de candidoses du tube digestif, et la carence en Slnium altre le systme

    immunitaire. Cependant, les doses massives peuvent savrer inutiles. Par exemple, lexcs en

    vitamine C, E, F de Fer, de Zinc puise le systme immunitaire. Des apports massifs de Fer

    diminuent labsorption de Zinc. Et lexcs de Zinc produit une diminution de labsorption decuivre.

    18

    Les causes des problmes de nutrition sont multiples et actuellement aucun thrapie nest

    efficace contre le virus VIH. Nanmoins de nombreux progrs peuvent tre raliss dans le

    traitement des complications secondaires linfection. Lassistance alimentaire est un complment

    thrapeutique important la prise en charge des PVVIH.

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    20/45

    II- METHODOLOGIE

    2.1. Cadre dtude

    Le centre de rfrence de Befelatanana fait partie du service des maladies infectieuses et

    parasitaires (MIP). Il assure, au moment de lenqute, la prise en charge de 51 personnes

    sropositives. Depuis lanne 2003, le centre a recens quatre dcs dont deux hommes et deux

    femmes. Pour le moment les patients reoivent gratuitement les mdicaments grce aux dons de

    lAssociation RIVE de lle de La Runion.

    Ce service se trouve au centre de la ville dAntananarivo dans le IVme

    Arrondissement.

    2.2. Type dtude

    Il sagit dune tude rtrospective, descriptive et analytique.

    2.3. Priode dtude

    Janvier 2003 dcembre 2006

    2.4. Dure dtude

    Pendant 8 mois, du fvrier au septembre 2007

    2.5. Population dtude

    Les personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo

    2.7.1. Critre dinclusion

    Toutes personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies au centre de rfrence de Befelatanana,

    Antananarivo.

    2.7.2.Critres dexclusion

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    21/45

    - Toutes les personnes nouvellement dpistes au cours de lanne 2007,

    - Tous les patients refusant lenqute,

    - Tous les perdus de vues.

    2.8. Mode dchantillonnage

    Lchantillonnage exhaustif a t indispensable pour rcolter les donnes.

    2.9. Taille dchantillonnage

    31 personnes PVVIH/SIDA suivies Antananarivo pendant la priode dtude

    2.10. Variables tudies

    Les indicateurs et variables qualitatifs, quantitatifs suivants ont t collects pour permettre

    lanalyse des donnes.

    LES VARIABLES ECHELLES

    LES VARIABLES DEPENDANTS

    - IMC des PVVIH

    - infections opportunistes

    - taux de CD4 des PVVIH

    =20 : bon tat

    ( IMC=Poids /Taille2)

    Poids en kg et Taille en m

    Antcdent ou infections opportunistes actuelles

    (Infection pulmonaire, digestifs, neurologique,

    cutan)

    =200/mm3

    Les variables indpendants

    - ge des PVVIH

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    22/45

    - sexe des PVVIH

    - niveau dinstruction des PVVIH

    - situation matrimoniale des PVVIH

    - profession des PVVIH

    - mode de vie des PVVIH

    - nombre de goutter par jour

    - conseil dittique reu par les

    PVVIH

    - Ville dorigine

    - nationalit des PVVIH

    45-55ans

    55-65ans

    >=65ans

    Masculin/Fminin

    Primaire, secondaire, suprieur

    Vie en couple : oui= mari et non= non mari

    Secteur I , Secteur II, secteur tertiaire ; et sans

    emploi

    Vit seul : oui ; non

    Aucun ; 1x/j ; 2x/j ; 3x/j

    Oui / Non

    M/ga ; T/vo ; F/oa ; T/ve ; Diego, Tul , Etranger

    Malagasy/Etrangre

    2.11. Les dfinitions oprationnelles

    Dans cette tude, une femme ou un homme est qualifi (e) vit en couple lorsquil (elle)

    est mari(e) lgitimement ou mari(e) selon la tradition ou lorsquil (elle) vit en concubinage avec

    un homme ou une femme ; il ou elle prend la qualit de vit seul lorsquil ou elle est clibataire

    ou veuf (ve) ou nhabite pas avec leur famille.

