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FRANCITÉ REVUE SEMESTRIELLE DE LA MAISON DE LA FRANCITÉ - N° 77 - MARS 2015 Concours de textes 2015 sur le thème “étincelles“ Maitriser le français et s’ouvrir au monde Le rapport de l’OIF sur la langue française aujourd’hui À la découverte de la littérature québecoise La Semaine de la Langue française en fête www.maisondelafrancite.be La Maison de la Francité bénéficie du soutien de la Commission communautaire française. BELGIQUE- BELGIË P.P. BRUXELLLES X BC0452 MAISON DE LA FRANCITÉ 18 Rue Jospeh II 1000 Bruxelles LA FRANCOPHONIE, COMME UNE FENÊTRE OUVERTE SUR LE MONDE...

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La francophonie, comme une fenêtre ouverte sur le Monde... • Concours de textes 2015 sur le thème “étincelles“ • Maitriser le français et s’ouvrir au monde • Le rapport de l’OIF sur la langue française aujourd’hui • À la découverte de la littérature québecoise • La Semaine de la Langue française en fête

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FRANCITÉREVUE SEMESTRIELLE DE LA MAISON DE LA FRANCITÉ - N° 77 - MARS 2015

• Concours de textes 2015 sur le thème “étincelles“

• Maitriser le français et s’ouvrir au monde

• Le rapport de l’OIF sur la langue française aujourd’hui

• À la découverte de la littérature québecoise

• La Semaine de la Langue française en fête

www.maison de la francite . be

La Maison de la Francité bénéficie du soutien de la Commission communautaire française.

BELGIQUE- BELGIËP.P.

BRUXELLLES XBC0452

M A I S O N D EL A F R A N C I T É18 Rue Jospeh II1000 Bruxelles

LA FRANCOPHONIE, COMME UNE FENÊTRE OUVERTE SUR LE MONDE...

CONCOURS DE TEXTES 2015Chaque année, la Maison de la Francité organise un concours de textes dans le but de motiver l'expression personnelle en languefrançaise. En 2015, Année internationale de la Lumière, laissez-vous inspirer par le thème “étincelles“ !

Cette année, c’est un thème au pluriel que nous soumettons auxcandidats de notre concours. Ce “s“ final, à lui seul, inquiète. Quecontient-il ? Une seule étincelle ne suffit-elle pas à ravager unpaysage ? Parcelle incandescente de feu virevoltant un court instant avantde retomber, soudaine surbrillance, l’étincelle peut enflammer unregard, produire une explosion, allumer un incendie... À vous,écrivains, de nous raconter ce qui l’a provoquée. Était-ce la colèreou l’amour ? Était-ce fortuit ou prémédité ?

L’étincelle est une image, une métaphore ou un déclic. C’est lesymbole du juron, dans les phylactères de la bande dessinée. Unelumière vive et attirante propre à susciter le désir, dans d’autreslittératures.

Ainsi, sous la plume de Charles Baudelaire, dans Le Spleen deParis : “Les danseuses, belles comme des fées ou des princesses,sautaient et cabriolaient sous le feu des lanternes qui remplissaientleurs jupes d'étincelles.“ Chez Guillaume Apollinaire, dans Zone :“Tu te moques de toi et comme le feu de l'Enfer ton rire pétille Les étincelles de ton rire dorent le fond de ta vie C'est un tableau pendu dans un sombre musée Et quelquefois tu vas le regarder de près.“

L’étincelle contient la puissance du feu. En ce sens, elle est lecommencement, le micro évènement à la source de grandsmouvements. Fera-t-elle basculer le destin de vos personnages ? Elle est festive et colorée dans les ciels des feux d’artifice ou surles bâtonnets d’étincelles. Elle exprime aussi la vie de l’esprit.Ainsi, l’étincelle de génie ou de courage anime tout un caractère.

Elle crépite, rougeoie, nos regards en jettent. Reflet intense, éclairjaillissant de sous les roues du tram ou résultant du choc de deuxcorps, l’étincelle est un accident heureux qui illumine la vie d’unelueur éphémère. Elle ressemble au haïku, ce poème de trois lignes,d’origine japonaise : courte et concrète, elle amène à s’émerveillerde la magie d’un instant.

