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LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CCI DU DOUBS www.doubs.cci.fr n o 53 avril > juin 2013 LAZZERONI SE DÉVELOPPE À LEVIER PAGE 23 DE LA MINOTERIE À LA BOULANGERIE PAGE 26 LE KOMPLEX SANS COMPLEXE PAGE 32 PRIORITÉ À L'INDUSTRIE 2013

Expression Active n°53 - Avril / Juin 2013

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Le magazine économique de la CCI du Doubs. "Priorité à l'industrie"

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LE MAGAZINE

ÉCONOMIQUE DE

LA CCI DU DOUBS

www.doubs.cci.fr

no53avril > juin 2013

LAZZERONI SE DÉVELOPPE À LEVIERPAGE 23

DE LA MINOTERIE À LA BOULANGERIEPAGE 26

LE KOMPLEX SANS COMPLEXEPAGE 32

PRIORITÉ À L'INDUSTRIE2 0 1 3

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EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 53 | AVRIL-MAI-JUIN 2013 03

somm

aire

Le réseau des CCI a placé 2013 sous le signe de l’industrie.Dans notre département, l’industrie c’est plus de 3 000 établissements.Nos entreprises industrielles recèlent des potentiels de croissance importants.

Fortes de leurs savoir-faire, nombre d’entre elles ont su, au fil des années, se diversifier, pérennisant ainsi un socle industriel fort. Sur les trois bassins d’emploi de notre département du Doubs, les réalités industrielles, bien que différentes, s’imposent.A l’heure où chacun semble à nouveau – et c’est heureux – entonner son « credo » industriel, il m’a semblé évident de lui consacrer un dossier spécial.Un ensemble de dispositions a été déployé pour soutenir la ré-industrialisation de notre pays. Tous les acteurs impliqués unissent leurs moyens et leurs ressources pour relever ce défi. Votre CCI du Doubs y contribue en mobilisant ses outils et ses services.Le dossier développé dans ce 53e numéro d’Expression Active vous permettra d’avoir une vue d’ensemble des leviers d’action mais aussi les exemples d’initiatives réussies sur notre territoire.Plus que jamais proche de son tissu économique, votre CCI s’implique convaincue qu’ici plus encore qu’ailleurs, votre industrie a un bel avenir !

PAR DOMINIQUE ROYPRÉSIDENT DE LA CCI DU DOUBS

Journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs, 46 av. Villarceau, 25042 Besançon cedex, Tél. 03 81 25 25 25 - Contact : [email protected] - Directeur de la publication : Dominique Roy, président de la CCI du Doubs - Rédacteur en chef : Sylvie Dejour-Albahary - Chef de projet : Corinne Nevière - Ont collaboré à ce numéro : Pierre Accard, Monique Clémens, NF2 (Agence de Presse), Bernard Rérat - Blandine Sauter - Photographies : Laurent Cheviet, DER, Patrice Coppée - Maquette : Magazine - Mise en page : Cécile Blary, CCI du Doubs - Abonnement : 25 euros par an. Publicité : MCC, tél. 03 81 55 44 44. www.doubs.cci.fr - Dépôt légal : 2e trimestre 2005. ISSN : 1637-9454. Imprimerie Simon.

Photo couverture : Développement cellule robotisée societe KH-SK France du groupe Velux. © Photo laurent CHEVIET mars 2013

Mobilisation

page 04 conjoncture Un manque de visibilité généralisé page 06 made in Doubs… et alentours.

page 9 le dossier Priorité à l'industrie page 17 cci en actions page 23 échos de l'éco. Lazzeroni

se développe à Levier. De la minoterie à la boulangerie. Le Komplex sans complexe page 33

info'pratique. page 34 vu/lu.

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conjoncture écoUn manque de visibilité généralisé

croissance emploi industrie agro-alimentaire luxe automobile commerce travaux publics bâtiment

1er semestre 2013

2e semestre 2013

1er semestre 2013

2e semestre 2013

2e semestre 2013

1er semestre 2013

1er semestre 2013

Cette analyse est produite par le département « études éConomiques et territoriales » de la CCi du doubs au 25 mars 2013

Le Grand Besançon (CAGB+) : le dos rond

• La crise touche quelques sites industriels bisontins touchés par la crise qui doivent adapter leur effectifs ou leur structure financière

- La production de luxe et l’horlogerie poursuivent leur ascension et suscitent une certaine effervescence.En périphérie, Avoudrey conforte sa position de « village hyperindustriel », avec SIS et Amiotte qui investit en production.

• Commerce : une fréquentation en baisse qui profite au e-commerce ?La poursuite de l'ouverture de Drives marque le paysage commercial bisontin.Logique d’offre oblige, Valentin, avec 4 nouvelles enseignes, et Châteaufarine continuent de s’étendre.

• Aménagement : l’entrée Nord Est en question :- Marnières - Arrivée du Tram - Quartier des Vaîtes : une nouvelle ville de 2000 logements, 5 000 habitantsavec l'opportunité de constituer une offre globale attractive.

•Construction : la criseLes inquiétudes sont vives sur l’évolution du secteur. La construction de logements s’approche de son plus bas niveau depuis 50 ans.

2e semestre 2013

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SUISSE ET ALLEMAGNE,• L’excédent commercial allemand, moteur traditionnel de la croissance outre Rhin, a rebondi en janvier. La hausse des salaires se poursuit et nourrit une consommation en croissance. Le chômage est faible. Une économie allemande, en résumé, robuste.• La Suisse voisine continue de prospérer au même rythme que la filière horlogère.

Ce qu’on peut retenir : un point noir, le chômageEn temps de crise, le chômage frappe toujours durement les terres industrielles, en accentuant les cycles. En 2012, l’emploi intérimaire a chuté de 25 % en Franche-Comté.Il convient cependant de relever que, si on constate une même tendance à la hausse, la situation varie du tout au tout selon les zones d’emploi :1. Montbéliard, Belfort : un taux exceptionnellement élevé, une hausse de 11 % des demandeurs d’emplois sur le seul Pays de Montbéliard, en un an,2. Besançon dans la moyenne nationale,3. La zone frontalière toujours privilégiée.

L’agglomération de Montbéliard : dur moment mais des nouvelles encourageantes• Industrie : Sochaux conforté2013 s’annonce difficile. Pour le site de Sochaux, des nouvelles positives marquent ce début d’année :• Les remplaçantes de 3008 et 5008 y seront conçues et fabriquées avec GM• Le démarrage de la production de la nouvelle 308+Au final, Sochaux est donc bien placé pour se voir conforté comme centre de gravité industriel du groupe tout entier.A l’échelle de l’Aire urbaine, on note que le secteur de l’énergie traverse lui aussi une crise majeure. Les deux moteurs de l’Aire urbaine sont donc grippés, ce qui accentue la crise.

• Aménagement : l’offre en première ligneCôté commerce, les projets, les ouvertures, les agrandissements, se multiplient, confirmant la nouvelle logique d’offre de l’aménagement commercial. On peut citer : Mathay, Grand Charmont, et le projet des Grospierrons. Des projets à rapprocher du chantier du BHNS qui entrera en service en 2016 et reconfigurera les transports voire les flux à l’échelle de l’Aire urbaine.

Haut-Doubs : une économie prospère

• Une industrie qui résiste : deux exemples- Gürtner profite de sa diversification réussie : les carburateurs, son positionnement historique, ne représentent plus que 15 % de son chiffre d’affaires- Schrader bénéficie de ses innovations destinées au « pneu intelligent »

• Commerce : l’offre s’affirme par le qualitatifSi la part du chiffre d’affaires réalisée avec la clientèle suisse s’est accrue pour approcher les 15 %, ce sont toujours les frontaliers qui tirent l’activité. A suivre, l’évolution de leur pouvoir d’achat, dépendant du taux de change et des négociations sur la fin du droit d’option.

• Tourisme : un cru 2012 exceptionnel

Pays Horloger :l’influence suisse s’accroît encore

L’horlogerie suisse garde de bonnes perspectives. L’immobilier atteint des sommets, le nombre de frontaliers est au plus haut et devrait continuer à augmenter. Morteau est désormais la 8e zone d’emploi la plus riche de France.

• Industrie : avec la fin du redressement judiciaire, Péquignet repart à la conquête du marché du luxe horloger.

• Commerce : 2013, année de reconfigurationLa ville de Morteau passe d’un POS à un PLU et tend donc, à organiser l’aménagement du territoire et notamment le développement commercial.

2e semestre 2013

2e semestre 2013

1er semestre 2013

1er semestre 2013

2e semestre 2013

2e semestre 2013

1er semestre 2013

1er semestre 2013

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... et alentours

cave à vin avec

voûte

Serge Morel, maçon de formation, a participé à de nombreuses rénovations, dont celles de châteaux forts et citadelle. Gérant d'une société de négoce de matériaux pour le bâtiment, il a commencé par faire construire une cave voûtée pour sa maison… avant de la reproduire pour d'autres. Ainsi est né Point CAV qui permet aujourd'hui à chacun de s'offrir une vraie cave à vin avec voûte à l'aspect pierre et casiers de bouteilles subtilement ventilés pour une conservation optimum. Le concept, breveté, séduit grâce à sa rapidité d'installation : il s'agit d'assembler dix éléments de béton préfabriqué, d'un poids total d'une vingtaine de tonnes. Différents modèles sont proposés, allant de 4,5 à 7 mètres de long avec un premier prix avoisinant les 15 000 € HT. Et, cerise sur le gâteau en ces temps où le made in France a le vent en poupe, c'est du 100 % made in Doubs qui est proposé : même la porte en bois qui ferme ce nouveau lieu de convivialité est réalisée dans une entreprise du Haut-Doubs.

sur www.pointcav.fr

le cure-tondeuse de ECM

Tout possesseur d’une tondeuse est confronté à la corvée du nettoyage final qui consiste à décoller l’épais gâteau de gazon qui se forme sous le carter de l’engin. L’opération n’est jamais totalement sans danger. Chaque année, en France, on recense plus de 200 accidents causés par le redémarrage intempestif de tondeuses lors du nettoyage. Confronté lui-même à ce problème, Christophe Garressus, dirigeant de l’entreprise ECM à Remondans, a pensé qu'il suffirait que l’outil de nettoyage possède un manche assez long pour garder la main à bonne distance des lames. C’est ainsi qu’il imagina son cure-tondeuse, un outil deux-en-un, simple et ergonomique. Le prototype fut développé dans les ateliers de sa propre entreprise spécialisée dans la sous-traitance industrielle. Une fois breveté, l’instrument fut soumis au jury du concours Lépine. Présenté parmi des milliers d’autres inventions, le cure-tondeuse ECM obtint la médaille de bronze et fit l’objet des commentaires les plus enthousiastes. Le patron de ECM écoula en une semaine la totalité d’une première série de 700 pièces. Aujourd’hui, l’entreprise étudie le développement commercial de ce produit qui, déjà, offre de nouveaux horizons.

sur www.emc-decoupage.fr

pour l'amour du cuir

Spécialisée dans les produits d’entretien du cuir, la société Trimadel à Quingey est l’héritière d’un savoir-faire plus que centenaire. Transmises au fil des générations, les recettes de ses graisses, de ses huiles fines et de ses cirages ont été patiemment testées, diversifiées, améliorées. Fidèle à cette tradition artisanale, Sébastien Bauce, actuel dirigeant, a su développer l’activité, s’ouvrir à de nouveaux marchés, sans renoncer à tout ce qui fait la qualité du produit. De l’élaboration des mélanges jusqu’au conditionnement, la fabrication est restée manuelle. Quant aux matières premières, elles sont exclusivement d’origine naturelle : cire

d’abeille, lanoline, suintine, huile de lin, de coprah, de carnauba, de bourrache, et bien d’autres cires minérales et végétales, à l’exclusion de tout solvant et de tout produit chimique. Cette qualité est reconnue dans l’univers professionnel. Elle vaut à l’entreprise de travailler avec des marques de maroquinerie de luxe et de grands chausseurs désireux de développer, sous leur nom, leur propre ligne de produits d’entretien sur la base de formulations spécifiques. Pour consommateurs soucieux de la longévité de leurs cuirs, les produits Trimadel seront prochainement diffusés dans une boutique en ligne.

