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Financement des TPE par les établissements de microfinance
ST
INDJENDJE NDALA
Institut Laboratoire de Recherche en Sciences de l’Informatique et de Gestion (LARSIG).
Résumé La difficulté de financement des PME et TPE est reconnue mondialement notamment dans les économies des pays en développement. Ce papier a pour objectif d’effectuer une étude sur l'effectivité du financement ou de l'exclusion au financement des TPE par les faire, un échantillon de 168 modéliser les conditions qui expliquent ou non ce financement. Nous avons mobilisé méthode mixte quali-quanti, l’analyse qualitative comparée résultats obtenus sont deux modèles QCA se sont déclinés en une typologie des TPE financées 13% financement 87% (Groupe B)conditions de financement. Le groupe B se subdivisent en 4 sousconditions d'exclusion au financement.destine essentiellement les sommes empruntées à l’investissement etparadoxalement pas située à proximité géographique du siège de l’EMF;paradoxalement pas expérimentée à l’emprunt et emprunte des montants trèsrespectant pas les principes de la microfinance;petits montants. La grande majorité den'est pas située à proximité géographique du siège de l’EMF sommes empruntées à l’investissement ou il suffit qu'ellel’emprunt ou encore il suffit qu'qu'une grande majorité des TPE pouvons donc conclure que le financementréalité.
Mots clés : Financement, TPE,
XXVIIème
Conférence Internationale de Management Stratégique
Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018
Financement des TPE par les établissements de microfinance (EMF): Mythe ou réalité
ST-AIMS 11 : Management en Afrique
INDJENDJE NDALA Pierre Daniel
Enseignant-chercheur
À Institut supérieur de technologie (IST)
Laboratoire de Recherche en Sciences de l’Informatique et de Gestion (LARSIG).
La difficulté de financement des PME et TPE est reconnue mondialement notamment dans les économies des pays en développement. Ce papier a pour objectif d’effectuer une étude sur l'effectivité du financement ou de l'exclusion au financement des TPE par les faire, un échantillon de 168 micro-entrepreneurs, clients d’un EMF, a été exploité pour modéliser les conditions qui expliquent ou non ce financement. Nous avons mobilisé
l’analyse qualitative comparée (QCA), pour la modélisation. Les résultats obtenus sont deux modèles QCA de financement et de l'exclusion au financement. Ils se sont déclinés en une typologie des TPE financées 13% (Groupe A) et
roupe B). Le Groupe A se subdivise en 3 sous-groupes avec chacun ses Le groupe B se subdivisent en 4 sous-groupes avec chacun ses
conditions d'exclusion au financement. La minorité de TPE qui est financéedestine essentiellement les sommes empruntées à l’investissement et
à proximité géographique du siège de l’EMF;paradoxalement pas expérimentée à l’emprunt et emprunte des montants trèsrespectant pas les principes de la microfinance; soit, elle est expérimentée
majorité de TPE exclue du financement par les EMFà proximité géographique du siège de l’EMF ou qu’elle ne destine pas les
sommes empruntées à l’investissement ou il suffit qu'elle soit paradoxalement expérimentéel’emprunt ou encore il suffit qu'elle désire emprunter des montants très élevés.
des TPE soit exclue du financement par les Ele financement des TPE par les EMF est plus un mythe qu’une
TPE, EMF, Modélisation, QCA.
Conférence Internationale de Management Stratégique
1
Financement des TPE par les établissements de Mythe ou réalité.
Laboratoire de Recherche en Sciences de l’Informatique et de Gestion (LARSIG).
La difficulté de financement des PME et TPE est reconnue mondialement notamment dans les économies des pays en développement. Ce papier a pour objectif d’effectuer une étude sur l'effectivité du financement ou de l'exclusion au financement des TPE par les EMF. Pour ce
entrepreneurs, clients d’un EMF, a été exploité pour modéliser les conditions qui expliquent ou non ce financement. Nous avons mobilisé une
ur la modélisation. Les 'exclusion au financement. Ils
roupe A) et exclues du groupes avec chacun ses groupes avec chacun ses
financée, l'est, si elle destine essentiellement les sommes empruntées à l’investissement et : soit, elle n'est
à proximité géographique du siège de l’EMF; soit, elle n'est paradoxalement pas expérimentée à l’emprunt et emprunte des montants très élevés ne
expérimentée et emprunte de par les EMF, l'est, si elle
ou qu’elle ne destine pas les soit paradoxalement expérimentée à
emprunter des montants très élevés. Nous obtenons es EMF (87%). Nous
des TPE par les EMF est plus un mythe qu’une
INTRODUCTION
L'accompagnement des emprunteurs est une
2006). Le financement des TPE par les établissement
(2004) argue que "l’accès à des prêts à plus long terme pour les petits et moyens producteurs
reste extrêmement rare ou in
caractérisation d'une TPE. Servet (2006) estime qu’il est difficile de donner une définition
exacte de la microfinance englobant le microcrédit
: « Le faible montant des opérations, la proximité
entre l’organisation et sa population cible et la pauvreté supposée des clients ou l’exclusion
qu’elles subissent ». La microfinance
populations exclues du système
sont souvent donnés dans leur dimension locale.
création de micro-entreprises (Guérin, 2002
Le produit de la microfinance le plus commun est
moins de 200 euros. Ces prêts minuscules sont suffisants pour que les
assidus commencent ou augmentent leur
petit salon de coiffure, une activité de pédicure
commerce etc. En Afrique, la clientèle des EMF, dans les zones urbaines, est
Nous rencontrons de petits commerçants, des prestataires de services, des artisans, des
vendeurs de rue etc. (Wolf Mfére, 2009). Le
principalement aux « pauvres économiquement actifs
activités génératrices de revenu
Veronika, 2011). Les TPE rencontrent des difficultés de financement qui
viabilité, freinent leur croissance
Mais les EMF rencontrent également
réglementation naissante. En outre,
relation de crédit, de nature à réduire l’offre
garantie et présentent un grand risque de défaut. Pour
demandes d’emprunt en fonction de
et dirigeant de la TPE. Ces caractéristiques
obligés de faire des entorses à
sont la proximité, le faible mo
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L'accompagnement des emprunteurs est une dimension essentielle (De Bandt et Nowak,
des TPE par les établissements de microfinance l'est aussi
’accès à des prêts à plus long terme pour les petits et moyens producteurs
ou inexistant". Il n'existe pas de consensus sur la définition et la
Servet (2006) estime qu’il est difficile de donner une définition
exacte de la microfinance englobant le microcrédit. Cependant, nous retien
: « Le faible montant des opérations, la proximité géographique ou spatiale
entre l’organisation et sa population cible et la pauvreté supposée des clients ou l’exclusion
microfinance fait référence aux services financiers destinés à des
populations exclues du système bancaire classique et caractérisés par des faibles montants, qui
sont souvent donnés dans leur dimension locale. La microfinance est un outil qui permet la
ses (Guérin, 2002; Guérin et al., 2006).
Le produit de la microfinance le plus commun est le prêt de microcréd
Ces prêts minuscules sont suffisants pour que les propriétaires de TPE
assidus commencent ou augmentent leurs micro-activités telles que le tissage des paniers,
petit salon de coiffure, une activité de pédicure-manucure, l’élevage des poulets
a clientèle des EMF, dans les zones urbaines, est
de petits commerçants, des prestataires de services, des artisans, des
(Wolf Mfére, 2009). Le prêt de microcrédit devrait être accordé
pauvres économiquement actifs », pour leur permettre de financer des
activités génératrices de revenu et d'augmenter leur revenu (Terberger, 2002
es TPE rencontrent des difficultés de financement qui mettent en péril
croissance (De Lima, 2007; Creusot, 2007; Lelart, 2007; Pallud, 2005).
également des difficultés dues à la contrainte de se conformer à la
En outre, ces EMF subissent l’asymétrie d’informatio
de nature à réduire l’offre. Car les TPE qui emprunte
présentent un grand risque de défaut. Pour y remédier, les EMF
demandes d’emprunt en fonction des caractéristiques subjectives de l’emprunteur
caractéristiques donnent sa capacité à rembourser.
à leurs principes et réglementations pour survi
montant octroyé, la limitation du risque, la garantie
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De Bandt et Nowak,
l'est aussi. Hollinger
’accès à des prêts à plus long terme pour les petits et moyens producteurs
de consensus sur la définition et la
Servet (2006) estime qu’il est difficile de donner une définition
endrons trois critères
géographique ou spatiale, mentale et sociale
entre l’organisation et sa population cible et la pauvreté supposée des clients ou l’exclusion
services financiers destinés à des
classique et caractérisés par des faibles montants, qui
La microfinance est un outil qui permet la
prêt de microcrédit, habituellement
propriétaires de TPE
le tissage des paniers, un
l’élevage des poulets, le petit
a clientèle des EMF, dans les zones urbaines, est très diversifiée.
de petits commerçants, des prestataires de services, des artisans, des
microcrédit devrait être accordé
leur permettre de financer des
(Terberger, 2002 ; Fricke et
mettent en péril leur
(De Lima, 2007; Creusot, 2007; Lelart, 2007; Pallud, 2005).
contrainte de se conformer à la
l’asymétrie d’information liée à la
empruntent, n'ont pas de
EMF sélectionnent les
de l’emprunteur propriétaire
sa capacité à rembourser. Ces EMF sont
survivre. Ces principes
, la garantie, les conditions
d’octroi de prêts par l'EMF etc
banques commerciales face aux
coûts de transaction énormes que cela engendre (Attali et al., 2007)
des porteurs de projets ou des
Les deux acteurs supposés logiquement coopérer, la TPE et l’EMF, pour leur survie
se trouvent dans une relation ambiguë
Guérin (2003), les clients des EMF
et ils sont donc demandeurs de prêts de faible montant, or
les banques; ils ont généralement moins de garanties à présenter
répondre à la question: « Le
L’objectif de ce papier est de montrer que les
naturellement ou pas au financement des TPE assimilables à leurs propriétaires.
intéressant d'étudier cette question
car inéligibles auprès des banques conventionnelles,
exclusion. Il est important de connaitre les raisons de cette double exclusion. P
cette question de recherche,
théorique de l'étude, puis la
résultats et leurs discussions enfin
1. CADRES CONCEPTUEL ET Nous présentons les concepts et
la littérature sur les caractéristiques théorique
propriétaire de TPE empruntant auprès d'un EMF d'une part
et de l'ordre hiérarchique et, sur la t
entre les propriétaires des TPE et les EMF
1.1. Cadre conceptuel : Aspects
Nous reconnaissons l'absence de consensus sur la définition et la caractérisation d'une TPE.
Nous notons également l'insuffisance d'une littérature spécifique à la TPE. Nous tenterons
dans cette section d'apporter
reprenons à cet effet, l'idée de Julien (199
entreprises au fonctionnement souvent proche et
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etc. Cependant, les EMF offrent des solutions
face aux difficultés de rentabiliser des prêts de faibles montants
coûts de transaction énormes que cela engendre (Attali et al., 2007) et le manque de garantie
des porteurs de projets ou des TPE déjà en activité.
