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FACULTÉ DES SCIENCES
DOMAINE DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES
MENTION PHYSIOLOGIE ANIMALE, PHARMACOLOGIE,
COSMÉTOLOGIE
LABORATOIRE DE PHARMACOLOGIE GÉNÉRALE, DE
PHARMACOCINÉTIQUE ET DE COSMÉTOLOGIE
MÉMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE MASTER Option: PHARMACOLOGIE
Présenté publiquement par :
RAHELIARIMANANA Léa Sandrine
Le 23 Novembre 2018
Devant le jury composé de :
Président : Professeur Titulaire RANDIMBIVOLOLONA Fanantenanirainy
Rapporteur : Professeure RANDRIANAVONY Patricia
Examinateur : Docteur ANDRIAMAMPIANINA TianarilalainaTantely
Année Universitaire : 2016-2017
ÉTUDE DE L’ACTIVITÉ DE L’EXTRAIT
SA1805 SUR L’HYPERGLYCÉMIE
CHEZ LA SOURIS
LPGPC
Nom : RAHELIARIMANANA
Prénoms : Léa Sandrine
Adresse : C.U. Ankatso I Bloc Lingerie porte 6
E-mail : [email protected]
Tél : 034 19 860 19
Promotion : MIRAY
Option : PHARMACOLOGIE
Rapporteur : Professeure RANDRIANAVONY Patricia
Laboratoire : Laboratoire de Pharmacologie Générale, de Pharmacocinétique et de
Cosmétologie
B.P : 8351
E-mail : [email protected]
Domaine des Sciences et Technologies
Université d’Antananarivo
ÉTUDE DE L’ACTIVITÉ DE L’EXTRAIT SA1805
SUR L’HYPERGLYCÉMIE
CHEZ LA SOURIS
REMERCIEMENTS
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude et mes sincères remerciements à tous ceux et celles
qui m’ont soutenue dans la réalisation de ce mémoire, particulièrement :
--Monsieur le Professeur titulaire RANDIMBIVOLOLONA Fanantenanirainy, Directeur
du Laboratoire de Pharmacologie Générale, de Pharmacocinétique et de Cosmétologie de
m’avoir accueillie au sein de son Laboratoire. Nous ne serrions vous remercier pour la
confiance que vous avez placée en nous pour avoir effectué ce travail.
--Madame la Professeure RANDRIANAVONY Patricia pour m’avoir fait bénéficier des
conseils scientifiques et techniques, pour les remarques à la réalisation de ce travail. Veuillez
trouver ici l’expression de ma sincère reconnaissance et mon profond respect.
-- Au Docteur ANDRIAMAMPIANINA TianarilalainaTantely, pour avoir accepté
d’examiner ce mémoire malgré vos multiples occupations. Mes sincères remerciements.
--Au Docteur Nat QUANSAH, Directeur du SIT Study Abroad, Madagascar, pour vos
participations dans notre formation, et d’avoir bien voulu corriger la version anglaise de mon
résumé, malgré votre emploi du temps chargé. Veuillez recevoir toute ma considération et ma
profonde gratitude.
--A toute l’équipe du LPGPC et la promotion MIRAY, je vous remercie de votre esprit de
solidarité.
--A toute ma famille, merci pour vos soutiens, vos conseils, vos bénédictions et vos prières.
Longue vie à vous !
i
TABLES DES MATIÈRES
TABLES DES MATIÈRES………………………………………………………………………. i
LISTE DES TABLEAUX………………………………………………………………………… ii
LISTE DES FIGURES……………………………………………………………………………. iii
LISTE DES ABRÉVIATIONS ET DES SIGLES………………………………………………... iv
I. INTRODUCTION……………………………………………………………………………… 1
II. MATÉRIELS ET MÉTHODES………………………………………………………………. 4
A. Partie chimique………………………………………………………………………………... 4
1- Préparation de l’extrait………………………………………………………………………… 4
2- Criblage phytochimique……………………………………………………………………..... 4
B. Partie pharmacologique……………………………………………………………………….. 6
1- Animaux d’expérimentation…………………………………………………………………... 6
2- Mesure de la glycémie…………………………………………………………………………. 6
3- Etude de l’effet de l’extrait SA1805 sur l’hyperglycémie transitoire…………………………. 7
4- Etude de l’effet de l’extrait SA1805 sur le poids et l’hyperglycémie chronique...……………. 7
C. Expression et analyse des résultats ……………………………………………..………….... 8
III. RÉSULTATS…………………………………………………………………………………. 9
A. Partie chimique……………………………………………………………………………….. 9
1- Rendement de l’extraction…………………………………………………………………….. 9
2- Résultats du criblage phytochimique…………………………………………………………. 9
B. Partie pharmacologique……………………………………………………………………….. 10
1- Effet de l’extrait SA1805 sur l’hyperglycémie transitoire……………………………………. 10
2- Effet de l’extrait SA1805 sur l’hyperglycémie chronique…………………………………….. 11
a- Variation du poids pendant le régime hyperlipidique……………………………………….. 11
b- Effet de l’extrait SA1805 sur le poids des souris engraissées……………………………….. 11
c- Variation de la glycémie pendant le régime hyperlipidique…………………………………. 12
d- Effet de l’extrait SA1805 sur l’hyperglycémie chronique provoquée par un régime
hyperlipidique…………………………………………………………………………………….
