ETUDE POUR LA MISE EN PLACE D'UN PROGRAMME …...ETUDE POUR LA MISE EN PLACE D'UN PROGRAMME D'ACTIONS DE GESTION ET DE MISE EN VALEUR DES PAYSAGES DU DUNOIS, DU SAINT -AMANDOIS, DU

Syndicat Mixte d'Aménagement du Dunois, du Saint-Amandois, du Boischaut et de la Marche

Institut d'Ecologie Appliquée184 route de Sandillon45650 SAINT JEAN LE BLANC

ETUDE POUR LA MISE EN PLACE D'UN PROGRAMMED'ACTIONS DE GESTION ET DE MISE EN VALEUR DESPAYSAGES DU DUNOIS, DU SAINT - AMANDOIS, DU

BOISCHAUT ET DE LA MARCHE

Première et deuxième phase d'étudeTome 1 : Diagnostic de la situation actuelle et détermination

des thèmes d'action

Février 1997 .

SOMMAIRE

Introduction

APPROCHE GENERALE DE LA ZONE, ... .';;'

1 - LES GRANDS TRAITS PHYSIQUES

1

4

PERSPECTIVES D'EVOLUTION DU PAYSAGE

1- ACTIVITES AGRICOLES

11- BATI

III - INFRASTRUCTURES

20

21

22

II - LE BATI

III - LE PATRIMOINE NATUREL

6

10

IV - CARRIERES 1DECHARGES 1ZONES D'ACTIVITES 24

V - EQUIPEMENTS TOURISTIQUES ET RECREATIFS 28

IV - LES UNITES PAYSAGERES Il

V - LA PERCEPTION DU PATRIMOINE PAYSAGERPARLES ELUS LOCAUX 13

1 - LES PRINCIPAUX ATOUTS DU PAYS

II - LES PRINCIPALES FAIBLESSES DU PAYS

31

32

VI - LA VALORISATION TOURISTIQUE ETRECREATIVE DU PAYSAGE

VII - LES PRINCIPAUX PROBLEMES PAYSAGERSDU TERRITOIRE

14

16

IDENTIFIéATION DESTHEMES ]jiACTIONPRIORITAIRES ET DES ZONES PRIORITAIRES

D'INTERVENTION

1 - DETERMINATION DES THEMES D'ACTIONSPRIORITAIRES 35

II - LES ZONES PRIORITAIRES D'INTERVENTION 37

Conclusion 40

INTRODUCTION

Dans le cadre d'un contrat vert paysager financé par leConseil Régional du Centre, le Syndicat Mixted'Aménagement du Dunois, du St-Amandois, du Boischaut etde la Marche a confié à l'Institut d'Ecologie Appliquée lamission d'élaborer un programme d'actions de gestion et demise en valeur des paysages du Pays.

L'élaboration de ce programme comporte 3 phases:

- L'établissement d'un bilan en termes d'atouts et faiblessesdu paysage du Pays.

- La définition de zones et de thèmes prioritairesd'intervention.

- L'élaboration du programme d'actions proprement dit.

Parallèlement, une charte de valorisation des paysages pargrande unité est élaborée. Elles constituent des documents deréférence de la politique paysagère à mettre en oeuvre dans lecadre du Contrat de pays, politique concrétisée par leprogramme d'actions.

Le présent document constitue l'aboutissement des phases 1et 2.

Méthodologie

Le bilan (phase 1) a été réalisé à partir des éléments suivants:

- Une approche générale de la zone: aspects physiques,biologiques et humains.

- Un diagnostic de la situation actuelle du paysage et sesperspectives d'avenir.

INSTITUT D'ECOLOGIE APPLIQUEE. Orléans 1

Cette partie a pris la forme d'une double enquête: auprès desmaires concernés d'une part, auprès d'un échantillond'acteurs locaux à vocation plus large d'autre part. Cette étapea permis de déterminer quels étaient les principaux problèmespaysagers du territoire, et de poser un certain nombred'hypothèses sur le devenir des paysages du Pays.

La consultation des communes a consisté en un recensementpar questionnaire des projets et souhaits des communes enmatière paysagère.

Sur la base des résultats de ces enquêtes ainsi que du bilan entermes d'atouts et de faiblesses, le comité de pilotage adéterminé 4 thèmes d'actions prioritaires et 4 thèmes d'actionssecondaires (phase 2).

Des secteurs d'interventions prioritaires ont également étéidentifiés.

Février 1997

Liste des communes concernées

INSTITUT D'ECOLOGIE APPLIQUEE, Orléans

Ainay-le-VieilArcompsArdenaisArpheuillesBannegonBeddesBessais-le-FromentalBouzaisBruères-AllichampsBussyChalivoy-MilonChambonCharenton-du-CherChateaumeillantChateauneuf-sur-CherChavannesChezal-BenoîtCo<>nyCofombiersContresCorquoyCoustCrézançayCulanDrevantDun-sur-AuronEpineuil-le-FleurielFarges-AllichampsFaverdinesIds Saint-RochIneuilLa CeletteLa CelleLa Celle CondéLa GroutteLaPercheLantanLe ChateletLe PondyLignièresLoyes-sur-ArnonMaisonnais

MarçaisMeillantMontlouisMorlacNozièresOrcenaisOrvalOsmeryParnayPréveran~es

RaymondReignyRezaySaint-Amand-MontrondSaint-BaudelSaint-Christophe-le-ChaudrySaint-Denis-de-PalinSaint-Georges-de-PoisieuxSaint-Germain-des-BoisSaint-Hilaire-en-LignièresSaint-JeanvrinSaint-Loup-des-ChaumesSaint-MaurSaint-Pierre-les-BoisSaint-Pierre-les-EtieuxSaint-Priest-la-MarcheSaint-:8aturninSaint-SymphorienSaint-VitteSaulzais-le-PotierSerruellesSidaillesThaumiersTouchayUzay-le-VenonVallenayVenesmesVernaisVerneuilVesdunVillecelin


APPROCHE GENERALE DE LA ZONE

Février 1997

SITUATION GENERALE

Le pays du Saint-Amandois, pays des centres de la France est situé en région Centre aux confins des zones sédimentaires duBassin parisien et des terrains cristallins du Massif Central.

Les variations climatiques, géologiques et topographiques qui en découlent se traduisent par des paysages très contrastésentre le Sud et le Nord du Pays. Tandis que la Champagne (paysage de grande culture, ouvert) occupe les terrainssédimentaires du Nord du Saint-Amandois, le bocage (parcelles de culture et de prairies encloses de haies) recouvreenviron les trois quarts du reste du Pays.

Quatres grandes régions agricoles recouvrent l'aire d'étude:

- Au Sud, La Marche, qui intéresse également les départements de l'Allier, du Puy de Dôme, de la Creuse, de la Vienne etde la Charente.- Au centre, le Boischaut limité à l'Ouest par la Brenne- A l'Est, la Vallée de Germigny qui se prolonge jusqu'à la Loire et l'Allier,- Au Nord, la Champagne berrichonne qui s'étend jusqu'à la Sologne.

INSTITUT D'ECOLOGIE APPLIQUEE. Orléans 3 Février 1997

1- LES GRANDS TRAITS PHYSIQUES

A-CLIMAT

La zone d'étude présente un climat relativement doux detype océanique avec des tendances semi-continentales àl'Est.

Il n'y a pas de températures moyennes mensuellesinférieures à O°e. Toutefois, on distingue un certainnombre de nuances en fonction du secteur concerné.

Ainsi le Boischaut Sud, la Vallée de Germigny et la Marcheprésentent une somme des températures moyennesinférieure à celle de la Champagne Berrichonne.

En outre, la durée de la période sans gel est beaucoup pluscourte sur les reliefs de la Marche qu'en Champagne.

A noter une particularité à Châteaumeillant qui bénéficied'un régime thermique plus favorable.

La nature des sols joue également un rôle pour les nuancesmicro-climatiques. Ainsi, les sols secs de la ChampagneBerrichonne élèvent les maxima estivaux tandis que les solshumides du Boischaut les abaissent.

En ce qui concerne les pluies, elles sont assez abondantessur l'ensemble de la zone.

Cependant les hauteurs de précipitations apparaissentrelativement plus faibles en Champagne Berrichonne quesur les reliefs du Boischaut et de la Marche ainsi que dans


la vallée de Germigny où elles dépassent 750 mm/ an enmoyenne.

En effet, les perturbations océaniques ne trouvent enChampagne Berrichonne aucun obstacle sur leur passagepour les ralentir.

B - GEOLOGIE

La zone d'étude est caractérisée par la diversité géologiquedu sous-sol.

Au Nord, en Champagne berrichonne, il s'agit de solsreposant soit sur des calcaires lacustres ("du Berry") soitsur des calcaires jurassiques.

La portion centrale est occupée par des formations liasiqueset triasiques composées de marnes plus ou moinsargileuses ou de grès. Les sols développés sur le trias sontpratiquement tous hydromorphes.

La Marche repose sur une assise de terrainsmétamorphiques et éruptifs (micaschistes). Les sols sontsableux, acides, pauvres en éléments nutritifs.

C - RELIEF

Au Nord de l'aire d'étude, la Champagne Berrichonne estlégèrement vallonnée. L'altitude est comprise entre 100 et200 m.

Février 1997

r-I Sables at argiles de la Sologne (BurdlgolJen) ou sablesL---I el argiles du Bourbonnais

Source: Cartes géologiques - Edition BRGMau 1/50 DODe - nO 572, 546au 1/SO DODe - n° 145, 134

Calcaires lacustres du Berry (Ludien)

c==J Formations sidérolithiQues:a(jles botfol6ej jounes. bIonchl!t5. ver1~. ~. ou

fenuQinetJ58S pm ou mohs .sd:lIeuses ou sJlcsuses. LeslJcNJcoron ,,1 J'~'ion por l'oxYdtJ de for donnent dmroches!P6ddas. d/teJ 0 Iœci!s JId6roItnQtJeS

TERRAINS CRISTAlLINS

TERRAINS ERUPTIFS

Granulite

Grés argileux bariolés

Tr/as

GréslntroUasiQue (Rhétien)

Marnes huées. sablons el dolomies

Mornes plus ou moins argileuses (Domérlen·PlIel"\$bochlen)

Jurassique In'tir/eur

Marnes du Slnémurlen

Mames argileuses bleUOtres alternant avec deslib de calcaires surmontés d'ooUlhesferrugineuses ou de calcaire 0 entroques(BaJoclen) ou argiles du Uos supérieur(Aolénlen-ToorcJen)

Bancs calcaires Irès réguliers alo'Elc lits morneux(HeHonglen)

--- FoII"

c==J Micaschistes

-

INSTITUT D'ECOLOGIE APPLIQUEE, OrléansEchelle: 1/415 DODe

GEOLOGIE

(Bothonlendécalcifiés

(80fhonlen

CJ Colcalre morneux(Collovlen)

CJ ~~r::ur)rglleLlSEls SIX base colcaira

c==J ~~rr':~r} sUSo~:e e~ear~~;o~e d~~~~(Bathonlen ou du Bajaden décolciné)

TERRAINS SEDIMENTAIRES

Jurassique suptirleur

CJ Colcolres lithographiques Inférieurs (Rall'aclan)

CJ Calcaires et mornes 0 spongiaires (Argovien·Oxfordlen)

Jurassique moyen

Ntiogène e/ paloogtine

I,,,,~{:,::::~ Eboulis, dépOls meubles sur les pentes

c==J Alluvions modernes

c==J Alluvions anciennes

c==J limons ou sables el calUous roulés des plateaux(Pliocène)

I RE......-LIE_F__-----,--,-,-__J

,INSTITUT D'ECOLOGIE APPLIQUEE, Orléans 1Echelle: 1/415 OOOe 1 1Source: Carte IGN au 1/100 OOOel

Ce léger relief est arrêté au Sud par des"cuestas" orientéesOuest-Est qui suivent grossièrement une ligneTouchay /Saint-Amand/Vernais.

Puis, les altitudes augmentent de nouveauprogressivement vers le Sud jusqu'au point culminant dansla zone de la Marche : le Magnoux (504 m). Ellescorrespondent à l'amorce du Massif Central.

A l'Est, ces collines sont prolongées par le Val de Germignydont l'altitude atteint jusqu'à 300 m.

D - HYDROGRAPHIE

Le Pays est parcouru par un réseau hydrographique denseen particulier dans la partie bocagère. Tous les cours d'eaufont partie du Bassin de la Loire. Le Cher, l'Arnon, l'Auronsont les rivières principales.

Une multitude de petits Iuisseaux et d'étangs consécutifs àl'imperméabilité des sols irdguerü le territoire.

Au Sud, dans la région de la Marche, certains cours d'eaus'encaissent en gorges (l'Arnon, la Joyeuse).

Au Nord, en Champagne Berrichonne, la faiblesse du reliefet la nature des sols expliquent la présence en certainsendroits de marais importants. Dans l'aire d'étude, on peutciter celui de Contres aujourd'hui dénaturé car fortementdrainé.

A noter également la présence du Canal de Berry longeantle Cher, la Marmande et l'Auron. Il est aujourd'huidéclassé.


HYDROGRAPHIE

1

1 Echelle: 1/415 OOOel

Février 1997

II - LE BATI

A - L'HABITAT RURAL TRADITIONNEL

On distingue deux grandes zones d'architecture homogènesur l'aire d'étude: la Champagne berrichonne au Nord et leBocage au Sud.

La délimitation de ces zones se rapproche du découpage enrégion agricole. En effet, il existe un rapport étroit entre letype d'agriculture et l'habitat rural.

1. Le bocage

a) Localisation du bâti

Le bocage du Pays du St-Amandois constitue unetransition entre le Massif Central et le Berry. Il comportedonc des éléments architecturaux caractéristiques de cesdeux grandes régions.

Comme d'autres zones de bocage, ce secteur est marquépar la dispersion de l'habitat. Cette dispersion apparaîtavec la petite propriété et se traduit par des fermes isolées,écarts et hameaux au tissu relativement lâche, souventmasqués par la végétation.


L!ouverture de la grange sefait par rintermédiaired!un porche en saillie sur lafaçade! parfois flanquéed!appentis en basse-goutte.

- ., r

fo::':'CO·oo 0 ! J \ \ \ \

~>- \'-=: ·_..----l [I IT ) ln:'=:0==: 01.-

ŒUJ..

.'.~

II Il!-

.>'

]L~

p.. ~\~'-:::"':"'.l,'0

-n 1 1 Il

u) 197

1=~~J- __' l, 1-0'

1 --.~

i--"

b) Quelques caractéristiques architecturales

• La taille des fermes traditionnelles.

Du Sud vers le Nord! on distingue des variations dans lataille des fermes.

Ainsi! au Sud s!observent des IImaisons blocs!! c!est-à-direconstituées d!un seul bâtiment.

Vers le Nord le nombre de bâtiments est de 2 ou 3 pouratteindre 4 en pleine Champagne berrichonne.

• La toiture

Dans le Boischaut! il s!agit essentiellement de toitures àdeux versants. La pente devient plus faible vers la Marche.

Les toitures à quatre pans apparaissent dans le val deGermigny.

La pente de toiture est généralement dépendante dumatériau utilisé pour la couverture.

Elles sont souvent jumelées!la porte et la fenêtreéclairant la salle commune.Les encadrements peuventêtre en pierre taillée! en boisou plus récemment enbrique. Quand ils sontréalisés en pierre taillée! ils ,sont soit en harpes! soitréguliers. L!encadrementreste apparent sur r enduit.

'" .~.

~'"

'>, ,.....

"'.

En Marche et Boischaut! les matériaux traditionnellementutilisés étaient la tuile plate et rardoise.Aujourd!hui! la tuile mécanique! le fibrociment et la tôleondulée se substituent progressivement à ces matériauxlocaux.

• Les ouvertures et les encadrements

Il s'agit des fenêtres! des portes! des lucarnes et petitesouvertures diverses.


• La maçonnerie

Les murs sont construits en grande partie en moellonscalcaires (Boischaut) recouverts d!une faible épaisseurd!enduit laissant parfois apparaître la pierre. Des zones sedistinguent par leur caractère très affirmé lié à la présencelocale d!une pierre particulière. Cest le cas du grès rose deSaulzais-le-Potier au Sud de Saint-Amand-Montrond et duschiste au niveau de la Marche.

Février 1997

2. La Champagne berrichonne

a) Localisation du bâti

Contrairement au bocage, l'habitat est groupé. Il estcomposé de grandes fermes isolées généralement situéessur le plateau, accompagnées d'une masse boisée.Les hameaux correspondent soit à un ancien village soit àune agglomération d'anciennes locatures (habitations desouvriers agricoles) à proximité d'un ancien domaine.

b) Quelques caractéristiques architecturales

• La taille des fermes traditionnelles

Les fermes sont constituées de plusieurs bâtiments auxvolumes simples, disposés orthogonalement autour d'unecour dont les angles restent ouverts.

• La toiture

Il s'agit pour l'essentiel de toitures à deux panssymétriques recouvertes de tuiles plates à crochet.

Il est également possible d'observer des toitures à quatrepans ou à pans coupés dans les villages ou sur les maisonsde maître.


• Les ouvertures et les encadrements

Les ouvertures sont peu visibles de l'extérieur. Elles sontregroupées sur la façade principale de la ferme. Commedans le bocage berrichon, elles sont regroupées (porte etfenêtre, porte et lucarne ou fenêtre et lucarne) et encadréespar des pierres de taille apparentes, traitées de façon àréaliser un cadre régulier.

Il n'existe pas de Zone de Protection du PatrimoineAchitectural Urbain et Paysager (ZPPAUP) sur l'aired'étude. Dans le cadre de réflexions engagées par la DIRENCentre en association avec le Service Départementald'Architecture du Cher, il avait été souligné l'intérêt demener cette démarche sur certains bourgs du territoire. Lescommunes concernées étaient les suivantes:

Un porche protège l'entrée de la grange.

• La maçonnerie

Les murs sont construits en moellons calcaires,généralement enduits.

Les encadrements des baies et les chaînages sont réalisés enpierres taillées apparentes.

B - LES EDIFICES PROTEGES DU PAYS

Les immeubles faisant l'objet d'une protection sont pourmajeure partie des édifices religieux (notamment romans)et des châteaux. Sur l'aire d'étude, une cinquantaine decommunes sont dotées d'au moins un édifice protégé (cf.annexes).

Au total 47 édifices religieux, 20 châteaux et 27 immeublesde nature diverse (pont, maisons, croix...) sont protégés.

Cet inventaire témoigne de la richesse culturelle etpatrimoniale du Pays du St-Amandois. On constatetoutefois que peu d'éléments d'architecture ruraletraditionnelle font l'objet d'une protection.

INSTITUT D'ECOLOGIE APPLIQUÉE. Orléans 9

Les bourgsBannegon (priorité)La Celle-BruèreDrevantMeillantAinay-le-Vieil

Abbaye de Noirlac :monument protégéau titre de la loi du31 décembre 1913 etpôle touristique duPays.

Les villesLignières (priorité)Culan

Février 1997

III - LE PATRIMOINE NATUREL

A - LES MILIEUX NATURELS REMARQUABLES

Afin d'identifier les secteurs présentant une certainerichesse biologique, les Zones Naturelles d'IntérêtEcologique Faunistique et Floristique* ont été répertoriésauprès de la Direction Régionale de l'Environnement(cf annexes).

On relève une quinzaine de ZNIEFF dont la majorité detype I. Il s'agit de bois, de tronçons de vallées dont certainssont remarquables notamment par des zones de pelousescalcicoles (Vallée de l'Arnon). On note également des zoneshumides (étangs, marais) ainsi que deux secteurs de bocage(Ainay-le-Vieil, Noirlac).

D'autres sites intéressants ont été signalés par la DIRENCentre (cf annexes). Il s'agit dans la majorité des cas dezones humides (marais, mare, étang, tourbière, prairies,bois). Ils sont situés essentiellement dans la partie Sud de lazone d'étude.

Enfin la commission nature du Pays d'Accueil a définiplusieurs sites d'intérêt majeur. Il s'agit des coteauxcalcaires (La Perisse, La Groutte), du Marais de Contres, desBocages de Noirlac et de Châteaumeillant, et de la HauteVallée de l'Arnon.

• les ZNIEFF inventoriées depuis 1982 sont des zones de valeur biologique élevée: écosystème, faune,flore ... Ce sont soit des secteurs très étendus soit des sites ponctuels (station d'une espèce rare ouprotégée). On distingue les ZNIEFF de type 1 et celles de type II. Les premières sont des secteurscaractérisés par leur intérêt biologique remarquable, tandis que les secondes correspondent à de grandsensembles riches et peu modifiés. ,


B - LES PROTECTIONS EXISTANTES

Le Camp de César sur la commune de La Groutte (pelousescalcicoles) est protégé par un arrêté de biotope. LaDirection Régionale de l'Environnement du Centre aindiqué qu'il n'existait pas d'autres sites faisant l'objetd'une protection pour leur intérêt biologique (absence deZone de Protection Spéciale, de réserves naturelles, deréserves naturelles volontaires, de zone LIFE).

En ce qui concerne les sites protégés au titre de la loi du2 mai 1930 (site classé, site inscrit). Il s'agit pour l'essentield'ensembles bâtis avec parc ou jardin sauf le lac deSidiailles et ses abords ainsi que le camp de César à laGroutte.

Deux sites sont préservés par le Conservatoire duPatrimoine Naturel de la Région Centre:

- "Les chaumes de la Périsse", site de pelouse sèche à Dunsur-Auron. Il est géré par convention depuis 1994 (siteappartenant à un propriétaire privé).

- Le site des prairies de "Beauvoir" à Villecelin.Il a été acquis en 1996 par le Conservatoire.

Les projets

La Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêta mentionné un projet de mise en place d'une réservebiologique domaniale sur la forêt de Thoux.

La Vallée de l'Arnon entre St Baudel et Lignières faitactuellement l'objet de prospections foncières par leConservatoire du Patrimoine Naturel de la Région Centre.

Février 1997

Enfin, dans le cadre des études préalables au contrat derivière du Cher, il a été suggéré que les sites du bocage deNoirlac, du bocage d'Ainay-le-Vieil et de"l'Ile" àChâteauneuf-sur-Cher fassent l'objet de conventions degestion. Des travaux de restauration du lit, des berges etdes annexes hydrauliques du Cher ont également étéproposés.

IV - LES UNITES PAYSAGERES

Les unités paysagères du Pays ont été définies sur la basedes éléments suivants: .

- La carte d'occupation du sol Corine Land Cover au1/100 OOOe éditée par l'Institut Français del'environnement.

- Les cartes de l'hydrographie et du relief élaborées àpartir de la carte IGN au 1/100 OOOe.

- Des observations de terrain.

- Les remarques des différents acteurs locaux (autres queles communes) interrogés : DDA, DDE, service del'inventaire....

La synthèse de ces différents éléments permet d'aboutir àdeux grands types paysagers: la Champagne au Nord, leBocage au Sud.Ils sont principalement le fruit de variations géologiques ettopographiques selon un axe Nord-Sud.


A - LA CHAMPAGNE BERRICHONNE

Il s'agit d'un plateau mollement vallonné, se prolongeantau-delà de l'aire d'étude vers le Nord, entaillé par lesvallées du Cher, de l'Arnon et de l'Auron.

La nature du substrat (calcaire), la faiblesse du relief et unclimat local favorable expliquent l'aspect des paysages decette partie du Berry: horizons dégagés et dominance de lagrande culture.

De ces pratiques agricoles intensives, découle, comme enBeauce, un habitat rural groupé, composé de grandesfermes construites en pierre calcaire.

La transition avec le bocage est constituée par les forêts:Forêt d'Habert, de Bigny, Bois de Meillant, Boisd'Arpheuilles, etc...

Elles sont également présentes en limite d'aire d'étude àl'Ouest (Bois de Châtain, Forêt de Choeurs).

Certains secteurs contrastent avec le paysage environnant.C'est le cas des pelouses calcicoles dans les vallées du Cheret de l'Auron ou bien encore du Marais de Contres près deDun-sur-Auron ou du Canal de Berry le long de la Valléede l'Auron.

Février 1997

CARTE CORINE LAND CaVER ]

L---__---==-_

Occupation du Sol

Source: Institut Français de l'Environnement

D Terres arables

Prairies

D Systèmes culturauxcomplexes

D Forêt de feuillus

D Forêt mélangées

. Forêt de résineux

D Plan d'eau, lac

D Tissu urbain continu

Tissu urbain discontinu

Zone industrielle

D Zone d'extraction de

matériaux

IEchelle: 1/415 DODe 1

B-LEBOCAGE

Le reste de l'aire d'étude est occupé par un bocage plus oumoins prairial. Les limites paysagères entre les différentesrégions agricoles: Boischaut, Marche, Vallée de Germignysont assez difficiles à mettre en évidence. Quelques nuancessont toutefois perceptibles.

1. La Marche

Au sud de l'aire d'étude des sols acides dérivant des assisescristallines, donc pauvres et difficiles à travailler, assurentune place prépondérante à la prairie entourée de haies.

En effet, la roche métamorphique (Schistes) apparaît dansles constructions marquant ainsi la transition avec le MassifCentral.

La pierre cristalline est également perceptible dans lesvallées où les rivières s'encaissent en gorges (gorges del'Amon par exemple).

Enfin, les altitudes atteintes sont les plus élevées de l'aired'étude; 504 m au Magnoux.

2. Le Boischaut

Il se caractérise par un relief moins accusé que la Marche.

Les sols humides à tendance argileuse associés à desprécipitations abondantes sont favorables à la prairie.


Toutefois, les terres cultivées sont plus nombreuses. Sur lesversants ensoleillés de Châteaumeillant et dans sesenvirons se maintient un vignoble aux parcelles dispersées.L'habitat est ici réalisé en calcaire ou en grès.

3. La Vallée de Germigny

Elle est marquée par son relief très particulier, puisqu'ils'agit d'une vallée allongée en une dépression d'abordétroite qui s'élargit en se rapprochant de la Loire. Une côtebien marquée, un paysage vallonné, prairial et bocagerséparent la Vallée de Germigny de la Champagneberrichonne.

On distingue ponctuellement un élément très particulier : lemuret de pierres pour enclore les parcelles.

Comme dans le reste du Bocage berrichon l'habitat estdispersé mais les toits à croupes et pans coupé ainsi que lescoyaux (corniche) ou bien encore les toits à la Mansartannoncent la Bourgogne voisine.

C - LE CAS PARTICULIER DE LA VALLEE DU CHER.

Le Cher constitue un des cours d'eau principaux duDépartement du Cher, de la Région Centre, et du Bassin dela Loire.

La Vallée du Cher est un couloir de communication majeur.Elle concentre un type d'activité très spécifique: l'extractionde granulats.

Février 1997

UNITES PAYSAGERES

LA VAll(;(;D(;

C(;RMICtJy

LA CHAMPACtJ(;B(;RRICHOtJtJ(;

~

l(; BO~CHAUT

INSTITIJT D'ECOLOGIE APPUQUEE, Orléans

La Champagne berrichonne

La Vallée de Germigny

INSTITUT D'ECOLOGIE APPLIQUEE, Orléans Le Boischaut

La Marche

INSTITUT D'ECOLOGIE APPUQUEE, Orléans

La Vallée du Cher

L'habitat y est également concentré (ex : St-AmandMontrond).Ainsi sans être un terroir à part entière, la vallée du Cherpeut être considérée comme une sous-unité des grandspaysages du pays. En effet, elle conserve les principalescaractéristiques paysagères des grands terroirs qu'elletraverse, tout en introduisant des ambiances particulièresliées à ses spécificités topographiques.

v - LA PERCEPTION DU PATRIMOINE PAYSAGER PARLES ELUS LOCAUX

Le questionnaire adressé aux communes fin 1996 contenaitentre autres les questions suivantes:

• Dans quel terroir se situe votre commune: Vallée deGermigny, Champagne berrichonne, Vallée du Cher,Boischaut, Marche, autre?