Les deux acteurs supposés logiquement coopérer, la TPE et l’EMF, pour leur survie
n ambiguë et paradoxale. Comme le soulignent Balkenhol et
clients des EMF « créent plus fréquemment des entreprises d
sont donc demandeurs de prêts de faible montant, or ceux-ci sont moins rentables pour
ont généralement moins de garanties à présenter ».
Les EMF servent-ils réellement au financement
de ce papier est de montrer que les établissements de micro
naturellement ou pas au financement des TPE assimilables à leurs propriétaires.
intéressant d'étudier cette question car les TPE éprouvant déjà des difficultés de financement
car inéligibles auprès des banques conventionnelles, peuvent être sur le coup de la double
Il est important de connaitre les raisons de cette double exclusion. P
, ce papier présentera successivement les cadre
méthodologie de la recherche suivie de l
enfin la conclusion.
CONCEPTUEL ET THEORIQUE
les concepts et l'ancrage théorique de l'étude. Ces cadrages
es caractéristiques théoriques d'une TPE et sur les facteurs de risque d'un
propriétaire de TPE empruntant auprès d'un EMF d'une part, et sur les théorie
sur la théorie de l’échange social pour comprendre les relations
entre les propriétaires des TPE et les EMF dans l'octroi des prêts pour financer ces TPE.
Aspects « in personae » de la TPE
ons l'absence de consensus sur la définition et la caractérisation d'une TPE.
insuffisance d'une littérature spécifique à la TPE. Nous tenterons
dans cette section d'apporter quelques éléments pour cerner ce qu'est une TPE
l'idée de Julien (1998) qui différencie les moyennes
entreprises au fonctionnement souvent proche et les petites et très petites entreprises
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3
s aux réticences des
rentabiliser des prêts de faibles montants, les
manque de garantie
Les deux acteurs supposés logiquement coopérer, la TPE et l’EMF, pour leur survie mutuelle,
Comme le soulignent Balkenhol et
créent plus fréquemment des entreprises de petite taille
ci sont moins rentables pour
Nous tenterons de
financement des TPE ? »
microfinance servent
naturellement ou pas au financement des TPE assimilables à leurs propriétaires. Il est
car les TPE éprouvant déjà des difficultés de financement
peuvent être sur le coup de la double
Il est important de connaitre les raisons de cette double exclusion. Pour aborder
adres conceptuel et
la présentation des
rages sont une revue de
et sur les facteurs de risque d'un
théories du compromis
pour comprendre les relations
dans l'octroi des prêts pour financer ces TPE.
ons l'absence de consensus sur la définition et la caractérisation d'une TPE.
insuffisance d'une littérature spécifique à la TPE. Nous tenterons
cerner ce qu'est une TPE. Nous
différencie les moyennes et les grandes
entreprises. La TPE
présente un caractère personnel, incarné souvent par le travailleur non salarié Ferrier (2002).
La taille d'une TPE est souvent réduite à son effectif. Ce dernier est contingent dont les
critères sont le secteur d’activité, la localisation géographique, la
moins de (8) salariés en Chine (Morris, 1998), moins de (6) pour Roberts et Wood (2002),
moins de (5) pour Julien et Marchesnay (199
anglophones. Nous retenons la taille au
qualitativement dans la littérature
la loi proxémique aiguë de Torr
responsabilité souvent financière, sur une seule personne (Le Vigour
2004). Gueguen (2004) soutient que la TPE présente un système d'information interne et
externe insuffisant et peu organisé
dépendante vis-à-vis des banques pour les différents financements, principalement
financement au démarrage et ses
activité sur un seul produit ou un seul service.
ces entreprises détenues et contrôlées par un entrepreneur (Litz, 1995; Allouche et Amann,
2000). Le propriétaire de la TPE est à la recherche de revenus plus que de profit
présentent une incertitude permanente
propriétaire car le pouvoir de décision est concentré en totalité dans les mains du propriétaire
(Mahé de Boislandelle, 1996)
personnalité, il s’identifie totalement à elle (Pailot, 1999).
formalisée que la grande dans ses démarches, ce qui conduit à l’existence d’asymétries
d’informations et à une augmentation
problèmes du financement de la TPE est lié au risque qu’elle représente.
que les entreprises avec plus de risque de crédit et d'incitations au risque subjectif
probablement sous des engagements plus stricts
Nous inférons l'hypothèse H0 : «
En effet, les TPE n'ont pas un autre recourt que les EMF, à l'exception de l'autofinancement
(en interne), pour se financer en externe. Elle
banques commerciales conventionnelles.
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présente un caractère personnel, incarné souvent par le travailleur non salarié Ferrier (2002).
La taille d'une TPE est souvent réduite à son effectif. Ce dernier est contingent dont les
critères sont le secteur d’activité, la localisation géographique, la culture etc.
en Chine (Morris, 1998), moins de (6) pour Roberts et Wood (2002),
moins de (5) pour Julien et Marchesnay (1994) et moins de (4) salariés pour les chercheurs
la taille au sens de Julien et Marchesnay. La TPE est
la littérature en utilisant la loi proxémique de Moles et Rhomer (197
proxémique aiguë de Torrès (2003) confirmée par Peter (2014). La TPE centralise sa
financière, sur une seule personne (Le Vigoureux, 1997
Gueguen (2004) soutient que la TPE présente un système d'information interne et
externe insuffisant et peu organisé. Son autonomie est très réduite c
vis des banques pour les différents financements, principalement
ses besoins financier à court terme. Elle réalise l'essentiel de son
activité sur un seul produit ou un seul service. Elle est familiale ou patrimoniale pour désigner
ces entreprises détenues et contrôlées par un entrepreneur (Litz, 1995; Allouche et Amann,
Le propriétaire de la TPE est à la recherche de revenus plus que de profit
e permanente (Deeks, 1973). La TPE est assujettie
car le pouvoir de décision est concentré en totalité dans les mains du propriétaire
1996). Le dirigeant perçoit la TPE comme le prolongement de sa
personnalité, il s’identifie totalement à elle (Pailot, 1999). La TPE est vue comme moins
formalisée que la grande dans ses démarches, ce qui conduit à l’existence d’asymétries
augmentation des coûts de financement. Nous reten
problèmes du financement de la TPE est lié au risque qu’elle représente.
que les entreprises avec plus de risque de crédit et d'incitations au risque subjectif
probablement sous des engagements plus stricts (Berlin et Mester, 1993).
: « Les EMF servent principalement à financer les TPE
les TPE n'ont pas un autre recourt que les EMF, à l'exception de l'autofinancement
(en interne), pour se financer en externe. Elles ont plus de difficulté à être acceptée par les
banques commerciales conventionnelles.
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présente un caractère personnel, incarné souvent par le travailleur non salarié Ferrier (2002).
La taille d'une TPE est souvent réduite à son effectif. Ce dernier est contingent dont les
culture etc. La TPE emploie
en Chine (Morris, 1998), moins de (6) pour Roberts et Wood (2002),
pour les chercheurs
La TPE est caractérisée
la loi proxémique de Moles et Rhomer (1978) et
La TPE centralise sa
ux, 1997 in Reyes,
Gueguen (2004) soutient que la TPE présente un système d'information interne et
car elle est surtout
vis des banques pour les différents financements, principalement son
réalise l'essentiel de son
est familiale ou patrimoniale pour désigner
ces entreprises détenues et contrôlées par un entrepreneur (Litz, 1995; Allouche et Amann,
Le propriétaire de la TPE est à la recherche de revenus plus que de profit, ces revenus
assujettie à l'entrepreneur
car le pouvoir de décision est concentré en totalité dans les mains du propriétaire
Le dirigeant perçoit la TPE comme le prolongement de sa
est vue comme moins
formalisée que la grande dans ses démarches, ce qui conduit à l’existence d’asymétries
retenons que l’un des
La théorie suggère
que les entreprises avec plus de risque de crédit et d'incitations au risque subjectif, empruntent
t principalement à financer les TPE. »
les TPE n'ont pas un autre recourt que les EMF, à l'exception de l'autofinancement
plus de difficulté à être acceptée par les
1.2. Cadre théorique: TOT
La littérature sur le financement des entreprises a toujours mobilisé, l
ou "trade-off theory (TOT)"
(POT)". Le TOT précise que l
et dettes, ou plus rarement, il
1991). Le compromis ne semble pas favoriser l’endettement dans le cas des PME (Mac
Bhaird, 2010). Cette théorie repose sur la thès
l’endettement augmente la rentabilité de la firme du fait de l’économie d’impôt qu’il génère
mais augmente en même temps le risque de faillite.
elles évoluent pour la plupart
faveur de l’autofinancement et
financiers des organisations s’effectuent en fonction d’un ordre hiérarchique qui révèle les
préférences financières des gestionnaires (Myers et Majluf, 1984). Le financement interne est
privilégié au financement externe. Quand le financement externe est nécessaire, la dette est
préférée par rapport à l'ouverture du capital aux nouveaux associés. La TPE
recours à l'ouverture du capital car l'entrepreneur propriétaire veut garder le contrôle de son
affaire. Adair et Adaskou (2014)
en partie seulement, le comportement d’endettement
donc pas adaptées pour expliquer le financement d
plus petites, sont moins fiables au niveau de leur performance et leur contexte
environnemental sont plus risquées (Sarno, 200
entreprises ont un accès difficile aux ressources externes car il est lié à l’ampleur des risques
assumés par les bailleurs de fonds, pour le financement des PME et des TPE.
d’asymétrie informationnelle et du risque très élevé perçu par les
financement des TPE, plus difficile.
l'échange social plus spécifiquement dans son aspect confiance
financement des TPE par les EMF.
facteurs de risque de défaut du
ou non des EMF, par ricochet, le
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TOT et POT
littérature sur le financement des entreprises a toujours mobilisé, la théorie du compromis
et la théorie de l’ordre hiérarchique ou "pecking order theory
précise que l'entrepreneur propriétaire de la PME choisit entre fonds propres
il a recours au marché financier (Myers, 2001 ; Harris et Raviv,
1991). Le compromis ne semble pas favoriser l’endettement dans le cas des PME (Mac
Bhaird, 2010). Cette théorie repose sur la thèse de Modigliani et Miller (1963) selon laquelle
l’endettement augmente la rentabilité de la firme du fait de l’économie d’impôt qu’il génère
mais augmente en même temps le risque de faillite. Ce qui n'est pas le cas pour les TPE car
plupart dans l'informel. Ce risque de faillite de PME
faveur de l’autofinancement et moins à l’endettement. Le POT stipule que les besoins
financiers des organisations s’effectuent en fonction d’un ordre hiérarchique qui révèle les
nces financières des gestionnaires (Myers et Majluf, 1984). Le financement interne est
privilégié au financement externe. Quand le financement externe est nécessaire, la dette est
préférée par rapport à l'ouverture du capital aux nouveaux associés. La TPE
recours à l'ouverture du capital car l'entrepreneur propriétaire veut garder le contrôle de son
2014) arguent que les deux théories POT et TOT
en partie seulement, le comportement d’endettement financier des PME. Ces
expliquer le financement des TPE par les EMF. Les TPE plus jeunes,
plus petites, sont moins fiables au niveau de leur performance et leur contexte
environnemental sont plus risquées (Sarno, 2008). Riding et al. (2012) ont montré que les
entreprises ont un accès difficile aux ressources externes car il est lié à l’ampleur des risques
assumés par les bailleurs de fonds, pour le financement des PME et des TPE.