sur www.facebook.com/Trimadel

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Ils sont une dizaine, de tous âges. Leur présence à cette séance de dégustation pas ordinaire prouve une véritable ouverture d’esprit, et même une certaine témérité. Et pourtant, les regards trahissent une petite appréhension face au plateau que présente Olivier Bourgeois. On se regarde, on échange quelques mots d’humour, on scrute l’assortiment. Mais il faut se décider. Alors on choisit délicatement une bouchée, on regarde encore une fois ses voisins, et on goûte. Et là, surprise ! Personne ne fait la grimace. On s’étonne, on cherche à identifier le petit goût derrière celui du miel ou du chocolat. Le mot noisette revient souvent. Alors Olivier Bourgeois explique : l’origine, la préparation, les saveurs, la valeur nutritionnelle, mais aussi les racines culturelles et les enjeux économiques. Lorsqu’il créé, en 2012, l’entreprise ACRS spécialisée dans la dégustation pédagogique et la vente de préparations culinaires à base d’insectes, le jeune entrepreneur veut ajouter sa voix à celles, déjà nombreuses, de tous ceux qui soulignent l’intérêt, pour l’humanité, de ne pas négliger cette fabuleuse source de protéine. Bien entendu, la consommation d’insectes heurte encore nos représentations. En attendant, Olivier Bourgeois nous permet de découvrir, de façon ludique et savoureuse, que tous les goûts sont dans la nature.

sur www.animation-insectes.com

Spaleck Industries lance Diabolo

Les visiteurs du Salon de l’industrie, à Lyon, vont pouvoir découvrir le Diabolo, premier bébé entièrement conçu par Spaleck Industries, à Pierrefontaine-les-Varans. Constructeur de machines-outils mais aussi intégrateur, Spaleck travaille en direct avec ses clients industriels, et c’est la première fois qu’il conçoit une machine de son propre chef, sans commande. Destiné à des entreprises de serrurerie, de métallerie, découpe plasma ou découpe laser, le Diabolo est un tonneau d’ébavurage compact mais très performant, et en cela unique en son genre. « Nous avions décelé un besoin pour une machine de plus petite taille », explique Élise Pichon, gérante de cette société comptant 5 salariés. « Nous avons mis toute notre expérience dans cette petite machine qui remplace le travail manuel à la meuleuse et respecte une certaine ergonomie. » Après la phase de prototypage, le Diabolo est en phase de fabrication avant une première sortie publique au salon de Lyon. Pour Spaleck, qui ne commercialisera pas directement cette machine auprès des clients finaux, 2013 sera l’année de la mise en place d’un réseau de distributeur. « Un réseau de distributeurs actifs », précise Élise Pichon. « Si chacun vend deux machines pour la première année, ce sera bien. »

sur www.spaleck-industries.fr

des insectes à croquer

l'acier précieux de SomeHowViolaine Villain Migneret a regardé avec une exceptionnelle attention les pièces d’aciers que l’on trouve dans le ventre des machines. Et elle y a vu des merveilles. Elle a donc décidé de donner à nos yeux le spectacle de cette beauté. En créant l’entreprise SomeHow Design, la Bisontine a fait sortir l’acier de l’usine pour le faire entrer dans la lumière, et le loger dans un écrin. Délaissant les pierreries et les métaux précieux, les bijoux SomeHow subliment l’acier et l’aluminium, ces matières industrielles que l’on croit connaître et dont la créatrice nous fait découvrir la sensualité. Le trait de Violaine Villain Migneret cherche l’épure, Elle reprend pour elle-même le « less is more » de Mies Van der Rohe. Même sobriété, même attention aux détails, à l’harmonie, à l’empreinte dans l’espace. Taillée dans la masse, la matière reçoit des finitions brossées ou émerisées, toujours mates, soulignées par d’infimes brillances. La gamme des bijoux SomeHow Design est fabriquée en Franche-Comté par des entreprises de microtechniques, sous le regard exigeant de la créatrice.

sur www.somehowdesign.com

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le dossier

2013 : année de l’industrie. Des plus hautes sphères de l’État au réseau des CCI, les acteurs économiques se mobilisent autour d’un même objectif : la relance de la compétitivité des entreprises. Diversification, innovation, financement… tous les leviers sont actionnés pour accompagner les PME à relever le défi.

Pas de croissance sans industrie ! », tel est le message scandé cette année par le réseau des Chambres de Commerce et d’Indus-

trie qui a décidé d’apporter sa pierre à l’édifice du redressement productif. Cette mobilisation rejoint celle du Gouvernement bien décidé à re-lancer la compétitivité de l’industrie française, en régression depuis 10 ans. Celle-ci atteint aujourd’hui un seuil critique, au-delà duquel elle est menacée de déstructuration. Sa part dans le PIB est passée de 18 % en 2000, à un peu plus de 12,5 % en 2011, nous situant désormais à la 15e place parmi les 17 pays de la zone euro, bien loin de l’Italie (18,6 %), de la Suède (21,2 %) et

de l’Allemagne (26,2 %). Cet affaiblissement se répercute à l’international où la part de mar-ché des exportations françaises s’est réduite de 12,7 % en 2000, à 9,3 % en 2011 en Europe, pre-mier débouché commercial de la France. Sans compter que ce décrochage impacte le déficit public et l’endettement. Pour autant, la situa-tion n’est pas désespérée. Le redressement est possible comme l’annonçait Louis Gallois lors de la présentation du Pacte pour la compétiti-vité de l’industrie française : « Aucune fatalité ne nous condamne à la désindustrialisation. Notre pays a toutes les capacités à être une terre d’industrie, dès lors qu’il se mobilise sur cet objectif. La reconquête de

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Priorité à l'industrie

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le dossier

la compétitivité demandera du temps et des efforts. L’industrie doit se positionner sur l’innovation et la qualité, rompre les barrières, mettre en valeur les compétences et redonner le goût du progrès technique, ouvrir de nouveaux espaces de dialogue et stimuler l’intelligence collective. ».

Diversification incontournable

Un constat et des solutions que le Doubs, et plus largement la Franche-Comté, a bien entendu. L’enjeu est de taille : 22 % de sa population active sont employés dans l’industrie, ce qui en fait la première région industrialisée de l’Hexagone. « Cette surreprésentation résulte de la présence de grands groupes, comme le constructeur automobile Peugeot, General Electric, Alstom ou Solvay ou encore les géants de l’agroalimentaire Nestlé, Kraft Food et Bel, mais aussi de l’implantation de 4 430 TPE et PME qui comptent moins de 20 salariés, analyse Dominique Roy, le président de la CCI du Doubs. En majorité, ce sont des fournisseurs de rang 2, 3 voire 4. Leur point commun, une spécialisation industrielle extrêmement poussée ». Au total, l'industrie automobile concentre un emploi in-dustriel sur quatre : 41 % de ses équipementiers sont basés sur la zone allant de Montbéliard jusqu’à Besançon et Pontarlier. Mais le Doubs a également su développer d’autres secteurs d’excellence : l’énergie, les microtechniques, l’horlogerie, la joaillerie… Revers de la médaille, l’excellence constitue parfois aussi une fragilité. Par exemple, quand l’automobile tousse, tout le territoire est impacté. « Le remède à cette forte sen-sibilité aux cycles conjoncturels réside dans la recherche de diversification. Les PME doivent aujourd’hui se structurer pour se positionner sur de nouveaux marchés et être ainsi moins dépendantes d’une industrie. Les entreprises horlogères de Besançon ont bien compris l’intérêt de proposer leur savoir-faire et leurs compétences

à d’autres secteurs comme l’aéronautique et le médical, » constate Dominique Roy. Pour accompagner les industriels dans leur diversification, la CCI du Doubs propose le projet Secto, labellisé par le pôle de compétiti-vité des Microtechniques. Grâce à des réunions collectives et à des rendez-vous individuels avec des donneurs d’ordres, le chef d’entreprise accède à une information et à une présentation complète de quatre marchés ciblés (bijouterie/joaillerie, horlogerie, aéronautique et spatial, maroquinerie) pour ensuite décider de se déve-lopper sur ces secteurs.

Doper la compétitivité

Autre enjeu, la compétitivité. Alors que l’Alle-magne, avec un coût du travail comparable (33 euros de l’heure contre 34,15 en France), commercialise des produits à haute valeur ajou-tée, notre industrie souffre de sa spécialisation dans le bas et le moyen de gamme, s’exposant ainsi à la concurrence des pays émergents. Plus le niveau de gamme est faible, plus la demande dépend du prix du produit, et inversement. Parce qu’elles peuvent vendre cher, les indus-tries innovantes et créatrices de valeur ajoutée génèrent des marges bénéficiaires élevées. « La baisse des coûts de production demeure une des priorités : l’amélioration continue des systèmes de production doit être intégrée dans les organisations avec notamment la mise en place du lean manufacturing et l’investisse-ment dans l’automatisation, souligne Loïc Cirou, directeur général de la CCI. La mutualisation des achats n’est pas assez pratiquée, notamment entre acteurs d’une même filière ». Si le monde de l’entreprise considère d’un œil favorable cette réflexion, il n’hésite pas à prendre les devants pour faire avancer les choses En parallèle, la compétitivité « hors coût » doit être travaillée aussi bien en augmentant en qualité les productions qu’en développant des services associés. L’inno-vation continue doit être encouragée pour offrir des améliorations par petites touches permet-tant de s’adapter à court terme aux demandes du marché. Ce n’est qu’en tenant compte de ces enjeux que l’industrie du Doubs vivra encore de beaux jours. De nombreux atouts s’offrent à elle, en particulier grâce à sa position géographique. Les coopérations doivent se renforcer entre la Suisse, l’Allemagne et l’axe Méditerranéen. Alors, osons !

Chiffres

2907Le nombre d’entreprises industrielles dans le Doubs. Parmi elles, l’Insee en dénombre notamment 631 en agroalimentaire et 543 dans les machines et équipements.Source : Insee

4 Le nombre de pôles de compétitivité présents dans le Doubs :Microtechniques, Plastipolis, Pôle Véhicule du Futur et Vitagora.

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le dossierP R I O R I T É À L' I N D U S T R I E

COMMENT SE PORTE L’ACTIVITÉ INDUSTRIELLE EN FRANCE ET PLUS PARTICULIÈREMENT DANS LE DOUBS ?En tant que dirigeante de deux entreprises spécialisées dans le cartonnage et l’emballage, je suis en première ligne pour prendre le pouls de l’activité industrielle. Notre activité est fortement dépendante de la santé des secteurs de l’agroalimentaire, de l’outillage, du médical, de l’automobile ou encore de la sous-traitance et du bâtiment.Au regard des premières semaines d’activité de l’année, la tendance est à la stabilisation, la reprise n’est pas pour tout de suite. L’économie mondiale a été à la peine en 2012 avec – 0,3 % de croissance dans l’UE et + 0,1 % pour le PIB en France. Notre industrie manufacturière a été en recul de – 2,7 % en volume du fait de la contraction

de certains segments (chimie, produits minéraux, équipements électriques et construction), recul partiellement compensé par la croissance de certains marchés comme la cosmétique, la beauté santé et surtout l’agroalimentaire, les vins et les alcools. Le Doubs est très orienté automobile, filière employant 25 % des salariés. Or il ne faut pas se voiler la face, ce secteur est touché par la crise de la dette et la crise financière. Avec une chute de près de 20 % du marché européen, la surcapacité industrielle doit être gérée. Les PME ont compris que jouer la carte de la diversification est aujourd’hui indispensable pour survivre. Le territoire compte de belles réussites dans les domaines des microtechnologies, de l’énergie, de la plasturgie ou encore dans le médical.

QUELS SONT LES ENJEUX POUR LES ENTREPRISES ?Innovation, performance industrielle et formation… la trilogie incontournable aujourd’hui pour nos PME. Celles-ci doivent être capables de s’adapter aux marchés sans se lancer obligatoirement dans de l’innovation de rupture : à l’instar des savoir-faire aspirés par les microtechniques après la révolution du quartz dans l’industrie horlogère des années 70 et aujourd’hui prêts à répondre aux demandes de l’industrie du luxe. Ces enjeux rejoignent ceux du rapport Gallois qui a donné un élan positif à la ré-industrialisation de la France. Dans la foulée, le gouvernement a lancé le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (Cice). Ce dispositif va inciter nos entreprises à innover, prospecter, recruter…

EST-CE QUE LE MADE IN FRANCHE-COMTÉ EST AUJOURD’HUI UN ATOUT SUR LEQUEL MISER ?

