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Formation Techniciens supérieurs en gestion desentreprises
Cours de Comptabilité de gestion
Guide d'études
Partie I:Principes généraux de la comptabilité de gestion et calcul des coûts●
Chapitre 1: Introduction à la comptabilité de gestion
Chapitre 2: Les fondements de la comptabilitéé de gestion
Chapitre 3: La tenue des comptes de stocks
Chapitre 4: Le traitament des charges indirectes
Chapitre 5: Le calcul des coûts par stades d'exploitation
Partie II:Comptabilité de gestion et prise de décision●
Chapitre 1: La méthode de l'imputation rationnelle des charges fixes
Chapitre 2: La méthode du " Direct Costing "
Chapitre 3: Le modèle du seuil de rentabilité
Chapitre 4: Le coût marginal
Partie III: Comptabilité de gestion et analyse prévisionnelle●
Chapitre 1: Les coûts préetablis
Chapitre 2: L'analyse des écarts
Module conçu par : Mme Fatouma MZALI & AidaJLASSI
index
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/index.htm [18/02/2004 08:51:31]
Guide d'étude
Présentation générale du module●
Objectifs spécifique●
Contenu du module●
Approche pédagogique●
Charge de travail et calendrier●
Evaluation des apprentissages●
Présentation générale du module
- Objet général : à la fin de ce module l'étudiant devrait être capable de :
maîtriser les différentes méthodes de calcul des coûts;●
comprendre l'utilité de la comptabilité de gestion en matière de prise de décision.●
- Population cible: Techniciens supérieurs en gestion, Niveau II . Il est aussi valable pour les étudiants des filières de gestion del'enseignement supérieur.
- Spécificité du module: Ce cours est spécialement et pédagogiquement adapté aux enseignements technologiques de la matière.
- Pré-requis: Afin de bien réussir ce module, il est indispensable pour l'étudiant d'avoir des connaissances de base encomptabilité financière.
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Objectifs spécifique
Le but de ce module est de permettre à l'étudiant le calcul et l'analyse des coûts au sein des entreprises.
Plus spécifiquement, au terme de ce module, l'étudiant sera en mesure de:
1- saisir l'importance de la comptabilité de gestion en tant qu'outil indispensable d'aide à la prise de décision.
2- apprendre et manipuler les techniques des différentes méthodes de tenue des stocks.
3- comprendre la logique et la technique du traitement des charges indirectes au sein de l'entreprise.
4- calculer les coûts selon la méthode des sections homogènes.
5- appliquer la méthode de l'imputation rationnelle des charges fixes pour le calcul des coûts et comprendre son utilité.
6- appliquer la méthode des coûts variables et analyser ses résultas .
7- saisir l'importance de la méthode des coûts variables pour la prise de décision .
8- comprendre le modèle du seuil de rentabilité .
9 - appliquer ce modèle et interpréter ( en matière de gestion ) ses résultats .
10- Apprécier l'opportunité d'une production suplémentaire à travers le calcul du coût marginal.
11- Comprendre la composition et le mode de détermination des coûts préétablis ainsi que leur utilité.
12- Calculer, décomposer et interpréter les écarts.
Document sans titre
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Contenu du module
1ère PARTIE: PRINCIPES GENERAUX DE LA COMPTABILITE DE GESTION ET CALCUL DES COûTS
Chapitres Sections Objectifs
Chapitre 1- Introduction à lacomptabilité de gestion
1- Ø©tude de cas introductifComprendre que la comptabilité degestion et la comptabilité financière ne sesubstituent pas mais elles se complètent.
2- Comptabilité de gestionDéfinir la comptabilité de gestion etprésenter ses objectifs.
3- Typologie de baseDéfinir certains termes courants encomptabilité de gestion.
Chapitre 2- Les fondements de lacomptabilité de gestion
1- Incorporation des chargesPrésenter les différents retraitements àadopter pour aboutir aux charges àincorporer aux coûts.
2- Analyse des charges incorporablesPrésenter les critères qu'on peut utiliserpour classer les charges en comptabilitéde gestion.
3- Notion de coûtDéfinir les principales catégories de coûtet ses caractéristiques.
Chapitre 3- La tenue des comptes destocks
1- Notion d'inventaire permanentDéfinir cette notion et sa présentationschématique
2- Méthodes classiques d'évaluation dessorties
Présenter la technique du coût moyenunitaire pondéré pour l'évaluation dessorties, ses avantages et sesinconvénients.
3- Méthodes d'épuisement des lots
Présenter la technique des méthodes dupremier entré premier sorti et dernierentré premier sorti ainsi queleurs avantages et inconvénients.
4- Méthode des coûts théoriquesPrésenter le principe, la technique etl'utilité.
5- Différences de traitement comptablerelatives aux stocks
Identifier l'origine des différencesd'inventaire et la façon de les évaluer.
Chapitre 4- Le traitement des chargesindirectes
1-Découpage de l'entreprise en centresd'analyse
connaître les règles de découpage del'entreprise en centres d'analyse.
2- Ventilation des charges incorporablesen charges directes et charges indirectes
Savoir distinguer entre les chargesdirectes et les charges indirectes.
3- Répartition primaire des chargesindirectes
Faire la répartition primaire des chargesindirectes.
4- Répartition secondaire des chargesindirectes
Faire la répartition secondaire descharges indirectes.
5- Imputation des frais des centresprincipaux aux coûts des produits
calculer les charges indirectes àincorporer aux coûts.
Chapitre 5- Le calcul des coûts parstade d'exploitation
1- Coûts par stade d'exploitation Connaître la hiérarchie des coûts enfonction des stades d'exploitation.
2- Produits résiduels Résoudre le problème d'évaluation et detraitement des produits résiduels.
3- Sous-produits Résoudre le problème d'évaluation et detraitement des sous-produits.
4-En-cours de production Résoudre le problème d'évaluation et detraitement des en-cours de production.
5- Emballages Résoudre le problème d'évaluation et detraitement des emballages.
Document sans titre
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/guide.htm (2 sur 6) [18/02/2004 08:51:35]
2ème PARTIE: COMPTABILITE DE GESTION ET PRISE DE DECISION
Chapitres Sections Objectifs
Chapitre 1- La méthode de l'imputationrationnelle des charges fixes
1- Objectif de la méthode Connaître le but recherché par laméthode de l’imputation rationnelle;
2- Fonctionnement de la méthode Appliquer correctement les différentesétapes de la méthode de l'imputationrationnelle des charges fixes. ;
3- Imputation rationnelle et prise dedécision
Savoir l'utilité de la méthode en matièrede prise de décision.
4- Appréciation critique Saisir les avantages et les limites de laméthode.
Chapitre 2- La méthode des coûtsvariables ou du "Direct Costing"
1- Bases de la méthode des coûtsvariables
Connaître le fondement de la méthodedes coût variables.
2- Etapes de la méthodesComprendre le fonctionnement de laméthode.
3- Direct costing et prise de décision Saisir le rôle de cette méthode dans lagestion des entreprises.
4- Direct costing évolué Comprendre les évolution du directcosting simple.
5-Appréciation critique Saisir les avantages et lesinconvénients de la méthodes.
Chapitre 3- Le modèle du seuil derentabilité
1- Hypothèses Connaître les hypothèses qui sous -tendent le modèle du seuil de rentabilité.
2- Calcul du seuil de rentabilité Définir et calculer le seuil derentabilité.
3- Seuil de rentabilité et modification desconditions d'exploitation
Calculer le seuil de rentabilité suite auxchangements des conditions d’exploitation .
Chapitre 4- Le coût marginal
1- Concept du coût marginal Définir la notion du coût marginal etidentifier ses composantes.
2- Typologie Saisir la typologie de cette notion
3- Utilité du coût marginal Saisir l 'importance du coût marginallors de la prise de certaines décisions degestion
3- Appréciation critique Connaître les utilités et les limites ducoût marginal.
3èmé PARTIE: COMPTABILITE DE GESTION ET GESTION PREVISIONNELLE
Chapitres sections Objectifs
Chapitre 1- Les coûts préétablis
1- Coûts préétablis Définir le coût préétabli, connaître seshypothèses et ses composantes et sonrôle.
2- Détermination des standards Saisir la méthode d’établissementdes coûts préétablis;
3- Budget de section Définir le budget de section, le budgetflexible et son utilité.
Chapitre 2- L'analyse des écarts
1- Notions de base Définir et décomposer l'écart global.
2- Analyse des écarts sur charges directes Analyser l'écart sur charges directes etinterpréter les résultats obtenus.
3- Analyse des écarts sur chargesindirectes
Analyser l'écart sur charges indirectes etinterpréter les résultats obtenus.
Document sans titre
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Approche pédagogique
Ce cours de Comptabilité de Gestion est conçu selon une approche pédagogique propre à la formation à distance. Le matérieldidactique et la formule utilisée vous permettent d'adopter une démarche d'apprentissage autonome. Vous pouvez ainsi gérervotre temps d'étude et prendre en charge votre formation.
Toutefois, cette prise en charge est soutenue par la personne responsable de l'encadrement (le tuteur ou la tutrice), pendant toutle semestre. Sa tâche est de vous faciliter les conditions d'apprentissage et de vous aider dans votre démarche, de façon à ce quevous atteigniez les objectifs du cours. Il va de soi que le tuteur ou la tutrice ne donne pas les réponses des activités notées. Vouspouvez communiquer avec votre tuteur ou votre tutrice par le courrier électronique offert sur le site du cours ou en posant vosquestions sur le forum. Votre tuteur ou tutrice y répondra à l'intérieur de 48 heures.
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Charge de travail et calendrier
Ce module est offert à distance sur un semestre de 15 semaines. Le volume de travail exigé est de 67,5 heures par semestre. Lacharge de travail hebdomadaire est donc de 4,5 heures. Un calendrier pédagogique détaillé est proposé dans le tableauci-dessous:
Semaine Chapitre Tâche Envoi de l'évaluation
1 1
- Lecture du guide pédagogique
- Ø©tude du cas introductif
- Lecture de la section 1
- Lecture de la section 2
- Lecture de la section 3
2 2- Lecture de la section 1
3 2
- Lecture de la section 2
-Lecture de la section 3
- Auto-évaluation
-Exercices
4 3
-Lecture de la section 1
- Lecture de la section 2
-Lecture de la section 3
5 3
- Lecture de la section 4
- Lecture de la section 5
-Auto-évaluation
- Exercices
travail noté N° 1
Document sans titre
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6 4
- Lecture de la section 1
-Lecture de la section 2
-Lecture de la section 3
-Lecture de la section 4
7 4
- Lecture de la section 5
-Auto -évaluation
- Exercices
7 5- lecture de la section 1
-Lecture de la section 2
8 5
- Lecture de la section 3
- Auto-évaluation
- Exercices
Travail noté N° 2
9 6
- Lecture de la section 1
- Lecture de la section 2
-Lecture de la section 3
-Lecture de la section 4
-Auto-évaluation
- Exercices
10 7
- Lecture de la section 1
-Lecture de la section 2
-Lecture de la section 3
-Lecture de la section 4
-Lecture de la section 5
11 7-Auto-évaluation
- Exercices
11 8
- Lecture de la section 1
-Lecture de la section 2
-Lecture de la section 3
-Lecture de la section 4
12 8-Auto- évaluation
-Exercices Travail noté N° 3
12 9
Lecture de la section 1
- Lecture de la section 2
-Lecture de la section 3
- Auto-évaluation
13 10
- Lecture de la section 1
- Lecture de la section 2
- Lecture de la section 3
- Auto-évaluation
- Exercices
Document sans titre
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/guide.htm (5 sur 6) [18/02/2004 08:51:35]
14 11
- Lecture de la section 1
- Lecture de la section 2
- Lecture de la section 3
- Auto-évaluation
- Exercices
15 Examen final Date de l'examen
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Evaluation des apprentissages
L'auto-évaluation
Cette évaluation n'est pas notée. Elle présentée sous forme d'exemples intégrés dans le cours et corrigés, de questions à choixmultiples et une application à la fin de chaque chapitre. Le corrigé est disponible, mais nous vous suggérons de ne le consulterqu'après avoir effectuer les exercices. Ces derniers vous préparent aux évaluations notées.
Les travaux notés
Ces travaux ont pour objectif de vérifier votre assimilation des différentes notions et techniques présentées au niveau du cours etvotre compétences à appliquer les connaissances acquises pour résoudre des problèmes concrets. Le français utilisé dans vostravaux d'évaluation doit être correct. Un travail illisible, jugé irrecevable par votre professeur, vous sera retourné pour êtrerefait. Vous devez obligatoirement réaliser et retournez aux dates prévues (voir la fiche calendrier) les travaux notés et passerl'examen final sous surveillance.
L'examen final
L'examen final sous surveillance porte sur tout le module. Il sera constitué par quelques exercices (2 à 4), ou un mimi cas etéventuellement des questions à choix multiples. L'utilisation des notes de cours est interdite, toutefois vous pouvez utilisez lescalculatrices.
L'ensemble des évaluations notées compte pour 100% de la note du cours.
Ø©valuations notées Pondérations seuil de passageTravail noté N°1 20% Travail noté N°2 20% Travail noté N°3 20% Examen final 40% 50%Total 100% 60%
Gestion des délais
Le cheminement d'apprentissage proposé au calendrier doit être respecté dans la mesure du possible. Cependant, il est entenduque certaines circonstances exceptionnelles peuvent empêcher l'étudiant ou l'étudiante de remettre les derniers travaux notésdans les délais prescrits. Dans ce cas, une demande écrite doit parvenir au tuteur ou à la tutrice avant la semaine proposée pourl'envoi de la dernière évaluation notée. Si la demande est acceptée, l'étudiant ou l'étudiante se verra accorder une cote "Z" (noteretardée à la demande de l'étudiant(e) qui sera convertie en cote définitive à l'expiration du délai prescrit.
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Document sans titre
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Chapitre1
Introductionà la
comptabilitéde gestion
Etude de casintroductif
1.
Comptabilité degestion
2.
Typologie de base3.
A retenir
Introduction
La comptabilité financière a pour objectif suprême l'établissement desétats de synthèse (le bilan et le compte de résultat). Ces états sont d'uneutilité précieuse pour la direction, les actionnaires, l'administrationfiscale,....
Toutefois, malgré la richesse des informations fournies par lacomptabilité financières aux acteurs externes, elle reste pauvre pour lesgestionnaires internes à l'entreprise (formation du résultat, évaluation del'exploitation, établissement de prévisions, contrôle de la rentabilité,..;).
La comptabilité de gestion permet de pallier aux lacunes de lacomptabilité financière afin d'analyser l'exploitation interne et servir d'ouilde gestion indispensable pour la prise de décision.
Objectif du chapitre
Comprendre que la comptabilité de gestion et la comptabilité financière nese substituent pas mais elles se complètent.Définir la comptabilité degestion et présenter ses objectifs.Définir certains termes courants encomptabilité de gestion.
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I. ETUDE DE CAS INTRODUCTIF
Présentation du cas1.
Solution proposée2.
Conclusion3.
Complémentarité des deux systèmes4.
1. Présentation du cas
Créée en 1985, la Société anonyme « Meublux » connaît, ces dernières années, une expansion rapidede son activité. Face à cette nouvelle tendance, les responsables de la société se soucient de larentabilité de leur activité.
La nature du marché :
« Meublux » se situe sur le marché des meubles pour hôtels. Elle travaille sur commande et elleoffre une gamme non standardisée de produits.
La société « Meublux » possède deux clients importants (assurant plus de 60 % de son activité) : laChaîne Abou Nawès et la Chaîne Regency. Elle agit, également, en tant que sous-traitant pour despetites entreprises de meubles vu la capacité remarquable de sa production. « Meublux » se trouveparfois, face à des commandes supplémentaires dont elle se souci de leurs rentabilités.
Le processus de production :
Le processus de production comporte trois ateliers :
Atelier I : Sciage du bois
Dix personnes sont chargées du découpage de bois selon les dimensions et formes exigées.
Atelier II : Assemblage de meubles
Vingt cinq ouvriers sont répartis en 5 groupes. Chacun d’eux est responsable de l'assemblaged’un ou plusieurs types de produits (armoires, bureaux, lits,...).
Atelier III : Finition
C’est l’activité qui nécessite le plus grand nombre d’ouvriers. Sept équipes différentes sontchargées d’installer les accessoires pour les meubles, peintre le bois, faire de la gravure,...
L’implantation géographique :
La société « Meublux » est installée dans les banlieues nord de la Capitale de Tunis. Les ateliers desciage et d’assemblage sont installés à la Charguia. Le siège, social ainsi que l'atelier finition sesituent à la région de Soukra.
Ainsi, les meubles assemblés doivent être transportés à la région de Soukra avant d’être livrés. Lescoûts de transport sont assez élevés.
Le système d’information :
A la fin de chaque trimestre un bilan et un compte de résultat sont établis mais toujours avec un
A/ Présentation du cas :
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retard d’un mois à peu près.
Il est à noter, également, qu’il n’existe pas une méthode rationnelle de tenue des stocks et que lescharges sont reprises telles qu’elles existent dans la balance de fin de trimestre (sans distinguer lescharges relatives à chaque mois).
PROBLEME POSE :
Mr « Bahbouh », le gérant de la Société « Meublux » a chargé un conseillé en gestion afin de luidonner son avis sur les points suivants :
1- L’atelier finition paraît très coûteux en terme de frais de transport, ne serait-il plus rentable de l’installer à la Charguia ?
2- A quel niveau serait-il intéressant d’apprécier la rentabilité de l’entreprise ?
3- Quelles seront les informations nécessaires pour apprécier la rentabilité d'une commande ?
A/ Présentation du cas :
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I. ETUDE DE CAS INTRODUCTIF
Présentation du cas1.
Solution proposée2.
Conclusion3.
Complémentarité des deux systèmes4.
2. Solution proposée
1- Le système d’information disponible à savoir, le bilan et le compte de résultat ne permettent pas derépondre à la première question.
En effet, les charges et les produits sont classés par nature pour l’ensemble de la société. On nepeut pas donc, ni déterminer les charges relatives à l’atelier finition, ni évaluer son coût.
2- Le système d’information présent ne permet d’avoir que le résultat global et final (perte oubénéfice).
Il serait plus intéressant d’apprécier la rentabilité en apportant des réponses rationnelles à desquestions telles que :
- Combien coûte telle ou telle commande ?
- Quelle est la commande qui est la plus rentable ?
- Quel est le coût des différents ateliers ?
- Quel est le coût par produit et par stade de production ?
- Il faut développer un nouveau système d’information qui traite les informations en détail etpas globalement. C’est à dire raisonner sur des plans particuliers au lieu du plan général (produits,services, commandes, ateliers,...).
Il est à noter que la rentabilité peut se traduire par le chiffre d’affaires (cas des commandes...), parles coûts (cas des ateliers, des services,...) ou par le résultat.
3- Les charges de la comptabilité financière telles qu’elles figurent dans le compte derésultat ne permettent pas de telles analyses.
Ainsi, il faut procéder au classement des charges par produit, par atelier, par commande. C'est à direpar destination.
Par exemple, pour le calcul du coût d’une commande, il faut connaître :
le coût des matières premières consommées par commande :●
Pour déterminer ce coût, le magasinier qui détient le stock des matières premières doit préciser surles bons de sortie la référence des commandes consommées. Ces bons doivent, par la suite, êtreregroupés par commande.
De même, la valorisation des matières premières consommées doit être élaborée suivant uneméthode rationnelle.
1- Le système d’information disponible à savoir, le bilan et le compte de résultat ne permettent pas de répondre à la première
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les heures de main-d’œuvre consacrées à la réalisation de la commande :●
La comptabilité financière ne tient compte que de la totalité des heures de présence du personnel.Ainsi, pour déterminer la masse de travail relative à chaque commande, l’ouvrier doit remplir un bonde travail sur lequel il indique au profit de quelle commande il exécute. Ces bons peuvent par la suiteêtre regroupés par commande.
Ainsi, tous les éléments de réponse à ces questions peuvent être offerts par la comptabilitéanalytique, outil de gestion très pertinent.
1- Le système d’information disponible à savoir, le bilan et le compte de résultat ne permettent pas de répondre à la première
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/sec12.htm (2 sur 2) [18/02/2004 08:53:34]
I. ETUDE DE CAS INTRODUCTIF
Présentation du cas1.
Solution proposée2.
Conclusion3.
Complémentarité des deux systèmes4.
3. Conclusions :
Les informations fournies par la comptabilité financière telles que le bilan ou les comptes derésultat sont insuffisantes à une connaissance de l’activité de l’entreprise.
Cette insuffisance s’explique par le fait que :
- La comptabilité financière en respectant les dispositions juridiques et fiscales s’éloigne de laréalité économique.
Exemple : L’amortissement comptable peut être différent de la dépréciation réelle du bien.
Ajoutons que, la technique de la comptabilité financière est très rigide du fait qu’elle respecte desrègles strictes et standards.
- La comptabilité financière traite l’entreprise en tant qu’une seule unité c’est-à-dire d’unemanière globale, d’où les résultats sont globaux.
- La comptabilité financière est une comptabilité du passé, puisqu’elle ne traite que les opérationsdéjà conclues.
- La comptabilité financière néglige les données non monétaires telles que: les quantités dematières, le temps de travail...
Ainsi, pour remédier à ces limites et pour améliorer le processus de prise de décision, lesresponsables de l’entreprise ont recours à la comptabilité analytique de gestion.
/ Conclusions :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/sec13.htm [18/02/2004 08:53:34]
I. ETUDE DE CAS INTRODUCTIF
Présentation du cas1.
Solution proposée2.
Conclusion3.
Complémentarité des deux systèmes4.
La comptabilité de gestion et la comptabilité financière constituent deux systèmesd'information complémentaires:
D'une part, la comptabilité de gestion permet l'évaluation de certains éléments de l'actif du bilantels que les stocks de matières premières, de produits finis,...
●
d'autre part, pour aboutir à de telles évaluations, la comptabilité de gestion se sert desinformations fournies par la comptabilité financières, à savoir les charges par nature.
●
I - ETUDE DE CAS INTRODUCTIF
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/sec14.htm [18/02/2004 08:53:34]
II- COMPTABILITE DE GESTION
Définition1.
Objectifs2.
1. Définition
La comptabilité de gestion est un mode de traitement des données pouvant avoir, selon les entreprises,des objectifs multiples :
connaître les coûts,
avoir une évaluation plus fidèle de certains éléments,
expliquer les résultats pour faire le choix,
produire de l’information nécessaire au contrôle de gestion.»