13
IV. DISCUSSION……………………………………………………………………………….. 15
V. CONCLUSION…………………………………………………………………………… 17
VI. BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………………………………... 18
ii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I. Tests effectués pour déterminer les familles chimiques présentes dans l’extrait
SA1805……………………………………………………………………………………………….
5
Tableau II. Résultats du criblage phytochimique effectué sur l’extrait SA1805…………..
9
iii
LISTE DES FIGURES
Figure 1. Prélèvement du sang au niveau de la veine mandibulaire de la souris et mesure
de la glycémie avec un glucomètre One Call Plus ©…..................................................
6
Figure 2. Variation de la glycémie transitoire provoquée par la solution de glucose,
administrée par voie orale, à la dose de 4 g/Kg chez les souris témoins et traitées avec
l’extrait SA1805, administré par voie orale aux doses de 200 et 400 mg/Kg et les souris
témoins saines……………...................................................................................................
10
Figure 3. Variation du poids des souris normales et des souris ayant reçu le régime
hyperlipidique composé de 3 g de provende LFL finition mélangée avec 2 g de
saindoux……………………………………………………………………………………..
11
Figure 4. Variation du poids des souris témoins neutres, des témoins engraissés, et des
souris engraissées traitées avec l’extrait SA1805, administré par voie orale, une fois par
jour, aux doses de 100 ,200 et 400 mg/kg………………………………………..………..
12
Figure 5. Variation de la glycémie des souris témoins neutres et des souris engraissées
par un régime hyperlipidique composé de 3 g de provende LFL finition mélangée avec 2 g
de saindoux…………….………………………………..…………………………………
13
Figure 6. Variation de la glycémie des souris témoins neutres, des témoins engraissés, des
souris engraissées traitées avec l’extrait SA1805, administré par voie orale, une fois par
jour, aux doses de 100 ,200 et 400 mg/kg……………………………………………..
14
iv
LISTE DES ABRÉVIATIONS ET DES SIGLES
°C : Degré Celsius
et al. : allius
FeCl3 : chlorure ferrique
g
g/Kg
g/l
: gramme
: gramme par kilogramme
: gramme par litre
GLUT-4 : Glucose Transporter-4
H : heure
HCl : Chlorure d’hydrogène
H2SO4
j
: acide sulfurique
: jours
Kg : kilogramme
L : litre
LPGPC : Laboratoire de Pharmacologie Générale, de Pharmacocinétique et de
Cosmétologie
�� : Moyenne
mg : Milligramme
mg/kg
min
: Milligramme par kilogramme
: minute
ml : Millilitre
ml/kg : Millilitre par kilogramme
mmol : Millimole
mmol/l : Millimole par litre
n : Nombre d’animaux utilisés
NaCl : chlorure de sodium
NaOH : hydroxyde de sodium
NO : Monoxyde d’Azote
OMS : Organisation Mondial de la Santé
P : Seuil de signification
SGLT-1 : Sodium Glucose Link Transporter-1
SGLT-2 : Sodium Glucose Link Transporter-2
UV : Ultraviolet
v
� : alpha
β : béta
�� : écart type réduit
% : pourcent
+ : plus
- : moins
± : plus ou moins
< : inférieur à
> : supérieur à
INTRODUCTION
1
I. INTRODUCTION
L’hyperglycémie est une augmentation anormale du taux de glucose dans le sang, qui peut
atteindre 1,26 g/L (7mmol/L) ou plus à jeun, et supérieure à 2 g/L à n’importe quel moment
de la journée, c’est le cas des diabétiques. Or, sa valeur normale devrait être comprise entre
0,9 et 1,1 g/L (4 à 6 mmol/L) (RACCAH, 2004). L’hyperglycémie chronique entraine des
complications comme la rétinopathie, la néphropathie, l’artériopathie et la neuropathie
centrale marquée par des troubles cognitifs comme la maladie d’Alzheimer, la polynévrite et
le diabète (RIAZ, 2009). En 1980, on comptait 108 millions de personnes diabétiques, et 422
millions en 2014 dans le monde (OMS, 2017). Selon la Fédération Internationale de Diabète
352000 des personnes malgaches sont atteintes, majoritairement les adultes (FID, 2013). En
France, on estime que plus de 3,7 millions de personnes sont diabétiques, majoritairement de
type 2. On pense même qu’en 2020, ce chiffre pourrait atteindre les 5 millions (OMS, 2017).
Cela fait de cette maladie un véritable problème de santé publique (ZHOU et al., 2009).
