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MMM BUSINESS MEDIA - Périodique bimestriel d’information - AOÛT-SEPTEMBRE 2011 - Edition française - Bureau de dépôt : Eupen 1 - P205028 I N°186 I AOÛT-SEPTEMBRE 2011 I I www.fleet-business.com I Le magazine automobiLe des gestionnaires FLEET-OWNER LA MOBILITE CHEZ ECOPUUR BMW 118D PUISSANTE ET ECONOMIQUE DOSSIER SÉCURITÉ UN SOUCI PERMANENT L’attention grandissante envers le conducteur Network Member of BELGIQUE-BELGIE P.P - P.B. 4700 EUPEN 1 BC 30805 Fleet & Business Academy 2011 (Webinar et Expert Session). Inscrivez-vous dès maintenant sur http://shop.mmm.be

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MMM BUSINESS M

EDIA - Périodique bimestriel d

’inform

ation- AOÛT-SEP

TEMBRE 2011 - Edition française - Bureau de dép

ôt : E

upen 1 - P205028

I N°186 I AOÛT-SEPTEMBRE 2011 I

I www.fleet-business.com I

Le magazine automobiLe des gestionnaires

FLEET-OWNERLA MOBILITE CHEZ ECOPUUR

BMW 118DPUISSANTE ET ECONOMIQUE

DOSSIER SÉCURITÉUN SOUCI PERMANENT

L’attention grandissante envers le conducteur

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BELGIQUE-BELGIE

P.P - P.B.

4700 EUPEN 1

BC 30805

Fleet & Business Academy 2011 (Webinar et Expert Session).Inscrivez-vous dès maintenant sur http://shop.mmm.be

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Avez-vous aussi l’impression de mieux conduire que l’automobilistemoyen? Vous n’êtes pas le seul. Selon une enquête menée dansdifférents pays, il est humain de surestimer ses propres prestations.Mais ceci peut mener à un comportement de conduite dangereux.De plus, l’homme est naturellement enclin à prendre des risques.Ajoutez ces facteurs à une circulation de plus en plus dense, à unevie professionnelle active et bien remplie, et vous obtenez unenvironnement qui invite à un comportement de conduite ‘anormal’.Une gestion de parc réfléchie visant la sécurité et l’efficacitééconomique se doit de tenir compte du conducteur et ducomportement de conduite. La différence entre un ‘bon’ et un‘mauvais’ comportement peut vite atteindre 15% de la structure de coûts. Il est important qu’un suivi adéquat ait lieu sur la durée etque vous ne vous focalisiez pas seulement sur les éléments négatifsde la conduite, mais que vous favorisiez un souffle positif et motivantsur votre politique de flotte. Ce numéro présente diverses solutionsvisant à influencer positivement le comportement de conduite. A vous de décider, en tant que gestionnaire de flotte, sur quelaspect vous souhaitez mettre l’accent. Car en termes de sécurité et de coûts, mieux vaut ne prendre aucun risque.

Risky business

EDITOSOMMAIRE

Steven SCHOEFSRédacteur en chef

FOCUS

05 Dossier Sécurité La sécurité prend une place de plus en plusimportante chez les gestionnaires de flottes.Dans ce dossier, notre objectif est de voussensibiliser sur l’importance de mener unegestion en toute sécurité de votre flotte, tantpour le bien-être des conducteurs que pourle portefeuille de votre entreprise.

ACTUA29 Fleet Echos p.2932 Questions à…

Alan Van Munster, CarsOnTheWeb p.3234 Fleet Management:

- Les fournisseurs de pneumatiques sepréparent au rush des demandes de pneus hiver p.34- Baromètre CVO – 2011 : Gestion de flotte belge, verte mais pas sûre p.37

40 Fleet Partner:- Ilse Vercammen, KBC Autolease p.40- Jean Istas, Eurotyre-CEVA p.43

45 Fleet-owner:Wannes Wylin, EcoPuur p.45

AUTO47 Nouveautés : BMW 120d, Opel Ampera,

Chevrolet Aveo p.47

MMM BUSINESS MEDIA sa/nv

Complexe Arrobas Parc Artisanal 11-13 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium)

Phone: 00 32 (0)4 387 87 87 Fax: 00 32 (0)4 387 90 87 [email protected] www.mmm-businessmedia.com

EDITORIAL TEAMEditor in chief: Steven Schoefs ([email protected]) Team: Stijn Phlix (Final Editor), Ferre Beyens, Frédéric De Backer, Charles Demoulin,

Olivier Maloteaux, Koen Mortelmans, Jos Sterk, Michaël Vandamme, Julie Widart.

Experts: Professor Peter Cooke (University of Buckingham), Daniel Debrouwer (EuroFleet Consult), Benny Gers (Progressio), Paul Gestels (Experts4Fleet), Danny Meulenberghs (Partes), Frank Vancamp (KPMG), Bart Vanham (Fleet&DriverCare), Joeri Van Mierlo (Vrije Universiteit Brussel), Michel Willems (Mobilitas).

SALES & MARKETING TEAMSales Director:Marleen Neukermans ([email protected])Sales Manager: David Baudeweyns ([email protected])Sales assistants: Patricia Lavergne ([email protected]), Romina De Gregorio ([email protected])

Marketing: Kathleen Hubert ([email protected])

PRODUCTIONHead: Sonia Counet

EDITORDevelopment Director: Caroline ThonnonManaging Director: Thierry DegivesEditor/CEO: Jean-Marie Becker

SUBSCRIPTIONSwww.fleet-business.com/shop

Price: 65 EUR - 1 yearParc Artisanal 11-13 - 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium)Phone: 00 32 (0)4 387 88 18Sophie Demeny ([email protected])

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“Ne vous focalisez pas seulement sur les éléments négatifs, mais favorisez un souffle positif et motivant sur

votre politique de flotte.”

SUR LE WEB @@• Interview de Thierry van Kan, le nouveau président de la FEBIAC

• Notre avis sur la nouvelle Jaguar XF et la Volvo V70 DRIVe

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Saviez-vous que lors de l’attribution d’une voiture de société, à peine 20% des entreprisescontrôlent le permis du conducteur? Cela peut sembler être un détail, mais il estsymptomatique du manque d’attention portée à une gestion de flotte axée sur la sécurité. La sensibilisation à un comportement de conduiteadéquat est plus que jamais de mise dans la mesureoù elle constitue un des maillons essentiels d’unegestion de flotte efficace. Dans ce dossier, nousexaminons quels sont les efforts déjà consentis sur ce plan, tant par les fleet-owners que lesfournisseurs. En outre, ces mêmes fleet-ownersdoivent créer les conditions nécessaires permettantaux conducteurs de prendre la route en toutesécurité. Dans cette optique, la sécurité constitueainsi une responsabilité commune. Stijn PHLIX

Une responsabilitécommune

SOMMAIRE 06 Le conducteur ‘idéal’

08 Les règles de sécurité

de la Car Policy

10 Les coûts cachés d’un sinistre

13 L’avenir de la black box en tant

qu’équipement de sécurité

17 L’utilité des formations d’aptitude

à la conduite

21 La contribution des constructeurs

25 Les Fleet-owners et la pratique

Sensibiliser leconducteur àadopter uncomportementprudent au volantest une chose. Mais le gestionnairede flotte doit luiaussi prendre sesresponsabilités.

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La conduite automobile adepuis toujours été unsujet que la majorité des

individus entend parfaitementdominer. N’évoquons-nouspas d’ailleurs souvent le terme‘maîtrise automobile’, lorsqu’ilest question de conduite auto-mobile; souvent surestiméepuisque considérée commeacquise.

La conduite tout en souplesse et en anticipationMais qu'entend-t-on réelle-ment par un ‘bon conduc-teur’? S’il est difficile d’isolerquelques facteurs, certainscritères prédominent. Un bonconducteur est d’abord quel-qu’un qui se consacre entière-ment à la tâche de conduire.La distraction au volant est,en effet, un important facteur

de risque d'accidents de laroute. Sont plus particulière-ment remis en cause: les comportements desconducteurs et en particu-

lier, leur aptitude à utiliser leurtemps de conduite pourémettre des appels télépho-niques ou remplir d’autrestâches. S’ajoutent à cela lafatigue, le stress ou encorel’attitude des conducteurs quisouvent se croient infaillibleset immortels.Dans cette optique, ce qui estle plus important, c’est queles conducteurs prennentconscience qu’ils sont seulsresponsables de leurs actes.La conduite, tout en sou-plesse et en anticipation, restela meilleure alliée des conduc-teurs pour assurer leur sécu-rité. Le conducteur ‘idéal’ respecte en toute circons-tance le code de la route etroule aux limitations imposées.Conscient de la présence desautres conducteurs sur laroute, il est attentif, observecontinuellement l’environne-ment autour de lui (tout encontrôlant ses rétroviseurs etangles morts) et tente aumieux d’anticiper chaquesituation. Et parce que lesrisques d’accidents liés à laconduite sous influencedemeurent importants, un‘bon conducteur’ veillera à

ne jamais prendre le volantlorsqu’il a bu.

Néanmoins, on ne jugepas un ‘bon conduc-teur’ uniquement surson attitude à laconduite mais égale-

ment sur sa façon d’en-tretenir son véhicule.Contrôler régulièrement lapression des pneus, lapropreté du pare-brise,

le bon fonctionnement desfeux, le niveau d’huile… eteffectuer un suivi des inter-valles d'entretien permettra auconducteur de maximiser sasécurité tout en réduisant lerisque d' endommagement duvéhicule.

La responsabilitédes entreprisesPour s’assurer que les dépla-cements de leurs collabora-teurs s’effectuent dans lesmeilleures conditions de sécu-rité, les gestionnaires de flottene doivent pas sous-estimerles bienfaits des cours deconduite sur l’ensemble deleur flotte. Un recyclage régu-lier s'avère en effet bénéfiquepour tous les conducteurs,expérimentés ou non.

Pourtant ce qui a priori devraitconstituer un élément essen-tiel de la culture d’entreprisen’a pas la cote auprès desgestionnaires de flotte; la plu-part des entreprises conti-nuant d’assimiler la formationà un simple surcoût. Mais sicertains gestionnaires deflotte sont freinés dans leurpolitique d’investissement versdes plans de sécurité, … ilsdoivent se persuader qu’in-vestir dans ces domainesreprésentera in fine une renta-bilité accrue.

Julie WIDART

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Parce que le conducteuridéal n’existe pasLa réflexion de plus en plus poussée des entreprises autour du concept de TCOs’accompagne (ou devrait s’accompagner) de réalisations concrètes à l’égard ducomportement des conducteurs. La sécurité au volant est une attitude, qui doit êtreencouragée et encadrée à tous niveaux de l’entreprise. Ce qui représentera tôt ou tard unerentabilité accrue.

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La sécurité est toujours mise en cause, par le comportementsouvent inconscient des conducteurs.

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Une car policy généralesusceptible d’être utili-sée par toutes les

sociétés n’existe malheureuse-ment pas. Elle doit en effetêtre développée sur mesureet tenir compte des conditionsd’utilisation spécifiques ausein de l’entreprise. Pourtant,il existe un certain nombred’éléments récurrents impor-tants dans l’établissementd’une car policy. Il ne suffitpas de s’en tenir à des géné-ralités comme ‘utiliser le véhi-cule en bon père de famille’.Bonne nouvelle: les sociétésde leasing peuvent assuré-ment aider à établir - ou sivous préférez ‘tuner’ - votrepropre car policy. Il est indis-

pensable d’expliquer claire-ment à l’utilisateur que la ges-tion de flotte doit tenir compted’un grand nombre dechoses, y compris l’aspect‘sécurité’ souvent négligé mais ô combien important.Communiquez bien les règlesde sécurité que vous fixezdans la car policy et veillezévidemment à ce que l’utilisa-teur signe cette dernière. Carles bons accords font les bonsamis! Ci-après, un aperçud’un certain nombre de règlespratiques censées se retrou-ver dans la car policy.

Tony DE MESEL

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Une car policy n’est rien d’autre qu’un règlement d’ordre intérieur établi parune entreprise à l’intention des employés qui bénéficient d’une voiture desociété. Il s’agit d’un des instruments exploités par le gestionnaire de parcpour garantir la sécurité, tant de l’utilisateur que des autres usagers.

Amendes : l’objectif d’une carpolicy est de créer un sentimentde responsabilité chez l’utilisateuret ceci en convenant toutd’abord qu’il paiera les amendes.

Equipement de sécurité : si le conducteur peut choisir unevoiture en fonction d’un budget,il se peut que le montage d’uncertain nombre d’éléments desécurité soit demandé, commepar exemple 6 airbags et l’ESP.

Consommation : surveiller la consommation n’est passeulement une bonne chose pour calculer correctementles coûts de la flotte. Cela donne également une bonneindication du style de conduite d’un individu. Laconsommation peut parfaitement être suivie en utilisantune carte carburant. La société peut aussi définir unenorme pour la consommation tant en ce qui concerne lamoyenne que le nombre de kilomètres parcourus. Celuiqui dépasse la limite mensuelle doit par exemple payerune partie des coûts de carburant.