II- COMPTABILITE ANALYTIQUE DE GESTION
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/sec2.htm [18/02/2004 08:55:19]
II- COMPTABILITE DE GESTION
Définition1.
Objectifs2.
2. Objectifs Connaissance des conditions d’exploitation de l’entreprise :●
Au delà du système d’information qu’offre la comptabilité financière aux tiers (les banques, l’administration fiscale, fournisseurs...) sur la situation patrimoniale et financière de l'entreprise, lacomptabilité analytique produit un complément d’informations qui porte essentiellement sur lesconditions d’exploitation internes de l’entreprise. Ces informations vont servir à répondre à desquestions d’ordre interne tel que : la fixation du prix de vente, la rentabilité de certaines activités del’entreprise, la part de chaque produit ou activité dans le résultat général, ...
Evaluation de certains éléments du patrimoine :●
Deux principaux problèmes ont été traité par la comptabilité de gestion :
Stocks : Tout élément acheté par l’entreprise (matière première, fourniture, ...) en vue d’êtreutilisé, entre dans le patrimoine de l’entreprise sur la base du coût d’achat (prix d’achat + tous lesfrais d’achat et d’approvisionnement).
Les stocks des produits fabriqués par l’entreprise sont évalués à leur coût de production (toutes lescharges de production).
Biens produits par l’entreprise pour elle-même : Ces éléments sont évalués au coût de productioncomme les produits fabriqués et destinés à être vendus.
Exemple : immobilisations créées par l’entreprise pour elle-même.
Justification des résultats obtenus :●
La comptabilité financière produit des informations d’ordre général et global, par contre, lacomptabilité analytique est une comptabilité de détail qui vise à examiner la composition et lajustification des résultats obtenus.
Cette analyse détaillée du coût, du prix de vente, du résultat,... permet aux gestionnaires d'évaluer larentabilité et la compétitivité interne de la société, de déterminer les sources des problèmes posés, ... .D’une manière générale, assurer une meilleure gestion de l'entreprise.
Les détails que fournie la comptabilitéde gestion, jouent le rôle d’une justification des résultatsobtenus et permettent d’améliorer le processus de contrôle de gestion.
/ 2-Objectifs :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/sec22.htm [18/02/2004 08:55:51]
III - TYPOLOGIE DE BASE
Prix : C’est la valeur monétaire d’une transaction ou d’un échange entre l’entrepriseet un agent externe. Le cycle d’exploitation permet de rencontrer cette notion deux fois :
- lors de l’acquisition de biens et services : prix d’achat.
- lors de la vente des biens et services : prix de vente.
Charge :C’est la dépense ou la partie d’une dépense provoquée par l’activité. Lacharge correspond à un appauvrissement de la situation de l’entreprise.
Frais :C’est un groupement ou une addition de charges dans l’optique de la recherche d'un coût de produit ou d’activité.
Coût : C’est un groupement de charges en vue d’un objet.
Exemple : Coût d’achat, coût de revient, coût de production,...
Coût de revient :C’est l’ensemble des charges qui correspond aux différents stades d'élaboration du produit ou du service jusqu’à sa disponibilité aux utilisateurs.
Marge :C’est la différence entre le prix de vente et un coût. Une marge est qualifiée au coût auquel elle correspond.
Exemple : . Marge sur coût d’achat = Prix de vente - Coût d’achat
. Marge sur coût variable = Prix de vente - Coût variable.
Résultat : C’est la différence entre le prix de vente et le coût de revient.
III - TYPOLOGIE DE BASE
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/sec3.htm [18/02/2004 08:57:48]
A RETENIR
Critères de comparaison Comptabilité financières Comptabilité de gestion
Au regard de la loi1.
Vision de l'entreprise2.
Horizon temporel3.
Nature des flux observés4.
Origine des documents debase
5.
Classement des charges6.
Objectifs7.
Règles8.
Utilisateurs
9.
Nature de l'inforamation10.
Obligatoire●
Globale●
Passé●
Externe●
Externe●
Par nature●
Financiers (optiquefiscale)
●
Rigides et normatives●
Tiers et direction générale
●
Exacte, certifiée etformelle.
●
Facultative●
Détaillée●
Présent et futur●
Interne●
Externe et interne●
Par destination●
Économiques●
Souples et évolutives●
Tous les responsable del'entreprise
●
Rapide, approximative etpertinente.
●
A RETENIR
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/retenir.htm [18/02/2004 08:58:04]
Chapitre 2
Lesfondements
de lacomptabilitéanalytique
Incorporation descharges
1.
Analyses deschargesincorporables
2.
Notion de côuts3.
A retenir
Application
Solution
Evaluation
Introduction
Pour atteindre son objectif suprême de calcul des coûts de revient, lacomptabilité de gestion reprend l'ensemble des charges enregistrées encomptabilité financière. Toutefois, cette dernière opère dans un cadrelégislatif et fiscal qui n'est pas toujours compatible avec la logique de lacomptabilité de gestion.
Il est ainsi indispensable de retraiter les charges saisies en comptabilitéfinancière afin de les adapter aux besoins de la comptabilité de gestionpour réaliser ses objectifs.
Objectif du chapitre
Présenter les différents retraitements à adopter pour aboutir aux chargesà incorporer aux coûts.
Présenter les critères qu'on peut utiliser pour classer les charges encomptabilité de gestion.
Définir les principales catégories de coût et ses caractéristiques.
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I- Incorporation des charges
De part la cohérence et la complémentarité des deux comptabilités, le résultat analytique devraitcorrespondre aux résultats issus de la Comptabilité Financière. En effet, le résultat issu de laComptabilité Analytique n’est jamais égal à celui de la Comptabilité Financière.
Cette différence résulte des divergences relatives aux charges et produits retenus dans les deuxcomptabilités.
Trois principales raisons peuvent expliquer cette différence :
- la nature des charges,
- la méthode de calcul des coûts,
- la périodicité de calcul des coûts.
Nature des charges1.
Méthodes de calcul des coûts2.
Périodicité de calcul des charges3.
Rapprochement des deux comptabilités4.
I- Incorporation des charges
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I- Incorporation des charges
Nature des charges1.
Méthodes de calcul des coûts2.
Périodicité de calcul des charges3.
Rapprochement des deux comptabilités4.
1. Nature des charges :
1.1 Charges non incorporables :
C’est l’ensemble des charges à caractère exceptionnel ou qui ne relèvent pas de l’activité normaled’exploitation de l’entreprise. Les charges non incorporables sont :
- les charges figurants dans les comptes de pertes extraordinaires,
- les charges ou dotations non liées à l’activité normale d’exploitation (dotation pour augmentationdu capital...),
- les charges d’exploitation relatives à une période autre que celle considérée,
- les charges qui présentent un caractère inhabituel dans la profession et qui courent un risque :
* dotation aux provisions pour dépréciation de certains éléments d’actif (fond decommerce, terrain...) ;
* dotations aux provisions pour litige ;
* prime d’assurance vie pour l’entrepreneur ;
* dotations aux provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices.
- les charges constatées au cours de la période, mais qui sont couvertes par des provisionsantérieures,
- les taxes qui ne restent pas à la charge de l’entreprise (T.V.A.),
- les prélèvements directs ou indirects sur les bénéfices (impôt sur les bénéfices).
1.2 Charges supplétives :
Ce sont les charges inexistantes dans la Comptabilité Financière mais prises en compte par laComptabilité Analytique. Ces charges sont dites aussi fictives parce qu’elles ne sont pas réellementsupportées par l’entreprise.
a- Rémunération théorique des capitaux propres :L’entreprise qui fait recours à des empruntspour ses investissements enregistre une charge supplémentaire en terme d’intérêts par rapport à uneentreprise financée par des fonds propres. Cette dernière se trouve privée du revenu de ses fonds s’ilsétaient placés. D’où un coût d’opportunité supporté par l’entreprise en question.
Ainsi, la prise en compte de la rémunération fictive des capitaux propres permet de rendrecomparables ces deux entreprises.
1- Nature des charges :
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Exemple : L’entreprise « Zhar » possède la structure de capital suivante :
- Capital social : 10000 D
- Réserves : 2000 D
- Report à nouveau : 1000 D
Le taux d’intérêt des emprunts sur le marché est évalué à 11,25 %.
Le montant des charges supplétives à incorporer en comptabilité analytique est de: 11,25 % x 13000 = 1462,5 D
b- Rémunération du travail de l’exploitant non salarié : Le travail de l’exploitant non salariéconstitue un facteur de production très important qui doit être évalué et incorporé dans les coûts afinde rendre ces derniers pertinents et réalistes.
Le calcul d’une telle rémunération permet de rendre les coûts comparables entre deux entreprises derégimes juridiques différents (entreprise individuelle et entreprise sociétaire). En effet, dans uneentreprise sociétaire, le dirigeant reçoit un salaire alors que dans une entreprise individuelle,l’exploitant est généralement le propriétaire ou un membre de sa famille dont le statut est non salarié.
Exemple
Monsieur « Bahbouh » gère une pizzeria à sa propriété, toutes les tâches de gestion sont à saresponsabilité, sa femme s’occupe de la gestion de la cuisine, son frère assure la livraison à domicilesans oublier la présence de deux serveurs salariés.
Dans une pizzeria concurrente du quartier, les rémunérations sont :
- Gérant : 550 D
- Chef cuisinier : 350 D
- Serveur : 220 D
- Livreur à domicile : 200 D
D’où pour comparer la rentabilité des deux pizzeria on va supposer que Monsieur « Bahbouh », sonfrère « Salah » et sa femme « Dadou » sont des salariés.
Ainsi, le montant de la charge supplétive sera : 550 + 350 + 200 = 1100 D; ce montant doit êtreajouté à la charge du personnel chaque mois.
1- Nature des charges :
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I- Incorporation des charges
Nature des charges1.
Méthodes de calcul des coûts2.
Périodicité de calcul des charges3.
Rapprochement des deux comptabilités4.
2. Méthode de calcul des coûts :
Il s’agit de charges incorporables en comptabilité de gestion pour une valeur différente de celleenregistrée en comptabilité financière. Cela est dû à la divergence au niveau des méthodes et principesde calcul des charges entre les deux comptabilités.
Deux catégories de charges sont concernées :
2.1 Dotations aux amortissements :
Définition : « L’amortissement est destiné à constater la perte de valeur des biens immobilisés dufait de l’usure, du temps ou de l’obsolescence ». C’est une consommation d'outil.
Ainsi, en comptabilité financière, l’amortissement est calculé dans les limites définies par l'administration fiscale indépendamment de la dépréciation réelle, tandis que pour la comptabilité degestion, la charge d’amortissement constitue une charge réelle d'usage ou un amortissementéconomique ou technique.
La disparité entre l’amortissement comptable et l’amortissementéconomique peut avoir trois origines:
Base d’amortissement : La base de l’amortissement en comptabilité financière est la valeurd’acquisition, alors qu’en comptabilité analytique cette base subit une actualisation pour suivrel’évolution du marché, exemple : (prix sur le marché).
Durée d’amortissement : Cette durée peut être différente de la durée fiscale adoptée encomptabilité financière. En effet, la durée d’usage en comptabilité de gestion correspond à la périoded’utilisation réelle du bien.
Méthode de calcul de l’amortissement : Il existe deux systèmes : linéaire et dégressif. Ainsi, onpeut opter pour le premier en comptabilité financière et pour le second en comptabilité analytique etvis versa.
La différence d’amortissement résultant de ces faits entraîne soit :
une charge supplétive : si l’amortissement économique > l’amortissement comptable●
une charge non incorporable : si l’amortissement économique < l’amortissement comptable
●
Exemple
Une entreprise a acheté une voiture pour 15 000 D pour usage commercial. La durée fiscaled’amortissement est de 5 ans. Toutefois, l’entreprise estime l’utiliser pendant 8 ans au moins.
TAF : Déterminer et interprêter la différence entre l’amortissement comptable et l’amortissement
2- Méthode de calcul des coûts :
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économique.
Solution
2.2 Coût de structure (Charge fixe) :
En Comptabilité Financière, on incorpore la totalité des charges fixes. Alors qu’en ComptabilitéAnalytique le montant de ces charges peut subir des changements dans la mesure où la structure estsous-employée ou sur-employée.
Exemple
Un équipement acquit pour 20 000 D, dont la capacité de production est de 400 h machine avec undébit de 5 pièces par heure. Pendant le mois de Juin, cet équipement a travaillé en sous-capacité :200h. Les charges fixes par mois sont de 1000 D.
Le coût fixe par heure=
Alors, qu’actuellement on enregistre un coût horaire de
Donc, il sera opportun d’imputer des charges fixes de
ou encore 2,5 x 200 = 500 D au lieu de 1000 D.
La différence : 1000 - 500 = 500 D est un coût de chômage.
Le traitement des charges de structure évite à l’entreprise de supporter des coûts très élevés en cas desous-emploi et une fausse compétitivité en cas de sur-emploi.
2- Méthode de calcul des coûts :
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I- Incorporation des charges
Nature des charges1.
Méthodes de calcul des coûts2.
Périodicité de calcul des charges3.
Rapprochement des deux comptabilités4.
3. Périodicité de calcul des charges :
La périodicité de calcul des charges en comptabilité analytique est généralement plus brève (mois,trimestre,...) que celle de la comptabilité financière (année).
Il faut donc faire attention en passant de la comptabilité financière à la comptabilité analytique, et neprendre en compte que les charges propres à la période considérée.
C’est le cas des amortissements, prime d’assurance, frais d’électricité... qui sont appelés les chargesabonnées.
Exemple
La comptabilité financière de l’entreprise « Nafkha » fournit les informations suivantes :
- Frais financiers (intérêts) annuels 7200 D
- Loyers trimestriels 1200 D
- Prime d’assurance annuelle 480 D
- Dotations aux amortissements (annuelle) 36720 D
TAF : Déterminer les charges à imputer aux coûts du mois de février.
Solution
SCHEMA DE SYNTHESE
3- Périodicité de calcul des charges :
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Remarque
De même, pour les produits on peut retrouver une différence de traitement qui porte sur des produitssupplétifs, non incorporables ou incorporés pourune valeur différente.
3- Périodicité de calcul des charges :
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I- Incorporation des charges
Nature des charges1.
Méthodes de calcul des coûts2.
Périodicité de calcul des charges3.
Rapprochement des deux comptabilités4.
4. Rapprochement des deux comptabilitésCharges de la CG = Charges de la CF - Charges non incorporables + Charges supplétives.●
Produits de la CG = Produits de la CF - Produits non incorporables + Produits supplétifs●
Résultat de la CG = Résultat de la CF - charges supplétives + Charges non incorporables + Produitssupplétifs - Produits non incorporables.
avec:
CG: Comptabilité de Gestion
CF: Comptabilité Financière
4-Rapprochement des deux comptabilités
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II- Analyse des charges incorporable
Classement des charges1.
Regroupement des charges incorporables2.
1. Classement des charges :
Deux critères peuvent être utilisés pour reclasser les charges incorporables :
- degré de variabilité
- degré d’affectation
1.1 Degré de variabilité :
a- Charges fixes : Dites aussi charges de structure. Ce sont des charges fixes dans une structurebien déterminée et quelque soit le niveau d’activité.
Exemple
Le loyer d’une usine est 2000 d/mois, le suivi de l’activité de cette dernière pendant un trimestre adonné les informations suivantes :
Nbre d'heures de travail 200 400 500Loyer 2 000 2 000 2 000
Donc, on remarque que le niveau d’activité a fluctué pendant le trimestre mais le loyer a resté constant.
* Représentation graphique
1- Classement des charges :
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Une décision d’investissement ou d’extension peut entraîner une certaine variabilité des charges fixes àmoyen ou à long terme. Dans ce cas, les charges fixes varient par paliers.
Exemple : La construction d’un nouveau atelier.
* Représentation graphique
1- Classement des charges :
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b-Charges variables : Ce sont les charges qui varient avec le niveau d’activité de l’entreprise, dites aussi charges d’activité.
Charges variables = a x Q
a: Charge variable par unité produite (fixe)
Q : Quantité produite
* Représentation graphique
c- Charges semi-variables : Ce troisième cas est le plus fréquent. Ce sont des charges nitotalement fixes, ni totalement variables.
Exemple : - Frais de PTT : redevance est une partie fixe
- Rémunération des commerciaux = Montant fixe + Montant variable
* Représentation graphique
1- Classement des charges :
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1.2 Degré d’affectation :
a- Charges directes : Ce sont les charges spécifiques à un produit, une fonction, une activité.
Exemple : Main-d’oeuvre directe, matières premières,....
b- Charges indirectes : Contrairement aux charges directes, cette catégorie de charges concerne unensemble de produits, de fonctions ou d’activités.
Remarque: les charges directes ou indirectes peuvent être soit fixes soit variables.
Exemple: Amortissement : charge indirecte et fixe.
1- Classement des charges :
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II- Analyse des charges incorporable
Classement des charges1.
Regroupement des charges incorporables2.
2. Regroupement des charges incorporables :
Après avoir reclasser les différentes charges selon leur degré de variabilité ou d’affectation, ilimporte d’étudier leur destination. Plusieurs critères de regroupement sont possibles
2.1 Par fonction :
Le plan comptable retient les fonctions suivantes :
- fonction d’approvisionnement ;
- fonction de production ;
- fonction financière ;
- fonction commerciale ;
- fonction administrative.
On peut donc parler de coût de la fonction approvisionnement, de la fonction production,... Le calculdes coûts par fonction permet d’apprécier le poids de chaque fonction dans la structure de l’entreprise,de localiser les responsabilités,..
2.2 Par produits :
Ce regroupement permet de :
- calculer les coûts des produits ;
- localiser les éléments du coût qui nécessitent une action d’amélioration ;
- apprécier la rentabilité des différents produits.
2.3 Par centre d’activité :
L’activité des services étant à l’origine des charges, donc il est intéressant de les répartir par centred’activité et ce, relativement à une période donnée...
Exemple : par ateliers, par usine,...
2.4 Par commande :
Certaines entreprises travaillent sur commande, d’où la nécessité de calculer le coût de cescommandes. Une commande peut contenir plusieurs produits et engager plusieurs fonctions.
2- Regroupement des charges incorporables :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec22.htm [18/02/2004 09:02:39]
III- Notion de coût
Définition1.
Caractéristiques des coûts2.
Hiérarchie des coûts3.
1. Définition :
Le coût n’est jamais un prix. En effet, le prix est la valeur du bien sur le marché alors que le coût :« est l’ensemble des charges relatives à un bien ou un service. Ces charges correspondent à un ouplusieurs stades de l’élaboration d’un produit (achat, production, distribution) ».
On distingue trois catégories de coûts :
1.1 Coût d’achat : C’est le prix d’achat auquel on rajoute les frais sur achats et les frais indirectesd’approvisionnement :
Coût d'achat = Prix d'achat + frais directs surachat + Fraisindirectsd'approvisionnement
1.2 Coût de production : C’est l’ensemble des charges supportées lors de la fabrication d’unproduit ou la prestation d’un service.
Coût de production = Coût d'achatdesmatières consommées + Frais directes etindirectes de prduction
1.3 Coût de revient: C'est l'ensemble des charges accumulées pour la fabrication et la vente desproduits.
Coût de revient = Coût de prod° des pdtsvendus + frais directes et indirectes dedistribution
1- Définition :
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III- Notion de coût
Définition1.
Caractéristiques des coûts2.
Hiérarchie des coûts3.
2. Caractéristiques des coûts :
Un coût se caractérise par :
a- Champ d’application : Plusieurs regroupements sont possibles, on cite à titre d’exemple :
- coût par fonction : coût de la fonction production, administration,...
- coût par activité : coût par produit, par service,...
- coût par moyen d’exploitation : coût par usine, par atelier,...
b- Contenu : On distingue :
Coût partiel : c’est un coût qui ne comprend qu’une partie des charges tel que le coût direct, le coût variable.
Coût complet : c’est un coût qui incorpore la totalité des charges consommées par le produit, par la fonction,...
c- Moment de calcul : Deux cas sont possibles :
à posteriori : c’est à dire à la fin de la période et après la réalisation de l’événement coûthistorique constaté.
à priori : c’est à dire calculer un coût pour une période future et avant la réalisation de l'événementcoût préétabli.
Caractéristiques des coûts :
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III- Notion de coût
Définition1.
Caractéristiques des coûts2.
Hiérarchie des coûts3.
3. Hiérarchie des coûts :
La nature de l’activité d’une entreprise détermine le réseau des coûts à calculer. De même, il doitêtre adapté aux besoins en information des décideurs. En effet, le réseau des coûts diffère d’uneentreprise commerciale à une entreprise industrielle.
a- Entreprise commerciale : Son activité consiste à acheter des marchandises pour les revendredans l’état.
b- Entreprise industrielle : Son activité consiste à transformer des matières premières en produitsfinis et les vendre.
3- Hiérarchie des coûts :
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A RETENIR
1- Les charges non incorporables sont les charges enregistrées par la comptabilité financière maisnon prises en compte par la comptabilité de gestion.
2- Les charges supplétives sont des charges non enregistrées dans la comptabilité financière maisretenues dans la comptabilité de gestion..
3- Les charges incorporées dans la comptabilité analytique pour des montants différents sont :
- Charge d’amortissement
- Charge de structure.
4- L’incorporation des charges abonnées aux coûts doit respecter la périodicité de calcul des coûts encomptabilité analytique.
5- Les charges fixes sont constantes dans une structure donnée et quelque soit le niveau d’activité.
Les charges fixes unitaires sont variables dans un sens inverse de l’activité.
6 - Les charges variables sont des charges qui varient en fonction du niveau d’activité.
- Les charges variables unitaires sont constantes.
7- Les charges directes concernent exclusivement un seul produit, fonction,...
8- Les charges indirectes concernent plusieurs produits à la fois.
9- Le coût est une accumulation de charges.
10- Le coût se caractérise par :
son contenu ;●
son champs d’application ;●
son moment de calcul.●
F Les charges non incorporables sont les charges enregistrées par la Comptabilité
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APPLICATION
I- Mr « WAHRA » un gestionnaire dans une entreprise vient d’acquérir une voiture populaire aprèsune période d’attente de 2 ans.
Vu l’importance de l’investissement qu’il a fait en achetant cette voiture, Mr« WAHRA » a essayédurant sa première année d’acquisition de suivre en détail les dépenses relatives à son utilisation.
Pour se faire, il a noté l’essentiel dans le tableau suivant :
Charges par nature Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4Carburant 162 194,4 261 156,6Huile 15 18 20 15
Pièces de rechange - - - -
Taxe à la circulation 90 - - -Assurance 102 - 102 -Loyer du parking 20 20 20 20Kilomètres parcourus 3 000 3 500 4 500 2 900
Sachant que : l’assurance est une charge annuelle mais elle est payée selon différentes modalitésdans ce cas, elle est réglée sur deux fois.
