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Section des Formations et des diplômes Evaluation des licences de l’Université Rennes 1 2011

Evaluation des licences de l'Université Rennes 1€¦ · réparties en trois domaines : Droit, économie, gestion, Sciences humaines et sociales et Sciences, technologies, santé

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Section des Formations et des diplômes

Evaluation des licences de l’Université Rennes 1

2011

Section des Formations et des diplômes

Evaluation des licences de l'Université Rennes 1

2011

Section des formations et des diplômes

Rapport sur l'offre de formation "licence" de l'Université Rennes 1

Vague B – 2012-2015

Campagne d’évaluation 2010/11

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Préambule

L’Université Rennes 1 propose une offre de formation qui comporte 18 mentions de licences générales réparties en trois domaines : Droit, économie, gestion, Sciences humaines et sociales et Sciences, technologies, santé. Les mentions relevant du domaine Droit, économie, gestion sont les mentions Administration publique, Droit, Economie – Gestion, Gestion, Mathématiques – Economie (celle-ci étant également rattachée au domaine Sciences, technologies, santé) et Science politique. Le domaine Sciences humaines et sociales intègre quant à lui la mention Philosophie ainsi que la mention Pluridisciplinaire. Cette dernière relève également du domaine Sciences, technologies, santé qui accueille par ailleurs les mentions Biologie, Chimie, Electronique et télécommunications, Informatique, Ingénierie en nutraceutique, Mathématiques, Mécanique et sciences pour l'ingénieur, Physique, Physique - Chimie des matériaux et Sciences de la Terre. On notera également que 4 de ces 18 mentions correspondent uniquement à une troisième année de licence (Administration publique, Gestion, Pluridisciplinaire et Science politique). Enfin, la plupart des mentions débutant en première année sont accessibles aux bacheliers via trois « portails » identifiés par les disciplines qu’ils recouvrent : (1) Physique – Chimie - Sciences de la Terre - Mécanique (portail PCSTM) ; (2) Mathématiques –Informatique – Electronique – Economie (portail MIEE) et (3) Biologie.

Le trait le plus saillant de cette offre de licences est donc son caractère pluridisciplinaire, et il s’agit d’un atout que l’Université affirme précisément vouloir exploiter pour rendre ses formations encore plus attractives et poursuivre le mouvement de croissance de ses effectifs observé ces dernières années. Plus généralement, les lignes directrices retenues par l’Etablissement en matière de formation visent à « mettre tout en œuvre pour que l’étudiant réussisse et s’épanouisse à Rennes 1 et s’insère facilement dans des conditions correspondant à sa formation ».

1 Projet pédagogique

Appréciation :

L’offre de formation présentée constitue un ensemble indéniablement cohérent et qui offre une bonne lisibilité du périmètre des licences. Elle se caractérise notamment par une forte complémentarité entre les différentes disciplines couvrant le champ de la licence, comme en attestent les collaborations développées pour alimenter les contenus des portails de la première année. La politique de site n’est pas oubliée : certaines modifications apportées à l'architecture de la licence tiennent en effet à la volonté de l'Université de clarifier son positionnement vis-à-vis des autres établissements du site rennais (notamment vis-à-vis de Rennes 2 dans le domaine Droit, économie, gestion). Ce souci de clarification ne se traduit toutefois qu’imparfaitement dans les dossiers des mentions. Dans certains cas, l’analyse des responsables de formation sur la pertinence de leur licence relativement au contexte régional et national se résume en effet à sa plus simple expression. Les débouchés des différentes licences au sein de l’offre de masters sont en revanche correctement renseignés et très souvent pertinents (même si l’on peut s’interroger sur le positionnement des mentions Mathématiques-Economie et Science Politique qui n’affichent qu’un seul master comme issue au sortir de la licence).

La qualité des contenus et de l’organisation des enseignements au regard des objectifs pédagogiques revendiqués est également un élément qu’il convient de souligner. Toutes les licences, pratiquement, proposent des parcours bien équilibrés, tant du point de vue de la place respective accordée aux connaissances théoriques, aux compétences (additionnelles et transversales) et aux éléments de professionnalisation, que du point de vue de la répartition entre cours magistraux et travaux dirigés. Le projet de l’Université d’étendre et de généraliser les certifications en informatique et en langues devrait permettre de nourrir encore davantage la richesse de ces contenus. Enfin, et c’est là un progrès très significatif par rapport à la précédente expertise, des évaluations des enseignements et des parcours sont mises en œuvre dans toutes les licences et les équipes pédagogiques semblent y accorder un soin particulier.

Il reste néanmoins des marges de progression dans le domaine de l’évaluation des compétences transversales : la plupart du temps, on ne saisit pas bien comment les équipes pédagogiques entendent mesurer l’acquisition de telles compétences. De même, le degré de précision des « Annexes descriptives au diplôme » est encore insuffisant (cela concerne un bon tiers des mentions) pour que l’Université puisse espérer, comme elle l’indique, délivrer à l’horizon 2011 80 % des diplômes en y adjoignant ces annexes.

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Points forts : Une offre de licences resserrée, cohérente et lisible. Une bonne complémentarité avec l’offre régionale de formations et entre disciplines au sein même de

l’établissement. Une déclinaison des projets pédagogiques qui, du point de vue des contenus et de l’organisation, est

très souvent adaptée aux objectifs de formation. Un bon équilibre, dans les maquettes, entre connaissances théoriques, savoirs pratiques et

compétences. L’attention accordée par l’établissement à la généralisation des certifications (informatique, langues). Le caractère systématique des évaluations des enseignements et des parcours.

Points faibles : Les analyses des responsables de formation à propos du positionnement de leur mention restent parfois

trop en surface ou bien posent question (notamment l’étroitesse des débouchés en master des mentions Mathématiques-Economie et Science Politique).

Les modalités précises d’évaluation des compétences transversales sont très souvent passées sous silence.

Une qualité inégale des « Annexes descriptives au diplôme ».

2 Dispositifs d’aide à la réussite

Appréciation :

L’aide à la réussite des étudiants est incontestablement un point fort de la politique de l’établissement, et ce depuis maintenant plusieurs années. Il existe notamment, dans ce domaine, une convergence assez remarquable entre le volontarisme affiché par l’Université et l’implication des équipes pédagogiques.

L’offre de formation de licence proposée reprend ainsi un ensemble de dispositifs déjà éprouvés dans la plupart des mentions et auxquels l’Université entend donner un caractère systématique. Un travail en profondeur a en particulier été engagé pour améliorer la procédure d’orientation active des lycéens et le tutorat d’accompagnement en première année est dorénavant très largement pratiqué, par le biais d’enseignants référents et/ou de tuteurs étudiants. Toutes les maquettes contiennent désormais des cours de mise à niveau ainsi qu’une formation à la méthodologie du travail universitaire. Enfin, les enseignements d’ouverture sont généralement présents, même si l’on peut regretter leur nombre parfois trop restreint dans certaines mentions (une seule UE d’ouverture en première année, comme c’est le cas dans certaines licences, semble vraiment insuffisante).

La progressivité des parcours de licence est également un point fort souligné dans l’ensemble des rapports réalisés sur les mentions. L’existence, en première année, de portails regroupant plusieurs disciplines et la généralisation à toutes les mentions, en deuxième année, d’une unité d’enseignement de type « Projet professionnel personnel » contribuent incontestablement à guider les étudiants vers les bons choix de spécialisation en troisième année. Les réorientations et passerelles possibles tout au long des parcours de licence sont pour leur part bien identifiées et explicitées, mais semblent peu empruntées, pour autant que l’on puisse en juger étant donné le peu de données mises à disposition dans les dossiers de mentions.

Compte tenu de l’intensité de l’investissement effectué dans le domaine de l’aide à la réussite en licence depuis quelques années, il aurait peut-être été finalement souhaitable que les acteurs impliqués, notamment les responsables de mentions, se livrent à un bilan d’étape de l’efficacité des moyens mis en place. Un certain nombre d’indicateurs élaborés par l’établissement l’aurait en partie permis (on pense ici aux taux d’abandon, de redoublement et de passage en première année) et il est dommage que cet exercice d’évaluation n’ait pas été réalisé, en particulier quand l’évolution des taux d’abandon et de passage ne s’avère pas conforme aux espoirs placés dans les dispositifs utilisés. L’exemple de la mention Philosophie qui, malgré un effort important en matière d’aides à la réussite, affiche un taux d’abandon en première année et une déperdition d’effectifs entre la deuxième et la troisième année tous deux importants illustre la nécessite de se livrer à un tel exercice.

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Points forts : La volonté affichée par tous les acteurs de poursuivre et d'intensifier les efforts déployés en direction de

l’aide à la réussite. Une stratégie claire pour améliorer les dispositifs d’orientation active des lycéens. La généralisation à toutes les mentions du tutorat d’accompagnement en première année. Des enseignements de mise à niveau sont présents dans la quasi-totalité des maquettes. Une architecture des licences qui permet une orientation et une spécialisation progressive. La présence, dans toutes les maquettes, d’une UE permettant l’élaboration du projet professionnel de

l’étudiant.

Points faibles : Le faible poids des unités d'enseignement d'ouverture dans certains parcours. Des passerelles à l’efficacité incertaine (soit en raison d’un manque de données, soit parce qu’elles sont

peu empruntées). L’absence d’une réflexion d’ampleur sur l’efficacité des dispositifs d’aide à la réussite utilisés jusqu’à

présent.

3 Insertion professionnelle et poursuite des études choisies

Appréciation :

L’insertion professionnelle et la poursuite des études des diplômés de licence figurent en bonne place dans les axes stratégiques définis par l’établissement et un certain nombre d’actions bien précises sont annoncées. L’Université affirme notamment sa détermination à poursuivre la structuration des outils permettant d’évaluer l’insertion des diplômés et affiche, parmi ses priorités, le développement de modules de préparation aux licences professionnelles et de formations en alternance, ou bien encore l’implication d’intervenants professionnels dans l’animation des mentions et la mise en place de stages d’observation. Dans le même esprit, une attention particulière est accordée, dans le projet d’établissement, aux éléments favorisant la transition entre licences et masters (cohérence de l’articulation entre les deux cycles, dispositifs d’information).

A l’examen des dossiers de mentions, il ne fait guère de doute que les responsables de mentions de licence s’attachent à œuvrer en faveur de l’insertion des étudiants. Ainsi, l’importance de l’articulation avec les masters est bien prise en compte. Cette dernière est dans l’ensemble bien pensée et à même d’assurer la poursuite d’études. Toutefois, dans plusieurs registres, on observe un décalage assez net entre les actions privilégiées par l’établissement et les moyens mis en œuvre dans les diplômes. On note, par exemple, que les modules de préparation aux licences professionnelles sont en réalité rarement prévus (ce qui nuit à la qualité de l’articulation entre ces licences et les licences généralistes, problème déjà relevé lors de la précédente expertise) et que la question de l’alternance n’est pratiquement jamais évoquée par les porteurs de mentions. La place réservée aux intervenants professionnels semble quant à elle souvent réduite à la portion congrue. Il règne en outre entre les licences, et quelques fois même entre parcours d’une même licence, une très grande hétérogénéité dans les dispositifs de stages (ceux-ci sont parfois absents des maquettes, parfois optionnels, parfois obligatoires avec ou sans validation) et il en va de même pour ce qui relève de l’encouragement à la mobilité internationale. Enfin, et c’est assurément l’élément le plus problématique, on constate un manque patent de données statistiques relatives à l’insertion professionnelle des titulaires d’une licence et au devenir des non diplômés. A cet égard, il est à regretter que l’Université n’ait semble-t-il pas réalisé d’enquête en matière d’insertion professionnelle depuis la promotion de diplômés de licence 2005/2006.

Points forts : La détermination de l'établissement à œuvrer en faveur de la professionnalisation des licences et de

l’insertion des étudiants. Une bonne articulation entre les licences et les masters.

Points faibles : Les UE de préparation aux licences professionnelles sont rarement en place dans les maquettes. Le manque de formations en alternance. Une politique de stage très variable d’une formation à l’autre.

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La mobilité sortante n’est encouragée qu'au sein de quelques mentions et, même alors, elle reste faible. Quand elle est indiquée, la proportion d’intervenants professionnels est insuffisante (notamment au

regard du souhait de l'établissement de renforcer la concertation avec les milieux socio-économiques). L’absence de données sur l’insertion professionnelle des diplômés et le devenir des non diplômés.

4 Pilotage des licences

Appréciation :

La déclaration de politique générale de l’établissement traduit, de la part de celui-ci, une réelle volonté de déployer un ensemble de dispositifs permettant d’assurer un pilotage de qualité de l’offre de formation de licence. La procédure adoptée pour l’élaboration du projet d’offre de formation 2012-2015 en apporte l’illustration : les indications transmises aux équipes pédagogiques dans la lettre de cadrage forment en effet un ensemble particulièrement clair et qui donne aux porteurs de mention les moyens d’élaborer des projets de formation lisibles et cohérents. L’établissement accorde également à l’évidence une attention toute particulière à ce qui relève de la démarche «qualité pédagogie », comme en témoignent la généralisation de l’évaluation des enseignements à toutes les formations de l’Université, le souci de faire de l’auto-évaluation un réel outil d’amélioration des formations ou bien encore la mise en place prochaine d’une « commission qualité des formations ».

Les équipes pédagogiques sont, dans leur majorité, soucieuses de reprendre à leur compte cette culture de pilotage. Dans la plupart des cas, le rôle, la structure et les modes de fonctionnement de ces équipes sont ainsi décrits avec précision, ce qui constitue une réelle amélioration par rapport au précédent contrat quadriennal. De même, les évaluations des étudiants et des enseignements sont manifestement analysées avec soin et utilisées afin d’améliorer les contenus pédagogiques. Enfin, l’implication des équipes de formation dans les actions d’information et communication menées par l’Université auprès des lycéens est globalement satisfaite.

Il convient toutefois de souligner que le pilotage des licences demeure perfectible dans deux domaines. En premier lieu, la connaissance de la population étudiante (en particulier de l’origine des primo-entrants) semble très incertaine : dans plus de deux tiers des dossiers, les données à ce propos sont absentes ou bien fragmentaires. Les indicateurs fournis par l’Université dans ses documents de politique générale ne permettent pas davantage de combler cette lacune (seule est indiquée l’origine des étudiants inscrits en IUT). En second lieu, l’analyse des dossiers des licences indique que, dans près de la moitié des cas, les équipes pédagogiques n’ont pas réellement intégré la logique de l’auto-évaluation et ont utilisé celle-ci davantage pour apporter des compléments d’information que pour véritablement se livrer à un bilan introspectif.

Points forts : Un cadrage précis de l'établissement qui définit de manière claire les principes d'élaboration des

formations. L'adoption d'une démarche "qualité pédagogie" qui associe auto-évaluation, examen par les pairs et

validation par les conseils centraux. Des équipes pédagogiques globalement bien structurées et aux fonctions identifiées. Les résultats des évaluations des étudiants et des enseignements sont en règle générale exploités à des

fins de pilotage.

Points faibles : Un manque de données sur la population des étudiants qui intègrent les formations. Un usage parfois mal maîtrisé et détourné des auto-évaluations (qui s’apparentent alors à des dossiers

« bis »).

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Recommandations pour l’établissement

Les deux principales recommandations portent, pour l’une, sur la collecte et l’utilisation de données statistiques relatives à la population étudiante et, pour l’autre, sur la professionnalisation des études.

Dans le premier domaine, s’il est évident que l’établissement a produit un effort important pour établir des indicateurs chiffrés ces dernières années (les documents fournis en apportent une illustration), il conviendrait probablement d’accélérer la mise en place d’outils permettant de recueillir, à l’intention notamment des responsables de formation, des données précises sur l’origine de la population étudiante, sur les taux d’abandon, de redoublement et de passage des étudiants en fonction de leur provenance, sur l’insertion professionnelle des diplômés de licence ou encore sur le devenir des non diplômés. Toutes les expertises réalisées sur les mentions font en effet état d’un manque frappant de données quantitatives. Pallier ce manque apparaît d’autant plus nécessaire que l’absence de tels indicateurs prive les équipes pédagogiques de la possibilité de mesurer avec précision l’efficacité des dispositifs qu’ils ont mis en place au sein de leurs parcours, au prix, très certainement, d’un investissement humain important (on pense ici tout particulièrement aux outils, nombreux, d’aide à la réussite).

S’agissant de la professionnalisation des cursus, il faut également relever la détermination de l’Université à proposer une offre de licence qui soit au service de l’insertion professionnelle des étudiants. Néanmoins, comme on a pu le souligner dans le présent rapport, plusieurs actions directrices retenues par l’établissement dans ce domaine ne paraissent pas avoir eu de véritable impact sur la structure et le contenu des maquettes de formations. La question de l’articulation entre licences généralistes et licences professionnelles reste ainsi largement en chantier, faute d’une introduction significative dans les parcours d’unités d’enseignements favorisant la transition des unes vers les autres. La stratégie adoptée en matière de stages reste également encore très floue. A l’image des groupes de réflexion créés par l’établissement pour la préparation du contrat quadriennal à venir, il serait donc probablement opportun de mettre en place une commission chargée spécifiquement de travailler à ces questions (passerelles vers les licences professionnelles, place de l’alternance dans l’offre de licences, rôle des intervenants professionnels, politique de stage) et qui pourrait contribuer, en concertation avec les équipes pédagogiques, à faire se rejoindre les objectifs de l’Université et les pratiques au sein des formations.

Evaluation des diplômes Licences – Vague B

ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Université Rennes 1 Demande n° S3LI120000715

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Droit

Présentation de la mention

La licence de Droit de l’Université Rennes 1 est l’une des sept mentions proposées dans le domaine Droit, économie, gestion. Il s’agit de la mention historique de l’Université sur la base de laquelle d’autres mentions ont pu se développer comme celle en Science politique.

Cette licence comporte sept parcours : Droit, Droit-Economie-Gestion, Environnement, Droit franco-allemand, Juriste d’affaires franco-britannique, Droit–Gestion (en partenariat avec l’ENS Cachan) et un parcours FOAD (formation à distance).

Le parcours Droit standard, proposé à Rennes et à Saint-Brieuc, est ouvert aux titulaires du bac ou d’un diplôme équivalent. Il est organisé en 6 semestres (S5 à S6) autour des fondamentaux du droit, et se différencie seulement à partir du S5.

Les parcours Droit standard, Environnement, Droit-Economie-Gestion, Droit franco-allemand ont un premier semestre commun. Sur les cinq semestres restant, il y a certaines différences, sachant que les parcours FOAD (ouvert en formation continue), Droit-Gestion (avec l’ENS Cachan) et Juriste d’affaires franco-britannique (avec une inscription parallèle dans un diplôme d’université) ne sont ouverts qu’à partir de la 3ème année (L3).