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    23/45

    Ceux qui ont achev au moins la quatrime anne du primaire (T4 ou la classe de 8me

    ) et

    nont pas dpass la classe de 4me

    des collges sont classs dans le niveau primaire , tandis que

    ceux qui ont achev au moins la classe de 3me

    des collges et au plus une classe terminale sont dans

    le niveau secondaire et le niveau universitaire classe ceux qui ont obtenu le baccalaurat

    ou ont dj frquent un tablissement denseignement suprieur.

    Loccupation journalire des PVVIH est classe de la faon suivante, une femme ou un

    homme au foyer ne soccupant pas que de sa famille est considre comme sans profession, les

    artisans, les agriculteurs et leveurs exercent leur profession dans le secteur primaire, un(e)

    marchand(e) de lgume, une poissonnire ainsi que les employs des usines et les fonctionnaires

    exercent leur profession dans le secteur secondaire et enfin, les personnels cadres sont classs dans

    le secteurtertiaire.

    Toutes les personnes ayant un IMC < 20 sont des malnutris.Lorsque les PVVIH ne travaillent pas hors du foyer, on dit quelles sont sans emploi.

    2.12. Mode de collecte de donnes

    Loutil pour la collecte des donnes est fait dun questionnaire et ltude des dossiers

    mdicaux des malades. Llaboration des questionnaires (inspir dun pr-test (Annexe) et traduits

    en Malagasy) a t indispensable pour effectuer lenqute sous forme des questions ouvertes et

    fermes, rapportant ltat nutritionnel des personnes vivant avec le VIHSIDA. Aprs avoir eu le

    consentement de chaque personne, un questionnaire par personne a t utilis pour linterview tout

    en respectant lanonymat.

    Les mesures anthropomtriques des malades et linterview des personnels du centre ont t aussi

    effectus.

    2.13.Mode de traitement des donnes :

    La saisie et l'analyse des donnes ont t possibles grce au logiciel Epi-info. Des

    comparaisons ont t effectues entre les proportions par le test de probabilit. La saisie des textes

    est effectue par la mthode informatise sur WORD et EXCEL pour les tableaux.

    2.14.Calculs Statistiques :

    Les donnes ont t traites et analyses par le logiciel EPI 6.04 FR

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    24/45

    A/ Le sexe Ratio : Cest le rapport entre le nombre des cas masculins par nombre

    des cas fminins.

    B/ La moyenne : Cest la caractrisation pidmiologique pour une variable

    quantitative. La moyenne (m) des toutes les valeurs X dune variable quantitatives de N sujets est

    m =

    X est une variable quantitative de N.

    C/ Le pourcentage : Cest la caractrisation pidmiologique pour une variable

    quantitative. Le pourcentage dune valeur quantitative de m malades dans une population de N est :

    P = X 100

    2.15. Considrations thiques

    Lenqute a t mene dans le respect du malade, de lanonymat et de la confidentialit.

    Explication du but et des objectifs de la recherche pour avoir le consentement clair du

    patient.

    Des mesures ont t prises pour garantir la confidentialit sur toutes les questions poses et

    les renseignements obtenus auprs des PVVIH sont bien respects :

    utilisation de code pour garder lanonymat,

    les fiches denqutes et les dossiers ont t gards dans des endroits srs, uniquement

    accessibles lenquteur.

    tenir secrte lhistoire du malade.

    Respect de droit du malade : sil na pas accept lenqute, il a toujours le droit davoir des

    mdicaments et des soins.

    2.16. Limite dtude

    Nombre dchantillon rduit.

    X

    N

    m

    N, avec m appartient N

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    25/45

    III - RESULTATS ET ANALYSES

    3.2. Le Centre de rfrence de Befelatanana

    3.2.1. Personnels :

    - Il y a six mdecins traitants dont deux mdecins rfrents.

