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Evaluation et développement des qualités physiques et athlétiques du travail d’appuis des footballeurs Séniors de l’Association Sportive Cagnes- Cros

Evaluation et développement des qualités physiques et ...€¦ · Depuis juillet 2013, je m’occupe de la préparation athlétique des joueurs ... L’analyse de l’activité

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Evaluation et développement des qualités physiques et athlétiques

du travail d’appuis des footballeurs Séniors de

l’Association Sportive Cagnes-Cros

Rapport de Stage du Diplôme International de Préparation Physique « Perf in Sport »

Stagiaire : SOW Aliou

Tuteur de Stage : Derepas PascalEntraîneur : Guigo Stéphane

Promotion : AUBERT Frédérique ( 2013-2014)

Ayant douze ans d’expérience au sein de l’animation et du sport, j’exerce actuellement au service de la commune de Saint Laurent du Var entant qu’éducateur sportif et surveillant de baignade.Au cours de ces années, j’ai pu constater mon intérêt pour le sport qui a toujours eu une place importante dans ma vie.

Depuis juillet 2013, je m’occupe de la préparation athlétique des joueurs de la catégorie sénior de Cagnes-Cros.

PRESENTATION DU CLUB

L'AS Cagnes-Le Cros Football est un club de football français basé à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes).

Le club est fondé en 2012 suite à la fusion de l'Union Sportive de Cagnes-sur-Mer et de l'Entente Sportive du Cros-de-Cagnes. L'équipe première évolue pour la saison 2013-2014 en Division d'Honneur (Division 6) de la ligues Méditerranée Cagnes a passé une saison en troisième division (Division 3 Sud), sous le nom de l'US Cagnes en 1989-1990.Le but de ce projet est de retranscrire le travail effectué par un préparateur physique pendant une saison complète.

L’objectif de ce devoir est de mettre en lumière la place du préparateur physique au sein d’un staff technique et de montrer son investissement dans la construction des séances d’entrainement.

Je vous propose dans un premier temps de présenter l’activité football et son analyse, puis dans un deuxième temps l’analyse de mon activité et

la problématique qui en découle. Dans un dernier point, je vous présenterais mes séances ainsi que mes évaluations.

PRESENTATION DE L’ACTIVITE FOOTBALL

Le football ou soccer (en Amérique du Nord) est un sport collectif opposant deux équipes de onze joueurs dans un stade. L'objectif de chaque formation est de mettre un ballon sphérique dans le but adverse, sans utiliser les bras, et de le faire plus souvent que l'autre équipe.Codifié par les Britanniques à la fin du XIXe siècle, le football s'est doté en 1904 d'une fédération internationale, la FIFA. Pratiqué en 2006 par environ 264 millions de joueurs à travers le monde, le football possède le statut de sport numéro un dans la majorité des pays. Certains continents, comme l'Afrique, l'Amérique du Sud et l'Europe, sont même presque entièrement dominés par cette discipline. La simplicité du jeu et le peu de moyens nécessaires à sa pratique expliquent en partie ce succès.

Le calendrier est dominé par deux types d'épreuves : celles concernant les clubs et celles des équipes nationales. La Coupe du monde est l'épreuve internationale la plus prestigieuse. Elle a lieu tous les quatre ans depuis 1930. Pour les clubs, championnats nationaux et autres coupes sont au programme des compétitions.

En compétition de clubs, la Ligue des champions de l'UEFA, disputée en Europe mais qui possède des équivalents sur les autres continents, est le trophée le plus convoité de ce sport, malgré la mise en place récente d'une Coupe du monde des clubs, encore à la recherche de prestige.

Le football met aux prises deux équipes de onze joueurs sur un terrain rectangulaire de 90 à 120 mètres de long sur 45 à 90 mètres de large. Pour les matches internationaux, les dimensions du terrain sont ramenées entre 64 à 75 mètres de large pour 100 à 110 mètres de long. L'objectif est de faire pénétrer un ballon sphérique de 68 à 70 cm de circonférence pour un poids de 410 à 450 grammes dans un but long de 7,32 m sur 2,44 m de hauteur. Le but est considéré marqué quand le ballon a entièrement franchi la ligne de but tracée au sol entre les deux poteaux.

Le seul joueur autorisé à utiliser ses mains est le gardien de but dans sa surface de réparation. Dans cette même surface, une faute habituellement sanctionnée par un coup franc direct, l'est par un coup de pied de réparation (penalty). Ce dernier s'exécute sur un point situé à 11

mètres de la ligne de but. Outre les fautes de mains, les autres fautes concernent essentiellement les comportements antisportifs et les contacts entre les joueurs. Le tacle est autorisé, mais réglementé. Un tacle par derrière est ainsi sanctionné d'un carton rouge synonyme d'expulsion. En cas de faute moins grave, un carton jaune peut être donné par l'arbitre au joueur fautif. Si ce joueur écope d'un second carton jaune au cours d'une même partie, il est expulsé.

La règle du hors-jeu force les attaquants à ne pas se contenter d'attendre des ballons derrière la défense. Pour qu'un joueur soit en jeu, il faut qu'il y ait toujours au moins deux joueurs (généralement le gardien et un défenseur) entre lui et la ligne de but adverse. L'arbitre assistant signale avec un drapeau le hors-jeu qui se juge au départ de la balle, c'est-à-dire au moment où le passeur effectue sa passe, et pas à l'arrivée du ballon dans les pieds de l'attaquant.

Le match dure 90 minutes en deux mi-temps de 45 minutes entrecoupées d'une pause d'un quart d'heure. Lors de certains matches de coupe devant désigner un vainqueur ou un qualifié (on peut se qualifier en matches aller-retour sans nécessairement remporter le match retour), une prolongation de deux fois quinze minutes est disputée. Au terme de cette période, en cas d'égalité, les tirs au but départagent les deux formations.

ANALYSE DE L’ACTIVITE FOOTBALL 

  L’analyse de l’activité physique du footballeur durant un match, a été effectuée par de nombreux auteurs, ce qui permet d’avoir une littérature scientifique assez riche sur ce sujet, avec une forte croissance du nombre de publications au fil du temps (plus de 5 500 articles sont recensés dans la base de données PubMed en tapant le mot clé : Soccer), avec une augmentation exponentielle depuis le début des années 2000 (Annexe 4).

Effectivement, de nombreux scientifiques se sont intéressés à l’évaluation des implications physiques et techniques au cours d’un match, et l’évolution des technologies (cardiofréquencemètres, Global Positionning System (GPS), systèmes d’analyse de mouvement tel que Amisco® ou ProZone®, accéléromètres…) a permis de créer des analyses de plus en plus fines et fiables au cours du temps.

Nous nous concentrerons, lors de cette analyse de l’activité, aux

recherches les plus récentes, afin de coller au plus près de l’effort physique du footballeur moderne. Effectivement, bien que certaines analyses de l’activité aient débuté dès les années 1950 (27), le football est un sport en perpétuelle mutation, et cette donnée doit être prise en compte afin d’actualiser de façon permanente les techniques d’entrainement.

Ces analyses permettent aux staffs techniques d’orienter l’entraînement au plus près des exigences des matchs, de la réalité du terrain, et de spécifier et individualiser les séances en fonction des exigences des différents postes occupés sur le terrain (13).