Assurance : en concertation avec lasociété de leasing, il est possible

d’examiner la manière dont il faut tenircompte de la franchise. Le montant peut

être augmenté ou un nombre minimum desinistres peut être toléré.

Téléphone : le mieux est

que vous veillez àutiliser le

téléphone mainslibres.

Capteurs de stationnement : il faut noter que l’essentiel dessinistres se produit lors des manœuvres de stationnement.

Choisir une voiture dotée de capteurs de stationnement n’estcertainement pas une mauvaise idée. Les dégâts de

stationnement ne sont pas toujours la conséquence d’un stylede conduite nonchalant.

Utilisez la car policy pour acc roître la sécurité

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Sur base de la consommation, de l’usure des pneus, du nombred’amendes et de sinistres, il est tout à fait possible de réaliser le profildu conducteur. Si celui-ci dépasse les limites, vous pouvez luidemander des comptes, mais il s’agit là d’une méthode ‘à l’ancienne’.Il vaut peut-être la peine de travailler de manière positive et noncontraignante. Comment ? En permettant aux utilisateurs de suivreune formation supplémentaire dans laquelle l’élément ‘écodriving’entre en ligne de compte. Une telle formation apprend auxautomobilistes non seulement à conduire de façon plus économiquemais leur montre également qu’un style de conduite brutal ne génère à terme aucun gain. Les fautes les plus fréquentes de ce style deconduite ‘irresponsable’ sont le ‘pare-chocs contre pare-chocs’ et le changement brusque de bande de circulation. Suivre une telleformation peut intensifier l’esprit d’équipe au sein de l’entreprise. Onpeut également y associer un élément de compétition mensuel dugenre ‘qui a été le conducteur le plus exemplaire au cours de cemois?’. Bref, avec une approchepositive plutôt que contraignante, il estparfois possible d’obtenir biendavantage.

NOUVELLE TENDANCE DANS LAGESTION DE PARC

Car-wash : un parking rempli de voitures desociété sales fait mauvais genre! C’estpourquoi il est bon de pousser l’utilisateur àpasser au minimum une à deux fois par moispar le car-wash. Le nombre de lavagesdépendra en effet des conditionsd’utilisation.

Pneus : les pneusdoivent atteindre unedurée de vie moyenned’au moins 40.000 km.Si ce n’est pas le cas,le conducteur ne roule certainement pas en bon père defamille. D’autre part, investir dans des pneus hiver estquasiment un must pour une société. Le coût principaln’est d’ailleurs pas constitué par les pneus. Les pneushiver coûtent à peine plus et pendant que ceux-ci sontutilisés, les pneus été ne s’usent pas. C’est le set dejantes supplémentaire qui constitue le coût principal. Denombreuses centrales de pneus stockent les roues nonutilisées. Il s’agit dès lors d’une excellente manière degérer l’usure et l’entretien (pression des pneus).

Téléphone : le mieux est

que vous veillez àutiliser le

téléphone mainslibres.

Signaler les problèmes : en lien avec lepoint précédent, le conducteur doit signaler

à temps les défaillances et pannes de lavoiture. Si celles-ci sont négligées, elles nepeuvent que s’aggraver et faire grimper lescoûts ou influencer négativement la valeur

de la voiture.

Demander des comptes à un conducteurimprudent est une pratique de moins enmoins fréquente. Une approche positive

s’avère davantage efficace.

Le responsable de flotte a tout intérêt àconsécrer un chapitre détaillé à la car policy. Ceci

ne peut que contribuer à induire un plus grandsentiment de responsabilité chez le conducteur.

Entretien : le conducteur doit enpartie porter la responsabilité derespecter les délais d’entretien etd’amener sa voiture à temps augarage.

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Cette année encore, le baromètre CVOd’Arval met le doigt

sur le problème. Le gestion-naire de flotte belge ne veillepas suffisamment à ce que lesconducteurs puissent prendrela route en toute sécurité (lireégalement p. 37). Cette situa-tion s’explique en partie parle fait que nombre de ces ges-tionnaires sous-estiment lesconséquences des accidents.L’IBSR s’est donc penché deplus près sur la question desavoir quel est le coût totald’un accident pour une entre-prise. Delphine Brognez (IBSR): « D’abord, il faut réaliser quel’impact n’est pas seulementfinancier, mais qu’un accidentpeut aussi avoir de lourdesconséquences sur le planhumain. Il faut également faireune distinction entre les coûtsdirects et indirects. Les coûtsdirects incluent e.a. la fran-

chise, les frais non couvertspar l’assurance, les frais deréparation, l’éventuel véhiculede remplacement,…

Les coûts indirectssont 3 fois plusélevés« Et ce n’est que la pointe del’iceberg car il faut aussi tenircompte des coûts dont on neperçoit pas immédiatementl’ampleur, mais qui seraient 3 fois supérieurs aux coûtsdirects : la perte de temps dueà l’incapacité de travail de lapersonne accidentée, lanécessité de trouver et de for-mer un remplaçant ou l’aug-mentation des primes d’assu-rance. » Selon l’IBSR, un accident de laroute coûte en moyenne 3.000 à 4.000 euros (coûtsdirects et indirects mesu-rables). Concrètement, celasignifie que si une entreprise

de 1.000 travailleurs enregistre130 accidents de la route entrois ans, les coûts correspon-dants sont compris entre 390.000 et 520.000 euros.Delphine Brognez citequelques chiffres qui démon-trent l’utilité d’une politiquede sécurité applicable auxflottes : « Près de la moitiédes accidents de travail mor-tels se produisent sur la route. En 2008, en Belgique,18.354 accidents de travailsont survenus dans le trafic :82 personnes sont décédées,2.299 souffrent d’une incapa-cité de travail permanente.Pour les entreprises concer-nées, cela représente plusd’1,2 million de jours de travailperdus. »On ne le répétera donc jamaisassez : une bonne politiquede sécurité peut être sourcede bénéfices ! Pour l’IBSR, lesentreprises doivent absolu-

ment s’attacher à réduire lacharge des sinistres liée à leurflotte. « D’abord, il faut impli-quer les décideurs de l’entre-prise en les invitant à définirune politique de préventionqui permettra de réduire lerisque d’accident. Ensuite,recenser et analyser lesrisques encourus par les tra-vailleurs. Enfin, sensibiliser lesconducteurs à l’importanced’une conduite responsable –une démarche qui peut êtrecomplétée par des formations.Une fois que cette politiquede sécurité est mise en place,il reste une dernière étape :l’évaluer et procéder à d’éven-tuelles adaptations. Car mal-gré toutes les mesures adop-tées, des manquements nesont pas exclus », conclutDelphine Brognez.

Stijn PHLIX

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Les coûts d’un accident sont largement sous-estimés

A travers le projetRoadSafetyAtWork, l’Institut belgepour la sécurité routière (IBSR)propose aux entreprises unesolution « à la carte » visant àsensibiliser les travailleurs àl’importance d’une conduite plussûre. Delphine Brognez,

responsable du projet : « Nos ateliers de sensibilisation mettentl’accent sur les risques encourus par les conducteurs, abordés parthèmes : vitesse et distance de sécurité, conduite sous influence,stress et agressivité, distraction, sécurité active et passive,… »Plusieurs grandes entreprises telles que BPost, FedEx Express,Electrabel et Procter & Gamble ont d’ores et déjà fait appel à l’IBSR.

Plus d’infos sur www.roadsafetyatwork.be

ROADSAFETYATWORK

Les gestionnaires de flottes belges accordent toujours trop peu d’attention à la sécurité desconducteurs. Résultat, les souffrances et les coûts consécutifs aux accidents de travail quise produisent sur la route sont largement sous-estimés. « Les coûts cachés peuvent être 3 à4 fois plus élevés que les coûts directs », avertit l’Institut Belge pour la Sécurité Routière(IBSR).

Près de la moitié des accidents de travail mortels se produisentsur la route. Raison de plus à y attacher une grande importanceen tant que gestionnaire de flotte.

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SÉCURITÉ

Les coûts d’un accident sont largement sous-estimés

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Un certain nombre degestionnaires de flotteont ainsi déjà pu expé-

rimenter un système téléma-tique. C’est ainsi qu’AthlonCar Lease a appliqué le hard-ware et le logiciel d’EcoCoachdans son propre parc et chezplusieurs clients. EcoCoachenregistre la distance parcou-rue, la vitesse, les accéléra-tions, les freinages, la vitesseen virage, les stops et ledémarrage à froid. Il rendcompte de ces données auconducteur à intervalles fixes– par jour, semaine ou mois –,avec quelques conseils.

Voiture pluséconomique, maismégabytes chers«Jusqu’à présent, nous nepouvons pas dire qu’il s’agisse

d’un grand succès commer-cial», admet Pieter Goossens,team leader de Marcom &Innovation. «Notre solutionlogicielle est la même pourtoutes les voitures. Ceciimplique une limitation dunombre de types de données,sinon il faudrait développer unlogiciel par type de véhicule.Pour un reporting de qualité,exploitable d’un point de vuestatistique, l’ensemble desdonnées doivent être iden-tiques pour toutes les voitures.Adapter le logiciel sur mesureafin de pouvoir vraiment enre-gistrer toutes les données de chaque voiture ne seraitpas responsable économique-ment. Nous cherchons toujours le mix idéal entreinvestissement dans le hard-ware/logiciel et la qualité du

reporting.» P. Goossens sou-ligne aussi les coûts enhausse, en fonction dunombre de mégabytes trans-mis par le système GPS.Autre problème: la vie privée.«Pour les véhicules exclusive-ment utilisés dans le cadreprofessionnel, il ne peut êtrequestion de vie privée»,explique Benny Gers, princi-pal consultant pour la sociétéd’intérim management et de consulting Progressio.«L’employeur a dans ce cas, ledroit de contrôler les trajetscomplets. Mais pour les voi-tures qui font partie du pac-kage salarial, les choses sontdifférentes. Elles sont officiel-lement destinées à être exploi-tées partiellement pour unusage privé et l’utilisateur estd’ailleurs imposé selon l’avan-

tage de toute nature.L’employeur ne doit dès lorspas forcément contrôler. Celadit, le contrôle ne se heurtepas, selon moi, aux limiteslégales sur la vie privée indivi-duelle. Dans la pratique, lepatron d’une petite entreprisepourra peut-être l’imposer,mais dans les sociétés un peuplus imposantes, il se heur-tera sans doute à une opposi-tion. Une solution consiste àréaliser de bons accords, parex. interrompre le systèmependant les heures privées.Je ne sais cependant pas sic’est possible pour tous lessystèmes existants. Et j’at-tends également une cohé-sion parmi les juristes car leursopinions sont partagées. Jem’attends à ce que ce sujetfasse l’objet de plus d’atten-

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‘Black box’ vs économie et vie privéeL’utilisation massive de la télématique - autrement dit la ‘black box’ dans les voitures - n’est pas encore pour demain. Mais on y arrive. Les points d’achoppement actuels sont les sensibilités sur la possible atteinte à la vie privée, le coût du système et le manque de standardisation.

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Athlon Car Lease adéjà lancé le systèmeEcoCoach dans son

propre parcautomobile et chez

certains de sesclients.

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tion, car les entreprises veu-lent contrôler toujours davan-tage afin de comprimer leurscoûts. »

Récompenser lebon comportementde conduiteEcoCoach permet de désac-tiver le tracking. «Dans ce cas,les responsables de flotte denos clients peuvent par ex.constater des excès devitesse et demander une listedes infractions, mais ils nepeuvent pas générer d’infor-mation sur la localisation pré-cise d’un véhicule», explique P.Goossens. Le tracking deleurs déplacements est perçupar beaucoup comme uneatteinte à la vie privée, maisque les départements marke-ting des grandes surfaces par exemple en savent bienplus sur leur mode de vie par le biais des cartes clientsne semble pas les gêner. «Le travail avec une carteclient revient à accepter volontairement d’abandonnercette information», affirme P. Goossens. «En tant qu’or-ganisation internationale, nouspouvons nous appuyer surl’expérience de nos collèguesdans d’autres pays en matièred’acceptation. Nous avonsainsi appris que l’oppositionest déjà bien plus faible quandnous pouvons intégrer dans

le système un avantage pourl’utilisateur. Athlon Car LeaseNederland a développé, dansce sens, Save Lease. Il dis-pose de toutes les donnéesliées aux ravitaillements et estainsi en mesure de voir qui seravitaille dans les stations lesplus ou les moins chères etcombien de km parcourt unconducteur en moyenne parlitre de carburant. Les chauf-feurs les plus économes peu-vent gagner des points vir-tuels leur permettant de fairedes achats dans un web-shop.»Benny Gers a déjà pu consta-ter que l’opposition se situeà tous les niveaux hiérar-chiques. «Je ne vois pas d’in-térêt à exempter certainséchelons et d’autres pas. Sil’objectif est de monitorer lesprestations des voitures desociété, cela doit être le caspour l’ensemble de la flotte.No management by excep-tion.»