Incontestablement oui. L’actualité des dernières semaines montre que les consommateurs recherchent de plus en plus de transparence et plébiscitent les circuits courts. Le made in France ou le made in Franche-Comté présente un intérêt différenciateur, une valeur-ajoutée, notamment pour l’export, dans les secteurs du luxe, des technologies et de l’agroalimentaire. Le made in Franche-Comté peut aussi se prévaloir de ses AOP fromagères et viticoles ou encore de ses IGP. Ces signes de qualité sont porteurs de développement potentiel. Sans omettre que notre région peut s’appuyer sur ses « locomotives industrielles » et capitaliser sur son image forte en termes de qualité, de culture, de savoir-faire techniques et technologiques.

À la fois P-DG de SBCI et de Pfahrer, juge au Tribunal de commerce et vice-présidente de la CCI du Doubs, Christine-Noëlle Baudin baigne dans le monde de l’industrie. Elle porte un regard lucide mais optimiste sur l’avenir des entreprises du Doubs.

I N T E R V I E W

“Innovation, performance et formation… une trilogie incontournable”

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Plus grand laboratoire français dédié aux sciences de l’ingénierie, l’insti-

tut de recherche publique FEMTO-ST, basé à Besançon, Belfort et Montbéliard, oriente ses travaux en direction du monde de l’entreprise. Près de 250 contrats de re-cherche sont suivis chaque année, dont la moitié avec des PME, pour les marchés du transport, de l’énergie, des télécommunica-tions, de la défense, de l’HBJO (Horloge-rie-Bijouterie-Joaillerie-Orfèvrerie) et de la santé. « Couvrant un large spectre de sujets de recherche, nos travaux vont de la recherche amont jusqu’à la réalisation de démonstrateur physique, se situant au niveau 4 de l’échelle Tech-nology readiness level (TRL), allant de 0 à 9, explique Grégory Haye, responsable Re-cherche industrielle de FEMTO-ST. Nous valorisons ces résultats et ces compétences via des partenariats avec des PME et de grands groupes industriels à travers le transfert de PI, la mise en place de laboratoires communs ou la création de spin-off ». Depuis sa création en janvier 2004, FEMTO-ST a essaimé 15 entreprises, dont Crystal Device Technology implantée au cœur de Temis à Besançon. Celle-ci déve-

loppe des microcomposants miniaturisés jusqu’à 40 fois et consommant jusqu’à 10 fois moins d’énergie électrique que les produits existants. Une technologie inno-vante de mise en forme de matériaux intel-ligents développée au sein du département d’optique de FEMTO-ST. À partir de mai prochain, les travaux de l’institut pourront se prolonger au sein de FEMTO Enginee-ring, un nouveau Centre de développe-ments technologiques dédié à la matura-tion de projet de forte rupture et soutenu par la Région de Franche-Comté et abrité par la fondation partenariale FC’INNOV de l’Université de Franche-Comté. « Notre ambition est de porter cette business unit ingénie-rie, abritée par l’Université de Franche-Comté, à un taux de TRL de 9, soit d’aller jusqu’à des produits et procédés « industrialisables », pré-cise Grégory Haye. Nous démarrons avec six personnes, dont 4 docteurs/ingénieurs. D’ici à trois ans, le centre devrait employer 10 per-sonnes et devrait réaliser 1 million d’euros de chiffre d’affaires ». Pour nouer un partenariat de R & D, un guichet d’entrée centralise les demandes et étudie leur faisabilité en

fonction des compétences et des missions respectives de FEMTO-ST et FEMTO Engineering.

sur www.femto-st.fr

[email protected]

I N N O VAT I O N

Femto-ST donne vie au projetL’institut FEMTO-ST met à disposition des entreprises des compétences pluridisciplinaires dans les domaines de l’automatique, l’énergie, les micro et nanotechnologies, la mécanique, l’optique, le temps-fréquence et l’informatique des systèmes complexes.

Près de 250 contrats de recherche sont suivis chaque année, autour de sept disciplines.

le dossier

ÉVOLUTION DE L'EMPLOI DÉDIÉ À L'INDUSTRIE

PART DES EMPLOIS DE SERVICES DÉDIÉS À L'INDUSTRIE PAR SECTEUR

Emplois en 1993 Emplois en 2010

BESANÇON+ 15 %

BELFORT+ 6 %

MONT-BÉLIARD-4 %

33 000

50 000

54 000

35 000

48 000

63 000

100 %

SAV

industrie

80 %

ingé

nierie analyses techniques

25 %

trans

ports logistique

25 %

main

tenance propreté sécurité

20 %

assu

rance compta inform

atique

40 %in

térim

30 %

form

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Source : CCI du Doubs - Septembre 2012

F O C U S D O U B S

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J-C Lefebvre responsable

des Relations institutionnelles du site

PSA de Sochaux : «Je reste persuadé que

le secteur automobile a encore de beaux jours devant lui…»

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C O M P É T I T I V I T É

La filière automobile se réorganiseL’union fait la force. Reprenant cette expression à son compte, les acteurs du secteur de l’automobile se regroupent au sein d’un cluster pour créer une dynamique commune.

Le Pôle de compétitivité Véhicule du futur évolue pour répondre aux attentes

des acteurs de la filière automobile fortement implantés en Franche-Comté avec 480 en-treprises employant 49 000 salariés, dont 28 000 dans le Doubs. Sous l’impulsion de Javier Varela, le Directeur de PSA So-chaux, il va progressivement s’inspirer du principe des clusters européen, comme ce-lui de Vigo en Espagne. « Nous n’allons pas le copier mais prendre ce qui est intéressant ». explique Jean-Charles Lefebvre, respon-sable des Relations institutionnelles du site PSA de Sochaux, mais également membre du bureau de la CCI « Ce cluster

est porté par l’ensemble des acteurs, aussi bien des constructeurs que des fournisseurs de rang 2 et 3. Des groupes, des PME et des TPE qui travaillent ensemble et mettent en commun leur projet. Nous tendons vers ce fonctionnement et voulons rassembler au-delà des 140 adhérents du pôle de compétitivité ». Les services de l’État, les élus de la Région de Franche-Comté, de l’Agglomération du Pays de Montbéliard et PSA ont travaillé sur cette réorientation des activités du pôle, par-tagée avec leurs homologues alsaciens ; il s’agit d’accompagner les PME dans quatre axes essentiels innovation, excellence industrielle, diversification et formation -

pour retrouver de la compétitivité. « Nous ne sommes qu’au début de la démarche et n’avons pas l’intention de tout réinventer. Nos travaux se basent sur l’existant avec le pôle de compétitivité et le programme PerfoEst, la boîte à outil Filauto ou les rendez-vous Economia, poursuit Jean-Charles Lefebvre. Parmi les axes de travail privilégiés il y a l’idée que les entre-prises adhérentes bénéficient d’achats mu-tualisés dans le domaine des frais généraux - par exemple pour les achats de protections individuelles en matière de sécurité -. Autre axe de travail, une innovation plus orientée process. « Les entreprises recherchent des solutions immédiates, elles ne se positionnent plus dans une optique de long terme, analyse Jean-Charles Lefebvre. Il est primordial que le secteur retrouve de la compétitivité. Je reste persuadé qu’il a encore de beaux jours devant lui… si les acteurs de l’automobile s’entraident ».

le dossier

IRT M2P : en avant le transfert de

technologiesLancé le 16 janvier dernier, l’Institut de Recherche Technologique Matériaux, Métallurgie et Procédés (IRT M2P) abrite 11 programmes de recherche portés par 29 industriels aux côtés d’établissements publics d’enseignement et de recherche.Dotés d’un budget de 32 M€

sur 3 ans, ces projets ciblent les matériaux dans les domaines de l’énergie, du transport et de l’industrie. Objectif : favoriser le transfert technologique de l'université vers l'industrie. Les pôles de compétitivités Microtechniques et Pôle Véhicule du Futur sont impliqués dans cet IRT M2P.

sur www.irt-m2p.eu

Filauto, une boîte à outil pour la compétitivitéPorté par le pôle de compétitivité Véhicule du futur/perfoEst, les CCI Alsace et Franche-Comté, le programme Filauto 2015 accompagne les entreprises pour accroître leurs performances, se diversifier et innover. Cette boîte à outil s’adresse à la fois aux PME souhaitant développer leur activité au sein de la filière automobile et à celles du secteur automobile souhaitant se positionner sur de nouveaux marchés.

sur www.vehiculedufutur.com

Economia : deux jours d’affairesLes sous-traitants ont

rendez-vous avec les donneurs d’ordre, les 22 et 23 mai prochains au Centre des congrès de l’Axone à Montbéliard pour la 8e édition d’Economia. Deux jours durant lesquels les rencontres d’affaires programmées à l’avance s’enchaîneront toutes les 30 minutes, quel que soit le secteur d'activité. Inscription obligatoire.

sur www.economia.org

BRÈVES

P R I O R I T É À L' I N D U S T R I E

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PMI : visa pour la reprise

Avec 30 % des dirigeants âgés de plus de 50 ans, la transmission d’entre-prises représente un enjeu crucial dans le département du Doubs. La CCI du Doubs accompagne depuis 2008 les cessions avec le dispositif Visa Reprise, lequel identifie un vivier de repreneurs à forts potentiels. En cinq ans, 290 candidats ont été détectés et douze reprises d’entreprises ont été conclues pour environ 250 emplois pérennisés sur le territoire à ce jour.

Un dispositif en 3 phases

• Détecter localement et nationale-ment des repreneurs ciblés PMI/PME (+ de 10 salariés).

• Qualifier ces candidats repreneurs par un passage devant un comité d’ex-perts (chefs d’entreprise, financiers, experts comptables, juristes d’affaires, directeurs commerciaux, directeurs ressources humaines et management, spécialistes de l’international) avec intégration d’étapes intermédiaires de confrontation, si nécessaire.

• Afficher, diffuser, promouvoir sélecti-vement les repreneurs qualifiés auprès des acteurs de la transmission/reprise, fonction des entreprises cessibles dont disposent ceux-ci en portefeuilles ; ou inversement recueillir de leur part toute info susceptible de répondre aux projets des repreneurs CCI, leur ouvrant ainsi les portes des réseaux.

sur www.doubs.cci.fr

Tél. 03 81 25 25 71

le dossier

E X P O R T

Les restaurateurs succombent aux produits AgrodoubsAgrodoubs séduit les palais des gourmets du monde entier grâce à ses fourrages myrtille, ses appareils pour tartes au citron ou encore ses crèmes brûlées. Une conquête effectuée avec l’aide de CCI International.

Spécialisé dans la production et la distribution d’œufs frais en Franche-

Comté, le groupe Coquy a créé en 1987 une casserie d’œufs. Baptisée Agrodoubs, la filiale est chargée de transformer une partie des œufs produits en préparations alimentaires, salée ou sucrée, liquide ou visqueuse, vendues ensuite aux restaura-teurs et aux acteurs de l’agroalimentaire. Fourrages myrtille ou caramel, appareils pour tartes au citron ou chocolat, crèmes brûlées ou pâtissières… des spécialités commercialisées sous la marque Délices de Courbet, en hommage au peintre Gustave Courbet originaire du village, qui se dégustent aujourd’hui sur les cinq continents. L’export représente 20 % d’un chiffre d’affaires de 9 millions d’euros en 2012. Georges Bourgon, le P-DG, de l’entreprise familiale, s’est lancé dans cette internationalisation en 2005 avec l’aide de l’Asso-ciation régionale de l’indus-trie agroalimentaire et de transfert de technologies (Ariatt), et de CCI Inter-national en Franche-Comté. Le lauréat du concours Primo-exportateur en 2010 a intégré le club export où il rencontre des experts pays, échange avec d’autres chefs d’entre-prises et participe à quatre salons profes-sionnels par an. « C’est important de connaître le marché que nous visons, explique Georges Bourgon. Les salons permettent de

rencontrer directement des acheteurs locaux, d’effectuer des démonstrations et de s’imprégner du marché ». Autre atout de ce club : quand le P-DG ne peut pas se déplacer sur le salon international de l’agroalimentaire pour l’Amérique latine organisé en juin dernier à Sao Paulo, il envoie sur place un émissaire issu de CCI International. « C’est un vrai luxe d’avoir une personne qui vous représente, effectue des démarches de pros-pection et enclenche des discussions avec des transporteurs », poursuit Georges Bourgon. Cette première touche au Brésil sera ap-profondie cette année, toute en renforçant le business dans les marchés déjà conquis.

Fourrages myrtille ou caramel, appareils pour tartes au citron ou chocolat, crèmes brûlées ou pâtissières…L’export représente 20 % d’un chiffre d’affaires de 9 millions d’euros en 2012.