REVUE DE LITTÉRATURE

Chaque joueur effectue, durant un match, une distance totale comprise entre 8 000 et 13 000 mètres en moyenne (1, 4, 6), la charge aérobie lors d’un match est approximativement estimée à 75% de la VO2max, et

le stress cardio-vasculaire provoqué par l’activité physique du footballeur induit une fréquence cardiaque (FC) moyenne de l’ordre de 80 à 90% de la FCMax (3, 15).

Ces données trop générales représentent des chiffres non exploitables dans l’entraînement de par leur globalité. Ceci ne pourra servir que de tendance à l’entraîneur, car ces données seront inutiles dans le calibrage des séances.

Par conséquent, une analyse plus qualitative doit être établie afin d’orienter plus précisément l’entraînement. Les études récentes démontrent que durant un match, l’activité des joueurs varie en fonction des postes de jeu (Table 1, 2, 3 et 4) (1, 4, 6, 9, 19) et des organisations technico-tactiques inhérentes à la culture de chaque championnat (2) et aux consignes de chaque staff (1).

DISTANCE TOTALE COUVERTE (DTC) (m)

% de Sprint

/DTC

% de course HI

/DTCTOTAL SPRINT

(>24km.h-1)

HI

(21-24km.h-1)

Défenseur central

10 425,9 ± 808,4

199,4 ± 65,6

230,2 ± 55,9

1,91 2,21

Défenseur latéral

10 655,6 ± 860

241,3 ± 69,9

274,1 ± 62,9

2,26 2,57

Milieu défensif 11 501,3 ± 901,20

220,9 ± 76,2

302,3 ± 68,9

1,91 2,63

Milieu Excentré

12 029,5 ± 977,5

235,4 ± 85

335,7 ± 64

1,95 2,78

Milieu offensif 11 726,4 ± 984,4

234,6 ± 71,7

334,6 ± 62,3

1,99 2,85

Attaquant 10 942,7 ± 978,5

290,4 ± 75,2

300,1 ± 57,1

2,65 2,74

DISTANCE TOTALE COUVERTE (DTC) (m)

% de Sprint

/DTC

% de course HI

/DTCTOTAL SPRINT

(>24km.h-1)

HI

(21-24km.h-1)

Défenseur central

10 425,9 ± 808,4

199,4 ± 65,6

230,2 ± 55,9

1,91 2,21

Défenseur latéral

10 655,6 ± 860

241,3 ± 69,9

274,1 ± 62,9

2,26 2,57

Milieu défensif 11 501,3 ± 901,20

220,9 ± 76,2

302,3 ± 68,9

1,91 2,63

Milieu Excentré

12 029,5 ± 977,5

235,4 ± 85

335,7 ± 64

1,95 2,78

Milieu offensif 11 726,4 ± 984,4

234,6 ± 71,7

334,6 ± 62,3

1,99 2,85

Attaquant 10 942,7 ± 978,5

290,4 ± 75,2

300,1 ± 57,1

2,65 2,74

Table 1. Demande physique lors de la saison 2005/2006 de football de Ligue 1 (4). HI=Haute Intensité

DTC (m) <7,2 km.h-1

7,2-14,4 km.h-1

14,4-19,8

km.h-1

19,8-25,2 km.h-1

Nombre desprint

DC 9 995 3846 1458 278 76 18DL 11 233 3504 1601 211 123 31MIL

11 748 3341 1726 467 118 24

ATT

10 233 3844 1361 321 95 27

Table 2. Distance couverte (m) aux différentes allures en fonction des postes pour des joueurs internationaux, et nombre de sprint effectué, au

cours d’un match

Ces tableaux nous démontrent une différence de l’activité physique de chaque joueur en fonction des postes. Nous notons effectivement que la distance totale parcourue ainsi que les distances totales effectuées en

sprint et en course haute intensité (HI) varient en fonction des postes occupés.

De plus, le football étant un sport d’opposition où les choix technico-tactiques prennent une place prépondérante, l’activité des joueurs peut également varier d’un match à l’autre ou d’une mi-temps à l’autre, en fonction des choix de l’entraîneur, de l’adversaire, de l’évolution du score, et de la forme physique des joueurs.

Cependant, même si les efforts physiques produits par les joueurs peuvent varier d’un match à l’autre, certaines études ont démontré que la stabilité tactique analysée à travers la possession de balle moyenne des équipes du championnat espagnol (La Liga) durant la saison 2008/2009, caractérisait les équipes du haut de classement. Effectivement, ces dernières n’étaient pas forcément celles qui présentaient un fort taux de possession de balle moyen sur l’ensemble de la saison, mais celle qui présentaient un coefficient de variation inter matchs au niveau de la possession de balle plus bas que les autres équipes, ce qui tiens à démontrer une philosophie de jeu propre à l’équipe (5) (Annexe 1).

Des analyses plus poussées ont étudié l’activité physique des joueurs en fonctions des postes, et en fonction de la possession ou de la non-possession du ballon par leur équipe (1). Ces dernières indiquaient que l’activité physique des attaquants était plus haute quand l’équipe était en possession du ballon, et de la même façon, celle des défenseurs augmentait lors des phases d’animation défensive. Ces analyses ont été confirmées lors des études sur la Coupe du Monde 2010 (6).

D’autres auteurs ont poussé les analyses jusqu’à étudier les détails techniques en plus de l’activité physique des joueurs en fonctions des postes de jeu (Table 3) (7).

Distance totale

couverte (m)

Distance totalecouvert

een

sprint (m)

Distance totale

couverte en HI

(21-24km.h-1) (m)

Nombre de duel

% depass

e réussie

Nombre de

ballon

perdu

Nombre de

possession deballe

CD (n = 8)

10 671 ±301

232 ±52.1

315 ±61.2 16.2 ±2.6

79.0 ±2.0

8.5 ±2.2

45,6±7.2

FB (n = 8)

11 217 ±405

309 ±70.0

374 ±55.0 14.1 ±3.0

81.0 ±3.2

8.0 ±2.7

57.3 ±10.6

CDM (n = 12)

11 885 ±546

317 ±63.1

371 ±64.2 17.3 ±3.9

81.0 ±2.1

10.5 ±2.1

73.4 ±5.9

WM (n = 7)

11 301 ±623

303 ±51.7

357 ±60.0 13.2 ±3.0

78.0 ±1.7

8.1 ±1.9

62.2 ±8.2

FW (n = 5)

10 790 ±746

315 ±69.3

351 ±55.3 19.4 ±4.2

75.0 ±2.4

12.7 ±2.4

45.7 ±8.2

Total (n

=40)

11,173 ±524

295 ±61,2

353 ±59,1 16.0 ±3,3

78.8 ±2,3

9.6 ±2.3

56.8 ±8.0

Table 3. Analyse physique et technique pour des joueurs internationaux (n=40) lors de deux matches amicaux. HI=Haute Intensité. CD: Central defenders; FB: Full-backs; CDM: Central defensive midfielders; WM:

Wide midfielders; FW: Forwards

Defenders

Midfielders

Forwards

Total of the

team

%

Total distance covered

2004–2005 117.21

± 6.02

125.41

± 3.87

112.71

± 2.61

118.32

± 6.69

2005–2006 116.31

± 6.17

122.54

± 4.32

109.91

± 3.72

116.26

± 6,82

2006–2007 110.96

± 5.44

121.17

± 3.55

104.07

± 3.48

111.96

± 8,05

Mean 114.83

± 2.20z

123.04

± 2.54

108.90

± 2.54

115.59

± 1.40

Walking

(<5 km.h-1)2004–2005 45.

55± 3.