TAF :
1- Classer les charges relatives à la voiture, en charges fixes et charges variables.
2- Déterminer le coût variable moyen trimestriel et le coût fixe moyen trimestriel commenter ?
II- Mr « WAHRA » a décidé de demander sa retraite anticipée pour démarrer un projet familialavec sa femme et ses frères (un atelier de confection).
Une étude sur ce projet a déterminé les dépenses suivantes :
- frais préliminaires 1000 D
- pas de porte (local) 10000 D
- un camion 17500 D
- achat de 5 machines 25000 D
- autres charges 1500 D
Sachant que le projet a été financé en totalité par des capitaux propres et que l’entreprise adémarré avec un fonds de roulement 10000 d (en Banque). Durant la 1ère année d'exploitation del’entreprise « Wahra et Cie », on a enregistré en Comptabilité Financière des charges de 76000 D dont:
- Loyer semestriel 6000 D
I- Mr « WAHRA » un gestionnaire dans une entreprise vient d’acquérir une voiture populaire après une période d’attente de 2 ans
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- Charges d’électricité 1260 D
- Salaires mensuels 1250 D
- Matières premières 20000 D
- Fournitures 1500 D
- Assurance annuelle 2000 D
- Dotations aux amortissements 200 D
des frais préliminaires
- Dotations aux comptes 3500 D
d’amortissement d’immobilisation
sachant que la dépréciation réelle été de 4000 D
- Dotations aux comptes de 540 D
provision sur créances douteuses
- Charges diverses 20000 D
- Mr« Wahra » a implanté en décembre de la même année un système de comptabilitéanalytique qui lui permet de calculer mensuellement ses coûts de revient.
En vue de déterminer les charges relatives au mois de décembre on vous communique lesinformations suivantes :
la rémunération des capitaux sur le marché financier s’élève à 12 % l’an.
il semble logique d’évaluer à 700 D par mois la rémunération du gérant qui est ici « Mr Wahra ».
TAF :
Calculer le montant des charges de la CAG relatives au mois de décembre.
I- Mr « WAHRA » un gestionnaire dans une entreprise vient d’acquérir une voiture populaire après une période d’attente de 2 ans
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/applic.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:04:35]
SOLUTION
1- Charges variables : (varient avec le nombre de Km parcourus).
- Carburant
- L’huile
Charges fixes :
- Taxe : 90 D/an
- Assurance : 204 D/an (réglée en 102 D/Semestre)
- Loyer du parking
2- * Charges variables annuelles :
162 + 15 + 194,4 + 18 + 261 + 20 + 156,6 + 15 = 842 D
- Coût variable moyen trimestriel : D/trimestre
* Charges fixes annuelles :
90 + 102 + 20 + 20 + 102 + 20 + 20 = 374 D
- Coût fixe moyen trimestriel = D
II - Charges de la CAG relatives au mois de décembre :
- Loyer 6000/6 1000 D
- Charges d’électricité 1260/2 = 630 D
- Salaires 1250 D
- Matières premières 20000/12 1667 D
- Fournitures 1500/12 125 D
- Assurance annuelle 2000/12 1667 D
- Dotations aux amortissements 334 D
d’immobilisation 4000/12
- Charges diverses 20000/12 1667 D
- Rémunération théorique des capitaux
propres 64000 x 0,12/12 = 650 D
1°/ è Charges variables : (varient avec le nombre de Km parcourus).
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/solut.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:04:57]
- Rémunération théorique du gérant 700 D
T O T A L 9690 D
* Charges non incorporables :
- Dotations aux amortissements
des frais préliminaires 200/12 = 17 D
- Dotations aux comptes de provisions
pour créances douteuses 540/12 = 45 D
1°/ è Charges variables : (varient avec le nombre de Km parcourus).
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/solut.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:04:57]
Chapitre 3
La tenuedes
comptes destocks
Notion d'inventairepermanent
1.
Méthodesclassiquesd'évaluation dessorties
2.
Méthodesd'épuisement deslots
3.
Méthode des coûtsthéoriques
4.
Différences detraitementcomptable relativesaux stocks
5.
A retenir
Appication
Solution
Evaluation
Introduction
Le calcul des coûts en Comptabilité Analytique nécessite desinformations pertinentes sur la valeur des sorties de stocks. Dans cechapitre nous exposerons les différentes méthodes utilisables.
En Comptabilité Analytique, pour suivre de façon permanente lesentrées et les sorties de stocks, on utilise la technique de l’inventairepermanent
Objectif du chapitre
Définir cette notion et sa présentation schématique
Présenter la technique du coût moyen unitaire pondéré pour l'évaluationdes sorties, ses avantages et ses inconvénients.
Présenter la technique des méthodes du premier entré premier sorti etdernier entré premier sorti ainsi que leurs avantages et inconvénients.
Présenter le principe, la technique et l'utilité.
Identifier l'origine des différences d'inventaire et la façon de les évaluer.
Cette page utilise des cadres. Pour pouvoir la consulter, votre navigateur doit supporter les cadres.
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I- Notion d'inventaire permanent
Définition1.
Présentation schématique2.
Méthodes d'évaluation des stocks3.
1. Définition
« L’inventaire permanent est une organisation des comptes de stocks qui, par l'enregistrementcontinu des mouvements, permet de connaître de façon constante, au cours de l’exercice, les existantschiffrés en quantités et en valeurs».
Le compte d’inventaire permanent est un compte de stocks (matières, fournitures, produits finis,...)qui enregistre en son débit le stock initial et les entrées (achats, production) et en son crédit, lessorties ainsi que le stock final.
1- Définition :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec11.htm [18/02/2004 09:06:55]
I- Notion d'inventaire permanent
Définition1.
Présentation schématique2.
Méthodes d'évaluation des stocks3.
2. Présentation schématique
a- Compte d’inventaire permanent :
b- Fiche de stock :
La fiche d’inventaire permanent (fiche de stock) fournit des informations sur les entrées, les sortiesainsi que les existants à une date bien déterminée.
Date Libellé Si et entrées Sorties Existant Q Cu Tot Q Cu Tot Q Cu Tot
2- Présentation schématique :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec12.htm [18/02/2004 09:07:32]
I- Notion d'inventaire permanent
Définition1.
Présentation schématique2.
Méthodes d'évaluation des stocks3.
3. Méthode d’évaluation des stocks
a- Stock initial : il correspond au stock final de la période précédente. Sa valeur est donc, égale àcelle qui figurait dans les comptes d’inventaire permanent de la période qui précède.
b- Entrées : Il peut s’agir d’éléments achetés ou produits par l’entreprise. Dans le premier cas,l’évaluation se fait sur la base du coût d’achat et dans le second sur la base du coût de production.
c- Sorties : L’évaluation des sorties pose un problème. En effet, les entrées peuvent avoir desvaleurs différentes; à quelle valeur va-t-on évaluer les sorties.
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées.
d- Stock final : La valeur du stock final s’obtient à partir de l’égalité suivante :
Stock initial + Entrées - Sorties = Stock final
Sans titre
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec13.htm [18/02/2004 09:07:32]
II- Méthodes classiques d'évaluation des sorties
Présentation de la problématique1.
Coût moyen unitaire pondéré en fin de période2.
Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée3.
1. Présentation de la problématique
L’entreprise «KIF» dispose d’un stock de marchandises composé de deux commandes :
- première commande : 200 unités à 5 D l’unité ;
- deuxième commande : 100 unités à 3 D l’unité.
La société envisage de commercialiser 150 unités. A quelle valeur va-t-on évaluer cette quantité, à 5D ou à 3 D l’unité, ou sur la base d’une moyenne ?
Deux méthodes classiques peuvent être utilisées :
- coût moyen pondéré en fin de période ;
- coût moyen pondéré après chaque entrée.
Il existe également d’autres méthodes dites : méthode d’épuisement des stocks.
- PEPS
- DEPS
1- Présentation de la problématique
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec21.htm [18/02/2004 09:08:28]
II- Méthodes classiques d'évaluation des sorties
Présentation de la problématique1.
Coût moyen unitaire pondéré en fin de période2.
Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée3.
2. Coût moyen unitaire pondéré en fin de période
a- Principe :
On procède au calcul de ce coût à la fin d’une période qui est généralement un mois. Au cours de lapériode, les entrées sont enregistrées en quantité et en valeur alors que les sorties sont enregistrées enquantité seulement. A la fin de période toutes les sorties sont valorisées à un coût moyen unitairepondéré déterminé ainsi :
CMUP = (Si + entrées) en valeur/(Si + entrées) en quantité
b- Exemple :
Une entreprise utilise pour sa production une matière première M. Durant le mois de janvier, lesopérations d’entrée (évaluées au coût d’achat) et les opérations de sorties ont été les suivantes :
- 01/01/20N : Stock initial de 1000 unités à 5,5 D l’unité
- 05/01/20N : Entrée de 400 unités à 5,9 D l’unité
- 10/01/20N : Sortie de 300 unités
- 15/01/20N : Entrée de 700 unités à 6 D l’unité
- 25/01/20N : Sortie de 500 unités
TAF : Déterminer le CMUP et évaluer les sorties.
Solution
c- Appréciation:
Avantages : Calculs simples et nivellement des variations de prix.
Inconvénients : L’évaluation des sorties ne se fait qu’à la fin de la période.
d- Variantes:
Des variantes sont possibles, la plus fréquente est la suivante :
CMUP sans stock initial:
CMUP = (Entrées en valeur)/Entréesen quantité
Cette variante permet d’éviter l’influence des prix de la période précédente.
2- Coût moyen unitaire pondéré en fin de période :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec22.htm [18/02/2004 09:16:29]
II- Méthodes classiques d'évaluation des sorties
Présentation de la problématique1.
Coût moyen unitaire pondéré en fin de période2.
Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée3.
3. Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée
a- Principe
Après chaque entrée, on doit calculer un nouveau CMUP auquel va être évaluée la sortie ou les sortiesqui viennent juste après.
Dans ce cas :
CMUP = (Dernière entrée + Existant)en valeur/(Dernière entrée + Existant) en quantité
b- Exemple
Refaire l’exemple précédent avec la méthode de CMP après chaque entrée.
Solution :
Date Libellé Entrées Date Libellé Sortie Q Cu T Q Cu T
01/01/N
05/01/N
S. Initial
Entrée
1 000
400
5,5
5,9
5 500
2 360
1 400 5,614(1) 7 860 10/01/N Sortie 300 5,614 1 684,215/01/N Entrée 700 6 4 200
1 800
5,764(2)
10375,7
25/01/N
Sortie
S. Final
500
1300
5,764
5,764
2882
7493,2
(1) : CMUP = D l'unité.
(2) : CMUP = D l'unité
c- Appréciation :
Avantages :La valorisation des sorties est immédiate.
Inconvénients : Multiplication des calculs.
3- Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec23.htm [18/02/2004 09:16:30]
III- Méthodes d'épuisement des lots
Premier entré premier sorti1.
Dernier entré premier sorti2.
1. Premier entré premier sorti
a- Principe:
Cette méthode consiste à évaluer les sorties au coût des entrées les plus anciennes jusqu’à leurépuisement total. Le stock final sera, par conséquent, évalué au coût des entrées les plus récentes.
b- Exemple :
Les mouvements de stocks de l’entreprise « El Manar » pendant le mois de février sont les suivants :
- 01/02/20N : Stock initial de 5000 Kg à 4 D le Kg
- 04/02/20N : Entrée de 6000 Kg à 3,2 D le Kg
- 07/02/20N : Sortie de 4000 Kg
- 20/02/20N : Entrée de 2000 Kg à 3,5 D le Kg
- 25/02/20N : Sortie de 5000 Kg
TAF : Déterminer la valeur de chaque sortie en utilisant la méthode FIFO.
Solution :
Date Libellé Si et Entrées Sorties Existant Q Cu T Q Cu T Q Cu T01/02/N
04/01/N
07/02/N
20/02/N
25/02/N
S. init
Entrée
Sortie
Entrée
-
-
Sortie
5000
6000
2000
-
-
4
3,2
3,5
-
-
20000
19200
7000
-
-
-
-
4000
-
-
-
1000
4000
-
-
4
-
-
-
4
3,2
-
-
16000
-
-
-
4000
12800
5000
5000
6000
1000
6000
1000
6000
2000
2000
2000
4
4
3,2
4
3,2
4
3,2
3,5
3,2
3,5
20000
20000
19200
4000
19200
4000
19200
7000
6400
7000
c- Appréciation:
Avantage : Le respect des coûts réels des éléments entrés en stock lors de l’évaluation des sorties.
Inconvénient : Les coûts suivent avec retard les variations des prix sur le marché.
1- Premier-entré Premier-sorti (PEPS) ou First-in First-out (FIFO) :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec31.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:17:13]
1- Premier-entré Premier-sorti (PEPS) ou First-in First-out (FIFO) :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec31.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:17:13]
III- Méthodes d'épuisement des lots
Premier entré premier sorti1.
Dernier entré premier sorti2.
2. Dernier entré premier sorti
a- Principe:
Cette méthode consiste à évaluer les sorties au coût des entrées les plus récentes jusqu’à leurépuisement total. Le stock final sera évalué au coût des entrées les plus anciennes.
b- Exemple :
Reprendre les mêmes données que l’exercice précédent mais en utilisant la méthode LIFO pourrépondre à la question.
Solution :
Date Libellé Si et entreés Sorties Existant Q Cu T Q Cu T Q Cu T01/02/N Si 5000 4 20000 5000 4 2000004/02/N
Entreé
6000
3,2
19200
5000
6000
4
3,2
20000
1920007/02/N
Sortie
4000
3,2
12800
5000
2000
4
3,2
20000
640020/02/N
Entrée
2000
3,5
7000
5000
2000
2000
4
3,2
3,5
20000
6400
700025/02/N
Sortie
2000
2000
1000
3,5
3,2
4
7000
6400
4000
4000
4
16000
c- Appréciation:
Avantage : - Les sorties suivent de près les variations de prix.
Inconvénient : - En période d’inflation le stock final se trouve sous-évalué.
2- Dernier-entré premier-sorti (DEPS) ou Last-in First-out (LIFO) :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec32.htm [18/02/2004 09:17:50]
V- Différences de traitement comptable relatives aux stocks
Différence d'inventaire1.
Différence des coûts2.
Schéma3.
1. Différence d’inventaire :
La tenue des comptes de stocks ou l’inventaire permanent ne dispense pas l’entreprise de faire uncontrôle par l’inventaire physique.
Des différences quantitatives peuvent apparaître en comparant le stock théorique et le stock réeldéterminé par l’inventaire extra-comptable.
L’écart résultant constitue une différence d’inventaire dont il faut tenir compte dans le calcul durésultat en comptabilité analytique.
Deux cas possibles :
- Stock réel > stock théorique ð il s’agit d’un boni d’inventaire
- Stock réel < stock théorique ð il s’agit d’un mali d’inventaire.
Exemple
L’examen du compte du stock de matière première fait apparaître un stock initial qui vaut 5700 D, lavaleur des entrées au coût d’achat pour 6560 D, des sorties évaluées à 8 173 D. Sachant que le stockfinal théorique est estimé à 698 unités.
A la fin de la période un inventaire physique permet de constater l’existence de 650 unités.
N.B. : La méthode d’évaluation des stocks est le CMUP.
TAF :- Déterminer la nature de la différence d’inventaire si elle existe ?
Solution :
- Stock théorique = 5700 + 6560 - 8 173 = 4 087 D ; donc CMUP =
- Stock réel = 650 X 5,855 = 3 805,75 D
La différence d’incorporation : 4 087 - 3 805,75 = 281,25 (perte), un mali d’inventaire .
1- Différence d’inventaire :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec51.htm [18/02/2004 09:18:02]
V- Différences de traitement comptable relatives aux stocks
Différence d'inventaire1.
Différence des coûts2.
Schéma3.
2. Différence des coûts :
L’utilisation d’une valeur approchée ou théorique à la place d’une valeur réelle pour l'évaluation dessorties de stocks, entraîne des différences d’incorporation.
Exemple : (évaluation de matière première)
Au début de l’exercice N, on a évalué une sortie de matière première à un coût approché de 15000D.
A la fin de l’exercice, cette même sortie est évaluée au CMUP : 18000 D
Le coût a été sous-évalué, on doit donc, rectifier le résultat par une valeur de 3000 D qui constitueun écart d’incorporation sur matière.
2- Différence des coûts :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec52.htm [18/02/2004 09:18:59]
V- Différences de traitement comptable relatives aux stocks
Différence d'inventaire1.
Différence des coûts2.
Schéma3.
Sans titre
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec53.htm [18/02/2004 09:18:59]
A RETENIR
1 - L’inventaire permanent consiste en un enregistrement de tous les mouvements affectant lesdifférents stocks détenus par l’entreprise.
2 - L’inventaire permanent procure l’information nécessaire pour l’élaboration des coûts, à traversune valorisation permanente des mouvements (entrées, sorties) et une évaluation des stocks enquantité et en valeur.
3 - L’évaluation des entrées en stock des éléments d’approvisionnement se situant au début duprocessus de production se fait au coût d’achat.
4 - Les entrées en stocks des éléments produits au sein de l’entreprise, sont évaluées au coût deproduction.
5 - Pour valoriser les sorties de stocks et évaluer les disponibles plusieurs méthodes peuvent êtreutilisées :
. Méthode du premier entré, premier sorti (PEPS)
. Méthode du dernier entré, dernier sorti (DEPS)
. Méthode du coût unitaire moyen pondéré (CMUP) calculé en fin de période
. Méthode du coût unitaire moyen pondéré (CMUP) calculé après chaque entrée
. Méthodes des coûts approchés.
F L’inventaire permanent consiste en un enregistrement de tous les mouvements
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/retenir.htm [18/02/2004 09:19:22]
Application
L'entreprise « Délicato » a pour objectif la fabrication et la vente des bouteilles en verre.
Dans son processus de fabrication elle utilise une matière première X. Cette entreprise travaille surcommande. Pendant le mois de Janvier, l’entreprise a enregistré les charges indirectes suivantes :
Approvisionnement Distribution Total des charges
Unité d'oeuvre
Nbre d'unités d'oeuvre
Coût unitaire
24 000
Kg de matière achetée
8 000
3
97 500
1 000 D de chiffre d'affaires
15 000
6,5
* L’unité d’œuvre est une unité de mesure de l’activité de chaque centre.
Le client propriétaire de la commande C15 a demandé de lui préparer sa facture. Pour se faire, lecomptable dispose des informations suivantes relatives à la commande C15 :
matière première X : 1 000 Kg●
MOD : 3800 heures à 1,5 D/heure●
heure machine : 70 heures à 400 D/heure●
CA : 95 000 D.●
Par ailleurs, les mouvements de stocks de la matière première X sont les suivants :
- 01/01/20N : 350 Kg pour 56 d/Kg
- 03/01/20N : Sortie 250 Kg pour la commande C 15
- 04/01/20N : Entrée 750 Kg prix d’achat 57,5 D/Kg
- 06/01/20N : Sortie 250 Kg pour la commande C15
- 10/01/20N : Sortie 350 Kg pour la commande C12
- 12/01/20N : Sortie 100 Kg pour la commande C10
- 17/01/20N : Entrée 1000 Kg à un prix d’achat de 59 D/Kg
- 18/01/20N : Sortie 250 Kg pour la commande C15
- 26/01/20N : Sortie 250 Kg pour la commande C15
TAF :
1° / Calculer le coût d’achat de chaque entrée.
2°/ Calculer le coût de la commande C15 et dégager le résultat correspondant en valorisant les mouvementsde stocks successivement selon les méthodes suivantes :
a- Coût moyen unitaire pondéré .
L’entreprise « Délicato » a pour objectif la fabrication et la vente des bouteilles en verre.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/applic.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:19:51]
b- Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée .
c- FIFO .
d- LIFO .
3°/ Interpréter les résultats obtenus.
L’entreprise « Délicato » a pour objectif la fabrication et la vente des bouteilles en verre.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/applic.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:19:51]
SOLUTION
1- Valeurs des entrées:
04/01/20N: 750 x 57,5 + 750 x 3 = 45 375●
17/01/20N: 1 000 x 59 + 1 000 x 3 = 62 000●
2- a-CMUP en fin de période:
Libellé Entrées Libellé Sorties Q CU T Q CU T
St initial
Entrée04/01
Entrée17/01
350
750
1 000
56
60,5
62
19 600
45 375
62 000
Sortie03/01
Sortie06/01
Sortie10/01
Sortie12/01
Sortie18/01
Sortie26/01
St final31/01
250
250
350
100
250
250
650
60,5
60,5
60,5
60,5
60,5
60,5
60,5
15 125
15 125
21 175
6 050
15 125
15 125
39 325
Total 2 100 60,5 126 975 Total 2 100 60,5 127 050
La différence (127 050 - 126 975 = 75 ) correspond à la différence d'arrondissement du CMUP.