Les plus mauvaischauffeurs commecobayesErnst & Young a d’abord testéle système Eco Portal pendantune demi-année dans 5 voi-tures et l’intègre maintenantdans 200 véhicules. Ce travaildoit être achevé mi-octobre.«Le test a été effectué sur lesvéhicules des collaborateurs

affichant le plus haut repor-ting de sinistres, en plus de lamienne», témoigne GhislainVanfraechem, gestionnaire deflotte. «Le reporting lui-mêmene nécessite pas beaucoupde travail en plus. Pour les per-sonnes impliquées, il est trèsclair. Il ne dépasse jamais 2 petits A4 avec un code cou-leurs comme évaluation : vert,orange ou rouge. Sur cettebase, nous pouvons aussientreprendre des actionsrépressives. Avantage supplé-mentaire d’un reporting inté-gral des prestations : vouspouvez le montrer à la compa-gnie d’assurance lors de lanégociation tarifaire.»Chez Ernst & Young, la dis-cussion sur la vie privée est déjà dépassée. «Nousn’avons pas de voitures tech-niques, uniquement des voi-tures à usage mixte. Le parte-naire externe, Fleet&DriverCare, brouille les données delocalisation. Tout ce que noussavons, c’est si la voiture sitrouve en ville, en campagneou sur autoroute. Et naturelle-ment la vitesse, la consom-mation et les accélérations.Nous pouvons donc voir lesexcès de vitesse, mais pas siune voiture se trouve dans unembouteillage. Afin d’éviterde perdre du temps dans lesfiles, nous appliquons d’autresméthodes qui n’ont absolu-

ment rien à voir avec la télé-matique : travail à domicile,abonnements de train, cointravail dans un bureau E&Y auchoix… Car ne pas utiliser levéhicule quand ce n’est pasnécessaire relève aussi du boncomportement de conduite.»

Contrôle du contrôleurP. Goossens : «Les possibili-tés techniques vont toujoursplus loin. Le GPRS devientdoucement, dans les voituresélectriques les plus récentes,un attribut standard. La dis-cussion sur la vie privée vadonc progressivement passerdu principe – l’installation dusystème – à la pratique. Il estpossible de conclure desaccords sur le traitement desdonnées par le prestataire deservices. Evidemment, il restetoujours une sorte de supervi-seur qui a en principe un droitde regard sur les données.Mais le système suit tout aussibien - trace même - qui traceles conducteurs et de quellemanière.»

Koen MORTELMANS

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Ernst & Young utilise les données de la black box dans les négociations tarifaires avec les compagnies d’assurance.

« Pour les véhicules qui font partie du package salarial,l’installation d’une black-box est difficile », explique Benny Gers.

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La recherche révèle queplus de 80 % des acci-dents relevés sur nos

routes sont dus à une erreurhumaine. Distraction, vitesseexcessive, agressivité, stress :autant de facteurs qui favori-sent les accidents, les dégâts etles dommages matériels ou cor-porels. De plus, une conduiteinappropriée augmente laconsommation et accélèrel’usure des freins, des pneus etdu moteur. Dès lors, il ne fautpas s’étonner si, depuis que la

responsabilité sociétale desentreprises a aussi fait sonentrée dans le domaine desflottes, le comportement deschauffeurs au volant est de plusen plus à l’ordre du jour. Le stylede conduite et l’attitude d’unconducteur interviennent pourun tiers dans les aspects finan-ciers du coût total d’utilisationd’une voiture de société.L’attention portée à ce compor-tement au travers d’un staged’aptitude à la conduite oud’écoconduite peut être une

façon de promouvoir la sécuritéet les économies au volant touten réduisant ses coûts.

C’est moi le meilleur«Les dernières statistiques de lasécurité routière européennemontrent une fois de plus que laBelgique est à la traîne enmatière d’accidents et de vic-times de la route quand onprend le nombre de victimespar million d’habitants», déploreNathalie Troch, du RACB.

«Si les choses ne s’améliorentque lentement dans notre pays,c’est parce que l’on ne s’at-taque pas au nœud du pro-blème : le changement de com-portement du principalresponsable des accidents etde la surconsommation de car-burant, soit le conducteur… !»Cela vient en partie de ce quecelui-ci ne doute pas un instantde ses talents de pilote. «Noustrouvons tous que nous condui-sons à la perfection », déclarePierre Laoureux, de l’Ecole

SÉCURITÉDOSSIER

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Il n’est jamais trop tardpour apprendreEn bon gestionnaire de flotte, vous possédez les voitures les mieux adaptées au profil de vos collaborateurs. Vous avez négocié des conditions de financement intéressantes et votre parc est assuré par une police avantageuse. Mais avez-vous aussi un plan clairpour gérer vos chauffeurs et leur comportement au volant ? Dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises qui met en avant la durabilité et la sécurité, c’est une piste à suivre.

Une formation à la conduite automobile ou à l’écoconduite n’a de sens que si elle estsoutenue par la direction et que si un suivi attentif à long terme est prévu.

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SÉCURITÉDOSSIER

Peugeot de MaîtriseAutomobile. « Et pourtant, lescompagnies d’assurances denotre pays reçoivent chaquejour 800 constats d’accident.»Une formation améliorant lecomportement et la vigilanceau volant peut y remédier, maisuniquement s’il y a une volontéclaire de l’entreprise et duconducteur. « Qu’il s’agissed’un cours de conduite défen-

sive ou d’écoconduite, l’élémentcentral est toujours le change-ment de comportement et il nepeut réussir que moyennant unepolitique de formation perma-nente», ajoute Pierre Laoureux.L’inadéquation d’un comporte-ment au volant dépend dedivers facteurs. Il y a la suresti-mation de ses moyens par leconducteur lui-même qui s’ima-gine qu’il conduit bien. Il y a en

outre l’impression que l’ongagne du temps en roulant viteet de façon agressive, il y a lestress professionnel qui fait que l’on court pour visiter tousles clients à l’heure dite et ren-trer chez soi pour le souper, etenfin, il y a l’évolution technolo-gique avec la percée de l’élec-tronique, l’intégration de mul-tiples systèmes de sécurité etl’arrivée des motorisationshybrides et électriques auxquelsnous ne sommes pas habituéset dont nous ignorons le bonusage. Ce dernier point estconfirmé par Jan De Strooper,de DrivOlution : « Notre expé-rience montre que le style deconduite du chauffeur de flottemoyen n’est plus adapté auxvéhicules modernes. »

Une formation peut être salu-taire à cet égard. Diverses organisations et entreprises pro-posent des formations profes-sionnelles qui peuvent aller dequelques heures à une demi-journée ou à une journéeentière. Leur but est toujours lemême : accroître le sens desresponsabilités du conducteuren l’amenant à adapter soncomportement au volant. Celadoit mener à un style deconduite plus détendu, à moinsd’accidents, à une baisse de laconsommation et des émissionsde CO2, à une moindre usuredes pneus et des freins, et aufinal, à un changement durabledu comportement.

Vision à long termeMais le coût d’une telle forma-tion atteint vite quelques cen-taines d’euros par participant.Le return on investment (ROI) en vaut-il bien la peine ? Selonles spécialistes mêmes de laconduite automobile, cette ren-tabilité dépend de la motivationcréée chez les conducteurs etdu degré de suivi instauré a pos-teriori. Jan De Strooper, deDrivOlution : « Le ROI peut êtreréalisé rapidement, mais ildépend des points suivants : lenombre moyen de km qu’unchauffeur parcourt par an, l’at-tention portée par la direction àla communication avant et pen-

dant un parcours de formation,et au soutien à long terme duparticipant, et l’exactitude et lamesurabilité des résultats.»Pierre Laoureux est tout à faitd’accord : « Avec l’écoconduite,le résultat est tout de suite tan-gible. Dans les semaines sui-vant la formation, le gestion-naire de flotte constatera chezses chauffeurs une économiede carburant comprise entre 5 et 20 %. Quant à la formationà la conduite préventive, sonROI est même supérieur, maismoins visible. Souvent, il fautattendre le contrôle des don-nées annuelles pour voir quelmontant on a épargné en frais d’entretien, dommages etprimes d’assurance. Mais, quelque soit le contenu de la for-mation, elle ne pourra avoir d’ef-fet durable que si un suivi estmis en place. »Ce suivi est de plus en plusfacile à organiser parce que leprogrès technologique s’estpropagé non seulement dansl’industrie automobile, maisaussi au contrôle managérial.Les prestataires de formationsà la conduite ont des moduleslogiciels élaborés qui permet-tent à un gestionnaire de flottede surveiller avec précision et en détail le comportement deses chauffeurs et de le corrigersi nécessaire. D’autres ten-dances sont axées sur lecontenu et la communication.« Nos formations évoluent. Ellessont moins techniques et visenttoujours plus à faire prendreconscience aux participantsqu’ils doivent changer de com-portement », souligne NathalieTroch, du RACB. « La façondont l’information est diffusée,est essentielle », renchérit PierreLaoureux. « Le processus deprise de conscience du conduc-teur est déterminé par la forcede persuasion de l’analyse per-sonnalisée de son comporte-ment. » L’informatique, les cour-riels et le soutien par sms jouentici un rôle croissant.

Steven SCHOEFS

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DrivOlution• Personne de contact : Jan De Strooper, gérant• Création : 2005• Collaborateurs : 15• Activité : formation et consultance• Astuce pour gérer un parc de voitures : calculez correctement

votre TCO en y incluant l’influence éventuelle des aptitudes à la conduite sur le coût total.

Ecole Peugeot de Maîtrise Automobile• Personne de contact : Pierre Laoureux, Directeur• Création : 1985• Collaborateurs : 17• Activité : formations à la conduite automobile et à l’écoconduite

pour conducteurs de voitures, camions ou motos• Astuce pour gérer un parc de voitures : l’erreur, c’est de ne rien

tenter. Le plus petit essai pratique vaut mieux qu’un exposédétaillé.

Go For Safe Driving• Personne de contact : Rodolphe Koentges, gérant• Création : 1996• Collaborateurs : 5• Activité : coaching et formation des conducteurs de voitures et

de camions (conduite défensive, anti-stress, écologique,chaussée glissante, séminaire sur les véhicules pilotés)

• Astuce pour gérer un parc de voitures : l’écoconduite et la conduite défensive mènent à un comportement anticipatif, à des économies de coûts, à une réduction du stress au volant età un plaisir de conduite accru.

Royal Automobile Club of Belgium (RACB)• Personne de contact : Nathalie Troch, Customer Services Advisor• Création : 1896• Collaborateurs : 81 dans différents départements• Activité : formations poussées pour tous les usagers de la route• Astuce pour gérer un parc de voitures : regardez ce que

représente un gain de consommation de 10 % sur le parc. Par ailleurs, les statistiques montrent qu’il existe un risqued’accident avec blessés graves tous les 500.000 kilomètres. Il est donc conseillé d’anticiper au moyen d’une formation.

CENTRES DE FORMATION

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Le régulateur de vitesse n’est pas neuf. Mais les systèmes adaptatifs sont récents. Le principe ? On fixe la vitessedésirée et la voiture ralentit toute seule à l’approche d’un véhicule plus lent, détecté via un radar. La voitureréaccélère ensuite automatiquement jusqu’à la vitesse prédéfinie. Les nouveaux systèmes sont même capables de freiner la voiture jusqu’à l’arrêt complet du véhicule, afin d’évoluer dans les bouchons sans toucher les pédales… L’essayer, c’est l’adopter !

1. RÉGULATEUR DE VITESSE ADAPTATIF

Ce système prévient le conducteur par un bip sonore ou une vibration dans le volant en cas de franchissementinvolontaire de ligne (lorsque la voiture mord une ligne blanche sans que les clignoteurs n’aient été actionnés). Les dernières versions sont capables de corriger automatiquement la trajectoire via un freinage ciblé et un micro-braquage du volant.

2. POUR RESTER SUR LA BONNE VOIE

Ce détecteur s’enclenche lorsque vous activez un clignotant. Il prévient le conducteur pas un bip sonore et/ou un signal lumineux lorsqu’un autre véhicule se situe dans l’angle mort. Très utile dans les conditions de conduite en files, lorsque les voitures roulent côte à côte, et donc dans l’angle mort l’une de l’autre.

3. LE DÉTECTEUR D’ANGLE-MORT

D’après différentes études menées par Volvo, 75 % des collisions répertoriées ont lieu à des vitesses inférieures à30 km/h. Et dans 50% des cas, le conducteur n’a même pas freiné, par manque d’attention. D’où l’idée dedévelopper le City Safety, actif sous 30 km/h : un radar intégré garde un œil attentif sur le véhicule qui précède; sicelui-ci ralentit subitement et que le conducteur ne réagit pas, le système freine automatiquement la voiture, jusqu’àl’arrêt complet. Lancé chez Volvo, ce système est désormais également proposé sur la Ford Focus..

4. PLUS DE COLLISION DANS LES BOUCHONS

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SÉCURITÉDOSSIER

En matière de sécuritéautomobile, les fonda-mentaux évoluent.

Aujourd’hui, le système d’an-tiblocage des freins (ABS), lesairbags et le contrôle de sta-

bilité (ESP) sont désormaisconsidérés comme des élé-ments de sécurité incontour-nables. Mais depuis peu sedéveloppent aussi une sériede nouveaux accessoires de

sécurité, dits « intelligents »,car anticipant les dangers.Ces équipements sont pourla plupart basés sur des sys-tèmes de radars et de camé-ras, coordonnés par la fée

électronique. Petit tour d’hori-zon en 10 exemples.

