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80 me Année—62 ABONNEMENTS Trois Mo ; s. . . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . . 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne. 1 fr. Réclames 1.20 Faits locaux 1.50 L'Oubli On dit que si les mœurs influent puissamment sur la loi, la loi à son tour n'est pas sans quelque influence sur les mœurs. Autant il serait irrationnel de pousser violemment la loi contre le cou- lant des opinions, autant i l serait lâche et imprudent de la laisser aller à la dérive. N'est-ce pas à propos de la loi de pardon ce que font les mem- bres de la nouvelle majorité issue de la cabale du 11 mai ? A ceux qui sapent et l'autorité et le droit de propriété, les cartel- listes gauchards ne savent rien refuser et, au risque de préjudi- cier au pays et à ses institutions démocratiques, englobant dans leur amnistie n'importe qui, ils n'hésitent pas à pousser la loi contre le courant des opinions nationales. On risque gros à ce petit jeu ; mais les radicaux ne voudraient pas, à ce sujet, causer aux alliés de . gauche nulle peine , même légère. N'y a-t-il pas, d'ailleurs, tout à gagner, et des chefs et des voix ? Le Journal de Genève écrit très justement : « La discussion de l'amnistie a encore donné lieu à des scènes scandaleuses. On ne saurait dire que M. Painlevé ait fait preuve, en ces circonstances, soit d'auto- rité,soit d'impartialité. 11 a infligé la censure à M. Henry Le Myre, qui s'était borné à lancer le nom de Marty alors qu'un socialiste, s'opposant aux surenchères des communistes, faisait allusion à ceux qui trahissent leur patrie. Marty a tenté de livrer un navire de guerre aux bolchevicks. 11 a reconnu le fait, a même dit qu'il comptait trouver de l'argent en Russie et a été justement con- damné pourun crime avéré. Dans quel monde vivons-nous si l'on n'a pas le droit de réprouver un acte abominable? Il est regret- table que le Président ail l'air de trembler devant les énergumènes du communisme. » Pour qui connaît lepersonnage, il n'y a pas lieu d'être surpris de son attitude partiale. Il aura, au cours de sa piteuse présidence, l'occasion d'affirmer son secta- risme. Et, à propos de l'intervention de l'ancien président du Conseil qui roula le Bloc National, le journal genevois ajoute : Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires <S? d'Avis Divers ~- FONDE EN i84i PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI ItSTftATSON : 4, PLAGE DU i¥SARCHE-NOIR Samedi 2 Août 1924 LE NUMÉRO io c mes Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de treis nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à Tâtonné sans dérangement pour lui. Directeur : Téléphone 1-95 « M. Priand, toujours désireux de se faire bien voir de l'extrême gauche, est venu apporter son concours, sur un ton mélodra- matique, à Malvy. Pour réduire à sa juste valeur cette interven- tion, il sullit de rappeler que Briand, qui déposa en faveur de Malvy devant la. Haute Cour, ne fit pas la moindre allusion aux faits qu'il signale maintenant : c'était cependant le moment de se porter au secours de l'accusé et, s'il n'a pas osé alors de dire toute sa pensée, il a manqué à son devoir. » Voilà les responsabilités fixées. Et pourtant, l'homme de Was- hington et des palabres multiples se chargeait-il assez de les faire endosser ces responsabilités aux élus du JJloc National, dont il mendiait les voix et auxquels, à Carcassonne, il témoignait sa gratitude de si étrange façon. A propos de la Im de pardon, se sonvient-on des protestations qui s'élevèrent, au début de 1922, contre une amnistie trop étendue? Le garde des Sceaux, M. Barlhou, nous recevait avec nos collègues, colonel Picot, Lenail, Vallat, etc. et, de son côté, le groupe des dé- putés mutilés protestait pour un ordre du jour contre un projet qui absoudrait non seulement des voleurs et des prévaricateurs militaires, mais encore des déser- teurs et insoumis dont beaucoup, après s'être enrichis à l'étranger sans souci du péiil national, pourraient rentrer en France avec tous leurs droits de citoyens : « Considérant, disait-il, que la loi précédente permettait d am- nistier individuellement les con- damnés intéressants, invite le Gouvernement à user, dans une large mesure, de l'article 16 de la loi du 29 avril! 923. » La Voix du Combattant : « L'indulgence serait non seu- lement la plus grave injure pour les combattants, mais la pire des fautes pour la France. » A cette époque, la Liberté pu- bliait une série d'articles des plus intéressants concernant « l'Es- pionnage allemand à Paris pen- dant la guerre », et ceux qui voisinent nos frontières étaient édifiés sur les louches agisse- ments des contrebandiers cle caoutchoucs, de stupéfiants et autres qui édifièrent des fortunes scandaleuses ou qui vivaient à Genève dans des repaires de ban- dits que dévoila le commandant Massard. Aujourd'hui, sur les murs de nos villages, de nouvelles affiches ont remplacé les récentes profes- sions de foi électoiales. Qu'y lisons-nous ? a Six ans à peine se sont écou- lés depuis Ja fin de la guerre, et non seulement les morts sont oubliés, sinon reniés, mais l'on ne sait même plus quel est le plus méritant de l'insoumis ou du soumis » Les traîtres, les lâches fnyards qui ont abandonné leurs cama- rades de combat en plein danger trouvent aujourd'hui des avocats chaleureux et bruyants. » Amnistier ceux qui désertèrent et se rendirent coupables d'intel- ligence avec l'ennemi ou de manœuvres dissolvantes est un outrage aux combattant restés debout pour défendre leur paix victorieuse et une insulte à la mémoire des morts. Paul TAPONNIER, Ancien député de la ll'-Savoie. Nous travaillons pour l'Allemagne. Nous faisons mieux pour sa revaiiche qu'elle ne peut faire elle-même. La déclaration minis- térielle a encore incité l'Allemagne à vou- loir la guerre : croyez-en un homme qui, représentant d'un département frontière, sait ce qui se passe de l'autre côté du Rhin. Edouard MONCELLE, Député de la Moselle. NOUVELLES EXPRESS Dans les couloirs de la Chambres , on assure que le parti socialiste S.F.I.O. a décidé d'envoyer en Angleterre une délé- gation composée de MM. Léon Blum , Paul Faure, députés ; Jean Longuet, an- cien député, et Grulbach. Cette délégation aurait pour mission de se mettre en rap- port avec des membres du parti travail- liste anglais et de s'entendre avec eux sur l'application de la résolution prise au Congrès socialiste de Francfort, et par laquelle les délégués de tous les pays sans exception ont solennellement reconnu le droit de la France à la réparation des dom- mages causés par l'invasion. Il résulte d'un échange de vues, à la Conférence de Londres, entre les délé- gués à la première Commission que la liberté de la France demeure intacte, mais elle est, ne l'oublions pas, repoussée { beaucoup plus loin, c'est-à dire que nous n'avons le droit d'exercer des sanctions particulières que si la Commission des Réparations, n'ayant pas été unanime, les arbitres ont constaté les manquements, et qu'en outre les gouvernements saisis du manquement n'ont pas été d'accord pour la sanction. MM. Snowden et Montagu Norman ont montré, durant toute cette discussion, une si extraordinaire âpreté à combattre à l'avance le droit de sanctions à la France que le délégué américain, le colonel Logan, n'a pu s'empêcher de leur dire : «Je trouve, Messieurs, que vous vous inquiétez vrai- ment à l'excès de la question de sanctions au lieu de porter votre attention, comme il serait naturel, sur les sécurités positives que l'Allemagne peut offrir aux souscrip- teurs d'un emprunt. » La Valse des Changes La politique du Cartel des Gauches aura eu pour premier bénéfice de faire baisser le franc et de faire remonter le prix de la vie. Pour qu'on ne nous soupçonne pas de parti pris, nous donnons le tableau du mouvement de la livre sterling de- puis la veille des élections. On y verra qu'à part de très légers changements, la devise anglaise aura été en constante progression, et ce n'est pas fini, car M. Herriot est toujours à Londres et, tant qu'il y restera, il ne faut guère compter sur un relèvement ds notre monnaie nationale. Voici donc la marche de la livre anglaise depuis le 6 mai : 6 mai 67.95 13 ~ 78.15 21 82.10 27 80.98 3 juin 83.85 10 85.88 17 80.18 24 82.24 1 er juillet 83.55 8 84.65 22 85.35 25 86.15 §§§ La Journée de Strasbourg M. Herriot doit être satisfait : i l a décla- la guerre à l'Alsace catholique, i l l'a menacée, au mépris de la parole donnée, de lui ravir ses libertés religieuses et de lui imposer les lois laïques dont elle ne veut entendre parler à aucun prix. Celle-ci lui a répondu en relevant fièrement le défi au cours d'une manifestation grandiose où catholiques et protestants mêlèrent leurs protestations indignées. Ceci est grave, beaucoup plus grave que l'on paraît se l'imaginer dans l'entourage du Président du Conseil où l'on croit vo- lontiers que la force peut impunément bri- mer la foi et venir à bout de la volonté te- nace des croyants d'Alsace et de Lorraine. Introduire les lois laïques dans nos pro- vinces recouvrées contre le gré de la majo- rité c'est, quoi qu'en puissent penser les sectaires du Bloc des Gauches, fouler aux pieds les droits sacrés de l'Alsace et de la Lorraine et faire naître des ferments de di- vision, des germes de trouble dont les con- séquences sont sans limite. Ce n'est pas sans raison que des dizaines de milliers de pèlerins-, hommes et femmes, sont accourus de tous les coins de l'Alsace pour protester contre les intentions du Gouvernement ; ce n'est pas sans motif que beaucoup d'entre eux sont venus de très loin pour apporter par leur présence un appui au Comité de défense religieuse, conslitué au ilendemain de la déclaration du Président du Conseil. Tous ces braves gens atteints au plus profond d'eux-mêmes par les rigueurs aont ils sont menacés ont ain- si voulu témoigner de leur inébranlable vo- lonté d'exercer librement la religion à la- quelle ils sont fermement attachés et mon- trer qu'ils sont prêts à, tous les sacrifices pour la défendre. De quoi demain sera-t-il fait si le Gou- vernement persiste dans ses intentions ? Pense-t-il que l'Alsace et la Lorraine cour- beront la tête devant le péril qui les mena- ce ? Ce serait bien mcul connaître nos com- patriotes que de les croire capables de re- noncer sans violence aux libertés auxquel- les l'empire allemand n'a pas osé toucher. Pendant qualre années, l'Alsace et la Lorraine ont été à la joie d'être redevenucs françaises. La politique de concordanco et de paix du Bloc National Républicain leur garantissait a liberté de conscience à la- quelle elles tiennent par-dessus tout. Vienne une nouvelle majorité qui apporte avec ello la tyrannie jacobine qui lui est propre et tout ce bel idéal de justice est jeté à terre et foulé aux pieds. Voilà le début de la besogne à laquello le Bloc des Gauches entend se livrer pen- dant toute cette législature. A cette pre- mière manifestation on devine ce qu'il fera dans l'avenir. Le moment n'est-il pas venu pour les braves gens le France, pour ceux qui pen- sent que la liberté n'est pas l'apanage d'un parti mais qu'ele appartient à tous les Français, de se réveiller de leur engourdis- sement et de mener contre la politique sectairo dont lc pays est menacé une cam- pagne do tous les instants î 1 Albert OBHY. INFORMATIONS LE COURS DES CHANGES Après Clôture 'La livre sterling valait 86,60 Le dollar valait i9,5o §§§ L'OUVERTURE DE LA CHASSE L'ouverture de la chasse est fixée, en 192/1, au dimanche 3i août pour îes dépar- tements suivants : Indre-et-Loire, Maine-et-Loire (sali/ la partie ouest), Sarthe, Deux-Sèvres, Vendée, Vienne. Au dimanche 21 septembre pour les dé- partements suivants : llle-ct-Vilaine, Loire-Inférieure, Maine-et- Loire (partie ouest), Mayenne. —§§§- LA RHUR Tout en précisant l'évacuation de la Rhur, économique et nullement militaire, l'Intransigeant ajoute que supprimer cetle seconde garantie, c'est aggraver les char- ges militaires de la France dont la défen- se stratégique contre une agression brus- quée devient dès lors beaucoup plus diffi- cile, et comme en outre M. Macdonald pré- tend conjuguer notre départ de la Ruhr avec un départ anticipé du Rhin, nous sommes dès iors rejetés, sauf en Alsace et en Lorraine, à la frontière peu sûre de 191 .4. On ne nous fournit plus de répara- tions, et au lieu de nous donner des sécu- rités, on nous en retire. §§§ UNE ARRESTATION Samedi soir, à Nice, une audacieuse agression avait été commise chez le baron Van Spengler, chancelier du Consulat des Pays-Bas à Lyon, par un cambrioleur de- meuré incomiu. Après d'activés recherches, le Service de la Sûreté a arrêté le coupable mercredi ma> lin. * C'est un nommé François Sowa, âgé de 28 ans, né. à Varsovie. LES ANTI-FASCISTES Deux fascistes qui avaient ou maille à par- tir dans Oslcri de Buste Garolfo, avec des jeunes gens du pays ont été assaillis mer- credi par des paysans. L'un est parvenu à s'enfuir, l'autre a été renversé, lapidé, roué de coups de bâton et poignardé. Le soir même les carabiniers ont arrêté quatre individus, mais la popm