    - Ce centre comporte six paramdicaux dont un major de service qui est le premier responsable

    pour lorganisation de service, la gestion de lARV et les mdicaments pour les infections

    opportunistes et de ladministration en gnral.

    - Une secrtaire

    - Quatre agents dappui dont un bnvole

    -

    3.2.2. Logistique

    Ce service comprend 22 chambres :

    - 05 salles de mdecins

    - 01 salle des internes et une pour les tudiants

    - 01 salle de soin et 01 salle de garde

    - 01 salle pour le major et une pharmacie

    - 01 salle de secrtariat

    - 01 magasin de stockage et une pour les servants

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    26/45

    - 08 salles occupes par des malades dont un pour le malade atteint du ttanos appel chambre noir.

    Les malades infects par le VIH ne sont pas spars des autres malade mais on vite, autant que

    possible de les mettre avec les malades atteints de maladies infectieuses ou transmissibles.

    - Il y a 3 WC avec une toilette pour les malades et un WC et une toilette pour le personnel.

    3.1.3. Prise en charge :

    i)Les tapes de la prise en charge des PVVIH :

    Soutien psychosocial

    - Rassurer le malade afin daccepter les traitements ARV

    - Lui faire accepter linfection du VIH comme une autre infection qui peut viter la propagation

    par la pratique des ARV.

    -

    Eduquer et communiquer les PVVIH pour le changement de comportement face aux actes sexuelsnon protgs afin dviter la rinfection avec autres puis sur la vie sans alcool, sans tabac, sans

    drogue.

    - Il faut respecter la confidentialit du malade c'est--dire le dossier de chaque malade doit tre

    bien class et il faut aussi viter de raconter lhistoire dun malade une autre malade

    Prise en charge mdicamenteuse

    - ARV

    Faire accorder et comprendre les comportements face au VIH/SIDA, la prise mdicamenteuse

    continue

    En principe, le traitement se prsente sous forme trithrapie et le malade rpond le service pour

    prendre leurs mdicaments.

    Informer le patient sur les effets secondaires des mdicaments.

    Infections opportunistes

    - Traiter et prendre en charge les infections apparues.

    - Eduquer le patient sur lhygine corporelle et alimentaire puis manger beaucoup.

    ii)Les ARV utiliss dans le service MIP : (annexe3)

    Personnels

    charg

    es le

    DCI/Spcialit Prsentations Faits marquants

    AZT Zidovudine

    Retrovir

    Glules 100 et 250 mg

    Comprim (cp) 300 mg

    Solution buvable 100 mg/10 ml

    - 1er

    ARV

    - efficacit dans la

    prvention de la transmission

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    27/45

    Solution injectable 200 mg/20 ml materno-ftale (TMF)

    ddl didanosine Videx

    Glules gastro-rsistantes (GR)

    125, 200, 250, 400 mg

    Comprims 25, 50, 100, 150,

    200 mg

    Poudre pour solution buvable 2 et

    4 g

    - monoprise journalire avec

    les glules GR pour favoriser

    lobservance

    - toujours jeun strict

    - risque de surdosage de dll

    si associ au tenofovir

    3TC Lamuvidine

    Epivir

    Comprim 150, 300 mg

    Solution buvable 10 mg/ml

    - trs bien tolr, actif sur le

    virus de lhpatite B

    - monoprise avec le cp

    300 mg

    ABC Abacavir Ziagen

    Comprim 300 mg

    Solution buvable 20 mg/ml

    - ractions dhypersensibilit

    grave (4%)

    - si arrt du traitement et

    rintroduction envisage par

    le mdecin, la faire

    lhpital

    AZT+

    3TC

    Zidovudine

    combivir

    Comprim 300/150 mg - 1re

    bithrapie de deux ARV

    en un cp pour favoriser

    lobservance

    TDF Tnofovir

    disoproxil

    (tnofovir D)

    viread

    Comprim 245 mg - 1er

    analogue nuclotidique

    (monophospahte) avec 1 cp x

    1j, surveillance rnale

    recommande- actif sur le VHB (hors

    AMM)