2-b CMUP après chaque entrée
Date Libellé Si et entrées Sorties Existant Q CU T Q CU T Q CU T01/01/20N
Si 350 56 19 600 350 56 19 600
03/01/20N Sortie C15 250 56 14 000 100 56 5 60004/01/20N Entreé 750 60,5 45 375 850 59,9 50 97506/01/20N Sortie C15 250 59,9 14 975 600 59,9 36 00010/01/20N Sortie C12 350 59,9 20 965 250 59,9 15 03512/01/20N Sortie C10 100 59,9 5 990 150 59,9 9 04517/01/20N Entrée 1 000 62 62 000 1 150 61,7 71 045
18/01/20N Sortie C15 250 61,7 15 425 900 61,7 55 620
SOLUTION
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sol.htm (1 sur 3) [18/02/2004 09:20:22]
26/01/20N Sortie C15 250 61,7 15 425 650 61,7 40 195
2-c Premier entrée Premier sorti
Date Libellé Si et Entrées Sorties Existant Q CU T Q CU T Q CU T01/01 Si 350 56 19 600 350 56 19 600
03/01SortieC15
250 56 14 000 100 56 5 600
04/01
Entrée
750
60,5
45 375
100
750
56
60,5
5 600
45 375
06/01
SortieC15
100
150
56
60,5
5 600
9 075
600
60,5
36 300
10/01Sortie C12
350 60,5 21 175 250 60,5 15 125
12/01SortieC10
100 60,5 6 050 150 60,5 9 075
17/01
Entrée
1 000
62
62 000
150
1 000
60,5
62
9 075
62 000
18/01
SortieC15
150
100
60,5
62
9 075
6 200
900
62
55 800
26/01SortieC15
250 62 15 500 650 62 40 300
2-d Dernier entré premier sorti
Date Libellé Si et entrées Sorties Existant Q CU T Q CU T Q CU T01/01/20N SI 350 56 19 600 350 56 19 60003/01/20N Sortie C15 250 56 14 000 100 56 5 60004/01/20N
Entrée
750
60,5
45 375
100
750
56
60,5
5 600
45 37506/01/20N
Sortie C15
250
60,5
15 125
100
500
56
60,5
5 600
30 25010/01/20N
Sortie C12
350
60,5
21 175
100
150
56
60,5
5 600
9 075
SOLUTION
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sol.htm (2 sur 3) [18/02/2004 09:20:22]
12/01/20N
Sortie C10
100
60,5
6 050
100
50
56
60,5
5 600
3 02517/01/20N
Entrée
1 000
62
62 000
100
50
1 000
56
60,5
62
5 600
3 025
62 00018/01/20N
Sortie C15
250
62
15 500
100
50
750
56
60,5
62
5 600
3 025
46 50026/01/20N
Sortie C15
250
62
15 500
100
50
500
56
60,5
62
5 600
3 025
31 000
Calcul du coût de la commande C15:
CMUP aprèschaque entrée
CMUP de fin depériode
PEPS DEPS
MP
MOD
HMachine
Distribution
59 825
5 700
28 000
617,5
60 500
5 700
28 000
617,5
59 450
5 700
28 000
617,5
60 125
5 700
28 000
617,5Coût de revient
Chiffre d'affaires
94 142,5
95 000
94 817,5
95 000
93 767,5
95 000
94 442,5
95 000Résultat 857,5 182,5 1 232,5 557,5
On constate que la méthode de tenue des stocks n'est pas neutre sur la détermination des coûts.
SOLUTION
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sol.htm (3 sur 3) [18/02/2004 09:20:22]
Chapitre 4
Letraitement
descharges
indirectes
Découpage del'entreprise encentresd'analyse
1.
Ventilation deschargesincorporablesen chargesdirectes etindirectes
2.
Répartitionprimaire deschargesindirectes
3.
Répartitionsecondaire deschargesindirectes
4.
Imputation desfrais des centresprincipaux auxcôuts desproduits
5.
A retenir
Application
Solution
Evaluation
Introduction
Le coût complet est composé de charges directes et de charges indirectes. Les chargesdirectes sont, par définition, des charges qui concernent exclusivement un seul produit. Parconséquent, elles font l’objet d’une affectation directe au coût.
Par contre, les charges indirectes sont relatives à plusieurs produits, ce qui nécessite untraitement préalable avant leur imputation aux coûts des produits.
Plusieurs méthodes de traitement des charges indirectes ont été développées.
La plus fréquente, sur le plan pratique, est la méthode des sections homogènes dont les étapessont :
- découpage de l’entreprise en centres d’analyse ;
- ventilation des charges incorporables en charge directes et charges indirectes ;
- répartition primaire des charges indirectes ;
- répartition secondaire ;
- imputation des frais des centres aux coûts des produits.
Objectif du chapitre
connaître les règles de découpage de l'entreprise en centres d'analyse.
Savoir distinguer entre les charges directes et les charges indirectes.
Faire la répartition primaire des charges indirectes.
Faire la répartition secondaire des charges indirectes.
calculer les charges indirectes à incorporer aux coûts.
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file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/pagace4.htm [18/02/2004 09:20:44]
I - DECOUPAGE DE L’ENTREPRISE EN CENTRES D’ANALYSE
On appelle centre d’analyse ou section, « un compartiment d’ordre comptable dans lequel sontregroupées et analysées, préalablement à leur imputation au coût, des charges indirectes homogènes ».La phase de découpage est une phase préliminaire qui n’est jamais définitive. Ainsi tout changementau sein de l’entreprise implique la remise en cause du découpage précédent.
Une section doit être choisie de telle manière que les charges indirectes qu’elle regroupe présentent uncaractère d’homogénéité.
Deux modes de classification entre les centres peuvent être utilisées :
è Une première classification est proposée en centre opérationnel, dont l’activité peut êtremesurée par une unité d’œuvre physique (quantité de matière, heure machine,...), et centre de structureou de frais, pour lequel aucune unité d’œuvre physique ne peut être définie, mais l’unité d’œuvre sedéfinie sur une base monétaire ( exemple : centre de distribution).
è Une deuxième classification est proposée entre centre auxiliaire et centre principal.L’essentiel de l’activité du centre auxiliaire profite aux autres et non aux produits. Pour cela, les fraisrelatifs sont imputés aux sections principales ou auxiliaires bénéficiaires des prestations.
Par contre les charges des centres principaux sont totalement imputées aux coûts des produits
I - DECOUPAGE DE L’ENTREPRISE EN CENTRES D’ANALYSE
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec1.htm [18/02/2004 09:21:30]
II- VENTILATION DES CHARGES INCORPORABLES EN CHARGES DIRECTES ETCHARGES INDIRECTES
Les charges directes seront affectées, sans ambiguïté, aux coûts des produits. Par contre, les chargesindirectes exigent une analyse préalable avant d’être imputé aux coûts.
II- VENTILATION DES CHARGES INCORPORABLES EN
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec2.htm [18/02/2004 09:21:40]
III - REPARTITION PRIMAIRE DES CHARGES INDIRECTES
Cette étape consiste à répartir l’ensemble des charges indirectes entre les différents centres d’analyse.
Si les charges sont indirectes par rapport aux produits mais directes par rapport aux centres (semi-directes), elles seront aisément affectées auxcentres concernés.
S’il s’agit de charges indirectes par rapport aux produits et par rapport aux centres, on fait référence à des clés de répartition ou cléstechnico-comptables (répartir le loyer par exemple en fonction des surfaces des ateliers ou des centres), généralement exprimées en pourcentage.
La somme des charges indirectes et semi - directes donne, le total après répartition primaire pour chaque section ou centre.
Exemple :
Charges Monatnt Centres auxiliaires Centre principal 1 Centre principal 2 Centre principal 3Services ext 160 000 20% 30% 40% 10%Charges de personnel 540 000 40% 20% 20% 20%Charges de financement. 210 000 10% 30% 30% 30%Total 910 000
TAF : Effectuer la répartition primaire des charges indirectes.
Solution
III - REPARTITION PRIMAIRE DES CHARGES INDIRECTES
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec3.htm [18/02/2004 09:21:53]
IV - REPARTITION SECONDAIRE DES CHARGES INDIRECTES
Cette étape consiste à transférer les charges des centres auxiliaires entre les centres bénéficiaires desprestations fournies (centres principaux et/ou auxiliaires). Deux méthodes de transfert sont utilisées :
Transferts en escalier1.
Transferts croisés2.
IV - REPARTITION SECONDAIRE DES CHARGES INDIRECTES
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec4.htm [18/02/2004 09:24:51]
IV - REPARTITION SECONDAIRE DES CHARGES INDIRECTES
Transferts en escalier1.
Transferts croisés2.
1. Transferts en escalier :
Les centres auxiliaires situés en amont fournissent des prestations à ceux situés en aval sans en recevoir.
Exemple :
Achever le tableau de répartition secondaire des charges indirectes :
Charges indirectesincorporables
Centres auxiliaires Centres pricipauxAdministration Financement Approvisionnement Production Distribution
* Totaux primaires
* Répartition secondaire
- Administration
- Financement
12 000
9 600
20%
27 400
25%
33%
43 000
25%
55%
10 200
25%
12%
Solution
A/ Transferts en escalier :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec41.htm [18/02/2004 09:25:22]
IV - REPARTITION SECONDAIRE DES CHARGES INDIRECTES
Transferts en escalier1.
Transferts croisés2.
2. Transferts croisés :
Dans ce cas, le total d’un centre auxiliaire à répartir dépend de la valeur de la prestation reçue et de celle fournie. Ce problèmepeut être transformé en un système de n équations à n inconnues (n° nombre de centres se livrant des prestations réciproques).
Exemple :
Achever le tableau de répartition des charges indirectes suivant :
Charges indirectesincorporables
Centres auxiliaires Centres pricipauxAdminist. Entretien Transport Approvisionnement Production Distribution
* Totaux primaires
* Répartition second.
- Administration
- Entretien
- Transport
202 700
-
10%
-
62 500
5%
-
-
90 600
5%
50%
-
3 300
5%
-
50%
220 450
75%
40%
-
121 320
10%
-
50%
Solution
B/ Transferts croisés :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec42.htm [18/02/2004 09:25:22]
V - IMPUTATION DES FRAIS DES CENTRES PRINCIPAUX AUX COÛTS DESPRODUITS
Une fois on a calculé les totaux après répartition secondaire, on doit choisir, pour chaque centreprincipal, une unité d’œuvre qui le caractérise.
L’unité d’œuvre se définit comme étant « l’unité permettant d’imputer le coût d’un centre d’analyseaux coûts des produits ». Il s’agit donc de l’unité de mesure de l’activité du centre considéré.
A/ Recherche et choix de l’unité d’œuvre :
Ce choix se fait par une analyse de corrélation entre l’unité d’œuvre et le coût du centreconsidéré. L’évaluation du degré de corrélation se fait soit graphiquement soit par le coefficient decorrélation.
Exemple : Afin de choisir une unité de mesure pour le centre de production parmi les unités d’œuvre suivantes :
- heure de main-d’œuvre directe,
- heure machine,
- nombre d’unité produite.
Une analyse de corrélation entre chacune de ces unités et la charge totale du centre a donné lesrésultats suivants :
* Heure de main-d’œuvre directe
* Heure machine
V - IMPUTATION DES FRAIS DES CENTRES PRINCIPAUX AUX COÛTS DES PRODUITS
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec5.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:25:49]
* Nombre d’unités produites
Donc, l’unité d’œuvre à retenir pour le centre production sera l’heure machine car elle présentela plus forte corrélation.
B/ Coût de l’unité d’œuvre ou taux de frais des centres :
* Unité d’œuvre physique
Coût d’U.O = Frais du centre / Nombre d'UO
* Unité d’œuvre monétaire (d)
Taux de frais = Frais du centre / Assiette de répartition en D
V - IMPUTATION DES FRAIS DES CENTRES PRINCIPAUX AUX COÛTS DES PRODUITS
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec5.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:25:49]
A RETENIR
- Une section homogène ou un centre d’analyse est un compartiment d'ordre comptable dans lequelsont regroupées des charges indirectes homogènes
- Une section auxiliaire ou secondaire est une section qui fournit des prestations aux autres. Elleassure généralement une fonction d’organisation ou une fonction logistique. Ses frais doivent êtretransférés aux autres centres.
- Une section principale est une section dont les charges sont imputées aux coûts des produits enfonction des unités d’œuvre.
- L’unité d’œuvre est l’unité de mesure de l’activité d’un centre principal. Le coût de l’unité d’œuvreest le rapport entre les frais du centre et le nombre de ses unités d’œuvre.
- La répartition primaire consiste à répartir les charges incorporables indirectes entre les différentscentres en fonction de clés de répartition.
- répartition secondaire consiste à répartir les charges des centres auxiliaires entre les centresprincipaux bénéficiaires. Deux cas sont à distinguer:
* si les centres auxiliaires ne se livrent pas de prestations réciproques, il s’agit de transfert enescalier
* dans le cas contraire, il s’agit de transfert croisé.
A RETENIR
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/retenir.htm [18/02/2004 09:26:12]
APPLICATION
La Société « AMEL » est spécialisée dans la fabrication d'un produit P. Elle traite ses chargesindirectes selon la méthode des sections homogènes. Le tableau de répartition des charges indirectesest le suivant :
Charges MontantSections auxiliaires Sections principales
Administration Entretien Approvisionnement Production Distribution
Matières
Chges depersonnel
Servicesextérieurs
Transport
Dotations auxamt
Chargessupplétives
160 000
585 000
79 000
80 000
200 000
24 750
-
15%
-
10%
15%
100%
20%
10%
20%
-
5%
-
-
5%
-
40%
5%
-
80%
60%
50%
-
65%
-
-
10%
30%
50%
10%
-
La répartition secondaire se fait selon les clés suivants :
Adm entretien Appro Prod DistAdm - 10% 20% 45% 25%Entretien 5% - 15% 60% 20%
Les unités d’œuvres sont :
- Approvisionnement : 100 D de matières achetées ;
- Production : l’heure de MOD ;
- Distribution : 100 D de chiffre d’affaire.
- Les achats de la période : 2500.000 D
- Le total des heures de MOD de production : 85.000 h
- Chiffre d’affaires annuel : 3600.000 D
TAF :
1°/ Faire la répartition primaire et secondaire des charges indirectes.
APPLICATION
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/applic.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:26:25]
2°/ Déterminer le coût de l’unité d’œuvre.
APPLICATION
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/applic.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:26:25]
SOLUTION
1°/
Charges TotalSections auxiliaires Sections principalesAdm. Ent. Approv. Prod. Dist.
Matières
Chges de personnel
Services extérieurs
Transport
Dotat.amt
Chges supplétives
160 000
585 000
79 000
80 000
200 000
24 750
-
87 750
-
8 000
30000
24750
30000
58500
15800
-
10000
-
-
29250
-
32000
10000
-
130000
351000
39500
-
130000
-
-
29250
23700
40000
20000
-Tot. aprèsrép.primaire
Répartitionsecondaire
- Adm
- Entretien
1124000
150000
-157000
6500
114300
15700
-130000
71250
31400
19500
649500
70650
78000
112950
39250
26000
Tot. après rép.second.
Nbre d'UO
Coût d'UO
0
0
122150
25000
4,886
798150
85000
9,39
178200
36000
4,95
Soit :
SOLUTION
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/solution.htm [18/02/2004 09:26:40]
Chapitre 5
Le calcul descôuts par
staded'exploitation
Coûts par staded'exploitation
1.
Produits résiduels2.
Sous- produits3.
En-cours deproduction
4.
Emballages5.
A retenir
Application
Solution
Evaluation
Introduction
Généralement dans le cycle d’exploitation de l’entreprise, on distinguetrois étapes :
- stade d’approvisionnement,
- stade de production,
- stade de commercialisation.
A chacun de ces stades correspond un coût à savoir : le coût d’achat, lecoût de production et le coût de revient.
Objectif du chapitre
Connaître la hiérarchie des coûts en fonction des stades d'exploitation.
Résoudre le problème d'évaluation et de traitement des produits résiduels.
Résoudre le problème d'évaluation et de traitement des sous-produits.
Résoudre le problème d'évaluation et de traitement des en-cours deproduction.
Résoudre le problème d'évaluation et de traitement des emballages.
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file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/pagch5.htm [18/02/2004 09:26:59]
I - COûTS PAR STADE D’EXPLOITATION
Le coût d’achat1.
Le coût de production2.
Le coût de revient3.
1. Le coût d’achat :
Le coût d’achat est le cumul des charges directes (composées par le prix d’achat des matièrespremières ou fournitures achetées, les frais sur achat et les charges indirectes d'approvisionnement).
Coût d'achat = Prix d'achat + Charges directes d'approvisionnement + Charges indirectesd'approvisionnement
Le calcul du coût d’achat permet de déterminer la valeur des entrées en stock des éléments achetés.
Exemple:
L'entreprise « Texmod » est spécialisée dans la confection de vêtements pour hommes. Durant lemois d’Octobre, ses achats en tissu ont été les suivants :
- 2000 m de tissu en coton à 5 d/m.
- 1500 m de tissu en toile à 11 d/m.
Les frais sur achat s’élèvent à 450 d sachant que 4/5 sont relatifs au tissu en toile. Les chargesindirectes d’approvisionnement s’élèvent à 1750 d, l’unité d’œuvre correspondante est le mètre detissu acheté.
Travail à faire:
1- Calculer le coût d'achat de chaque type de tissu.
2- Dresser les comptes de stocks correspondants.
Solution
I - COUTS PAR STADE D’EXPLOITATION
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec11.htm [18/02/2004 09:27:53]
I - COûTS PAR STADE D’EXPLOITATION
Le coût d’achat1.
Le coût de production2.
Le coût de revient3.
2. Le coût de production
Le coût de production regroupe les charges directes et les charges indirectes consommées lors de lafabrication d’un produit. Les charges directes sont composées du coût des matières et produits utilisésdans la production.
Il s’agit du coût d’achat pour les éléments achetés ou du coût de production pour les produits fabriqués par l’entreprise.
Cette évaluation doit être basée sur l’une des méthodes de valorisation des sorties (CMUP, FIFO,LIFO,...). Sont qualifiés, également de charges directes de production les frais de main-d’œuvredirecte regroupant les salaires ainsi que les charges sociales. Quant aux charges indirectes deproduction, elles sont imputées en fonction du nombre d’unités d’œuvre consommées par chaqueproduit.
Coût de production = Coût des matières consommées + Autres charges directes de production +Charges indirectes de production
Le coût de production des produits permet de valoriser les entrées en stock des éléments fabriquéspar l’entreprise.
Exemple
L’entreprise « Yes » fabrique deux séries de produits P1 et P2 à partir d’une même matière premièreM. La fabrication de ces deux produits passe par deux ateliers A et B.
* Matières premières consommées :
P1 : 500 Kg de M à 5,61D/Kg,
P2 : 700 Kg de M à 5,6 D/Kg.
* Les charges indirectes :
- Atelier A : 4000 D, l’unité d’œuvre est l’heure de MOD ,
- Atelier B : 6000 D, l’unité d’œuvre est l’heure machine.
(200 h dont 80 pour P1 ).
* MOD :
- Atelier A : 1000 h dont 300 pour P1,
- Atelier B : 2500 h dont 1200 pour P1.
B/ Le coût de production
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec12.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:30:43]
Le taux horaire s’élève à 6 D/heure.
* Stocks initiaux :
P1 : 240 unités à 12 D,
P2 : 320 unités à 11,5 D.
* Production de la période :
P1 : 1232 unités,
P2 : 2000 unités.
TAF :
1- Calculer le coût de production de P1 et P2.
2- Dresser les comptes d’inventaire permanent correspondants.
Solution
B/ Le coût de production
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec12.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:30:43]
I - COûTS PAR STADE D’EXPLOITATION
Le coût d’achat1.
Le coût de production2.
Le coût de revient3.
3. Le coût de revient
Le coût de revient est le dernier coût dans la hiérarchie des coûts. Il correspond au stade final : ladistribution. Le coût de revient est le cumul du coût de production des produits vendus et des chargesnon comprises dans le coût de production. Ces dernières comprennent :
les charges de distribution : c’est l’ensemble des charges nécessaires pour mettre les produitssur le marché.
●
les autres charges hors production : il s’agit des charges exclues du coût de production, nonliées à la distribution et devant être inclues dans le coût de revient (administration générale...).
●
Coût de revient = Coût de production des produits vendus +
coût de distribution + Autres coûts hors production
Exemple : (suite de l’exemple précédent)
Les charges de distribution supportées par la société « Yes » ont été les suivantes :
- Charges directes :
P1 : 200 D
P2 : 130 D
- Charges indirectes : 2148 D.
L’unité d’œuvre étant le dinar de vente. Les quantités vendues sont composées de 800 unités P1 et1700 unités P2 aux prix respectifs 15 D et 14 D. Les sorties sont valorisées au CMUP.
TAF : - Calculer le coût de revient de P1 et P2
Solution
C/ Le coût de revient
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec13.htm [18/02/2004 09:30:44]
II - LES PRODUITS RESIDUELS
Définition1.
Les produits résiduels inutilisables2.
Les produits résiduels vendables3.
Les produits résiduels réutilisés par l'entreprise4.
1. Définition :
Les produits résiduels regroupent les déchets et les rebuts.
Les déchets sont des résidus de fabrication constitués souvent par des éléments dematières premières ou des impuretés, dégagés par le processus de production.
●
Les rebuts représentent des produits finis impropres à l’usage prévu tels que les produits finis détériorés, les éléments à dimensions non conformes...
●
Définition :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec21.htm [18/02/2004 09:31:05]
II - LES PRODUITS RESIDUELS
Définition1.
Les produits résiduels inutilisables2.
Les produits résiduels vendables3.
Les produits résiduels réutilisés par l'entreprise4.
2. Les produits résiduels inutilisables
Les déchets et rebuts n’ayant pas de valeur sur le marché doivent être évacués. Leur évacuationentraîne des frais (transport, main-d’œuvre,...) . Ces charges sont à incorporer au coût de productiondu produit fini origine des résidus.
a- Produits résiduels inutilisables : Les déchets et rebuts n’ayant pas de valeur sur le marché doivent être évacués. Leur év
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec22.htm [18/02/2004 09:31:47]
II - LES PRODUITS RESIDUELS
Définition1.
Les produits résiduels inutilisables2.
Les produits résiduels vendables3.
Les produits résiduels réutilisés par l'entreprise4.
3. Les produits résiduels vendables
*Le chiffre d’affaires des déchets et rebuts est déduit pour réduire le coût de production total.
Coût de production du produit fini = Coût de production global - Chiffre d'affaires
des produits résiduels
* Le chiffre d’affaires des résidus augmente le résultat
Résultat global = (CA du produit principal - Coût de revient du produit principal)
+ CA des produits résiduels
Exemple
Dans un atelier, on a obtenu 10 000 Kg d’un produit principal P et 200 Kg de produits résiduels. Le coût totals’élève à 780.000 D. Les produitsrésiduels ont été vendus à 15 D le Kg et le produit principal à 90 D le Kg.
Traitements possibles :
1- Diminuer le coût de production :
Coût de production de 1 Kg de P =
Résultat global = 10 000 (90 - 77,7) = 123 000 D
2-Augmenter le résultat :
Résultat global = (10 000 x 90 - 780 000) + (15 x 200)
= 120 000 + 3.000 = 123 000 D
b-1 Déchets et rebuts vendables :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec23.htm [18/02/2004 09:31:47]
II - LES PRODUITS RESIDUELS
Définition1.
Les produits résiduels inutilisables2.
Les produits résiduels vendables3.
Les produits résiduels réutilisés par l'entreprise4.
4. Les produits résiduels réutilisés par l'entreprise
Dans ce cas, ces éléments peuvent être évalués au prix du marché ou à une valeur forfaitaire.Leur valeur sera déduite du coût de production du produit fini d’origine et ajoutée au coût deproduction du produit dans l’élaboration duquel ils seront utilisés.
Exemple
L'entreprise « MEUBLUX » a pour objet la fabrication de bureaux de luxe. Dans son processus defabrication elle obtient des produits résiduels R utilisés dans la fabrication de petits bureaux pourenfants.