Les responsables de la formation ont mis en place une politique volontariste dans l’accompagnement des étudiants tant en termes d’aide à la réussite qu’en projet professionnel. Le parcours standard comporte à chaque semestre impair une unité d’enseignement (UE) méthodologique et à chaque semestre pair une UE permettant aux étudiants de travailler sur leurs projets professionnel et personnel (conférences sur les métiers, stage…).

Indicateurs

Nombre d’inscrits en L1 1239

Nombre d’inscrits en L2 627

Nombre d’inscrits en L3 520

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant 1,5 %

% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant NR

% d'abandon en L1 6 %

% de réussite en 3 ans 27,5 %

% de réussite en 5 ans NR

% de poursuite des études en master ou dans une école 93 %

% d'insertion professionnelle NR

1

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

La construction de la formation avec ses différents parcours est cohérente avec les objectifs indiqués, ce que confirment les statistiques de poursuites d’études choisies ou d’insertion professionnelle. La charge de travail est équitablement répartie dans les semestres et les années.

La progressivité de l’orientation des étudiants est permise par le S1 entre plusieurs parcours, puis une première orientation s’effectue à partir du S2 avec une UE de différenciation. Plusieurs dispositifs d’aide à la réussite sont prévus dans la formation avec une détection des étudiants en difficulté au plus tôt pour leur permettre de bénéficier des soutiens et mises à niveau. Sur cette base, le taux de poursuite en master (93 % des étudiants) est satisfaisant.

S’agissant du pilotage de la licence, l’ensemble est satisfaisant, mais il manque certaines informations sur la population entrante et le dossier pourrait parfois laisser penser que les différents parcours fonctionnent un peu en autonomie les uns par rapport aux autres.

Points forts : La présence de plusieurs parcours dont certains présentent une véritable originalité. De très bons dispositifs d’aide à la réussite (tutorat et soutien individualisé, mise à niveau à différentes

périodes bien ciblées dans l’année universitaire). La présence d’une UE PPP (projet professionnel et personnel) à chaque semestre pair. L’usage développé des TICE (techniques d’information et de communication pour l’enseignement), mise

en place d’un espace numérique de travail (ENT), plateforme Moodle et adhésion à l’UNJF (université numérique juridique francophone).

Deux parcours ouverts sur l’international en poursuite d’études (parcours Droit franco-allemand et parcours Juriste d’affaires franco-britannique).

Insertion professionnelle effective pour les étudiants s’arrêtant à l’issue de la licence.

Points faibles : Manque de clarté des règles de compensation dès lors que plusieurs institutions sont concernées par un

parcours. Absence de maîtrise du processus d’auto-évaluation. Manque de données chiffrées sur les étudiants entrants et sur les sortants non diplômés. Qualité rédactionnelle de la fiche ADD (Annexe descriptive du diplôme) et de la fiche du RNCP

(répertoire national des certifications professionnelles) insuffisante ; les documents restent inadaptés soit pour des raisons de lisibilité des informations, soit pour une inadaptation au regard des différents parcours (RNCP).

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement

A l’avenir, il serait intéressant de rendre le dossier plus simple dans sa lecture, notamment au regard du nombre de parcours et de leurs conditions d’accessibilité. Il serait nécessaire de mieux argumenter la différence entre certains de ces parcours, e.g. Droit, Droit-Economie-Gestion et Droit-Gestion (ENS Cachan mais accessibles aux étudiants de la licence). Il serait aussi utile de disposer d’un descriptif des enseignements.

2

3

Une attention plus soutenue à la rédaction des documents de valorisation que sont les fiches ADD et RNCP serait nécessaire. Sur ces enjeux, la valorisation du diplôme auprès des lycéens et autres partenaires possibles pourrait être mieux réalisée au vu du peu d’informations fournies par le dossier.

Il serait utile de mieux montrer l’adéquation entre les modalités d’évaluation des compétences et celles énoncées dans les différents documents de cette formation, notamment à propos des compétences transversales. De même, les règles de compensation devraient être mieux expliquées surtout quand plusieurs institutions sont concernées par un parcours.

Afin d’avoir une vue complète des étudiants inscrits dans cette licence, un suivi des étudiants non diplômés (qui ne sont pas nombreux selon les données fournies) pourrait être mis en place.

Evaluation des diplômes Licences – Vague B

ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Université Rennes 1 Demande n° S3LI120000716

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Science politique

Présentation de la mention

La licence de Science politique de l’Université Rennes 1 est l’une des sept mentions de licence proposées dans le domaine du Droit, économie, gestion. Elle complète l’offre de formation de l’Université à côté, notamment, des mentions Droit et Administration publique. L’accès à cette licence est possible après validation des quatre premiers semestres d’une licence.

Cette formation est organisée sur les deux derniers semestres de la 3ème année de licence. Elle comporte un seul parcours organisé autour des fondamentaux de la science politique (unités d’enseignement portant sur les politiques publiques, la pensée politique ancienne et moderne, la politique comparée et l’analyse politique des démocraties contemporaines). A cela s’ajoute une unité d’enseignement (UE) permettant aux étudiants de mieux formaliser leur projet professionnel et personnel (UE PPPE). Les effectifs réduits de cette mention ont permis le développement de plusieurs dispositifs d’accompagnement qui ont un impact important sur les taux de réussite (85 %) aux examens.

Indicateurs

Nombre d’inscrits en L1 SO

Nombre d’inscrits en L2 SO

Nombre d’inscrits en L3 69

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant SO

% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant 100 %

% d'abandon en L1 SO

% de réussite en 3 ans SO

% de réussite en 5 ans SO

% de poursuite des études en master ou dans une école 94 %

% d'insertion professionnelle NR

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

Le choix d’avoir mis en place une licence de Science politique est justifié par le dossier, tant au regard de la présence des mentions de Droit et d’Administration publique que de l’Institut d’études politiques (IEP) de Rennes. En

1

effet, les différences dans les conditions d’accès sont un élément important à prendre en considération, notamment en termes d’orientation ou de passerelles des étudiants de niveau bac +2.

Il existe des différences avérées dans le contenu de ces formations, mais cela est moins évident en termes d’objectifs, de compétences et de poursuite d’études (sous réserve de la poursuite en master 1 de Science politique qui reste spécifique).

Cette liaison forte entre la licence et le master de Science politique n’est pas sans soulever certaines interrogations sur ses objectifs. Ainsi, 94 % des étudiants de la licence intègrent la 1ère année de ce master de Science politique, suggérant un certain désintérêt des étudiants pour les autres masters accessibles (le dossier ne donnant aucun chiffre sur ces situations). Peut-être est-ce l’effet d’une licence trop monodisciplinaire puisque les quatre UE portant sur des matières de Science politique et que les trois UE comportant des options ne proposent là encore que des enseignements en liaison avec la Science politique (exception faite des quatre cours en droit possibles sur les six optionnels).

Plusieurs dispositifs d’accompagnement individualisé des étudiants ont été mis en place dans le cadre de l’aide à la réussite, ainsi qu’une UE permettant aux étudiants d’affiner leurs projets professionnel et personnel. Dans le cadre de cette unité, plusieurs professionnels interviennent sous forme de conférence. L’étudiant peut aussi réaliser un stage pour confirmer son orientation professionnelle.

Le pilotage de la mention s’appuie sur une bonne connaissance des étudiants qui intègrent la licence, grâce notamment à une politique de valorisation de la formation auprès de certains publics (comme les étudiants des classes préparatoires) ainsi que sur la réalisation d’évaluations. Cependant, le dossier ne fournit pas toujours toutes les informations nécessaires à l’expertise, comme par exemple l’usage réel de ces évaluations.

Points forts : Il existe de bons dispositifs de suivi personnalisé des étudiants et la présence d’une UE PPPE est un atout

pour la formation. La licence bénéficie d’une forte mobilité internationale des étudiants diplômés.

Points faibles : Les données chiffrées sur la réussite aux concours ne sont pas fournies alors que c’est un objectif

affiché. L’équipe pédagogique est trop monodisciplinaire. La part des enseignements en travaux dirigés est trop réduite (19 %). Malgré l’hétérogénéité du public, les enseignements de mise à niveau ne sont pas réellement mis en

place. L’usage des techniques d’information et de communication pour l’enseignement (TICE) n’est pas

développé. Aucune information sur les sortants non diplômés n’est fournie. La fiche ADD (annexe descriptive du diplôme) n’est pas utilisable en l’état.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : B

Recommandations pour l’établissement

Il serait intéressant de mieux promouvoir la pluridisciplinarité de la formation tant au niveau de l’équipe pédagogique que des enseignements et de promouvoir une certification en informatique. Les enseignements sous forme de travaux dirigés pourraient être plus nombreux pour mieux répondre à l’objectif de préparation aux concours.

2

3

L’évaluation des compétences transversales mériterait d’être mise en valeur.

Il serait utile de porter une attention plus soutenue à la rédaction de la fiche ADD et notamment de mieux prendre en compte les compétences transversales acquises par les étudiants. De même, l’exercice d’autoévaluation devrait être mieux pris en considération.

Evaluation des diplômes Licences – Vague B

ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Université Rennes 1 Demande n° S3LI120000717

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Economie gestion

Présentation de la mention

La licence d’Économie gestion de l’Université Rennes 1 vise à former des diplômés dotés d’une solide connaissance pluridisciplinaire en économie, gestion, droit et techniques quantitatives.

L’accent est mis sur : - les mécanismes fondamentaux de l’analyse économique, - la mise en œuvre des techniques de l’analyse de gestion, des techniques de base de la gestion de

l’entreprise, - l’acquisition des outils quantitatifs (études statistiques, informatique), - la maîtrise de l’environnement internationale au travers de l’apprentissage des langues étrangères.

La licence propose 3 parcours (Affaires et entreprises, Action publique, et Affaires internationales) auxquels s’ajoute une section européenne (accès sélectif) dont les enseignements sont dispensés en anglais.

La nature des enseignements à la fois théoriques et techniques assure une solide base pluridisciplinaire permettant aux étudiants à la sortie du L3 d’envisager une poursuite d’études en master ou une entrée sur le marché du travail. Les étudiants désireux de se réorienter après le L2 pourront le faire à la fois en L3 professionnelle ou dans d’autres L3 du domaine de l’économie ou de la gestion.

Indicateurs

Nombre d’inscrits en L1 650

Nombre d’inscrits en L2 418

Nombre d’inscrits en L3 287

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant 11,5 %

% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant

% d'abandon en L1 8 %

% de réussite en 3 ans 38 %

% de réussite en 5 ans 31 %

% de poursuite des études en master ou dans une école 85 %

% d'insertion professionnelle

1

2

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

La licence d’Economie gestion présente l’ensemble des qualités requises pour ce type de formation sur le plan des enseignements théoriques et de l’apport scientifique. Il convient de souligner l’effort consacré à la mise en place d’enseignements à vocation plus professionnelle, ce qui permet aux étudiants d’envisager les réorientations en L2, la poursuite d’études au sein des masters orientés vers l’économie ou la gestion, mais également de rechercher un emploi.

Points forts : Enseignements fondamentaux assurant une base « culturelle » et « scientifique » essentielle à la

poursuite d’études. Enseignements à visée plus opérationnelle essentielle aux étudiants désireux de ne pas poursuivre en

master, mais de démarrer leur carrière professionnelle. Forte présence de l’international au travers d’une classe dont les enseignements sont en anglais, de

l’obligation qui est faite aux étudiants de suivre deux langues vivantes, et des possibilités actives de départ à l’étranger en L3.

Points faibles : Absence de dispositif de prise en charge des auditeurs de formation continue ou des étudiants

souhaitant poursuivre leurs études en alternance. Trop peu d’enseignants issus du monde de l’entreprise ou des organisations ciblées par la formation. Une professionnalisation inégale entre les parcours au travers du stage.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement

Les responsables de cette formation sont invités à améliorer le lien avec l’environnement futur des étudiants en faisant intervenir un plus grand nombre de professionnels extérieurs.

Une filière en alternance, notamment avec les organisations territoriales, pourrait être envisagée.

L’accent pourrait également être mis sur la mise en place d’un stage dans l’ensemble des parcours.

Evaluation des diplômes Licences – Vague B

ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Université Rennes 1 Demande n° S3LI120000718

Domaine : Sciences, technologies, santé – Droit, économie, gestion

Mention : Mathématiques - Economie

Présentation de la mention

La licence de Mathématiques - Economie est organisée conjointement par l’UFR de Mathématiques et l’UFR de Sciences économiques et en collaboration avec deux autres composantes de l’Université de Rennes 1, l’IFSIC (Institut de formation supérieure en informatique et communication) et l’UFR SPM (Structure et propriétés de la matière).

Cette licence s’adresse principalement aux titulaires de Bacs S. Son programme s’articule autour de deux pôles majeurs : les mathématiques et l’économie, ce qui la distingue de la licence Mathématiques appliquées et sciences sociales (MASS) de Rennes 2 qui s’articule autour des statistiques et des sciences sociales.

A l’issue de la formation, les étudiants ont acquis des connaissances leur permettant d’analyser les situations économiques en s’appuyant sur des outils et la méthodologie mathématique. Ils maîtriseront la gestion informatique des données, la démarche mathématique et statistique et les outils de l’analyse économique.

Cette formation est avant tout destinée à être poursuivie par le master Statistiques-Econométrie de l’Université Rennes 1, mais les étudiants diplômés peuvent également intégrer un master d’Economie ou d’Econométrie.

Indicateurs

Nombre d’inscrits en L1 22

Nombre d’inscrits en L2 19

Nombre d’inscrits en L3 16

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant 86 %

% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant NR

% d'abandon en L1 8,7 %

% de réussite en 3 ans NR

% de réussite en 5 ans NR

% de poursuite des études en master ou dans une école NR

% d'insertion professionnelle NR

1

2

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

Cette formation est originale, mais confidentielle ; elle n’exploite ni les partenariats universitaires locaux ni les possibilités offertes par le marché du travail pour développer des dispositifs de poursuite d’études choisies ou d’insertion professionnelle plus immédiate.

Dans ce contexte d’isolement et au regard du nombre peu important d’étudiants, la formation reste fragile.

Points forts : Le contenu de la formation est particulièrement dense et donne une base mathématique et statistique

solide aux étudiants. La formation est originale dans son contenu et dans son organisation, ce qui renforce sa spécificité. Un stage est rendu obligatoire en 3ème année (L3) ce qui permet aux étudiants d’opérationnaliser et de

contextualiser leur savoir.

Points faibles : L’effectif de la licence est particulièrement réduit et semble se recomposer au fil des années (à ce

niveau, les informations restent parcellaires). L’interface Economie-Mathématique ne semble pas pleinement exploitée pour donner aux étudiants

l’envie de candidater dans une autre filière que le master Econométrie-Statistiques (par exemple les grandes écoles de commerce).

La formation ignore partiellement la professionnalisation au sens de la sortie après le L3 ou la réorientation en licence professionnelle et envisage quasi-exclusivement comme finalité la poursuite en master d’Econométrie.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : B

Recommandations pour l’établissement

Même si le contenu académique de cette formation n’est pas remis en cause, il semblerait judicieux d’envisager plusieurs pistes de réflexion :

Les liens entre cette licence et les différentes composantes de l’Université pourraient être renforcés afin d’éviter l’isolement et la faiblesse des effectifs. Dans le cadre de cette réflexion, ne peut-on pas envisager que cette formation ne devienne une spécialisation d’une licence de Mathématiques ou d’Economie, uniquemment en L3 (pourquoi ne pas réfléchir sur un possible partenariat avec Rennes 2 sur le sujet ?).

La formation, semble-t-il élitiste, pourrait gagner encore en lisibilité en mettant en place : - des liens avec les grandes écoles de commerce qui recrutent les étudiants sur la base d’un niveau de mathématiques élevé, - des liens avec les milieux professionnels (banques, assurances) qui recrutent des étudiants ayant ce type de profil (mais à bac +5) afin d’envisager la poursuite d’études dans des masters types Actuariat ou Banque-Finance, - des liens avec les masters des disciplines pré-citées.

Evaluation des diplômes Licences – Vague B

ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Université Rennes 1 Demande n° S3LI120000719

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Gestion

Présentation de la mention

Cette mention comporte uniquement une 3ème année de licence mise en place au sein de l’IGR/IAE (Institut de gestion de Rennes/Institut d’administration des entreprises) de Rennes 1. Cette formation est issue de la transformation des maîtrises de Sciences de gestion (MSG) lors de la mise en place du LMD en 2004. Historiquement, la formation de licence Sciences de gestion est en place à l’IGR/IAE depuis 1971 (date de sortie de l’arrêté instituant les MSG).

L’accès à l’année de L3 est sélectif (passage du Score IAE Message, analyse du dossier, entretien). La mention Gestion propose deux parcours, i.e. Comptabilité et Management, qui permettent l’accès aux différents masters de l’IGR, mais également à l’ensemble des masters offerts par les universités rennaises (ou d’ailleurs). Même si la licence est professionnalisante dans le sens où 20 % des enseignements sont réalisés par des intervenants d’entreprises et qu’un stage de 2 mois minimum doit être réalisé, l’objectif premier est de consolider les bases dans le domaine de la gestion afin d’optimiser la poursuite d’études en master. En cela, la L3 remplit parfaitement ses objectifs.

Indicateurs

Nombre d’inscrits en L1

Nombre d’inscrits en L2

Nombre d’inscrits en L3 131 + 18 (FC)

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant

% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant

% d'abandon en L1

% de réussite en 3 ans

% de réussite en 5 ans 97 %

% de poursuite des études en master ou dans une école 98 %

% d'insertion professionnelle

1

2

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

La licence de Gestion constitue une formation historique de qualité, professionnelle dans ses conditions d’accès (score IAE Message), dans son contenu (contenu théorique et professionnalisant, universitaires et praticiens) et dans les modalités de fonctionnement mises en œuvre (évaluation interne et externe).

Points forts : La formation est attractive au regard du nombre limité de places. Elle assure un recrutement de qualité

qui permet à plus de 95 % des étudiants de poursuivre en master. Le contenu ne s’éparpille pas et reprend les fondamentaux de la gestion pour donner aux étudiants les

bases d’une réussite en master. La formation est adaptée pour les auditeurs de formation continue. L’aide à la réussite (via un tutorat) est mise en place.

Points faibles : Les départs à l’étranger en licence, notamment au deuxième semestre, ne sont pas proposés. Une formation en alternance (apprentissage ou professionnalisation) n’est pas intégrée. Les TICE (Technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement) n’occupent pas une

place importante.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement

- La qualité de cette formation est un atout pour l’établissement. Il y a certainement des opportunités pour développer cette L3 en alternance.

- Des accords ou conventions avec des partenaires étrangers pourraient être établis pour offrir aux étudians l’opportunité de partir, notamment au 2nd semestre.