80 Année— N° 62 Samedi ioarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · s. . . 3 fr. Six Mois. ... 5.50 Un An .. . . 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne 1. fr. Réclames

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Page 1: 80 Année— N° 62 Samedi ioarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · s. . . 3 fr. Six Mois. ... 5.50 Un An .. . . 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne 1. fr. Réclames

80me Année— N° 62

ABONNEMENTS

Trois Mo; s. . . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . . 10 fr.

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1 fr. Réclames — 1.20 Faits locaux — 1.50

L'Oubli On dit que si les mœurs influent

puissamment sur la loi , la loi à son tour n'est pas sans quelque influence sur les mœurs . Autant i l serait irrationnel de pousser violemment la loi contre le cou­lant des opinions, autant i l serait lâche et imprudent de la laisser aller à la dérive.

N'est-ce pas à propos de la loi de pardon ce que font les mem­bres de la nouvelle majorité issue de la cabale du 11 mai ?

A ceux qui sapent et l'autorité et le droit de propriété, les cartel-listes gauchards ne savent rien refuser et, au risque de préjudi-cier au pays et à ses institutions démocratiques, englobant dans leur amnistie n'importe qu i , ils n'hésitent pas à pousser la loi contre le courant des opinions nationales.

On risque gros à ce petit jeu ; mais les radicaux ne voudraient pas, à ce sujet, causer aux alliés de . gauche nulle peine , même légère. N'y a-t-il pas, d'ailleurs, tout à gagner, et des chefs et des voix ?

Le Journal de Genève écrit très justement :

« La discussion de l'amnistie a encore donné lieu à des scènes scandaleuses. On ne saurait dire que M. Painlevé ait fait preuve, en ces circonstances, soit d'auto­rité,soit d'impartialité. 11 a infligé la censure à M. Henry Le Myre, qui s'était borné à lancer le nom de Marty alors qu'un socialiste, s'opposant aux surenchères des communistes, faisait allusion à ceux qui trahissent leur patrie. Marty a tenté de livrer un navire de guerre aux bolchevicks. 11 a reconnu le fait, a même dit qu'il comptait trouver de l'argent en Russie et a été justement con­damné pourun crime avéré. Dans quel monde vivons-nous si l'on n'a pas le droit de réprouver un acte abominable? Il est regret­table que le Président ail l'air de trembler devant les énergumènes du communisme. »

Pour qui connaît lepersonnage, i l n'y a pas lieu d'être surpris de son attitude partiale. Il aura, au cours de sa piteuse présidence, l'occasion d'affirmer son secta­risme.

Et, à propos de l'intervention de l'ancien président du Conseil qui roula le Bloc National, le journal genevois ajoute :

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires <S? d'Avis Divers

~- F O N D E E N i 8 4 i —

P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

ItSTftATSON : 4 , P L A G E DU i¥SARCHE-NOIR

Samedi 2 Août 1924

LE NUMÉRO

io c mes

Les Abonnements sont payables d'a­vance et l'acceptation de treis nu­méros engage pour une année.

La quittance est présentée à Tâtonné sans dérangement pour lui.

Directeur : Téléphone 1-95

« M. Priand, toujours désireux de se faire bien voir de l'extrême gauche, est venu apporter son concours, sur un ton mélodra­matique, à Malvy. Pour réduire à sa juste valeur cette interven­tion, i l sullit de rappeler que Briand, qui déposa en faveur de Malvy devant la. Haute Cour, ne fit pas la moindre allusion aux faits qu'il signale maintenant : c'était cependant le moment de se porter au secours de l'accusé et, s'il n'a pas osé alors de dire toute sa pensée, i l a manqué à son devoir. »

Voilà les responsabilités fixées. Et pourtant, l'homme de Was­hington et des palabres multiples se chargeait-il assez de les faire endosser ces responsabilités aux élus du JJloc National, dont i l mendiait les voix et auxquels, à Carcassonne, i l témoignait sa gratitude de si étrange façon.

A propos de la Im de pardon, se sonvient-on des protestations qui s'élevèrent, au début de 1922, contre une amnistie trop étendue? Le garde des Sceaux, M. Barlhou, nous recevait avec nos collègues, colonel Picot, Lenail, Vallat, etc. et, de son côté, le groupe des dé­putés mutilés protestait pour un ordre du jour contre un projet qui absoudrait non seulement des voleurs et des prévaricateurs militaires, mais encore des déser­teurs et insoumis dont beaucoup, après s'être enrichis à l'étranger sans souci du péiil national, pourraient rentrer en France avec tous leurs droits de citoyens :

« Considérant, disait-il, que la loi précédente permettait d am­nistier individuellement les con­damnés intéressants, invite le Gouvernement à user, dans une large mesure, de l'article 16 de la loi du 29 a v r i l ! 923. »

La Voix du Combattant : « L'indulgence serait non seu­

lement la plus grave injure pour les combattants, mais la pire des fautes pour la France. »

A cette époque, la Liberté pu­bliait une série d'articles des plus intéressants concernant « l'Es­pionnage allemand à Paris pen­dant la guerre », et ceux qui voisinent nos frontières étaient édifiés sur les louches agisse­ments des contrebandiers cle caoutchoucs, de stupéfiants et autres qui édifièrent des fortunes scandaleuses ou qui vivaient à Genève dans des repaires de ban­dits que dévoila le commandant Massard.

Aujourd'hui, sur les murs de

nos villages, de nouvelles affiches ont remplacé les récentes profes­sions de foi électoiales.

Qu'y lisons-nous ? a Six ans à peine se sont écou­

lés depuis Ja fin de la guerre, et non seulement les morts sont oubliés, sinon reniés, mais l'on ne sait même plus quel est le plus méritant de l'insoumis ou du soumis

» Les traîtres, les lâches fnyards qui ont abandonné leurs cama­rades de combat en plein danger trouvent aujourd'hui des avocats chaleureux et bruyants. »

Amnistier ceux qui désertèrent et se rendirent coupables d'intel­ligence avec l'ennemi ou de manœuvres dissolvantes est un outrage aux combattant restés debout pour défendre leur paix victorieuse et une insulte à la mémoire des morts.

Paul TAPONNIER, Ancien député de la ll'-Savoie.

Nous travaillons pour l'Allemagne. Nous faisons mieux pour sa revaiiche qu'elle ne peut faire elle-même. La déclaration minis­térielle a encore incité l'Allemagne à vou­loir la guerre : croyez-en un homme qui, représentant d'un département frontière, sait ce qui se passe de l'autre côté du Rhin.

Edouard M O N C E L L E ,

Député de la Moselle.

NOUVELLES EXPRESS

Dans les couloirs de la Chambres , on assure que le parti socialiste S.F.I.O. a décidé d'envoyer en Angleterre une délé­gation composée de MM. Léon Blum , Paul Faure, députés ; Jean Longuet, an­cien député, et Grulbach. Cette délégation aurait pour mission de se mettre en rap­port avec des membres du parti travail­liste anglais et de s'entendre avec eux sur l'application de la résolution prise au Congrès socialiste de Francfort, et par laquelle les délégués de tous les pays sans exception ont solennellement reconnu le droit de la France à la réparation des dom­mages causés par l'invasion.

Il résulte d'un échange de vues, à la Conférence de Londres, entre les délé­gués à la première Commission que la liberté de la France demeure intacte, mais elle est, ne l'oublions pas, repoussée { beaucoup plus loin, c'est-à dire que nous n'avons le droit d'exercer des sanctions particulières que si la Commission des Réparations, n'ayant pas été unanime, les arbitres ont constaté les manquements, et qu'en outre les gouvernements saisis du manquement n'ont pas été d'accord pour la sanction.

MM. Snowden et Montagu Norman ont montré, durant toute cette discussion, une si extraordinaire âpreté à combattre à l'avance le droit de sanctions à la France que le délégué américain, le colonel Logan, n'a pu s'empêcher de leur dire : «Je trouve, Messieurs, que vous vous inquiétez vrai­ment à l'excès de la question de sanctions au lieu de porter votre attention, comme il serait naturel, sur les sécurités positives que l'Allemagne peut offrir aux souscrip­teurs d'un emprunt. »

La Valse des Changes

La politique du Cartel des Gauches aura eu pour premier bénéfice de faire baisser le franc et de faire remonter le prix de la vie.

Pour qu'on ne nous soupçonne pas de parti pris, nous donnons le tableau du mouvement de la livre sterling de­puis la veille des élections. On y verra qu'à part de très légers changements, la devise anglaise aura été en constante progression, et ce n'est pas fini, car M. Herriot est toujours à Londres et, tant qu'il y restera, il ne faut guère compter sur un relèvement ds notre monnaie nationale.

Voici donc la marche de la livre anglaise depuis le 6 mai :

6 mai 67.95 13 ~ 78.15 21 — 82.10 27 — 80.98 3 juin 83.85

10 — 85.88 17 — 80.18 24 — 82.24

1 e r juillet 83.55 8 — 84.65

22 — 85.35 25 — 86.15

§§§

La Journée de Strasbourg M. Herriot doit être satisfait : i l a décla­

ré la guerre à l'Alsace catholique, i l l'a menacée, au mépris de la parole donnée, de lui ravir ses libertés religieuses et de lui imposer les lois laïques dont elle ne veut entendre parler à aucun prix. Celle-ci lui a répondu en relevant fièrement le défi au cours d'une manifestation grandiose où catholiques et protestants mêlèrent leurs protestations indignées.

