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Financement microfina ST IN Ins Laboratoire de Recherch Résumé La difficulté de financement d économies des pays en dével l'effectivité du financement ou faire, un échantillon de 168 modéliser les conditions qui méthode mixte quali-quanti, l’ résultats obtenus sont deux mo se sont déclinés en une typ financement 87% (Groupe B) conditions de financement. L conditions d'exclusion au fin destine essentiellement les paradoxalement pas située à paradoxalement pas expérim respectant pas les principes d petits montants. La grande ma n'est pas située à proximité g sommes empruntées à l’invest l’emprunt ou encore il suffit q qu'une grande majorité des pouvons donc conclure que le réalité. Mots clés : Financement, TPE XXVII ème Conférence Internationale de Ma Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018 t des TPE par les établisseme ance (EMF): Mythe ou réalit T-AIMS 11 : Management en Afrique NDJENDJE NDALA Pierre Daniel Enseignant-chercheur À stitut supérieur de technologie (IST) he en Sciences de l’Informatique et de Gest [email protected] des PME et TPE est reconnue mondialement n loppement. Ce papier a pour objectif d’effec u de l'exclusion au financement des TPE par micro-entrepreneurs, clients d’un EMF, a expliquent ou non ce financement. Nous a ’analyse qualitative comparée (QCA), pour la odèles QCA de financement et de l'exclusion pologie des TPE financées 13% (Groupe ). Le Groupe A se subdivise en 3 sous-group Le groupe B se subdivisent en 4 sous-groupe nancement. La minorité de TPE qui est fin sommes empruntées à l’investissement e proximité géographique du siège de l’EM mentée à l’emprunt et emprunte des monta de la microfinance; soit, elle est expériment ajorité de TPE exclue du financement par les géographique du siège de l’EMF ou qu’elle tissement ou il suffit qu'elle soit paradoxalem qu'elle désire emprunter des montants très éle TPE soit exclue du financement par les E e financement des TPE par les EMF est plu E, EMF, Modélisation, QCA. anagement Stratégique 1 ents de . tion (LARSIG). notamment dans les ctuer une étude sur r les EMF. Pour ce a été exploité pour avons mobilisé une a modélisation. Les au financement. Ils A) et exclues du pes avec chacun ses es avec chacun ses nancée, l'est, si elle et : soit, elle n'est MF; soit, elle n'est ants très élevés ne tée et emprunte de s EMF, l'est, si elle e ne destine pas les ment expérimentée à evés. Nous obtenons EMF (87%). Nous us un mythe qu’une

Financement des TPE par les établissements de microfinance

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Page 1: Financement des TPE par les établissements de microfinance

Financement des TPE par les établissements de microfinance

ST

INDJENDJE NDALA

Institut Laboratoire de Recherche en Sciences de l’Informatique et de Gestion (LARSIG).

Résumé La difficulté de financement des PME et TPE est reconnue mondialement notamment dans les économies des pays en développement. Ce papier a pour objectif d’effectuer une étude sur l'effectivité du financement ou de l'exclusion au financement des TPE par les faire, un échantillon de 168 modéliser les conditions qui expliquent ou non ce financement. Nous avons mobilisé méthode mixte quali-quanti, l’analyse qualitative comparée résultats obtenus sont deux modèles QCA se sont déclinés en une typologie des TPE financées 13% financement 87% (Groupe B)conditions de financement. Le groupe B se subdivisent en 4 sousconditions d'exclusion au financement.destine essentiellement les sommes empruntées à l’investissement etparadoxalement pas située à proximité géographique du siège de l’EMF;paradoxalement pas expérimentée à l’emprunt et emprunte des montants trèsrespectant pas les principes de la microfinance;petits montants. La grande majorité den'est pas située à proximité géographique du siège de l’EMF sommes empruntées à l’investissement ou il suffit qu'ellel’emprunt ou encore il suffit qu'qu'une grande majorité des TPE pouvons donc conclure que le financementréalité.

Mots clés : Financement, TPE,

XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

Financement des TPE par les établissements de microfinance (EMF): Mythe ou réalité

ST-AIMS 11 : Management en Afrique

INDJENDJE NDALA Pierre Daniel

Enseignant-chercheur

À Institut supérieur de technologie (IST)

Laboratoire de Recherche en Sciences de l’Informatique et de Gestion (LARSIG).

[email protected]

La difficulté de financement des PME et TPE est reconnue mondialement notamment dans les économies des pays en développement. Ce papier a pour objectif d’effectuer une étude sur l'effectivité du financement ou de l'exclusion au financement des TPE par les faire, un échantillon de 168 micro-entrepreneurs, clients d’un EMF, a été exploité pour modéliser les conditions qui expliquent ou non ce financement. Nous avons mobilisé

l’analyse qualitative comparée (QCA), pour la modélisation. Les résultats obtenus sont deux modèles QCA de financement et de l'exclusion au financement. Ils se sont déclinés en une typologie des TPE financées 13% (Groupe A) et

roupe B). Le Groupe A se subdivise en 3 sous-groupes avec chacun ses Le groupe B se subdivisent en 4 sous-groupes avec chacun ses

conditions d'exclusion au financement. La minorité de TPE qui est financéedestine essentiellement les sommes empruntées à l’investissement et

à proximité géographique du siège de l’EMF;paradoxalement pas expérimentée à l’emprunt et emprunte des montants trèsrespectant pas les principes de la microfinance; soit, elle est expérimentée

majorité de TPE exclue du financement par les EMFà proximité géographique du siège de l’EMF ou qu’elle ne destine pas les

sommes empruntées à l’investissement ou il suffit qu'elle soit paradoxalement expérimentéel’emprunt ou encore il suffit qu'elle désire emprunter des montants très élevés.

des TPE soit exclue du financement par les Ele financement des TPE par les EMF est plus un mythe qu’une

TPE, EMF, Modélisation, QCA.

Conférence Internationale de Management Stratégique

1

Financement des TPE par les établissements de Mythe ou réalité.

Laboratoire de Recherche en Sciences de l’Informatique et de Gestion (LARSIG).

La difficulté de financement des PME et TPE est reconnue mondialement notamment dans les économies des pays en développement. Ce papier a pour objectif d’effectuer une étude sur l'effectivité du financement ou de l'exclusion au financement des TPE par les EMF. Pour ce

entrepreneurs, clients d’un EMF, a été exploité pour modéliser les conditions qui expliquent ou non ce financement. Nous avons mobilisé une

ur la modélisation. Les 'exclusion au financement. Ils

roupe A) et exclues du groupes avec chacun ses groupes avec chacun ses

financée, l'est, si elle destine essentiellement les sommes empruntées à l’investissement et : soit, elle n'est

à proximité géographique du siège de l’EMF; soit, elle n'est paradoxalement pas expérimentée à l’emprunt et emprunte des montants très élevés ne

expérimentée et emprunte de par les EMF, l'est, si elle

ou qu’elle ne destine pas les soit paradoxalement expérimentée à

emprunter des montants très élevés. Nous obtenons es EMF (87%). Nous

des TPE par les EMF est plus un mythe qu’une

Page 2: Financement des TPE par les établissements de microfinance

INTRODUCTION

L'accompagnement des emprunteurs est une

2006). Le financement des TPE par les établissement

(2004) argue que "l’accès à des prêts à plus long terme pour les petits et moyens producteurs

reste extrêmement rare ou in

caractérisation d'une TPE. Servet (2006) estime qu’il est difficile de donner une définition

exacte de la microfinance englobant le microcrédit

: « Le faible montant des opérations, la proximité

entre l’organisation et sa population cible et la pauvreté supposée des clients ou l’exclusion

qu’elles subissent ». La microfinance

populations exclues du système

sont souvent donnés dans leur dimension locale.

création de micro-entreprises (Guérin, 2002

Le produit de la microfinance le plus commun est

moins de 200 euros. Ces prêts minuscules sont suffisants pour que les

assidus commencent ou augmentent leur

petit salon de coiffure, une activité de pédicure

commerce etc. En Afrique, la clientèle des EMF, dans les zones urbaines, est

Nous rencontrons de petits commerçants, des prestataires de services, des artisans, des

vendeurs de rue etc. (Wolf Mfére, 2009). Le

principalement aux « pauvres économiquement actifs

activités génératrices de revenu

Veronika, 2011). Les TPE rencontrent des difficultés de financement qui

viabilité, freinent leur croissance

Mais les EMF rencontrent également

réglementation naissante. En outre,

relation de crédit, de nature à réduire l’offre

garantie et présentent un grand risque de défaut. Pour

demandes d’emprunt en fonction de

et dirigeant de la TPE. Ces caractéristiques

obligés de faire des entorses à

sont la proximité, le faible mo

XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

L'accompagnement des emprunteurs est une dimension essentielle (De Bandt et Nowak,

des TPE par les établissements de microfinance l'est aussi

’accès à des prêts à plus long terme pour les petits et moyens producteurs

ou inexistant". Il n'existe pas de consensus sur la définition et la

Servet (2006) estime qu’il est difficile de donner une définition

exacte de la microfinance englobant le microcrédit. Cependant, nous retien

: « Le faible montant des opérations, la proximité géographique ou spatiale

entre l’organisation et sa population cible et la pauvreté supposée des clients ou l’exclusion

microfinance fait référence aux services financiers destinés à des

populations exclues du système bancaire classique et caractérisés par des faibles montants, qui

sont souvent donnés dans leur dimension locale. La microfinance est un outil qui permet la

ses (Guérin, 2002; Guérin et al., 2006).

Le produit de la microfinance le plus commun est le prêt de microcréd

Ces prêts minuscules sont suffisants pour que les propriétaires de TPE

assidus commencent ou augmentent leurs micro-activités telles que le tissage des paniers,

petit salon de coiffure, une activité de pédicure-manucure, l’élevage des poulets

a clientèle des EMF, dans les zones urbaines, est

de petits commerçants, des prestataires de services, des artisans, des

(Wolf Mfére, 2009). Le prêt de microcrédit devrait être accordé

pauvres économiquement actifs », pour leur permettre de financer des

activités génératrices de revenu et d'augmenter leur revenu (Terberger, 2002

es TPE rencontrent des difficultés de financement qui mettent en péril

croissance (De Lima, 2007; Creusot, 2007; Lelart, 2007; Pallud, 2005).

également des difficultés dues à la contrainte de se conformer à la

En outre, ces EMF subissent l’asymétrie d’informatio

de nature à réduire l’offre. Car les TPE qui emprunte

présentent un grand risque de défaut. Pour y remédier, les EMF

demandes d’emprunt en fonction des caractéristiques subjectives de l’emprunteur

caractéristiques donnent sa capacité à rembourser.