Evaluation des diplômes Licences – Vague B

ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Université Rennes 1 Demande n° S3LI120000720

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Administration publique

Présentation de la mention

La licence d’Administration publique est l’une des sept mentions de licence proposées par Rennes 1 dans le domaine du Droit, économie, gestion. Cette formation occupe une place importante pour la préparation aux concours de la fonction publique. De ce point de vue, elle complète l’offre de formation de l’Université, à côté notamment des mentions Droit et Science politique. Son accès est possible après avoir validé les quatre premiers semestres d’une licence ou d’un diplôme équivalent et avoir passé avec succès des tests de sélection.

Cette licence comporte deux parcours, l’un classique (aussi délocalisé à Madagascar) et l’autre organisé en collaboration avec l’EHESP. Elle est organisée sur les deux derniers semestres de licence autour des fondamentaux de la préparation aux concours (droit, économie, problèmes de société et connaissance du monde contemporain). A cela s’ajoute une unité méthodologique (techniques d’expression) permettant d’améliorer la préparation aux concours.

L’équipe pédagogique est vraiment pluridisciplinaire : elle se compose d’enseignants-chercheurs de plusieurs disciplines et d’un nombre importants de professionnels extérieurs issus de secteurs d’activités divers. Il y a là un gage de qualité quant à la préparation des concours, comme le confirme le taux de réussite de 80 %.

Indicateurs

Nombre d’inscrits en L1 SO

Nombre d’inscrits en L2 SO

Nombre d’inscrits en L3 68 (48+20) + 48 Madagascar

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant SO

% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant SO

% d'abandon en L1 SO

% de réussite en 3 ans SO

% de réussite en 5 ans SO

% de poursuite des études en master ou dans une école 10 %

% d'insertion professionnelle 80-90 % concours

1

2

Bilan de l’évaluation Appréciation globale :

Les informations fournies par le dossier sont claires et précises. Il manque cependant certaines informations qui auraient facilité l’expertise de la formation (comme à propos des sortants non diplômés).

Le projet pédagogique est traditionnel avec principalement une sortie vers les concours de la fonction publique et la possibilité de poursuite d’études (10 % des cas). La maquette proposée répond aux objectifs fixés avec une place particulière accordée aux langues (cours et conférences en langue étrangère).

La licence comporte plusieurs dispositifs d’aide à la réussite des étudiants. Cela se traduit par une unité de méthodologie visant la préparation des différentes épreuves des concours, par des enseignements de mise à niveau et d’ouverture et par un suivi individualisé. La nouvelle maquette comporte également une unité d’enseignement sur le projet professionnel de l’étudiant, ce qui est assez rare dans les licences de ce type.

Enfin, l’équipe pédagogique présente une réelle pluridisciplinarité et un nombre non négligeable de professionnels extérieurs. Des organes de pilotage ont été mis en place (conseil de perfectionnement et commission pédagogique) permettant ainsi de tirer tous les enseignements des évaluations réalisées.

Points forts : Une attention particulière est portée sur l’enseignement des langues. L’équipe pédagogique est pluridisciplinaire et comporte de nombreux professionnels extérieurs. La

présence d’organes de pilotage (conseil de perfectionnement et commission pédagogique) constitue un atout supplémentaire.

Plusieurs partenaires de qualité (EN3S, EHESP…) participent à la formation. L’accompagnement pour l’aide à la réussite est très développé (présence de cours de soutien,

d’enseignement méthodologique et d’ouverture et d’une unité portant sur le projet professionnel).

Points faibles : Les enseignements sous forme de travaux dirigés sont quasi-absent. Le stage n’est pas pris en compte dans la maquette. Les règles de compensation ne sont pas très claires. Le recours aux technologies de l’information et de la communication n’apparaît pas. La prise en compte de l’auto-évaluation est très limitée. La qualité de la fiche ADD (Annexe descriptive du diplôme) est insuffisante.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement

Il serait utile de développer les enseignements sous forme de travaux dirigés, qui sont particulièrement bien adaptés pour la préparation aux concours. Les règles de compensation mériteraient d’être mieux précisées.

Le suivi des étudiants sortant non diplômés (qui représentent 31 % des cohortes) pourrait être amélioré. Le stage devrait être mieux pris en compte dans la formation, voire rendu obligatoire, dès lors que la

connaissance du milieu professionnel est devenu un élément important de l’épreuve orale des concours. Une attention plus soutenue pourrait être portée à la rédaction de l’ADD. Une meilleure utilisation de l’auto-évaluation permettrait d’amender significativement la formation.

Evaluation des diplômes Licences – Vague B

ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Université Rennes 1 Demande n° S3LI120000721

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Philosophie

Présentation de la mention

La licence de Philosophie de l’Université Rennes 1 bénéficie d’une situation particulière, étant rattachée à une université à dominante en Sciences, Droit et Sciences économiques. De ce fait, elle présente une forte spécificité (épistémologie, philosophie des sciences, philosophie politique et sociale) et offre une formation sans équivalent à l’échelon national. Si elle n’a pas vocation à être directement professionnalisante, il faut noter que la formation dispensée assure un bon taux de réussite aux concours de recrutement dans l’enseignement, et que le souci méthodologique, très présent dans la formation, ainsi que la spécialisation progressive des enseignements permettent un bon accès à des formations appliquées diversifiées (carrières administratives, documentation, secteur social et de la culture, journalisme, édition).

Indicateurs

Nombre d’inscrits en L1 48

Nombre d’inscrits en L2 30

Nombre d’inscrits en L3 12

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant NR

% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant NR

% d'abandon en L1 11 %

% de réussite en 3 ans -

% de réussite en 5 ans 92 %

% de poursuite des études en master ou dans une école NR

% d'insertion professionnelle NR

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

La licence de Philosophie a été revue dans son organisation et sa structure par rapport au précédent contrat quadriennal, aboutissant à une offre de formation resserrée sur l’Université Rennes 1, et qui renforce encore l’originalité de cette mention. Solide et généraliste en début de formation, elle met progressivement l’accent sur des spécialisations en lien avec l’Université Rennes 1 et s’appuie sur une équipe solide, bien structurée et profondément investie (manifestant en particulier un souci de rencontre et d’adaptation aux contraintes de la formation continue, des étudiants en double cursus ou occupant un emploi à temps partiel, ou des étudiants en situation de handicap). La

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2

licence débouche naturellement sur des masters : Philosophie (deux dominantes : Recherche - mais malgré cette appellation, il est possible de s’orienter vers les concours d’enseignement ; Gestion, avec un stage professionnel) ; Sciences politiques, avec une réorientation possible en Lettres. L’enseignement est aussi conçu pour doter l’étudiant d’outils et compétences de préprofessionnalisation : l’étudiant se voit vivement incité à la poursuite d’études en langues (vivantes et anciennes), à présenter le C2i, certification de plus en plus exigée dans les concours de tous ordres. Un dispositif innovant de Projet personnel de l’étudiant est testé en 2010-2011 ; une formation à la recherche documentaire est également mise en place. Des efforts n’en restent pas moins à faire sur la question de l’évaluation des enseignements, même si la proximité, soulignée à plusieurs reprises, entre étudiants et enseignants, fournit sans doute des indications aux enseignants, mais l’évaluation reste trop peu systématique. Par ailleurs, le manque d’outils adaptés pour recueillir des informations sur le devenir des étudiants nuit au souci de prospective.

Points forts : La mention Philosophie représente une formation originale, à l’échelon régional comme national, et

donne une impression d’excellence : tout à la fois classique et diversifiée, prenant solidement appui sur l’offre de formation existant à l’intérieur de l’Université, débouchant probablement sur une insertion professionnelle diversifiée, même si la formation envisage d’abord la poursuite d’études au terme de la licence.

La mention multiplie les systèmes de certification, permettant de doter les étudiants d’une méthodologie et d’outils de préprofessionnalisation.

L’équipe apparaît bien structurée, fonctionne de manière collégiale, et se montre soucieuse d’améliorations et innovations pédagogiques.

Points faibles : Le dossier ne fournit pas de données sur le devenir professionnel des étudiants après la licence. Plus

généralement, l’absence de données permettant les évaluations de la formation, et, partant, un meilleur pilotage, représente un handicap pour ce dossier.

La baisse brutale des effectifs de la 2ème (L2) à la 3ème (L3) année en 2009-2010 n’est ni expliquée, ni analysée. Pourtant, les chiffres fournis pour l’année 2008-2009 font apparaître une augmentation des effectifs en L1 et L2 et, en L3, des effectifs en accord avec les chiffres antérieurs.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement

L’évaluation (globale et par UE) de la licence par les étudiants devrait être mise en place pour amender significativement la formation.

Il conviendrait de développer les liens avec l’Observatoire du suivi de l'insertion professionnelle des étudiants (OSIPE) pour mieux connaître le devenir des étudiants après la licence.

Evaluation des diplômes Licences – Vague B

ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Université Rennes 1 Demande n° S3LI120000722

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Biologie

Présentation de la mention

La licence de Biologie a pour objectif de donner aux étudiants une formation de base dans le domaine des Sciences de la vie, qui permet une poursuite d’études choisie dans de nombreux masters nationaux. A l’Université Rennes 1, les étudiants titulaires de cette licence peuvent accéder aux masters Biologie, agronomie et santé (12 spécialités) et Ecologie-Environnement (7 spécialités). La licence de Biologie s’appuie sur une spécialisation progressive à partir d’un tronc commun en première année (L1). La licence propose 5 parcours identifiés en troisième année : Biochimie (BCH), Biologie cellulaire, génétique, microbiologie et physiologie (BCGMP), Biologie des organismes (BO), Sciences végétales (SV) et Sciences de la vie et de la terre (SVT). Le parcours SVT, particulièrement destiné aux étudiants qui souhaitent enseigner les sciences de la vie et de la Terre dans l’enseignement secondaire, permet de postuler au master Métiers de l’éducation et de la formation de Rennes 1. Une préparation au concours B d’entrée aux Ecoles nationales supérieures d’agronomie (ENSA) et un parcours international à accès sélectif sur les 3 années de licence sont également proposés. Cette section internationale offre aux étudiants, sélectionnés sur la base de leur niveau en sciences et en anglais, une formation renforçant leurs compétences en langue anglaise.

Indicateurs

Nombre d’inscrits en L1 410

Nombre d’inscrits en L2 316

Nombre d’inscrits en L3 311

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant 11,7 %

% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant 25,8 %

% d'abandon en L1 2

% de réussite en 3 ans 40,5 %

% de réussite en 5 ans NR

% de poursuite des études en master ou dans une école 80 %

% d'insertion professionnelle NR

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

La licence de Biologie est une formation bien structurée avec un tronc commun en première année. Les bases scientifiques pluridisciplinaires sont complétées par des compétences additionnelles (C2i, langues). L’enseignement

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en Sciences de la vie se spécialise progressivement au sein de 3 parcours en L2 et 5 parcours en L3. Les objectifs de la mention et des 5 parcours sont clairement présentés ainsi que les connaissances et les compétences de chaque parcours. Le choix du parcours s’effectue après l’élaboration du projet professionnel personnel de l’étudiant (semestre 2). Les dispositifs d’accueil et d’orientation des étudiants sont très développés, et le rôle des enseignants référents est particulièrement prépondérant dans le dispositif d’aide à la réussite (4 entretiens/an). Les étudiants potentiellement en difficulté se verront offrir un « parcours aménagé » avec des UE de remise à niveau. La part accordée au contrôle continu en L1 et L2 devrait faciliter le travail régulier des étudiants et diminuer le taux d’échec. Les poursuites d’études choisies en master sont en adéquation avec les parcours de la licence. Il est difficile de juger de l’insertion professionnelle en l’absence d’indicateurs chiffrés. Le pilotage de la formation s’effectue grâce à un conseil de licence qui réunit 23 personnes. Ce conseil très large comprend des responsables pédagogiques ainsi que des membres de différents services (scolarité, langues, relations internationales, observatoire) et deux étudiants. Il est responsable de la cohérence verticale des parcours. Il existe une réelle volonté de prendre en compte les résultats des évaluations réalisées par les étudiants. L’évaluation s’effectue UE par UE via un questionnaire anonyme accessible en ligne. Des aménagements ont été réalisés par rapport à l’offre précédente (suppression du parcours neutraceutique, création du « parcours aménagé », du parcours international, du parcours de préparation au concours ENSA). En revanche, aucune information n’est fournie sur l’accueil d’un possible flux supplémentaire engendré par les réorientations des étudiants issus de la PAES (Première année des études de santé). La qualité de cette licence est très proche de l’excellence.

Points forts : La qualité des dispositifs d’accompagnement à la réussite des étudiants (enseignant référent, tutorat,

parcours professionnel personnel, parcours aménagé) se traduit par un faible taux d’abandon et un pourcentage de réussite satisfaisant en L1.

L’orientation de la licence est progressive et les poursuites d’études choisies en master sont cohérentes. La constitution du conseil de licence est bien équilibrée et ses missions sont clairement définies. L’évaluation de la formation est efficace. Deux parcours spécifiques sont présents : un parcours international et un parcours de préparation au

concours ENSA. L’ouverture de la licence en L3 est importante (25 % des effectifs proviennent d’autres formations).

Points faibles : La présence des stages n’est pas identique pour les 5 parcours (obligatoires pour un parcours, optionnels

pour 2 parcours et absents pour 2 parcours). Il n’y a pas d’indicateur chiffré sur le devenir des sortants diplômés et non diplômés, sur la population

étudiante en L1 et sur les effectifs des parcours en L3.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement

La licence de Biologie est bien construite et posséde de très nombreux points forts. Quelques améliorations pourraient néanmoins être apportées sur les points faibles identifiés :

- Le stage au semestre 6 est obligatoire pour 1 parcours, optionnel pour 2 parcours et absent pour 2 parcours. Il semblerait plus cohérent de rendre le stage obligatoire (ou a minima optionnel) pour l’ensemble des parcours de la formation.

- Une analyse de la population étudiante qui intègre cette licence et son devenir (diplômés ou pas) devrait être réalisée tous les ans afin d’optimiser le pilotage de l’équipe pédagogique.

Evaluation des diplômes Licences – Vague B

ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Université Rennes 1 Demande n° S3LI120000723

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Chimie

Présentation de la mention

La mention de licence Chimie offre une formation généraliste dans le domaine de la chimie qui débouche sur les masters, entre autres celui de Chimie proposé à Rennes 1 (composée de 6 spécialités), les écoles d’ingénieurs ou les préparations aux concours de recrutement de la fonction publique.

Cette licence s’inscrit dans l’offre de formation Sciences de la matière de l’Université Rennes 1 qui regroupe les mentions Physique, Chimie, Sciences de la Terre et Mécanique (portail PCSTM). La licence de Chimie compte un seul parcours, et les étudiants y accèdent en 3ème année (L3) après un L1 généraliste (portail PCSTM) où le premier semestre est consacré à l’orientation en sciences de la matière, puis un L2 au cours duquel les étudiants choisissent la majeure chimie et des compléments (physique, sciences de la Terre, mécanique, informatique). Une entrée en L3 sur dossier de validation d’études (autre L2, classe préparatoire aux grandes écoles, BTS…) est également possible.

Indicateurs

Nombre d’inscrits en L1 150

Nombre d’inscrits en L2 40

Nombre d’inscrits en L3 60

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant 1 %

% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant 19 %

% d'abandon en L1 22 %

% de réussite en 3 ans NR

% de réussite en 5 ans NR

% de poursuite des études en master ou dans une école 54 %

% d'insertion professionnelle NR

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Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

La licence de Chimie présente une structure très cohérente avec une spécialisation progressive partant des sciences de la matière vers le parcours Chimie. L’unicité du parcours permet de couvrir l’ensemble des domaines de la chimie. L’objectif clairement affiché est en effet d’offrir une formation générale en chimie à laquelle s’ajoutent des compléments de connaissances (autres disciplines scientifiques, anglais, C2i) ainsi que la préparation d’un projet professionnel.

Pour satisfaire cet objectif, outre le contenu pédagogique bien équilibré entre les diverses formes d’enseignement (cours magistraux/travaux dirigés/travaux pratiques), des dispositifs d’aide à la réussite sont mis en place. Ceci commence par un dispositif d’accueil et d’information des lycéens, puis, au cours de la licence, ont lieu des entretiens avec un enseignant référent, un tutorat est offert aux étudiants, des heures de soutien ainsi qu’une UE de méthodologie en début de parcours. Un dispositif de réorientation vers un Diplôme Universitaire (DU) au semestre 1 est également en place.

La formation générale en chimie dispensée dans la licence de Chimie doit permettre une bonne insertion des étudiants diplômés dans les formations de masters en chimie, mais également dans des écoles d’ingénieurs. L’étudiant est guidé dans la maturation de son projet professionnel via des dispositifs de préprofessionnalisation ainsi qu’un stage de 8 semaines en L3. De plus, la formation par la recherche est favorisée. On peut déplorer une faible mobilité internationale. L’insertion finale des diplômés dans le monde professionnel n’est pas précisée.

Un dispositif de pilotage de la licence est en place, via les responsables d’année et via l’équipe pédagogique animée par le responsable de la mention en L3 (réunion chaque trimestre et en fin d’année). La formation est évaluée par les étudiants (politique de l’établissement) ce qui doit permettre, et a permis, une amélioration de l’offre de formation (introduction de la méthodologie, suppression de l’informatique en S1, modification des termes majeure/mineure).

Points forts : La mention présente une spécialisation progressive vers le parcours Chimie. Une bonne préparation à la poursuite d’études en master est proposée. Il existe un dispositif de pré-professionnalisation et un stage en L3. Les dispositifs de soutien et d’accompagnement des étudiants sont nombreux (enseignant

référent, tutorat, mise à niveau, méthodologie universitaire, réorientation vers un DU). Le fonctionnement de la licence et de son pilotage sont clairs. L’évaluation est prise en compte pour l’amélioration du pilotage de la licence.

Points faibles : Il n’existe pas de préparation spécifique à des licences professionnelles. Il n’y a ni intervention de professionnels disciplinaires, ni de lien avec le secteur socio-

économique concerné (chimie). La mobilité internationale est faible.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A

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Recommandations pour l’établissement

La mention de licence Chimie est bien construite, de façon cohérente et progressive, et posséde de nombreux atouts. Toutefois, des améliorations pourraient être apportées sur les quelques points faibles identifiés, en particulier concernant la préparation à l’entrée en licence professionnelle pour les étudiants ne souhaitant pas poursuivre en master. Dans cette optique, l’introduction d’UE optionnelles faisant intervenir des professionnels serait la bienvenue.

Une analyse détaillée du devenir de la population étudiante (notamment sortant en cours de cursus) pourrait également être utile à l’amélioration de la mention.

Une incitation plus forte à la mobilité internationale serait souhaitable grâce, par exemple, à des accords d’échanges bilatéraux européens (ERASMUS) qui peuvent se mettre en place aisément.

