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104 Année. — N0 1 (k «ni1 m . LE NUMERO : VINGT] CENTIMES. jhmüBm Dimanche 1er Janvier 1933 LE CODRRIEfi DE JOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLtS Paraissant te Dimanche . B O 3ST 3ST H ! XÆ E IDsT T S O b HB i ■•••••• i Six mois.«.«g. A "os Bureaux p* Posta Il U I I On s’abonne aux Bureaux du Journal et dans Hut/s les bureaux de poste. — L’abonnement est pafabîa d’avance et continue de plein droit jusqu’à réceptiow d’avis contraire. JGôj memoats partout du i” de chaque moi» BUREAUX^ SKWLÎS — 11» IPlaoe . .^irT-IV, il — SB:ML.îB TÊLÉPHOIE 4 Directeur Commerçât: E. VIGNON I IsT £3 K3 I? , T X O 7"T S .................... I fr. ST a ligne TP'RX^X: idess Annonces légales .................... Ventes volontaires. — Publicités commerciales. — Demandes (Pour tous renseignements écrire au journal) Les manuscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus offres d’emplois zr LE COURRIER DE L’OISE à ses Abonnés, à ses Lecteurs, à tous ses Amis, SES MEILLEURS SOUHAITS POUR 1933 L’Aaardw EMomipi </ Cette date, où l’on se trouve entre une année qui va finir et une autre qui va commen cer est toujours assez émou vante. On sait si bien que la série des ans qui se succèdent n’est pas pour chacun inépuisable... On se réjouit d’assis-Jer une fois de plus à ce renou vellement du calendrier. Ce jour aus si est celui des paroles aimables. On voudrait échanger des félicitations, formuler des vœux, caresser des es pérances, se répandre en propos ré confortants... 11 est toujours loisible à chacun d’y procéder en particulier. Pour nous, nous ne saurions ou blier la dureté des temps. Elle est ex ceptionnelle. Il y a de par le monde 30 millions de chômeurs. Dans tout pays industriel, un quart parfois mê me un tiers des travailleurs demeure dans l’impossibilité de trouver du tra vail. Chez nous, très relativement pri vilégiés, c’est la désorganisation croissante, c’est l ’a n a r c h i e économi que grandissante, en attendant l’anar chie pure et simple, vers laquelle nous marchons à grands pas. L ’E t a t se collectivise de plus en plus. Le Gouvernement Bohcour est .un gouvernement plus que jamais so cialisant qui ne peut tenir que grâce aii « préjugé favorable ». Préjugé tel lement favorable qu’il prépare la par ticipation, q u ’il devient une quasi participation!. On l’a bien vu par le vote du douzième. Le Législatif domi ne de plus en plus l’Exécutif. Le Lé gislatif lui-même est dominé par la IIe Internationale. Exemple et preuve: cet emprunt autrichien qu’on veut ga rantir j u s q u ’à concurrence de 350 millions de francs pour faire plaisir aux socialistes de Vienne. Ce sont les syndicats révolutionnaires qui font la loi, et, par eux les fonctionnaires syn diqués. Cet Etat désorganisé et impuissant n’a pas le sou. Il n’ose même pas faire connaître le montant du déficit. Il est obligé d’emprunter à la petite semai ne. Aujourd’hui 5 milliards de bons, précédemment, 7, milliards'!de francs; ce qui fait que, depuis le mois de mai, il a accru sa dette de 12 milliards... En moins de huit mois !.. On évalue approximativement le déficit budgé taire à 25 millions par jour... Si l’on tient compte du déficit des Postes et Télégraphes, du déficit des Chemins de fer, cela fait un trou de 1.500 mil lions à boucher tous les mois. Le Père Chéron ira loin avec ses cinq mil liards de bons ! Y ¥ ¥ Cet Etat impuissant et impécunieux ne fait aucune économie, il n’a au cune méthode. Il commet des stupidi tés comme par exemple l’achat de cet immeuble pour les Assurances socia les, payé quatre ou cinq fois le prix qu’en attendait la Société des Trans ports en commun à qui il appartenait d’abord. Il poursuit, sans argent, la réalisation de la gratuité scolaire ! Il y a pire, il désorganise toutes les acti vités privées 'seules productives. Il jette partout le désarroi et la confu sion. Nous le voyons, par exemple, percevoir 2 milliards d’impôts sur les Chemins de fer, obligé de ce chef de subvenir au déficit des transports fer roviaires et favoriser d’autre part les transports automobiles en consentant aux exploitants des ristournes impor tantes sur les droits d’essence... Je sais bien qu’il ne manquera pas de techniciens pour nous prouver par a+b que tout cela n’est contradictoi re qu’en apparence ! Peine perdue. Ce ne sont qu’arguties. Tout cela est confus, contradictoire quant au fond. Le public le sent, il n’a pas confiance. On jongle avec les milliards. On al- ligne des chiffres astronomiques. On marche droit à la faillite. Et pour re mède ? L’impôt. On va chercher l’ar gent où il se trouve. Il circulait ces temps derniers un projet mirifique, lequel consistait à. prélever 10 à 12 % sur le revenu global en prenant com me assiette la moyenne des revenus déclarés par chaque assujetti au cours des trois dernières années. Superbe ! Quoi de plus simple ! Quoi de plus juste en apparence... Les apparences, ici, sont trompeuses. Un tel projet est essentiellement désorganisateur de l’économie privée, la seule productive répétons - le. Quoi ? Vous basez un impôt sur des revenus déjà dépensés ! Sur des revenus qui ont été en s’a mincissant progressivement au cours de ces trois dernières années ! Ces revenus antérieurs ayant été consom més, employés la plupart du temps à combler des déficits, il vous faudra payer, sur une matière qui n’existe plus, un impôt de 10 à 12 % avec les revenus de l’année em cours eùx-mê- mes en voie de diminution sur celui des années précédentes. C’est un vol manifeste. Il y a plus, c’est une faute, c’est une sottise. Un tel impôt est une prime à la dissimulation, à l’exode des capitaux, à l’improductivité sur tout. A quoi bon travailler en effet ? A quoi bon courir des risques, à quoi bon produire? Cet impôt n’en est plus un, c’est un prélèvement sur le capi tal. Alors, dites-le ! * ¥ ¥ A côté de cela, nous voyons l’armée des fonctionnaires syndiqués, intan gibles, et par le fait même « surclas sés » ! Nous ne voulons aucun mal aux fonctionnaires, nous ue refusons pas de reconnaître leur utilité, mais, à pari les agents du fisc, il faut bien reconnaître qu’ils sont très largement improductifs. En sorte que c’est eux aussi les défendre que de protester contre les mesures qui tendent à désor ganiser la production. Lorsque la pro duction sera pratiquement réduite à rien, avec quoi l’Etat payera-t-il ses fonctionnaires ? Qu’ils le veuillent ou non les fonctionnaires ont partie liée avec le monde de la production. Tout ce qui compromet la production mena ce la stabilité du statut des fonction naires et plus directement qu’on ne pense. Il est vrai que pour s’en, rendre compte, il faudrait sortir de l’utopie socialiste, du rêve de l’Etatisation et de la socialisation universelle, et qu’il faudrait substituer à l’idée de l'Eco nomie dirigée celle de VEconomie or ganisée. C’est ainsi qu’à la racine des misères et des menaces de l ’h e u r e présente, nous retrouvoicis une idéo logie pernicieuse dont il importe de se départir au plus vite pour se placer sur le terrain pratique de toutes les collaborations nécessaires. Souhaiter qu’on le comprenne et qu’on agisse en conséquence est le meilleur vœu que mous puissions formuler aujourd’hui. A. C henet . « ----------------------------- ka Hépübîique des Camarades Les anciens députés Socialistes blackboulés aux dernières élections ne connaissent pas les affres du chômage, jugez plutôt : M. Piquemal, congédié brutalement* par ses électeurs, a demandé sa réinté gration dans les cadres de l’adminis tration des Postes où il exerçait autre fois son « activité » ? Le Ministre des P. T. T. ? en posses sion de cette demande, réprima fort mal un mouvement de mauvaise hu meur : — Réintégrer Piquemal ! dit-il, vous n’y pensez pas. Il pousserait ses cama rades à la grève. Il passa donc le dos sier de l’ancien député à M. Dalimier qui fit moins de façons. Ces jours-ci, M. Piquemal était nommé inspecteur des assurances sociales aux appointe ments de 60.000 francs par an. * * M. Georges Richard, ancien député S. F. I. O., avait subi au mois de mai le sort de son collègue Piquemal. Or, le « Journal Officiel » publiait dernièrement à la rubrique « Finan ces » : « Par décret rendu sur le rapport du Ministre des Finances, M. Georges Ri chard, ancien député, est nommé Tré sorier-payeur de la Côte française des Somalis ». Les ouvriers réduits au chômage, les cultivateurs victimes de la mévente de leurs produits, les commerçants ruinés par la crise, seront heureux d’appren dre qu’après avoir tant « souffert pour l’idée » les anciens députés socialistes ont trouvé au sein de la république « bourgeoise » de justes consolations. Ainsi parlait IM.Ghéron « Il n’est pas possible d’accroître les charges qui pèsent sur les contribua bles. C’est une œuvre de déflation bud gétaire qu’il faut accomplir. Oui, mes sieurs, il faut se mettre en face de la vérité. Il faut hacher dans les dépen ses, renoncer partiellement à certaines promesses faites, s’aider d’un énergi que contrôle financier pour réduire considérablement le train de maison. Vous me ferez Thonneur de croire que j’ai là-dessus quelques. idées précises dans Tesprit ». Ainsi parfait Chéron... quand il n’était pas ministre des Finances. C’était au Sénat, voici moins d’un an : exacte ment le 24 mars 1932. Maintenant qu’il est ministre, soyez-en sûrs, il fera exac tement le contraire. Attendons... DANS LA PRESSE DE L'OISE Notre confrère et ami M. Louis Rous sel, fait connaître qu’il cesse ses fonc tions de rédacteur en chef de la « Tri bune de l’Oise ». Depuis cinq ans, M. Roussel, con frère aimable, travailleur de tous les instants, s’était donné de tout cœur au journal où il avait conquis tant de réel les sympathies. A côté de sa besogne quotidienne, il s’intéressa à diverses initiatives, notamment aux œuvres de progrès social qui l’attiraient plus par ticulièrement et auxquelles il veut se consacrer plus complètement encore. Nous tenons à adresser à notre ami Roussel, nos plus vives sympathies. L. Le Ministère Paul Boncour et les Députés de l’Oise Nos lecteurs savent que par 379 voix contre 106, la Chambre a accordé sa confiance au Ministère Paul Boncour. Le nouveau gouvernement au point de vue financier s’est contenté d’user de la formule suivante : « Le moment venu, nous indiquerons la méthode et l'ampleur de la question budgétaire. La première chose du gouvernement est de faire table rase des solutions dé jà étudiées par la Commission des Fi nances de la Chambre. Pour la question des dettes de guer re, la déclaration envisage un règle ment général recherché « avec une ex trême prudence » par des négociations dont l’orientation a été marquée par le vote de la Chambre du 12 décembre. Au fond, déclaration vague et flou. Naturellement, MM. Aubaud, Düpuis, Schmidt et Vassal ont voté pour le gou- vernemont eartelliste, ils voteraient tout aussi bien pour un ministère Bîom ou Doriot. M. de l’Aigle a refusé très justement sa confiance à un ministère qui appa raît comme incapable de faire le bien et susceptible seulement de faire beau coup de mal au pays. Des économies à réaliser Dernièrement, notre confrère Pierre Audiat, dans « Paris-Midi », parlait de ces 18 préfets sans préfecture qui sont à la « disposition » du Ministre et qui touchent, sans rien faire, 116.666 fr. 66 centimes par an. C’est, remarquait spirituellement M. Pierre Audiat, une indemnité de chô mage sé’àeuse — et il continuait son article en ces termes : « Mais combien l’existence de ces fa voris doit être mélancolique. Je me les représente — peut-être à tort — réunis, tous les dix-huit, dans quelque salon de la place Beauvau. Les lambris sont dorés, les fauteuils recouverts de ve lours rouge, et la table est jonchée de cartes à jouer et de verres à moitié vides. Parfois, pour chasser l’ennui, un dos préfe-ts s ’a s s i e d devant un juiann mécanique et se donne 1 illusion de fai re mouvoir les touches. Un autre essaie une réussite, ou cherche à lire l’avenir dans les cartes. Un autre raconte des histoires d’almanacbs, un autre tourne les pages d’un livre fatigué ; celui-ci somnole, celui-là lisse ses cheveux et sa barbe. « Les journées passent, monotones, maussades, vides. Parfois, rarement, hélas ! car les affaires vont mal, l’en voyé du patron ouvre la porte du sa- bm aux préfets et dit : « Untel, on vous demande ; il y a quelque chose pour vous ; tâchez de plaire. » Alors, Untel se lève non sans fierté, donne un coup d’œil dans la glace, et disparaît derriè re la tenture. Puis, comme ceux qui n'ont lias été appelés se lamentent sur la misère des temps, le philosophe de la troupe les réconforte en disant : s Qu'est-ce que ça peut vous fiche, puisque le patron nous donne un fi xe * » « Oui, répondent lesp autres en chœur, niais pour les petits cadeaux, nous nous mettons la ceinture ». L ------------------------- Ghimbre d’Ajriciilture de l'Oise | Concours Général Agricole de Paris Detfième Session ordinaire de 1932 LaChambre d’Agriculture de l’Oise a tenusa deuxième session ordinaire de 1932le jeudi 15 décembre, dans une «allede la Préfecture, à Beauvais, sous la p’ésidence de M. Alexandre Goré, bréspent, assisté de MM. Demory et Reyipn, vice-présidents ; de M. G. Bou lange, secrétaire ; de M. Steiner, se- crétjre adjoint et de M. Lenglen, Le- fèvn Abel, Dumont, Leclère, Bouland, Hemy Girard, Duvivier, des Gourtils, DebiiHeux et Borrée, membres. M; Le Beau, préfet de l’Oise, empô- phé,s’était fait représenter par M. Bar- but,directeur des Services Agricoles. M. Loi'sel, président de la Chambre îde Ommerce assistait à la séance ainsi queM. le Docteur Ghardeaux, docteur dcsocrvices vétérinaires et de M. Bou ton, secrétaire-administratif et agent- 'ù/iptable. ii, tsi excusés MM. Doulrict, Les impôts sont trop lourds. « L’Ani mateur des Temps Nouveaux » le prou ve une fois de plus dans un tableau suggestif et donne le seul moyen de sortir du dilemme de la vie chère et des impôts exagérés : que l’Etat ré duise son train de vie, qu’il fasse des économies : Voici une ménagère qui fait son mar ché. Sur onze articles qu’elle paie 56 fr. 50, le fisc a prélevé .21 fr. 49. Donc, en réalité, la brave dame a ache té 35 fr. 01 de marchandises et 21 fr. 49 d’impôts. Or, l’impôt ne se mange pas et no nourrit pas. Un litre de vin rouge... 1,80 0,22 Un kilo de sucre 3,90 1,05 Un paquet de poivre... 3,50 0,78 Un litre de rhum 23,00 11,43 Un paquet de thé 4,00 1,28 Une boîte de cacao 8,00 2,20 Une plaque de chocolat 3,25 0,85 Un litre de vinaigre 1,75 0,35 Un kilo de sel 1,40 0,63 Un paquet de café 4,00 1,60 Un litre d’essence 1,90 1,10 56,50 “ 21,49 On objectera que c’est la vie chère qui oblige l’Etat à ces lourds impôts. Oui ! mais ce sont ces impôts exagérés qui font la vie chère. Gomment en s-W tir ? Un seul moyen : que l’Etat restreigne son train de vie qui ne correspond plus du tout aux possibilités des contribua bles. . Un premier effort doit être fait dès le prochain budget dont l’équilibre ne peut être assuré dans l’état de choses actuel. Un autre effort devra suivre en vue d’une restriction des dépenses faite sur une échelle suffisante pour permet tre la réduction des impôts. A défaut, il ne restera plus aux contribuables que la ressource de faire la grève... A oubliez pas les étrennes des tubercu leux et leurs familles. Pour eux achetez le timbre à 0 fr. 10 : le Timbre doré « Joie de Vivre ». Abs' j crüberT. A.’ü’ouverture de la séance, M. De- vice-président, adresse les féli citations de la Chambre à M. Alexan- ùco Goré, pour sa brillante élection au jpeiiat et l’assure de ses sentiments de fympathie. ^ Après approbations du procès-verbal de la dernière séance, la lecture de la (Correspondance et avoir donné son avis favorable au projet du budget 1933 de llnhce départemental agricole, la Chambre d’Agriculture décide de coor donner et de codifier les usages locaux du département, remplit des question- i!an’cjs Poui’ l’assemblée des présidents de Chambres d’agriculture de France, entend le compte rendu de M. Barbut sur les essais qui ont été Sait à la ferme de 1 Asile d’Aliénés de Clermont, par M. Steiner et par lui-même sur l’engrais sement des porcs et les résultats obte nus, désigne à nouveau MM. A. Goré et Lefèvre Abel comme membres de l’Office Agricole départemental, désigne quatre experts par canton pour l’ap plication de la loi de finances du 31 mars 1932 sur les calamités agricoles, s’entretient des élections des membres de la Chambre des arrondissements de Beauvais et de Clermont et de ceux qui œeprosentent les associations agricoles >1 A huront lieu au début de 1933, déci de de demandessénergiquement'au mi nistre de la guerre d’abandonner le projet de faire effectuer des tirs trois fois par semaine sur le champ de tir de Nivillers et même de supprimer ce champ de tir dont l’utilité ne se justifie pas du tout, donne des renseignements à M. H. Girard qu’elle a chargé de faire un rapport sur la situation agricole du département, puis elle émet des vœux relatifs au blé et aux mélasses. Pour le blé, la Chambre d’Agricultu re reprend le vœu adopté le 29 novem bre dernier par la Société des Agricul teurs de l’Oise, dans son assemblée gé nérale de Senlis, vœu dont le texte a été publié dans le « Courrier de l’Oise ». En ce qui concerne les mélasses, la Chambre d’Agriculture, considérant la grande quantité de mélasses produite en France, demande l’interdiction to tale de l’importation des mélasses étrangères. * « Saisi de ces vœux par la Chambre d’Agriculture, M. de l’Aigle, député, a fait la réponse suivante : -Monsieur le Président de la Chambre d’Agriculture de l’Oise, |e m’empresse de répondre à votre lettre du 16 décembre, ainsi que du vœu et de la résolution émis lors de votre session du 15 courant, relative ment au Marché du Blé. Ainsi que j’ai eu l’avantage de l’écri re à M. le Président de la Société des Agriculteurs de l’Oise à la date du 4 décembre courant, je me permets de vous rappeler que, seul des députés du département, j’ai voté, le 17 novembre dernier, contre la création d’un Office d’Etat du Blé, me rencontrant ainsi avec vous sur un point important de cette question. J’ai pris également bonne note de vo tre désir concernant les mélasses étrangères. Et je vous prie d’agréer, M. le Pré sident l’assurance de mes sentiments très distingués et bien dévoués. M arquis de l’Aigle. Office Agricole de l’Oise JARDINS OUVRIERS Récompenses pour 1932 aux Institu teurs et Institutrices de l’arrondisse- jnqnt de Senlis. en 1933 AVIS Le Concours général agricole de Pa ris se tiendra, en 1933, au Parc des Ex positions de la ville de Paris (Porte de Versailles) du lundi 13 au dimanche 19 m ars 1933. A ce concours seront admis les ani maux reproducteurs des espèces bovi ne, ovine, porcine et caprine, les ani maux gras des espèces bovine, ovine et porcine, les chiens de berger, les pro duits agricoles et horticoles, les vins, cidres, poirés et eaux-de-vie. Un con- oours beurrier, un concours de porcs gras abattus et un concours de volail les mortes y seront organisés. Le programme de ce concours ainsi que des formules de déclarations sont à la disposition des intéressés au Mi nistère de l’Agriculture (Direction de l’Agriculture, troisième Bureau) ainsi <iu’à la Rréfeclure, et dans les Sous- Préfectures. Les déclarations des exposants doi vent être adressées : Pour les produits et les animaux (ceux du concours beurrier exceptés) au Ministère de l’Agriculture, le 25 janvier 1933, au plus tard ; Pour tous animaux du concours beurrier, au Ministère de l’Agricultu re, le 10 février 1933 au plus tard ; Toutefois, en ce qui concerne les vins, cidres, poirés et eaux-de-vie, les déclarations seront reçues à la Pré fecture le 15 janvier 1933 au plus tard. Convocation ies Réservistes en 1933 Le Ministre de la Guerre vient de donner des instructions préliminaires en vue de la préparation des mesures à envisager concernant les convoca tions des réservistes qui auront lieu au titre de l’exercice budgétaire de 1933, c’est-à-dire dont.les dépenses sont à envisager pour les périodes du pre mier janvier 1933 au 31 mars 1934. Les convocations porteront sur : 1° Les militaires du service armé de la première réserve appartenant aux classes convoquées en 1932 et anté rieurement, qui n’ont pu, par suite d’ajournement, accomplir leur premiè re période d’exercice. Les réservistes des classes 1927 et 1928, n’accompli ront qu’ultérieurement leur première période d’exercice de la première ré serve ; 2° Les réservistes du service armé de la classe 1927 qui sont affectés à des formations de D. G. A. et de D. A. T. Pour ces militaires la période sera de six jours. 3° Environ 16.000 officiers de réserve à convoquer dans l’ordre d’urgence sui vant : a) Les sous-lieutenants dans leurs troisième année de grade ; b) Les offi ciers de réserve proposables pour l’avancement dans de bonnes condi tions et n’ayant pas encore accompli le nombre de périodes voulu. A noter que les sous-officiers de ré serve qui désirent passer le brevet de chef de section ont la faculté d’accom plir une période volontaire qui peut être d’un jour au minimum et huit jours au maximum. Note pour MM. les Bonstructeurs et Usagers d’extincteurs d’incendie Appareils à pression de Gaz Instituteurs Primes de 75 francs et vives félicita tions : MM. Brisset, à Betz ; Dhallu, à ' aumoise ; Guidet, à Fresnoy-la-Ri- viere. vTAfrï™6 ^ francs et félicitations : MM. Mats, à Chaumont-Gouvieux ; Hes- Bn, à Acy-en-Multien. Abonnement à une Revue Horticole : MM. Dulac, à Plailly ; Kohler, à Gou- vieux ; Despatin, à Senlis ; Routier, à Boran ; Folliot, à Barbery. Institutrices Abonnements : Mlles Vialatte, à Cu- vergnon ; Renard, à Villers-Saint- r rambourg ; Becquet, à Ognon ; Her- ÙT à Rosoy-en-Multien ; Crussen, à Rouville. Mise en application du décret du il Août 1931 Un décret du 11 août 1931 a soumis, sous réserve de diverses prescriptions de détail à fixer par arrêtés ministé riels, certaines catégories d’appareils à pression de gaz à l’obligation, avant mise en service, d’une visite et épreu ve chez le constructeur et a prévu l’exécution éventuelle des mêmes opé rations chez les usagers dans des con ditions à fixer également par arrêtés ministériels. Par arrêté du 30 juillet 1932, cette réglementation est devenue applicable à partir du premier janvier 1933, aux extincteurs d’incendie de capacité au moins égale à 5 litres et fonctionnant sous pression. En conséquence, MM. les construc teurs ne pourront, postérieurement à cette date, livrer aucun de ces appa reils dans le département, sans avoir obtenu des Ingénieurs du Service des Münes et dans leurs propres ateliers, la visite et l’épreuve réglementaires. D’autre part, les extincteurs en ser vice au premier janvier 1933 devant, à la diligence des usagers, être soumis au mêmes opérations dans un délai va riable de 1 à 3 ans, suivant l’ancienneté des appareils, lesdits usagers sont in vités à faire connaître à la Préfecture le nombre et la date de mise en servi ce des extincteurs qu’ils possèdent. Pour faciliter le recensement des ap pareils, MM. les Constructeurs sont in vités de leur côté à adresser le plus tôt possible à la Préfecture des listes complètes de leurs clients en résidence dans le département en indiquant pour chacun d’eux, la date de mise en ser vice des divers extincteurs qui lui ont été livrés. Placez à l’intérieur de vos lettres un timbre antituberculeux, vous secouerez ainsi l'apathie de bien des gens. Assemblée Bénérale des Commerçants et Industriels de la régmn de Crégy-en-Valois L’assemblée annuelle a eu lieu l’au tre dimanche sous la présidence de M. Mercereau, l’actif et dévoué président de ce groupement. Un déjeuner amical a précédé cette réunion. A la table d’honneur, M. Mau- ny, vice-président de la Confédération des groupes commerciaux et indus triels de France, président de la Fé dération des Groupes commerciaux et industriels de l’Oise ; M. Mercereau, président du groupement de la région de Crépy ; M. Pierre Moquet, président du groupement des commerçants et in dustriels de Senlis ; M. Macaire, tré sorier du groupement de Crépy ; MM. Thuillier et Mestre, de Nanteuil ; MM. Maxime Clair, Dieux, Paul Bonamy, juge suppléant au tribunal de com- ui e roc cio Stmlip ; V.CUUÎ 11, Dpui vip t*,. Gatolotto, Hérissy, d’Hubert, • Bàr- barant, huissier ; Paillard, Praquin, J. Cardin, Fluteaux, Julien Cardin, De*s- prez, Souply, Veckmann, Desloges, etc., la presse locale, soit 120 convives qui liront le plus grand honneur à l’excel lent menu de l’Hôtel des 3 Pigeons. Au champagne, M. Mercereau présen ta les excuses de M. Soualle, président d’honneur de la Fédération, retenu par des engagements antérieures et formu la ses "plus vifs regrets, il eut des pa roles (aimables pour MM. Maxime Clair, Thuillier, Mauny, Moquet et Bo namy, ainsi que pour MM. les Direc teurs des Banques et M. Barbarant, sans oublier la presse. M. Mauny traduisant les sentiments des convives, félicita M. Mercereau pour l’activité qu’il donne à son grou pement qui, de 80 membres inscrits l’année dernière, comprend mainte nant 358 sociétaires. C’est là un résul tat magnifique. Après quelques paroles de M. Thuil lier, doyen par l’âge du groupement, se tint l’assemblée générale avec un grand nombre de commerçants et industriels de la région de Crépy venus se joindre aux convives. M. Mercereau après avoir adressé un souvenir ému aux disparus du Grou pement, donna la parole au trésorier qui fit connaître que le solde en caisse était de 5.590 fr. 92. Puis M. le Président donnekjecture d ’u n très intéressant rapport moral, dont il est inutile de reproduire les sept pages qu’il contient, puisque tous les membres du Groupement l’ont reçu ou vont le recevoir. Signalons cependant que les sombres journées de juillet 1926 y sont évo quées, la baisse de l’impôt sur le chif fre d’affaires de 900 millions à 500 mil lions, pourtant certaines suggestions préconisées par nos groupements au raient pu être retenues, pour le plus grand profit de tous, entr’autres la sup pression de l’impôt de patente, en ré- partissant équitablement .sur quatre contributions directes existantes, et frappant sept millions de contribua bles,- la charge des dépenses commu nales et départementales jusqu’à ce jour supportée au mépris de toute jus tice par un million et demi de paten tés « tout seuls ». Si d’autre part, on voulait se décider à remplacer l’im pôt sur le chiffre d’affaires par une « taxe’à l’origine », notre charge fis cale diminurait encore de 20 %. Si ces deux réformes s’accomplissaient, outre ■que le Trésor n’y perdrait rien, au contraire, le chiffre « fatal » de notre feuille d’impôt se trouverait allégé de 40 plus 20, soit 60 j%, dans ces condi tions, la concurrence jouerait bien vite et provoquerait, évidemment une bais se importante des prix et du coût de la vie. Le rapport de M. Mercereau traita également du projet de budget pour 1933, lequel ne prévoit aucune amélio ration du sort des commerçants- et in dustriels, au contraire. M. Mercereau clôtura le passage de cet exposé par une protestation éner gique contre l’augmentation de la pa tente du fait du recensement opéré der nièrement par les contrôleurs en vue de la révision des bases de cet impôt déjà alourdi par les centimes nouveaux votés cette année par certaines assem blées départementales et communales. Enfin, après avoir démontré l’effort constant du Comité directeur, M. le Président a dit deux mots sur la ques tion des « timbres primes » qu’il se réservait de traiter plus longuement dans une réunion extraordinaires des commerçants libres de la région. Le rapport de M. Mercereau fut lon guement applaudi et à l’unanimité, le bureau sortait avec M. Mercereau à la présidence fut maintenu. M. Mauny prit ensuite la parole et dans une chaleureuse improvisation, il salua le Groupement de Crépy, le plus nombreux et un des mieux disciplinés, il complimenta ensuite M. Mercereau pour son excellent rapport qu’il re mettra à la Confédération. Puis avec force, il fit le procès de< l’impôt et des mesures envisagées pour frapper en core le commerçant et l’industriel, et demanda l’union la plus grande pour faire triompher dans un avenir pro chain, les justes et légitimes revendi cations des groupements. M. Mauny fut salué par des applau dissements. L’ordre du jour suivant a ensuite été voté à l’unanimité : Les membres du Groupements des Commerçants et des Industriels de la Région de Crépy, réunis le 18 décem bre 1932, en Assemblée Générale sta-

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B U R E A U X ^S K W L Î S — 11» IP laoe . .^ irT -IV , i l — SB :M L .îB

T Ê L É P H O I E 4

Directeur Commerçât: E. VIGNON

I Is T £3 K 3 I ? , T X O 7" T S.................... I fr. ST a ligne

T P 'R X ^ X : i d e s sAnnonces légales....................