elle et du risque très élevé perçu par les EMF rend
plus difficile. Nous présentons dans la section suivant
plus spécifiquement dans son aspect confiance, qui semblerait expliquer le
financement des TPE par les EMF. En outre nous présentons une revue de la littérature sur les
facteurs de risque de défaut du propriétaire de TPE qui pourrait mieux expliquer
ou non des EMF, par ricochet, le financement ou non des TPE par ces EMF
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5
a théorie du compromis
de l’ordre hiérarchique ou "pecking order theory
choisit entre fonds propres
a recours au marché financier (Myers, 2001 ; Harris et Raviv,
1991). Le compromis ne semble pas favoriser l’endettement dans le cas des PME (Mac an
e de Modigliani et Miller (1963) selon laquelle
l’endettement augmente la rentabilité de la firme du fait de l’économie d’impôt qu’il génère
Ce qui n'est pas le cas pour les TPE car
de PME jouerait plus en
stipule que les besoins
financiers des organisations s’effectuent en fonction d’un ordre hiérarchique qui révèle les
nces financières des gestionnaires (Myers et Majluf, 1984). Le financement interne est
privilégié au financement externe. Quand le financement externe est nécessaire, la dette est
préférée par rapport à l'ouverture du capital aux nouveaux associés. La TPE a rarement
recours à l'ouverture du capital car l'entrepreneur propriétaire veut garder le contrôle de son
POT et TOT expliquent, mais
Ces théories ne sont
par les EMF. Les TPE plus jeunes,
plus petites, sont moins fiables au niveau de leur performance et leur contexte
8). Riding et al. (2012) ont montré que les
entreprises ont un accès difficile aux ressources externes car il est lié à l’ampleur des risques
assumés par les bailleurs de fonds, pour le financement des PME et des TPE. Les problèmes
EMF rendent l’accès au
suivante, la théorie de
, qui semblerait expliquer le
une revue de la littérature sur les
expliquer la confiance
EMF.
2. THEORIE DE L'ECHANGE SOCIAL ET FINANCEMENT DE LA
Le financement d'une TPE par un EMF est possible qu
ou si l'entrepreneur a la garantie personnelle ou la richesse qui peut être mise en gage ou
employée pour soutenir une garantie personnelle (Berger et Udell, 1995, 1998; Avery et al.,
1998). Quand le client dispose d
bon indicateur de confiance pour l’EMF. Ce client présente par conséquent moins de risque
(Bernanke et Gertler, 1989 ; Joumady, 2001).
financement interne parce qu'elle réduit
1984). De même, certains chercheurs ont montré que la sélection adverse favorise la dette
externe par rapport aux capitaux propres externes (Myers, 1984
Nachman et Noe, 1994). Le crédit dépend toujours de la confiance du prêteur à l'emprunteur
et de la force de leur relation (Berger et Udell, 1995
pourquoi la théorie de l'échange social
propriétaire de TPE et l'EMF donc
individuellement. Car elle privilégie les relations interpersonnelles et celles
la confiance. L'échange social est défini comme
que ces actes sont supposés apporter et qu'ils apportent effectivement de la part des autres"
(Blau, 1964). Le fondement principal est que les interactions entre parties sont
interdépendantes et séquentielles
créer, grâce à un processus d'auto
confiance et l'investissement
Michell, 2005). Les échanges inter
opportuniste de l'intérêt de chaque entreprise,
interpersonnels (Ploetner et Ehret, 2006)
l'engagement mutuel, la réciprocité et la confiance, créatrices d'un état affectif favorable à la
collaboration (Donada et Nogatchewsky, 2005). Ces normes favorisent une collaboration
harmonieuse et de long terme entre les parties. Elles améliorent la pérenn
de la relation (Narasimhan et al., 2009; Yang et al., 2008).
son aspect confiance permet d'expliquer la relation
l'EMF. Le premier doit présenter les critères favorables qui suscitent la confiance du
deuxième. Plusieurs auteurs ont étudié l
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DE L'ECHANGE SOCIAL ET FACTEURS DE FINANCEMENT DE LA TPE PAR LES EMF
Le financement d'une TPE par un EMF est possible quand l'entreprise a la garantie disponible,
ou si l'entrepreneur a la garantie personnelle ou la richesse qui peut être mise en gage ou
employée pour soutenir une garantie personnelle (Berger et Udell, 1995, 1998; Avery et al.,
Quand le client dispose d’un montant important de fonds propres, cela constitue un
pour l’EMF. Ce client présente par conséquent moins de risque
; Joumady, 2001). La dette externe peut également être préférée au
terne parce qu'elle réduit les coûts de vérification (Townsend, 1979;
De même, certains chercheurs ont montré que la sélection adverse favorise la dette
externe par rapport aux capitaux propres externes (Myers, 1984 ; Myers et Majluf, 1984
crédit dépend toujours de la confiance du prêteur à l'emprunteur
de leur relation (Berger et Udell, 1995 ; Harhoff et Korting, 1998).
pourquoi la théorie de l'échange social semble convenir pour expliquer
propriétaire de TPE et l'EMF donc le financement des TPE par les EMF accordant des prêts
ar elle privilégie les relations interpersonnelles et celles
L'échange social est défini comme "les actes volontaires motivés par les retours
que ces actes sont supposés apporter et qu'ils apportent effectivement de la part des autres"
Le fondement principal est que les interactions entre parties sont
interdépendantes et séquentielles. Cette séquence d'échange, répétée avec succès est supposée
créer, grâce à un processus d'auto-renforcement, une relation de haute qualité basée sur la
confiance et l'investissement mutuels (Macneil, 1980; Dwyer et al., 1987
Les échanges inter-firmes ne s'expliquent pas uniquement par la recherche
opportuniste de l'intérêt de chaque entreprise, mais aussi par la construction des réseaux
interpersonnels (Ploetner et Ehret, 2006) et le partage de normes relationnelles comme
ngagement mutuel, la réciprocité et la confiance, créatrices d'un état affectif favorable à la
collaboration (Donada et Nogatchewsky, 2005). Ces normes favorisent une collaboration
harmonieuse et de long terme entre les parties. Elles améliorent la pérennité et la performance
Narasimhan et al., 2009; Yang et al., 2008). La théorie de l'échange social dans
permet d'expliquer la relation, propriétaire de TPE emprunt
Le premier doit présenter les critères favorables qui suscitent la confiance du
Plusieurs auteurs ont étudié les facteurs qui concourent à la relation personnelle
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6
FACTEURS DE RISQUE DE
l'entreprise a la garantie disponible,
ou si l'entrepreneur a la garantie personnelle ou la richesse qui peut être mise en gage ou
employée pour soutenir une garantie personnelle (Berger et Udell, 1995, 1998; Avery et al.,
’un montant important de fonds propres, cela constitue un
pour l’EMF. Ce client présente par conséquent moins de risque
La dette externe peut également être préférée au
Townsend, 1979; Diamond,
De même, certains chercheurs ont montré que la sélection adverse favorise la dette
; Myers et Majluf, 1984 ;
crédit dépend toujours de la confiance du prêteur à l'emprunteur
; Harhoff et Korting, 1998). C'est
xpliquer la relation entre le
par les EMF accordant des prêts
ar elle privilégie les relations interpersonnelles et celles-ci sont basées sur
"les actes volontaires motivés par les retours
que ces actes sont supposés apporter et qu'ils apportent effectivement de la part des autres"
Le fondement principal est que les interactions entre parties sont
. Cette séquence d'échange, répétée avec succès est supposée
renforcement, une relation de haute qualité basée sur la
, 1987; Cropanzano et
firmes ne s'expliquent pas uniquement par la recherche
mais aussi par la construction des réseaux
et le partage de normes relationnelles comme
ngagement mutuel, la réciprocité et la confiance, créatrices d'un état affectif favorable à la
collaboration (Donada et Nogatchewsky, 2005). Ces normes favorisent une collaboration
ité et la performance
La théorie de l'échange social dans
empruntant auprès de
Le premier doit présenter les critères favorables qui suscitent la confiance du
à la relation personnelle
entre le propriétaire de TPE et l'EMF, qui
prêt. Il s'agit notamment de la taille moyenne du prêt (
moyen octroyé pondéré par le PNB par habitant (Cull et al., 2009; Hermes et al., 2008; De
Bruyne, 2008; Dewez, 2008),
Armendáriz et Morduch, 2010),
crédits (Dewez, 2008; Gutiérez
grande taille du prêt offert, de
solvabilité du propriétaire de TPE
Dans notre contexte, nous en avons mobilisé d'autres, la moyenne sur les montants emprun
par le même propriétaire de
l'EMF, la destination des sommes empruntées et l'expérience
l'emprunt ou la récidive. Ces facteurs supposés créer une relation de confiance entre le préteur
et l'emprunteur, permettent-ils réellement de favoriser l'octroi du
intuitivement tentés de répondre par l'affirmative. Cependant
les différents déterminants pressentis pour expliquer
pas des prêts afin de financer d
2.1. Niveau du montant du prêt
Hermes et al. (2008) utilisent le niveau du montant moyen
propension de prêt aux pauvres.
remboursements s’échelonnant sur plusieurs années, difficiles à surveiller par rapport au
remboursement hebdomadaire usuel en microfinance (Wampfler
Nous acceptons l’idée selon laquelle plus les horizons temporel et spatial s’élargissent plus
l’incertitude croît. « C’est ainsi que le temps qu’il fera dans un avenir proche n’est selon
Keynes que modérément incertain… Suivant
en particulier qui sont incertains » (Moureau et Riveau, 2004). Plus la proximité temporelle
est forte, plus l’incertitude diminue. C’est
terme. Les montants prêtés élevés, rendent les clients propriétaires d
Nous retenons comme Mosley
propriétaire de TPE comme proxy du
Nous inférons alors l'hypothèse TPE est financée. »
XXVIIème
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Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018
et l'EMF, qui renforcent la confiance et favorisent l
la taille moyenne du prêt (Mosley, 1996), du
moyen octroyé pondéré par le PNB par habitant (Cull et al., 2009; Hermes et al., 2008; De
Bruyne, 2008; Dewez, 2008), du pourcentage de femmes clientes (De Bruyne, 2008;
Armendáriz et Morduch, 2010), du nombre d’emprunteurs actifs rapporté au portefeuille de
crédits (Dewez, 2008; Gutiérez-Nieto et Serrano-Cinca, 2008; Daley-Harris, 2009),
de l'historique financière de l'entrepreneur (Feldman, 1997),
solvabilité du propriétaire de TPE (Ang, 1992; Mester, 1997). Cette liste n’est pas exhaustive.