• Votre commune renferme-t-elle des éléments d'intérêtpaysager majeur. Si oui lesquels?

Les réponses de 68 communes sur les 83 interrogéesapportent d'intéressants éléments sur la perception de leurpaysage par les locaux.

A - LES TERROIRS

1. Rappel sur la notion de terroir

Différents des provinces (Berry, Touraine, Orléanais...), lesterroirs correspondent à une vision plus globale que les


régions naturelles ou les régions agricoles. Ils se veulent desentités synthétiques correspondant à la fois à des réalitésphysiques (topographie, géologie, climat) biologiques,historiques et humaines.

2. Réponses des communes

Les réponses des communes sont synthétisées sur la carteci-après. Elles cadrent globalement avec les limitestraditionnelles des terroirs, telles qu'elles sonthabituellement définies.On constate que certaines communes considèrentappartenir à plusieurs terroirs à la fois. Elles marquent ainsila transition entre deux voire trois entités. La limite entre leBoischaut, la Vallée de Germigny et la ChampagneBerrichonne, à l'Est de l'aire d'étude, apparaît cependantparticulièrement floue .

B - LES ELEMENTS D'INTERET PAYSAGER MAJEUR

La liste des différents éléments patrimoniaux cités par lescommunes figure en annexe.Environ un tiers des communes a déclaré ne pas avoird'élément paysager majeur sur leur territoire.

Pour les autres communes, la majorité d'entre-elles signaledes éléments de patrimoine bâti: église, château, montrantainsi leur intérêt pour le patrimoine architectural dusecteur.

Les vallées du Cher, de l'Auron et de l'Arnon ainsi que lecanal de Berry sont également plusieurs fois cités mais dansune moindre mesure.

Février 1997


LA PERCEPTION DES TERROIRS DU PAYS DUSAINT-AMANDOIS PAR LES ELUS LOCAUX

o Champagne berrichonneVallée de Germigny

o Marcheo Boischaut

Vallée du CherD Non renseigné

VI LA VALORISATION TOURISTIQUE ETRECREATIVE DU PAYSAGE

A - LES SITES TOURISTIQUES DU PAYS

Dans le cadre des réflexions engagées pour l'établissementde la charte de développement du Pays, il a été défini unréseau de sites touristiques sur lesquels pourrait s'appuyerle Pays tout en les renforçant (cf liste ci-après).

Le réseau de sites touristiques du Pays

Ainay - le Vieil: ChâteauBessais-le-Fromental: base nautique de GouleBruère-Allichamps: Abbaye de NoirlacChâteaumeillant: Musée archéologiqueChâteauneuf: ChâteauCulan: ChâteauColombiers: kartingDrevant: Théatre gallo-romainDun-sur-Auron: les remparts et le BeffroiEpineuil-le-Fleuriel: Maison d'Alain FournierFarges-Allichamps: Pavillon du Centre de la FranceLe Châtelet: AREMC (stage musical et patrimoine),village des ArchersLignières: ChâteauMaisonnais: Jardins d'OrsanMeillant: ChâteauSaulzais-le-Potier: la route du grès roseSidiailles : Base de loisirsSt Hilaire-en-Lignières : Château du PlaixSt-Amand-Montrond: Vélodrome, musée et forteresse·


Un inventaire touristique en termes d"'atouts majeurs" etd"'autres atouts" a également été élaboré (cf. annexes).

On constate que ces sites sont pour majeure partie desensembles bâtis. Les sites à dominante naturelle sont peunombreux.

L'aire d'étude est jalonnée de nombreux pôles touristiques.Parmi les plus fréquentés, on peut citer St-AmandMontrond, Noirlac, Ainay-leVieil, Meillant, Culan etChâteauneuf-sur-Cher.

Exemples (données CDT-1995) :Ainay-le-Vieil 21599 entréesCulan 18029 entréesMeillant 31825 entréesNoirlac 39934 entrées

La plupart des sites qui font l'objet d'une fortefréquentation sont situés dans ou à proximité de la valléedu Cher, faisant de celle-ci un des secteurs du Pays les plusfortement irrigués par le tourisme.

B - LA MISE EN VALEUR TOURISTIQUE DESPAYSAGES DU PAYS

Le bilan des sites touristiques du Pays montre qu'il s'agitessentiellement de pôles bâtis. Cette constatation a étéconfirmée par les acteurs locaux, les paysages du territoirefaisant à leur sens l'objet d'une mise en valeur très limitée.

c:> Ainsi, les forêts seraient faiblement valorisées. Ilexisterait quelques aménagements ponctuels de type place

Février 1997

de pique-nique. Ils intéressent essentiellement une clientèletrès locale.

c:::> La vallée du Cher est jalonnée de nombreux circuits derandonnée mais la plupart sont en mauvais état et lesdéplacements sont parfois difficiles en bordure du Cher.

Les études préalables au Contrat de rivière ont montré quel'amélioration de l'accès à la rivière est une despréoccupations majeures à prendre en compte à l'avenir.

En ce qui concerne la baignade, c'est un souhait récurrentchez de nombreux élus des communes riveraines. Elle esten effet officiellement interdite depuis 1976 (mauvaisequalité de l'eau).

Le suivi bactériologique de la qualité de l'eau en quelquespoints, action proposée dans les études du contrat derivière, devra permettre d'évaluer l'opportunité de relancerla baignade.

Les études ont également montré que la pratique du canoëkayak s'organise de manière privilégiée à l'aval deChâteauneuf-sur-Cher. Cette activité reste à structurerdavantage à l'amont.

Le tourisme - pêche est peu développé. On observe plutôtune pêche de loisirs, populaire, intéressant une clientèlelocale. La qualité de l'eau limite la qualité de la ressourcehalieutique, avec pour corollaire une mauvaise image demarque.

Enfin, il faut signaler l'existence d'une Association pour leDéveloppement Touristique de la vallée du Cher de sasource à la confluence. Cette association édite une plaquettesur le patrimoine et les activités existant dans la vallée.


c:::> Les vallées de l'Arnon et de l'Auron ne font pas l'objetd'une valorisation développée. On retiendra toutefois leLac de Sidiailles qui constitue un pôle d'attraction dans lavallée de l'Arnon.

c:::> Chacun s'accorde à considérer que les paysagesbocagers du St-Amandois sont un atout pour ledéveloppement du Pays. Leur valorisation reste cependanttrès limitée.

Il existe un sentier de découverte paysagère à VesdunQuelques points de vue sont également aménagés (Noirlacpar exemple).

Les sentiers de randonnée seraient nombreux mais dansdes états très divers de conservation: Leur disparition nuitaux possibilités de découverte du Pays.

Le Conseil Général souhaite s'engager dans l'entretiend'une sélection de sentiers en boucle au départ de pôlestouristiques. Les premières études montrent que cessentiers sont en majorité situés dans le secteur de laMarche, la vallée du Cher et de Charenton-du-Cher. Lereste du territoire du Pays ne serait pas concerné.

C - L'ACCUEIL ET LA PROMOTION DU PAYS

D'après les premiers constats effectués dans le cadre del'établissement de la charte de développement du Pays,l'accueil et la promotion sont les principales faiblesses duterritoire au plan touristique.

En effet, la qualité des hébergements marchands est assezmoyenne pour les hôtels et les campings. Néanmoins elle

Février 1997

est plutôt bonne à très bonne pour les chambres d'hôtes etles gîtes ruraux..

En outre, la promotion est insuffisante. On constatel'inorganisation des Offices de Tourisme, la fragmentationde la documentation touristique, une image trop floue ainsiqu'un manque de produit touristique structuré.

A noter toutefois qu'un guide d'accueil complet sur le Paysest actuellement en cours d'élaboration (action du Paysd'Accueil Boischaut/Marche). .

VII - LES PRINCIPAUX PROBLEMES PAYSAGERS DUTERRITOIRE

Dans le questionnaire adressé à chacune des communes duPays, figurait également une question relative auxprincipaux problèmes paysagers de leur territoire. LesMaires avaient à choisir, dans une liste d'une trentaine deproblèmes-types, ceux qui se manifestaient sur leurcommune. Les résultats figurent dans le tableau ci-contre.

A - ASPECTS GENERAUX

On constate qu'arrivent en-tête les phénomènes dedégradation du bâti. Ceux-ci concernent aussi bien lesfermes et les hameaux que les centres-bourgs.

Le développement de la grande culture et l'ouverture dupaysage concernent également près de 40% des communes.


Nombre de communes consultées: 83Nombre de réponses: 68

·c Rang <tordre 1:il

N~~re duproblème pays~ger . .Nombre de.~ ",' , '> communes se

'.' ,- 'déclarant concernées

1 Habitat rural traditionnel en ruine 31

2 Disparition des boisements et des haies 27(ouverture du paysage)

2' Développement de la grande culture 27

3 Réseaux aériens 263' Dégradation du bâti en centre-bourg 26

3" Manque d'entretien des berges 264 Carcasses de voitures 20

4' Manque de soin aux abords des 20bâtiments agricoles

5 Régression de la prairie 17

6 Petit patrimoine en ruine 16

6' Enfrichement des parcelles agricoles 16

7 Manque d'entretien des haies 158 Dépôts sauvages la

8' Disparition de chemins la

9 Manque de caractère des constructions 8nouvelles

A noter la sensibilité aux problèmes engendrés par lemanque d'entretien des berges de cours d'eau et laprésence de réseaux aériens points noirs.

Les résultats des interviews menés avec les acteurs locauxà vision plus large (DDAF, DDE, SDA etc...) corroborent demanière globale ces informations.

Février 1997

A noter cependant que si les réseaux aériens constituenteffectivement pour nombre d'entre-eux une pollutionvisuelle, leur traitement est à leur sens déjà en cours.

B - ANALYSE GEOGRAPHIQUE

Seuls les principaux problèmes paysagers du territoire,c'est-à-dire ceux concernant le plus grand nombre deréponses des communes, ont été cartographiés.

64 communes sur 83 ont répondu au questionnaire, de faitl'analyse géographique est à considérer avec prudence.Néanmoins quelques zones de concentration sontobservables (cf. cartes ci-après).

• En matière agricole, on constate des phénomènesd'enfrichement et de manque d'entretien des haiescirconscrits à certains secteurs:

- St-Amand-Montrond et certaines communes limitrophes- Lignières et certaines communes limitrophes.

Les communes de Morlac, Orcenais, Saulzais-le-Potier,Chalivoy-Milon et Bessais-le-Fromental se déclarentégalement concernées.

• L'ouverture du paysage et le développement de lagrande culture se manifestent plus particulièrement seloncertains axes : '

- Châteauneuf/Loye-sur-Amon- Lantan/Ainay-le-Vieil- St-Baudel/Touchay


Il touche cependant -logiquement- une majorité decommunes à paysage bocager.

• La dégradation du bâti touche pratiquement tout leterritoire. La Champagne berrichonne au Nord-Est semblecependant relativement épargnée.

• Si les carcasses de voitures ou les dépôts sauvagess'observent en plusieurs points du territoire, on constatetoutefois un phénomène de concentration dans descommunes situées dans ou à proximité de la Vallée duCher.

Février 1997


PERSPECTIVES D'EVOLUTION DU PAYSAGE

Février 1997

LA PERCEPTION DES PROBLEMES PAYSAGERS DU PAYSDU SAINT-AMANDOIS PAR LES ELUS LOCAUX

Ouverture du paysage (disparitiondes boisements et/ou des hales)


•Développement dela gronde cultureRégression des prairies

• Manque d'entretien des haies

_ Enfrichement des parcelles agricoles

1-; Non renseigné

Présence de dépots sauvagesou de carcasses de voitures


LA PERCEPTION DES PROBLEMES PAYSAGERS DU PAYSDU SAINT-AMANDOIS PAR LES ELUS LOCAUX

m Manque d'entretien des bergesde cours d'eau

*

Dégradation du bâti en centre-bourgou habitat rural traditionnel en ruine

Petit patrimoine en ruine


Le devenir probable des paysages du St-Amandois a étéévalué grâce à l'analyse de l'évolution des activitéshumaines susceptibles d'influer sur ces paysages. Lesprincipaux facteurs de modification paysagère retenusétaient:

- Le bâti- L'activité agricole- L'activité artisanale et industrielle (dont les carrières)- Les infrastructures.

C'est la synthèse des éléments suivants qUI a permisd'aboutir aux principales conclusions:

- Charte de développement du Pays du St-Amandois(document provisoire).

- Etude sur la situation agricole du territoire menée parla Chambre d'agriculture.

- Résultats des questionnaires adressés aux élus descommunes.

- Synthèse des contacts pris avec les différents acteurslocaux et institutionnels.

- Résultats d'études diverses (cf. bibliographie).

Février 1997

1 - ACTIVITES AGRICOLES

Les paysages du St-Amandois sont caractérisés par despratiques agricoles spécifiques qui sont schématiquement lagrande culture au Nord, et l'élevage au Sud. L'évolution deces espaces agricoles reste difficile à évaluer puisqu'elledépend, entre autres de l'évolution des politiques agricoles.Cependant, des tendances se dégagent et permettentd'émettre des hypothèses sur les modifications paysagères àcourt et moyen termes.

A- LE BOCAGE

L'élevage constitue l'orientation économique dominante.Les superficies fourragères occupent la majorité des espaces.

Parmi les principales faiblesses de ce secteur on note levieillissement de la population agricole et la structureplutôt petite des exploitations. En effet la majorité descommunes du territoire n'ont jamais fait l'objet deremembrement. Toutefois, des procédures sont en cours àChâteaumeillant et St Priest-la Marche. La commune deVesdun déclare que l'aménagement foncier des zonesviticoles est en cours. On peut donc attendre à court termedes modifications des structures paysagères de cescommunes.

En ce qui concerne le reste du territoire, les terressusceptibles d'être libérées dans les 10 prochaines annéespermettront soit d'installer des jeunes, soit de conforter, parl'agrandissement, les exploitations de polyculture-élevage.Des restructurations foncières (avec l'impact paysagerqu'elles peuvent comporter) seront donc peut être mises en


oeuvre à moyen terme. L'un des objectifs contenus dans lacharte de développement du Pays, est d'ailleursd'encourager les remembrements afin de maintenir desexploitations viables et favoriser l'installation des jeunes.Néanmoins, il est également indiqué que "des actions desensibilisation des élus, des agriculteurs à l'intérêt d'unremembrement respectueux des paysages sont à envisager".

En outre, il est nécessaire de préciser d'une part que les avissont partagés parmi les acteurs locaux quant auxperspectives de remembrement du secteur. D'autre part,certaines communes ont fait l'objet d'un remembrementrécent dans le cadre de la construction de l'autoroute A71.Celles-ci ne devraient donc pas être concernées, du moins àcourt terme.

Selon certains acteurs locaux, les perspectivesd'enfrichement d'importantes surfaces agricoles sontlimitées. Il concernera plutôt de petits espacescontraignants localisés dans la Marche, au Sud du Boischautet dans le secteur de St-Hilaire-en-Lignières où quelquesfriches ponctuelles seraient déjà perceptibles.

La tendance au boisement de terres agricoles n'apparaîtpas comme un phénomène caractéristique duSt-Amandois. D'après la DDAF peu de demandes sonteffectuées par an. Les perspectives d'évolution dans cedomaine restent donc limitées même si, ponctuellement, ilest aujourd'hui possible d'observer quelques plantations derésineux au Sud de la zone d'étude.

En ce qui concerne le vignoble de Châteaumeillant, ilconstitue une production très marginale dans le StAmandois (62ha).Celui-ci semble connaître un certain renouveau puisque 30ha de nouvelles plantations sont en prévision. L'installation

Février 1997

de jeunes, des efforts d'équipement, un renouvellement ducépage de qualité, une délimitation de la zone VDQS et uneréorganisation foncière actuellement en cours, ainsi que desprogrès dans les procédés de vinification laissent à penserque le vignoble de Châteaumeillant n'est pour le momentpas menacé.

B - LA CHAMPAGNE BERRICHONNE

Ce secteur présente une vocation céréalière affirmée avec degrandes structures d'exploitation.

Contrairement au bocage les probabilités de modificationspaysagères de ce secteur sont réduites. On constate plutôtune tendance à l'extension de ce modèle vers le Sud.

En effet, d'après une étude menée par la Chambred'Agriculture le nombre d'exploitations céréalières ducanton de Dun par exemple diminue moins vite que dans lereste de la région. "La perennité d'une partie d'entre ellessemble assurée par la transmission sous forme sociétaire".

Par ailleurs, le Comice agricole de 1992 du canton de Dun sur - Auron donnait les conclusions suivantes: "la technicitéet les qualités humaines des agriculteurs du canton de Dunsur-Auron permettent de penser qu'ils parviendront às'adapter aux nouvelles données économiques, conditionnécessaire au maintien de l'activité rurale".

A noter également que le canton de Chateauneuf disposed'un certain nombre d'atouts, notamment la mise en placed'un Plan de Développement Durable, une proportion dejeunes actifs non négligeable, des restructurations foncièreseffectuées dont certaines assez récemment.


Toutefois, certains interlocuteurs ont indiqué que l'onpouvait craindre une disparition des petits îlots boisés, lesagriculteurs recherchant la possibilité d'installer de grandesrampes d'irrigation. Mais les avis sont partagés sur ce sujet.Comme dans la zone bocagère le boisement des terresagricoles apparaît peu probable.

Enfin, l'évolution du Marais de Contres, paysage trèsparticulier au Nord du Pays, est inquiétante puisque lasurface drainée a tendance à augmenter tandis que lesprairies régressent. Il est aujourd'hui difficile de déterminerle devenir de ce secteur d'intéret biologique reconnu. Lesavis sont partagés quant à la gestion à mettre en oeuvre,mais chacun s'accorde à reconnaitre l'intérêt paysager de cesecteur.

II - BATI

Le pays du St-Amandois souffre d'un déclindémographique inquiétant, puisqu'entre 1975 et 1990 lepays a perdu 1 habitant sur 14. D'après les estimations del'INSEE, la tendance est confirmée: entre 1991 et 1995 ladiminution est évaluée à 900 personnes.

Paradoxalement, il a été constaté une augmentation dunombre total de logements : 4430 logements construitsentre 1975 et 1990, 1998 détruits pour cette même période.

Il s'agit d'une augmentation des résidences principalesmais également des résidences secondaires (15,6% en 1990).En effet, il semble que les gens qui ont quitté la région ontsouhaité conserver une demeure dans le pays.

Février 1997

Face à cela, il est constaté la vétusté du parc de résidencesprincipales. Ceci n'est pas sans poser des problèmesd'ordre paysager auxquels la plupart des communes sontsensibles.(38% des communes ont considéré qu'elles avaient unproblème de dégradation du bâti en centre-bourg).En effet, il semble que les habitants qui quittent le pays nesouhaitent pas s'engager dans des travaux de restaurationpour relouer, soit par manque d'intérêt, soit par manqued'argent.

Ces différents indicateurs d'évolution démographique et dela construction permettent d'apporter des hypothèses surles perspectives d'évolution du bâti.

Compte tenu des tendances d'évolution actuelles, leterritoire ne devrait pas subir de phénomène d'extensionimportante de la construction neuve.

Au regard de l'évolution de la population, les secteurssusceptibles d'être .les plus concernés se situent dans lapartie Nord-Est du territoire à l'approche del'agglomération de Bourges, ainsi que dans certainescommunes de la vallée du Cher.Précisons que d'après les estimations de l'INSEE, lescantons de Châteauneuf-sur-Cher, Charenton-du-Cher etSt-Amand-Montrond regagneraient des habitants entre1990 et l'an 2000.

Les réponses des communes aux questionnaires révèlentque l'essentiel des projets de lotissements se situent dansdes communes localisées dans ou à proximité de la Valléedu Cher. Sont également concernés Dun-sur-Auron etLignières.


En ce qui concerne le bâti ancien, si les tendancesactuelles se poursuivent, il va continuer à se dégrader.

En centre-bourg les perspectives d'évolution dépendentnotamment des politiques de l'habitat qui seront mises enoeuvre.Une étude est actuellement en cours pour évaluer lesdifférentes politiques de l'habitat menées depuis un certainnombre d'années.

En campagne, les bâtiments agricoles anciens risquentd'être abandonnés au profit de bâtiments plus fonctionnels.Les ruines déjà perceptibles risquent de se multiplier.

III - INFRASTRUCTURES

Les réseaux sont aujourd'hui indispensables au maintiendes populations sur un territoire.Toutefois, caténaires, rigueur des tracés, revêtementbitumé, pylônes... constituent autant d'élémentssusceptibles de porter atteinte à la qualité du paysage et ducadre de vie.

A - RAPPEL DES GRANDES INFRASTRUCTURESEXISTANTES

Plusieurs grandes infrastructures traversent actuellementl'aire d'étude.

- L'autoroute A 71 constitue l'artère principale - Orientéeselon un axe Nord-Sud, elle traverse différentes unitéspaysagères du territoire (Champagne, Bocage, Vallée).

Février 1997

- D'autres itinéraires sont également d'intérêt majeur parleur fréquentation: RD 943 (Sud du Pays), RN 144, RD 951(St-Amand/Sancoins), RD 925 (St-Amand/Lignières).

- La vallée du Cher est longée par une ligne de chemin defer à une voie.

- Une ligne Haute Tension traverse le territoire à l'Est selonun axe St Baudel/St Jeanvrin/Châteaumeillant/LeMagnoux.

- Une autre ligne électrique traverse le Pays en suivant l'axeVallée du Cher (Les Buis/Venesmes/Bigny/St-Amand).

- Enfin, il convient de citer le canal de Berry. Aujourd'huidéclassé, mais en cours de restauration sur certainstronçons, il constitue un élément marquant des paysagesdu territoire.

B- LES PROJETS

La liste suivante a été fournie par la DDE et le ConseilGénéral du Cher.

1. Infrastructures routières

Châteaumeillant:Les commerces s'organisent le long de la RD 943. Celle-cisupporte un important trafic de poids lourds. Unedéviation est donc prévue à l'horizon 2000.


Châteauneuf-sur-Cher:Le passage des poids lourds en centre-bourg (RD 940) posedes problèmes de sécurité et de cadre de vie. Des réflexionssont en cours pour la création d'une déviation (nouveaupont sur le Cher).

Lignières:La construction d'une déviation est également envisagéesur cette commune. Il s'agirait plutôt d'un "boulevard" detype urbain.

Dun-sur-Auron:Des aménagements de carrefours sont prévus dansl'agglomération.

CulanIl est prévu des aménagements de virages sur la RD 943ainsi que du carrefour RD 943/RD 4.

Enfin, à noter quelques aménagements ponctuels prévus àcourt terme dans les centres de Vesdun (réfection detrottoirs) et de Lignières (réfection des ponts sur la RD 940et RD 925).

2. Voie ferrée

Il est prévu le passage d'une ligne TGV pour relier Paris àToulouse via Limoges.

Dans le cadre des réflexions préalables au Contrat de Pays,la commission "habitat et aménagement du cadre de vie" aformulé deux objectifs:- Le renforcement (électrification) de la liaison BourgesMontluçon.

Février 1997

Pays du Saint-AmandoisProjets d'aménagement du réseau électrique

Source: EDF, Agence de Saint-Amand/Vierzon

ARCOMPS

BESSAIS LE FROMENTAL

CHATEAUMEILLANT

LE CHATELET

CHEZAL-BENOIT

LA CELLE CONDE

CORQUOY

DUN SUR AURON

EPINEUIL le FLEURIEL

FARGES ALLICHAMPS

MAISONNAIS

ST AMAND

ST PRIEST la MARCHE

SIDIAILLES

VERNAIS/BESSAIS

VALLENAY

ORVAL /L1GNIERES

Fosse Nouvelle

le Bourg

Future rocade

Les PlantesNillotte

Dampierre

Magnoux

Bourg

Les LogeslGuidemont

Rue Michelets

Les cors

CailletteslRte de Bussy

Bardais

Bergerie

Charpagne

Ecluse/Le Breuil

Place de Juillet

Beaufoin

Gournailles

Les Donnais/Le Chaumat

Le Preuil/Château Bigny

Le Bourg

RD 925

Aménagement rond point

Dépose cabine bourg et mise en souterrain partielle

Modification BT/HTA et EP

Restructuration HTA aérienne

Dépose cabine haute - pose poste sur poteau

Renforcement BT aérienne

Dépose cabine haute - pose poste au sol mise en souterrain partielle


Renforcement BT câble façades


Dépose partielle HTA aérienne


Dépose cabine haute, poste poste sur poteau



Pose poste compact sur réseau souterrain


Dépose partielle HTA aérienne



Modification traversée SNCF

Réaménagement BT/HTA suite à travaux DDE

BESSAIS

BUSSY

CHEZAL BENOIT

COLOMBIERS

IDS ST ROCH

LIGNIERES

LOYE

LOYE

MARÇAIS / LOYE

PREVERANGES

ST AMAND

THAUMIERS

THAUMIERS

Chailloux/Corbier

Cilly/Boudet

Le Bourg

Carroir/Baudons

Le Bourg

Fosse Nouvelle

La Valette

EpirangeslLe Mont

Rte de Charenton

Les Sapins

Rééquipement HTA

Renforcement liaison HTA

Restructuration dans le bourg (fin)

Restructuration grappe de COUST

Restructuration HTA

Restructuration du départ LIGNIERES

Restruduration HTA

Rééquipement HTA

Restructuration départs LOYE,MARÇAIS/CHATEAU NEUF

Restruduration HTA

Restructuration du départ THAUMIERS

Restructuration grappe

- Un arrêt dans le département du Cher pour la future ligneTGV permettant de rendre le département plus attractif.

3. Réseaux aériens

Environ 20 % des communes ayant répondu auxquestionnaires déclare avoir un projet d'enfouissement delignes (EDF, TELECOM) le plus souvent en centre-bourg.

Compte tenu des projets envisagés et de l'intérêt descommunes pour ce thème, on peut penser que leproblème des réseaux aériens sera résolu à moyen termedans de nombreux bourgs du Pays.

A noter qu'un recensement des sites points noirs a été menéen 1994 (cf. annexes). L'enfouissement des lignes sur cessites pourrait constituer une priorité pour le Pays.

Plusieurs projets concernant le réseau électrique sontenvisagés sur le territoire du Pays (cf. liste ci-après). EDFprécise les points suivants:

- Les dérivations demeureront dans leur ensemble en aériensur le même parcours ou sur des parcours voisins. Lespoints les plus sensibles sont ponctuellement traités ensouterrain (sites, proximité de zone agglomérée, boisementsimportants).- Toutes les nouvelles structures (lignes principales) serontréalisées en souterrain et notamment celles qui serontcréées à partir du futur poste du MAS.- Le réseau aérien existant sera conservé dans sonensemble. A l'occasion de rénovation pour cause devétusté, EDF signale que les structures seront passées ensouterrain, lorsque leur état le nécessitera.