à leurs principes et réglementations pour survi

montant octroyé, la limitation du risque, la garantie

Conférence Internationale de Management Stratégique

2

De Bandt et Nowak,

l'est aussi. Hollinger

’accès à des prêts à plus long terme pour les petits et moyens producteurs

de consensus sur la définition et la

Servet (2006) estime qu’il est difficile de donner une définition

endrons trois critères

géographique ou spatiale, mentale et sociale

entre l’organisation et sa population cible et la pauvreté supposée des clients ou l’exclusion

services financiers destinés à des

classique et caractérisés par des faibles montants, qui

La microfinance est un outil qui permet la

prêt de microcrédit, habituellement

propriétaires de TPE

le tissage des paniers, un

l’élevage des poulets, le petit

a clientèle des EMF, dans les zones urbaines, est très diversifiée.

de petits commerçants, des prestataires de services, des artisans, des

microcrédit devrait être accordé

leur permettre de financer des

(Terberger, 2002 ; Fricke et

mettent en péril leur

(De Lima, 2007; Creusot, 2007; Lelart, 2007; Pallud, 2005).

contrainte de se conformer à la

l’asymétrie d’information liée à la

empruntent, n'ont pas de

EMF sélectionnent les

de l’emprunteur propriétaire

sa capacité à rembourser. Ces EMF sont

survivre. Ces principes

, la garantie, les conditions

Page 3: Financement des TPE par les établissements de microfinance

d’octroi de prêts par l'EMF etc

banques commerciales face aux

coûts de transaction énormes que cela engendre (Attali et al., 2007)

des porteurs de projets ou des

Les deux acteurs supposés logiquement coopérer, la TPE et l’EMF, pour leur survie

se trouvent dans une relation ambiguë

Guérin (2003), les clients des EMF

et ils sont donc demandeurs de prêts de faible montant, or

les banques; ils ont généralement moins de garanties à présenter

répondre à la question: « Le

L’objectif de ce papier est de montrer que les

naturellement ou pas au financement des TPE assimilables à leurs propriétaires.

intéressant d'étudier cette question

car inéligibles auprès des banques conventionnelles,

exclusion. Il est important de connaitre les raisons de cette double exclusion. P

cette question de recherche,

théorique de l'étude, puis la

résultats et leurs discussions enfin

1. CADRES CONCEPTUEL ET Nous présentons les concepts et

la littérature sur les caractéristiques théorique

propriétaire de TPE empruntant auprès d'un EMF d'une part

et de l'ordre hiérarchique et, sur la t

entre les propriétaires des TPE et les EMF

1.1. Cadre conceptuel : Aspects

Nous reconnaissons l'absence de consensus sur la définition et la caractérisation d'une TPE.

Nous notons également l'insuffisance d'une littérature spécifique à la TPE. Nous tenterons

dans cette section d'apporter

reprenons à cet effet, l'idée de Julien (199

entreprises au fonctionnement souvent proche et

XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

etc. Cependant, les EMF offrent des solutions

face aux difficultés de rentabiliser des prêts de faibles montants

coûts de transaction énormes que cela engendre (Attali et al., 2007) et le manque de garantie

des porteurs de projets ou des TPE déjà en activité.

Les deux acteurs supposés logiquement coopérer, la TPE et l’EMF, pour leur survie

n ambiguë et paradoxale. Comme le soulignent Balkenhol et

clients des EMF « créent plus fréquemment des entreprises d

sont donc demandeurs de prêts de faible montant, or ceux-ci sont moins rentables pour

ont généralement moins de garanties à présenter ».

Les EMF servent-ils réellement au financement

de ce papier est de montrer que les établissements de micro

naturellement ou pas au financement des TPE assimilables à leurs propriétaires.

intéressant d'étudier cette question car les TPE éprouvant déjà des difficultés de financement

car inéligibles auprès des banques conventionnelles, peuvent être sur le coup de la double

Il est important de connaitre les raisons de cette double exclusion. P

, ce papier présentera successivement les cadre

méthodologie de la recherche suivie de l

enfin la conclusion.

CONCEPTUEL ET THEORIQUE

les concepts et l'ancrage théorique de l'étude. Ces cadrages

es caractéristiques théoriques d'une TPE et sur les facteurs de risque d'un

propriétaire de TPE empruntant auprès d'un EMF d'une part, et sur les théorie

sur la théorie de l’échange social pour comprendre les relations

entre les propriétaires des TPE et les EMF dans l'octroi des prêts pour financer ces TPE.

Aspects « in personae » de la TPE

ons l'absence de consensus sur la définition et la caractérisation d'une TPE.

insuffisance d'une littérature spécifique à la TPE. Nous tenterons

dans cette section d'apporter quelques éléments pour cerner ce qu'est une TPE

l'idée de Julien (1998) qui différencie les moyennes

entreprises au fonctionnement souvent proche et les petites et très petites entreprises

Conférence Internationale de Management Stratégique

3

s aux réticences des

rentabiliser des prêts de faibles montants, les

manque de garantie

Les deux acteurs supposés logiquement coopérer, la TPE et l’EMF, pour leur survie mutuelle,

Comme le soulignent Balkenhol et

créent plus fréquemment des entreprises de petite taille

ci sont moins rentables pour

Nous tenterons de

financement des TPE ? »

microfinance servent

naturellement ou pas au financement des TPE assimilables à leurs propriétaires. Il est

car les TPE éprouvant déjà des difficultés de financement

peuvent être sur le coup de la double

Il est important de connaitre les raisons de cette double exclusion. Pour aborder

adres conceptuel et

la présentation des

rages sont une revue de

et sur les facteurs de risque d'un

théories du compromis

pour comprendre les relations

dans l'octroi des prêts pour financer ces TPE.

ons l'absence de consensus sur la définition et la caractérisation d'une TPE.

insuffisance d'une littérature spécifique à la TPE. Nous tenterons

cerner ce qu'est une TPE. Nous

différencie les moyennes et les grandes

entreprises. La TPE

Page 4: Financement des TPE par les établissements de microfinance

présente un caractère personnel, incarné souvent par le travailleur non salarié Ferrier (2002).

La taille d'une TPE est souvent réduite à son effectif. Ce dernier est contingent dont les

critères sont le secteur d’activité, la localisation géographique, la

moins de (8) salariés en Chine (Morris, 1998), moins de (6) pour Roberts et Wood (2002),

moins de (5) pour Julien et Marchesnay (199

anglophones. Nous retenons la taille au

qualitativement dans la littérature

la loi proxémique aiguë de Torr

responsabilité souvent financière, sur une seule personne (Le Vigour

2004). Gueguen (2004) soutient que la TPE présente un système d'information interne et

externe insuffisant et peu organisé

dépendante vis-à-vis des banques pour les différents financements, principalement

financement au démarrage et ses

activité sur un seul produit ou un seul service.

ces entreprises détenues et contrôlées par un entrepreneur (Litz, 1995; Allouche et Amann,

2000). Le propriétaire de la TPE est à la recherche de revenus plus que de profit

présentent une incertitude permanente

propriétaire car le pouvoir de décision est concentré en totalité dans les mains du propriétaire

(Mahé de Boislandelle, 1996)

personnalité, il s’identifie totalement à elle (Pailot, 1999).

formalisée que la grande dans ses démarches, ce qui conduit à l’existence d’asymétries

d’informations et à une augmentation

problèmes du financement de la TPE est lié au risque qu’elle représente.

que les entreprises avec plus de risque de crédit et d'incitations au risque subjectif

probablement sous des engagements plus stricts

Nous inférons l'hypothèse H0 : «

En effet, les TPE n'ont pas un autre recourt que les EMF, à l'exception de l'autofinancement

(en interne), pour se financer en externe. Elle

banques commerciales conventionnelles.

XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

présente un caractère personnel, incarné souvent par le travailleur non salarié Ferrier (2002).

La taille d'une TPE est souvent réduite à son effectif. Ce dernier est contingent dont les

critères sont le secteur d’activité, la localisation géographique, la culture etc.

en Chine (Morris, 1998), moins de (6) pour Roberts et Wood (2002),

moins de (5) pour Julien et Marchesnay (1994) et moins de (4) salariés pour les chercheurs

la taille au sens de Julien et Marchesnay. La TPE est

la littérature en utilisant la loi proxémique de Moles et Rhomer (197

proxémique aiguë de Torrès (2003) confirmée par Peter (2014). La TPE centralise sa

financière, sur une seule personne (Le Vigoureux, 1997

Gueguen (2004) soutient que la TPE présente un système d'information interne et

externe insuffisant et peu organisé. Son autonomie est très réduite c

vis des banques pour les différents financements, principalement

ses besoins financier à court terme. Elle réalise l'essentiel de son

activité sur un seul produit ou un seul service. Elle est familiale ou patrimoniale pour désigner

ces entreprises détenues et contrôlées par un entrepreneur (Litz, 1995; Allouche et Amann,

Le propriétaire de la TPE est à la recherche de revenus plus que de profit

e permanente (Deeks, 1973). La TPE est assujettie

car le pouvoir de décision est concentré en totalité dans les mains du propriétaire

1996). Le dirigeant perçoit la TPE comme le prolongement de sa

personnalité, il s’identifie totalement à elle (Pailot, 1999). La TPE est vue comme moins

formalisée que la grande dans ses démarches, ce qui conduit à l’existence d’asymétries

augmentation des coûts de financement. Nous reten

problèmes du financement de la TPE est lié au risque qu’elle représente.

que les entreprises avec plus de risque de crédit et d'incitations au risque subjectif

probablement sous des engagements plus stricts (Berlin et Mester, 1993).

: « Les EMF servent principalement à financer les TPE

les TPE n'ont pas un autre recourt que les EMF, à l'exception de l'autofinancement

(en interne), pour se financer en externe. Elles ont plus de difficulté à être acceptée par les

banques commerciales conventionnelles.

Conférence Internationale de Management Stratégique

4

présente un caractère personnel, incarné souvent par le travailleur non salarié Ferrier (2002).

La taille d'une TPE est souvent réduite à son effectif. Ce dernier est contingent dont les

culture etc. La TPE emploie

en Chine (Morris, 1998), moins de (6) pour Roberts et Wood (2002),

pour les chercheurs

La TPE est caractérisée

la loi proxémique de Moles et Rhomer (1978) et

La TPE centralise sa

ux, 1997 in Reyes,

Gueguen (2004) soutient que la TPE présente un système d'information interne et

car elle est surtout

vis des banques pour les différents financements, principalement son

réalise l'essentiel de son

est familiale ou patrimoniale pour désigner

ces entreprises détenues et contrôlées par un entrepreneur (Litz, 1995; Allouche et Amann,

Le propriétaire de la TPE est à la recherche de revenus plus que de profit, ces revenus

assujettie à l'entrepreneur

car le pouvoir de décision est concentré en totalité dans les mains du propriétaire

Le dirigeant perçoit la TPE comme le prolongement de sa

est vue comme moins

formalisée que la grande dans ses démarches, ce qui conduit à l’existence d’asymétries

retenons que l’un des

La théorie suggère

que les entreprises avec plus de risque de crédit et d'incitations au risque subjectif, empruntent

t principalement à financer les TPE. »

les TPE n'ont pas un autre recourt que les EMF, à l'exception de l'autofinancement

plus de difficulté à être acceptée par les

Page 5: Financement des TPE par les établissements de microfinance

1.2. Cadre théorique: TOT

La littérature sur le financement des entreprises a toujours mobilisé, l

ou "trade-off theory (TOT)"

(POT)". Le TOT précise que l

et dettes, ou plus rarement, il

1991). Le compromis ne semble pas favoriser l’endettement dans le cas des PME (Mac

Bhaird, 2010). Cette théorie repose sur la thès

l’endettement augmente la rentabilité de la firme du fait de l’économie d’impôt qu’il génère

mais augmente en même temps le risque de faillite.

elles évoluent pour la plupart

faveur de l’autofinancement et

financiers des organisations s’effectuent en fonction d’un ordre hiérarchique qui révèle les

préférences financières des gestionnaires (Myers et Majluf, 1984). Le financement interne est

privilégié au financement externe. Quand le financement externe est nécessaire, la dette est

préférée par rapport à l'ouverture du capital aux nouveaux associés. La TPE

recours à l'ouverture du capital car l'entrepreneur propriétaire veut garder le contrôle de son

affaire. Adair et Adaskou (2014)

en partie seulement, le comportement d’endettement

donc pas adaptées pour expliquer le financement d

plus petites, sont moins fiables au niveau de leur performance et leur contexte

environnemental sont plus risquées (Sarno, 200

entreprises ont un accès difficile aux ressources externes car il est lié à l’ampleur des risques

assumés par les bailleurs de fonds, pour le financement des PME et des TPE.