Dans notre contexte, nous en avons mobilisé d'autres, la moyenne sur les montants emprun
propriétaire de TPE, la proximité géographique de la TPE avec
l'EMF, la destination des sommes empruntées et l'expérience du propriétaire
Ces facteurs supposés créer une relation de confiance entre le préteur
ils réellement de favoriser l'octroi du prêt
intuitivement tentés de répondre par l'affirmative. Cependant, nous examinerons pour la suite
les différents déterminants pressentis pour expliquer la confiance des EMF pour octroyer
des TPE.
ontant du prêt
Hermes et al. (2008) utilisent le niveau du montant moyen comme variable pour mesurer la
propension de prêt aux pauvres. Les prêts des montants élevés impliquent des
remboursements s’échelonnant sur plusieurs années, difficiles à surveiller par rapport au
remboursement hebdomadaire usuel en microfinance (Wampfler, 2002; Klein et al., 1999).
ons l’idée selon laquelle plus les horizons temporel et spatial s’élargissent plus
l’incertitude croît. « C’est ainsi que le temps qu’il fera dans un avenir proche n’est selon
Keynes que modérément incertain… Suivant cette conception, c’est le futur et le long terme
en particulier qui sont incertains » (Moureau et Riveau, 2004). Plus la proximité temporelle
est forte, plus l’incertitude diminue. C’est pourquoi les EMF accordent
prêtés élevés, rendent les clients propriétaires d'une
Mosley (1996), la moyenne des montants déjà empruntés par le
proxy du niveau de montant prêtés.
Nous inférons alors l'hypothèse H1 : « Plus le niveau de montant prêtés
Conférence Internationale de Management Stratégique
7
et favorisent l'octroi d’un
du montant du crédit
moyen octroyé pondéré par le PNB par habitant (Cull et al., 2009; Hermes et al., 2008; De
pourcentage de femmes clientes (De Bruyne, 2008;
nombre d’emprunteurs actifs rapporté au portefeuille de
Harris, 2009), de la plus
l'historique financière de l'entrepreneur (Feldman, 1997), de la
n’est pas exhaustive.
Dans notre contexte, nous en avons mobilisé d'autres, la moyenne sur les montants empruntés
TPE, la proximité géographique de la TPE avec le siège de
du propriétaire de la TPE à
Ces facteurs supposés créer une relation de confiance entre le préteur
prêt ? Nous sommes
, nous examinerons pour la suite
la confiance des EMF pour octroyer ou
comme variable pour mesurer la
Les prêts des montants élevés impliquent des
remboursements s’échelonnant sur plusieurs années, difficiles à surveiller par rapport au
, 2002; Klein et al., 1999).
ons l’idée selon laquelle plus les horizons temporel et spatial s’élargissent plus
l’incertitude croît. « C’est ainsi que le temps qu’il fera dans un avenir proche n’est selon
cette conception, c’est le futur et le long terme
en particulier qui sont incertains » (Moureau et Riveau, 2004). Plus la proximité temporelle
des crédits à court
'une TPE, très risqués.
la moyenne des montants déjà empruntés par le
montant prêtés est élevé, plus la
En effet, les gros montants remboursés à court terme par le propriétaire de TPE, permettent
une grande rentabilité de l'EMF et une surface d'investissement plus large pour la TPE.
connotent également d'un bon client qui honorent ses dettes donc
dynamique » et de la progressivité des montants prêtés
2.2. Proximité géographique
Les propriétaires de TPE sont généralement des personnes ayant une certaine proximité
géographique avec l'EMF car ils habitent le quartier ou
les structures d’appui et les entrepreneur
Rajan, 1994). L’ancrage local des relations économiques fondées sur des rapports de
proximité est fondamental pour ces relati
confiance indispensable (Servet, 1999). La proximité permet en effet de pallier les asymétries
d’information et d’instaurer la confiance grâce à un rapprochement entre les différents
acteurs. Le concept de proximité a été longtemps introduit dans la microfinance comme une
mesure permettant de réduire le risque (Servet, 1996; Mayoukou, 2000; Lelart, 2006, 2008).
Elle est aussi un facteur de performance pour l’EMF.
profondément égocentrée (Schwach, 1993).
événements diminue nécessairement avec la distance à mesure que décroît leur perception
elle-même" (Moles et Rohmer, 1978). La proximité re
peut significativement améliorer l’information disponible et réduire les effets négatifs de
l’asymétrie d’informations (Binks et Ennew, 1997). Le concept de «
élaboré par Belletante (1991) va dan
Mahé de Boislandelle (1996). C’est
l’environnement le plus proche, car le risque est réduit au minimum.
relativiser le pouvoir de la proximité.
l’exacerbation de l’effet de proximité peut amener l’EMF, par excès de confiance aux clients
propriétaires de TPE, proches, à occulter totalement ce que Julien (200
faibles.
Nous inférons alors l'hypothèse l’EMF prêteur, plus elle est financée
En effet, un établissement de microfinance est considéré comme une banque de proximité et
la proximité géographique est un réducteur de risque de défaut.
XXVIIème
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les gros montants remboursés à court terme par le propriétaire de TPE, permettent
une grande rentabilité de l'EMF et une surface d'investissement plus large pour la TPE.
connotent également d'un bon client qui honorent ses dettes donc qui bénéficie
et de la progressivité des montants prêtés.
2.2. Proximité géographique
ont généralement des personnes ayant une certaine proximité
car ils habitent le quartier ou l'arrondissement.
les structures d’appui et les entrepreneurs est souvent invoquée (Levratto 1992 ; Petersen et
Rajan, 1994). L’ancrage local des relations économiques fondées sur des rapports de
proximité est fondamental pour ces relations de service et il est le garant d’un lien de
confiance indispensable (Servet, 1999). La proximité permet en effet de pallier les asymétries
d’information et d’instaurer la confiance grâce à un rapprochement entre les différents
oximité a été longtemps introduit dans la microfinance comme une
mesure permettant de réduire le risque (Servet, 1996; Mayoukou, 2000; Lelart, 2006, 2008).
un facteur de performance pour l’EMF. La perception de l’incertitude est
profondément égocentrée (Schwach, 1993). "L’importance des êtres, des choses et des
événements diminue nécessairement avec la distance à mesure que décroît leur perception
même" (Moles et Rohmer, 1978). La proximité relationnelle entre la banque et
peut significativement améliorer l’information disponible et réduire les effets négatifs de
l’asymétrie d’informations (Binks et Ennew, 1997). Le concept de « territoire financier
élaboré par Belletante (1991) va dans le même sens. Cela justifie l’effet de microcosme de
Mahé de Boislandelle (1996). C’est pourquoi le champ d’action d’un EMF tend à se limiter à
l’environnement le plus proche, car le risque est réduit au minimum.
de la proximité. Elle peut engendrer des effets négatifs car
l’exacerbation de l’effet de proximité peut amener l’EMF, par excès de confiance aux clients
proches, à occulter totalement ce que Julien (2001) appelle les signaux
Nous inférons alors l'hypothèse H2 :« Plus la TPE est située à proximité géographique de l’EMF prêteur, plus elle est financée. »
un établissement de microfinance est considéré comme une banque de proximité et
la proximité géographique est un réducteur de risque de défaut. Nous considérons la proximité
Conférence Internationale de Management Stratégique
8
les gros montants remboursés à court terme par le propriétaire de TPE, permettent
une grande rentabilité de l'EMF et une surface d'investissement plus large pour la TPE. Ils
bénéficie « d’incitation
ont généralement des personnes ayant une certaine proximité
La proximité entre
t souvent invoquée (Levratto 1992 ; Petersen et
Rajan, 1994). L’ancrage local des relations économiques fondées sur des rapports de
est le garant d’un lien de
confiance indispensable (Servet, 1999). La proximité permet en effet de pallier les asymétries
d’information et d’instaurer la confiance grâce à un rapprochement entre les différents
oximité a été longtemps introduit dans la microfinance comme une
mesure permettant de réduire le risque (Servet, 1996; Mayoukou, 2000; Lelart, 2006, 2008).
perception de l’incertitude est
"L’importance des êtres, des choses et des
événements diminue nécessairement avec la distance à mesure que décroît leur perception
lationnelle entre la banque et la TPE
peut significativement améliorer l’information disponible et réduire les effets négatifs de
territoire financier »
s le même sens. Cela justifie l’effet de microcosme de
le champ d’action d’un EMF tend à se limiter à
l’environnement le plus proche, car le risque est réduit au minimum. Cependant, il faut
peut engendrer des effets négatifs car
l’exacerbation de l’effet de proximité peut amener l’EMF, par excès de confiance aux clients
1) appelle les signaux
Plus la TPE est située à proximité géographique de
un établissement de microfinance est considéré comme une banque de proximité et
Nous considérons la proximité
à l'EMF toute TPE qui se situe dans le même arrondissement que le siège de l'EMF
dire dans un rayon de 4 km environ. Cette distance géographique est retenue pour
opérationnaliser la variable proximité.
2.3. Destination du prêt
Les contrôles d'utilisation productive des montants
permet de limiter le risque de défaut
du retour à l’investissement de l'activité. La destination du prêt accordé est une obligation qui
consiste à faire une utilisation du crédit à bon escient
d'une telle obligation de contrôle que Sen (2000) qualifie de "carte à l'échange".
dissuade du détournement des
négliger l'aboutissement du pr
de TPE ont peu de nantissement et
notamment la consommation domestique courante.
Nous inférons alors l'hypothèse l’investissement, plus elle est financée
En effet, une TPE qui investit peut réserver une partie du retour à l'investissement pour
rembourser sa dette.
2.4. Expérience ou récidive à l'emprunt
Un remboursement de prêt signifie
nouveau prêt, probablement plus important. C'est le principe de progressivité du crédit qui
joue un rôle important en incitant au respect des engagements (Hudon et al., 2009).
le montant plafond de crédit peut être étendu sans regarder l’historique de l’emprunteur, s’il
honore ses prêts antérieurs
« d’incitation dynamique ». De ce fait, l
du même EMF, qui mesure son
(1999) a évalué des coefficients du modèle
du risque en fonction de l'expérience. Un coefficient positif augmente le risque et un
coefficient négatif diminue le risque. Plus le nombre de prêts accordés
élevé, plus la possibilité des ar
en pourcentage 5 points moins probables pour un emprunteur à sa huitième (8
XXVIIème
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à l'EMF toute TPE qui se situe dans le même arrondissement que le siège de l'EMF
dire dans un rayon de 4 km environ. Cette distance géographique est retenue pour
opérationnaliser la variable proximité.
2.3. Destination du prêt
es contrôles d'utilisation productive des montants prêtés (Laffont et N’guessan
permet de limiter le risque de défaut. L’EMF doit s'assurer qu’il accorde des prêts sur la base
du retour à l’investissement de l'activité. La destination du prêt accordé est une obligation qui
consiste à faire une utilisation du crédit à bon escient. Il est donc difficile de se soustraire
d'une telle obligation de contrôle que Sen (2000) qualifie de "carte à l'échange".
es prêts accordés de leur destination contractuelle originelle ou
projet (Ghatak et Guinnane, 1999). Les emprunteurs propriétaires
ont peu de nantissement et utilisent éventuellement leurs prêts pour d'autres
nsommation domestique courante.