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z rLE COURRIER DE L’OISE

à ses Abonnés, à ses Lecteurs, à tous ses Amis,

SES MEILLEURS SOUHAITS POUR 1933

L’Aaardw E M o m ip i< /

C ette d a te , où l ’o n se tro u v e e n t r e u n e a n n é e q u i v a f in ir e t u n e a u t r e q u i v a c o m m e n ­ce r e s t to u jo u r s a s se z é m o u ­

v a n te . O n s a it si b ie n q u e la sé r ie des a n s q u i se s u c c è d e n t n ’e s t p a s p o u r c h a c u n in é p u isa b le ... O n se r é jo u i t d ’assis-Jer u n e fo is d e p lu s à ce r e n o u ­v e l le m e n t d u c a le n d r ie r . Ce jo u r a u s ­si e s t c e lu i d es p a ro le s a im a b le s . O n v o u d r a i t é c h a n g e r d es fé l ic i ta t io n s , f o rm u le r d es v œ u x , c a re s s e r d es e s ­p é ra n c e s , se r é p a n d re en p ro p o s r é ­c o n fo r ta n ts . . . 11 e s t to u jo u r s lo is ib le à c h a c u n d ’y p ro c é d e r e n p a r t ic u l ie r .

P o u r n o u s , n o u s n e s a u r io n s o u ­b l ie r la d u r e té d es te m p s . E lle e s t e x ­c e p tio n n e lle . Il y a de p a r le m o n d e 30 m il l io n s d e c h ô m e u rs . D a n s to u t p a y s in d u s t r ie l , u n q u a r t p a r fo is m ê ­m e un t ie r s d es t r a v a i l le u r s d e m e u re d a n s l ’im p o s s ib il i té de tro u v e r d u t r a ­v a il. Chez n o u s , t r è s r e la t iv e m e n t p r i ­v ilé g ié s , c ’e s t la d é s o rg a n is a tio n c ro is s a n te , c ’e s t l ’a n a r c h ie é c o n o m i­q u e g r a n d is s a n te , e n a t te n d a n t l’a n a r ­c h ie p u r e e t s im p le , v e rs la q u e lle n o u s m a rc h o n s à g ra n d s p a s .

L ’E ta t se co llec tiv ise de p lu s en p lu s . L e G o u v e rn e m e n t B o h c o u r e s t .un g o u v e rn e m e n t p lu s q u e ja m a is so ­c ia l is a n t q u i n e p e u t te n i r q u e g râc e a ii « p r é ju g é fa v o ra b le ». P ré ju g é te l­le m e n t f a v o ra b le q u ’il p r é p a re la p a r ­t ic ip a t io n , q u ’il d e v ie n t u n e q u a s i p a r tic ip a tio n ! . O n l ’a b ie n v u p a r le v o te d u d o u z ièm e . L e L é g is la t if d o m i­n e de p lu s e n p lu s l ’E x é c u tif . L e L é ­g is la t i f lu i-m ê m e e s t d o m in é p a r la I I e In te rn a t io n a le . E x e m p le e t p re u v e : c e t e m p r u n t a u t r ic h ie n q u ’o n v e u t g a ­r a n t i r j u s q u ’à c o n c u r re n c e d e 350 m il lio n s de f r a n c s p o u r f a ir e p la is i r a u x so c ia l is te s d e V ien n e . Ce s o n t les s y n d ic a ts r é v o lu t io n n a ir e s q u i f o n t la lo i, e t, p a r e u x le s f o n c t io n n a ir e s s y n ­d iq u é s .

C et E ta t d é s o rg a n is é e t im p u is s a n t n ’a p a s le so u . Il n ’ose m ê m e p a s fa ire c o n n a î t r e le m o n ta n t d u d éfic it. Il e s t o b lig é d ’e m p r u n te r à la p e t i te s e m a i­n e . A u jo u r d ’h u i 5 m il l ia rd s de b o n s , p ré c é d e m m e n t, 7, m illia rd s '!d e f r a n c s ; ce q u i f a i t q u e , d e p u is le m o is de m a i, il a a c c ru sa d e t te de 12 m il lia rd s ... E n m o in s de h u i t m o is !.. O n év a lu e a p p ro x im a tiv e m e n t le d é fic it b u d g é ­ta i r e à 25 m il lio n s p a r jo u r . . . Si l ’on t i e n t c o m p te d u d é f ic it d e s P o s te s e t T é lé g ra p h e s , d u d éfic it d e s C h e m in s de fe r , ce la f a i t u n t r o u d e 1.500 m il­lio n s à b o u c h e r to u s le s m o is . L e P è re C h é ro n i r a lo in av ec ses c in q m il­l ia r d s de b o n s !

Y ¥ ¥C et E ta t im p u is s a n t e t im p é c u n ie u x

n e f a i t a u c u n e éco n o m ie , il n ’a a u ­c u n e m é th o d e . Il c o m m e t d es s tu p id i­té s co m m e p a r e x e m p le l ’a c h a t d e ce t im m e u b le p o u r le s A s s u ra n c e s so c ia ­les, p a y é q u a t r e ou c in q fo is le p r ix q u ’e n a t te n d a i t la S o cié té d es T r a n s ­p o r ts e n c o m m u n à q u i il a p p a r te n a i t d ’a b o rd . Il p o u r s u i t , s a n s a rg e n t , la r é a l is a t io n de la g r a tu i té sc o la ire ! Il y a p ire , il d é s o rg a n is e to u te s les a c t i ­v ité s p r iv é e s 'seu les p ro d u c tiv e s . Il j e t te p a r to u t le d é s a r ro i e t la c o n fu ­s io n . N o u s le v o y o n s , p a r ex e m p le , p e rc e v o ir 2 m il l ia rd s d ’im p ô ts s u r les C h e m in s de fe r , o b lig é de ce c h e f de s u b v e n ir a u d é fic it d e s t r a n s p o r t s f e r ­ro v ia i re s e t f a v o r is e r d ’a u t r e p a r t les t r a n s p o r t s a u to m o b ile s e n c o n s e n ta n t a u x e x p lo i ta n ts d es r is to u r n e s im p o r ­ta n te s s u r le s d r o i ts d ’essen ce ... J e sa is b ie n q u ’il n e m a n q u e r a p a s de te c h n ic ie n s p o u r n o u s p ro u v e r p a r a + b q u e to u t c e la n ’e s t c o n t ra d ic to i­re q u ’e n a p p a re n c e ! P e in e p e rd u e . Ce n e s o n t q u ’a rg u tie s .

T o u t ce la e s t c o n fu s , c o n tra d ic to ir e q u a n t a u fo n d . L e p u b lic le s e n t, il n ’a p a s co n fia n ce .

O n jo n g le av e c le s m il l ia rd s . O n a l- lig n e d e s c h iff re s a s tro n o m iq u e s . O n m a rc h e d r o i t à la fa il l i te . E t p o u r r e ­m è d e ? L ’im p ô t. O n v a c h e r c h e r l ’a r ­g e n t o ù il se tro u v e . Il c i r c u la i t ces te m p s d e r n ie r s u n p r o je t m ir if iq u e , l e q u e l c o n s i s t a i t à. p r é l e v e r 1 0 à 1 2 %s u r le re v e n u g lo b a l e n p r e n a n t c o m ­m e a s s ie t te l a m o y e n n e d es r e v e n u s d é c la ré s p a r c h a q u e a s s u je t t i a u c o u rs d e s t r o is d e rn iè re s a n n é e s . S u p e rb e ! Q u o i d e p lu s s im p le ! Q u o i de p lu s ju s t e e n a p p a re n c e .. . L es a p p a re n c e s , ic i, s o n t tro m p e u s e s . U n te l p r o je t e s t e s s e n tie l le m e n t d é s o rg a n is a te u r de l ’é c o n o m ie p r iv é e , la se u le p ro d u c t iv e ré p é to n s - le . Q u o i ? V o u s b a s e z u n im p ô t s u r d e s re v e n u s d é jà d é p e n sé s ! S u r d e s r e v e n u s q u i o n t é té en s ’a ­m in c is s a n t p ro g re s s iv e m e n t a u c o u rs d e ces t r o is d e rn iè re s a n n é e s ! Ces r e v e n u s a n té r ie u r s a y a n t é té c o n s o m ­m é s , e m p lo y é s la p lu p a r t d u te m p s à c o m b le r d es d é fic its , il v o u s f a u d r a p a y e r , s u r u n e m a tiè re q u i n ’e x is te p lu s , u n im p ô t d e 10 à 12 % avec le s r e v e n u s d e l ’a n n é e em c o u r s e ù x -m ê - m e s e n v o ie d e d im in u t io n s u r c e lu i

d es a n n é e s p ré c é d e n te s . C’e s t u n vol m a n ife s te . Il y a p lu s , c ’e s t u n e fa u te , c ’e s t u n e so tt ise . U n te l im p ô t e s t u n e p r im e à la d is s im u la t io n , à l ’ex o d e d es c a p ita u x , à l ’im p ro d u c tiv ité s u r ­to u t. A q u o i b o n t r a v a i l le r en effe t ? A q u o i b o n c o u r i r d es r is q u e s , à q u o i b o n p r o d u ire ? C et im p ô t n ’e n e s t p lu s u n , c ’e s t u n p r é lè v e m e n t s u r le c a p i­tal. A lo rs , d ite s - le !

*¥ ¥A cô té de ce la , n o u s v o y o n s l ’a rm é e

d es f o n c t io n n a ir e s s y n d iq u é s , in t a n ­g ib le s , e t p a r le f a i t m ê m e « s u r c la s ­sés » ! N o u s n e v o u lo n s a u c u n m a l a u x fo n c t io n n a ir e s , n o u s u e re fu s o n s p a s d e r e c o n n a î t r e le u r u til i té , m a is , à p a r i les a g e n ts d u fisc , il f a u t b ien r e c o n n a î tr e q u ’i ls s o n t t r è s la rg e m e n t im p ro d u c t if s . E n so r te q u e c ’e s t eu x a u s s i le s d é fe n d re q u e de p r o te s te r c o n tre le s m e s u re s q u i te n d e n t à d é s o r ­g a n is e r la p ro d u c tio n . L o rs q u e la p ro ­d u c t io n s e ra p r a t iq u e m e n t r é d u i te à r ie n , av e c q u o i l ’E ta t p a y e ra - t- i l ses f o n c t io n n a ir e s ? Q u ’ils le v e u ille n t ou n o n le s f o n c t io n n a ir e s o n t p a r t i e liée avec le m o n d e d e la p ro d u c tio n . T o u t ce q u i c o m p ro m e t la p ro d u c t io n m e n a ­ce la s ta b il i té du s t a tu t d es f o n c tio n ­n a i re s e t p lu s d ir e c te m e n t q u ’on ne p e n se . Il e s t v ra i q u e p o u r s ’en, r e n d re co m p te , il f a u d r a i t s o r t i r de l ’u to p ie so c ia lis te , d u rêv e de l ’E ta t is a t io n et de la so c ia l is a t io n u n iv e rse lle , e t q u ’il f a u d r a i t s u b s t i tu e r à l ’id é e de l 'E c o ­n o m ie d ir ig ée ce lle de V E c o n o m ie o r­g a n isé e . C’e s t a in s i q u ’à la ra c in e des m is è re s e t d es m e n a c e s d e l ’h e u re p ré s e n te , n o u s retrouvoicis u n e id é o ­log ie p e rn ic ie u s e d o n t il im p o r te de se d é p a r t i r a u p lu s v ite p o u r se p la c e r s u r le t e r r a in p r a t iq u e d e to u te s les c o l la b o ra t io n s n é c e s s a ire s . S o u h a ite r q u ’o n le c o m p re n n e e t q u ’on ag isse en c o n s é q u e n c e e s t le m e il le u r v œ u q u e m ous p u is s io n s fo rm u le r a u j o u r d ’h u i.

A. Ch e n e t . « -----------------------------

ka Hépübîique des C am aradesL es a n c ie n s d é p u té s S o c ia lis te s

b la c k b o u lé s a u x d e rn iè re s é lec tio n s ne c o n n a is s e n t p a s le s a ffre s d u ch ô m ag e , ju g e z p lu tô t :

M. P iq u e m a l, c o n g é d ié b ru ta le m e n t* p a r ses é le c te u rs , a d e m a n d é s a r é in té ­g ra tio n d a n s les c a d re s de l ’a d m in is ­tr a t io n des P o s te s où il e x e rç a i t a u t r e ­fo is so n « a c tiv ité » ?

Le M in is tre des P . T. T. ? en p o sse s ­s io n de ce tte d e m a n d e , r é p r im a fo rt m a l u n m o u v e m e n t de m a u v a is e h u ­m e u r :

— R é in té g re r P iq u e m a l ! d it- il , vous n ’y p e n se z p as . Il p o u s s e ra i t ses c a m a ­ra d e s à la g rèv e . Il p a s s a d o n c le d o s­s ie r de l’a n c ie n d é p u té à M. D a lim ie r q u i fit m o in s de faço n s. Ces jo u rs -c i, M. P iq u e m a l é ta i t n o m m é in s p e c te u r des a s s u ra n c e s so c ia le s a u x a p p o in te ­m e n ts de 60.000 f ra n c s p a r an .

** •

M. G eorges R ic h a rd , a n c ie n d é p u té S. F . I. O., a v a it su b i a u m ois de m a i le s o r t de so n co llèg u e P iq u em a l.

Or, le « J o u r n a l Officiel » p u b lia i t d e rn iè re m e n t à la ru b r iq u e « F in a n ­ces » :

« P a r d é c re t r e n d u s u r le r a p p o r t du M in is tre des F in a n c e s , M. G eorges R i­c h a rd , a n c ie n d é p u té , e s t n o m m é T ré ­s o r ie r -p a y e u r de la Côte f ra n ç a is e des S o m alis ».

Les o u v r ie rs r é d u its a u ch ô m ag e , les c u l t iv a te u rs v ic tim e s de la m év en te dele u rs p ro d u its , les c o m m e rç a n ts ru in é s p a r la c r ise , s e ro n t h e u re u x d ’a p p r e n ­d re q u ’a p rè s a v o ir t a n t « so u ffe rt p o u r l ’idée » les a n c ie n s d é p u té s so c ia lis te s o n t tro u v é a u se in de la ré p u b liq u e « b o u rg e o ise » de ju s te s c o n so la tio n s .

Ainsi parlait IM.Ghéron« Il n ’e s t p a s p o ss ib le d ’a c c ro ître les

c h a rg e s q u i p è s e n t s u r les c o n tr ib u a ­b les. C’e s t u n e œ u v re de d é fla tio n b u d ­g é ta ire q u ’il f a u t a c c o m p lir . O ui, m e s ­s ie u rs , il f a u t se m e ttre en face de la v é r ité . Il f a u t h a c h e r d a n s les d é p e n ­ses, r e n o n c e r p a r t ie l le m e n t à c e r ta in e s p ro m e sse s fa ite s , s ’a id e r d ’u n é n e rg i­qu e c o n trô le f in a n c ie r p o u r r é d u ire c o n s id é ra b le m e n t le t r a in de m a iso n . V ous m e fe rez T h o n n e u r de c ro ire que j ’a i là -d e s su s q u e lq u e s . idées p ré c ise s d a n s T e sp r it ».

A in s i p a r f a i t C héron ... q u a n d il n ’é ta i t p a s m in is tr e des F in a n c e s . C’é ta it a u S é n a t , vo ic i m o in s d ’u n a n : e x a c te ­m e n t le 24 m a rs 1932. M a in te n a n t q u ’il e s t m in is tre , so y e z-en s û rs , il fe ra e x a c ­te m e n t le c o n tra ire .

A tte n d o n s ...

DANS LA PRESSE DE L'OISEN o tre c o n frè re e t am i M. L o u is R o u s­

se l, f a i t c o n n a îtr e q u ’il ce sse ses fo n c ­t io n s de ré d a c te u r e n ch e f de la « T r i ­b u n e de l ’O ise ».

D ep u is c in q a n s , M. R o u sse l, co n ­f rè re a im a b le , t r a v a i l le u r de to u s les in s ta n ts , s ’é ta i t d o n n é de to u t c œ u r a u jo u r n a l où il a v a it co n q u is t a n t de ré e l­les s y m p a th ie s . A cô té de s a b eso g n e q u o tid ie n n e , il s ’in té r e s s a à d iv e rse s in it ia t iv e s , n o ta m m e n t a u x œ u v re s de p ro g rè s so c ia l q u i l ’a t t i r a ie n t p lu s p a r ­tic u liè re m e n t e t a u x q u e lle s il v e u t se c o n s a c re r p lu s co m p lè te m e n t en co re .

N ous te n o n s à a d r e s s e r à n o tre am i R o u sse l, n o s p lu s v iv e s sy m p a th ie s .

L.

Le Ministère Paul Boncour et les Députés de l’Oise

N os le c te u rs s a v e n t que p a r 379 vo ix c o n tre 106, la C h am b re a a c co rd é sa co n fia n ce a u M in is tè re P a u l B oncou r.

Le n o u v ea u g o u v e rn e m e n t a u p o in t de vu e f in a n c ie r s ’e s t c o n te n té d ’u se r de la fo rm u le s u iv a n te : « Le m o m en t v e n u , n o u s in d iq u e ro n s la m éth o d e et l 'a m p le u r de la q u e s tio n b u d g é ta ire . L a p re m iè re ch o se du g o u v e rn e m e n t e s t de f a ir e ta b le r a s e des so lu tio n s d é­jà é tu d iée s p a r la C om m ission des F i­n a n c e s de la C h am b re .

P o u r la q u e s tio n des d e ttes de g u e r ­re , la d é c la ra tio n e n v isa g e u n rè g le ­m e n t g é n é ra l re c h e rc h é « avec u n e e x ­trê m e p ru d e n c e » p a r des n é g o c ia tio n s d o n t l’o r ie n ta t io n a é té m a rq u é e p a r le vo te de la C h a m b re du 12 d écem b re .

A u fond , d é c la ra tio n v a g u e e t flou. N a tu re lle m e n t, MM. A u b a u d , D ü p u is , S c h m id t e t V assa l o n t vo té p o u r le g o u - v e rn e m o n t e a r te l l is te , ils v o te ra ie n t to u t a u s s i b ie n p o u r u n m in is tè re B îo m ou D orio t.

M. de l ’A ig le a re fu sé trè s ju s te m e n t sa co n fia n ce à u n m in is tè re q u i a p p a ­r a î t com m e in c a p a b le de fa ire le b ie n e t su sc e p tib le s e u le m e n t de fa ire b e a u ­coup de m a l a u p ay s .

D es éco n o m ies à réaliser

D e rn iè re m e n t, n o tre c o n frè re P ie r re A u d ia t, d a n s « P a r is -M id i », p a r la i t de ces 18 p ré fe ts s a n s p ré fe c tu re qui so n t à la « d isp o s itio n » d u M in is tre e t qui to u c h e n t, s a n s r ie n fa ire , 116.666 fr. 66 c e n tim e s p a r an .

C’es t, r e m a rq u a i t s p ir itu e lle m e n t M. P ie r re A u d ia t, u n e in d e m n ité de chô­m age s é ’à e u se — e t il c o n t in u a i t son a r t ic le en ces te rm e s :

« M ais co m b ien l ’e x is te n c e de ces fa ­vo ris d o it ê tre m é lan c o liq u e . Je m e les r e p ré s e n te — p e u t-ê tre à to r t — ré u n is , to u s les d ix -h u it, d a n s q u e lq u e sa lo n de la p la c e B e au v a u . Les la m b r is so n t d o rés , les fa u te u ils re c o u v e r ts de ve­lo u rs ro u g e , e t la ta b le e s t jo n c h é e de c a r te s à jo u e r e t de v e r re s à m oitié v ides. P a r fo is , p o u r c h a s s e r l ’e n n u i, u n d o s préfe-ts s ’a s s ie d d e v a n t un ju iann m é c a n iq u e e t se d o n n e 1 illu s io n de fa i­re m o u v o ir les to u ch es. U n a u t re essa ie u n e ré u s s i te , ou c h e rc h e à l ire l ’a v e n ir d a n s les c a r te s . U n a u t re ra c o n te des h is to ire s d ’a lm a n a c b s , u n a u t re to u rn e les p a g e s d ’u n liv re fa tig u é ; c e lu i-c i so m n o le , c e lu i- là lis se ses ch e v eu x e t s a b a rb e .

« Les jo u rn é e s p a s se n t, m o n o to n e s , m a u ssa d e s , v ides. P a r fo is , r a r e m e n t, h é la s ! c a r le s a ffa ire s v o n t m a l, l ’e n ­voyé d u p a tro n o u v re la p o r te d u sa - bm a u x p ré fe ts e t d it : « U n te l, on vous d e m a n d e ; il y a q u e lq u e chose p o u r vous ; tâ ch e z de p la ire . » A lo rs , U ntel se lève n o n s a n s fie rté , d o n n e u n coup d ’œ il d a n s la g lace , e t d is p a ra î t d e r r iè ­re la te n tu re . P u is , com m e ce u x qui n 'o n t lia s é té a p p e lé s se la m e n te n t s u r la m is è re des te m p s , le p h ilo so p h e de la tro u p e les ré c o n fo r te en d is a n t : s Q u 'e s t-ce qu e ça p e u t vo u s fiche, p u isq u e le p a t ro n n o u s d o n n e u n fi­xe * » « Oui, r é p o n d e n t lesp a u tre s en c h œ u r, n ia is p o u r les p e tits cad eau x , n o u s n o u s m e tto n s la c e in tu re ».

L

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Ghimbre d’Ajriciilture de l'Oise | Concours Général Agricole de ParisD etfièm e S essio n o rd in a i re de 1932

L aC h am b re d ’A g r ic u ltu re de l ’Oise a te n u s a d eu x ièm e se ss io n o rd in a i re de 1932le je u d i 15 d éc em b re , d a n s u n e

« a lled e la P ré fe c tu re , à B e au v a is , so u s l a p’é s id en c e de M. A le x a n d re Goré, b ré sp e n t, a s s is té de MM. D em ory e t Reyipn, v ic e -p ré s id e n ts ; de M. G. B ou­la n g e , s e c ré ta ire ; de M. S te in e r , se - c r é t j r e a d jo in t e t de M. L e n g le n , L e- fè v n A bel, D u m o n t, L ec lère , B o u lan d , Hemy G ira rd , D u v iv ie r, des G ourtils , D ebiiH eux e t B o rrée , m e m b res .

M; Le B eau , p ré fe t de l ’O ise, em pô- p h é ,s’é ta i t f a i t r e p r é s e n te r p a r M. B a r- b u t ,d ire c te u r des S e rv ic e s A g rico les .

M. Loi'sel, p ré s id e n t de la C h a m b re îde O m m erce a s s is ta i t à la sé a n c e a in s i queM . le D o c te u r G h ard ea u x , d o c te u r d cso c rv ice s v é té r in a i re s e t de M. B o u ­ton, s e c r é ta ir e - a d m in is tr a t i f e t a g e n t- 'ù /ip ta b le .

ii, tsi e x c u s é s M M . D o u l r i c t ,

Les im p ô ts s o n t tro p lo u rd s . « L ’A n i­m a te u r des T em p s N o u v ea u x » le p ro u ­ve u n e fois de p lu s d a n s u n ta b le a u su g g e s tif e t d o n n e le seu l m o y en de s o r t i r d u d ilem m e de la v ie ch è re et des im p ô ts e x a g é ré s : qu e l ’E ta t r é ­d u ise so n t r a in de v ie , q u ’il fa sse des éco n o m ies :

V oici u n e m é n a g è re q u i fa it son m a r ­ché. S u r onze a r t ic le s q u ’elle p a ie 56 fr. 50, le fisc a p ré le v é .21 fr. 49. D onc, en ré a lité , la b ra v e d am e a a c h e ­té 35 fr. 01 de m a rc h a n d is e s e t 21 fr. 49 d ’im p ô ts . Or, l ’im p ô t n e se m a n g e p a s e t no n o u r r i t p a s .U n l i t r e de v in ro u g e ... 1,80 0,22U n k ilo de s u c re 3,90 1,05Un p a q u e t de p o iv re ... 3,50 0,78U n l i t re de rh u m 23,00 11,43U n p a q u e t de th é 4,00 1,28U ne b o îte de c a c a o 8,00 2,20U ne p la q u e de ch o c o la t 3,25 0,85U n li t r e de v in a ig r e 1,75 0,35U n k ilo de s e l 1,40 0,63U n p a q u e t de c a fé 4,00 1,60U n li t re d ’e s s e n c e 1,90 1,10

56,50 “ 21,49On o b je c te ra qu e c ’e s t la v ie ch è re

q u i o b lig e l ’E ta t à ces lo u rd s im pôts. O ui ! m a is ce so n t ces im p ô ts ex a g é rés q u i fo n t la v ie ch è re . G om m ent e n s-W t i r ?

U n seu l m o y en : qu e l’E ta t r e s tre ig n e so n t r a in de v ie q u i ne c o rre sp o n d p lu s d u to u t a u x p o ss ib ilité s des c o n tr ib u a ­b le s . .

U n p r e m ie r e ffo rt d o it ê tre fa it dès le p ro c h a in b u d g e t d o n t l ’é q u ilib re ne p e u t ê tre a s s u ré d a n s l ’é ta t de choses a c tu e l. U n a u tre effo rt d e v ra su iv re en v u e d ’u n e r e s tr ic t io n des d é p e n se s fa ite s u r u n e éch e lle su f f isa n te p o u r p e rm e t­tre la r é d u c tio n des im p ô ts . A d éfau t, il ne r e s te r a p lu s a u x c o n tr ib u a b le s que la re s so u rc e de fa ire la g rève ...

A oubliez pas les étrennes des tubercu­le u x et leurs fam illes. P our e u x achetez le tim bre à 0 fr . 10 : le T im bre doré « Joie de V ivre ».

A bs' j crüberT.

A.’ü ’o u v e r tu re de la sé a n c e , M. De- v ic e -p ré s id e n t, a d re s s e les fé li­

cita tions de la C h a m b re à M. A le x a n - ùco Goré, p o u r s a b r i l la n te é lec tio n a u

jp e iia t e t l ’a s s u re de se s s e n tim e n ts de fy m p a th ie .

A près a p p ro b a tio n s d u p ro c è s -v e rb a l de la d e rn iè re s é a n c e , la le c tu re de la (C orrespondance e t a v o ir d o n n é son av is favorab le a u p ro je t d u b u d g e t 1933 de l ln h c e d é p a r te m e n ta l ag r ic o le , la C ham bre d ’A g ric u ltu re d éc id e de c o o r­d o n n e r et de co d ifie r le s u sa g e s lo c au x du d é p a r te m e n t, r e m p l it des q u e s tio n - i!a n ’cjs P ou i’ l’a s sem b lée des p ré s id e n ts de C ham bres d ’a g r ic u l tu re de F ra n c e , e n te n d le com pte r e n d u de M. B a rb u t s u r les e ssa is qui o n t é té Sait à la fe rm e de 1 A sile d ’A liénés de C le rm o n t, p a r M. S te in e r e t p a r lu i-m ê m e s u r l ’e n g r a is ­se m e n t des p o rcs e t les r é s u l ta ts o b te ­n u s , d és ig n e à n o u v e a u MM. A. Goré e t Lefèvre A bel com m e m e m b re s de l’Office A grico le d é p a r te m e n ta l , d é s ig n e q u a tre e x p e r ts p a r c a n to n p o u r l ’a p ­p lic a tio n de la lo i de f in a n c e s d u 31 m a rs 1932 s u r le s c a la m ité s a g r ic o le s , s ’e n tre tie n t des é lec tio n s des m e m b res de la C ham bre des a r ro n d is s e m e n ts de B eau v a is e t de C le rm o n t e t de ce u x q u i

œ e p ro se n te n t le s a s so c ia tio n s ag r ic o le s >1 A h u r o n t lie u a u d é b u t de 1933, d é c i­de de d e m a n d e s s é n e rg iq u e m e n t 'a u m i­n is tre de la g u e r re d ’a b a n d o n n e r le p ro je t de fa ire e ffec tu e r des t i r s tro is fois p a r se m a in e s u r le c h a m p de t i r de N iv ille rs e t m êm e de s u p p r im e r ce ch am p de t i r d o n t l ’u ti l i té ne se ju s tif ie p a s du to u t, d o n n e des re n s e ig n e m e n ts à M. H. G ira rd q u ’elle a c h a rg é de fa ire u n ra p p o r t s u r la s i tu a tio n a g r ic o le du d é p a r te m e n t, p u is e lle ém e t des v œ u x re la tifs a u b lé e t a u x m é lasses .

P o u r le b lé , la C h a m b re d ’A g r ic u ltu ­re re p re n d le v œ u ad o p té le 29 n o v em ­b re d e rn ie r p a r la S o cié té des A g ric u l­te u rs de l ’O ise, d a n s so n a ssem b lée g é ­n é ra le de S e n lis , v œ u d o n t le te x te a été p u b lié d a n s le « C o u rr ie r de l ’O ise ».

En ce q u i c o n c e rn e les m é la sses , la C ham bre d ’A g ric u ltu re , c o n s id é ra n t la g ra n d e q u a n ti té de m é la s se s p ro d u ite en F ra n ce , d e m a n d e l ’in te rd ic tio n to ­ta le de l ’im p o r ta tio n des m é la s se s é tra n g è re s .