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le dossier

15 15

Dans le Doubs

1635 apprentis dans

632 entreprises industriellesSource CCI Apprentissage

« L’apprentissage m’a redonné le goût des études et du travail, reconnaît Kevin Robelin. Après le bac, je me suis lancé dans la vie active mais la réalité du marché de l’emploi m’a incité à reprendre des études. L’alternance a été la bonne solution. C’est plus pratique que théorique… ». Son BTS en alternance Conception de produits industriels en poche,

il intègre un cursus d’ingénieur au sein de l’Ecole Nationale Supérieure de Mécanique et des Microtechniques (ENSMM) de Besançon et passe 50 % de son temps chez C&K Components,

un fabricant de micro-commutateurs pour l’automobile, la téléphonie et les terminaux bancaires. Basé à Dole, ce groupe industriel recrute régulièrement des stagiaires et des apprentis, qu’il forme à ses méthodes de travail et ses techniques. « C’est une bonne école, les collaborateurs prennent le temps d’expliquer les choses. Ils encadrent tout en laissant une certaine autonomie, ce qui permet d’apprendre sur des cas réels et concrets », souligne Kevin. Au sein du service Environnement Hygiène Sécurité (EHS), il travaille notamment à améliorer l’ergonomie des postes

de travail. Une fonction qui lui permet de se rendre au contact des 350 collaborateurs, dont 270 opérateurs : « Je ne reste pas toute la journée derrière mon bureau, je rencontre des salariés, discute avec eux de leur problématique, réfléchis à des solutions… Des échanges intéressants car C&K Components rassemble une grande variété de postes et de profils liés à la mécanique. C’est toute la richesse de l’industrie ». Kevin Robelin achèvera sa formation en août prochain et discute déjà avec ses responsables de la possibilité de rejoindre l’entreprise en CDI.

APPRENTISSAGE

A l’école du terrain…

Issu des préconisations du rapport Gallois, le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi, comporte 35 mesures articulées autour de 8 leviers prioritaires. Revue d’effectif des actions déjà mises en place.

La Banque publique d’investissement (BPI)La BPI offre un service de financements de proximité aux TPE, PME et ETI. Elle dispose d'une force de frappe de 42 milliards d'euros. Cette somme doit lui permettre de prêter aux entreprises en mal de trésorerie, de garantir des prêts accordés par le secteur privé et d'investir dans des sociétés. (Lire Expression Active n° 52 janvier 2013 p. 17)

Un crédit d’impôt pour doper sa compétitivitéLa mesure doit permettre aux entreprises d’embaucher, d’investir et de gagner des parts de marché. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (Cice) est un avantage fiscal qui concerne les entreprises employant des salariés, soumises à un régime réel d’imposition (ce qui exclut les micro-entreprises et les auto-entrepreneurs), quels que soient leur forme et le régime d’imposition de leur résultat (impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés). Le Cice équivaut à une baisse de cotisations sociales, sous la forme d’une réduction de l’impôt à acquitter en 2014 au titre de l’exercice 2013. Cette aide est calculée sur le total des salaires compris entre 1 et 2,5 Smic, auquel est appliqué un taux de 4 % cette année et de 6 % dès 2014. Pour les PME souhaitant disposer immédiatement de cette avance de trésorerie, Oséo lance Avance+ Emploi, un crédit court terme destiné à préfinancer le Cice à hauteur de 85 %. Un simulateur de calcul est à la disposition des entreprises pour estimer le montant du crédit d’impôt dont elles pourront bénéficier au titre des rémunérations qu’elles verseront cette année mais également les 4 années suivantes.

sur www.economie.gouv.fr

Le Prêt pour l'innovation (PPI) facilite l’industrialisationSans garantie et d'une durée de sept ans, le PPI permet aux entreprises innovantes de passer plus facilement de la recherche à la production, notamment en recrutant des collaborateurs, en finançant des opérations marketing ou en renforçant le besoin en fonds de roulement. Avec un taux annuel de l'ordre de 5 %, ce prêt est remboursable à partir de la troisième année, pour un montant compris entre 30 000 euros et 1 500 000 euros.

Le Préficir : préfinancement du crédit impôt rechercheCe dispositif permet aux PME de bénéficier d'une avance de trésorerie pour couvrir leurs dépenses de R & D dès l'année au cours de laquelle elles les effectuent. Il correspond à 80 % du Crédit Impôt Recherche attendu au titre des dépenses éligibles engagées pendant l’année et il est versé en une seule fois. Il est compris entre 30 000 et 1 500 000 euros et d’une durée de 2 ans avec un différé d’amortissement de 18 mois.

PRATIQUE

De nouveaux dispositifs pour les PME

Kevin Robelin, apprenti ingénieur

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La CCI du Doubs travaille avec les services de l’État et notre coopération est

exemplaire. Qu’il s'agisse d’organiser des réunions d’information sur la cotisation foncière des entreprises ou la réforme des valeurs locatives, de développer une collaboration avec la Police et la Gendarmerie nationales pour sensibiliser les professionnels aux mesures de prévention suite à la recrudescence des agressions dans les points de vente, ou encore de mieux faire connaître les nouveaux dispositifs tels que le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, le contrat de génération ou la reprise d’entreprise, nous assurons notre mission d’accompagner les dirigeants tout au long de leur parcours.

Le calendrier de l’acte III de la décentralisation semble désormais arrêté. A cet égard, nous restons attentifs à ce que notre mission en matière d'apprentissage ne soit pas malmenée.Notre pays vit de nombreuses réformes et nous les vivons également dans nos chambres de commerce et d’industrie représentant les entreprises. L’expérience multiséculaire des CCI les autorise à prétendre à mettre en œuvre des actions dans les territoires auprès des collectivités locales. »

Retrouvez toutes les infos

de la CCI du Doubs sur Facebook

A S S E M B L É E G É N É R A L E2 5 M A R S 2 0 1 3

« L’investissement est nécessaire au développement économique de nos territoires. Des outils sont en place pour faciliter tout ce qui peut contribuer à la compétitivité des entreprises. »

CCI et État : une collaboration étroite pour servir toutes les entreprises

De gauche à droite : Joël Mathurin, Secrétaire Général de la Préfecture du Doubs - Stéphane Fratacci, Préfet de Région, Préfet du Doubs Dominique Roy, Président de la CCI du Doubs - Loïc Cirou, Directeur Général de la CCI du Doubs.

Dominique RoyPrésident de la CCI du Doubs

Stéphane FratacciPréfet de Région Préfet du Doubs

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INFORMATION

Rendre son établissement accessible aux personnes à mobilité réduite

Au 1er janvier 2015, il sera trop tard ! C’est en effet l’échéance donnée par la loi pour que les établissements recevant du public soient accessibles à tous. Depuis le début de l’année 2013, la CCI du Doubs a donc organisé cinq réunions d’information à Vercel, Morteau, Pontarlier, Montbéliard et Besançon où elle a invité l’ensemble des entreprises concernées par le sujet. « A cette occasion, nous

avons présenté les enjeux de l’accessibilité pour les professionnels, de la réglementation aux prestations techniques. Les différentes démarches administratives à effectuer pour réaliser les travaux ou les demandes de dérogation ont également été passées en revue », explique la directrice du service Commerce, Nathalie Bernard. Pour accompagner les professionnels dans cette démarche, la CCI du Doubs a également édité un guide recensant les bonnes pratiques à mettre en action. Il est consultable et téléchargeable gratuitement sur :

sur www.doubs.cci.fr

Achatdoubs : c’est reparti ! La CCI du Doubs a renouvelé son adhésion au réseau national Achatville pour 2 ans pour un budget de 4 000 euros. Ce portail Internet des commerçants français, décliné par territoire, permet aux internautes de découvrir des commerçants en leur proposant un annuaire riche et complet, leurs bonnes affaires et réductions mais aussi la possibilité d'acheter en ligne et aux commerçants d'augmenter leur visibilité sur Internet, de profiter des avantages de ce média et de développer leur activité sur une structure dynamique et efficace.

sur www.achat-doubs.com

03 81 25 26 50

L’ISA, Institut Supérieur d’Apprentissage, service de la CCIR Franche-Comté, compte à la rentrée 2012, 229 apprentis dans 7 sections d’apprentissage. « L’ISA construit son offre de formation en fonction des besoins des entreprises » a souligné la directrice Dominique Landry.

Transports : l’appel au secours d’une professionFrançois Mercier , secrétaire général de OTRE Bourgogne Franche-Comté, a alerté la CCI sur la situation des dirigeants du secteur des transports fragilisés par des mesures telles que la taxe poids lourds qui s'appliquera à tous les véhicules de transport de marchandises de plus de 3,5 tonnes circulant sur le réseau national non-concédé - ou le remboursement partiel de la taxe intérieure de consommation (TIC).

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17 janvier La soirée des lauréats du réseau Entreprendre en Franche-Comté, promotion "Roux de Bézieux", s'est déroulée à la Maison de l'Économie de Besançon, où le Réseau Entreprendre était accueilli par Dominique Roy.

20 février Dominique Roy a visité l’entreprise Rutecki, à Taillecourt, spécialisée en mécanique de précision-engrenage.

1er février Une convention a été signée sur le marché de Fesche-le-Châtel entre l’association des commerçants non sédentaires du Nord Doubs, la CCI et l’Association pour le Droit à l’Initiative Economique (ADIE). Elle vise à développer le parrainage et à faciliter l’accès au métier pour les porteurs de projet.

25 février Lors de la réunion nationale des présidents de CCI et des présidents de Medef à Paris, une rencontre a eu lieu avec Laurence Parisot, présidente nationale du Medef.

Photo : Frédéric Guyot

Gilles Curtit, Président de la CCIR Franche-Comté, Président de l'ISA et Dominique Landry, Directrice de l'ISA.

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TOURISME

La CCI signe avec l’agglo de MontbéliardC’est le 21 février dernier que les deux partenaires se sont dit oui pour une convention destinée à

valoriser ce territoire et plus particulièrement son offre de restauration. Paul Mettey, référent de la CCI sur le Nord Doubs, explique : « De par son cœur de métier, la Chambre intervient dans la sensibilisation et l’accompagnement des restaurateurs vers la labellisation Qualité Tourisme Franche-Comté. Mise en place par le Comité Régional de Tourisme, cette marque garantit une qualité d’accueil, de services et l’utilisation de produits frais et locaux. La Chambre réalise avec les professionnels un pré audit, émet des préconisations et les accompagne à l’obtention du label. » L’agglomération du Pays de Montbéliard s’est elle engagée à donner un coup de projecteur dans ses supports de communication sur les 11 restaurateurs concernés. Information : 03 81 31 25 03

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SÉCURITÉ

Des conseils pour protéger son point de vente

ÉVÉNEMENT

Voir autrement l'industriePour la 3e année, la CCI du Doubs a contribué à changer le regard porté sur le secteur de l’industrie en permettant à des élèves de découvrir ce vaste univers professionnel. Visites d’entreprises ou de dirigeants dans les établissements, du 18 au 24 mars, la semaine de l’industrie, organisée au niveau national, a mobilisé toutes les bonnes volontés pour susciter des vocations. Près de 300 élèves de la 4e à la Terminale ont été concernés par le partenariat entre la CCI et le Rectorat.

sur www.semaine-industrie-franche-comte.fr

Près de 4 000 euros c’est ce qu’a déjà financé la CCI du Doubs pour la mise en œuvre du dispositif d’envoi Alerte Commerce SMS. Ce budget prend en compte l’achat d’un volume de SMS chaque année et la réalisation des supports de communication. « Pour 2013 le budget devrait s’élever à 2 700 euros » constate Dominique Roy, le président de la CCI. En effet, si en 2012 nous avons acheté un volume de 20 000 SMS, pour 2013 nous partons sur 3 fois plus en raison du nombre croissant de professionnels adhérents ». La collecte et la mise à jour des données (dont les numéros de téléphones portables) sont recueillis par la CCI du Doubs avec l’accord des commerçants concernés, conformément aux dispositions de la CNIL.Ce sont ensuite les services de Gendarmerie ou de Police, prévenus du délit, qui sont les seuls habilités à lancer l’alerte. A condition que l’information ait été reçue dans un délai rapide après les faits, l’alerte est diffusée aux adhérents par un SMS collectif qui, sous le titre « Alerte Commerces », décrit succinctement les faits constatés, le lieu et les renseignements connus sur le ou les auteurs.

sur www.doubs.cci.fr

03 81 25 26 50

ALERTE COMMERCE SMS

Un dispositif financé par la CCI

DÉBAT

L’Histoire a eu rendez-vous avec l’économieJean-Marc Daniel, professeur à l’ESCP Europe, chroniqueur au journal Le Monde et sur BFM TV, était l’invité de la CCI du Doubs pour le 1er Rendez-vous de l’Économie organisé en 2013. Relancé par Dominique Roy, cet événement gratuit, mais sur inscription, a pour objectif de « réactiver le rôle de la

CCI comme animatrice du débat économique et de permettre aux dirigeants locaux de se retrouver autour d’un temps d’échange sur des sujets générateurs de réflexion pour l’entreprise ».Après une première date le 4 avril dernier, une seconde devrait être fixée en fin d’année. A suivre…

Des permanences « sécurité » sont organisées sur les sites de la CCI du Doubs à Besançon, Montbéliard et Pontarlier. Elles sont destinées aux professionnels ayant un point de vente pour les informer sur les mesures préventives à mettre en place pour protéger leur activité et leurs collaborateurs. Les référents « sûreté » (Police et Gendarmerie nationales) seront chargés de ces conseils.