Nous inférons alors l'hypothèse H3 : « Plus le prêt octroyé à la TPE est destinés à l’investissement, plus elle est financée. »
une TPE qui investit peut réserver une partie du retour à l'investissement pour
2.4. Expérience ou récidive à l'emprunt
signifie que le propriétaire de TPE peut obtenir l'accès à un
plus important. C'est le principe de progressivité du crédit qui
joue un rôle important en incitant au respect des engagements (Hudon et al., 2009).
e montant plafond de crédit peut être étendu sans regarder l’historique de l’emprunteur, s’il
que Morduch (1999) et Simtowe et al. (2006) qualifi
De ce fait, le nombre de prêts déjà contracté par u
son expérience à l’emprunt ou sa récidive, augmente
(1999) a évalué des coefficients du modèle logit du risque et a mis en évidence le changement
du risque en fonction de l'expérience. Un coefficient positif augmente le risque et un
coefficient négatif diminue le risque. Plus le nombre de prêts accordés
élevé, plus la possibilité des arriérés coûteux diminuent. L'auteur montre que les arriérés sont
en pourcentage 5 points moins probables pour un emprunteur à sa huitième (8
Conférence Internationale de Management Stratégique
9
à l'EMF toute TPE qui se situe dans le même arrondissement que le siège de l'EMF c'est-à-
dire dans un rayon de 4 km environ. Cette distance géographique est retenue pour
Laffont et N’guessan, 2000)
L’EMF doit s'assurer qu’il accorde des prêts sur la base
du retour à l’investissement de l'activité. La destination du prêt accordé est une obligation qui
est donc difficile de se soustraire
d'une telle obligation de contrôle que Sen (2000) qualifie de "carte à l'échange". Ce contrôle
de leur destination contractuelle originelle ou de
emprunteurs propriétaires
leurs prêts pour d'autres objectifs
octroyé à la TPE est destinés à
une TPE qui investit peut réserver une partie du retour à l'investissement pour
peut obtenir l'accès à un
plus important. C'est le principe de progressivité du crédit qui
joue un rôle important en incitant au respect des engagements (Hudon et al., 2009). De ce fait,
e montant plafond de crédit peut être étendu sans regarder l’historique de l’emprunteur, s’il
Morduch (1999) et Simtowe et al. (2006) qualifient
e nombre de prêts déjà contracté par un client auprès
, augmente. Schreiner
du risque et a mis en évidence le changement
du risque en fonction de l'expérience. Un coefficient positif augmente le risque et un
coefficient négatif diminue le risque. Plus le nombre de prêts accordés antérieurement est
que les arriérés sont
en pourcentage 5 points moins probables pour un emprunteur à sa huitième (8ème) fois que
pour un emprunteur à sa première (1
sont perçus comme moins risqués.
aux risques de l’EMF ou celle de déterminer
l’équipe managériale. Cette éva
ses sources de fonds, de son
localisation de ses clients et leur secteur d’activité (
financement de la TPE par l’EMF
de TPE. Ce dernier présente un risque non négligeable pour l'EMF.
Nous inférons alors l'hypothèse EMF, plus elle est financée. »
En effet, la récidive peut être
qui caractérise un bon client, qui rembourse sa dette
nouveau prêt éventuellement plus important (incitation dynamique).
En somme, notre étude empirique
déjà contractés ou expérience du
montants empruntés, la proximité géographique de l'emprunteur propriétaire d
destination des montants reçus
3. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE Nous cherchons à expliquer les raisons qui concourent au financement ou non des TPE par les
EMF qui existent déjà. Nous retenons le contexte des EMF qui octroient des
Nous allons explorer les conditions qui décrivent, expliquent et font comprendre ce
financement ou pas. Nous étudions cette problématique sous le prisme de 168 propriétaires
dirigeants de TPE, qui empruntent auprès d'un EMF.
empirique étudie un phénomène contemporain considéré dans un contexte
permet d'identifier la question et de choisir des outils de mesure avant de lancer la recherche
principale. Nous adoptons dans cette étude, une démarc
empiriques. Nous sommes sur le sillon
(1996) et Walsh (2017). Nous
comparée (QCA), qui est une technique hybride qualitative et quantitative
Ragin, 1987). Nous exposons
choix de financement des TPE à savoir,
XXVIIème
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pour un emprunteur à sa première (1ère) fois. Les emprunteurs qui ont déjà reçu plusieurs prêts
rçus comme moins risqués. La responsabilité d’évaluer périodiquement l’exposition
de l’EMF ou celle de déterminer sa stratégie de gestion du risque, relève de
l’équipe managériale. Cette évaluation est entre autres fonction de son contexte juri
de son taux d’intérêt, de ses conditions de remboursement,
clients et leur secteur d’activité (Goldberg et Palladini, 2011)
de la TPE par l’EMF est assimilé aux prêts personnels accordés
Ce dernier présente un risque non négligeable pour l'EMF.
Nous inférons alors l'hypothèse H4:« Plus la TPE récidive à l'emprunt auprès d'un »
peut être perçue comme un facteur favorable par l'EMF, c'est un critère
qui caractérise un bon client, qui rembourse sa dette antérieure pour que l'EMF lui octroie un
nouveau prêt éventuellement plus important (incitation dynamique).
otre étude empirique retient comme déterminants potentiels le nombre de prêts
déjà contractés ou expérience du propriétaire de TPE ou la récidive.
montants empruntés, la proximité géographique de l'emprunteur propriétaire d
çus.
METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
Nous cherchons à expliquer les raisons qui concourent au financement ou non des TPE par les
qui existent déjà. Nous retenons le contexte des EMF qui octroient des
Nous allons explorer les conditions qui décrivent, expliquent et font comprendre ce
financement ou pas. Nous étudions cette problématique sous le prisme de 168 propriétaires
dirigeants de TPE, qui empruntent auprès d'un EMF. Selon Yin (2003),
empirique étudie un phénomène contemporain considéré dans un contexte
permet d'identifier la question et de choisir des outils de mesure avant de lancer la recherche
Nous adoptons dans cette étude, une démarche inductive en partant de
Nous sommes sur le sillon de Glaser et Strauss (2007) aussi bien que
Nous utilisons la technique mixte quali-quanti, l’analyse qualitative
, qui est une technique hybride qualitative et quantitative
Nous exposons par la suite le cadre théorique que nous mobilisons pour le
des TPE à savoir, la théorie du compromis et la théorie de l’ordre
Conférence Internationale de Management Stratégique
10
) fois. Les emprunteurs qui ont déjà reçu plusieurs prêts
La responsabilité d’évaluer périodiquement l’exposition
gestion du risque, relève de
contexte juridique, de
conditions de remboursement, de la
Goldberg et Palladini, 2011). Le
accordés aux propriétaires
emprunt auprès d'un même
facteur favorable par l'EMF, c'est un critère
pour que l'EMF lui octroie un
comme déterminants potentiels le nombre de prêts
ou la récidive. La moyenne des
montants empruntés, la proximité géographique de l'emprunteur propriétaire de TPE et la
Nous cherchons à expliquer les raisons qui concourent au financement ou non des TPE par les
qui existent déjà. Nous retenons le contexte des EMF qui octroient des prêts individuels.
Nous allons explorer les conditions qui décrivent, expliquent et font comprendre ce
financement ou pas. Nous étudions cette problématique sous le prisme de 168 propriétaires-
Selon Yin (2003), cette démarche
réel. Cette méthode
permet d'identifier la question et de choisir des outils de mesure avant de lancer la recherche
en partant de des données
aussi bien que Locke
quanti, l’analyse qualitative
, qui est une technique hybride qualitative et quantitative (Marx et al., 2013;
que nous mobilisons pour le
la théorie de l’ordre
hiérarchique. Nous présenterons
généralités, la calibration des variables, la table de vérité
des conditions.
3.1. Méthode qualitative comparée (
3.1.1. Généralités
La méthode mixte QCA créée par Ragin (1987)ensembles. Les variables explicatives et expliquée peuvent être quantitatives ou qualitativesal., 2013; Ragin, 1987). Elle se concentreempiriques à examiner (de 10 à plusieurs combinaisons différentes d'attributs de cas.lier les combinaisons de présence (=1) ou d'absence (=0) d'attributs causalement appropriés à un résultat. Une étude QCA peut être organisée en cinq (5) étapes. La première étape consiste au choix d’un résultat d'intérêt et des cas pour lesquels ce résultacalibrage qui évalue le résultat aussi bien identifie les attributs supposés être causalement lié au résultat basé sur la théorie et la connaissance des cas. La troisième étape exige la construction d'une table de vérité, comprenant toutétape entraîne la réduction théorique du jeu de la table de vérité; La cinquième étape implique la représentation et l'interprétation deet Strand (2008), sont de bonnesdevenues le champ de croissance le plus rapide pour des applications de QCA (Rihoux et al., 2013).
3.1.2. Calibration ou dichotomisation des variables
Les variables sont calibrées c’estbinaire (0 et 1). Dans un tableau statistique, chaque ligne représente un cas empirique (dans notre cas 168 lignes). Nous calibrons des jeux des données brutes de variables catégoriques ou continues avec des critères de calibrage tant externes qu'internes. Les critères externes résultent de la connaissance théorique antérieure, tandis que des critères internes suidisponibles. Le nombre de variables explicatives à retenir par rapport au nombre de cas empirique disponibles, devrait être le plus faible possible. Dans notre cas quatre (4).