*• «

S aisi de ces v œ u x p a r la C h a m b re d ’A g ric u ltu re , M. de l ’A ig le , d é p u té , a fa it la ré p o n se s u iv a n te :

-M onsieu r le P ré s id e n t de la C h a m b re d ’A g ric u ltu re

de l ’Oise,| e m ’e m p re s se de ré p o n d re à v o tre

le ttre d u 16 d é c e m b re , a in s i qu e du vœ u e t de l a ré so lu tio n ém is lo rs de votre se ss io n d u 15 c o u ra n t, r e la t iv e ­m e n t a u M a rc h é d u Blé.

A insi que j ’a i e u l ’a v a n ta g e de l ’é c r i ­re à M. le P ré s id e n t de la S o cié té des A g ricu lteu rs de l ’O ise à la d a te d u 4 décem bre c o u ra n t, je m e p e rm e ts de vous ra p p e le r que, se u l des d é p u té s du d ép a rtem e n t, j ’a i vo té , le 17 n o v em b re d ern ie r, c o n tre la c ré a tio n d ’u n Office d ’E ta t d u B lé, m e r e n c o n tr a n t a in s i avec vous s u r u n p o in t im p o r ta n t de ce tte ques tion .

J ’ai p r is é g a le m e n t b o n n e n o te de vo­tr e dés ir c o n c e rn a n t les m é la s se s é tra n g è res .

E t je vo u s p r ie d ’a g ré e r , M. le P r é ­s id e n t l ’a s s u ra n c e de m es s e n tim e n ts trè s d is tin g u és e t b ie n dévoués.

M a rq u is de l’A igle.

Office A g ric o le de l ’OiseJA R D IN S OUVRIERS

R écom penses p o u r 1932 a u x I n s t i tu ­teurs e t I n s t i tu t r ic e s de l ’a r ro n d is s e - jn q n t de S en lis .

e n 1 9 3 3

A V I SLe C on co u rs g é n é ra l a g r ic o le de P a ­

r is se t ie n d ra , en 1933, a u P a rc des E x ­p o s it io n s de la v ille de P a r is (P o r te de V ersa ille s) d u lu n d i 13 a u d im a n c h e 19 m a rs 1933.

A ce c o n c o u rs s e ro n t a d m is les a n i ­m a u x r e p ro d u c te u rs des e sp èc es b o v i­ne, ov in e , p o rc in e e t c a p r in e , les a n i ­m a u x g ra s des e sp èc es bov in e , o v in e e t p o rc in e , les c h ie n s de b e rg e r , les p ro ­d u its a g r ic o le s e t h o r tic o le s , les v in s , c id re s , p o iré s e t ea u x -d e -v ie . U n co n - oo u rs b e u r r ie r , u n c o n c o u rs de p o rcs g ra s a b a ttu s e t u n co n c o u rs de v o la il­les m o rte s y s e ro n t o rg a n isé s .

Le p ro g ra m m e de ce c o n c o u rs a in s i q u e des fo rm u le s de d é c la ra t io n s so n t à la d isp o s itio n des in té re s s é s a u M i­n is tè re de l ’A g r ic u ltu re (D ire c tio n de l’A g ric u ltu re , tro is iè m e B u re a u ) a in s i <iu’à la R réfeclure, e t d a n s les S o u s- P ré fe c tu re s .

L es d é c la ra t io n s des e x p o s a n ts d o i­v e n t ê tre a d re s sé e s :

P o u r les p ro d u its e t les a n im a u x (ce u x du c o n c o u rs b e u r r ie r ex c ep té s) a u M in is tè re de l ’A g ric u ltu re , le 25 ja n v ie r 1933, a u p lu s ta rd ;

P o u r to u s a n im a u x d u co n c o u rs b e u r r ie r , a u M in is tè re de l ’A g r ic u ltu ­re , le 10 fé v r ie r 1933 a u p lu s ta rd ;

T o u te fo is , en ce q u i c o n c e rn e les v in s , c id re s , p o iré s e t e a u x -d e -v ie , les d é c la ra tio n s s e ro n t re ç u e s à la P r é ­fe c tu re le 15 ja n v ie r 1933 a u p lu s ta rd .

Convocation ies Réservistes en 1933Le M in is tre de la G u erre v ie n t de

d o n n e r des in s t ru c t io n s p ré lim in a i re s en vue de la p r é p a ra t io n des m e su re s à e n v is a g e r c o n c e r n a n t les co n v o c a ­tio n s des ré s e rv is te s q u i a u r o n t lie u a u t i t r e de l ’ex e rc ic e b u d g é ta ir e de 1933, c ’e s t-à -d ire d o n t.le s d é p e n se s so n t à e n v is a g e r p o u r les p é r io d e s d u p r e ­m ie r ja n v ie r 1933 a u 31 m a rs 1934.

L es co n v o c a tio n s p o r te ro n t s u r :1° Les m il i ta ire s d u se rv ic e a rm é de

la p re m iè re ré se rv e a p p a r te n a n t au x c la sse s c o n v o q u é es e n 1932 e t a n té ­r ie u re m e n t, q u i n ’o n t p u , p a r su ite d ’a jo u rn e m e n t , a c c o m p lir le u r p re m iè ­re p é r io d e d ’ex e rc ic e . L es ré s e rv is te s des c la sse s 1927 e t 1928, n ’a c c o m p li­r o n t q u ’u l té r ie u re m e n t le u r p re m iè re p é r io d e d ’ex e rc ic e de la p re m iè re r é ­se rv e ;

2° Les ré s e rv is te s d u se rv ic e a rm é de la c la sse 1927 q u i so n t a ffec tés à des fo rm a tio n s de D. G. A. e t de D. A. T. P o u r ces m il i ta ire s la p é r io d e s e ra de s ix jo u rs .

3° E n v iro n 16.000 o ffic ie rs de ré se rv e à co n v o q u e r d a n s l ’o rd re d ’u rg e n c e s u i ­v a n t :

a) Les s o u s - l ie u te n a n ts d a n s le u rs tro is iè m e a n n é e de g ra d e ; b) L es offi­c ie rs de ré s e rv e p ro p o sa b le s p o u r l’a v a n c e m e n t d a n s de b o n n e s c o n d i­tio n s e t n ’a y a n t p a s e n c o re ac c o m p li le n o m b re de p é r io d e s v ou lu .

A n o te r que le s so u s-o ffic ie rs de r é ­se rv e qu i d é s ire n t p a s s e r le b re v e t de ch e f de se c tio n o n t la fa c u lté d ’ac c o m ­p l i r u n e p é r io d e v o lo n ta ire q u i p e u t ê tre d ’u n jo u r a u m in im u m e t h u i t jo u rs a u m a x im u m .

Note pour MM. les Bonstructeurs et Usagers d’extincteurs d’incendie

A p p a re ils à p re s s io n de Gaz

In s t i tu te u r s P rim es de 75 f ra n c s e t v ives fé lic ita ­

tions : MM. B r is se t, à B etz ; D h a llu , à ' aum oise ; G u idet, à F re sn o y -la -R i- viere.

vTAfrï™6 ^ f ra n c s e t fé lic ita tio n s : MM. M ats, à C h a u m o n t-G o u v ieu x ; H es- Bn, à A cy -en -M u ltien .

A b o n n em en t à u n e R evue H o rtico le : MM. D ulac , à P la il ly ; K o h le r, à G ou- v ieux ; D e sp a tin , à S e n lis ; R o u tie r , à B oran ; F o llio t, à B a rb e ry .

I n s t i tu t r ic e s A b o n n em e n ts : M lles V ia la tte , à C u-

v e rg n o n ; R e n a rd , à V il le r s -S a in t- r ra m b o u rg ; B ecq u e t, à O gnon ; H er- Ù T à R o so y -e n -M u ltie n ; C ru sse n , à R ouville .

M ise en a p p l ic a tio n d u d é c re td u i l A o û t 1931

U n d é c re t d u 11 a o û t 1931 a so u m is , so u s ré se rv e de d iv e rse s p re s c r ip tio n s de d é ta il à f ix e r p a r a r r ê té s m in is té ­r ie ls , c e r ta in e s c a té g o rie s d ’a p p a re i ls à p re s s io n de g az à l ’o b lig a tio n , a v a n t m ise e n se rv ic e , d ’u n e v is ite e t é p re u ­ve chez le c o n s tru c te u r e t a p ré v u l ’e x é c u tio n é v e n tu e lle des m êm es o p é ­r a t io n s chez les u s a g e r s d a n s des c o n ­d itio n s à f ix e r é g a le m e n t p a r a r r ê té s m in is té r ie ls .

P a r a r r ê té d u 30 ju i l le t 1932, ce tte ré g le m e n ta tio n e s t d ev e n u e a p p lic a b le à p a r t i r d u p r e m ie r ja n v ie r 1933, a u x e x t in c te u rs d ’in c e n d ie de c a p a c ité a u m o in s ég a le à 5 l i t re s e t fo n c tio n n a n t so u s p re s s io n .

E n c o n sé q u e n c e , MM. les c o n s tru c ­te u rs n e p o u r ro n t, p o s té r ie u re m e n t à ce tte d a te , l iv r e r a u c u n de ces a p p a ­re ils d a n s le d é p a r te m e n t, s a n s a v o ir o b te n u des I n g é n ie u rs d u S e rv ice des M ünes e t d a n s le u rs p ro p re s a te l ie r s , la v is i te e t l ’é p re u v e ré g le m e n ta ire s .

D’a u tre p a r t , le s e x t in c te u r s en s e r ­v ice a u p re m ie r ja n v ie r 1933 d e v a n t, à la d ilig e n c e des u s a g e rs , ê tre so u m is a u m êm es o p é ra tio n s d a n s u n d é la i v a ­r ia b le de 1 à 3 a n s , s u iv a n t l ’a n c ie n n e té des a p p a re ils , le sd its u s a g e r s s o n t in ­v ité s à fa ire c o n n a î tr e à la P ré fe c tu re le n o m b re e t la d a te de m ise e n s e rv i­ce des e x t in c te u r s q u ’ils p o ssè d en t.

P o u r fa c il i te r le re c e n s e m e n t des a p ­p a re ils , MM. les C o n s tru c te u rs s o n t in ­v ité s de le u r cô té à a d r e s s e r le p lu s tô t p o ss ib le à la P ré fe c tu re des lis te s co m p lè te s de le u rs c l ie n ts e n ré s id e n c e d a n s le d é p a r te m e n t en in d iq u a n t p o u r c h a c u n d ’eu x , la d a te de m ise e n s e r ­v ice des d iv e rs e x t in c te u r s q u i lu i o n t é té liv ré s .

Placez à l’in té r ieu r de vos le ttres un tim bre an titubercu leux , vous secouerez ainsi l'apathie de b ien des gens.

Assemblée Bénérale des Commerçants et Industriels

de la régmn de Crégy-en-ValoisL ’a s sem b lée a n n u e lle a e u lie u l ’a u ­

tre d im a n c h e so u s la p ré s id e n c e de M. M e rc e rea u , l ’a c tif e t d év o u é p ré s id e n t de ce g ro u p e m e n t.

U n d é je u n e r a m ic a l a p ré c é d é ce tte ré u n io n . A la ta b le d ’h o n n e u r , M. M au- n y , v ic e -p ré s id e n t de la C o n féd é ra tio n d es g ro u p e s c o m m e rc ia u x e t in d u s ­tr ie ls de F ra n c e , p ré s id e n t de la F é ­d é ra tio n des G roupes c o m m e rc ia u x e t in d u s t r ie ls de l ’O ise ; M. M e rc e rea u , p ré s id e n t d u g ro u p e m e n t de la rég io n de C rép y ; M. P ie r re M oquet, p ré s id e n t d u g ro u p e m e n t des c o m m e rç a n ts e t in ­d u s tr ie ls de S e n lis ; M. M a ca ire , t r é ­s o r ie r d u g ro u p e m e n t de C rép y ; MM. T h u il l ie r e t M estre , de N a n te u il ; MM. M ax im e C la ir , D ieux , P a u l B o n a m y , ju g e s u p p lé a n t a u t r ib u n a l de com -ui e roc cio S tm lip ; V.CUUÎ 11, Dpui vip t*,.G atolotto , H érissy , d ’H u b e r t, • B à r- b a r a n t , h u is s ie r ; P a il la rd , P ra q u in , J. C a rd in , F lu te a u x , J u l ie n C a rd in , De*s- p rez , S o u p ly , V e c k m a n n , D esloges, etc., la p re s s e loca le , so it 120 co n v iv es q u i l iro n t le p lu s g ra n d h o n n e u r à l ’ex c e l­le n t m e n u de l ’H ôtel des 3 P ig e o n s .

A u c h a m p a g n e , M. M e rc e re a u p r é s e n ­ta les e x c u se s de M. S o u a lle , p r é s id e n t d ’h o n n e u r de la F é d é ra tio n , r e te n u p a r des e n g a g e m e n ts a n té r ie u re s e t fo rm u ­la ses "plus v ifs re g re ts , il e u t des p a ­ro le s (a im a b le s p o u r MM. M axim e C lair, T h u il l ie r , M a u n y , M oque t e t B o­n a m y , a in s i qu e p o u r MM. les D irec ­te u rs des B a n q u e s e t M. B a rb a ra n t , s a n s o u b lie r la p re sse .

M. M a u n y t r a d u i s a n t les s e n tim e n ts d es con v iv es, fé lic ita M. M e rc e re a u p o u r l ’a c tiv i té q u ’il d o n n e à so n g ro u ­p e m e n t q u i, de 80 m e m b re s in s c r i ts l ’a n n é e d e rn iè re , c o m p re n d m a in te ­n a n t 358 so c ié ta ire s . C’e s t là u n r é s u l­t a t m a g n if iq u e .

A p rè s q u e lq u e s p a ro le s de M. T h u il­lie r , d o y en p a r l’âg e d u g ro u p e m e n t, se t in t l ’a s sem b lée g é n é ra le avec u n g ra n d n o m b re de c o m m e rç a n ts e t in d u s t r ie ls de la ré g io n de C rép y v e n u s se jo in d re a u x conv ives.

M. M e rc e re a u a p rè s a v o ir a d re s s é u n so u v e n ir ém u a u x d is p a ru s d u G ro u ­p e m e n t, d o n n a la p a ro le a u tr é s o r ie r q u i fit c o n n a ître qu e le so lde en c a isse é ta i t de 5.590 fr. 92.

P u is M. le P ré s id e n t d o n n e k je c tu re d ’u n trè s in té r e s s a n t r a p p o r t m o ra l, d o n t il e s t in u ti le de re p ro d u ire les s e p t p a g e s q u ’il c o n tie n t , p u is q u e to u s les m e m b re s d u G ro u p e m e n t l ’o n t re ç u ou v o n t le recev o ir .

S ig n a lo n s c e p e n d a n t q u e les so m b re s jo u rn é e s de ju i l le t 1926 y so n t évo­q u ées, la b a is se de l’im p ô t s u r le c h if­fre d ’a ffa ire s de 900 m illio n s à 500 m il­lio n s , p o u r ta n t c e r ta in e s su g g e s tio n s p ré c o n isé e s p a r nos g ro u p e m e n ts a u ­r a ie n t p u ê tre re te n u e s , p o u r le p lu s g ra n d p ro fit de to u s , e n t r ’a u t r e s la s u p ­p re s s io n de l ’im p ô t de p a te n te , en ré - p a r t i s s a n t é q u i ta b le m e n t . s u r q u a tre c o n tr ib u tio n s d ire c te s e x is ta n te s , e t f r a p p a n t se p t m illio n s de c o n tr ib u a ­bles,- la c h a rg e des d é p e n se s co m m u ­n a le s e t d é p a r te m e n ta le s ju s q u ’à ce jo u r s u p p o r té e a u m é p ris de to u te ju s ­tic e p a r u n m illio n e t d em i de p a te n ­té s « to u t se u ls ». S i d ’a u tre p a r t , on v o u la it se d é c id e r à r e m p la c e r l ’im ­p ô t s u r le ch iffre d ’a ffa ire s p a r u n e « t a x e ’à l ’o r ig in e », n o tre c h a rg e fis­ca le d im in u ra i t en c o re de 20 %. S i ces d e u x ré fo rm e s s ’a c c o m p lis sa ie n t, o u tre

■que le T ré s o r n ’y p e r d r a i t r ie n , a u c o n tra ir e , le ch iffre « fa ta l » de n o tre feu ille d ’im p ô t se t ro u v e ra i t a l lé g é de 40 p lu s 20, so it 60 j%, d a n s ces c o n d i­tio n s , la c o n c u rre n c e jo u e ra i t b ie n v ite e t p ro v o q u e ra it , é v id e m m e n t u n e b a is ­se im p o r ta n te d es p r ix e t d u c o û t de la vie.

Le r a p p o r t de M. M e rc e re a u t r a i t a é g a le m e n t d u p ro je t de b u d g e t p o u r 1933, le q u e l n e p ré v o it a u c u n e a m é lio ­r a t io n d u s o r t des co m m erça n ts- e t in ­d u s tr ie ls , a u c o n tra ire .

M. M e rc e re a u c lô tu ra le p a s s a g e de ce t ex p o sé p a r u n e p ro te s ta t io n é n e r ­g iq u e c o n tre l ’a u g m e n ta tio n de la p a ­te n te d u fa i t d u re c e n s e m e n t o p é ré d e r ­n iè re m e n t p a r le s c o n trô le u rs en vu e de la ré v is io n des b a s e s de c e t im p ô t d é jà a lo u rd i p a r le s c e n tim e s n o u v e a u x v o tés ce tte a n n é e p a r c e r ta in e s a s s e m ­b lé es d é p a r te m e n ta le s e t co m m u n a le s . E n fin , a p rè s a v o ir d é m o n tré l ’e ffo rt c o n s ta n t d u C om ité d ir e c te u r , M. le P ré s id e n t a d it d e u x m o ts s u r la q u e s ­tio n des « tim b re s p r im e s » q u ’il se r é s e rv a i t de t r a i t e r p lu s lo n g u e m e n t d a n s u n e ré u n io n e x t ra o rd in a ir e s des c o m m e rç a n ts l ib re s de l a ré g io n .

Le r a p p o r t de M. M e rc e re a u fu t lo n ­g u e m e n t a p p la u d i e t à l ’u n a n im ité , le b u r e a u s o r ta i t avec M. M e rc e re a u à la p ré s id e n c e fu t m a in te n u .

M. M a u n y p r i t e n s u ite la p a ro le e t d a n s u n e c h a le u re u se im p ro v isa tio n , il s a lu a le G ro u p e m e n t de C répy , le p lu s n o m b re u x e t u n des m ie u x d is c ip lin é s , il c o m p lim e n ta e n s u ite M. M e rc e re a u p o u r so n e x c e lle n t r a p p o r t q u ’il r e ­m e ttr a à la C o n féd é ra tio n . P u is avec fo rce , il fit le p ro c è s de< l ’im p ô t e t des m e s u re s e n v isa g é e s p o u r f r a p p e r e n ­co re le c o m m e rç a n t e t l ’in d u s t r ie l , e t d e m a n d a l ’u n io n la p lu s g ra n d e p o u r fa ire tr io m p h e r d a n s u n a v e n ir p ro ­c h a in , les ju s te s e t lé g itim e s re v e n d i­c a tio n s des g ro u p e m e n ts .

M. M a u n y fu t s a lu é p a r des a p p la u ­d is se m e n ts .

L ’o rd re d u jo u r s u iv a n t a e n s u ite é té v o té à l’u n a n im ité :

L es m e m b re s d u G ro u p e m e n ts des C o m m e rç a n ts e t des I n d u s tr ie ls de la R ég ion de C rép y , r é u n is le 18 d é c e m ­b re 1932, en A ssem b lée G é n é ra le s ta -

Page 2: VINGT] CENTIMES. Dimanche 1er Janvier 1933 LE CODRRIEfi DE …bmsenlis.com/data/pdf/js/1933-1934/bms_js_1933_01_01_MRC.pdf · tés comme par exemple l’achat de cet immeuble pour

tu ta ir e , so u s la p ré s id e n c e de M. M er- C'ereaa, a p rè s a v o ir e n te n d u lu le c tu re d u ra p ] )o r t m o ra l de le u r P ré s id e n t , e t l ’ex p o sé de la s i tu a tio n , p ré s e n té p a r M. M au n y , v ic e -p ré s id e n t de la Coûté-» d é ra tio n des G ro u p es C o m m erc iau x e t in d u s t r ie ls de F ra n c e , p ré s id e n t de la F é d é ra tio n de l'O ise,

R e n o u v e lle n t le u r co n fia n ce à le u r C om ité de D irec tio n e t a p p ro u v e n t les r é so lu t io n s s u iv a n te s :

C o n s id é ra n t q u e s u r 53 m il l ia rd s d ’im p ô ts p e rç u s p a r l’E ta t, le C o m m er­ce e t l’I n d u s tr ie à e u x se u ls e n f o u rn is ­s e n t 35, so it les d e u x t ie r s ;

C o n s id é ra n t d ’a u t r e p a r t la s itu a tio n d é s a s tre u s e d a n s la q u e lle se d é b a tte n t d é s e s p é ré m e n t le p e t i t e t le m o y en co m m erce , la p e tite e t m o y e n n e in d u s ­tr ie d u fa it d e l ’efTort fisca l in se n séq u ’o n a e x ig é d ’e u x d e p u is s i x a n s ;

R a p p e l le n t a u x P o u v o irs P u b lic s que to u s le s F ra n ç a is , in d is t in c te m e n t d o i­v e n t en D ro it s tr ic t , c o n tr ib u e r a u x c h a rg e s de l ’E ta t d a n s la p ro p o r tio n de le u rs m o y en s, e t d e m a n d e n t ù n e fois de p lu s qu e ce tte fo rm u le de h a u te j u s ­tic e ce sse d ’ê tre m é c o n n u e o u b a fo u é e ;

S ’é lè v e n t e n c o n sé q u e n c e av ec fo rce c o n tre c e r ta in e s d isp o s itio n s d u p ro je t de b u d g e t e n in s ta n c e d e v a n t le P a r ­le m e n t, e t t e n d a n t à b r im e r e n c o re la g ra n d e fa m ille co m m e rc ia le , é te rn e lle sa c r if ié e ;

D é c la re n t , v ü l’é t a t p r é c a ir e d e s fi­n a n c e s de la F ra n c e , q u ’ils a b a n d o n ­n e n t m o m e n ta n é m e n t av ec loya lism e,, to u te s ce lle s de le u rs re v e n d ic a tio n s d e v a n t se t r a d u i r e p a r u n e d im in u tio n de re c e tte s b u d g é ta ire s , m a is e n r e ­v a n c h e , in s i s te n t av ec la d e rn iè re é n e rg ie p o u r q u e so ie n t p r is e s en c o n ­s id é ra tio n les tro is su g g e s tio n s s u i ­v a n te s ;

1° S u p p re s s io n de l ’im p ô t de p a te n te en r é p a r t i s s a n t é q u i ta b le m e n t s u r q u a ­tr e c o n tr ib u tio n s d ire c te s q u i f r a p ­p e n t to u s les c o n tr ib u a b le s , la c h a rg e des d é p e n se s lo c a le s in c o m b a n t év i­d e m m e n t à to u s , e t c e p e n d a n t s u p p o r ­té es in iq u e m e n t p a r les p a te n té s se u ls ,

2° R e m p la c e m e n t de l ’im p ô t s u r le ch iffre d ’a ffa ire s p a r u n e ta x e à l ’o ri-

_ e j» e p i i r m u t ce q u i se v en d , m a is s a n s ia m o in d re ex c ep tio n .

3° C o n trô le r ig o u re u x à l ’a id e de m o y e n s efficaces, d e s d é c la ra t io n s d ’im p ô t s u r les r e v e n u s des p ro fe s ­s io n s lib é ra le s .

E t e n f in fo n t o b se rv e r q u e la m ise en a c tio n de ces tro is ré fo rm e s n o n s e u ­le m e n t n e d im in u e r a i t p a s les re c e tte s d u tré s o r , m a is a u c o n tra ir e les a u g ­m e n te r a i t c o n s id é ra b le m e n t d u m o in s en ce q u i c o n c e rn e les d e u x d e rn iè re s , e t q u ’en o u tre l ’a p p l ic a tio n des d eu x p re m iè re s e n t r a în e r a i t u n e d im in u tio n de 60 j% de la m a sse fisca le d es p a ­te n té s , ce q u i a u r a i t p o u r r é s u l t a t in é ­v ita b le u n e b a is se im p o r ta n te des p r ix de v e n te a u d é ta il e t p a r c o n s é q u e n t d u c o û t de la vie. — ——-----♦ — ------- — ---------------

D ire c tio n des P . T . T . de l ’Oise

Campagne dti Timbre Antituberculeux1 9 3 2 - 1 9 3 3

Tarif des Cartes de visiteet des Cartes illustrées

A l ’o cc as io n d u r e n o u v e lle m e n t de. l ’a n n é e , l ’A d m in is tra tio n des P o s te s r a p p e lle le s ta r i f s a p p l ic a b le s a u x c a r ­te s de v is i te e t a u x c a r te s p o s ta le s i l­lu s t ré e s d a n s le se rv ic e in té r ie u r e t f ra n c o -c o lo n ia l :

a ) C a rtes de v is itea) N e c o m p o r ta n t qu e l ’in d ic a tio n

im p r im é e o u m a n u s c r i te des n o m , p r é ­n o m s, ra is o n so c ia le , q u a lité e t a d re s se de l ’en v o y e u r , la d a te d ’e n v o i e t l a s i­g n a tu re : 15 c e n tim es .

b) P o r ta n t u n e m e n tio n im p rim é e de vœ u x , s o u h a its , c o m p lim e n ts , fé lic i­ta t io n s , r e m e rc ie m e n ts o u a u t r e s fo r ­m u le s de p o lite sse , s a n s lim ita tio n d u n o m b re de m o ts : 15 ce n tim e s .

c) P o r ta n t m a n u s c r i ts des s o u h a its , fé lic ita tio n s , re m e rc ie m e n ts , co m p li­m e n ts ou a u tre s fo rm u le s de p o lite sse e x p r im é s e n 5 m o ts a u m a x im u m ou a u m o y en de 5 in i t ia le s c o n v e n tio n ­n e lle s : 25 c e n tim es .

L o rsq u e p lu s ie u r s c a r te s so n t p la c é e s so u s u n e m êm e e n v e lo p p e , le m a x im u m de 5 m o ts s ’a p p liq u e à l ’e n se m b le de l ’envo i.

d) A u tre s c a r te s de v is i te : 50 c e n ­tim e s .b ) C a rtes p o s ta le s i l lu s tr é e s p o r ta n t

le t i t r e « c a r te p o s ta le ».a ) Ne p o r ta n t qu e la d a te , l ’a d re s se

e t la s ig n a tu r e de l ’e n v o y e u r e t 5 m o ts a u p lu s de c o r re s p o n d a n c e q u e lc o n ­q u e d a n s la m o itié g a u c h e d u rec to , a u ­c u n e a n n o ta tio n n e f ig u ra n t d u cô té de l ’i l lu s tr a t io n : 20 c e n tim es .

b ) C o m p o rta n t p lu s de 5 m o ts de c o rre s p o n d a n c e , av ec fa c u lté d ’é c r ire a u v e rso : 40 c e n tim es .c) C a rtes i l lu s tr é e s de N oël ou de N ou­

v el A n, d ite s « M ig n o n e tte s ».L es im p r im é s s u r c a r te de p e tite

d im e n s io n , c o u ra m m e n t a p p e lé e s « c a r ­te s m ig n o n e tte s » n e s o n t c o n s id é ré s n i com m e c a r te s p o s ta le s i l lu s tré e s , n i com m e c a r te s de v is ite .

a ) Ne p o r ta n t d ’a u tre s in d ic a t io n s m a n u s c r i te s qu e les n om , p ré n o m s , q u a l ité e t a d re s se de l’e x p é d ite u r , la d a te d ’en v o i e t la s ig n a tu r e : 15 c e n ti­m es.

b) P o r ta n t u n e m e n tio n im p rim é e de vœ u x , s o u h a its , c o m p lim e n ts ou a u t re s fo rm u le s de p o lite s se : 15 ce n tim es .

c) D an s to u s le s a u t re s ca s : 50 cen* tim es .

E n ce q u i c o n c e rn e les r e la t io n s in - te rn a t ip n a le s , se r e n s e ig n e r d a n s les b u r e a u x de po ste .

Un Cadeau pour les JeunesC’est l ’h ebdom ada ire « A la Page »

qui p u b lie chaque jeud i, des ch ro n iq u es trè s in té ressan tes , où les Sports son t à l ’h o n n eu r, au m ilieu de dessins, d ’échos, de pho tos choisies, de rom ans.

« A la Page » a sa p lace m arquée au foyer, à l ’a te lier, au cercle , c ’est une re ­vue qui do it ê tre dans tou tes les m ains de la jeunesse.

A bonnem ents: Un an, 30 fr. ; six m ois, 16 f r . A dressez-vous à la B onne P resse, 5, ru e B ayard , P a ris . C hèque B onne P resse P a r is 1668.

Plus terrib le que la guerre, la tuber­culose tue chaque année près de 150.000 français : popu la tion égale à l’e ffe c tif de cinq ' corps d ’arm ée sur p ie d de guerre.

P our év iter une telle héca tom be, hâtez'- vous d ’acheter le tim bre an titubercu leux , le im bre doré « JO IE DE VIV R E ».

D an s le s p re m ie rs jo u rs de ja n v ie r , s e r a c lose la s ix iè m e C a m p a g n e d u T im b re A n titu b e rc u le u x .