d’asymétrie informationnelle et du risque très élevé perçu par les

financement des TPE, plus difficile.

l'échange social plus spécifiquement dans son aspect confiance

financement des TPE par les EMF.

facteurs de risque de défaut du

ou non des EMF, par ricochet, le

XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

TOT et POT

littérature sur le financement des entreprises a toujours mobilisé, la théorie du compromis

et la théorie de l’ordre hiérarchique ou "pecking order theory

précise que l'entrepreneur propriétaire de la PME choisit entre fonds propres

il a recours au marché financier (Myers, 2001 ; Harris et Raviv,

1991). Le compromis ne semble pas favoriser l’endettement dans le cas des PME (Mac

Bhaird, 2010). Cette théorie repose sur la thèse de Modigliani et Miller (1963) selon laquelle

l’endettement augmente la rentabilité de la firme du fait de l’économie d’impôt qu’il génère

mais augmente en même temps le risque de faillite. Ce qui n'est pas le cas pour les TPE car

plupart dans l'informel. Ce risque de faillite de PME

faveur de l’autofinancement et moins à l’endettement. Le POT stipule que les besoins

financiers des organisations s’effectuent en fonction d’un ordre hiérarchique qui révèle les

nces financières des gestionnaires (Myers et Majluf, 1984). Le financement interne est

privilégié au financement externe. Quand le financement externe est nécessaire, la dette est

préférée par rapport à l'ouverture du capital aux nouveaux associés. La TPE

recours à l'ouverture du capital car l'entrepreneur propriétaire veut garder le contrôle de son

2014) arguent que les deux théories POT et TOT

en partie seulement, le comportement d’endettement financier des PME. Ces

expliquer le financement des TPE par les EMF. Les TPE plus jeunes,

plus petites, sont moins fiables au niveau de leur performance et leur contexte

environnemental sont plus risquées (Sarno, 2008). Riding et al. (2012) ont montré que les

entreprises ont un accès difficile aux ressources externes car il est lié à l’ampleur des risques

assumés par les bailleurs de fonds, pour le financement des PME et des TPE.

elle et du risque très élevé perçu par les EMF rend

plus difficile. Nous présentons dans la section suivant

plus spécifiquement dans son aspect confiance, qui semblerait expliquer le

financement des TPE par les EMF. En outre nous présentons une revue de la littérature sur les

facteurs de risque de défaut du propriétaire de TPE qui pourrait mieux expliquer

ou non des EMF, par ricochet, le financement ou non des TPE par ces EMF

Conférence Internationale de Management Stratégique

5

a théorie du compromis

de l’ordre hiérarchique ou "pecking order theory

choisit entre fonds propres

a recours au marché financier (Myers, 2001 ; Harris et Raviv,

1991). Le compromis ne semble pas favoriser l’endettement dans le cas des PME (Mac an

e de Modigliani et Miller (1963) selon laquelle

l’endettement augmente la rentabilité de la firme du fait de l’économie d’impôt qu’il génère

Ce qui n'est pas le cas pour les TPE car

de PME jouerait plus en

stipule que les besoins

financiers des organisations s’effectuent en fonction d’un ordre hiérarchique qui révèle les

nces financières des gestionnaires (Myers et Majluf, 1984). Le financement interne est

privilégié au financement externe. Quand le financement externe est nécessaire, la dette est

préférée par rapport à l'ouverture du capital aux nouveaux associés. La TPE a rarement

recours à l'ouverture du capital car l'entrepreneur propriétaire veut garder le contrôle de son

POT et TOT expliquent, mais

Ces théories ne sont

par les EMF. Les TPE plus jeunes,

plus petites, sont moins fiables au niveau de leur performance et leur contexte

8). Riding et al. (2012) ont montré que les

entreprises ont un accès difficile aux ressources externes car il est lié à l’ampleur des risques

assumés par les bailleurs de fonds, pour le financement des PME et des TPE. Les problèmes

EMF rendent l’accès au

suivante, la théorie de

, qui semblerait expliquer le

une revue de la littérature sur les

expliquer la confiance

EMF.

Page 6: Financement des TPE par les établissements de microfinance

2. THEORIE DE L'ECHANGE SOCIAL ET FINANCEMENT DE LA

Le financement d'une TPE par un EMF est possible qu

ou si l'entrepreneur a la garantie personnelle ou la richesse qui peut être mise en gage ou

employée pour soutenir une garantie personnelle (Berger et Udell, 1995, 1998; Avery et al.,

1998). Quand le client dispose d

bon indicateur de confiance pour l’EMF. Ce client présente par conséquent moins de risque

(Bernanke et Gertler, 1989 ; Joumady, 2001).

financement interne parce qu'elle réduit

1984). De même, certains chercheurs ont montré que la sélection adverse favorise la dette

externe par rapport aux capitaux propres externes (Myers, 1984

Nachman et Noe, 1994). Le crédit dépend toujours de la confiance du prêteur à l'emprunteur

et de la force de leur relation (Berger et Udell, 1995

pourquoi la théorie de l'échange social

propriétaire de TPE et l'EMF donc

individuellement. Car elle privilégie les relations interpersonnelles et celles

la confiance. L'échange social est défini comme

que ces actes sont supposés apporter et qu'ils apportent effectivement de la part des autres"

(Blau, 1964). Le fondement principal est que les interactions entre parties sont

interdépendantes et séquentielles

créer, grâce à un processus d'auto

confiance et l'investissement

Michell, 2005). Les échanges inter

opportuniste de l'intérêt de chaque entreprise,

interpersonnels (Ploetner et Ehret, 2006)

l'engagement mutuel, la réciprocité et la confiance, créatrices d'un état affectif favorable à la

collaboration (Donada et Nogatchewsky, 2005). Ces normes favorisent une collaboration

harmonieuse et de long terme entre les parties. Elles améliorent la pérenn

de la relation (Narasimhan et al., 2009; Yang et al., 2008).

son aspect confiance permet d'expliquer la relation

l'EMF. Le premier doit présenter les critères favorables qui suscitent la confiance du

deuxième. Plusieurs auteurs ont étudié l

XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

DE L'ECHANGE SOCIAL ET FACTEURS DE FINANCEMENT DE LA TPE PAR LES EMF

Le financement d'une TPE par un EMF est possible quand l'entreprise a la garantie disponible,

ou si l'entrepreneur a la garantie personnelle ou la richesse qui peut être mise en gage ou

employée pour soutenir une garantie personnelle (Berger et Udell, 1995, 1998; Avery et al.,

Quand le client dispose d’un montant important de fonds propres, cela constitue un

pour l’EMF. Ce client présente par conséquent moins de risque

; Joumady, 2001). La dette externe peut également être préférée au

terne parce qu'elle réduit les coûts de vérification (Townsend, 1979;

De même, certains chercheurs ont montré que la sélection adverse favorise la dette

externe par rapport aux capitaux propres externes (Myers, 1984 ; Myers et Majluf, 1984

crédit dépend toujours de la confiance du prêteur à l'emprunteur

de leur relation (Berger et Udell, 1995 ; Harhoff et Korting, 1998).

pourquoi la théorie de l'échange social semble convenir pour expliquer

propriétaire de TPE et l'EMF donc le financement des TPE par les EMF accordant des prêts

ar elle privilégie les relations interpersonnelles et celles

L'échange social est défini comme "les actes volontaires motivés par les retours

que ces actes sont supposés apporter et qu'ils apportent effectivement de la part des autres"

Le fondement principal est que les interactions entre parties sont

interdépendantes et séquentielles. Cette séquence d'échange, répétée avec succès est supposée

créer, grâce à un processus d'auto-renforcement, une relation de haute qualité basée sur la

confiance et l'investissement mutuels (Macneil, 1980; Dwyer et al., 1987

Les échanges inter-firmes ne s'expliquent pas uniquement par la recherche

opportuniste de l'intérêt de chaque entreprise, mais aussi par la construction des réseaux

interpersonnels (Ploetner et Ehret, 2006) et le partage de normes relationnelles comme

ngagement mutuel, la réciprocité et la confiance, créatrices d'un état affectif favorable à la

collaboration (Donada et Nogatchewsky, 2005). Ces normes favorisent une collaboration

harmonieuse et de long terme entre les parties. Elles améliorent la pérennité et la performance

Narasimhan et al., 2009; Yang et al., 2008). La théorie de l'échange social dans

permet d'expliquer la relation, propriétaire de TPE emprunt

Le premier doit présenter les critères favorables qui suscitent la confiance du

Plusieurs auteurs ont étudié les facteurs qui concourent à la relation personnelle

Conférence Internationale de Management Stratégique

6

FACTEURS DE RISQUE DE

l'entreprise a la garantie disponible,

ou si l'entrepreneur a la garantie personnelle ou la richesse qui peut être mise en gage ou

employée pour soutenir une garantie personnelle (Berger et Udell, 1995, 1998; Avery et al.,

’un montant important de fonds propres, cela constitue un

pour l’EMF. Ce client présente par conséquent moins de risque

La dette externe peut également être préférée au

Townsend, 1979; Diamond,

De même, certains chercheurs ont montré que la sélection adverse favorise la dette

; Myers et Majluf, 1984 ;

crédit dépend toujours de la confiance du prêteur à l'emprunteur

; Harhoff et Korting, 1998). C'est

xpliquer la relation entre le

par les EMF accordant des prêts

ar elle privilégie les relations interpersonnelles et celles-ci sont basées sur

"les actes volontaires motivés par les retours

que ces actes sont supposés apporter et qu'ils apportent effectivement de la part des autres"

Le fondement principal est que les interactions entre parties sont

. Cette séquence d'échange, répétée avec succès est supposée

renforcement, une relation de haute qualité basée sur la

, 1987; Cropanzano et

firmes ne s'expliquent pas uniquement par la recherche

mais aussi par la construction des réseaux

et le partage de normes relationnelles comme

ngagement mutuel, la réciprocité et la confiance, créatrices d'un état affectif favorable à la

collaboration (Donada et Nogatchewsky, 2005). Ces normes favorisent une collaboration

ité et la performance

La théorie de l'échange social dans

empruntant auprès de

Le premier doit présenter les critères favorables qui suscitent la confiance du

à la relation personnelle

Page 7: Financement des TPE par les établissements de microfinance

entre le propriétaire de TPE et l'EMF, qui

prêt. Il s'agit notamment de la taille moyenne du prêt (

moyen octroyé pondéré par le PNB par habitant (Cull et al., 2009; Hermes et al., 2008; De

Bruyne, 2008; Dewez, 2008),

Armendáriz et Morduch, 2010),

crédits (Dewez, 2008; Gutiérez

grande taille du prêt offert, de

solvabilité du propriétaire de TPE

Dans notre contexte, nous en avons mobilisé d'autres, la moyenne sur les montants emprun

par le même propriétaire de

l'EMF, la destination des sommes empruntées et l'expérience

l'emprunt ou la récidive. Ces facteurs supposés créer une relation de confiance entre le préteur

et l'emprunteur, permettent-ils réellement de favoriser l'octroi du

intuitivement tentés de répondre par l'affirmative. Cependant

les différents déterminants pressentis pour expliquer

pas des prêts afin de financer d

2.1. Niveau du montant du prêt

Hermes et al. (2008) utilisent le niveau du montant moyen

propension de prêt aux pauvres.

remboursements s’échelonnant sur plusieurs années, difficiles à surveiller par rapport au

remboursement hebdomadaire usuel en microfinance (Wampfler

Nous acceptons l’idée selon laquelle plus les horizons temporel et spatial s’élargissent plus

l’incertitude croît. « C’est ainsi que le temps qu’il fera dans un avenir proche n’est selon

Keynes que modérément incertain… Suivant

en particulier qui sont incertains » (Moureau et Riveau, 2004). Plus la proximité temporelle

est forte, plus l’incertitude diminue. C’est

terme. Les montants prêtés élevés, rendent les clients propriétaires d

Nous retenons comme Mosley

propriétaire de TPE comme proxy du

Nous inférons alors l'hypothèse TPE est financée. »

XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

et l'EMF, qui renforcent la confiance et favorisent l

la taille moyenne du prêt (Mosley, 1996), du

moyen octroyé pondéré par le PNB par habitant (Cull et al., 2009; Hermes et al., 2008; De

Bruyne, 2008; Dewez, 2008), du pourcentage de femmes clientes (De Bruyne, 2008;

Armendáriz et Morduch, 2010), du nombre d’emprunteurs actifs rapporté au portefeuille de

crédits (Dewez, 2008; Gutiérez-Nieto et Serrano-Cinca, 2008; Daley-Harris, 2009),

de l'historique financière de l'entrepreneur (Feldman, 1997),

solvabilité du propriétaire de TPE (Ang, 1992; Mester, 1997). Cette liste n’est pas exhaustive.