Les dépenses engagées dans la production des grands bureaux ont été les suivantes :
- matières premières : 27 000 D
- main-d’œuvre directe : 16 500 D
- charges indirectes : 13 500 D
57.000 D
On obtient 30 bureaux de luxe, et des produits résiduels valant sur le marché 3000D. En plusdes produits R, les dépenses engagées dans la production de 30 petits bureaux ont été les suivantes :
- matières premières : 1700 D
- main-d’œuvre : 1150 D
- charges indirectes : 750 D
3600 D
TAF : Calculer le coût de production de chaque type de bureau.
Solution
b-2 Produits résiduels réutilisés dans l’entreprise
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec24.htm [18/02/2004 09:31:47]
IV- LES EN-COURS DE PRODUCTION
Définition1.
Evaluation et traitement des en-cours2.
2-1 Principe
2-2 Méthode dévaluation par équivalence
2-3 Evaluation forfaitaire des compsantes de coûts
1. Définition :
Un en-cours de fabrication est une production inachevée, c’est à dire qui n’a pas encore atteintle stade final de fabrication. On considérera, pour une période donnée, un en-cours final et unen-cours initial. Ce dernier représente l’en-cours final de la période précédente.
1- Définition :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec41.htm [18/02/2004 09:34:26]
IV- LES EN-COURS DE PRODUCTION
Définition1.
Evaluation et traitement des en-cours2.
2-1 Principe
2-2 Méthode dévaluation par équivalence
2-3 Evaluation forfaitaire des compsantes de coûts
2.1 Principe
Le coût de production des articles achevés est égal aux coûts de production de la périodeminorés de la valeur de l’en-cours final et majorés de celle de l’en-cours initial.
Charges de la période
Période de (N - 1) Période (N) en-cours
initial
en-cours
final
Coût de production des articles achevés
Toutefois, l’évaluation des en-cours reste délicate.
2-1 Principe
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec421.htm [18/02/2004 09:35:03]
IV- LES EN-COURS DE PRODUCTION
Définition1.
Evaluation et traitement des en-cours2.
2-1 Principe
2-2 Méthode dévaluation par équivalence
2-3 Evaluation forfaitaire des compsantes de coûts
2.2 Méthode d’évaluation par équivalence :
Elle consiste à supposer un rapport d’équivalence entre une unité en-cours et une unité de produitfini.
Exemple : La production réelle du mois d’octobre a été de :
- 10 000 unités achevées
- 1 000 unités en-cours.
TAF : Sachant que le coefficient d’équivalence est de ¾ et que les charges de la période s’élèvent à161.250 D. Déterminer la valeur des en-cours de production.
Solution
Production en-cours = 1 000 unités ; elle équivalente à : 1 000 x 3/4 = 750 unités achevées.
La production totale est donc équivalente à : 10 000 + 750 = 10 750 unités achevées.
Coût de production d'une unité achevée =
La valeur des en-cours est alors: 15 x 750 = 11 250 D.
2-2 Méthode d’évaluation par équivalence : Elle consiste à supposer un rapport d’équivalence entre une unité en-cours et une u
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IV- LES EN-COURS DE PRODUCTION
Définition1.
Evaluation et traitement des en-cours2.
2-1 Principe
2-2 Méthode dévaluation par équivalence
2-3 Evaluation forfaitaire des compsantes de coûts
2.3 Evaluation forfaitaire des composantes de coût :
Cette méthode consiste à déterminer, approximativement, la part déjà consommée de chaque élémentdu coût. La valeur de l’en-cours correspond donc à la somme des charges ainsi déterminées.
Exemple
La Société «TEX-MER » a pour activité la production de costumes pour hommes. Elle cherche àdéterminer le coût de production d’un costume.
Les charges engagées au cours du mois de février ont été de 164.462 D. L’en-cours initial était de 110costumes inachevés. La production du mois de février a été de 718 costumes achevés et 80 vestesen-cours. Le coût prévu d’un costume achevé se compose ainsi :
Eléments Total- Charges directes
Matières
MOD
- Charges indirectes
Atelier 1
Atelier 2
143
95
8
16
Stade d’élaboration des en-cours :
Eléments En-cours initial En-cours finalMatières
MOD
Ch. Ind. Atelier 1
Ch. Ind. Atelier 2
100%
80%
75%
20%
60%
40%
25%
0%
TAF : Evaluer l’en-cours initial, l’en-cours final ainsi que la production terminée.
Solution
Valeur de l'en-cours initial = 110(143 + 95x0,8 + 8x0,75 + 16x0,2) = 25 102 D.●
2-3 Evaluation forfaitaire des composantes de coût : Cette méthode consiste à déterminer, approximativement, la part déjà conso
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec423.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:35:04]
Valeur de l'en-cours final = 80(143x0,6 + 95x0,4 + 8x0,25) = 10 064 D.●
Valeur de la production achevée = 164 462 + 25 102 - 10 064 = 179 495 D; Soit 250 D la veste.●
2-3 Evaluation forfaitaire des composantes de coût : Cette méthode consiste à déterminer, approximativement, la part déjà conso
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III- LES SOUS-PRODUITS
Définition1.
Evaluation à partir du prix de vente2.
Evaluation par partage des éléments de charges3.
1. Définition :
Dans certains cas le processus d’élaboration d’un produit principal donne lieu à un produitsecondaire, il s’agit d’un sous-produit. D’où le problème de partage des charges de production entre leproduit principal et le sous-produit. Les méthodes adaptées sont souvent plus ou moins arbitraires.
Exemple : Une société pétrolière obtient de l’essence mais également des sous-produits comme
de l’huile ou du goudron.
Définition :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec31.htm [18/02/2004 09:37:07]
III- LES SOUS-PRODUITS
Définition1.
Evaluation à partir du prix de vente2.
Evaluation par partage des éléments de charges3.
2. Evaluation à partir du prix de vente :
Le coût de production du sous-produits, avant traitements complémentaires, peut être obtenu endéduisant de son prix de vente :
- les charges de distribution,
- les coûts des traitements complémentaires,
- la marge bénéficiaire fixée forfaitairement.
Le coût de production ainsi obtenu doit être déduit du coût de production global pour obtenir lecoût de production du produit principal.
Cette méthode peut être schématisée ainsi :
Exemple : La fabrication de chaussures donne comme sous-produit des porte-monnaies. L’ensemble des dépenses engagées pour la production est :
- Matières premières 87450 D
- MOD 22500 D
- Charges indirectes 70000 D
179950 D
a- Evaluation à partir du prix de vente : Le coût de production du sous-produits, avant traitements complémentaires, peut ê
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec32.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:38:06]
Les porte-monnaie subissent des traitements complémentaires pour être prêt à la vente. Lescharges engagées ont été les suivantes :
- MOD 3300 D
- Autres charges 450 D
La production de l’exercice a été de 7000 paires de chaussures et 7600porte-monnaie qui a été vendu à 3 D l’unité avec une marge, sur coût de production de 25 % du prixde vente.
TAF : Calculer le coût de production d’une paire de chaussure.
Solution
a- Evaluation à partir du prix de vente : Le coût de production du sous-produits, avant traitements complémentaires, peut ê
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III- LES SOUS-PRODUITS
Définition1.
Evaluation à partir du prix de vente2.
Evaluation par partage des éléments de charges3.
3. Evaluation par partage des éléments de charges :
méthode du coût moyen unitaire :
b- 1 Si les produits et sous-produits s’expriment avec la même unité physique (le Kg parexemple), ont peut évaluer le sous-produit en calculant le coût de production unitaire (par Kg).
Exemple : Soit un coût de production global de 88 000 D pour une fabrication totale de 100 000 m decoton, se détaillant comme suit :
- X : coton bleu = 30 000 m
- Y : coton jaune = 35 000 m
- Z : coton vert = 35 000 m
TAF : Calculer le coût de production des trois tissus.
Solution
b- 2 Méthode de prix de marché : Lorsque les produits sont de valeurs et de natures différentes,on calcule le coût de production pour 1 D de chiffre d’affaire. On admet ainsi que le produit le pluscher doit avoir le prix le plus élevé.
Exemple : La fabrication de 55 000 unités d’un produit A et de 20 000 unités d’un sous-produit B a coûté au total 17 150 D.
TAF : Déterminer le coût de production de A ainsi que celui de B sachant que les prix de vente unitaire respectifs sont de 0,4 D et 0,125 D.
Solution
b- Evaluation par partage des éléments de charges : méthode du coût moyen unitaire :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec33.htm [18/02/2004 09:38:06]
V- LES EMBALLES
Les emballages perdus1.
Les emballages récupérables2.
1. Emballages perdus
Ils sont livrés aux clients avec les produits et ne pouvant pas être repris par l’entreprise, d’oùleur nom.
a- Evaluation : Ces emballages sont généralement achetés, mais ils peuvent parfois êtreproduits par l’entreprise elle-même. S’ils sont achetés, l’évaluation se fera au coût d’achat et dans lecas contraire au coût de production. Dans les deux cas, une fiche de stock doit être tenue, si cesemballages sont stockables.
b- Imputation du coût des emballages : Deux cas sont possibles :
1er cas :Les produits sont emballés avant d’être stockés : le coût des emballages est affecté aux coûtsde production des « produits finis conditionnés ».
Exemple : Boissons mise dans des bouteilles en plastique.
Yaourt mis dans des pots.
2ème cas : Les produits ne sont emballés qu’au moment de la vente : le coût des emballages est alorsaffecté aux coûts de distribution des produits concernés.
Exemple : Un produit mis en caisses cartonnées afin d’être distribué.
Emballages perdus
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec51.htm [18/02/2004 09:54:35]
V- LES EMBALLES
Les emballages perdus1.
Les emballages récupérables2.
2. Emballages récupérables :
Ces emballages sont consignés ou prêtés aux clients : ils peuvent être provisoirementconservés par ces derniers, mais ils demeurent toujours à la propriété de l’entreprise sauf en cas decession.
a- Evaluation : Ils sont évalués, comme les emballages perdus, soit au coût d’achat, soit au coûtde production.
b- Traitement du coût des emballages : Cette catégorie d’emballage est considérée comme uneentité indépendante du produit. Donc, leur coût ne peut être imputé au coût des produits. Si cesemballages sont stockables, il sera opportun de tenir des comptes de stock afin de gérer leurs entréeset sorties.
Emballages récupérables :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec52.htm [18/02/2004 09:55:07]
A RETENIR
Coût d’achat : Prix d’achat + frais sur achat + charges indirectes d’approvisionnement
Le coût de production est l’ensemble des charges directes et indirectes de production en plus du coûtdes matières premières consommées.
Le coût de revient représente l’ensemble des charges engagées pour produire et vendre un produit
Les produits résiduels regroupent les déchets et les rébus. Deux cas peuvent être distinguées :
- produits résiduels inutilisables
- produits résiduels utilisables
Les sous-produits sont des produits obtenus au cours de la fabrication du produit principal. Leurévaluation peut se faire à partir du prix de vente ou par partage de l’ensemble des charges
Les en-cours de production correspondent à la production qui n’a pas atteint sa phase finale detransformation. La valeur des en-cours correspond aux coûts qui peuvent leur être incorporés jusqu’àl’étape à laquelle ils se trouvent.
Les emballages peuvent être :
- non récupérables : leur coût est imputé au coût des produits correspondants.
- récupérable : sont traités comme une entité indépendante.
F Coût d’achat : Prix d’achat + frais sur achat + charges indirectes d’approvisionnement
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/retenir.htm [18/02/2004 09:55:46]
APPLICATION
Une entreprise industrielle fabrique et commercialise un produit principal P et un sous-produit S.Son organisation technique est la suivante :
- Deux matières X et Y sont traitées dans l’atelier I où on obtient un produit intermédiaire. Et desdéchets inutilisables dont le poids est 5% des matières premières traitées.
- Le produit intermédiaire A qui sort de l’atelier I est immédiatement livré à l’atelier II pourdonner un produit principal P et un sous-produit S.
- La totalité de S subit dans l’atelier III un traitement complémentaire qui le rendcommercialisable. Le produit S n’est pas stocké mais directement vendu à la sortie de cet atelier.
Les données relatives à l’activité du 4ème trimestre sont les suivantes :
I- Achats de matières premières sont résumés dans le tableau ci-après
Dates Libellés QuantitéPrixunitaire
Montantbrut
Réductioncommerciale
TVArécupérable
NetcommercialTTC
02/10 Matière X 2 500 2,800 7 000 400 900 7 50015/10 Matière Y 4 000 4,600 18 400 900 3 000 20 50006/11 Matière Y 1 000 4,800 4 800 300 700 5 20018/11 Matière X 800 3,125 2 500 280 400 2 62005/12 Matière X 4 200 3,200 13 440 1 260 2 320 14 500
II- Mouvements et méthodes d’évaluation des stocks
Stock au 01/10/NSorties enquantités
Existants réels au 31/12/N
En quantité En valeur En quantité En valeurMatière X 10 000 32 000 15 000 2 450 ?Matière Y 6 500 23 400 8 500 3 100 ?Pdt principal P 2 500 37 750 4 000 2 000 ?En-cours(atelier II)
4 650 2 200
L’inventaire permanent des matières premières X est tenu suivant la méthode LIFO et l’inventairepermanent de la matière première Y est tenue suivant la méthode FIFO.
L’inventaire permanent du produit principal P est tenu au coût moyen pondéré calculé en fin depériode avec cumul du stock initial.
III- Renseignements extraits de la comptabilité générale
* Achats 43000
* Autres charges de production et d’exploitation 37925
* Charges hors exploitation 1250
Une entreprise industrielle fabrique et commercialise un produit principal P et un sous-produit S. Son organisation technique e
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* Ventes :
- Produits finis P : 4000 unités à 19,150 D l’unité
- Sous-produit S : 2760 unités à 20,000 D l’unité
* Produits hors exploitation 2050
La charge d’usage incorporée aux coûts est inférieure à la dotation comptabilisée en comptabilitéfinancière de 4000 d et on estime à 13400 D la rémunération annuelle théorique des capitaux propresde l’entreprise.
IV- Les frais de centres pour la période sont les suivants
* Approvisionnement 7500 D
* Atelier I 6520 D
* Atelier II 8580 D
* Atelier III 2220 D
* Distribution 6590 D
Les unités d’œuvres retenues sont :
La quantité de matière achetée pour le centre approvisionnement
L’heure MOD pour les ateliers de fabrication
Le dinar de vente pour le centre distribution.
V- Heures de main-d’œuvre directeAtelier I: 2 000 heures à 0,800 D l'heure.●
Atelier II: 1 600 heures à 0,750 D l'heure.●
Atelier III: 450 heures à 0,600 D l'heure.●
VI- Production de la période
Produit intermédiaire A = ?
Produit principal P : 3500 Unités
Sous produit S : 2760 Unités.
VII- Autres informations
L’évacuation des déchets a occasionné des charges de manutention et de transport de 2795 D noncomptées dans les charges indirectes.
Pour faciliter le calcul des coûts, le coût de production du sous produit S est établi à partir du prix devente compte tenu d’une marge bénéficiaire de 15 % calculée sur le coût de revient.
Il n’existe pas d’en-cours ni en début ni à la fin de la période dans les ateliers I et III par contre l’atelier II n’est jamais vide d’en-cours de fabrication.
TAF :
Une entreprise industrielle fabrique et commercialise un produit principal P et un sous-produit S. Son organisation technique e
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1°/ Dresser le schéma de l’organisation de la production et le réseau des coûts.
2°/ Calculer les différents coûts (achat, production, revient), les résultats et présenter les comptes des stocks.
3°/ Procéder au rapprochement des résultats de la comptabilité financière et de la comptabilité degestion.
Une entreprise industrielle fabrique et commercialise un produit principal P et un sous-produit S. Son organisation technique e
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Solution
1°/ Achat Matière X Matière Y Stockage Stockage Atelier I
Déchets inutilisables Produits
intermédiaires
Atelier II Sous-Produit S Produit P Atelier III Stockage Produit S Vente
2°/ Réseau des coûts :
- Coût des matières X et Y achetées
- Coût de production du produit P
. Coût de production du produit intermédiaire A
. Coût de production de (P + S) à la sortie de l’Atelier II
. Coût de production de S
- Coût de revient de P + S vendus.
a- Coût d’achat des matières X et Y :
.Frais indirectes d’approvisionnement : 7500 D
. Unité d’œuvre : quantité de matières premières achetées.
. Nombre d’unité d’œuvre : 12500 Kg
. Coût unitaire : 7500 = 0,62 D/Kg
12500
Coût d’achat de X :
. 2/10 : (2500 x 2,8) - 400 + 2500 x 0,6 = 8100 D
1°/
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. 18/11 : 5800 x 3,175) - 280 + 800 x 0,6 = 2700 D
. 5/12 : (4200 x 3,2) - 1260 + 4200 x 0,6 = 14700 D
Coût d’achat de Y :
. 15/10 : (4000 x 4,6) - 900 + 0,6 x 4000 = 19900 D
. 6/11 : (1000 x 4,8) - 300 + 1000 x 0,6 = 5100 D
IP « X » LIFOSI : 1000 x 3,2 = 32000
E : 2500 x 3,24 = 8100
800 x 3,375 = 2700
4200 x 3,5 = 14700
Stie : 4200 x 3,5 = 14700
800 x 3,375 = 2700
2500 x 3,24 = 8100
7500 x 3,2 = 24000
SF théorique = 2500
SF réel = 2450
Mali d’inventaire : 50 x 3,2 = 160
IP « Y » FIFOSI : 6500 x 3,6 = 23400
E : 4000 x 4,975 = 19900
1000 x 5,1 = 5100
Stie : 6500 x 3,6 = 23400
2000 x 4,975 = 9950
SF théorique = 2000
1000
SF réel = 3100
Boni d’inventaire : 100 x 5,1 = 510
b- Coût de production du produit intermédiaire A :
A Q CU Tot
- Charges directes
* Matière X
* Matière Y
* MOD
- Charges indirectes
* Atelier I
* Frais d'évacuation
15 000
8 500
2 000
0,8
49 500(1)
33 350(2)
1 600
6 520
2 795
Coût de production 22 325(3) 4,2 93 765
(1) : 14700 + 2700 + 2100 + 24000
(2) : 23400 + 9950
(3) : 15000 + 8500 = 23500 Kg dont 95 % pour A = 22325 Kg
c- Coût de production de (P + S) à la sortie de l’atelier II :
Q CU Tot
1°/
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/solution.htm (2 sur 4) [18/02/2004 09:56:40]
-Produit A
- MOD
- Atelier II
- En-cours initial
- En-cours final
22 325
1 600
4,2
0,75
93 765
1 200
8 580
4 650
-2 200Coût de production de (P+S) 105 995
d- Coût de production de S à l’atelier III :
* CA : 2760 x 20 = 55200 D
. Bénéfice : 15 % (55200) = 7200
. Charges de distribution totales : 6590 D
. CA : 131800 D
D’où Taux de frais : 131800 = 0,05
6590
D’où charge de distribution : 0,05 x 55200 = 2760 D
Ainsi,
. Coût de production de S avant traitement complémentaire
45240 - (0,6 x 450 + 2220) = 42750 D (à l’atelier II)
e- Coût de production de P : 105995 - 42750 = 63245 D
IP « P » CMUPSI : 2500 x 15,1 = 37750
E : 3500 x 18,07 = 63245
Stie : 4000 x 16,8325 = 67330
CMUP = 100995 = 16,8325
6000
SF théorique = 2000 x 16,8325 = 38665
SF réel = 2000
pas de différence d’inventaire
f- Coût de revient et résultat :
Total "P" "S" Q CU Tot - Coût de prduction des produitsvendus
- Frais de distribution
112 570
6 590
4 000
76 600
16,8325
0 05
67 330
3 830
45 240
2 760
- Coût de revient
- Chiffre d'affaires
119 160
71 160
76 600
48 000
55 200Résultat + 12 640 + 5 440 + 7 200
3°/ Etat de rapprochement :
1°/
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/solution.htm (3 sur 4) [18/02/2004 09:56:40]
Résultat comptabilité degestion
Charges supplétives
Boni d'invenraire
Produits non incorporables
12 640
3 350
510
2 050
Charges non incorporables
Mali d'inventaire
Résultat comptabilitéfinancière
1 250
4 000
160
13 140
Total 18 550 Total 18 550
1°/
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Chapitre1
La méthodede
l'imputationrationnelle
des chargesfixes
Objectif de laméthode
1.
Fonctionnementde la méthode
2.
Imputationrationnelle et prisede décision
3.
Appréciationcritique
4.
A retenir
Application
Solution
Evaluation
Introduction
Il est souvent reproché aux coûts complets de ne pas répondre auxexigences d’une comptabilité moderne. La méthode de l’imputationrationnelle, a pour objectif d’aménager les coûts complets et remédieraux défaillances de la méthode des sections homogènes, afin de tenircompte des des conditions d’exploitation.
Objectifs du chapitre :
A l’issu de ce chapitre, l’étudiant devrait être capable de :
* connaître le principe de la méthode de l’imputation rationnelle;
* comprendre le fonctionnement de la méthode de l’imputationrationnelle;
* appliquer correctement les différentes étapes de la méthode del'imputation rationnelle des charges fixes. ;
* savoir l'utilité de la méthode en matière de prise de décision.
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I - OBJECTIF DE LA METHODE
Pour le calcul des coûts complets on prend généralement en considération quelque soit le niveau d’activité, latotalité des charges fixes relatives à une activité normale (activité courante et habituelle).
Toutefois, l’activité réelle de l’entreprise est souvent différente de l’activité normale. A ce titre, le niveaudes charges fixes à imputer doit correspondre au niveau de l’activité réelle afin de donner des coûts unitairesconstants et indépendants du niveau d’activité. Ainsi, la neutralisation de l’effet du niveau d’activité estl’objectif même de la méthode de l’imputation rationnelle qui trouve sa justification à travers cet exemple :
Exemple : L’entreprise « Tahfouna » fabrique et commercialise des chaises. Sa capacité trimestrielle normale est de 10 000 unités.
- Les charges fixes prévues pour cette production sont de : 80 000 D
- Les charges variables unitaires 10,5 D
La production réelle a été comme suit pendant les trois premiers trimestres de l’année 20N.