Ceci est grave, beaucoup plus grave que l'on paraît se l'imaginer dans l'entourage du Président du Conseil où l'on croit vo­lontiers que la force peut impunément bri­mer la foi et venir à bout de la volonté te­nace des croyants d'Alsace et de Lorraine.

Introduire les lois laïques dans nos pro­vinces recouvrées contre le gré de la majo­rité c'est, quoi qu'en puissent penser les sectaires du Bloc des Gauches, fouler aux pieds les droits sacrés de l'Alsace et de la Lorraine et faire naître des ferments de di­vision, des germes de trouble dont les con­séquences sont sans limite.

Ce n'est pas sans raison que des dizaines de milliers de pèlerins-, hommes et femmes, sont accourus de tous les coins de l'Alsace pour protester contre les intentions du Gouvernement ; ce n'est pas sans motif que beaucoup d'entre eux sont venus de très loin pour apporter par leur présence un appui au Comité de défense religieuse, conslitué au ilendemain de la déclaration du Président du Conseil. Tous ces braves gens atteints au plus profond d'eux-mêmes par les rigueurs aont ils sont menacés ont ain­si voulu témoigner de leur inébranlable vo­lonté d'exercer librement la religion à la­quelle ils sont fermement attachés et mon­trer qu'ils sont prêts à, tous les sacrifices pour la défendre.

De quoi demain sera-t-il fait si le Gou­vernement persiste dans ses intentions ? Pense-t-il que l'Alsace et la Lorraine cour­beront la tête devant le péril qui les mena­

ce ? Ce serait bien mcul connaître nos com­patriotes que de les croire capables de re­noncer sans violence aux libertés auxquel­les l'empire allemand n'a pas osé toucher.

Pendant qualre années, l'Alsace et la Lorraine ont été à la joie d'être redevenucs françaises. La politique de concordanco et de paix du Bloc National Républicain leur garantissait a liberté de conscience à la­quelle elles tiennent par-dessus tout. Vienne une nouvelle majorité qui apporte avec ello la tyrannie jacobine qui lui est propre et tout ce bel idéal de justice est jeté à terre et foulé aux pieds.

Voilà le début de la besogne à laquello le Bloc des Gauches entend se livrer pen­dant toute cette législature. A cette pre­mière manifestation on devine ce qu'il fera dans l'avenir.

Le moment n'est-il pas venu pour les braves gens le France, pour ceux qui pen­sent que la liberté n'est pas l'apanage d'un parti mais qu'ele appartient à tous les Français, de se réveiller de leur engourdis­sement et de mener contre la politique sectairo dont lc pays est menacé une cam­pagne do tous les instants î1

Albert OBHY.

INFORMATIONS LE COURS DES CHANGES

Après Clôture 'La livre sterling valait 86,60 Le dollar valait i9,5o

§§§ L'OUVERTURE DE LA CHASSE

L'ouverture de la chasse est fixée, en 192/1, au dimanche 3i août pour îes dépar­tements suivants :

Indre-et-Loire, Maine-et-Loire (sali/ la partie ouest), Sarthe, Deux-Sèvres, Vendée, Vienne.

Au dimanche 21 septembre pour les dé­partements suivants :

llle-ct-Vilaine, Loire-Inférieure, Maine-et-Loire (partie ouest), Mayenne.

—§§§-

LA RHUR Tout en précisant l'évacuation de la

Rhur, économique et nullement militaire, l'Intransigeant ajoute que supprimer cetle seconde garantie, c'est aggraver les char­ges militaires de la France dont la défen­se stratégique contre une agression brus­quée devient dès lors beaucoup plus diffi­cile, et comme en outre M. Macdonald pré­tend conjuguer notre départ de la Ruhr avec un départ anticipé du Rhin, nous sommes dès iors rejetés, sauf en Alsace et en Lorraine, à la frontière peu sûre de 191.4. On ne nous fournit plus de répara­tions, et au lieu de nous donner des sécu­rités, on nous en retire.

§§§ UNE ARRESTATION

Samedi soir, à Nice, une audacieuse agression avait été commise chez le baron Van Spengler, chancelier du Consulat des Pays-Bas à Lyon, par un cambrioleur de­meuré incomiu.

Après d'activés recherches, le Service de la Sûreté a arrêté le coupable mercredi ma> lin. *

C'est un nommé François Sowa, âgé de 28 ans, né. à Varsovie. LES ANTI-FASCISTES

Deux fascistes qui avaient ou maille à par­tir dans Oslcri de Buste Garolfo, avec des jeunes gens du pays ont été assaillis mer­credi par des paysans.

L'un est parvenu à s'enfuir, l'autre a été renversé, lapidé, roué de coups de bâton et poignardé. Le soir même les carabiniers ont arrêté quatre individus, mais la popm

Page 2: 80 Année— N° 62 Samedi ioarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · s. . . 3 fr. Six Mois. ... 5.50 Un An .. . . 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne 1. fr. Réclames

talion s'est soulevée et a tenté de libérer les prisonniers dont le transfert, a pu êlre opéré grâce à l'arrivée de renforts.

§§§ UNE MÉDAILLE D'HONNEUR

POI l: LES W-SH'.IENS ET LES CHANTEURS

La. loi suivante a été promulguée à l'Offi­ciel de mardi :

Art. i . — il est institué une médaille, d'honneur pour les sociétés musicales et chorales.

Art. :>.. — La médaille est attribuée à tous les membres musiciens exécutants ou chan-h'urs ayant ap'pâffëhu trente ans au moins à une ociélé musicale, ou chorale.

Art. 3. — Cette médaille d'honneur est délivrée ,sur la proposition- des préfets, par le minisire de l'Instruction publique et des Beaux-Arts.

W §§§ SESSION DES ASSISES

La 4° session des Assises de Maine-et-Loire s'ouvrira le lundi 17 novembre sous la pré­sidence de M. Meynicr, conseiller à la Cour, assisté'de MM. Démangeât et Dubois.

L'ENTRÉE DU GÉNÉRAL LE ROND A ANGERS

M. le Général Le Rond, le nouveau com­mandant, du 9 e Corps d'Armée, a fait sa première visite dans la ville d'Angers, le jeudi 3 i août 193/:.

La personnalité de M. le Général Le Rond, esl trop connue pour que nous nous per­mettions de redire tous les services qu'il a rendus à ia Patrie pendant et après la guerre. Les nombreuses fiée.arations qui ornent sa poitrine indiquent assez combien les divers états dans lesquels il a. su tra­vailler pour les intérêts primordiaux de la France et de nos alliés fidèles le tiennent en estime.

M. le Général Le Rond a salué dès son arrivée les vaillantes troupes de la garni­son . d'Angers.

Puis, après s'être rendu à la Préfecture, à la Mairie, à la Présidence de la Cour d'Ap­pel, le général Le Rond, a reçu, au cercle du boulevard de Saumur, les autorités ci­viles et militaires.

Code desVictimes de Guerre | MUTILES, VEUVES, COMPAGNES,

ORPHELINS ET ASCENDANTS

N'oubliez pas que : Chaque Samedi l'Echo. Saumurois publie

un intéressant article vous concernant, les uns et les autres ;

N'oubliez pas que : Yous devez, dans votre propre intérêt, '

lire noire importante chronique hebdoma­daire : Code des Victimes de Guerre ; N'oubliez pas!...

Chers Lecteurs, de faire lire nos études documentées à Ceux qui vous entourent à tous Ceux que la Guerre a malheureuse­

ment touchés et qui, toute leur vie, en por­teront les marques visibles ou invisibles, sur leur corps ou dans leur cœur ; N'oubliez pas!...

Que votre devoir à Vous tous, qui lisez l'Echo Saumurois, est de faire savoir à tou­tes les Victimes de Guerre que vous con­naissez, que nous, voulons les guider utile­ment et que le cas échéant, conscient que nous sommes de notre devoir, nous saurons les défendre avec énergie.

N'oubliez pas!.. De lire dans notre numéro du 9 Août pro­

chain : La 5e suite de notre élude sur les Emplois Réservés, traitée par Marc de Sou­pigny.

ET REGIONALE

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N° 8. — 2 Août

MONTORGE

(Suite; — Et s'il nous arrive un malheur •— Nous ferons comme par le passé, nous

unirons nos deux volontés et nos deux courages pour nous fortifier mutuellement et nous tenir droits dans la mauvaise for­tune comme dans la bonne.

Ce passant est notre hôte, comportons-nous correctement et généreusement à son égard.

Une bonne action n'attire jamais le mal­heur, même quand elle serait accomplie en faveur d'un homme plus faux qu'une si­rène, plus venimeux qu'un scorpion, plus rapaco qu'un griffon et plus cruel qu'un tigro ; même quand le diable en personne en bénéficierait.

— Tu n'as donc jamais rencontré l ' in­gratitude?

— Très fréquemment, mais je n'ai pas été. surpris, parce que je m'y attendais. Tu as été témoin que j 'ai pratiqué le bien cha­que fois que l'occasion se présentait, agis­sant ainsi pour obéir aux impulsions d'un cœur que tu as voulu à l'image du tien et qui ne m'eût point pardonné d'agir autre­ment ; or, je n'eus jamais à regretter d'a­voir été bon.

— Tu n'as pas eu toujours, cependant, la récompense que ta bonne action eut mé­ritée ?

NOS FÊTES AU CARROUSEL

La première journée La tradition ne se perd point et jeudi

dans la matinée, de très bonne heure, la foule affluait en ville et so portait plus par­ticulièrement dans les quartiers adjacents et aux abords de l'Ecole.

La température fut délicieusement enga­geante el enjoliva cle sa parure estivale cette grande manifestation si impatiemment at­tendue depuis longtemps par nos aimables visiteurs qui s'en font une fête.

Dans le cadre, loujours charmant de la Carrière d'Iéna, devant une assistance élé­gante, les diverses évolutions et phases du Carrousel se déroulèrent impeccables, splen-dides dans un enthousiasme indescriptible et une féerie inconnue partout ailleurs qu'en ce berceau de la Cavalerie.

Nos écuyers brillants et nos sous-maîtres impeccables soulevèrent lbs bravos cepen­dant que dans les diverses figures, les offi­ciers et élèves-officiers obtinrent un beau succès.

Aujourd'hui Samedi à i4 h. 3o, et demain dimanche à 7 h. 3o, nouvelles répétitions.

A l'issue du Carrousel, le général Thu­reau, commandant l'Ecole remit des déco­rations à divers titulaires :

Légion d'honneur: M. Boussin, de Bourgueil ; M. Faye, de Longue ;

Médailles Militaires M. Cousin, chef de Brigade de Baugé ; M. Violleau, gendarme à Montreuil ; M. Rochard, brigadier de manège ; MM. YVacrenier, Delteil et Gouraud, ca­

valiers de manège.

Cet après-?r.'idi, à i4 h. 3o, une nouvelle répétition du Carrousel amènera en notre ville une nombreuse assistance : la Mu­sique du 900 d'Infanterie agrémentera de son splendide programme les prouesses de nos officiers.

— Je l'ai toujours eue, au contraire. En accomplissant une action que l'on croit charitable et juste, on en retire une telle satisfaction, un tel contentement, une si durable joie intérieure qu'on en est suffi­samment payé.