En 2015, pour le thème de son "Année internationale", l’Unesco achoisi de célébrer la lumière et de nombreuses découvertes qui luisont liées. Le thème du concours de textes de la Maison de laFrancité a été choisi en rapport avec cette initiative. Mais au-delàde ce premier lien fort entre "lumière" et "étincelles", lesparticipants pourront partir dans bien des directions : "étincelles"renvoie à ce qui est fugace, rapide, incertain, subtil...

Journal, nouvelle, récit, lettre, reportage, chanson ou poésie :les participants sont libres de choisir la forme littéraire que lethème leur inspire.

Pour ceux qui le désirent, des ateliers d'écriture sont organiséssur la thématique des étincelles par le Réseau-Kalame à la Maisonde la Francité :- Atelier d’écriture courteDimanche 22 mars 2015 - De 10h à 17h

- Atelier d’écriture créative Samedi 28 mars 2015 - De 10h à 17h

Pour les enseignants qui désireraient motiver leurs élèves àparticiper au concours, la Maison de la Francité propose undossier pédagogique présentant trois ateliers d’écriture "prêts àl’emploi". Ce dossier est téléchargeable sur www.maisondelafrancite.be

De nombreux prix sont à remporter : chèques jusqu’à 1.250 euros,livres, entrées gratuites…

Pour participer, envoyez votre texte de 2 à 4 pages sur le thème"étincelles" pour le 22 avril 2015 au plus tard.Le texte doit être envoyé avec la fiche d’identité téléchargeablesur www.maisondelafrancite :- soit par la poste : Maison de la Francité - 18 rue Joseph II - 1000 Bruxelles

- soit par courrier électronique : [email protected] soit via notre formulaire en ligne sur notre site Internet :www.maisondelafrancite.be

Avec le soutien de la Commission communautaire française, de la Fédération Wallonie-Bruxelles, du Parlement francophone bruxellois et du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

La Maison de la Francité remercie le Centre de l’Audiovisuel à Bruxelles(C.B.A.), le réseau Kalame, le Centre du Film sur l’Art (C.F.A.), le théâtre Au B’izou, le Domaine des grottes de Han, les Éditions Le Lombard et les Éditions Racine, pour leur soutien au concours.

PRIX HANSE 2014Le Prix Langue et littératureJoseph Hanse 2014 a étéattribué au superbe livre deMuriel Claude et Pierre Mertens À la proue, publié par CFC-éditions en 2014.

Cet ouvrage raffiné et subtil nousinvite, par l’image autant que parle texte, dans l’universaujourd’hui disparu de la librairie"À la proue", jadis située rue desÉperonniers à Bruxelles.Ce livre est surtout unerencontre. Il projette une doucelumière sur les acteurs du mondelittéraire, incluant ces figures del’ombre que sont les libraires etles lecteurs et invente une formeinédite d’essai tout entiersoutenu par l’amour des livres.L’éditeur CFC-Éditions a donnéà cet ouvrage un bel écrin : laqualité graphique et de fabri-cation font de ce livre un objetélégant, soigné dans sesmoindres détails.

La remise du Prix aura lieu lesamedi 21 mars à 16h à la SalleHèle de la Maison de la Francité,dans le cadre de la Semaine dela Langue française en fête.Après un débat, les auteurs,Muriel Claude et Pierre Mertens,liront des extraits de leur texte.Pour rendre hommage àl’originalité du propos couronné,cette lecture conjuguera textes,images et musique; elle serarehaussée de chant par ClaraInglese (soprano) et depassages musicaux exécutésau violoncelle par AdrienTsilogiannis.

En pratique : Cérémonie de remise du Prix Joseph Hanse 2014Samedi 21 mars 2015 à 16hMaison de la Francité18 rue Joseph II - 1000 Bxl

MAITRISER LE FRANÇAIS ET S’OUVRIR AU MONDELa Maison de la Francité organise de multiples activités : conférences, débats littéraires,expositions, projections cinématographiques, concours d'expression écrite, tables deconversation, stages de prise de parole, évènements ludiques et pédagogiques, études etrépertoires, sans oublier le service SOS Langage, celui d'écrivain public et la bibliothèqueinstallée dans l'Espace Césaire...