Olivier MALOTEAUX

La fée électronique nous assiste

Le régulateur de vitesse n’est pas neuf. Mais les systèmes adaptatifs sont récents. Le principe ? On fixe la vitessedésirée et la voiture ralentit toute seule à l’approche d’un véhicule plus lent, détecté via un radar. La voitureréaccélère ensuite automatiquement jusqu’à la vitesse prédéfinie. Les nouveaux systèmes sont même capables de freiner la voiture jusqu’à l’arrêt complet du véhicule, afin d’évoluer dans les bouchons sans toucher les pédales… L’essayer, c’est l’adopter !

1. RÉGULATEUR DE VITESSE ADAPTATIF

Les équipements de sécurité se multiplient et deviennent proactifs : ils aident leconducteur à anticiper les dangers. Voici une sélection de 10 accessoires innovants qui ne tiennent pas du gadget.

Ce système prévient le conducteur par un bip sonore ou une vibration dans le volant en cas de franchissementinvolontaire de ligne (lorsque la voiture mord une ligne blanche sans que les clignoteurs n’aient été actionnés). Les dernières versions sont capables de corriger automatiquement la trajectoire via un freinage ciblé et un micro-braquage du volant.

2. POUR RESTER SUR LA BONNE VOIE

Ce détecteur s’enclenche lorsque vous activez un clignotant. Il prévient le conducteur pas un bip sonore et/ou un signal lumineux lorsqu’un autre véhicule se situe dans l’angle mort. Très utile dans les conditions de conduite en files, lorsque les voitures roulent côte à côte, et donc dans l’angle mort l’une de l’autre.

3. LE DÉTECTEUR D’ANGLE-MORT

D’après différentes études menées par Volvo, 75 % des collisions répertoriées ont lieu à des vitesses inférieures à30 km/h. Et dans 50% des cas, le conducteur n’a même pas freiné, par manque d’attention. D’où l’idée dedévelopper le City Safety, actif sous 30 km/h : un radar intégré garde un œil attentif sur le véhicule qui précède; sicelui-ci ralentit subitement et que le conducteur ne réagit pas, le système freine automatiquement la voiture, jusqu’àl’arrêt complet. Lancé chez Volvo, ce système est désormais également proposé sur la Ford Focus..

4. PLUS DE COLLISION DANS LES BOUCHONS

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Volvo a affiné son système City Safety pour lui permettre de détecter également des piétons. Le « Pedestriandetection » du constructeur suédois, lancé en primeur sur la S60 et maintenant étendu à d’autres modèles, repèreles passants indésirables et freine automatiquement voire immobilise (sous 35 km/h) la voiture en cas d’urgence. Un système similaire existe chez Volkswagen et est en développement aussi chez Toyota. En 2013, Volvo proposeraune adaptation de son système qui permettra de détecter les animaux.

5. LE SAUVEUR DES PIÉTONS

Sous l’impulsion de l’union Européenne, depuis le 7 février 2011, tous les nouveaux modèles de voitures (mais pastoutes les voitures neuves…) introduits sur le marché belge doivent être équipés de feux de jour, qui s’allumentautomatiquement au démarrage du moteur. À partir du 7 août 2012, cette obligation s’étendra à toutes les voituresneuves (y compris celles issues d’un modèle existant). En matière d’éclairage, on notera que certains systèmesactivent et désactivent automatiquement les feux de route. Plus sophistiquée, la technologie Adaptive Front lightSystem (AFS), utilisée par plusieurs constructeurs, adapte le faisceau lumineux (intensité, inclinaison, rotation) enfonction des conditions de circulation.

6. BIEN VOIR, C’EST PRÉVOIR

Selon certaines enquêtes, près d’un automobiliste sur deux roulerait avec des pneus sous-gonflés, ce qui nuit à la sécurité (tenue de route altérée, risque d’éclatement). C’est pourquoi le système de contrôle de la pression degonflage sera rendu obligatoire pour tous les nouveaux modèles à partir de novembre 2012 et sur tous les véhiculesneufs à partir de novembre 2014. Cette mesure aura aussi un impact positif sur l’environnement, puisque le sous-gonflage entraîne une surconsommation de carburant.

7. DES PNEUS TOUJOURS SOUS PRESSION

Le système Traffic Sign Recognition, proposé chez plusieurs constructeurs, lit les panneaux ronds (vitesse ouinterdiction de dépasser) via une caméra implantée à l’avant du véhicule. Les informations sont ensuite affichées sur le combiné d’instruments. Cet accessoire qui rappelle constamment les limitations de vitesse peut contribuer àralentir la cadence du conducteur.

8. UNE CAMÉRA POUR LIRE LES PANNEAUX

La somnolence au volant est un phénomène dangereux et plus courant qu’on ne l’imagine. Les constructeurs etleurs sous-traitants ont donc développés des systèmes qui analyse le comportement du conducteur via plusieursparamètres (conduite saccadée, franchissement des lignes blanches, etc.) et préviennent le chauffeur somnolentpar un bip sonore. Depuis peu, l’association d’automobilistes Touring commercialise en primeur un systèmesimilaire qui peut s’installer à bord de n’importe quelle voiture : l'Anti Sleep Pilot.

9. L’HEURE DE LA SIESTE

Ce n’est pas pour aujourd’hui, mais peut-être bien pour demain… Dans le cadre d’un forum européen dédié à lasécurité, Volkswagen a développé un prototype doté d’un « pilote automatique temporaire ». L’originalité du projet,c’est qu’il se base sur des technologies proches de la série : régulateur de vitesse adaptatif, assistant au maintiende cap « Lane Assist », radars et caméras. Le système fait évoluer le véhicule automatiquement, en tenant comptedes limitations de vitesses, des marquages au sol et des distances de sécurité. Les arrêts et redémarrages dans letrafic sont également automatiques. La voiture sans pilote n’est plus un mythe…

10. CONDUIRE SANS LES MAINS…

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SÉCURITÉ

Volvo a affiné son système City Safety pour lui permettre de détecter également des piétons. Le « Pedestriandetection » du constructeur suédois, lancé en primeur sur la S60 et maintenant étendu à d’autres modèles, repèreles passants indésirables et freine automatiquement voire immobilise (sous 35 km/h) la voiture en cas d’urgence. Un système similaire existe chez Volkswagen et est en développement aussi chez Toyota. En 2013, Volvo proposeraune adaptation de son système qui permettra de détecter les animaux.

5. LE SAUVEUR DES PIÉTONS

Sous l’impulsion de l’union Européenne, depuis le 7 février 2011, tous les nouveaux modèles de voitures (mais pastoutes les voitures neuves…) introduits sur le marché belge doivent être équipés de feux de jour, qui s’allumentautomatiquement au démarrage du moteur. À partir du 7 août 2012, cette obligation s’étendra à toutes les voituresneuves (y compris celles issues d’un modèle existant). En matière d’éclairage, on notera que certains systèmesactivent et désactivent automatiquement les feux de route. Plus sophistiquée, la technologie Adaptive Front lightSystem (AFS), utilisée par plusieurs constructeurs, adapte le faisceau lumineux (intensité, inclinaison, rotation) enfonction des conditions de circulation.

6. BIEN VOIR, C’EST PRÉVOIR

Selon certaines enquêtes, près d’un automobiliste sur deux roulerait avec des pneus sous-gonflés, ce qui nuit à la sécurité (tenue de route altérée, risque d’éclatement). C’est pourquoi le système de contrôle de la pression degonflage sera rendu obligatoire pour tous les nouveaux modèles à partir de novembre 2012 et sur tous les véhiculesneufs à partir de novembre 2014. Cette mesure aura aussi un impact positif sur l’environnement, puisque le sous-gonflage entraîne une surconsommation de carburant.

7. DES PNEUS TOUJOURS SOUS PRESSION

Le système Traffic Sign Recognition, proposé chez plusieurs constructeurs, lit les panneaux ronds (vitesse ouinterdiction de dépasser) via une caméra implantée à l’avant du véhicule. Les informations sont ensuite affichées sur le combiné d’instruments. Cet accessoire qui rappelle constamment les limitations de vitesse peut contribuer àralentir la cadence du conducteur.

8. UNE CAMÉRA POUR LIRE LES PANNEAUX

La somnolence au volant est un phénomène dangereux et plus courant qu’on ne l’imagine. Les constructeurs etleurs sous-traitants ont donc développés des systèmes qui analyse le comportement du conducteur via plusieursparamètres (conduite saccadée, franchissement des lignes blanches, etc.) et préviennent le chauffeur somnolentpar un bip sonore. Depuis peu, l’association d’automobilistes Touring commercialise en primeur un systèmesimilaire qui peut s’installer à bord de n’importe quelle voiture : l'Anti Sleep Pilot.

9. L’HEURE DE LA SIESTE

Ce n’est pas pour aujourd’hui, mais peut-être bien pour demain… Dans le cadre d’un forum européen dédié à lasécurité, Volkswagen a développé un prototype doté d’un « pilote automatique temporaire ». L’originalité du projet,c’est qu’il se base sur des technologies proches de la série : régulateur de vitesse adaptatif, assistant au maintiende cap « Lane Assist », radars et caméras. Le système fait évoluer le véhicule automatiquement, en tenant comptedes limitations de vitesses, des marquages au sol et des distances de sécurité. Les arrêts et redémarrages dans letrafic sont également automatiques. La voiture sans pilote n’est plus un mythe…

10. CONDUIRE SANS LES MAINS…

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Plus qu’avant, les entre-prises attirent l’attentiondes conducteurs lea-

sing sur le fait que l’attribu-tion d’une voiture de sociétéimplique des droits et des obli-gations. Ajoutez-y la crise pas-sée et il n’est pas étonnantque le comportement deconduite soit de plus en plusdans le collimateur du respon-

sable soucieux des coûts.Blaise Kikwaki, Operationalfleet manager de la sociétémédia Rossel : « L’an passé,nous avons organisé unconcours de conduite écono-mique pour nos conducteursavec, comme 1er prix, un trip àBarcelone. Résultat : une éco-nomie de carburant de 5 %.» Les conducteurs ont

également été sensibilisés àla sécurité. « Depuis 3 ans, leconducteur qui commet unefaute rembourse la totalité de la franchise pour le dégâtcommis. Et ceci dès le 1er sinistre. Dans quelquesdépartements, ceci a généréune baisse de 15 % dessinistres impliquant le conduc-teur. Par ailleurs, nous

sommes très actifs au niveaude la communication. C’estainsi qu’en avril, nous avonsmis l’accent sur l’augmenta-tion des prix du carburant eten mai, nous leur avons expli-qué pourquoi nos statistiquesde sinistres étaient en légèrehausse.» La communicationest aussi de mise chez Telenet,société de services câblés.

SÉCURITÉDOSSIER

Communication et patience :essentiels à la sécurité Lentement mais sûrement, le nombre d’initiatives du gestionnaire belge en vue de favoriserun comportement de conduite écologique et prudent augmente. Véronique Smits de Telenetet Blaise Kikwaki de Rossel, tous deux responsables de flotte, ont déjà entrepris des actionsdans ce sens. Danny Meulenberghs, fleet consultant, souligne de son côté que la quantification du comportement du conducteur est une condition sine qua non. « Souvent, le gestionnaire de parc manque de statistiques de sinistres ».

Le responsable de flotte soucieux des coûts entend sensibiliser le conducteur à uncomportement de conduite écologique et prudent. Surtout depuis la crise passée.

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«En concertation avec lasociété de leasing, des lettressont envoyées tous les 6 moisaux conducteurs qui s’écar-tent de la norme standard rela-tive à l’usage des pneus, laconsommation, etc.», déclareVéronique Smits, gestionnairede flotte de Telenet qui ajoutequ’une concertation a lieu aumoins une fois par an pourprendre des mesures visantun comportement de conduiteplus vert et plus sûr. C’estainsi que l’introduction de for-mations écodriving a déjà étédiscutée en interne.

Best practiceA la question de savoir quelleBest Practice il faudraitconseiller à des collèguesfleet-owners en matière degestion de flotte sûre et éco-logique, Véronique Smits sefocalise sur la diffusion de l’in-formation. «Donner régulière-ment des informations auconducteur sur l’utilisation dela voiture maintient sa vigi-lance et a automatiquementun effet positif sur, par ex., laconsommation. Il s’agit par-fois de petites choses, comme le contrôle de la pres-sion des pneus ou un change-ment en temps utiles despneus été/hiver.» Même sonde cloche chez Blaise Kikwaki : «Je crois fermementdans l’information desconducteurs concernant leurtaux de sinistres, leur consom-

mation et le bon suivi desintervalles d’entretien.»