8046.27

± 3.08

50.82

± 2.79

47.34

± 3.80

40.

012005–2006 46.

46± 3.

6146.87

± 1.20

50.19

± 2.38

47.71

± 2.98

41.

042006–2007 46.

61± 3.

5048.43

± 3.10

49.72

± 2.1

48.09

± 3.02

42.

95Mean 46.

21± 1.

4847.19

± 1.71

50.25

± 1.17

47.88

± 0.94

41.

42

Low-intensity

(5-13 km.h-1)2004–2005 35.

24± 4.

9939.67

± 4.73

29.13

± 4.11

34.74

± 5.97

29.

362005–2006 32.

27± 3.

8836.96

± 4.53

27.62

± 2.33

32.28

± 5.03

27.

772006–2007 31.

53± 5.

2635.27

± 6.36

25.37

± 3.11

30.81

± 6.09

27.

52Mean 33.

02± 2.

1837.30

± 2.52

27.38

± 2.52z

32.57

± 1.39

28.

18

Moderate-intensity

(13-16 km.h-1)2004–2005 15.

80± 2.

1318.00

± 2.37

12.34

± 1.54

15.42

± 2.95

13.

032005–2006 15.

46± 1.

9017.27

± 1.43

11.65

± 0.69

14.86

± 2.70

12.

782006–2007 14.

69± 1.

8015.78

± 1.91

10.84

± 0.47

13.86

± 2.55

12.

38Mean 15.

32± 0.

8317.02

± 0.95

11.61

± 0.95

14.65

± 0.53

12.

67

High-intensity

(16-19km.h-1)2004–2005 9.5

1± 0.

9810.71

± 0.56

8.19

± 1.14

9.47

± 1.31

8.00

2005–2006 9.91

± 1.68

10.36

± 0.21

7.65

± 0.89

9.37

± 1.60

8.06

2006–2007 8.81

± 0.83

9.92

± 0.41

7.35

± 0.92

8.70

± 1.25

7.77

Mean 9.41

± 0.46

10.33

± 0.53

7.73

± 0.53

9.16

± 0.29

7.93

Very High-intensity

(>19 km.h-1)2004–2005 11.

11± 1.

5810.77

± 1.42

12.22

± 1.82

11.34

± 1.55

9.58

2005–2006 12.20

± 3.35

11.07

± 1.62

12.80

± 2.28

12.04

± 2.45

10.

362006–2007 9.3

3± 1.

2411.76

± 3.55

10.79

± 2.33

10.49

± 2.38

9.37

Mean 10.88

± 1.02

11.20

± 1.18

11.93

± 1.18

11.34

± 0.65

9.81

Defenders

Midfielders

Forwards

Total of the

team

%

Total distance covered

2004–2005 117.21

± 6.02

125.41

± 3.87

112.71

± 2.61

118.32

± 6.69

2005–2006 116.31

± 6.17

122.54

± 4.32

109.91

± 3.72

116.26

± 6,82

2006–2007 110.96

± 5.44

121.17

± 3.55

104.07

± 3.48

111.96

± 8,05

Mean 114.83

± 2.20z

123.04

± 2.54

108.90

± 2.54

115.59

± 1.40

Walking

(<5 km.h-1)2004–2005 45.

55± 3.

8046.27

± 3.08

50.82

± 2.79

47.34

± 3.80

40.

012005–2006 46.

46± 3.

6146.87

± 1.20

50.19

± 2.38

47.71

± 2.98

41.

042006–2007 46.

61± 3.

5048.43

± 3.10

49.72

± 2.1

48.09

± 3.02

42.

95Mean 46.

21± 1.

4847.19

± 1.71

50.25

± 1.17

47.88

± 0.94

41.

42

Low-intensity

(5-13 km.h-1)2004–2005 35.

24± 4.

9939.67

± 4.73

29.13

± 4.11

34.74

± 5.97

29.

362005–2006 32.

27± 3.

8836.96

± 4.53

27.62

± 2.33

32.28

± 5.03

27.

772006–2007 31.

53± 5.

2635.27

± 6.36

25.37

± 3.11

30.81

± 6.09

27.

52Mean 33.

02± 2.

1837.30

± 2.52

27.38

± 2.52z

32.57

± 1.39

28.

18

Moderate-intensity

(13-16 km.h-1)2004–2005 15.

80± 2.

1318.00

± 2.37

12.34

± 1.54

15.42

± 2.95

13.

032005–2006 15.

46± 1.

9017.27

± 1.43

11.65

± 0.69

14.86

± 2.70

12.

782006–2007 14.

69± 1.

8015.78

± 1.91

10.84

± 0.47

13.86

± 2.55

12.

38Mean 15.

32± 0.

8317.02

± 0.95

11.61

± 0.95

14.65

± 0.53

12.

67

High-intensity

(16-19km.h-1)2004–2005 9.5

1± 0.

9810.71

± 0.56

8.19

± 1.14

9.47

± 1.31

8.00

2005–2006 9.91

± 1.68

10.36

± 0.21

7.65

± 0.89

9.37

± 1.60

8.06

2006–2007 8.81

± 0.83

9.92

± 0.41

7.35

± 0.92

8.70

± 1.25

7.77

Mean 9.41

± 0.46

10.33

± 0.53

7.73

± 0.53

9.16

± 0.29

7.93

Very High-intensity

(>19 km.h-1)2004–2005 11.

11± 1.

5810.77

± 1.42

12.22

± 1.82

11.34

± 1.55

9.58

2005–2006 12.20

± 3.35

11.07

± 1.62

12.80

± 2.28

12.04

± 2.45

10.

362006–2007 9.3

3± 1.

2411.76

± 3.55

10.79

± 2.33

10.49

± 2.38

9.37

Mean 10.88

± 1.02

11.20

± 1.18

11.93

± 1.18

11.34

± 0.65

9.81

Defenders

Midfielders

Forwards

Total of the

team

%

Total distance covered

2004–2005 117.21

± 6.02

125.41

± 3.87

112.71

± 2.61

118.32

± 6.69

2005–2006 116.31

± 6.17

122.54

± 4.32

109.91

± 3.72

116.26

± 6,82

2006–2007 110.96

± 5.44

121.17

± 3.55

104.07

± 3.48

111.96

± 8,05

Mean 114.83

± 2.20z

123.04

± 2.54

108.90

± 2.54

115.59

± 1.40

Walking

(<5 km.h-1)2004–2005 45.

55± 3.

8046.27

± 3.08

50.82

± 2.79

47.34

± 3.80

40.

012005–2006 46.

46± 3.

6146.87

± 1.20

50.19

± 2.38

47.71

± 2.98

41.

042006–2007 46.

61± 3.

5048.43

± 3.10

49.72

± 2.1

48.09

± 3.02

42.

95Mean 46.

21± 1.

4847.19

± 1.71

50.25

± 1.17

47.88

± 0.94

41.

42

Low-intensity

(5-13 km.h-1)2004–2005 35.

24± 4.

9939.67

± 4.73

29.13

± 4.11

34.74

± 5.97

29.

362005–2006 32.

27± 3.

8836.96

± 4.53

27.62

± 2.33

32.28

± 5.03

27.

772006–2007 31.

53± 5.

2635.27

± 6.36

25.37

± 3.11

30.81

± 6.09

27.

52Mean 33.

02± 2.

1837.30

± 2.52

27.38

± 2.52z

32.57

± 1.39

28.

18

Moderate-intensity

(13-16 km.h-1)2004–2005 15.