Le fil rouge qui sous-tend toutes ces activités est clairement la promotion de la langue françaiseet de la Francophonie internationale. Mais il doit être compris que promouvoir une langue, quellequ’elle soit et aussi belle soit-elle, pour le seul plaisir de la promouvoir, n’a pas de sens. Il estimpératif que cette action s’inscrive dans des valeurs. Au repli sur soi, nous devons préférerl’ouverture aux autres, et toute nostalgie d’un temps lointain où certains discouraient sur“l’universalité de la langue française“ doit faire place à un esprit de modernité, résolument tournévers les enjeux contemporains.

Créée il y aura bientôt 40 ans, la Maison de la Francité est née dans un contexte bien différentde celui d’aujourd’hui. C’était le temps de conflits communautaires plus exacerbés où lesfrancophones de Bruxelles ressentaient avec acuité le besoin de protéger leur langue et de veillernotamment à la bonne application de la législation linguistique. C’était le temps aussi de la luttecontre les anglicismes, chacun de ceux-ci devant absolument être remplacé par un mot français,souvent inventé pour l’occasion. C’était le temps où la mondialisation n’était encore que latente.

Aujourd’hui, la mondialisation a fait son œuvre, portée notamment par l’incroyable et ultrarapideessor des technologies de la communication. On peut regretter que notre attitude face à cettemondialisation, plutôt que de nous porter vers une découverte enrichissante des autres cultures,ne nous mène trop fréquemment qu’à des confrontations. De même, à l’heure où lestechnologies devraient permettre à chacun d’accéder aux connaissances, on ne peut queconstater un certain appauvrissement de l’esprit en général : nous allons chercher les réponsesà nos questions directement dans Google et nous ne prenons souvent pas la peine de lesmémoriser puisque nous savons où les retrouver. Petit à petit, le centre de gravité de notrecerveau se déplace en dehors de nous, dans les méandres d’Internet et de ses applications.

Si les enjeux qui ont mené à la création de la Maison de la Francité sont toujours pertinents etdignes d’intérêt, on peut se poser la question de savoir s’il n’y a pas des défis contemporainsplus prioritaires. Bien sûr, la défense de la langue française à Bruxelles reste primordiale, maisdans cette ville multiculturelle, Capitale de l’Europe, où la langue française reste de loin lapremière langue pratiquée, nous ne pouvons ignorer la richesse que nous offre la coexistencedes cultures et l’impératif du mieux vivre ensemble, dans un esprit d’ouverture et de partage.Bien sûr, les anglicismes sont toujours là, se démultipliant - souvent de manière éphémère - aurythme des nouvelles expressions venues des réseaux sociaux… Mais savez-vous qu’il y aautant de mots anglais immiscés dans la langue française (+/- 1.500) que de mots françaisutilisés dans la langue anglaise ? Et comme l’écrit très bien Jean-Louis Chiflet dans son“Dictionnaire amoureux de la langue française“ : La “Publication des termes officiels“m’a laissépantois lorsque j’ai découvert le grotesque de certaines traductions d’anglicisme en français.Comment imaginer que Schumacher et ses amis commenceraient leurs courses en “position depointe“ (pole position) pour les terminer “au finir“ (au finish), ou encore que Mireille Mathieu,après un éventuel “remodelage“ (lifting), chanterait désormais en “présonorisation“ (playback),tandis que Zidane devrait se méfier des “jets de coin“ (corners) ? Laissons vivre notre langue,faisons-lui confiance pour évoluer, avec bon sens, comme elle l’a finalement toujours fait aufil de sa longue histoire, en s’appropriant des mots venus de divers patois ou d’autres languesissues de tous horizons. La langue française ne doit pas avoir peur d’être une langue vivante.

L’enjeu fondamental, aujourd’hui, pour une institution comme celle de la Maison de la Francité,est de promouvoir le français, et plus particulièrement la maitrise du français, dans un espritd’ouverture et de modernité (comme cela est par ailleurs inscrit dans ses statuts). Parce quemaitriser la langue, c’est se donner la possibilité de communiquer avec justesse, de parler avecnuances et de mieux se faire comprendre, de mieux comprendre l’autre aussi. Maitriser lalangue, c’est démultiplier les chemins d’accès à la culture et les expressions de notrecréativité, c’est offrir de l’élan à une des dimensions qui donne une richesse véritable à l’êtrehumain. Maitriser la langue, c’est également se donner la chance d’accéder à la connaissancedes autres matières indispensables à notre épanouissement intellectuel, et plus tard à notreavenir professionnel et personnel. Lorsque l’on ne maitrise pas la langue, lorsqu’on a desdifficultés à exprimer précisément ses idées et ses sentiments, on en arrive à utiliser lespoings. Nous devons empêcher d’en venir à la violence des poings. Les seuls que nous devonsaccepter et valoriser sont d’un tout autre ordre, il s’agit des points qui nuancent le sens de nosdiscours : les points d’exclamation, les points d’interrogation, les points-virgules, les deux-pointset les trois petits points…