Dans notre contexte, nous en avons mobilisé d'autres, la moyenne sur les montants emprun

propriétaire de TPE, la proximité géographique de la TPE avec

l'EMF, la destination des sommes empruntées et l'expérience du propriétaire

Ces facteurs supposés créer une relation de confiance entre le préteur

ils réellement de favoriser l'octroi du prêt

intuitivement tentés de répondre par l'affirmative. Cependant, nous examinerons pour la suite

les différents déterminants pressentis pour expliquer la confiance des EMF pour octroyer

des TPE.

ontant du prêt

Hermes et al. (2008) utilisent le niveau du montant moyen comme variable pour mesurer la

propension de prêt aux pauvres. Les prêts des montants élevés impliquent des

remboursements s’échelonnant sur plusieurs années, difficiles à surveiller par rapport au

remboursement hebdomadaire usuel en microfinance (Wampfler, 2002; Klein et al., 1999).

ons l’idée selon laquelle plus les horizons temporel et spatial s’élargissent plus

l’incertitude croît. « C’est ainsi que le temps qu’il fera dans un avenir proche n’est selon

Keynes que modérément incertain… Suivant cette conception, c’est le futur et le long terme

en particulier qui sont incertains » (Moureau et Riveau, 2004). Plus la proximité temporelle

est forte, plus l’incertitude diminue. C’est pourquoi les EMF accordent

prêtés élevés, rendent les clients propriétaires d'une

Mosley (1996), la moyenne des montants déjà empruntés par le

proxy du niveau de montant prêtés.

Nous inférons alors l'hypothèse H1 : « Plus le niveau de montant prêtés

Conférence Internationale de Management Stratégique

7

et favorisent l'octroi d’un

du montant du crédit

moyen octroyé pondéré par le PNB par habitant (Cull et al., 2009; Hermes et al., 2008; De

pourcentage de femmes clientes (De Bruyne, 2008;

nombre d’emprunteurs actifs rapporté au portefeuille de

Harris, 2009), de la plus

l'historique financière de l'entrepreneur (Feldman, 1997), de la

n’est pas exhaustive.

Dans notre contexte, nous en avons mobilisé d'autres, la moyenne sur les montants empruntés

TPE, la proximité géographique de la TPE avec le siège de

du propriétaire de la TPE à

Ces facteurs supposés créer une relation de confiance entre le préteur

prêt ? Nous sommes

, nous examinerons pour la suite

la confiance des EMF pour octroyer ou

comme variable pour mesurer la

Les prêts des montants élevés impliquent des

remboursements s’échelonnant sur plusieurs années, difficiles à surveiller par rapport au

, 2002; Klein et al., 1999).

ons l’idée selon laquelle plus les horizons temporel et spatial s’élargissent plus

l’incertitude croît. « C’est ainsi que le temps qu’il fera dans un avenir proche n’est selon

cette conception, c’est le futur et le long terme

en particulier qui sont incertains » (Moureau et Riveau, 2004). Plus la proximité temporelle

des crédits à court

'une TPE, très risqués.

la moyenne des montants déjà empruntés par le

montant prêtés est élevé, plus la

Page 8: Financement des TPE par les établissements de microfinance

En effet, les gros montants remboursés à court terme par le propriétaire de TPE, permettent

une grande rentabilité de l'EMF et une surface d'investissement plus large pour la TPE.

connotent également d'un bon client qui honorent ses dettes donc

dynamique » et de la progressivité des montants prêtés

2.2. Proximité géographique

Les propriétaires de TPE sont généralement des personnes ayant une certaine proximité

géographique avec l'EMF car ils habitent le quartier ou

les structures d’appui et les entrepreneur

Rajan, 1994). L’ancrage local des relations économiques fondées sur des rapports de

proximité est fondamental pour ces relati

confiance indispensable (Servet, 1999). La proximité permet en effet de pallier les asymétries

d’information et d’instaurer la confiance grâce à un rapprochement entre les différents

acteurs. Le concept de proximité a été longtemps introduit dans la microfinance comme une

mesure permettant de réduire le risque (Servet, 1996; Mayoukou, 2000; Lelart, 2006, 2008).

Elle est aussi un facteur de performance pour l’EMF.

profondément égocentrée (Schwach, 1993).

événements diminue nécessairement avec la distance à mesure que décroît leur perception

elle-même" (Moles et Rohmer, 1978). La proximité re

peut significativement améliorer l’information disponible et réduire les effets négatifs de

l’asymétrie d’informations (Binks et Ennew, 1997). Le concept de «

élaboré par Belletante (1991) va dan

Mahé de Boislandelle (1996). C’est

l’environnement le plus proche, car le risque est réduit au minimum.

relativiser le pouvoir de la proximité.

l’exacerbation de l’effet de proximité peut amener l’EMF, par excès de confiance aux clients

propriétaires de TPE, proches, à occulter totalement ce que Julien (200

faibles.

Nous inférons alors l'hypothèse l’EMF prêteur, plus elle est financée

En effet, un établissement de microfinance est considéré comme une banque de proximité et

la proximité géographique est un réducteur de risque de défaut.

XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

les gros montants remboursés à court terme par le propriétaire de TPE, permettent

une grande rentabilité de l'EMF et une surface d'investissement plus large pour la TPE.

connotent également d'un bon client qui honorent ses dettes donc qui bénéficie

et de la progressivité des montants prêtés.

2.2. Proximité géographique

ont généralement des personnes ayant une certaine proximité

car ils habitent le quartier ou l'arrondissement.

les structures d’appui et les entrepreneurs est souvent invoquée (Levratto 1992 ; Petersen et

Rajan, 1994). L’ancrage local des relations économiques fondées sur des rapports de

proximité est fondamental pour ces relations de service et il est le garant d’un lien de

confiance indispensable (Servet, 1999). La proximité permet en effet de pallier les asymétries

d’information et d’instaurer la confiance grâce à un rapprochement entre les différents

oximité a été longtemps introduit dans la microfinance comme une

mesure permettant de réduire le risque (Servet, 1996; Mayoukou, 2000; Lelart, 2006, 2008).

un facteur de performance pour l’EMF. La perception de l’incertitude est

profondément égocentrée (Schwach, 1993). "L’importance des êtres, des choses et des

événements diminue nécessairement avec la distance à mesure que décroît leur perception

même" (Moles et Rohmer, 1978). La proximité relationnelle entre la banque et

peut significativement améliorer l’information disponible et réduire les effets négatifs de

l’asymétrie d’informations (Binks et Ennew, 1997). Le concept de « territoire financier

élaboré par Belletante (1991) va dans le même sens. Cela justifie l’effet de microcosme de

Mahé de Boislandelle (1996). C’est pourquoi le champ d’action d’un EMF tend à se limiter à

l’environnement le plus proche, car le risque est réduit au minimum.

de la proximité. Elle peut engendrer des effets négatifs car

l’exacerbation de l’effet de proximité peut amener l’EMF, par excès de confiance aux clients

proches, à occulter totalement ce que Julien (2001) appelle les signaux

Nous inférons alors l'hypothèse H2 :« Plus la TPE est située à proximité géographique de l’EMF prêteur, plus elle est financée. »

un établissement de microfinance est considéré comme une banque de proximité et

la proximité géographique est un réducteur de risque de défaut. Nous considérons la proximité

Conférence Internationale de Management Stratégique

8

les gros montants remboursés à court terme par le propriétaire de TPE, permettent

une grande rentabilité de l'EMF et une surface d'investissement plus large pour la TPE. Ils

bénéficie « d’incitation

ont généralement des personnes ayant une certaine proximité

La proximité entre

t souvent invoquée (Levratto 1992 ; Petersen et

Rajan, 1994). L’ancrage local des relations économiques fondées sur des rapports de

est le garant d’un lien de

confiance indispensable (Servet, 1999). La proximité permet en effet de pallier les asymétries

d’information et d’instaurer la confiance grâce à un rapprochement entre les différents

oximité a été longtemps introduit dans la microfinance comme une

mesure permettant de réduire le risque (Servet, 1996; Mayoukou, 2000; Lelart, 2006, 2008).

perception de l’incertitude est

"L’importance des êtres, des choses et des

événements diminue nécessairement avec la distance à mesure que décroît leur perception

lationnelle entre la banque et la TPE

peut significativement améliorer l’information disponible et réduire les effets négatifs de

territoire financier »

s le même sens. Cela justifie l’effet de microcosme de

le champ d’action d’un EMF tend à se limiter à

l’environnement le plus proche, car le risque est réduit au minimum. Cependant, il faut

peut engendrer des effets négatifs car

l’exacerbation de l’effet de proximité peut amener l’EMF, par excès de confiance aux clients

1) appelle les signaux

Plus la TPE est située à proximité géographique de

un établissement de microfinance est considéré comme une banque de proximité et

Nous considérons la proximité

Page 9: Financement des TPE par les établissements de microfinance

à l'EMF toute TPE qui se situe dans le même arrondissement que le siège de l'EMF

dire dans un rayon de 4 km environ. Cette distance géographique est retenue pour

opérationnaliser la variable proximité.

2.3. Destination du prêt

Les contrôles d'utilisation productive des montants

permet de limiter le risque de défaut

du retour à l’investissement de l'activité. La destination du prêt accordé est une obligation qui

consiste à faire une utilisation du crédit à bon escient

d'une telle obligation de contrôle que Sen (2000) qualifie de "carte à l'échange".

dissuade du détournement des

négliger l'aboutissement du pr

de TPE ont peu de nantissement et

notamment la consommation domestique courante.

Nous inférons alors l'hypothèse l’investissement, plus elle est financée

En effet, une TPE qui investit peut réserver une partie du retour à l'investissement pour

rembourser sa dette.