C om m encée com m e le s a n n é e s p r é ­cé d e n te s , le p re m ie r d éc em b re , p o u r ­su iv ie e t in te n s if ié e avec l ’a p p u i e t l ’a c ­tiv ité in la s s a b le s des d é lé g u é s d es com ­m u n e s , des m a îtr e s e t des e n fa n ts des éco les p u b liq u e s e t p r iv é e s , d es fo n c ­t io n n a ir e s des A d m in is tra t io n s de l ’E ta t, C ette c a m p a g n e a u ra , s a n s a u ­c u n d o u te , d o n n é u n e fo is de p lu s a u d é p a r te m e n t de l ’O ise, l ’o cc as io n de p ro u v e r q u e p o u r lu i, le m o t de so lid a ­r i té n ’e s t p a s u n m o t v ide de s e n s e t no s c o m p a tr io te s a u r o n t co m p ris to u te l ’é te n d u e d u d ev o ir so c ia l d o n t la r é a ­l is a tio n s ’oüT ait à le u r d é v o u e m e n t !

C’e s t q u ’e n effet, e t c e la il f a u t le d ire e t le r é p é te r , le su c cè s de la C a m p a g n e d u T im b re e s t b e a u c o u p p lu s le fa i t du d é v o u e m e n t in d iv id u e l e t co llec tif que la r é s u l ta n te de la fo r tu n e e t de là p ro s ­p é r ité .

L a c o n tr ib u tio n v o lo n ta ire d em a n d é e à c h a c u n d ’e n tre n o u s e s t s i m in im e (10 c e n tim e s p o u r la s a n té !) q u e b ie n p e u de f ra n ç a is p e u v e n t re fu s e r d ’a p p o r te r le u r p a r t ic ip a t io n à la g r a n d e Œ u v re e n t r e p r i s e : M êm e e n p é r io d e d e c r is e e t de d ifficu lté s f in a n c iè re s in c o n te s ta ­b le s , n o u s p o u v o n s to u s , o u p re s q u e to u s , r é p o n d re à l ’a p p e l d u C om ité N a ­tio n a l e t c e t effo rt, il n ’y a a u c u n d o u te , n o u s d e v o n s l’a c c o m p lir s i n o u s com ­p re n o n s l ’o b lig a tio n a b so lu e d u d ev o ir so c ia l !

A u s u rp lu s , q u e l e n c o u ra g e m e n t ne p e u t-o n p a s t i r e r des r é s u l ta ts o b te n u s à ce jo u r ; r é s u l ta ts qu e les jo u rn a u x , les é c ra n s o n t h e u re u s e m e n t d iv u lg u é s , de te lle s o r te qu e c h a c u n a p u se r e n ­d re c o m p te p a r le d é ta il de l ’em p lo i de fo n d s !

E s t- il u n se u l de ces s p e c ta te u r s de l ’é c ra n q u i a p u r e s te r in se n s ib le d e­v a n t ces re fu g e s e n so le illé s où de p a u ­v re s m a la d e s de to u s âg e s e t de to u te s c o n d itio n s , r e tro u v e n t , à fo rce de so in s ü t de rep o s , la s a n té que la tu b e rc u lo ­se a v a it fa illi c o m p ro m e ttre i r ré m é d ia ­b le m e n t !

D u ra n t ces fê te s de N oël e t de J o u r de l ’A n, que n o tre p e n sé e s ’év ad e p e n ­d a n t q u e lq u e s in s ta n ts de n o s p ré o c c u ­p a t io n s p e rs o n n e lle s e t s ’e n a ille r e ­tro u v e r ce u x q u i so u ffre n t, q u i n o u s a t te n d e n t e t qu e n o u s p o u v o n s so u la - g e r .

Us o n t p e rd u te m p o ra ire m e n t, e s ­p é ro n s - le d u m o in s , « L a Jo ie de V i­v re ». D o n n o n s -n o u s à n o u s-m ê m e s , p u isq u e n o u s le p o u v o n s « L a Jo ie de G u é r ir ». E t p o u r co la, n e re p o u sso n s p a s l ’a p p e l q u i n o u s e s t a d re s sé p a r ces dév o u és p ro p a g a n d is te s d u T im b re qui, te ls des m is s io n n a ire s de la s a n té p u ­b liq u e , n ’o n t a u c œ u r e n ce tte o cc a ­s io n , q u ’u n se u l id é a l : R e d o n n e r de la jo ie d a n s des fo y e rs d éso lés , c o n s e r ­v e r à n o tre p a y s q u i en a t a n t b eso in , de p ré c ie u se s e x is te n c e s .

L. G O SSIN ,M em b re d u B u re a u C e n tra l de

la V en te d u T im b re A n ti tu b e r ­cu leu x .

L ’ex is ten ce est courte l ayez une vie sociale u tile en apportan t votre e ffo r t à la la tte contre la tuberculose. Collabo­rez-y en achetan t le T im bre an tituber­culeux, le tim bre doré « JO IE DE VI­VRE ».

Clôture Générale de la Chasse en 1933

tr ibune XibreH ISTO IR E DE SANGLIER

V ous p ré te n d e z que les F ra tc llin i s o n t le s ro is d u r i r e ? Vous ne con­n a is se z d o n c p a s le d ép u té L edoux \ N on ! C’e s t b ie n d o m m ag e ! Vous aviez p o u r ta n t u n e be lle o cc as io n d ’en ten d re ce tte é to ile d u P a la is -B o u rb o n jeu d i d e rn ie r , lo rs de la p ré se n ta t io n du n o u ­v e a u M in is tè re , c a r ce t honorab le s ’est f a i t u n e sp é c ia lité d ’in te rp e lle r les ca ­b in e ts n o u v e a u x n é s e t c e la dans n iu la n g a g e s i s a v o u re u x , q u e l’assem ’ e n t iè re s ’en d o n n a à c œ u r jû i f 1“"“

Ce r e p r é s e n ta n t des A rdei^i™ . s ’e s t c o m p a ré c e lte fois à u n ffs ffx . g lie r , à, a u m ilie u de so n in tè rp -œ - lio n , la n c é ce co u p de b o u to ir 'a u P r . - s id e n t d u C onseil : « E t les autofus ce la p la c e de la C oncorde q u i conçirrerj- c e n t les c h e m in s de fe r ? Vous l<s avez v u s e t vo u s n ’e n d ite s r ie n ? »

(Q uand on se n o m m e L edoux, <n p e u t n e p a s a im e r les « C itro n s » V

M. P a u l B o n co u r, qu i n ’a a u c ù go û t p o u r le s sk e tc h s h u m o r is tiq u e , n ’a r ie n ré p o n d u en sé an c e p u b lique m a is u n e in d is c ré tio n n o u s a perm is d ’e n ­r e g is t r e r la ré p o n se q u e n o tre P ré s i­

d en t fit à M. L edoux , d a n s les c o u lo irs . de la C h am b re , a p rè s la sé a n c e :

M on c h e r v ie u x S a n g lie r ,Vous avez c o m p lè te m e n t ra is o n , com ­

me to u jo u rs ! J e c o m p re n d s p a r f a i te ­m e n t qu e vous n e soyez p a s l ’am i des tra n s p o r ts C itro ë n e t c e la p o u r d eu x ra iso n s :

i° P a rc e qu e ces t r a n s p o r ts q u i r e n ­d e n t de g ra n d s se rv ic e s a u x h a b i ta n ts des e n v iro n s de P a r is , n e s o n t d ’a u c u ­n e u ti l i té p o u r vos é le c te u rs A rd e n - n a is .

2° P a rc e qu e ces t r a n s p o r ts n e vous o ffre n t p a s de p a rc o u rs g ra tu i ts en l r° c la sse , com m e les c h e m in s de fe r p o u r "c sq u c ls vo u s c ra ig n e z la c o n c u rre n c e .

B rav e sâ h g î% r, si vo u s é tiez d é p u té do l ’O ise, de S e in e -e t-O ise ou de S e in e - é t-M arn e , vous n ’o se rie z p a s te n i r le m êm e la n g a g e , c a r vos é le c te u rs qu i, eux , o n t l’h o n n e u r de p a y e r p la ce e n ­tiè re , s a u ra ie n t vo u s fa ire c o m p re n d re que s’il n ’y a v a it q u e des v o y a g e u rs de v o tre espèce , les re c e tte s des ré se a u x ne s e ra ie n t g u è re b r i l la n te s !

C royez-m oi : tro p p a r le r n u i t ! e t le do u x s a n g lie r p o u r ra i t b ie n ê tre in v ité u n jo u r p a r les cochons de p a y a n ts à r e g a g n e r sa b a u g e !

F ra n c -P ic a rd .

A t r a v e r sP h a rm a c ie o u v e r te i

‘Dimanche i ‘r Janvier. — M. lardou, rue de l’Apport-au-Pain.

P a r a r r ê té p ré fe c to ra l en d a te d u 20 d éc em b re 1932, la c lô tu re g é n é ra le de la c h a s se à t i r e s t fixée a u d im a n c h e 8 ja n v ie r 1933, a u so ir . (L a c h a sse de la ca ille a é té fe rm ée le 30 n o v e m b re 1932 e t ce lle d u liè v re e t de la p e r d r ix le 11.d é c e m b re de la m êm e a n n é e ) .

T o u te fo is , la c h a sse à c o u rre , à c o r e t à c r is c o n t in u e ra d ’a v o ir l ie u ju s ­q u ’a u 31 m a rs in c lu s e t p o u r le s a n ­g lie r , le c e rf e t le d a im , ju s q u ’a u 30 a v ril .

L a c h a s se à t i r d u g ib ie r d ’e a u , y c o m p ris les p lu v ie r s e t le s v a n n e a u x , avec ou s a n s ch ie n d ’a r r ê t , m êm e en te m p s de n e ig e , e s t p e rm ise ju s q u ’a u 31 m a rs 1933.

L a c h a s se à la b é c a s se n e p o u r r a a v o ir l ie u d a n s les b o is s e u le m e n t d u p re m ie r a u 31 m a rs , ép o q u e de la r e ­p a s se . Q u a n t à ce lle de la g r iv e , elle d e m e u re in te rd ite d a n s le d é p a r te m e n t a p rè s la d a te fixée p o u r la c lô tu re g é ­n é ra le .

L es p ro p r ié ta ire s , p o s se s se u rs ou f e r ­m ie rs e t le u rs d é lé g u é s , a in s i q u e les d é te n te u rs d u d ro it de c h a sse e t le u rs p ré p o sé s s o n t a u to r is é s , d ’u n e faço n g é n é ra le , à d é t ru i re ou à c a p tu r e r les la p in s s u r le u rs te r r a in s , eh to u s te m p s , p a r to u s m o y e n s , s a u f le s la c e ts e t co l­le ts e t so u s ré se rv e , to u te fo is , q u e p o u r l ’em p lo i d u fu s il, les in té re s s é s d e v ro n t ê tre m u n is d ’u n e a u to r is a t io n sp é c ia le d é liv ré e p a r le p ré fe t p o u r l ’a r r o n d is ­s e m e n t c h e f- lie u e t p a r les s o u s -p ré ­fe ts p o u r le s a u t re s a r ro n d is s e m e n ts , d a n s les c o n d itio n s d é te rm in é e s p a r le n o u v e l a r t ic le 12 de l’a r r ê té ré g le m e n ­ta ir e d u 4 a o û t 1913 s u r la p o lice de la c h a s se d a n s l ’O ise. Le t r a n s p o r t e t la v e n te des la p in s m o r ts s o n t a u to r is é s , m êm e e n te m p s de c lô tu ré g é n é ra le .

D an s les co m m u n es où les la p in s se s e ro n t m u lt ip lié s a u p o in t de c a u s e r d es d é g â ts a u x e m b la v e m e n ts , MM. les m a ire s p o u r ro n t o rg a n is e r , e n v e r tu de l ’a r t ic le 90 de la lo i d u 5 a v r il 1884, e t c o n fo rm é m e n t à l ’a r t ic le 22 de l ’a r ­rê té ré g le m e n ta ire su sv isé , des b a t tu e s m ü n ic ip a le s C o m p o rta n t l ’e m p lo i d u fu ­s il p o u r la d e s tru c tio n de ces a n i ­m au x .

L es p ro p r ié ta ire s , p o s s e s s e u rs , f e r ­m ie rs e t d é te n te u rs d u d ro it de c h a sse , s o n t a u to r is é s , d ’u n e faç o n g é n é ra le , à d é t ru i re ou à fa ir e d é t ru i re s u r le u rs te r r a in s les s a n g lie r s , e n to u t te m p s (m êm e la n u i t à l’affû t) e t p a r to u s m o y en s , s a u f le p o iso n , q u i n e p e u t ê tre em p lo y é q u ’a p rè s a u to r is a t io n p ré fe c ­to ra le .

D e s tru c tio n d es ce rfs . — I l e s t r a p ­p e lé q u e le s ce rfs n e p e u v e n t ê tre d é ­t r u i ts p a r le s p ro p r ié ta ire s , p o s se s se u rs ou fe rm ie rs r u r a u x q u ’e n t a n t q u e b ê ­te s fau v e s , c ’e s t-à -d ire c o n fo rm é m e n t a u x d isp o s itio n s de l ’a r t ic le 2, a l in é a p re m ie r , de l’a r r ê té ré g le m e n ta ire p e r ­m a n e n t. M ais, p a r d é ro g a tio n à c e t a r ­tic le 2, e t p a r m e su re de s é c u r ité p u ­b liq u e , ils ne^ p o u r ro n t ê tre c h a ssé s à l ’a ffû t q u ’a p rè s re m ise à la m a ir ie de la co m m u n e, d ’u n e d é c la ra tio n s u r p a ­p ie r lib re in d iq u a n t les jo u rs , h e u re s e t lie u x de l ’a ffû t, v a la b le p p u r h u it jo u rs , e t se u le m e n t p e n d a n t la p é r io d e où les réc o lte s d e v ro n t ê tre p ro té g é e s .

Lundi 2 Janvier. — M. Morcrette place de la Halle.

CLUB SPORTiFSENL1SIEN

© \

Dimanche 1er Janvier 1833A U ST A D E D U C. S. S.

(Boulevard Pasteur)

A 14 h . 15

S R A N D M A T C H A M I C A Ld e F o o tb a l l -A s s o c ia t io n

e n tre

S. S. A m ica le de P aris ( lre j.)et

C. S. S e n lis ie n (mixte)

E N T R É E G R A T U IT E A U STAD E PO U R L E PU BLIC

« m

P e t i t e C h r o n iq u ePropos de Nouvel AnH IE R - A U J O U R D ’H U I _ D R M . y j ^

I l e s t u t i le d e 'r e l i r e les v ieux jo u r n a u x p o u r se r e n d r e co m p te des é v é n e m e n ts q u i se d é ro u le n t à d iffé­r e n te s é p o q u e s . L e te m p s n e les m o d i­fie g u è re e t n o u s c ro y o n s ce p en d a n t v o ir to u jo u r s d u n o u v e a u .

N o u s n o u s p la ig n o n s e t no u s a v o n s u n e te n d a n c e à n o u s c o n s id é re r com ­m e le s se u le s v ic tim e s d es m a lh e u rs d u te m p s , c e p e n d a n t à ch a q u e ép o ­q u e , to u te p r o p o r t io n g a rd é e , le p o u r ­c e n ta g e d e s m a u v a is jo u r s est à p eu p r è s le m êm e.

O u v re z le J o u r n a l de S e n t is de 1845 v o u s y v e r re z e n p rem ière* page u n ju g e m e n t a s se z sé v è re s u r le ca rac tè re des in d iv id u s :Du monde où nous vivons, mobile universel Il n ’est qu ’un re sso rt : l’in té rê t personnel.

O n p e u t a d m e t t r e q u e la m uflerie , le sa n s -g ê n e , l ’ég o ïm e e n u n m o t, n ’a p p a r t ie n n e n t p a s sp é c ia lem en t à n o tr e é p o q u e . U so n s de ph ilo soph ie , p u is q u ’e n 1845, c ’é ta i t la m ê m e chose q u ’a u j o u r d ’h u i e t r e g r e t to n s sim ple­m e n t q u ’il n ’y a i t p a s p lu s d ’am élio-

i r a t io n .L ’I m p r im e u r , à l a m ê m e époque,

d é p lo re d ’ê tre d a n s l ’o b lig a tio n de r e t im b r e r le p a p ie r j o u r n a l à Parifïj' a lo rs q u e le b u r e a u d e S en lis pour! r a i t f a i r e ce t r a v a i l . Il s ’e n p la in t a m è r e m e n t e t ses ré c la m a tio n s re s î t e n t s a n s effet, c ’e s t a lo rs u n v é rita ­b le r é q u is i to ir e c o n tre T A d - m i - n i s - t r a - lio n ... e t n o u s ré c la m o n s to u ­jo u r s .

Q u e s t io n é le c to ra le ? L e ré d a c te u r c o n s ta te : s u r 220.000 é lec teu rs128.000 n o m m e n t 75 d é p u té s e t 72.000 84. N o u s so m m e s to u jo u r s a u m êm e p o in t d a n s c e tte m a u v a is e R ép arti­t io n des su f fra g e s av ec le s c ru tin ac ­tu e l q u i a su c cé d é a u s c ru t in de lis te , a b a n d o n n é d ’a i l le u rs e t q u e nous r e ­p r e n d r o n s u n jo u r so u s u n au tre titre : e t so u s u n e a u t r e fo rm e .

G u izo t s ’o c tro ie 300.000 fra n c s ! de d é p e n se s im p ré v u e s e t c ’e s t une p r o ­te s ta t io n d a n s to u te la p re s s e de v o ir d i la p id e r a in s i le s f in a n c e s de l’E ta t.j M ais c ’e s t to u t s im p le m e n t le d é b u t d es fo n d s s e c re ts e t de n o s jo u r s il y ai u n o u d e u x z é ro s de p lu s , à cause du f r a n c p a p ie r . . C e tte in s t i tu t io n est] d ’u n e g ra n d e u t i l i té p o u r n o s g o u v er­n a n ts , s u r to u t p a r te m p s de crise. j

M ais la c r is e e x is ta i t e n 1848. L isez ; d a n s ce m ê m e jo u r n a l a u su je t d u l c h e m in de f e r q u i r e m p la c e lès ü ili- j g e n c e s à S en lis .

« L a c r is e m o n d ia le a u n e au tre « o r ig in e q u e ce lle q u i d éso le n o s m a- « n u f a c tu r i e r s , e lle p ro v ie n t du che- « m in de f e r q u i n o u s ru in e . Il pas_« s a it à S en lis 6 .000 b ê te s à laqu.« 1.000 b ê te s à c o rn e s e t jo u rn e lle - « m e n t 1 .000 c h e v a u x . L a re c e tte des « h ô te ls , a u b e rg e s , p o s te a u x chevaux « s ’é le v a it j u s q u ’à 3 .000 f ra n c s p a r « jo u r , q u e n o u s re s te - t- i l ? 2 onm i- « b u s q u i o c c u p e n t 16 ch e v au x . »

G râce a u x t r a n s p o r t s au to m o b ile s il d o it p a s s e r m a in te n a n t a u ta n t d ’a ’ n im a u x e t a u t a n t de b ê te s à co rn es lï s e ra i t p e u c h a r i ta b le d ’a u g m e n te r le n o m b re de ces d e rn iè re s en fa is a n t c e r ta in e s a l lu s io n s a u x d é fe n ses n a ­tu r e l le s q u e la n a tu r e a p o sé s u r le u r f r o n t e t q u e b e a u c o u p p r e n n e n t com'- m e e m b lè m e s de la f id é lité c o n ju g a le

C o n s id é ro n s ces b ra v e s b ê te s co m m e v ia n d e de b o u c h e r ie e t d iso n s -le avec o rg u e il à S en lis , e lle e s t to u jo u r s « h o r s ch o ix » c o m m e q u a l i té e t... c o m m e p r ix .

L isez p lu s ta rd le s c r is e s m u n ic ip a ­les o c c a s io n n é e s p a r le d é p la c e m e n t d u m a rc h é S a in t-P ie r r e q u i e x is ta i t en p le in a i r d a n s le s r u e s d e la v ille e t fu t t r a n s f é ré à l ’a b r i d a n s le s b â t i ­m e n ts S a in t-P ie r r e . A c o n s id é re r ce d é p la c e m e n t 50 an,s a p rè s to u t le m o n d e a p p la u d i t à cette* sag e m e su re , n ra is à l ’é p o q u e le s é le c te u rs n ’é ta ie n t p a s de c e t av is . L ’o p in io n p u b liq u e e s t so u v e n t d ir ig é e p a r l ’in té r ê t p e r ­so n n e l. L ’I n té r ê t g é n é ra l se m o d ifie se lo n le q u a r t i e r h a b i té p a r le s p r o ­te s ta ta i r e s . U n de n o s r e g r e t té s e t s y m p a th iq u e s c o n c ito y e n s d is a i t avec b e a u c o u p de sa g esse : l ’I n té r ê t g é n é ­ra l, c ’e s t la r é u n io n de to u s le s in té ­r ê ts p r iv é s .

P a ro le s p le in e s de b o n se n s , e lles m o tiv e n t b ie n d es a m b it io n s e t e x p li­q u e n t b ie n d es in i t ia t iv e s to u jo u r s . . . d a n s l ’in té r ê t g é n é ra l.

E n 1882, o n se p la in t de l ’é c la ira g e , e n 1932 o n c r i t iq u e l ’é le c tr ic i té . A u m o m e n t de l ’é c la ira g e au, gaz , u n a b o n ­né s ig n a le so n é to n n e m e n t a u J o u r ­n a l, p a r le s o n n e t su iv a n t. S o u h a ito n s q u e to u te s le s s u p p liq u e s so ie n t a d re ssé e s à la M a irie d ’u n e fa ç o n a u s ­si d é lic a te , M. L o u â t c o m m e m a ire e t co m m e p o è te e n s e ra i t d o u b le m e n t c h a rm é .

L’Eclairage de Senlis, su r la lune se règ le Lorsque la lune luit, le gaz doit re s te r coi Quand la lune se cache et nous joue espiègle Si le gaz ne lu it pas, je me demande pour-

[quoi ?p.hr>r> iootonir» , «î j e v o u s o p p o r t u n e .

Ne prendriez-vous pas pour l’effet de lune L’idéale clarté qui répand dans le ciel A vos yeux enchantés, vo tre lune de miel.

A RR ETEp o r ta n t in te rd ic t io n de la c irc u la tio n

des p o id s lo u rd s , p la c e de la H alle

Le M aire de la V ille de S en lis ,O ffic ier de l ’I n s tr u c t io n P u b liq u e ,V u la lo i d u 5 a v r i l 1884, a r t ic le 97 ; Vu l ’a r r ê té m u n ic ip a l e n d a te d u 19

se p te m b re 1930, s u r la c irc u la t io n ;Vu le d é c re t d u 31 d é c em b re 1922,

s u r le code de la ro u te ;V u l’av is de l ’In g é n ie u r des T ra v a u x

p u b lic s de la V ille ;C o n s id é ra n t q u ’il y a l ie u p o u r g a ­

r a n t i r la s é c u r ité p u b liq u e s u r la voie u rb a in e d én o m m ée p la c e de la H alle , en ra is o n des t r a v a u x d ’in f r a s t r u c tu re re n d u s n é c e s sa ire s p a r su ite d ’u n a f ­fa is s e m e n t de la su r fa c e de ce tte voie, de ré g le m e n te r la c irc u la t io n des p o id s lo u rd s .

A R R ETE :A rtic le p re m ie r . •— L a c irc u la t io n e t

le s ta t io n n e m e n t des v éh icu le s d ’u n p o id s to ta l s u p é r ie u r à 3 to n n e s e s t p ro v iso ire m e n t in te r d i t s u r la vo ie u r ­b a in e d én o m m ée p la c e de la H alle , e n ­t r e la ru e de l ’A p p o r t -a u -P a in e t la ru e S a in t- J e a n .

A rtic le 2. — L es v é h ic u le s c i-d e ssu s v isé s s e ro n t d é to u rn é s p e n d a n t la d u ­ré e des t r a v a u x p a r la ru e S a in te -G e - n ev ièv e e t la ru e S a in t- J e a n .

A rtic le 3. — L es in f ra c t io n s a u p r é ­s e n t a r r ê té s e ro n t c o n s ta té e s p a r des p ro c è s -v e rb a u x ré g u lie r s s a n c tio n n é s p a r les t r ib u n a u x de d ro it com m un .

A rtic le 4. — Le C o m m issa ire de p o li­ce, les a g e n ts p la c é s so u s ses o rd re s , le g a rd e -c h a m p ê tre e t la g e n d a rm e r ie so n t c h a rg é s , c h a c u n e n ce q u i le c o n ­c e rn e , de l ’ex é c u tio n d u p ré s e n t a r r ê ­té.

F a i t en M a irie de S e n lis , le 30 d éc em ­b re 1932.

Le M aire ,F é lix LOUAT.

L e S o n n e u r .- » o « -

T 0M B 0L A DU TIM BRE A N TITU BERC U LEU XLe C om ité s e ra i t tr è s r e c o n n a is s a n t

a û x p e rs o n n e s g é n é re u se s q u i v o u ­d r a ie n t b ie n lu i d o n n e r des lo ts p o u r la to m b o la .

P r iè re d ’a d re s s e r ces lo ts a u D is­p e n s a ir e d ’H y g ièn e S o c ia le , 3, p la c e S a in t-M a u ric e , à S en lis .

» o «----------

D IS PE N S A IR E D’HYGIENE SOCIALEL a C om m ission d ’a s s is ta n c e se r é u ­

n i r a le je u d i 5 ja n v ie r , à 10 h e u re s , 6, ru e S a in t- J o s e p h .

M . L A Q O S T I N AE X P E R T - C O M P T A B L E

p r è s le T ribu iw tn de C o m m e rc e de S e n lis

Organisations e t Tenues de Comptabiltés Bilans - Inven ta ires - Vérifications

Déclarations e t Lois Fiscales Conseil de Sociétés

Z I PENSEZ A VOS

IM PR IM E R IE S R É U N IE S DE S E N L IS 9 , P l a e o H e n r l - I V , 9

C A R T E S DE VISITEAU 4° SPA H IS MAROCAINS

M. de B rém o n d d ’A rs , c a p ita in e en d isp o n ib ili té , de l ’E ta t-M a jo r p a r t i c u ­lie r , r a t ta c h é a u 4° r é g im e n t de S p a h is m a ro c a in s , e s t ra p p e lé à l ’ac tiv ité , à . c o m p te r d u 29 d é c e m b re 1932, e t n o m ­mé a u c o m m a n d e m e n t d u c e n tre de m o b il isa tio n s e c o n d a ire de c a v a le r ie n° 22, à S en lis .

S o n t in s c r i ts a u ta b le a u d ’a v a n c e ­m e n t p o u r le g ra d e d ’a d ju d a n t p o u r •1933 : MM. S im o n G eloffier e t H e n ri P u g e t.

» o « -

E t a in s i a p rè s a v o ir f e u il le té le s p a ­ges de n o tre v ie u x J o u r n a l p lu s q u e c e n te n a ire , n o u s a v o n s d é c o u v e r t q u e lq u e s é v é n e m e n ts t r è s in té r e s ­s a n ts à re li re .

Il e s t c u r ie u x d e c o n s ta te r c o m b ie n les c r i t iq u e s q u e n o u s fo rm u lo n s e n 1932 o n t u n e c e r ta in e a n a lo g ie av ec ce lles q u e n o s a n c ê tre s e n to u s te m p s n e m a n q u a ie n t p a s de fa ire p ré v a lo ir .

A d m in is tra t io n d é fe c tu e u se , c r is e d es a ffa ire s , q u e s tio n s é le c to ra le s , b u d g e t n a t io n a l , e tc .

N o u s a v o n s u n e te n d a n c e , f a u t- i l d ire p a r ég o ïsm e ou p a r ig n o ra n c e , à s i tu e r le s m a u v a is jo u r s , to u jo u r s co m m e a p p a r te n a n t à l ’é p o q u e où c h a c u n de n o u s é p ro u v e le b e s o in de s ’en p la in d re .

C e p e n d a n t e n t o u r n a n t la p a g e de l ’h is to ire il e s t fa c ile de v o ir q u ’avec ce t é te rn e l re c o m m e n c e m e n t o n t r o u ­ve d a n s le p a s s é d e sa g es co n se ils p o u r le p r é s e n t e t de p ré c ie u s e s le ­ç o n s p o u r l ’a v e n ir .

U n jo u r n a l a p a r f a i t e m e n t r a is o n de n o te r a u j o u r le j o u r les m e n u s fa its d e l ’h is to ir e lo c a le e t ré g io n a le p o u r q u e l ’o u b li n e v ie n n e p a s e n v o i­le r le so u v e n ir , e t so n rô le b ie n c r i t i ­q u e e s t b e a u c o u p p lu s im p o r ta n t q u e ne se l ’im a g in e n t le s in d if f é re n ts e t les sc e p tiq u e s .

Le d e s tin n o u s a p la c é s , e n v e n a n t a u m o n d e , s u r u n e m a c h in e ro n d e q u i, p a r o rd re , to u r n e in la s s a b le m e n t s a n s a r r ê t s u r e lle -m ê m e .

E s t-c e à d e s se in q u e le C ré a te u r de to u te s ch o ses n o u s a sso c ie a u to u r b i l ­lo n f a n ta s t iq u e de c e tte im m e n s e b o u ­le p o u r n o u s d o n n e r l ’i l lu s io n q u e n o u s p a r c o u ro n s b e a u c o u p d e c h e ­min..

