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Exposé n°4: « Les limites du ratio Bâle II ». Jean-François Auvray RaphëlPeccia - Galletto Macha Tikhomirov. Plan. I) Des limites de Bâle I aux réponses de Bâle II II) Les faiblesses de Bâle II illustrées par l’actualité III) Piste de réflexions et améliorations possibles pour Bâle III. - PowerPoint PPT Presentation
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Exposé n°4:« Les limites du ratio Bâle II »
Jean-François Auvray
RaphëlPeccia-Galletto
Macha Tikhomirov
2
Plan
I) Des limites de Bâle I aux réponses de Bâle II
II) Les faiblesses de Bâle II illustrées par l’actualité
III) Piste de réflexions et améliorations possibles pour Bâle III
De Bâle I à Bâle IIOu comment mieux apprécier le
risque bancaire
4
Bâle I : retour aux origines
Comité de Bâle crée en 1974
Contexte: Mondialisation des échanges Volonté d’amélioration de la stabilité du système bancaire… Afin de limiter le risque de faillite
Application en 1992 du ratio Cooke Ratio de 8% Ex: sur un prêt de 100
92% garantis par les dépôts, emprunts, financements interbancaires 8% garantis par les fonds propres de la banque
5
Bâle I : Un début à améliorer
Cependant ce ratio possédait de nombreuses limites
Une pondération des crédits insuffisamment différenciéeCrédits garantis par hypothèque = 50%Crédit état non OCDE + contrepartie bancaire = 20%Etat OCDE = 0%
Prise en compte du risque crédit uniquement
Risque prudentiel
6
Bâle II : mise en place
7
Bâle II : présentation
Pilier 1 L’exigence de fonds propres
(ratio Mc Donough)
Pilier 2La procédure
de surveillance de la gestion
des fonds propres
Pilier 3La discipline du
marché(transparence
de l’information)
Bâle II
8
Bâle II : Pilier 1Nouvelle approche des risques bancaires
Prise en compte de nouveaux risques Risque crédit Risque marché Risque opérationnel
Nouvelle méthode de pondération des crédits au sein du risque crédit
=>Depuis Janvier 2008 : mise en place de la méthode AIRB
Possibilité de pondérer chaque risque
Introduction d’une gestion et estimation du risque en interne
9
Bâle II : Pilier 2Introduction de la surveillance prudentielle
Renforcement du pilier 1 à travers une amélioration en profondeur du système d’identification du risque
Risque
Commission Bancaire
Banque
Estime le risque
Procédure interne de contrôle du
risque
Vérifie les procédures de
contrôle
Remettent en cause les pondérations
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Bâle II : Pilier 3Pilier de la transparence de l’information
Etablissement de règles de transparence concernant :
Les risques L’actif La gestion des risques de la banque
Uniformisation des pratiques bancaires
Permet aux analystes de juger n’importe qu’elle banque dans le monde, et ce, en ayant une approche comptable , financière et en termes de risques
Les limites du ratio Bâle II
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Le Cas Société Générale
74 alertes internes ignorées ou négligées !
2006 – 2007 : 17 inspections de la commission bancaire
Position : 50 Md€
Capitaux propres SG : 35 Md€
Fraude ? Dysfonctionnement ?
Comment classifier et quantifier le risque ?
13
Le Cas Société Générale
Des principes prudentiels bafoués ! (pilier 1) Importance de la position pour le compte de la SG Les alertes ont été ignorées Les procédures de contrôles ont été inefficaces
La « destruction » du pilier 2 basé sur l’autocontrôle
Atteinte à la crédibilité de l’autocontrôle des banques
Le pilier 3 n’est pas en reste ! Peut on parler de transparence de l’information ? Savions nous avant l’affaire que Kerviel était bénéficiaire de 1,5
Md€ ? Les analystes avaient ils connaissance de ce risque ?
14
Les limites du ratio Bâle II
Une application encore européenne du ratio : Gros retard dans l’application aux USA (2010)
Difficulté d’évaluer les risques
Ratio très jeune (01/01/08) mais déjà contesté
Augmentation de l’instabilité des bilans bancaires avec l’application des normes I.F.R.S.
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Ratio Mc Donough insuffisant pour réellement couvrir les risques
Contrôle externe limité
Encourage la titrisation « sauvage »
Principe de procyclicité
Les limites du ratio Bâle II
16
Le principe de procyclicité
Octroi de nombreux
crédits
Sous-pondération du risque due à
l’amélioration de la qualité de
l’emprunteur
Diminution des capitaux propres nécessaires à la
couverture du risque
Augmentation de la capacité
de crédit
En période de croissance
17
Le principe de procyclicité
Diminution du nombre de
crédits octroyés
Surpondération du risque crédit due à la
dégradation de la qualité de
l’emprunteur
Capitaux insuffisants pour couvrir le risque
Diminution de la capacité
de crédit
En période de récession
Crédit Crunch !
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L’impact des normes I.F.R.S.
Principe : comptabilisation des postes du bilan à la « fair-value »
Difficulté d’évaluer certains actifs : produits dérivés Difficulté d’actualiser les flux futurs des dettes et engagements
financiers : quel taux d’actualisation utiliser ?
Variations passées en résultat => opacité de la performance financière
Meilleur accès à l’information => investisseur noyé dans le volume d’informations
Constante variation des postes du bilan : instabilité et fragilité des banques
Vers un futur Bâle III ?
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RécapitulatifBâle I1992
• Ratio Cooke (risque crédit)• Limiter le risque de faillite• Améliorer la stabilité bancaire
Transition1997
• Modèles pour gérer le risque de crédit et d’activité, allouer les fonds propres et mesurer les rendements• CreditMetrics / Credit Risk+ (loi de Poisson)• KMV Portfolio Manager
• Réflexions sur Bâle II
Bâle II2006
• Mise en place des trois piliers (nouveaux risques, surveillance prudentielle, transparence de l’information)
• Limites du ratio (Procyclicité, estimations des risques, garanties sur fonds propres)
Transition2007-2008
• Prise de conscience :• Crise du Subprime• Affaire Kerviel• Réflexions sur Bâle III
Bâle III2011-2012 ?
• Plus grande part des fonds propres réservée aux risques (marché et opérationnel notamment)• Calcul du capital économique (niveau de fonds nécessaire en fonction du rendement)
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Les attentes du ratio Bâle III
Calcul du capital économique=> prise en compte du risque sur l’ensemble du portefeuille
Augmentation du ratio de fonds propres (10-11%)
Les banques utiliseront leur propre modèle de gestion du risque de crédit
=> Régulateur valide le modèle
Maîtriser l’exigence globale en fonds propres
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Difficultés intrinsèques au système bancaire
Procyclicité => instabilité bancaire ?
Alourdissement des exigences=> Portefeuilles de risques corporate, souverains et
interbancaires
Bâle II devrait arriver aux USA en 2010-2011
Les banques gèrent elles-mêmes leur modèle
Certaines mesures complexes à mettre en place
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Réflexions personnelles
Intégrer une dimension macroéconomique à la quantification du risque de crédit (cycle économique) :
=> Mise en place d'indicateurs d’alerte macro-prudentielle
=> Renforcement des provisions pour risques dans les périodes de croissance
=> Introduction d’un système de pré-provisionnement afin d’éviter des provisionnements tardifs et précipités ainsi que la procyclicité
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Contre le « Toobig to fail » : exigences en fonds propres des banques les plus importantes (risque systémique)
Prise en compte du risque lié à la titrisation des créances
Garantir la couverture suffisante des risques
Un meilleur équilibre entre le contrôle interne et externe
Réflexions personnelles
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Merci de votre attention