• Donald GEORGEDirecteur de la Maison de la Francité

LE RAPPORT DE L’OIF SUR LA LANGUE FRANÇAISE AUJOURD’HUI

274 millions de francophones dans le monde

118 millions de francophones en Afrique

14% de la population mondiale

80 États et gouvernements sur les 5 continents

900.000 professeurs de français dans le monde

La population francophone englobe aussi quelque 50 millions depersonnes qui ont appris le français comme une langue étrangère.Ceux-ci ont compris que le français, quatrième langue d’Internetpar le nombre d’internautes, troisième langue des affaires,deuxième langue d’information internationale dans les médias,deuxième langue de travail de la plupart des organisationsinternationales et deuxième langue la plus apprise dans le monde,est un atout, une chance pour ceux qui le maitrisent.

La majorité des apprenants de français se trouve en Afrique duNord et au Moyen-Orient. Au Maghreb, la langue française estutilisée comme langue d’enseignement pour certaines matièreset à partir d’un certain niveau d’études (à l’Université). Mais leschiffres d’apprentissage du français sont remarquables dans despays aussi divers que les États-Unis et le Costa Rica, la Russie etla Roumanie, le Brésil et le Mexique, la Syrie et l’Ouzbékistan, leNigéria et l’Angola, l’Inde et la Chine ou encore l’Australie. Enoutre, les pays anglophones comme l’Irlande ou le Royaume-Unifont du français leur première langue étrangère.

Une grande part des 4,5 millions d’étudiants en mobilitéinternationale, dont la majorité provient d’Asie, grossit elle aussiles rangs des francophones. Après les États-Unis et le Royaume-Uni, la France est le troisième pays d’accueil choisi par cesétudiants. La Belgique et le Québec ne sont pas en reste etaccueillent plusieurs milliers d’étudiants étrangers.

L’enseignement primaire en Afrique francophone fait l’objet d’uninvestissement particulier de l’Organisation internationale de laFrancophonie (OIF), qui œuvre pour en améliorer la qualité. Depuis2012, dans huit pays d’Afrique subsaharienne, le programmeELAN-Afrique organise le fonctionnement de 423 écoles bilinguesintégrant l’usage conjoint du français et d’une langue africaine ettouche plus de 100.000 élèves. Pour former les 2,1 millions denouveaux enseignants qui devront être recrutés d’ici 2030 enAfrique subsaharienne, l’OIF et l’Agence universitaire de la

Les chiffres laissent rêveur : pour 212 millions de francophones, le français est une langue officielle, utilisée quotidiennement etacquise dès l’enfance. Présente sur tous les continents et rassemblant des peuples issus de toutes les cultures, la langue françaiseest la cinquième langue la plus parlée au monde et est enseignée dans quasiment tous les pays. En comptant les locuteurs pourqui le français est une langue étrangère, acquise le plus souvent à l’école, les chiffres montent à 274 millions de francophones dansle monde !

Le français est langue première (parlée à la maison) en France etdans les territoires d’outre-mer, au Québec, dans la FédérationWallonie-Bruxelles, en Suisse romande et à Monaco, au Liban, auLuxembourg, en Ontario, au Nouveau-Brunswick et de plus enplus en Afrique. En fait, le continent africain héberge plus de lamoitié (54,7%) de ce premier noyau de francophones. Cecontinent détient une part importante des clés de l’avenir de lafrancophonie. En effet, l’explosion démographique des paysd’Afrique subsaharienne et leur système éducatif, qui privilégie lefrançais comme langue de l’école, sont le meilleur terreau de sacroissance.

Tous les indicateurs montrent que le nombre de personnes ayantle français comme langue officielle dépassera bientôt celui despopulations réunies par une autre langue officielle commune :l’allemand, le portugais, l’espagnol et même l’arabe.