Evaluation des diplômes Licences – Vague B

ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Université Rennes 1 Demande n° S3LI120000724

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Electronique et télécommunications

Présentation de la mention

La licence d’Electronique et télécommunications forme les étudiants dans les domaines liés à l’électronique, aux télécommunications, aux technologies de l’information, aux systèmes embarqués et à la robotique. Bien que l’objectif principal soit de donner aux étudiants toutes les bases pour poursuivre leurs études en masters ou dans des écoles d’ingénieurs du domaine, la formation offre également la possibilité d’intégrer différentes licences professionnelles après une 2ème année de licence ou de s’insérer dans la vie professionnelle en tant que technicien supérieur.

Cette licence étant issue du portail Mathématiques Informatique Electronique et Economie (MIEE), une mutualisation importante des enseignements de L1 et L2 avec ces 3 mentions permet une réorientation vers une de ces licences après une L2. Un parcours préparatoire « ingénieur » offre aux meilleurs étudiants de L2 l’opportunité d’intégrer une des formations ingénieurs de l’Université. L’intégration en 1ère année du Magistère mécatronique, commun avec l’ENS Cachan, est également possible sur dossier à l’issue de la L2.

Indicateurs

Nombre d’inscrits en L1 30

Nombre d’inscrits en L2 22

Nombre d’inscrits en L3 73

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant NR

% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant 50 %

% d'abandon en L1 22 %

% de réussite en 3 ans NR

% de réussite en 5 ans NR

% de poursuite des études en master ou dans une école 82 %

% d'insertion professionnelle NR

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

La licence d’Electronique et télécommunications est de bonne qualité à la fois du point de vue du contenu des enseignements et de la diversité des spécialités de l’équipe pédagogique, et du point de vue de sa structure et de son

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fonctionnement. Cependant, la qualité rédactionnelle du dossier d’habilitation donne un sentiment d’inachevé. Les informations sont parfois partielles (phrases incomplètes, manque de données chiffrées dans le dossier, certaines informations qui devraient se trouver dans le dossier n’apparaissent que sur la fiche d’auto–évaluation, e.g. historique de la formation et pertinence dans le contexte local et national), rendant la synthèse difficile.

La structuration de la licence permet aux étudiants qui le désirent de poursuivre leurs études au niveau master, mais une insertion professionnelle est également possible dans des domaines très variés.

Le contenu du L1 est fortement mutualisé avec les différentes mentions du portail MIEE. Ensuite, les étudiants se spécialisent de manière progressive pour acquérir une bonne culture scientifique, tout en conservant jusqu’en fin de L2 des possibilités de réorientation vers les autres licences issues des parcours ou d’autres formations de l’établissement (licence d’Informatique, de Mathématiques appliquées et sciences sociales ou MASS).

Le souci porté à la réussite des étudiants se traduit par un suivi régulier organisé en grande partie par l’établissement :

- Stage de rentrée où les étudiants sont formés aux méthodes du travail universitaire. - Système d’enseignants référents en L1. - Possibilité offerte aux étudiants en situation d’échec de préparer un diplôme d’université (DU) en

sciences. Ce DU permet une reprise d’études en L1 ou une réorientation en BTS ou DUT. - Soutien en langue en L2 et L3 pour les étudiants intégrant la formation à ces niveaux.

Il est dommage que les heures de soutien dans les majeures et le système d’enseignants référents n’aient pas été introduits en L2 et L3.

Le suivi des étudiants se traduit également par des enquêtes semestrielles d’évaluation des enseignements et de la vie étudiante. L’utilisation des résultats des évaluations et les rencontres régulières entre les équipes pédagogiques et délégués étudiants contribuent à l’amélioration constante de la formation.

L’organisation des équipes pédagogiques en sections disciplinaires permet de piloter de façon cohérente les formations (de la L1 à la 2nde année de master).

Points forts : Même si la finalité affichée de cette licence est la poursuite d’études choisies en master ou en école

d’ingénieurs, une insertion professionnelle est possible à l’issue de la L3 au niveau technicien supérieur dans des domaines très variés (télécommunications, informatique industrielle, automatique, robotique, traitement du signal et de l’image, domotique).

Le suivi des étudiants (tutorat, enseignants référents) est un atout pour cette formation. Les enquètes d’évaluation des enseignements par les étudiants sont prises en compte dans l’évolution de

la licence. L’UE Projet Professionnel Personnel de l’Etudiant est obligatoire en L2.

Points faibles : Aucun stage obligatoire n’est proposé en cours de cursus, ce qui est préjudiciable dans un domaine ou

une insertion professionnelle à l’issue de la licence est possible. Les taux de réussite ne sont que partiellement renseignés dans le dossier et semblent faibles en L3. Il n’y a pas d’enquête sur l’insertion professionnelle des diplômés. Peu d’informations sont données sur les caractéristiques de la population étudiante.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : B

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Recommandations pour l’établissement

Il conviendrait d’analyser le devenir des étudiants (poursuite après diplôme, taux d’échec en cours de cursus) pour optimiser le pilotage de la formation.

Des heures de soutien dans les matières scientifiques pouraient être introduites en L2 et L3.

Dans la mesure où la formation offre la possibilité d’une insertion professionnelle, des stages obligatoires devraient être introduits dans le cursus.

L’incitation à la mobilité internationale pourrait être développée.

Evaluation des diplômes Licences – Vague B

ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Université Rennes 1 Demande n° S3LI120000725

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Mécanique et sciences de l’ingénieur

Présentation de la mention

La licence de Mécanique et sciences pour l’ingénieur forme les étudiants dans 3 domaines nécessitant de bonnes connaissances en mécanique générale : Mécanique – Matériaux et conception, Modélisation et Mécatronique. Les étudiants du parcours Mécanique - Matériaux et conception sont formés à l’utilisation des outils de la mécanique ; ceux du parcours Modélisation et calcul scientifique sont formés pour développer les outils en mécanique, tandis que ceux du parcours Mécatronique ont acquis la capacité de concevoir et réaliser des systèmes couplant fonctions mécanique et électronique. Ce diplôme permet une insertion professionnelle au niveau technicien supérieur en entreprise ou dans des organismes publics, dans des domaines aussi variés que le transport, l’aéronautique, le BTP (Bâtiment et Travaux Publics), l’énergie, l’environnement, l’informatique ou la robotique. L’intégration dans des masters ou en école d’ingénieurs est également possible. L’intégration en 1ère année du magistère Mécatronique cohabilité avec l’ENS Cachan se fait sur dossier après la 2ème année de licence (L2). L’entrée en L3 est possible à partir des parcours Physique – Chimie – Matériaux, Chimie, Sciences de la Terre et mécanique (PCSTM) option Mécanique ou Mathématique, informatique, électronique et économie (MIEE).

Indicateurs

Nombre d’inscrits en L1 14

Nombre d’inscrits en L2 20

Nombre d’inscrits en L3 39

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant NR

% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant NR

% d'abandon en L1 22 %

% de réussite en 3 ans NR

% de réussite en 5 ans NR

% de poursuite des études en master ou dans une école 56 %

% d'insertion professionnelle NR

Bilan de l’évaluation Appréciation globale :

La licence Mécanique et sciences de l’ingénieur est de bonne qualité à la fois du point de vue du contenu des enseignements et de l’équipe pédagogique que du point de vue de la structure et du fonctionnement. La faiblesse des effectifs de la mention en L1 est préoccupante, mais la possibilité d’intégrer la formation en L3 à partir de deux

1

2

portails de l’établissement (PCSTM et MIEE) est un atout. Le dossier aurait mérité d’être plus étoffé sur les aspects quantitatifs : nombre d’étudiants venant des deux portails en L2 et L3, nombre d’étudiants intégrant la L3 en provenance de BTS, DUT ou CPGE (Classes Préparatoires pour les Grandes Ecoles). Certaines informations qui devraient se trouver dans le dossier n’apparaissent que sur la fiche d’auto-évaluation.

Cette mention, qui commence par une 1ère année généraliste et une spécialisation progressive, permet aux étudiants d’acquérir une bonne culture scientifique, tout en gardant des possibilités de réorientation vers les autres licences issues des parcours ou d’autres formations de l’établissement (licence Sciences exactes et naturelles, licences de l’Institut de Préparation à l'Administration Générale ou IPAG) jusqu’en fin de L2.

Comme dans les autres mentions de ce portail, l’aide à la réussite des étudiants est organisée et se traduit par un suivi régulier des étudiants :

- Stage de rentrée organisé au niveau de l’établissement où les étudiants sont formés aux méthodes du travail universitaire.

- Système d’enseignants référents à tous les niveaux. - Heures de soutien à tous les niveaux de la formation. - Possibilité pour les étudiants en situation d’échec de préparer un diplôme d’université (DU) en sciences.

Ce DU permet une reprise d’études en L1 ou une réorientation en BTS ou DUT. - UE de méthodologie en S1.

Ce souci se traduit également par des enquêtes semestrielles d’évaluation des enseignements et de la vie étudiante.

Au niveau de l’UFR SPM (Structure et propriétés de la matière), l’organisation des équipes pédagogiques en sections disciplinaires permettant de piloter de façon cohérentes les formations (de la L1 à la 2nde année de master). L’utilisation des résultats des évaluations et les rencontres régulières entre les équipes pédagogiques et délégués étudiants permettent une amélioration constante de la formation.

Points forts : Un dispositif d’aide à la réussite et de suivi des étudiants (tutorat, enseignants référents) est organisé à

tous les niveaux. Le recrutement en L3 à partir de 2 portails de l’établissement est un atout pour cette formation. Le Projet Professionnel Personnel de l’Etudiant est obligatoire en L2. Le Projet tutoré avec soutenance orale en L3 permet une bonne évaluation des compétences

transversales.

Points faibles : Peu d’informations sont données sur les caractéristiques de la population étudiante. Il n’y a pas d’enquête sur l’insertion professionnelle des diplômés. Les taux de réussite semblent faibles.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement

Les modalités de contrôle des connaissances, notamment la répartition contrôle continu / contrôle terminal et les modalités de compensation entre semestres, devraient être mieux renseignées.

Il conviendrait d’analyser le devenir des étudiants (poursuite après diplôme, taux d’échec en cours…).

La mobilité internationale pourrait être davantage développée.

Evaluation des diplômes Licences – Vague B

ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Université Rennes 1 Demande n° S3LI120000726

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Physique

Présentation de la mention

La licence de Physique est une formation généraliste en sciences de la matière avec une spécialisation en physique générale. Cette formation fournit aux étudiants les bases nécessaires à une poursuite d’études choisies en master, en école d’ingénieurs et éventuellement en doctorat. Cependant, une insertion professionnelle est possible à l’issue de la licence en tant que technicien supérieur ou assistant ingénieur, en entreprise ou dans des organismes publics.

L’objectif principal de cette licence est de former les étudiants aux concepts et phénomènes principaux qui président aux grandes lois de la physique contemporaine. Elle permet également d’acquérir des compétences nécessaires à la pratique des sciences telles que les capacités d’analyse, de formalisation, de modélisation et de résolution de problèmes scientifiques. Cette formation, centrée sur la physique, débute par une année d’orientation commune à différentes licences (Physique – Chimie – Matériaux, Chimie, Sciences de la Terre et Mécanique, (PCSTM)). La spécialisation se fait progressivement en 2ème (L2) et 3ème (L3) année par l’introduction d’une proportion de plus en plus importante de physique. Ce dispositif permet une réorientation vers les autres licences s’appuyant sur le portail PCSTM jusqu’en fin de L2.

Indicateurs

Nombre d’inscrits en L1 (Portail PCSTM) 144

Nombre d’inscrits en L2 35

Nombre d’inscrits en L3 34

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant NR

% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant NR

% d'abandon en L1 22 %

% de réussite en 3 ans NR

% de réussite en 5 ans NR

% de poursuite des études en master ou dans une école 90 %

% d'insertion professionnelle NR

1

Bilan de l’évaluation Appréciation globale :

Le dossier de la licence de Physique est de bonne qualité, à la fois du point de vue du contenu des enseignements et de l’équipe pédagogique que du point de vue de sa structure et de son fonctionnement. L’objectif ultime affiché est la formation d’étudiants à un niveau master et de préférence à la recherche, mais une insertion professionnelle au niveau L3 reste possible.

La structuration de la formation, qui commence par une L1 très généraliste et une spécialisation progressive permet aux étudiants, jusqu’en fin de L2, d’acquérir une bonne culture scientifique tout en conservant des possibilités de réorientation vers les autres licences issues du portail ou d’autres formations de l’établissement (licence Sciences exactes et naturelles, licences de l’Institut de Préparation à l'Administration Générale ou IPAG).

Le souci porté à la réussite des étudiants se traduit par un suivi régulier des étudiants : - Stage de rentrée, organisé au niveau de l’établissement, au cours duquel les étudiants sont

formés aux méthodes du travail universitaire. - Système d’enseignants référents à tous les niveaux. - Heures de soutien à tous les niveaux de la formation. - Possibilité offertes aux étudiants en situation d’échec de préparer un Diplôme d’Université (DU)

en sciences. Ce DU permet une reprise d’études en L1 ou une réorientation en BTS ou DUT. - UE de méthodologie en S1.

Des enquêtes semestrielles d’évaluation des enseignements et de la vie étudiante sont organisées par l’Université. Les résultats de ces évaluations, ainsi que les rencontres régulières entre équipes pédagogiques et délégués étudiants, servent à améliorer la formation.

Au niveau de l’UFR Sciences et propriétés de la matière, les équipes pédagogiques sont organisées en sections disciplinaires. Ces sections disciplinaires sont chargées de piloter de façon cohérente les formations de la L1 à la 2nde année de master.

Les données fournies dans le dossier (taux de réussite en licence et taux d’intégration important en master) vont à l’appui de ce projet pédagogique.

Points forts : La pluridisciplinarité de la mention Physique et la spécialisation progressive sont des atouts pour

cette formation. Le suivi des étudiants (tutorat, enseignants référents) est opérationnel. Les enquêtes d’évaluation des enseignements par les étudiants sont prises en compte dans

l’évolution de la formation. Le Projet Professionnel Personnel de l’Etudiant est obligatoire en L2. Il existe des passerelles vers d’autres licences en L2. Un stage de 8 semaines suivi d’une soutenance orale est obligatoire en L3.

Points faibles : Aucune enquête n’est fournie sur l’insertion professionnelle des diplômés. Le dossier ne précise pas les caractéristiques de la population étudiante.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A

2

3

Recommandations pour l’établissement

Les modalités de contrôle des connaissances, notamment la répartition contrôle continu/contrôle terminal et les modalités de compensation entre semestres, devraient être mieux renseignées.

Il conviendrait d’analyser le devenir des étudiants (poursuite après diplôme, taux d’échec en cours…).

Une incitation plus prononcée à la mobilité internationale pourrait être envisagée.

Evaluation des diplômes Licences – Vague B

ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Université Rennes 1 Demande n° S3LI120000727

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Physique - Chimie matériaux

Présentation de la mention

La licence Physique-Chimie matériaux (PCM) est une formation bidisciplinaire généraliste dans le domaine de la physique et de la chimie. Elle offre à la fois des débouchés vers ces deux domaines et vers les masters enseignement ou les écoles d‘ingénieurs.

Cette licence s’inscrit dans l’offre de formation Sciences de la matière de l’Université Rennes 1 qui regroupe les mentions Physique, Chimie, Sciences de la Terre et Mécanique au sein du portail PCSTM. La licence PCM propose en 3ème année (L3) deux parcours intitulés Physique-Chimie et Matériaux. Ils sont accessibles après un L1 de tronc commun où le premier semestre est consacré à l’orientation en Sciences de la matière, puis un L2 au cours duquel l’étudiant choisit la majeure Physique-Chimie et des compléments dans d’autres matières scientifiques. Ces parcours sont également accessibles en L3 sur dossier pour des étudiants extérieurs (autre L2, classe préparatoire aux grandes écoles, BTS…).

Indicateurs

Nombre d’inscrits en L1 144

Nombre d’inscrits en L2 146

Nombre d’inscrits en L3 46

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant NR

% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant NR

% d'abandon en L1 22 %

% de réussite en 3 ans NR

% de réussite en 5 ans NR

% de poursuite des études en master ou dans une école NR

% d'insertion professionnelle NR

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

La licence PCM a une structure cohérente où la spécialisation est progressive des sciences de la matière vers deux parcours disciplinaires en L3, l’un généraliste, l’autre davantage centré sur les matériaux. L’approche pluridisciplinaire permet l’acquisition d’une solide culture scientifique à laquelle s’ajoutent des compléments de

1

2

connaissances (anglais, C2i, formation à la recherche documentaire) ainsi qu’une aptitude à la transmission des connaissances pour ceux qui se dirigeront vers les métiers de l’enseignement. Toutefois, l’évaluation de l’acquisition de compétences transversales n’est pas décrite.

Le contenu pédagogique est bien équilibré entre les deux disciplines (physique et chimie) et une part conséquente est réservée aux travaux expérimentaux. Des dispositifs d’aide à la réussite, mis en place au niveau de l’établissement depuis 2008, sont opérationnels : dispositifs d’accueil et d’information des lycéens, remise à niveau, UE de méthodologie en début de licence, suivi par un enseignant référent (rendez-vous bis-annuels), soutien dans les disciplines majeures.

La formation généraliste dispensée dans la mention PCM doit permettre une bonne insertion des étudiants diplômés dans les masters de Physique ou Chimie ou un master Enseignement (plus spécifiquement le master Matériaux pour le parcours éponyme), mais également dans des écoles d’ingénieurs. L’étudiant peut construire son projet professionnel grâce aux dispositifs de préprofessionnalisation (information, séminaires de doctorants, intervention de professionnels) et grâce à la réalisation d’un stage de 4 semaines en L3. Malgré un encouragement, la mobilité internationale reste modeste. L’insertion finale des diplômés dans le monde professionnel n’est pas précisée.

Le pilotage de la mention est solide et s’appuie sur des responsables d’année et une équipe pédagogique (réunion chaque trimestre et en fin d’année). La formation est évaluée par les étudiants (politique de l’établissement) permettant une amélioration de l’offre de formation (introduction de la méthodologie et suppression de l’informatique en S1, remplacement du terme « mineure » par « complément »). Toutefois, la provenance et le devenir de la population étudiante ne sont pas clairement indiqués.

Points forts : La mention présente une spécialisation progressive et permet une compétence bidisciplinaire. Le parcours prépare solidement à la poursuite d’études en master. Un dispositif de pré-professionnalisation et un stage en L3 sont proposés. Les dispositifs de soutien et d’accompagnement des étudiants sont nombreux (enseignant référent,

tutorat, mise à niveau, méthodologie universitaire, réorientation vers un DU). Le fonctionnement de la licence et de son pilotage sont clairs. L’évaluation est prise en compte pour améliorer le pilotage de la licence.