TRIMESTRE I TRIMESTRE II TRIMESTRE IIINiveau d'activité 15 000 10 000 9 000charges variables
charges fixes
157 500
80 000
105 000
80 000
94 500
80 000Coût total
Coût unitaire
237 500
15,833
185 000
18,500
174 500
19,388
D’après ce tableau le coût unitaire d’une chaise fluctue d’un trimestre à un autre suite à la variation du niveau d’activité. Cette variation a des conséquences sur les prix à proposer sur le marché si l’entrepriseveut garder sa marge bénéficiaire constante. (prix fluctue d’un trimestre à un autre).
Pour éviter les fluctuations du coût unitaire, la méthode de l’imputation rationnelle préconise uneimputation des charges fixes qui tient compte du niveau d’activité réel. Ainsi, on aura un coût unitaireconstant à 18,5 D/ unité correspondant à l’activité normale et par la suite des prix plus ou moins stables.
I - OBJECTIF DE LA METHODE
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect61.htm [18/02/2004 09:58:15]
II - FONCTIONNEMENT DE LA METHODE
Principe1.
Représentation graphique2.
Etapes de l’imputation rationnelle3.
1. Principe
La méthode de l’imputation rationnelle repose sur le principe de la distinction fondamentale entre charges fixes et chargesvariables. Aucun traitement spécifique n'est prévu aux charges variables , par contre , les charges fixes seront imputées sur la based’un coefficient d’imputation rationnelle (CIR) correspondant au rapport suivant :
CIR = Activité Réelle
Activité Normale
Ce coefficient peut s’appliquer soit à l’ensemble de l’entreprise soit à une section bien déterminée ( exemple : atelierproduction, administration , ...) . D’où on peut avoir autant de coefficients que de centre d’analyse.
Ainsi, charges fixes imputées = charges fixes réelles x CIR.
D’où une différence d’imputation rationnelle égale à :
Ecart d'Imputation = charges fixes réelles - charges fixes imputées
Cette différence est appelée :
- coût de chômage en période de sous - activité ( Ecart d'imputation positif).
- boni de sur - activité en période de sur – activité (Ecart d'imputation négatif).
Exemple : TAF : Appliquons l’imputation rationnelle sur l’exemple précédent.
CIR
TRIMESTRE I TRIMESTRE II TRIMESTRE III
chargesimputées
différenced'imputation
chargesimputées
différenced'imputation
chargesimputées
différenced'imputation
charges variables
charges fixes
157 500
120 000
-
(-40 000)1
105 000
80 000
-
-
94 500
72 000
-
(+8 000)2
Coût total
Coût unitaire
277 500
18,5
185 000
18,5
166 500
18,5
(1)l'ecart d' imputation pendant le premier trimestre( il s'agit de sur imputation) : - 40000 D = 80000 - 120000;Boni de suractivité
(2) l'ecart d'imputation pendant le troisième trimestre(il s'agit de sous imputation) : 8000 D = 80000 - 72000 ; Coût dechômage
II - FONCTIONNEMENT DE LA METHODE
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect62.htm [18/02/2004 09:58:22]
II - FONCTIONNEMENT DE LA METHODE
Principe1.
Représentation graphique2.
Etapes de l’imputation rationnelle3.
2. Représentation graphique
Reprenant l’exemple précédent :
Soit Z le niveau d’activité de l’entreprise, Z : est le nombre d’unité produite.
* Coût rationnel = 10,5 x Z + 8 x Z
Sachant que ( 8 D est le coût fixe par unité,et10,5 D est le coût variable unitaire); Par conséquent :
Coût rationnel = 18,5 x Z
* Coût complet réel = 10,5 x Z + 80000
Sachant que ( 80000 D est le montant des charges fixes réelles).
Ces deux équations se représentant graphiquement de la manière suivante:
II - FONCTIONNEMENT DE LA METHODE
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect621.htm [18/02/2004 09:58:38]
II - FONCTIONNEMENT DE LA METHODE
Principe1.
Représentation graphique2.
Etapes de l’imputation rationnelle3.
3. Etapes de l’imputation rationnelle
Le fonctionnement de l’imputation rationnelle dans les centres d’analyse peut être décrit ainsi :
- Ventilation des charges indirectes en fixes et variables.
- Achèvement de la répartition primaire des charges indirectes fixes et variables.
- Mesure de l’activité des centres d’analyse ( détermination du nombre d'unités d'oeuvre réel etnormal).
- Calcul des CIR de chaque centre.
- Application de l’imputation rationnelle des charges fixes dans tous les centres principaux etauxiliaires . Ainsi, on va détermier les charges totales à imputer par centre ( quelques soient fixes ouvariables ) , qui seront l'objet de la répartition secondaire .
- Résoudre les problèmes de répartition secondaire
- Faire la répartition secondaire
- Déterminer le coût de l’unité d’œuvre des centres principaux.
II - FONCTIONNEMENT DE LA METHODE
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect622.htm [18/02/2004 09:58:38]
III- IMPUTATION RATIONNELLE ET PRISE DE DECISION
Fixation du prix de vente1.
Etape vers le contrôle de gestion2.
1. Fixation du prix de vente
La méthode de l’imputation rationnelle permet d’obtenir des coûts unitaires stables et par la suiteétablir des prix de vente stables sur une longue période. Cependant, rappelons que le prix de venteest, indirectement fonction de l’activité Normale . Si celle-ci est sur-évaluée, le coût d’imputationrationnelle sera sous-évalué et donc aussi le prix de vente. A l’inverse, si l’activité normale estsous-évaluée, le coût d’imputation rationnelle sera sur-évalué, ce qui conduira à la fixation d’un prixde vente non compétitif.
III- IMPUTATION RATIONNELLE ET PRISE DE DECISION
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect63.htm [18/02/2004 10:00:56]
III- IMPUTATION RATIONNELLE ET PRISE DE DECISION
Fixation du prix de vente1.
Etape vers le contrôle de gestion2.
2. Etape vers le contrôle de gestion
L’emploi de cette méthode permet d’identifier les effets des modification de l’activité sur les coûts.Cependant elle ne permet pas d’identifier les effets de modification de rendement, d'évolution del’organisation. En cela, elle constitue un pas décisif dans la mise en place d’un véritable contrôlebudgétaire.
2.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect631.htm [18/02/2004 10:01:19]
IV. APPRECIATION CRITIQUE
Avantages1.
Inconvénients 2.
1. Avantages
C’est une méthode qui permet:
- d’éliminer la variation des coûts dus à l’incidence des charges fixes en cas d’une variation duvolume d'activité,
- de donner des meilleures informations sur l’origine de la variation des coûts.
IV - APPRECIATION CRITIQUE
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect64.htm [18/02/2004 10:02:03]
IV. APPRECIATION CRITIQUE
Avantages1.
Inconvénients2.
2. Inconvénients
- le niveau d’activité normale n’est pas facile à déterminer,
- l’imputation rationnelle des charges fixes est lourde et complexe à mettre en œuvre parallèlement àla méthode des sections homogènes,
- l’évaluation des entrées en stock des produits finis n’est pas réelle. En effet, ellesseront sous-évaluées en cas de sous-activité( puisqu'on retranche une part des charges fixes du coût total) et sur évaluées en cas de sur-activité ( puisqu'on ajoute une somme de charges fixes au coûttotal ).
B/ Limites
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect641.htm [18/02/2004 10:16:26]
A RETENIR
- La méthode de l’imputation rationnelle repose sur le principe de la distinction entre charges fixeset charges variables; et l'imputation des charges fixes en fonction du niveau d'activité.
- Le montant des charges fixes imputées = charges fixes normales x CIR
- La concordance entre le résultat analytique issue de l’imputation rationnelle et le résultat de lacomptabilité financière est obtenue en tenant compte de la différence d'imputation. On peut lashématiser par ce graphique:
Cette concordance peut également être shématisée de la manière suivante:
F La méthode de l’imputation rationnelle repose sur le principe de la distinction entre
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect65.htm [18/02/2004 10:17:21]
APPLICATION
L’entreprise « Beau Décor » est spécialisée dans la fabrication d’articles en plastique pour décoration. Troisséries d’articles ont été produit pendant le mois de Septembre :
- Porte-chaussures (Série P.C)
- Portemanteaux (Série P.M)
- Etagères d’angle (Série E.A)
1°/ Les charges directes du mois sont les suivantes :
PC PM EAMatières premières consommées 10 000 kg 12 000 kg 8 000 kgForce motrice des ateliers 3 200 D 4 300 D 1 000 DMOD 1 200 H 2 500 H 600 H
- Les sorties de stocks sont tenues au CMUP
- Le salaire horaire est de 10 D/heure.
2°/ Les charges indirectes de production sont composées ainsi (en D) :
- services extérieurs : 16240
- impôts : 6320
- charges de personnel : 59528
- dotations aux amortissement : 30000
(dont 2800 non incorporables)
- charges supplétives : 5500
Les clés de la répartition primaire se résument dans le tableau suivant :
CHARGESCENTRES DE PRODUCTION
Préparation Moulage Vernissage. Service extérieur
.Impôts et taxes
. Charge de personnel
.Dotationsaux amort.
.Charges supplétives
40%
70%
50%
40%
80%
15%
-
25%
25%
10%
45%
30%
25%
35%
10%
3°/ Les achats de matières premières ont été de :
- 5 000 Kg à 1,2 D le Kg
- 4 500 Kg à 1,25 D le Kg
- 6 000 Kg à 1,3 D le Kg
L’entreprise « Beau Décor » est spécialisé dans la fabrication d’article en plastique pour décoration. Trois séries d’articles
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect56.htm (1 sur 2) [18/02/2004 10:17:48]
4°/ L’existant en stock :
Le stock initial de matières premières est de 15 000 Kg à 1,22 D le Kg. Le stock final en fin de mois est 560Kg. Les produits ne passent pas par les stocks.
5°/ Les ventes de la période se sont élevées à :
- série P.C : 75 142,5 D
- série P.M. : 116 584 D
- série E.A : 48 636 D
6°/ Renseignements divers :
- La totalité des charges indirectes sont considérés comme fixes.
- La totalité des quantités produites est vendue.
- Tous les centres sont considérés comme principaux
- L’activité des centres se résume dans le tableau suivant:
Préparation Moulage Vernissage. Unité d'oeuvre
. Activité normale
. Activité réelle
Kg consommé
40 000
30 000
H. machine
8 000
10 000
nombre d'articles
22 000
17 600
* Les heures machines du centre moulage se répartissent comme suit :
- série P.C. 3000 HM
- série P.M. 5300 HM
- série E.A. 1700 HM
* Le nombre d’articles fabriqués durant le mois a été le suivant :
- série P.C. 6000
- série P.M. 8000
- série E.A. 3600
TAF :
1°/ Etablir le tableau de répartition des charges indirectes selon la méthode de l’imputation rationnelle.
2°/ Calculer les coûts de production des trois séries d’articles.
3°/ Déterminer le coût unitaire de chaque type de produit.
4°/ Déterminer le résultat. Sachant que les frais de distribution s’élèvent à 8 800 D qui seront répartisselon le nombre d’articles fabriqués.
L’entreprise « Beau Décor » est spécialisé dans la fabrication d’article en plastique pour décoration. Trois séries d’articles
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect56.htm (2 sur 2) [18/02/2004 10:17:48]
SOLUTION
1°/a- Répartition primaire des charges indirectes:
CENTRES PRINCIPAUX
PREPARATION MOULAGE VERNISSAGERépartition primaire
- service extérieur
- impôts et taxes
- charges de personnel
- dotations aux amort.
- charges supplétives
6 496
4 424
29 764
10 880
4 400
2 436
-
14 882
6 800
550
7 308
1 896
14 882
9 520
550Total répartition primaire 55 964 24 668 34 156
b- Répatition secondaire des charges indirectes:
CIR 0,75 (1) 1,25 (2) 0,8 (3)
charges imputablesdifférence
d'imputationcharges
imputablesdifférence
d'imputationcharges
imputablesdifférence
d'imputation- charges variables
- charges fixes
-
41 973
-
(+13 991)
-
30 835
-
(-6 167)
-
27 324,8
-
(+6 831,2)
Tot aprésIR
- unité d'oeuvre
- nombre d'UO
- coût de l'UO
41 973
kg de MP consommée
30 000
1,3991
30 835
H machine
10 000
3,0835
27 324,8
nbre d'articles
17 600
1,5525
différenced'arrondissement
(+) 0,8
2°/ a- Etablissement du compte d'inventaire parmanent des matières:
1°/
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect66.htm (1 sur 2) [18/02/2004 10:18:29]
CMUP =
Stock final réel = 560 x 1,236 = 692,16
D'oû un mali d'inventaire évalué à : (560 - 500 ) x 1,236 = 74,16.
b- Calcul des coûts de production
Eléments de coût
PRODUITSPC PM EA
quantité PU Total quantité PU Total quantité PU Total
charges directes :
- matières premières
- MOD
-force motrice
10 000
1 200
-
1,236
10
12 360
12 000
3 200
12 000
2 500
1,236
10
14 832
25 000
4 300
8 000
600
1,236
10
9 888
6 000
1 000charges indirectes :
- préparation
- moulage
- vernissage
10 000
3 000
6 000
1,3991
3,0835
1,5525
13 991
9 250,5
3315
12 000
5 300
8 000
1,3991
3,0835
1,5525
16 789,2
16 342,55
12 420
8 000
1 700
3 600
1,3991
3,0835
1,5525
11 192,8
5 241
5 589
coût de production total 6 000 10,019 60 116,5 8 000 11,210 89 683,75 3 600 10,808 38 911,75
différenced'arrondissement
(+)2 (+) 3,75 (+) 3,75
3°/Calcul des coûts de revient et résultats analytiques:
Eléments de coûtPC PM EA
Q PU T Q PU T Q PU T- Coût de production des qtésvendues
- charges de distribution
6 000
6 000
10 ,019
0,5
60 116,5
3 000
8 000
8 000
11,12
0,5
89 680,75
4 000
3 600
3 600
10,808
0,5
38 908
1 800
coût de revient
CA
63 116,5
75 142,5
93 680,75
116 584
40 708
48 636Résultat 6 000 2,004 12 026 8 000 2,862 22 903,25 3 600 2,202 7 928
1°/
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect66.htm (2 sur 2) [18/02/2004 10:18:29]
Chapitre 2
Laméthodedes coûtsvariables
ou du"Direct
Costing"
bases de laméthode
1.
Etapes de laméthode
2.
"DirectCosting" etprise dedécision
3.
"DirectCosting" évolue
4.
Appréciationcritique
5.
A retenir
Application
Solution
Evaluation
Introduction
L’analyse des coûts par la méthode des sections homogènes gardetoujours un aspect statique. En effet, cette méthode ne fait pas référence auvolume de production ou de vente (niveau d’activité). C’est grâce àl’analyse des coûts en fonction de leur variabilité que l’on pourra acquérirune vision dynamique sur les manières dont les résultats ont été obtenus.
La méthode des coûts variables constitue une méthode de gestion plutôtqu’une méthode de calcul des coûts. Elle permet de calculer par exemple,des marges par produit montrant, ainsi, la contribution de chacun d’eux àla formation du résultat.
Objectifs du chapitre :
A l’issu de ce chapitre, l’étudiant devrait être capable de :
- connaître le fondement de la méthode des coût variables.
- comprendre le fonctionnement de la méthode.
- saisir l’importance de cette méthode pour la prise de décision enpratique.
- maîtriser l'application de cette méthode .
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file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/pageach2.htm [18/02/2004 10:18:57]
I. BASES DE LA METHODE DES COUTS VARIABLES
Principe1.
Caractéristiques2.
Formules de base3.
1. Principe
Par opposition à la méthode des sections homogènes et celle de l'imputation rationnelle, la méthodedes coûts variables calcule des coûts partiels.
Cette méthode se base sur la répartition des charges incorporables en charges fixes et chargesvariables.Et le calcul de coûts variables; celà dans l'objectifs de pouvoir servir pour certainesdécisions de gestion.
Les charges variables ou opérationnelles sont celles qui varient avec le niveau d’activité. Cettedernière peut être mesurée par le volume de production, de vente ou par le chiffre d'affaires.
Quant aux charges fixes ou de structure, elle ne varient pas dans une structure donnée et pour unepériode de temps relativement courte.
I - BASES DE LA METHODE DES COUTS VARIABLES
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect71.htm [18/02/2004 10:20:16]
I. BASES DE LA METHODE DES COUTS VARIABLES
Principe1.
Caractéristiques2.
Formules de base3.
2. Caractéristiques
Il s’agit d’un modèle très pratique et intéressant en matière de gestion, en effet, il est :
- simple : il s’écarte de la complexité du modèle des coûts complets ;
- opérationnel : il permet de faire des prévisions et facilite le calcul et l’analyse des écarts ;
- efficace : il permet de mesurer la contribution de chaque produit à la rentabilité de l'entreprise.
Ainsi, dans une entreprise commerciale ou dans une entreprise industrielle, le modèle des coûtsvariables peut être à la base de certaines décisions de gestion.
sachant que :
** Charges variables : Elles sont constituées généralement par :
- les matières et fournitures incorporées (cette masse est plus importante dans les entreprisesindustrielles) ,
- les consommations d’énergie (intéressantes également dans les entreprises industrielles) ,
- une partie des charges de personnel.
** Charges fixes : Elles sont considérées comme charges fixes :
- une part importante des charges de personnel
- les charges à caractère administratif
- les dotations aux amortissements (caractérisant surtout les entreprises industrielles vuel’importance des équipements de production).
B/ Caractéristiques
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect711.htm [18/02/2004 10:20:28]
I. BASES DE LA METHODE DES COUTS VARIABLES
Principe1.
Caractéristiques2.
Formules de base3.
3. Formules de base
Soient :
* P1 , P2 ,..., Pn : n produits (i : 1....n)
* M/CVi : marge sur coût variable du produit i
* CA i : chiffre d’affaires du produit i
* CF : charges fixes
Calcul
P1 P2 P3................................. Pn
CA1 CA2 CA3 ............................ CA n-CVU1 -CVU2 -CVU3 ....................... -CVUn=M/CVU1 =M/CVU2 =M/CVU3.................... =M/CVUn
M/CV globale = M/CV1 + M/CV2 +..............+M/CV n
D’où on définit un taux de marge :
Interprétation :
- Si le chiffre d’affaires d’un produit couvre ses charges d’activité (variables), alors il génére une marge positive ou nulle
C/ Formules de base
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect712.htm (1 sur 2) [18/02/2004 10:20:29]
- Une marge positive contribue à la couverture des charges fixes.
- Le résultat ne peut être bénéficiaire que si la somme de toutes les marges dépasse la totalité descharges fixes.
- Le taux de marge exprime le pourcentage du chiffre d’affaires qui contriburait à la couverturedes charges fixes.
Shématisation de la marge sur coût variable:
C/ Formules de base
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect712.htm (2 sur 2) [18/02/2004 10:20:29]
II. ETAPES DE LA METHODE
1ère étape : - Ventilation préalable des charges de la période en charges fixes et charges variables.
- Ventilation des charges variables en charges directes et indirectes.
2ème étape : Affectation des charges variables directes aux coûts des produits.
3ème étape : Répartition des charges variables indirectes entre les centres d’analyse.
4ème étape : Imputation des frais des centres aux coûts des produits concernés en fonction desunités d’œuvre consommées par chaque produit.
5ème étape : Calcul des marges sur coûts variables par produits.
6ème étape : - Imputation des charges de structure au compte de résultat analytique
- Calcul du résultat global.
II – ETAPES DE LA METHODE
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect72.htm [18/02/2004 10:20:53]
III. "DIRECT COSTING" ET PRISE DE DECISION
La notion de marge sur coût variable joue un rôle important dans l’orientation et la gestion desentreprises.
Maintien ou abandon d’un produit1.
Détermination du volume optimal de production2.
III - «DIRECT» COSTING ET PRISE DE DECISION
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect73.htm [18/02/2004 10:21:14]
III. "DIRECT COSTING" ET PRISE DE DECISION
Maintien ou abandon d’un produit1.
Détermination du volume optimal de production2.
1. Maintien ou abandon d’un produit :
La marge sur coût variable peut avoir un rôle important lors de la prise d’une telle décision.
Exemple :L’entreprise « Meziana » est une entreprise de confection qui travaille sur commande. Aucours du mois de Janvier, l’entreprise a fabriqué et a vendu deux types d’articles :
A BQuantités produites 7 500 15 000chiffre d'affaires 210 000 94 500coût de revient total 157 500 102 000Résultat 52 500 -7 500
Avant de décider l’élimination de l’article B, qui dégage un résultat négatif, il faut étudier lamarge sur coût variable correspondante.
Sachant que le coût variable unitaire de A est 14 D et de B égale à 6 D :
A B
Chiffre d'affaires 210 000 94 500Coût variable 105 000 90 000Marge sur coût variable +105 000 +4 500Taux de marge 50% 4,76%
D’après ce tableau on remarque que l’article B dégage une marge sur coût variable positive quicontribue à l’absorption d’une partie des charges fixes à raison de 4 500 D. Ainsi, l'élimination de cetarticle va affecter la rentabilité des autres articles (chaque article va supporter plus de charges fixes).
Donc, il faut le garder.
A/ Maintien ou abandon d’un produit :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect731.htm [18/02/2004 10:21:34]
III. "DIRECT COSTING" ET PRISE DE DECISION
Maintien ou abandon d’un produit1.
Détermination du volume optimal de production2.
2. Détermination du volume optimal de production
Exemple : L’entreprise «Zed» fabrique deux produits A et B.
A BPrix de vente 150 85Charge variable 90 60Charge fixe 2 500
La production de A et B nécessite :
- A : 3 heures machine et 2 heures de main-d’œuvre directe.
- B : 1 heure machine et 2,5 heure de main-d’œuvre directe.
La problématique consiste à chercher les quantités de A et B qui permettent de maximiser la M/CVglobale.
Sachant que : le volume maximal d’heure machine 10 000 h
le volume maximal d’heure de main-d’œuvre directe 15 000 h.
La résolution de ce problème se traduira par le programme linéaire suivant :
B/ Détermination du volume optimal de production
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect732.htm [18/02/2004 10:21:34]
IV. «DIRECT COSTING» EVOLUE
La méthode du coût spécifique ou Direct Costing évolué constitue une évolution de la méthode duDirect Costing simple.
Définition1.
Formules de base2.
schéma de synthése3.
IV - «DIRECT COSTING» EVOLUE
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect74.htm [18/02/2004 10:22:08]
IV. «DIRECT COSTING» EVOLUE
Définition1.
Formules de base2.
schéma de synthése3.
1. Définition
La méthode du coût variable évolué est une méthode comptable qui incorpore aux coûts, nonseulement les charges variables mais aussi les charges fixes spécifiques (qui peuvent être affectéessans arbitraire). Les charges fixes communes à plusieurs produits ou activités restent seules excluesdes coûts.