IV - CARRIERES / DECHARGES / ZONES D'ACTIVITES

A - LES CARRIERES

Les carrières constituent fréquemment une rupture visuelledans un environnement champêtre. Le plus souvent destructure géométrique, elles engendrent des contrastes decouleurs et de texture. La présence de matérielsd'extraction, de traitement, de transport et de chargement,générateurs de bruit et de poussières confère un caractèretrès industriel au site.

La liste ci-après, mise à jour par la Direction Régionale del'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement concerneles carrières en cours d'exploitation.

On constate que l'essentiel des surfaces concernées sont descarrières de sables et graviers alluvionnaires situées dans laVallée du Cher (136,38 ha). A proximité, sur le plateau, oncompte plusieurs carrières de calcaire (28,53 ha).L'exploitation de diorite à Châteaumeillant et celle depierre à Saulzais-le-Potier constituent des extractions plusmarginales.

1. Le protocole d'accord Vallée du Cher

Un protocole d'accord entre l'Etat et les exploitants degranulats a été signé en 1993 pour la Vallée du Cher. Ceprotocole prévoit qu'aucune nouvelle autorisation ourenouvellement d'autorisation ne seront accordés dans le litmineur.

Février 1997

Diverses règles ont été examinées. Ainsi l'implantation decarrières devra prendre en compte les servitudes liées auxcaptages, aux monuments historiques... mais également lesZNIEFF de type rdans une moindre mesure de type rI.Il ne sera pas effectué de demande d'ouverture de carrièrenécessitant une modification ou une révision du P.O.s.

Il intègre également des principes généraux d'exploitationet de remise en état pour des extractions situées en litmajeur: localisation, conditions d'exploitation, remise enétat, réaménagement (cf. annexes).

La loi du 4 Janvier 1993 relative aux carrières prévoitl'élaboration d'un schéma départemental des carrières.Ce schéma doit définir les conditions générales del'implantation des carrières dans le département, enprenant en compte la couverture des besoins en matériaux,la protection de l'environnement, la gestion équilibrée del'espace, et en favorisant une utilisation économe desmatières premières.Les travaux d'élaboration du schéma dans le Cher ontdébuté en 1994 et devraient aboutir très prochainement. Lespréconisations du SDAGE y seront intégrées.

2. Le protocole de réduction des extractions de matériauxalluvionnaires des lits majeurs des cours d'eau de laRégion Centre.

La diminution de l'extraction des granulats alluvionnairesdes lits majeurs des cours d'eau est une des préconisationsdu SDAGE du bassin Loire-Bretagne.


Le protocole précité, négocié entre l'Etat et la profession enNovembre 96, contient des objectifs chiffrés de réduction!.Il précise notamment que le transfert des extractions horsdes lits majeurs permettra d'accentuer la préservation desecteurs à enjeux forts pour le milieu aquatique.Le protocole fixe également un certain nombre de mesuresd'accompagnement. Ainsi, "les extensions de sitesconduisant à des projets globaux de remise en étatcohérents seront traitées préférentiellement à desimplantations sur des sites nouveaux".

"L'Etat devra favoriser fermement l'accès aux gisements desubstitution en apportant son concours notamment par unesensibilisation des élus locaux aux enjeuxenvironnementaux globaux de l'extraction et del'utilisation des matériaux alluvionnaires et de substitutionainsi que par une incitation le cas échéant à la révision desdocuments d'urbanisme pour autoriser les extractions deces matériaux de substitution".

En résumé, on constate que la majorité des extractionsautorisées seront encore en activité en l'an 2000.

Les différents protocoles laissent présager une poursuitedes extractions en lit majeur du Cher à moyen terme maisplutôt sous forme d'extensions des sites existants.

Les zones de concentration devraient donc s'accentuer.

A plus long terme, on devrait probablement constater unreport progressif de l'activité d'extraction sur le plateau.

'La quantité maximale extraite et vendue chaque année pour chaque entreprise sera de :98% de la référence en 1997 96% " " " 199894%" "1999 91%" "200088%" "2001

Février 1997

PAYS DU SAINT-AMANDOISLISTE DES CARRIERES EN COURS D'EXPLOITATION (Source: DRIRE Centre)

Date1 COMMUNE , Lieu d'exploitation Matériau extrait 1·· Surface d'autorisation { Date de fin Réaménagement..

(m2) préfectorale d'autorisation prévu

BRUERE-ALLICHAMPS NOHANT SABL. & GRAV. AL 215000 13/06/88 13/06/03 Plan d'eau

CELLE (LA) LES CHAMPS ROTONS CALCAIRE SILICIFIE 10000 29/08/88 29/08/98 Dépression régulière

CHATEAUMEILLANT SEGONDET DIORITE 60793 20/07/90 20/07120 Plan d'eau en fosse

CORQUOY LA FRANCHISE CALCAIRE 35000 13/04/89 13/04/99 Dépression régulièreCORQUOY L'ILON SABL. & GRAV. AL 161565 05/09/90 05/09/05 Plan d'eau

DUN-SUR-L' AURON GRATCUASSE CALCAIRE 49500 02/11/87 02/11/03 Dépression régulière

EPINEUIL-LE-FLEURIEL LES GERPINS SABL. & GRAV. DIV. 23600 17/03/94 17/03/14 Remblaiement etDépression

MEILLANT LE CHAMP DE CALCAIRE 9000 24/06/93 24/06/03 Dépression régulièreCRESSEAU

ORVAL LES CHARMES SABL. & GRAY. DIV. 44900 05/12/91 05/12/01 Dépression régulière

PERCHE (LA)2 LES SABLES SABL. & GRAV. AL 85925 14/12/88 14/12/96 Plan d'eau

ST-AMAND-MONTROND VIRLAY SABL. & GRAV. AL 811492 10/01/89 10/01/99 Plan d'eau

ST-GEORGES-DE-POISIEUX VOUGON SABL. & GRAV. AL 272500 07/03/94 07/03/97 Plan d'eau

ST-GEORGES-DE- LE CHAMP DU CALCAIRE 28020 10/09176 31/12/95 Dépression régulière

POISIEUX2 CORBIER MIGNARD

SAULZAIS LE POTIER LES TAILLIS DE LA PIERRES 47300 02/06/92 02/06/12 Dépression régulièreCARRIERE ORNEMENTALES

VENESMES LES TAILLES SABL. & GRAV. AL 90000 27/03/87 27/03/97 Dépression régulière

VENESMES LES BROSSATS CALCAIRE 153860 27/04/83 27/04/98 Dépression régulière

2 Demande de renouvellement en cours d'instructionGRAV. AL: Graviers alluvionnaires - GRAV.DIV : Graviers divers


B - LES DECHARGES

Les décharges controlées peuvent constituer des pollutionsvisuelles si elles ne font pas l'objet d'un traitementpaysager adapté.Le Pays du St-Amandois est doté de 14 décharges dedéchets ménagers contrôlés (cf liste ci-après).

Conformément à la loi du 13 Juillet 1992 sur les déchets,l'ensemble de ces sites doit fermer pour le 1er Juillet 2002.Il est prévu de ne mettre en décharge que les déchets dits"ultimes". Les problèmes paysagers que seraientsusceptibles d'engendrer les décharges existantes seraientdonc solutionnés, en théorie à court terme.

A noter, toutefois, qu'il est prévu d'agrandir la décharge del'Homme-Carreau dans la mesure où sa capacité ne seraitplus suffisante pour accueillir les ordures du St-Amandois.

A Charenton-du-Cher il est également projeté d'établir uncentre de stockage de déchets ultimes stabilisés au lieu dit"Les Naudins ". Le site est d'une surface totale d'environ130 ha et serait exploité sur environ 30 ha.

La loi du 13 Juillet 1992 prévoit également que soientréalisés des plans départementaux d'élimination desdéchets ménagers. Celui-ci est en cours d'élaboration.

Enfin, plusieurs communes ont indiqué la présence dedépôts sauvages sur leur territoire. D'après la DDAF, uninventaire est en cours et leur résorption est envisagéepour l'année 1997.


Liste des décharges contrôlées de déchetsménagers autorisées

Nom ou raison sociale de; Adresse de l'installation ; Date arrêté préfectorall'établissement ; ~

Commune de "Les Cris Bouchés" à 04.07.1972

............ç~~!.i.~~>.'.:.~.i.~~.~ l... ç~.~}.!~.?y.~.~.i.\~!? L.. .Commune de Charenton- ; "Champ Bernard" à ~ 29.09.1972

sur-Cher ~ Charenton-sur-Cher ~·······C·~;;;·~~·~~·(ï~Ï)~~d·y······r·······;i~~·~;~;;:;~~·~~~··d~········r··············ï5·.lo.ï9i3···············

.....................................................1...!:.~.~~!?z.'.:.~.ç.~.~~!?~~~.~/9.~~ ...l.. .Commune du Châtelet ~ "Les Usages des Archers" ~ 12.12.1975

; au Châtelet ~··············C;~;;:;~~·~·d~·············T"··;i~·M~;i~déiÏ)~;:;~~~·~~··T···············O:2.(ïï.ï·97·8······"········

Dun-Sur-Auron; Auron ~···c;~;;:;~·~~·d~··F~~·~~di~~~··r··;i~ï3~~~~~t;;·iÏ:;~·~~~ëii~~·~···r··············05·.·05·."ï97·8..··············. ~ ··ë·········.··.·.·.·· .

Commune de Lignières ~ "Les Vieilles Carrières" à ~ 30.11.1982

.....................................................1. ~.i.g!?.i.~~!?.~ L .; ~ 11.08.1975

Commune de Marçais ~ "Les Roches" à Marçais ~ et; ~ 30.03.1981

····C·~~;;:;~;:;~·d~··i:â~·~~h~··Tï30·~d~·~~·ëi~\;·ë)réëpi~·~~iïr··············02·.ï·2j·97ï···············... 1. ~.!.\~!?~>.'.:!.t?:.Y..i.~~ l.. .

; "L'Homme Carreau" à ~ 28.09.1981S.A. GENET ~ Saint-Amand-Montrond ~ et

.....................................................1. L. .Q~:.!}:.!.?2.9. .Commune de Saint ; "Les Prayes" à Saint- ~ 22.11.1972

- Georges-de-Poisieux; Georges-de-Poisieux ~ et; ~ 30.03.1981

··············C;~;;:;~~·~·d~············T···;i~~·G"~~ëi~~·ch~~~~·~;;..à·T···············ï8·.·65·.ï"97i·········..····Saulzais-le-Potier ; Saulzais-le-Potier ~ et

; ~ 07.08.1980··············C;~·~~~·~·d~············T····;i~(j·~~·dï:;i~d··D~~·i·éi··T···············ïTïT.. ï9(i8············....

Châteauneuf-sur-Cher; Venesmes ~ et; ~ 23.03.1981

······~·~:·:~·~~·~·~·~~~~~·~·····r········::~·;;~·i·~~::.~..~~~~~.~ ~ ~~ ;.~..;.~~.; .

Février 1997

C - ZONES D'ACTIVITES

Plusieurs zones d'activités sont présentes sur le territoiredu Pays. La plupart d'entre elles ont été conçues sansapproche paysagère d'ensemble. Elles nécessitent parfoisd'être requalifiées autant pour améliorer le cadre de vie desriverains et des employés que pour attirer de nouvellesentreprises et offrir un cadre d'accueil de qualité auxtouristes.

Bon nombre de ces activités (ainsi que les installationsclassées) sont situés dans la vallée du Cher (St-Amand,Orval, Bruère, Drevant, Châteauneuf, Venesmes) faisant decelle-ci l'axe le plus sensible du territoire.

Les réflexions engagées dans le cadre du contrat de Pays(cf. Charte de développement') ont montré qu'entre 1984 et1994 le nombre d'entreprises artisanales est passé de 843 à751 (11% de perte). C'est le Sud et l'Ouest du Pays, qui sontles plus touchés.

En 1995, cette tendance s'est inversée. Le nombred'entreprises est alors de 780 (hausse de 4%).

On constate un accroissement du nombre d'entreprisesentre 1984 et 1995 pour les cantons de Dun, Charenton, StAmand.

Malgré cet accroissement, la tendance au développementde locaux industriels reste limitée. Très peu de communesont un projet de zone d'activité.

3Source : Charte de développement du Pays du St-Amandois - Pays dePréfiguration SMADSABEM - 1996 - Document provisoire.


Les projets les plus conséquents se situent à St-Amand etVallenay.La demande actuelle semble plutôt orientée sur desbâtiments existants. A noter toutefois que la demande surSt-Amand reste tout de même forte pour des bâtiments de

300 à 1000m2.

V - EQUIPEMENTS TOURISTIQUES, SPORTIFSET RECREATIFS

La liste des différents projets dans ce domaine, mentionnéspar les communes, figurent en annexes.

D'autres projets susceptibles d'avoir un impact nonnégligeable sur les paysages doivent être signalés.

C'est le cas de la réhabilitation du canal de Berry entreSt-Amand et Sancoins et du projet de la Fédération deschasseurs dans le secteur de Châteaumeillant (communesde Châteaumeillant, Beddes, St-Maur, St-Jeanvrin).

Celle-ci envisage en effet d'élaborer un produit touristique basé sur la chasse etle patrimoine cUlturel. Le projet vise à pérenniser un milieu propice à la Perdrixrouge. Selon la Fédération des chasseurs ce milieu a aujoura'hui tendance à sefermer; ceci ayant pour conséquence la régression de cette espèce. Une partiedes recettes du produit serait destinée à l'entretien du milieu. -La structurationde ce projet est en cours.

A noter que parmi les aménagement mentionnés par lescommunes, certains devront intégrer plus particulièrementla préoccupation paysagère.

C'est le cas notamment de l'aménagement touristique de laCarrière de Virlay et du pôle de l'or à St-Amand-Montrondqui font partie des projets les plus conséquents sur leterritoire du Pays.

Février 1997

Pays du Saint-AmandoisListe des entreprises de type industriel constituant

des installations classés pour la protection de l'environnemene(Source: DRIRE Centre)

Commune Nom de la Société ActivitéStation service du

Farges-Allichamps Centre de la France Distributrion deESSO carburants

Maisonnais Source St Paul Eau minérale

Orval Ateliers d'Orval Mécanique générale etchaudronnerie

CMR Récupération papier

St-Arnand- Bijouterie Moncany BijouterieMontrond

Bijouterie Brasier Bijouterie

Bijouterie Léon Martin Bijouterie

Sté GIPM Fonderie et traitementde surface

Sté Bussière Imprimerie

Sté SEPC Imprimerie

Sté Cabillat Récupération devéhicules horsd'usages

~Ne sont pas mentionnées les installations classées relevant du domaine agricole etsanitaire (abattage, élevage etc ...)

INSTITUT D'ECOLOGIE APPLIQUEE. Orléans

----- ---- -- -

29

Pays du Saint-AmandoisZones d'activités par commune en 1995

(Source: SMADSABEM)Carte réalisée à partir des Plans d'Occupation des Sols au 01/01/96

ST PIERRELES ETIEUX

nombre de zones

5Février 1997


BILAN ATOUTS/FAIBLESSES

Février 1997

1 - LES PRINCIPAUX ATOUTS DU PAYS

Un paysage très typé: le bocage

Le Pays du St-Amandois est couvert en majeure partie'parun paysage typique de bocage.La combinaison de divers éléments : haies, prairies,cultures, relief, habitat dispersé, petites rivières confèrentune ambiance retirée, champêtre, propice au tourisme vert.

L'existence d'axes naturels d'intérêt patrimonial majeurle Cher, l'Arnon, l'Auron.

Le Cher, l'Arnon, l'Auron sont les rivières principales. duPays. L'inventaire des monuments et sites protégés,ZNIEFF, sites sous convention de gestion... montre l'intérêtpatrimonial de ces trois vallées: site de pelouses calcicoleset bocages alluviaux de la Vallée du Cher, prairiesinondables, gorges de la Vallée de l'Arnon, site de prairiesdans la Vallée de l'Auron etc...

Des pôles touristiques d'intérêt majeur

On distingue plusieurs pôles touristiques dont le plusrenommé est celui de l'Abbaye de Noirlac (près de 40 000entrées par an). S'y ajoutent des sites d'architectu,reremarquables tels St-Amand-Montrond, les châteaux deMeillant et d'Ainay-le-Vieil.

C'est à partir de ces pôles que les visiteurs peuvent diffuservers d'autres sites intéressants du pays.


Un patrimoine culturel et monumental remarquable

Le territoire est doté de nombreux châteaux et édificesreligieux d'intérêt architectural. Une cinquantaine decommunes renferment au moins un édifice protégé. Au total47 édifices religieux (dont de nombreuses églises romanes),20 châteaux et 27 immeubles de natures diverses (dont lesvestiges gallo-romains et protohistoriques) sont protégés.

Un bon réseau de desserte

D'une manière globale, les liaisons routières Nord-Sud avecnotamment l'A 71 et la RN 144 ont désenclavé le Pays.St-Amand est à 2 h30 de Paris.

La présence de secteurs paysagers particuliers

- Le vignoble de Châteaumeillant- Le marais de Contres- Les pelouses calcicoles (Dun-sur-Auron)- Les gorges de l'Arnon et de la Joyeuse- Le canal de Berry

Ces sites constituent des éléments très particuliers duterritoire contrastant avec les paysages qui les environnent.

Chacun d'eux présente un intérêt historique, biologique oupittoresque auquel les élus et autres acteurs sont sensibles.

Février 1997

II - LES PRINCIPALES FAIBLESSES DU PAYS

Des potentialités insuffisamment exploitées

Le Saint-Amandois bénéficie de paysages verdoyantspropices au tourisme vert. Ceux-ci ne sont quepartiellement valorisés au plan touristique et récréatif. C'estle cas notamment des vallées du Cher, de l'Auron et del'Amon.

En ce qui concerne le bocage, les points de vue aménagéssont peu nombreux. Les sentiers de randonnée existantssont dans des états très divers de conservation. Leurdisparition nuit aux possibilités de découverte du pays.

En Champagne berrichonne, les éléments paysagersparticuliers comme les pelouses calcicoles ou le Marais deContres ne sont que peu ou pas mis en valeur.

Un bâti rural traditionnel en évolution

Face au déclin démographique du pays, on constate unedégradation du bâti rural traditionnel. Les fermes ont subides évolutions de toutes sortes.

Les bâtiments agricoles anciens sont abandonnés, détruitspartiellement ou totalement au profit de bâtiments plusfonctionnels pas toujours intégrés à la structure de départ.Si les tendances actuelles se poursuivent, les ruines déjàperceptibles vont se multiplier. Des éléments bâtisd'architecture remarquable risquent de disparaître.


A ceci s'ajoute parfois un manque de soin aux abords desbâtiments agricoles. La conjonction de ces différentsphénomènes risque à terme de nuire à l'image du Pays.

Un paysage bocager en mutation

Les trois quarts du territoire du Pays sont recouverts par unbocage plus ou moins dense.

L'élevage constitue en effet l'orientation économiquedominante. Le vieillissement de la population agricole et lastructure plutôt petite des exploitations laissent présumerque des restructurations foncières seraient peut-être misesen œuvre à moyen terme.

D'après la synthèse des réponses des communes, onconstate dans certains secteurs une tendance à l'ouverturedu paysage ainsi qu'au manque d'entretien des haies.

Des "mini-champagnes" sont en effet perceptibles en denombreux points du territoire. Ceci n'est d'ailleurs pas sansposer de problèmes de lisibilité des grandes entitéspaysagères du Pays.

A noter également que les rivières qui font partie intégrantedes paysages bocagers souffrent d'un manque d'entretien.37 % des communes ayant répondu au questionnairedéclarent "le manque d'entretien des berges de coursd'eau" comme un problème paysager de leur territoire.Des réflexions sont en cours pour des actions derestauration sur le Cher (contrat de rivière) et la Marmande.

Février 1997

Une dégradation des entrées de bourgs et centrés-bourgs

Les centres-bourgs sont affectés notamment par ladégradation du bâti ancien, parfois par les réseaux aériens(EDF, Télécom). Des constructions nouvelles pas toujourstrès bien intégrées se sont implantées à l'entrée de certainsbourgs auxquelles s'ajoutent quelquefois de petites zonesd'activités pour les communes les plus importantes.

En outre, on constate des phénomènes de périurbanisationet de banalisation des paysages (Z.A., lotissement,affichage publicitaire ... ) à l'entrée de l'agglomération de StAmand-Montrond.



IDENTIFICATION DES THEMES D'ACTIONPRIORITAIRES ET DES ZONES

PRIORITAIRES D'INTERVENTION

Février 1997

1 - DETERMINATION DES THEMES D'ACTIONSPRIORITAIRES

A - LES THEMES D'ACTIONS ENVISAGEABLES

Les différents thèmes d'actions envisageables s'organisentautour de plusieurs types de préoccupations:

1. Réhabilitation et reconquête

Les actions qui découlent de ces thèmes contribuentprioritairement à l'amélioration du cadre de vie deshabitants du Pays. De fait, elles peuvent être bien perçuespar les populations locales. Certaines d'entre elles peuventavoir un caractère démonstratif.

Elles visent à élever la qualité d'ensemble du "paysageordinaireIl • En ce sens, elles constituent un préalable (miseà niveau "0") à la mise en place d'une politique devalorisation.

- Traitement de l'affichage publicitaire- Traitement des entrées de bourg- Traitement des centres-bourgs- Enfouissement de lignes électriques- Amélioration de l'insertion paysagère des zones

d'activités et des lotissements existants- Préverdissement des lotissements et des zones

d'activités- Traitement paysager de stations d'épuration- Résorption de dépôts sauvages, de casses de voitures- Réhabilitation d'anciennes carrières


- Traitement paysager des abords de ferme- Replantation de haies- Réhabilitation exemplaire d'une zone bocagère- Entretien restauration des berges de cours d'eau.

2. Sensibilisation

Elle peut concerner la population locale et/ou les élus. Elleconstitue un investissement à long terme pour la perennitédes actions engagées.

- Développement d'actions pédagogiques pour lapopulation locale.

- Développement d'actions d'information des élus surla problématique paysagère.

3. Protection

Pour certains sites ou monuments d'intérêt majeur, il peutêtre utile d'envisager une protection réglementaire type siteclassé ou inscrit, monument historique ou autre.

Des sites pourront être signalés à titre indicatif mais la miseen place de la procédure ne peut faire l'objet d'unfinancement dans le cadre du contrat de Pays.

- Protection réglementaire de certains sites oumonuments

Février 1997

4. Valorisation

Certains des thèmes d'actions proposés contribuent àl'amélioration du cadre de vie et des loisirs des habitantsdu territoire. Néanmoins cette option renferme plutôt desthèmes visant à développer la valorisation touristique despatrimoines aujourd'hui insuffisamment exploités.

Le but recherché est d'assurer le maintien et ledéveloppement de la fréquentation touristique afin deconcourir notamment au développement économique duterritoire.

- Aménagement d'espaces verts communaux, aires depique-nique

- Mise en valeur paysagère des cours d'eau dans latraversée de villages

- Aménagement paysager de campings- Réhabilitation de sentiers de promenade- Création de circuits de découverte pédestre (paysage,

nature, architecture...)- Aménagement paysager d'abords de monuments

remarquables- Restauration d'éléments du petit patrimoine et de

l'habitat traditionnel- Aménagement de points de vue et belvédères- Restauration de monuments ou immeubles

remarquables- Mise en valeur de tronçons ou d'éléments bâtis liés au

canal de Berry- Valorisation de sites d'intérêt biologique pour la

découverte (marais de Contres, pelouses calcicoles...).


B - LES SOUHAITS DES COMMUNES ET LAPERCEPTION DE DIFFERENTS ACTEURS LOCAUX

1. Les souhaits des communes

La liste des thèmes présentés ci-avant a été adressée auxcommunes. Il était demandé aux élus d'indiquer les 10thèmes qui leur semblaient prioritaires sur le territoire duPays.

Il leur était également demandé s'ils avaient des projets enmatière paysagère qu'ils souhaitaient voir aboutir dans lecadre du contrat de Pays.

Les résultats figurent dans le tableau ci-après.On constate que les thèmes d'actions remportant l'adhésiondu plus grand nombre de communes (plus de 50%)concernent le bâti ancien et le traitement paysager descentres-bourgs.L'enfouissement des lignes électriques est également unepréoccupation majeure comme l'avait déjà révélé l'analysedes problèmes paysagers du territoire. A noter qu'il peutconstituer une partie du traitement du centre-bourg.

2. La perception des différents acteurs locaux

Il est difficile de déterminer une position synthétiquecorrespondant à la vision des différents acteurs locaux(SDA, DDE, DDAF. .. ), dans la mesure où chacun répondpar rapport à sa propre spécialité.

Février 1997

On peut cependant citer les thèmes qui ont retenul'attention du plus grand nombre d'interlocuteurs (lamoitié et plus) :

- Traitement des centres-bourgs- Enfouissement de lignes électriques- Entretien, restauration des berges de cours d'eau- Réhabilitation des sentiers de promenade- Création de circuits de découverte- Restauration d'éléments du petit patrimoine et de

l'habitat traditionnel- Restauration de monuments ou immeublesremarquables

- Mise en valeur de tronçons ou d'éléments bâtis liés auCanal de Berry.


Nombre de communes consultés: 83Nombre de réponses: 68

* Existence de projets communaux dans le thème(*) Existence de proposition d'action dans l'étude du contrat de rivière duCher

Autres thèmes d'actions envisageables à partir des propositions d'actions decertaines communes et de celles faites par les bureaux d'études dans le cadre desétudes préalables au contrat de rivière Cher:

- Traitement paysager d'équipement touristique*- Fleurissement *- Mise en place de mesures de gestion de sites d'intérêt biologique et oupaysager majeur (*) , _ . . . . *- Elaboration de supports et d eqUlpements promotIonnels du patnmome ( )

10' Aménagement paysager d'abords de 19monuments remarquables

11 Développement d'actions pédagogiques 18pour la population localel*Y

12 Replantation de haies 17

13 Développement d'actions d'information des 15élus sur la problématique paysagère

13' Restauration de monuments ou immeubles 15remarquables *

14 Mise en valeur de tronçons ou d'éléments 13bâtis liés au canal de Berry * (*)

15 Traitement paysager de stations d'épuration 11

16 Traitement de l'affichage publicitaire 10

17 Aménagement de points de vue et 7belvédères *

17' Valorisation de sites d'intérêt biologique 7pour la découverte

18 Réhabilitation exem~laired'une zone 6bocagere

19 Réhabilitation d'anciennes carrières 5

20 Aménagement paysager de campings * (*) 4

20' Préverdissement de lotissements et de zones 4d'activités

21 " Amélioration de l'insertion paysagère des 4zones d'activités et des lotissements

existants*

19

31

25

29

27

34

29

44

32

32

36

40

Nombre decommunesdéclarant le

thème rioritaire

Traitement a sa er des centres-bour s *

Mise en valeur paysagère des cours d'eaudans la traversée de villa es * *

Entretien, restauration de berges de coursd'eau * *

Enfouissement de li

Thème d'action

Traitement paysager des abords de fermes

Traitement a sa er des entrées de bour *

Résorption de dépôts ~auvages,de carcassesde vOltures

Création de circuits de découverte rédestre(paysage, nature, architecture (*)

Protection réglementaire de certains sites oumonuments

Restauration d'éléments du petit patrimoineet de l'habitat traditionnel

Aménagement d'espaces verts communaux,aires de i ue-ni ue *

8

7

6

9

4

5

Pays du Saint AmandoisLes thèmes d'action prioritaire

Synthèse des réponses des communes

2

3

10

5'

1

7'

Rang d'ordre


C- LA DELIBERATION DU COMITE DE PILOTAGE

Sur la base de ces différents résultats, une liste de thèmesd'action à retenir a été élaborée et soumise au Comité depilotage. Celui-ci a finalement retenu les 8 thèmes d'actionssuivants ordonnés en 4 thèmes prioritaires et 4 thèmessecondaires.