Places limitées et inscription obligatoire :

• Unité de Montbéliard 8 avril/7 octobre de 10h à 11h30 T. 03 81 31 25 25

• Antenne de Pontarlier 13 mai/4 novembre de 10h à 11h30 T. 03 81 38 89 80

• Besançon 3 juin/2 septembre de 10h à 11h30 T. 03 81 25 25 25

Paul Mettey, référent de la CCI sur le Nord Doubs : «La Chambre réalise avec les professionnels un pré audit.»

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Ils sont 98 dans le Doubs, professionnels du commerce, de l'artisanat et des services, a avoir obtenu la charte Qualité-Accueil-Ecoute-Conseil pour 2013. Elle permet à toute entreprise indépendante de connaître ses points forts et ses axes de progrès. L'évaluation est effectuée par un cabinet indépendant, sur la base d'une visite mystère. Elle porte sur l'accueil téléphonique, l'intérieur du point de vente, l'extérieur et la relation clientèle et comprend 73 points de contrôle.

• Accueillir avec amabilité et courtoisie• Recevoir dans un magasin propre et agréable

• Écouter et conseiller en véritable professionnel• Présenter une vitrine originale et attrayante• Assurer un accueil téléphonique de qualité• Afficher et respecter vos horaires d'ouverture• Accepter les réclamations

PONTARLIER MONT D’OR PONTARLIER CENTREavec la contribution de la Ville de Pontarlier• Christophe BELOT / Au Quignon• Virginie BOICHUT / Mod Style• Aude BOILLOD CERNEUX / Ambiance & Styles• Georges BONNET / Bonnet Traiteur• Catherine BUHLER / Fémina• Frédéric BULIARD / Equage• Christelle CARMILLET / Simplement Chocolat• Sylvie DABERE / La Douceur en Couleur • Brigitte GERMAIN / Luminaires Germain• Thomas GRESSET / Optique Gresset - Optic 2000• Philippe JEANMONNOT / Sport Aventures

• Laurent LAMBERT / L’Orade• Chantal LUTIQUE / Ecrin de Femme• Cyrille MATTERA / L’Immobilier Pontissalien• Nicole MEREL / PAP Huguenin• Guillaume MOREL / Audition Santé Morel• Anne PARNET / A Fleur de Peau• Christophe PETIT / Parfumerie Anne-Charlotte• Marguerite SAILLARD / Phildar• Candice TROPE / Aux Secrets de Candice• Julie et Frédérique VIENNET / Néferti’tif

METABIEF• Florence BRIOT et Isabelle ROZET / Michel Delgrande• Cyrille MATTERA / L’Immobilier Pontissalien

VAL DE MORTEAU avec la contribution du FISAC• Saïd ALOUZA et Julien ROTA / Espace Cuisine Morteau• Corinne EMONIN / Le Charme d’Autrefois• Béatrice GODARD / La Maison de Béa• Clotilde JACOULOT / Jacoulot Primeur• Martine JACQUET / Le Chalet Jacquet• Philippe JEANMONNOT / Bobby Sport Aventures• Christophe PETIT / Parfumerie Anne-Charlotte• Benoît RIEME / Rième Boissons• Sylviane SIMON / Mad’Boutik

QUALITÉ

Mesurer sa performanceJocelyn Gelé, vice-président

Commerce a remis leur charte aux lauréats.

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Information gratuite et rendez-vous : CCI du Doubs - Corinne Lakouis - 03 81 31 25 04 - [email protected]

sur www.qualite-commerce.fr

GRAND BESANÇON avec la contribution de l’UCB BESANCON CENTRE• Jacques BELIN / Purement Chocolat• Frédérique BERGEZ / Pharmacie du Capitole• Séverine CHAMBELLAND / Les Roses• Pierre CHEVASSU / Librairie Siloë Chevassu• Serge COUESMES / Hyperboissons• Anthony DEGANI / Laurenzo Serretti• Martine et Pierre FLECK / L’Exèdre• Jocelyn GELÉ / Bleu Marine / Eden Park / New

Cambridge• David GIANNELLA / Roger Territoire d’Homme• Christine GROSJEAN / Roger Bernard Boutique• Pierre LOYENET / La Cave aux Fromages• Sophie MALFUSON et Eric GODART / Krys• Ludivine OTT GEVIN / Lulubel, Bonnie & Clyde• Muriel RICHELANDET / Boutique Cleme• Jean-Christophe ROBELOT / Les Barbiers de St-Amour• Jean-Sébastien VOINET / Boutique Aigle

BESANCON QUARTIERS• Philippe BINETRUY / Lavallière Groupe• Guillaume RIOTON / Century 21, Chaprais Immobilier• Gaëlle BOURGEOIS / Auto-Ecole Bourgeois• Albert CRAMARO / Chaussures Cramaro• Olivier ROGER / La Halle aux Fleurs

GRAND BESANCON• Sylvie BOUDET / A Fleurs de Peau, Franois• Claire METADIEU / Laurenzo Serretti, Saint-Vit

PAYS DE MONTBÉLIARDAUDINCOURT• Elise ANTOINE / Salon Mylord• Laurence BARSZNICA / Styl’Canin• Corinne BERNARDOT / Coco B. Coiffeurs• Sylviane CRELIER / Boulangerie Crelier

Festival des Pains

• Christophe ERARD / Optique Erard• David MONNIN / Garage Renault - Agence Monnin• Raphaël TISSIER / Optique Tissier• Bertrand NADLER / Optique Audition Nadler

MANDEURE• Thierry KISEL / CIMM Immobilier

MONTBÉLIARD• François CAPELLO / Agence AXA• Ornella CAPUT / Caput, boulangerie-pâtisserie (cv)• Jean-Pierre DEBRIE / DEBRIE, pâtisserie-chocolaterie• Sophie DEBUCHY / Krys Optique Clément• Christophe EVIEUX / L’Agence Immobilière Christophe

Evieux• Christine GROSJEAN / Roger Bernard Boutique• Sylvie JEANNEY / Encadrement Montagnon• Evelyne LAB / Optic 2000• Véronique MARCHAL / Pharmacie du Château

Pharmacie Marchal• Daniela MARILA / Singulier Immobilier• Jamila MASSON / Body Minute• Valérie MONNIN / La Gourmandise• Jean-Philippe RAGOT / La Chocolatière Ragot• Guillaume RIOTON / Century 21

SAINTE-SUZANNE• Olivier TRAN / Olivier Tran Coiffure

SOCHAUX• Emmanuel BREUGNOT / Camara Valentin Audiovisuel

VALENTIGNEY• Muriel JACQUET / Evolu’tifs• Martine LAMBERT / Centre Institut Capillaire Martine

Lambert• Patrick MERCIER / Boucherie Charcuterie Salaisons

Mercier

PONT DE ROIDE• Benjamin BLANC et Magali PAUTONNIER / Krys• Thierry DHEILLY / DIAG 25• Cécile PEGEOT CLAUSS / Optique Pégeot - Atol les

Opticiens

LOUE LISON• Anne-Claire CALVARUSO / L’Hair du Temps, Liesle• Jean-Claude FRITZ / Au Pétrin Comtois, Arc-et-

Senans• Arnaud et Didier MUSY / Musy Traiteur, Amancey• Caroline VERDENET / La Boutique, Ornans

DOUBS CENTRAL BAUME LES DAMES• Patrice DROZ / Garage Droz• Philippe PIOT / Au Mini Zoo• Marc RENAUD / Marc Optique• Claude ROY / Pâtisserie Roy

L’ISLE SUR LE DOUBS• Thierry FOURNIER / Menuiserie Fournier

ROUGEMONT• Yannick THOUESNY / FCMS - VAI, matériel infor-matique

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E N Q U Ê T E

Les soldes d’hiver se sont déroulés du 9 janvier au 12 février 2013. Pour dresser un bilan global, évaluer la satisfaction des professionnels par secteur d’activité et bassin économique, la CCI du Doubs a interrogé par téléphone un échantillon de 290 commerçants sur les 1 000 concernés par la pratique des soldes dans le Doubs.

Organisation des soldes Pratiques commerciales

Tendances

Des soldes d'hiver globalement satisfaisants

• Une date démarrage qui convient aux trois-quarts des profes-sionnels (76%)

• La durée de 5 semaines pour les soldes satisfait 6 commerçants sur 10 (63%).

• Un panier moyen et un chiffre d’affaires qui se maintiennent mal-gré une fréquentation en baisse

• Un surplus de chiffre d’affaires généré par les soldes plutôt modéré (0 à 10%)

• Une dynamique des soldes observable jusqu'à la 2e semaine.

• Pas d’ouverture souhaitée le 1er dimanche des soldes (70% )

• Deux démarques effectuées pour 4 commerçants sur 10.

1 démarque

33 % 41 %

20 %6 %

2 démarques

3 démarques

4 et plus

• Un sentiment partagé sur un phénomène "Soldes" qui continue à s'essouffler pour près de deux tiers des commerçants (63 %).

• Une activité commerciale des soldes globalement satisfaisante.

S’essouffler63 %

Se maintenir29 %

Se développer8 %

Une tendance à

A retenir : • Un bilan globalement satisfaisant • Un essoufflement des soldes traditionnels • Un souhait de supprimer les soldes flottants • Le poids grandissant des ventes sur Internet.

3 raisons principales : • la multiplication des offres promotionnelles

tout au long de l'année (81%)• le développement des ventes sur internet (52%) • les soldes flottants (37%)

CAGB+

PMA+

Haut-Doubs Dans le DoubsSatisfaisante

37 % 63 %

Pas satisfaisante

PaysHorloger

31 %69 %

65 %35 %

34 % 66 %

CAGB+

PMA+

Haut-Doubs

54 %46 %

PaysHorloger

49 % 51 %

46 %54 %

51 %49 %

Dans le Doubs

21 %79 %

• Pas d’actions particulières organisées avant les soldes (déstockage, soldes flottants…) pour 85% des commerçants.

• Pas de promotions avant les soldes pour les deux-tiers.

• Être sur Internet n'a pas encore convaincu tous les secteurs du commerce

• Présence sur Internet :

• Internet : un facteur de concurrence important pour les deux tiers des commerçants.

• Pas de ventes privées pour les trois-quarts des commerçants mais de bons résultats pour ceux qui en ont pratiquées.

OUI NON

Commerce multiple 70 % 30 %

Culture Loisirs 55 % 45 %

Équipement de la maison 46 % 54 %

Équipement de la personne 45 % 55 %

Hygiène Santé 60 % 40 %

Total 49 % 51 %

CAGB+

PMA+

Haut-Doubs

57 %

43 %PaysHorloger

66 %34 %

71 %

29 %

Dans le Doubs

81 %

19 %

Important

ImportantPas important

Pas importantImportant

Pas important

Important

Pas important

PMA+ : L'agglomération de Montbéliard et l'Aire urbaineCAGB+ : Le Grand Besançon étendu

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Lazzeroni se développe à Levierbois Installé depuis 1983 à Septfontaines, le menuisier Lazzeroni change de dimension. Il vient d’emménager au pôle bois de Levier dans un nouveau lieu de production moderne et fonctionnel.