Deux hormones pancréatiques assurent l’homéostasie du glucose: l’insuline et le glucagon. Le
foie, les muscles et les tissus adipeux sont les tissus cibles de ces hormones. Par ailleurs les
reins participent aussi dans l’homéostasie de glucose en le réabsorbant activement au niveau
du tube contourné proximal, sous l’action de SGLT2 (CHANSON et al.,1991). L’insuline est
une hormone hypoglycémiante secrétée par les cellules β des îlots de Langerhans
(ANDREELLI, 2003). Elle favorise l’utilisation du glucose par les cellules pour donner de
l’énergie, ou son stockage sous forme de glycogène ou de triglycéride. Elle stimule la
glycogénogenèse au niveau du foie et des muscles et inhibe la glycogénolyse. Enfin, au
niveau des tissus adipeux elle favorise la lipogenèse, ce qui conduit à une hypoglycémie
(GERALD et TABORSKY, 2010). Le défaut de sécrétion de l’insuline ou la résistance de ses
cellules cibles provoque une hyperglycémie (NJOLSTAD et al., 2003). Tandis que le
glucagon est une hormone hyperglycémiante sécrétée par les cellules α des îlots de
Langerhans (ANDREELLI, 2003). Contrairement à l’insuline, le glucagon est libéré en cas
d’une hypoglycémie. Il favorise la glycogénolyse au niveau du foie et du muscle libérant ainsi
le glucose vers la circulation sanguine. Il peut aussi stimuler la lipolyse au niveau des cellules
adipeuses et la néoglucogenèse hépatique pour augmenter la glycémie (GERALD et
TABORSKY, 2010).
L’hyperglycémie peut aussi être causée par des facteurs exogènes ou endogènes. Par exemple
un aliment riche en glucide ou en lipide, un manque d’activité physique, un stress, une prise
2
de médicaments comme la cortisone et ses dérivés (GEOFFROY et GONTHIER, 2012).La
résistance à l’insuline chez les femmes enceintes provoquée par les hormones produites par le
placenta, dont le HPL (Human Placental Lactogen), l’hormone de croissance et la prolactine
est à l’origine du diabète gestationnel (SPINAS et LEHMAN, 2011 ; SIDDIQUI et al., 2013).
Après un repas riche en glucide, le glucose issu de la digestion du glucide par l’action de α-
glucosidase est réabsorbé au niveau de l’intestin par l’intermédiaire de SGLT1 (KELLETT,
2001). Lorsque la glycémie augmente, les cellules bêta des îlots de Langerhans sécrètent
l’insuline pour favoriser l’utilisation et la mise en stock du glucose. Elle assure la pénétration
du glucose dans les cellules qui l’utilisent comme source d’énergie ou qui le stockent, en
stimulant la glycogénèse ou la lipogenèse. L’entrée du glucose dans les cellules cibles est
assurée par les transporteurs membranaires GLUT4 activés par l’insuline. L’insuline diminue
aussi la production hépatique de glucose en inhibant la néoglucogenèse et en stimulant la
glycogenèse hépatique (KELLETT, 2001).
Par ailleurs, un apport alimentaire riche en lipide augmente aussi la glycémie. Les acides gras
issus du métabolisme des lipides diminuent la sensibilité des cellules à l’insuline. Cette
résistance à l’insuline augmente la glycémie, qui à son tour stimule la sécrétion de l’insuline,
provoquant l’épuisement des cellules β des îlots de Langerhans, à l’origine de
l’hyperglycémie chronique chez les personnes obèses (OZOUGWU et al., 2013).
D’autres facteurs tels que le stress, certains médicaments peuvent aussi influencer la
glycémie. Lors d’une situation stressante, le corps réagit en sécrétant des catécholamines ou
du cortisol. Ces hormones augmentent la glycémie pour procurer au corps l’énergie nécessaire
lui permettant de réagir physiquement (SPINAS et LEHMAN, 2011). Le cortisol ou les
médicaments comme la cortisone et ses dérivés favorisent la synthèse de glucose au niveau du
foie et diminuent la sensibilité des cellules à l’insuline. Par conséquent, le glucose s’accumule
dans le sang augmentant ainsi la glycémie (SPINAS et LEHMAN, 2011).
Pour traiter l’hyperglycémie, on prescrit des médicaments qui inhibent l’absorption du
glucose au niveau de l’intestin ou des reins. C’est le cas des inhibiteurs de l’α-glucosidase qui
inhibent la digestion des glucides après le repas, comme le GLUCOR (Acarbose, Miglitol)
(HALIMI, 2003), les inhibiteurs des co-transporteurs SGLT2 qui inhibent la réabsorption de
glucose au niveau des tubules rénaux tels que les Dapaglifozines (BOLDYS et OKOPIEN,
2009). Sinon, il existe des médicaments qui accélèrent l’intégration du glucose en stimulant la
sécrétion d’insuline, dans le cas où celle –ci est insuffisante, ou en réduisant la résistance à
3
l’insuline dans la cas où la sécrétion est normale mais les cellules cibles résistent à l’action de
l’insuline (JARALD et al., 2008 ; SINGH et al., 2012)
Dans le cas où la quantité d’insuline sécrétée est faible, mais les cellules sécrétrices
fonctionnent encore, on prescrit des médicaments qui stimulent la libération d’insuline par le
pancréas comme les SULFAMIDES (Daonil) ou les analogues des incrétines
(hormonesgastro-intéstinales) (Exenatide) (PANTEN et al., 1996). Par ailleurs, lorsque la
quantité d’insuline sécrétée est normale, mais les tissus cibles résistent à son action, des
sensibilisateurs à l’insuline sont utilisés comme les BIGUANIDES (Metformine), et les
GLITAZONES (Pioglitazone). Ces produits améliorent l’efficacité de l’insuline au niveau des
muscles, du foie et des tissus adipeux (CHARBONNEL et CARIOU, 1997).