80± 2.

1318.00

± 2.37

12.34

± 1.54

15.42

± 2.95

13.

032005–2006 15.

46± 1.

9017.27

± 1.43

11.65

± 0.69

14.86

± 2.70

12.

782006–2007 14.

69± 1.

8015.78

± 1.91

10.84

± 0.47

13.86

± 2.55

12.

38Mean 15.

32± 0.

8317.02

± 0.95

11.61

± 0.95

14.65

± 0.53

12.

67

High-intensity

(16-19km.h-1)2004–2005 9.5

1± 0.

9810.71

± 0.56

8.19

± 1.14

9.47

± 1.31

8.00

2005–2006 9.91

± 1.68

10.36

± 0.21

7.65

± 0.89

9.37

± 1.60

8.06

2006–2007 8.81

± 0.83

9.92

± 0.41

7.35

± 0.92

8.70

± 1.25

7.77

Mean 9.41

± 0.46

10.33

± 0.53

7.73

± 0.53

9.16

± 0.29

7.93

Very High-intensity

(>19 km.h-1)2004–2005 11.

11± 1.

5810.77

± 1.42

12.22

± 1.82

11.34

± 1.55

9.58

2005–2006 12.20

± 3.35

11.07

± 1.62

12.80

± 2.28

12.04

± 2.45

10.

362006–2007 9.3

3± 1.

2411.76

± 3.55

10.79

± 2.33

10.49

± 2.38

9.37

Mean 10.88

± 1.02

11.20

± 1.18

11.93

± 1.18

11.34

± 0.65

9.81

Defenders

Midfielders

Forwards

Total of the

team

%

Total distance covered

2004–2005 117.21

± 6.02

125.41

± 3.87

112.71

± 2.61

118.32

± 6.69

2005–2006 116.31

± 6.17

122.54

± 4.32

109.91

± 3.72

116.26

± 6,82

2006–2007 110.96

± 5.44

121.17

± 3.55

104.07

± 3.48

111.96

± 8,05

Mean 114.83

± 2.20z

123.04

± 2.54

108.90

± 2.54

115.59

± 1.40

Walking

(<5 km.h-1)2004–2005 45.

55± 3.

8046.27

± 3.08

50.82

± 2.79

47.34

± 3.80

40.

012005–2006 46.

46± 3.

6146.87

± 1.20

50.19

± 2.38

47.71

± 2.98

41.

042006–2007 46.

61± 3.

5048.43

± 3.10

49.72

± 2.1

48.09

± 3.02

42.

95Mean 46.

21± 1.

4847.19

± 1.71

50.25

± 1.17

47.88

± 0.94

41.

42

Low-intensity

(5-13 km.h-1)2004–2005 35.

24± 4.

9939.67

± 4.73

29.13

± 4.11

34.74

± 5.97

29.

362005–2006 32.

27± 3.

8836.96

± 4.53

27.62

± 2.33

32.28

± 5.03

27.

772006–2007 31.

53± 5.

2635.27

± 6.36

25.37

± 3.11

30.81

± 6.09

27.

52Mean 33.

02± 2.

1837.30

± 2.52

27.38

± 2.52z

32.57

± 1.39

28.

18

Moderate-intensity

(13-16 km.h-1)2004–2005 15.

80± 2.

1318.00

± 2.37

12.34

± 1.54

15.42

± 2.95

13.

032005–2006 15.

46± 1.

9017.27

± 1.43

11.65

± 0.69

14.86

± 2.70

12.

782006–2007 14.

69± 1.

8015.78

± 1.91

10.84

± 0.47

13.86

± 2.55

12.

38Mean 15.

32± 0.

8317.02

± 0.95

11.61

± 0.95

14.65

± 0.53

12.

67

High-intensity

(16-19km.h-1)2004–2005 9.5

1± 0.

9810.71

± 0.56

8.19

± 1.14

9.47

± 1.31

8.00

2005–2006 9.91

± 1.68

10.36

± 0.21

7.65

± 0.89

9.37

± 1.60

8.06

2006–2007 8.81

± 0.83

9.92

± 0.41

7.35

± 0.92

8.70

± 1.25

7.77

Mean 9.41

± 0.46

10.33

± 0.53

7.73

± 0.53

9.16

± 0.29

7.93

Very High-intensity

(>19 km.h-1)2004–2005 11.

11± 1.

5810.77

± 1.42

12.22

± 1.82

11.34

± 1.55

9.58

2005–2006 12.20

± 3.35

11.07

± 1.62

12.80

± 2.28

12.04

± 2.45

10.

362006–2007 9.3

3± 1.

2411.76

± 3.55

10.79

± 2.33

10.49

± 2.38

9.37

Mean 10.88

± 1.02

11.20

± 1.18

11.93

± 1.18

11.34

± 0.65

9.81

Table 4. Seasonal changes in distance covered according to playing positions during 3 consecutive seasons (expressed in m.min-1 / Mean ±

SD) for a successul Italian serie A soccer Team (19)

Les travaux ayant étudiés les détails techniques nous démontrent que durant un match les joueurs sont très peu en possession du ballon (entre 40 secondes et 2 min 48 s en moyenne) (1, 22) (Annexe 2), ce qui représente une distance moyenne de course avec le ballon de 2% de la distance totale parcourue durant le match (10).

Certains auteurs (23) ont également étudié les détails physiques et technico-tactiques en fonction des systèmes de jeu utilisés par les staffs techniques. Ces derniers ont démontré que les joueurs parcourent une plus grande distance à très haute intensité (>19.8 km.h-1) dans un système en 4-4-2 et en 4-3-3 qu’en 4-5-1 (Annexe 3). Inversement, en 4-5-1, les joueurs parcourent plus de distance quand ils ne sont pas en possession du ballon par rapport au 4-4-2 ou au 4-3-3. En 4-4-2, un joueur touche en moyenne 2.5 fois le ballon par possession, 2.6 fois en 4-3-3 et 2.4 fois en 4-5-1. Ces différences sont peut-être liées aux caractéristiques tactiques offensives et défensives naturelles de chacun de ces systèmes. Ces résultats semblent suggérer que pour améliorer l’individualisation des programmes d’entraînement des footballeurs, il ne suffit pas de prendre en compte son poste de jeu, mais également le

système de jeu dans lequel il évolue.

Lago (24) a étudié l’effet de l’évolution du score au cours d’un match sur l’activité physique des joueurs. Ses travaux ont démontré qu’en fin de match, l’équipe qui était menée au score parcourait plus de distance afin de récupérer le ballon, par rapport à l’équipe qui menait au score.

L’ensemble de ces travaux démontre l’importance des paramètres aérobie dans le football moderne. En effet, les joueurs doivent être capables de parcourir entre 8 000 et 13 000 mètres en moyenne durant un match de 90 minutes avec des intensités cardiaques proches de 90% de la FCMax, avec également une variation de la cartographie de

l’activité physique en fonction des postes des joueurs, de l’évolution du score, ainsi que du système dans lequel évolue leur équipe.

Bangsbo (8), définissait le football comme une activité intermittente, car les joueurs effectueraient un grand nombre de courses à différentes intensités séparées par des temps ou des moments de récupération dont la nature et la durée varient de manières aléatoires, et les relevés de fréquence cardiaque (figure 1) issues de match de football récents tendent à confirmer cette théorie.

Figure 1. Fréquence cardiaque lors d’un match international universitaire (2006). Powered by Polar®.