    NVP Nverapine

    viramune

    Comprim 200 mg

    Suspension buvable 50 mg/5 ml

    - raction cutane (30%),

    atteintes hpatiques graves

    - nombreuses interactions

    mdicamenteuses

    EFV Efavurens

    Sustiva

    Glules 200, 100, 50 mg

    Comprim 600 mg

    Solution buvable 30 mg/ml

    - effets psychiques ne pas

    sous-estimer

    - nombreuses interactionsmdicamenteuses

    - forme 600 mg, 1 cpx1/j

    pour favoriser lobservance

    NFV Neflinavir

    viracept

    Comprim pellicul 250 mg

    Poudre orale 50 mg/g

    Comprim 6254 mg

    - biprise ou trois prises/j

    (forme 250 mg)

    - observance par

    nombre de cp par prise

    (forme 625 mg)

    LPV+RTV

    Lopinavir/nitronavir kaletra

    Capsule molle 133/33 mg

    Solution buvable (400/100 mg) / 5

    Forme galnique

    Contenant RTV pour

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    28/45

    ml biodisponibilit de LPV

    3.1.4. Le suivi du patient

    -

    Surveillance de ltat gnral du malade par lexamen clinique et biologique tous les trois moisafin de contrler le taux de CD4, de Transaminase et de Numration Formule Sanguine.

    - Les mdecins sont la disposition des PVVIH quand il y a des manifestations graves.

    - La distribution des ARV se fait tous les mois.

    3.2. Rsultats de lenqute

    Les enqutes ont t effectues sous forme de questionnaire au prs des PVVIH. De plus, on

    a aussi consult les dossiers pour complter les fiches.

    Sur les 31 personnes enqutes, il a t constat une lgre prdominance des sujets adultes

    entre 25 45 ans. Lge moyen de ces PVVIH est de 40,71ans. Lon compte 16 hommes et 15

    femmes, ce qui peut tre prise en considration, vue le nombre restreint de nos patients. Daprs ce

    rsultat, 64,51% des malades sont non maris et pas plus de la moiti suit lindpendance dans la

    vie. En outre, en matire de nutrition, ltude montre que 61,25% des PVVIH prsentent une IMC

    infrieure 20 qui affirment une malnutrition. Et 9,68% seulement a une connaissance sur le

    conseil dittique correspondant. Enfin, parmi les PVVIH enqutes, 9,68% prsentent des valeurs

    de CD4 infrieures 200/mm3.

    3.2.1. Caractristiques sociodmographiques de lchantillon

    Tableau I : Rpartition du sexe selon lge :

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    29/45

    Tranche dge

    (ans)

    Sexe Total

    Fminin

    (n =15)

    Masculin

    (n =16)

    n % n % n %

    25 1 6,7 0 0,0 1 3,2

    25- 35 7 46,7 6 37,5 13 41,935-45 5 33,3 5 31,3 10 32,3

    45- 55 1 6,7 1 6,3 2 6,5

    55-65 1 6,7 3 18,8 4 12,9

    >65 0 0,0 1 6,3 1 3,2

    Lge des patients est concentr aux allant tours de 25 45ans.

    Tableau II : Rpartition des niveaux dinstruction selon lge :

    Tranche

    dge

    (ans)

    Primaire (n =1) Secondaire (n = 15) Suprieur (n = 15) Total

    n % n % n % n %

    =65 0 0,0 0 0,0 1 6,7 1 3,2

    Parmi les 31 patients enquts, 30 (soit 96,77%) ont effectu des tudes au moins dans le

    secondaire.