IV.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect742.htm [18/02/2004 10:22:32]
IV. «DIRECT COSTING» EVOLUE
Définition1.
Formules de base2.
schéma de synthése3.
2. Formules de base
Soient :
* P1 , P2 ,..., Pn n produits. i : 1....n
* CS : coût spécifique;
* M/CVi : marge sur coût variable du produit i;
* M/CSi : marge sur coût spécifique du produit i;
* CA i : chiffre d’affaires du produit i.
P1 P2 P3................................................... Pn
CA1 CA2 CA3................................................ CAn
-CV1 -CV2 -CV3 ............................................ -CVn
=M/CV1 =M/CV2 =M/CV3........................................... =M/CVn
-CS1 -CS2 -CS3............................................. -CSn
=M/CS1 =M/CS2 =M/CS3.......................................... =M/CSn
M/CS globale = M/CS1 + M/CS2 + ..... + M/CSn
avec i = 1.................n
D'ou
IV.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect741.htm [18/02/2004 10:22:32]
IV. «DIRECT COSTING» EVOLUE
Définition1.
Formules de base2.
schéma de synthése3.
3. Shéma de synthése
Sans titre
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect743.htm [18/02/2004 10:22:32]
V. APPRECIATION CRITIQUE
Avantages1.
Inconvénients2.
1. Avantages
- Le calcul des marges sur coûts variables permet de mettre en évidence la contribution de chaqueproduit à la formation du résultat de l’entreprise.
- Ce modèle facilite l’élaboration des prévisions et du budget.
- Il constitue un fameux outil d’aide à la décision.
V - APPRECIATION CRITIQUE
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect75.htm [18/02/2004 10:24:38]
V. APPRECIATION CRITIQUE
Avantages1.
Inconvénients2.
2. Inconvénients
- Difficultés de séparation entre charges fixes et charges variables.
- Il faut procéder en fin de période à une revalorisation des stocks au coûts complets.
V.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect751.htm [18/02/2004 10:24:54]
A RETENIR
- La méthode du Direct Costing est adoptée pour apprécier les performances des produits à courtterme.
- La marge sur coût variable correspond à l’excédent du chiffre d’affaires par rapport au coûtvariable.
- La marge sur coût spécifique est la marge sur coût variable diminuée du coût fixe spécifique.
- La contribution d’un produit à la couverture des charges fixes est mesurée par la part de sa margesur coût variable dans son chiffre d’affaires.
F La méthode du Direct Costing est adoptée pour apprécier les performances des
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect76.htm [18/02/2004 10:26:34]
APPLICATION
I - La Société « Industrielle du Meuble » est une entreprise spécialisée dans la production et la commercialisation de meubles enbois. Pour l’exercice 20N trois types de meubles constituent le principal de son activité.
- Mobiliersde bureau;
- Salons de style;
- Chambres à coucher rustiques.
Par ailleurs, une activité annexe a été réalisée pour la première fois en 20 N qui consiste à ajouter aux meubles et sur commande desarticles et accessoires de décoration, dont le coût n’est pas incorporé dans le coût de production proprement dit du type de meuble enquestion.
Pour l’année 20N les informations suivantes ont été saisies.
Mobiliers de bureau Salons Chambres à coucher Articles de décorationcoût variable d'achat - - - 29 200coût variable de production 191 520 167 730 121 890 4 189coût variable de distribution 18 720 17 680 16 640 10 600prix unitaire moyen 620 690 860 -
* Répartition mensuelle des ventes (H.T) de l’exercice 20N en pourcentage.
janvier fevrier mars avril mai juin juillet août sept octob nov dec totalmeubles de bureau 18 12,5 10,5 9 10 10,5 8,5 6 7 4 2,5 1,5 100salons 6 5 5 6 10 15 20 12 6 5 5 5 100chambres à coucher 5 5 8 10 10 15 13,5 15 5 4 2,5 2 100articles de déco 6 10 12 15 8 15 8 12 5 6 2 1 100
TAF :
Sachant que pendant le mois de Mai 20N ont été vendues:
- 70 unités de meubles de bureau
- 50 salons
- 36 chambres à coucher
et que les articles de décoration ont réalisé un chiffre d’affaires hors taxe de 3.918 D.
1°/ Calculer pour chaque type d’activité, la marge sur coût variable.
2°/ Déterminer le taux de marge moyen pour chaque activité et pour l’entreprise.
3°/ Si nous considérons que les charges fixes totales de l’entreprise s’élèvent à 151.857 D, déterminer le résultat analytique del’exercice.
II - Une analyse plus approfondie des charges de structure de l’entreprise a permis de relever les éléments d’information suivants :
mobilier de bureau salons chambre à coucherpart des coûts variables de productiondans le coût total de productio
75% 80% 80%
part des coûts variables de distributiondans le coût total de distribution
90% 85% 80%
Les charges fixes imputées aux articles de décoration s’élèvent à 6.252 D.
TAF :
I- La Société « Industrielle du Meuble » est une entreprise spécialisée dans la production et la commercialisation de meubles e
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect77.htm (1 sur 2) [18/02/2004 10:27:06]
1°/ Déterminer les charges fixes spécifiques à chaque activité
2°/ Dégager le résultat analytique pour chacune d’elle.
I- La Société « Industrielle du Meuble » est une entreprise spécialisée dans la production et la commercialisation de meubles e
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect77.htm (2 sur 2) [18/02/2004 10:27:06]
SOLUTION
1° / Détermination pour chaque type d’activité de la marge sur coût variable
Marge sur coût variable = Chiffre d’affaires - Coût variable total
Meubles de
bureau salons Chambre àcoucher
Articlesdécoration Total
chiffre d'affaires annuel 434 000(1) 345 000 (2) 309 600 (3) 48 975 (4) 1 135 575
coût variable de production
coût de distribution
coût variable d'achat
191 520
18 720
-
167 730
17 680
-
121 890
17 680
-
4 189
10 600
29 200
485 329
63 640
29 200coût variable total 210 240 185 410 138 530 43 989 578 169marge sur coût variable total 223 760 159 590 171 070 4 896 559 406
(1) : Chiffre d’affaires anuel de bureau = ( 620 x 70)/ 0,1
(2) : Chiffre d’affaires annuel salons = (690 x 50) /0,1
(3) : Chiffre d’affaires annuel chambre à coucher = (860 x 35)/ 0,1
(4) : Chiffre d’affaires articles de décoration = 3918/0,08
2°/ Détermination des taux de marge moyens
Taux de marge = marge sur coût variable total
Chiffre d’affaires
Produits meubles de bureau salons chambres à coucher articles décorationTaux de marge 51,56% 46,26% 55,26% 10,18%
II- Détermination du résultat analytique de l’exercice 20N
Résultat analytique = marge sur coût variable total - charges fixes
= 559.406 - 151.857 = 407.549 D
II-1. Détermination des charges fixes spécifiques par activité :
ACTIVITE charges fixes spécifiques deproduction
charges fixes spécifique sdedistribution total
meuble de bureau 65 920
salons 45 052,5
chambre à coucher 34 632,5
articles décoration 6 252
2- Détermination du résultat analytique des activités :
meubles de bureau salons chambres à coucher articles décoration
1°/ Détermination pour chaque type d’activité de la marge sur coût variable
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect78.htm (1 sur 2) [18/02/2004 10:32:36]
marge sur coût variable
charges fixes spécifiques
223 760
65 920
159 590
45 052,5
171 070
34 632, 5
4 986
6 252Résultat analytique 157 840 114 537,5 136 437,5 -1 266
1°/ Détermination pour chaque type d’activité de la marge sur coût variable
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect78.htm (2 sur 2) [18/02/2004 10:32:36]
Chapitre 3
Le modèledu seuil derentabilité
Hypothèses1.
Calcul du seuil derentabilité
2.
Seuil de rentabilitéet modification desconditionsd'exploitation
3.
A retenir
Application
Solution
Evaluation
Introduction
Le modèle du seuil de rentabilité constitue une application de laméthode des coûts variables. En effet, il permet de déterminer le chiffred’affaires à partir duquel l’entreprise commence à être bénéficiaire. Ilpermet, également, de se rendre compte du risque d’exploitation,d’élaborer des prévisions en cas de changement dans les conditionsd’exploitation.
Objectif du chapitre
A l’issu de ce chapitre, l’étudiant devrait être capable de :
* définir la notion du seuil de rentabilité
* connaître les hypothèses qui sous - tendent le modéle du seuil derentabilité
* calculer le seuil de rentabilité suite aux changements de temps etdes conditions
d’exploitation
* saisir et maitriser les différentes utilisations du seuil de rentabilité
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file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/pagech3.htm [18/02/2004 10:33:43]
I. HYPOTHESES
H1 - L’analyse se limite au court terme (une période ne dépassant pas une année :
le prix de vente est supposé fixe).
H2 - Les charges variables unitaires sont fixes CV, et par conséquent la marge sur coût
variable unitaire est fixe: M/CV= (Prix - Coût Variable Unitaire).
H3 - Les charges fixes sont relatives à une structure et une période données.
I - HYPOTHESES
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect1.htm [18/02/2004 10:34:56]
II. CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE
Définition1.
Détermination du seuil de rentabilité2.
Détermination de la date de réalisation du seuil de rentabilité3.
1. Définition
Le seuil de rentabilité est « le chiffre d’affaire pour lequel l’entreprise ne réalise ni perte niprofit ». C’est donc le chiffre d’affaires qui couvre uniquement la totalité des charges (variables etfixes). Il est dit aussi point mort ou chiffre d’affaires critique.
Le seuil de rentabilité en volume correspond à la quantité vendue permettant couvrir la totalitédes charges ( variables et fixes ).
II. CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect2.htm [18/02/2004 10:35:03]
II. CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE
Définition1.
Détermination du seuil de rentabilité2.
Détermination de la date de réalisation du seuil de rentabilité3.
2. Détermination du seuil de rentabilité
Le chiffre d’affaires critique peut être déterminé de manière algébrique ou graphique.
2.1 Méthode algébrique :
Soit : CA* : le chiffre d'affaire critique
CVU : le coût varaiable unitaire
P : le prix de vente
Q : la quantité vendue
F : les charges fixes
Le seuil de rentabilité est tel que :
Chiffre d’affaire = Charges variables + charges fixes
CA = CVU x Q + F
P x Q = CVU x Q + F
B/ Détermination du seuil de rentabilité
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect21.htm (1 sur 5) [18/02/2004 10:35:27]
Q* c'est la quantité du seuil de rentabilité.
De même , CA* le chiffre d'affaire du point mort se calcul ainsi :
Avec :
Exemple : L’entreprise «REUSSITE» a vendu 20000 unités à 40 D la pièce. Elle supporte 10 D decharges variables par pièce vendue et 450 000 D de charges fixes pendant toute l'année. Son compte derésultat par variabilité se présente comme suit :
en dinars par unité en pourcentage
CA 800000 40 100
CV 200000 10 25
M/CV 600000 30 75
F 450000 22,5 56,25
RESULTAT 150000 7,5 18,75
TAF : Calculons pour l’exemple précédent le CA*.
Solution
2.2 Méthode graphique :
Le seuil de rentabilité signifie :
résultat = 0 ou
chiffre d'affaires = charges totales ou
marge sur coût variable = charges fixes ou
Le seuil de rentabilité peut être déterminé graphiquement en représentant l’une de ces trois équations :
a- Représentation du résultat en fonction du CA :( résultat =0)
Résultat = CA - CV - F
= M/CV - F
B/ Détermination du seuil de rentabilité
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect21.htm (2 sur 5) [18/02/2004 10:35:27]
Résultat = CA x Taux de marge - F
Ainsi , selon les données de l'exemple précédent le Résultat = 0,75 CA - 450
d'où la présentation graphique sera :
Donc, si le chiffre d’affaires dépasse 600 MD le résultat est bénéficiaire et s’il est inférieur à 600 MD lerésultat est déficitaire.
b- Représentation du CA et des charges totales (en fonction du CA) :
. CA : Axe du chiffre d’affaires
. Charges totales = CV + F
Ainsi, d'aprés les données de l'exemple prècèdent l'équation donnera :
y1 = Charges totales =(1- taux de marge ) CA + F
y2 = CA
c'est à dire : y1 = charges totales = 0,25 CA + 450
y2 = CA
B/ Détermination du seuil de rentabilité
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect21.htm (3 sur 5) [18/02/2004 10:35:27]
c- Représentation de la M /CV et des charges fixes en fonction du CA :
Le seuil de rentabilité correspond à l'intersection des deux droites suivantes :
y1 =M/CV = taux de marge x CA
y2 = charges fixes
De même en utilisant les données de l'exemple prècèdent on a : M/CV = 0,75 CA
F = 450
B/ Détermination du seuil de rentabilité
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect21.htm (4 sur 5) [18/02/2004 10:35:27]
Remarque :
R = Seuil de rentabilité / Chiffre d’affaires
Le ratio R permet d’apprécier le risque d’exploitation de l’entreprise.
- Si R > 1 : alors l’entreprise n’est pas rentable puisqu’elle n’arrive pas à couvrir ses charges.
- Si R = 1 : la marge est très étroite
- Si R < 1 : l’entreprise couvre plus que ses charges donc elle est bénéficiaire.
Marge de sécurité = CA - CA*
B/ Détermination du seuil de rentabilité
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect21.htm (5 sur 5) [18/02/2004 10:35:27]
II. CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE
Définition1.
Détermination du seuil de rentabilité2.
Détermination de la date de réalisation du seuil de rentabilité3.
3. Détermination de la date de réalisation du seuil de rentabilité
En pratique, il peut être intéressant pour l’entreprise de connaître la date à laquelle elle atteint le point mort, c’est àdire le moment où elle commence à réaliser des bénéfices.
Deux cas sont possibles :
3.1 activité régulière :
Dans ce cas, la date du point mort peut être déterminée selon la formule suivante :
D = Seuil de rentabilité x 360 / chiffre d'affaires
Exemple : Mr ACHREF possède deux entreprises, l’une située à Tunis et l’autre à Sousse, elles fabriquent etcommercialisent le même produit. Pour l’année 20N, elles ont réalisé le même résultat : un profit de 30.000 Dchacune. On vous communique les informations relatives à ces entreprises :
TUNIS SOUSSECoût fixe 30 000 d 45 000 dCoût variable unitaire 3 d 1,5 dQuantité fabriquées et vendues 10 000 10 000
TAF :
1°/ Déterminer le prix de vente et le seuil de rentabilité de chaque entreprise (en volume et en valeur)
2°/ Déterminer la date du seuil de rentabilité, sachant que les ventes sont régulières durant l'année.
Solution
3.2 Activité irrégulière :
Dans ce cas, il s’agit de calculer le chiffre d’affaires cumulé et de déterminer la date par interpolation linéaire ou enappliquant la règle de trois.
Exemple : Reprenant l’exemple précédent, on suppose que la société de « Tunis » a une activité saisonnière et queses ventes pour l’année 20N ont été réalisé comme suit :
ventes/semestre ventes cumulées1ere trimestre 1500 unités 15002 éme trimestre 1000 unités 25003 éme trimestre 3000 unités 55004 éme trimestre 4500 unités 10000
TAF : 1°/ Déterminer la date de réalisation du seuil de rentabilité.
Solution
C/ Détermination de la date de réalisation du seuil de rentabilité
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect22.htm [18/02/2004 10:35:27]
III - SEUIL DE RENTABILITE ET MODIFICATION DES CONDITIONSD’EXPLOITATION
Cette modification peut porter sur le taux de marge et/ou sur les charges fixes (la structure).
Modification du taux de marge1.
Modification de la structure 2.
III - SEUIL DE RENTABILITE ET MODIFICATION DES CONDITIONS D’EXPLOITATION
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect3.htm [18/02/2004 10:36:25]
III - SEUIL DE RENTABILITE ET MODIFICATION DES CONDITIONS D’EXPLOITATION
Modification du taux de marge1.
Modification de la structure 2.
1. Modification du taux de marge
modification du taux de marge peut résulter soit d’une variation du prix, soit du coût variableunitaire ou les deux à la fois. Dans un tel cas, le seuil de rentabilité varie aussi, puisqu’il est fonctiondu taux de marge.
Exemple : Reprenons l’exemple de la Société de Mr « ACHREF », mais en supposant que le prix devente unitaire augmente de 10 % :
TAF : - Déterminer la valeur du taux de marge.
- Quel sera l’impact de ce changement sur la valeur des SR déjà déterminés ?
Solution
A/ Modification du taux de marge
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect31.htm [18/02/2004 10:36:46]
III - SEUIL DE RENTABILITE ET MODIFICATION DES CONDITIONS D’EXPLOITATION
Modification du taux de marge1.
Modification de la structure 2.
2. Modification de la structure
La modification de la structure implique une modification des charges fixes (achats d'équipement,achat d’un nouveau local, embauche de nouveaux salariés). Tous ces cas entraînent un changementdu seuil de rentabilité.
Exemple: Reprenant le même exemple précédent, on suppose que les charges de structure de lasociété située à Tunis ont augmenté de 20 % .
TAF : Déterminer le nouveau seuil de rentabilité.
Solution
B/ Modification de la structure
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect32.htm [18/02/2004 10:36:46]
A RETENIR
- Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaires par lequel l’entreprise ne réalise ni perte ni profi ;
- Au seuil de rentabilité la marge sur coût variable est égale aux charges fixes ;
avec CA - CA* = marge de sécurité ;
- La date de réalisation du seuil de rentabilité dépend de la nature de l’activité (régulière ouirrégulière).
F Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaire par lequel l’entreprise ne réalise ni perte
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/retenir.htm [18/02/2004 10:37:15]
APPLICATION
L’entreprise « Parapapo » spécialisée dans la production et la commercialisation desparapluies pour hommes et femmes.
Cette entreprise exerce une activité saisonnière de part la nature du produit. Pendantl’exercice 20N, on a enregistré les informations suivantes :
- Production et vente : 260000 parapluies
- Prix de vente unitaire : 9,7 D
- Coût variable de production unitaire : 5,820 D
- Coût variable de distribution unitaire : 1 D
- Coûts fixes : 255168 D.
TAF :
-1- * Déterminer la quantité produite qui donne un résultat nul.
* Dégager le chiffre d’affaires critique.
-2- Déterminer la date de la réalisation du seuil de rentabilité sachant que les quantitésproduites ont été les suivantes durant l’année :
janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre40.900 42.200 43.900 5.400 3.500 - - - 18.000 21.400 36.500 48.200
-3- Une modification des conditions d’exploitation (installation d’un nouveausystème automatisé de production) va engendrer une diminution des charges variables deproduction de 5,5 % mais augmenter les charges fixes de 21600 D.
Calculer le nouveau seuil de rentabilité ?
-4- Les modifications techniques proposées dans (3) sont adoptées. Le plan marketingprévoit une augmentation des ventes si l’entreprise accepte de baisser son prix à 9,420D la pièce et d’engager des frais de publicité supplémentaires à raison de 4000 D.
Calculer le nouveau seuil de rentabilité
-5- Calculer dans le dernier cas la marge de sécurité et l’indice de rentabilité.
L’entreprise « Parapapo » spécialisée dans la production et la commercialisation des parapluies pour hommes et femmes.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/appli.htm [18/02/2004 10:37:41]
SOLUTION
1°/ Rt = 0 Recettes totales - Coût total = 0
P x Q - [ CVU Q + F ] = 0
Q (P - CVU) = F
AN :
D’où CA*1 = 9,7 x 88 600 = 859 420 D.
2°/
MOIS quantité/mois quantité cumuléejanvier 40.900 40.900février 42.200 83.100mars 43.900 127.000avril 5.400 132.400MAI 3.500 135.900JUIN - 135.900JUILLET - 135.900AOÜT - 135.900SEPTEMBRE 18.000 153.900OCTOBRE 21.400 175.300NOVEMBRE 36.500 211.800D2CEMBRE 48.200 260.000
Ainsi , pendant le mois de Mars on atteint le seuil de rentabilité et plus exactement :
c'est à dire le quatrième jour du mois de Mars .
3°/
. Charge variable unitaire de production = 6,82 x 94,5 % = 6,4449 D
. Charges fixes = 255168 + 21600 = 276768 D.
1°/ Rt = 0 ?
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sol.htm (1 sur 2) [18/02/2004 10:38:05]
CA*2 = 9,7 x 85026 = 824 752,2 D
4°/ p' = 9,420 D et F' = 276 768 + 4 000 = 280 768 d
CA*3 = 9,420 x 94 373 = 888 994,66 DT
5°/ Marge de sécurité = CA- CA*
AN : MS = (260 000 - 94 373) x 9,420
= 2 449 200 - 888 994,66 = 1 560 206,34 D
Indice de rentabilité = MS/ CA
AN : IR = 1560 206,34 / 2 449 200 = 63,7 %
Donc, l’entreprise peut baisser ses ventes de 63,7 % sans pour autant réaliser des pertes.
1°/ Rt = 0 ?
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sol.htm (2 sur 2) [18/02/2004 10:38:05]
Chapitre 4
Le coûtmarginal
Concept de coûtmarginal
1.
Typologie2.
Utilité du coûtmarginal
3.
Appréciationcritique
4.
A retenir
Application
Solution
Evaluation
Introduction
La méthode d’analyse qui se base sur le coût marginal permetd’apprécier l’opportunité d’une production supplémentaire. Cetteanalyse prend aussi de l’importance, lorsqu’une activité deproduction atteint sa capacité normale. Il s’agit de calculer le coûtde revient d’une unité supplémentaire.
Objectif du chapitre
A l’issu de ce chapitre, l’étudiant devrait être capable de :
* définir la notion du coût marginal
* comprendre les implications d’une production supplémentaire sur lerésultat de l'entreprise
* saisir l 'importance du coût marginal lors de la prise de certainedécision de gestion (exemple : accepter ou refuser une commandesupplémentaire) .
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file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn4/pagechf.htm [18/02/2004 10:38:53]
A RETENIR
- Le coût marginal est le coût de la dernière unité fabriquée ou de la dernière série d’un produitdonné.
- Le coût marginal est composé du coût variable unitaire auquel on ajoute le coût fixe unitaire, s’ilest nécessaire.
- L’optimum technique correspond au minimum du coût moyen.
- L’optimum économique est le niveau de production pour lequel l’entreprise réalise un résultatmaximal.
F Le coût marginal est le coût de la dernière unité fabriquée ou de la dernière série d’un produit donné.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn4/retenir.htm [18/02/2004 10:40:31]
APPLICATION
La Société « Tréchik » fabrique et commercialise 8000 articles d’un produit unique (Robesoirée) vendu à 200 D
l’unité.