1. Les 4 thèmes prioritaires

1 - Trajtement paysager des bourgs (centres-bourgs,entrées de bourg)

2 - Restauration, mise en valeur du patrimoine bâti3 - Valorisation d'espaces rivulaires (Cher, canal, Auron,

Val d'Amon)4 - Traitement paysager d'équipement touristique ou des

abords

2. Les 4 thèmes secondaires

1- Gestion et/ou valorisation de sites d'intérêtbiologique et/ou paysager majeur

2 - Création et ou restauration de circuits pour ladécouverte du Pays

3 - Replantation de haies ou d'arbres d'alignement4 - Sensibilisation de la population locale


II - LES ZONES PRIORITAIRES D'INTERVENTION

Au regard des éléments de patrimoine recensés, il apparaîtque la vallée du Cher, le Val d'Arnon ainsi que les zonesbocagères du Boischaut, de la Marche et de la Vallée deGermigny constituent les secteurs d'intérêt paysagermajeur du Pays.D'une part, cet intérêt apparaît insuffisamment exploité,d'autre part ces entités subissent un certain nombre depressions paysagères:

- manque d'entretien des cours d'eau,- manque d'entretien des haies dans certains secteurs,- ouverture des paysages (création de "mini-

champagnes") en de nombreux points,- dégradation du bâti ancien,- banalisation des paysages aux abords des

agglomérations les plus importantes...

En ce sens, ces entités sont proposées comme zonesprioritaires d'interventions. Ceci signifie que pour le choixdes actions du programme, ces zones seront privilégiées.

Février 1997

CONCLUSION

Le pays du Saint-Amandois bénéficie d'un patrimoinepaysager remarquable. Celui-ci est la combinaison d'élémentsde nature diverse : pôles d'intérêt architectural (Noirlac,Ainay-le-Vieil, Châteauneuf-sur-Cher...), fermes et hameauxde caractère, contexte bocager typique, axe naturel d'intérêtmajeur (vallée du Cher, Val d'Arnon), secteurs paysagersparticuliers (Marais de Contres, pelouses calcicoles...)

Le bilan a montré que ces potentialités étaient insuffisammentexploitées au plan touristique et récréatif.

En outre, les paysages du Pays subissent des évolutionsparfois contrastées suivant les unités paysagères concernées.

Tandis qu'en Champagne berrichonne, les probabilités demodifications paysagères sont limitées. On constate dans lazone bocagère, un manque d'entretien général du paysage:enfrichement ponctuel, dégradation des haies. Les rivièressouffrent également d'un phénomène analogue.

Si le paysage manque d'entretien dans certains secteurs, il aplutôt tendance à s'ouvrir dans d'autres (disparition desboisements et des haies).

Parallèlement, on observe un certain déclin démographiquedu St-Amandois, avec pour conséquence une dégradation dubâti ancien sur l'ensemble du Pays, aussi bien en centre-bourgqu'en campagne.


Face à cela, les constructions nouvelles n'apparaissent pastoujours très bien intégrées et des phénomènes de périurbanisation s'observent à l'entrée de l'agglomération deSaint-Amand-Montrond.

Ces différentes constatations ont conduit le Comité depilotage à retenir un ensemble de thèmes d'action. Les choixse sont orientés de manière prioritaire vers des thèmes quiconcernent le bâti (traitement paysager des bourgs,restauration, mise en valeur du patrimoine bâti) ainsi que lesrivières et le canal de Berry. A noter que la sensibilisation dela population est apparue comme une condition déterminantepour la réussite des actions qui seront programmées entroisième phase d'étude.

Février 1997

Syndicat Mixte d'Aménagement du Dunois, du Saint-Amandois, du Boischaut et de la Marche

Institut d'Ecologie Appliquée184 route de Sandillon45650 SAINT JEAN LE BLANC

ETUDE POUR LA MISE EN PLACE D'UN PROGRAMMED'ACTIONS DE GESTION ET DE MISE EN VALEUR DESPAYSAGES DU DUNOIS, DU SAINT - AMANDOIS, DU

BOISCHAUT ET DE LA MARCHE

Première et deuxième phase d'étudeTome 2 : Annexes

Février 1997

INVENTAIRE DESPATIUMoïNES',

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES DÏVERSES

• Liste des monuments protégés au titre de la loi du31 Décembre 1913.

• Liste des sites protégés au titre de la loi du 2 Mai 1930.

• Liste des Zones Naturelles d'Intérêt EcologiqueFaunistique et Floristique.

• Autres sites d'intérêt biologique.

• Eléments paysagers d'intérêt majeur d'après lescommunes.

• Inventaire touristique.

fRESULTAT"S 'DES"~ QtJES1TONNAf~ES=--AÙRESSE~S~KÜ'

iCOMMUNES

• Questionnaire adressé aux communes.

• Communes dotées d'un Plan d'Occupation des Sols.

• Liste des projets communaux risquant d'interférer avec laqualité du paysage (question n06).

• Liste des autres projets publics ou pnves risquant(question n06) d'interférer avec la qualité du paysage.

• Protocole d'accord Vallée du Cher.

• Réseaux aériens:- Etat d'avancement de l'enfouissement de réseauxaériens- Liste des principaux points noirs à résorber.

• Liste des personnes et organismes consultés (autres queles communes).

• Bibliographie.

INVENTAIRE DES PATRIMOINES

, '

PAYS DU SAINT-AMANDüISListe des monuments protégés au titre de la loi du 31 décembre 1913

TYPE D'EDIFICESCOMMUNES CONCERNEES » "

. Châtëa:üx');· . ...•. T . .::,,,' Edificèsï:ëliiHeux........ .,... .,. Autres

Ainay-le-Vieil Château Eglise Saint-MartinBannegon ChâteauBessais-le-Fromental Village de Venou

Abbaye de Noirlac Borne milliaire (époque gallo-romaine)Bruère-Allichamps Eglise Saint-Etienne d'AllichampsBussy Eglise Saint-Pierre et Saint-PaulCelle (La) E~lise Saint-Blaise

Capelle Saint-SylvainCelle-Condé (La) Eglise Saint-Denis de Condé Croix de carrefourChalivoy-Milon Château d'Yssertieux Eglise Saint-MartinChambon Eglise Saint PierreCharenton-du-Cher Eglise Saint-Martin Maison rue BlancheChâteaumeillant Petit château Eglise Saint-Genès

Eglise du Chapitre (Mairie)Châteauneuf-sur-Cher Château Basilique Notre-Dame des Enfants Ferme de la Maison-NeuveChâtelet (Le) Eglise abbatiale Notre-Dame de Puy-

FerrandAbbaye Saint-Pierre (Centre

Chezal-Benoît hospitalier spécialisé)Colombiers Château de la Salle Croix de cimetièreCorquoy Prieuré de Grandmont

Eglise Saint-MartinCoust Eglise Notre Dame Croix de cimetièreCulan Château Pont romainDrevant Eglise Priorale (maison particulière) Vestiges gallo-romainsDun-sur-Auron Château de la Périsse Collégiale Saint-Etienne Porte de Ville dite "Tour de l'Horloge"

Maison dite "de Charles VII"Maison rue Porte NeuveFortifications d'agglomérations

Epineuil-le-Fleuriel Château de Cormançay Eglise Saint-Martin Ecole d'Alain Fournier (musée)Motte castrale

Faverdines Maison Forte de Chaudenay

Source: SDA du Cher

PAYS DU SAINT-AMANDüISListe des monuments protégés du pays du St-Amandois (suite)

TYPE D'EDIFICESCOMMUNES CONCERNEES

Châteaux Edifices religieux AutresGroutte (La) Enceinte protohistoriqueIds-Saint-Roch Eglise Saint-MartinIneuil Eglise Saint-MartinLantan El?"lise Saint-PaulLignières Château Eglise Notre Dame

Château du PlessisLoves-sur-Arnon Eglise Saint-Martin Manoir des GirouettesMaisonnais Eglise Saint Pierre et Saint Paul

Prieuré d'OrsanMeillant Château Haut FourneauMontlouis El?"lise Saint-Martin Maison au lieu-dit "Varennes"Nozières El?"lise Saint-PaxentOsmerY El?"lise Saint-JulienParnav Croix de cimetière

Eglise Saint-Amand Maison 1 rue du FourSaint-Amand-Montrond Château de Montrond Couvent des Carmes Maison 6 rue Croix de Fer

Couvent des Capucins Hôtel rue Porte MutinMaison 13 rue Emile Zola

Saint-Christophe-le-ChaudrY Château de la forêt de GraillvSaint-Georges-de-Poisieux Eglise Saint-Geor~es

Ei!lise St. Paul de ove l'égliseSaint-Hilaire-en-Lignières Château du Plaix Eglise Saint-HilaireSaint-Jeanvrin Edise Saint-GeorgesSaint-Pierre-les-Bois El?"lise Saint-PierreSaint-Pierre-les-Etieux El?"lise Saint-Pierre ManoirSaint-Svrnphorien Eglise Saint-SvrnohorienSaulzais-le-Potier Château de la LandeSerruelles Eglise Saint-UrsinThaumiers Château de la Forêt Eglise Saint-SaturninTouchav Château de l'Isle-sur-Arnon El?"lise Saint-MartinVallenay Château de Bigny Usine Métallurgique, Bigny lieu-dit

"La Petite Forge"Venesmes Château d'Ail?"ues-Mortes El?"lise collél?"iale Saint-PierreVernais Eglise Notre DameVesdun El?"lise Saint-Cvr

Source: SDA du Cher

PAYS DU SAINT-AMANDOISListe des sites protégés au titre de la loi du 2 mai 1930

COMMUNES SITESCONCERNEES

Site de l'abbaye de Noirlac : jardins, cour, pré de l'abbaye et chemin passant devantBruère Allichamps l'agglomération de Noirlac (s. cl.)

- Site de Culan englobant: le château avec ses communs et dépendances, la place del'église, l'esplanade et une partie des abords (s. cl.)

Culan - Partie du site de Culan comprenant: une grange, un pré et un taillis au Nord de larivière (s. inscrit)

Dun-sur-Auron - Vieille ville (s. inscrit)

La Groutte - Camp de César: ZB 31.44 (s. cl.)- Camp de César: ZB 45.46 (s. inscrit)- Grand parc du château, composé de prairies entourées d'arbres comprenant: la

Lignières grande laiterie, la laiterie de Jersey, le moulin, les bâtiments de régie, la conciergerie,les hangars, le pont de la pêcherie (s. inscrit)- Ensemble formé par le site de la Marmande et du quartier de Saint-Amand-Ie-

Saint-Amand- Châtel (s. inscrit)Montrond - Site de la Butte de Montrond (s. cl.)

- Ensemble formé par le site de Montrond (s. inscrit)

Sidiailles - Lac de Sidiailles et ses abords (s. inscrit)

Vesdun - Ensemble formé par le vieux village et son église (s. inscrit)1

Source: DIREN Centre

PAYS DU SAINT-AMANDüISListe des sites ZNIEFF du Pays du Saint-Amandois

DENOMINATION MILIEU(X) COMMUNES CONCERNEES TYPE

Vallée de l'Amon du pont de St-Ambroix Rivière lente avec retenue de 30 ha. St-Baudel, Mareuil-si-Ambroix, La Celle-Condé 1à Condé Prairies plus ou moins inondables. Boisements: Chênaie-

charmaie, peupleraies.Bois de Fleuret Chênaie-charmaie avec zones à chêne pubescent. Uzay-le-Venon, Chavannes lBois de Meillant Bois (chênaies) sur calcaires et étangs avec végétation Parnay, Contres, Uzay-le-Venon, Meillant, Aéhheuilles, II

hydrophile. Bruère-Allichamps, La Celle, Charenton-du- er, StGermain-des-BOls, Verneuil, Le Pondy, St Pierre-Ies-Etieux

Etang semi-couvert en bordure d'un bois de l?etite Le Châtelet 1Etang du Diable dimension. Végétation aquatique, phragmitale, saulaie.Bois des usages de la Roche Coteaux de la vallée du Cher. Chênaie très dégradée à Corquoy, Lapan 1

chênes pubescents. Zones de pelouses, affleurementscalcaires. Imbrication de zones acidophiles et calcicoles.

Marais de Contres Prairies humides, nombreux canaux de drainage avec Dun-sur-Auron, Contres, Saint Germain des Bois 1végétation de bordure. Quelques zones tourbeuses etmarécageuses. Bois à proximité.

Haute vallée de l'Amon et environs Gorges de la haute vallée de l'Amon et de ses affluents Sidiailles, Préveranges IIOoyeuse, Chagnon, etc...), Gorges encaissées, prairieshumides, vaste plan d'eau (barrage-retenue) bois de feuillus,bocage.

Bois de Thoux Forêt de feuillus, secteurs défrichés, zones à chêne pubescent Primelles, Saint Baudel, Corquoy, Lapan, Lunery, IIsur sols superficiels, zones mouilleuses sur sols Venesmeshydromorphes.

Bois et étangs des Ranches Chênaie-charmaie, friches, étangs, prairies naturelles, landes Saint-Baudel, Mareuil-si -Arnon, Chezal-Benoît 1acidiphiles à genêts.

Vallée et coteaux du Cher de Châteauneuf Prairies inondables, coteaux calcaires avec pelouses Corquoy,Lapan,Lunery 1à Lunery calcicoles à genévriers, chênes pubescents, chêne pédonculé.

Landes et chaumes de la Perisse Landes et pelouses calcicoles sèches avec nombreux Dun-si-Auron laffleurements rocheux. Petits bois de conifères et genévriers.Petite vallée tourbeuse.

Etang de la Chelouze Etang avec végétation hvdrophvte, surtout ohragmitaie. Lignières, La-Celle-Condé 1Forêt de Bornacq Faverdines, Loyes-si-Amon, St-Christophe-le-Chaudry 1Bocage d'Ainav-Ie-Vieil Zone de bocage et prairies inondables. Ainav-Ie-Vieil 1Bocage de Noirlac Zones de bocage et prairies inondables Bruère-Allichamps, Nozières 1


PAYS DU SAINT-AMANDüISAutres sites d'intérêt biologique

",. '.,,,-,..:".';;" ,

DENOMINATION TYPE DE MILIEU(X) COMMUNES CONCERNEES.>

Ruisseau Le Riffoulet Rivière d~remière catégorie avec végétation aquatique et Culanbordures e ioncs et Carex.

entre les Terres Noires, Les Noutes et l'Augère Lande sableuse à graminées, genêts et buis, plantation de Châ teaumeillantpins maritimes, anciennes vignes à l'abandon, ruisseau avecmarais tourbeux.

Le Poirier Prairie humide avec Carex et joncs. Ruisseau à cours rapide, Châteaumeillantcoteau avec gros sureaux et buis.

Etang de la Loubière Phragmitaie, marais tourbeux à bruyère à quatre angles, bois Vesdunhumide.

Haute vallée de l'Arnon Rivière, prairies humides, falaises granitiques boisées. Culan, St Christophe-le-Chaudry, Loye-sur-Amon

Ruisseau du Betoux Vieux Ormes abattus en bordure du ruisseau. Préveranges

Polygone champ de tir de Bourges Bois à Chênes .rubescents, lande boisée, pelouses sèches, Raymond, Crosses, Sav!!tY en Septaine, Avord,étang, Phragmltaie, saulaie. Soye en Septaine, Jussy- hampagne, Cornusse,

Bengy/Craon

Etang de la Loubière Phragmitaie, marais tourbeux à bruyère à quatre angles, bois Vesdunhumides.

Pont de l'Ecure Bocage. Saint Maur

Maison du Village Grenier Saint Denis de Palin

entre le Génie et Grammont Mare avec tourbière à sphaignes, prairie humide à carex et Châteaumeillant~ncs, lande à genêts, marais touroeux à saules, aulnes, bois

umide, étang, ruisseau à cours rapide.Terrain de campement de l'étang Merlin Bords d'étang avec Carex et saules. Châteaumeillant

Tourbière en queue d'étang Merlin Tourbière et marais tourbeux avec saulaie et cariçaie. Châteaumeillant


Nombre de communes consultées: 83Nombre de réponses: 68

PAYS DU SAINT-AMANDüISEléments paysagers d'intérêt majeur: synthèse des réponses des communes

u'au Rhimbé.

uis la RN 144.

PAYS DU ST-AMANDüISEléments paysagers d'intérêt majeur

Synthèse des réponses des communes (suite)

..... PATRIMOIbJE- Plan d'eau à l'entrée du bourg faisant partie d'une zone

? aménagée par la ligue protectrice des oiseaux.- A l'intérieur de l'é lise, iliers, clés de voûtes en rés rose.- Eglise- Plan d'eau- Eglise romane de St-Christophe (circuits des églisesromanes).- Château de la forêt de Grailly avec parc (inscrit).- Jardins et Manoir de la lande Chevrier, ouverts au public.- Moulin de St-Christophe (propriété communale) et vallée del'Arnon.- Château (inscrit)- Eglise (inscrite)- Vallée du Loche.- Vallée de l'Amon et de la Sinaise - Point de vue.- E lise Notre-Darne.- Eglise romane- Château Ai es mortes.- Point géodésique aux Peux 370 m- Monument du centre de la France.

PAYS DE SAINT-AMANDüISInventaire touristique

Source: SMADSABEM, réflexion de la Comission "Tourisme et patrimoine"

,CANTON ATOUTS MAJEURS AUTRES ATOUTS

CharentonChâteau de Bannegon

Base nautique de Goule Eglises de Coust et de Thaumiers

Vignoble Châteaumeillant Eglise de St-JeanvrinChâteaumeillant Base nautique de Sidiailles Le Chapitre - Mairie Châteaumeillant

',. Château de Culan Jardins médiévaux de CulanMusée archéo, Châteaumeillant Ferme Auberge de Beddes

,; Eglise St-Genès Châteaumeillant Le Moulin de St-Christophe-le- Chaudry• y,"' '--" - ..

Château Parc animalier : ChâteauneufChâteaimeUf Rivière le Cher Club hippique: Venesmes

Basil~ue Ruines du château d'Aigues Mortes àAéro rome de Serruelles VenesmesJardins médiévaux (Prieuré d'Orsan) La Chaînée Castel10ise (folk)

Le Châtelet'.

Village de Potiers Le village des sorciers Rezay~e de Puyferrand La Pierre à la Dîme Morlac

, MC- Musée du Canal du Berry Huile de noix•.pun/A~on . Tour de l'horloge Dun

...., Collégiale St-Ehenne Dun

~, . .,=..~, .. ""'".' ...,... , ..", . '."",' Château de Lignières uniquement jardins Les Thiaulins de Lignières et le Château duLignières , Le Grand noir du Berry Plaix

Les Bains Douches Le Moulin de Nouan Chezal Benoît, L'Hippodrome Ferme Auberge de la Celle Condé

'.," Abbaye de Noirlac Forteresse de MontrondSaint-Amand t, Iii

Château de Meillant Centre de la France BruèreSite gallon-romain de Drevant Camp de César La GrouttePiste de karting Colombiers Prieuré de FargesMusée St-Vic Ferme Auberge La GroutteChâteau d'Aina~-le-Vieil Les fresques de l'église de Vesdun

Saulzais l'Ecole d'Alain ournier Epineuil Le Pont du Moulin de GraveuxLe Grés Rose de Saulzais Forêt des 1000 poètes Vesdun

t Les Centres de la France Le Jardin des simples d'herbescondimentaires, officinales et médicinales

RESULTATS DES QUESTIONNAIRESADRESSES AUX COMMUNES

CONTRAT DE PAYSProgramme d'actions de gestion et de mise en voleur des paysages du Dunois, du

St-Amandois, du Boischaut et de la Marche,

NEUF QUESTIONS A DESTINATIONDES ElUS POUR MIEUX CONNAITRE

LES PAYSAGES DU PAYS DU ST-AMANDOIS

COMMUNE DE

VOS CORRESPONDANTSNotholie Barras ou Philippe Thonon (Institut d'Ecologie Appliquée) tél. 02 - 38 - 51 - 90 - 09

Héléne Servont (SMADSABEM ) tél. 02 - 48 - 96 - 16 - 82

Vos réponses à ce questionnaire contribueront à définir un programme d'environ20 actions paysagères à mettre en oeuvre dons le cadre du Contrat de Pays. Nedoutant pas que vous jugerez comme nous indispensable que soient connus vosprojets d'aménagements ainsi que les principaux problèmes paysagers duterritoire, nous vous serions obligés de bien vouloir compléter ce questionnaireavec la plus gronde attention. 1/ doit nous être retourné dons l'enveloppe ci-jointeavant le mardi 24 décembre.

=- > LES ATOUTS PAYSAGERS DE LA COMMUNE

l - Dons quel terroir se situe votre commune 7:

o Vallée de Germignyo Champagne berrichonneo Boischauto Marcheo Vallée du Cher.o Autres, précisez: '-----_

2 - Votre commune renferme-t-elle des éléments d'intérêt paysager majeur(vallée, point de vue, monument...)7:

o Oui 0 Non

3 - Si oui lesquels (indiquez le lieu-dit) 7 Veuillez préciser s'ils font l'objet d'uneprotection particulière (Monument ou site classé ou inscrit. ZPPAUP, réserve ...) :

4- Votre commune est-elle dotée d'un document d'urbanisme 7o Oui POS - MARNU ou corte communale"ONon

= > LES PROBLEMES PAYSAGERS DE LA COMMUNE

5 - De nombreux facteurs liés aux activités humaines peuvent porter atteinteà la qualité des paysages. Pouvez-vous mentionner dons la liste suivante ceux quise manifestent sur votre commune 7Veuillez cocher les cases correspondantes.

AGRICULTURE - SYLVICULTURE

o Enfrichement des parcelles agricoleso Manque d'entretien des haieso Disparition des boisements et des haies (ouverture du paysage)o Disparition des cheminso Régression de la prairieo Développement de la gronde cultureo Reboisement massif (fermeture du paysage)o Reboisement en "timbre-poste"o Autres, précisez: _

Remarques diverses:

*Rayer la menlion inulile

• Rayer la mention inutile

2 COURS D'EAU - CANAL DE BERRY

o Artificialisation des cours d'eau: recalibrage, enrochements....o Manque d'entretien des bergeso Plantations monospécifiques: peupliers, résineux....o Comblement suppression de tronçons (canal)o Autres, précisez: _

Remarques diverses:

BATI

o Urbanisation diffuse (mitage)o Manque de caractère des constructions nouvelleso Lotissement(s) ou zonees) résidentielle(s) mal intégrées)o Zonees) artisanale(s) ou industrielle(s) mal intégrée(s)o Habitat rural traditionnel en ruine (fermes, hameaux)o Petit patrimoine (puits, lavoirs...) en ruineo Dég'radation du bâti en centre-bourgo Restaurations maladroites (habitations, fermes)o Manque de soins aux abords des bâtiments agricoleso Autres, précisez: _

Remarques diverses:

AMENAGEMENTS COLLECTIFS MAL INTEGRES

o Station d'épurationo Réseaux aériens (EDF, TELECOM)--Précisez : _o Salle polyvalenteo Campingicaravaning-------------Précisez : _o Equipements touristiques------------Précisez : _o Equipements sportifs-------------------Précisez : _o Autres, précisez: _

Remarques diverses:

AUTRES POINTS NOIRS

o Dépôts sauvageso Carcasses de voitureso Concentration de sites de carrièreso Ancienne(s) carrière(s) mal réaménogée(s)o Affichage publicitaireo Accumulation d'éléments divers en des sites particuliers: affichage +réseaux + zone d'activités + ...o Autres, précisez: _

Remarques diverses:

3

::: > VOS SOUHAITS EN MATIERE PAYSAGERE DANS LE CADRE DU CONTRAT DE PAYS

7 - Avez vous des projets en matière de restauration, préservation et mise envaleur du paysage que vous souhaiteriez voir aboutir dons le cadre du Contrat dePays ou sur un outre financement, .

=, > LES PROJETS D'AMENAGEMENT DE LA COMMUNE

6 - Les aménagements suivants peuvent interférer avec la qualité dupaysage, Des projets de ce type sont-ils envisagés sur votre commune,Veuillez cocher les cases correspondantes.

Projets communaux:o Remembrement-------------------Précisez *: _

4

OOui o Non

5

o Voirie---------------------------------Précisez *: _

o Aménagement du Centre Bourg-Précisez*: _

8 - Si oui le ou lesquels? Pouvez-vous préciser l'état d'avancement du projeten question

-Intitulé: _

OZone d'activités------------------------Précisez* : _

o Lotissement------------------------Précisez*: _

o Equipement touristique------------Précisez* : _

- Etat d'avancement: 0 Idée

- Description:

o A l'étude o En recherche de financement

o Complexe sportif-----------------------Précisez* : _Projet 2

-Intitulé: _

-Intitulé: _

o Espace vert---------------------------Précisez· : _

o Camping/coravaning----------Précisez* : _

o Autres, précisez' : _

Autres projets (publics ou privés)?

o Infrastructures routières--------Précisez* : _

o Ligne électrique-------------------Précisez· : _

o Corrière/Sablière----------------------Précisez· : _

o Aménagement de cours d'eau---Précisez' : _

- Etot d'avancement: 0 Idée

- Description:

- Etat d'avancement: 0 Idée

- Description:

o A l'étude

o A l'étude

o En recherche de financement

o En recherche de financement

o Autres, précisez· : _

* Localisation, surface. caractérisliques

Si vous avez des plans ou autres documents expliquant la nature du ou desprojet(s), pourriez vous les joindre à ce questionnaire?

•. 9 - Sur l'aire du SMADSABEM, quels sont les 10 thèmes qui vous semblent 6prioritaires? Veuillez cocher les cases correspondantes.

Réhabilitation et reconquête

o Traitement de l'affichage publicitaire

o Traitement des entrées de bourg

o Traitement des centres-bourgs

o Enfouissement de lignes électriques

o Amélioration de l'insertion paysagère des

zones d'activités et des lotissements existants

o Préverdissement des lotissements et des

zones d'activités

o Traitement paysager de stations

d'épuration

o Résorption de dépôts sauvages, de casses

de voitures

o Réhabilitation d'anciennes carriéres

o Traitement paysager des abords de ferme

o Replantation de haies

o Réhabilitation exemplaire d'une zone

bocagére

o Entretien restauration des berges de cours

d'eau

Sensibilisation

o Développement d'actions pédagogiques

pour la population locale

o Développement d'actions d'information

des élus sur la problématique paysagére

o Autres,précisez:

Protection

o Protection réglementaire de certains sites

ou monuments

Valorisation

o Aménagement d'espoces verts

communaux, aires de pique-nique

o Mise en valeur paysagére des cours d'eau

dans la traversés de villages

o Aménagement paysager de campings

o Réhabilitation de sentiers de promenade

o Création de circuits de découverte

pédestre (paysage, nature, architecture, .)

o Aménagement paysager d'abords de

monuments remarquables

o Restauration d'éléments du petit

potrimoine et de l'habitat traditionnel

o Aménagement de points de vue et

belvédères

o Restauration de monuments ou immeubles

remarquables

o Mise en valeur de tronçons ou d'éléments

bâtis liés au canal de Berry

o Valorisation de sites d'intérét biologique

pour la découverte (marais de Contres,

pelouses calcicoles .. ,),

Nom de la personne ayant rempli

le questionnaire:

Qualité:

N°de tél:

PAYS DU SAINT-AMANDOISListe des communes dotées d'un Plan d'Occupation des Sols

Bruère-AllichampsCharenton-du-CherChâteauneuf-sur-CherChezal-BenoîtDrevant (1)Dun-sur-AuronFarges-Allichamps (2)La GroutteLignièresMarçais (2)Meillant (2)NozièresOrvalSaint-Amand-MontrondSaint-Georges-de-PoisieuxSaint-Pierre-les-EtieuxSidiaillesVenesmes

(1) POS en cours de révision(2) Carte communale à l'étude

PAYS DU SAINT-AMANDüISProjets communaux risquant d'interférer avec la qualité du paysages.