3.1.3. Table de vérité
Après le calibrage du résultat et des attributs, les données sont analysées utilisant des tables de vérité (Ragin, 2000 ; Ragin et Strand, 2008). diversité logiquement possible et empiriquement observée de cas. 2k lignes (avec k, le nombre de conditionslogiquement possibles représentant des valeurs de vérité pour des déclarations logiques (Caramani, 2009; Mendelson, 1970). Dans notre casLe nombre de conditions ou variables explicatives peut facilement surpasser le nombre de cas empiriques. Cela aboutit à un problème de diversité limitée. al. (2013) recommandent un rapport plus grand que 3 cas pour une 1 variable explicative dans une analyse contenant 3 ou 4 conditionsont été exploités ce qui convient largementcomptabilisons le nombre de cas empiriques du tableau calibré. Cela donne les différentes conditionsde la variable expliquée ou de la fonction booléenne. Les lignes de la table de vérité quipas de cas empiriques calibrés, sont des cas logiques. La solution parcimonieuse est celle qui intègre tous les cas logiques qui sont pris en compte pour
XXVIIème
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Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018
Nous présenterons d’une manière succincte la méthode QCA
généralités, la calibration des variables, la table de vérité, les données et l’opérationnalisation
qualitative comparée (QCA)
QCA créée par Ragin (1987) est basée sur l’algèbre de Boole. Les variables explicatives et expliquée peuvent être quantitatives ou qualitatives
Elle se concentre sur l’étude de petits, moyens ou grands nombres de cas 10 à 256) et sur la complexité causale quand un résultat peut résulter
plusieurs combinaisons différentes d'attributs de cas. L'algèbre booléenne permet aux chercheurs de lier les combinaisons de présence (=1) ou d'absence (=0) d'attributs causalement appropriés à un résultat. Une étude QCA peut être organisée en cinq (5) étapes. La première étape consiste au choix d’un résultat d'intérêt et des cas pour lesquels ce résultat est approprié. La deuxième étape implique le calibrage qui évalue le résultat aussi bien identifie les attributs supposés être causalement lié au résultat basé sur la théorie et la connaissance des cas. La troisième étape exige la construction d'une
e de vérité, comprenant toutes les combinaisons possibles d'attributs explicatifsétape entraîne la réduction théorique du jeu de la table de vérité; La cinquième étape implique la représentation et l'interprétation des formules. Pour plus de détails opérationnels, Ragin (2000
bonnes références. Ces dernières années, les sciences de gestion sont devenues le champ de croissance le plus rapide pour des applications de QCA (Rihoux et al., 2013).
ation ou dichotomisation des variables
Les variables sont calibrées c’est-à-dire à partir de certains seuils, leur modalités sont transformées en binaire (0 et 1). Dans un tableau statistique, chaque ligne représente un cas empirique (dans notre cas
Nous calibrons des jeux des données brutes de variables catégoriques ou continues avec des critères de calibrage tant externes qu'internes. Les critères externes résultent de la connaissance théorique antérieure, tandis que des critères internes suivent l'analyse empirique des données
Le nombre de variables explicatives à retenir par rapport au nombre de cas empirique disponibles, devrait être le plus faible possible. Dans notre cas quatre (4).
du résultat et des attributs, les données sont analysées utilisant des tables de vérité , 2008). Une table de vérité est construite pour dresser la carte de la
diversité logiquement possible et empiriquement observée de cas. La table de vérité conditions explicatives). Ces lignes montrent toutes les combinaisons
représentant des valeurs de vérité pour des déclarations logiques (Caramani, Dans notre cas k=4, la table de vérité contient 24=16 lignes
variables explicatives peut facilement surpasser le nombre de cas empiriques. Cela aboutit à un problème de diversité limitée. Pour l’éviter, Marx (2010)
(2013) recommandent un rapport plus grand que 3 cas pour une 1 variable explicative dans une conditions explicatives. Dans notre cas empirique, 168
convient largement. Pour chaque ligne de la table de vérité nous comptabilisons le nombre de cas empiriques du tableau calibré. Cela donne les différentes conditionsde la variable expliquée ou de la fonction booléenne. Les lignes de la table de vérité quipas de cas empiriques calibrés, sont des cas logiques. La solution parcimonieuse est celle qui intègre tous les cas logiques qui sont pris en compte pour simplifier la formule finale
Conférence Internationale de Management Stratégique
11
la méthode QCA notamment les
l’opérationnalisation
est basée sur l’algèbre de Boole et sur la théorie des . Les variables explicatives et expliquée peuvent être quantitatives ou qualitatives (Marx et
sur l’étude de petits, moyens ou grands nombres de cas quand un résultat peut résulter de
L'algèbre booléenne permet aux chercheurs de lier les combinaisons de présence (=1) ou d'absence (=0) d'attributs causalement appropriés à un résultat. Une étude QCA peut être organisée en cinq (5) étapes. La première étape consiste au choix
t est approprié. La deuxième étape implique le calibrage qui évalue le résultat aussi bien identifie les attributs supposés être causalement lié au résultat basé sur la théorie et la connaissance des cas. La troisième étape exige la construction d'une
explicatifs. La quatrième étape entraîne la réduction théorique du jeu de la table de vérité; La cinquième étape implique la
détails opérationnels, Ragin (2000); Ragin les sciences de gestion sont
devenues le champ de croissance le plus rapide pour des applications de QCA (Rihoux et al., 2013).
dire à partir de certains seuils, leur modalités sont transformées en binaire (0 et 1). Dans un tableau statistique, chaque ligne représente un cas empirique (dans notre cas
Nous calibrons des jeux des données brutes de variables catégoriques ou continues avec des critères de calibrage tant externes qu'internes. Les critères externes résultent de la connaissance
vent l'analyse empirique des données Le nombre de variables explicatives à retenir par rapport au nombre de cas empirique
du résultat et des attributs, les données sont analysées utilisant des tables de vérité ne table de vérité est construite pour dresser la carte de la
table de vérité est un tableau de toutes les combinaisons
représentant des valeurs de vérité pour des déclarations logiques (Caramani, lignes (cf. annexe n°1).
variables explicatives peut facilement surpasser le nombre de cas (2010) et Thygeson et
(2013) recommandent un rapport plus grand que 3 cas pour une 1 variable explicative dans une 168 propriétaires de TPE
. Pour chaque ligne de la table de vérité nous comptabilisons le nombre de cas empiriques du tableau calibré. Cela donne les différentes conditions de la variable expliquée ou de la fonction booléenne. Les lignes de la table de vérité qui ne trouvent pas de cas empiriques calibrés, sont des cas logiques. La solution parcimonieuse est celle qui intègre
finale. La consistance est
utilisée pour décider quelles conconsistance minimum de 85% suffisantes dans la formule.
3.2. Données et opérationnalisation des
Les données sont extraites sous format Excel,
catégorie situé dans le quartier Lalala Dakar dans le 5
Libreville. Cette base de données créée
Figure n°1
Source : Auteur avril
Un échantillon de 168 propriétaires de TPE
classification est consignée dans l
le nombre de prêts déjà reçus
quartier de résidence et la destination des sommes reçues.
qualitative comparée (QCA), pour modéliser
La variable cible est codifiée
l'EMF; sinon la valeur=0 si
conditions explicatives comme facteurs
montant moyen prêté » (MONT
proximité géographique de la TPE
propriétaire» (PROXIM) et «
consentis à la TPE » (EXPER)
tableau n°1 (ci-après).
Commerçants45%
Autres Micro-Entrepreneurs
11%
XXVIIème
Conférence Internationale de Management Stratégique
Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018
pour décider quelles configurations sont associées à la formule. Les con (Ragin, 2008) sont retenues comme conditions
Données et opérationnalisation des conditions
sous format Excel, d’une base de données d’
situé dans le quartier Lalala Dakar dans le 5ème arrondissement
Cette base de données créée en 2013 a permis d'extraire les données en 201
n°1 : Classification des propriétaires de TPE
avril 2017. A partir d'un extrait de base des données créée en
propriétaires de TPE, clients de l’EMF a été explo
classification est consignée dans la figure n°1. Les informations recueillies sur ces clients sont
le nombre de prêts déjà reçus, les montants des prêts, le nombre de prêts remboursés, le
quartier de résidence et la destination des sommes reçues. Nous mobilisons l
pour modéliser le financement des TPE par les
codifiée par (FINTPE) qui prend la valeur=1 si la TPE est
valeur=0 si elle n’est pas financée par l’EMF. Nous avons retenu
explicatives comme facteurs qui peuvent justifier le financement
ONT), « de la destination des sommes prêtées
de la TPE rapport au siège de l'EMF d’affiliation
et « de l’expérience ou de la récidive, le nombre de prêts déjà
» (EXPER). L’opérationnalisation des conditions est consi
Transporteurs et chauffeurs
25%
Artisan Tous Corps de Métier BTP
19%
Commerçants
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12
es configurations avec une retenues comme conditions nécessaires et/ou
d’une base de données d’un EMF de 2ème
arrondissement de la ville de
a permis d'extraire les données en 2017.
créée en 2013
été exploité dont la
. Les informations recueillies sur ces clients sont
, le nombre de prêts remboursés, le
Nous mobilisons l’analyse
es EMF.
a TPE est financée par
Nous avons retenu quatre
ment. Il s’agit : « du
» (DEST) et «de la
EMF d’affiliation du client
nombre de prêts déjà
est consignée dans le
Transporteurs et
Artisan Tous Corps de Métier BTP
Tableau n°1 : Opérationnalisation
Variables Modalité = 1FINTPE Si la TPE reconnait être financMONT Si le montant moyen prêté DEST Si le prêt est destiné à l’investissementPROXIM Si l'emprunteur réside dans un rayon EXPER Si le nombre de prêts déjà
Source : Auteur avril 2017.
Les outils logiciels qui ont servis aux différents traitements
QCAGUI v.2.3 fonctionnant en tandem
modélisation QCA. Ces application
résultats obtenus sont la table de vérité consignée dans le tableau
formules du financement des TPE
tableau n°2 ci après).
4. RESULTATS ET DISCUSSIONS
Nous présentons l’essentiel des
donnant respectivement, les conditions d
de l'exclusion au financement
TPE et des discussions des résultats
4.1. Formules ou modèles QCA
Les modèles QCA ci-après ne présentent que les cas parcimonieux
cas logiques et éventuellement les cas contradictoires.
Tableau n°2 : Modèles du finance
Modèle parcimonieux
(M1): DEST*(proxim +
Modèle parcimonieux complémentaire
(M2): proxim + EXPER
Source : Auteur avril 2017
Les interprétations des formules (M1) et (M2) sont consignées
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Opérationnalisation des conditions.
Modalité = 1 Modalité = 0financée par l'EMF Si la TPE ne reconnait pas
moyen prêté est > 1 000 000 F Si montant moyen prêté est l’investissement. Si le prêt est destiné à la consommation
réside dans un rayon ≤ 4 km Si l'emprunteur réside dans un rayon s déjà accordés ≥ 3. Si le nombre prêts déjà accordés
Les outils logiciels qui ont servis aux différents traitements sont les packages
fonctionnant en tandem développé par Thiem et Dusa
. Ces applications fonctionnent sous le logiciel de stati
obtenus sont la table de vérité consignée dans le tableau en annexe n°1
des TPE (FINPTE) par les EMF et son complémentaire
ET DISCUSSIONS
l’essentiel des résultats composés des deux formules QCA
les conditions du financement des TPE par l'EMF
financement des TPE par l'EMF, une typologie du financement
résultats.
ou modèles QCA
après ne présentent que les cas parcimonieux ayant pris en compte les
cas logiques et éventuellement les cas contradictoires.
financement des TPE et son complémentaire
Modèle parcimonieux du financement des TPE (FINTPE)
+ exper*MONT + EXPER*mont) => FINTPE
complémentaire (fintpe) de l'exclusion au finance
EXPER + MONT + dest => fintpe
, formules issues des logiciels QCA v.2.3 et QCAGUI v.2.3.
Les interprétations des formules (M1) et (M2) sont consignées dans la section suivante
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13
Modalité = 0 ne reconnait pas être financée par l'EMF
est <=1000000 F consommation domestique
réside dans un rayon ≥ à 4 km déjà accordés ≤ 2
les packages QCA v.2.3 et
et Dusa (2016) pour la
de statistique R. Les
en annexe n°1 et les
complémentaire (fintpe) (cf.
QCA (M1) et (M2)
par l'EMF et les conditions
u financement ou pas des
ayant pris en compte les
TPE)
TPE
financement des TPE
, formules issues des logiciels QCA v.2.3 et QCAGUI v.2.3.
s la section suivante.