Par ailleurs, de nombreuses plantes sont aussi utilisées pour traiter l’hyperglycémie
(MARLES et FARNSWORTH, 1994), telles que Eugenia jambolana « rotra »
(MYRTACEAE) dont les feuilles ou les graines sont préparées sous forme de décocté
(CHATUVERDI et al., 2009), le décocté des graines ou des cosses de Tamarindus indica
« vomadilo » (FABACEAE) (MAITI et al.,2004; NICOLAS, 2012).
D’après les enquêtes ethnobotaniques que nous avions effectuées dans la région
d’Analamanga, Commune d’Ampitatafika, les gens utilisent les plantes citées ci-dessus pour
traiter une soif intense accompagnée d’une polyurie, d’une perte de poids et d’une fatigue.
Mais en plus, ils utilisent aussi une autre plante qui nous parait très intéressante. Ces
données nous incitent à étudier son activité sur l’hyperglycémie. Pour ce faire, des tests
pharmacologiques ont été effectués au Laboratoire de Pharmacologie générale, de
Pharmacocinétique et de Cosmétologie (LPGPC), de la faculté des sciences, de l’université
d’Antananarivo, chez des souris rendues hyperglycémiques expérimentalement.
.
MATÉRIELS ET
MÉTHODES
4
II. MATÉRIELS ET MÉTHODES
A. PARTIE CHIMIQUE
1. Préparation de l’extrait
Les feuilles de la plante que nous avions choisie après les enquêtes ont été récoltées dans la
région d’Analamanga au mois de septembre 2017. Elles ont été séchées à l’ombre, dans une
salle aérée, à la température ambiante pendant 2 semaines. Ensuite, elles ont été broyées à
l’aide d’un broyeur électrique à marteau (marque : BROOK CROMPTON, SERIES 2000) et
200 g de la poudre obtenue ont été macérés dans 3 litres d’un mélange d’éthanol-eau (60 :
40), à la température ambiante, pendant 3 jours. Le macérât a été agité pendant 10 minutes,
une fois par jour. Il a ensuite été filtré sur du coton hydrophile, puis le filtrat obtenu a été
évaporé à l’aide d’un distillateur, à la température de 80° C afin d’éliminer l’alcool, puis au
bain marie à la température de 100° C pour l’évaporer à sec. L’extrait obtenu a été codé
SA1805, puis pesé pour calculer le rendement selon la formule:
Rendement(%) =��������������������(�)
���������������(�)× ���
2. Criblage phytochimique
Ce test permet d’identifier les différentes familles chimiques contenues dans l’extrait. Il s’agit
d’un test qualitatif et semi quantitatif, basé sur l’utilisation de réactifs spécifiques pour chaque
famille chimique. La présence de la famille correspondante est caractérisée par une réaction
de précipitation ou de coloration (FONG et al., 1977) (Tableau I). Pour exprimer la quantité
relative des différentes familles chimiques détectées, les signes suivants ont été utilisés :
- : Absence de la famille chimique recherchée.
± : Présence en très faible teneur.
+ : Présence en faible teneur.
++ : Présence en teneur moyenne.
+++ : Présence en forte teneur.
5
Tableau I. Tests effectués pour déterminer les familles chimiques présentes dans l’extrait
SA1805 (FONG et al., 1977).
Familles chimiques Tests Réactifs Observations
ANTHOCYANES
BATH-SMITH
HCl à froid Coloration rouge
LEUCOANTHOCYANES HCl concentré + bain
marie
Coloration rouge
violacée
SAPONINES
MOUSSE
HCl + Agitation
Persistance d’une
mousse (3cm
d’épaisseur) après
30mn
SUCRES RÉDUCTEURS Liqueur de Fehling+
Bain-marie
Précipitation rouge
brique
POLYSACCHARIDES + 3Volumes d’éthanol Trouble
COUMARINES NaOH 10% Fluorescence à l’UV
ALCALOÏDES DRAGENDORFF,
MAYER, WAGNER Précipitation
TANINS
Gélatine + NaCl Précipitation verte
Gélatine + FeCl3
Méthanol
Précipitation
Bleue
COMPOSÉS
PHÉNOLIQUES Gélatine 1% Précipitation
FLAVONOÏDES WIL-STATER Ruban de Mg + HCl
concentré Coloration rouge
STÉROÏDES ET
TRITERPÈNES
LIERMAN
BURCHARD
Anhydride acétique +
H2SO4 Coloration violette
BADGET
KEDDE Acide picrique Coloration rouge
SALKOWSKI H2SO4 Anneau de
séparation rouge
6
B. PARTIE PHARMACOLOGIQUE
1. Animaux d’expérimentation
Des souris femelles non gravides, âgées de 6 à 7 semaines et pesant entre 20 et 25 g ont été
utilisées. Elles ont été élevées à l’animalerie du laboratoire de Pharmacologie Générale, de
Pharmacocinétique et de Cosmétologie (LPGPC) de la Faculté des Sciences de l’Université
d’Antananarivo. Elles ont été soumises à un cycle de lumière et d’obscurité 12 h/12 h, à la
température ambiante. Ces animaux ont été nourris avec de la provende granulée LFL 14/20
et ont eu accès libre à de l’eau. Les souris ont été mises à jeun pendant 18 h avant le test.