Alexandre Gerbaut interrompit son cours de morale pour laisser la cuisinière à ses occupations domestiques.

Il se rendit dans les écuries et dans les hangars pour le plaisir de revoir ses beaux chevaux au poil luisant, ses troupeaux flo­rissants et tout ce qui attestait la prospérité de la ferme.

Il descendit dans son jardin et, de là, s'aventura dans la campagne pour contem­pler ses champs, se réjouir des superbes promesses qu'ils offraient.

La fermière s'était remise à ses fourneaux, surchargés de toute une théorie de casse­roles d'où s'échappaient des fumées odo­rantes, au murmure réjouissant d'une mu­sique de bouillonnements joyeux et de rô­tissages suggestifs.

Elle étendit des nappes immaculées sur la table, dans la salle à manger claire et dressa le couvert des jours de fête, agrémen­té de jattes do fruits et de bouquets de fleurs. Puis elle se prépara et se rendit à la messe, où elle élait décidée à prier avec une grande ferveur, afin que les présages qui l'avaient frappée le matin n'eussent point de suite fâcheuse.

Il fallut, vers midi, insister d'une ma­nière toute particulière auprès du vieux Chanteloup peur qu'il consentit à prendre place à la table du fermier, où s'étaient as­sis de joyeux convives.

Avec une bonhomie familière, le vieux Benoit avait joint ses prières à celles de son

AVIS DE LA SOUS-PREFECTURE ^A l'occasion des fêles annuelles de Sau­

mur (Carrousel et Courses), les bureaux de la sous-préfecture seront fermés lundi et mardi après-midi.

En raison du Carrousel, toutes les Ban­ques de Saumur seront fermées l'après-midi du li août, par contre elles ouvriront leurs guichets le malin du même jour.

*## LES CONCERTS

À l'occasion des Carrousels, la Musique militaire du 90 e d'Infanterie, donnera au kiosque municipal, à ar.heures, les 2 et 3 août, les concerts dont voici les program­mes :

2 Août : Le Grognard, marche (Parés) La Petite Bohême, ouverture (Hirschmann) Cassandre, gavotte (G. Marie) Les Cloches de Corneville, valse

(Planquette) Vieilles marches françaises (Lulli) Max-polka (Salabert)

3 Août : Les Marmousets, marche (Gannc) Le Mariage Secret, ouverture (Cimarosa) Le Régiment qui passe (X...) ïlip, fantaisie, (Planquette) Divertissement flamand (Vidal) La Mousmé, maz. japonaise (Ganne)

*#* Programme de la Musique Municipale des

Lundi et Mardi à l'occasion du Carrousel et des Courses, au kiosque, à 9 heures du soir :

Lundi soir : Marche solennelle (Wealy) Au Pays lorrain, ouverture (Balay) Impressions d'Italie (Charpentier) Les Pêcheurs de perles (Bizel) Champagne, polkâ avec chant (Fournier)

Mardi soir : Le Grognard, pas redoublé (Parés) Cavalerie légère, ouverture (Suppé) Gavotte Princesse (Eustace) Les Contes d'Hoffmann (Offenbach) Idylle bretonne (Pillevertin)

Le Chef : A. GRÉGUY. *#*

Dimanche 3 Août : A 7 heures 3o, der­nière répétition du Carrousel. Dimanche 3 Août, i r e journée des Courses

de Saumur ; Lundi 4 Août, Grand Carrousel r Mardi 5 Août, 2 e journée des Courses de

Saumur ; Dimanche ro Août, Courses au Trot de

Saumur

E P A V E S Il a été perdu, le 30 juillet, une mallette

jaune, sur la route nationale n" 152, entre Saumur et Saint-Mathurin.

Cette mallette contient des vêtements, du linge et divers objets de toilette. Elle était enveloppée d'une couverture bleue très usagée.

La faite remettre tu Bureau du Journal. Récompense.

fils pour obtenir de cet homme mystérieux qu'il voulut bien s'asseoir parmi eux.

Chanteloup n'avait rien d'un mendiant, bien qu'on ,.c lui connût aucune profes­sion.

Il était toujours correctement habillé, mais en noir, toujours propre, et ceci con­tribuait encore à propager la légende qui le faisait passer partout pour un sorcier.

Comment, en habitant toujours les bois, en dormant la nuit sur des tas de feuilles sèches, en étant exposé en toutes saisons aux capricieuses variations du temps, pou­vait-il avoir des mains aussi blanches, un costume sans une tache, une chemise aussi immaculée que si la blanchisseuse la lui eût rapportée le matin même ?

Il y avait dans ce phénomène quelque chose de surprenant, sinon de diabolique.

Pour qui, disait-on, les lavandières dont on entend les battoirs quand sonnent les douze coups de minuit, un soir de Tous­saint, blanchissent-elles co linge, que le voyageur égaré et épouvanté prend pour des brumes perfides répandues au creux des vallées, sur l'herbe des prairies si ce n'est pour ces êtres énigmatiques et taciturnes qui fuient la société des vivants, qui sont velus de noir comme des fantômes, qui ne sortent jamais de l'ombre mystérieuse des forêts, qui vivent on ne sait comment, se nourrissent d'on ne sait quoi, ramassé on ne sait où ?

Plusieurs fois dans la matinée, Chante­loup avait essayé de quitter le banc sur le­quel i l était assis, pour échapper à la cu­riosité dont '1 élait l'objet, mais ses forces vraiment trop faibles, ne lui avaient pas permis de s'échapper et de disparaître, comme i l était dans l'intention de le faire.

Lorsque le vieux Benoît et son fils vinrent

COMPAGNIE NOUVELLE DES TRAMWAYS de SAUMUR & ENVIRONS

Horaires des Trains spéciaux à mettre en marche les 2 et 4 Août 1924, sur la ligne de Fontevrault, à l'occasion du Carrousel :

A L L E R Saumur P.O 10 h. 3o Saumur Croix Verte 10 h. 32 Saumur Vili 'e 10 h. 38 Petit Puy 10.h; 46 Beaulieu 10 h. 5o Dampierre Station 10 h. 50 Souzay Slation 11 h. 3 Parnay Ecole n h. 9 Turquant. • 11 h . i5 Montsoreau. • n h. a3 Fontevrault. 11 h. 36

RETOUR Fontevrault 12 h. i5 Montsoreau 12 h. 29 Turquant , 12 h. 38 Parnay Ecole 12 h . 43 Souzay Station 13 h. 5o Dampierre Station 12 h. 56 Beaulieu • i3 h. 00 Petit Puy' r3 h . 5 Saumur Ville i 3 h . 17 Saumur Croix Verte ' i 3 h. 22 Saumur P.O. . . ~ i3 h. a3

Service Urbain. — Entre 9 h. 3o et 19 h . 3o, les trains navettes auront lieu sans in­terruption. Consulter, en outre, l'horaire quotidien en 4 e page.

; §§§

L e s Courses de Saumur HIPPODROME DE VARRAINS-CHACÉ

Premier Jour de Courses : Dimanche 3 Août Prix du Gouvernement

2.000 francs dont 1.000 fr. offerts par le Gouvernement de la République. — i.4oo fr! et les entrées au gagnant, 4oo fr. au second et 200 fr. au troisième. Pour che­vaux do trois ans et au-dessus n'ayant jamais gagné un prix de 4.ooo fr.

Distance : 2.400 mètres environ. i e r Prix de la Société d1 Encouragement

(Hors série n° 2) 4.200 francs (3.000 fr. au gagnant.; en outre,

600 fr. au second ; 3oo fr. au troisième et 3oo fr. à 1 éleveur du gagnant), offerts par la Société d'Encouragement pour l'amélioration dos races de chevaux en France. Pour chevaux entiers, hongres et juments de 3 ans et au-dessus, apparte­nant à l'Ecole d'Application do Cavale­rie. ..

Distance : 1.800 mètres environ. Seront seuls admis à monter les Elèves de

l'Ecole de Cavalerie. Prix du Thouet

(Mixte — Hacks et Hunters — Gentlemen-Riders)

2.000 francs (i.5oo francs et toutes les en­trées au gagnant ; en outre, 3oo fr. au second ; 200 fr. au troisième. Pour Hacks et Hunters de 3 ans et au-dessus.

Distance : 2.300 mètres environ. 2° Prix de la Société d'Encouragement

(Hors série n° 3) 3.5oo francs (2.5oo fr. et les entrées au ga­

gnant ; en outre, 5oo fr. au second ; 25o fr. au troisième et s5o fr. à. l'éleveur du gagnant), offerts par la Société d'Encou-le prier de pendre place au banquet de

fête, i l protesta. — Offrez-moi seulement un bol de lait,

dit-il, et je vous laisserai à votre joie, que je me reprocherais d'altérer ; la compagnie d'un homme tel que moi n'a rien de ré­jouissant. Je me ressens encore de mon aventure d'hier soir et ne saurais être un convive bien brllant.

Il dut cependant se résoudre à s'asseoir à la place réservée à l'hôte de passage dans toutes les maisons où l'on conserve pieuse­ment les chevaleresques traditions qui étaient en honneur chez les ancêtres.

Au début du repas, sa présence causait une gêne générale, mais le soin qu'i l ap­portait à passer inaperçu abolit prompte­ment toute contrainte.

Le festin fut joyeux et plus animé que de coutume vers le dessert ; i l se déroula dans l'ordre et l'harmonie, malgré la froi­deur que le fils aîné de Gerbaut, Etienne, avait ajoutée aux bonnes grâces que tout le monde témoignait à l'hôte du hasard.

Il le- considérait comme un mendiant en faveur de qui les égards sont superflus, et tandis que son père et son grand-père s'ef­forçaient de témoigner du respect à Chan teloup, i l ne négligeait aucune occasion de lui adresser des paroles mortifiantes, de tourner en ridicule et de railler sa mésa­venture nocturne.

Plusieurs fois, lc vieux Benoît avait dû intervenir et Alexandre avait rougi d°, Con­fusion en voyant un de ses fils s'acharner à démontrer à quel point i l était dépourvu de charité, de jugement et de cœur.

Etienne était un de ces êtres orgueilleux et fiers qui sont pénétrés de la valeur et des perfections que leur présomption s'ac­corde ; qui souffrent de n'être pas à la

ragernent pour l'amélioration des races de chevaux en France. Pour chevaux de trois ans el au-dessus.

Distance : 2.200 mètres environ.

Prix des Chemins de Fer d'Orléans (Steeple-Chase. Militaire 3e série)

600 francs offerts : 5oo fr. par la Compa­gnie des Chemins de Fer de Paris-Orléans et 100 fr. par la Société des Courses )3oo fr. au premier, i5o fr. au second, ion fr. au troisième et 5o fr. au quatrième), pour les Sous-Maîtres de Manège ou les Elèves Officiers faisant leurs cours à l'Ecole d'Application de Cavalerie, montant des chevaux de cette Ecole.

Distance : 3.ooo mètres environ. i°r Prix de la Société des Steeple-Chases

Steeple-Chase Militaire (2 e série) 1.600 francs offerts par la Société des Stee­

ple-Chases de France (1.000 fr. au premier 3o ofr. et 3/5 e des forfaits au second ; 200 fr. et 2/5" des forfaits au troisième ; 100 fr. au quatrième). Pour Officiers en acti­vité de service, montant tous chevaux (chevaux d officiers ou do troupe) appar­tenant à 1 Etat.