2.4. Expérience ou récidive à l'emprunt

Un remboursement de prêt signifie

nouveau prêt, probablement plus important. C'est le principe de progressivité du crédit qui

joue un rôle important en incitant au respect des engagements (Hudon et al., 2009).

le montant plafond de crédit peut être étendu sans regarder l’historique de l’emprunteur, s’il

honore ses prêts antérieurs

« d’incitation dynamique ». De ce fait, l

du même EMF, qui mesure son

(1999) a évalué des coefficients du modèle

du risque en fonction de l'expérience. Un coefficient positif augmente le risque et un

coefficient négatif diminue le risque. Plus le nombre de prêts accordés

élevé, plus la possibilité des ar

en pourcentage 5 points moins probables pour un emprunteur à sa huitième (8

XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

à l'EMF toute TPE qui se situe dans le même arrondissement que le siège de l'EMF

dire dans un rayon de 4 km environ. Cette distance géographique est retenue pour

opérationnaliser la variable proximité.

2.3. Destination du prêt

es contrôles d'utilisation productive des montants prêtés (Laffont et N’guessan

permet de limiter le risque de défaut. L’EMF doit s'assurer qu’il accorde des prêts sur la base

du retour à l’investissement de l'activité. La destination du prêt accordé est une obligation qui

consiste à faire une utilisation du crédit à bon escient. Il est donc difficile de se soustraire

d'une telle obligation de contrôle que Sen (2000) qualifie de "carte à l'échange".

es prêts accordés de leur destination contractuelle originelle ou

projet (Ghatak et Guinnane, 1999). Les emprunteurs propriétaires

ont peu de nantissement et utilisent éventuellement leurs prêts pour d'autres

nsommation domestique courante.

Nous inférons alors l'hypothèse H3 : « Plus le prêt octroyé à la TPE est destinés à l’investissement, plus elle est financée. »

une TPE qui investit peut réserver une partie du retour à l'investissement pour

2.4. Expérience ou récidive à l'emprunt

signifie que le propriétaire de TPE peut obtenir l'accès à un

plus important. C'est le principe de progressivité du crédit qui

joue un rôle important en incitant au respect des engagements (Hudon et al., 2009).

e montant plafond de crédit peut être étendu sans regarder l’historique de l’emprunteur, s’il

que Morduch (1999) et Simtowe et al. (2006) qualifi

De ce fait, le nombre de prêts déjà contracté par u

son expérience à l’emprunt ou sa récidive, augmente

(1999) a évalué des coefficients du modèle logit du risque et a mis en évidence le changement

du risque en fonction de l'expérience. Un coefficient positif augmente le risque et un

coefficient négatif diminue le risque. Plus le nombre de prêts accordés

élevé, plus la possibilité des arriérés coûteux diminuent. L'auteur montre que les arriérés sont

en pourcentage 5 points moins probables pour un emprunteur à sa huitième (8

Conférence Internationale de Management Stratégique

9

à l'EMF toute TPE qui se situe dans le même arrondissement que le siège de l'EMF c'est-à-

dire dans un rayon de 4 km environ. Cette distance géographique est retenue pour

Laffont et N’guessan, 2000)

L’EMF doit s'assurer qu’il accorde des prêts sur la base

du retour à l’investissement de l'activité. La destination du prêt accordé est une obligation qui

est donc difficile de se soustraire

d'une telle obligation de contrôle que Sen (2000) qualifie de "carte à l'échange". Ce contrôle

de leur destination contractuelle originelle ou de

emprunteurs propriétaires

leurs prêts pour d'autres objectifs

octroyé à la TPE est destinés à

une TPE qui investit peut réserver une partie du retour à l'investissement pour

peut obtenir l'accès à un

plus important. C'est le principe de progressivité du crédit qui

joue un rôle important en incitant au respect des engagements (Hudon et al., 2009). De ce fait,

e montant plafond de crédit peut être étendu sans regarder l’historique de l’emprunteur, s’il

Morduch (1999) et Simtowe et al. (2006) qualifient

e nombre de prêts déjà contracté par un client auprès

, augmente. Schreiner

du risque et a mis en évidence le changement

du risque en fonction de l'expérience. Un coefficient positif augmente le risque et un

coefficient négatif diminue le risque. Plus le nombre de prêts accordés antérieurement est

que les arriérés sont

en pourcentage 5 points moins probables pour un emprunteur à sa huitième (8ème) fois que

Page 10: Financement des TPE par les établissements de microfinance

pour un emprunteur à sa première (1

sont perçus comme moins risqués.

aux risques de l’EMF ou celle de déterminer

l’équipe managériale. Cette éva

ses sources de fonds, de son

localisation de ses clients et leur secteur d’activité (

financement de la TPE par l’EMF

de TPE. Ce dernier présente un risque non négligeable pour l'EMF.

Nous inférons alors l'hypothèse EMF, plus elle est financée. »

En effet, la récidive peut être

qui caractérise un bon client, qui rembourse sa dette

nouveau prêt éventuellement plus important (incitation dynamique).

En somme, notre étude empirique

déjà contractés ou expérience du

montants empruntés, la proximité géographique de l'emprunteur propriétaire d

destination des montants reçus

3. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE Nous cherchons à expliquer les raisons qui concourent au financement ou non des TPE par les

EMF qui existent déjà. Nous retenons le contexte des EMF qui octroient des

Nous allons explorer les conditions qui décrivent, expliquent et font comprendre ce

financement ou pas. Nous étudions cette problématique sous le prisme de 168 propriétaires

dirigeants de TPE, qui empruntent auprès d'un EMF.

empirique étudie un phénomène contemporain considéré dans un contexte

permet d'identifier la question et de choisir des outils de mesure avant de lancer la recherche

principale. Nous adoptons dans cette étude, une démarc

empiriques. Nous sommes sur le sillon

(1996) et Walsh (2017). Nous

comparée (QCA), qui est une technique hybride qualitative et quantitative

Ragin, 1987). Nous exposons

choix de financement des TPE à savoir,

XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

pour un emprunteur à sa première (1ère) fois. Les emprunteurs qui ont déjà reçu plusieurs prêts

rçus comme moins risqués. La responsabilité d’évaluer périodiquement l’exposition

de l’EMF ou celle de déterminer sa stratégie de gestion du risque, relève de

l’équipe managériale. Cette évaluation est entre autres fonction de son contexte juri

de son taux d’intérêt, de ses conditions de remboursement,

clients et leur secteur d’activité (Goldberg et Palladini, 2011)

de la TPE par l’EMF est assimilé aux prêts personnels accordés

Ce dernier présente un risque non négligeable pour l'EMF.

Nous inférons alors l'hypothèse H4:« Plus la TPE récidive à l'emprunt auprès d'un »

peut être perçue comme un facteur favorable par l'EMF, c'est un critère

qui caractérise un bon client, qui rembourse sa dette antérieure pour que l'EMF lui octroie un

nouveau prêt éventuellement plus important (incitation dynamique).

otre étude empirique retient comme déterminants potentiels le nombre de prêts

déjà contractés ou expérience du propriétaire de TPE ou la récidive.

montants empruntés, la proximité géographique de l'emprunteur propriétaire d

çus.

METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

Nous cherchons à expliquer les raisons qui concourent au financement ou non des TPE par les

qui existent déjà. Nous retenons le contexte des EMF qui octroient des

Nous allons explorer les conditions qui décrivent, expliquent et font comprendre ce

financement ou pas. Nous étudions cette problématique sous le prisme de 168 propriétaires

dirigeants de TPE, qui empruntent auprès d'un EMF. Selon Yin (2003),

empirique étudie un phénomène contemporain considéré dans un contexte

permet d'identifier la question et de choisir des outils de mesure avant de lancer la recherche

Nous adoptons dans cette étude, une démarche inductive en partant de

Nous sommes sur le sillon de Glaser et Strauss (2007) aussi bien que

Nous utilisons la technique mixte quali-quanti, l’analyse qualitative

, qui est une technique hybride qualitative et quantitative

Nous exposons par la suite le cadre théorique que nous mobilisons pour le

des TPE à savoir, la théorie du compromis et la théorie de l’ordre

Conférence Internationale de Management Stratégique

10

) fois. Les emprunteurs qui ont déjà reçu plusieurs prêts

La responsabilité d’évaluer périodiquement l’exposition

gestion du risque, relève de

contexte juridique, de

conditions de remboursement, de la

Goldberg et Palladini, 2011). Le

accordés aux propriétaires

emprunt auprès d'un même

facteur favorable par l'EMF, c'est un critère

pour que l'EMF lui octroie un

comme déterminants potentiels le nombre de prêts

ou la récidive. La moyenne des

montants empruntés, la proximité géographique de l'emprunteur propriétaire de TPE et la

Nous cherchons à expliquer les raisons qui concourent au financement ou non des TPE par les

qui existent déjà. Nous retenons le contexte des EMF qui octroient des prêts individuels.

Nous allons explorer les conditions qui décrivent, expliquent et font comprendre ce

financement ou pas. Nous étudions cette problématique sous le prisme de 168 propriétaires-

Selon Yin (2003), cette démarche

réel. Cette méthode

permet d'identifier la question et de choisir des outils de mesure avant de lancer la recherche

en partant de des données

aussi bien que Locke

quanti, l’analyse qualitative

, qui est une technique hybride qualitative et quantitative (Marx et al., 2013;

que nous mobilisons pour le

la théorie de l’ordre

Page 11: Financement des TPE par les établissements de microfinance

hiérarchique. Nous présenterons

généralités, la calibration des variables, la table de vérité

des conditions.

3.1. Méthode qualitative comparée (

3.1.1. Généralités

La méthode mixte QCA créée par Ragin (1987)ensembles. Les variables explicatives et expliquée peuvent être quantitatives ou qualitativesal., 2013; Ragin, 1987). Elle se concentreempiriques à examiner (de 10 à plusieurs combinaisons différentes d'attributs de cas.lier les combinaisons de présence (=1) ou d'absence (=0) d'attributs causalement appropriés à un résultat. Une étude QCA peut être organisée en cinq (5) étapes. La première étape consiste au choix d’un résultat d'intérêt et des cas pour lesquels ce résultacalibrage qui évalue le résultat aussi bien identifie les attributs supposés être causalement lié au résultat basé sur la théorie et la connaissance des cas. La troisième étape exige la construction d'une table de vérité, comprenant toutétape entraîne la réduction théorique du jeu de la table de vérité; La cinquième étape implique la représentation et l'interprétation deet Strand (2008), sont de bonnesdevenues le champ de croissance le plus rapide pour des applications de QCA (Rihoux et al., 2013).

3.1.2. Calibration ou dichotomisation des variables

Les variables sont calibrées c’estbinaire (0 et 1). Dans un tableau statistique, chaque ligne représente un cas empirique (dans notre cas 168 lignes). Nous calibrons des jeux des données brutes de variables catégoriques ou continues avec des critères de calibrage tant externes qu'internes. Les critères externes résultent de la connaissance théorique antérieure, tandis que des critères internes suidisponibles. Le nombre de variables explicatives à retenir par rapport au nombre de cas empirique disponibles, devrait être le plus faible possible. Dans notre cas quatre (4).