2. Mesure de la glycémie
La glycémie des souris a été mesurée en prélevant une goutte de sang au niveau de la veine
mandibulaire. Cette veine a été piquée à l’aide d’une lancette stérilisée, puis la goutte de sang
qui en coulait a été recueillie sur une bandelette du glucomètre (One Call Plus ©) et la
glycémie s’affiche sur l’écran de l’appareil (SY et al., 2008) (Figure 1).
Figure 1. Prélèvement du sang au niveau de la veine mandibulaire de la souris et mesure de
la glycémie avec un glucomètre One Call Plus ©.
7
3. Étude de l’effet de l’extrait SA1805 sur l’hyperglycémie transitoire
L’activité de l’extrait SA1805 a été étudiée sur l’hyperglycémie transitoire chez la souris.
Celle-ci a été provoquée en administrant une solution de glucose par voie orale. (DIEHL et
HEINZ, 2010).
Des souris mises à jeun pendant 18h ont été utilisées. Elles ont été divisées en 4 lots de 3
souris : 1 lot témoin non traité, 1 lot témoin hyperglycémique et 2 lots rendus
hyperglycémiques et traités avec l’extrait à différentes doses.
Au début de la manipulation, la glycémie de base de toutes les souris a été mesurée. Ensuite,
les animaux du lot témoin ont reçu 10 ml/kg d’eau distillée et les animaux des autres lots ont
reçu l’extrait SA1805 aux doses de 200 et 400 mg /kg, administré par voie orale dans 10
ml/kg d’eau distillée (JONES et al., 2015). Trente minutes après l’administration de l’extrait
et de l’eau distillée, toutes les souris ont reçu par voie orale, une solution contenant 4 g/kg de
glucose dans un volume de 10 ml/kg (DIEHL et HEINZ, 2010). Ensuite leur glycémie a de
nouveau été mesurée 30, 60, et 90 min après la surcharge glucosée (SY et al., 2008).
4. Étude de l’effet de l’extrait SA1805 sur le poids et l’hyperglycémie chronique
L’activité de l’extrait SA1805 a été étudiée sur l’hyperglycémie chronique chez la souris.
Celle-ci a été provoquée par une alimentation riche en lipide constituée de 3 g de provende
LFL mélangés à 2 g de saindoux par souris, par jour, pendant 21 jours (LEMHADRI et al.,
2007). Pendant cette période, tous les matins à jeun, les souris ont été pesées et leur glycémie
a été mesurée (LEMHADRI et al., 2007). Ensuite, elles ont été réparties en 5 lots : 1 lot
témoin n’ayant reçu aucun produit, 1 lot témoin hyperglycémique et 3 lots de souris
hyperglycémiques traités avec l’extrait. Les animaux du lot témoin ont reçu 10 ml/kg d’eau
distillée, tandis que les animaux des 3 lots ont reçu l’extrait, administré par voie orale, aux
doses de 100, 200 et 400 mg/kg dans 10 ml/kg d’eau distillée. Tous les matins à jeun, pendant
6 jours, tous les animaux ont été pesés, et leur glycémie a été mesurée (SUAREZ, 1990).
8
C. EXPRESSION ET ANALYSE DESRÉSULTATS
Les résultats obtenus ont été exprimés sous forme de moyenne plus ou moins écart-type réduit
(�� ± �� ). Les moyennes ont été comparées entre elles en utilisant le test « t » de Student. La
valeur de P < 0,05 a été considérée comme significative.
RÉSULTATS
9
III. RÉSULTATS
A. PARTIE CHIMIQUE
1. Rendement de l’extraction
Après évaporation du macérât de SA1805, 30 g d’un résidu pâteux de couleur brun-vert sont
obtenus, soit un rendement de l’extraction égal à 15 %.
2. Résultats du criblage phytochimique
Le criblage phytochimique effectué sur l’extrait SA1805 révèle la présence d’une forte teneur
en leucoanthocyanes, en tanins, en composés phénoliques, en stéroïdes et en triterpènes ; une
teneur moyenne en saponines et en alcaloïdes. Les anthocyanes et les sucres réducteurs y sont
présents en faible teneur (Tableau II).
Tableau II. Résultats du criblage phytochimique effectué sur l’extrait SA1805
FAMILLES CHIMIQUES TENEUR
Leucoanthocyanes +++
Tanins +++
Composés phénoliques +++
Stéroïdes et triterpènes +++
Saponines ++
Alcaloïdes ++
Anthocyanes +
Sucres réducteurs +
10
B. PARTIE PHARMACOLOGIQUE
1. Effet de l’extrait SA1805 sur l’hyperglycémie transitoire
La glycémie de base des souris non traitées est de 5,4 ± 0,19 mmol /L. Trente minutes après
l’administration de 4 g/Kg de glucose, par voie orale, la glycémie des souris augmente et
atteint une valeur maximale, toutefois, la glycémie des animaux traités avec l’extrait est
inférieure à celle des animaux témoins. Elle est égale à 8,37 ± 0,32 mmol/L chez les témoins,
contre 6,93 ± 0,24 et 6,27 ± 0,29 mmol/L chez les souris traitées avec l’extrait aux doses de
200 et 400 mg/Kg (P < 0,05) (Figure 2). Cela montre que l’extrait SA1805 inhibe
l’hyperglycémie transitoire provoquée par la surcharge glucosée.