Réponses des communes

Communes Remembrement Voirie Centre-bourg ZA Lotissement Eo tour* Corn soort* Esp vert* Camping AutresAinay-le-Vieil Demandé par Voirie communale Aménagement à Pour le château, l'églisel Le terrain de foot

certains, n'est et chemin de l'étude (CAUE). parking, initiative privée pourrait héberger unpas à l'ordre du randonnéel Réfection place de ? terrain de basket etjour procédures l'église et écoulement tennis ...

d'entretien à revoir des eauxArcomps Traversée de Fosse-

NouvelleArpheuilles Achat d'une maison et

d'un terrain en pleincentre-bourg

Bessais-Ie~ Inutile dans la Aménagement de IIPlace de l'église, Remise en état de PlantationsFromental commune = déjà l'entrée du bourg incluant en priorité le chemins ruraux, pour l/sur site

réalisé de gré à venant de ravalement de l'église ouverture au tourisme anciennegré Charenton pour 1998. pédestre, le long de décharge

'.2/Réfection 2 maisons l'Auron (champ delocatives appartenant à Game)

:. la commune 2/Abordsnouveaucimetière

- 3/sur coupe depeupliers auChaumat

Bruères- Réaménagement Réaménagement de la Modification du Selon la Amélioration etAllichamps de la traversée du traversée du bourg POS pour ne prévoir modification embellissement

bourg qu'une ZA au bord du POS tous les ans

du CherChalivoy-Milon Bitumage de

routesChambon - ~ .m Espaces verts -

Gravillonnage de laplace

Charenton-du- Aménagement centre-Cher bourg

Châteaumeillan Aménagement de lat traversée de ville suite

à déviation poidslourds

Châteauneuf~ Place à aménager en Aménagementsur-Cher centre-ville (verdure, d'un parcours

banc) santéChavannes" A créer A créer auprès

de l'étang ,communal



Communes Remembrement Voirie Centre-bourg ZA Lotissement Bq tour" Corn sport" Esp vert* Camping AutresCogny Réhabilitation

du plan d'eaucommunal, 1,5

<\, haColombiers Amenagement dans la Poursuite et

'.rue principale, finréfection murets, lotissement.enfouissement de "Leslignes... Récompenses

", mise enplace "les

.' Cirs" 2ème.'.' tranche

Contres Aménagement de

1:. \bordure autourd'un espace vert

....'..., englobant unek croix ancienne et.. ' un panier fleuri enL .J.• + saison

Côust .'·Li" Viabilité d'un Aménagementlotissement d'un espace

!, locatif communal à

J'~, .... i,: ••• ; ..•.•proximité ducimetière et du...... terrain de sport

.Drevant· ,. .. "'\ A long terme, achat

.. .... des maisons en ruinesdu centre-bourg et

.)Ù;;;·:;:.:~j:;. projet de nouvellesconstructions

i "D1.in~sur:Aiiron . Création d'une Implantation d'une Création d'un Travaux deI·,i: ~p voirie sur la zone nouvelle entreprise nouveau réfection des

d'activité du lotissement sanitaires pourchamp. de Ricé classement 2

étoilesEpine Aménagement de la:Fleuri place de l'église")~0i~' (500m2)LaC Aménager les abords Lotissement..

du café-épicerie seul en projetcommerce du village

Lotissementen projet

Entretien courant Fleurissement Pour artisanéclairage (ébéniste

porcelainier) parzone artisanale

'U .. Aménagement de Places Roger Implantation d'un Constructions Pôle de l'Ane et du Salle omnisports, dojo Aire de repos Aménagements1;" la route de Salengro, G Peri, de la garage pour les de 6 Cheval et de pour les pour les

Bourges et de la Paix et du Champ de services techniques logements l'hippodrome, villages- résidents de la handicapés, route d'Issoudun foire de la ville locatifs vacances et gîtes maison de

";. •"",.·.• Ai·'··'" retraite



Communes Remembrement Voirie .,: Centre-bour",·', ZA "".', .'. Lotissement .bq tour" .,., Comsport" . Esp vert" Camping AutresLoyéS-sur,.,,> Construction d'unAmon.,.'. '0 chemin ruralMaisonnais Réouverture d'un Gite VTT, Gite pour Achat d'une

café/restaurant randonnée ânes maison +Epicerie dépendance

pour en faire2 logements

. Marçais Ancienne gare::.;:' mise en viabilité." de voies

,: '. ',.. ;t communales

·:E:; 20 pavillons

,',,;:;, construits par

:1':<•• j .•····l'Office

(j.!DépartementalHLM du Cher

Montlouis '. Implantation dans Chemin de randonnée etmonument aux morts de promenade

Mor Enfouissement Projet de maison deEDF+Télécom+ l'artisanat

l,,·éclairage publicmodernisé

ore fait Remise en état de Idée - Voir spécialistes Idée -la voirie Aménagement

des abords del'étangcommunal

.Prev Créationd'un pland'eaucommunal

Pré-étude, Réorganisation du Construction Terrain de jeux et deréorganisation commerce (superette, de2 HLM foot en coursfoncière café, restaurant, tabac)

" Aménagement terrain Salle des-;; :~:F: de boules, parking, associations.,',.;: .... bords de rivière



Communes Remembrement Voirie Centre-boup> ZA Lotissement BQ tour* Corn sport* Esp vert* Camping AutresSaint-Amand- ZA du Breuil, entrée Centre touristique duMontrond Est de la commune, Lac de Virlay, entrée

36 ha route de Bourges, 42 hadans un site paysager

Saint-Baudel Aménagement desplaces de l'é"lise

Saint- - Projet de voirie et Complexe d'activités - Abords duChristophe-Ie- circulation dans d'accueil el de tourisme moulin de St-Chaudry l'ensemble du sur le site du moulin de Christophe et

bourg (projet St-Christophe-Ie- rives de lasubventionné par le Chaudry (1 ère tranche ri vière l'ArnonConseil Général en de restauration en cours (près de 30 ha1997) avec aides du Conseil de propriété- Aménagement de Régional et FEDER) communale en

, la place de l'église prairie, arborée- Allée botanique entre rivière,entre le moulin et bourg et RDl'église St-Christophe!- Parc communal Culande la forêt de - sentierBailly (en cours botanique entresubvention Conseil le Moulin etRégional) l'église de St

Christophe.Saint-Loup- Traversée du Aménagement de la F1eurissementdes-Chaumes bourg RD3 avec place (1998,1999) de la commune

signalisation pour (1997-2000)ralentir la vitesse(1997)

Saiilt-Pierr-e - Réouverture d'un Atelier artisanal de 2 plans d'eau (6ha) en Etangs de boisles-Bois commerce, matériel agricole mi lieu forestier Doré

construction d'unemairie

Saint-Priest-la- Aménagement Projet d'Aire de repos Projet deMarche foncier partiel + étang logements

dans uneancienneferme

Saint-Saturnin Ravalementsalle desfêtes etréhabilitation du préauattenant



Communes Remembrement ,Voirie ." c' .Cehtrecbourg .1" ZA" """ " Lotissement L Ba tour* ",Corn sport" .,... ,. Esp ve(t"/ Campin~, Autres

<'.Saint-Vitte. , Réalisé pour le

l'" :~_:,; passage de'c' ,,' , ,'''', .,. l'A.7!Saulzais~le- Enfouissement des Agrandissement ou Aménagement de La Aménagement

, Potier':>, réseaux - trottoirs - réinstallation d'un Loubière avec la plateau sportif" Place de l'église garage. commune de Vesdun (Basket, Volley,

,.' '·'dT;./;", Tennis)Thaumie~i{ En cours Projet en cours En cours, .' ,..(V',,'" .,. d'aménaO'ementUzay-!ë:Venon Lotissement à,L,,>'.... "".,./:,." l'étudeVâl!~~~Y"\ " Sécurité dans la Aménagement de la Aménagement Gîte Aménagement

'c;, ,;" ' '.',;1'1, traversée du du Plaine des Chargnes de la Plaine de la Plaine des';".' Bourg des Chargnes Chargnes

;'t.Aménagement d'un Restaurati onlogement locatif dans peinturesle bâtiment Mairie murales(ancien logement anciennesinstituteur) de l'éO'lise

:Yesd Projet Aménagement

" "",,', d'aménagement du campingfoncier des créé en 1980

l'';H' ; zones viticoles(dossier en

',Pi cours)

* Eq tour = Equipement TouristiqueComsport =Complexe sportifEsp vert = Espace vert

PAYS DU SAINT-AMANDüISAutres projets publics ou privés

risquant d'interférer avec la qualité du paysageSynthèse des réponses des communes

Voirie! Infras routières.

Les Ponts de Lignières sur la RD 940et 925

Ligne électrique par EDF,suppression pour remplacementd'un transformateur, et de lignesattenantes, à l'entrée du bourg,venant de CharentonEnfouissement à confirmer

Enfouissement

Enfouissement dans la traverséede la ville

Enfouissement des réseaux EDFet TELECOM en cours d'étudeEnfouissement de la ligneVenesmes-BiEnfouissement des réseaux encentre-bourg prévu pour 1997 ou1998Enfouissement des réseaux EDFTELECOM 30 érationsEnfouissement des réseaux EDFet TELECOM, éclaira e ubli ue

Enfouissement en cours dans leBour

Li e mo enne tension

Enfouissement des lignesélectriques et téléphoniques dansle bour .

Carrière .Coursd~eau

Remise en eau du canalde BerrNettoyage des cheminset des terrains le long del'Auron

Aménagement en coursde réalisation

Installation de biefautomati ue sur l'Auron

Réfection du lit del'Amon

Autres

Parcours desanté à créer

Projetd'assainissement

PAYS DU SAINT-AMANDüIS

Autres projets publics ou privésrisquant d'interférer avec la qualité du paysage

Synthèse des réponses des communes

Communes l,t' t ::';:' Voirie/ lnfras routières' /i .F " .,.'; X';" ..:oN. Réseau Xi· . \ ............"

Carrière·.,,",,;'" .. :!". Cours d'eault" "%i "·:"i··· Autres' .IinSaint-Amand-Montrond Exposé des

... principesd'aménage-mentdes entrées deville dans lerapport de

"

présentation duPOS

Saint-Christophe-1e: Déplacement de la circulation sur le Aménagement des bordsChaudry RD St-Christophe/Reigny pour de l'Arnon. Elle est

permettre l'aménagement de la place propriété communale de

". de l'église part et d'autre du moulinde St-Christophe

Samt_Denis-de-Palm Ligne électrique Aménagement en coursd'eau

Saint-Hilaire-en- Enfouissement de ligneLignières électriqueSaint-Loup-des-Chaumes Contrat de rivière du

. "'" CherThauinier's~

... ~, ''0''

Ligne électrique à enterrer Cochenal, AuronVallenay Mise en souterrain de ligne Suppression des îlots

" électrique dans le CherVerneuil ,.~ Canal, 3km500

ANNEXES DIVERSES

EXTRAIT DU PROTOCOLE "Vallée du Cher"Aide à la mise en oeuvre d'une politique cohérente pour l'extraction des granulats - DDE du Cher - Préfecture du Cher

Lit majeur du cher: principes généraux d'exploitation et de remise en etat

LOCALISATION

• Respecter une distance minimale de 30m, si possible SOm, par rapport à la berge du Cher, non exploitable, afin d'insérer au mieux l'activité dans le paysage et de conserver lescaractéristiques de la rivière. ..• Eviter la proximité des bourgs et hameaux et des zones urbaines, (nuisances sonores, visuelles...) et tenir compte, notamment dans l'examen des nuisances occasionnées par l'activité, deshabitations isolées situées à proximité.• Eviter l'exploitation totale d'un méandre.• Préférer les extensions de carrières existantes plutôt que la multiplication de petits plans d'eau.

CONDITIONS D'EXPLOITATION

• Conserver les boisements et les haies existants autour de l'excavation ou de la zone exploitée et sur la bande résiduelle du bord de la rivière.• ·Implanter sur la bande résiduelle tout dispositif permettant de pérenniser la berge (déversoir. ..).• Eviter, si possible, les défrichements nécessaires et les découvertes des couches superficielles, entre le 1er Mars etle 15 Août, période de nidification des oiseaux et petits mammifères.• Indiquer aans l'étude d'impact, les circuits empruntés pour le transport des matériaux afin d'en estimer les effets (trafic, accès, sécurité...) sur le réseau routier, les ouvrages d'art, lesagglomérations traversées.• Eviter dans la zone "B", inondable, dite de "moyen débit", les stockages de matériaux et les installations, les interdire dans la "zone A" inondable, dite "de grand débit ft.

• Porter attention à l'impact visuel des stocks de matériaux.• Réaliser des pesées systématiques des véhicules sortant de la carrière afin de prévenir les dégradations causées aux ouvrages publics par les surcharges.• Mettre en place les aménagements nécessaires destinés à écarter les risques de pollution accidentelle par les hydrocarbures, éviter sur le site l'entretien, la vidange des matériels, lestockage des carburants et lubrifiants; en cas d'impossibilité: délimiter et aménager des aires étanches et rétentrices.• Prévoir des bassins de décantation des eaux de ravage des granulats en dehors des plans d'eau et les remblayer en fin d'exploitaiton.• Prendre les dispositions nécessaires pour éviter le dépotage illicite de déchets solides et liquides sur le site et notamment dans les fouilles.• Limiter la durée de l'autorisation d'exploiter à 15 ans, afin de permettre la réactualisation des études d'impact.

REMISE EN ETAT - REAMENAGEMENT

• Privilégier le remblaiement avec des matériaux minéralogiques inertes et non polluants lorsqu'il apparaît possible dès la constitution du dossier, afin de revenir à une utilisation agricolede la parcelle. Ne pas le remettre en cause à la fin de l'exploitation.• Tenir compte des plans d'eau existant à proximité pour un réaménagement d'ensemble.• Utiliser les potentialités biologiques du milieu envrronnant pour le réaménagement en plan d'eau, prévoir des contours "paysagers" et des pentes permettant une recolonisationlacilepar la faune et la flore aquatique.• Envisager le boisement de la bande résiduelle (berges de la rivière), utiliser des espèces locales à enracinement profond permettant le maintien et la stabilisation des berges, si possible leprévoir dès le début de l'exploitation.• Prévoir, dans la mesure du possible, la gestion, l'entretien, la protection du plan d'eau nouvellement créé.

PAYS DU SAINT-AMANDüISEtat d'avancement de l'enfouissement des réseaux aériens

Source: DDE du Cher

-Ainay-Ie-Vieil x-Arcomps x x-Ardenais x x-Arpheuilles-Bannegon x x-Beddes-Bessais-le-Fromental x x-Bouzais x-Bruères-Allichamps x-Bussy x-Chalivoy-Milon x-Chambon-Charenton-du-Cher x-Chateaumeillant x-Chateauneuf-sur-Cher-Chavannes x x-Chezal-Benoît x x-Cogny-Colombiers x-Contres x-Corquoy x-Coust-Crézançay x-Culan x x-Drevant x x-Dun-sur-Auron x x-Epineuil-Ie-Fleuriel x x-Farges-Allichamps x-Faverdines-Ids Saint-Roch-Ineuil-La Celette-La Celle x-La Celle Condé x-La Groutte-La Perche x-Lantan x-Le Chatelet x-Le Pondy-Lignières x x-Loyes-sur-Arnon

-Maisonnais x-Marçais-Meillant x-Montlouis x-Morlac x-Nozières x-Orcenais-Orval-Osmery-Parnay-Préveranges-Raymond-Reigny x x-Rezay-Saint-Amand-Montrond-Saint-Baudel x x-Saint-Christophe-le-Chaudry-Saint-Denis-de-Palin x x-Saint-Georges-de-Poisieux x-Saint-Germain-des-Bois x x-Saint-Hilaire-en-Lignières x x-Saint-Jeanvrin x-Saint-Loup-des-Chaumes x-Saint-Maur x-Saint-Pierre-les-Bois-Saint-Pierre-les-Etieux-Saint-Priest-la-Marche-Saint-Saturnin x x-Saint-Symphorien x x-Saint-Vitte-Saulzais-le-Potier x-Serruelles-Sidailles x-Thaumiers x x-Touchay x x-Uzay-le-Venon-Vallenay x-Venesmes x-Vernais x-Verneuil-Vesdun-Villecelin

1 =Travaux réalisés en tout ou partie depuis le 1er janvier 1994.,2 =Travaux envisagés en 1997 ou 1998.,3 =Communes inscrites dans les listes points noirs (voir liste ci-après).

PAYS DU SAINT-AMANDüISLIGNES ELECTRIQUES:

Listes des opérations points noirs établie en 1994Motifs d'inscription et possiblilités de financement

Source: DDE du Cher

LISTE 1 : PARTENARIAT ET FINANCEMENT POSSIBLES (BOURGS)

TOUCHAY * * * * *ST SATURNIN * * * *EPINEUIL * * * * *SAINT BAUDEL * * *CRESANCAY * * *DREVANT * * * * *VERNAIS * * *CHARENTON * * * * *AINAY LE VIEIL * * * *REIGNY

FARGES AWCHAMPS * * *LISTE 2 : PARTENARIAT NON INDISPENSABLE (PAYSAGER)

BRUERE ALUCHAMPS NOIRLAC * * *BESSAY LE FROMENTAL GOULE * *LA CELLE CONDE * *LE CHATELET P\JYFERRANT * * *SIDIAIULES PLAN D'EAU *BRUERE AWCHAMPS PRIEURE * * *

LISTE 1: PARTENARIAT ET FINANCEMENT POSSIBLES (BOURGS)

1100 1045 187 858 1045 858 59,200 H;;~:200

350 332.5 59.5 273 332.5 273 72.557 ',i&io&i330 313.5 56 257.5 313,5 257.5 129.000 :A2~

370 351.5 63 288.5 351.5 288.5 40.200 :::::3ôùëo600 570 102 468 570 468 60.800 'ê30;~

860 817 146 671 817 671 228.800 ::1::04&'800350 332.5 59.5 273 332.5 273 115.200 ,'477ô6620 589 10S 484 589 484 54.400 ,'ê43~oo

1100 1045 187 858 1045 858 222.400 :i2li:ic.4Od350 332,5 59.5 273 332.5 273 114.233 ;W;i133

550 543 89 454 1000 950 170 780 1493 1234 307.642 '18&'$42

LISTE 2: PARTENARIAT NON INDISPENSABLE (PAYSAGER)

* 300 409 48 361 380 361 65 296 770 657 92.800 ::eëitôo550 294 93.5 200.5 294 200.5 136.000 >}~~'ooo

500 475 85 390 475 390 142,601 '}&11;801660 627 112 515 627 515 153.600 iiiO;'ëOO

600 569,5 97 472.5 960 513 163 350 1082.5 822.5 93.432 <f~15ii32

1250 917 201 716 350 187 59.5 127.5 1104 843.5 ·n :10.4:000

FACE: Fonds d'Amortissement des Charges d'Electrification.Autre: Subvention régionale ou départementale.

PAYS DU SAINT-AMANDüISLIGNES ELECTRIQUES:

Listes des opérations points noirs établie en 1994Motifs d'inscription et possiblilités de financement

Source: DDE du Cher

:p'sMiMii%&gJ.~~l8fd)'.:.:.:.:.:.:.:::.:::.:::;:::::::::::;:;:.:;:.:::.:::::::::::::::::::::.;.; ' .

LISTE;': PARTENARIAT NON ASSURE ACTUELLEMENT LISTE;' : PARTENARIAT NON ASSURE ACTUELLEMENT

ARCOMPS 200 190 34 156 190 156 43.750 }233 îtoARDENAIS 250 205 40 165 480 465 82 383 670 548 56.169 :fie1eÔ'BANNEGON * 820 n9 139 640 n9 640 171.200 ,:~:iîiîO;200

CHALNOY MILON * 375 356 64 292 '356 292 134.400 :::}:~OO:400

CULAN * 760 722 129 593 722 593 112.000 :834'000SAINT GERMAIN DES BOIS * * * 675 641 115 526 641 526 76.000 :i17;oooST HILAIRE EN UGNIERES 50 98 8 90 470 446 80 366 544 456 68.000 ::::::ii'iioooSAINT JEANVRIN * 450 427.5 76,5 351 427.5 351 80.145 :&07~i

SAINT SYMPHORIEN * 600 570 102 468 570 468 50.000 ::: :::820'000

THAUMIERS * 210 199.5 36 163.5 199.5 163.5 32.000 :)ii3f6ooCHEZAL BENOrT 1200 1140 204 936 1140 936 192.000 a33'iiiOOUGNIERES * 240 3n 39 338 290 275.5 49 226,5 652.5 564.5 75.000 :::7.27600VENESMES * 640 608 109 499 608 499 157.600 :::::'1&&0MONTLOUIS 120 135 19 116 670 636.5 114 522.5 n1.5 638.5 81.600 85il;'1ooDUN SUR AURON (1) * 710 674.5 121 553.5 674.5 553.5 113.600 :},:ï8â:'1'ooSAINT DENIS DE PAILIN 1020 969 173 796 969 796 224.000 '{1G3000CHAVANNES 260 247 44 203 247 203 41.600 :::::2Biièi:ioSAINT LOUP * 550 522.5 93.5 429 522.5 429 88.000 }:e10;SOO

FACE: Fonds d'Amortissement des Charges d'Electrification.Autre: Subvention régionale ou départementale.

(1) Commune urbaine

LISTE DES PERSONNESCONSULTEES

-DDE MAudran - DIREN M DanieloMme Delrue MBelinMDelrue MCassinMGuilleminMme RafestinM Tellier -DRIRE M SicardM Viail MPommier

- Fédération de Chasse MEhanno- Association Le Relais Mme Ward

-CAPVAL MRoux - Nature 18 Mme Jacket

-CAUE MChassagne - Pays d'accueil Mme Deroute

-CDT MMargotin MLegoff

- Chambre d'agriculture MMorin - Service Départementald'Architecture MPilven

- Conseil Général Mme Auclair-SMADSABEM MVinçon

- Conseil Régional Mme de Mortemart- Service départemental de

-DDAF MVérot l'inventaire Mme ChazelleMCoupez

OUVRAGES GENERAUX

- BIBLIOGRAPHIE-

ETUDES

- Berry - J. Denizet, J-Cl. Miskovsky, P. De Boisdeffre, P..Dubuisson, J. Mellot, J-M Couderc, J. Berry - EZd. ChristineBonneton - 1984

- Habitat Rural de la Région Centre, La Brenne, Le BocageBerrichon - SEPRA - Ed. CRDP de l'Académie d'Orléans-Tours~1984

- .Habitat Rural de la Région Centre, La Champagne Berrichonne- SEPRA - Ed. CRDP de l'Académie d'Orléans-Tours -1984

- Habitat Rural de la Région Centre, Synthèse - SEPRA - Ed.CRDP de l'Académie d'Orléans-Tours - 1984

- Cher, le guide complet de ses 290 communes - Michel de laTorre - ED. Deslogis - Lacoste - 1989

- Guide de la Nature en France - Ed. Bordas -1979

- Habitat rural traditionnel du Cher, l'architecture rurale de laMarche et du Boischaut - CAVE - 1988

- Etude préalable à la mise en place d'un contrat de rivière sur leCher (département du Cher) - AQVASCOP, IEA, ISL - 1995/1996

- Etude en vue de proposer une politique de revitallisation del'espace rural s'appuyant sur les bourgs-centres - DDE du Cher,service de l'urbanisme et de l'habitat, cellule des études générales1994

- Charte de développement du Pays du Saint-Amandois, pays depréfiguration, version 1 - Syndicat Mixte d'Aménagement duDunois, du Saint-Amandois, du Boischaut et de la Marche - 1996

- Etude agricole du Pays réalisée au titre de l'étude territoriale Chambre d'Agriculure du Cher - 1996

PAYS DU SAINT AMANDOIS

CbaKTe paysagèKe eT aKcblTeCTUKale

REGION CENTRE

LE .CCEUR-DE-FRANCE

SMt\DSABEM

t7

La ChaRre aRchlreCTURtlU erpaysaçèRe ou Salnr-AUJanools :lU1 ençaçeOJenr oes e1us pOUR l'avenIR oe leuRS paysaçes

Les paysages qui nous entourent sont lefruit des actions conjuguées de l'homme etde la nature. Depuis des siècles, le climat,les sols, les eaux, ont modelé les activitéshumaines, qui en retour, ont influencé lesconditions naturelles.

Aujourd'hui, le paysage revêt de multiplesfonctions; cadre de vie et milieu de travail,il apporte à ses habitants un agrément plusou moins marqué selon l'attention qu'on luiporte. Facteur économique, il peut fairel'objet d'une valorisation, notammenttouristique, bénéfique à l'économie locale.Support d'image, il exprime, pourl'essentiel, l'identité du Pays vis-à-vis del'extérieur.

On le voit, le paysage, ainsi défini, est l'affaire de tous. Elus, administrations,industriels, particuliers, exercent, chacun à leur manière, leur influence etcontribuent à l'évolution du caractère et de la qualité des paysages.

La présente Charte, élaborée à la demande du SMADSABEM par l'Institutd'Ecologie Appliquée d'Orléans, avec le concours financier du Conseilrégional du Centre, expose les principes de gestion des paysages sur lesquelss'engagent les élus des 83 communes du Saint-Amandois. Complétée par unesérie de recommandations adaptées à chaque terroir du Pays, elle contribueraà associer désormais encore plus étroitement activités économiques et qualitépaysagère.

Ainsi peut-on espérer, à l'avenir, voir se poursuivre le développement du Paysdans le maintien de son identité et le respect de ses paysages.

Serge VINÇONSénateur-Maire de Saint-Amand-MontrondPrésident du SMADSABEM

2

Les paysaçes tJu SaInT-AmantJOIs :ATOUTS eT HanDICaps

PRINCIPAUX ATOUTS

• Un paysage très typé: le Bocage

• L'existence d'axes naturels d'intérêt patrimonial majeur: le Cher, l'Amon, l'Auron.

• Des pôles touristiques d'intérêt majeur: L'Abbaye de Noirlac, St-Amand-Montrond,les châteaux de Meillant et d'Ainay-le-Vieil et les autres châteaux de la routeJacques Coeur.

• Un patrimoine culturel et monumental remarquable

• La présence de secteurs paysagers particuliersPelouses calcicoles (Dun-sur-Auron)Gorges de l'Amon et de la JoyeuseVignoble de Châteaumeillant-Marais de ContresCanal de Berry

LA VALLEEDU CHER

PRINCIPAUXHANDICAPS

Des potentialités insuffisammentexploitées

Le Saint - Amandois bénéficiede paysages verdoyants (bocages,

vallées) propices au tourisme vert.Ceux - ci ne sont que partiellementvalorisés aux plans touristique etrécréatif.