Points faibles : Il n’y a pas de préparation spécifique à des licences professionnelles. La mobilité internationale est faible.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement

La licence mention Physique-Chimie matériaux présente une structure progressive et cohérente et offre de nombreux points forts. Pour autant, quelques améliorations pourraient être apportées :

- L’introduction d’une préparation à l’entrée en licence professionnelle pour les étudiants ne souhaitant pas poursuivre en master pourrait être envisagée.

- Des actions plus incitatives à la mobilité internationale pourraient être mises en place. - Une analyse détaillée du devenir de la population étudiante (notamment sortant en cours de cursus)

pourrait être utile à l’amélioration de la mention. De même, une meilleure connaissance des caractéristiques de la population étudiante permettrait d’optimiser le suivi personnalisé des étudiants.

Evaluation des diplômes Licences – Vague B

ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Université Rennes 1 Demande n° S3LI120000728

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Sciences de la Terre

Présentation de la mention

La mention de licence Sciences de la Terre (ST) offre une formation généraliste couvrant les domaines de la géologie, la géophysique et l’hydrogéologie. L’unique parcours proposé s’appuie sur le spectre important de spécialités de recherche présentes dans ce domaine à Rennes. Les poursuites d’études sont possibles en master (dont 3 masters à l’Université Rennes 1, y compris un master Enseignement) ou en école d’ingénieurs ; la mention offre également des débouchés au niveau bac+3 dans les secteurs pétroliers et miniers, et les bureaux d’études en environnement. Les compétences visées sont déclinées en différents thèmes : techniques de base, compréhension, géotechniques et techniques transversales.

La licence ST s’inscrit dans l’offre de formation Sciences de la matière de l’Université Rennes 1 regroupant les mentions Physique, Chimie, Sciences de la Terre et Mécanique dans le portail PCSTM. Après une première année (L1) d’orientation en Sciences de la matière, l’étudiant entre pleinement dans la formation en L2. Le contenu pédagogique ménage également une ouverture vers les sciences de l’environnement. Le parcours ST est aussi accessible en L3 sur dossier pour des étudiants extérieurs (autre L2, classe préparatoire aux grandes écoles, BTS…).

Indicateurs

Nombre d’inscrits en L1 144

Nombre d’inscrits en L2 20

Nombre d’inscrits en L3 24

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant NR

% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant NR

% d'abandon en L1 25 %

% de réussite en 3 ans NR

% de réussite en 5 ans NR

% de poursuite des études en master ou dans une école NR

% d'insertion professionnelle NR

1

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

La licence Sciences de la Terre a une structure cohérente où la spécialisation intervient à partir du L2 et dont les objectifs se déclinent en 5 thèmes : techniques de base, compréhension, géotechniques et techniques transversales. L’évolution de l’acquisition des techniques de base vers les techniques transversales permettant une orientation du projet professionnel est progressive et bien construite. Une sensibilisation aux métiers de l’enseignement est également proposée.

Le contenu pédagogique évolue des matières fondamentales en L1 (mathématiques, physique, chimie) vers un contenu spécialisé à partir de L2 agrémenté de jours de terrain pour permettre à l’étudiant d’appréhender « expérimentalement » les sciences de la Terre. Des dispositifs d’aide à la réussite, mis en place au niveau de l’établissement depuis 2008, sont opérationnels : dispositifs d’accueil et d’information des lycéens, remise à niveau, UE de méthodologie en début de licence, suivi par un enseignant référent, soutien. Par ailleurs, un partenariat est mis en place avec différents acteurs professionnels locaux, ce qui devrait bénéficier aux étudiants.

La formation permet une bonne insertion des étudiants diplômés dans les formations de masters. L’étudiant est orienté grâce aux informations relayées par l’enseignant référent, via un module « choisir son master et y entrer », ainsi que par l’intervention de professionnels extérieurs. Le parcours ST prépare également à l’entrée en licence professionnelle (en particulier la mention Instrumentation pour l’exploration et l’exploitation minière). La mobilité internationale est encouragée, mais reste modeste. De même, les étudiants sont sensibilisés à l’importance des stages, mais on peut regretter que ceux-ci restent facultatifs. Enfin, l’insertion finale des diplômés dans le monde professionnel n’est pas précisée.

Le pilotage de la mention est assuré par les responsables d’année entourés des responsables d’UE ; le nombre relativement faible d’étudiants dans cette mention ne nécessite pas un pilotage complexe. Toutefois, le devenir de la population étudiante n’apparaît pas clairement dans le dossier. La formation est évaluée par les étudiants (politique de l’établissement), ce qui a permis d’ajuster l’offre de formation (introduction de la méthodologie et suppression de l’informatique au semestre 1, remplacement du terme « mineure » par « complément », amélioration de l’accueil des étudiants arrivant en L3).

Points forts : Les objectifs en termes de compétences visées sont clairs. Le parcours prépare solidement à la poursuite d’études en master. Un dispositif de pré-professionnalisation et des stages de terrain sont proposés. Les dispositifs de soutien et d’accompagnement des étudiants sont nombreux (enseignant

référent, tutorat, mise à niveau, méthodologie universitaire, réorientation vers un DU). L’intervention de professionnels et la préparation à l’entrée en master permettent d’envisager

une bonne insertion professionnelle après la licence. L’évaluation est prise en compte pour améliorer le pilotage de la licence.

Points faibles : L’absence de stage obligatoire est regrettable. La mobilité internationale est faible.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A

2

3

Recommandations pour l’établissement

La licence mention Sciences de la Terre offre de nombreux points forts, mais quelques améliorations peuvent être suggérées :

- Un stage obligatoire pourrait être introduit en L3. - La mise en place d’actions plus incitatives à la mobilité internationale serait souhaitable. - Une analyse détaillée du devenir de la population étudiante (notamment sortant en cours de

cursus) pourrait être utile à l’amélioration de la mention. De même, la connaissance dans le détail des caractéristiques de la population étudiante permettrait d’optimiser le suivi personnalisé des étudiants.

- Des actions pourraient être menées pour augmenter l’attractivité de la mention et de facto les effectifs afin d’atteindre une masse critique plus importante (30 à 40 étudiants en L3 par exemple).

Evaluation des diplômes Licences – Vague B

ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Université Rennes 1 Demande n° S3LI120000729

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Mathématiques

Présentation de la mention

La licence de Mathématiques proposée par l’Université Rennes 1 vise à fournir aux étudiants des connaissances et une pratique des mathématiques leur permettant avant tout de poursuivre leurs études en master, mais aussi de s’orienter directement dans la vie professionnelle.

La poursuite d'études en master débouche sur les carrières de l'ingénierie mathématique, de l'économétrie-statistique, de l'enseignement primaire (via une réorientation) ou secondaire (préparation au CAPES, au CAPLP (certificat d'aptitude au professorat de lycée professionnel), à l'agrégation), ou enfin de la recherche. Au cours ou à l'issue de la licence, des orientations sont possibles vers des filières de préparation à des métiers spécifiques (administration publique, écoles d'ingénieurs dont l'INSA de Rennes).

Suivant un schéma classique, les années L1 (première année) et L2 (deuxième année) sont communes à plusieurs licences, en l’occurrence les mentions de Mathématique, d’Informatique, de Mathématiques-Economie et d’Electronique et télécommunications, qui sont regroupées au sein du «portail» MIEE (Mathématiques, informatique, électronique, économie). La spécialisation s'opère au cours du L2, par le biais du choix d'unités d'enseignement (UE). Le portail MIEE offre également une préparation à l'entrée aux formations d'ingénieurs de l'Université. La L3 est quant à elle spécialisée en mathématiques. Cette mention propose trois parcours en L3 : vers le CAPES, vers l'Ingénierie mathématique, et vers la recherche et l'agrégation.

Indicateurs

Nombre d’inscrits en L1 63

Nombre d’inscrits en L2 75

Nombre d’inscrits en L3 121

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant 2 % - NC

% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant 57 % -NC

% d'abandon en L1 11 % ou 2 % ?

% de réussite en 3 ans 61 % - NC

% de réussite en 5 ans NC

% de poursuite des études en master ou dans une école 75 %

% d'insertion professionnelle NC

1

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

Le projet pédagogique est orienté vers la poursuite d'études choisie en master, avec un éventail diversifié de formations : il conduit naturellement aux masters de Mathématiques et applications, Métiers de l'enseignement et de la formation, Modélisation, ou Statistique-Econométrie. L'attractivité de la formation peut être mesurée par le flux entrant en L3, très supérieur à celui du L2, probablement en provenance des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE).

La mutualisation par portail organise une première année d'orientation (L1) débouchant sur plusieurs mentions de licence. La L2 offre en principe trois parcours : Classique, Renforcé, et vers une mention de licence débouchant sur le master de préparation au concours de professeur des écoles. Cependant, les parcours Classique et Renforcé semblent être quasi-identiques, la seule différence étant la présence dans le parcours Renforcé d'une UE (porteuse de 6 crédits européens), mais hors cursus. Très majoritairement, les UE sont bâties sur une répartition à 50 % entre cours magistraux et travaux dirigés.

Le taux de poursuite en master est satisfaisant. Les taux de réussite en L2 et L3 sont proches et satisfaisants (72 % et 76 %). Celui en L1 est relativement convenable (59 %), mais perfectible ; le choix d'effectuer l'ensemble du contrôle de connaissances à ce niveau en contrôle continu a (et aura) probablement un impact positif. Il serait intéressant de disposer d'une analyse plus fine au niveau du L1 (par exemple hors parcours de la préparation ingénieur), du L2 (par parcours), et du L3 (en fonction de l'origine, université/CPGE).

L'offre de passerelles et de réorientations est claire, mais peu empruntée, malgré des dispositifs de soutien, de tutorat et d'enseignants référents bien structurés. Les TICE (Technologies de l'information et de la communication pour l'éducation) sont centrées sur l'utilisation du logiciel d'auto-apprentissage et d'auto-évaluation WIMS au premier semestre du L1. L'équipe pédagogique, bien structurée et pluridisciplinaire, organise l'évaluation suivant des modalités classiques (questionnaires, analyse détaillée et globale).

Points forts : La formation est ouverte au niveau du L3 et recrute à ce niveau très au delà du flux de L2. La formule du portail permet une mutualisation structurée avec plusieurs autres mentions de licence. L'offre de spécialisation en L3 est équilibrée et réellement structurée par des enseignements

spécifiques. Une initiation au travail documentaire avancé est proposée en L3. La panoplie des outils d'aide à la réussite (tutorat, enseignants référents, soutien) est mise en œuvre.

Points faibles : Le parcours renforcé en L2 paraît faiblement différencié. L'information sur la population étudiante et le suivi des sortants hors poursuite en master sont absents.

De même, les informations sur les taux d'abandon et les réorientations en L1 sont confuses (désaccord entre la fiche d'auto-évaluation et le dossier).

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A

2

3

Recommandations pour l’établissement

La principale recommandation porte sur l'analyse des flux et du devenir de la population étudiante : - L'analyse de la faible utilisation des passerelles et réorientations (hors L1) devrait être menée. - Le suivi des étudiants par parcours serait une information souhaitable.

L'investissement de l'équipe pédagogique au niveau du L1 pourrait être amélioré.

La démarche d'auto-évaluation de la mention (fiche d'auto-évaluation) devrait être complètement revue (en commun avec d'autres licences de Rennes 1 et Rennes 2).

Evaluation des diplômes Licences – Vague B

ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Université Rennes 1 Demande n° S3LI120000730

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Informatique

Présentation de la mention

La licence d’Informatique proposée par l’Université Rennes 1 est la première étape d'une formation vers les métiers de l'ingénierie et de la recherche en informatique. Ces formations trouvent leurs débouchés dans le tissu industriel régional, ainsi que dans l’environnement local de la recherche et recherche-développement, public (Irisa) et privé (Orange Labs, Canon, Technicolor par exemple).

Cette mention est avant tout destinée à être poursuivie par un master d’Informatique, notamment celui de l’Université Rennes 1, à finalité recherche ou professionnelle. A l'issue de la licence, il est également possible d’intégrer une licence professionnelle, de s’orienter vers les métiers de développement informatique, ou de se présenter aux concours de la fonction publique.

Suivant un schéma classique, la 1ère (L1) et la 2ème (L2) années sont communes aux mentions de Mathématiques, d’Informatique, de Mathématiques-Economie et d’Electronique et télécommunications, qui sont regroupées au sein du «portail» MIEE. La spécialisation s'opère au cours de la L2, par le biais du choix d'unités d'enseignement. Le portail MIEE offre également une préparation à l'entrée de formations d'ingénieurs de l'Université. La L3 est spécialisée en informatique et s’articule autour de trois parcours : Informatique générale, MIAGE (Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises), et récemment Recherche et innovation. Le parcours MIAGE est proposé en formation classique et en alternance. Le parcours Recherche et innovation propose un cursus aux exigences renforcées ; il est destiné à de très bons étudiants issus de la L2 de Mathématiques ou d’Informatique, ainsi qu’aux étudiants de l’ENS.

Indicateurs

Nombre d’inscrits en L1 113

Nombre d’inscrits en L2 53

Nombre d’inscrits en L3 197

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant 20 %

% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant NC

% d'abandon en L1 16 %

% de réussite en 3 ans NC

% de réussite en 5 ans NC

% de poursuite des études en master ou dans une école 84 %

% d'insertion professionnelle NC

1

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

Le projet pédagogique de la licence d'Informatique est orienté vers la poursuite d'études en master. Ce projet est en bonne adéquation avec son environnement économique et académique. Il se décline sur une palette complète, de la professionnalisation à la recherche, avec trois parcours bien ciblés. Ce projet est clairement attractif, avec des effectifs de L3 deux fois supérieurs à ceux de la L2. La création d'un parcours recherche commun avec l'ENS et héritant du magistère Informatique et télécommunication est un succès remarquable, dont il faudra apprécier l'impact sur l'attractivité des L1 et L2.

La mutualisation au sein du portail MIEE est importante, avec un rôle assez modeste de l'informatique dans le parcours Ingénieur. Dans le parcours Informatique générale, cette discipline représente 60 % des crédits européens (CE) en L2. L'intérêt d'une unité d'enseignement (UE) de physique 3, obligatoire en L2 parcours Informatique (rendant obligatoires les UE de physique 1 et 2 de L1) n'est pas évident. On peut également s’interroger sur la nécessité de la spécialisation du parcours MIAGE dès le S3.

Au cours des trois années, l'enseignement du parcours Informatique générale est orienté exclusivement vers les aspects fondamentaux et généraux de l'informatique. Il n'y a aucune UE d'introduction aux spécialités applicatives.

Le taux de poursuite en master est très satisfaisant. Il doit cependant être mis en regard d'un taux de réussite relativement faible pour la L3 (61 %). Même s’ils sont trop récents pour être pleinement appréciés, les dispositifs de passerelles et de réorientations ont fait l’objet d’importants efforts. Le passage obligé par la L3 pour intégrer une licence professionnelle reste perfectible.

Les dispositifs de tutorat et d'enseignants référents ne semblent pas en mesure d'apporter un remède à un taux d'échec préoccupant en L1 (36 % hors préparation ingénieur), malgré un processus bien structuré.

Points forts : La formation est ouverte au niveau de la L3, avec des effectifs nettement supérieurs à ceux observés en

L2. La formule du portail permet une mutualisation structurée avec plusieurs autres mentions de licence. Le dynamisme de l'équipe pédagogique a permis de faire évoluer finement les contenus d'enseignement

et l'organisation, ainsi que de créer un parcours Recherche commun avec l'ENS. Une formation en alternance a été créée. Une panoplie d’outils d'aide à la réussite (tutorat, enseignants référents, soutien) est mise en œuvre.

Points faibles : Les taux de réussite sont faibles et non compensés par des passerelles efficaces. Il est surprenant qu'il

soit impossible d'intégrer une licence professionnelle du domaine à l'issue du L2. L'information sur la population étudiante n'est pas suffisante, en particulier concernant l'échec en L3, de

même que le suivi des sortants qui n’intègrent pas un master. Les professionnels extérieurs ne sont pas mentionnés dans l'équipe pédagogique. L'utilisation de l'auto-évaluation de la mention (fiche d'auto-évaluation) n'est pas adéquate, consistant

plutôt en un complément d'informations.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : B

2

3

Recommandations pour l’établissement

Le dossier fait apparaître une focalisation très forte sur l'objectif de poursuite d'études en master. L'attractivité de la formation a été soulignée dans ce qui précède. Il semble donc tout à fait pertinent de poursuivre le projet pédagogique existant. Sans nullement le remettre en cause, il serait cependant souhaitable de lui apporter une inflexion, dans le sens suivant.

Pour les rédacteurs du dossier, "les emplois intéressants sont essentiellement destinés à des bac+5". Le devenir des 40 % d'étudiants qui n'obtiennent pas le L3 dans la configuration actuelle devrait au contraire être mieux pris en compte, et leur avenir professionnel mieux accepté et valorisé. De ce point de vue :

- Une connaissance plus fine de la population étudiante serait très utile : s'agit-il d'un recrutement externe important en entrée de L3, d'un niveau insuffisant des montants de L2, comment les échecs se répartissent-ils par parcours ?

- Il serait très souhaitable d'améliorer en profondeur les modalités de réorientation et les passerelles, aux niveaux L2 et L3.

La démarche d'auto-évaluation de la mention (fiche d'auto-évaluation) devrait être revue pour permettre d’optimiser la formation.

Evaluation des diplômes Licences – Vague B

ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Université Rennes 1 Demande n° S3LI120000731

Domaines : Sciences, technologies, santé – Arts, lettres, langues - Sciences humaines et sociales

Mention : Pluridisciplinaire

Présentation de la mention

La mention de licence Pluridisciplinaire de l’Université Rennes 1 correspond à une 3ème année de licence (L3) dont l’objectif est de former des étudiants désireux de s’orienter vers le professorat des écoles et les concours de la fonction publique. Il s’agit d’un profond renouvellement d’une mention précédemment appelée Sciences exactes et naturelles (SENA) à Rennes 1. La nouvelle mention est co-habilitée avec l’Université Rennes 2. Cette formation donne l’accès de plein droit au master Métiers de l’éducation et de la formation, spécialité Professorat des écoles et métiers de l’enseignement (mention co-habilitée entre les deux universités Rennes 1 et Rennes 2, spécialité co-habilitée entre les quatre universités de Bretagne). Les cursus d’origine des étudiants, les connaissances et compétences acquises étant très variés, 2 parcours ont été créés : un parcours Sciences exactes et naturelles (SENA) pour les étudiants du domaine STS (Sciences, technologies, santé), et un parcours Lettres et sciences (LESCI) pour les étudiants des domaines SHS (Sciences humaines et sociales), ALL (Arts, lettres et langues) ou DEG (Droit, économie et gestion). Le parcours LESCI propose deux options amenant au concours de professorat des écoles (PE) et aux concours de la fonction publique (AFP). Après validation, le parcours LESCI donne accès aux masters disciplinaires de la mention d’origine. La mention Pluridisciplinaire est accessible aux étudiants titulaires d’une L2 des domaines STS, SHS, ALL ou DEG.