Distance : 3.5oo mètres environ. a8 Prix de ia Société des Steeple-Chases

(Steeple-Chase Mixte) 4.000 francs (2.800 fr. au premier, 800 fr.

au second, 4oo fr. au troisième), offerts par la Société des Steeple-Chases de France, pour tous chevaux do 4 ans et au-dessus.

Distance : 3.Coo mètres environ.

Deuxième Jour de Courses : Mardi 5 Août

i e r Prix de la Société de Sport de France (Mixte — Hacks et Hunters

— Gentlemen-Riders 3.ooo francs (3.000 fr. et toutes les entrées

au gagnant en outre, 600 fr. au second et 4oo fr. au troisième), offerts par la So­ciété de Sport de France.

Pour hacks. et hunters de 3 ans et au-dessus. Distance : 2.100 mètres environ.

3 8 Prix de la Société d'Encouragement (Hors série n° 4)

3.5oo francs (:!.5oo fr. et les entrées au ga­gnant ; en outre, 5oo fr. au second^ ; 25o fr. au troisième et 25o francs à l'éleveur du gagnant ; offerts par la Société d'En­couragement pour l'amélioration des ra­ces do chevaux en France.

Pour chevaux de 3 ans et au-dessus n'ayant jamais gagné un prix de 6.000 fr.

Distance : 2.4oo mètres environ. 4 e Prix de la Société d'Encouragement

(Hors série) 4.200 francs (3.000 fr. au gagnant ; en ou­

tre, 600 fr. au second ; 3oo fr. au troi­sième et 3oo fr. à l'éleveur du gagnant), offerts par la Société d'Encouragement pour l'amrV.ioration des races de chevaux en France.

Pour chevaux entiers, hongres et juments, de 3 ans et au-dessus, appartenant à l'Ecole d'Application de Cavalerie.

Distance : 1.800 mètres environ.

place que voudrait atteindre leur préhntion; qui recevraient du hasard toutes les 'aveurs imaginables en se plaignant encore qu'ils n'ont pas ce qu'ils méritent ; qui sont in­fatués d'eux-mêmes, arrogants et outrecui­dants ; qui attendent de la vie toutes les grâces, sans faire un geste pour les mériter; qui se persuadent qu'ils ont dro :t à la for­tune, à la considération, à la gloire, de droit divin, perce qu'ils se jugent au-dessus des autres, créés pour les situations envia­bles et les privilèges de toute sorte.

Le propre de ces natures égoïstes et vani­teuses, c'est qu'elles sont constamment ai­gries, rancuneuses, c'est qu'elles suent la misanthropie par tous les pores et qu'elles se rendent haïssables et insupportables.

Pendant le repas, à différentes reprises, Etienne, qui n'admettait pas qu'on fit as­seoir un mendiant à sa table, avait déco­ché, dans la direction de Chanteloup, plu­sieurs réflexions humiliantes, injurieuses et mêmes insolentes, auxquelles celui-ci n'avait pas paru plus sensible qu'à ce qui pouvait se passer au même moment au pôle sud ou dans la planète Mars.

Cette indifférence souveraine avait valu au convive des Gerbaut des regards de haine et de mépris de la part de ce jeune homme,

.qui se montrait animé, contre lui , d'une rancune particulièrement tenace.

On allait se lever de table lorsque, d'un ton railleur et plein d'impertinence Etienne interpella le vieux Chanteloup.

— On prétend que vous connaissez des sciences mystérieuess, ou du moins, vous vous plaisez a le laisser croire, pourriez-vous en consultant ma main, des marcs de café, les tarots, mon écriture ou les astres, me donner un seul détail concernant mon ave­nir ? (A suivre)

Page 3: 80 Année— N° 62 Samedi ioarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · s. . . 3 fr. Six Mois. ... 5.50 Un An .. . . 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne 1. fr. Réclames

Epreuve Régionale de la Société Sportii e d'Encan rage m eut

(:«• Série) Pour chevaux qualifiés de demi-sang

3.ÔOO francs offerts par la Société Sportive d'Encouragement. 1.800 fr. au premier. Ooo fr. au second, 3oo fr. au troisième el 3oo fr. à l'éleveur du gagnant.

Pour chevaux de selle entiers, hongres ei pouliches qualifiés de demi-sang, de 3 et 4 ans.

IVstanee : 1.100 mètres environ.

5e Prix de la Société d'Encouragement (Hors série, handicap)

7.000 francs (ô.ooo fr. et les entrées au ga­gnant ; en outre, 1.000 fr. au second ; 5oo fr. au troisième et 5oo fr. à l'éleveur du gagnant), offerts par la Société d'En­couragement pour l'amélioration des ra­ces de chevaux en France.

Tour chevaux de 3 ans et au-dessus. Distance : a.'ioo mètres environ. 2e Prix de la Société de Sport de Frarve

(Steeple-Chase militaire, i r e série) 2.000 francs offerts par la Société de Sport

de Franco. (1.200 fr. au premier, 4oo fr. et les 3/5* des forfaits au second, 25o fr. et les 2/5" des forfaits au troisième, i5o fr. au quatrième).

Pour Officiers en activité de service mon­tant tous chevaux (chevaux d'Officiers ou de troupe).

Distance : 6.100 mèlres environ. Prix du Conseil Général'

et des Chemins de Fer de l'Elat Prix de Saumur

(Steep'e-Chase mixte) 5.5oo francs offerts : 1.200 fr. par le Conseil

général de Maine-et-Loire ; 000 fr. par les Chemins de fer de l'Etat et 1.900 fr. par la Société des Steeple-Chases de.France. (3.85o fr. au premier ; 1.100 fr. au second; 55o fr. au troisième).

Pour tous chevaux de 4 ans et au-dessus. Distanco : 4.000 mètres environ.

*** Commission :

Président : Marquis de Dreux-Brézé ; Vice-Président : M. C. Gendron ; Membres : MM. D r Perreau, Baron de

Luze, Girard-Amiot, Traxler, A. Meyer.

Commissaire des Courses : MM. C. Gen­dron, D r Perreau, Girard-Amiot.

Commissaire Militaire : M. le Comman­dant Wattcl, écuyer en chef de l'Ecole de Cavalerie.

Secrétaire : M. F. Mathelie.

§ § § — COURSES AU TROT DE SAUMUR

Dimanche 10 Août 192.':

Prix du Comice (monté ou attelé) 2.4oo mètres

(5 engagements) Robineau — Rinette Pinguette — Charlotte Guillet — Voltige Plaudin — Vagabonde Penochet — Simian Prix Spécial de la Société Sportive

d'Encouragement el Amateurs Trotting (Trot monté 3.000 mètres

(10 engagements) Robineau — Rinette Haras de la Chapelle — Utica M. Morel — Rociie Karven M. Gypteau — Usurpateur A. Huchet — Rapp Grosbois — Sans Peur Dureau — Tatiana Lambert •— Olga Penochet — Simian A. Gypteau — Ornano

Prix du Gouvernement (trot monté) 2.3oo mètres

(11 engagements) L. Pillet — Tobie Pinguetto — Charlotte VI Guillet — Voltige de la Vaissière — Vimy II O. Brault — Ukraine P. Herbert — Ulpien L. Dureau — Tatiana Haras de la Chapelle — Utica M. Gypteau — Val de Grâce de la Vaissière — Vulcain H Pellicr — Uranis

Prix de la Société d'Encouragement (9 engagements)

de Moussac — Sans Gêne Pinguette — Charlotte VI Guillet — Voltige P. Herbert — Ulpien Haras de la Chapelle — Urbaine M. Gypteau — Val de Grâce A. Huchet — Rapp de la Vaissière — Vulcain 11 A. Gypteau — Utile 77

Prix de la Ville de Saumur (monté ou attelé, partie liée i . 5 o ç m.)

(C engagements)

A. Moussac — Tethys de la Vaissière —• Rigolelte M. Gypteau — Usurpateur H. Grosbois — Sans Peur N. Gypteau — Ornano Fellier — lJranis

Prix da C.liâtcau de Brézé (3 engagements)

L. Pillet — Tobie .1. de la Vi.issière -— Vimy II P. Herbert — Ulpien M. Gypteau — Oui Verra A. Xaintes — Onivard Ch. Barrouz — Nantouillct Huchet — Rapp A. Gypteau — Ornano

CONCOURS DE TIR LE GRAND CONCOURS DE TIR

DE LA « JEANNE D'ARC»

C'est Dimanche prochain 10 Août que s'ouvrira à Saumur, sur son terrain de la rue de Bordeaux, le Grand Concours de Tir organisé par la «Jeanne d'Arc».

Sans aucun doute les concurrents seront nombreux et sérieux. Nous nous attendons à voir aux prises les meilleurs tireurs de nos sociétés de tir de la région ainsi que ceux de nos groupements d'anciens com­battants.

Ouvert à tous, ce concours verra encore los jeunes tireurs de nos sociétés sportives et de gymnasliquc disputer les premières places à leurs aînés.

L'aménagement du terrain est prévu dj telle sorte qu'étant donné le grand nombre de cibles aucune gène ne puisse se produire autour d'une carabine à quelque moment que ce soit.

Nous avons donné dans un de nos précé­dents numéros le règlement du concours Il nous semble inutile d'y revenir. Redisons seulement que les deux premiers prix sont : Premier Prix : Une Bicyclette marque « IA Violette », des Etablissements Guillet d'An­gers ; Deuxième Prix : Line carabine G m/m.

Un grand concours de palets est organisé. 11 aura lieu en même temps que le con­cours de tir, au même endroit et aux mê­mes heures.

LES SPORTS SAINT-HILAIRE-SAINT-FLOBENT

ECHO DU CONCOURS DE CANDÉ

Dans le compte-rendu des journaux rela­tant le concours de gymnastique de Candé organisé par l'Union d'Anjou de la F.G.S.P. F., i l a été fait mention de la société «La Jeune France > de Cholet, qui a mérité la garde pour un an du drapeau régional des adultes.

Mais une omission qu'il est juste de faire ressortir a été faite en ce qui concerne le fanion régional des pupilles de l'Union.

Il y a quatre ans que celte innovation eut lieu au concours du Louroux-Béconnais. Depuis ce joui, ce fanion, qui fait rêver bien des futurs athlètes, n'a jamais quitté St-Hilaire-Saint-Florent : quatre fois de sui­te après une lutte serrée, les pupilles de la <( Rayard » l'ont mérité et rapporté triom­phalement des concours successifs..

Dorénavant, voici un record bien établi qui fait le plus grand mérite de «la Ba­yard », et prouve au premier chef que du travail méthodique et soutenu des sections de pupilles, dépend l'avenir des Sociétés.

Nous félicitons pleinement M. Emile Pa-viot, le moniteur dévoué et tenace, pour les magnifiques résultats acquis, tant pour les pupilles que pour la section adultes qui a mérité le i o r prix en excellence simultané.

La clique aussi, eut les honneurs dit pal­marès, elle obtint le i e r prix, division ex­cellence. C'est maintenant la vedette in ­contestée de l'Ouest, dont M. Lucien Cadiau le chef émérite et persévérant, a le droit d'être fier de ces succès.