MesurerEn tant que gérant de lasociété de consulting Partes,Danny Meulenberghs est bienplacé pour expliquer dans ledétail une gestion de flottefavorisant la sécurité. Il dis-tingue 5 étapes. «La premièreétape menant à une gestionde flotte axée sur la sécurité,c’est la mesure. J’enfoncepeut-être une porte ouvertemais souvent le gestionnairede parc ne dispose pas del’information de base néces-saire ni des statistiques desinistres. De plus, il y a sou-vent plusieurs fournisseurs etles données présentes doi-vent être consolidées et inter-prétées. Ce qui exige dubenchmarking et la connais-sance nécessaire des tech-niques d’assurance.» La com-munication, qui est commenous l’avons vu précédem-ment un des éléments de basede la politique de sécuritéchez Telenet et Rossel, est une 2e étape. «Donnez dessignaux clairs et puissants aux conducteurs, mais aussiau management. La sécuritédoit être vue comme une partie essentielle de la culture d’entreprise. Le 3e point est la définition d’objectifs mesurables soutenus par l’ensemble de la société, et couplez-y

un système de récompensepour l’ensem ble du groupe.»Danny Meulenberghs prôneen outre la pénalisation duconducteur si nécessaire. «Ceci sur le plan financier ouen créant une pressionsociale. Veillez à une ‘peerpressure’ via la communica-tion, en d’autres termes : faitesen sorte que le comportementde conduite imprudent ne soitpas accepté par la commu-nauté. Sans en rajouter natu-rellement», ajoute-t-il en riant.

Dans une dernière étape, Danny Meulenberghsconseille de persévérer. « Tropsouvent, on se limite à des ini-tiatives intéressantes maisuniques, avec à chaque fois lamême réaction des scep-tiques : «vous voyez, cela nemarche pas». Mais il faut se rendre compte que lesmodifications de comporte-ment demandent du temps etdes efforts. A plus long terme,un effet positif est garanti,avec des économies signifi-catives sur les coûts de réparation et la consomma-tion.» Pour conclure, DannyMeulenberghs pense qu’idéa-lement il faudrait un plan desécurité largement soutenupar la société. «Un tel planpeut être établi avec l’aide despécialistes et les étapes pré-citées comme base.»

Stijn PHLIX

SÉCURITÉDOSSIER

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Le conducteur est de plus en plus conscient du fait qu’il a beaucoup à gagner en adoptant un comportement de conduite sûr et écologique. La sensibilisation ne mène pas à la démotivation du conducteur. C’est plutôt le contraire. « Doucement, les conducteurs se rendent compte que les voituresécologiques sont au moins aussi bonnes que les non-écologiques », préciseVéronique Smits. « Prenez par exemple la Volvo V70 qui, avec son moteurdrivE, est désormais bien acceptée après un peu de scepticisme au début. »Blaise Kikwaki pensent la même chose. « Dosez vos conseils et mesuresrépressives et justifiez-les par de bons arguments. » Danny Meulenberghsconfirme que les conducteurs eux-mêmes ont intérêt à adopter un style deconduite prudent, tout comme la société. « Un comportement de conduite sûrleur évite un tas de soucis et, en outre, ils peuvent collectivement accroître lebudget alloué à la flotte grâce à la baisse de la charge liée aux sinistres. »

LA SENSIBILISATION NE MÈNE PAS À LA DÉMOTIVATION

Pour l’instant, la sécurité ne constitue généralement pasune priorité pour les gestionnaires de flotte. Selon DannyMeulenberghs, ceci est notamment dû au fait que changerde comportement de conduite n’aura un effet qu’à longterme. « Il est ainsi plus facile de négocier une réductionsur la location mensuelle », explique D. Meulenberghs. « De plus, la gestion du poste assurance demande une charge de travail importante, surtout s’il y a desmodifications sur le plan des assurances autos. » Pourtant, le potentiel d’économie ne peut être sous-estimé.« Je connais plusieurs sociétés qui ont économisé jusqu’à20 % sur leurs coûts d’assurance après une évaluationapprofondie de leurs statistiques et une renégociation deleurs conditions. A ne pas négliger donc. »

EPARGNER VIA LES ASSURANCES

Blaise Kikwaki (Rossel) :« Depuis 3 ans, leconducteur en fauterembourse la totalité dela franchise pour ledégât commis. »

Véronique Smits(Telenet) : « Délivrer uneinformation régulière auconducteur surl’utilisation du véhiculemaintient sa vigilance. »

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SÉCURITÉ

Pour l’instant, la sécurité ne constitue généralement pasune priorité pour les gestionnaires de flotte. Selon DannyMeulenberghs, ceci est notamment dû au fait que changerde comportement de conduite n’aura un effet qu’à longterme. « Il est ainsi plus facile de négocier une réductionsur la location mensuelle », explique D. Meulenberghs. « De plus, la gestion du poste assurance demande une charge de travail importante, surtout s’il y a desmodifications sur le plan des assurances autos. » Pourtant, le potentiel d’économie ne peut être sous-estimé.« Je connais plusieurs sociétés qui ont économisé jusqu’à20 % sur leurs coûts d’assurance après une évaluationapprofondie de leurs statistiques et une renégociation deleurs conditions. A ne pas négliger donc. »

EPARGNER VIA LES ASSURANCES

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ING vend ING Car Lease à Alphabet

ING cède sa division de crédit-bail automobileING Car Lease à Alphabet, filiale duconstructeur allemand BMW dédiée à la ges-tion de flotte. Le montant total de la transac-tion est estimé à 700 millions d'euros.Alphabet propose des conseils, finance-ments et services à près de 12.000 clientsrépartis dans 14 pays. L’entreprise a étécréée en 1997 au Royaume-Uni et gèreaujourd’hui une flotte de plus de 300.000véhicules de marques différentes. ING Car

Lease dispose d'une flotte de 240.000 véhi-cules dans 8 pays européens. En Belgique,ING Car Lease dispose d’une flotte de26.500 véhicules en location longue durée.La vente n’a rien de surprenant, car uneannonce précédente indiquait déjà qu’INGvoulait se concentrer sur ses activités debase. Notons par ailleurs que les autres divi-sions du groupe ING telles qu’ING Lease etING Commercial Finance, ne sont pasconcernées.

n

FLEET PEOPLE

Denis Gortemansuccède à Thierryvan Kan au postede CEO deD'Ieteren Auto.Thierry van Kan (62)souhaite mainte-

nant se consacrer pleinement à laFédération Belge du secteur auto-mobile (FEBIAC), où il assume dé -sormais le poste de Président. Âgéde 46 ans, Denis Gorteman s’ap-puie sur une longue carrière au seindu Groupe D'Ieteren. Jusqu'en2008, il y a notamment assumé lafonction de General manager.

Depuis le 6 juin dernier, Sven Van Laere est lenouveau FleetManager du spé-cialiste de la loca-tion à court terme

Avis Belgium. Par le passé, SvenVan Laere a travaillé chez BeerensGroup et Ford Motor. Chez Avis, ilest responsable des achats et desventes des véhicules de la flotteainsi que du management desteams techniques.

Avec le projet I Bike I Move,les autorités communalesde Hasselt veulent inciter aumoins 1.000 personnes, aucours des prochainesannées, à se rendre au travail en vélo. I Bike I Move est le fruit d'une col-laboration entre la provincedu Limbourg, le ‘VlaamsInstituut voor Mobiliteit’(VIM) et l'IndustriegroepHasselt.Le projet doit montrer com-ment, dans le cadre de trajetsdomicile-travail durables etrespectueux de l'environne-ment, différents acteurspeuvent collaborer et com-battre le ‘tout à l'auto’.Une enquête montre que,dans l'entité urbaine forméepar Hasselt et Genk, 78%

des trajets domicile-travailsont effectués en voiture et11% seulement à vélo, alorsqu'un tiers de la populationactive habite à moins de 5 km de son lieu de travail.Quelque 45 entreprises par-ticipent déjà au projet I Bike I Move, représentantquelque 300 cyclistes.

n

29

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FLEET ECHOS

Les 26.500 véhicules d’ING Car Lease Belgiumrouleront bientôt sous la bannièred’Alphabet.

I Bike I Move: de l'auto auvélo pour aller bosser

La ville de Hasselt et le mondede l’entreprise font tout pourque les employés utilisent leur

vélo.

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FLEET PEOPLE

Afin de mieux servirencore ses clients,Alphabet Belgiumest devenu le 1er juil-let 2011 une entitéindépendante. Labranche belge de la

société de leasing multimarque duBMW Group est dorénavant placéesous la direction de Ward Martens.Il a été nommé CEO d'AlphabetBelgium SA et rapportera directe-ment au siège principal d'AlphabetInternational à Munich. Kris Kok, jusqu’il y a peu General Managerd’Alphabet Belgium, rejoint AlphabetInternational où il va soutenir les différentes entités européennesd'Alphabet.

Carmasters Beluxa nommé FriedaMestdach au postede BusinessDevelopmentManager. FriedaMestdach bénéficie

d’une grande expérience dans lagestion des activités lease et fleet.Dans une fonction précédente, elleoccupait la fonction de Directricegénérale au sein de ProfileTyrecenter Belgium.

Geert Bruyneel,administrateur délé-gué de Volvo CarsGent, a été nomméPrésident du secteurautomobiled’Agoria, la fédéra-

tion de l’industrie technologique.Geert Bruyneel (51) assurera la prés-idence d’Agoria Automobile jusqu’en2013. Il succède dans cette fonctionà Urbain Vandeurzen, président etCEO de LMS International.

L’entreprise d’informatiqueCTG a pris possession de 16 nouvelles Toyota AurisHybrid. Les véhicules ont étélivrés par Toyota City àAnderlecht et font l’objetd’un leasing opérationnel enpartenariat avec ING CarLease. «Notre choix s’estporté sur ING Car Lease enraison de sa disposition à

accompagner notre CarPolicy soucieuse de l’envi-ronnement et orientée inno-vations», explique FilipGydé, Senior Vice Presidentde CTG. «Cette livraison estla preuve que la technologiehybride est de plus en plusprisée», explique StefanoPetralia, Business SalesManager chez Toyota. n

Le choix de CTG pour la versionhybride de la Toyota Auris a étémûrement réfléchi.

FLEET ECHOS

30

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CTG choisit la Toyota Auris Hybrid

La société Gloriant, spécialisée dans le déve-loppement de logiciels pour le marché duleasing et du fleet a repris depuis le 1er maitoutes les activités commerciales de lasociété de consulting Experts4Fleet. Les 2sociétés travaillent ensemble depuis long-temps déjà. Experts4Fleet est une jeuneentreprise fondée par Marc Spooren (ex-

directeur général d'Arval Belgique) et PaulGestels (ex-B2B manager d'Opel Belgium).L'activité centrale d'Experts4Fleet est laconsultance professionnelle sur le marchéfleet, la sélection et l'assessment, le recrute-ment, ainsi que l'organisation de workshops,séminaires et conférences. n

Gloriant et Experts4Fleet fusionnent

La société de leasing Athlon Car Lease a conclu un accord departenariat au niveau international avec Tesla Motors,constructeur de voitures électriques. Un programme qui per-met aux entreprises de prendre une Tesla électrique en leasinga été lancé dans un certain nombre de pays européens, dontla France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, les Pays-Bas etaussi la Belgique. Ce programme porte sur les modèlesactuels proposés par Tesla: la Tesla Roadster et la TeslaRoadster Sport. Les deux entreprises envisagent d'élargir le pro-gramme à la Tesla Model S-sedan, qui devrait être commercia-lisée en Europe fin 2012. n

La Tesla Roadster, une voitureélectrique haut de gamme, estdésormais disponible chez AthlonCar Lease.

Athlon Car Lease et Tesla partenaires dans un programme de leasing

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Alain Van Munster est venu renforcer la plate-forme B2Bde vente en ligne de véhicules CarsOnTheWeb. Ce belgede 46 ans, nouveau Business Development ManagerEurope, a pour mission de contribuer à la poursuite dudéveloppement de l'entreprise.

“CarsOnTheWeb offre à l'acheteur unevue d’ensemble sur la totalité duprocessus : de l'achat en ligne jusqu'àla livraison sur le parking.”

1.

2.

3.

CarsOnTheWeb a déjà réalisé de bonsrésultats en 2011. Comment expliquer ce succès ?Il y a plusieurs raisons. Certaines sont directement liées à lamanière dont nous gérons notre entreprise et nos activités.Nos collaborateurs traitent personnellement avec les ache-teurs, dans leur langue maternelle. Ce qui constitue d’ailleursun défi de taille, puisque notre base de données internatio-nale compte plus de 50 nationalités. Ensuite, l'administrationet la communication avec les acheteurs sont en grande par-tie automatisées, ce qui nous permet de nous concentrer surles véhicules et la vente pendant les entretiens. Enfin, noustravaillons constamment à l'élargissement de notre base dedonnées et au développement de nos outils en ligne.

De plus en plus de gestionnaires de flottevendent leurs véhicules en fin de contrat viaune plate-forme de vente en ligne.Comment CarsOnTheWeb réagit-elle à cette tendance?Il s'agit naturellement, à nos yeux, d'une évolution très positive. Nous essayons donc d'offrir un soutien total auxgestionnaires de flotte dans l'organisation des ventes enligne. Il s'agit après tout d'une activité spécialisée qui influence considérablement le cash-flow d'une entreprise. Par ailleurs, CarsOnTheWeb se fait un plaisir de mettre sonexpérience en remarketing au service de chaque entreprise,que celle-ci vende 10 ou 10.000 véhicules par an.