    Tableau III : Rpartition de lge selon la situation matrimoniale :

    Tranche

    dge (ans)

    Vit en couple Total

    Oui (n =12) Non (n = 19)

    n % n % n %

    =65 0 0,0 1 5,3 1 3,2

    Au moment de lenqute, 19 patients sur 31 (61,29%) ne vivent pas en cou

    Tableau IV : Rpartition de la profession selon lge :

    Tranche

    dge (ans)

    Secteur

    primaire

    (n =02)

    Secteur

    Secondaire

    (n=10)

    Secteur

    Tertiaire

    (n=07)

    Sans emploi

    (n = 12)

    Total

    n % n % n % n % n %

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    30/45

    =65 0 0,0 0 0,0 1 14,3 0 0,0 1 3,2

    Un peu plus de la moiti (54,83%) travaille dans le secteur secondaire et tertiaire et 12

    (38,70%) sont sans emploi.

    Tableau V : Rpartition du mode de vie selon lge :

    Vit seul

    Oui (n=8) Non (n= 23)

    TotalTranche

    dge (ans)

    n % n % n %

    =65 1 12,5 0 0,0 1 3,2

    Prs des des patients vivent avec les autres membres de leur famille.

    Tableau VI: Rpartition de lge selon la ville dorigine

    he dge

    ans)

    Majunga

    (n=2)

    Antanarivo

    (n=12)

    Fianarantsoa

    ( n=1)

    Tamatave

    ( n=1)

    Diego

    ( n=3)

    Tular

    ( n=5)

    Etranger ( n=7)

    n (%) n (%) n (%) n (%) n (%) n (%) n (%)

    25 1 (50) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0)

    5-35 1 (50) 5 (41,6) 0 (0,0) 0 (0,0) 2 (66,6) 2 (40) 2 (28,5)

    5-45 0 (0,0) 6 (50) 1(100) 1 (100) 1 (33,3) 1 (20) 1 (14,3)

    5-55 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (20) 1 (14,3)

    5-65 0 (0,0) 1 (8,3) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (20) 2 (28,5)

    65 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (14,3)

    Les patients originaires dAntananarivo constituent 38,70% des enquts et 12,90 %

    sont de nationalit trangre.

    Tableau VII : Rpartition de genre selon la situation matrimoniale

    Situation Fminin (n=15) Masculin (n=16) Total

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    31/45

    matrimoniale

    n % n % n %

    OUI 6 40 6 37,5 12 38,7Vit en

    couple

    NON 9 60 10 62,5 19 61,3

    Parmi les 31 patients enquts, 61% ne vivent plus en couples.

    Tableau VIII : Rpartition du sexe selon la profession

    Profession Fminin (n=15) Masculin (n=16) Total

    n % n % n %

    Secteur

    primaire

    0 0,0 2 12,5 2 6,5

    Secteur

    secondaire

    5 33,3 5 31,25 10 32,3

    Secteur

    tertiaire

    2 13,3 5 31,25 7 22,6

    Sans

    emploi

    8 53,3 4 25 12 38,70

    Dans le groupe des sans emploi, les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes.

    Tableau IX : Rpartition du sexe selon le niveau dinstruction

    Niveau

    dinstruction

    Fminin (n=15) Masculin (n=16) Total

    n % n % n %

    Primaire 0 0,0 1 6,25 1 3,2

    Secondaire 8 53,3 7 43,7 15 48,4

    Suprieur 7 46,6 8 50 15 48,4

    Sur 31 cas, 96,77% ont effectu des tudes au moins du niveau secondaire.

    3.2.2. Caractristiques selon le taux de CD4

    Tableau X : Rpartition du taux de CD4 selon lge

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    32/45

    Tranche

    dge (ans)

    CD4 Total

    =200/mm3

    (n=23)

    n % n % n %

    =65 0 0,0 1 4,3 1 3,2

    NB : CD4=200/mm

    3: destruction progressive de

    limmunit si CD4500/mm3: immunodpendant .

    Sur les 31 PVVIH enqutes, 8 (25,80%) ont un taux de CD4< 200/mm3

    Tableau XI : Rpartition du taux CD4 selon lIMC

    Indice de

    masse

    corporelle

    (IMC)

    CD4 Total

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    33/45

    Tableau XII : Rpartition du taux de CD4 selon le conseil dittique

    Conseil

    dittique

    CD4 Total

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    34/45

    Au moment de lenqute, 4 patients (12,9%) prsentaient des infections opportunistes :

    candidose oesophagienne, toxoplasmose, syndrome de Kaposi, tuberculose ganglionnaire.