Si d a n s c e tte ra n d o f in é e n o u s p r e ­n o n s la p e in e de j e t e r u n r e g a rd en a r r iè r e , im m é d ia te m e n t la ré a li té n o u s a p p a r a î t e t n o u s so m m e s é to n ­n é s de c o n s ta te r : q u ’il n ’y a r ie n de n e u f so u s le S o le il !

C o n tin u o n s ce tte ro n d e f a n ta s t iq u e e t le C o u rrier de l’O ise c o m m e ses p ré d é c e s se u rs , n e m a n q u e r a p a s de n o te r s c ru p u le u s e m e n t le s p e t i ts e t g ra n d s é v é n e m e n ts q u o tid ie n s .

Il p r é p a re ra a in s i le t r a v a i l d e ce u x q u i, p o u r q u e lq u e p r o c h a in c e n te n a ire , n ’a u r o n t q u e q u e lq u e s m o ts , q u e lq u e s

Wls à c h a n g e r p o u r c o n s e rv e r l ’a c ­tu a l i té d es c h ro n iq u e s d e n o tr e J o u r ­n a l.

P a r le te m p s , ces fe u il le s n e s e r o n t p a s v ie illie s

m a is s im p le m e n t ja u n ie s ...

M EDAILLES M ILITA IR ESIl e s t r a p p e lé q u e la m a tin é e o rg a n i­

sée p a r la S ec tio n des M éd a illé s M ili­ta i r e s de S e n lis a u p ro fit de ses m a la ­des so ig n é e s à l ’H ô p ita l F o ch , à P a r is , a u r a lie u com m e a n n o n c é e p ré c é d e m ­m e n t, le d im a n c h e 15 ja n v ie r 1933, à 14 h e u re s 30, à l a S a lle J e a n n e d ’A rc.

C ette m a tin é e e s t o rg a n is é e -a v e c le co n c o u rs de la M u siq u e M u n ic ip a le de S e n lis , so u s la d ire c tio n de M.. M ouche, de la G arde R é p u b lic a in e , de M. W in - k o p p , de l ’O p éra -C o m iq u e e t d ’a r t i s te s de P a r is .

Le p ro g ra m m e b ie n ch o isi, p e rm e t­t r a la ré u s s i te de ce tte b e lle m a tin é e . Il c o m p re n d ra : u n e p a r t ie de c o n c e r t e t « La F ille d u R é g im e n t », o p é ra -c o ­m iq u e en d e u x ac te s de S a in t-G e o rg e s , m u s iq u e de D o n ize tti ; qu e to u t le m o n ­de p e u t e n te n d re .

L a lo c a tio n e s t o u v e r te à p a r t i r d u 4 ja n v ie r 1933, a u b u r e a u d u « C o u rr ie r de l ’O ise », p la c e H en ri-IV .

P r ix des P la c e s : P re m iè re s : 8 fr. ; S eco n d e s : 5 f ra n c s ; T ro is iè m e s : 3 f ra n c s .

C ette a n n o n c e t ie n t lie u de le t tre d ’in v ita tio n .

« h la Ville de SenlisA n cien n e (M aison‘B R A U L T

31, place de la Halle, SENUS-»o«

le s rayon s

PER SO N N EL DU SERVICE DU TR ESO R

M. R ené T h ib a u d , com m is d u T ré s o r de 3 ' c la sse , à la re c e tte des f in a n c e s de S e n lis , a é té affec té , e n la m êm e q u a lité , à la p e rc e p tio n de L a C h â tre ( In d re ) .

M. M a rin s H e rb e r t, co m m is d u T ré ­so r de p re m iè re c la sse , à la p e rc e p tio n de P o n t-S a in te -M a x e n c e , a é té affecté , e n la m êm e q u a lité à la re c e tte des fi­n a n c e s de S en lis .

Route de Creil, S E N L I SM ardi et Vendredi, le m atin ,

de 9 heu res à m id ie t s u r rendez-vous

TÉL. 3-48741

M. PO N T, PROM U LIEU TEN A N TU n ré c e n t a r r ê té de M. le P ré fe t de

l ’O ise v ie n t d ’é lev e r a u g ra d e de lie u ­te n a n t en seco n d , n o tre s y m p a th iq u e co n c ito y e n , M. P o n t, s o u s - l ie u te n a n t à la C o m p ag n ie des S a p e u rs -P o m p ie rs de n o tre v ille .

Cette p ro m o tio n e s t la ju s te ré c o m ­p e n s e de l ’a c tiv i té e t d u d é v o u e m e n t d o n t a fa i t p re u v e M. P o n t à l ’o cc as io n de p lu s ie u r s s in is tr e s t a n t à l ’in té r ie u r q u ’à l ’e x té r ie u r de S en lis .

A vec to u s n o s c o n c ito y e n s , av ec to u s les am is de M. P o n t, n o u s a p p la u d is ­so n s à ce tte n o m in a tio n , e t a d re s so n s a u l ie u te n a n t P o n t q u i de_ c o n c e r t avec so n a m i le l ie u te n a n t R ig a u lt , c o n t i­n u e r a à d o n n e r av ec c e lu i- c i f le c o n ­c o u rs le p lu s dévoué e t le p lu s in té re s s é p o u r c o m b a ttre les in c e n d ie s e t to u s a u t re s d a n g e rs .

N o tre e x c e lle n te C o m p ag n ie de S a ­p e u rs -P o m p ie rs e s t e n b o n n e s m a in s e t n o u s n ’a v o n s q u ’à n o u s e n m o n tre r fiers.

NOUVEL ANM. le S o u s -P ré fe t de S e n lis n e re c e ­

v r a p a s à l ’o cc as io n d u N ouvel A n.

3 j a n v i e r e t jo u r s su iv a n te

B h m GPrix inc'nous depuis longtemps

P en d an t to u t le m ois de Jan v ier SO L D E S a v a n t in v en ta ire G R A N D R A B A IS à to u s

F ar ces temps de cr iser i e n n e f a i t p lu s p l a i s i r

q u e d e r e c e v o i r u n C A D E A U u t i l e

H. VINCENTChemisier-Chapelier spécialiste

13, place de la ha lle , SENLISo ffre à s o n a im a b le c l ie n tè le , a v e c s e s

v œ u x p o u r 1 9 3 3 , u n g r a n d c h o ix d ’a r t i c l e s t e l s q u e

Echarpes, Pull-ovirs, Bilsts, Cravates, Bants, etc...

j>rix le s p lu s b a sprim e de fin d'année

T 02

UNE FED ERA TIO N DE SOCIETES HORTICOLES DE L’OÏSE

L es S o c ié tés e t S y n d ic a ts h o r tic o le s de l ’O ise o n t fo rm é u n e fé d é ra tio n d é ­p a r te m e n ta le q u i r é u n i t en o u tre , s a n s le s a b s o rb e r , les œ u v re s de ja r d in s o u ­v r ie r s , le s g ro u p e m e n ts d ’h o r tic u lte u r s , p é p in ié r is te s , p ro d u c te u rs de f ru its , m a ra îc h e r s e t c r e s s ic u lte u r s de n o tre ré g io n .

L a n o u v e lle fé d é ra tio n a p o u r b u t d ’a id e r à la v u lg a r is a t io n des choses h o r tic o le s , d ’in te n s if ie r la p ro d u c tio n de n o tre p a y s , e t de la p ro té g e r p a r to u s les m o y e n s e n so n p o u v o ir.

D an s u n e ré u n io n te n u e à C reil le 20 d éc em b re d e rn ie r , e lle a c o n s titu é a in s i q u ’il s u i t so n C onseil d ’a d m in is ­tr a t io n :

P ré s id e n t : M. B o n n a ire , p r é s id e n t des J a r d in s o u v r ie rs de l ’O ise e t v ic e - p ré s id e n t de la S ocié té d ’H o rtic u ltu re de B eau v a is .

V ic e -P ré s id e n ts : MM. P a u lv é , p r é ­s id e n t de la S ocié té d ’H o rt ic u l tu re e t m a ire de C h a n til ly e t B o u z a rd , p r é s i ­d e n t de la S o c ié té d ’H o rt ic u l tu re de C om piègne .

S e c ré ta ire : M. P a u l P h ilip p e , v ic e - p ré s id e n t de la S o cié té d ’H o rt ic u l tu re de B e au v a is .

M em b res : MM. D aq u e t, p ré s id e n t de la S ocié té d ’H o rt ic u l tu re de C le rm o n t ; D em oinet, de la S o cié té d ’H o rt ic u l tu re do S e n lis , p r é s id e n t d u S y n d ic a t d ’i n i ­tia tiv e .

- » û « -

7714 L ’A RBRE DE NOËL

CANTINE SCOLAIRES o u sc r ip tio n

C om tesse de M a r ic o u r t 50 fr.- — — » o « --------------

UNION NATIONALEDES COM BATTANTS

S ec tio n de S en lisL a S ec tio n de l ’U. N. C. de S e n lis

e t la M u tu e lle se r é u n ir o n t en a s s e m ­b lée tr im e s tr ie l le le sa m e d i 14 ja n v ie r 1933, à 20 h e u re s 30, e n la sa lle des r é u n io n s de la M a irie de S en lis .

» o « -------------

CAFE DU COMMERCEG ra n d C o n co u rs de B elo te , sa m e d i

so ir , à 21 h e u re s , a u Café d u C om m er­ce.

•----------- — » o « — — —

SOCIETE D’H ORTICULTURE DE SEN LIS

L es M em b res de la S o c ié té d ’H o rti­c u l tu re so n t in v ité s à se r e n d re à la S a lle d u J a r d in , le d im a n c h e 8 ja n v ie r 1933, à 14 h e u re s e t d em ie , p o u r e n ­te n d re u n e c o n fé re n c e de M. le P ro ­fe s se u r C h a u sse b o u rg , s u r la ta i l le des ro s ie r s , le s t r a v a u x de sa iso n , e tc . Il s e ra e n s u ite p ro c é d é à la n o m in a tio n d u C onseil d ’A d m in is tra tio n de la S o ­c ié té e t c’e s t av ec le p lu s g r a n d p la is i r qu e n o u s v o u d r io n s v o ir n o m b re u x e t M em b res a c tifs e t M èm b res h o n o ra i­re s .

Les M em b res des J a r d in s O u v rie rs de la S ec tio n de S e n lis s o n t in v ité s à a s ­s is te r à ce tte C onférence .

DES COM BATTANTSU n A rb re de N oël des C o m b a tta n ts

s e ra o ffe rt p a r la S ec tio n de l ’U, N. G., à l ’H ôtel des A rè n es , le d im a n c h e 8 ja n v ie r p ro c h a in , à 14 h e u re s 30 p r é ­c ises , a u x e n fa n ts d es S o c ié ta ire s , a u x o rp h e lin s e t a u x p u p ille s .de la N a tio n .

Le C om ité s ’e s t a s s u ré d u C on co u rs « de G u igno l »------

q u i les a m u s e r » c e r ta in e m e n t av ec ses a t tr a c t io n s .

D es a m a te u rs m u s ic ie n s se fe ro n t e n te n d re p e n d a n t la sé an c e .

D es S u rp r is e s s e ro n t ré se rv é e s a u x p e t i ts e n fa n ts à l ’is su e de ce tte r e p r é ­se n ta t io n .

Le C om ité in v ite in s ta m m e n t les e n ­fa n ts , a c c o m p a g n é s de le u r fam ille

s ’ils le d é s ire n t à v e n ir a s s is te r à ce tte a g ré a b le r e p ré s e n ta t io n .

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Etrennes - CadeauxM™ DUBOIS-LEROUX

5, p lace de la H alle , S E N L IS

R A Y O N S P É C I A Lde Maroquinerie — Valises

Trousses — Sacs — Portefeuilles etc., etc.

L ivres d ’enfants et de P ié té AGENDAS ET REGISTRES

Stylos — S ty lom ines — Objets d ’A rt7632

«

Page 3: VINGT] CENTIMES. Dimanche 1er Janvier 1933 LE CODRRIEfi DE …bmsenlis.com/data/pdf/js/1933-1934/bms_js_1933_01_01_MRC.pdf · tés comme par exemple l’achat de cet immeuble pour

« LE M ISA N TH R O PE » A SEN LISN ous a p p re n o n s avec p la is i r la v e n u e

à S e n lis p o u r le 8 ja n v ie r p ro c h a in , e n m a tin é e , de l ’e x c e lle n te tro u p e du « T ré te a u b ie n fa is a n t » b ie n c o n n u à S e n lis p a r se s su c cè s a n té r ie u r s . On lu i v i t in te r p r é te r d e v a n t u n p u b lic l i t té r a le m e n t co n q u is « l ’A m i F r i tz », p u is « M o n s ie u r B e v e rle y » e t l ’a n d e r n ie r « l ’E n q u ê te ».

C ette a n n é e , a u p ro f it de la sa lle d ’œ u v re s , « le T ré te a u » v ie n t n o u s d o n n e r l ’im m o rte l c h e f -d ’œ u v re de M o­liè re , m is a u p o in t a p rè s onze m o is de t r a v a i l e t jo u é à P a r is le 10 d éc em b re d e rn ie r , avec u n e p a r fa i te ré u s s i te . Les costum es, o n t é té d e s s in é s d ’a p rè s les m o d es de 1066 e t la m ise e n sc èn e es t p a r t ic u l iè r e m e n t b r i l la n te .

E n f in , p o u r m e ttr e la p iè c e d a n s l ’a t ­m o sp h è re d é s ira b le , u n e c o u rte c o n ­fé re n c e s u r M olière, s e ra fa ite p a r M. P ie r r e D u ja t e t p ré c é d e ra l ’e x é cu tio n d e la com édie .

I l n ’y a u r a q u ’u n e se u le r e p r é s e n ta ­tio n , a u s s i s e ra - t - i l p r u d e n t de r e te n i r se s p la c e s d ’a v a n c e , c a r c e r ta in e m e n t e n c o re ce tte fo is, la sa lle J e a n n e d ’A rc s e ra tro p p e t ite p o u r c o n te n ir le p u ­b lic , d é s ire u x de r e v o ir ce tte b e lle p iè ­ce c la s s iq u e q u ’on a p a s eu le p la is i r d ’a p p la u d ir d a n s n o tre v ille d ep u is

b ie n lo n g te m p s .P r ix des p la c e s : f a u te u ils de face :

20 f r a n c s ; fa u te u ils de cô té : 10 fr. ; a u t re s p la c e s . : 5 f ra n c s .

O n r e t ie n t ses p la c e s à p a r t i r d u je u ­d i 5 ja n v ie r , 19, ru e de V ille v e rt, d a n s la jo u rn é e .

J îlph on se CigogneP R É S E N T E SE S M EIL LE U R S SO U H A ITS

A SA FID È L E CLIE N TÈ LE

A SSOCIATION AMICALE DES A N ­CIENS ELEVES DE L’ECOLE P U B L I­QUE DES GARÇONS DE SEN LIS

C onférence de M. F a v ie r

P e r s é v é ra n t d a n s la tâ c h e q u ’elle s ’e s t tr a c é e la s a iso n d e rn iè re , l ’A sso ­c ia tio n A m ica le d es A n c ie n s E lèves de l ’Ecole P u b liq u e des G arço n s de iSen- lis , a r e p r is le m e rc re d i 14 d éc em b re , la sé rie des C o n fé re n ces o ffe rtes à s e s M em b res h o n o ra ire s e t p a r t ic ip a n ts . Le s u je t en é ta i t « L ’A r t de v iv re h e u ­re u x », d ’a p rè s le D o c te u r P a u c h e t.

D an s le th é â tr e m u n ic ip a l m is com ­p la is a m m e n t à la d isp o s itio n des o r ­g a n is a te u r s p a r M. C la ra , u n a u d ito ire n o m b re u x e t a t te n t i f a v a it ré p o n d u à l ’in v ita tio n de l ’A m icale d o n n a n t a in s i a u d is t in g u é c o n fé re n c ie r , M. F a v ie r, in s p e c te u r p r im a ire de la C irc o n sc r ip ­tio n de S e n lis , u n e p re u v e de so n e s ­tim e.

M. D a u p a y ro u x , so u s -p ré fe t, de S e n ­l is ; MM. W a ru s fe i, c o n s e il le r g é n é ra l et T ro n c in , c o n s e il le r d ’a r ro n d is s e m e n t , a in s i que MM. L o u â t, m a ire ; L ep a p e , a d jo in t ; B a rd o u , c o n s e il le r m u n ic ip a l, é ta ie n t p ré s e n ts .

M. H e n n e q u in , a d jo in t, s ’é ta i t f a i t e x ­c u se r .

M esd am es T ro n c in e t R o lan d a s s is ­ta ie n t é g a le m e n t à ce tte ré u n io n .

A p rè s a v o ir re m e rc ié l ’a s s is ta n c e e t d it s a jo ie de la v o ir s i n o m b re u se , M. F a v ie r ex p o se le s ra is o n s q u i o n t d é ­te rm in é le ch o ix de s a c a u s e r ie ; p e r ­su a d é qu e ses co n se ils m is à p ro fit r e n ­d ro n t se rv ic e à se s a u d i te u r s , a s s u r a n t à to u s ce tte im p re s s io n de p lé n itu d e q u ’ép ro u v e l ’ê tre v ig o u re u x d o n t la b o n n e s a n té e n g e n d re u n p ré c ie u x é q u ilib re m e n ta l e t in te lle c tu e l.

C o m m en t v iv re h e u re u x ?S ’é c a r ta n t v o lo n ta ire m e n t de to u te

re lig io n , M. F a v ie r ré p o n d ; p a r la b o n ­n e h u m e u r .

Mais^ ce tte b o n n e h u m e u r co m m en t l ’o b te n ir e t la g a r d e r m a lg ré le s souc is , le s d éc e p tio n s , T es c h a g r in s qu e n o u s d is p e n s e n t l a v ie ?

Le D o c te u r P a u c h e t p ré c o n ise : l ’h y ­g iè n e d u c o rp s a s s u ré e p a r l ’e a u , l ’a ir , l a c u l tu re p h y s iq u e . A vec u n e co n v ic ­tio n d ’a u t a n t p lu s g ra n d e q u ’e lle e s t s in c è re , M. F a v ie r e n t re d a n s le d é ta il d es p ra tiq u e s jo u rn a l iè re s q u i s o n t à la p o r té e de tous. P u is v u l ’a u d ito ire , il n e fa i t q u ’e ff le u re r av ec u n ta c t d é li­c a t la q u e s tio n se x u e lle s i g ro sse de c o n sé q u e n c e p o u r n o s je u n e s g en s d ’a u jo u rd ’h u i.

P o u r ce q u i e s t d u p la n m e n ta l , M. F a v ie r c é lè b re les a v a n ta g e s d u bon se n s e t f a i t le p ro c è s de l ’env ie .

E t c h a c u n a u so n de ce tte vo ix u n p e u vo ilée m a is p é n é tr a n te e t p e r s u a ­s iv e de fa ire u n e x a m e n de co n sc ie n ce se p ro m e t ta n t de su iv re les co n se ils de l ’H om m e de b ie n q u i n ’a p a s c ra in t d ’a c c ro ître le la b e u r de jo u rn é e s trè s re m p lie s p o u r se m e r la b o n n e g ra in e .

L es a p p la u d is s e m e n ts n o u r r is q u i s a ­lu e n t la fin de la c a u s e r ie a s s u r e n t le C o n fé re n c ie r de la g r a t i tu d e de to u t l ’a u d ito ire , g ra ti tu d e à la q u e lle l ’A m i­ca le a jo u te l ’a s s u ra n c e de so n r e s p e c ­tu e u x d év o u em en t.

A p rè s l ’a l lo c u tio n a t te n d u e e t to u ­jo u r s g o û té e de M. D e sp a tin , p ré s id e n t de l ’A m icale , p a s s e n t à l ’é c ra n le film d o c u m e n ta ire éd ité p a r l ’Office d é p a r ­te m e n ta l des Œ u v re s A n titu b e rc u le u - sè s su iv i de d eu x a u tre s g ra c ie u s e m e n t p rê té s p a r le C o m m a n d a n t M asso n , du C e n tre d é p a r te m e n ta l de l ’E d u c a tio n P h y s iq u e de l ’O ise e t la so iré e se te r ­m in e en g a î té avec l ’i r ré s is t ib le C h a r­io t.

L’AVENIRE x tr a i t d u p ro c è s -v e rb a l

d u 17 d é c em b re 1932L es m e m b re s h o n o ra ire s e t p a r t ic i ­

p a n ts de la so c ié té de s e c o u rs m u tu e ls « L ’A v e n ir », se s o n t r é u n is en a s s e m ­b lé e g é n é ra le tr im e s tr ie l le e n l ’H ôtel de V ille de S e n lis , le 17 d é c e m b re 1932, à 20 h e u re s 30, so u s la p ré s id e n c e de M. B a rd o u , p ré s id e n t, a s s is té de MM. S o m m a ire , p r é s id e n t d ’h o n n e u r ; Ch. L u z u r ie r , v ic e -p ré s id e n t ; G. P ré v o s t, s e c ré ta ir e ; F r ig a u x , tr é s o r ie r . A ss is te à la sé a n c e , M. W a ru sfe i.

Le s e c ré ta ir e fa i t l ’a p p e l des m e m ­b re s p e rp é tu e ls p o u r la p lu p a r t m o r ts p o u r la F ra n c e e t d o n t la S o c ié té g a rd e iid è le m e n t la m é m o ire e t p ro c è d e à i ’a p p o i d e s m e m b r e s p a r l ic ip a q t s .

A p r è s l e c t u r e d u p r o c è s - v e r b a l d e lap ré c é d e n te a s se m b lé e q u i e s t a d o p té à l’u n a n im ité , l ’a s se m b lé e p a s se à l ’o rd re d u jo u r .

E lle p ro c è d e à l ’a d m is s io n de M. e t M m e L eg ra n d -V io le t, M. D oyen , M m e B o u le t e t M. M ollat.

C o n fo rm ém en t a u x p ré c é d e n ts , l ’a s ­se m b lé e d é lèg u e le s m e m b re s d u b u ­r e a u e t d u C onseil p o u r r e p r é s e n te r la S o cié té a u x a s se m b lé e s d é p a r te m e n ta ­le s de la C a isse F é d é ra le d ’A m ie n s , de l ’U n io n des S o c ié tés de s e c o u rs m u ­tu e ls e t de la C a n to n a le C re illo ise q u i p o u r ro n t se te n i r e n 1933.

MM. F ô u rn ie r , L ie fq u in e t L e g ra n d s o n t n o m m é s v é r if ic a te u rs des co m p tes p o u r T an n é e 1932.

L ’a s se m b lé e liq u id e p o u r l 'a n n é e 1933 les a l lo c a tio n s de M. B o u la n t, ,M. D elp lace , M. G rim b e rt, M. T a rc y , M m e B ab é , M. D e la rch e , M m e L o rin , e lle r e ­n o u v e lle les a l lo c a tio n s p ré c é d e n te s .

Ce q u i p o r te à 39 le n o m b re des p e n ­s io n s e t a l lo c a tio n s se rv ie s p a r la S o ­c ié té , le re v e n u d u fo n d s c o m m u n p e r ­m e ttr a en c o re de fa ire face à ce tte o b li­g a tio n .

R a p p o r t d u P ré s id e n tD ep u is n o tr e d e rn iè re r é u n io n de

se p te m b re , la m a rc h e de n o tre so c ié té s ’est? p o u rs u iv ie d ’u u e m a n iè re r é g u ­liè re .

Le n o m b re des fe u ille s de m a la d ie d é liv ré e s p a r n o tre s e c ré ta ire , c o r re s ­p o n d à ce lu i de l ’a n n é e p ré c é d e n te , ce qu i la is se p ré v o ir q u e n o s d é p e n se s de m a la d ie s n e s u b iro n t p a s de m o d ific a ­tio n e t que les co m p tes de T an n é e éc o u ­lée se s o ld e ro n t avec u n lé g e r ex c é ­d e n t de re c e tte s .

L ’e lïec tif de nos so c ié ta ire s , p a r co n ­tre a su b i u n e lé g è re d im in u tio n . Q uel­q u es so c ié ta ire s d o n t le s re s so u rc e s é ta ie n t r é d u ite s p a r la c r is e ac tu e lle o n t c ru r e s t r e in d re le u rs d é p e n s e s ‘en a b a n d o n n a n t la m u tu a lité . L ’économ ie a in s i o b te n u e p o u r r a se t r a d u i r e p o u r e u x p a r u n e a u g m e n ta tio n des d iffi­c u lté s d a n s le sq u e lle s ils p o u r ro n t si t ro u v e r e n ca s de m a lad ie .

E n fin la d e r r iè r e a s se m b lé e g é n é ra le de v o tre so c ié té a ;dû p ro c é d e r à la r é v i­s io n s ta tu ta i r e de n o tre e ffec tif e t r a y e r des c o n trô le s le s s o c ié ta i r e s - a y a n t a - b a n d o n n é d e p u is p lu s d ’u n a n le u rs v e rse m e n ts de c o tis a tio n s .et p o u r le s ­q u e ls la S o cié té c o n t in u a i t à v e r s e r des p r im e s de r é a s s u ra n c e s a n s a u c u n e c o n tre -p a r t ie .

L ’e lïe c tif de n o tre so c ié té s ’é ta b li t ! donc a in s i en fin d ’a n n é e 1932 :

SPO RT V ELO G IPED IQ üE SEN LISIENL a tro is iè m e é p re u v e de la C ourse de

la M édaille s ’e s t d isp u té e a u V é l o d r o m e de S e n lis le d im a n c h e 18 décem bre- La v ic to ire e s t re v e n u e à K a lin , d u S. V. S é n lis , q u i p a r t i t f ra n c h e m e n t en te te à la cloche , e t p e fu t p a s rem o n té ; je u n e C o ilîa rd f a i t des p ro g rè s , e t u a r r iv e r a b ie n tô t à g a g n e r so n épreuve.

R E S U L T A T S TECH N IQ U ES :3“ E p re u v e , M éd aille de l ’Oise

(V itesse 1.000 m è tre s )1. K a lin ; 2. C oiffard , to u s d e u x du

S. V. S e n lis ; 3. M a th ie u (C. C. C reil) ; 4, M a lla rd (S . V. S e n lis ) .

C ourse à l ’A u s tra l ie n n e r é s e r v é e a u x n o n c la s s é d e la M é d a il le

i . Y u illo t ; 2 . G il le s ; 3 . F o n g u é p é o ,4. N ézée je u n e ; 5. M a n g in .

B r a s s a r d p o u rs u iteL éon C h a rle s te n a n t b a t B e rn a rd de

50 m è tre s .

SERIE DE VOLS NOCTU RN ES

in ro n m u f n u it du 27 a u 28 c o u ra n t, des in c o n n u s se so n t in tro d u its :

h in n m m 2 ^ m e v e u ve L educ , b o u c h è re q Æ phaf lq u e . 5, ru e R o u g e m a ille à n u m i i t / î i y o n t d é r °b c u n e c e r ta in e M l a , s a u c is s o n s , d o n t le n o m b reù p i , e u r ne s o n t p a s en c o re c o n n u sviiite„Ure a c tu e lle - L es v o le u rs o n t dû h u r l oA0 Jm a S a s in e n tre 1 h e u re e t 1 Ha 0 d u m a t in ’ 611 a y a n t eu so in ue co u p er le c o u ra n t a c t io n n a n t la so n - n e tte e ie c tn q u e e t en f a is a n t s a u te r les fein ies e t b a r r e s de la p o r te d ’e n tré e .

2 Chez M. L e c le rc q -E n c a u sse , d éb i- ta n t, p lace d u C h a le t, où ils o n t volé u n sac de m o n n a ie p la c é so u s la ca issev • ♦ \n 1 ^ — X • i- e\f\ n _ • ''U ten a n t e n v iro n 500 f ra n c s e n piè-

e 1 f ra n c e t de 2 fr-ancs, u n e b i-n e u v e , d ’u n e v a le u r de 500 à

H om m es .... F em m e s ... . A d o lesce n ts E n fa n ts ......

148139

838

Malgré les temps difficilesv o u s v o u le z m a i n t e n i r la t r a d i t i o n

e t o f f r ir d e s C A D E A U X à N o ëlet au Jour de l’An, achetez-les chez

Alphonse GIGOGNE3 8 j rue Je P a r is , à S E N L I S

F * R I X M O D É F T É S

?ri»}e à tout acheteur76Q2

ANNUAIRE GENERAL DE L’OISE

V ien t de p a r a î t r e :

A n n u a ire G én é ra l d u d é p a r te m e n t de l ’O ise, p r ix : 35 f ra n c s .

A n n u a ir e G én é ra l de S e n lis e t a r ­ro n d is se m e n t , p r ix : 12 fr. 50.

E n v en te chez to u s les L ib ra ire s e t chez l ’E d ite u r , 1, ru e R o u sse a u , à A m iens. 7655

T o ta l .......................... 333; Le se rv ic e d es A ssu ra n c e s S o c ia les | p a r n o tre S o cié té n o u s a p e rm is de fa i­re l iq u id e r 148 d o ss ie rs a p p a r te n a n t à vos so c ié ta ire s .

L es p re s ta t io n s ré p a r t ie s p a r n o u s du 11 s e p te m b re a u l i d é c e m b re s ’é lè v e n t a u x so m m es s u iv a n te s :

In d e m n ité s jo u rn a l iè re s ... 1.306 00M a te r n i t é .............................. 1.997 50M alad ie ..................................... 7.223 63

T o ta l 10.527 10Ce q u i p o r te à 113.115 fr. 70 le m o n ­

ta n t to ta l des in d e m n ité s re m b o u rsé e s p a r les so in s de v o tre tr é s o r ie r d e p u is le d é b u t de la lo i de 1930.