La modernisation des études liées à l’analyse de l’activité physique des joueurs a depuis quelques années amenée les chercheurs à s’intéresser à la qualité de vitesse des joueurs. Effectivement, même si la distance totale parcourue en sprint ne représente que 1 à 10% de la distance totale couverte lors d’un match (Table 1, 2, 3, 4 et 5 et Figure 2), la capacité des joueurs à effectuer des efforts intermittents à très haute intensité, ainsi que d’enchaîner des sprints avec une période de récupération extrêmement courte sont des composantes majeures de la performance en football (11). De plus, enchaîner de brefs efforts intenses ou des sprints est très communs dans les sports collectifs, comme le football, et ces actions sont souvent des moments cruciaux d’un match (13).

Effectivement, avec la densification des zones de jeu proche du

ballon, les attaques rapides et les contres attaques permettent de jouer dans des situations avec plus d’espaces et donc d’augmenter les chances de marquer. Carling et al. (12) relevaient que 82% des buts étaient marqués en moins de 11 secondes, 46% en moins de 10 secondes et 33% en moins de 2 secondes après la récupération du ballon.

Figure 2. Proportion des efforts effectués en sprint et en course haute intensité en football en fonction du temps de jeu effectif dans une équipe de haut de tableau de Ligue 1, par rapport à la distance totale parcourue durant le match (17).

Auteurs Année

Niveau DTP sprint (m)

Knowles et al. 1974 Professionnel 520Thomas et al. 1979 Professionnel 783Whiters et al. 1982 International 946

Van et al. 1988 Universitaire 867Ohashi et al. 1988 Professionnel 589

Bangsbo et al. 1991 Professionnel 300Rienzi et al. 2000 International 345

Castagna et al. 2003 Jeunes amateurs 468Mohr et al. 2003 Professionnel 650

Thatcher et al. 2004 U-19 247

Table 5. Distance totale parcourue (DTP) en sprint selon les années et les niveaux de jeu. (15)

L’analyse de l’activité des sprints et des courses à haute intensité des joueurs s’apparente à l’analyse globale, à savoir que les attaquants effectuent une distance en sprint et en course haute intensité au cours d’un match quand l’équipe est en possession du ballon significativement supérieure à la distance parcourue en sprint quand l’équipe n’est pas en possession du ballon, et inversement pour les défenseurs (1) (Figure 3 et 4).

Figure 3. Sprint (>24 km.h-1) activity across playing positions in the FA Premier League (FAPL) and La Liga (LIGA) according to team ball possession: black = in possession; white = not in possession. Significantly greater total distance covered in sprinting when their team was in possession: $$$ > 0.001. Significantly greater total distance covered in sprinting when their team was not in possession: # > 0.05, ### > 0.001. (1).

Figure 4. Hight intensity running (21-24 km.h-1) activity across playing positions in the FA Premier League (FAPL) and La Liga (LIGA) according to team ball possession: black = in possession; white = not in possession. Significantly greater total distance covered in sprinting when their team was in possession: $$$ > 0.001. Significantly greater total distance covered in sprinting when their team was not in possession:# > 0.05, ### > 0.001. (1).

Les sprints étant souvent des moments cruciaux d’un match (13) (frapper au but, récupérer la possession du ballon, tacler…), il apparaît dans les études modernes que la capacité à répéter à sprints (RSA : Repeated Sprint Ability dans la littérature scientifique) sans perte de performance au cours d’un match est un des facteurs les plus déterminants en football (14).

De plus, d’autres auteurs se sont intéressés à l’analyse de l’activité physique d’une équipe italienne jouant le titre de champion de la Serie A Italienne durant trois années consécutives, en utilisant majoritairement le même système de jeu pendant ces trois ans (19) (Table 4). Les auteurs ont conclu que les automatismes technico-tactiques créés au fil des saisons permettent aux joueurs de diminuer leur activité physique pour les intensités de course sous maximale à travers l’augmentation de la possession de balle, sans toutefois diminuer l’activité physique à très haute intensité, qui reste déterminante pour le gain des matchs (19). Effectivement, la stabilité du système de jeu et de la stratégie tactique utilisée pourrait être un facteur expliquant ces variations intéressantes au niveau des performances collectives physiques et techniques. Ce choix de stabilité tactique fait par les entraîneurs permet une amélioration des positionnements tactiques et/ou replacements des joueurs et améliore donc l’économie des dépenses énergétiques

favorisant une meilleure répétition des sprints et des courses à très haute intensité (19).

De plus, Vigne et al. (20) ont démontré que la majeure partie des sprints effectués par les footballeurs étaient inférieurs à 20 mètres, et entrecoupés d’une période de récupération inférieure à 120 secondes (Table 6).