Indicateurs

Nombre d’inscrits en L1

Nombre d’inscrits en L2

Nombre d’inscrits en L3 42

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant

% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant

% d'abandon en L1

% de réussite en 3 ans

% de réussite en 5 ans

% de poursuite des études en master ou dans une école 99 %

% d'insertion professionnelle NR

1

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

L’objectif de la mention Pluridisciplinaire est de former les étudiants qui se destinent à une carrière de professeur des écoles. Les objectifs pédagogiques et les débouchés sont clairement identifiés. Cette licence est basée sur une formation générale disciplinaire de 2 ans dans les différents domaines STS, SHS, ALL et DEG. La diversité de cursus des étudiants a conduit l’équipe pédagogique à créer deux parcours : un parcours SENA pour les étudiants du domaine STS et un parcours LESCI pour les étudiants des domaines SHS, ALL ou DEG. Il existe cependant un tronc commun entre les deux parcours comportant des enseignements obligatoires en français, en histoire et en géographie, en mathématiques, en langues vivantes et une UE de préprofessionnalisation. On peut souligner cet effort de mutualisation des enseignements à partir d’une population hétérogène d’étudiants. L’accompagnement des étudiants se traduit par des entretiens individuels réalisés tout au long de l’année avec un enseignant référent. La licence offre une bonne préprofessionnalisation des étudiants par l’intermédiaire d’un stage obligatoire en établissement. Les étudiants bénéficient d’unités d’enseignements (UE) leur permettant d’acquérir des compétences transversales indispensables à l’obtention d’une licence, mais également des compétences additionnelles comme le C2i, les langues et la communication. Il est difficile de juger du taux d’insertion des étudiants, car les résultats de réussite au concours PE ne sont pas communiqués. Le pilotage de la mention sera réalisé par une commission de suivi regroupant le responsable de la mention et 2 représentants par parcours. Cette commission apparaît très réduite en taille. L’équipe pédagogique est constituée par parcours avec les responsables d’UE. Par rapport à l’actuelle mention SENA, les évaluations des étudiants ont apporté des modifications dans le programme (introduction d’UE d’histoire et de géographie).

Points forts : Le dossier est bien construit et argumenté pour proposer une réorganisation de la licence avec la

création d’une mention Pluridisciplinaire Rennes 1/Rennes 2 et la mise en commun d’enseignements. La formation est très professionnalisée (contenu pédagogique, stage en milieu professionnel) et adaptée

aux objectifs. On peut s’interroger sur l’absence de stage pour le parcours LESCI. L’accent est mis sur l’acquisition de compétences transversales (communications écrite et orale). L’accompagnement personnalisé des étudiants est réalisé grâce aux enseignants référents.

Points faibles : Dans la mesure où l’objectif est de préparer les étudiants à ce concours, il est regrettable de ne pas

connaître le devenir des diplômés, et plus particuliérement le taux de réussite au concours de professorat des écoles (au moins pour la mention actuelle SENA).

Il n’y a aucun indicateur chiffré des différentes populations d’étudiants prévues pour la mention à partir de celles existantes, ni de renseignement précis sur les caractéristiques de la population étudiante actuelle.

La description de l’équipe pédagogique est superficielle et le fonctionnement du pilotage de la licence aurait mérité d’être précisé (commission de suivi peu dense).

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A

2

3

Recommandations pour l’établissement

La mention Pluridisciplinaire présente des objectifs clairs et la filière est parfaitement justifiée. Il faut souligner l’effort de mutualisation de cette formation qui tend vers la simplification et la cohérence menant vers le professorat des écoles. Quelques modifications pourraient être envisagées pour améliorer la qualité du dossier :

- Le suivi des étudiants devrait être renforcé au niveau des analyses sur l’insertion professionnelle et sur la réussite de la poursuite d’études choisies.

- Il serait souhaitable d’apporter une définition plus détaillée des rôles de l’ensemble des structures pédagogiques et un descriptif de fonctionnement plus précis.

- Ne faudrait-il pas envisager de mutualiser l’UE « métiers de l’administration et des organisations » entre les deux parcours ?

Evaluation des diplômes Licences – Vague B

ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Université Rennes 1 Demande n° S3LI120000732

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Ingénierie en nutraceutique

Présentation de la mention

La licence d’Ingénierie en nutraceutique permet aux étudiants d’acquérir les compétences dans le domaine des nutraceutiques qui se situe au carrefour de la nutrition et de la santé. La création de cette mention (qui remplace le parcours Ingénierie en nutraceutique de la mention Biologie) a pour but d’améliorer la lisibilité de la formation. Les titulaires de cette licence peuvent poursuivre leurs études à Rennes 1 en intégrant de plein droit le master BAS (Biologie agro santé), spécialité ALIMN (Alimentation, lait, innovation, management et microbiologie), parcours IN (Ingénierie en Nutraceutique), ou les autres masters à dominante nutrition et santé. L’admission se fait en 2ème année (L2) pour les étudiants admis de PAES (Première Année des Etudes de Santé) et aux étudiants titulaires du L1 Biologie. Les enseignements proposés montrent un équilibre entre les connaissances fondamentales, les sciences de l’ingénieur et les matières spécifiques à orientation professionnelle. Les diplômés trouvent des emplois dans les secteurs de l’agro-alimentaire, de la parapharmacie et des cosmétiques.

Indicateurs

Nombre d’inscrits en L1

Nombre d’inscrits en L2 25

Nombre d’inscrits en L3 32

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant NR

% entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant NR

% d'abandon en L1

% de réussite en 3 ans NR

% de réussite en 5 ans NR

% de poursuite des études en master ou dans une école 99 %

% d'insertion professionnelle NR

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

La création de la licence d’Ingénierie en nutraceutique se justifie par une plus grande lisibilité et par un environnement socio-économique particulièrement favorable. L’objectif de la mention est de répondre aux besoins des industriels régionaux qui recherchent des professionnels ayant des compétences techniques dans le domaine des nutraceutiques. La formation privilégie la préparation à la poursuite d’études au sein du master BAS, spécialité

1

2

ALIMN, parcours Ingénierie nutraceutique proposé par l’Université Rennes 1. Malgré la capacité d’accueil limitée de la formation, aucune information n’est fournie sur la population étudiante actuelle. Une place non négligeable est accordée aux compétences transversales que les étudiants doivent acquérir en plus de l’enseignement fondamental. Cette démarche sur les compétences transversales se retrouve dans de nombreuses unités d’enseignement (UE) et se traduit par la réalisation d’un projet (10 % du volume horaire total d’une UE). Un effort important est fait sur la professionnalisation lors du cursus : présence de deux UE de préprofessionnalisaton aux métiers, d’un stage obligatoire de 4 semaines et d’une UE projet professionnel personnel de l’étudiant (PPPE) au 6ème semestre (S6). Le pourcentage d’heures consacrées aux aspects méthodologiques et professionnalisants sont des atouts certains pour l’insertion future des étudiants de cette licence. L’enseignement des langues est important (12 CE sur 2 ans) et il prépare au BEC (Bristis English of Cambridge). Il y a un accompagnement personnalisé des étudiants grâce à la présence d’un enseignant référent. Les taux de réussite et d’orientation sont remarquables. En revanche, aucune information n’est donnée sur le devenir des étudiants en termes d’insertion professionnelle. Les dispositifs de valorisation du diplôme vers les secteurs public et privé sont particulièrement développés avec de nombreux partenariats. L’équipe pédagogique est constituée du responsable de la formation épaulé par les responsables d’UE. Un comité de pilotage professionnel est évoqué, mais sa composition et son articulation avec l’équipe pédagogique mériteraient d’être précisées. Le pilotage de la formation tient largement compte des évaluations des enseignements par les étudiants (introduction UE professionnalisante, libellés des UE plus lisibles).

Points forts : La spécialisation de la licence permet une formation solide dans le domaine et une articulation

cohérente avec les masters. Un effort important est porté sur la professionnalisation (UE, stage et PPPE). La possiblité de VAE est un

atout qui mérite d’être concrétisé. La place de l’anglais est importante dans le cursus. Les compétences transversales sont développées à

travers une démarche présente dans la plupart des UE. La valorisation du diplôme est importante vis-à-vis des secteurs public et privé. On note la présence d’un comité de pilotage professionnel et l’évaluation de la formation par les

étudiants est efficiente.

Points faibles : Il n’y a pas de données précises sur le devenir des étudiants en termes d’insertion professionnelle, ni sur

l’origine de la population étudiante en L2. La proportion de cours magistraux est forte dans certains semestres (S3 et S5). Il y a une absence d’information sur les intervenants professionnels extérieurs et le pourcentage de leur

intervention.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement

La licence d’Ingénierie en nutraceutique offre une formation solide dans le domaine des nutraceutiques. Le projet pédagogique est bien construit et en cohérence avec le flux d’étudiants. Cependant, des améliorations pourraient être apportées sur les points faibles identifiés :

- Il apparaît nécessaire d’obtenir les résultats sur l’insertion et le devenir des étudiants. Il conviendrait de réaliser une analyse plus détaillée de la population étudiante à l’entrée en L2.

- Il serait également souhaitable de diminuer la proportion de cours magistraux dans les semestres impairs.

Observations du président

TP R E S I D E N C E

Guy Cathelineau

Rennes, le 17 mars 2011 Président

Le Président de l'Université de Rennes 1 à Monsieur le Directeur de l'AERES Monsieur Le Directeur, 

Notre  établissement  souhaite  avant  tout  remercier  l’AERES  pour  le  travail  d’expertise  réalisé  sur 

notre offre de formation au niveau licence. Il se réjouit des évaluations globalement positives qui en 

ressortent et souhaite préciser comment seront prises en compte  les  recommandations  formulées 

dans les différents rapports. 

D’un point de vue général, notre établissement se félicite que l’AERES ait souligné la clarté de notre 

projet pédagogique au niveau licence, notamment à travers (i) la lisibilité, la cohérence de l’offre et 

sa  bonne  articulation  avec  le  niveau  M ;  (ii)  le  bon  équilibre,  au  sein  des  maquettes,  entre 

connaissances  théoriques,  savoirs pratiques et  compétences, et une  intégration des certifications ; 

(iii)  enfin  le  caractère  volontariste  de  notre  politique  de  professionnalisation  des  licences.  Nous 

apprécions également que  les efforts réalisés en termes de pilotage aient été remarqués au niveau 

du « cadrage pédagogique » des  licences, de  leur organisation, de  la mise en place d’une démarche 

qualité pédagogie, et concernant  la structuration des dispositifs d’aide à  la réussite et d’orientation 

des lycéens. 

Il nous est reproché « L’absence d’une réflexion d’ampleur sur  l’efficacité des dispositifs d’aide à  la 

réussite  utilisés  jusqu’à  présent »,  allant  de  pair  avec  une  utilisation  encore  hésitante  de  l’auto‐

évaluation dans chaque  licence. Nous partageons  le point de vue selon  lequel  la culture de  l’auto‐

évaluation  et  sa  structuration  au  sein  de  l’établissement  possèdent  une  marge  de  progression. 

Convaincus  des  enjeux  attachés  à  ce  sujet,  nous  avons  mis  en  place  dès  cette  campagne 

d’habilitation une procédure, s’inscrivant dans le cadre d’une démarche qualité pédagogie, venant en 

appui de l’auto‐évaluation demandée par l’AERES pour la constitution des dossiers. Cette procédure 

est soulignée comme « point fort » dans  le rapport d’évaluation global sur  l’offre  licence de Rennes 

1. Nous pensons avoir ainsi contribué fortement à  la diffusion de  la culture de  l’auto‐évaluation au 

sein  de  notre  établissement.  Parallèlement,  la  structuration  de  l’évaluation  des  enseignements  a 

conduit  au  vote  d’un  projet  en  CEVU  et  CA  au mois  d’octobre  2009,  lequel  débouchera  sur  une 

procédure opérationnelle en mars 2011. Enfin, concernant spécifiquement  les dispositifs d’aide à  la 

réussite, nous attirons votre attention sur le fait qu’ils sont suivis par « le comité de pilotage du Plan 

réussite  en  licence »,  et  donnent  lieu  chaque  année  à  la  réalisation  d’un  rapport  exhaustif 

d’évaluation par  licence et au niveau global de  l’établissement, présenté en  conseils.  Les  rapports 

2008  et  2009  sont  disponibles  sur  demande.  Le  rapport  2010  est  en  cours  de  rédaction.  Ces 

évaluations permettent d’ajuster le cadrage pédagogique adopté pour l’année suivante.

2, RUE DU THABOR CS 46510 35065 RENNES CEDEX www.univ-rennes1.fr

TÉL. 33 (0) 23 23 36 36 FAX 33 (0)2 23 23 36 00 [email protected]

A  cet  égard,  nous  partageons  l’analyse  des  experts  selon  laquelle  les  dispositifs  de  réorientation 

doivent faire l’objet de toute notre attention et doivent être renforcés. Certains dispositifs sont  

d’emblée insérés dans les portails sciences. Par ailleurs, les passerelles existantes ont vu leur effectif 

doubler  l’an  passé.  Elles  sont  « efficaces »  pour  les  étudiants  qui  les  utilisent,  mais  restent 

insuffisamment exploitées (potentiel effet stigmatisant). C’est en ce sens que nous travaillons1. Nous 

œuvrons aussi actuellement à la mise en place des « passerelles santé » destinées à accompagner la 

mise en place de la « Première année commune aux études de santé », ainsi que sur des passerelles 

vers des BTS à rentrée décalée (avec le rectorat).  

Dans la même veine, notre « lettre de cadrage » structurant la mise au point de l’offre licence incitait 

à  l’intégration dans  les maquettes de L2, d’UE de préparation à des  licences professionnelles, mises 

au  point  par  une  équipe  mixte  des  enseignants  des  licences  généralistes  et  professionnelles 

concernées. Nous  regrettons que  ces UE  soient  trop  rares dans  l’offre proposée. Nous  souhaitons 

mettre  en  place  un  groupe  de  travail  Licences  généralistes  /  Licences  professionnelles,  afin  de 

réfléchir à la possibilité d’aménager des passerelles effectives plus nombreuses entre les deux cursus. 

Ce  renforcement  des  liens  au  niveau  L2  entre  licences  généralistes  et  Licences  professionnelles 

rendra  en  outre  encore  plus  visible  la  cohérence  de  l’offre  de  formation  au  niveau  licence  de 

l’établissement :  des  licences  généralistes  ayant  plutôt  vocation,  lorsqu’elles  sont menées  à  leur 

terme  (L3), à ouvrir sur un Master  (85% des  licenciés de  l’université de Rennes 1 poursuivent  leurs 

études, et parmi eux 94% en première année de Master, selon  les dernières enquêtes d’insertion) ; 

une  gamme  variée  et  en  connexion  avec  le  bassin  d’emploi,  de  licences  professionnelles  dont  la 

vocation  exclusive  est  de  déboucher  sur  le  marché  du  travail.  A  cet  égard,  il  est  reproché  à 

l’établissement  de  ne  pas  développer  de  licence  généraliste  en  alternance.  Compte  tenu  de  la 

complémentarité exposée ci‐dessus, cette modalité de  formation est  logiquement privilégiée sur  le 

volet licences professionnelles, où elle est d’ailleurs largement exploitée 20 licences professionnelles 

en alternance sur 37, soit 54%. 

La  professionnalisation  des  licences  généralistes  constitue  néanmoins  un  point  très  important  et 

marquant de  la nouvelle offre, dans  l’objectif de préparer  le projet professionnel de  l’étudiant, qui 

s’étend  sur  3  à  5,  voire  8  ans. Dans  cette  perspective,  un  stage  est  recommandé  dans  le  cursus 

licence. Toutefois,  l’établissement n’a pas  souhaité  le  rendre obligatoire de manière  systématique 

dans  toutes  les  mentions  de  licences,  ni  donc  en  homogénéiser  les  conditions  de  réalisation. 

L’objectif est d’une part de respecter les caractéristiques disciplinaires. D’autre part, l’établissement 

souhaite afficher une politique volontariste de  stages au niveau master  (1ère et 2ème années). Pour 

que les étudiants concernés puissent réaliser leurs stages dans de bonnes conditions, il nous a paru 

nécessaire de ne pas saturer de stagiaires un marché potentiellement étroit dans certains secteurs. 

Nous regrettons la disparité de la qualité des annexes descriptives au diplôme. Nous ferons en sorte 

d’homogénéiser celle‐ci. De même nous  regrettons que  les données  sur  l’insertion professionnelle 

1 Un travail est réalisé en parallèle pour les étudiants « décrocheurs » avec la CCI et l’AFIJ

des  diplômés  de  licence  soient  parfois  mal  présentées  dans  les  dossiers.  L’établissement  est 

conscient  des  enjeux  attachés  au  suivi  de  l’insertion  professionnelle  des  diplômés.  En  2007, 

l’établissement  a  créé  l’Observatoire  du  suivi  de  l’insertion  professionnelle  des  étudiants  (OSIPE), 

dont  la mission  consiste  essentiellement  à  étudier  et  à  améliorer  la  connaissance  des  parcours 

universitaires, par le suivi de cohortes de diplômés et la diffusion des résultats. L’OSIPE est intégré au 

Service Orientation Insertion Entreprise (SOIE) issu de la structuration du BAIP au sein du SUIO‐IP. Les 

données sont disponibles sur le site internet du SOIE, sous forme de résultats de suivis de cohortes, 

d’enquêtes d’insertion sociale et professionnelle  (DUT,  licences professionnelles,  licences, masters) 

et d’une  lettre d’information de  l’OSIPE : « L’Actu ». Un « Zoom  insertion » vient également d’être 

publié, reprenant les chiffres clés en la matière. 

La mobilité sortante des étudiants de  licence a parfois été jugée faible. L’établissement souhaite en 

effet  la  développer.  C’est  dans  cette  perspective  que  les  « sections  internationales »  et  parcours 

internationaux ont  été  créés. C’est  aussi dans  cet objectif qu’une « UE d’aide  à  la mobilité »  sera 

proposée dans le prochain quadriennal. Nous en espérons une montée en puissance des flux sortants 

d’étudiants, tant en L3 qu’en Master. 

Nous  prenons  acte  de  l’exploitation  insuffisante  des  données,  dont  l’établissement  dispose  par 

ailleurs,  sur  l’origine de  la population étudiante.  Il  s’agit d’un point que nous avions nous‐mêmes 

souligné  lors de  la phase d’auto‐évaluation de  l’établissement. Nous prendrons des mesures pour 

que cette information puisse être exploitée au mieux par les responsables de formations. 

Après ces considérations générales, nous vous proposons des réponses plus spécifiques, concernant 

les mentions  de  licences  généralistes  pour  lesquelles  nous  souhaitons  apporter  des  compléments 

d’information. 

 

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de ma considération distinguée. 