4.2. Typologie du financement/exclusion au
Cette typologie scinde en deux groupes
Ces TPE se subdivisent respectivement
L’approche typologique est considérée par certains
approches possibles pour faire des découvertes et développer la science (Walsh, 201
La formule (M1) qui concerne 13% de TPE,
n°2) sont financées quand elles destinent essentiellement les sommes empruntées à
l’investissement, résultat en accord avec Sen (2000) pour qui
l'échange". (ET):
- quand paradoxalement, la part d
situées à proximité géographique du siège de l’EMF prêteur. Ce résultat est en
contradiction avec ceux de
Mayoukou (2000) et de Lelart (2006, 2008) pour qui, la
risque de défaut.
- quand paradoxalement, la part d
expérimentées à l’emprunt mais empruntent des montants très élevés, largement au
dessus du principe de la microfinance.
(1999); Morduch (1999) et Simtowe et al. (2006) pour qui la récidive réduit le risque (le
propriétaire de la TPE est
devrait entrainer un non plafonneme
qualifient « d’incitation dynamique
prêts de faibles montants qui ne sont pas rentables pour les banques commerciales
légitimant l'existence des EMF.
- quand la part des TPE du sous
empruntent paradoxalement de faibles montants.
(1999) pour qui, une grande expérience à l'emprunt réduit le risque de défaut. Il s'op
aux résultats de Morduch (1999) et Simtowe et al. (2006) qui défendent l'idée
« d’incitation dynamique
est en accord avec Attali et al. (2007)
sont pas rentables pour les banques commerciales
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ement/exclusion au financement et Discussions des résultats
scinde en deux groupes les TPE financées et les TPE exclues
respectivement en trois (3) et quatre (4) sous-groupes
L’approche typologique est considérée par certains auteurs comme la plus importante des
approches possibles pour faire des découvertes et développer la science (Walsh, 201
qui concerne 13% de TPE, suggère que les TPE du Groupe A
quand elles destinent essentiellement les sommes empruntées à
en accord avec Sen (2000) pour qui, cette destination est la "carte à
la part des TPE du sous Groupe A1 (cf. figure n°2)
situées à proximité géographique du siège de l’EMF prêteur. Ce résultat est en
contradiction avec ceux de Belletante (1991); Servet (1996); Binks et Ennew (1997);
Mayoukou (2000) et de Lelart (2006, 2008) pour qui, la proximité géographique réduit le
la part des TPE du sous Groupe A2 (cf. figure n°2)
expérimentées à l’emprunt mais empruntent des montants très élevés, largement au
dessus du principe de la microfinance. Ce résultat est en désaccord avec Schreiner
(1999); Morduch (1999) et Simtowe et al. (2006) pour qui la récidive réduit le risque (le
est un bon client car il honore ses précédentes dettes)
un non plafonnement des montants accordés que Simtowe et al. (2006)
d’incitation dynamique ». Ce résultat s'oppose à Attali et al. (2007)
prêts de faibles montants qui ne sont pas rentables pour les banques commerciales
l'existence des EMF.
du sous Groupe A3 (cf. figure n°2) sont expérimentées mais
empruntent paradoxalement de faibles montants. Ce résultat est en accord avec Schreiner
(1999) pour qui, une grande expérience à l'emprunt réduit le risque de défaut. Il s'op
aux résultats de Morduch (1999) et Simtowe et al. (2006) qui défendent l'idée
» pour les bons clients donc les plus expérimentés. Ce résultat
Attali et al. (2007) qui estiment que des prêts de faibles montan
sont pas rentables pour les banques commerciales.
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14
s des résultats
exclues du financement.
groupes (cf. figure n°3).
comme la plus importante des
approches possibles pour faire des découvertes et développer la science (Walsh, 2017).
Groupe A (cf. figure
quand elles destinent essentiellement les sommes empruntées à
cette destination est la "carte à
cf. figure n°2) ne sont pas
situées à proximité géographique du siège de l’EMF prêteur. Ce résultat est en
Belletante (1991); Servet (1996); Binks et Ennew (1997);
proximité géographique réduit le
cf. figure n°2) ne sont pas
expérimentées à l’emprunt mais empruntent des montants très élevés, largement au
Ce résultat est en désaccord avec Schreiner
(1999); Morduch (1999) et Simtowe et al. (2006) pour qui la récidive réduit le risque (le
bon client car il honore ses précédentes dettes) ce qui
nt des montants accordés que Simtowe et al. (2006)
Attali et al. (2007) sur les
prêts de faibles montants qui ne sont pas rentables pour les banques commerciales,
sont expérimentées mais
Ce résultat est en accord avec Schreiner
(1999) pour qui, une grande expérience à l'emprunt réduit le risque de défaut. Il s'oppose
aux résultats de Morduch (1999) et Simtowe et al. (2006) qui défendent l'idée
» pour les bons clients donc les plus expérimentés. Ce résultat
prêts de faibles montants ne
Les trois paradoxes relevés ci
Bloch et Coeuré (1995) sur la présence des
identifiables par l'EMF qui impose une externalité négative pour les bons emprunteurs et une
externalité positive pour les mauvais.
La formule (M2) suggère que les TPE
les EMF pour les conditions suivantes:
- soit, la part des TPE du sous
géographique du siège de l’EMF prêteur. Ce résultat est en accord avec ceux de
Belletante (1991); Servet (1996); Binks et Ennew (1997); Mayo
(2006, 2008) pour qui, la proximité géographique réduit le risque de défaut.
L'éloignement favoriserait le risque, par symétrie.
importants pour obtenir les informations lié
- soit, la part des TPE du
empruntées à l’investissement. Ce résultat
TPE manquent de "carte à l'échange"
empruntées sont destinées à la consommation domestique.
- soit, il suffit que la part d
l’emprunt. Ce résultat est paradoxal.
(1999) et Simtowe et al. (2006) pour qui la récidive
donc favoriserait le financement
- soit, il suffit que la part d
montants très élevés largement au dessus d
également paradoxal. Il est en désaccord avec la définition de
faibles montants prêtés par les EMF.
concernant entre autres la réticence des banques commerciale à prêter de faibles montants
qui ne sont pas rentables.
XXVIIème
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ci-dessus, confortent les résultats de Bardhan et Udry (1999)
Bloch et Coeuré (1995) sur la présence des propriétaires de TPE à haut risque non
identifiables par l'EMF qui impose une externalité négative pour les bons emprunteurs et une
externalité positive pour les mauvais.
a formule (M2) suggère que les TPE du Groupe B (cf. figure n°2) ne sont pas
les conditions suivantes:
du sous Groupe B1 (cf. figure n°2) ne sont pas situées à proximité
géographique du siège de l’EMF prêteur. Ce résultat est en accord avec ceux de
Belletante (1991); Servet (1996); Binks et Ennew (1997); Mayoukou (2000) et de Lelart
(2006, 2008) pour qui, la proximité géographique réduit le risque de défaut.
L'éloignement favoriserait le risque, par symétrie. Car l'EMF doit supporter des coûts
importants pour obtenir les informations liées à ces propriétaires de TPE éloignés.
du Groupe B2 (cf. figure n°2) ne destinent pas les sommes
empruntées à l’investissement. Ce résultat est en accord avec Sen (2000). En effet, ces
TPE manquent de "carte à l'échange". Ce qui augmente le risque car les sommes
empruntées sont destinées à la consommation domestique.
la part des TPE du sous Groupe B3 (cf. figure n°2) soit
est paradoxal. Il est en désaccord avec Schreiner (1999
(1999) et Simtowe et al. (2006) pour qui la récidive est un réducteur
e financement.
part des TPE du sous Groupe B4 (cf. figure n°2)
montants très élevés largement au dessus du principe de la microfinance
est en désaccord avec la définition de Guérin et al. (2006)
faibles montants prêtés par les EMF. Ce qui contredit l'argumentaire d'
concernant entre autres la réticence des banques commerciale à prêter de faibles montants
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15
Bardhan et Udry (1999) ;
à haut risque non
identifiables par l'EMF qui impose une externalité négative pour les bons emprunteurs et une
ne sont pas financées par
ne sont pas situées à proximité
géographique du siège de l’EMF prêteur. Ce résultat est en accord avec ceux de
ukou (2000) et de Lelart
(2006, 2008) pour qui, la proximité géographique réduit le risque de défaut.
Car l'EMF doit supporter des coûts
s à ces propriétaires de TPE éloignés.
ne destinent pas les sommes
en accord avec Sen (2000). En effet, ces
mente le risque car les sommes
soit expérimentée à
est en désaccord avec Schreiner (1999); Morduch
de risque de défaut
cf. figure n°2) emprunte des
principe de la microfinance. Ce résultat est
Guérin et al. (2006) sur les
d'Attali et al. (2007)
concernant entre autres la réticence des banques commerciale à prêter de faibles montants
Figure n°2 : Typologie de financement
Source : Auteur avril 2017.
CONCLUSION
Nous avons étudié la difficulté qu'éprouvent les TPE à être
l'asymétrie de l'information et
caractéristiques subjectives d
avons modélisé le financement
168 propriétaires de TPE extraites en 2013
individuels. Les résultats sont les deux modèles M1 et M2 et
financement ou pas de TPE. Ces résultats nous
hypothèses de recherche. Nous rejetons l'hypothèse
financement des TPE ». Dans notre contexte, 87% de TPE ne sont pas
Groupe B (fintpe) TPE non financées par l’EMF
(87%)
Groupe A (FINTPE) TPE financées par l’EMF
(13%)
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financement/exclusion au financement des TPE par
2017. A partir d'un extrait de base des données de 2013
la difficulté qu'éprouvent les TPE à être financées par les EMF du fait
l'asymétrie de l'information et du risque de défaut qu'elles présentent. Ce risque est lié aux
de l'emprunteur propriétaire de TPE vis-à-vis de l'EMF. Nous
financement ou pas des TPE par la méthode QCA à partir des données de
extraites en 2013, client d'un EMF urbain enclin à des
. Les résultats sont les deux modèles M1 et M2 et la typologie d
TPE. Ces résultats nous permettent de confirmer ou d'infirm
Nous rejetons l'hypothèse H0 : « Les EMF servent principalement au
Dans notre contexte, 87% de TPE ne sont pas financ
Groupe A1: Ces TPE destinent les montants empruntés à l’investissement et situées à proximité de l’EMF. (67%)
Groupe A2: Ces TPE destinent les montantsempruntés à l’investissement et expérimentées à l’emprunt mais elles empruntent des montants très élevés. (52%)
Groupe A3: Ces TPE destinent les montants empruntés à l’investissement et expérimentées à l’emprunt mais elles empruntent des petits montants. (10%)
Groupe B1: Il suffit que ces TPE situées à proximité géographique du siège de l’EMF (48%)
Groupe B2: Ces TPE ne destinent pas les sommes empruntées à l’investissement.
Groupe B3: Il suffit que ces TPE soient expérimentées à l’emprunt. (50%)
Groupe B4: Il suffit que ces TPE empruntent des montants très élevés, ne respectant pas le principe de microfinance (faibles montants)
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16
par les EMF.