Absolute /min Number of recovery periods from

2-9sDefenders 21.9

2± 19.20 0.2

9± 0.27

Midfielders 24.34

± 14.77 0.38

± 0.25

Forwards 17.76

± 23.51 0.26

± 0.25

Number of recovery periods from 10-30s

Defenders 19.17

± 12.32 0.24

± 0.15

Midfielders 19.99

± 11.67 0.31

± 0.16

Forwards 16.73

± 11.21 0.24

± 0.11

Number of recovery periods from 30-60s

Defenders 18.05

± 8.87 0.22

± 0.09

Midfielders 18.95

± 10.53 0.28

± 0.13

Forwards 16.56

± 10.20 0.24

± 0.1

Number of recovery periods from 60-120s

Defenders 17.62

± 6.97 0.21

± 0.06

Midfielders 15.93

± 7.99 0.22

± 0.07

Forwards 14.89

± 7.97 0.22

± 0.07

Number of recovery periods from >120s

Defenders 10.14

± 4.71 0.12

± 0.05

Midfielders 7.42 ± 4.69 0.1 ± 0.05Forwards 7.95 ± 4.79 0.1

1± 0.05

Number of sprint 2-4mDefenders 27.1

0± 17.79 0.3

4± 0.19

Midfielders 27.50

± 15.57 0.41

± 0.19

Forwards 20.99

± 20.29 0.3 ± 0.02

Number of sprint 5-9mDefenders 24.9

3± 12.90 0.3

1± 0.16

Midfielders 26.64

± 14.56 0.4 ± 0.17

Forwards 21.78

± 13.33 0.32

± 0.11

Number of sprint 10-19mDefenders 19.7

7± 8.96 0.2

5± 0.11

Midfielders 19.86

± 11.07 0.3 ± 0.13

Forwards 18.40

± 10.31 0.27

± 0.1

Number of sprint 20-29mDefenders 6.93 ± 4.05 0.0

9± 0.05

Midfielders 6.46 ± 4.44 0.1 ± 0.08Forwards 6.68 ± 3.84 0.1 ± 0.04

Number of sprint 30-39mDefenders 2.69 ± 2.09 0.0

3± 0.03

Midfielders 2.20 ± 1.81 0.03

± 0.04

Forwards 2.78 ± 1.99 0.04

± 0.03

Number of sprint >40mDefenders 1.66 ± 1.57 0.0

2± 0.02

Midfielders 1.42 ± 1.33 0.02

± 0.03

Forwards 1.92 ± 1.54 0.03

± 0.02

Total number of sprintDefenders 83.0

8± 38.49 1.0

4± 0.42

Midfielders 84.09

± 42.25 1.26

± 0.42

Forwards 72.55

± 43.73 1.06

± 0.32

Absolute /min Number of recovery periods from

2-9sDefenders 21.9

2± 19.20 0.2

9± 0.27

Midfielders 24.34

± 14.77 0.38

± 0.25

Forwards 17.76

± 23.51 0.26

± 0.25

Number of recovery periods from 10-30s

Defenders 19.17

± 12.32 0.24

± 0.15

Midfielders 19.99

± 11.67 0.31

± 0.16

Forwards 16.73

± 11.21 0.24

± 0.11

Number of recovery periods from 30-60s

Defenders 18.05

± 8.87 0.22

± 0.09

Midfielders 18.95

± 10.53 0.28

± 0.13

Forwards 16.56

± 10.20 0.24

± 0.1

Number of recovery periods from 60-120s

Defenders 17.62

± 6.97 0.21

± 0.06

Midfielders 15.93

± 7.99 0.22

± 0.07

Forwards 14.89

± 7.97 0.22

± 0.07

Number of recovery periods from >120s

Defenders 10.14

± 4.71 0.12

± 0.05

Midfielders 7.42 ± 4.69 0.1 ± 0.05Forwards 7.95 ± 4.79 0.1

1± 0.05

Number of sprint 2-4mDefenders 27.1

0± 17.79 0.3

4± 0.19

Midfielders 27.50

± 15.57 0.41

± 0.19

Forwards 20.99

± 20.29 0.3 ± 0.02

Number of sprint 5-9mDefenders 24.9

3± 12.90 0.3

1± 0.16

Midfielders 26.64

± 14.56 0.4 ± 0.17

Forwards 21.78

± 13.33 0.32

± 0.11

Number of sprint 10-19mDefenders 19.7

7± 8.96 0.2

5± 0.11

Midfielders 19.86

± 11.07 0.3 ± 0.13

Forwards 18.40

± 10.31 0.27

± 0.1

Number of sprint 20-29mDefenders 6.93 ± 4.05 0.0

9± 0.05

Midfielders 6.46 ± 4.44 0.1 ± 0.08Forwards 6.68 ± 3.84 0.1 ± 0.04

Number of sprint 30-39mDefenders 2.69 ± 2.09 0.0

3± 0.03

Midfielders 2.20 ± 1.81 0.03

± 0.04

Forwards 2.78 ± 1.99 0.04

± 0.03

Number of sprint >40mDefenders 1.66 ± 1.57 0.0

2± 0.02

Midfielders 1.42 ± 1.33 0.02

± 0.03

Forwards 1.92 ± 1.54 0.03

± 0.02

Total number of sprintDefenders 83.0

8± 38.49 1.0

4± 0.42

Midfielders 84.09

± 42.25 1.26

± 0.42

Forwards 72.55

± 43.73 1.06

± 0.32

Absolute /min Number of recovery periods from

2-9sDefenders 21.9

2± 19.20 0.2

9± 0.27

Midfielders 24.34

± 14.77 0.38

± 0.25

Forwards 17.76

± 23.51 0.26

± 0.25

Number of recovery periods from 10-30s

Defenders 19.17

± 12.32 0.24

± 0.15

Midfielders 19.99

± 11.67 0.31

± 0.16

Forwards 16.73

± 11.21 0.24

± 0.11

Number of recovery periods from 30-60s

Defenders 18.05

± 8.87 0.22

± 0.09

Midfielders 18.95

± 10.53 0.28

± 0.13

Forwards 16.56

± 10.20 0.24

± 0.1

Number of recovery periods from 60-120s

Defenders 17.62

± 6.97 0.21

± 0.06

Midfielders 15.93

± 7.99 0.22

± 0.07

Forwards 14.89

± 7.97 0.22

± 0.07

Number of recovery periods from >120s

Defenders 10.14

± 4.71 0.12

± 0.05

Midfielders 7.42 ± 4.69 0.1 ± 0.05Forwards 7.95 ± 4.79 0.1

1± 0.05

Number of sprint 2-4mDefenders 27.1

0± 17.79 0.3

4± 0.19

Midfielders 27.50

± 15.57 0.41

± 0.19

Forwards 20.99

± 20.29 0.3 ± 0.02

Number of sprint 5-9mDefenders 24.9

3± 12.90 0.3

1± 0.16

Midfielders 26.64

± 14.56 0.4 ± 0.17

Forwards 21.78

± 13.33 0.32

± 0.11

Number of sprint 10-19mDefenders 19.7

7± 8.96 0.2

5± 0.11

Midfielders 19.86

± 11.07 0.3 ± 0.13

Forwards 18.40

± 10.31 0.27

± 0.1

Number of sprint 20-29mDefenders 6.93 ± 4.05 0.0

9± 0.05

Midfielders 6.46 ± 4.44 0.1 ± 0.08Forwards 6.68 ± 3.84 0.1 ± 0.04

Number of sprint 30-39mDefenders 2.69 ± 2.09 0.0

3± 0.03

Midfielders 2.20 ± 1.81 0.03

± 0.04

Forwards 2.78 ± 1.99 0.04

± 0.03

Number of sprint >40mDefenders 1.66 ± 1.57 0.0

2± 0.02

Midfielders 1.42 ± 1.33 0.02

± 0.03

Forwards 1.92 ± 1.54 0.03

± 0.02

Total number of sprintDefenders 83.0

8± 38.49 1.0

4± 0.42

Midfielders 84.09

± 42.25 1.26

± 0.42

Forwards 72.55

± 43.73 1.06

± 0.32

Table 6. Number of recovery periods and sprint during a match according to playing position (n = 293) (Calculted only for the subjects

who performed the two periods). (20).

Ces mêmes auteurs indiquaient que durant un match, chaque joueur réalise 1 000 à 1 400 actions de courtes durées comprises entre 2 et 4 secondes. Les sprints, d’une durée équivalente de 2 à 4 secondes, sont répétés approximativement toutes les 90 secondes. Il est communément admis que ces efforts de type anaérobie constituent une clef importante dans la réussite sportive (20), et les auteurs concluaient qu’étant donné la durée et le nombre de ces récupérations, on a pu calculer que la durée moyenne de récupération est de 18 sec. Dans 90% des cas, le profil d’effort intermittent était donc de 2.2 sec/18 sec, ce qui correspond à un ratio travail/récupération de 1/8. Ce ratio peut être très intéressant pour optimiser la préparation physique en football, et démontre l’importance de l’actualisation des recherches et des bases de données de l’activité physique du joueur lors d’un match.

En effet, Mombaerts (21) démontrait que durant les années 80, plus de

la moitié des séquences de jeu avaient une durée de 15 secondes et moins. Le temps moyen de repos était de 15 sec, l’alternance jeu-repos était de 15 sec/15 sec, ce qui représentait 30% des séquences de jeu en match, puis l’alternance 7 sec/15 sec qui représentait 25% des séquences de jeu. Ces temps restants utilisables dans l’entraînement reflètent moins les efforts actuels réalisés par les footballeurs.

La mutation de l’effort physique produit par les joueurs au cours d’un match tendrait à mettre en évidence que la préparation physique du footballeur de haut niveau moderne devrait aujourd’hui s’articuler autour d’exercices intermittents avec un rapport distance/récupération de 1/8 où le temps de récupération est calculé sur le temps mit pour effectuer la distance de sprint. Il s’agirait d’un travail de la capacité à répéter les sprints chez les footballeurs de haut niveau (RSA). Les exercices d’intensité supra-maximale pourraient s’organiser sur des distances de 5 à 20 mètres en respectant une durée de récupération égale à 8 fois le temps mis pour effectuer le sprint. La récupération peut donc varier entre 8 secondes pour un sprint de 5 m, 15 secondes pour un sprint de 10 m ou encore 24 secondes pour un sprint de 20 m (20).