§§§ LE MEETING D'AVIATION DE SAUMUR

DU i 5 AOUT 1934 L'importante manifestation aérienne que

la Société de Propagande Aéronautique or­ganise le 10 Août à Saumur, se déroulera sous la présidence de M. le Général Com­mandant l'Ecole de Cavalerie, de M. le Sous-Préfet, de M. le Maire de Saumur, do M. le Maire de Saint-Florent, sur le terrain militaire du Breuil.

Robin, le pilote de l'Avion Rouge, déjà bien connu des Saumurois, y participera avec Mlle Adrienne Boland, l'actuelle re­cordman du monde de l'Acrobatie Aérien­ne, qui, lors de son exploit, Traversée de la Cordière, c'était déjà signalée à l'atten­tion du grand public.

Pilot, un de nos plus fins pilotes, pilote­

ra un biplace de tourisme entièrement mé­tallique.

Robert, jeune pilote plein d'allant, un futur (c as », spécialiste des baptêmes de l'air, qui, sur son avion C-34, fera de nom­breux passagers.

Les pilotes militaires de Tours et de Châ­teauroux remonteront par leur présence, celle journée de propagande aux nombreux concours et d'évolutions prévus au pro­gramme.

Enfin les deux descentes en p=Tàc"nu:e, seront faites par Mme Wranger et M. Pra-vet.

Nous ne doutons pas qu'une telle péïade d'aviateurs aura auprès du public, le plus vif succès, auxquels ils ont droit.

§§§-i\\ nni 1 X W U u o n rep'é^entant pour IM lîiUH\M»lll placement de vins d'Anjou, clos de Beaumont. —S'adresser DOUILLET, 150, rue de Vauves, PARIS.

Chambre de Commerce de Saumur Communiqué sommaire des questions trai­

tées par ia Chambre de Commerce de Saumur dans sa séance du su Juillet 1924

1. — Conflits collectifs du travail. — La Chambre de Commerce présente un rap­port sur cette importante question et le transmet aux Pouvoirs Publics.

2. — Office des Transports des Chambres de Commerce de l'Ouest. — a) Aimuaire des Téléphones. — Sur la proposition de cet Office, notre Compagnie demande que soit améliorée et complétée la composi­tion des annuaires téléphoniques. b) — Délivrance des billels d'aller et el relour aux porteurs de. cartes à demi-tarif. — La Chambre de Commerce émet un vœu en faveur de la délivrance de billets d'aller et retour aux porteurs de caries à demi-tarif. c) — Arrêts facultatifs en cours de route. — Il est également demandé, par voie de délibération, que les voyageurs soient au­torisés à s'arrêter en cours de route sans limitation de distance. d) — Réunion Semestrielle. — La pro­chaine réunion semestrielle de l'Office de l'Ouest est fixée au 9 septembre 1924 et la Chambre de Commerce désigne ses deux délégués habituels.

3. — Impôt sur les bénéfices Industriels et Commerciaux. — Communication est donnée d'un document intéressant l ' im­pôt cédulaire au regard des Sociétés en nom collectii ot en commandite simple.

4. — Comité Consultatif Supérieur du Commerce et de l'Industrie. — La Cham-

• bre de Commerce adresse au Ministre ses propositions en vue de la désignation des Membres de ce Comité.

5. — Office des Transports du Centre-Ouest — M. le Président rend compte des tra­vaux de cet Office à la réunion du 16 Juillet à Périgueux et souligne deux ques­tions particulièrement intéressantes qui y ont été traitées.

6. — Lettres de voiture (Timbre des). — Notre Compagnie joint sa protestation à celle du Syndicat des Transitaires de Marseille qui s'élève contre certaines pré­tentions administratives au sujet de l'ap­plication de la loi du 3o Juin 1923.

7. —Monographie des Industries d'Angers. — Quelques exemplaires de cet ouvrage fort apprécie, sont répartis parmi les Membres présents.

8. — Tarifs de factage et de Camionnage à Saumur. — La Cahmbre de Commerce reçoit et étudie les propositions d'homo­logation des tarifs de factage et de ca­mionnage à Saumur. Les résultats de son examen seront transmis à la Compagnie des Chemins de Fer d'Orléans.

9. — Communication du Directeur dépar­temental des P.T.T. — Lecture est donnée d'une lettre de M. lc Directeur départe­mental des P.T.T. envisageant de. nom­breuses améliorations et la construction imminente de nouveaux circuits télépho­niques. — Satisfaction est ainsi accordée aux réclamations de notre Compagnie.

10. — Transpart, par chemin de fer, des vins en bouteilles. — La Chambre de Commerce met à l'étude cette importante question qui intéresse une catégorie nom­breuse de ses ressortissants.

u- — Tarif spécial intérieur P.V. et Com­mun 109 (Bois). — Un rapport sur Je ta­rif applicable au transport des bois est soumis à l'approbation de la Chambre et transmis aux Pouvoirs Publics.

12. — Utilisation des trains express par les voyageurs munis de cartes ù demi-tarif. — La Chambre de Commerce intercient et émet un vœu en faveur de l'admission dans tous les express et sans limitation de parcours, des voyageurs munis de car­tes à demi-tarif.

Notre Saumurois A DOUÉ (1753)

Le chapitre de Saint-Denis de Doué fit unir à sa mense la cure de Saint-Pierre de cette ville, d'abord par une Bulle du Pape Innocent VIII et ensuite par une autre Bulle du Pape Alexandre VI de l'année i5oo. En 1670, l'abbé Pierre Lc Sueur se fit pourvoir en cour de Rome de la cure de Saint-Pierre de Doué. Il fut troubjé dans la possession de cette cure par les chanoi­nes de Saint-Denis, qui alléguèrent l'union perpétuelle faite par Alexandre VI de la cure à leur chapitre et communiquèrent la Bulle d'union. Guillaume Ruzé, évêque d'Angers, Pierre Lc Sueur et les paroissiens de Doué se rendirent appelants comme d'abus de cette Bulle ; l'Université d'Angers se joignit même à eux pour l'intérêt de ses gradués. La cause fut plaidée solennelle­ment au mois de mai 1073. Par l'arrêt du 1G avril 1075, les Bulles d'union furent décla­rées nulles et abusives, et les parties remi­ses en l'état où elles étaient avant l'union.

***

A SOMLOIRE (1600) Charlotte du Rois, veuve de Joachim Ba-

rillon, écuyer, sieur de Somloire, garde-noble de ses enfants mineurs, soutint que comme dame de Somloire elle avait divers droits seigneuriaux sur ses vassaux et su­jets, qu'elle ne devait pas laisser perdre et diminuer pendant la minorité de ses en­fants. L'un de ces droits était qu'à toutes les noces qui se feront par ses sujets dans son fief, son sergent y sera invité, y assis­tera, si bon lui semble, placé devant la mariée, dînera comme elle, ayant à ses côtés deux chiens courants et un lévrier qui auront aussi à dîner ; après le dîner, le sergent mènera la mariée et, dira la pre­mière chanson. La dame de Somloire, pré­tendant être fondée en titre et en possession demanda à être maintenue dans ses droits, à l'occasion du mariage de Michel Brémond, fermier de la métairie de la Guimoire. Ga-breil Ragot, sieur de la Faye, et Renée de la Guimoire, sa femme, prenant fait et cause pour leur métayer, s'y opposèrent, soutenant que ce droit était intolérable.

Par sentence du Présidial d'Angers, le 4 mars 1600, la dame de Somloire fut débou­tée de sa demande. La dame de Somloire ayant interjeté appel de cette sentence sou­tint que l'article des noces n'avait rien de tyrannique ni d'indécent, qu'il devait être exécuté et la sentence réformée. Par l'arrêt du G mars 1601, le Parlement de Paris in­firma la sentence concernant les noces des sujets et maintint le seigneur de Somloire en la possession et jouissance de ce droit.

État-Civil de Saumur Du 30 juillet au 2 août 1924.

NAISSANCES

Joseph-Jean Briquet, place du Port-Cigongne, 3.

Angèle-Alexandrine Bodin, à l'hôpital. PUBLICATIONS DE MARIAGE

Marcel Menou, représentant de com­merce, à Saumur, et Renée Ménard, sans profession, à Tours, rue Gohier, 18.

MARIAGES

Victor Chasseret, ajusteur-mécanicien, a épousé Anna Duveau, cuisinière, tous deux à Saumur

a i b de Saumur e l u n i r o n s HONNÊTE PETITE FILLE

Un garçon livreur d'une épicerie de no­tre ville prévenait mercredi soir la poJice, qu'il avait perdu son porte-monnaie con­tenant une assez forte somme.

Heureusement le précieux trésor fut trou­vé par une toute jeune enfant Henriette Rahô, qui, imme'diatement le remit à ses parents : ces derniers déposèrent l'objet trouvé au commissariat où lc possesseur rentra dans son bien.

Toutes nos félicitations à ces honnêtes gens dont la probité les honore grandement le père d'ailleurs est une victime très inté­ressante de i i guerre.

INSOUCIANTE JEUNESSE L'auto-rail est une nouveauté pour les en­

fants maintenant en vacances et ne sachant souvent que faire.

Ces jour derniers, l'auto s'arrêtant place Saint-Michel, deux gamins Gilbert B... , i3 ans et Edouard F..., i5 ans, du quartier de Fenet, montèrent derrière la voilure et furent ainsi véhiculés jusqu'à Parnay où le conducteur :es fit descendre,

Nos doux gosses durent revenir à pied : arrivés à Dampierre, voulant sans doute se

venger de leur mécompte, ils firent ma­nœuvrer l'aiguille.

Quand, au retour, le conducteur Banche-rcau vit à ce passage sa voiture se dépla­cer, i l freina vigoureusement, mais celle-ci élait déjà bois rail : il fallut manœuvrer pour la remetire en place, d'où retard.

La Compagnie a porté plainte et une en­quête a élé ouverte qui va de la sorte in­quiéter les parents des deux garnements.

W FEU1 Un incendie dont les causes parissent

purement accidentelles, vient de détruire à La Breille, un bâtiment contenant blé et foin évalués G.000 francs environ : le tout fut la proie des flammes. Lc propriétaire, M. Joulain est assuré.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL

Audience Je clôture du jeudi 3i juillet Nomadts kleptomanes. — Aujourd'hui

comparaissent devant les juges les nommées Vesse Marie, 16 ans et Winsrestein Alber-line, 22 ans, sans domicile fixe : toutes les deux ont dérobé chez plusieurs personnes de l'argent et des vêtements. Elles sont condamnées, la première à 1 mois de pri­son ; la seconde, à 4o jours, mais ces pei­nes se confondront avec celles précédem­ment infligées pour le même motif par le Tribunal de Loudéac.

L'ami d'Amanda — A une sigulière façon de témoigner se sentiments à sa compagne de débauche ; un soir que le vin l'avait quelque peu rendu nerveux, le nommé Ga-geard Henri, 38 ans, paveur à Saint-Lam­bert a frappé d'un coup de couteau, uno partie fort sensible de, la peu intéressante poivrote : ce qui lui vaut i5 jours de pri­son.

§§§ AU THEATRE Mardi 5 Août 192/1

TERRE INHUMAINE-de M. François de Curel, de l'Académie,

La terre Inhumaine est celle que deux races se disputent, celle où l'instinct de vie s'exaspère et s'impose I

En Lorraine annexée, un homme et une femme sont aux prises ; l'homme : un sol­dat qu'une mission spéciale a déposé en avion près de la maison maternelle ; la femme : une princesse allemande, qui se cache sous 'e nom ele Mme Victoria. Non seulement leur chance est en jeu mais celle des peuples qu'ils représentent ; chacun sait qu'il sera tué par l'autre s'il ne le tue pas.