• Un bâti rural traditionnel en cours dedégradation

• Un paysage bocager en mutation

• Une dégradation des entrées de bourgset centres-bourgs

3

Un pROJerpoysoqeR pOUR le SOlnr-AOJonools

Une gestion cohérente des paysages passe par un traitement des handicaps, unevalorisation des atouts et une préoccupation constante de la dimension paysagère desinterventions humaines.

• Un préalable indispensable: réhabiliter les espaces dégradés et les points noirspaysagers

La "remise à niveau" des principaux éléments discordants ou mal insérés constitue le premierstade des interventions à mettre en oeuvre. Les actions pourront porter sur l'enfouissementdes réseaux aériens, la requalification des zones d'activités, la résorption des points noirspaysagers majeurs.

• La gestion du paysage au quotidien: une vigilance de tous les instants

La plupart des activités courantes (bâti, agriculture, industries, infrastructures ... ), présententdes implications paysagères. En Saint-Amandois, l'agriculture joue un rôle prépondérant àcet égard, spécialement dans les terroirs bocagers. Bâti et industries sont également influents,en particulier au voisinage de la vallée du Cher. Le développement et l'évolution de cesactivités doivent toujours s'accompagner d'une réflexion paysagère.

• Des paysages de qualité: un patrimoine à valoriser

Les bocages, la vallée du Cher, le canal de Berry, constituent les éléments forts du patrimoinepaysager du Pays. Mais, hormis ceux-ci, rares sont les communes où n'apparaît pas unmonument, un site, un point de vue qui, après quelques aménagements, peut devenir un pôled'attrait de visite ou de découverte, bénéfique à l'économie locale et à l'image du secteur.

A partir de ces constatations, les représentants du Pays dans le cadre du Contrat VertPaysager ont arrêté un programme d'actions portant sur les thèmes suivants

• Thèmes prioritaires- Traitement paysager des bourgs (centres-bourgs, entrées de bourgs)- Restauration, mise en valeur du patrimoine bâti- Valorisation d'espaces rivulaires (Cher, canal de Berry, Arnon, Auron... )- Traitement paysager d'équipements touristiques ou de leurs abords

• Thèmes secondaires- Gestion et/ou valorisation de sites d'intérêt biologique ou paysager majeur- Création et/ou restauration de circuits pour la découverte du Pays- Replantations de haies ou d'arbres d'alignement- Sensibilisation de la population locale.

Les secteurs suivants ont été retenus comme prioritaires pour la mise en oeuvre de ceprogramme: bocages du Boischaut, de la Marche et de la Vallée de Germigny d'tille part,vallées du Cher et de l'Arnon d'autre part.

Pour mieux gérer la mise en oeuvre des actions du programme et afin d'inscrire dans la duréela, prise en compte du paysage dans la vie du Pays, les 83 Maires du Pays du SaintAmandois ont souscrit à la Charte ci-après, s'engageant ainsi au respect de ses principes età la mise en oeuvre des recommandations techniques qui l'accompagnent.

4

CbArte PA!JsAtJère et ArebiteeturAle

-tu fJA!JS -tu ~AilJt-cZlmAIJ-tois

ÂùrL01- &u- ViJJ; Â'lflYrrf&; Â1dJij'~, Âh~wJtv1, (fJwrvrvrtU; (fJJ);-v1; (fJQAJ\~ -10- YhJY(wrJo1, (fJ0)W'~; (fJhJJfifJu

ÂftJwrrf&' (fJUJ\~, 1w CJJiru; 1w CJk, 1w CJk CcyndJu; C~t - /Tu1Yru; Cbmt<YtU; C~uWJdlrJrytU;

CbirWJlf(fVJ1wnl; CfwlmwrlA1-iJuJù-CftrYv, 10 CbirM, CbxM1Ji1Q&; Cftr~-(fJQJrud; C~nlf' CcJyrrJw~Jy; CCY~J;

CrY'~, C~.L, ChJi'fI(JfJ1, CuJw,ù; fJ1Wainl; fJwru -iJutu- Âutt1YtU; 2Fnmil-10- YbJJ1, Yw~ Af1c&JJTnp&,Y~(IJv1, 1w hdu; Jc1h-iJt-02och; Jnmil, 1wniwtU; l~1iJdWh, 1~ iJutu ÂlIt'UMù; /T/mA..AYrv~, 'maJ,<-ÇOi6J;

/T1rJ1wnl, TfI.w~, ~1w, ~~J2!y, (JWij'~, (JhtVDi, (JYrrvYuj; rPaN~, 1w rPw1vu, 10 rPcyr4,rPWwuOf~, 02Wf7Uynd, 02~1; 02~, iJoffi1L- Âmwnd- /Tw~nd; iJwnl (fJcwdrl, iJwnl- Cfu,J/I~u-&C~, iJwnl-h~-dru-rP~jrWJJJI iJwnl-hQ;lft~rvWtU-Jv1-(fJ~, iJwnl-Je~-Mù -l~1iJdWh; iJwnlYQ;OJrvYlÛru; iJoffi1L-100p-Jv1- Cfwmrrvv1; iJwnl- fnaw,u; iJwnl- (PiJUl/W; -&v1- (fJ~, iJwnl (PiJUl/W; 1Q/j; 2&WJJJ; iJoffi1L(PhJJ{/I.L- fa - rrlwuJ1Ju; iJwnl-iJoJm,uni/ru; iJaùni -iJrrrfJuyJJij'tU, iJoffi1L- Vdh, iJaùni-~- A - (PabtU, iJcw1F~ - &u

rP~u, iJWWJ1t-v1, iJidwJ1v1, Yfw.v/mù/J./J;, Y~, UrJ-&- VM1JYtU; Valtij'~, VQJ!UQAJr(lJv1, VQ;htl~, VW(Ijj.ni1,VQAktU, VJtwbtU;d &~.JdJij'nl du iJrrdimi lTLùxk d'A1rW~fiWnl du fJw~, du iJt- ÂrJ"uOJ., du (fJ~ d dru fa~

CCY(0..fi#(ih cft ~ udrW/ù ~ cUu ~ YYr/JI~ cU():y~ cku (}Jwr lJaifni-Ar~ :v'Q/(crrrLi èv pNMJVWWù

~ dm~u ~ &u COJ'tJJd;;)Jk cft bM~~ b~~ pNuifynir():Y ~ &():y r~M piwv():Y, dmMWflJb fYW'F-Q; cft ~(MJni w-prdmWJL cft ~'Q/rwi!uY(ilrwrNy,J;, ~ ~ cru~ èv rr~d'u ~'Q/(i/I~rJ& ~

r~~~:

• rr~ Qffu oofwtu tu Fwrr~(vu ~d'u, ~ ~ rwlww1, fhrr~fù cft ~ ~ Uu, ruY(u

vd;(/(('t!(/('J èv ~~~ rriJJJJJJ ry((//(/('J ~():y.

• [JJJ,J»wrtiFu b Q/]/];U/NY, ruJw.rrvrfùQ;1J; QJfù rrwJw,vu cft CJYnJJw,ctJYM n&-{)))-&, QI(u mJ2aO/iJ; b 'W(JY((//rr~(t!J;

~~():y~ èv b ~nk Cbttb èv ~fù ~ ~Jy, ~ QI~J():y, ~ O/'~ ~ ~

~~.

• J~~~~ : +~rrwni ~ '_~J~ cWuMùJ" OJ~ d'Q;~ d~ ~1Nf 00;

k ~-~INf' '1Q1J.aUJ1fJi~rù ck W»mv~ OJr,~iIÙTMt, OJrniJ~ni ~ ~ ~ d'~,

~~, r nMt ~ ~~Y,

• ~, rn)M; e;rv uakwv ck~ WJi : ,œtd~~, ~ è» t'~ de;y ~,

~ d~rù doh~è»~,

• V~ d'~~ :~ o.'.:,y ~ du Cfwv, ~ t'A1ITlMV, ~ t'AU!UYT(" ~ &»

J~,~ d miM e;rv uakwv ~~ dA, COJrw1 ck ŒWUfl

:r ,50lAutT~ :rÙS'- Sl - (?OCf( .

;'

w ~ t l,' CL '- .)..A.. v..: ~ ..Q,rCc~ \lL.- p--~tA P ,

11 ~5SavN ~k~.

th~ k Sft~t~ ~ ch~

ceuTf-{ ~.e 1< f2.:;;~~ /vLo.;... V'-<- i/~ (ÇN"/

~ ..

tIL t?L 1 ;LI ~e->?_ZJ:/t [II/-_

1 /.~.\) . . c:,' .

I~{:;:; tJ f;}.r-V f3~

~OJ e;/ ~1

Li

1 1

1

1

1

1

1

1

1

1


ChaRTe paysagèRe eT aRchITeCTURaleCahIeR TechnIQue nO} : Le Bocage

REGION CENTRE

LECŒUR-DE-FRANCE

SMADSABEM

(7

1 1

Dans le cadre d'un contrat vert paysager financé par le Conseil Régional du Centre, le SyndicatMixte d'aménagement du Dunois, du Saint Amandois, du Boischaut et de la Marche a confié àl'Institut d'Ecologie Appliquée une étude de mise en valeur et de gestion du paysage.

L'étude s'est concrétisée par un programme d'actions en cours de définition et a permis que soitélaboré la charte paysagère et architecturale du Pays se composant de deux volets:

- la charte proprement dite dans laquelle les élus signataires s'accordent à agirprioritairement dans différents domaines paysagers,

- un cahier de recommandations techniques par unité paysagère (zone bocagère,Champagne Berrichorme).

Le présent document constitue le cahier de recommandations techniques relatif à la zoneBocagère.

2

SOMMAIRE

LA ZONE BOCAGÈRE DANS LE PAYS DU SAINT AMANDOIS 5

RECOMMANDATIONS PARTICULIÈRES À LA ZONE BOCAGÈRE 7

- Paysage et bâti nouveau - caractéristiques architecturales 8

- Paysage et bâti nouveau - situation et environnement des bâtiments 9

- Paysage et restauration de l'habitat ancien 10

- Paysage et agriculture 11

- Replantation et entretien des haies 12

- Aménagements paysagers: espèces utilisables 13

RECOMMANDATIONS PARTICULIÈRES À LA VALLÉE DU CHER 14

RECOMMANDATIONS GENERALES 16

- Paysage et entrées de bourgs / entrées de villes 17

- Paysage et affichage publicitaire 19

- Paysage et zones d'activités 20

- Paysage et équipements de loisirs 22

- Paysage et travaux hydrauliques 24

- Paysage et restauration / mise en valeur du canal de Berry 25

3

LES COMMUNES DU BOCAGE

- AINAY-LE-VIEIL-ARCOMPS- ARDENAIS- BANNEGON- BEDDES- BESSAIS-LE-FROMENTAL- BOUZAIS-CHAMBON- CHARENTON-DU-CHER- CHATEAUMEILLANT- COLOMBIERS-COUST-CULAN-DREVANT- EPINEUIL-LE-FLEURIEL- FARGES - ALLICHAMPS- FAVERDINES- IDS-SAINT-ROCH- INEUIL- LACELETIE- LAGROUTIE- LAPERCHE- LE CHATELET-LE PONDY- LIGNIERES- LOYE-SUR-ARNON

- MAISONNAIS- MARÇAIS-MORLAC- NOZIERES- ORCENAIS-ORVAL- PREVERANGES- REIGNY- REZAY- SAINT-AMAND-MONTROND- SAINT-CHRISTOPHE-LE-CHAUDRY- SAINT-GEORGES-DE-POISIEUX- SAINT-HILAIRE-EN-LIGNIERES- SAINT-JEANVRIN- SAINT-MAUR- SAINT-PIERRE-LES-BOIS- SAINT-PIERRE-LES-ETIEUX- SAINT-PRIEST-LA-MARCHE- SAINT-SATURNIN- SAINT-VITIE- SAULZAIS-LE-POTIER- SIDIAILLES-TOUCHAY- VERNAIS- VESDUN

TRANSITION BOCAGE / CHAMPAGNE BERRICHONNE

- ARPHEUILLES- BRUERE-ALLICHAMPS- CHALIVOY-MILON- CREZANÇAY-SUR-CHER- LA CELLE- LA CELLE-CONDE

-MEILLANT-MONTLOUIS- SAINT-SYMPHORIEN-THAUMIERS- VALLENAY- VERNEUIL

4

LA ZONE BOCAGÈREDANS LE PAYS DU SAINT AMANDOIS

Le pays du Saint Amandois est composé de deux grands types paysagersla Champagne au Nord, le Bocage au Sud.

La zone bocagère s'étend surles deux tiers Sud du pays. Ellecomprend plusieurs terroirs :La Marche, le Boischaut et laVallée de Germigny.

Au sud du Pays, dans laMarche, les sols acides dérivantdes assises cristallines assurentune place prépondérante à laprairie entourée de haies et laroche métamorphique (schistes)apparaît dans les constructionsmarquant ainsi la transitionavec le massif central.

Plus au Nord, en Boischaut, lerelief devient moins accusé etles sols humides à tendanceargileuse ainsi que desprécipitations abondantes sontégalement favorables à laprairie. Néanmoins les terrescultivées sont plus nombreuses.L'habitat est ici réalisé encalcaire ou en grès.

o Boischauto Vallée de Germignyo Marcheo Champagne Berrichonne

Espace forestier

Vallée du Cher

A l'Est, dans la vallée de Germigny, le relief devient très particulier puisqu'il s'agitd'une vallée allongée en une dépression d'abord étroite et qui s'élargit en se rapprochant de laLoire. La prairie bocagère est bien représentée et on distingue ponctuellement un élément trèsparticulier: le muret de pierres pour enclore les parcelles.

Chacun s'accorde à considérer que ces paysages verdoyants constituent un atout pour ledéveloppement du Pays. Néanmoins ces potentialités ne sont que partiellement valorisées auxplans touristiques et récréatifs.

Par ailleurs, le paysage bocager est en mutation: tendance à l'ouverture du paysagedans certains secteurs, manque d'entretien des haies et des rivières, bâtiments agricoles anciensabandonnés.

5

D'autres phénomènes communément répandus en France sont également perceptiblestels que la dégradation des entrées de bourgs et le manque de caractère des constructionsrécentes.

Les fiches thématiques suivantes fournissent des recommandations visant à assurer lacompatibilité des activités humaines et la mise en valeur du caractère paysager local.

Les thématiques des fiches ont été déterminées par rapport aux grands domainesd'action sur lesquels les élus signataires de la Charte se sont engagés.

6

RECOMMANDATIONS PARTICULIÈRESA LA ZONE BOCAGERE

7

PAYSAGE ET BAT! NOUVEAU

CARACTERISTIQUES ARCHITECTURALES

1ENJEUX 1

L'architecture traditionnelle apporte unecontribution importante au caractère paysagerlocal. Dans le bocage, l'emploi de matériauxparticuliers (grès, schistes), la présence de grangesà porches, sont particulièrement parlants à cetégard. Il est souhaitable que les constructionsnouvelles s inspirent des caractéristiques majeuresde l'architecture traditionnelle et assurent unecontinuité dans ce domaine, à travers les volumes,les couleurs, les matériaux mis en oeuvre. Il s'agiraplus de rechercher de nouvelles formulesexprimant une continuité de caractère (respect destrames, rythmes, proportions), y compris dans lesconstructions d'esprit contemporains, qued'emprunter des éléments typiques et de lesplaquer sur des bâtiments standardisés.

Le recours à un architecte paysagiste ou au CAVE est à recommander.

1RECOMMANDATIONS 1

Eléments traditionnels dontil est souhaitable de s'inspirer Eléments à éviter autant que possible

VolumesBâtiments bas, courts ou allongés en un

Volumes complexesseul volume continu (à un étage en centre-bourg ou milieu urbain).

MatériauxTuiles, Ardoises, Pierres calcaires, Grès,

Shingle, éternit, tôleSchistes, Pierres de Saulzais (avecdiscernement), mortier de chaux. Enduits blancs

OuverturesSymétrie (hors cas particulier)

Plus hautes que larges, encadrements enpierre ou brique, répartition dissymétriquedes façades. Lucarnes appuyées sur linteau. Chiens-assis, lucarnes nombreuses

Toitures2 pans sauf maison de bourg ou maison de

4 pans sur pavillon

maîtreToits "Mansart"

Couleurs de boiseriesTons très vifs, bois verni

Harmonisées à la construction

8

PAYSAGE ETBATI NOUVEAU

SITUATION - ENVIRONNEMENT DES BATIMENTS

1ENJEUX 1

• Situation

Dans le bocage, l'habitat est traditionnellementdispersé. Autour des villages se rencontrent denombreux hameaux épars, ainsi que desexploitations isolées.

Il est souhaitable que le bâti nouveau adapte cettepratique, notamment par regroupement auprèsdes bourgs et hameaux. On évitera, dans toute lamesure du possible, les linéaires pavillonnaires enbordures de routes.

• Accompagnement végétal du bâti

L'accompagnement végétal des constructions et ladélimitation de l'espace privatif entrent pour unepart importante dans la perception des habitationset dans l'ambiance paysagère environnante.

Le souci d'intégration du bâti dans les secteurs bocagers doit aussi se Inanifester dans cedomaine, en complément du soin apporté à la localisation des constructions et à leurscaractéristiques architecturales.

1RECOMMANDATIONS 1

Eléments traditionnels dontil est souhaitable de s'inspirer Eléments à éviter autant que possible

AmbianceProlongement végétal de l'environnement Dégagements excessifs (pavillons sur

bocager: vocation à la fois décorative et pelouse nue) conduisant

fonctionnelle à une trop grande froideur

Accompagnement végétal des habitations

Vignes, Espaliers, Plantes grimpantes, Conifères horticoles,

Massifs floraux, Buis, Arbres fruitiers, Herbe de la pampa,

Jardins (floraux et pota~ers). Sumac

ClôturesMurs de pierre (calcaire, grès, schistes)

Thuyasdans les bourgs. Grillages ou murs basdoublés d'une haie vive.

Topographie Maison sur sous solIntégration au terrain dominant le terrain naturel

9

PAYSAGE ET RESTAURATION DE L'HABITAT ANCIEN

1ENJEUX 1

Le bâti ancien constitue un patrimoine dont lacontribution à la qualité du paysage et à l'identitédu Pays est évidente.

Dans le bocage, particulièrement en Boischaut /Marche, nombreux sont les bâtiments agricolesabandonnés ou insuffisamment entretenus. Ilconvient d'enrayer dans la mesure du possible,cette disparition des bâtiments, par exemple enleur affectant de nouvelles fonctions (résidencessecondaires, gîte, salle communale).

Cependant un soin particulier devra être apportéaux restaurations et à l'entretien des abords àdéfaut de quoi la perte du caractère local sepoursuivrait sous une autre forme.

1RECOMMANDATIONS 1

• Restauration des bâtiments (habitations, fermes, granges) :

Elle sera conduite dans le respect du caractère traditionnel (volumes, matériaux,couleurs) voir fiche "caractéristiques architecturales".

On évitera autant que possible les modifications de pentes de toitures, les enduitsblancs, les percements d'ouvertures mal équilibrées, les extensions mal assorties (plutôtprolonger harmonieusement un bâtiment que créer une extension séparée). Des transformationsà caractère contemporain pourront être envisagées si elles intègrent un souci de prolongementdu type architectural local. Le maintien des auvents de grange est souhaitable. Le recours à unarchitecte paysagiste ou au CAVE est à recommander.

• Restauration du petit patrimoine:

Les restaurations d'éléments tels que lavoirs, calvaires, chapelles, seront menées dans lemême esprit, et confiées de préférence à des artisans possédant des compétences reconnues enmatière de bâti traditionnel.

• Entretien des abords:

Le fonctionnel prime parfois l'esthétique aux abords de habitations et fermes (dépôts dematériaux divers, engins agricoles usagés... ). Il est recommandé de veiller (sur des espacespublics) et de faire veiller (chez les particuliers) à ce que ces éléments discordants n'affectent pasexcessivement le cadre de vie et l'ambiance locale.

10

PAYSAGE ET AGRICULTURE

1 ENJEUX 1

Compte tenu de la structure plutôt petite desexploitations des zones bocagères desrestructurations foncières sont prévisibles pourassurer leur viabilité économique.

A l'avenir, la structure des paysages pourrait doncs'en trouver modifiée.

Afin de préserver l'identité bocagère qui fonde engrande partie l'image de qualité du cadre de viedu Pays et d'espace propice au tourisme vert, desprécautions seront à prendre lors desremembrements futurs.

1RECOMMANDATIONS 1

• Dispositions générales:

- Promouvoir l'embellissement des abords de bâtiments agricoles : plantations de haiesd'intégration, diversifiées en hauteur, en largeur et en espèces. Privilégier la haie compo'siteavec quelques gros arbres.

- Encourager la taille régulière des haies et les replantations éventuelles quand elles sontcompatibles avec les exigences économiques des exploitations (voir fiche suivante sur lareplantation et l'entretien des haies).

• Dans le cadre des remembrements futurs:

- Veiller à maintenir ou à reconstituer un maillage bocager cohérent (parcelles fermées), mêmeagrandi à l'échelle des nouveaux besoins des agriculteurs.

_.,.Conserver en priorité les structures végétales (haies, alignements d'arbres, bosquets... )assumant un rôle bénéfique à l'agriculture ou au milieu, en les rendant compatibles avec lefutur parcellaire. Certains secteurs sont à privilégier:

- Les zones à relief marqué. Il s'agira de préserver plutôt les haies perpendiculaires ausens de la pente.

- Les rives de cours d'eau.- Les bords de route et de chemins.

- Les abords de fermes ou de hameaux.

- Porter une attention particulière à conservation et à la réhabilitation des chemins communauxbordés de haies.

• En ce qui concerne les vallées:

- Eviter le remplacement des espaces prairiaux par des plantations de peupliers.

- Promouvoir le maintien de bandes "naturelles" (prairies, cordons boisés) entre la rivière et lesespaces artificialisés (extractions de granulats, zone de culture intensive) favorable égalementà l'amélioration de la qualité des eaux.

- Préserver de la mise en culture et des plantations de production les secteurs d'intérêtécologique et paysager majeur.

- Promouvoir la gestion par convention des espaces les plus sensibles. Dans certains casexaminer les possibilités d'acquisition.

11

REPLANTATION ET ENTRETIEN DES HAIES

• Quelques exemples d'espèces utilisables

Pour bien replanter:

• Choisir des espèces adaptées àla région.

• Respecter la saison deplantation (hiver).

• Utiliser des jeunes plants peucoûteux et de reprise facile.

• Travailler le sol en profondeurpour permettre un bonenracinement des jeunes plants(sous-solage).

• Couvrir le sol par de la pailleou un film plastique noir pourempêcher la croissance desmauvaises herbes et limiterl'évaporation. Retirer le film aubout de 4 à 5 ans.

Boischaut Marche Vallée deGermigny

Haut jet Chêne pédonculé Chêne Chêne

Frêne pédonculé pédonculé

Erable Hêtre Chêne sessile

champêtre Frêne Frêne

Tilleul à petites Saule blanc Saule blancfeuilles Bouleau

Cépée Chêne pédonculé Chêne Chêne

Charme pédonculé pédonculé

Alisier Charme Chêne sessile

Sorbier des Bouleau Charme

oiseleurs Châtaignier Saule blanc

Tilleul hybride Hêtre Saule cendré

Tilleul Saulehybride marsault

Buissonnant Erable Erable Erablechampêtre champêtre champêtre

Noisetiers Houx Noisetiers

Fusain Noisetiers Fusain

Troène Troène Troène

Prunellier Prunier Prunellierfranc

Pruniermirobolant

Saulecendré

• Effectuer un entretien régulier

- Échelonner l'entretien sur plusieurs années, par tronçons afin de garder un aspect varié.

- Favoriser la diversité de la haie en insistant sur les espèces à croissance rapide.

- Respecter et favoriser la couche basse arbustive.

• Le mode d'entretien varie en fonction du type de haie:

- Rabattre la haie basse surtout latéralement.

- Modeler la haie d'arbres ou le brise vent.Couper les arbres adultes en favorisant lemélange d'espèces. Pour un brise vent,tailler latéralement pour obliger la haie àmonter en un rideau bien garni de la base.

- Recéper la haie haute: couper des sujetspar tronçons, au ras du sol ou à un mètrede haut. Insister plutôt sur les espèces àcroissance rapide pour qu'elles n'étouffentpas les autres.

12

AMENAGEMENTS PAYSAGERS DANS LA ZONE BOCAGERE

QUELQUES EXEMPLES D'ESPECES UTILISABLES

Lors du traitement paysager d'un aménagement (centre-bourg, équipement de loisirs, entrée de bourg,zone d'activité) il est souhaitable de privilégier le choix d'espèces locales adaptées au site. Ce choix est àréaliser en fonction de la nature du sol, de la topographie, de l'exposition et des espèces déjà présentes.

Les espèces suivantes donnent un exemple de ce qui est utilisable dans la zone bocagère. En effet, laplupart d'entre elles ont été choisies notamment parce qu'elles préfèrent des sols acides, d'autres des solsfrais, humides, ou bien encore parce qu'elles entrent dans la composition typique d'une haie bocagère.

Néanmoins, chaque traitement paysager est original. Sa conception est fonction de l'identité du lieu et dela vocation même de l'aménagement.

En conséquence, la liste suivante ne saurait être exhaustive et n'est donnée qu'à titre indicatif.

Pommier

...,,/~J~....:.""', ...

Saule blanc

Bouleau pubescent

Noisetier

Frêne(Vallée de Germigny)

CharmeChêne sessile traité en tétard

(Vallée de Germigny)

13

RECOMMANDATIONS PARTICULIERESA LA VALLEE DU CHER

14

PAYSAGE ET VALLEE DU CHER

1CARACTERISTIQUES

La vallée du Cher constitue une unité paysagèrebien individualisée topographiquement dans latraversée du Boischaut / Marche (coteaux boisésprésentant un dénivelé marqué). Cependant,l'occupation des sols y est très proche des secteursbocagers environnants (prairies et haies).L'essentiel des recommandations énoncéesprécédemment s'y applique donc également.

1RECOMMANDATIONS 1

Quelques aspects particuliers peuvent faire l'objetde recommandations spécifiques:

• Bâti:

Dans la vallée du Cher, l'habitat ancien estprincipalement installé au rebord de lavallée, en surplomb de la zone inondable.Celle-ci est cependant émaillée de fermesisolées, occasionnellement de pôles bâtis (laQueugne) ou des extensionsd'agglomérations (St Amand-Montrond,Orval).

Le bâti nouveau devrait (hors prescriptions relatives à l'inondabilité des terrains) êtrelocalisé de manière à ne pas nuire à la qualité paysagère de la vallée: en pied de coteauplutôt qu'à flanc de pente ou au rebord du plateau, plutôt sous forme dense qu'en uncordon étiré en pied de coteau. Cette question revêt une acuité particulière à l'amont deSt Amand où plusieurs communes sont dépourvues de POS.

• Extractions:

- La section du Cher traversant le bocage n'est pas la plus concernée par les carrières.Quelques extractions apparaissent cependant entre St Georges-de-Poisieux et BruèreAllichamps. Il importe de limiter leur dissémination en réservant les nouvellesautorisations à des extension d'installations existantes plutôt qu'à des créations denouveaux sites. Les tronçons de vallée actuellement indemnes devraient être préservés.