E n p ré s e n c e de l ’im p o r ta n c e de te ls a v a n ta g e s , je c ro is de n o u v e a u d ev o ir r a p p e le r la s i tu a tio n fa ite p a r la lo i a u x ch ô m eu rs .

l°JLes c h ô m e u rs p a r t ie ls d o iv e n t m e t­tre le u rs v e rse m e n ts d ’a s s u ra n c e so ­c ia le e n r a p p o r t avec le u rs s a la ire s .

2° L es c h ô m e u rs to ta u x d o iv e n t fa ire c o n n a ître le u r s i tu a t io n à Toflice de ch ô m ag e e t a p p o s e r s u r le u r s feu ille ts de m a la d ie le m in im u m de t im b ré s c o r ­r e s p o n d a n t a 60 jo u rs de c o tisa tio n de l a p r e m iè r e c a t é g o r ie , s o i t 15 f r a n c sp a r t r im e s tre .

D aq s ces c o n d itio n s , ces d e u x c la sse s de ch ô m e u rs o n t d ro it p o u r e u x e t le u rs fa m ille s a u x p re s ta t io n s en n a tu re des A s su ra n c e s S o c ia les (se rv ic e m é d ica u x , h o s p ita l is a t io n , e tc .).

L e u rs in d e m n ité s jo u rn a l iè re s , e n cas de m a la d ie n é c e s s i ta n t in te r ru p t io n de tra v a il , s o n t é ta b lie s e n p ro p o r tio n des v e rse m e n ts c o n s ta té s s u r le u rs fe u il­le ts , se lo n , q u e les v e rse m e n ts c o r re s ­p o n d e n t à la p re m iè re , d eu x ièm e , t r o i ­s ièm e, q u a tr iè m e ou c in q u iè m e c a té ­go rie .

D an s n o tre d e rn iè re a s se m b lé e , n o u s av o n s ex p o sé é g a le m e n t le s a v a n ta g e s de la C a isse C h iru rg ic a le in tç r c a n to n a - le q u i a b ie n v o u lu m e ttre se s S erv ices à la d isp o s itio n de la S o cié té « l ’A ve­n i r ».

A u jo u rd ’h u i 44 de n o s m u tu a lis te s o n t d o n n é le u r a d h é s io n à ce tte ca isse e t s o n t e n d ro it d ’e n re c e v o ir le s a v a n ­ta g e s à p a r t i r d u p re m ie r ja n v ie r T933, a p rè s a v o ir a c c o m p li les s ix m o is de s ta g e ex ig és p a r le s s ta tu ts . E n com ­p e n s a tio n d ’u n e c o tisa tio n m o d iq u e é ta b lie s u r u n b a rê m e ré g re s s if e n fa ­v e u r des. fa m ille s n o m b re u se s ; ce tte c a isse p ro c u re le re m b o u rs e m e n t de 75 '% des f ra is d ’in te rv e n tio n c h i r u r g i ­c a le e t d e 20 f r a n c s p a r jo u r n é e d ’h o s ­p ita l is a t io n ; ce q u i .p o u r le s a s s u ré s so c ia u x c o rre sp o n d a u re m b o u rse m e n t in té g ra l des f ra is d ’o p é ra tio n d a n s le s c l in iq u e s e t h ô p ita u x de la ré g io n de S en lis .

T o u te c e tte 'm is e a u p o in t e t ces s e r ­v ices m u lt ip le s o n t n é c e s s ité de la p a r t des m e m b re s de n o tre b u re a u des ef­fo rts e t u n t r a v a i l c o n s ta n t . Je -m e fa is u n d ev o ir d ’a d r e s s e r e n v o tre nom , à to u s ces a d m in is t ra te u r s dév o u és, les re m e rc ie m e n ts q u ’ils o n t si b ie n m é ­r i té e t à l ’o cc as io n de ce tte d e rn iè re r é u n io n a n n u e lle , de re n o u v e le r n o s v œ u x de b o n n e a n n é e à M. S o m m aire n o tre p ré s id e n t d ’h o n n e u r , to u jo u rs fi­d è le à so n p o ste , à nos m e m b re s h o n o ­r a i r e s e t b ie n fa ite u rs , a in s i q u ’a u x m e m b re s a c tifs de n o tre S o cié té e t à le u rs fam ille s .

A p rè s ce t ex p o sé , le S e c ré ta ire p ro ­cède a u c o n tre -a p p e l.

S u r q u o i la sé a n c e e s t lev ée à 2 2 h e u - res G. Prévost.

La q u a tr iè m e é p re u v e de la M édaille e s t fixée a u d im a n c h e 8 ja n v ie r , à 14 h e u re s .

Le B ra s s a rd p o u rs u ite s e ra d isp u té à l ’a v e n ir s u r 15 to u rs de p is te .

P r iè re à to u s le s c o n c u r re n ts de la p ro c h a in e m é d a ille d ’ê tre en p o s se s ­s io n de la licen ce U. V. F. 1933.

Commerçants, Agriculteurspour ê tre en règle avec le F isc

faites ten i r vo tre C O M P T A B I L I T É p a r

C h a r le s G H A L J L A Is iDE x p e r t i s e s C o m p ta b le s

C O U V R E S (S e in e -e t-O is e )‘P a ssa g e r é g u lie r dans vo tre V ille

m

* fil LES CROIX DE BOIS «g ^ a u T h é â tre M u n ic ip a l C iném a

r*-" WjTC’recbtS65) f ra n c s e t d ép o sée p a r u n c lien t. L e \ v is i te u rs o n t é g a le m e n t fo u illé le s p o c tes d ’u n v e s to n de M. L e c le rc q - E ncsusse e t f o n t d é les té de q u e lq u es billels c o n te n u s d a n s u n p o rte fe u ille .

3° Chez M. L ab e n s , ta i l le u r , ru e du Ohâftl. L es v o le u rs se s o n t in tro d u its p a r ane fe n ê tre , o n t e s sa y é p lu s ie u rs costum es p rê ts à l iv re r , m a is ne les o n t pas e m p o rté s . A u cu n o b je t ou ef­fe t i’a é té volé.. L es p o ch e s d u v e s to n e t di p a rd e s s u s de M. L a b e n s a v a ie n t é té le p e n d a n t m in u tie u s e m e n t fo u il­lées;

— A u c o u rs de la n u i t p ré c é d e n te , des m a lfa i te u r s s ’é ta ie n t d é jà in t ro ­d u it d a n s u n e m a iso n in h a b ité e a p - p a r è n a n t à M. M o risso n , n é g o c ia n t, à P a rs , 1, ru e d u P o n t-d e -P ie r re . I ls o n t b r i s u n e p e rs ie n n e , c a ssé u n c a r re a u , o n tp é n é tré d a n s les d if fé re n te s p ièces de à m a iso n e t v is ité m e u b le s e t a r ­moires, m a is s a n s r ie n e m p o rte r . U ne argen terie de v a le u r n ’a p a s é té to u ­chée.

R po lice lo ca le e t la g e n d a rm e r ie e n - q u é e n t a c tiv e m e n t a u x fin s de déco u - vrij le s co u p a b le s .

*

250 c o n tra v e n tio n s d iv e rse s , n o ta m ­m e n t e n m a tiè re de c irc u la t io n a u to ­m o b ile o n t é té re le v ée s e t s a n c tio n n é e s p a r le t r ib u n a l de s im p le p o lice p a r des c o n d a m n a tio n s v a r ia n t de 1 à 15 fr.

'a m e n d e e t de 1 à 5 jo u rs d ’e m p r is o n ­n em e n t.

L a p o lice a p ro c é d é à p lu s de 1.000 e n q u ê te s d iv e rse s p o u r le s A d m in is ­tr a t io n s M u n ic ip a le s , p ré fe c to ra le s e t ce lle s des M in is tè re s de l ’I n té r ie u r e t de la J u s t ic e p o u r n e c i ta r qu e les p r in c ip a le s .

L es m a n q u e m e n ts c a ra c té r is é s à la f ré q u e n ta tio n s c o la ire o n t m o tiv é 35 in te rv e n tio n s p rè s des fam illes .

N ous so m m es h e u re u x de c o m m u n i­q u e r a u ' p u b lic s e n lis ie n ce tte s ta t i s t i ­q u e q u i f a i t h o n n e u r à la p o lice de»enlis.

D eux a g e n ts o n t é té b le ssé s a u c o u rs de l ’a r r e s ta t io n d ’in d iv id u s d a n g e ­re u x .

R e n d o n s h o m m a g e à l ’a c tiv i té e t a u d é v o u e m e n t de n o tre p o lice lo ca le d o n t le p e rs o n n e l (ch e f e t a g e n ts ) se d é p e n ­se s a n s c o m p te r p o u r la s é c u r i té e t la t r a n q u i l l i té de to u s le s h a b i ta n ts e t q u i fo rm e a u ta n t de p ré c ie u x a u x i l ia ire s a u se rv ic e de la Ju s tic e .

G’e s t le t i t r e d ’u n liv re s u r la g u e rre q u i fit u n b r u i t é n o rm e ; c ’e s t a u s s i le t i t re d ’u n lilm q u i v a ê tre p ro je té a u T h é â tr e M u n ic ip a l C in ém a d u v e n d re d i 30 D écem bre , a u lu n d i 2 J a n v ie r , en soi­rée , e t le d im a n c h e en o u tre en m atinée.

G’e s t a u s s i à l ’o cc as io n de l ’a p p a r i ­tio n de ce film qu e M. M a u ric e P ra x , a é c r i t T un de se s p lu s b e a u x « P o u r et co n tre » d a n s le « P e t i t P a r is ie n ». Et il d i t :

« 11 y a to u te la g u e r r e d a n s Les C roix de B ois... il y a to u te s le s dou ­le u rs , to u te s le s h o r re u r s , to u s les m a r­ty re s de la g u e rre ... Il y a a u s s i tou tes les r é s ig n a tio n s , to u te s le s m isè re s , to u ­tes le s fa ib le sse s , to u te s le s p au v re té s , to u te s le s c ru e lle s in c o h é re n c e s de la g u e rre ...

« Il f a l la i t ce film e t il fa lla it q u ’il fû t fra n ç a is ... L es A m é ric a in s e t les Al­le m a n d s a v a ie n t d é jà p r o d u i t d é jà deux œ u v re s de q u a l i té : A l ’O uest, r ie n de n o u v e a u ( in te rd i t en A lle m a g n e ), Q ua­tre de l ’In fa n te r ie .. . L es d e u x œ uvres, ac c u e ill ie s chez n o u s av e c lib e r té et fe rv e u r , é ta ie n t b e lle s to u te s deux... M ais e lles n ’é ta ie n t p a s to u t de m êm e sa n s artifice ...

« Il a p p a r te n a i t à la F ra n c e m utilée , e n v a h ie , d é c h iré e , de f ix e r à ja m a is , s a n s ro m a n , s a n s ro m a n e sq u e , s a n s in ­v en tio n s u p e r llu e , s a n s d éc la m a tio n , l ’a tro c e im a g e de la g u e r re .

Les C roix de B ois, c ’e s t la g u e rre ...L e s C ro ix d e B o is , q u i s o n t a u p o in t

de vu e c in é m a to g ra p h iq u e u n e ré a lis a - ! lion m a g n if iq u e , d ’u n e h a l lu c in a n te v é - | r i té — avec des à -c ô té s g o u a ille u rs , r é a ­lis te s e t d é se sp é ré s — fo rc e n t l ’ad m i- râ t io n e t im p o s e n t le resp ec t...

Les a r t i s te s , to u s a n c ie n s c o m b a t­ta n ts , q u i o n t é té a p p e lé s à l ’h o n n e u r d ’in te r p r é te r l ’œ u v re d ire c te , m â le , f ré ­m is sa n te , de R o lan d D o rg e lès , n ’a p p a ­r a is s e n t p a s s u r l ’é c ra n com m e des a c ­te u rs . Ce so n t des so ld a ts , de s im p les so ld a ts ... — des so ld a ts sim p les ... — c h a rg é s de tous les o b sc u rs m a lh e u rs d u so lda t... I ls o n t r e p r is l ’un ifo rm e... Ils o n t r e p r is la tra n c h é e . I ls o n t r e ­tro u v é les m itra i l le u s e s , les c a n o n s , la boue — et la m o rt. Us s o n t s in c è re s . Ils so n t « ex a c ts »... L e u rs m o ts , le u rs g e s ­tes, le u rs a t ti tu d e s , le u rs c r is — le u r c a lv a ire ■— n e s o n t p a s d u c in ém a , c’est la g u e r re .

On n e v o u d ra it p a s p a r le r de succès en p a r la n t de ce film q u i e s t a u -d e là et a u d essu s d u sp ec tac le - : n i de succès, n i de « tr io m p h e ». Ces d eu x m ots ne s o n t p a s co n v en ab les ...

M ais to u s les F ra n ç a is , c e r ta in e m e n t, les je u n e s h o m m es e t le u rs a în é s , e t to u te s les fem m es, i r o n t m é d ite r — ou se so u v e n ir — d e v a n t ce film b o u le v e r­s a n t e t ru d e , d ’u n e g r a n d e u r so m b re ,d ’u n e s in c é r i t é t r a g iq u e , d ’u n e âpr-o-i^d ép o u illé e de to u te li t té ra tu re .. .

Les C roix de B ois re s te ro n t.. . La s c u lp tu re n ’a u r a p a s p u d re s s e r u n « m o n u m e n t a u x m o r ts » a u s s i é m o u ­v a n t, a u s s i no b le , a u s s i d é c h ir a n t que ce film q u i fa it m a u d ire la g u e rre , qui d én o n ce , s a n s e rh p h a se e t s a n s fe in te , to u te s les h id e u rs de la g u e rre ... »

Nos le c te u rs v o u d ro n t v o ir le chef- d ’œuvre. du c in é m a f ra n ç a is :

* LES CROIX DE BOIS * * *

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P o u r c h o is ir sa n s e m b a r ra s Le cadeau q u i ra v i r a V o t re bon g o û t t ro u v e ra

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Ï 3 1 S G U I I T E F l l EdChocolats - Bonbons • Petit Beurre LU.

MARRONS GLACÉS

Spécialités pour JSapiêmes

OUVERTURE CLA N D ESTIN E D’UN NOUVEAU D EBIT DE SPIR IT U E U X A SENLISA la su ite de d é n o n c ia tio n e t a p rè s

enquête , M. K a s tn e r , c o m m issa ire de police, a v e rb a lis é à l a c h a rg e de M, H aine A u g u s te , 57 a n s , j a rd in ie r , c h e ­m in du m a n è g e , p rè s de la ro u te de C han tilly , p o u r o u v e r tu re c la n d e s tin e d ’un d é b it de s p ir i tu e u x , l iq u e u rs a l­c o o l i q u e s , a p é r it if s , a u t r e s q u e ce u x

•a h ase de v in e t t i t r a n t p lu s de 23 d e­g ré s d ’alcool.

D u rh u m v ie u x , de T ea u -d e -v ie o rd i n a ire e t de T ea u -d e -v ie de n o y a u o n t é té e ffec tiv e m en t d é c o u v e r ts d a n s le d éb it de b o isso n s h y g ié n iq u e s ex p lo ité p a r M. H aine .

Le P a r q u e t e t l a R ég ie des C o n tri b u tio n s in d ire c te s o n t é té s a is is de ce tte a ffa ire .

■ ■ ■ « ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ H

I G. DEBRAS

SE N L IS (O ise )TÉLÉPH. 2 8 2 762

Voici l ’H iver,... ..T o u r vos com bustibles adressez-vous à

L. DEHAINE8 , rue du M ou lin -du -G ué-de-P on t

(P rè s de l’O rp h e l in a t )

Boulets OMons ■P R I X A V A N T A G E U X

769

IVRO GN ESSE RA M A SSEES U R L A V O IE P U B L IQ U E

L u n d i d e rn ie r , 26 c o u ra n t, à 18 h e u ­re s , a u c o u rs d ’u n e to u rn é e de s u rv e il­la n c e , l’a g e n t de po lice B o y e n v a l R o­la n d , a r e n c o n tré ru e d u F a u b o u rg S t- M a rtin , en v ille , é te n d u e à te r r e e t iv re m o rte , la fem m e F lo u ry E rn e s tin e , 46 a n s , c é lib a ta ire , d e m e u ra n t ro u te des F o u rs à C haux . R elevée, ce tte iv ro g n e s ­se é ta i t in c a p a b le de se te n i r debou t.

L ’a g e n t de l ’a u to r i té d u t r e q u é r ir un c a m io n de p a s s a g e p o u r l ’a m e n e r au v io lon d u C o m m issa ria t de po lice où e lle y p a s s a la n u it.

Le le n d e m a in m a tin , e lle fu t re lâ ch é e a p rè s a v o ir é té g ra tif ié e d u p ro cè s- v e rb a l d ’u sa g e . C’e s t d u re s te , le d e u ­x iè m e de ce g e n re q u i lu i e s t d re ssé en q u in z e jo u rs .

D éfendez vos foyers. A che tez le tim bre doré î JOIE DE VIVRE ».

L’ACTIVITE DE LA POLICE LOCALE e n L ’A N NEE 1932

La po lice de S e n lis , m a lg ré so n ef- fèctif r é d u it , a e i ïe c tu é a u c o u rs de Tannée 1932 q u i v ie n t de s ’éc o u le r, u n trava il d ’é p u ra t io n e t de r é p re s s io n im p o rtan t, d o n t la p o p u la tio n e s t lo in de se r e n d re c o m p te , s u r to u t en ces tem ps n o u v e a u x où l a re c ru d e sc e n c e délictuelle e t c r im in e lle a u g m e n te d ’a n ­née en an n é e .

Notre se rv ic e de po lice a a in s i p ro ­cédé à 27 a r r e s ta t io n s p o u r d é lits de d ro it eo ipm un.

- E n ou tre, e lle a eu à re le v e r 82 d é lits v a rié s q u i o n t eu le u r ép ilo g u e d e v a n t le tr ib u n a l c o r re c tio n n e l de S e n lis e t o n t e n tra în é des c o n d a m n a tio n s à Ta- m ende e t à l ’e m p r is o n n e m e n t, à s a ­v o ir :

A bandon de fa m ille .................. 3A bus de co n fia n ce ..............................B lessu res e t co u p s v o lo n ta ir e s ! ! ! ! B lessures in v o lo n ta ire s p a r im p ru ­

dence ......................... .D élit de fu ite ' ^O utrages p u b lic s à la p u d e u r ! ! ! ’ O utrages à a g e n ts de la fo rce p u ­

b lique ................................................M endicité ............................G rivèlerie ............ ! ! ! ! ! ! ! ! ” ’

(Escroquerie ou te n ta t iv e ' d ’e sc ro -1 querie .................................................... 5lY ajrabpndage s im p le .....................'^ g a b o n d a g e de m in e u re .........R ébellion ..............................................F rau d es a l im e n ta i re s .....................Refus d ’o b t e m p é r e r .........................' °ls s im p les ............................................ 2In frac tio n à la lo i s u r la v e n te des

m a rg a r in e s ........................................... 11 elits de c h a s se e t b r a c o n n a g e . . 9

.raction à la p o lic é des c h e m in sde fe r ..................................................... 1

D éfaut de c a r te d ’id e n tité de v o y a -g eu rs de c o m m e r c e .................... 1

E vasion de d é te n u p a r b r is de p r i ­son

O rg a n isa tio n de lo te r ie s c la n d e s t i ­n es ........................................................... 5

D éten tio n e t u sa g e de b a la n c ein e x ac te ............. 1

O u v ertu re c la n d e s tin e de d é b its de ho isso n s e t s p i r i tu e u x ................. 2

EXPERT COMPTABLEprès le T rib u n al de Com m erce «

de SenlisAgréé des U nions des C om m erçants *

et Industrie ls de Senlis et C hantilly

1 3 , I P l a o e îT ex irG - I V 1

P A R É C O N O M IE

BRULEZDU

1 COKEi>

S’A D R E SSE R A L ’U SIN E A GAZ

DU DANGERDE TR A V ER SER LES RO U TES

G’e s t e n c o re u n e m a lh e u re u s e a ffa ire q u i a é té évoquée d e v a n t les m a g is tr a ts d u t r ib u n a l c o r re c tio n n e l de S en lis .

Le 26 ju in d e rn ie r , M. P a u l G ionnet, d e m e u ra n t à P a r is , 11, ru e C h a rle s F ô u rn ie r , r e n t r a i t en a u to m o b ile avec s a fem m e, n ée G erm a in e R o u sse a u , 39 a n s , e t ses d e u x fille tte s .

R o u te de P a r is , p rè s de L a G h ap e lle - e n -S e rv a l, T une des f ille tte s e x p r im a le d é s ir d ’a l le r c u e il l ir des f le u rs d a n s u n c h a m p s itu é a u b o rd de la ro u te . Le p è re a r r ê ta so n a u to s u r le cô té d ro it, d ire c tio n de P a r is .

Corne les f le u rs se t r o u v a ie n t s u r le cô té g a u c h e , M m e G io n n e t e t u n e de ses f ille tte s q u ’elle te n a i t p a r la m a in , t r a ­v e r s è re n t la ro u te , à ce m o m e n t e lles f u re n t h a p p é e s p a r u n m o to c y c lis te , M. G eofges G illiu n g , 32 a n s , to u r n e u r à V ille ro n (S e in e -e t-O ise ) , q u i v e n a it de P a r is . M m e G io n n e t fu t p ro je té e c o n tre le t r o t to i r e t tu é e n e t. S a f ille tte âgée de 13 a n s fu t re le v ée av ec la ja m b e d ro ite b r isé e .

M* L o ir, av o u é , s ’e s t p ré s e n té a u nom d u m a lh e u re u x p è re , a g is s a n t ta n t en so n n o m p e rs o n n e l q u ’a u n o m de s a fille m in e u re b le ssée .

M° P ic a rd , av o u é , a v a it a s su m é la d é ­fen se d u m o to cy c lis te .

Le t r ib u n a l a e s tim é q u e la r e s p o n ­s a b il i té de l ’a c c id e n t in c o m b a it à r a i ­so n d ’u n t ie r s a u p ré v e n u e t de d eu x t ie r s a u x v ic tim e s .

Le m o to c y c lis te a é té c o n d a m n é à d e u x a m e n d e s de 100 f ra n c s e t de 5 f ra n c s .

A la p a r t ie c iv ile , il a a llo u é 25.000 f ra n c s à M. G io n n e t e t u n e p ro v is io n de 5.000 f ra n c s p o u r s a fille tte ; C elle-c i s e ra e x a m in é e p a r le D o c te u r P a u l, m é d e c in à P a r is q u i d é p o s e ra le r a p ­p o r t de ses o p é ra tio n s d ’e x p e r tis e p o u r q u ’il so it s ta tu é u l té r ie u r e m e n t s u r le p ré ju d ic e d éfin itif .

Total 82

CONTRAVENTIONS DE POLICEA u c o u rs de ce tte se m a in e , lé se rv i-

ve de la p o lic e lo ca le a re le v é des c o n ­tr a v e n tio n s p o u r : e m b a r ra s v o lo n ta i­re de la vo ie p u b liq u e , p la c e de la H a l­le ; p o u r d iv a g a tio n de c h ie n s , p o u r d é ­fa u t d ’é c la ira g e à a u to s e t b ic y c le tte s , p o u r iv re s s e p u b liq u e , v io le n ce s lé g è ­re s , b r is v o lo n ta ire d ’o b je ts m o b ilie rs , re fu s d ’o b te m p é re r , c h ie n s n o n m u n is de c o llie r e t d iv a g a n t s u r la vo ie p u ­b liq u e , d é fa u t de p la q u e d ’id e n ti té à a u to s e t à b ic y c le tte s , d é fa u t de v is ib i­li té de n u m é ro s a r r iè r e d ’au to s , etc., etc.

LES SU ITES DE L’ACCIDENTA DEUX DE NOS GENDARM ES

N ous a v o n s r e la té en so n te m p s , le g ra v e a c c id e n t q u i se p ro d u is i t d a n s la so iré e d u 28 o c to b re d e rn ie r , s u r la ro u te de C rép y -e n -V a lo is .

D eux g e n d a rm e s de la b r ig a d e à ch ev a l de S e n lis , MM. D ep o illy e t B ro u a rd f u r e n t ta m p o n n é s p a r u n e c a ­m io n n e tte de la M aiso n B o rn e t, de C reil, c o n d u ite p a r le c h a u ffe u r B r ito n , âg é de 20 a n s .

Le g e n d a rm e B ro u a rd fu t g r iè v e m e n t blessé_ d a n s le b a s -v e n tr e , il n ’e s t du re s te p a s en c o re ré ta b li . Le g e n d a rm e D ep o illy fu t m o in s g r iè v e m e n t a t te in t . U n des d e u x c h e v a u x d u t ê tre a b a ttu .

Cet a c c id e n t v ie n t d ’ê tre évo q u é d e ­v a n t le tr ib u n a l c o r re c tio n n e l, le c h a u f-leu r é ta it in c u lp é de D leasurus p a r im -p ru d e n c e .

P o u r s a d é fe n se , M. B r ito n a d é c la ré q u ’il n ’a v a i t r ie n v u , a y a n t é té a v e u ­glé.

M e L. C h a s ta in g , avoué , a u n o m des d e u x g e n d a rm e s s ’e s t p ré s e n té com m e p a r t ie civ ile .

M 6 M o ran d a p ré s e n té la d é fe n se d u p ré v e n u .

Le t r ib u n a l a c o n d a m n é le je u n e c h a u ffe u r à u n e a m e n d e de 50 f ra n c s , à d e u x a u t re s de 5 f ra n c s e t à u n e q u a ­tr iè m e de 15 f ra n c s .

S ta tu a n t s u r le s c o n c lu s io n s de M" C h a s ta in g , a a llo u é a u g e n d a rm e D e­p o illy , u n e som m e de 1.026 f ra n c s à t i t r e de d o m m a g e s - in té rê ts , e t en ce q u i c o n c e rn e le g e n d a rm e B ro u a rd , il lu i a ac c o rd é u n e p ro v is io n de 12.000 fr. en a t te n d a n t q u ’il so it e x a m in é p a r le D o c te u r B o lo t q u i d é te rm in e ra le ta u x de T în c a p a c ité d o n t il e s t a t te in t.

» 0 «-------------

A TTEN TIO N AUX ESCROCS !L ’office q u i fo n c tio n n e à B a rc e lo n e

e t q u i a p o u r s p é c ia lité l ’e s c ro q u e r ie à la v a lise d ép o sée d a n s u n e g a re , c o n ti­n u e à e s s a y e r de d u p e r les gogos, sp é ­c ia le m e n t d a n s n o tre ré g io n .

D iv erse s p e r s o n n e s de la lo c a lité v ie n n e n t en c o re .de re c e v o ir des offres a l lé c h a n te s s ig n é e s L u c ia h e Matée-, S is - ta C a rré es P a la fu g e ll (E s p a g n e ).

L es p ro p o s itio n s s o n t s tu p id e s e t p o u r les p e rs o n n e s u n p e u a v e r tie s , la f ra u d e e s t é v id e n te ; m a lg ré cela ,'"des g en s ig n o ra n ts se la is s e n t s é d u ire p a r ces p ro p o s itio n s in v ra is e m b la b le s , a in s i q u e ré c e m m e n t en c o re le s jo u r n a u x f o n t fa i t c o n n a ître . Que to u t le m o n ­de sa c h e b ie n q u ’il n ’e x is te r ie n de s é ­r ie u x d a n s le s p ro p o s itio n s ou offres q u i le u r s o n t fa ite s . G’e s t là le fa i t de v u lg a ire s e sc ro c s ; dès la ré c e p tio n des le t t r e s q u i le u r s o n t a d re s sé e s , lo in de le s p r e n d r e e n c o n s id é ra tio n , ils n ’o n t q u ’à le s a d r e s s e r à M. le P ro c u re u r de la R é p u b liq u e ou à M. le C o m m issa ire de P o lice .

Il s e ra i t bo n , e n effet d ’a r r iv e r à d é ­m a s q u e r u n e fo is p o u r to u te s ce tth of­fic ine in te rn a t io n a le d ’e sc ro q u e r ie .

C’e s t à quo i la S û re té G én é ra le s ’e m ­p lo ie , p a t ie m m e n t e t a c tiv e m e n t.

TH EA TR E M U N ICIPA L CINEMA DE SEN LIS

P ro g ra m m e d u V e n d re d i 30 d éc em b re a q L u n d i 2 J a n v ie r 1933

D im a n ch e , m a tin é e

U n im m o rte l m o n u m e n t à la g lo ire d u « P o ilu ». — T o u te la g r a n d e u r e t to u te la m isè re de l ’h é ro ïsm e . — R é a ­lisé p a r R a y m o n d B e rn a rd , d ’a p rè s l ’œ u v re de R o la n d D orgelès

( L es C R O I X î I i J L ^ .

DIVAGATION DE CHIEN DE CHASSE DANS L’ENCEIN TE DU CHEMIN DE FERU n c h ie n de c h a sse a é té tro u v é v e n ­

d re d i m a tin , 23 c o u ra n t, v e rs 9 h e u re s , e r r a n t d a n s l ’e n c e in te d u c h e m in de fe r, à la G are de S en lis .

L a po lice a v e r tie , a fa i t p la c e r ce t a n im a l, ju s q u ’à n o u v e l o rd re , à la fo u r ­r iè r e m u n ic ip a le où le p r o p r ié ta ire p o u r ra le r e p r e n d r e d a n s les c o n d i­tio n s d ’u sa g e e t e n p r é v e n a n t p r é a la ­b le m e n t le C o m m issa ria t de po lice .