3.1.3. Table de vérité

Après le calibrage du résultat et des attributs, les données sont analysées utilisant des tables de vérité (Ragin, 2000 ; Ragin et Strand, 2008). diversité logiquement possible et empiriquement observée de cas. 2k lignes (avec k, le nombre de conditionslogiquement possibles représentant des valeurs de vérité pour des déclarations logiques (Caramani, 2009; Mendelson, 1970). Dans notre casLe nombre de conditions ou variables explicatives peut facilement surpasser le nombre de cas empiriques. Cela aboutit à un problème de diversité limitée. al. (2013) recommandent un rapport plus grand que 3 cas pour une 1 variable explicative dans une analyse contenant 3 ou 4 conditionsont été exploités ce qui convient largementcomptabilisons le nombre de cas empiriques du tableau calibré. Cela donne les différentes conditionsde la variable expliquée ou de la fonction booléenne. Les lignes de la table de vérité quipas de cas empiriques calibrés, sont des cas logiques. La solution parcimonieuse est celle qui intègre tous les cas logiques qui sont pris en compte pour

XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

Nous présenterons d’une manière succincte la méthode QCA

généralités, la calibration des variables, la table de vérité, les données et l’opérationnalisation

qualitative comparée (QCA)

QCA créée par Ragin (1987) est basée sur l’algèbre de Boole. Les variables explicatives et expliquée peuvent être quantitatives ou qualitatives

Elle se concentre sur l’étude de petits, moyens ou grands nombres de cas 10 à 256) et sur la complexité causale quand un résultat peut résulter

plusieurs combinaisons différentes d'attributs de cas. L'algèbre booléenne permet aux chercheurs de lier les combinaisons de présence (=1) ou d'absence (=0) d'attributs causalement appropriés à un résultat. Une étude QCA peut être organisée en cinq (5) étapes. La première étape consiste au choix d’un résultat d'intérêt et des cas pour lesquels ce résultat est approprié. La deuxième étape implique le calibrage qui évalue le résultat aussi bien identifie les attributs supposés être causalement lié au résultat basé sur la théorie et la connaissance des cas. La troisième étape exige la construction d'une

e de vérité, comprenant toutes les combinaisons possibles d'attributs explicatifsétape entraîne la réduction théorique du jeu de la table de vérité; La cinquième étape implique la représentation et l'interprétation des formules. Pour plus de détails opérationnels, Ragin (2000

bonnes références. Ces dernières années, les sciences de gestion sont devenues le champ de croissance le plus rapide pour des applications de QCA (Rihoux et al., 2013).

ation ou dichotomisation des variables

Les variables sont calibrées c’est-à-dire à partir de certains seuils, leur modalités sont transformées en binaire (0 et 1). Dans un tableau statistique, chaque ligne représente un cas empirique (dans notre cas

Nous calibrons des jeux des données brutes de variables catégoriques ou continues avec des critères de calibrage tant externes qu'internes. Les critères externes résultent de la connaissance théorique antérieure, tandis que des critères internes suivent l'analyse empirique des données

Le nombre de variables explicatives à retenir par rapport au nombre de cas empirique disponibles, devrait être le plus faible possible. Dans notre cas quatre (4).

du résultat et des attributs, les données sont analysées utilisant des tables de vérité , 2008). Une table de vérité est construite pour dresser la carte de la

diversité logiquement possible et empiriquement observée de cas. La table de vérité conditions explicatives). Ces lignes montrent toutes les combinaisons

représentant des valeurs de vérité pour des déclarations logiques (Caramani, Dans notre cas k=4, la table de vérité contient 24=16 lignes

variables explicatives peut facilement surpasser le nombre de cas empiriques. Cela aboutit à un problème de diversité limitée. Pour l’éviter, Marx (2010)

(2013) recommandent un rapport plus grand que 3 cas pour une 1 variable explicative dans une conditions explicatives. Dans notre cas empirique, 168

convient largement. Pour chaque ligne de la table de vérité nous comptabilisons le nombre de cas empiriques du tableau calibré. Cela donne les différentes conditionsde la variable expliquée ou de la fonction booléenne. Les lignes de la table de vérité quipas de cas empiriques calibrés, sont des cas logiques. La solution parcimonieuse est celle qui intègre tous les cas logiques qui sont pris en compte pour simplifier la formule finale

Conférence Internationale de Management Stratégique

11

la méthode QCA notamment les

l’opérationnalisation

est basée sur l’algèbre de Boole et sur la théorie des . Les variables explicatives et expliquée peuvent être quantitatives ou qualitatives (Marx et

sur l’étude de petits, moyens ou grands nombres de cas quand un résultat peut résulter de

L'algèbre booléenne permet aux chercheurs de lier les combinaisons de présence (=1) ou d'absence (=0) d'attributs causalement appropriés à un résultat. Une étude QCA peut être organisée en cinq (5) étapes. La première étape consiste au choix

t est approprié. La deuxième étape implique le calibrage qui évalue le résultat aussi bien identifie les attributs supposés être causalement lié au résultat basé sur la théorie et la connaissance des cas. La troisième étape exige la construction d'une

explicatifs. La quatrième étape entraîne la réduction théorique du jeu de la table de vérité; La cinquième étape implique la

détails opérationnels, Ragin (2000); Ragin les sciences de gestion sont

devenues le champ de croissance le plus rapide pour des applications de QCA (Rihoux et al., 2013).

dire à partir de certains seuils, leur modalités sont transformées en binaire (0 et 1). Dans un tableau statistique, chaque ligne représente un cas empirique (dans notre cas

Nous calibrons des jeux des données brutes de variables catégoriques ou continues avec des critères de calibrage tant externes qu'internes. Les critères externes résultent de la connaissance

vent l'analyse empirique des données Le nombre de variables explicatives à retenir par rapport au nombre de cas empirique

du résultat et des attributs, les données sont analysées utilisant des tables de vérité ne table de vérité est construite pour dresser la carte de la

table de vérité est un tableau de toutes les combinaisons

représentant des valeurs de vérité pour des déclarations logiques (Caramani, lignes (cf. annexe n°1).

variables explicatives peut facilement surpasser le nombre de cas (2010) et Thygeson et

(2013) recommandent un rapport plus grand que 3 cas pour une 1 variable explicative dans une 168 propriétaires de TPE

. Pour chaque ligne de la table de vérité nous comptabilisons le nombre de cas empiriques du tableau calibré. Cela donne les différentes conditions de la variable expliquée ou de la fonction booléenne. Les lignes de la table de vérité qui ne trouvent pas de cas empiriques calibrés, sont des cas logiques. La solution parcimonieuse est celle qui intègre

finale. La consistance est

Page 12: Financement des TPE par les établissements de microfinance

utilisée pour décider quelles conconsistance minimum de 85% suffisantes dans la formule.

3.2. Données et opérationnalisation des

Les données sont extraites sous format Excel,

catégorie situé dans le quartier Lalala Dakar dans le 5

Libreville. Cette base de données créée

Figure n°1

Source : Auteur avril

Un échantillon de 168 propriétaires de TPE

classification est consignée dans l

le nombre de prêts déjà reçus

quartier de résidence et la destination des sommes reçues.

qualitative comparée (QCA), pour modéliser

La variable cible est codifiée

l'EMF; sinon la valeur=0 si

conditions explicatives comme facteurs

montant moyen prêté » (MONT

proximité géographique de la TPE

propriétaire» (PROXIM) et «

consentis à la TPE » (EXPER)

tableau n°1 (ci-après).

Commerçants45%

Autres Micro-Entrepreneurs

11%

XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

pour décider quelles configurations sont associées à la formule. Les con (Ragin, 2008) sont retenues comme conditions

Données et opérationnalisation des conditions

sous format Excel, d’une base de données d’

situé dans le quartier Lalala Dakar dans le 5ème arrondissement

Cette base de données créée en 2013 a permis d'extraire les données en 201

n°1 : Classification des propriétaires de TPE

avril 2017. A partir d'un extrait de base des données créée en

propriétaires de TPE, clients de l’EMF a été explo

classification est consignée dans la figure n°1. Les informations recueillies sur ces clients sont

le nombre de prêts déjà reçus, les montants des prêts, le nombre de prêts remboursés, le

quartier de résidence et la destination des sommes reçues. Nous mobilisons l

pour modéliser le financement des TPE par les

codifiée par (FINTPE) qui prend la valeur=1 si la TPE est

valeur=0 si elle n’est pas financée par l’EMF. Nous avons retenu

explicatives comme facteurs qui peuvent justifier le financement

ONT), « de la destination des sommes prêtées

de la TPE rapport au siège de l'EMF d’affiliation

et « de l’expérience ou de la récidive, le nombre de prêts déjà

» (EXPER). L’opérationnalisation des conditions est consi

Transporteurs et chauffeurs

25%

Artisan Tous Corps de Métier BTP

19%

Commerçants

Conférence Internationale de Management Stratégique

12

es configurations avec une retenues comme conditions nécessaires et/ou

d’une base de données d’un EMF de 2ème

arrondissement de la ville de

a permis d'extraire les données en 2017.

créée en 2013

été exploité dont la

. Les informations recueillies sur ces clients sont

, le nombre de prêts remboursés, le

Nous mobilisons l’analyse

es EMF.

a TPE est financée par

Nous avons retenu quatre

ment. Il s’agit : « du

» (DEST) et «de la

EMF d’affiliation du client

nombre de prêts déjà

est consignée dans le

Transporteurs et

Artisan Tous Corps de Métier BTP

Page 13: Financement des TPE par les établissements de microfinance

Tableau n°1 : Opérationnalisation

Variables Modalité = 1FINTPE Si la TPE reconnait être financMONT Si le montant moyen prêté DEST Si le prêt est destiné à l’investissementPROXIM Si l'emprunteur réside dans un rayon EXPER Si le nombre de prêts déjà

Source : Auteur avril 2017.

Les outils logiciels qui ont servis aux différents traitements

QCAGUI v.2.3 fonctionnant en tandem

modélisation QCA. Ces application

résultats obtenus sont la table de vérité consignée dans le tableau

formules du financement des TPE

tableau n°2 ci après).

4. RESULTATS ET DISCUSSIONS

Nous présentons l’essentiel des

donnant respectivement, les conditions d

de l'exclusion au financement

TPE et des discussions des résultats

4.1. Formules ou modèles QCA

Les modèles QCA ci-après ne présentent que les cas parcimonieux

cas logiques et éventuellement les cas contradictoires.

Tableau n°2 : Modèles du finance

Modèle parcimonieux

(M1): DEST*(proxim +

Modèle parcimonieux complémentaire

(M2): proxim + EXPER

Source : Auteur avril 2017

Les interprétations des formules (M1) et (M2) sont consignées

XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

Opérationnalisation des conditions.

Modalité = 1 Modalité = 0financée par l'EMF Si la TPE ne reconnait pas

moyen prêté est > 1 000 000 F Si montant moyen prêté est l’investissement. Si le prêt est destiné à la consommation

réside dans un rayon ≤ 4 km Si l'emprunteur réside dans un rayon s déjà accordés ≥ 3. Si le nombre prêts déjà accordés

Les outils logiciels qui ont servis aux différents traitements sont les packages

fonctionnant en tandem développé par Thiem et Dusa

. Ces applications fonctionnent sous le logiciel de stati

obtenus sont la table de vérité consignée dans le tableau en annexe n°1

des TPE (FINPTE) par les EMF et son complémentaire

ET DISCUSSIONS

l’essentiel des résultats composés des deux formules QCA

les conditions du financement des TPE par l'EMF

financement des TPE par l'EMF, une typologie du financement

résultats.

ou modèles QCA

après ne présentent que les cas parcimonieux ayant pris en compte les

cas logiques et éventuellement les cas contradictoires.

financement des TPE et son complémentaire

Modèle parcimonieux du financement des TPE (FINTPE)

+ exper*MONT + EXPER*mont) => FINTPE

complémentaire (fintpe) de l'exclusion au finance

EXPER + MONT + dest => fintpe

, formules issues des logiciels QCA v.2.3 et QCAGUI v.2.3.