De plus, de récentes études (25) préconisent d’exprimer les efforts du footballeur en fonction de la puissance métabolique plutôt qu’en fonction de la seule vitesse. Effectivement, au vu de la typologie des efforts du footballeur moderne (majoritairement des actions de courtes durées comprises entre 2 et 4 secondes), celui-ci n’aurait pas toujours le temps d’atteindre des vitesses de course élevée, ce qui diminuerait les statistiques sur le nombre d’efforts à haute intensité produit au cours d’un match, en les exprimant uniquement en fonction d’une vitesse de course minimale (ex : >21km.h-1). Les auteurs indiquent qu’en exprimant les efforts en fonction de la puissance métabolique, les efforts à haute intensité (> 20 W.kg-1) sont deux à trois fois plus importants qu’en les exprimant en fonction de la seule vitesse de course.

En effet, Di Prampero et al. (26) ont démontré sur une population de sprinters de niveau moyen (11,30 ± 0,35 secondes de moyenne au 100m), que lors d’un 30 mètres « All out », l’accélération maximale était atteinte immédiatement après le départ (au bout de 0,2 sec), et la production de puissance était maximale (environ 100 W.kg-1) au bout de

0,5 sec, ce qui correspondait à une vitesse d’environ 3 m.s-1 seulement. Lors de cette étude, les auteurs ont démontré que le coût énergétique était maximal immédiatement après le départ (environ 50 J.kg-1.m-1).

Ces données, collant parfaitement aux efforts du footballeur moderne (1 000 à 1 400 actions de courtes durées comprises entre 2 et 4 secondes (20)), illustrent l’importance de l’utilisation de GPS et accéléromètres dans la quantification de l’activité physique des joueurs, tout en confirmant l’importance de l’optimisation de la RSA et des qualités d’accélérations lors des séances d’entraînement.

BILAN

L’analyse de l’activité technico-tactique du footballeur est très explicite : les footballeurs sont très peu en possession de la balle (entre 40 secondes et 2 min 48 s en moyenne), et le nombre de touches de balle moyen est également très faible (16). Par conséquent, ils doivent agir très rapidement tout en étant endurants, forts lors des duels, coordonnés, adroits, mobiles dans la gestuelle tout en ayant de la lucidité dans les prises de décision. Leur condition physique doit être optimale afin de retarder la fatigue et d’être techniquement et tactiquement performant tout au long du match (15).

Ainsi, les analyses bibliographiques de l’activité technico-tactique et de l’activité physique ont permis de distinguer les différents facteurs de la performance en football. Ils regroupent indépendamment et en interaction : l’endurance, la force, la coordination, la vitesse, la mobilité articulaire et musculaire, la technique et la tactique individuelle et collective (15).

Chaque paramètre physique doit, lors des séances d’entraînement, être individualisé en fonction des postes de chaque joueur, ainsi que du système de jeu établi par le staff technique. Nous avons effectivement observé que l’activité physique des joueurs varie en fonction des postes des joueurs, de l’évolution du score, ainsi que du système dans lequel évolue leur équipe.

La revue de littérature nous a démontré qu’il apparaît aujourd’hui nécessaire que le footballeur moderne dispose d’une base aérobie

solide afin d’encaisser sans une grosse diminution de performance, la répétition des matchs et des efforts, tout au long de la saison.

De plus, nous avons constaté que les joueurs devaient être capables d’enchaîner de nombreux sprint ainsi que des efforts très intenses de courte durée, tout au long des matchs, en limitant la diminution de la performance lors de ces actions brèves, car celles-ci décident souvent du sort du match (13, 19, 20).

PROBLÉMATIQUE

Par rapport à l’analyse de l’activité, voici la problématique soulevée au sein du club.

A partir d’une analyse effectuée par le coach ,nous avons pu constater que certains joueurs ont une posture du corps inapproprié sur le terrain. De ce fait, ils se positionnent régulièrement sur les talons.

Comment rectifier alors ces erreurs de posture afin notamment d’éviter tout risque de blessure?

En quoi cette rectification pourra t-elle améliorer les remises et les transmissions de ballon ainsi que la qualité des appuis?

J’ai alors proposé de mettre en place des séances sur le travail d’appui pour les joueurs ayant un mauvais positionnement.

Le but recherché est le travail de talon pointe qui, d’un point de vue bio-mécanique est indispensable.

LES APPUIS

Travail des appuisLe travail des appuis semble être un élément fondamental de l’entraînement sportif. Selon le principe d’action / réaction (loi de Newton), se propulser revient à appliquer des forces sur un point

d’appui.

On pourrait définir l’appui comme la zone de contact établissant le lien entre le corps et le milieu physique, cette interaction permettant la production de force.

Particularité des appuis pédestres : Zone de force

La plupart des déplacements sont assurés par les appuis pédestres : le pied est une zone du corps particulièrement sollicitée dès qu’il s’agit de se déplacer longtemps ou de façon inhabituelle, dans la plupart des sports...C’est le premier contact avec le sol : c’est une zone intermédiaire entre l’environnement (surface) et le corps.De ce fait, c’est un carrefour de force : référence au principe de Newton action / réaction mais également point d’appui pour faire naître le mouvement.

Les pieds doivent pouvoir supporter des formes de sollicitation multiples : ils doivent pouvoir communiquer des vitesses importantes, subir des pressions énormes (plusieurs fois le poids du corps sur une simple réception), se déformer du fait d’orientations différentes des forces et des déplacements...

Les pieds : Attention, Zone sensible

Possédant des points communs avec les mains : articulations complexes (poignets, chevilles), surfaces sensibles (paume, plante)...les pieds souffrent d’être plus éloignés du cerveau et selon la loi de Gesell (loi de développement céphalo-caudale et proximo-distale), leur sensibilité est moindre.

O. PAULY dégage 4 caractéristiques des appuis pédestres :

- placement : sur l’avant pied, les talons, à plat, sur le bord externe, interne...

- orientation de l’appui : vers l’avant, l’arrière, le côté, vertical...

- production de force : produire beaucoup de force pendant un temps de contact réduit

- orientation de la force produite : vers l’avant, l’arrière, le haut...

Les pieds assurent plusieurs fonctions vitales : équilibration – propulsion – orientation et ont donc un rôle primordial.

L’équilibration dépend de la qualité proprioceptive de l’appui.

La propulsion dépend de la surface (dureté) et le mode de pose de pied (talon, plante ou pointe)

L’orientation de l’organisation générale du corps, des segments libres.

« L’équilibre est une affaire qui concerne le corps dans sa globalité » Dario RIVA, « Il faut parler de systèmes fonctionnels impliqués »

Chez le débutant Chez l’expert

Equilibre géré de bas en hautLe haut rattrape des déséquilibres du pied

Actions = déséquilibres rattrapés (rééquilibre à postériori)

Equilibre conçu de haut en basLes membres inférieurs s’adaptent à la verticalité du tronc Actions = déséquilibres anticipés (rééquilibre prévu)

réactif et prédictif

Illustration en cours :

- Apprentissage de la mise en action sur départ de course : le débutant refuse le déséquilibre et se redresse dès les premiers appuis alors que l’expert accepte position corps penché sur une dizaine d’appuis... (cf vidéo 1)

PRADET montre que le problème réside dans l’acceptation du déséquilibre pour se propulser, paradoxe que l’on peut généraliser : « Toutes les forces que l’on consacre à l’équilibration ne sont plus disponibles pour la propulsion » donc technique athlétique = recherche permanente du rapport entre équilibration et propulsion Vu autrement, on peut dire que la qualité des sportifs de haut niveau, c’est d’être capable de se propulser de façon efficace dans des situations de déséquilibre.