Figure 2. Variation de la glycémie des souris témoins n’ayant reçu aucun traitement, et
celles ayant reçu 4 g/Kg de glucose, administré par voie orale, ayant reçu de l’eau distillée
et traitées avec l’extrait SA1805, administré par voie orale aux doses de 200 et 400
mg/Kg administré par voie orale (�� ± �� ; n = 3 P < 0,05).
0,00
1,00
2,00
3,00
4,00
5,00
6,00
7,00
8,00
9,00
10,00
0 30 60 90
Gly
cém
ie (
mm
ol/
L)
Temps (min)
11
2. Effet de l’extrait SA1805 sur l’hyperglycémie chronique
a. Variation du poids pendant le régime hyperlipidique
Les souris nourries avec de la provende normale pèsent 24,76±0,50 g et ce poids reste
constant pendant la période d’observation. Par contre, le poids des souris ayant reçu le régime
hyperlipidique augmente en fonction du temps, et au bout de 21 jours, elles pèsent
30,1±0,05g (P< 0,05) (Figure 3). Ces résultats montrent que le régime hyperlipidique
augmente le poids des animaux.
Figure 3. Variation du poids des souris normales et des souris ayant reçu le régime
hyperlipidique composé de 3 g de provende LFL finition mélangée avec 2 g de
saindoux par souris, par jour (�� ± �� ; n = 3 P < 0,05).
b. Effet de l’extrait SA1805 sur le poids des souris engraissées
Pendant les 6 jours de test, le poids des souris nourries avec de la provende normale reste
constant à 24,76±0,50 g. Il en est de même pour les souris témoins engraissées, dont le poids
reste à 30,1±0,05g. Tandis que celui des souris engraissées et traitées avec l’extrait
diminuent avec le temps et en fonction de la dose de l’extrait administré. Au bout de 6 jours
de traitement, les souris traitées avec l’extrait aux doses de 100, 200 et 400 mg/kg pèsent
respectivement 27,48±0,42, 25,86± 0,47 et 23,88± 0,19 g. En outre, il retourne à la valeur
normale après 3, 4 et 5 jours de traitement chez les souris traitées avec l’extrait aux doses
0
5
10
15
20
25
30
35
J1 J6 J11 J16 J21
Po
ids
(g)
Temps (jours)
12
respectives de 400, 200 et 100 mg/kg, et à partir du 4ème et 5ème jour de traitement, le poids
des souris traitées avec l’extrait aux doses respectives de 200 et 400 mg/kg est inférieur à
celui des souris témoins nourries avec de la provende normale (P<0,05) (Figure 4). D’après
ces résultats, l’extrait SA1805 diminue le poids des souris engraissées.
Figure 4. Variation du poids des souris témoins nourries avec de la provende normale et
les souris témoins engraissées , et celle des souris engraissées et traitées avec l’extrait
SA1805, administré par voie orale, une fois par jour, aux doses de 100 ,200 et
400 mg/kg (�� ± �� ;. n = 3 P<0,05).
c. Variation de la glycémie des souris pendant le régime hyperlipidique
Avant l’engraissement, la glycémie de base des animaux est égale à 4,98 ± 0,29 mmol/l. Chez
les animaux nourris avec de la provende normale, cette glycémie reste constante. Par contre,
celle des animaux ayant reçu le régime hyperlipidique augmente avec le temps. Au bout de 21
jours, la glycémie de ces souris engraissées est égale à 8,73± 0,20 mmol/l (P<0,05) (Figure
5). Ce qui montre que le régime hyperlipidique augmente la glycémie des souris.
0
5
10
15
20
25
30
35
1 2 3 4 5 6
Po
ids
(g)
Temps (jours)
Figure 5. Variation de la glycémie des souris nourri
et des souris engraissées par
finition mélangée avec 2g de saindoux
d. Effet de l’extrait SA1805 sur l’hyperglycémie provoquée par
La glycémie des souris témoins
mmol/l, et reste constante pendant
hyperglycémiques diminue avec le temps
bout de 6 jours. Par ailleurs, la glycémie des animaux
SA1805 aux doses de 100, 200 et
l’extrait administré. Elle passe
mmol/l au bout de 6 jours de
l’extrait à la dose de 400 mg/kg retourne à sa valeur normale après 5 jours de traitement.
glycémie des animaux traités
celle des animaux témoins n’ayant reçu aucun traitement
6). Cela montre que l’extrait SA1805 diminue l’hyperglycémie provoquée par le régime
hyperlipidique.