CarsOnTheWeb a aussi l'intention d'élargirson service aux acheteurs. Comment?

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Pour les acheteurs, il devient de plus en plus difficile d’y voir clair. Afin d’éviter qu’ils ne se perdent dans lesméandres de la vente en ligne, nous essayons de leurfaciliter la tâche au maximum en leur offrant une vue d’ensemble sur la totalité du processus : de l'achat jus-qu'à la livraison sur le parking, à Leeuw-St-Pierre commeà Saint-Pétersbourg. Cette année encore, nous poursui-

vons le développement de nosservices: je pense notammentà la logistique, mais aussi à unnouveau site Web.

Stijn PHLIX

3 questions à Alain Van Munster, Business Development Director CarsOnTheWeb

“Un soutien total”

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Les questions étaient desavoir si pour ne plusconnaître pareille mésa-

venture ils avaient mis enplace des actions concrètes,et quel conseil ils donneraientpour une utilisation optimaled’un pneumatique. Réponses.

Sven Drubbel, Auto 5«Dès le printemps, nousavons effectué nombre decommandes pour nos clientsfleet. Mais certains fournis-seurs ne peuvent s’engagersur l’ensemble de celles-ci.Dès lors, nous mettons à dis-position de nos clients, un siteweb ‘VIP’ où ils peuventprendre rendez-vous pour lemontage de leurs pneus hiver.Grâce au programme ‘TyreManagement System’, nousleur proposons le stockagedes pneus été/hiver. L’anpassé, on n’a pas connu deruptures de stocks et l’on apu, même en périodes char-gées, proposer des délais rai-sonnables pour la prise derendez-vous. Un conseilcependant : n’attendez pas lepremier flocon pour comman-der ou faire monter vos pneushiver. C’est début octobrequ’il faut s’organiser. D’abord,parce que la loi entre le 1e du10 et le 30 du 4 permet lamonte de pneus hiver à l’in-dice de vitesse inférieur à celuid’origine. Ensuite, parce quela température passe réguliè-rement en dessous des 7°,moment où la gomme d’un

pneu hiver offre plus d’adhé-rence que celle d’un pneu été.Conclusion, prenez rendez-vous sans tarder dans l’un denos 53 points de service.»

Frank Lambrecht,QTeam«Afin d’éviter les problèmesrencontrés l’hiver dernier, nousavons estimé, avec un soinparticulier pour les loueurs etles grosses entreprises, lesbesoins de chacun. Dès main-tenant, dans notre call center,nous avons une vingtaine depersonnes chargées de fixerun rdv avec nos clients. Desclients répartis dans nos 98points de service et dont desdonnées telles n° de plaque,dimension des jantes, type depneumatiques utilisés ont étérépertoriées. Au-delà de cesystème de rdv, il y a un siteInternet réservé lui aussi à ceteffet. De plus, lorsque lebesoin s’en fera sentir, on aug-mentera le personnel tra-vaillant à la monte des pneus.Mais soyons réalistes, côtélivraisons, les manufacturiersne feront pas des miraclesniveau fournitures supplémen-taires. Pour preuve, malgrédes commandes effectuéesen mars, certains ne peuventrépondre à la demande. Encause, l’émergence des paysdu BRIC (Brésil, Russie, Inde,Chine) et l’augmentation desventes de voitures neuves.D’où ce conseil : vérifiez vospneus tous les mois. C’estcontraignant, mais en agis-

PNEUS HIVER

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FLEET MANAGEMENT

Les réseaux de d Les 2 dernières années, l’offensive hivernale futtelle, que la demande en matière de pneus hiverexplosa le marché. Dans nombre de cas, l’offrene pu répondre à la demande. Si l’hiver prochainse montre aussi rigoureux, ira-t-on à nouveauvers des ruptures de stocks au sein des réseauxde distribution ? D’après les fournisseurs depneumatiques, non.

otos

Un bon conseil descentrales de pneus :n’attendez pas le premierflocon pour faire montervos pneus hiver.

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sant de la sorte, vous allongezleur temps de vie et écono-misez votre carburant.»

Jean-LouisWeemaes,Carmasters«Début d’année, nous avonspassé une précommande 30 % supérieure à celle de2010. Ces 30 % supplémen-taires répondant à ce quedevrait être la demande denotre marché. Sa coordina-tion et son suivi seront effec-tués par notre siège central.Nous avons élargi notre cata-logue et demandé aux socié-tés de leasing de ne pas limi-ter leur choix en ce quiconcerne le nom des manu-facturiers. Notre centrale destockage possède dans ses rayonnages plus de25.000 pneus. Dès septembre,nous pouvons commencer lemontage des pneus hiver.Outre la possibilité de prendrerdv en ligne, nous allonsenvoyer un mailing à nosclients leasing et flotte afinqu’ils prennent déjà rdv vianotre site. Un call center serachargé de contacter ceux quiont oublié de répondre. NotreCustomer Services Center, oùtravaillent 7 opérateurs, sechargera du traitement desdemandes. Au-delà, en allantsur http://www.carmasters.be,l’utilisateur trouvera marqueset types de pneus présentsdans le stock. Il pourraprendre un rdv en ligne, cher-cher l’adresse d’un de nos 100 points de services et trou-ver des conseils et des infor-mations sur les pneus et leurutilisation. Nous avons aussideux managers chargés d’ap-porter leur soutien à nos diffé-rents points de service. Unconseil : n’attendez pas le pre-mier flocon pour changer lamonte de vos pneus. Dès sep-tembre, Carmasters et ses100 points de service sont àvotre disposition. »

Marc François,Eurotyre«Après l’hiver 2010, le groupe(68 membres Eurotyre + 28 CEVA pour l’alliance B2B)s’est concerté afin de formerun atelier chargé d’étudier les causes inhérentes aux problèmes survenus et tenter d’y porter remèdes.Conclusion : il n’y a pas unemais plusieurs solutions.Solutions classiques : aug-menter les aires de stockage,les ponts de montage et lepersonnel durant les périodesde pointe. Au-delà, il estnécessaire d’organiser les ren-dez-vous afin que 50 per-sonnes n’arrivent le même jourpour changer leur monte depneumatiques. Pour cela,outre notre call center, il y a,sur le web, la mise en placed’un agenda électronique.Autre solution : effectuer tôtdans l’année des précom-mandes. Cela afin de ne pasavoir des manufacturiers enrupture de stocks. Enfin, avecla création de deux centresdédiés à la permutation desroues, Eurotyre s’offre unepremière belge. Établis à Alostet Bilzen, ces centres sont des

lieux de stockage où sont ins-tallés de nombreux ponts permettant de travailler plusrapidement lors des périodeschaudes. Ce uniquement surrendez-vous. Comme conseil,je dirais à tout utilisateur defaire contrôler ses pneus, rouede secours comprise, tous lesmois. D’autant que chez nosaffiliés, c’est gratuit.»

Francis Donkers,Groupe Donkers«L’an passé, le marché s’estfait surprendre par la crois-sance exponentielle de lagamme hiver. Lors de notreprécommande 2011-2012 depneus hiver, nous avons tenucompte d’une augmentationprévisible de la demande.Mais plus encore que l’an der-nier, la livraison ne s’effectuerapas à temps ou même pas dutout. En cause, le manque decapacité de production et desdécisions marketing donnantpriorité à d’autres pays.Toutefois, afin d’aider lessociétés de leasing de façonoptimale, Donckers a investidans un nouveau module soft-ware qui permettra à nosclients de réserver leurs pneus

hiver dès maintenant, et cetout en programmant le jour etl’heure du rendez-vous. Il estimportant de monter à tempsses pneus hiver. Notre groupeest une chaîne de grandescentrales (16) ayant une vastecapacité de stockage et unpersonnel en nombre suffi-sant. Pour exemple, Schoten,avec 36 espaces de montepour véhicules de personnes,est la plus grande centrale depneus européenne. Cheznous, les pneus été/hiver sontstockés là où ils sont démon-tés. C’est une des raisons desénormes investissementsconsentis dans nos bâtiments.Chez nous, il faut que toutclient, à n’importe quelmoment, avec ou sans ren-dez-vous, puisse disposer deses pneus stockés. Si un utili-sateur n’a pas su prendre ren-dez-vous, il peut malgré touts’adresser à la centrale et êtreassuré que son temps d’at-tente sera limité.»

Charles DEMOULIN

35

Fleet&business I 186IAOÛT-SEPTEMBRE 2011I

e distribution s’organisent

n

Plus d’airs de stockage, plus de personnel de montage, communiquer d’avantage avec le client,… : lescentrales de pneus ont clairement pris des mesures afin de palier à la demande massive de pneus hiver.

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Le Corporate VehicleObservatory (CVO), uneinitiative de la société

de leasing Arval, jauge chaqueannée les tendances et évolu-tions dominantes du marchédes véhicules de société et desutilitaires légers. Pour cela, plusde 4.500 responsables de flotteprovenant de 15 pays, dont la Belgique - qui en est à sa 5e édition - sont interrogés. Lesrésultats de l’enquête sont gra-tuitement mis à disposition desprofessionnels du secteur.Bonne nouvelle : le marché

belge des voitures de sociétéreste positif en termes depotentiel de croissance. 11 %des entreprises s’attendent àune augmentation du nombrede véhicules dans leur flottedans les 3 ans à venir. Dans le cas des entreprises de plusde 500 personnes, ce pourcen-tage atteint même 31 %. Pour Stéphane Verwilghen,Directeur Général d’Arval etprésident du CVO, ceci prouvebien que les sociétés voient unedynamique dans l’économiebelge.

Plus vert que le reste de l’EuropePositif aussi le fait que la ges-tion de flotte écologique soitdans les priorités des entre-prises belges. Surtout les entre-prises d’au moins 500 per-sonnes. Pas moins de 78 %d’entre elles reprennent desdirectives écologiques spéci-fiques dans leur car policycontre une moyenne euro-péenne de 54 % dans la mêmecatégorie de sociétés. Environla moitié des petites etmoyennes entreprises de notre

pays ont implémenté desmesures vertes dans leur carpolicy. Ce qui est toujours 10 %de plus que la moyenne euro-péenne. Selon StéphaneVerwilghen, la prise deconscience écologique gran-dissante au sein des entreprisesbelges n’a pas seulement un rapport avec le fait que les sociétés continuent à s’en-gager dans l’EntreprenariatSocialement Responsable. «Evidemment, il y a aussi l’effetd’une fiscalité automobile plusverte.»

BAROMETRE CVO 2011

37

FLEET MANAGEMENT

Gestion de flotte belge :verte mais pas sûre

FORMATIONS A LA SECURITE POUR LES CONDUCTEURS DE FLOTTE

Le responsable de flotte belge est plus sensible à l’écologique que jamais. La sécurité parcontre, est loin d’être une priorité. Telles sont deux des principales conclusions qui peuventêtre tirées du baromètre européen 2011 du Corporate Vehicle Observatory (CVO).

Les formations à la sécurité sont tout sauf une priorité pour le gestionnaire de flotte belge. Près de 8 petites entreprises sur 10 n’envisagent même pas d’organiser ce type de formation.

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Interrogées sur les services quipeuvent aider les entreprises àappliquer une gestion de parcécologique, 60 % des sociétésd’au moins 100 personnessignalent être intéressées dansle reporting CO2, directementsuivi par l’optimalisation CO2de la politique de flotte.L’écodriving et le reporting àdes fins comptables et fiscales

ainsi que les rapports concer-nant le choix et la fiabilité desmarques et modèles suscitentaussi l’intérêt.

La sécurité n’est pasune prioritéTandis que l’écologisation duparc se poursuit dans notrepays, le manque d’attentionpour la sécurité suscite l’inquié-tude du CVO. Tant en ce quiconcerne les équipements tech-niques obligatoires qu’auniveau des formations, lesentreprises belges ne sont pasen mesure de présenter beau-

coup de mesures concrètes(voir tableau). StéphaneVerwilghen y voit deux raisonsprincipales : «Les entreprisesbelges ne mesurent pas assezl’importance de l’impact d’unaccident, tant d’un point de vuehumain que sur le plan de laproductivité. Elles ne font pasassez le lien entre ce qui sepasse sur la route et ce que

cela coûte directement à l’en-treprise en termes de temps etd’argent, sans parler des coûtscachés. De plus, la responsabi-lité d’un comportement deconduite prudent repose enBelgique principalement sur leconducteur. Avec l’Allemagneet la Suisse, notre pays est entête à ce niveau en Europe. Unesensibilisation tant des respon-sables de flotte que desconducteurs s’impose. «Etcette tâche ne relève pas seu-lement des autorités par le biais de campagnes ciblées.D’autres partenaires concernés

comme les associations, lessociétés de leasing et la pressespécialisée peuvent apporterleur contribution», explique S. Verwilghen. «Cette sensibili-sation doit également se pro-duire de façon réfléchie. Il ne suffit pas que les entreprisesorganisent une formation dans le domaine de la sécurité.Le suivi est absolument néces-saire, notamment en continuantà mesurer les résultats et à lescommuniquer au conducteur.»