Partout ce drame émouvant a remué et enthousiasmé le public !

LA GlÉRISOÎN s j y p / - ^ \s

Membre du Jury et Hors Concourt

CERTAINE et RADI­CALE de la Hernie

par le port du bandage ne peut être obtenue qu'en adoptant le nouvel appareil sans ressoit muni de la merveilleuse pelote souple à compression de 11 p 1 1 c r i n le grand spé­cialiste de ParisM • U IjfluLn 44, boulevard Sébtstopol(ancK n" 63).

Cet appareil, le seul reconnu officielle­ment par le corps Médical, assure séance tenante la contention parfaite des hernies les plus difficiles. En voici des preuves ;

Nous autorisent à publier leur nom : M. Greffier L. à Champtoie (M.-et-L.) her­

nie guérie. M. Romain P., rue Reauséjour, Les Sables-

d'Olonnes (Vendée) Enfant, hernies gué­ries.

M. Lallouet G., aux Haies, à Cburrains (Sarthe), hernie guérie. Désireux de donner aux malades une

preuve immédiate de ce résultat, garanti d'ailleurs par écrit, M. GLASER, invite toutes les personnes atteintes de hernies, efforts, descente, à lui rendre visite dans les villes suivantes où i l fera gratuitement l'essai de ses appareils.

Allez donc tous de 8 h. à 4 h. à BAUGÉ, 4 Août, Hôtel de la Boule d'Or. ANGERS, Mercredi 6 Août, Hôtel des Voya­

geurs (face gare St-Laud) ; ANGERS, Maidi 12 Août, Hôtel des Voya­

geurs (face gare St-Laud ; CHINON, Jeudi i4, Hôtel de la Boule d'Or ; CHOLET, Samedi 16 Août, Hôtel de Ja Poste, SAUMUR, 17 Août, Hôtel de Londres ; DOUÉ-LA-FONTAINE, 18 Août, Hôtel de .'a

Boule d'Or. #**

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Traité de la Hernie, franco sur demande, à M. GLASER, 44, Boulevard Sébastopoi

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Cabinet de M Charles POISSON, Expert-Liquidateur,

1, place Si-Martin, ANGERS.

Avis de Cession Suivant acle sous seings privés,

en date, à Angers, du 20 juillet 1!>24, enregistré à Saumur le 2(3 du même mois, folio 23, case 1f>, pai le Receveur qui a perçu les r'roils,

M. Alexandre MOTTIER, ca­fetier, et Mme Albeitine AR-MOULT, son épouse, de lui assistée et autorisée, demeurant ensemble à Saumur, 5 et G, place de la République, ont cédé à M Eugène M1NGOT, gérant, el a Mme Eugénie DE1VAL, son épouse, de lui assistée et auto­risée , demeurant ensemble à Angers, 9, rue Chaussée-Saint-Piene, le fonds de commerce de «Café et Articles de Pèche» qu'ils exploitent à Saumur,5 et 6, place de la République, dénommé : « Café Mottier ». L'entrée en jouissance a été fixée, par effet rélroectif, au 10 juillet 1924.

Los oppositions devront être faites, s'il y a lieu, dans les dix jours qui suivront Ja seconde insertion du présent avis, et seront reçues au cabinet de M e Charles Poisson , docteur en droit, expert liquidateur, 1, place St-Martin, à Angers.

Pour première insertion : A. MOTTIER.

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EXCURSIONS EN AUTOMOBILE DANS LE

SAUMUROIS Un Circuit sera organisé les Mardis et

Vendredis du i c r Juillet au 3o Septembre 1924 au départ do Saumur, centre de tou­risme, célèbre par son Château.

Itinéraire : Saumur, Saint-Florent, Dol­men de Bagneux, Rive Gauche de la Loire, Montsoreau, Fontevrault, Montsoreau, Can-des, Rive Droite de la Loire, Saumur.

Départ de la Gare de Saumur-Orléans à i3 h. i5, et de la Place du Théâtre à i3 h. 3o.

Retour à la Gare de Saumur-Orléans vers 18 h. i5 et à la Place du Théâtre vers 18 h. 3o.

Prix du transport : 12 fr. 5o par place. Un arrêt pour la visite d'une cave est

prévu sur l'itinéraire du circuit.

Pour tous renseignements s'adresser au Syndicat d'Initiative, Place Bilange, à Sau­mur.

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LE LIVRET-GUIDE OFFICIEL La Compagnie du Chemin de fer de Paris

à Orléans met en vente l'édition du Service d'Eté de son Livret-Guide Officiel compor­tant l'horaire complet de ses trains

Rappelons que, ce document renferme, eu outre, des renseignements généraux et touristiques indispensables ,\ la préparation de voyages d'excursions.

Le Public peut se procurer ce Livret-Gui­de Officiel, le seul édité par les soins de la Compagnie dans les Gares et Bureaux de Ville de son Réseau, au prix de 2 fr. 5o l'exemplaire.

*** Pour le recevoir franco, adresser la somme

de 3 fr, /jo au Service de la Publicité de la Compagnie, 1, Place Valhubert, Paris (XIII)

COMPAGNIE DES T I U H W A Ï S DE SAUMUR ET EXTENSIONS Horaire des Trains réguliers et facultatifs mis en vigueur depuis le mois de Juillet 1924.

LIGNE DE SAUMUR P.-O. A FONTEVRAULT

S A U M U R A r O N T E V R A U L T

STATIONS

Saumur P.-O départ. Saumur Croix-Verte Saumur-Ville Petit-Puy h -Beaulieu h. Dampierre Souzay Parnay La Gabelle h. Turquant La Vignolle h. Montsoreau Chaumont h. Fontevrault arrivée,

Ii. M.

18 20 28 37 42 4S 55

8 01 8 02 8 08 8 10 8 17 8 23 8 30

U . M .

13 30 13 32) 13 40! 13 49 13 54 14 00 14 07 14 13 14 14 14 20 14 22 14 29 14 35 14 42

H . M .

18 20 18 22 18 30 18 39 18 44 18 50 18 57 19 03 19 04 19 10 19 12 19 19 19 25 19 32

F O N T E V R A U L T A S A U M U R

STATIONS

Fontevrault départ. Chaumont h. M ontsoreau . . . La Vignolle ^..h. Turquant La Gabelle h. Parnay Souzay Dampierre Beaulieu • • Petii-Puy h. Saumur-Ville Saumur Croix-Verte Saumur P.-O arrivée.

H . M .

9 04 9 10 9 19 9 24 9 27 9 30 9 33 9 40 9 47 9 52 9 57

10 16 10 21 10 22

H . M .

15 12 15 18 15 27 15 32 15 35 15 38 15 41 15 48 15 55 16 00 16 05 16 24 16 29 16 31

H . M .

19 50 19 56 20 05 20 10 20 13 20 16 20 19 20 26 20 33 20 38 20 43 21 02 21 07 21 09

Des arrêts facultatifs, à l'aller comme au retour, sont en outre prévus: rue Jules-Ferry, places Saint-Michel, du Bellay, Notre-Dame, château de Beaulieu, Dampierre rue de l'Eglise, Souiay

chapelle N.-Dame,'château de Parnay, Val-Hullin, La Momenière, Les Roches. Les trains 3 et 4 ne seront mis en marche que les samedis et dimanches seulement; ils pourront être

mis en marche, facultativement, les autres jours de la semaine en cas de nécessité du trafic.

NAVETTE ENTRE SAUMUR P.-O. ET LE PONT-FOUCHARD Saumur P.-O. Départ.

7 10 8 G0 9 30 10 45 11 25 12 45 13 25 14 05 15 35 16 15 17 40 18 30 19 30 Place du Théâtre.

7 16 8 06 9 36 10 51 11 31 12 51 13 31 14 11 15 41 16 21 17 46 18 36 19 36 Pont-Fouchard. Arrivée.

7 22 8 12 9 42 10 57 11 37 12 57 13 37 14 17 15 47 16 27 17 52 18 42 19 42 Pont-Fouchard. Départ.

7 30 8 20 10 05 H 02 11 45 13 05 13 45 14 22 15 55 16 35 18 00 18 50 19 50 Piace du Théâtre.

7 3S 8 26 10 11 11 03 11 51 13 11 13 51 14 28 16 01 16 41 18 06 18 56 19 56 Saumur P.-O. Arrivée.

7 41 8 32 10 17 11 13 11 57 13 17 13 57 14 34 16 07 16 47 18 12 19 02 20 02 Arrêts facultatifs : place du Roi-René, place de la Poste, Champ-de-Foire, place Maupassant.

H O R A I R E D E S C H E M I N S D E F E R L I G N E D E L ' E T A T

PARIS (Montparnasse) S A U M U R — B O R D E A U X STATIONS

Paris Chartres Courtalain.. dép. Château-du-Loir . Château laVallière Noyant-Méon Linières-Bouton . Vernantes Blou Vivy SAUMUR . (Ori.) arr.

— dép. Nantilly arr. S A U M U R (Etat)arr.

— dép. Nantilly arr.

— dép. Chacé-Varrains .. Brézé-Saint-Cyr.. Montreuil... dép. Thouars arr.

— dép. Airvault.... (gare) Parthenay Niort Saintes Bordeaux.... arr.

785

5 35 6 09 6 40 6 49

7 40 7 46 8 01 8 06 8 14 8 42 9 08 9 22

10 05 10 41 12 00 14 35 17 00

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5 26 7 30

10 06 10 38 11 05 11 13 11 24 11 34 11 41 11 51 12 05 12 12

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7 » 8 45

10 38 13 59 14 37 15 16 15 25 15 37 15 49 15 57 16 09 16 30 16 38

787 E X P R .

16 39 16 45 16 53 17 50 18 22 19 36 20 35 21 40 23 08

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10 30 H 36 11 57 12 14

799 R A P .

9 15 10 40

12 41 13 04

13 27 13 45 14 14

14 56 15 52 17 21 19 10

12 29

13 27 13 29

14 04 14 14

15 30

779 R A P .

10 40 12 05

14 38 14 41

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15 14 15 22

16 41 18 05 20 45

18 26 18 32 18 47 18 53 19 01 19 15

19 36 20 35 21 40 23 08

789

12 44 15 24 17 01 19 30 20 00 20 26 20 35 20 45 20 55 21 03 21 13 21 25 21 32

21 33 21 39 21 46 22 01 22 29

791 R A P .

19 50 21 26

23 30

0 30 0 32

1 09 1 17

2 45 4 20 6 42

783 E X P R .

20 30 22 07 23 16 0 41

2 22 2 43

781 E X P R .

21 40 23 14

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2 26 2 30

3 14 3 24

4 18 5 29 7 16 9 55

B O R D E A U X S A U M U R — PARIS (Montparnasse) STATIONS 784

Bordeaux.. Saintes . . . Niort Parthenay. Airvault... Thouars a.

— dép. Montreuil. Brézé-S'-C. Chacé-Var. Nantilly a.

— dép. S A U M U R ( E )

— ' dép. Nantilly d. S A U M U R (_0)

— dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Noyant - M. Chât.-la-V. Chât.-du-L Courtalain Chartres .. Paris, arr.