    Le nombre de patients ayant eu un antcdent dinfection opportuniste (tuberculose

    pulmonaire) est de 17 (soit 54,84%).

    3.2.4. Caractristiques selon ltat nutritionnel

    Graphe III : Reprsentation de ltat nutritionnel des PVVIH selon leur IMC.

    Tableau XIV : Rpartition de lindice de masse corporelle selon lge

    Tranchedge (ans) Indice de masse corporelle (IMC) Total

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    35/45

    Graphe IV: Reprsentation du sexe selon l'IM

    Tableau XV : Rpartition de lIMC selon niveau dinstruction

    Niveau

    dinstruction

    Indice de masse corporelle (IMC) Total

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    36/45

    Tableau XVI : Rpartition de conseil dittique selon lindice de masse corporelle

    Indice de masse

    corporelle

    Conseil dittique Total

    NON (n=28) OUI (n=3)

    n % n % n %

    Infrieure 20 18 64,3 1 33,3 19 61,3

    Suprieure ou

    gale 20

    10 35,7 2 66,7 12 38,7

    Parmi les 28 patients qui nont pas reus de conseil, 10 ont un IMC20

    Sur 3 patients ayant reu des conseils dittiques, 2 ont un IMC 20.

    Tableau XVII : Rpartition de lindice de masse corporelle selon le nombre de goters

    Indice de masse corporelle (IMC) Total

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    37/45

    IV- COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS

    Les rsultats de ltude effectue auprs des 31 PVVIH enqutes montrent que77% des cas

    sont des adultes jeunes dont lge est compris entre 25 et 45 ans. Concernant le niveau dinstruction,

    96,77 % ont effectu des tudes au moins dans le secondaire. Quant la situation matrimoniale, on

    constate que plus de la moiti (61,29%) ne vivent plus en couple. La plupart avaient une vie de

    couple avant le dpistage de la maladie, mais aprs lannonce de la sropositivit, ils ont tdlaisss par leurs partenaires. Cette situation atteint aussi bien les patients de sexe fminin que

    ceux du sexe masculin, 9 cas de sparation chez les femmes et 10 chez les hommes. En ce qui

    concerne le mode de vie des patients, prs du des patients vit avec les autres membres de sa

    famille, certains avec leurs parents dautres chez leurs frres ou surs. Ceci montre la perte de

    lautonomie chez les malades, ils doivent vivre la charge de leur famille.

    A propos de la vie professionnelle, on constate quun peu plus de la moiti (54,83%)

    travaillent dans le secteur secondaire et tertiaire et 12 (38,70%) sont sans emploi. Ce dernier, deprofession librale ou employ dans le secteur priv, ont perdu leurs emplois, cause de la

    diminution de leur capacit physique ou ont t licencis cause des frquentes absences au travail.

    Le taux de CD4 est parmi des variables tudis. Lapprciation du taux a t faite par

    rapport ltat nutritionnel, au conseil dittique et lhabitude de prendre des repas en plus

    (goters).

    Sur les 31 PVVIH enqutes, 8(25,80%) ont un taux de CD4< 200/mm3. Un de ces derniers

    na jamais pris dARV, deux patients ont fait une rechute, la cause prsume est une mauvaise

    observance du traitement.

    Parmi les patients qui ont un IMC 20, 83,33% ont un taux de CD4200/mm3

    contre

    68,42% chez ceux qui ont une IMC< 20. Le nombre restreint des cas na pas permis de faire un test

    statistique pour confirmer si cette diffrence est significative.

    Chez les patients qui ont pris lhabitude de prendre des goters, 80,95% ont un taux de

    CD4200/mm3

    contre 60% de ceux qui ne prennent jamais ou rare le goter.