Il faut donc s’éduquer pour cela et cela consiste essentiellement à anticiper et gérer au mieux le déséquilibre. Cela suppose notamment :

- travail de proprioception

- de renforcement musculaire des muscles devant supporter des pressions importantes dans ces situations inhabituelles (exemple chevilles sur un départ...)

Charles GOZZOLI caractérise de cette façon les différences entre débutant et expert au niveau de la qualité de l’appui athlétique :

Appuis débutant Expert

Au plan biomécanique :

Organisés autour de l’axe gravitairePermet de préserver système de prise d’info habituel Alignement non completBassin non placéMouvements parasitesPied à plat

Organisation autour d’une ligne de pression, chaîne :

- indéformable permettant de s’éloigner de la verticale (oblique)

- alignée- rigide (gainée)

Au plan énergétique :- régime non pliométrique

coordinations inter et intra musculaires peu efficaces

- bonne coordination = synchronisation optimale des mouvements agonistes associée au relâchement des antagonistes (indice majeur de la maîtrise sportive, PLATONOV) - régime pliométrique efficace qui optimise tension / renvoi

Comprendre l’intérêt d’une bonne pose d’appui au sol, pour optimiser le rendement et prévenir les blessures:

D’un point de vue bio-mécanique:

• Le sol redonne à l’athlète une force de même nature et de sens opposé.

• Les forces ne peuvent être transmises correctement que si le corps sur lequel elles s’appliquent est solide (solidité des articulations cheville, genou, bassin).

La description des différents types d’appuis:

• De la manière dont le pied va se poser au sol, dépendra la résultante des forces.Il va donc falloir s’organiser pour que le pied arrive au sol avec une vitesse orientée vers l’arrière. Une pose d’appui qui ne se fait pas dans le bon sens occasionne un choc qui engendre des flexions traumatisantes et altèrent le rendement.La pose d’appui dépend du circuit que le pied parcourt avant d’arriver au sol, l’entraîneur doit agir sur ce circuit de pied.

L’application des forces:

• Les forces que le sol renvoie ne peuvent s’appliquer correctement sur l’athlète que si celui–ci est solide et avec le bassin en rétroversion.

• Une fois le pied posé au sol, l’athlète résiste à la déformation de manière à être renvoyé avec efficacité.

• Le poids de l’athlète, un autre facteur à prendre en compte : A chaque appui, un athlète reçoit un choc de trois fois son poids.

La préparation :

• La qualité du circuit de pied.

• la mise en tension des chaînes musculaires

• Le sens de l’arrivée du pied au sol.

Le temps de contact :

• Il doit être le plus bref possible à condition de réaliser les actions nécessaires à la propulsion.

• C’est le moment ou l’on réoriente les forces qui s’appliquent sur le centre de gravité pour le remettre sur une bonne trajectoire. Le décollage « take-off »

• Allègement du haut du corps grâce à des actions des épaules et des bras. (soulevé des épaules)

• Un travail de condition physique pour optimiser le rendement:

• Des exercices visant au travail de la coordination

DOCUMENTS:

LES SEANCES PROPOSEES

Pour cette première saison au sein de l’association sportive de Cagnes - Cros, j’occupe le poste de préparateur physique en charge de l’équipe Sénior de division d’Honneur.

J’accompagne l'entraîneur dans l'encadrement des sportifs, du développement des qualités physiques, de l'endurance, de la force…

Epaulé par Pascal Derepas (mon tuteur) et Stéphane Guigo le coach principal , j’ai géré en concertation avec le coach, la programmation annuelle athlétique sous les précieux conseils de ce dernier.

En effet, assistant aux 3 séances hebdomadaires, j’ai pu à de nombreuses reprises gérer des exercices athlétiques et parfois même

des formes jouées.

De plus, j’ai assisté aux matchs de championnat cette saison en prenant en charge chacun des échauffements.

Je vous propose tout d’abord une présentation générale de l’équipe ainsi qu’une description plus détaillée de deux joueurs, puis un descriptif de trois séances d’entrainement.

• Présentation de l’équipe:

Nous avons un groupe âgé de 19 à 30 ans avec un effectif de 23 joueurs dont deux gardiens. L’ensemble des joueurs sont issus de centres de formation.

• Présentation des sujets:

NOM: EPEIRIER

PRENOM: CYRILLE

Age: 19 ans

Taille :1m70

Poids :63 kilos

Pied fort : droit

Pointure :40

Poste : Milieu Terrain

Observation : Ce joueur manque de coordination.

NOM:ESSAKA

PRENOM: LUC

Age : 24 ans

Taille : 1m80

Poids : 70 kilos

Pied fort : droit

Pointure : 42

Poste : Défenseur Latéral

Observation : Ce joueur a une mauvaise posture au niveau des appuis, et ce retrouve trop souvent pris que court sur les ballons joué dans son sont dos.

• séances fiche x 3

évaluations séances

BILAN ET CONCLUSION

A travers les séances proposées, les joueurs ont pu travailler le changement d’appuis et de rythme.

Tout en privilégiant l’aspect ludique en intégrant le ballon, ces séances ont permis de faire progresser les joueurs sur leurs différents appuis.

Le travail de gammes athlétiques et le travail de griffé ont permis d’améliorer la propulsion, le placement et l’équilibre des joueurs.

De plus, la répétition des exercices a permis la mise en place d’automatisme ayant amené certains joueurs à rattraper leur retard.

Retard qui est dû notamment à un manque de répétition de ces compétences dès le plus jeune âge. Il serait alors intéressant de s’interroger sur les solutions a proposer pour y remedier.

Comment mettre en place dans un club, un projet spécifique permettant aux enfants, dès leur plus jeune âge, de travailler la coordination et le travail de motricité?

REMERCIEMENTS

Je souhaite adresser de sincères remerciements aux personnes qui m’ont aidées à l’élaboration du stage et de son rapport :

• à monsieur Derepas Pascal, mon tuteur de stage , directeur sportif du club « Association sportif CAGNES-CROS », pour la confiance qu’il me témoigne et ses conseils pertinents.

• à monsieur Guigo Stéphane , entraineur principal, pour la transmission de ses connaissances, sa sympathie et son professionnalisme.

• à Monsieur Bellone Gérard, dirigeant, pour son implication et son aide sur la gestion des tenues et des produits pharmaceutiques.

• au club, pour son implication quotidienne et la mise à disposition de ses installations sportives nécessaire à mes séances.

• à l’ensemble des joueurs de la catégorie séniors « groupe division d’honneur et Promotion d’Honneur A », sans qui ce stage n’aurait pas eu autant de sens.

• aux deux joueurs EPEIRIER Cyrille ainsi qu’à ESSAKA Luc qui se sont rendus disponibles pour l’élaboration des images et des vidéos de ce projet.

• une attention particuliaire à Monsieur DELLAL Alexandre entraineur adjoint en charge de la préparation physique, ainsi qu’a CORA Bernard préparateur physique en harpe des blessés.

Annexes

BIBLIOGRAPHIE

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