En investissant 450 000 euros dans ce projet (1), Alain Lazzeroni vise le déve-loppement de sa production de portes

sectionnelles à portillons et en bois dont il est un des rares fabricants en France. Le menuisier insiste sur son identité de fabri-cant concevant et posant lui-même ses produits avec son équipe d’une dizaine de salariés.Alain Lazzeroni se présente comme un arti-san produisant de façon semi-industrielle. Cela semble lui réussir. « Notre chiffre d’af-faires progresse régulièrement, en 2006 nous en étions à 400 000 euros, en 2011 nous avons atteint 550 000 euros. » Le menuisier avoue bénéficier d’une clientèle à bon pouvoir d’achat. Ses clients sont loca-lisés, pour une bonne partie, dans la zone frontalière avec la Suisse, une région qui ne connaît pas la crise. « Mais notre clientèle s’étend également sur tout l’Est boisé, des Vosges et Alsace jusqu’aux Alpes. »Le site internet interactif de sa société lui ouvre aussi une clientèle sur tout le terri-toire national. Actuellement, les particu-liers représentent 70 % de son portefeuille clients. Le reste est constitué d’artisans, de professionnels. « Je cherche à équilibrer cette répartition en allant vers une parité. Et j’ai estimé que pour répondre aux besoins croissants de ma clientèle, un changement

de dimension s’imposait. » Désormais, c’est fait. Le menuisier dispose dorénavant d’une surface de 5 000 m2 sur laquelle prend place un bâtiment de 1 150 m2 couverts. L’emplacement choisi à Levier, en bordure d’une voie de passage fréquentée, n’est pas anodin ; il se caractérise en effet par une forte identité au milieu d’un massif « qua-lité bois du Jura ».Dans ce lieu entièrement neuf, prennent place des ateliers ergonomiques, des bureaux spacieux et une salle d’exposition. Ce bel outil ouvre des perspectives intéressantes.

« Pour mes portes sectionnelles, j’ai des idées sur de nouvelles finitions et sur l’emploi de nouveaux matériaux. » Alain Lazzeroni confie qu’il envisage de se tourner vers l’export en commençant par la Suisse toute proche. Un projet pour lequel il recherche des partenaires.

(1) La municipalité de Levier, la Communauté de communes Altitude 800 et le cabinet Ratte Géomètre ont géré la mise en œuvre et le terrassement du terrain

sur www.lazzeroni-alain.com

Le menuisier dispose dorénavant d’une surface de 5 000 m2 sur laquelle prend place un bâtiment de 1 150 m2 couverts.

I N D U S T R I E

INNOVATION

Minnovarc : rencontres pour impulser l’avenir

Les 29 et 30 mai prochains, le musée de l’Horlogerie à La Chaux-de-Fonds (Suisse) accueille les participants au projet franco-suisse pour l’innovation dans les microtechniques, Minnovarc, pour une soirée de bilan et de partage d’expériences. Il s’agira de la dernière session du Think Tank

et des ateliers. A cette occasion seront présentés des exemples de collaborations nées de Minnovarc. Elmar Mock, l'un des inventeurs de la Swatchj parlera de l'aspect multi-acteurs dans l'innovation puis deux tables rondes permettront aux participants de comprendre les acquis

de Minnovarc en termes de projets, de collaboration et d’envisager la suite à donner. Patrice Minotti, président de Silmach, devrait également intervenir sur les aspects de l’innovation de rupture et long terme.

sur www.minnovarc.eu

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I N D U S T R I E

La huitième édition de la convention d’affaires consacrée à la diversification des entreprises aura lieu les 22 et 23 mai à

l’Axone de Montbéliard. « L’évolution majeure, c’est que nous avons obtenu, en complément des appuis régionaux, des financements au titre des “investissements d’avenir” dans le cadre du projet FilAuto, dans lequel s’inscrit Economia. Nous cherchions des aides pour faire baisser le coût de la participation des sous-traitants », explique avec enthousiasme Nadine Lods-Mercier, responsable de la filière auto et du programme Filauto pour la CCI de Franche-Comté. Co-porté par le pôle Véhicule

du Futur, les CCI Alsace et Franche-Comté, et retenu au terme de l’appel à projets national, « FilAuto 2015 » est un programme destiné à doper la compétitivité des entreprises de la filière en Alsace et en Franche-Comté. Ce qui induit, pour Economia, un rapprochement pro-metteur avec la CCI d’Alsace et PerfoEst, nou-veaux partenaires. « La CCI d’Alsace copilote le salon, elle va faire venir des donneurs d’ordre et des sous-traitants, cela donne à la manifes-tation une dimension interrégionale », poursuit Nadine Lods-Mercier. Les deux « CCI Interna-tional » se rapprochent aussi et apporteront, pour l’une, une ouverture vers la Suisse, et pour l’autre vers l’Allemagne. Autre soutien de poids : PSA, qui cette année participe au financement.

Contact direct

Le principe d’Economia, initié par la CCI du Doubs, c’est de mettre en contact direct don-neurs d’ordre et sous-traitants auto souhaitant s’ouvrir à d’autres marchés. « C’est aussi l’apprentissage de la relation commerciale », poursuit Nadine Lods-Mercier. Pour l’édition 2013, l’équipe projet table sur une hausse de fréquentation de 20 %, après une édition

2011 qui avait accueilli 100 donneurs d’ordre, contre 50 en 2009. Fin mars, 35 donneurs d’ordre étaient déjà inscrits qui déclaraient un volume d’achat total de près de 800 millions d’euros pour 2013. « Aujourd’hui, on travaille avec trois ou quatre sous-traitants trouvés par le biais d’Economia », assure Olivier Conver-set, responsable développement et achats de l’entreprise KH France, filiale de Vélux à Marnay. « Le grand intérêt, c’est l’efficacité : en une journée, on est en contact avec une quinzaine d’entreprises. Auparavant on a indiqué nos besoins, puis les fournisseurs se positionnent pour des rendez-vous d’une demi-heure. S’ils nous conviennent, nous reprenons contact. » Cette concentration de prospects, c’est aussi ce qu’apprécie Pascale Henry, attachée de direction chez 3F Soudure, petite société de Dampierre-les-Bois. Pour sa première participation, en 2009, elle avait ainsi pu faire affaire avec un fabricant de télésièges. « Il est devenu un client régulier. Si, à l’issue des rencontres faites en deux jours sur Economia, on compte un nouveau client, c’est parfait. »

Inscription en ligne avant le 30 avril surwww.economia.org

Economia monte en puissance

T E R R I T O I R E

T R A M W AY G R A N D B E S A N Ç O N

rendez-vous Intégrée au projet FilAuto, dont elle représente une des actions de l’axe diversification, la rencontre accueille pour 2013, en plus des entreprises locales, des partenaires alsaciens et de nouveaux financements.

3F Soudure participe de nouveau à Economia 2013.

Mesures pour accompagner les entreprises impactéesEn février 2011, avant le démarrage des travaux de mise en place du tramway du Grand Besançon, la CCI du Doubs a réalisé une enquête auprès des entreprises situées sur le tracé du futur tramway et à proximité. Elle a permis d’établir un recensement précis des entreprises concernées, de rencontrer les chefs d’entreprise, de prendre en compte leurs demandes d’information, leurs remarques et préoccupations, d’en faire part à la Ville de Besançon et à la Communauté d’Agglomération, de mettre en place – en collaboration avec la Chambre de Métiers – des actions d’accompagnement. En octobre 2012, la CCI du Doubs a réalisé une nouvelle enquête, afin de connaître l’évolution de la situation. Elle porte sur l’ensemble des entreprises ayant un local commercial, artisanal ou de services. Le périmètre s’étend sur un corridor de 100 à 200 m autour du tracé du tramway, en fonction des implantations des commerces et des services et de leurs voies d’accès.

Jean-Charles SEXE – Ville de Besançon

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Mignot imprimeur polygraphe

T E R R I T O I R E

stratégie Ce « fabricant d'images » aime à relever de nouveaux défis : dernier en date, le « Métal'it » un procédé d'encrage métallisé totalement novateur.

On fait tout ce que les autres ne savent pas faire ! » Ainsi Alain Mignot décrit-il l'entreprise, Mignotgraphie,

née en 1974 et aujourd'hui basée sur un site de 5 500 m2 à Chemaudin. « Fabricant d'images » aime-t-il aussi dire pour résumer la complexité et la richesse de sa production qui englobe, via 45 collaborateurs, des mé-tiers aussi différents que ceux de la PAO, de l'impression, du façonnage… Lui est photo-graphe de formation, sérigraphe par passion et surtout inépuisable de nature. « Notre rôle est de théâtraliser l'univers de nos clients, qu'ils soient de la grande distribution, des franchises, des banques, etc. » N'importe quelle vitrine passant par la moulinette de leur bureau d'étude peut ainsi se transformer en un univers où tout devient possible : de la 3D avec objets factices géants ou totems, des adhésifs de sols ou de vitres, des affichages avec encres spécifiques… Quel que soit le support (bois, tissu ou verre, etc.), quel que soit l'endroit (Mignotgraphie travaille beau-coup avec les États-Unis pour l'impression de tables de jardin ou avec l'Afrique où sont appréciés ses vernis résistant aux UV), quel que soit le commanditaire : outre de nom-breux points de vente dont les franchises d’enseignes nationales d’équipement de la

personne, des industriels ou des artistes contemporains de renommée internationale font aussi appel à ce savoir-faire ouvert en permanence à toute nouveauté.

Une prouesse technologique

C'est ainsi que Mignotgraphie a récemment lancé sa nouvelle gamme baptisée Métal'it, une innovation dans le monde de l'impres-sion autant qu'une prouesse technologique. Métal'it permet enfin de transférer un film de métallisation sur des surfaces plus importantes que la dorure à chaud, avec effets de mi-roir, déchirés, froissés sur de mul-tiples supports et même de très

grands formats. « Le principal investissement en la matière réside dans le temps passé et le nombre d'essais réalisés » explique le chef d'entreprise qui a fait déposer la marque Métal'it en février dernier. Ce nouveau procédé devrait ravir nombre de clients et pas seule-ment au moment des fêtes de fin d'année : l'emballage événementiel mais aussi les ma-gasins éphémères, si tendance aujourd'hui, font partie du cœur de cible. Parmi ses objec-

tifs, l'entreprise qui réalisait 7,2 M de CA en 2008, entend aussi mieux se connecter au marché local et même au réseau des musées. En fait, seuls les particu-liers échappent à la stratégie. Ce qui

est fort dommage car de tels imprimés, même chez soi, on en rêverait !

sur www.mignotgraphie.fr

«Notre rôle est de théâtraliser l'univers de nos clients.»

I N D U S T R I E

• La zone 1 : 165 entreprises situées directement sur la voie de passage du tramway

• La zone 2 : 367 entreprises situées sur les voies alentour (100 à 200 m autour du tracé).

• Entre février 2011 et octobre 2012, on constate une perte de 28 points de vente. 16 sont situés en zone 1, et 12 en zone 2. Entre les deux études, le nombre de très petites entreprises (effectif maximum 10 personnes) a augmenté, passant de 91.5 % à 94.5 %. En février 2011, on

recense 560 entreprises, pour un effectif total de 2 424 emplois.

• En octobre 2012, on recense 532 entreprises, pour un effectif total de 2 218 emplois En février 2011, à la question « Comment a évolué votre chiffres d’affaires au cours des deux dernières années ? », la réponse était majoritairement « en hausse » (37,8 %).

• En octobre 2012, les deux tiers des entreprises accusent une baisse (66,2 %). La comparaison entre les réponses montre un changement

radical de tendance, et une très nette dégradation de l’activité. Ils étaient 14,1 % en février 2011 à déclarer vouloir « Transmettre, vendre, arrêter » ; aujourd’hui, ce pourcentage n’a pas beaucoup évolué, mais pour certains « ce n’est pas le moment de vendre ! ». Les projets de développement diminuent, passant de 36,3 % en février 2011 à 20,9 % en octobre 2012. Par rapport à l’enquête précédente, le tramway ne fait plus autant polémique ; les chefs d’entreprise attendent avec impatience la fin des travaux, et

espèrent pouvoir tenir pendant cette période pour pouvoir ensuite bénéficier du tramway. En attendant, les nuisances liées aux travaux sont les principales préoccupations, et en tout premier lieu la désaffection de la ville et des quartiers impactés par les travaux.