Ce ch ie n e s t de ta ille m o y e n n e , g e n ­re é p a g n e u l, q u eu e c o u rte , p o il b la n c ta c h e té e t b r u n foncé.

Il e s t d é p o u rv u de to u t, c o llie r in d i­q u a n t le nom de so n m a ître .

T ou te personne soucieuse de ses in térêts em ploie le

5«rvice Rapide Jearsaiie?H . P R O T

S a régu larité , sa célérité, ses p r ix n o rm a u x en fo n t le p lu s p ra tiq u e et le p lus économ ique des m oyens de tra n sp o rts

Comptez sur lui comme sur vous-même

( V o i r an n o n ce en 6° p a g e )

VOLEURS EN CORRECTIONNELLELe s ie u r M erle P ie r re , d it P ie r ro t , 29

a n s , s a n s p ro fe ss io n défin ie n i d om ic ile fixe, r e p r is de ju s t ic e , in c u lp é ré c e m ­m e n t p a r la po lice loca le , de vol d ’effe t de p e t i t é q u ip e m e n t m il i ta ire p a r a p ­p ro p r ia t io n ( é tu i-m u s e tte ) , a é té co n ­d a m n é le 27 c o u ra n t p a r le tr ib u n a l c o r re c tio n n e l de S e n lis , à 15 jo u rs de p r is o n s a n s s u r s is ( p a r d é fa u t) .

— D an s la m êm e a u d ie n c e , le m êm e t r ib u n a l a c o n d a m n é à 25 f ra n c s d ’a ­m e n d e la fem m e M a u ric e" E rn e s tin e , 34 a n s , m a n o u v riè re , ru e de la M o n ta ­g n e S a in t-A ig n a n , à S e n lis , p o u r vol de c h a rb o n d a n s la c o u r de la g a re des m a rc h a n d is e s .

Vivre et fa ire vivre , voilà le bu t du tim bre an titubercu leux , le tim bre doré « JOIE DE VIVRE ».

D E

i j î B O I SLe

C hef-d ’œ u v redu C iném a

F ran ç a isavec P ie r re B L A N C H A R

C harles V A N E Let G a b r ie l GABRIO i

|§ | ECLA IR JO U RN A L |§| A c tu a lité s p a r la n te s

Le Mystère du (Meau d’ifPA T H E REV U E, S o n o re

L a S e m a in e p ro c h a in e : QUICK.

C A K M E TREM ER CIEM EN TS

— M adam e L e m a itre , se s E n fa n ts e t to u te la F a m ille , t r è s to u ch és des n o m ­b re u se s m a rq u e s de s y m p a th ie q u ’ils o n t re ç u e s à l ’o cc as io n d u décès de M. V icto r L e m a itre , a d r e s s e n t le u rs r e ­m e rc ie m e n ts a u x p e rs o n n e s q u i o n t a s ­s is té ' a u x o b sè q u e s ou q u i le u r o n t e x ­p r im é des re g re ts , e t s ’e x c u se n t a u p rè s de ce lle s qu i, p a r u n o u b li in v o lo n ta ire , n ’a u r a ie n t p a s re ç u de fa ire -p aT t.

7710-»o«

ETAT CIVIL DE S E N L ISd u 22 a u 30 D écem b re 1933

— » o «—N a is sa n c e s

27. N ico le -A n g è le G ra n n e m a n , 1, f a u ­b o u rg S a in t-M a rt in .

P u b lic a tio n s de M a ria g es20. E n tre M. G h a r le s -A lb e rt G au tie r,

d e m e u ra n t à S e n lis , p la c e L a v a ra n d e , e t M lle G eq rg e tte - J e a n n e H enw ood , s a n s p ro fe ss io n , d e m e u ra n t à C h a m a n t.

28. E n tre M. R o b e rt-G a b rie l L u ca s , com m is d ’a g e n t de c h a n g e , à S e n tis , 30, p la ce de la H alle , e t M lle L éo n ie - A dèle D u n a n d , s a n s p ro fe ss io n , d em eu ­r a n t à P a r is , 3, ru e d ’A rg ê n so n .

28. E n tre M , L é o n -C h a rle s G auchez , tô lie r , d e m e u ra n t à S e n lis , ro u te de C h a n tilly , e t M lle O d e tte -M arie -C la ire D ew y n ck , s a n s p ro fe ss io n , d e m e u ra n t à S e n lis , a v e n u e L ou is E sca v y , 20.

D écès22. M a d e le in e T h ib a u lt, 25 a n s , do ­

m e s tiq u e , d e m e u ra n t à L év ig n en , d éc é ­dée, 1, fa u b o u rg S a in t-M a rt in .

P our que les m am ans ne p le u te n t plus, achetez le tim b re a n titu b ercu leu x qui sauvera leurs en fan ts.

Page 4: VINGT] CENTIMES. Dimanche 1er Janvier 1933 LE CODRRIEfi DE …bmsenlis.com/data/pdf/js/1933-1934/bms_js_1933_01_01_MRC.pdf · tés comme par exemple l’achat de cet immeuble pour

C K A N T I I - 1 * YA van t i’E leclion du 15 Janvier (suite)

A l’heu re où la g rande p resse couvre de lleu rs les m in is tres qui s’en von t et ad resse à leu rs rem p laçan ts des hom m a­ges ritue ls , nous avons souligné dans no­tre d e rn ie r num éro le m anque d ’au to rité d ’un gouvernem ent qui se résou t à n ’ê­tre qu’un « o rgane de tran sm iss io n » et le peu de c ré d it do n t jou it une C ham bre qu i p re n d son m ot d ’o rd re des loges ou de la C onfédération générale, du tra v a il e t qui sub it com m e au beau tem ps du Jaco b in ism e l’in fluence des factions.

D evant ce tte m alad ie de l ’E ta t, oncom prendra que nous n’attachions pas, o u tre m esure, d ’im p o rtan ce à une élec­tio n lég isla tivé dont le résu lta t n ’ap p o r­te ra aucun rem ède au mal don t souffre le pays. E t p o u rta n t il nous fau t vo ter et p re n d re p a r ti p o u r l’un ou l’au tre des c a n d id a ts en a tten d a n t m ieux. Revenons d onc à des considéra tions p lus p réc ises e t essayons d ’étayer n o tre op in ion .

Nous ne re tien d ro n s que deux ca n d i­d a tu re s : celle de M. Chauvel, le député inva lidé , et celle de M. U hry et avan t d ’e n tre r p lus avan t dans le déta il des a r­gum ents nous poserons que, M. Chauvel a y an t été régu lièrem en t élu p a r 6.228 vo ix à 6.200 à M. U hry, l’ob ligation où l’on nous m et d ’ex p rim er à nouveau nos suffrages, en dép it du jugem ent des p a r ­tis de la Cham bre, est une p a rfa ite a t­te in te à ce qu ’il est convenu d ’appeler la souvera ineté nationale.

M. U hry est soc ia liste et p o u r q u ’il ne. subsiste aucune am biguité , nous d i­ro n s que M. Chauvel est anti-socia liste , ce qui ne veut pas d ire an ti-socia l ni en ­nem i du p ro g rès et du b ien -ê tre de la classe ouvrière . Cette p ro fession de foi nous con ten te et en ce qui concerne l ’élection du 15 janv ier, nous p a ra ît suf­fisante. E n effet, nous som m es p o u r l ’é­volu tion dans l’o rd re con tre l ’évolution daiis le déso rd re , le socialism e s’est dé­tru it p a r des expériences suffisam m ent m alheureuses chez des peup les à tem pé­ram e n t p lus d isc ip lin é que le n ô tre pou r que nous ne voulions pas nous p rê te r à su b ir les conséquences d ’une expérience supp lém en ta ire . D resser les unes con tre les au tres les classes n ’est pas co n s tru ire n i non p lus le m oyen p ro p re à rem éd ie r aux inégalités. Ce se ra it p lu tô t en sus­c ite r de nouvelles. Si le soc ialiste f ra n ­ça is jou it en p o litiq u e du p restige in h é­re n t au M onsieur qui rie s’est pas tro m ­pé, n ’ayan t encore r ien fait, cela ne veut pas d ire que son systèm e vaille quelque chose, et q uand M. U hry, lui-m êm e, p ré ­con ise « l’opéra tion », sans m êm e c h e r­c h e r à re lever l ’équivoque im p réc is io n de ce term e, nous ressen to n s quelque c ra in te p o u r la vie du m alade « F ran ce » et si véritab lem en t il faut se réso u d re à l ’op éra tio n nous p ré fé re rio n s q u ’elle so it ten tée p a r un m a ître qui a fa it ses p re u ­ves, p lu tô t que p a r le ca rab in déb u tan t « socialism e ».

E t su r le dos de qui se ferait-e lle cette o p é ra tio n ? On n ’am pute pas les m orts n i les choses, m ais o rd in a ire m en t les v i­vants. Les R ad icaux qui acclam en t le fu ­tu r « o p éra teu r » se sont-ils posés la question . Si se l ’é tan t posée ils n ’y ont pas trouvé réjfbnse nous leu r d isons sans p lus d ’am bages qu ’ils fe ron t p a r ti des « opérés » de dem ain . B eaucoup d ’en­tre eux, en effet, ont une p osition déb i­tr ic e vis-à-vis des socialistes ët du p a r ­tage fu tu r. Si on ne p rê te qu ’aux riches, on ne p re n d aussi q u ’aux r ich es. A bon en ten d e u r salut.

E n p en san t de la sorte nous ne disons r ie n qui, au fond, ne soit su, m ais nous pensons qu ’il n ’est pas m auvais qu ’on s ’en souvienne et si l ’élection dépend en so rte du vote des R adicaux , il est bon q u ’ils sachen t qu ’il dépend d ’eux aussi que la barq u e som bre défin itivem ent ou so it renflouée.i (A su ivre).

N oëlLe P ère Noël a v isité sa bonne ville de

C hantilly et la joie des bam bins a été g rande . Sa p rem iè re v isite a été pou r l ’E cole m aternelle où il est a p p a ru en c h a ir et en os v en d red i ap rès-m id i, in s­p ir a n t à ses p ro tégés une joie m êlée de c ra in te . Un si p u issan t personnage.

Les C om battants ava ien t de leu r côté o rgan isé , selon leu r trè s louable coutum e un a rb re de Noël dans la salle des fêtes le d im anche après-m idi.

D ans la g ran d e bo îte aux le ttres de la poste , p lu sieu rs c a n d id a ts à la d is tr ib u ­tion d ’é tren n es ava ien t jugé p ru d e n t de g lis s e r u n e le t tr e à l ’a d r e sse du P ère Noël et les dem oiselles de la P oste, qu i on t bon cœ ur, n ’ont pas hésité à y fa ire réponse . C’est trè s b ien ; c ’est beaucoup m ieux que la façon d’ag ir de ce tte in s ti­tu tr ic e « lib re-penseuse » qui d is tra y a it de son em ploi du tem ps une heure , la veille de Noël, p o u r d é tru ire dans l ’âm e des tou t-pe tits la m agnifique légende...

U nion N ationale des C om battantsL ’a rb re de Noël de la Section de C h an ­

tilly de l ’U. N. C. a rem p o rté cette année un succès sans p récéd en t. La salie des fêtes é ta it tro p p e tite p o u r co n ten ir les p e rso n n e s venues en trè s g ran d nom bre, les p e tits p o u r recev o ir une d is trac tio n , les g ran d s p o u r jo u ir de la sa tisfac tion

. de leu rs enfants.L a ” p rem ière p a rtie , réc réa tiv e , se

com posa d ’une séance de p re s tid ig ita ­tio n p a r le p ro fesseu r Qeo-Jo trè s réu s­sie, m ais qui ne souleva pas aup rès des en fan ts un en thousiasm e d é lira n t com m e le Guignol O’B riss qu i lu i succéda.

M. P ie r re G uillem inot, ap rès avo ir ex­cusé n o tre P ré sid en t, M. S im iand , re m e r­c ia M. le M aire d ’avoir b ien voulu hono­re r ce tte p e tite fête de sa p résence ; il rem e rc ia égalem ent MM. R. G uillem inot, J. S tern , m arqu is de C hasseloup-Laubat, E. Boespflug, A. F ieu ry , P rad elle , L.CJoliimien, A. Carllïiaii, Mmes K. Fou- c h e r , A. B a léz ea u x , d e le u r g é n é r e u se c o n tr ib u t io n à l ’A rb re d e N o ë l, a in s i que M. C h a u v e l p o u r le s jo u e ts q u ’i l a o ffer t.

M. le P ré s id en t te rm in a en en co u ra­gean t les. veuves de nos cam arades décé­dés des suites de la G uerre de fa ire in s­c r ire leu rs en fan ts com m e P up ille s de la N ation p o u r leu r p e rm e ttre de p ro fite r des avantages qui leu r son t réservés.

Q uand les o rp h e lin s eu ren t reç u s ca ­deaux et bons, Mme R. G uillem inot d is­tr ib u a un ce rta in nom bre de capuchons d ’h iv e r que n o tre P ré s id en t d ’h o n n eu r offre chaque année à des en fan ts a p p a r­te n a n t à des fam illes nom breuses ou in ­té ressan tes.

P u is l’on p ro cé d a à la d is trib u tio n des jouets. Les en fan ts se p ré se n ta ien t d ir i­gés p a r les C om m issaires dans l’o rd re des num éros in sc rits su r leu r bon. A près avo ir choisi le jouet qu ’ils d és ira ie n t ils

recev aien t avan t de p a r t i r un p e tit goû­te r.

P lus de 300 en fan ts défilèren t a in si et en m o ins d ’une heu re tou te la d is tr ib u ­tio n é ta it te rm in ée à la sa tisfac tion des en fan ts, des p a re n ts et des o rgan isa teu rs qui souha iten t avo ir fa it p la is ir .

ELYSÉE-HILLY1 9 , a v e n u e d u A ia r ê c h a l-J o f j i - e

T é l é p h o n e 4 5 4

NOUVELLE DIRECTION

3 >u J e u d i 29 î)êcem bre au JCundt 2 J a n v ier

E n ra iso n de l’im p o r ta n ce d u spectacle S O IR É E S à 2 0 h . 4 5

D im a n c h e et L u n d i : M A T IN É E S à 1 4 h . 4 5

S E M A I N E DE GALA2 G ra n d s F ilm s P a r la n ts

a u m ê m e P r o g r a m m e

Lilian HARIIEY et Jules BERRYdans

O U I C K& v e £ P i e r r e

e twn m» ■ ■ anmama BB ■ ■ u ■ ■ ■ ■

Lucien 8iR9li)(& Jeanne BOIÏELiH a n s

Les Actualités ParlantesLËS P L U S R É C E N T E S

P A R IS . — La Mode parisienne. Le Ministère Paul Boncour est constitué. Pour le Tricentenaire de la création de l’Opéra. Le Cross de l’Intran. STOCKHOLM . Miss Stockholm 1933. HARA (Japon ). — Après le typhon.

L o ca tio n ouve r te les Je u d i , V e n d red i | e t S a m ed i , de 17 h . à 19 heures

Les p laces p r ise s en location l iM l c ie r o n tü’une r'eflnctlon de 0 î r . 25 par place I

Société des R allyes de C hantillyComme nous l’avions annoncé cette so­

c ié té a donné sam edi d e rn ie r une trè s jolie réu n io n , le m auvais tem ps de la veille e t m êm e du m a tin a b ien voulu cesser du d ép a rt à l’a rrivée , m algré cela p lu sieu rs absten tions se son t fa it sen tir. Q uoique Cela, cette ten ta tiv e de p le in h i­ver, décidée p a r le nouveau p résid en t, M. M arceron, a été trè s approuvée et une tre n ta in e de cav a lie rs et une c in q u an ­ta in e de p ersonnes en auto é ta ien t au rendez-vous au C arre fou r S a in trP riest. Le p a rc o u rs tra c é et m ené gaiem ent p a r M. L azard é ta it v arié à soûhait, haies, b arres , oxer, passage de rou te , p o in ts de vue, to u t é tait réussi ; de plus, dans les b o is de M. le b a ro n R obert de R oths­ch ild , le passage de 15 obstacles a été trè s ap p réc ié p a r les cav a lie rs et les specta teu rs. Sur le polo de L aversine, un p a rc o u rs de 7 obstacles de concours ava it été disposé, m alheu reusem en t les chevaux glissaien t beaucoup su r ce te r ­ra in détrem pé. Mme la b a ro n n e de R o thsch ild ava it eu l ’aim able idée de fa ire in s ta lle r un p e tit buffet qui a ob­ten u un p le in succès. V oici les résu lta ts de ce concours : 1'”' p r ix m essieurs : M. S arlin , de l’E tr ie r et p ré s id e n t des D rags de Saint-G erm ain ; 2e p r ix : M. Char- boussan t; 3° p r ix : M. W estfried . l " p r ix am azones : Mlle B e rn a rd ; 2° p r ix : Mme R enard ; 3e p r ix : Mlle P au reau . Des p laques et des flots on t été rem is aux va inqueu rs p a r Mme, Mlle et M. le baron de R o thsch ild , Mmes M arceron, Goulin.

R em arqué p a rm i la nom breuse assis-tance : Baron et baronne de R othschild ,Mlle Cécile de R o thsch ild , M. Alain de R o thsch ild , M. B eaudrier, D octeur et Mme Roussel, M., Mme et Mlle M arceron, M. et Mme Goulin, M. D orm euil, c t Va­le tte , M., M” 0 et M11'" B ied-C harreton , M""’ R enard , M. T. Roussel, M. M. P a illa rd , Mme T ro n c in et son fils, Mme G orsch, M. ct Mme B erth iez , M. et Mme Gorsch-Cha- con, M. de Jonghe, M. D ew avrin , M. de Genestet, Mlles B ernard , P au reau , Du- puy , M. et Mme J. D upuy, M. F ouquet, M. M ancini, Mme L. M arceron, com tesse de M arcé, M. C haboussant, M. Plée, M. .1. de Saint-Sauveur, M. W estfried , M., Mme et Mlle L azard , Mme D. W atton , M. R. Oc- k ren t, M., Mme et Mlles L ed ran , M. Aï- ca rd , M. et Mlle R om m etin , M. Beauvais, M. et Mme George Lang et leu r fils, M. S arlin , M. L. Bouvy, etc.

Les tro m p es d ’H alatte ob ligeam m ent prê tées p a r l’équipage ont sonné au re n ­dez-vous leu rs p lus joyeuses fan fares. Et m a in te n an t a tten d o n s la rep r ise de ces réun ions, sitô t ap rès les chasses, nous leu r souhaitons tou t le succès qu ’elles m ériten t.

: G . G A Z A R D :12, rue d’O rgem ont

L eçons de M anège . — P rom enades A c h a t. — V ente

C hevaux p o u r chasses et ra llyes

L E S M EILLE U R S L IV R E S DU MOIS ROMANS

P o u r les A d u lte s a v e r tis :Sim ône R atel : La M aison des Bories.

P o u r to u s :Le livre de nos veillées.

ROMANS DE COLLECTIONS P o u r les J e u n e s G ens :

(G randes A ventures) B oussenard : Le fils du gam in de Paris.

— L ’A rch ip e l des M onstres. B onneau : Le C hérif de N ullepart. D em ousson : Le m y s lère du Bardo.

P o u r les J e u n e s F ille s :M athilde A lanic : Francine chez les

gens de rien (Les Bons Rom ans)Cam ille de V érine : Le Verger (Collec­

tion p aris ien n e ).Jean M auclère : L e M ystérieux chem in

(S tella).A ubert-R obert : M arie-Louise (Rifil de

m a fille).Th. B ernad ie : D eux fem m es (Bibl. de

m a fille).Jacques G randcham ps : Mariage d 'ar­

gent (Rom ans bleus).P o u r le s E n fa n ts :

F ra n k Baum : L e P etit roi d ’Ohs (B ibJ m erveilleuse).

M. de G enestoux : La Famil}^ iv berlu (Bibl. rose).

Jeudi 2 9 3>êcembre\ au T)imanche 1er Janvier

D im a n c h e : M A T I N É E à 15 h.

TERMINEZ ou COMMENCEZjo y e u se m e n t l A n n é e

en a ss is ta n t a u x R ep résen ta tio n s de ce P ro g ra m m e g a i

M a rie G L O R Y , F L O R E L L EJ e a n D A X e t R e n é L E F E V R E |

d a n s

M O N S I E U R M A D A M E

& B I B IP A T H Ê - J O U R N A L

In o n d a t io n s en A m ériq u e . — E n souve­n i r de C our te l ine . — U n Bal à la C o m é d ie - F r a n ç a i s e . — La moto­cyclette de l’air.

| A n d r é R A N D A L L , M O R T O N e t J e a n in e R O N C E R A Y

d ans

ffiour 1V a u d e v ille p a r lé en f r a n ç a is

Mise en scène de R o b e r t PÉout

P o u r l e s A d u l t e s :

P au l Bourget : Un d ivorce (Seled'C0!-lection ).

J. et J. T h arau d : Quand Israëiest roi (Bibl. reliée P ion ).Pour tous :

Valmée : Le m ystère de la Piefte-Soii- veraine (Coll. B ayard).

Luby : L ’im p ru d en te parole (Coll.B ayard).

G énéral W eygand : Le 11 No\embre (Les belles fêtes).

Z énaïde F leu rio t : D ivorcée (Nlt série Bijou). 1

G rim ont : La Sorcière de la fiur de B rando (Rom ans P opu laires).

LIVRES DE CULTURE G E N E RI LE

M. C roiset: La C ivilisa tion de laErèce antique (une belle œ uvre).

C. Jéglot : J.’art d ’être fem m e pages fo rm atrices).. A ndré R ousseaux : A m es et lisages

du xxe siècle (volum e de critique),

Un braconn ier irascibleS u rp ris le 19 décem bre derniff, en

tra in de v rac o n n er au lieu d it « La laitue ronde » su r les te rre s de M. Tixier, C houquet Georges, m anouvrier, demeu­ra n t à Saint-M axim in, ne trouve nen m ieux que de fu ir. Mais le s avaien t un ch ien q u ’i ls lâ ch è re n t contre no tre hom m e. S ur le p o in t d ’être ra t­tra p é C houquet aba t l’an im al d ’un coup de fusil. A rrêté le lendem ain p a r les gen­darm es de C hantilly , il ne trouve rien de m ieux que de les insu lter. Com parais­san t le 27 décem bre devant le tribunal co rrec tio n n e l de Senlis, il s’est vu g rati­fié de 3 m ois de p riso n , de 200 francs d ’am ende et de 2.000 fran cs de domma­ges et in té rê ts . En ou tre , il aura à verser 116 fran cs pou r le perm is de chasse. Au m oins s’ils ne sont pas tendres, les juges de Senlis sont expéditifs.

Football R ésultats du 25 Décembre

U. S. C. Cm) b a t L uzarches (1), 3 à 2.U. S. C. (3) b a t L uzarches (2), 3 à 1.

UN CHEF-D’Œ U VRE DE GAITEV oir et en ten d re les deux plus am u­

santes fem m es du m onde et aussi les plus jolies, voilà qui fera la jo ie de tous ceux qui, en ce tte fin d ’année, voudront en f ra n c h ir agréab lem ent le cap .

P o u r cela, il n ’y a q u ’à a lle r aux « Va­rié tés » p o u r les rep résen ta tio n s de Mon­sieur, M adame ct B ibi, où Ton pourra fa ir e p r o v is io n d e b o n n e h u m eu r grâce à F lorelle , à M ary Glorÿ, à .lean i/a-jrTf' à R ené Lefèvre.

M onsieur, M adame ct B ib i : le film de de la joie, de la fête et de l ’im prévu, un v ra i film de nouvel an;

L u n d i 2 Janvier, jo u r férié , m atinée et so irée spécia les avec changem ent de p ro ­gram m e.

V A R IETESjd y , ru e du C onnétab le , C H A N T I L L Y \

D irec t ion : M. B l o c h

APREM ONT

E lection d ’un adjoin t. — D i m a n c h e d ern ie r, le Conseil m un ic ipa l r é u n i a p ro céd é à l ’élection d ’un ad jo in t en rem ­p lacem en t de M. Caboche, d é m i s s i o n ­

naire .C’est M. H en ri C hario t qu i a été élu

com m e ad jo in t.BETHISY-SAINT-MARTIN

L ibéra lité . -— La quête fa ite au ma­riage P aul Legros et R olande Lesueur au profit de la Caisse des Ecoles, a produit la som m e de 48 fr. 10. M. le M aire se fait un p la is ir de rem e rc ie r les généreux do­na teu rs et renouvelle ses vœ ux de bon­h e u r aux jeunes époux et ses meilleurs sen tim en ts à leu r fam ille. ,

P our le T im bre « L a Joie de Vivre » — Le Com ité local du T im bre an tituber­culeux est en p o u rp a rle rs avec des artis­tes de M ontm artre p o u r o rgan iser une m atinée-concert au p ro fit du T im bre « Jo ie de V ivre ». Cette fête de b ien fa i­sance, d ’ap rès les d e rn ie rs b ru its au­ra i t lieu p ro b ab lem en t le 8 janvier" p ro chain .

Nous ne pouvons que fé lic ite r le Co­m ité com m unal de défense con tre la tu-

nom breuse à cette œ uvre , le 8 ja n v ie r p rocha in , ce qui p e rm e ttra p a r la noble ém ulation de tous, de sou lager quelques souffrances et d ’a id e r à com battre les effets désastreux du fléau, p a r la d iffu­sion du tim b re an titubercu leux .

CHAMBLY

Cambriolage. — Au cours de la nuit en tre 23 h. 40 et 1 h. 45, des cam brio ­leu rs ont p én é tré à l’aide d ’escalade et effraction dans le hall de la gare de cette localité. /

M. Is ido re Sagnez, chef de gare qui re ­venait la nu it à b icycle tte , avec sa fem ­me, de Méru, ap e rçu t su r la rou te à 200 m ètres de la gare, une m asse n o ire qui n ’é tait au tre qu ’un des colis dérobé et Perdu. Les colis soustra its son t 4 balles de, fibre p o u r b rosserie du po ids de 635 kilos adressés à M. G aillard , à Cham blv, d ’une valeur de 900 fr., une caisse con­tenan t des pièces* de m ach ine destinée à M. W agner, ingén ieur au Camp de Mou­lin-Neuf, une caisse de 25 litre s de Ra­phaël Q uinquina du po ids de 58 kilos, adressée à M. C arpen tie r de Cham bly, qui éprouve un p réjud ice de 353 fr., une caisse de linge destinée à la P rin c esse Murât. Enfin, deux m alles ren fe rm an t du linge ap p a rten a n t à M, Sagnez.

La gendarm erie de N euilly-en-Thelle a ouvert aussitô t une enquête.

CREIL

Acte de sabotage. — Au p la teau de Vaux, un acte de sabotage a été com m is à une ligne é lec trique à haute tension de G ennevilliers à Creil. Deux fils de 153 m illim ètres carrés de section ont été trouvés à te rre . Un fil de fer a ttaché avec une p ie rre a été découvert su r les fils ayant a insi provoqué un cop rt c ircu it.

Une enquête a été ouverte p a r la gen­darm erie de C reil à l’effet de découvrir l ’au teu r de cet acte de sabotage, qu i a p rivé de lum ière un ce rta in " nom bre d ’abonnés.

Le p arq u e t de Senlis a été avisé de cette affaire.

L A M O R L A Y E

Une C onférence sur le Canada. — Le d im anche 4 décem bre, dans la salle du P atronage Saint-Louis, l ’U nion C atholi­que avait convoqué ses M em bres à une con férence à laquelle assista ien t MM. les M embres du B ureau C an tona l de C han­tilly, les délégués de l ’U nion C atholique de Gouvieux, a in si que beaucoup de da­mes de la Ligue P a tr io tiq u e des F ra n ­çaises.

M. le P ré s id en t p résen ta à l’aud ito ire M. P arcy , avocat à la C our de P aris , l’ém inent con fé rencie r. Le sujet choisi fut le Canada. P e n d a n t un e heu re et de­mie, l ’éloquent o ra teu r avec tou te son ardeur, sa voix p ren a n te et sa connais­sance app ro fond ie du pays, in té ressa son audito ire p a r une docum enta tion c la ire , et p arla des m issionnaires , au m ilieu des Esquim aux, et des trav a u x faits p a r nos m issionnaires dans l’anc ienne p ro ­vince française.

Il est agréable p o u r u n F ra n ça is de m ieux com prend re le rô le de nos m is­sionnaires a p p re n an t aux en fan ts le cu l­te de no tre beau pays de F rance .

M. P a rcy nous fit fa ire un voyage au Canada, exhaltan t le sublim e dévoue­m e n t des p rem iers p io n n ie rs , et il était des instants cjne pris par la voix chaude

l i e no tre conférencier, nous nous trou­vions tran sp o rté s p a r le cœ u r et l ’esp rit vers ces apôtres.

Aussi, le G roupe de L am orlaye s’est prom is de recom m encer b ien tô t.

La séance est te rm inée p a r les rem er­ciem ents de M. le Curé de L am orlaye et de no tre P ré s id en t de la F. N. C., si ac­tif, M. V icart.

NERY

E ncore un dram e polonais’. — Le Po­lonais Jean Seniszyn, âgé de 35 ans, o ri­ginaire de M yszrtrow ice, h ab itan t Mon- chy-H um ières, avait m enacé sa femme M arguerite, âgée de 27 ans, de la tuer.