    LIMC des PVVIH a t calcul et analys selon le genre, la profession, le conseil dittique

    reu et selon lhabitude de prendre des goters.

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    38/45

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    39/45

    V- SUGGESTIONS

    Lobjectif gnral de ce travail est de dterminer les facteurs influant ltat nutritionnel des

    PVVIH suivies Antananarivo.

    Quelques problmes ont t soulevs sur ltat nutritionnel des PVVIH partir de ces

    rsultats :

    Le chiffre montre que 12 (38,70%) des PVVIH perdent leurs emplois.

    Sur 31 personnes enqutes, 19 (61,3%) ont un indice de masse corporelle infrieure 20.

    Parmi les 31 patients enquts, 8(25,8%) reprsentent un taux de CD4

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    40/45

    Lexistence dune forte proportion des patients qui nont pas reu le conseil dittique : 28

    (90,3%).

    Beaucoup de patient na pas lhabitude de prendre un aliment de supplment, soit 10 (32,3%).

    Le service ne dispose pas de nutritionniste, de personne responsable de soutien psychosocial et

    dautres personnes qualifies sur la prise en charge des PVVIH.

    La maladie par le VIH donne des souffrances psychoaffectives au patient et sa famille.

    Face ces problmes, tout le monde est responsable la prise en charge mdicale, une prise en

    charge psychosociale et la prise en charge nutritionnelle des PVVIH.. Alors, contribuer la

    promotion et lamlioration de ltat nutritionnel des PVVIH. Pratiquer la politique de prvention

    avec la communication par le changement de comportement.

    1) Recommandation au niveau de lEtat.

    Ltat a un grand rle assumer dans lamlioration des conditions de vie de la population

    et surtout les PVVIH. Ainsi :

    Ltat doit faire la dclaration sur llaboration et lapplication des lois et des moyens concernant

    les droits des PVVIH sur le plan professionnel, mdical et relationnel.

    Bien raliser les plans et politiques nationaux de nutrition et la lutte contre la propagation du

    VIH/SIDA dans le Madagascar Action Plan (MAP).

    Ltat est le responsable du recrutement du personnel pour atteindre les soins de

    qualit : Personnel suffisant= soins de qualit .

    Ltat surveille la prilisation des traitements ARV.

    2) Recommandation au niveau du secteur sanitaire.

    Le Ministre de la Sant, du Planning Familial et de la protection sociale est le premier

    responsable llaboration des matriels et lignes directives pour lvaluation de ltat nutritionnel

    axe aux PVVIH.

    La prvention et la prise en charge des personnes infectes par le VIH doivent dbuter au

    centre de sant de base et les prioriser dans le programme des activits du service.

    3)Recommandation au niveau des ONG oeuvrant dans le secteur VIH/SIDA.

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    41/45

    Les ONG locales et celles internationales doivent faire prendre certaines dcisions et faire

    un projet pour lavenir des PVVIH puis en partenariat avec ltat pour assurer :

    - La promotion dducation publique afin de promouvoir un environnement sans discrimination.

    - La promotion de formation en matire de soutien psychosocial et lducation nutritionnelle.

    4)Recommandation au niveau communautaire.

    La communaut doit prendre des mesures pour liminer les barrires sociales, culturelles et religieuses

    qui peuvent empcher les activits ou les programmes de lutte contre la propagation du VIH/SIDA.

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    42/45

    CONCLUSION

    Bref, linfection par le VIH peut porter atteinte au systme nutritionnel des PVVIH en

    nutriment. En effet, les malades deviennent de plus en plus faibles puis la masse du corps exclue la

    graisse. Quant aux personnes souffrantes de fatigue, elles ne peuvent pas produire et soccuper de

    leur famille sur le plan socio-conomique. Le mnage est atteint de linscurit alimentaire. Or la

    nutrition occupe une place trs importante dans la prise en charge de ceux souffrants du VIH et

    SIDA.