Tél. 03 81 25 25 60 [email protected] Consulter : • Un guide des mesures spécifiques mises en place • La synthèse de l’étude

sur www.doubs.cci.fr

Page 26: Expression Active n°53 - Avril / Juin 2013

C O M M E R C E

Je suis fils de boulanger et j'ai toujours vu mes parents travailler comme des fous à Rivotte à Besançon. Alors, non,

je ne me voyais pas reprendre le magasin… » C'est pourtant trois boulangeries que Philippe Roy co-dirige aujourd'hui…Tout a commencé en 1995 alors que le jeune homme préparait un BTS Commerce. Il entre ainsi à la Minoterie Dornier de Bians-les-Usiers - un peu à reculons - avoue-t-il, pour un stage concernant l'aliment du bétail. Ce fut en fait une révélation ! Car alors que Pierre Dornier se rapproche de l'associa-tion « Semons l'espoir » qui vise à aider les enfants malades à mieux vivre à l'hôpital, Philippe Roy utilise et promeut ce projet pour en faire son rapport de stage… « Mémoire qui a obtenu la meilleure note de l'académie sur ce sujet » savoure-t-il aujourd'hui. Les choses se sont ainsi enchaînées et au terme de son BTS, Philippe Roy finit par rejoindre l'équipe de la minoterie Dornier. Très vite, il souhaite développer les filières locales et travaille pour cela avec un meunier du Jura. Les blés francs-comtois servent ainsi à la

confection de nouvelles marques, telles le pavé comtois, la baguette délice des princes, etc., vendues dans des enseignes sensibles à l'argument du territoire. Parmi elles des grandes surfaces comme les Leclerc d'Houtaud ou de Montbéliard.

Des blés locaux

« Dans toutes les farines que nous vendons aujourd'hui, que ce soit pour l'alimentation ou le bétail, il y a des blés locaux. » argu-mente Philippe Roy, responsable de l'activité meunerie à la minoterie Dornier. Rien à voir cependant avec l'image du meunier tradi-tionnel. Car, en bon fils de boulanger qu'il est, il aime aussi à sentir l'odeur du bon pain tout droit sorti du fournil. C'est donc à Oye-et Pallet que l'équipe composée de Pierre Dornier, de lui-même et d'un troisième associé Emmanuel Verdant, investit en 2007. Au Fournil du lac, en lieu et place de l'an-cienne station-service, devant laquelle 7 000 véhicules passent chaque jour. Le CA est aujourd'hui de 800 000 € ! « Ce magasin a servi de vitrine pour nos

clients. Il a contribué à ce que nous amélio-rons la qualité de nos farines. Nous jouons aussi toujours la carte locale avec livraison à l'hôpital, aux collèges et lycées… » Devant un tel succès, l'équipe investit, il y a trois ans, à Pontarlier (« Le Fournil du Larmont ») et obtient rapidement les mêmes très bons résultats.« Grâce au travail de toute une équipe » souligne Philippe Roy. Ils sont en effet 33 à travailler sur ces deux SARL, auxquels il faut ajouter la dizaine de salariés employés au Fournil d'Amancey, petite boulangerie qui ne demande qu'à grandir. Parmi les projets figure aussi celui de créer un nouveau moulin, soit à Bians-les-Usiers, soit à Etalans. « Mon but est avant tout de consolider mon affaire » explique Philippe Roy, qui n'hésite jamais à organiser des dégustations suivis d'essais de nouveautés : « On utilise du levain bio ; toutes nos viennoiseries sont au beurre et nous ne travaillons qu'avec des fruits frais… » Autant de gages de qualité en ces périodes où les consommateurs aiment à savoir ce qu'ils mangent !

De la minoterie à la boulangeriefilière La farine des minoteries Dornier de Bians-les-Usiers sert à confectionner les pains et pâtisseries des boulangeries d'Oye-et-Pallet, Pontarlier et Amancey. Philippe Roy contrôle toute la chaîne... avec succès.

Dans ce lieu entièrement neuf, prennent place des ateliers ergonomiques, des bureaux spacieux et une salle d’exposition.

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C O M M E R C E

Billiotte investit la boucherieFranck Billiotte est un gastronome passionné. Depuis plus de quinze ans qu'il s'est fait un nom dans la biscuiterie, gérant aujourd'hui une douzaine de magasins situés essentiellement dans l'Est de la France et plus spécifiquement en Franche-Comté, il pourrait se reposer sur ses lauriers. Mais non, le jeune chef d'entreprise a besoin d'élargir son horizon. C'est donc dans l'activité de charcutier-traiteur qu'il se lance aujourd'hui. « Ma passion pour la bonne chère, mon envie de renouveau et surtout une belle opportunité qui s'est présentée, m'ont poussé à racheter l'entreprise BIF de Valentigney. » Les 1 300 m2 situés sur la ZAC des Combottes viennent de faire l'objet d'une totale rénovation avec la création d'une unité de production sur laquelle se greffe un point de vente d'environ 200 m2. « Nous investissons plus d'1,5 million d'euros afin de démarrer la production et la commercialisation.

L'idée est de continuer à exploiter ce savoir-faire tout en optimisant la partie salaison » explique Franck Billiotte qui avoue prendre son temps pour lancer au mieux cette nouvelle activité. « Les produits seront disponibles dans nos boutiques de Besançon, Bart et Valentigney mais aussi selon le système du drive qui nécessite une commande par internet. Le succès commercial dictera la suite des événe-ments. » Charcuterie pâtissière (quiches, piz-zas…), salaisons, plats cuisinés, biscuits d'apé-ritif, etc., seront donc à découvrir d'ici quelques semaines selon le même principe que celui qui a fait le succès de la biscuiterie : des produits du quotidien d'excellente qualité dans une gamme de prix très abordable. Le tout vendu sous la dénomination BIF-Maison Billiotte, deux noms à la réputation déjà bien ancrée.

Franck Billiotte : « Nous investissons plus d'1,5 million d'euros afin de démarrer la production et la commercialisation. »

LOIPour un établissement accessible à tous

La loi du 11 janvier 2005 rend obligatoire la mise en accessibilité des établissements recevant du public au 1er janvier 2015. Pour accompagner les professionnels dans leurs démarches, la CCI du Doubs a édité un guide. Pratique et concis, il permet de visualiser rapidement les recommandations et préconisations pour d’éventuels travaux.

sur www.doubs.cci.fr

DATESSoldes d’étéLes dates des soldes d’été 2013 sont connues. Elles débuteront le mercredi 26 juin à 8h pour se terminer le mardi 30 juillet.

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Le métier d'assistante de direction fait rêver les jeunes femmes, juste après celui d'institutrice. Mais, en ce XXIe siècle

où tous les codes sont chamboulés, voilà que les hommes aussi s'y mettent ! Le phéno-mène est flagrant à Iméa, l’école de la CCI du Doubs qui, pour la première fois depuis 1964

qu'existe cette formation bac + 2, compte quatre garçons dans ses rangs. Ce qui n'im-plique qu'un seul changement fondamental pour les enseignants : apprendre à dire « ils » au lieu de « elles ».Louis, Christopher, Jordane et Joël ont tous des parcours différents mais sont mus par

une même certitude : celle d'être faits pour ce métier où chaque journée ne ressemble à aucune autre. Louis, par exemple, vient tout droit de Wallis-et-Futuna et espère y retourner pour travailler dans l'entreprise familiale. Après une année passée en formation hôtelière, il dit avoir trouvé sa voie. Comme Jordane qui fut dans le passé agent électricien pour la SNCF et qui compte y postuler à nouveau en tant qu'administratif cette fois. Joël pourrait, quant à lui, tranquillement reprendre l'entreprise paternelle, mais c'est seul qu'il compte tracer sa route « auprès d'une industrie ou d'une collectivité locale en exerçant ce métier où la polyvalence est une qualité certaine. » Christopher, 28 ans, a déjà montré ses compé-tences lors de deux stages menés l'un à l'ins-pection académique de Haute-Saône, l'autre dans un supermarché. « J'ai su que c'était ce que je voulais faire et j'espère le faire dans un service qui travaille à l'export. Cette forma-tion me permet de redécouvrir l'anglais des affaires. »

Un gros investissement personnel

Cette formation d'un an, qui inclut un stage en entreprise, « représente un gros investis-sement personnel » prévient Armelle Pichetti, responsable des formations. « Les frais sont pris en charge pour les demandeurs d'emploi ou les salariés en reconversion, mais la moti-vation doit être importante. » Autant que l'indifférence face aux quolibets inévitables : les quatre jeunes hommes avouent s'être fait « chambrer » par leurs camarades quand ils ont annoncé leur intention. « Les choses évoluent petit à petit » explique Jordane. En attendant, ces futurs assistants de direction avouent qu'ils sont plutôt « chouchoutés » par les 17 filles de la promotion qu'ils côtoient au quotidien. De quoi donner envie de décli-ner la fonction au masculin-pluriel...

- Les prochaines sessions d'admission auront lieu les 15 mai, 11 juin, 3 juillet et 29 août. Renseignements au 03 81 25 26 08

sur www.imea.info

Secrétaire au masculinmétier A Iméa, l’école de la CCI du Doubs, quatre jeunes hommes sont actuellement en formation pour devenir assistants de direction ! Du jamais vu depuis près de 50 ans.

F O R M AT I O N

Louis, Christopher, Jordane et Joël ont tous des parcours différents mais sont mus par une même certitude : celle d'être faits pour ce métier !

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F O R M AT I O N

Chez SMC, des salariés mieux formés… et mieux payéscarrière La fonderie de Colombier-Fontaine s’est prise au jeu de la démarche compétence et l’a poussée le plus loin possible.

La filière fonderie a perdu plus de la moitié de ses effectifs français en dix ans, et compte moins de 20 000 personnes

aujourd’hui. Ce métier très ancien – consistant à travailler le métal en fusion – demande pourtant des compétences pointues, que l’entreprise SMC, filiale du groupe AFE à Colombier- Fontaine, a souhaité classifier et valoriser dès 1999 en prenant une part active à la démarche compétences engagée par le groupe. « Cette démarche répondait à une attente forte des partenaires sociaux. Il s’agissait de clari-fier la classification dans l’entreprise et de donner de bons positionnement pour cha-cun », raconte Roland Poillet, alors DRH de la branche acier du groupe AFE. « Puis nous nous sommes pris au jeu, nous avons déve-loppé un outil de plus en plus complet qui constitue notre grande fierté. Aujourd’hui, nous savons précisément quoi payer en fonction de quelle prestation de travail », poursuit-il.C’est ainsi que, pendant dix ans, et alors que se mettait en place, pour les entreprises de plus de 300 salariés, l’obligation d’une poli-tique de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), la société SMC a dé-fini tous ses métiers, pesé et mesuré chaque fonction et traduit toutes ces données en termes de coefficients. « Cela nous a permis d’introduire la notion de plan de carrière et

de progression pour atteindre les derniers échelons. Nous avions aussi valorisé les contraintes et l’environnement de travail – que je préfère à la notion de pénibilité – en termes de carrière, ce qui permet d’avoir une visibilité différente selon les conditions de travail. Nos métiers sont rares et la notion d’expertise est importante. »

Fidéliser le personnel

SMC emploie aujourd’hui 185 salariés, et par-mi eux 15 % sont en catégorie « experts ». L’outil compétences mis place est totalement transparent : tous savent comment est calcu-lé leur salaire, et tous sont passés par la case évaluation et formation. « Pour les plus ré-fractaires, on fait de la formation plus courte et plus visuelle, mais 100 % du personnel a évolué par le biais de la GPEC », assure Frédé-ric Pradaude, le directeur d’un site ayant pris le premier pic de la crise, en 2009, de plein fouet. « Notre démarche a permis de fidéli-ser le personnel et de rendre le métier et les salaires plus attractifs. » Il a aussi permis de préserver l’essentiel de l’effectif et de se pro-jeter dans l’après-crise. En ce printemps 2013, SMC a prévu d’embaucher 18 personnes.

COMPÉTENCES

Un bilan pour faire le point

Sifco a été agréé Centre de bilan de compétences par le Fongecif de Franche-Comté sur ses sites de Belfort, Besançon et Vesoul. Le bilan de compétences s’adresse aux salariés dans le cadre d’un congé professionnel ou du plan de formation de l’entreprise. Il leur permet d’identifier leurs compétences professionnelles et personnelles ainsi que des aptitudes et motivations afin d’élaborer un projet professionnel concret et réaliste. C’est également pour l’entreprise un moyen de mieux organiser sa gestion prévisionnelle des compétences de favoriser la gestion des carrières et la mobilité professionnelle.

sur www.sifco.eu

CONCOURS

Anglais pour les lycéens

Le 13 mars 2013, Pierre Aublin,

élève du lycée Victor Hugo de Besançon a remporté la finale du

concours de connaissances

générales et d’expression orale,

en anglais, organisé par Iméa, l’école de la Chambre de commerce et d’industrie du Doubs, avec l’appui des inspecteurs de l’Académie de Besançon. Plus de 150 lycéens venus des établissements de la région étaient présents pour supporter les 12 finalistes (un par lycée) qui ont répondu en anglais à des questions de culture générale. Une première phase avait eu lieu dans les lycées en novembre 2012 au cours de laquelle plus de 1 000 élèves de 34 classes de Première s’étaient affrontés.