• Promenade et randonnée:

- La vallée pâtit d'un manque d'entretien des chemins, d'un défaut de balisage, et dedifficultés d'accès à la rivière. Toute opération de création ou de restauration d'uncheminement devra prévoir ses modalités d'entretien (empierrement, débroussaillage,fléchage).

• Berges et lit de la rivière:

- Un manque d'entretien de la nVlere apparaît hors agglomération. Pour lesrecommandations relatives aux travaux hydrauliques, voir la fiche spécifique à cet aspect.

15

IlRECOMMANDATIONS GENERALES

Il

Les recommandations suivantes sont applicables à tout le Pays. Le lecteur les retrouveraégalement dans le cahier technique nOZ relatif à la Champagne Berrichonne. Elles concernentdes problématiques relevant plus particulièrement de l'amélioration du cadre de vie.

16

PAYSAGE ET ENTREES DE BOURGS/ ENTREES DE VILLES

1ENJEUX 1

Des éléments de natures diverses viennent parfoisaltérer les abords des villes et des bourgs du Pays:zone d'activités, affichage publicitaire, lignesélectriques, dissémination du bâti au long desvoies de communication...

Ces éléments sont indissociables de la ville ou dubourg concerné dont ils renvoient une imagedégradée.

Le traitement paysager d'une entrée de bourg oude ville peut être l'occasion de mieux exprimer lescaractéristiques d'un pays.

On devra donc chercher à concevoir desaménagements paysagers adaptés en évitant lesmodèles standardisés et surtout veiller àl'intégration des nouveaux aménagements.Chaque solution ne pourra être qu'originale, etsera réalisée en fonction du contexte local et del'identité du lieu.

A noter de nouvelles dispositions réglementaires issues de l'article 52.1 de la loi Barnierapplicables à partir du 1er janvier 1997 : si une commune n'a pas adapté son POS de manière àprévoir un aménagement cohérent de ses entrées, "les constructions ou installations serontinterdites dans une bande de 100m de part et d'autre de l'axe des autoroutes, des routes expresset des déviations au sens du code de la voirie routière et de 75 m de part et d'autre des autresroutes classées à "grande circulation". Cette interdiction s'applique aux zones traversées nonurbanisées même si elles sont classées U ou NA. Ces marges de retrait s'imposent pour lescommunes qui ne disposent pas de POS. La loi prévoit de lever l'interdiction quand lacollectivité concernée"aura engagé une véritable démarche d'urbanisme pour ses entrées".

1RECOMMANDATIONS 1

- Éviter le mitage, les constructions isolées trop éloignées du bourg et égrenées le long des voiesde communication.

- Porter un soin particulier aux bâtiments industriels souhaitant s'implanter à l'entrée du bourg(voir fiche correspondante).

- Ouvrir des perspectives, aménager "des mises en scène" sur les points forts du bourg. Lavégétation est un élément indispensable pour atteindre cet objectif.

- Enfouir les réseaux aériens. Une priorité serait à accorder aux entrées situées sur les voies deplus grande circulation et en covisibilité de monuments intéressants.

- Veiller à résorber les éléments discordants dans le paysage (points noirs) : opérations denettoyage, plantations de dissimulation... En domaine privé, inciter les propriétaires par uneaide financière ou technique.

17

- Marquer clairement les entrées de ville des localités importantes en jouant avec discernementsur la végétation, l'éclairage public, le mobilier urbain, ou les revêtements de sol. Ainsi, lesalignements d'arbres peuvent jouer ce rôle. La taille des arbres, les différentes espèces, le typed'entretien peuvent marquer cette transition de la campagne vers l'urbain. Préférer desalignements d'arbres locaux plutôt que d'essence horticole pas toujours en rapport avec lapalette locale des couleurs.

- Lorsque c'est possible, utiliser les éléments de paysage présents pour mettre en valeur l'entréede ville ou de bourg: vallée, boisement, bâtiment remarquable, petit patrimoine (lavoir,puits ... ).

- En zone rurale, le bocage est intimement imbriqué avec le village. Dans les petits bourgs,préférer préserver cet aspect plutôt que d'envisager un traitement de type urbain de l'entréedu village.

Ainsi, il est souhaitable d'envisager des alignements discontinus, dissymétriques de part etd'autre de la voie. Éviter les masses colorées trop vive qui constitueraient une rupture visuelletrop importante entre l'espace bocager et le village. Préférer le mélange des espèces dans deshaies, plutôt que la constitution d'alignements monospécifiques en bordure des voies.

- Porter un attention particulière à l'affichage publicitaire (voir fiche correspondante).

18

PAYSAGE ET AFFICHAGE PUBLICITAIRE

1ENJEUX 1

L'affichage publicitaire permet la promotion desentreprises et des produits du Pays. En ce sens ilest nécessaire à l'activité économique du territoire.Néanmoins, la multiplication de ces messages,phénomène récurrent en France, peut affecter lecentre mais également la périphérie des villes etdes bourgs les plus importants. Ce phénomène esttoutefois peu marqué en St Amandois.

De manière générale, les textes réglementairesposent le principe d'une liberté de l'affichage enagglomération (sauf limitation) et d'uneinterdiction hors agglomération (sauf présenced'une zone de publicité autorisée).

Toute publicité est interdite sur les immeublesclassés ou inscrits, sur les monuments naturels etdans les sites classés, dans les parcs nationaux etles réserves naturelles, sur les arbres.

Dans tous les cas, l'installation, le remplacement ou la modification des dispositifs ou matérielssupportant de la publicité ainsi que les pré-enseignes sont soumis à déclaration préalableauprès du maire et du préfet (Loi n° 95-101 du 2 février 1995).

1RECOMMANDATIONS 1

- S'assurer du respect de la réglementation nationale en matière d'affichage publicitaire.

Texte de référence:

- Loi n° 791150 du 29 décembre 1979 relative à la publicité, aux enseignes etpré enseignes visibles de la voie publique.- Décret n °80923 du 21 décembre 1980 dit règlement national de la publicité.- Loi n °95101 du 2 février 1995 dite de renforcement de l'environnement.- Décret n °96946 du 24 octobre 1996 modifiant le règlement national de lapublicité en agglomération et du règlement national des enseignes.

- Développer les zones de publicité restreinte dans le cadre de réflexions intercommunales.Cette mesure vise à soumettre la publicité à des prescriptions particulières dans certaineszones pour assurer notamment la protection du cadre de vie des habitants.

- Limiter voire interdire l'implantation de l'affichage dans les sites d'intérêt esthétique,historique ou pittoresque ainsi que sur les bâtiments remarquables. A noter que la loi du29 décembre 1979 précise que le maire ou à défaut le préfet peuvent interdire par arrêté toutepublicité sur des immeubles présentant un caractère esthétique, historique ou pittoresque.

- Prendre en compte l'affichage publicitaire lors des réflexions susceptibles d'être engagées surles entrées de ville et de village.

19

PAYSAGE ET ZONES D'ACTIVITES

1ENJEUX 1

Une qualité du cadre de travail, un sited'implantation qui possède une image de marquefont partie des critères de choix des entreprisespour leur site d'installation.

Valoriser l'espace participe donc à la valorisationde l'entreprise. Or, certaines zones d'activitésn'ont pas toujours été conçues avec une approchepaysagère d'ensemble. L'implantation d'une zoned'activités constitue souvent un événement lourdet irréversible. L'absence de réflexions paysagèrespeut engendrer une modification brutale etirréversible du paysage local. Ceci peut nuire àl'image, même de la zone d'activités maiségalement à celle du Pays.

1RECOMMANDATIONS 1

• Les zones existantes

Il peut être nécessaire de mener des actions de requalification de certaines zones industrielles.Quelques principes généraux doivent être pris en compte:

- Soigner les accès au site en jouant sur l'accompagnement végétal. Souligner les axesprincipaux. Encourager un traitement homogène des délimitations et des accès. Hiérarchiserles voies en jouant sur le végétal, les revêtements de sol...

- Harmoniser la signalétique, éviter la surcharge d'informations. Pour les zones d'activités desurface importante, édifier des signaux repères se substituant à la surabondance des enseigneset des publicités.

- Dissimuler ou "habiller" les aires techniques (stockage, parkings..), les positionner en arrièreplan.

- Prolonger lorsque c'est possible le milieu environnant à l'intérieure de la zone haies,bosquets...

- Préférer les plantations en masse ou en tapis plutôt que les pelouses avec arbres isolés.

Dans tous les cas, envisager l'élaboration d'un projet de requalification d'ensemble par unprofessionnel du paysage en associant aux réflexions menées les entreprises implantées sur lesite.

• Les zones à créer

- Comme pour les zones existantes, élaborer un projet paysager global.

- Dans les petits bourgs ruraux, préférer l'installation de nouvelles entreprises dans desbâtiments existants laissés vacants, plutôt que d'encourager la construction de bâtimentsstandardisés peu esthétiques en périphérie du bourg.

- Fixer des ratios d'occupation du sol (bâti, "vert", voirie).

20

- Réaliser des opérations de préverdissement qui offrent aux entreprises l'avantage de s'installerdans un environnement végétal existant. Dans ce cadre, utiliser la végétation existante commeguide pour la structuration de l'espace. Prendre en compte les structures bocagères si ellesexistent; elles peuvent assurer la continuité biologique et paysagère avec la campagneenvironnante. Eviter la "mise à blanc" du terrain pour la seule commodité de la construction,ce qui conduit ensuite à de vastes surfaces en friche, en pelouse, ou à de coûteusesreconstitutions paysagères. Suivant leur état, les haies méritent d'être conservées, amélioréesou renouvelées.

Pour l'accompagnement végétal, les plantations en masse ou en tapis sont préférables auxvastes pelouses avec des arbres isolées. Préférer également des espèces indigènes adaptées à larégion considérée.

- Éviter les parcs de stationnement de grande dimension, préférer leur répartition en plusieursaires ou leur fractionnement par des masses ou alignements végétaux.

- En matière de signalisation, hiérarchiser les informations et harmoniser les supports, lescouleurs et les lettrages pour permettre d'en faciliter la lecture.

21

PAYSAGE ET EQ..UIPEMENTS DE LOISIRS

1ENJEUX 1

Le Pays bénéficie de paysages verdoyants propicesau tourisme vert. Néanmoins, l'activité touristiquereste à développer davantage. Il conviendra deveiller à la qualité des aménagements susceptiblesd'être réalisés à l'avenir afin de ne pas nuire à laqualité d'un site, voire à l'image du Pays.

1RECOMMANDATIONS 1

• Aspects généraux

- Éviter le développement d'équipements touristiques lourds dans les sites sensibles du pointde vue biologique et/ou paysager (Val d'Arnon, Forêt, étangs, Bocage de Noirlac et d'Ainayle-Vieil... ).

- Porter un soin particulier aux abords des sites (Marais de Contre, Bocage de Noirlac) les plusfréquentés et à leur accès (Châteaumeillant, Sidiailles, Culan / Etang de Goule, Noirlac...).

- Veiller au respect des réglementations en vigueur en matière d'affichage publicitaire (voirfiche correspondante).

- Rechercher une cohérence avec l'architecture locale pour la construction ou la restauration debâtiments à vocation de loisirs/tourisme. Soigner également le traitement paysager desabords en veillant à utiliser, de préférence, des espèces locales adaptées au site.

- Préférer des aires de parking cloisonnées par la végétation ou de surface réduite lorsque c'estpossible.

• Le traitement paysager des aires de détente (aire de pique-nique, belvédère) et de séjour(camping)

- Développer des espaces ombragés; éviter les épineux et les arbres producteurs de fruitstoxiques afin d'assurer la sécurité des enfants.

- Donner un aspect rural aux équipements en privilégiant des espèces locales.

- Alterner des espèces à croissance rapide et à croissance plus lente pour un résultat constant:Noisetier, Bouleau, Saule traité en têtard, Cerisier, Merisier, Pommier à fleurs, Chênepédonculé, Cornouiller, Alisier, Lilas...

- Dans les vallées, en bordure de cours d'eau:

- Limiter au maximum les transformations du couvert végétal qui peuvent entraîner, au-delà des problèmes d'intégration paysagère, des problèmes d'érosion et perturber lesfonctions d'épuration et de régulation hydrique du milieu associé au cours d'eau,

22

- Végétaliser et paysager le site avec des espèces inféodées aux bords de cours d'eau.Utiliser une végétation adaptée: végétation herbacée dans les zones de passage et defréquentation, végétation arbustive ou arborescente pour délimiter les abords, leschemins, les emplacements, créer un ombrage.

• La réhabilitation et l'entretien de sentiers

- Le tracé du sentier doit s'insérer de façon à ce que les paysages vus soient les plus variéspossibles:

- Préserver les haies et sujets isolés au bord du chemin afin de maintenir l'alternance derideaux et de fenêtres tout au long du sentier.

- Favoriser l'alternance de tracés droits et sinueux. Ces derniers stimulent l'intérêt et lacuriosité et suscitent une impression d'intimité plus grande.

- En bordure de cours d'eau, ménager des zones accessibles et dégagées. En intercalerd'autres plus naturelles et non modifiées, ne serait-ce que pour maintenir un peuplementpiscicole varié (végétaux aquatiques, branches, végétaux ligneux... ).

- Varier la largeur du sentier en fonction du milieu traversé. Élargir le sentier en milieufermé (milieu forestier) ou lorsqu'un élément du paysage justifie un point d'arrêt.

- Il peut être nécessaire de faciliter l'utilisation du sentier grâce à certains ouvrages: marches,rampes, ponts, passerelles, barrières. Dans les sites pittoresques ou d'intérêt historique, il estsouhaitable de trouver une implantation discrète. Néanmoins, dans un site "banal", certainsde ces éléments peuvent devenir un élément d'animation.

- Le revêtement du sentier devra plutôt présenter des caractéristiques naturelles. Lorsque le solnaturel se prête au passage du randonneur ou du promeneur, la surface ne nécessite quel'enlèvement des obstacles: gros cailloux, arbres morts. Si le sol est meuble, humide, utiliserdes matériaux naturels pour revêtir le sol: copeaux de bois en milieu forestier, passe-ruisseauen bois, grosses pierres, graviers, ... Dans tous les cas, on s'attachera à utiliser d'abord lesmatériaux trouvés sur place. On évitera les matériaux tels que la brique peu esthétique etl'asphalte qui enlève tout caractère champêtre.

- Effectuer un débroussaillage de la végétation (Ronces, Orties, Lierre, rejets ... ) mais sans excès,sous peine, de favoriser la croissance de plantes qui exigent un entretien important. Élaguerles arbres mais éviter au maximum l'arrachage. En bordure de cours d'eau éviter les coupes,défrichements et mises à nu importantes. Elles pourraient perturber notamment les relationsécologiques entre le milieu aquatique et terrestre et déstabiliser les berges.

- Pour les plantations éventuellement nécessaires, utiliser des espèces locales notamment auxbords des cours d'eau, afin de ne pas dénaturer un site par une végétation"exotique".

- Baliser le sentier mais éviter l'implantation de marques ou de panneaux su~ des éléments depatrimoine (monuments, arbres à forte valeur esthétique... ). S'assurer que le balisage estvisible mais discret.

- Pour les sentiers les plus fréquentés, installer des poubelles visibles et régulièrement évacuées,ce qui incitera à la propreté.

- Dans tous le cas, une évaluation "du nombre d'interventions d'entretien par an et suivant lessaisons, les besoins et les sentiers est nécessaire pour la pérennisation de tout projet deréhabilitation ou de création de chemins.

23

PAYSAGE ET TRAVAUX HYDRAULIQ.UES

1ENJEUX 1

Le Pays bénéficie d'un réseau hydrographiquedense, en particulier dans la partie bocagère. Lavallée du Cher et le val d'Arnon constituent dessous unités paysagères d'intérêt patrimonialmajeur. Au Sud du Pays, la Joyeuse s'encaisse engorges et forme également un secteur paysagertrès particuliers.

Des travaux peuvent s'avérer indispensables surces cours d'eau, pour restaurer les écoulements,stabiliser les berges ou assurer la préservation decertains ouvrages.

Néanmoins, ils doivent être menés avec prudenceafin de ne pas remettre en cause la valeurpaysagère et les potentialités de tourisme vertoffertes par les paysages du Pays.

1RECOMMANDATIONS 1

- Éviter les techniques lourdes conçues pour la protection hydraulique: enrochements, gabions,maçonneries, palplanches. Préférer des techniques plus douces utilisant le matériel végétal.Elles peuvent, dans certains cas, être tout aussi efficaces et s'intègrent mieux dans le paysage.

- Avant toute intervention, identifier sur un site donné les éléments paysagers qui contribuent àson ambiance et à son caractère et limiter au maximum la suppression de ces éléments.Conserver la végétation fixatrice des berges.

- Éviter les curages brutaux qui confèrent un aspect artificiel à la rivière et détruisent demanière excessive la végétation des berges. En effet, la végétation arborée et herbacée enbordure de cours d'eau contribue à rendre la rivière agréable et attractive. Elle modèle lepaysage, et renforce sa présence visuelle.

- Sur les berges, éliminer sélectivement certains végétaux: sujets malsains, âgés ou trop inclinés.

- Entretenir la végétation rivulaire en limitant les espèces "non indigènes" ou fortementenvahissantes, éliminer les sujets âgés pour régénérer les différents peuplements.

- Ne pas entasser les résidus de curage et de nettoyage à proximité de la rivière.

24

PAYSAGE ET RESTAURATION / MISE EN VALEUR DU CANAL DE BERRY

1ENJEUX 1

Le canal de Berry est un élément privilégié dupatrimoine paysager du Pays. Même s'il a parfoisperdu tout ou partie de ses attributs distintifs(plantations d'alignements, maçonnerie, eau, parendroits) il conserve une dimension historique etpatrimoniale couplée à un attrait paysagerparticulier. Cet intérêt a motivé, sur plusieurscommunes, des projets de restauration ou de miseen valeur.

1RECOMMANDATIONS 1

Pour atteindre un résultat optimal, les actionsprévues devraient respecter les principes suivants:

• Restauration d'ouvrages d'art:

- Utilisation de matériaux similaires ouharmonisés à ceux en place, si possible demême origine,

- Passerelles, ponceaux: éviter les contrastes de style et de teinte,

- Remise en eau.

• Aménagements d'accueil:

- Eviter les revêtements de type urbain, les rambardes de sécurité,

- Veiller à l'intégration du petit mobilier (bancs, poubelles, tables de pique-nique...), de lasignalétique,

- Disposer les parkings en retrait du canal. Les isoler au moins partiellement par desplantations,

- Utiliser le cas échéant des maisons éclusières désaffectées en pôles d'accueil.

• Chemins de halages:

- Entretenir les parties en herbe,

- Eviter les revêtements imperméables, les matériaux trop colorés ou trop clairs.

• Plantations:

Les plantations d'alignement sont des constituants essentiels des paysages de canaux. Làoù elles ont été supprimées ou dégradées, il convient de les reconstituer. Leurs fonctionssont en effet multiples: ombrage (limitation de l'évaporation, confort des usagers),délimitation de l'espace, mise en valeur du paysage environnant (jeu de masques et defenêtres ouvertes sur l'extérieur) signal de la présence du canal vis-à-vis de l'extérieur.

Ces replantations ne peuvent toutefois être entreprises sans étude détaillée: le rôle quel'on souhaite leur voir assumer conditionne leur remplacement et leur répartition. Parailleurs une sorte de code de correspondance espèces/emplacement s'est peu à peuinstauré au fil de l'histoire:

- Arbres monumentaux (Platanes, Tilleuls, Marronniers) : entrées de villes,- Arbres à port fuselé (Peupliers d'Italie, Cyprès) : abords des ouvrages d'art,- Fruitiers: abords des écluses,- Etc.

Il convient donc d'aborder ce domaine avec prudence, et de prévoir la conception des travaux,le recours à un paysagiste ou au CAUE, qui seront à même d'intégrer cette dimensionhistorique et patrimoniale dans les réaménagements envisagés, afin de ne pas en dénaturer lecaractère.

25


CbaR.Te paysagèR.e eT aR.CbITeCTUJUlleCabieR. TecbniQue n02 : Cbampagne BeR.R.ICbonne

REGION CENTRE

LECŒUR DE-FRANCE

SMADSABEM

~

Dans le cadre d'un contrat vert paysager financé par le Conseil Régional du Centre, le SyndicatMixte d'aménagement du Dunois, du Saint Amandois, du Boischaut et de la Marche a confié àl'Institut d'Ecologie Appliquée une étude de mise en valeur et de gestion du paysage.

L'étude s'est concrétisée par un programme d'actions en cours de définition et a permis que soitélaboré la charte paysagère et architecturale du Pays se composant de deux volets:

- la charle proprement dite dans laquelle les élus signataires s'accordent à agirprioritairement dans différents domaines paysagers,

- un cahier de recommandations techniques par unité paysagère (zone bocagère,Champagne Berrichonne).

Le présent document constitue le cahier de recommandations techniques relatif à la ChampagneBerrichonne.

2

SOMMAIRE

LA CHAMPAGNE BERRICHONNE DANS LE PAYS DU SAINT AMANDOIS 5

RECOMMANDATIONS PARTICULIÈRES À LA CHAMPAGNE BERRICHONNE 7

- Paysage et bâti nouveau - caractéristiques architecturales 8

- Paysage et bâti nouveau - situation et environnement des bâtiments 9

- Paysage et restauration de l'habitat ancien 10

- Paysage et agriculture Il

- Aménagements paysagers: espèces utilisables 12

RECOMMANDATIONS PARTICULIÈRES À LA VALLÉE DU CHER 13

RECOMMANDATIONS GENERALES 15

- Paysage et entrées de bourgs / entrées de villes 16

- Paysage et affichage publicitaire 18

- Paysage et zones d'activités 19

- Paysage et équipements de loisirs 21

- Paysage et travaux hydrauliques 23

- Paysage et restauration / mise en valeur du canal de Berry 24

3

LES COMMUNES DE LA CHAMPAGNE BERRICHONNE

- BUSSY- CHATEAUNEUF-SUR-CHER-CHAVANNES- CHEZAL-BENOIT-COGNY-CONTRES-CORQUOY- DUN-SUR-AURON- LANTAN-OSMERY

-PARNAY-RAYMOND- SAINT-BAUDEL- SAINT-DENIS-DE-PALIN- SAINT-GERMAIN-DES-BOIS- SAINT-LOUP-DES-CHAUMES- SERRUELLES- UZAY-LE-VENON- VENESMES- VILLECELIN

TRANSITION BOCAGE / CHAMPAGNE BERRICHONNE

\ .

- ARPHEUILLES- BRUERE-ALLICHAMPS- CHALIVOY-MILON- CREZANÇAY-SUR-CHER- LA CELLE- LA CELLE-CONDE

-MEILLANT-MONTLOUIS- SAINT-SYMPHORIEN-THAUMIERS- VALLENAY- VERNEUIL

4

LA CHAMPAGNE BERRICHONNEDANS LE PAYS DU SAINT AMANDOIS

Le pays du Saint Amandois est composé de deux grands types paysagers: la Champagne auN ord, le Bocage au Sud.

La Champagne Berrichonnes'étend sur le tiers Nord dupays.

Il s'agit d'un plateau mollementvallonné, se prolongeant audelà de l'aire d'étude vers leNord entaillé par les vallées duCher, de l'Arnon et de l'Auron.

La nature du substrat (calcaire),la faiblesse du relief et unclimat local favorableexpliquent l'aspect despaysages de cette partie duBerry : horizons dégagés etdominance de la grandeculture.

De ces pratiques agricolesintensives, découle, comme enBeauce, un habitat ruralgroupé, composé de grandesfermes construites en pierrecalcaire.

o BoischautD Vallée de GennignyD Marcheo Champagne Berrichonne

Espace forestier

Vallée du Cher

La transition avec le bocage est constituée par les forêts: Forêt d'Habert, de Bigny, Boisde Meillant, Bois d'Arpheuilles... Elles sont également présentes en limite d'aire d'étude àl'Ouest (Bois de Châtain, Forêt de Choeurs).

Cette partie du Pays présente certains éléments paysagers particuliers dont lavalorisation pourrait être accentuée: Marais de Contres, pelouses calcicoles, Vallée du Cher,Vallée de l'Auron.

Même si les perspectives de modifications paysagères sont plus limitées qu'en zonebocagère du fait de la relative stabilité de l'activité agricole, des atteintes sont observées tellesque le manque d'entretien des berges de cours d'eau et la dégradation du bâti dans certainsbourgs.

5

Les fiches thématiques suivantes fournissent des recommandations visant à assurer lacompatibilité des activités humaines avec la préservation et la mise en valeur du caractèrepaysager local.

Les thématiques des fiches ont été déterminées par rapport aux grands domainesd'action sur lesquels les élus signataires de la charte se sont engagés.

6

RECOMMANDATIONS PARTICULIERESA LA CHAMPAGNE BERRICHONNE

7

PAYSAGE ET BAT! NOUVEAU

CARACTERISTIQUES ARCHITECTURALES

1ENJEUX 1

L'architecture traditionnelle présente descaractéristiques très homogènes sur l'ensemble dela Champagne Berrichonne, et entre autres, dans lapartie comprise dans le Pays du Saint Amandois.

Il est souhaitable que les constructions neuvess'inspirent des caractéristiques majeures del'architecture traditionnelle et assurent unecontinuité dans ce domaine, à travers les volumes,les couleurs, les matériaux mis en oeuvre. Il s'agiraplus de rechercher de nouvelles formulesexprimant une continuité de caractère (respect destrames, rythmes, proportions), y compris dans lesconstructions d'esprit contemporain, qued'emprunter des éléments typiques et de lesplaquer sur des bâtiments standardisés. Le recoursà un architecte-paysagiste ou au CADE, est àrecommander.

1RECOMMANDATIONS 1

Eléments traditionnels dontEléments à éviter autant que possible

il est souhaitable de s'inspirer

VolumesBâtiments bas, trapus (parfois un étage en

Volumes complexescentre-bourg ou pour les maisons demaître).

Matériaux- Petite tuile,

Shingle, étemit, tôle, enduits blancs- Moellons calcaires enduits,- Pierres taillées (chaînages).

OuverturesSymétrie

- Plus hautes que larges,- Encadrements réguliers en pierre traitée,- Lucarnes à la transition façade / toiture. Chiens-assis, lucarnes nombreuses

Toitures4 pans sur pavillon

2 pans4 pans: maison de bourg, maison de maître

Toits "Mansart"

Couleurs de boiseriesTons très vifs, bois verniPastel variées

8

PAYSAGE ET BATI NOUVEAU

SITUATION - ENVIRONNEMENT DES BÂTIMENTS

1ENJEUX 1

• Situation

Le bâti traditionnel en Champagne Berrichonne secompose de grosses fermes isolées dans l'espaceouvert, et de villages et hameaux regroupant plusou moins densément fermes et habitations.

Il est recommandé de prolonger cette dispositionen rassemblant auprès du bâti ancien l'essentieldes constructions nouvelles. On éviteraprioritairement les linéaires pavillonnaires enbordure des voies de communication,particulièrement dommageables au paysage dansce contexte ouvert.

• Accompagnement végétal du bâti

La végétation d'accompagnement du bâti et la délimitation de l'espace privatif entre pour unelarge part dans la perception des habitations et dans l'ambiance environnante. Les traitscaractéristiques de la Champagne Berrichonne dans ce domaine peuvent se prolonger à traversces éléments, en complément du soin apporté à la localisation des constructions et à leurscaractéristiques architecturales.