13
Variation de la glycémie des souris nourries avec de la provende normale
engraissées par un régime hyperlipidique composé de 3g de provende LFL
finition mélangée avec 2g de saindoux par souris, par jour (�� ± �� ;
d. Effet de l’extrait SA1805 sur l’hyperglycémie provoquée par le régime hyperlipidique
témoins nourries avec de la provende normale est
, et reste constante pendant 6 jours. Celle des animaux témoins rendus
hyperglycémiques diminue avec le temps, et passe de 8,73 ± 0,20 à 6,87 ±
la glycémie des animaux hyperglycémiques traités avec
aux doses de 100, 200 et 400 mg/kg diminue en fonction du temps
passe de 7,35± 0,05 mmol/l à 6,5±0,04 ; 6,2±
de traitement (P<0,05). La glycémie des souris traitées avec
l’extrait à la dose de 400 mg/kg retourne à sa valeur normale après 5 jours de traitement.
glycémie des animaux traités avec l’extrait aux doses de 200 et 400 mg/kg est inférieure à
celle des animaux témoins n’ayant reçu aucun traitement après 6 jours de traitement
. Cela montre que l’extrait SA1805 diminue l’hyperglycémie provoquée par le régime
s avec de la provende normale
un régime hyperlipidique composé de 3g de provende LFL,
� ;. n = 3 P<0,05).
régime hyperlipidique
est égale 4,95± 0,27
. Celle des animaux témoins rendus
8,73 ± 0,20 à 6,87 ± 0,28 mmol/l au
traités avec l’extrait
diminue en fonction du temps et de la dose de
± 0,05 et 5,7± 0,05
La glycémie des souris traitées avec
l’extrait à la dose de 400 mg/kg retourne à sa valeur normale après 5 jours de traitement. La
mg/kg est inférieure à
après 6 jours de traitement (Figure
. Cela montre que l’extrait SA1805 diminue l’hyperglycémie provoquée par le régime
Figure 6. Variation de la glycémie
celle des souris engraissées ayant reçu de l’eau distillée
traitées avec l’extrait SA1805
, 200 et 400 mg/kg
14
de la glycémie des souris témoins nourries avec de la provende normale
ayant reçu de l’eau distillée , celle des souris engraissées
l’extrait SA1805, administré par voie orale, une fois par jour,
(�� ± �� ;. n = 3 P<0,05).
avec de la provende normale
des souris engraissées
, une fois par jour, aux doses de 100
DISCUSSION
15
IV. DISCUSSION
L’objectif de ce travail a été d’étudier l’activité de l’extrait SA1805 sur l’hyperglycémie chez
la souris de race SWISS. Deux types d’hyperglycémie ont été provoqués chez la souris:
l’hyperglycémie transitoire et l’hyperglycémie chronique.
L’hyperglycémie transitoire a été provoquée en administrant une solution de glucose
concentrée chez les animaux (SY et al.,2008). L’augmentation temporaire de la glycémie est
due à l’absorption du glucose au niveau de la paroi intestinale par l’intermédiaire du
cotransporteur de sodium et de glucose (SGLT-1) (KELLETT, 2001). Or les résultats des
tests que nous avions effectués montrent que l’extrait inhibe cette hyperglycémie transitoire.
Cela pourrait être dû à l’inhibition de l’activité du SGLT-1 (OGUMA et al., 2015). Comme
c’est le cas des terpènes extraits des fruits de Momordica cymbalaria (CUCURBITACEAE)
RAO et al., 1994). Il se peut aussi que cette inhibition de l’hyperglycémie transitoire soit due
à l’augmentation de la sécrétion de l’insuline qui assure l’intégration du glucose, comme c’est
le cas des composés phénoliques contenus dans l’extrait de Vernonia anthelminthicum
(KARTHIREYAN et al.,2008) et les alcaloïdes dans les feuilles de Momordica Charantia L.
(CUCURBITACEAE)(DAY, 1990 ; RAMAN et al.,1996), et la catharantine et la vindoline,
deux alcaloïdes extraits des feuilles de Catharantus roseus
(APOCYNACEAE)(CHATTOPADHYAY, 1999 ; SQUIRE et al., 2004).D’autres travaux
ont rapporté aussi que des alcaloïdes isolés à partir de Lupinus albus (FABACEAE) possèdent
une activité hypoglycémiante en augmentant la sécrétion d’insuline par les ilots de
Langerhans (LOPEZ et al., 2004).
En se rapportant sur ces données, nous avançons aussi une autre hypothèse que l’extrait
SA1805 augmenterait aussi la sécrétion d’insuline, ce qui expliquerait l’inhibition de
l’hyperglycémie transitoire.
Pour provoquer l’hyperglycémie, les souris ont été nourries avec de la provende enrichie en
lipide. Ce régime augmente le poids des souris, suite à l’augmentation de la masse des tissus
adipeux viscéraux. Dans ce cas, les cellules musculaires squelettiques et les adipocytes sont
saturés en acide gras libre à l’origine de la résistance à l’insuline (MONNIER et COLLETTE,
2014). En outre, cette saturation en acide gras libre stimule le glycogène hépatique, ce qui
conduit à une hyperglycémie. A son tour, cette hyperglycémie conduit à la sécrétion
d’insuline. A la longue, cela entraine l’épuisement des cellules bêta de Langerhans, à l’origine
de l’hyperglycémie chronique (MATSCHINSKY, 1990).