SMC emploie aujourd’hui 185 salariés, et parmi eux 15 % sont en catégorie « experts ».

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Adieu l'ex-bowling et karting ancienne-ment situés sur la zone commerciale de Pontarlier. Depuis le mois d'octobre

dernier, c'est un nouveau complexe, judi-cieusement baptisé « Le Komplex » qui a ouvert ses portes au numéro 3 de la rue Hélène-Boucher. « Nous avons tout rasé et redémarré de zéro » explique la directrice Olesya Goursolle. Les travaux ont été menés tambour battant durant cinq mois pour aboutir à cette infrastructure qui propose sur plus de 4 000 m2 deux terrains de foot indoor, quatre de badminton, deux de squash. « A l'origine, explique Olesya Goursolle, principale action-naire avec son époux, nous ne voulions créer qu'un complexe sportif. Et puis, le projet s'est affiné pour proposer en plus aujourd'hui, un bowling de douze pistes, une salle de sémi-naire, un bar lounge et un restaurant-brasserie. » Ce dernier, appelé Le Bureau, est détenu en franchise.Vingt-cinq personnes ont été embauchées pour faire fonctionner cet énorme bâtiment ouvert sept jours sur sept, jusqu'à minuit en semaine et jusqu'à 2 heures les vendre-dis et samedis. L'endroit a été si bien pensé qu'on y voit toutes les générations et profils s'y succéder : des retraités autour des bow-lings l'après-midi, des jeunes gens accros aux dernières technologies (le bowling

permet d'en-voyer via une clé USB

ses vidéos et ses clips), des plus jeunes venus fêter leur anniversaire, des salariés d'entreprises voisines en pause déjeuner, etc. La salle de séminaire répond, quant à elle, à un véritable besoin puisqu'elle peut recevoir 240 personnes et dispose de tout le matériel nécessaire pour mener une bonne réunion. « Nous nous en servons aussi une fois par mois pour les soirées Zumba » ex-plique la directrice qui veut faire du Komplex un endroit très tendance. D'ailleurs, à la demande générale, les soirées Zumba devraient se multiplier dans les mois prochains. De même, il reste 120 m² libres dans le bâtiment qui pourraient se transformer en spa d'ici quelques mois.

sur www.lekomplex.com

S E R V I C E S

Le Komplex sans complexeloisirs La nouvelle infrastructure de Pontarlier accueille, sous un même toit, terrains de foot, de badminton, de squash, mais aussi bowling, restaurant et salle de séminaire. Un lieu unique dans le Haut-Doubs.

PROGRAMME 2013

11 JUIN 2013Prestataire de services : anticipez et préservez la santé de votre entreprise

Les bonnes pratiques de gestion pour les TPE/PME de services

1ER OCTOBRE 2013Et si négocier n’était pas qu’une affaire de prix ?

De la prise de rendez-vous à l’acceptation de l’offre, comment mettre tous les atouts de votre côté ?

5 DÉCEMBRE 2013

Speed Meeting Un atelier original pour se rencontrer, se présenter… et partager un moment convivial pour terminer l’année en beauté ! (sur inscription uniquement).

Retrouvez l’actualité des services sur la page Facebookwww.facebook.com/LesAteliers-DesServices

Professionnels, le savez-vous ?Aujourd’hui, les téléprocédures sont obligatoires pour les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés quel que soit leur chiffres d’affaires.

A compter des échéances de mai 2013, elles devront également transmettre de manière dématérialisée leurs déclarations de résultats et leurs déclarations n° 1330 de CVAE.

Les téléprocédures sont une solution simple, pratique et sécurisée.

sur www.impot.gouv.frRubrique PROFESSIONNELSVous pouvez également contacter le correspondant Téléprocédures du Doubs Jean-Marie COPPI / SIE de Besançon-Ouest Tél. 03 81 65 65 38 ou le service d’assistance Téléprocédures pour les questions d’ordre technique au 0810 006 882.

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Produits de construction Changement de réglementation au 1er juillet 2013Le 1er juillet 2013 entrera en application le nouveau règlement européen sur les produits de construction (RPC). Ce texte modifie substantiellement les règles relative au marquage CE des produits de construction. Il institue notamment une déclaration de performance des matériaux reposant sur des critères élargis notamment en matière environnementale.Grâce à ces évolutions les prescripteurs et utilisateurs de matériaux de construction

pourront choisir les produits les plus adaptés aux ouvrages qu’ils réalisent.

Un plan d’action européen pour le commerce de détailDébut 2013 a été publié un plan d’action fixant les grandes lignes des actions envisagées par l’Union européenne pour permettre au secteur du commerce (de gros et de détail) de faire face aux défis qui l’attendent dans les années a venir.5 axes ont ainsi été dessinés pour permettre à ce secteur complexe et hétérogène de s’adapter.

Les propositions touchent des domaines variés tels que : les paiements électroniques, l’étiquetage des produits, la réduction du gaspillage alimentaire, le commerce électronique, la lutte contre les pratiques commerciales déloyales, le développement d’activité et de produits respectueux de l’environnement…

En savoir CCIR service Europe : [email protected]él. 03 81 47 42 13Jean-Michel CHAUVIN

A G E N D A

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ECONOMIES

Réduire l’éclairage nocturne Un arrêté réglemente le fonctionnement des dispositifs d’éclairage des bâtiments non résidentiels. Objectif : réduire l’empreinte de l’éclairage artificiel sur l’environnement nocturne. Application au 1er juillet 2013 ! Les éclairages intérieurs de locaux à usage professionnel devront être éteints une heure après la fin d’occupation des dits locaux. Pour les éclairages des façades des bâtiments cela se fera au plus tard à 1h du matin et pour les éclairages des vitrines de magasins de commerce ou d’exposition au plus tard à 1h du matin, ou une heure après la fin d’occupation des locaux si celle-ci intervient plus tardivement. En ce qui concerne les façades et les vitrines, possibilité pour le préfet d’accorder des dérogations pour la veille des jours fériés chômés, la période des illuminations de Noël, lors d’événements exceptionnels à caractère local, ou dans des lieux présentant un intérêt touristique exceptionnel. Sur les conditions d’allumage, les vitrines de magasins de commerce ou d’exposition pourront être allumées à partir de 7 h du matin ou une heure avant le début de l’activité si celle-ci s’exerce plus tôt ; Les éclairages des façades des bâtiments ne pourront être allumés avant le coucher du soleil.

FINANCEMENT

La médiation du crédit prolongée Créée en 2008, la médiation du crédit vient d'être prolongée jusqu'à la fin 2014. Un accord a été conclu le 1er mars 2013 entre l'État, la médiation du crédit, la Banque de France et la Fédération française bancaire. «La médiation du crédit doit continuer et amplifier son rôle pour aider les entreprises à trouver des financements complémentaires, précise le communiqué de presse en date du 4 mars 2013. Elle doit en particulier contribuer à faire connaître les nouveaux instruments que met en place la Banque publique d'investissement (BPI) et qui peuvent aider les entreprises à faire face à des difficultés de court terme : 500 M€ de crédits de trésorerie, préfinancement du crédit d'impôt recherche, préfinancement du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi. » La médiation du crédit affiche un taux de réussite de 62 %.

sur www.mediateurducredit.fr.

RÉCOMPENSES

Premier trophée régional pour les entreprises Lancés pour valoriser les initiatives du tissu économique local, les Trophées régionaux des entreprises de Franche-Comté seront remis le 20 juin prochain à la CCI du Doubs. Toutes les entreprises, quels que soient leur secteur d’activité et leur taille, peuvent concourir. Six catégories sont distinguées : innovation, développement durable, croissance et développement économique, espoir de l’économie, gestion des compétences en ressources humaines, transmission et reprise d’entreprise. Retrait des dossiers de candidature jusqu’au 15 mai.

sur www.tropheedesentreprises-fc.com

RubRique Réalisée en collaboRation avec Réseau entRepRise euRope netwoRk

E U R O P E

DU 19 MAI AU 25 MAIMission prospection commerciale Amérique LatineParce que c'est tout le continent qui est maintenant porteur de croissance, optimisez votre voyage en prospectant le Brésil, et selon vos opportunités : l'Argentine, le Chili, la Colombie ou le Pérou !

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C’est donc avec son expertise qu’il va mettre en scène des personnages des média parisiens, raconter les dîners en ville des vedettes du microcosme avec leurs

codes : ceux des guerres de tranchées. Pour les démasquer il imagine une héroïne qu’il nous décrit d’abord en Californie, à Nappa Valley où elle est jetée dans un fossé par des ouvriers agricoles éconduits avant de devenir « au pair girl » dans une riche famille. Adorée des enfants, elle suivra son employeur lorsque celui-ci sera nommé ambassadeur des États-Unis à Paris. Là, elle pourra jouer le rôle de détonateur dans les cercles de pouvoir auquel l’auteur la destinait. Maria est en effet un être d’exception à la beauté captivante, à l’intelligence pénétrante mais toujours en retrait, insaisissable. Dans sa trajectoire, elle va rencontrer de nombreux notables parmi ceux qui font l’opinion dans la presse, le cinéma, la télévision. Elle bouleversera, tout d’abord, un animateur de talk-show, Marcus Marcus, qui n’aime rien ni personne, son seul plaisir consiste à faire exploser ses invités devant les caméras. D’autres « people » pratiquant le « coaching » au plus haut niveau voudront l’intégrer à leur équipe, nous informant au passage de leurs méthodes.Maria se laissera-t-elle séduire par ce monde où règnent les

apparences ? L’auteur, lui, y évolue avec un esprit ouvert balayant large et profond, jusqu’à la caricature. Par les temps qui courent, un vrai roman, avec de l’art et de la matière, ça fait du bien.

Philippe Labro : Les gens. En Folio

Bernard Sertout

Philippe Labro nous a donné, depuis plus de 50 ans, de nombreux ouvrages romanesques inspirés par son propre parcours. Le premier traitait de la guerre d’Algérie qu’il a vécu – très jeune, il est vrai – d’autres, de ses séjours dans l’ouest américain. Il a réalisé de nombreux films, présenté le journal d’Antenne 2 dans les années 80, assuré la vice-présidence de RTL et continue à chroniquer l’actualité.

LIVRE

Les gens. The peopleJusqu’au 17 novembre, une exposition originale se tient à Montbéliard avec pour but de démystifier et de faire

découvrir le monde des araignées. Détestées et craintes par quantité de personnes, les araignées figurent parmi les animaux les plus mal connus. L’exposition présente les aspects les plus surprenants de ces animaux et explore leur impact dans l’imaginaire humain. Films, agrandissements photo, jeux interactifs, araignées vivantes, espaces d’observation à la loupe binoculaire, espace conte et bulles sensibles (espaces pouvant être signalés pour les personnes « arachnophobes ») invitent à parcourir l’univers de ces reines de la toileInformation 03 81 91 46 83

vu luEXPO

Le Pavillon des Sciences au fil des araignées

Cette année, 296 candidats de 46 nationalités (46 femmes et 250 hommes, de 15 à 35 ans) se sont inscrits pour participer aux épreuves éliminatoires qui se dérouleront à Berlin, Besançon,

Montréal et Pékin. Jamais depuis sa création le Concours de jeunes chefs n'avait enregistré un tel nombre de candidats, venant des cinq continents. À l’issue de ces présélections, seuls 20

candidats seront admis aux épreuves avec orchestre à Besançon, du 16 au 21 septembre prochain. Un seul remportera le Grand Prix !

sur www.festival-besancon.com

MUSIQUE

Le concours de jeunes chefs d'orchestre plébiscité

CÉLÉBRATION

Pow Wow Danse avec la Loue

La 3e édition du Pow Wow Danse avec la Loue se déroulera à Ornans du 28 au 30 juin 2013. Cette rencontre avec les

civilisations amérindiennes a déjà réuni 15 000 personnes lors des éditions précédentes. Au programme de ce week-end les Apaches en invités d’honneur, des animations pour toutes la famille, contes, légendes, démonstrations équestres, village de tipis…Information : 03 81 62 21 50

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