Les interprétations des formules (M1) et (M2) sont consignées dans la section suivante

Conférence Internationale de Management Stratégique

13

Modalité = 0 ne reconnait pas être financée par l'EMF

est <=1000000 F consommation domestique

réside dans un rayon ≥ à 4 km déjà accordés ≤ 2

les packages QCA v.2.3 et

et Dusa (2016) pour la

de statistique R. Les

en annexe n°1 et les

complémentaire (fintpe) (cf.

QCA (M1) et (M2)

par l'EMF et les conditions

u financement ou pas des

ayant pris en compte les

TPE)

TPE

financement des TPE

, formules issues des logiciels QCA v.2.3 et QCAGUI v.2.3.

s la section suivante.

Page 14: Financement des TPE par les établissements de microfinance

4.2. Typologie du financement/exclusion au

Cette typologie scinde en deux groupes

Ces TPE se subdivisent respectivement

L’approche typologique est considérée par certains

approches possibles pour faire des découvertes et développer la science (Walsh, 201

La formule (M1) qui concerne 13% de TPE,

n°2) sont financées quand elles destinent essentiellement les sommes empruntées à

l’investissement, résultat en accord avec Sen (2000) pour qui

l'échange". (ET):

- quand paradoxalement, la part d

situées à proximité géographique du siège de l’EMF prêteur. Ce résultat est en

contradiction avec ceux de

Mayoukou (2000) et de Lelart (2006, 2008) pour qui, la

risque de défaut.

- quand paradoxalement, la part d

expérimentées à l’emprunt mais empruntent des montants très élevés, largement au

dessus du principe de la microfinance.

(1999); Morduch (1999) et Simtowe et al. (2006) pour qui la récidive réduit le risque (le

propriétaire de la TPE est

devrait entrainer un non plafonneme

qualifient « d’incitation dynamique

prêts de faibles montants qui ne sont pas rentables pour les banques commerciales

légitimant l'existence des EMF.

- quand la part des TPE du sous

empruntent paradoxalement de faibles montants.

(1999) pour qui, une grande expérience à l'emprunt réduit le risque de défaut. Il s'op

aux résultats de Morduch (1999) et Simtowe et al. (2006) qui défendent l'idée

« d’incitation dynamique

est en accord avec Attali et al. (2007)

sont pas rentables pour les banques commerciales

XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

ement/exclusion au financement et Discussions des résultats

scinde en deux groupes les TPE financées et les TPE exclues

respectivement en trois (3) et quatre (4) sous-groupes

L’approche typologique est considérée par certains auteurs comme la plus importante des

approches possibles pour faire des découvertes et développer la science (Walsh, 201

qui concerne 13% de TPE, suggère que les TPE du Groupe A

quand elles destinent essentiellement les sommes empruntées à

en accord avec Sen (2000) pour qui, cette destination est la "carte à

la part des TPE du sous Groupe A1 (cf. figure n°2)

situées à proximité géographique du siège de l’EMF prêteur. Ce résultat est en

contradiction avec ceux de Belletante (1991); Servet (1996); Binks et Ennew (1997);

Mayoukou (2000) et de Lelart (2006, 2008) pour qui, la proximité géographique réduit le

la part des TPE du sous Groupe A2 (cf. figure n°2)

expérimentées à l’emprunt mais empruntent des montants très élevés, largement au

dessus du principe de la microfinance. Ce résultat est en désaccord avec Schreiner

(1999); Morduch (1999) et Simtowe et al. (2006) pour qui la récidive réduit le risque (le

est un bon client car il honore ses précédentes dettes)

un non plafonnement des montants accordés que Simtowe et al. (2006)

d’incitation dynamique ». Ce résultat s'oppose à Attali et al. (2007)

prêts de faibles montants qui ne sont pas rentables pour les banques commerciales

l'existence des EMF.

du sous Groupe A3 (cf. figure n°2) sont expérimentées mais

empruntent paradoxalement de faibles montants. Ce résultat est en accord avec Schreiner

(1999) pour qui, une grande expérience à l'emprunt réduit le risque de défaut. Il s'op

aux résultats de Morduch (1999) et Simtowe et al. (2006) qui défendent l'idée

» pour les bons clients donc les plus expérimentés. Ce résultat

Attali et al. (2007) qui estiment que des prêts de faibles montan

sont pas rentables pour les banques commerciales.

Conférence Internationale de Management Stratégique

14

s des résultats

exclues du financement.

groupes (cf. figure n°3).

comme la plus importante des

approches possibles pour faire des découvertes et développer la science (Walsh, 2017).

Groupe A (cf. figure

quand elles destinent essentiellement les sommes empruntées à

cette destination est la "carte à

cf. figure n°2) ne sont pas

situées à proximité géographique du siège de l’EMF prêteur. Ce résultat est en

Belletante (1991); Servet (1996); Binks et Ennew (1997);

proximité géographique réduit le

cf. figure n°2) ne sont pas

expérimentées à l’emprunt mais empruntent des montants très élevés, largement au

Ce résultat est en désaccord avec Schreiner

(1999); Morduch (1999) et Simtowe et al. (2006) pour qui la récidive réduit le risque (le

bon client car il honore ses précédentes dettes) ce qui

nt des montants accordés que Simtowe et al. (2006)

Attali et al. (2007) sur les

prêts de faibles montants qui ne sont pas rentables pour les banques commerciales,

sont expérimentées mais

Ce résultat est en accord avec Schreiner

(1999) pour qui, une grande expérience à l'emprunt réduit le risque de défaut. Il s'oppose

aux résultats de Morduch (1999) et Simtowe et al. (2006) qui défendent l'idée

» pour les bons clients donc les plus expérimentés. Ce résultat

prêts de faibles montants ne

Page 15: Financement des TPE par les établissements de microfinance

Les trois paradoxes relevés ci

Bloch et Coeuré (1995) sur la présence des

identifiables par l'EMF qui impose une externalité négative pour les bons emprunteurs et une

externalité positive pour les mauvais.

La formule (M2) suggère que les TPE

les EMF pour les conditions suivantes:

- soit, la part des TPE du sous

géographique du siège de l’EMF prêteur. Ce résultat est en accord avec ceux de

Belletante (1991); Servet (1996); Binks et Ennew (1997); Mayo

(2006, 2008) pour qui, la proximité géographique réduit le risque de défaut.

L'éloignement favoriserait le risque, par symétrie.

importants pour obtenir les informations lié

- soit, la part des TPE du

empruntées à l’investissement. Ce résultat

TPE manquent de "carte à l'échange"

empruntées sont destinées à la consommation domestique.

- soit, il suffit que la part d

l’emprunt. Ce résultat est paradoxal.

(1999) et Simtowe et al. (2006) pour qui la récidive

donc favoriserait le financement

- soit, il suffit que la part d

montants très élevés largement au dessus d

également paradoxal. Il est en désaccord avec la définition de

faibles montants prêtés par les EMF.

concernant entre autres la réticence des banques commerciale à prêter de faibles montants

qui ne sont pas rentables.

XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

ci-dessus, confortent les résultats de Bardhan et Udry (1999)

Bloch et Coeuré (1995) sur la présence des propriétaires de TPE à haut risque non

identifiables par l'EMF qui impose une externalité négative pour les bons emprunteurs et une

externalité positive pour les mauvais.

a formule (M2) suggère que les TPE du Groupe B (cf. figure n°2) ne sont pas

les conditions suivantes:

du sous Groupe B1 (cf. figure n°2) ne sont pas situées à proximité

géographique du siège de l’EMF prêteur. Ce résultat est en accord avec ceux de

Belletante (1991); Servet (1996); Binks et Ennew (1997); Mayoukou (2000) et de Lelart

(2006, 2008) pour qui, la proximité géographique réduit le risque de défaut.

L'éloignement favoriserait le risque, par symétrie. Car l'EMF doit supporter des coûts

importants pour obtenir les informations liées à ces propriétaires de TPE éloignés.

du Groupe B2 (cf. figure n°2) ne destinent pas les sommes

empruntées à l’investissement. Ce résultat est en accord avec Sen (2000). En effet, ces

TPE manquent de "carte à l'échange". Ce qui augmente le risque car les sommes

empruntées sont destinées à la consommation domestique.

la part des TPE du sous Groupe B3 (cf. figure n°2) soit

est paradoxal. Il est en désaccord avec Schreiner (1999

(1999) et Simtowe et al. (2006) pour qui la récidive est un réducteur

e financement.

part des TPE du sous Groupe B4 (cf. figure n°2)

montants très élevés largement au dessus du principe de la microfinance

est en désaccord avec la définition de Guérin et al. (2006)

faibles montants prêtés par les EMF. Ce qui contredit l'argumentaire d'

concernant entre autres la réticence des banques commerciale à prêter de faibles montants

Conférence Internationale de Management Stratégique

15

Bardhan et Udry (1999) ;

à haut risque non

identifiables par l'EMF qui impose une externalité négative pour les bons emprunteurs et une

ne sont pas financées par

ne sont pas situées à proximité

géographique du siège de l’EMF prêteur. Ce résultat est en accord avec ceux de

ukou (2000) et de Lelart

(2006, 2008) pour qui, la proximité géographique réduit le risque de défaut.

Car l'EMF doit supporter des coûts

s à ces propriétaires de TPE éloignés.

ne destinent pas les sommes

en accord avec Sen (2000). En effet, ces

mente le risque car les sommes

soit expérimentée à

est en désaccord avec Schreiner (1999); Morduch

de risque de défaut

cf. figure n°2) emprunte des

principe de la microfinance. Ce résultat est

Guérin et al. (2006) sur les

d'Attali et al. (2007)

concernant entre autres la réticence des banques commerciale à prêter de faibles montants

Page 16: Financement des TPE par les établissements de microfinance

Figure n°2 : Typologie de financement

Source : Auteur avril 2017.

CONCLUSION

Nous avons étudié la difficulté qu'éprouvent les TPE à être

l'asymétrie de l'information et

caractéristiques subjectives d

avons modélisé le financement

168 propriétaires de TPE extraites en 2013

individuels. Les résultats sont les deux modèles M1 et M2 et

financement ou pas de TPE. Ces résultats nous

hypothèses de recherche. Nous rejetons l'hypothèse

financement des TPE ». Dans notre contexte, 87% de TPE ne sont pas

Groupe B (fintpe) TPE non financées par l’EMF

(87%)

Groupe A (FINTPE) TPE financées par l’EMF

(13%)

XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

financement/exclusion au financement des TPE par

2017. A partir d'un extrait de base des données de 2013

la difficulté qu'éprouvent les TPE à être financées par les EMF du fait

l'asymétrie de l'information et du risque de défaut qu'elles présentent. Ce risque est lié aux

de l'emprunteur propriétaire de TPE vis-à-vis de l'EMF. Nous

financement ou pas des TPE par la méthode QCA à partir des données de

extraites en 2013, client d'un EMF urbain enclin à des

. Les résultats sont les deux modèles M1 et M2 et la typologie d

TPE. Ces résultats nous permettent de confirmer ou d'infirm

Nous rejetons l'hypothèse H0 : « Les EMF servent principalement au

Dans notre contexte, 87% de TPE ne sont pas financ

Groupe A1: Ces TPE destinent les montants empruntés à l’investissement et situées à proximité de l’EMF. (67%)

Groupe A2: Ces TPE destinent les montantsempruntés à l’investissement et expérimentées à l’emprunt mais elles empruntent des montants très élevés. (52%)

Groupe A3: Ces TPE destinent les montants empruntés à l’investissement et expérimentées à l’emprunt mais elles empruntent des petits montants. (10%)

Groupe B1: Il suffit que ces TPE situées à proximité géographique du siège de l’EMF (48%)

Groupe B2: Ces TPE ne destinent pas les sommes empruntées à l’investissement.