16
Or, la glycémie et le poids des souris engraissées traitées avec l’extrait SA1805diminuent, par
rapport à ceux des animaux du lot témoin. La baisse de la glycémie et le poids pourrait être
due à la stimulation de la libération de l’insuline par les cellules β pancréatiques. Il se pourrait
que l’extrait diminue la production hépatique de glucose en inhibant la néoglucogenèse et en
stimulant la lipolyse pour réduire la quantité des acides gras libres (KALRA et al., 2016). Ces
résultats montrent que l’extrait SA1805 possède une activité hypoglycémiante, mais il est
encore difficile de donner son mécanisme d’action sans avoir des molécules pures. Nos
prochaines études porteront sur la purification de cet extrait afin d’élucider son mécanisme
d’action.
CONCLUSION
17
V. CONCLUSION
D’après les résultats que nous avions obtenus, l’extrait SA1805 est capable d’inhiber
l’hyperglycémie transitoire provoquée par une surcharge glucosée et de diminuer
l’hyperglycémie chronique provoquée par une alimentation riche en lipide. On peut en
conclure qu’il possède une activité hypoglycémiante. Cette activité pourrait être due à la
présence des composés phénoliques, triterpènes et des alcaloïdes dans l’extrait. L’isolement
de ces constituants chimiques permet de déterminer les molécules responsables de cet effet et
leur mécanisme d’action.
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18
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« ÉTUDE DE L’ACTIVITÉ DE L’EXTRAIT SA1805 SUR L’HYPERGLYCÉMIE CHEZ LA SOURIS »
Nom : RAHELIARIMANANA
Prénom : Léa Sandrine Téléphone : 0341986019 E-mail : [email protected] Année : 2016- 2017 Rapporteur : Professeure RANDRIANAVONY Patricia
Laboratoire de Pharmacologie Général, de Pharmacocinétique et de Cosmétologie BP : E-mail : [email protected] Faculté des Sciences UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO
L’administration par voie orale de l’extrait
RÉSUMÉ Ce travail a eu pour objectif d’étudier l’activité de l’extrait SA1805 sur l’hyperglycémie expérimentale provoquée par une surcharge de glucose administrée à la dose de 4 g/kg par voie orale, et sur l’hyperglycémie chronique provoquée par un régime hyperlipidique chez la souris. La glycémie de base des souris est égale à 5,4 ± 0,19 mmol /L, et 30 minutes après l’administration de
la solution de glucose, la glycémie des souris augmente temporairement. Par ailleurs celle des animaux
traités avec l’extrait est inférieure à celles des animaux témoins, Elle est égale à 8,37 ± 0,32 mmol/L
chez les témoins, contre 6,93 ± 0,24 et 6,27 ± 0,29 mmol/L chez les souris traitées avec l’extrait aux
doses de 200 et 400 mg/Kg (P < 0,05). Un régime enrichi en lipide augmente le poids corporel et la
glycémie des souris. Le poids passe de 24,76± 0,50 g à 30,1±0,05g et la glycémie de 4,98 ± 0,29
mmol/l à 8,73± 0,20 mmol/l en 21 jours. L’extrait SA1805 diminue le poids et la glycémie de ces
animaux. Après 6 jours de traitement avec l’extrait, le poids des souris traitées avec l’extrait aux doses
de 100,200 et 400 mg/kg diminue à 27,48± 0,42 ; 25,86± 0,47 et 23,88±0,19 g contre 30,1±0,05g
chez les souris témoins (P < 0,05) et leur glycémie diminue à 6,5±0,04 ; 6,2± 0,05 et 5,7± 0,05
mmol/l au bout de 6 jours de traitement (P<0,05). Cette activité hypoglycémiante pourrait être due aux
composés phénoliques, triterpènes ou aux alcaloïdes contenus dans l’extrait.
Mots clés : hyperglycémie, surcharge de glucose, régime hyperlipidique, souris
ABSTRACT
This study was carried out to evaluate extract activity on transient and chronic hyperglycaemia of
SA1805 extract in mice. Transient hyperglycaemia was induced with oral glucose load at 4 g/kg, and
chronic glycaemia with high-fat diet-induced.
Thirty minutes after oral glucose load, the mice glycaemia increases temporarily at 8.37 ± 0.32 mmol/L
in the control group, versus 6.93 ± 0.24 and 6.27 ± 0.29 mmol/ L in mice treated with extract at doses
200 and 400 mg/Kg (P < 0.05).
High-fat diet during 21 days increases the body weight from 24.76± 0.50 g to 30.1±0.05g and the
glycaemia from 4.98 ± 0.29 mmol/l to 8.73± 0.20 mmol/l (P < 0.05).
SA1805 extract decreases the weight and the glycaemia of these experimentally obese and
hyperglycemic animals. The body weight of mice treated with the extract during 6 days at doses of 100,
200 and 400 mg/kg decreases at 27.48± 0.42 ; 25.86± 0.47 and 23.88±0.19 g, versus 30.1±0.05g in
control group (P < 0.05) while their glycaemia decreases at 6.5± 0.04 , 6.2± 0.05 and 57± 0.05 mmol/l
(P <0.05).
These effects could be explained by the presence of triterpenes, alkaloids in extract.
Key words: hyperglycaeamia,oral glucose load, High-fat diet, mice