 

 

 

   

 

 

REPONSES SPECIFIQUES APPORTEES POUR LES MENTIONS DE LICENCE 

Licence Droit Economie Gestion mention Science politique 

Note (B) ‐ (S3LI120000716) 

1. S’agissant du manque de données chiffrées  sur  la  réussite aux concours,  il est envisagé dès  la rentrée prochaine, dans  le cadre du PPPE, de proposer aux étudiants qui seraient  intéressés de tenter de constituer un annuaire des anciens de la L3 science politique, en lien avec le travail en cours  au  niveau  de  l’établissement. Nous  solliciterons  en  outre  le  SOIE  afin  de  compléter  les analyses statistiques concernant notre diplôme et ses débouchés. Ceci devrait nous permettre de répondre prochainement à ce type de question. 

2. Concernant  la monodisciplinarité de  l’équipe pédagogique, des modifications sont précisément intervenues depuis  l’écriture de  la maquette : parmi  les  intervenants en cours magistral dans  le cadre  de  la  licence  en  science  politique,  on  compte  désormais  un  collègue  historien  et  un économiste :  

il s’agit de M. Bernard Bruneteau, recruté à la mutation depuis le mois de septembre 2010 sur un poste de PR en science politique, mais néanmoins avant tout réputé en tant qu’historien et doublement agrégé en histoire  (il était auparavant professeur d’histoire contemporaine à l’université Pierre‐Mendès France‐Grenoble II) et science politique. 

M.  Pablo Diaz,  enseignant‐chercheur  en  économie  à  l’IEP  de  Rennes,  enseigne  en outre depuis la rentrée de septembre 2010 un cours d’économie politique auquel les étudiants participent s’ils choisissent cette option. 

Au total, la formation a donc une équipe pédagogique composée de six politistes, un juriste, un historien et un économiste, auxquels il convient d’ajouter les enseignants de  langue  (non  mentionnés  dans  la  maquette,  par  omission,  mais  néanmoins largement sollicités dans le cadre de l’organisation de l’enseignement des langues à des groupes spécifiques aux politistes). 

3. S’agissant de la part des TD dans l’ensemble des enseignements, elle est la même qu’en L3 Droit et  semble  parfaitement  convenir  aux  étudiants,  d’après  les  retours  obtenus  en  réunion pédagogique  : deux TD (de 16h) de science politique par semestre, soit quatre en tout, plus un TD de  langue de 30 heures.  Les deux  TD de  science politique obligatoires  à  chaque  semestre représentent déjà beaucoup de travail pour les étudiants, qui pourraient difficilement réaliser un travail personnel de préparation sérieux avec un TD de plus.  

4. En ce qui concerne les enseignements de mise à niveau, en lien avec l’hétérogénéité du public, il est envisagé, de mettre en place un module de méthodologie en tout début d’année (à raison de 8 à 10 heures de formation), sous réserve de financement. 

5. Quant à  l’usage des techniques d’information et de communication pour  l’enseignement (TICE), jugé insuffisant, il convient de rappeler ainsi que cela apparaît le projet, que l’ENT est activement utilisé, à  la  fois dans  le cadre d’informations et de dialogue avec  les étudiants au niveau de  la Licence, mais également plus particulièrement dans  le cadre de nos cours et TD (plan de cours, résumés des enseignements, documents de travail, power point, illustrations, tableaux, etc.).  

6. S’agissant du manque d’informations sur les sortants non diplômés, la réponse est la même que pour  le premier point  :  la mise  en place d’un  annuaire des  anciens  et  la  sollicitation du  SOIE (OSIPE) devrait permettre d’apporter prochainement des renseignements sur cette question 

7 . Suite à une erreur matérielle,  la fiche ADD portée au dossier était vierge ;  la Faculté de droit et de science politique tient à la disposition des experts de l’AERES le document dûment renseigné. 

Licence Droit Economie Gestion mention Economie Gestion  

Note (A) ‐ (S3LI120000717) 

Pour  compléter  les  indicateurs,  le  pourcentage  d’entrants  en  L3  venant  d’une  autre formation est de 38%. 

Commentaires sur les points faibles et les recommandations : 

Contrairement  à  ce  qui  est  notifié,  les  3  parcours  de  la  licence  économie/gestion comportent un stage obligatoire de 4 semaines minimum (UE 7 semestre 6) : voir le dossier d'évaluation p. 28, 12 et 23). Le dispositif de stage est  identique dans  les 3 parcours. 

Une  partie  des  enseignements  est  dispensée  par  des  professionnels,  notamment dans  le cadre des enseignements de comptabilité d’entreprise mais également dans les unités d’enseignements  spécifiques aux 3 parcours  (leurs  interventions visent à donner aux étudiants une vision de  la pratique de  l’économie et de  la gestion dans les  domaines  Affaires  et  entreprises,  Action  publique  et  Affaires  internationales). Enfin,  les  partenariats  noués  avec  le  Centre  des  Jeunes  Dirigeants,  la  Jeune Chambre  Economique  et  la  Boutique  de  gestion  (voir  dossier  d’évaluation  p.  17) vont dans le sens d’une relation avec l’environnement futur des étudiants. 

 

Licence Droit Economie Gestion / Sciences Technologies Santé mention Mathématiques Economie  

Note (B) – (S3LI120000718) 

1. L’effectif de  la  licence est particulièrement  réduit et  semble  se  recomposer au  fil des années :  

La licence est clairement en phase de croissance de ses effectifs. Le tableau suivant montre la dynamique des effectifs entre les promotions 2009‐2010 et les promotions 2010‐2011 : 

 

  2009‐2010  2010‐2011 

Nombre d’inscrits en L1  22  34 

Nombre d’inscrits en L2  19  18 

Nombre d’inscrits en L3  16  36 

% sortant de L2 pour intégrer une autre formation que L3 correspondant 

33%  0% 

% entrant en L3 venant d’une autre  formation que  le L2 correspondant 

  60% (*) 

% de poursuite des études en master ou dans une école  90%   (*) : La promotion de L3 actuelle est composée de la façon suivante : 40% des étudiants viennent du L2 correspondant, 25% de DUT STID (Statistique et Traitement Informatique des Données), 15% de L2 Eco‐Gestion ou L2 Maths, 20% d’autres filières (CPGE, grande école…). 

2. L’interface Mathématique‐Economie ne semble pas pleinement exploitée pour donner aux étudiants  l’envie de  candidater dans une autre  filière que  le Master  Statistique‐Econométrie :  

Tous les ans, nos meilleurs étudiants de L3 sont candidats à l’admission sur titres à l’ENSAI. Les  programmes  d’enseignements  proposés  dans  des  masters  tels  que  Econométrie, Economie ou Statistique nous semblent globalement dans  la continuité des enseignements de la licence. Certes, le profil des étudiants de licence peut être adapté pour entrer dans des grandes écoles de commerce où cependant la place accordée à l’économétrie, qui est l’une des disciplines majeures de la licence, est relativement faible.  

3. La formation ignore partiellement la professionnalisation : 

La licence est affichée comme une licence généraliste et la poursuite d’études en master est l’objectif principal de nos étudiants. Le recrutement diversifié en L3 (DUT, CPGE) atteste de la volonté des étudiants de poursuivre  leurs études au‐delà de Bac+3. La  licence, grâce au stage obligatoire en fin de L3, permet une sortie vers le marché du travail pour occuper des postes d’assistant statisticien ou d’assistant économiste. 

Un module optionnel de préparation à  la  licence professionnelle est proposé aux étudiants de  L2 désireux de  se  réorienter en 3ème  année  vers  la  Licence Pro « Chargé de  clientèle Particuliers » de la faculté des Sciences Economiques. 

Les  étudiants  de  L1  ou  L2 Mathématiques‐Economie  peuvent  se  réorienter  en  L2  ou  L3 Mathématiques  parcours  SENA  (licence  sciences  exactes  et  naturelles  préparant  aux carrières  de  professeurs  des  écoles  et  aux  concours  administratifs).  De  plus,  un module optionnel d’initiation aux métiers de l’enseignement est proposé en L1 et L2. 

4. Renforcer  les  liens  avec  les  différentes  composantes  de  l’Université  et  réfléchir  à  un partenariat possible avec Rennes 2 : 

La  formation est organisée  conjointement par  l’UFR de Sciences Economiques et  l’UFR de mathématiques de l’Université de Rennes 1. De plus, la plupart des enseignements de L1 et L2 sont mutualisés avec les licences de mathématiques et d’informatique. 

La formation est originale dans son contenu (Mathématiques‐Economie) ce qui  la distingue de la licence MASS de Rennes 2 (statistique et sciences sociales).  

5. Mettre en place des liens avec les masters type Actuariat et Banque‐Finance : 

Dans  le master Statistique‐Econométrie,  il existe 2 modules de  formation en actuariat qui permettent  aux  étudiants  de  candidater  sur  des  postes  de  chargé  d’études  statistiques actuarielle. Plusieurs de nos étudiants ont été recrutés sur ce type de poste. Par ailleurs des contacts sont en cours avec l’EURIA à Brest afin de développer un partenariat.  

Les étudiants titulaires de la licence ont accès de plein droit au master Banque‐Finance et en particulier  au  parcours  Ingénierie  Economique  et  Financière,  dont  les  enseignements mobilisent beaucoup les techniques quantitatives. 

Licence Sciences Technologies Santé mention Chimie  

Note (A)‐ (S3LI120000723) 

Préparation  aux  licences  professionnelles :  A  ce  jour  l’UR1  offre,  via  les  IUTs  de  Lannion  et  de Rennes, préférentiellement deux licences professionnelles à destination des étudiants sortants du L2 PCSTM mention chimie : 

La  licence  professionnelle  IEEP  (instrumentation  pour  l'exploration  et  l'exploitation pétrolières), IUT de Lannion,  

La  licence  professionnelle  « Procédés  et  analyse  en  chimie  et  agroalimentaire »,  IUT  de Rennes. 

D’après  les  responsables  de  ces  formations,  les  étudiants  issus  du  L2  PCSTM  mention  chimie possèdent tous les pré‐requis pour postuler à ces deux licences. 

Par ailleurs,  il est noter  le projet de création d’une  licence professionnelle « Verres et Céramiques » portée par  la  composante  ‘Sciences et Propriétés de  la Matière’,  laquelle devrait voir  le  jour à  la prochaine habilitation  (sous  réserve d’une  réponse  favorable à  la demande de  création  ‐ DEGSIP). Celle‐ci aura  la particularité d’être une  licence professionnelle de  l’UR1 certes en chimie mais hors IUT, ce qui peut être un facteur favorable d’accessibilité à la licence des étudiants issus du L2 PCSTM mention chimie, lesquels posséderont indéniablement tous les pré‐requis.  

Pour  l’instant,  nous  n’envisageons  pas  de  proposer  une  préparation  particulière  aux  licences professionnelles, d’une part car chacune d’entre elles est très spécifique et d’autre part parce que les compétences des étudiants du  L2 PCSTM donnent  toute  satisfaction. Cependant,  si  le besoin  s’en faisait  ressentir, pour  renforcer  le  lien entre L2‐L3Pro,  l’équipe pédagogique est prête à  introduire des modules préparatoires en L2 PCSTM.  

La mobilité internationale : Dans le dossier, il est précisé que les étudiants participant au programme ERASMUS  peuvent  obtenir  une  équivalence  au  diplôme  Licence  STS mention  chimie. Durant  leur cursus, les étudiants rennais sont informés qu’ils peuvent partir effectuer une année ou un semestre à  l’étranger.  En  général,  les  étudiants  rennais  partent  pour  une  année  entière  à  l’étranger  pour poursuivre  leurs études. Ces dernières années,  le nombre d’étudiants  rennais  ‘partant’ à  stagner ; néanmoins, pour  l’année en cours et dans  le cadre de  la  troisième année de  licence, on enregistre deux  départs  en  Suède  et  un  en  Espagne.  Le  responsable  de  L3  chimie  effectue  alors  un  suivi personnalisé (via e‐mail) de ces étudiants durant l’année de leur éloignement car il n’est pas évident pour un étudiant de  se  retrouver  seul pendant un an à  l’étranger  (apprentissage approfondi de  la langue, adaptation à de nouvelles techniques pédagogiques, isolement…). 

De plus, les étudiants ont la possibilité de suivre un module optionnel de « préparation à l’international » proposé par le SAI-SCELVA.

Intervention de professionnels disciplinaires : Des actions concrètes sont déjà en place par le biais : 

De  conférences  proposées  aux  étudiants  faisant  intervenir  des  professionnels.  Ces interventions s’adressent aux étudiants de Licence et de Master. 

Des stages de L3 chimie d’une durée de 2 mois pouvant être effectués dans une entreprise. 

Un  rapprochement  avec  le  service  du  SOIE  de  l’UR1  (Introduction  au  niveau  licence  des modules TRS et TRE). 

Pour amplifier notre effort dans cette voie, les dispositifs suivants seront envisagés :

Organisation  d’un  forum  afin  que  les  étudiants  puissent  rencontrer  des  professionnels sectoriels pour mieux connaitre les entreprises et les emplois proposés par ces entreprises. 

Nous  organisons  des  interventions  d’anciens  étudiants  pour  témoigner  de  l’expérience professionnelle mais sommes confrontés aux problèmes de disponibilité de ces intervenants ou(et)  aux  problèmes  d’ordre  financier  rémanents  en  lien  avec  la  prise  en  charge  de  ces mêmes personnes (hébergement, déplacement, repas,… ).  

L’intervention de professionnels disciplinaires dans nos UEs reste à étudier. 

 

Licence Sciences Technologies Santé mention Physique  

Note (A) – (S3LI120000726) 

Aucune enquête n’est fournie sur l’insertion professionnelle des diplômés : Cette évaluation étant à mi‐parcours, nous n’avons pas  le recul nécessaire pour donner des  indicateurs précis. Les données suivantes correspondent aux deux dernières promotions. 

poursuite d’étude par un Master (50 %). 

poursuite d’étude par une école d’ingénieur (3%) 

poursuite d’étude avec réorientation vers une licence professionnelle (15%) 

Les étudiants n’ayant pas obtenu  la  licence de Physique  (32 %)  sont partis  faire une autre licence ou ont arrêté les études scientifiques. 

Remarques et améliorations envisagées :

Un  annuaire  des  anciens  diplômés  est  en  cours  de mise  en  place  par  l’établissement.  Il permettra de connaître l’insertion professionnelle des licenciés. Soulignons qu’un suivi, sous forme d’annuaire, avait auparavant été mis en place par la section de Physique (1997‐2002). La mise  à  jour  de  cet  annuaire  avait  cependant  été  abandonnée  par manque  de moyens humains et matériels. 

Dans le cadre des dispositifs d’accompagnement et d’aide à la réussite, nous souhaitons que les enseignants référents du L3‐ Physique gardent contact avec  les étudiants qui ont quitté l’université de Rennes 1. 

Pour  le  semestre  1  2011‐2012,  un  financement  a  été  demandée  pour  organiser  des rencontres avec des anciens étudiants sous forme de forum. 

Le dossier ne précise pas  les caractéristiques de  la population étudiante : Pour  le L3,  les données suivantes correspondent à la dernière promotion : 

L2‐PCSTM de l’université de Rennes I (64 %), 

L2 ou équivalence reconnue par la commission d’équivalence (DUT, BTS,...) (9 %) 

CPGE (17 %) 

Etrangers avec le statut ERASMUS (6 %) 

Salariés ou en formation (2%) 

Etudiants à l’étranger (programme d’échange CREPUQ, Erasmus,...) (2%) 

Remarques et améliorations envisagées : La population étudiante est variée. Il y a cependant peu d’étudiants étrangers à s’inscrire en licence de Physique en dehors des programmes d’échange. Les étudiants salariés à plein temps ont des difficultés à suivre les enseignements malgré les dispenses d’assiduité proposées. Il est à regretter que les salariés à temps partiel ne se manifestent pas : les estimations données par les enseignants-référents du L3 indiquent qu’ils représentent 30 % de la population

Les modalités de contrôle des connaissances, notamment  la répartition contrôle continu/contrôle terminal et les modalités de compensation entre semestres, devraient être mieux renseignées : 

En L1, L2 et L3-Physique, respectivement 40%, 50%, 20% des ECTS sont validés par les contrôles continus. Les modalités de contrôle des connaissances sont examinées chaque année

universitaire et peuvent être modifiées. Chaque responsable d’année consulte les responsables d’UE ainsi que les étudiants délégués (évaluation des épreuves mise en place dans le cadre du plan licence). Une part importante de contrôle continu a été introduite en L1 et L2. La mise en place de contrôles continus dans les UE « théoriques » du L3 est à l’étude.

Il conviendrait d’analyser le devenir des étudiants (poursuite après diplôme, taux d’échecs en cours, ...) 

Ce point a été mentionné précédemment sur le devenir des étudiants après la troisième année de licence de Physique. Le taux d’échec en L3-Physique (32 %) reste relativement élevé. L’absentéisme de certains étudiants peut en être une cause. D’où l’importance des mesures liées au suivi de l’assiduité.

Une incitation plus prononcée à la mobilité internationale pourrait être envisagée 

Un effort est maintenu par les responsables de la formation pour inciter les étudiants à partir à l’étranger. Les difficultés financières liées à ces séjours étant un des freins à la mobilité des étudiants, une information détaillée sur les programmes d’échange est donnée aux étudiants.

Dans le cadre de ces programmes, les étudiants partent généralement durant toute la troisième année de licence, les séjours d’un semestre restant l’exception. L’étudiant est guidé dans la mise en place du dossier et le choix des UE par le responsable du L3- Physique et la correspondante Erasmus pour la Physique de UR1.

En troisième année de licence de physique, les étudiants sont encouragés à partir à l’étranger pour leur stage de fin d’études, mais les aides financières proposées par le service international de l’université de Rennes 1 ne peuvent pas couvrir un stage de courte durée (huit semaines).

 

Licence Sciences Technologies Santé mention Biologie 

Note (A) – (S3LI120000722) 

La direction de l’UFR SVE et le conseil de licence remercient vivement les experts de l’AERES pour le travail et  la pertinence de  l’évaluation. Leurs remarques et critiques très positives sur cette  licence soulignent  la cohérence de nos choix en  termes d’orientation, de dispositifs d’accompagnement et de pilotage de  la mention. Cette offre de  formation dont  la qualité est  reconnue attire au niveau régional mais aussi au niveau national, voire même international. 

Toutes les remarques seront évidemment prises en compte pour tenter d’améliorer encore la qualité de notre  formation et de  tous  les dispositifs que nous  avons mis en œuvre pour  accompagner  la réussite des étudiants. 