Groupe B3: Il suffit que ces TPE soient expérimentées à l’emprunt. (50%)

Groupe B4: Il suffit que ces TPE empruntent des montants très élevés, ne respectant pas le principe de microfinance (faibles montants)

Conférence Internationale de Management Stratégique

16

par les EMF.

ées par les EMF du fait de

. Ce risque est lié aux

vis de l'EMF. Nous

par la méthode QCA à partir des données de

urbain enclin à des prêts

typologie du micro-

permettent de confirmer ou d'infirmer nos

servent principalement au

financées contre 13%

TPE destinent les montants empruntés à l’investissement et elles ne sont pas

(67%)

TPE destinent les montants empruntés à l’investissement et elles ne sont pas expérimentées à l’emprunt mais elles empruntent

(52%)

Ces TPE destinent les montants empruntés à l’investissement et elles sont expérimentées à l’emprunt mais elles empruntent

es TPE ne soient pas situées à proximité géographique du siège de

ne destinent pas les sommes . (95%)

es TPE soient (50%): un Paradoxe

ces TPE empruntent des très élevés, ne respectant pas le principe

de microfinance (faibles montants). (76%)

Page 17: Financement des TPE par les établissements de microfinance

qui le sont. Nous rejetons l'hypothèse

la TPE est financée ». Dans notre contexte

les TPE ne soient pas financées.

est destiné à l’investissement,

destinent les montants empruntés à l'investissement contre 95% des 87% restant

orientent vers la consommation

située à proximité géographique de

EMF sont des banques de proximité

sont pas situées à proximité de l'EMF.

emprunter auprès d'un EMF, plus elle est financ

expérience à l'emprunt, donc considérées comme honorant le

ne sont paradoxalement pas financ

le financement des TPE par l

Nous sommes en droit de nous demander

apport au niveau méthodologique, théorique et managérial. Comme apport méthodologique,

l'utilisation de méthode mixte

modéliser et de réaliser une typologie dans une problématique

Comme apport théorique, nous proposons deux modèles empiriques d

de l'exclusion au financement (M2)

que le nombre d'emprunts déjà contractés, le montant moyen des

proximité géographique de l'emprunteur et la destination des sommes empruntées

Comme apport managérial, les résultats de c

EMF pour améliorer leurs pratiques

TPE qui sont éloignés géographique

Par exemple la Grameen Bank a réalisé un projet quadriennal d’évaluation et de refonte de

produits reposant sur une analyse

son rayonnement et a amélioré sa viabilité (Dowla et Barua, 2006). Les

accordant des prêts individuels

TPE pour lutter contre les détournements de destination des sommes empruntées

orienter uniquement vers l'investissement.

relevé dans ce papier, en fin

remboursements. Ce sont de bons

XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

Nous rejetons l'hypothèse H1: « Plus les montants moyens prêtés sont élevés, plus

Dans notre contexte, il suffit que ces montants soient élevés pour que

ées. Nous rejetons l'hypothèse H2 : « Plus le prêt

, plus elle est financée ». En effet, les 13% des TPE

destinent les montants empruntés à l'investissement contre 95% des 87% restant

la consommation domestique. Nous acceptons l'hypothèse H

géographique de l’EMF prêteur, plus elle est financée ».

de proximité est respecté car la majorité des TPE

imité de l'EMF. Nous rejetons l'hypothèse H4:« Plus la TPE récidive à

emprunter auprès d'un EMF, plus elle est financée ». La majorité des TPE qui ont une grande

expérience à l'emprunt, donc considérées comme honorant leurs remboursements

financées. Nous concluons de ces infirmations d’hypothèses

des TPE par les EMF est plus un mythe qu'une réalité dans notre contexte.

ommes en droit de nous demander: "que ciblent alors ces EMF?"

u niveau méthodologique, théorique et managérial. Comme apport méthodologique,

méthode mixte, l'analyse qualitative comparée (QCA) nous a permis de

modéliser et de réaliser une typologie dans une problématique du champ de l'ent

Comme apport théorique, nous proposons deux modèles empiriques du financement

de l'exclusion au financement (M2) des TPE par les EMF en fonction des déterminants

nombre d'emprunts déjà contractés, le montant moyen des sommes empruntées, la

proximité géographique de l'emprunteur et la destination des sommes empruntées

es résultats de cette recherche peuvent servir

leurs pratiques en ciblant mieux leurs clients surtout les

géographiquement des établissements et qui peuvent être

Par exemple la Grameen Bank a réalisé un projet quadriennal d’évaluation et de refonte de

produits reposant sur une analyse exhaustive de la clientèle. Elle a considérablement élargi

son rayonnement et a amélioré sa viabilité (Dowla et Barua, 2006). Les dirigeants

accordant des prêts individuels peuvent instaurer des contrôles auprès des

contre les détournements de destination des sommes empruntées

vers l'investissement. Enfin, ces managers peuvent corriger le paradoxe

finançant plus les TPE récidivistes car elles honorent leurs

. Ce sont de bons clients qui peuvent bénéficier du principe

Conférence Internationale de Management Stratégique

17

Plus les montants moyens prêtés sont élevés, plus

, il suffit que ces montants soient élevés pour que

prêt octroyé à la TPE

es 13% des TPE financées

destinent les montants empruntés à l'investissement contre 95% des 87% restant, qui les

H3 :« Plus la TPE est

Le principe que les

a majorité des TPE non financées, ne

Plus la TPE récidive à

a majorité des TPE qui ont une grande

remboursements antérieurs,

de ces infirmations d’hypothèses que

est plus un mythe qu'une réalité dans notre contexte.

: "que ciblent alors ces EMF?" Ce papier fait un

u niveau méthodologique, théorique et managérial. Comme apport méthodologique,

CA) nous a permis de

champ de l'entrepreneuriat.

u financement (M1) et

en fonction des déterminants tels

sommes empruntées, la

proximité géographique de l'emprunteur et la destination des sommes empruntées.

servir aux managers des

surtout les propriétaires de

peuvent être bon clients.

Par exemple la Grameen Bank a réalisé un projet quadriennal d’évaluation et de refonte de

a considérablement élargi

dirigeants des EMF

des contrôles auprès des propriétaires de

contre les détournements de destination des sommes empruntées afin de les

peuvent corriger le paradoxe

elles honorent leurs

principe d’incitation

Page 18: Financement des TPE par les établissements de microfinance

dynamique ou de la progressivité

Nous entrevoyons deux perspectives

exclusion au financement des TPE par

qualitativement par des entretiens semi

des dirigeants des EMF et celles des

comprendre le manque d'engouement

deuxième perspective est liée aux

mises en relief par les modèles. Nous propo

panel de TPE, l'évolution dans le temps

M1 et M2, pour voir si les raisons qui expliquent l'exclusion au financement de TPE trouvées

dans cette recherche restent les mêmes

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perspectives à ce travail. La première perspective

exclusion au financement des TPE par les banques et les EMF. Nous proposons

par des entretiens semi-directifs, la convergence ou la divergence

EMF et celles des propriétaires de TPE, par des regards croisés,

comprendre le manque d'engouement dans le financement des TPE

est liée aux raisons qui expliquent l'exclusion de financement des TPE

mises en relief par les modèles. Nous proposons d'étudier longitudinalement à partir d'un

dans le temps et la stabilité ou l'instabilité des modèles empiriques

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raisons qui expliquent l'exclusion de financement des TPE

d'étudier longitudinalement à partir d'un

la stabilité ou l'instabilité des modèles empiriques

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XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

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Conférence Internationale de Management Stratégique

22

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Empirical Evidence from Joint Liability Lending Programs», Malawi African Review of Money

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alliance performance in supply

, Thousand Oaks, CA: Sage.

Page 23: Financement des TPE par les établissements de microfinance

ANNEXES Annexe n°1: Table de vérité du cas traité

N° EXPER

1 0 2 0 3 0 4 1 5 1 6 1 7 1 8 0 9 1

10 1 11 1 12 0 13 0 14 0 15 1 16 0

Source : Auteur février 2017

Annexe n°2: Détermination des consistances et couvertures

Condition a b c d

EXPER 73 74 15 6

exper

MONT 35 112 6 15

mont

DEST 7 140 21 0

dest

PROXIM 71 76 14 7

proxim

Source: Auteur février 2017.

Consistanceconditionnécessaire

Couvertureconditionnécessaire

Exemple

a = nombre de cas pour EXPR=0 et FINb = nombre de cas pour EXPR=1 et FINc = nombre de cas pour EXPR=0 et FINd = nombre de cas pour EXPR=1 et FIN- Si la consistance condition nécessaire- Si la couverture condition nécessaire

XXVIIème

Conférence Internationale de Management Stratégique

Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018

Annexe n°1: Table de vérité du cas traité.

EXPER MONT DEST PROXIM FINTPE n Incl.

0 1 0 1 4 1.00 1 1 0 1 5 1.00 1 1 1 1 6 1.00 0 1 0 1 1 1.00 0 1 1 1 1 1.00 1 1 0 1 4 1.00 1 0 1 0 23 0.87 1 0 0 0 26 0.73 1 0 0 0 26 0.73 0 0 0 0 11 0.73 0 0 1 0 7 0.71 0 0 1 0 9 0.67 1 0 1 0 30 0.67 0 0 0 0 8 0.63 1 1 1 0 7 0.43 0 1 1 ? 0 -

2017, table issue des logiciels QCA v.2.3 et QCAGUI v.2.3.

: Détermination des consistances et couvertures des conditions explicatives.

d

fintpe FINTPE

Consistance condition nécessaire

Couverture condition nécessaire

Consistance condition nécessaire

6 50,34 92,50 28,57

49,66 85,95 71,43

15 76,19 88,19 71,43

23,81 85,37 28,57

0 95,24 100,00 0

4,76 25 100

7 51,70 91,57 33,33

48,30 86,53 66,67

Couverture condition suffisante

Consistance condition suffisante

Couverture condition suffisante

nécessaire � Couvertureconditionsuf�isante �a

a � bou

b

a � bet

c

c �

nécessaire � Consistanceconditionsuf�isante �a

a � cou

b

b � deta �

EXPER

0 1

FINTPE 0 a=73 b=74 a+b 1 c=15 d=6 c+d

a+c b+d

FINTPE=0 dans la table de vérité (7ème colonne) FINTPE=0 dans la table de vérité (7ème colonne) FINTPE=1 dans la table de vérité (7ème colonne) FINTPE=1 dans la table de vérité (7ème colonne)

condition nécessaire est supérieure ou égale à 0,80 la condition explicative est dite nécessaire.condition nécessaire est supérieure ou égale à 0,80 la condition explicative

Conférence Internationale de Management Stratégique

23

, table issue des logiciels QCA v.2.3 et QCAGUI v.2.3.

FINTPE

Couverture condition nécessaire

7,5

17,05

11,81

14,63

0

75

8,43

16,47

Consistance condition suffisante

c

� dou

d

c � d

c

� cou

d

b � d

est supérieure ou égale à 0,80 la condition explicative est dite nécessaire. est supérieure ou égale à 0,80 la condition explicative est dite suffisante.