ApprochespécifiqueS. Verwilghen ajoute que detelles formations requièrent dès le départ une approchespécifique. «Une étude d’Arvalmenée en 2009 avec l’Universitéde Gand sur l’écodrivingmontre que la sensibilisationvia des incitants financiers n’aqu’un effet temporaire. Car dèsque la récompense disparaît,le conducteur retombe dansses vieilles habitudes. Il est bienplus efficace d’expliquer clai-rement au conducteur quel’écodriving ou, dans ce cas,un comportement routier pru-

dent, peut effectivement faire ladifférence. Il est important iciaussi que le conducteur com-prenne bien qu’il peut lui-mêmeapporter sa pierre à l’édifice.»Bref, une démarche basée sur lasécurité exige un peu d’éner-gie pour être mise en place. «En effet, et sur ce plan il y aencore du pain sur la planchepour les entreprises belges»,explique S. Verwilghen quiconclut par un appel aux auto-rités afin qu’elles encouragentfiscalement les formations à lasécurité pour les conducteursfleet. «Ceci pourrait pousser leconducteur fleet belge à adop-ter un comportement routierplus sûr.»

Stijn PHLIX

Stéphane Verwilghen : «Des impôts plus élevés sur le véhicule de société toucheront d’abord notre économie.»

BAROMETRE CVO 2011

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FLEET MANAGEMENT

Le risque n’est pas mince de voir le prochain gouvernements’en prendre à nouveau fiscalement à la voiture de société.Pendant la présentation des résultats du baromètre CVO le 8 juin dernier à Bruxelles, Stéphane Verwilghen a déjà expriméson opposition. «Il est faux de penser que beaucoup devoitures de société ne sont utilisées qu’à des fins privées etque, pour cette raison, elles causent pollution et files»,explique S. Verwilghen. «Sur les quasi 7 millions de véhiculesde notre pays, il y en a un peu plus d’un million aux mainsd’entreprises et d’indépendants. Mais ceux-ci sont, pour lamajeure partie, utilisés comme instruments de travail et sontdonc indispensables au fonctionnement de nos entreprises»,précise encore S. Verwilghen. «Seuls 50.000 exemplaires -des véhicules d’employés surtout - seraient utilisésuniquement à des fins privées et qui peuvent donc êtreconsidérés comme une rémunération intéressantefiscalement.» Un impôt supplémentaire sur les véhicules desociété manquera donc, selon S. Verwilghen, sa cible. «D’une part, parce que la compétitivité de nos sociétés seraencore davantage mise à mal. D’autre part, parce que cen’est pas en touchant à ces 50.000 voitures que l’on résoudrale problème des files et de la pollution.»

50.000

“Les formations à la sécurité doivent être suivies.”

Les résultats duBaromètre CVO 2011sont consultables surwww.cvo-belgium.be

@@

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Depuis le début de cette année, IlseVercammen est à

la tête de l’équipe commer-ciale de KBC Autolease. I. Vercammen a commencé sacarrière chez KBC en 1996.Dès juillet 2008, IlseVercammen a dirigé la celluleTrade Finance comptant unevingtaine de personnes. IlseVercammen : «L’expérienceque j’ai accumulée dans unenvironnement commercialB2B et le fait que je connaissele côté stratégique du phéno-mène bancaire, sont précieuxdans ma nouvelle fonction.»

SynergiesEn juillet 2011, le portefeuilleclients de KBC Autoleasecomptait 39.700 véhicules.L’année précédente à la même époque, ce nombre

était de 37.500. Soit une aug-mentation de près de 6 %.«Pour nos clients belges etluxembourgeois, nous voulonsrester un partenaire fiable. Et ceci à long terme.» Pourpouvoir y arriver, KBC a missur pied une nouvelle struc-ture interne. KBC Autoleasecollabore ici étroitement avec la société-sœur KBCLease. Ilse Vercammen :«Depuis peu, toutes deux peu-vent faire appel à un certainnombre de services communs.C’est ainsi qu’il n’existe désormais plus qu’un seuldépartement BusinessSupport, Risk ou Marketing.Avec ces synergies, KBCAutolease bénéficie du savoir-faire de KBC Lease et inverse-ment. En fin de compte, c’estle service au client qui va fonc-tionner plus efficacement.

En même temps, ceci nouspermet d’approcher les clientsde KBC Lease.»Par ailleurs, KBC a récemmentoptimalisé l’équipe commer-ciale. «L’organigramme a étéadapté en fonction d’une optimalisation du savoir-faire interne, de la capacité et des talents de notre équipe. Ici aussi, le but estd’améliorer encore le serviceau client», souligne IlseVercammen.

DurabilitéEn attendant, KBC Autoleasecontinue à tenir compte de laconscience écologique gran-dissante des responsables deflotte. En juin, les clients ontainsi été informés, lors d’unévénement sur la durabilité,sur la gestion de flotte verte.Autre initiative : l’intégrationdans la flotte de 2 voiturestotalement électriques (CitroënC-Zero et Peugeot iOn) et de3 Opel Ampera. Selon KBCAutolease, l'Ampera bénéficiedes atouts nécessaires pourpercer au sein des flottes pro-fessionnelles, en particuliergrâce à sa grande autonomie(500 km) et à sa déductibilitéfiscale à 100%. «Et puis il y aencore le Fleet PerformanceIndicator, un outil en ligne quipropose au gestionnaire deparc une simulation aussi fidèleque possible de l’efficacité dela flotte dans le futur. Nousavons remarqué que cet outilest très utile lorsqu’un respon-sable de flotte décide du pro-longement ou non d’un contratde leasing», précise IlseVercammen.

Le plus frappant peut-êtrechez KBC Autolease, ce sontles Cleaner Car Contractssignés l’an passé par la sociétéde leasing. Le programmeCleaner Car Contract a étéétabli par 6 organisations éco-logiques européennes dans lebut de mobiliser les sociétésde leasing, les loueurs et lespropriétaires de flotte en vuede mettre en évidence, par leur biais, la demande euro-péenne pour des voituresbeaucoup plus économiques.Ilse Vercammen est jusqu’àprésent totalement satisfaite :«En 2010, plus de 42 % desnouvelles voitures comman-dées auprès de KBCAutolease affichaient uneémission de CO2 de moins de120 g/km. Cette année, nousserons à plus de 50 %.Résultat : une émissionmoyenne de CO2 pour lesnouveaux véhicules comman-dés de 125,42 g/km. Soit unebaisse de plus de 4 gr par rap-port à 2010.» L’engagementde KBC Autolease sur le pro-gramme Cleaner Car Contractva très loin. «Sur les 60 entre-prises européennes qui sou-tiennent les Cleaner CarContracts, 30 sont issues de notre pays. Parmi elles, il y en a 27 qui sont clientes de KBC Autolease». Pourconclure, Ilse Vercammendévoile encore un chiffre inté-ressant : «Déjà 11 % desclients de KBC Autolease ontsigné un Cleaner Car Contractsous une forme ou une autre.Et nous en sommes fiers.»

Stijn PHLIX

Ilse Vercammen : « En fusionnant certains services, KBC Autolease bénéficie du savoir-faire de KBC Leaseet inversement. »

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« Faire encore mieux, tel est l’objectif »Chez KBC Autolease, on ne reste pas les bras croisés. Pour encore mieux servir ses clients,le numéro 2 des sociétés de leasing automobile belges a modifié sa structure interne. Nous avons rencontré Ilse Vercammen, directrice Sales de KBC Autolease qui ne cache pas ses ambitions : « Faire encore mieux, tel est l’objectif.

ILSE VERCAMMEN, KBC AUTOLEASEFLEET PARTNER

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«Croître, tel est notreobjectif», affirmeJean Istas. «Mais

que les choses soient claires:décrocher le titre de leaderde marché n’est pas un objec-tif en soi. Notre intention estbel et bien de proposer uneoffre de qualité et un serviceprofessionnel. En faisant cela,la croissance suit automati-quement.» Leçon numéro 1.

«La dispersion géographiquedes centrales est inhérente àun groupe tel que le nôtre; deplus, la collaboration n’a pasencore trois ans!», poursuit-il.«CEVA est essentiellementconcentré sur la vaste régionbruxelloise, tandis que c’estplutôt l’inverse pour Eurotyre.Une telle complémentarité estbénéfique à l’intégration dontvous avez besoin pour pou-voir offrir un service de qua-lité.» Leçon numéro 2.

Technologie«L’importance de la techno-logie augmente systématique-ment dans notre secteur»,explique Jean Istas. «Pensonssimplement à la législationexistante concernant lesmanomètres sur les pneus. A terme, cela deviendra lanorme. Mais les manierdemande un savoir-faire parti-culier. En fin de compte, vousentrez là en contact avecl’électronique d’un véhicule,ce qui nous éloigne du clas-sique core business d’unecentrale de pneus (rires).Parallèlement à cette techni-cité accrue, nous sommes

confrontés au phénomène desinvestissements croissants.Ce défi, nous sommes prêts àle relever. Car proposer unservice professionnel n’estpossible que lorsque vous dis-posez du meilleur équipe-ment.»

Potentiel fleetLa dernière étape de la car-rière de Jean Istas avant derejoindre Eurotyre-CEVA, s’est déroulée chez ALDAutomotive. «Ce n’est pas unhasard si, avec ce back-ground, j’ai fait le pas»,explique-t-il. «Le fleet prenden effet une place importantedans notre stratégie de crois-sance. Aujourd’hui, la part dufleet de nos centrales est trèsvariable. Pour l’exprimer enchiffres: entre 10 et 40 %. Elledépend inévitablement de lasituation de la centrale. Etantdonné que Bruxelles comptele plus grand nombre declients fleet, il est évident quec’est ailleurs que se situe leplus gros potentiel pour fairela différence.»

Michaël VANDAMME

JEAN ISTAS, EUROTYRE-CEVA

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FLEET PARTNER

« Le fleet au centre de notrestratégie de croissance »

Jean Istas (51) peut s’appuyer sur une carrière de 28 ans dans lesecteur automotive. Les 18 dernières années, il a travaillé chez AVISet surtout chez ALD Automotive, où il fut Fleet Operations ManagerET membre du comité de direction. Dans ces fonctions, il a réaliséde nombreux partenariats avec des constructeurs automobiles, desacteurs dans le domaine de la carrosserie et avec le secteur despneus. « Grâce à ce parcours, je suis bien placé pour évaluer lespoints forts de la collaboration Eurotyre-CEVA », explique-t-il. « Entretenir la relation avec les partenaires leasing et fleet et guiderles nouveaux projets sur lesquels le groupement travaille font partiede mes tâches principales. L’uniformisation des processus et desprocédures par-delà les deux organisations fait aussi partie de mesprérogatives. »

JEAN ISTAS, UNE RICHE IDENTITÉ FLEET

Depuis quelques mois, Jean Istas est à la tête d’Eurotyre–CEVA, le numéro 2 sur le marchébelge des centrales de pneus. Désormais, il incarne le visage du groupe créé en janvier 2009 et devient ainsi l’interlocuteur principal. Avec lui, nous avons évoqué la stratégie de croissance d’Eurotyre–CEVA. Rencontre.

« Le secteur des pneus est devenu trèstechnique en quelques

années. »

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Les bonnes idées arrivent souvent sanscrier gare. Chez Wannes Wylin aussi.Il y a dix ans, il a fait l’acquisition

d’une nouvelle habitation qu’il souhaitaittransformer de manière durable. Et c’estprécisément ce qu’il a fait. Cette opéra-tion complexe lui a permis d’être en contactavec les techniques et possibilités exis-tantes.

«Ma conviction écologique remonte à bienplus loin», explique-t-il. «Mais la transforma-tion de notre maison a été l’occasion idéalepour découvrir ce qui est concrètementpossible.» Autre élément: une insatisfac-tion par rapport à son job de l’époque. «Jetravaillais comme technicien de service etj’étais à la recherche de quelque chose deneuf», déclare-t-il. «C’était devenu un jobsans défi. Le 1er janvier 2006 constitue untournant dans ma vie. C’est l’année où j’aicréé EcoPuur. Plus tard, mon frère Jan etmon beau-frère Johan m’on rejoint dansl’affaire. Aujourd’hui, la société uniperson-nelle est devenue une coopérative à trois.Nous pouvons nous retourner avec satisfac-tion sur les cinq dernières années. Notreéquipe s’est fortement développée. Noussommes maintenant 30 et toujours à larecherche de profils intéressants, donc sicertains lecteurs sont intéressés… (rires).»

WANNES WYLIN, ECOPUUR

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FLEET-OWNER

La mobilité teintée de créativité verte«Il y a toujours une tension entre les principes écologiques et leur application», constateavec philosophie Wannes Wylin, patron d’EcoPuur. Mais sa société prouve, de manièreremarquable, que la créativité peut engendrer de grands résultats. Pour lui, «il est essentielqu’une gestion de flotte s’inscrive dans une politique de mobilité plus large.»

«Nous travaillons à un nouveau plan demobilité où la voiture, le vélo, le scooteret le transport public auront leur place.»