Nous tenons à répondre aux points faibles qui ont été mentionnés lors de l’évaluation : 

La présence des stages n’est pas identique dans tous les parcours : Il est noté dans l’évaluation : « Le stage au semestre 6 est obligatoire pour un parcours, optionnel pour deux parcours et absent pour deux parcours. Il semblerait plus cohérent de rendre le stage obligatoire (ou à minima optionnel) pour l'ensemble des parcours de la formation. » 

Trois des cinq parcours de  la  licence biologie proposent un  stage optionnel ou obligatoire. Celui‐ci  n'a  pas  été  proposé  dans  les  parcours  Biologie  des  organismes  (BO)  et  Sciences végétales  (SV)  du  fait  de  nombreuses  contraintes  d'emploi  du  temps.  Celles‐ci  sont  en particulier liées à la réalisation de travaux pratiques sur le terrain aux mois d'avril et mai pour de nombreuses U.E. Une  réflexion  sera  entamée par  le  conseil de  licence pour  évaluer  la possibilité de regrouper ses travaux pratiques sous  la forme d'un stage de terrain qui serait obligatoire. 

L’absence d’indicateurs annuels  sur  le  suivi des étudiants de  licence :  Le  rapport de  l’AERES note qu’« une analyse de la population étudiante qui intègre cette licence et son devenir (diplômés ou pas) devrait être réalisée tous les ans afin d'optimiser le pilotage de l'équipe pédagogique » 

Nous avons pleinement conscience qu'un suivi précis et annuel des populations étudiantes entrantes et sortantes de  la  licence est nécessaire pour améliorer  le pilotage de  la  licence. Celui‐ci est actuellement en cours de mise en place et devrait être pleinement opérationnel pour l'année universitaire 2011‐2012. Nous avons choisi de nous appuyer sur les enseignants référents  pour  collecter  un  ensemble  d'informations  sur  une  fiche  dite  de  suivi.  Nous recueillons  entre  autres,  des  données  sur  l'origine  de  l'étudiant  (série  bac,  parcours antérieurs, situation année antérieure, etc…) et  les coordonnées personnelles de  l'étudiant et de  ses parents. Ces dernières  seront utilisées pour  contacter  les  étudiants qui quittent l'université de Rennes 1. Le suivi sera réalisé par le secrétariat pédagogique de l'UFR SVE sous la responsabilité du responsable de la licence et les indicateurs collectés seront analysés par le conseil de licence. 

 

Licence Sciences Technologies Santé mention Pluridisciplinaire 

Note (A) – (S3LI120000731) 

Nous avons bien pris note des remarques concernant le pilotage de la licence pluridisciplinaire, cela nous semble effectivement une amélioration à apporter au fonctionnement que nous envisageons. 

Après consultation avec  les collègues de  l’Université de Rennes 2, cette mention étant cohabilitée, nous envisageons : d’une part un conseil de mention réunissant les responsables de toutes les UE des 2  parcours  pour maintenir  une  cohérence  de  fonctionnement  et  ce  conseil  se  réunira  à  chaque semestre et d’autre part un comité de pilotage plus restreint aux 2 responsables de parcours et au responsable de mention qui sera chargée des problèmes de gestion et logistiques . 

 

Licence Sciences Technologies Santé mention Sciences de la Terre 

Note (A) – (S3LI120000728) 

Le comité AERES note la qualité de notre formation Licence Sciences de la Terre et exprime quelques recommandations sur  son déroulé:  

Suggestion d’un  stage obligatoire :  l’organisation de  la Licence avec des examens en avril permet aux étudiants de s’investir dans un stage en entreprise de mai à août. Rendre ce stage obligatoire mettrait en concurrence  les étudiants de Licence avec ceux de Master 1  (jouissant eux d’un  stage obligatoire) dans un réseau d’entreprises qui, s’il se développe ces dernières années suite à  l’action de nombreux enseignants‐chercheurs et chercheurs, reste limité du fait du fort ancrage historique de Géosciences dans  la  recherche  fondamentale.   Par  ailleurs,  les  étudiants de  Licence 3 bénéficient d’un  stage obligatoire  sur  le  terrain d’une durée de deux  semaines, complément à un autre  stage effectué en entrée de Licence 2. 

Aide à  la mobilité  internationale :  le comité AERES est équivoque sur ce point : s’agit‐il d’accueillir plus d’étudiants étrangers ou de plus inciter nos étudiants à se rendre à l’étranger ? Dans le premier cas, notre formation reçoit chaque année des candidatures extérieures, expertisées par un comité de sélection ad hoc. Les expériences passées ont montré que beaucoup des étudiants accueillis avaient des difficultés sérieuses d’adaptation en Licence, malgré un dossier a priori de grande qualité. Nous essaierons néanmoins de considérer encore plus sérieusement les candidatures extérieures. Dans le deuxième cas, la mobilité à l’étranger pendant le cursus L1‐L2‐L3 est peu envisagée par les étudiants, qui ont bien compris  la progression et  la cohérence pédagogiques établies sur ces trois années. En revanche, leur départ au niveau M1 est encouragé, et a augmenté sensiblement ces derniers temps. 

Suivi des étudiants : L’équipe pédagogique s’engage à mettre en place les outils de suivi nécessaires, en lien avec les services de l’Université (OSIPE‐SOIE). 

Attractivité à accroître :  L’équipe pédagogique  s’engage à maintenir  les efforts de communication autour  de  sa  formation,  en  participant  activement,  comme  c’est  déjà  le  cas,  à  l’accueil  de lycéens/collégiens  stagiaires  au  labo,  en  encadrant  des  journées  de  terrain  pour  lycéens,  en participant aux opérations de communication scientifique (Fête de la Science), en allant sur les salons lycéens, en participant activement aux journées portes‐ouvertes. 

 

Licence Sciences Technologies Santé mention Electronique et Télécommunications 

Note (B) – (S3LI120000724) 

1. A  propos  des  caractéristiques  de  la  population  étudiante :  le  tableau  ci‐dessous  donne  la provenance des étudiants de L3 pour  les trois dernières années. Nos étudiants sont à plus de 60%  d’origine  extérieure  à  notre  licence.  42%  viennent  des  IUT  et  seulement  14%  de  L2‐Electronique & Télécom. 

L3‐Electronique  &  Télécom.  –  Parcours  classique  (hors  étudiants  ENS)  ‐  Caractéristiques  de  la population étudiante 

Origine des étudiants 

2008‐2009  2009‐2010  2010‐2011 Moyenne 2008‐2011 

IUT  33.3%  58.3%  34%  42 % 

L2‐Electronique  7%  17.2%  17%  14 % 

BTS d’Electronique  16.7%  5.2%  8.5%  10 % 

Redoublants  33.3%  17.2%  23.4%  25 % 

Etrangers  NC  NC  11%  Inf. à 10 % 

Divers  9.5%  12%  6.4%  9  % 

Effectif d’étudiants  42  58  47   

2. A  propos  des  tes  taux  de  réussite  en  L3 :  le  tableau  suivant décrit  les  taux de  réussite  selon l’origine des étudiants ; nous n’avons pas comptabilisés les étudiants de l’ENS Cachan antenne de Bretagne du magistère mécatronique qui sont inscrits en licence d’électronique (leur taux de réussite est de 100%). 

L3‐Electronique & Télécom. – Parcours classique (hors étudiants ENS) ‐ Taux de réussite par catégorie d’étudiants 

Origine des étudiants  2008‐2009  2009‐2010  2010‐2011 Moyenne 2008‐2011 

IUT  77  %  69 %    73 % 

L2‐Electronique   50  %  90 %    70 % 

BTS d’Electronique  80  %  33 %    56.5 % 

Redoublants  69  %  30 %    49.5 % 

Etrangers   NC  NC    NC 

Divers  80  %  0 %    40  % 

Taux de réussite Globale 

67  %  57 %    62  % 

Effectif d’étudiants   42  58  47   

3. A propos des aménagements pédagogiques pour améliorer ce  taux de  réussite :  la provenance diversifiée  et  le  niveau  très  hétérogène  des  étudiants,  qui  viennent  pour  la  plupart  de l’extérieur,  sont  la  première  cause  des  échecs  constatés.  Venant  majoritairement  des formations  technologiques,  les  étudiants  de  L3  ne  sont  pas  encore  habitués  à  un  travail autonome  et  un  encadrement  réduit.  La  deuxième  cause  selon  nos  constatations,  est l’existence des matières théoriques qui sont indispensables pour une poursuite d’étude vers le master, mais qui posent quelques difficultés à la majorité de nos étudiants.  

En partant de ces constats, nous avons déjà mis en place des contrôles continus pour mobiliser les étudiants et pour  les rendre plus alertes dès  le premier semestre de L3. Aussi, un tutorat (rencontre  entre  un  enseignant  et  un  ou  deux  étudiants)  nous  permet  de  connaitre  les problèmes  rencontrés par  les étudiants, ainsi que  les éventuels disfonctionnements dans  les enseignements. Concernant la deuxième cause d’échec (matières plus théoriques), nous avons déjà  introduit des heures  supplémentaires en  L3 et des heures de  soutien en  L2, mais nous allons renforcer ces actions comme il a été recommandé. 

Nous  attirons  l’attention  sur  le  pourcentage  relativement  élevé  de  redoublants  dans  nos effectifs (~25%, voir  le tableau des caractéristiques de  la population étudiante au paragraphe 1).  Le  taux de  réussite  effectif d’un  étudiant  donné  est donc  plus  élevé que  le  taux moyen annuel (62 %) et atteint  70 à 80 % après une ou deux années de redoublement. 

4. A  propos  de  l’absence  de  stage  obligatoire  en  licence :  notre  licence  a  essentiellement  pour objectif  de  préparer  nos  étudiants  à  une  poursuite  d’étude  en  master.  Cependant,  nos formations  étant  assez  proches  des  besoins  du  marché  de  travail  dans  le  domaine  des télécommunications, nos diplômés ont des compétences techniques équivalentes à celles d’un technicien du niveau Bac+3. Sachant que la majorité de nos étudiants de L3 sont issus d’IUT ou de  BTS,  ils  ont  déjà  suffisamment  d‘expériences  professionnelles  (stages)  pour  accéder  au marché de l’emploi s’ils le souhaitent. Concernant les étudiants venant de notre licence (L1 et L2 d’électronique), nous avons constaté qu’ils sont principalement orientés vers  la poursuite d’études et n’envisagent pas une interruption d’études au niveau Bac+3. 

 

Licence Sciences Technologies Santé mention Informatique 

Note (B) – (S3LI120000730): 

1. A  propos  des  passerelles  de  L2  vers  licences  professionnelles :  La  lettre  de  cadrage  pour  la construction  de  l’offre  de  formation  suggérait  d’intégrer  des  modules  de  préparation  aux licences professionnelles au 2nd  semestre du  L2, pour  les étudiants  souhaitant  se  réorienter. Compte tenu des particularités de la population étudiante et de la formation, nous n’avons pas jugé opportun de mettre en place un tel dispositif « passerelle » vers la Licence professionnelle d’informatique : 

les  étudiants  en  échec  en  L2  n’ont  aucune  chance  d’être  acceptés  en  Licence professionnelle d’informatique 

en outre, les étudiants ayant validé leur L2 avec des résultats passables ne souhaitent pas aller en licence professionnelle car ils visent toujours une poursuite d’études 

comme le montrent les tableaux plus bas, le taux de réussite en L3 des étudiants issus du L2 est de l’ordre de 75%.  

Nous comptons cependant attirer l’attention des étudiants de L2 de plus faible niveau sur leur intérêt à s’orienter vers une licence professionnelle, notamment celle de « services et Produit pour l’habitat » offerte dans notre UFR ou celles de « conception de sites Web » que l’on peut trouver nationalement. 

2. A  propos  du  taux  d’échec  en  L1  informatique :  beaucoup  d’étudiants  ayant  abandonné  en première moitié de S1 sont comptabilisés dans le taux d’échec. En dépit des progrès réalisés en matière  d’orientation  active,  la  proportion  de  bacheliers  non  scientifiques  reste  trop importante.  L’informatique  est  de  nature  à  attirer  les  bacheliers  non  S  qui  croient  à  tort pouvoir réussir, par méconnaissance de la matière. Le taux des succès des étudiants ayant un bac scientifique est voisin de 50% : 

 

 

 

 

BAC  Inscrits  Reçus  AJAC  Taux de succès 

0001‐intl  1      0,00% 

0021‐industrie  1      0,00% 

0022‐tertiaire  1      0,00% 

0031‐etrangers  7  1    14,29% 

ES‐Eco  3  1    33,33% 

L‐litterature  1      0,00% 

S‐Sciences  71  34  6  47,89% 

STG‐Tech.G  5      0,00% 

STI‐Tech.I  9    1  0,00% 

  99  36  7  36,36% 

3. A propos du taux d’échec en L3 informatique : le taux d’échec en L3 informatique relevé par les experts est à moduler : 

Le taux d’échec en L3 est de 40%, ce qui peut sembler élevé. Toutefois, ce taux ne tient pas compte des étudiants qui  réussissent  leur année de L3 en  la  redoublant. Plus de 80% réussissent leur L3 en un ou deux ans (par exemple en Miage : 90% des étudiants obtiennent leur L3 au bout de 2 ans, 95 % au bout de 3 ans). 

Suivi de populations sur 2 et 3 ans, pour le parcours informatique : 

Année de 1ère inscription en L3  2007  2008  2009  2010 

   succès  74  79  80   

2007  échec  24  19  18   

   %succès  0,76  0,81  0,82   

   succès     46  56    

2008  échec     27  17    

   %succès     0,63  0,77    

   succès        35  44 

2009  échec        25  16 

   %succès        0,58  0,73 

Le  taux  d’échec brut  est  à  revoir  en  fonction des origines  des  étudiants  (tableau  ci‐dessous) ; on peut noter que 75% des étudiants venant de L2 réussissent en L3 

 

Taux de réussite en L3 informatique selon l’origine des étudiants (taux de réussite annuel, primo‐entrants et redoublants confondus) 

Parcours informatique : 

  L2 info     DUT        BTS      étrangers      divers       total    

Année succès échec  %   succès échec %   succès échec %   succès  échec  %   succès échec %   succès échec %  

2009‐10  29  8  0,78  12  12  0,50 4  8  0,33 5  10  0,33 8  3  0,73 58  41  0,59

2008‐09  17  5  0,77  15  2  0,88 3  4  0,43 5  10  0,33 8  8  0,50 48  29  0,62

2007‐08  36  7  0,84  9  4  0,69 1  4  0,20 2  8  0,20 16  12  0,57 64  35  0,65

 

Parcours MIAGE : 

  L2 info    DUT      BTS    étrangers    divers     total   

Année succès  échec  %  succès échec %  succès échec %  succès  échec %  succès échec %  succès échec % 

2009‐10  11  4  0,73  14  5  0,74 15  5  0,75 1  3  0,25 5  4  0,56 46  21  0,69

2008‐09  4  2  0,67  7  2  0,78 12  2  0,86 2  6  0,25 5  2  0,71 30  14  0,68

2007‐08  16  0  1,00  13  1  0,93 9  4  0,69 1  2  0,33 1  2  0,33 40  9  0,82

l’échec des étudiants étrangers est dû d’une part à la difficulté d’apprécier leur niveau au vu de leurs dossiers, d’autre part à leur arrivée tardive à la rentrée de septembre (1 à 2 semaines de retard) qui complique le suivi des enseignements de mise à niveau, prévus notamment pour eux. 

le taux d’échec en L3 peut être diminué par une adaptation des systèmes d’enseignement et d’évaluation, notamment parce que l’introduction du parcours d’excellence identifie la catégorie d’étudiants capable d’aborder les sujets les plus délicats de nos programmes. 

 

Licence Sciences Technologies Santé mention Ingénierie en Nutraceutique 

Note A – (S3LI120000732)  

 

Réponses relatives aux points faibles que nous pouvons apporter à l'évaluation par l'AERES de la 

Devenir des étudiants en termes d'insertion professionnelle: A notre connaissance, tous les étudiants de  la  licence  poursuivent  leurs  études  en  master  (majoritairement  le  M1  BAS  ALIMN  parcours nutraceutique) et quelques uns  s'orientent  vers d'autres formations par le système des passerelles vers  des  écoles  d'ingénieur  notamment.  Jusqu'à  présent  le  parcours  proposé  par  l'Université  de Rennes 1 s'arrêtait au M1. En conséquence,  les étudiants poursuivaient vers d'autres M2, ce qui ne permet pas  facilement de  suivre  leur  insertion professionnelle ensuite. Avec  l'ouverture du M2 en 2010,  nous  pourrons  suivre  dorénavant  le  devenir  des  étudiants  et  leur  insertion  professionnelle pour les promotions prochaines. Origine des étudiants en L2 : Elle est variable selon les années en fonction des résultats aux concours de première année de médecine et de pharmacie. Ces dernières années, les étudiants provenant de première  année  de  santé  étaient  en  régression  (environ  30%),  alors  que  traditionnellement  ils représentaient plus de 50 % de  l’effectif.  Les étudiants provenant de  L1 biologie  représentent en moyenne  le  quart  de  l’effectif.  Les  autres  sont  issus  de  prépa  bio  ou  prépa  véto  ou  encore proviennent d’autres L1 (notamment régionales) ou enfin après évaluation des dossiers, proviennent  de DUT  IAA ou de BTS diététique.  Les incertitudes relatives à la mise en place de la PAES (ou PACES) rendent difficile  la visibilité sur  l’origine des prochaines promotions. La communication faite auprès des licences de biologie laisse présager une représentativité de plus en plus significative. Par ailleurs la  faible  taille  des  effectifs  rend  délicate  toute  interprétation.  La  nouveauté  de  la  mention « ingénierie  en  nutraceutique »    permet  une  meilleure  lisibilité.    La  communication  afférente, programmée ou prévue,  devrait contribuer à modifier la segmentation et le panorama  des origines, non seulement en termes de parcours universitaire mais également géographique.  La nutraceutique, domaine en émergence suscite un attrait réel.   La proportion de cours magistraux : lors d’une première réunion pédagogique hier, la commission a pris note de cette remarque et nous avons réduit dans certaines UE les cours magistraux et introduits plusieurs  séances  de  travaux  pratiques  et  travaux  dirigés,  en  accord  avec  les  responsables  d’UE. D’autres  efforts  seront  encore  réalisés dans  ce  sens pour  améliorer  l’équilibre  vers une meilleure professionnalisation. Un cahier de suivi personnel et professionnel  de chaque étudiant est envisagé. Informations relatives aux intervenants extérieurs : Hormis le SCELVA chargé des cours d’anglais, les services du SOIE ont déjà été pressentis pour la recherche de stage et  l’insertion (CV, entretien, …), les  services  de  la  BU  pour  la  recherche  documentaire    et  des  intervenants  industriels  ou professionnels  sont  prévus  dans  les  UE  de  professionnalisation  (environ  de  5  à  10 %  en  sus  de l’anglais). Durant les 4 semestres, les étudiants auront pendant une à deux heures  une présentation des nombreux métiers qu’ils peuvent envisager.  En effet lors des interventions des professionnels en Master, nous solliciterons ceux‐ci, pour qu’ils fassent une présentation des métiers aux étudiants de licence.