ées par les EMF du fait de
. Ce risque est lié aux
vis de l'EMF. Nous
par la méthode QCA à partir des données de
urbain enclin à des prêts
typologie du micro-
permettent de confirmer ou d'infirmer nos
servent principalement au
financées contre 13%
TPE destinent les montants empruntés à l’investissement et elles ne sont pas
(67%)
TPE destinent les montants empruntés à l’investissement et elles ne sont pas expérimentées à l’emprunt mais elles empruntent
(52%)
Ces TPE destinent les montants empruntés à l’investissement et elles sont expérimentées à l’emprunt mais elles empruntent
es TPE ne soient pas situées à proximité géographique du siège de
ne destinent pas les sommes . (95%)
es TPE soient (50%): un Paradoxe
ces TPE empruntent des très élevés, ne respectant pas le principe
de microfinance (faibles montants). (76%)
qui le sont. Nous rejetons l'hypothèse
la TPE est financée ». Dans notre contexte
les TPE ne soient pas financées.
est destiné à l’investissement,
destinent les montants empruntés à l'investissement contre 95% des 87% restant
orientent vers la consommation
située à proximité géographique de
EMF sont des banques de proximité
sont pas situées à proximité de l'EMF.
emprunter auprès d'un EMF, plus elle est financ
expérience à l'emprunt, donc considérées comme honorant le
ne sont paradoxalement pas financ
le financement des TPE par l
Nous sommes en droit de nous demander
apport au niveau méthodologique, théorique et managérial. Comme apport méthodologique,
l'utilisation de méthode mixte
modéliser et de réaliser une typologie dans une problématique
Comme apport théorique, nous proposons deux modèles empiriques d
de l'exclusion au financement (M2)
que le nombre d'emprunts déjà contractés, le montant moyen des
proximité géographique de l'emprunteur et la destination des sommes empruntées
Comme apport managérial, les résultats de c
EMF pour améliorer leurs pratiques
TPE qui sont éloignés géographique
Par exemple la Grameen Bank a réalisé un projet quadriennal d’évaluation et de refonte de
produits reposant sur une analyse
son rayonnement et a amélioré sa viabilité (Dowla et Barua, 2006). Les
accordant des prêts individuels
TPE pour lutter contre les détournements de destination des sommes empruntées
orienter uniquement vers l'investissement.
relevé dans ce papier, en fin
remboursements. Ce sont de bons
XXVIIème
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Nous rejetons l'hypothèse H1: « Plus les montants moyens prêtés sont élevés, plus
Dans notre contexte, il suffit que ces montants soient élevés pour que
ées. Nous rejetons l'hypothèse H2 : « Plus le prêt
, plus elle est financée ». En effet, les 13% des TPE
destinent les montants empruntés à l'investissement contre 95% des 87% restant
la consommation domestique. Nous acceptons l'hypothèse H
géographique de l’EMF prêteur, plus elle est financée ».
de proximité est respecté car la majorité des TPE
imité de l'EMF. Nous rejetons l'hypothèse H4:« Plus la TPE récidive à
emprunter auprès d'un EMF, plus elle est financée ». La majorité des TPE qui ont une grande
expérience à l'emprunt, donc considérées comme honorant leurs remboursements
financées. Nous concluons de ces infirmations d’hypothèses
des TPE par les EMF est plus un mythe qu'une réalité dans notre contexte.
ommes en droit de nous demander: "que ciblent alors ces EMF?"
u niveau méthodologique, théorique et managérial. Comme apport méthodologique,
méthode mixte, l'analyse qualitative comparée (QCA) nous a permis de
modéliser et de réaliser une typologie dans une problématique du champ de l'ent
Comme apport théorique, nous proposons deux modèles empiriques du financement
de l'exclusion au financement (M2) des TPE par les EMF en fonction des déterminants
nombre d'emprunts déjà contractés, le montant moyen des sommes empruntées, la
proximité géographique de l'emprunteur et la destination des sommes empruntées
es résultats de cette recherche peuvent servir
leurs pratiques en ciblant mieux leurs clients surtout les
géographiquement des établissements et qui peuvent être
Par exemple la Grameen Bank a réalisé un projet quadriennal d’évaluation et de refonte de
produits reposant sur une analyse exhaustive de la clientèle. Elle a considérablement élargi
son rayonnement et a amélioré sa viabilité (Dowla et Barua, 2006). Les dirigeants
accordant des prêts individuels peuvent instaurer des contrôles auprès des
contre les détournements de destination des sommes empruntées
vers l'investissement. Enfin, ces managers peuvent corriger le paradoxe
finançant plus les TPE récidivistes car elles honorent leurs
. Ce sont de bons clients qui peuvent bénéficier du principe
Conférence Internationale de Management Stratégique
17
Plus les montants moyens prêtés sont élevés, plus
, il suffit que ces montants soient élevés pour que
prêt octroyé à la TPE
es 13% des TPE financées
destinent les montants empruntés à l'investissement contre 95% des 87% restant, qui les
H3 :« Plus la TPE est
Le principe que les
a majorité des TPE non financées, ne
Plus la TPE récidive à
a majorité des TPE qui ont une grande
remboursements antérieurs,
de ces infirmations d’hypothèses que
est plus un mythe qu'une réalité dans notre contexte.
: "que ciblent alors ces EMF?" Ce papier fait un
u niveau méthodologique, théorique et managérial. Comme apport méthodologique,
CA) nous a permis de
champ de l'entrepreneuriat.
u financement (M1) et
en fonction des déterminants tels
sommes empruntées, la
proximité géographique de l'emprunteur et la destination des sommes empruntées.
servir aux managers des
surtout les propriétaires de
peuvent être bon clients.
Par exemple la Grameen Bank a réalisé un projet quadriennal d’évaluation et de refonte de
a considérablement élargi
dirigeants des EMF
des contrôles auprès des propriétaires de
contre les détournements de destination des sommes empruntées afin de les
peuvent corriger le paradoxe
elles honorent leurs
principe d’incitation
dynamique ou de la progressivité
Nous entrevoyons deux perspectives
exclusion au financement des TPE par
qualitativement par des entretiens semi
des dirigeants des EMF et celles des
comprendre le manque d'engouement
deuxième perspective est liée aux
mises en relief par les modèles. Nous propo
panel de TPE, l'évolution dans le temps
M1 et M2, pour voir si les raisons qui expliquent l'exclusion au financement de TPE trouvées
dans cette recherche restent les mêmes
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progressivité des montants des prêts.
perspectives à ce travail. La première perspective
exclusion au financement des TPE par les banques et les EMF. Nous proposons
par des entretiens semi-directifs, la convergence ou la divergence
EMF et celles des propriétaires de TPE, par des regards croisés,
comprendre le manque d'engouement dans le financement des TPE
est liée aux raisons qui expliquent l'exclusion de financement des TPE
mises en relief par les modèles. Nous proposons d'étudier longitudinalement à partir d'un
dans le temps et la stabilité ou l'instabilité des modèles empiriques
, pour voir si les raisons qui expliquent l'exclusion au financement de TPE trouvées
restent les mêmes.
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et les EMF. Nous proposons d'étudier
la convergence ou la divergence des attentes
e TPE, par des regards croisés, pour mieux
par ces EMF. La
raisons qui expliquent l'exclusion de financement des TPE
d'étudier longitudinalement à partir d'un
la stabilité ou l'instabilité des modèles empiriques
, pour voir si les raisons qui expliquent l'exclusion au financement de TPE trouvées
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Conférence Internationale de Management Stratégique
22
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microfinance en tant qu’outil de financement du développement rural et agricole: l’expérience de l’Afrique de l’Ouest». Centre
ontribution dans le financement ». 7ième conférence
alliance performance in supply
, Thousand Oaks, CA: Sage.
ANNEXES Annexe n°1: Table de vérité du cas traité
N° EXPER
1 0 2 0 3 0 4 1 5 1 6 1 7 1 8 0 9 1
10 1 11 1 12 0 13 0 14 0 15 1 16 0
Source : Auteur février 2017
Annexe n°2: Détermination des consistances et couvertures
Condition a b c d
EXPER 73 74 15 6
exper
MONT 35 112 6 15
mont
DEST 7 140 21 0
dest
PROXIM 71 76 14 7
proxim
Source: Auteur février 2017.
Consistanceconditionnécessaire
Couvertureconditionnécessaire
Exemple
a = nombre de cas pour EXPR=0 et FINb = nombre de cas pour EXPR=1 et FINc = nombre de cas pour EXPR=0 et FINd = nombre de cas pour EXPR=1 et FIN- Si la consistance condition nécessaire- Si la couverture condition nécessaire
XXVIIème
Conférence Internationale de Management Stratégique
Montpellier 6, 7 et 8 juin 2018
Annexe n°1: Table de vérité du cas traité.
EXPER MONT DEST PROXIM FINTPE n Incl.
0 1 0 1 4 1.00 1 1 0 1 5 1.00 1 1 1 1 6 1.00 0 1 0 1 1 1.00 0 1 1 1 1 1.00 1 1 0 1 4 1.00 1 0 1 0 23 0.87 1 0 0 0 26 0.73 1 0 0 0 26 0.73 0 0 0 0 11 0.73 0 0 1 0 7 0.71 0 0 1 0 9 0.67 1 0 1 0 30 0.67 0 0 0 0 8 0.63 1 1 1 0 7 0.43 0 1 1 ? 0 -
2017, table issue des logiciels QCA v.2.3 et QCAGUI v.2.3.
: Détermination des consistances et couvertures des conditions explicatives.
d
fintpe FINTPE
Consistance condition nécessaire
Couverture condition nécessaire
Consistance condition nécessaire
6 50,34 92,50 28,57
49,66 85,95 71,43
15 76,19 88,19 71,43
23,81 85,37 28,57
0 95,24 100,00 0
4,76 25 100
7 51,70 91,57 33,33
48,30 86,53 66,67
Couverture condition suffisante
Consistance condition suffisante
Couverture condition suffisante
nécessaire � Couvertureconditionsuf�isante �a
a � bou
b
a � bet
c
c �
nécessaire � Consistanceconditionsuf�isante �a
a � cou
b
b � deta �
EXPER
0 1
FINTPE 0 a=73 b=74 a+b 1 c=15 d=6 c+d
a+c b+d
FINTPE=0 dans la table de vérité (7ème colonne) FINTPE=0 dans la table de vérité (7ème colonne) FINTPE=1 dans la table de vérité (7ème colonne) FINTPE=1 dans la table de vérité (7ème colonne)
condition nécessaire est supérieure ou égale à 0,80 la condition explicative est dite nécessaire.condition nécessaire est supérieure ou égale à 0,80 la condition explicative
Conférence Internationale de Management Stratégique
23
, table issue des logiciels QCA v.2.3 et QCAGUI v.2.3.
FINTPE
Couverture condition nécessaire
7,5
17,05
11,81
14,63
0
75
8,43
16,47
Consistance condition suffisante
c
� dou
d
c � d
c
� cou
d
b � d
est supérieure ou égale à 0,80 la condition explicative est dite nécessaire. est supérieure ou égale à 0,80 la condition explicative est dite suffisante.