1RECOMMANDATIONS 1

Eléments traditionnels dontEléments à éviter autant que possible

il est souhaitable de s'inspirer

AmbianceDégagements excessifs (pavillons sur

Effet d"'oasis" végétale des groupementsbâtis par contraste avec l'ouverture du

pelouse) conduisant

paysage environnant.à une trop grande froideur

Accompagnement végétal- Alignements d'arbres sur chemins d'accès.

Conifères horticoles,- Bosquets d'arbres et arbustes, jardins etmassifs.

espèces exotiques

Clôtures- Façade ou pignon sur rue,

Thuyas- Grillage doublé d'une haie vive

Position topographiqueMaison sur sous-sol

Mise à profit du relief natureldominant le terrain naturel

9

PAYSAGE ET RESTAURATION DE L'HABITAT ANCIEN

1ENJEUX 1

Le bâti ancien constitue un patrimoine dont lacontribution à la qualité du paysage et à l'identitédu Pays est évidente. En St Amandois l'exempledes granges à porche est particulièrement parlantà cet égard.

En Champagne Berrichonne, certains bâtimentsagricoles sont délaissés au profit de bâtiments plusfonctionnels, ou lors de reprises d'exploitations. Ilconvient d'enrayer dans la mesure du possible,cette disparition des bâtiments, par exemple enleur affectant de nouvelles fonctions (résidencessecondaires, gîte, salle communale).

Cependant un soin particulier devra être apportéaux restaurations et à l'entretien des abords àdéfaut de quoi la perte du caractère local sepoursuivrait sous une autre forme.

1RECOMMANDATIONS 1

• Restauration des bâtiments <habitations, fermes, granges) :

Elle sera conduite dans le respect du caractère traditionnel (volumes, matériaux,couleurs) voir fiche "caractéristiques architecturales".

On évitera autant que possible les modifications de pentes de toitures, les enduitsblancs, les percements d'ouvertures mal équilibrées, les extensions mal assorties (plutôtprolonger harmonieusement un bâtiment que créer une extension séparée). Des transformationsà caractère contemporain pourront être envisag~es si elles intègrent un souci de prolongementdu type architectural local. Le maintien des auvents de grange est souhaitable. Le recours à unarchitecte-paysagiste ou au CADE du Cher est à recommander.

• Restauration du petit patrimoine:

Les restaurations d'éléments tels que lavoirs, calvaires, chapelles seront menées dans lemême esprit, et confiées de préférence à des artisans possédant des compétences reconnues enmatière de bâti traditionnel.

• Entretien des abords:

Le fonctionnel prime parfois l'esthétique aux abords de habitations et fermes (dépôts dematériaux divers, engins agricoles usagés... ). Il est recommandé de veiller (sur des espacespublics) et de faire veiller (chez les particuliers) à ce que ces éléments discordants n'affectent pasexcessivement le cadre de vie et l'ambiance locale.

10

PAYSAGE ET AGRICULTURE

1ENJEUX 1

La Champagne Berrichonne est une reglOn deculture intensive à grandes structuresd'exploitations. Les probabilités de modification dece modèle sont relativement réduites à moyenterme. Néanmoins, cette partie du pays est dotéed'enclaves particulières plus fragile: le Marais deContres, pelouses calcicoles, vallée de l'Auron; desprécautions sont donc à prendre pour éviter latransformation radicale de ces zones d'intérêtpatrimonial pour le pays.

En outre, le paysage agricole inclut également laprésence de bâtiments d'exploitation. Les fermesont subi des évolutions de toutes sortes. Certainsbâtiments tels que les hangars, les silos sont perçuscomme peu esthétiques.

Même s'ils remplissent une fonction économique et sont indissociables d'un paysage agricoledynamique, un soin plus particulier apporté à leur architecture et à leurs abords est un deséléments qui permettra de participer à la diffusion d'une image de qualité de cadre de vie duPays.

1RECOMMANDATIONS 1

- Eviter le remplacement des parcelles agricoles par des plantations de peupliers en fond devallée.

- Encourager le maintien de bandes "naturelles" ( prairies, cordons boisés) entre la rivière et lesespaces cultivés, ce qui est également favorable à l'amélioration de la qualité des eaux.

- Promouvoir l'embellissement des abords de bâtiments agricoles : nettoyage, végétalisation,plantations de dissimulation.

- Préserver de la mise en culture, des plantations et des dépôts divers les secteurs d'intérêtécologique et paysager majeur: marais de Contres, espaces calcicoles.

- Promouvoir la gestion par convention des espaces les plus sensibles. Dans certains cas,examiner les possibilités d'acquisition.

- Dans le cadre des remembrements futurs:

- Favoriser le regroupement des parcelles de prairies dans les vallées (vallées du Cher, del'Auron...).

- Porter une attention particulière à la conservation et à la réhabilitation des cheminscommunaux dans les secteurs propices à la promenade.

- Conserver des lisières de boisements découpées, visuellement plus attrayantes que deslisières rectilignes, là où elles sont compatibles avec les contraintes agricoles.

11

AMENAGEMENTS PAYSAGERS EN CHAMPAGNE BERRICHONNE

Q.UELQ.UES EXEMPLES D'ESPECES UTILISABLES

Lors du traitement paysager d'un aménagement (centre-bourg, équipement de loisirs, entrée de bourg,zone d'activité) il est souhaitable de privilégier le choix d'espèces focales adaptées au site. Ce choix est àréaliser en fonction de la nature du sol, de la topographie, de l'exposition et des espèces déjà présentes.

Les espèces suivantes donnent un exemple de ce qui est utilisable en Champagne Berrichonne. En effet, laplupart d'entre elles préfèrent des sols calcaires, ou sont traditionnellement plantées dans cette partie duPays (ex. le Noyer).

Néanmoins, chaque traitement paysager est original. Sa conception est fonction de l'identité du lieu et dela vocation même de l'aménagement.

En conséquence, la liste suivante ne saurait être exhaustive et n'est donnée qu'à titre indicatif.

Cornouiller mâle

Erable sycomore

Chêne pubescent

Erable champêtre

Fusain

~~.~Troe-.n-e---~~

No~er

12

RECOMMANDATIONS PARTICULIERESA LA VALLEE DU CHER

13

PAYSAGE ET VALLEE DU CHER

1CARACTERISTIQUES

Dans la traversée de la Champagne Berrichonne, lavallée du Cher constitue une unité paysagèreparfois distincte, parfois peu différenciée de sesabords. L'encaissement est variable, de fort(Crézançay) à quasi absent (Bigny), la couverturedu sol parfois continue entre le plateau et la vallée,parfois différenciée, quand apparaissent dessecteurs prairiaux.

1RECOMMANDATIONS 1

Si l'essentiel des recommandations énoncéesprécedemmment reste valable, quelques aspectsparticuliers peuvent être précisés:

• Bâti:

- L'habitat ancien est principalement installéau rebord de la vallée, en surplomb de lazone inondable. Quelques fermes isolées oupôles bâtis apparaissent cependant (Bigny..Châteauneuf/ Cher).

Le bâti nouveau devrait (hors prescriptions relatives à l'inondabilité des terrains) êtrelocalisé de manière à ne pas nuire à la qualité paysagère de la vallée: en pied de coteauplutôt qu'à flanc de pente ou au rebord du plateau, sous forme groupée plutôt qu'étiréeen pied de coteau. Cette question revêt une acuité particulière entre Bruère-Allichamps etChâteauneuf/Cher, où plusieurs communes sont dépourvues de POS.

• Agriculture:

- La présence intermittente de petites zones prairiales en fond de vallée constitue unfacteur de qualité et de diversité du paysage. Leur maintien (par regroupement lors d'unremembrement, par exemple), est souhaitable, leur retournement pour une mise enculture contribuant à accentuer la banalisation paysagère de la vallée.

• Extractions:

- Quelques carrières apparaissent entre St Amand-Montrond et Bigny. Il importe delimiter leur dissémination en réservant les nouvelles installations à des extensionsd'installation existantes plutôt qu'à de nouveaux sites. Le tronçon s'étendant de Vallenayà l'amont de Châteauneuf/Cher, actuellement épargné, devrait être préservé.

• Promenade et randonnée:

- La vallée pâtit d'un manque d'entretien des chemins, d'un défaut de balisage, et dedifficultés d'accès à la rivière. Toute opération de création ou de restauration d'uncheminement devra prévoir ses modalités d'entretien (empierrement, débroussaillage,fléchage).

• Berges et lit de la rivière:

- Un manque d'entretien de la nVlere apparaît hors agglomération. Pour lesrecommandations relatives aux travaux hydrauliques, voir la fiche spécifique à cet aspect.

14

RECOMMANDATIONS GENERALES

Il Il

Les recommandations suivantes sont applicables à tout le Pays. Le lecteur les retrouveraégalement dans le cahier technique nOI relatif à la Zone Bocagère. Elles concernent desproblématiques relevant plus particulièrement de l'amélioration du cadre de vie.

15

PAYSAGE ET ENTREES DE BOURGS/ ENTREES DE VILLES

1ENJEUX 1

Des éléments de natures diverses viennent parfoisaltérer les abords des villes et des bourgs du Pays:zone d'activités, affichage publicitaire, lignesélectriques, dissémination du bâti au long desvoies de communication...

Ces éléments sont indissociables de la ville ou dubourg concerné dont ils renvoient une imagedégradée.

Le traitement paysager d'une entrée de bourg oude ville peut être l'occasion de mieux exprimer lescaractéristiques d'un pays.

On devra donc chercher à concevoir desaménagements paysagers adaptés en évitant lesmodèles standardisés et surtout veiller àl'intégration des nouveaux aménagements.Chaque solution ne pourra être qu'originale, etsera réalisée en fonction du contexte local et del'identité du lieu.

A noter de nouvelles dispositions réglementaires issues de l'article 52.1 de la loi Barnierapplicables à partir du 1er janvier 1997 : si une commune n'a pas adapté son POS de manière àprévoir un aménagement cohérent de ses entrées, "les constructions ou installations serontinterdites dans une bande de lOOm de part et d'autre de l'axe des autoroutes, des routes expresset des déviations au sens du code de la voirie routière et de 75 m de part et d'autre des autresroutes classées à "grande circulation". Cette interdiction s'applique aux zones traversées nonurbanisées même si elles sont classées U ou NA. Ces marges de retrait s'imposent pour lescommunes qui ne disposent pas de POS. La loi prévoit de lever l'interdiction quand lacollectivité concernée IIaura engagé une véritable démarche d'urbanisme pour ses entrées".

1RECOMMANDATIONS 1

- Éviter le mitage, les constructions isolées trop éloignées du bourg et égrenées le long des voiesde communication.

- Porter un soin particulier aux bâtiments industriels souhaitant s'implanter à l'entrée du bourg(voir fiche correspondante).

- Ouvrir des perspectives, aménager "des mises en scène" sur les points forts du bourg. Lavégétation est un élément indispensable pour atteindre cet objectif.

- Enfouir les réseaux aériens. Une priorité serait à accorder aux entrées situées sur les voies deplus grande circulation et en covisibilité de monuments intéressants.

- Veiller à résorber les éléments discordants dans le paysage (points noirs) : opérations denettoyage, plantations de dissimulation... En domaine privé, inciter les propriétaires par uneaide financière ou technique.

16

- Marquer clairement les entrées de ville des localités importantes en jouant avec discernementsur la végétation, l'éclairage public, le mobilier urbain, ou les revêtements de sol. Ainsi, lesalignements d'arbres peuvent jouer ce rôle. La taille des arbres, les différentes espèces, le typed'entretien peuvent marquer cette transition de la campagne vers l'urbain. Préférer desalignements d'arbres locaux plutôt que d'essence horticole pas toujours en rapport avec lapalette locale des couleurs.

- Lorsque c'est possible, utiliser les éléments de paysage présents pour mettre en valeur l'entréede ville ou de bourg: vallée, boisement, bâtiment remarquable, petit patrimoine (lavoir,puits ... ).

- Porter une attention particulière à l'affichage publicitaire (voir fiche correspondante).

17

PAYSAGE ET AFFICHAGE PUBUCITAIRE

1ENJEUX 1

L'affichage publicitaire permet la promotion desentreprises et des produits du Pays. En ce sens ilest nécessaire à l'activité économique du territoire.Néanmoins, la multiplication de ces messages,phénomène récurrent en France, peut affecter lecentre mais également la périphérie des villes etdes bourgs les plus importants. Ce phénomène esttoutefois peu important en St Amandois.

De manière générale, les textes réglementairesposent le principe d'une liberté de l'affichage enagglomération (sauf limitation) et d'uneinterdiction hors agglomération (sauf présenced'une zone de publicité autorisée).

Toute publicité est interdite sur les immeublesclassés ou inscrits, sur les monuments naturels etdans les sites classés, dans les parcs nationaux etles réserves naturelles, sur les arbres.

Dans tous les cas, l'installation, le remplacement ou la modification des dispositifs ou matérielssupportant de la publicité ainsi que les pré-enseignes sont soumis à déclaration préalableauprès du maire et du préfet (Loi n° 95-101 du 2 février 1995).

1RECOMMANDATIONS 1

- S'assurer du respect de la réglementation nationale en matière d'affichage publicitaire.

Texte de référence:

- Loi n° 791150 du 29 décembre 1979 relative à la publicité, aux enseignes etpré enseignes visibles de la voie publique.- Décret n °80923 du 21 décembre 1980 dit règlement national de la publicité.- Loi n °95101 du 2 février 1995 dite de renforcement de l'environnement.- Décret n °96946 du 24 octobre 1996 modifiant le règlement national de lapublicité en agglomération et du règlement national des enseignes.

- Développer les zones de publicité restreinte dans le cadre de réflexions intercommunales.Cette mesure vise à soumettre la publicité à des prescriptions particulières dans certaineszones pour assurer notamment la protection du cadre de vie des habitants.

- Limiter voire interdire l'implantation de l'affichage dans les sites d'intérêt esthétique,historique ou pittoresque ainsi que sur les bâtiments remarquables. A noter que la loi du29 décembre 1979 précise que le maire ou à défaut le préfet peuvent interdire par arrêté toutepublicité sur des immeubles présentant un caractère esthétique, historique ou pittoresque.

- Prendre en compte l'affichage publicitaire lors des réflexions susceptibles d'être engagées surles entrées de ville et de village.

18

PAYSAGE ET ZONES D'ACTIVITES

1ENJEUX 1

Une qualité du cadre de travail, un sited'implantation qui possède une image de marquefont partie des critères de choix des entreprisespour leur site d'installation.

Valoriser l'espace participe donc à la valorisationde l'entreprise. Or, certaines zones d'activitésn'ont pas toujours été conçues avec une approchepaysagère d'ensemble. L'implantation d'une zoned'activités constitue souvent un événement lourdet irréversible. L'absence de réflexions paysagèrespeut engendrer une modification brutale etirréversible du paysage local. Ceci peut nuire àl'image même de la zone d'activités maiségalement à celle du Pays.

1RECOMMANDATIONS 1

• Les zones existantes

Il peut être nécessaire de mener des actions de requalification de certaines zones industrielles.Quelques principes généraux doivent être pris en compte:

- Soigner les accès au site en jouant sur l'accompagnement végétal. Souligner les axesprincipaux. Encourager un traitement homogène des délimitations et des accès. Hiérarchiserles voies en jouant sur le végétal, les revêtements de sol...

- Harmoniser la signalétique, éviter la surcharge d'informations. Pour les zones d'activités desurface importante, édifier des signaux repères se substituant à la surabondance des enseigneset des publicités.

- Dissimuler ou "habiller" les aires techniques (stockage, parkings..), les positionner en arrièreplan.

- Prolonger lorsque c'est possible le milieu environnant à l'intérieure de la zone: rideauxd'arbres, bosquets...

- Préférer les plantations en masse ou en tapis plutôt que les pelouses avec arbres isolés.

Dans tous les cas, envisager l'élaboration d'un projet de requalification d'ensemble par unprofessionnel du paysage en associant aux réflexions menées les entreprises implantées sur lesite.

• Les zones à créer

- Comme pour les zones existantes, élaborer un projet paysager global.

- Dans les petits bourgs ruraux, préférer l'installation de nouvelles entreprises dans desbâtiments existants laissés vacants, plutôt que d'encourager la construction de bâtimentsstandardisés peu esthétiques en périphérie du bourg.

- Fixer des ratios d'occupation du sol (bâti, "vert", voirie).

19

- Réaliser des opérations de préverdissement qui offrent aux entreprises l'avantage de s'installerdans un environnement végétal existant. Dans ce cadre, utiliser la végétation existante commeguide pour la structuration de l'espace. Eviter la "mise à blanc" du terrain pour la seulecommodité de la construction, ce qui conduit ensuite à de vastes surfaces en friche, enpelouse, ou à de coûteuses reconstitutions paysagères. Suivant leur état, les haies méritentd'être conservées, améliorées ou renouvelées.

Pour l'accompagnement végétal, les plantations en masse ou en tapis sont préférables auxvastes pelouses avec des arbres isolées. Préférer également des espèces indigènes adaptées à larégion considérée.

- Éviter les parcs de stationnement de grande dimension, préférer leur répartition en plusieursaires ou leur fractionnement par des masses ou alignements végétaux.

- En matière de signalisation, hiérarchiser les informations et harmoniser les supports, lescouleurs et les lettrages pour permettre d'en faciliter la lecture.

20

PAYSAGE ET EQYIPEMENTS DE LOISIRS

1ENJEUX 1

Le Pays bénéficie, y compris en ChampagneBerrichonne de paysages verdoyants propices autourisme vert. Néanmoins, l'activité touristiquereste à développer davantage. Il convient donc deveiller à la qualité des anlénagements susceptiblesd'être réalisés a l'avenir, afin de ne pas nuire à laqualité d'un site, voire à l'image du Pays.

1RECOMMANDATIONS 1

• Aspects généraux

- Éviter le développement d'équipements touristiques lourds dans les sites sensibles du pointde vue biologique et/ou paysager.

- Porter un soin particulier aux abords des sites les plus fréquentés et à leur accès (Dun-surAuron, Châteauneuf-sur-Cher... ).

- Veiller au respect des réglementations en vigueur en matière d'affichage publicitaire (voirfiche correspondante).

- Rechercher une cohérence avec l'architecture locale 'pour la construction ou la restauration debâtiments à vocation de loisirs/tourisme. Soigner également le traitement paysager desabords en veillant à utiliser, de préférence, des espèces locales adaptées au site.

- Préférer des aires de parking cloisonnées par la végétation ou de surface réduite lorsque c'estpossible.

• Le traitement paysager des aires de détente (aire de pique-nique, belvédère) et de séjour(camping)

- Développer des espaces ombragés; éviter les épineux et les arbres producteurs de fruitstoxiques afin d'assurer la sécurité des enfants.

- Donner un aspect rural aux équipements en privilégiant des espèces locales.

- Alterner des espèces à croissance rapide et à croissance plus lente pour un résultat constant:Noisetier, Bouleau, Saule traité en têtard, Cerisier, Merisier, Pommier à fleurs, Chênepédonculé, Cornouiller, Alisier, Lilas...

- Dans les vallées, en bordure de cours d'eau:

- Limiter au maximum les transformations du couvert végétal qui peuvent entraîner au-delà des problèmes d'intégration paysagère, des problèmes d'érosion et perturber lesfonctions d'épuration et de régulation hydrique du milieu associé au cours d'eau,

21

- Végétaliser et paysager le site avec des espèces inféodées aux bords de cours d'eau.Utiliser une végétation adaptée: végétation herbacée dans les zones de passage et defréquentation, végétation arbustive ou arborescente pour délimiter les abords, leschemins, les emplacements, créer un ombrage.

• La réhabilitation et l'entretien de sentiers

- Le tracé du sentier doit s'insérer de façon à ce que les paysages vus soient les plus variéspossibles:

- Préserver les haies et sujets isolés au bord du chemin afin de maintenir l'alternance derideaux et de fenêtres tout au long du sentier.

- Favoriser l'alternance de tracés droits et sinueux. Ces derniers stimulent l'intérêt et lacuriosité et suscitent une impression d'intimité plus grande.

- En bordure de cours d'eau, ménager des zones accessibles et dégagées. En intercalerd'autres plus naturelles et non modifiées, ne serait-ce que pour maintenir un peuplementpiscicole varié (végétaux aquatiques, branches, végétaux ligneux... ).

- Varier la largeur du sentier en fonction du milieu traversé. Élargir le sentier en milieufermé (milieu forestier) ou lorsqu'un élément du paysage justifie un point d'arrêt.

- Il peut être nécessaire de faciliter l'utilisation du sentier grâce à certains ouvrages: marches,rampes, ponts, passerelles, barrières. Dans les sites pittoresques ou d'intérêt historique, il estsouhaitable de trouver une implantation discrète. Néanmoins, dans un site "banal", certainsde ces éléments peuvent devenir un élément d'animation.

- Le revêtement du sentier devra plutôt présenter des caractéristiques naturelles. Lorsque le solnaturel se prête au passage du randonneur ou du promeneur, la surface ne nécessite quel'enlèvement des obstacles: gros cailloux, arbres morts. Si le sol est meuble, humide, utiliserdes matériaux naturels pour revêtir le sol: copeaux de bois en milieu forestier, passe-ruisseauen bois, grosses pierres, graviers, ... Dans tous les cas, on s'attachera à utiliser d'abord lesmatériaux trouvés sur place. On évitera les matériaux tels que la brique peu esthétique etl'asphalte qui enlève tout caractère champêtre.

- Effectuer un débroussaillage de la végétation (Ronces, Orties, Lierre, rejets ... ) mais sans excès,sous peine, de favoriser la croissance de plantes qui exigent un entretien important. Élaguerles arbres mais éviter au maximum l'arrachage. En bordure de cours d'eau éviter les coupes,défrichements et mises à nu importantes. Elles pourraient perturber notamment les relationsécologiques entre le milieu aquatique et terrestre et déstabiliser les berges.

- Pour les plantations éventuellement nécessaires, utiliser des espèces locales notamment auxbords des cours d'eau, afin de ne pas dénaturer un site par une végétation "exotique".

- Baliser le sentier mais éviter l'implantation de marques ou de panneaux sur des éléments depatrimoine (monuments, arbres à forte valeur esthétique... ). S'assurer que le balisage estvisible mais discret.

- Pour les sentiers les plus fréquentés, installer des poubelles visibles et régulièrement évacuées,ce qui incitera à la propreté.

- Dans .tous le cas, une évaluation du nombre d'interventions d'entretien par an et suivant lessaisons, les besoins et les sentiers est nécessaire pour la pérennisation de tout projet deréhabilitation ou de création de chemins.

22

PAYSAGE ET TRAVAUX HYDRAUllQ..UES

1ENJEUX 1

La Champagne Berrichonne est un espace deculture intensive caractérisé par des horizonsouverts, de faibles variations topographiques etune occupation du sol dominée par les céréales etles cultures industrielles. Dans ce contexte, laprésence des vallées (Cher et Auron), apporte unagrément paysager notable dans les communesqu'elles traversent.

Des travaux peuvent s'avérer indispensables surces cours d'eau, pour restaurer les écoulements,stabiliser les berges ou assurer la préservation decertains ouvrages.

Ils doivent être menés avec prudence afin de nepas remettre en cause la valeur paysagère et lespotentialités de tourisme vert offertes par lespaysages du Pays.

1RECOMMANDATIONS 1

- Éviter les techniques lourdes conçues pour la protection hydraulique: enrochements, gabions,maçonneries, palplanches. Préférer des techniques plus douces utilisant le matériel végétal.Elles peuvent, dans certains cas, être tout aussi efficaces et s'intègrent mieux dans le paysage.

- Avant toute intervention, identifier sur un site donné les éléments paysagers qui contribuent àson ambiance et à son caractère et limiter au maximum la suppression de ces éléments.Conserver la végétation fixatrice des berges.

- Éviter les curages brutaux qui confèrent un aspect artificiel à la rivière et détruisent demanière excessive la végétation des berges. En effet, la végétation arborée et herbacée enbordure de cours d'eau contribue à rendre la rivière agréable et attractive. Elle modèle lepaysage et renforce sa présence visuelle.

- Sur les berges, éliminer sélectivement certains végétaux: sujets malsains, âgés ou trop inclinés.

- Entretenir la végétation rivulaire en limitant les espèces "non indigènes" ou fortementenvahissantes, éliminer les sujets âgés pour régénérer les différents peuplements.

- Ne pas entasser les résidus de curage et de nettoyage à proximité de la rivière.

23

PAYSAGE ET RESTAURATION / MISE EN VALEUR DU CANAL DE BERRY

1ENJEUX 1

Le canal de Berry est un élément privilégié dupatrimoine paysager du Pays. Même s'il a parfoisperdu tout ou partie de ses attributs dis tin tifs(plantations d'alignements, maçonnerie, eau, parendroits) il conserve une dimension historique etpatrimoniale couplée à un attrait paysagerparticulier. Cet intérêt a motivé, sur plusieurscommunes, des projets de restauration ou de miseen valeur.

1RECOMMANDATIONS 1

Pour atteindre un résultat optimal, les actionsprévues devraient respecter les principes suivants:

• Restauration d'ouvrages d'art:

- Utilisation de matériaux similaires ouharmonisés à ceux en place, si possible demême origine,

- Passerelles, ponceaux: éviter les contrastes de style et de teinte,

- Remise en eau.

• Aménagements d'accueil:

- Eviter les revêtements de type urbain, les rambardes de sécurité,

- Veiller à l'intégration du petit mobilier (bancs, poubelles, tables de pique-nique...), de lasignalétique,

- Disposer les parkings en retrait du canal. Les isoler au moins partiellement par desplantations,

- Utiliser le cas échéant des maisons éclusières désaffectées en pôles d'accueil.

• Chemins de halages:

- Entretenir les parties en herbe,

- Eviter les revêtements imperméables, les matériaux trop colorés ou trop clairs.

• Plantations :

Les plantations d'alignement sont des constituants essentiels des paysages de canaux. Làoù elles ont été supprimées ou dégradées, il convient de les reconstituer. Leurs fonctionssont en effet multiples: ombrage (limitation de l'évaporation, confort des usagers),délimitation de l'espace, mise en valeur du paysage environnant (jeu de masques et defenêtres ouvertes sur l'extérieur) signal de la présence du canal vis-à-vis de l'extérieur.

Ces replantations ne peuvent toutefois être entreprises sans étude détaillée: le rôle quel'on souhaite leur voir assumer conditionne leur remplacement et leur répartition. Parailleurs une sorte de code de correspondance espèces/emplacement s'est peu à peuinstauré au fil de l'histoire:

- Arbres monumentaux (Platanes, Tilleuls, Marronniers) : entrées de villes,- Arbres à port fuselé (Peupliers d'Italie, Cyprès) : abords des ouvrages d'art,- Fruitiers: abords des écluses,- Etc.

Il convient donc d'aborder ce domaine avec prudence, et de prévoir pour le concept destravaux, le recours à un paysagiste ou au CAUE, qui seront à même d'intégrer cette dimensionhistorique et patrimoniale dans les réaménagements envisagés, afin de ne pas en dénaturer lecaractère.

24

Documents

ETUDE POUR LA MISE EN PLACE D'UN PROGRAMME …...ETUDE POUR LA MISE EN PLACE D'UN PROGRAMME D'ACTIONS DE GESTION ET DE MISE EN VALEUR DES PAYSAGES DU DUNOIS, DU SAINT -AMANDOIS, DU