702

6 32

6 33 6 39 6 55 7 06 7 14 7 26 7 36 7 47 8 15 9 20

11 53 13 44 15 40

5 50 7 22 7 55 8 42 8 54 9 24 9 37 9 43 9 48 9 49 9 54

a. w c c 2> 3 3 5 .

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13 » 13 12

11 07 11 14 11 23 11 33 11 41 11 52 12 02 12 13 12 46 14 06 17 23 19 07 21 45

13 46 13 48

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17 00 18 20

8 05 10 04 11 32 12 19 12 38 13 00 13 51 14 10

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1S 26 19 05 19 12 19 30 19 42 19 51 20 H 20 24 20 40 21 19 21 53

12 55 12 57

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9 45 16 30 20 04 21 37 22 10 22 52

20 22 20 35 20 42 20 46 20 47 20 52

2772

21 31 22 18

22 40

770 1 780 E X P R . E X P R .

0 01 0 21

0 41 0 46

18 45 21 18 22 46 23 44

0 32 0 42

1 23 1 27

1 55 3 31 4 45 6 25

J782 RAP.

22 24 O »

1 42 1 52

2 30 2 35

2 51 3 50 4 08 . . . . 5 11 6 10 6 45 8 »

L I G N E D ' O R L É A N S

PARIS T O U R S S A U M U R - A N G E R S — N A N T E S STATIONS

Paris (Orsay) dép. Tours dép. Langeais LaChapelle-s.-Loire Port-Boulet Varennes Saumur arr.

— dép. St-Martin-de-la-Pl. St-Clément Les Rosiers.. La Ménitré St-Mathurin Angers arr. Nantes arr.

141 E X P R .

E A E X P R .

145 DIR'

21 051 21 05i 22 47 1 11| 1 34 5 10

2 18: 5 50

2 15 2 18

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2 56 3 00

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3307 O M N .

6 32 7 21 7 43 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40

101 E X P R .

7 10 11 46 12 11

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12 48 12 51

3319 O M N .

8 46 i 8 53 9 03 9 10 9 38

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12 44 13 24 13 45 13 56 14 06 14 17 14 24 14 35 14 41 14 48 14 58 15 05 15 33 20 55

103 E X P R .

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13 22 13 27

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12 » 16 30 17 12 17 33 17 45 17 55 18 06 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 05 19 33

121 E X P R .

14 30 18 15

19 24 19 26

20 02 21 24

3331 O M N .

14 30 19 33 20 15 20 36 20 51 21 01 21 12 21 24 21 35 21 41 21 43 21 58 22 05 22 35

135 Rapide 20 25 23 38

0 51 0 54

1 30 2 53

N A N T E S — A N G E R S — S A U M U R — T O U R S P A R I S STATIONS

Nantes., dép. Angers, dép. St-Mathurin . La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément.. St- Martin . . . Saumur. arr.

— dép. Varennes Port-Boulet.. La Chapelle.. Langeais Tours... arr. Paris (Orsay).

3308 O M N .

5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28 6 39 6 48 6 59 7 15 7 24 7 52 8 30

12 25

120 E X P R .

6 00 7 21

7 56 7 57

122 E X P R .

8 37 9 55

9 08 12 25

10 30 10 32

11 47 15 40

3316

10 37 H 06 11 14 11 24 11 31 11 37 H 48 11 57 12 09 12 25 12 34 13 02 13 40 17 40

3358 O M N .

9 40 14 20 14 47 14 55 15 05 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 12 16 21 16 50 17 30 21 50

102 E X P R .

12 11 13 33

14 08 14 11

15 05 19 19

110 E X P R :

14 41 16 16

16 39

16 59 17 09 17 28 17 51 18 17 22 41

3334 O A O M N . E X P R .

16 57 19 38 20 06 20 13 20 22 20 33 20 39 20 50 21 01 21 13 21 32 21 41 22 10 22 48

: 22 13 ; 23 40

0 03

0 23 0 26

0 45 1 10 1 36 6 50

142 E X P R .

22 49 0 13

0 52 0 54

1 53 6 50

136 Rapide

AVIS IMPORTANT Pour tous faire-part de mariage, nais­

sance, décès, etc.. et pour menus, adressez-vous à l'Imprimerie GIROUARD & RICHOU, li, Place du Marché-Noir, Saumur, qui, sur demande, vous adressera spécimens et prix. Téléphone numéro I - Q 5 .

CHEMIN DE FER DEPARTEMENTAL

Trains de Saumur a Cholet S T A T I O N S ET H A L T E S

Saumur E.dép Nantilly (h) .tr

— dèp Chace . . Munet (halte) Coudray-Mac. Courchamps. Monfort-Cizayi Douces (halte) Doué-la-Font.

- dép Baugé-l-Fours Les Verchers Ligné fhalte) Nueil . . Passavant Clèrè. . Les Cerqueux Vihiers. . St-Hilaire(hal) Coron. . Vezins . . La Poterie Muai lié CHOLET

OMNIBUS-MIXTES QUOTIDIEN» 1" et 2"* classe

6 45 6 51 6 51 6 56

59 OS

ao 3 0 3 S 44

8 10 8 19 8 »7 8 36 8 51 8 57 9 10 9 19 9 54

10 00 16 17 10 41 10 50 11 00 11 16

16 01 16 07 16 (8 18 I I 16 15 16 15 16 36 16 16 16 54 17 > 17 J0 17 19 17 37 17 46 17 58 18 03 13 14 18 33 1> 48 18 55 1* 11 19 35 19 45 19 55

110 11

Trains da Cholet à Saumur STATIONS E l HALTES

0 28 I

1 i.

2 23 2 25

3 37 7 10

S A U M U R - P O R T - B O U L E T C H I N O N STATIONS 1803

SaumurOrl. Port-Boulet Avoine, Chinon

1809 1 1807

6 4&\/oJeu</i\ . . . . 15 43 7 14) 9 08' 11 25 16 29 7 25! 9 19! 11 35! 16 52 7 38 9 33, 11 49j 17 10

STATIONS 1802

Chinon J 7 11 Avoine I 7 26 Port-Bonlctj 7 34 SaumurOrl. 8 17

4836

12 55 13 26 13 40 14 17

1810 20 03 20 18 20 28 21 12

Lejeudi] 1812 15 2! 15 39] 15 49 18 OS

A N G E R S — D O U É M O N T R E U I L POITIERS STATIONS 1855

S A U M U R B O U R G U E I L STATIONS

SaumurOrl. Port- Boulet Bourgueil..

6 48 8 17 8 26

mardi

12 41 12 50

15 43 16 30 16 39

STATIONS I ( A )

Bourgueil.. Port-Boulet SaumurOrl.

6 50 7 » 8 17

11 04 H 13 14 17

(n) 15 11 15 20 21 12

Angers St-L. Martigné... 'Doué-la-F'"'. Iles Verchers -leVaudelnay Montreuil a.

— d. Loudun Moncontour Poitiers

( A ) N'a lieu que le Samedi. — (n) N'a pas lieu le Mardi. I

6 7 37 7 57 8 04 8 11 8 22

8 37 9 28 9 56

11 26

1857 1863 E X P R .

11 12 24 12 49 12 59 13 06 13 16 13 37 14 33 15 03 16 30

16 01 17 01 17 18 17 28 17 36 O M N . 17 54 18 57 19 32 21 10

1865

17 47 19 14 19 45 19 53 20 20 14

20 24

STATIONS

Poitiers Moncontour Loudun . . . . Montreuil a.

— d. leVaudelnay les Verchers Doné-la-F"e. Martigné... Angers St-L.

1854 M . V .

1852

6 15 6 29 6 40 6 48 7 12 8 44

7 02 8 29 9 23

10 00 EXPR. 10 12 10 20

10 32 10 48 11 47

1856 1868

10 50 12 32 13 22 14 02 M V . 14 32 14 45 14 55 15 03 15 24 16 53

16 45! 18 21 19 16j 19 51

20 16j 20 29! 20 39 20 49 21 12 22 28

La Direction du Journal décline toutes respon­sabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet.horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indi­quées sont toujours les heures de départ.

S A U M U R A L A F L E C H E Saumur dép. Vivy. Longue . . . . Les Hayes.. Brion Jum l c s

Chartrené . . Baugé C l e f s . La Flèche...

8 55 9 07 9 21 9 29 9 35 9 42 9 55

10 12 10 29

14 49 15 00 15 12 15 20 15 26 15 32 15 43 15 59 16 11

21 » 21 11 21 22 21 29 21 34 21 39 21 50 22 05 22 17

L A F L È C H E A S A U M U R La Flèche d. Clefs Baugé Chartrené .. Brion Jum'1' Les Hayes.. Longue" Vivy Saumur air.

6 28 6 42 6 58

11 13 11 27 11 43 11 50 11 56 12 00 12 08 12 20 12 30

17 26 17 41 18 02 18 09 18 20 18 24 18 39 18 50 19 01

CHOLET dèp. Nuaillé . . La Poterie Vezins. . Coron . . St-Hilaire |h| Vihiers . . Les Cerqueux Cléré . . , Passavant (h) Nueil . . . . Ligné (halte). Les Verchers. Baugê-l-FourB| Doué-la-F. ar.

— dép. Douces (halte) Mopunrt Cizayj Courunamps . Coudray-Mac. Munet (halte) Chacé . . . Nantilly (h.a .

— dép. Saumur.E-ar

O H N I B D S - M l X T K a QOOTIDIIK»

1" et i" classe 6 15 6 33 6 45 8 55 7 11 7 34 8 • 8 18 8 80 8 36 8 46 8 54 S C4 9 13 9 10 9 40! 9 46! 9 55

10 03 10 13 10 10 10 13 10 17 '0 38 10 34

13 49 14 06 ! 14 17 i 14 M : 14 46' 15 OS-15 851 15 54! 16 06 16 18 16 30 16 35 16 47 18 55 17 01 17 15 17 « 1 17 40 17 49 18 03 18 10 18 13 18 17 18 18 1* 14

} OBSERVATIONS, - L'heure des Chemins ee le | de l'Anjou est celle de Paris. Les Stations des Che­

min:- de fer de l'Anjon qui ne sont pas admises i trafiquer directement avec les stations des réseaui de l'Orléans et de l'Etat ne délivrent des billets de voyageurs que pour les stations de Baugé, Noyant-Méon, Saumur-Etat, Nantilly, Doue la-Fontâine Cholet, Chalonnes-Etat, et la Posson - < re.rnal 1* enregistrent les bagages et les chiens pour Itur destination définitive sur ces réseaux.

En principe, les trains mixtes de voyageurs et de marchandises da réseau Anjou n'étant pas attendu» dans les gares de jonction par lèa trains de voya­geurs des réseaux voisins, en cas de retard de ce trains mixtes la correspondance ;u<i pas garanti La correspondance n'est pas non plus garantie posr les trains mixtes correi pondants au-delà des délai» d'attente prescris par l'administration eV5wriem.cn- tal*

Le Gérant : P. RICHOU.

Saumur, — Imp. Girouard & lîichou.

Vt* par acas, «aire da Sacraur, pour légalisation de la signature du Gérant, Certifié pur l'Imprimeur tov$'%ç*%4

SôHl-dt-Yilk i$ Së%ms%r, k iê U gwss.