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Concept vert«Souvent, on associe nos activités à l’installation de toutes sortes de techniques‘vertes’. C’est d’ailleurs ce que nous fai-sons, mais notre concept et notre approchesont plus larges. On peut dire que notre service se divise en trois volets. Le conseilen matière énergétique tout d’abord, l’ins-tallation de diverses techniques et, enfin, lagestion énergétique. Logique, car généra-lement il ne suffit pas de placer la tech-nique appropriée. Une utilisation efficaceest tout aussi nécessaire, et cette consta-tation constitue le fil rouge de notre service.Qu’est-ce que ces techniques recouvrentprécisément ? Cela va de panneaux solairesaux boilers solaires en passant par les sys-

tèmes de ventilation, les installations dechauffage et les applications sanitaires.Ce souci de l’économie énergétique estet reste une constante. Il s’agit DU fonde-ment de notre philosophie d’entreprise.»

Gestion de la mobilité«Une gestion de flotte adéquate doit sur-tout s’intégrer dans une politique de mobi-lité plus large», souligne Wannes Wylin. « Ensoi, nous ne sommes pas braqués contreles voitures de société, qu’il n’y ait pas demalentendu. Nous voulons qu’elles soientutilisées aussi efficacement que possible. Ence moment, chez nous, plusieurs personnesdu management disposent déjà d’une voi-ture de société modeste et économique.

Mais pendant les heures de bureau, cesvéhicules sont aussi utilisés par d’autrescollègues, de manière transparente. Leconducteur principal est celui qui remet lesclés à son collègue. Ceci demande unchangement de mentalité. Vous ne rencon-trerez pas souvent un tel système.»

Antennes régionales«La mobilité est pris chez nous dans sonsens très large», explique notre fondateur.«Nous avons délibérément choisi de tra-vailler autant que possible dans notrerégion. Nous pouvons ainsi offrir un servicerapide, nous gagnons du temps lors desdéplacements ET contribuons au respect del’environnement. Une situation bénéfiquesur toute la ligne donc. Le lieu d’habitationd’un employé et la distance qui doit êtreparcourue quotidiennement est un élémentimportant lors des engagements. Comptetenu de notre parcours, on ne peut exclurela poursuite de la croissance. Mais cela nese fera que par le biais d’antennes régio-nales qui emploieront des gens de la régionen question.»

«En ce moment, je travaille sur le dévelop-pement d’un vaste plan de mobilité»,conclut Wannes Wylin. «Il faut encore tran-cher sur un certain nombre de points. Maisla voiture, le vélo, le scooter et le transportpublic auront tous leur place. Ce sera unnouveau chapitre dans l’histoire de notreentreprise.» A suivre!

Vélos et douchesWannes Wylin envisage finalement de quit-ter les bâtiments actuels situés le long duCanal à Nevele, devenus trop petits.«Bientôt, nous déménagerons vers un nou-veau bâtiment passif situé à proximité d’ici.Tout y sera mis en œuvre pour en faire unbâtiment aussi écologique que possible.Nous incitons d’ailleurs les sociétés avoisi-nantes à faire de même. Tous les flux éner-gétiques seront identifiés. Des points derecharge adaptés seront prévus pour nosvéhicules électriques. Les collaborateursseront également encouragés à venir autravail en vélo. Un hangar à vélos surveilléleur sera proposé, ainsi qu’un espace dedouches et des vestiaires. Le confort et lasanté de nos collaborateurs sont tout aussiimportants que notre respect de l’environ-nement. Ils contribuent également à labonne santé de notre entreprise.»

Michaël VANDAMME

WANNES WYLIN, ECOPUURFLEET-OWNER

La flotte d’EcoPuur correspond à ce que l’on peut attendre d’une société de ce type: 4 Mazda 2, 2 Renault Master, 2 Citroën Jumper et 2 Opel Movano. Et pourtant, deuxvoitures électriques de Think! City attirent l’attention. «Elles sont totalement intégrées aufonctionnement de notre entreprise», explique Wannes Wylin. «Dans la mesure du possible,elles sont utilisées pour tous les déplacements qui s’y prêtent. Un exemple typique: leschefs de chantier qui se rendent sur leur chantier. Chaque véhicule a un rayon d’action quioscille entre 120 et 150 km. Juste assez donc. Cette utilisation moyenne par 2 à 3 personnes d’un seul véhicule demande l’état d’esprit adéquat. Ces deux petites voituresne peuvent être utilisées de façon optimale que si celui qui arrive au parking à son bord lamette directement en charge.» «Les camionnettes, c’est tout autre chose», poursuit W. Wylin. «Nous aimerions aussi passer à l’électricité pour ces véhicules, mais l’offreactuelle est encore trop réduite. Les concepts sont beaux, mais ils doivent passer l’épreuvede la réalité.»

L’ÉLECTRICITÉ SI POSSIBLE

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Wannes Wylin d'Ecopuur : «Le souci de l’économie énergétique est LE fondement de notre philosophie d’entreprise.»

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En diesel, on trouve la der-nière génération du 2 litres à 4 cylindres, qui offre 115 ch(116d), 136 ch (118d) ou 163 ch (120d). Ces trois ver-sions peuvent s’accoupler àune boîte automatique à 8 rapports. Toutes sont perfor-mantes et sobres : même auvolant de la 120d, nousavons relevé moins de 7 l/100 km durant l’essai. Les émissions de CO2 sontdonc limitées : respective-ment 114, 115 et 119 g/kmpour les 116d, 118d et 120d.La gamme se compléteracourant 2012 d’une version

Efficient Dynamics Edition,équipée d’un 1.6 diesel de 115 ch (3,8 l/100 km, 99 g/km de CO2).

Du plaisir pour 4Plus longue de 8,5 cm, lanouvelle Série 1 est plus spacieuse que l’ancienne.Désormais, deux adultes siègent confortablement ausecond rang et le coffregagne en volume. Parcontre, la place centralearrière reste peu confortable.A l’avant, on déplorequelques plastiques bas degamme, mais le conducteur

appréciera le comportementsportif de l’engin. Cettepetite propulsion se révèletrès agile. Elle se montre à lafois incisive et équilibrée.Parmi les nouveaux équipe-ments proposés, on note l’amortissement piloté,l’avertisseur de franchisse-ment de ligne, le systèmeeffectuant les créneauxautomatiquement ou laconnexion internet. Parcontre, la dotation de baseest toujours chiche. Ellecomprend l’airco manuel,l’ordinateur de bord et laradio-CD, mais pas les

jantes en alu ni le régulateurde vitesse, par exemple.

O.M.

Si la nouvelle BMW Série 1 ressemble à l’ancienne, elle est par contre bien plus spacieuse.

BMW 118d : puissante, mais sobreL’ancienne a conquis plus d’un million de clients en 7 ans. Et elle a fait un carton sur le marché Fleet. Pour cette nouvelle génération, la Série 1 nous revient plus mature : elle soigne ses aspects pratiques, qui étaient le gros point noir de l’ancienne, et diminueencore sa consommation de carburant.

BILAN FLEETSous un style fort semblable àcelui de l’ancienne, la nouvelleSérie 1 évolue profondément. Elledevient surtout plus habitable etgagne encore en sobriété, sansrien perdre de son dynamismeéprouvé. Le plaisir de conduire esttoujours bien au rendez-vous ! Biensûr, le prix est élevé au vu del’équipement, mais le modèleconservera une cote soutenue àtravers le temps.

Prix (HTVA) : 21.529 EURCouple maxi : 320 NmConsommation : 4,4 l/100 km Volume du coffre : de 360 à 1.200 litresEmissions CO2 : 115 g/kmDéductibilité fiscale : 80%

BMW 118D

NOUVEAUTÉAUTO

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Retrouvez d’autres tests auto sur www.fleet-business.com,

sous la rubrique Fleet en Pratique

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Prijs zonder BTW : 0000000 EURBIV : 000000 EURVerbruik : 0000000 l/100 kmOnderhoud : XxxxxxCO2-uitstoot : 000000 g/kmCO2-bijdrage : 00000 EUR/jaar

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Opel Ampera : l’électrique au long coursLe plus gros défaut de la voitureélectrique, c’est sa faibleautonomie, qui la cantonne àun usage essentiellementurbain. Avec l’Ampera (cou-sine technique de la ChevroletVolt), Opel veut prouver que lavoiture électrique ne craintpas les grands axes. Cettefamiliale sous tension peut eneffet parcourir jusqu’à 500 km,grâce à un moteur à essenced’appoint qui recharge lesbatteries en roulant.

Pas le statut d’électriqueMauvaise nouvelle pour lesFleet owners : l’Ampera n’estpas homologuée comme unvéritable véhicule électrique,car elle est incapable de par-courir 100 km sans émettre deCO2. Ses batteries se videnten effet après environ 60 km(entre 40 et 80 km, selon lestyle de conduite). Ensuite, lemoteur 1.4 à essence s’en-

clenche pour recharger lesaccus. Résultat, sur la dis-tance officielle de 100 kilo-mètres, l’Ampera émet 40 g/km de CO2. Elle n’estdonc pas déductible à 120 %,mais « seulement » à 100 %.

Du plaisir au volantL’Ampera, forte de 150 ch et,surtout, de 370 Nm de coupledisponible en continu, offre unvéritable plaisir de conduite.Elle passe de 0 à 100 km/h en

9 secondes et ses reprisessont impressionnantes. Quantau châssis, il suit le rythme en semontrant sécurisant. Cettefamiliale de 4,50 m de long(mais seulement 4 places) estaussi très bien équipée :sièges en cuir, radio-CD-MP3avec port USB, airco automa-tique, détecteur de lumière,ordinateur de bord et jantesalu de 17 pouces sont offertsde série. Autre élément deconfort : le silence ! A l’accélé-

ration, on ne perçoit que leléger sifflement du moteurélectrique… O.M.

Stylée et nerveuse, l’Ampera est aussi plus

polyvalente qu’une véritable voiture électrique.

BILAN FLEETPlus polyvalente qu’une voitureélectrique classique, l’Amperanous met à l’abri du coup de lapanne : quand la batterie est vide,un moteur thermique d’appoint larecharge, ce qui laisse une margede 500 km pour trouver une priseélectrique. Pas mal ! Le problème,c’est que le modèle n’est pashomologué comme véritable véhi-cule électrique. Il n’est donc pasdéductible à 120 %, mais « seule-ment » à 100 %. Dommage, car leprix est salé !

Prix (HTVA) : 36.777 EURCouple maxi : 370 NmConsommation : 1,6 l/100 km Volume du coffre : 310 litresEmissions CO2 : 40 g/kmDéductibilité fiscale : 100 %

OPEL AMPERA

Chevrolet Aveo 1.2 Eco : bientôt en dieselAvant l'arrivée de la Cruze,l'ancienne Aveo était laChevrolet le plus vendue dansle monde. La nouvelle Aveo,commercialisée en 5 portes eten 4 portes, hérite donc d'unelourde tâche. Aussi intérieur,châssis, moteurs et transmis-sions ont-ils été modernisés.Et, nouveauté importante pourle marché B2B, un moteur die-sel sobre et éprouvé va faireson apparition sous le capotcette année encore. La pre-mière "Chevy" compacte amazout est donc annoncée!

De sacrées référencesLes deux carrosseries, austyle sportif et au design"mondial", ne présententaucune différence d'équipe-ment à finition égale. Quant à laplanche de bord "en doublecockpit", elle constitue un clind'œil appuyé à la légendaireChevrolet Corvette des

grandes années. Cetteplanche de bord se prolongejusqu'aux contre-portes, tan-dis que le tachymètre rondpropose également des infor-mations digitales et s'éclaireen bleu.

Sans complexeEn attendant le diesel, nousavons conduit une Aveo àmoteur essence 1.2, associé à une boîte de vitessesmanuelle à 5 rapports.

De quoi, d'après le construc-teur, atteindre une vitesse de pointe de 180 km/h etaccélérer de 0 à 100 km/h en 13,6 secondes. Le train avantde type McPherson et l'essieude torsion à arrière assurent àl'Aveo des qualités routièresdont elle n'a pas à rougir,même face à des concur-rentes beaucoup plus oné-reuses.

Ferre BEYENS

Compacte 5 portes ou berline 4 portes, les Aveo affichent des lignesagressives, mais la 4 portes est indéniablement moins voyante que sa sœur.

BILAN FLEETL'Aveo existe également avec desmoteurs essence 1.4 et 1.6. Lesgestionnaires de parc noteront avecsatisfaction que le moteur diesel 1.3 à rampe commune d'origine FiatAuto pourra bénéficier d'un stop-start. Mais dans sa version essence1.2, l'Aveo présente un bon rapportprix/équipement. Quand elle seradisponible en diesel, l'Aveo, avecson style originale et, à notre sens,réussi, constituera une alternativevalable à ses rivales du segment B.

Prix de base (HTVA) : 10.082 EURPuissance : 51 kW/86 pkConsommation : 5,1 l/100kmEmissions CO2 : 119 g/km Déductibilité fiscale : 80 %Nombre d'étoiles Euro NCAP : 5Capacité du coffre : 698 l

CHEVROLET AVEO 1.2 ECO

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