Elle dut à p lu sieu rs rep rise s , à la suite de m auvais tra item en ts , se ré fu g ier chez des voisins.

Le d im anche 4 décem bre, son m ari lui avait d it :

« A p résen t, c’est fini, je vais te tue r et ensuite je m e sauverai à P aris . »

Mme Seniszyn sauta p a r une fenêtre pour échapper au forcené. E lle passa la nu it chez des com patrio tes.

Lasse des m auvais tra item en ts , la P o­lonaise a lla it ce tte fois, ch e rch e r un asile chez sa sœ ur à N éry, p rès de Crépy-en- Valois.

Or, ces jours-ci, le m ari a r r iv a it ch ez on m-ne-s-œur. S o rtan t un revolver de sa poche, il réc lam a sa fem m e. « Je veux lui causer, s’écria it-ij. Mme Seniszyn re ­fusa d ’écouter son m a ri. C’est alors que ce d e rn ie r t i r a deux coups de revolver dans la d irec tio n de son épouse, m ais sans l ’a tte in d re heureusem ent.

— Si j ’avais tiré un peu p lus bas, je l ’au ra is tué ! Je l’ai ra té , m ais je la tue­ra i une au tre fois. »

Le P olonais p o rteu r d ’un p isto le t au ­tom atique chargé a été a rrê té dans un débit de Vaucelles et m is à la d isposition de la justice.

ROUVILLE

E lections M unicipales. ■— Au sc ru tin de ballottage de d im anche d ern ie r, MM. Léopold Susson, em ployé de chem in de fer, Ju lien P iche lin , o u v rie r agricole, et A ndré Cagnet, em ployé de chem in de fer ont été élus conse ille rs m un ic ipaux p a r 23 voix chacun .

RUSSY-BEMONT

E lections M unicipales. — M. le Sous- P ré fe t de Senlis v ien t de convoquer les électeurs de cette com m une p o u r le d i­m anche 8 jan v ie r p ro ch a in , à l ’effet d ’é­lire tro is conseillers m u n ic ip au x en rem ­placem ent de M. René P illon , dém ission­naire, E dm ond P illon et O nésim e Bon­nard, décédés.

V E R S I G N Y

E lections m un icipa les . — P a r suite de la dém ission de M. H enry de K ersain t, le Conseil M unicipal do it ê tre com plété.

M. le Sous-P réfet de Senlis v ien t de convoquer les é lec teurs de la com m une pour le d im anche 8 ja n v ie r p ro ch a in , à l’effet d ’élire deux conse ille rs m un ic i­paux en rem placem ent de MM. H enry de Kersaint et Auguste M ériau.

VH-LERS-SAIIMT-FRAM BOURG

D isparition d ’un christ. — M. l ’abbé Jacoby, cu ré de V illers, a constaté la d is­p arition dans son église, d ’un c h r is t en ivoire, p lacé au-dessus du b an c d ’œ uvre . Ce ch ris t trè s anc ien rem o n te ra it cro it- on, à une cen ta ine d ’années.

La gendarm erie a ouvert une enquête. Les rech erch es sont ju squ ’ic i restées

sans résu ltat.

Quelques bonnes RecettesBONNE CUISINE

P lum cakeP renez une dem i-liv re de fleur de fa rine ,

une dem i-liv re de sucre en p o u d re , une dem i-liv re de b eu rre fra is légèrem ent chauffé et b a ttu en crèm e, une dem i-livre de ra is in s de C orin the , une dem i-liv re de m ie de p a in ém iettée et passée à la p as­so ire , une no ix m uscade râpée, une dem i- cu illerée de cannelle pelée, m ettez d ’abord la farine , la m ie de pain , le sucre dans une te rr in e avec tro is cu ille rées d ’eau-de-vie, ajoutez-y les au tres in g réd ien ts . Battez en ­sem ble c inq œ ufs, pétrissez le tou t, ajoutez d e u x z e s te s de c itr o n h a c h é s tr è s fin et to u r ­n ez lo n g te m p s c e tte p â te , b eu rrez u n m o u le , versez-y la pâte e t m ettez cu ire com m e du p a in dans un four trè s chaud , au m oins 3 /4 d ’heure.

Gâteau LéonMélangez et battez longuem ent 200 gram ­

m es de sucre en p o u d re , un p aq u e t de sucre vanillé , 2 jaunes d ’œ ufs, 1 cu ille rée à bou­che d ’eau et 1 de fleurs d ’o ranger, 60 gram ­m es de fécule de pom m es de te rre . Battez en neige très ferm e 4 b lancs d ’œ ufs, versez- les su r le m élange, saupoudrez-les de 60 gram m es de fa rin e et am algam ez le tou t en ­sem ble. Coulez dans un m oule beu rré et sau­p oud ré de sucre. Le m oule do it ê tre g ran d la p â te se gonflant beaucoup et, au tan t que possib le troué au cen tre , ce qui fac ilite la cuisson. F o u r chaud , trè s chaud m êm e, cou­v rir le gâteau. 3 /4 d ’heu re à 1 heu re de cuisson. Qn peu t rem p lace r l ’eau de fleurs d ’o ranger p a r le c itron ; m e ttre alors 2 cu il­lerées d ’eau et un peu de zeste de citron .

P u d d in g Anglais

(v ra ie recette)

P renez un e liv re de ra is in s de b o rin th e , lavés e t séchés, une douzaine d ’œ ufs, les jaunes et les b lancs b ien battus, deux v er­res à B o r d e a u x d ’ea u -d e -v ie , u n e l iv r e de cassonnade, une cuü le rée de cannelle en poudre , une no ix m uscade râpée , un zeste de c itro n râpé , 30 gram m es de c itro n confit, 60 gram m es d ’am andes douces et 15 g ram ­m es d ’am andes am ères b lan ch ies et pilées, une liv re de graisse de bœ uf h achée trè s m ince, m êlez b ien tous ces in g réd ien ts . P as­sez une se rv ie tte dans de l’eau bouillan te , tordez-la, m ettez-la su r la tab le, beurrez-la ensuite , pu is saupoudrez-la de fa rin e . P la­cez cette serv ie tte dans un sa lad ier, versez-y vo tre pudd ing , attachez-le b ien , et faites bou illir p en d a n t 2 heu res 1/ 2, ayez soin que l ’eau bouille toujours, au bout de 2 h eu ­res 1 /2 palpez et si le p u d d in g est m ou, laissez-le enco re b o u illir une dem i-heure. Servez chaud , a rro sé de rh u m en fa isan t flam ber su r la table.

Gâteau fo n d a n t au chocolat

P o u r 6 p ersonnes, 6 tab le ttes de chocolat, 6 œ ufs, 3 cu ille rées à bouche de sucre en poudre , le q u a rt d ’une gousse de van ille que l ’on ouvre et do n t on g ratte l ’in té rieu r.

F a ire m ollir le chocolat sans y ajou ter une goutte de liq u id e en po san t les tab le ttes dans un p la t que l ’on p lace à l ’en trée du four ou su r une casserole rem plie d ’eau bouillan te . L orsque le choco la t est devenu suffisam m ent m an iab le, le tr i tu re r avec une cu illère en bois, y ajou ter successivem ent les 6 jaunes d ’œ ufs en les m élangean t b ien , à m esure avec le choco la t, y in tro d u ire les g ra ins de vanille . B attre en neige dure les 6 b lancs d ’œ ufs et les in c o rp o re r dans la pâte obtenue p a r le m élange. Versez dans un moule trè s creux , g ran d bol, p e tit sa lad ier, etc. Laissez 24 heu res au fra is. Au m om ent de se rv ir passez le m oule une seconde dans de l’eau b ou illan te p o u r pouvo ir dém ouler. Renversez aussitô t su r un com potier et lis­sez le dessus du gâteau avec la lam e d ’un couteau. Servez avec une crèm e anglaise à la vanille .

Poulet en cocotteF aites d o re r un pou le t (sans cela il ne

se ra it pas assez cu it). D ans la cocotte, m et­tez des m orceaux de la rd , des ch am p i­gnons, des m orceaux de pom m es de te rre et de caro ttes . Mettez le pou le t (déjà doré) dedans et un dem i-verre d ’eau. F aites cu ire au four 1 heure et dem ie et servez dans la cocotte.

A utre recetteF’aites re v e n ir un poule t découpé dans de

la bonne graisse, re tirez-le dans cette m êm e graisse faites re v e n ir des la rdons, pu is des choux et des navets p réa lab lem en t b lan ­chis. Mettez tous les légum es que vous vou­drez, salez et po ivrez assez fo rtem ent, faites cu ire 1 heu re et dem ie p o u r un jeune pou ­let, à feu dessus et dessous doucem ent, avec un v erre de bouillon , servez très chaud dans la te rrin e .

A utom obilistes ! a tten tion aux acci­den ts ; avez-vous pensé à p lacer sur vo­tre vo iture la vignette antituberculeuse qiu sera pour vous un nouveau Saint- C hristophe ?

S i tous les fum eurs consen ta ien t à pla­cer sur leur paquet de tabac un tim bre an titubercu leux , n o m b reu x sera ien t les sanatorium s qui so rtira ien t de cette fu ­

m ée l

H E R N I Etn n u L Sil l ï S — C'est l ' af f irmation deto u te s le s p e r s o n n e s a t te in tes de he r t i ie s o u o n t pot-té le nouve l ap p are i l sans re s so r t /m M û i & Î F Ï ? j f 0 l 'aild S p é c i a l i s t e de ■y®1 PARIS. 4 4 -. Bd SÉBASTOPOIr a c tP m b ie n f Cies nouveai! ,i ap p are ils , d o n t 1 a c tio n b ie n fa is a n te se ré a lisé san*, « ê n e .san s s o u f Ir a n c e s ni In te r r u p tio n de Ira rail,

!es P I ''” v o l u m i n e u s e e t lèsvèièmo cT é r dlmln"-‘nt Instantanément de le m e n t d l s P a r a i s s e n t peu à peu ron tp lè -

»f,van ' ,e ls ré s u l ta t s g a r a n t i s t o n j o n r s p a r écr i t , tous ceux a t te in ts de Hern ie doi vent s'a- d r e s s e r s a n s r e ta rd à M G L A S E R oui le u r r e ra g r a tu i t e m e n t i essai de ses appare i l s de 9 à 4 h. à

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Page 5: VINGT] CENTIMES. Dimanche 1er Janvier 1933 LE CODRRIEfi DE …bmsenlis.com/data/pdf/js/1933-1934/bms_js_1933_01_01_MRC.pdf · tés comme par exemple l’achat de cet immeuble pour

T 0 5 'ÎOÜRRIEJI D|5 H 'QIs b x

A N N O N C E S J U D IC IA IR E SA r t i c l e l* r .

E tude de M* Georges MORAND, , avoué à Sentis.

V E I N T T E Îsur saisie im m obilière

DE : UNE

P R O P R I É T És i s e à V IN E U I L

C o m m u n e d e V i n e u i l - S a i n t - F i r m l n

ru e N e u v e , fi° 27 rue de la Carrière aux D aim s

et place des FêtesComprenant :

PLUSIEU RS BATIMENTS COURS ET GRAND JARDIN

OU PARC BOISE

L e tou t clos de m urs d’une superficie

de 4.684 mètres carrés

p lu s am plem ent désignée c i-ap rès.

L’ad ju d ica tio n au ra lieu le JEU D I 2 FEV RIER 1933, à qua­torze heures, en l’aud ience des c r ié e s du T rib u n a l de p re ­m ière in stan ce de Senlis, au P a ­la is de Ju stice de la d ite v ille, p lace N otre-D am e, B âtim ent de f’E vêcbé.

h ie r des charges d ressé p a r M'Georges M orand, avoué, et dé­posé au Greffe du T rib u n a l de p rem ière in stan ce de Senlis, où toute p e rso n n e p eu t en p re n d re connaissance , l ’im m euble ci- dessus désigné se ra m is en ven te su r la m ise à p r ix sus-ind iquée fixée p a r le pou rsu ivan t.

PURGE LEGALE

Il est ic i déc laré , con fo rm é­m ent à l ’a rtic le 696 du Code de p ro céd u re civile, que tous ceux du chef desquels il p o u rra it ê tre p ris des in sc rip tio n s d ’h y p o th è­que légale su r l ’im m euble ci- dessus désigné, d ev ro n t re q u é rir cette in sc rip tio n avan t la tra n s­c r ip tio n du jugem ent d ’ad ju d i­cation.

F a it e t réd igé p a r l’avoué p o u rsu iv an t soussigné.

A Senlis, le 17 décem bre 1932.Signé : MORAND.

E t en reg istré .

On fa it sav o ir à tous ceux q u ’il a p p a r tie n d ra :

Qu’en v e r tu :l mt. D e la grosse dûm en t en

form e exécu to ire d ’un ac te reçu p a r M” L esguillier, n o ta ire à P a­r is , le six novem bre 1930, en re ­gistré , co n ten a n t co n tra t cond i­tionnel de p rê t p a r le C rédit F o n c ie r de F ra n ce , au p ro fit de M. et Mme G uidonet de V allier, c i-ap rè s nom m és, d ’une som m e de quatre -v ing t-c inq m ille frs ; 2ent. E t de la grosse dûm ent en form e exécu to ire d ’un au tre ac­te reçu p a r le m êm e n o ta ire , le v ing t-tro is décem bre 1930, en­reg is tré , co n ten a n t réa lisa tio n du d it p rê t.

E n conséquence du com m an­dem ent v a lan t sa isie signifié à M. et Mme G uidonet de V allier, su ivan t explo it du m in is tè re de M” B erlin , h u iss ie r à P a ris , en date du v ing t-hu it octobre 1932, en reg istré , visé con fo rm ém en t à la loi, et tr a n s c r i t au b u reau des hypo thèques de Senlis, le douze décem bre 1932, volum e 104, n° 97.

E t aux requête , p o u rsu ite et d iligence du C réd it F o n c ie r de F ran ce , société anonym e ayan t son siège à P a ris , ru e des C apu­cines, n° 19, ag issan t p ou rsu ites et d iligences de son G ouverneur, d em euran t au siège social ;

P o u rsu iv an t la vente.A yant p o u r avoué constitué.

M” Georges M orand, dem euran t à Senlis.

E n p résen ce ou eux dûm ent appelés de :

l ' ot. M. G eorges-E douard Gui­donet, d it G uidonet de V allier, ingén ieu r agricole, d em eu ran t à P aris , ru e T urgot, n° 21 ; « p ris tan t en son nom p erso n n e l que pou r la valid ité de la p ro céd u re à l’égard de la dam e son épouse c i-ap rès nom m ée. » 2e°t. E t Mme A ndrée-M arie-Jeanne D ubois, é- pouse d e M. G eorges-Edouard G uidonet, d it G uidonet de Val­lie r , avec lequel elle dem eure à P a ris , ru e T urgot, n ” 21 ;

P a r tie s saisies. N ’ayan t pas d ’avoué constitué.

I l sera , le Jeud i 2 F évrier 1933, à quatorze heures, en Tau- d ience des c r ié es du T rib u n al de p rem ière in s tan ce de Sen lis, au P a la is de Ju stice de la d ite ville, p lace N otre-D am e, B â­tim en t de l ’Evêché, p ro céd é à la ven te aux enchères publiques, au p lus o ffran t et d e rn ie r en ­chérisseu r, à l’ex tin c tio n des feux, en un seul lo t, de l ’im m eu­ble don t la désignation su it :

D é s ig n a tio n et Mise à Prix

d e l ’i m m e u b l e a v e n d r e

UNE PR O PR IETE d’agrém ent sise à V ineuil, com m une de Vi- neu il-S a in t-F irm in , c a n t o n et a r ­ro n d issem en t de Senlis (Oise), ru e Neuve, n° 27 (anc iennem ent ru e de Saint-Leu), ru e de la C a rriè re aux D aim s sans n° et p lace des F êtes sans n°, dans l ’encad rem en t de ces tro is voies co m p ren an t : _

1 “ B âtim ent p r in c ip a l élevé su r te rre -p le in de rez-de-chaus­sée, p re m ie r étage ca rré , gre n ie r au-dessus.

2 “ B âtim ent contigu avec r e ­to u r d ’éq u e rre su r co u r devant, élevé su r te rre -p le in de rez-de chaussée, p rem ie r étage ca rré su r p a rtie , étage m an sard é seu lem en t su r au tre pa rtie .

S” B âtim en t d épendance sé­p aré , élevé su r te rre -p le in de rez-de-chaussée, g ren ie r au-des­sus.

4° B âtim en t analogue, m ais séparé, élevé su r te rre -p le in de rez-de-chaussée, g ren ie r au-des sus.

5° B âtim ent d ’h ab ita tio n iso lé, élevé su r te rre -p le in de rez de-chaussée, p rem ie r étage ca r­ré.

6 ° Cours a ttenan tes aux 4 p rem ie rs b â tim en ts avec en trée cochère su r ru e Neuve, pu its m itoyen d e rr iè re .

7° G rand ja r d in o u p a r c b o isé à la su ite , b â tim e n ts en r u in e l ’ex trém ité opposée.

Le tou t clos de m urs d ’un e su­perfic ie de q u atre m ille sept ce n t quatre-v ing t-d ix -neuf mè trè s ca rré s d’ap rès ti tre s et ar pen tages, de q u atre m ille six c e n t q u a tre v ing t-quatre m ètres ca rré s d ’après m esurage et cadas tre , où il figure section A, num éros 193 p. à 197 p. inc lu s e t 200 p.

T en a n t p a r devan t à la rue Neuve, au fo n d à la ru e de la C arriè re aux D aim s, à d ro ite â la p lace des Fêtes, à gauche à la p lace des Fêtes.

Mise à prix : 5 . 0 0 0 fr.

Ar t . 3.

Etude de M® G eorges MORANDavoué à Senlis.

D I V O R C E

Assistance Judiciaire.Décision du 30 M ai 1931

D’un jugem ent rendu par le Tribunal de prem ière instance de Senlis, le v ing t et un octebre 1931, en reg istré . Au profit de M .Em ile- C haries DEBLEECKER, é le c tri­cien, dem euran t à M ontataire. E t jar défaut con tre la dam e Céline- Üarie FIBS, épouse de M. DE­BLEECKER, s u s -n o m m é , avec e q u e l e lle d e m e u re üe dro lL

m ais au to r isé e à ré s id e r e t ré s i­dant de fait à Roubaix, 171, rue V ictor-H ugo, ci-devant e t ac tue l­lem ent sans dom icile ni résidence connus. Il appert : Que le divorce a é té prononcé d’en tre les époux D ebleecker-F ies.

P our ex tra it :S igné : MORAND.

E t en reg istré . 7719

S ’adresser po u r les renseigne­m en ts :

A M8 Georges MORAND, avoué à Senlis, p o u rsu iv an t la ven te ;

Au Greffe du T rib u n a l de p re ­m ière in s tan ce de Senlis, où le c a h ie r des ch a rg es est déposé ;

E t au C réd it F o n c ie r de F ra n ­ce, 19, ru e des C apucines, à P a­r is .

7708

A r t . 2.

E tude de M8 L. CHASTAINC, avoué à Senlis.

L o i du 14 Mars 1919 Art. 58 de la lo i du 3 Mai 1841

! P u . x * c j - e J L - j é ç j

E n outre des charges, clauses et cond itions énoncées au ca-

Su ivan t exp lo it du m in is tè re de Me L enoir, h u iss ie r à Senlis, en date du 29 décem bre 1932, en reg istré .

E t à la requête de la Ville de Senlis, p ou rsu ites et d iligences de M. F élix Louât, n o ta ire à Senlis, y dem euran t, ag issan t en sa qualité de m a ire de lad ite ville.

P o u r laquelle dom icile est élu Senlis, ru e Sainte-Geneviève,

en l ’étude de M” L. C hastaing, avoué.

N otification a été fa ite à M. le P ro c u re u r de la R épublique, orès le T rib u n a l civ il de Sen-iïs.

De l ’expéd ition d ’un acte d ressé au Greffe du d it T rib u n a l le 24 décem bre 1932, en reg istré , co n s ta tan t le dépôt effectué le m êm e jo u r p a r Me L. Chastaing, avoué, de la copie co llationnée , signée et en reg istrée , d ’un acte passé d ev a n t M"” L anglois et Té- ta rd , tous deux n o ta ires à Sen­lis, le 28 ju in 1932, en reg istré gratis, co n ten an t p a r : l e,lt. M. P ie rre - Auguste - Léon Roussel, p ro p rié ta ire , m a ire de la Com­m une de B orest, d em euran t au ­d it lieu ; Mme M arie-Thérè- se-P étron ille Roussel, sans p ro ­fession, d em euran t à B orest; 3 '“ et Mlle E lisabeth-E sther-M arie Roussel, sans p ro fession , cé lib a ­ta ire m ajeure, d em eu ran t à Bo rest, acquiescem ent à u n arrê té de cessib ilité de M. le P ré fe t de l’Oise, en date du 23 ju ille t 1931, et en conséquence cession et aban d o n n em en t — à ti t re d ’u ti­lité pub lique en exécution de deux a rrê té s de M. le P ré fe t de l ’Oise, l’un en date du 3 novem ­b re 1929, ap p ro u v an t les p lans d ’alignem ent de la Ville de Sen lis c o n c e rn a n t des im m eubles situés su r d iffé ren ts p o in ts de Senlis et d éc la ra n t d ’u tilité p u ­blique les trav au x nécessaires pou r l ’app lica tio n com plète des p lans d ’alignem ent, l’au tre en date du 23 ju ille t 1931, décla r a n t cessib le im m édia tem en t conform ém ent au p lan d ’aligne m en t le te rra in c i-ap rè s dési gné, -— à la V ille de Senlis, de 'im m euble don t la désignation

su it :Une parce lle de te rra in de 48

m ètres ca rré s en b o rd u re de la rue du Faubourg-S ain t-M artin , avec pan coupé à l’in te rsec tion de cette ru e et de la ru e de l’E- pée, en la Ville de Senlis. C ette p a r c e lle fa it l ’o b je t d e l ’art. 2de l’é ta t annexé à l ’a rrê té de cessib ilité du 23 ju ille t 1931 et est figuré sous u n e te in te jaune au p lan annexé à la m inu te de l’ac te du 28 ju in 1932, a insi que ce tte parce lle existe, s’étend , se p ou rsu it et se com porte, sans exception n i réserve , sans ga ran tie du bon ou du m auvais é tat du sol et du sous-sol, des ca ­ves, excavations, des fondations et vestiges de co n stru c tio n s qui peuvent subsister, et ce, m oyen nan t le p r ix fo rfa ita ire de 12.500 francs p o u r tou tes choses.

Avec d éc la ra tio n à M. le P ro cu reu r de la R épublique :

1° Que la d ite no tification lui é ta it faite, conform ém ent aux d ispositions de l ’art. 2.194 du Code civil, afin qu’il eut à p ren d re , s’il le jugeait à p ropos, dans le délai de deux m ois, au profit de qui de d ro it, te lle in s ­c rip tio n d ’hypo thèque légale qu’il av isera it su r lad ite p a r ­celle, faute de qnoi celle-ci de­m eu re ra it défin itivem ent lib re et pu rgée de tou tes hypo thèques de cette n a tu re non in sc rites .

2° Que les p récéd en ts p ro ­p rié ta ires , ou tre les vendeurs, é ta ien t ;

P ierre-L ou is C agny ;P ie r r e C agn y ;Successions confues de P ie rre

Cagny et de F rançoise-C larisse D am pierre , son épouse ;

P ierre-Jean -L ou is Cagny ;Successions de P ierre -Jean -

Louis Cagny et de Ju lie Tullic V incent, son épouse.

E t que ne conna issan t pas tous ceux du chef desquels in s­c rip tio n d ’hypo thèque légale p o u rra it ê tre p rise , la Ville de Senlis fe ra it p u b lie r la d ite no­tification dans un jo u rn a l d ’an ­nonces ju d ic ia ire s , confo rm é­m ent à l ’avis du Conseil d ’E tat des neuf m ai et p rem ier ju in 1807.

P our in sertio n légale : Signé : L. CHASTAING.

7718

A r t . a.TRIBUNAL DE COMMERCE

DE SENLIS

Les créanciers de la liquidation jud ic ia ire du sieu r B R O C H O lDoucher à S a in t -L e u -d ’Esserentsen t inv ités à se réu n ir le 10 Jan­vier 1933, à 14 heures, en l'audi­toire du Tribunal de Commerce de Senlis, pour a rrê te r le compte définitif du liqu idateu r et donner leu r avis su r T e x c u s a b i l i t é à" liquidé.

Le Greffier,726 G A YEN C

E t u d e s de Mo M a u r i c e L E N O i r çhu issier à Senlis (Oise)

e t de M8 R ené PICARDavoué agréé, syndic

dem eurant a Senlis (Oise).

&£*.. 4.

E tude de Me LANGLOIS, notaire à Senlis.

PREMIER AVIS

Aux te rm es d’un acte reçu par M* Langlois, no ta ire à Senlis, le 18 novem bre 1932, en reg istré à Senlis le 22 du même mois, vo­lum e 391a, folio64, case 410, conte­nant cession sous condition su s­pensive, hom ologué p . r jugem ent du T ribunal de Com m erce de Senlis du 20 décem bre 1982, M“ Loir, avoué à Senlis, en qualité syndic définitif de la faillite de M L ouis-H enri CHAZETTE, p ré­cédem m ent en trep reneu r de plom ­berie , fum isterie, couvertu re e; industries accesso ires à Plai ly. e t encore com m e m andataire de

Félix FLAMANT, dem euran t à M ontreuil-aux-L ions, a cédé à M. F rançois-E m ile GARRETTE, en trep ren eu r de p lom berie, chaufâge, fum isterie e t couverture à ’lailly, le d ro it pour le tem ps qui

en re s te à cou rir au bail d ’une m aison sise à P lailly , d ite la

B e rg a re tte », louée par M. G i­rard à MM. Chazette et Flam ant, ainsi que l ’outillage e t les m ar­chandises de.M . C hazette.

Les oppositions, s ’il y a lieu, devront e tre faites dans le délai de dix jou rs qui su ivra le deuxièm e avis, à Senlis, en l’E tude de M Langlois, notaire.

Pour p rem ier avis : 7720 A. LANGLOIS.

ART. 6.

PREMIÈRE PUBLICATION

Suivant acte s. s. p. en date à O oye-la-Forêt des i ’r octobre et 20 décem bre 1932, en reg istré à Coye-la-Forètle 23 décem ore 1932, folio 61, case 6.

Madame A lphonsine DELBER- GUE, veuve non rem ariée de M. LE GUENNEC, dem euran t à Coye- la-F orêt, 55, rue Biancbe.

A venduA M onsieur H enri GUÉE et

Mme H onorine GORD1ER, son épouse qu ’il assiste e t au torise, dem euran t à La G arenne-C elom

î s , 46, rue V euve-Lacroix.Le fon d s de com m erce de

ca fé -é p ic er ie qu’eile exploite à C oye-la-Forêt, 55, rue Blanche.

Domiciles élus à P aris aux E ta­blissem ents DOMAL, 40, rue du Faubourg M ontm artre, e t au fonds vendu, pour recevoir les opposi­tions dans les dix jou rs de deuxièm e publication .

LE GUENNEC, GUÉE. 7727

Art . fi.

E tudes de CHASTAING, avoué à Senlis

et de M* BOILEAU, notaire à N anteuil-le-H audouin.

e f i f i a t t j m :

Dans l’insertion légale parue dans le Courrier de l'Oise, le 25 D écem bre 1932 , concernant la vente d’une maison à N anteuil-le- Haudouin, rue S ain t-L auren t. 4 ja rd in s e t 2 p ièce s de te r r e , m ôm e lieu,

Il faut lire :L’adjudication aura lisu le V en­

dred i 2 0 Jan v ior 1 9 8 3 , à 14heures 1/2, en 1 E tude de Me Bol leau, au lieu du V endredi 19 Jan ­v ier.

Pour insertion légale :7717 Signé : CHASTAING,

Ar t . 7.

TRIBUNAL DE COMMERCE DE SENLIS

Les créanciers de la liquidation judiciaire du sieu r Jean SAUNOIS ancien déb itan t de boissons au Lys-C hantilly , son t invités & se réun ir le Mardi 3 Janvier 1933, à 14 heures, en l’auditoire du Tri bunal de Com m erce de Senlis place S a in t-P ierre , pour exam ine la situation du débiteur et donne leu r avis su r la nom ination du liqu idateur définitif et sur l’élec tion de contrô leurs.

7724L e G reffier d u Tribunal

GAVENC.

Ar * . S.

TRIBUNAL DE COMMERCF DE SENLIS

Les créanciers de la faillite du sieur STEPHAN, débitan t e t épi cier à V illers-Saint Fram bourg sont invités s se réunir le 10 Jan vier 1933, à 14 heures, en l'audi to ire du Tribunal de Commerce de Senlis, pour délibérer su r les propositions de concordai qu pourra ien t ê tre faites par le débi teu r, les accep ter ou, à défaut s ’en tendre déclarer en é ta t d’union et dans ce cas être consultés su le m aintien ou le rem placem en; du syndic.

Le Greffier,7725 GAVENC.

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L’îd ju d ica tio n au ra lieu le VENDREDI 20 JANVIER 1933. à 14 heures 30, en l’E tude et p a r le m in is tè re de Me BOI­RE AU, n o ta ire à N anteuil-le- Haudouin, com m is à ce t effet.

Etudes de M8 Georges MORAND, avoué à Senlis,

e t ie M8 R obert BOILET, notaire à Pont-Sainte-M axence.

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A M” L. CHASTAING, avoué à iSenlis;

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