    La malnutrition affecte la fonction alimentaire appele : le syndrome dimmuno dficience

    acquise nutritionnellement 20

    ou SIDAN. Il entrane galement des consquences nfastes sur la

    qualit de vie du malade dont la perte pondrale et lmaciation. Cette tude est handicape par la

    faiblesse du nombre des patients enquts.

    Vu la difficult entrepris devant la prise en charge des patients PVVIH alors, malgr

    leffectif minime, ltat et le Ministre de la Sant, du Planning Familial et de la Protection Sociale

    ainsi que le Primature doivent cooprer dans la prvention de la maladie IST/SIDA et dans la

    prvention de la malnutrition enfin de freiner la dispersion de cette maladie.

    Une recherche plus tendue et plus avance est ainsi ncessaire, notamment sur la

    comparaison des cots du traitement selon ltat nutritionnel des PVVIH et de dcider sil ntait

    pas plus avantageux pour lconomie et pour le bien tre des PVVIH de donner plus de place la

    prise en charge nutritionnelle de ces derniers financirement.

    Mais les rsultats de cette tude et la faiblesse de lchantillon ne nous permettent pas de

    conclure, ce qui ncessitera la continuation de ltude sur ce thme.

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    43/45

    Titre de mmoire : Etat nutritionnel des PVVIH suivies Antananarivo

    Rubrique : Sant publique Nombre de pages : 35 Nombre de tableau : 17

    Nombre de figures : 06 Nombre dannexe : 03

    Nombre de rfrences bibliographiques : 20

    RESUME :

    Le SIDA est un problme majeur de la Sant publique. Cette pidmie existait depuis des annes.

    Selon lOMS, la fin de lanne, 39,5 millions des personnes infectes par le VIH dans le monde et

    24 millions habitent en Afrique Sub-Saharienne. Ltude retrospective, descriptive et analytique

    ralise lHJRA dans le service des maladies infectieuses et parasitaires de lanne 2003-2006 a

    t indispensable pour rcolter les donnes.

    Lobjectif de notre recherche est dterminer ltat nutritionnel des PVVIH ; dterminer le profil

    socio-conomique des PVVIH ; dcrire la connaissance des PVVIH sur le mode dalimentation et

    dcrire le conseil dittique reu par les PVVIH.

    Lors de notre tude, il est constat quune prdominance pour les 25 45 ans avec moyen dage

    40,71 ans. Sur 31 cas, 19 (58,06 %) des patients a un IMC< 20 ; parmi les 31 patients, 53,6 % nont

    pas pris de goutter dans la journe et enfin 90,32 % des cas nont pas reu le conseil dittique.

    Ainsi donc, des recommandations : pour lEtat, le secteur sanitaire et le secteur communautaire pour

    rsoudre les problmes cits ci-dessus.

    Mots-cls: Etat Nutritionnel, PVVIH

    President du mmoire: Professeur RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin

    Adresse de lauteur: VS 10 B C Bis Ambolokandrina

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    44/45

    The title of memoir : Nutritional state of PLWH followed in Antananarivo.

    Rubric: Public health

    Number of figures: 06

    Number of pages: 35

    Subsidiary number: 03

    Number of charts: 1

    Number of bibliographical references: 20

    SUMMARY

    AIDS is a major problem of public health. This epidemic has existed for years. According to

    W.H.O (World Health Organisation), the end of 2006, 39, 5 millions of persons are infected by

    H.I.V (Human Immuno Virus) in the world and 24 millions of them leave in Sub-Saharan Africa.

    The retrospective, descriptive and analytic study realised to HJRB in the service of infectious and

    parasitic diseases of 2003 / 2006 was indispensable to get the information.

    The aim of our research is to determine the nutritional state of PLWH; to determine the

    knowledge of PLWH about the method of food consumption and to describe the nutritional

    advice by PLWH.

    During our study, it is noticed that a predominance for the persons between 25 to 49 years old

    with age average of 40, 71 years old. Out of 31 cases, 19 (58, 06%) of the patients have IMC

  • 8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS

    45/45