Cette production a consommé les charges suivantes :
. Charges variables :
- Matières premières 180.000 D
- Matières consommables 365.000 D
- MOD 440.000 D
. Charges fixes :
- Amortissements 120.000 D
- Charges administratives 37.000 D
- Charges de location 80.000 D
Un ancien client a proposé une commande supplémentaire de 3000 articles.
TAF :
1°/ On suppose que cette commande supplémentaire n’entraînerait pas une modification dans lastructure de l’entreprise, devrait-on accepter cette commande sachant que le prix vente unitairedes 3000 articles baisserait de 30 %.
2°/ On suppose que l’exécution de cette commande exige l’augmentation des charges destructure de 63.000 D., l la décision prise dans 1°/ sera-t-elle maintenue étant donné la réductiondu prix de vente reste la même.
La Société « Tréchik » fabrique et commercialise 8000 articles d’un produit unique (Robe soirée) vendu à 200 D l’unité.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn4/applica.htm [18/02/2004 10:40:47]
SOLUTION
1°/ Il n’y a pas de changement dans les charges fixes, par conséquent le coût marginal estcomposé uniquement du coût variable unitaire.
P’ = 200 (1 - 0,3) = 140 D.
Donc une untié produite au-delà des 8000 unités, coûtera 123,125 mais sera vendue à 140 D réalisantainsi un bénéfice de (140 - 123,125) x 3000 = 50625 D.
L’entreprise peut alors accepter la commande supplémentaire.
2°/ L’exécution de la commande entraîne un nouveau investissement, d’où le coût marginal estcomposé du coût variable unitaire des charges fixes.
Or, le prix de vente p’ = 200 x 70 % = 140 D.
Donc, toute unité produite au-delà des 8000 unités, coûtera 144,125 D et qui sera vendue à 140D.
D'où , cette commande va engendrer une perte de:
(140 - 144,125) x 3000 = - 12375 D.
L’entreprise ne peut pas maintenir la décision du premier cas. Elle doit refuser cette commandesupplémentaire.
1°/ Il n’y a pas de changement dans les charges fixes, par conséquent le coût marginal est composé uniquement du coût varia
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn4/solution.htm [18/02/2004 10:41:13]
Chapitre1
Les côutspréetablis
Côuts préetablis1.
Détermination desstandards
2.
Budget de section3.
A retenir
Application
Solution
Evaluation
Introduction
La comptabilité de gestion par ses méthodes de calcul des coûtscomplets ou partiels contribue à l'amélioration de la gestion desentreprises. Cet enrichissement peut être approfondi par les coûtspréetablis.
Objectifs du chapitre :
A l’issu de ce chapitre, l’étudiant devrait être capable de :
* définir le coût préétabli, connaître ses hypothèses et sescomposantes et son rôle;
* saisir la méthode d’établissement des coûts préétablis;
* définir le budget de section, le budget flexible et son utilité.
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file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/pagechx.htm [18/02/2004 10:41:50]
I. COUTS PREETABLIS
Définition1.
Hypothèses2.
Rôles3.
Processus de calcul des coûts préétablis4.
1. Définition
Le coût préétabli se définit comme étant « un coût évalué à priori, soit pour faciliter certainstraitements analytiques, soit pour permettre le contrôle de gestion à l’aide de l’analyse desécarts ». Il peut être déterminé :
- à partir des analyses techniques et économiques, coût préétabli s’appelle coût standard et il estconsidéré comme une norme,
- à partir d’un budget d’exploitation existant d’avance, on parle de coût budgété.
- à partir des informations comptables antérieures, le coût est dit coût moyen prévisionnel.
I - COUTS PREETABLIS
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section1.htm [18/02/2004 10:42:21]
I. COUTS PREETABLIS
Définition1.
Hypothèses2.
Rôles3.
Processus de calcul des coûts préétablis4.
2. Hypothèses
Les hypothèses de calcul des coûts préétablis sont des hypothèses qui portent sur l’activité :
- une activité normale : le coût préétabli déterminé selon l’activité normale est valable pourtoutes les périodes.
- une activité ajustée suivant la conjoncture d’une période déterminée: le coût préétabli issun’est valable que pour la période concernée.
B/ Hypothèses
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section11.htm [18/02/2004 10:42:30]
I. COUTS PREETABLIS
Définition1.
Hypothèses2.
Rôles3.
Processus de calcul des coûts préétablis4.
3. Rôles
- Evaluation rapide de la production:
Exemple : Un atelier fabrique des chaises dont le coût unitaire préétabli s’élève à 50 D la pièce. Orla production du mois est de 100 pièces.
Le coût de production prévisionnel de toute la production est : 50 x 100 = 5 000 D
- Contrôle des conditions internes d’exploitation :
Utilisé comme norme, le coût préétabli (standard) permet la comparaison entre ce qui devrait seproduire et ce qui s’est réellement produit.
C/ Rôles
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section12.htm [18/02/2004 10:42:30]
I. COUTS PREETABLIS
Définition1.
Hypothèses2.
Rôles3.
Processus de calcul des coûts préétablis4.
4. Processus de calcul des coûts préétabli
* Stades de calcul des coûts préétablis:
Les stades de calcul des coûts préétablis sont les mêmes que les stades du coût réel:
- stade d’approvisionnement,
- stade de production,
- stade de distribution.
* Composantes :
Comme les coûts réels, les coûts préétablis sont composés de :
- charges directes : (MOD, matière première...)
- charges indirectes imputées sur la base des unités d’œuvre
Ainsi, on aura :
coût préetabli = coût unitaire préetabli x quantité préetablie
Remarque : Pour tout ce qui va suivre on va supposer que le coût préétabli est un coût standard.
D/ Processus de calcul des coûts préétabli
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section13.htm [18/02/2004 10:42:30]
II. DETERMINATION DES STANDARDS
Etablissement des standards techniques1.
Etablissement des prix et coûts standards2.
1. Etablissement des standards techniques
1.1Matière première :
Pour déterminer les standards de consommation des matières premières deux cas se présentent :
- Une production de masse : sans aucune distinction des lots : dans ce cadre, les standards techniques sont établis à partirdes formules de composition.
Exemple : le dosage des matières, le rendement des produits à obtenir.
- Une production sur commande : Dans ce cadre, les standards sont déterminés à partir des nomenclatures qui définissentles pièces à fabriquer, les matières à employer...
Remarque : Il ne faut pas oublier le cadre réel de production où on peut rencontrer les déchets et les pertes diverses.D’où on doit tenir compte de leur évaluation.
1.2 Main-d’œuvre :
Le traitement de la main-d’œuvre nécessite l’analyse du temps dépensé pour l’exécution de la production. Eneffet, les standards à déterminer dans ce cadre sont des standards du temps.
Deux techniques sont possibles pour le calcul du temps :
* le chronométrage
* l’addition de temps élémentaires étudiés expérimentalement.
D’une manière générale, la détermination du standard est obtenue ainsi :
temps théorique de l'opération + temps de mise en marche + temps de relâche (repos physique) = TEMPS STANDARDDE L'EXECUTION
II - DETERMINATION DES STANDARDS
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section2.htm [18/02/2004 10:42:57]
II. DETERMINATION DES STANDARDS
Etablissement des standards techniques1.
Etablissement des prix et coûts standards2.
2. Etablissement des prix et coûts standards
2.1 Matière première : Le prix standard de matière première peut être soit :
* le prix standard de la dernière période, y compris les frais d’achat,
* un prix prévisionnel tenant compte de la conjoncture.
coût standard = prix unitaire standard x quantité standard
2.2 Main-d’œuvre : Le coût standard unitaire de la main-d’œuvre dépend du système derémunération applicable dans l’entreprise.
* soit une rémunération par pièce : le coût standard résulte du tarif à la pièce ou encore du tarifhoraire correspondant à un nombre de pièces standard,
* soit une rémunération par temps effectué : le coût standard est le temps standard multiplié par letarif horaire standard.
B/ Etablissement des prix et coûts standards
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section21.htm [18/02/2004 10:43:16]
III. BUDGETS DE SECTION
L’une des bases de calcul des coûts préétablis est la création et l’établissement des budgets.
Ce dernier est considéré comme un instrument de gestion prévisionnelle.
Définition et rôle1.
Budgets flexibles2.
II - DETERMINATION DES STANDARDS
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section3.htm [18/02/2004 10:43:25]
III. BUDGETS DE SECTION
Définition et rôle1.
Budgets flexibles2.
1. Définition et rôle
Le budget de section est « l’expression quantitative et financière d’un programme d’action envisagépour une période donnée ». Quatre programmes fondamentaux peuvent être traduits en budgets :
-les ventes,
-la production,
-les investissements,
-la finance.
Quelque soit le budget à établir, on lui attribue un double rôle :
- Contrôler l’évolution des charges d’une section à travers la comparaison entre les prévisions etles réalisations.
- Calculer les coûts standards des unités d’œuvre des sections.
A/ Définition et rôle
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section31.htm [18/02/2004 10:43:42]
III. BUDGETS DE SECTION
Définition et rôle1.
Budgets flexibles2.
2. Budgets flexibles
2.1 Définition :
« Un budget flexible est un budget de frais, établit pour différents niveaux d’activité d’un centre detravail ».
2.2 Utilité du budget flexible :
Le recours au budget flexible comme forme de budget de section peut être justifié par plusieursraisons:
- C’est un instrument de comparaison entre les conditions d’exploitation prévues et les conditions réelles.
- C’est un instrument qui permet un meilleur ajustement des charges à chaque niveau d'activitésachant que les charges variables ne sont pas tout à fait proportionnelles, comme les charges fixesne sont fixes qu’à court terme.
- C’est un moyen de calcul des standards en fonction d’un niveau d’activité prévisionnel.
A ce titre, il faut préciser qu’il y a deux systèmes de standards possibles :
* standard normal : Le coût standard de l’unité d’œuvre ,à utiliser, est toujours celui de l’activiténormale quelque soit le niveau de l’activité prévue.
* standard courant ou budgété : Le coût standard de l’unité d’œuvre est pris pour l’activitéescomptée de la prochaine période d’exploitation.
2.3Généralisation :
Le budget flexible peut être exprimé d’une manière générale en fonction du niveau d’activité x :
f(x) = CVU . X + CHARGES FIXES
tels que :
CVU : coût variable unitaire
f : fonction linéaire
B/ Budgets flexibles
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section32.htm [18/02/2004 10:43:42]
A RETENIR
* Un coût préétabli est un coût évalué, à priori, soit pour faciliter certains traitements analytiques,soit pour permettre le contrôle de gestion à l’aide de l’analyse des écarts.
* Le coût préétabli peut être :
- un coût standard,
- un coût budgété,
- un coût prévisionnel.
* La détermination des coûts standards est basée sur :
- les quantités standards (de matières, de temps,...);
- les coûts unitaires (de matières, de main-d’œuvre,...).
* Les budgets de section assurent un double rôle :
- contrôler l’évolution des charges des sections;
- calculer les coûts standards des unités d’œuvre.
A RETENIR
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/retenir.htm [18/02/2004 10:43:57]
APPLICATION
1°/ Etablir le budget flexible d’une section compte tenu de ces niveaux d’activité : 400 h, 500 h, 600 hsachant que le niveau normal correspond à 500 h et qu’on dispose des informations suivantes :
* Charges variables :
Charges de personnel 10 000
Autres services extérieurs 4 800
Energie 2 500Matières consommables 14 000
* Charges fixes :
- Amortissements 3 000 D
- Assurance 1 800 D
La section a fonctionné avec une activité de 400 heures et a dégagé les charges réelles suivantes :
charges par nature montant réel charges variables :
charges de personel
autres services extérieurs
enérgie
matières consommables
charges fixes :
amortissements
assurance
8 400
3 560
1 860
12 000
3 000
2 300TOTAL 30 620
2°/ Calculer les écarts entre les données réelles et le budget prévisionnel du niveau d’activité 400 h.
3° / Sachant que le standard est normal, calculer le coût standard global pour l’activité 600 h ?
APPLICATION
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/applica1.htm [18/02/2004 10:44:09]
SOLUTION
1°/
400 500 600 charges variables :
charges de personel
autres services extérieurs
énergie
matières consommables
charges fixes :
amortissements
assurance
8 000
3 840
2 000
11 200
3 000
1 800
10 000
4 800
2 500
14 000
3 000
1 800
12 000
5 760
3 000
16 800
3 000
1 800total 29 840 36 100 42 360coût horaire standard 74,6 72,2 70,6
2°/
CHARGES (400h) Réelles BudgetECART
perte gain
charges variables :
charges de personel
autres services extérieurs
energie
matières consomables
charges fixes :
amortissements
assurance
8 400
3 560
1 860
12 000
3 000
2 300
8 000
3 840
2 000
11 200
3 000
1 800
400
800
500
280
140
TOTAL 30 620 29 840 1 700 420
Ecart global = + 1280 ---- écart défavorable
3°/ Coût horaire standard = 72,2 D/heure
D’où le coût standard de l’activité sera : 72,2 x 600 = 43320 D.
1°/
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/solu.htm [18/02/2004 10:44:22]
Chapitre 11
L'analyse desécarts
Notion de base1.
Analyse de l'ecart surcharges directes
2.
Analyse des ecarts surcharges indirectes
3.
A retenir
Application
Solutioin
Evaluation
Introduction
Un des objectifs de la comptabilité de gestion est le contrôle de larentabilité et la localisation des responsabilités. Pour celà, il fautcomparer le coût calculé à une norme (coût standard) afin de dégagerune différence appelée: écart.
La connaissane des écarts et leur analyse par la suite permetd'apporter des actions correctives et améliorer ainsi les performacesde l'entreprise en se rapprochant des prévisions.
Objectif du chapitre
Définir et décomposer l'écart global.
Analyser l'écart sur charges directes et interpréter les résultatsobtenus.
Analyser l'écart sur charges indirectes et interpréter les résultatsobtenus.
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file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/index11.htm [18/02/2004 10:44:50]
I - NOTIONS DE BASE
Définition1.
Décomposition2.
Interprétation3.
1. Définition
Un écart se définit comme la différence entre les réalisations et les prévisions.
Ainsi :
Ecart = Coût réel - Coût préétabli
E = CR QR - CP QP
Avec :
E : écart global;
QR : quantité réelle;
Qp: Quantité préétablie;
CR: Coût réel;
CP: Coût préétabli.
I - NOTIONS DE BASE
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/sec1.htm [18/02/2004 10:45:37]
I - NOTIONS DE BASE
Définition1.
Décomposition2.
Interprétation3.
2. Décomposition L’écart peut être décomposé en :●
ð écart sur coût
ð écart sur quantité
En effet : E = CR QR - CP QP
E = CR QR - CP QP - CP QR + CP QR
E = (CR - CP) QR + (QR - QP) CP
ê ê
écart sur coût écart sur quantité L’Ecart global peut être décomposé en :●
- écart sur charges directes : matières premières, main-d’œuvre directe,...
- écart sur charges indirectes : frais de section
B/ Décomposition :
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/sec12.htm [18/02/2004 10:45:45]
I - NOTIONS DE BASE
Définition1.
Décomposition2.
Interprétation3.
3. Interprétation
L’analyse des écarts doit être orientée vers la recherche des causes afin de les améliorer ou lesneutraliser.
En effet, un écart positif est jugé défavorable du fait que, les coûts réels sont supérieurs auxprévisions et un écart négatif est jugé favorable parce que les coûts réels sont inférieurs aux prévisions.
Les causes des écarts peuvent provenir :
- des quantités : Nombre d’heures, nombre d’unités de matières, nombre d’unités d’œuvre: ils'agit d'un écart sur quantités.
- des coûts : Taux de salaire horaire, coût des matières, coûts des unités d’œuvre: il s'agit d'unécart sur coût.
Cette décomposition peut être shématisée ainsi:
1.3 Interprétation
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/sec13.htm [18/02/2004 10:45:45]
II - ANALYSE DE L’Écart SUR CHARGES DIRECTES
Analyse de l'écart sur matières premières1.
Analyse de l'écart sur main d'oeuvre directe (E/MOD)2.
1. Analyse de l’écart sur matières premières
1.1 Définition :On désigne par :
QR: Quantité réelle de matières;
QP: Quantité préétablie de matières;
CR: Coût unitaire réel de matières;
CP: Coût unitaire préétabli de matières.
Ainsi Ecart / Matières = QR CR - QP CP
= QR (CR - CP) + CP (QR - QP)
= Ecart sur Coût + Ecart sur Quantité
Par conséquent:
1.2 Interprétation des écarts : Un écart sur coût positif, par exemple, est un écart défavorable. En effet, le coûtréellement supporté (pour la quantité réelle) dépasse celui qui a été prévu. D’où un manque deperformance dont il faut localiser, rechercher et analyser les causes. Il peut s’agir, par exemple,d’un mauvais choix des fournisseurs, d’un manque d’informations sur les prix,... Si l’écart estnégatif, il est jugé favorable.
●
S’il s’agit d’un écart sur quantité positif, il peut se justifier par une productionsupérieure à celle prévue ou au contraire par des défaillances, telles que la multiplication depannes, l’existence de déchets excessifs, le manque de compétence des ouvriers,...
●
A
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/sec21.htm [18/02/2004 10:46:08]
II - ANALYSE DE L’Écart SUR CHARGES DIRECTES
Analyse de l'écart sur matières premières1.
Analyse de l'écart sur main d'oeuvre directe (E/MOD)2.
2. Analyse de l’écart sur main-d’œuvre directe (E/MOD)
2.1 Définition : On désigne par :
TR: Temps de travail réel.
TP: Temps de travail préétabli.
SR: Taux de salaire réel.
SP: Taux de salaire préétabli.
Ainsi E / MOD = TR SR - TP SP
= TR (SR - SP) + SP (TR - TP)
= Ecart sur salaire + Ecart sur temps de travail
2.2 Interprétation :
ð Un écart sur temps de travail positif peut résulter d’un manque de qualification des ouvriers,l’utilisation de la main-d’œuvre intérim et inversement.
ð Un écart sur salaire positif, par exemple, peut avoir pour cause la modification non prévu dessalaires.
II - ANALYSE DE L’ECART SUR CHARGES DIRECTES
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/sec22.htm [18/02/2004 10:47:04]
III - ANALYSE DES ECARTS SUR CHARGES INDIRECTES
C’est l’analyse des frais des sections. L’activité d’une section est mesurée par le nombre d’unitésd’œuvre.Ainsi Ecart/charges indirectes = ARCR - AP CP
Avec: AR: Nombre réel d'unités d'oeuvre (niveau d'activité du centre);
AP: Nombre préétabli d'unités d'oeuvre;
CR: Coût réel de l'unité d'oeuvre;
CP: Coût préétabli de l'unité d'oeuvre.
L’écart sur charges indirectes peut être décomposé en trois écarts, à savoir :
- écart sur budget,
- écart sur activité,
- écart sur rendement.
Ecart sur budget1.
Ecart sur activité2.
Ecart sur rendement3.
III - ANALYSE DES ECARTS SUR CHARGES INDIRECTES
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/sec3.htm [18/02/2004 10:48:44]
A RETENIR
- Un écart est la différence entre les réalisations et les prévisions.
- L'écart peut être décomposé en:
- écart sur coût et écart sur quantités;
- écart sur charges directes etécart sur charges indirectes.
- L'écart sur charges indirectes peut être décomposé en:
- écart sur budget;
- écart sur activité;
- écart sur rendement.
- Un écart est la différence entre les réalisations et les prévisions.
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/retenir.htm [18/02/2004 10:48:58]
APPLICATION
L’entreprise « Klou Klou » dont l’activité principale porte sur la production d'un produit P adopte laméthode des coûts préétablis pour contrôler sa production.
La fiche du coût préétabli de 1000 unités est la suivante :
è Matières premières : 1600 Kg à 4 D/Kg
è M.O.D. : 300 heures à 1,2 D/h
è Frais de section : 200 heures machines à 4,6 D/h
Sachant que les charges fixes prévisionnelles du trimestre sont de 4800 D.
A la fin de ce trimestre, les réalisations ont été les suivantes :
* Production : 19000 unités finies ayant consommé :
è Matières premières : 22500 Kg à 4,3 D/Kg
è M.O.D. : 6080 heures à 1,250 D/h
è Frais de section : 3610 h machine sachant que les frais de section s’élèvent
à 20.634 D dont 5472 sont des charges fixes.
Travail à faire
1°/ Présenter la fiche du coût préétabli pour une unité produite.
2°/ Déterminer dans un tableau, le coût de production réel et le coût de production
préétabli global du 2ème trimestre 20N. En déduire l’écart global.
3°/ A nalyser :
a- l’écart sur matières premières et M.O.D.
b- l’écart sur charges indirectes.
APPLICATION
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/application.htm [18/02/2004 10:49:48]
SOLUTION
1°/
Coût préétabli unitaireCharges directes
- Matières premières
- MOD
1,6
0,3
4
1,2
6,4
0,36Charges indirectes
- Frais de sections
- Charges fixes
0,2 4,6
0,92
4,8Coût préétabli unit. 12,48
2°/
Coût réel (19 000) Coût préétabli (20 000) Ecart
Q CU T Q CU T + -Charges directes
- Matières prem.
- MOD
28 500
6 080
4,3
1,25
122 550
7 600
30 400
5 700
4
1,2
121 600
6 840
950
760
Charges indirectes
- Frais de section
- Charges fixes
610 ,715 20 634 3 800 4,6
17 480
4 800
- 1 646
19 000 7,936 150 784 19 000 7,935 150 720 1 710 2 786
3°/
* Ecart/matières premières = 122 550 - 121 600 = 950 D.
ð Ecart/quantité = (28 500 - 30 400) x 4 = - 7 600 D.
ð Ecart/coût = (4,3 - 4) x 28 500 = + 8 550 D.
* Ecart/M.O.D. = 7 600 - 6 840 = + 1 140 D.
ð Ecart/temps = (6080 - 5 700) x 1,2 = + 456 D.
ð Ecart/taux = (1,25 - 1,2) x 6080 = + 304 D.
* Ecart/charges directes = 20634 -23504 = - 2566 D.
ð Ecart/budget = 3610 x 5,75 - (3610 x 4,6 + 4800) = - 772 D.
ð Ecart/activité = (3610 x 4,6 + 4800) - 5,8 x 3610 = + 468 D.
ð Ecart/rendement = 5,8 x 3610 - 4000 x 5,8 = - 2262 D.
SOLUTION
file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/solution.htm [18/02/2004 10:49:57]