Le français est langue seconde pour la grande majorité desfrancophones. Ceux-ci l’ont acquise à l’école et l’utilisent dansleurs rapports avec l’administration, le milieu médical, la justice,les activités culturelles, au travail… C’est le cas au Bénin, auBurkina Faso, au Congo, en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Guinée,au Mali, au Niger, en République démocratique du Congo, auSénégal et au Togo, où le français est la seule langue officielle alorsqu’elle n’est pas première.

Dans les pays du Maghreb et au Liban, en Belgique (hors Wallonie-Bruxelles), au Burundi, Cameroun, Canada (hors Québec),Centrafrique, Comores, Djibouti, Guinée équatoriale, Haïti,Luxembourg, Madagascar, Rwanda, Seychelles, Suisse (hors"Romandie"), Tchad, Val d’Aoste et Vanuatu, elle partage le statutde langue officielle avec une ou plusieurs autres langues et estlangue d’enseignement. Dans ces pays, la participation à la viesociale et politique passe par la maitrise du français.

Aux quatre coins du monde, la langue française est mouvante.Espace de création, elle se renouvèle et se transforme, elles’adapte au monde moderne. En Côte d’Ivoire, différentesvariétés du français coexistent, se concurrencent ets’interpénètrent. En Suisse non plus, le français n’est pashomogène sur tout le territoire. Les variétés linguistiques localesont fait leur entrée dans les dictionnaires. En cinquante ans, ledictionnaire de l’Académie Française a adopté 20.000 nouveauxmots.

Mais un écueil demeure : la tendance à l’unilinguismes’accentue au niveau international. Pourtant, le français reste,dans les textes, langue officielle et de travail de la plupart desorganisations internationales. Outre le fait que l’usage abusif de lalangue anglaise nuit à la qualité de l’information mise encirculation, l’absence de diversité des expressions favorise uneforme d’uniformité des manières de voir. En concertation avec lesÉtats membres de l’OIF, les fonctionnaires internationaux et lesorganisations elles-mêmes, la Francophonie tente de lutter pourle maintien du français et du multilinguisme dans les enceintesinternationales. Face à un monde aux mutations rapides, ladiversité linguistique favorisant l’établissement d’une pensée richeet complexe est un défi fondamental.

Les francophones sont responsables de l’évolution du françaiset de sa diffusion. En juillet 2015, le deuxième Forum mondialde la langue française aura lieu en Belgique, à Liège ! À côté dela Journée internationale de la Francophonie, célébrée chaque20 mars, le Forum s’adresse surtout aux jeunes. Cette année, illes invite à participer à diverses manifestations sur le thème dela francophonie créative, avec pour objectif de présenter larelation entre langue, pensée créative et construction del’innovation. Un prochain rendez-vous lancé aux francophonesdu monde entier à noter dans les agendas…

• Anne VandendorpeSynthèse rédigée sur la base des informations contenues dans le rapport 2014 de l’Observatoire de la langue française.

Plus d'informations : www.francophonie.orgO.I.F. - Organisation Internationale de la Francophonie

Francophonie (AUF) ont lancé l’Initiative francophone pour laformation à distance des maitres (Ifadem). Plus de 10.000enseignants ont suivi la formation en Afrique.

L’Agence universitaire de la Francophonie organise et soutientl’enseignement supérieur et la recherche de la Francophonieinstitutionnelle. Spécialisée dans l’appui à l’activité universitaire enfrançais, elle regroupe près de 800 institutions d’enseignementsupérieur. À ce niveau, les cursus en français se multiplient enEurope et en Asie. Depuis 1990, l’Université Senghor d’Alexandrieest un nouvel opérateur pour la formation supérieure dans lafrancophonie. L’enseignement du français ou en français dans lemonde relève aussi des Alliances françaises, qui forment lepremier réseau culturel associatif mondial, avec 850 implantationssur les cinq continents. C’est sur le continent américain qu’ellescomptabilisent le plus d’étudiants inscrits. Le réseau des Institutsfrançais y contribue largement à son tour. Présent dans 161 pays,surtout en Afrique du Nord et au Moyen-Orient ainsi qu’en Europe,il a pour mission principale la diffusion et l’enseignement de lalangue française.

Organisée pour s’adapter aux réalités multiples des populationsqui l’utilisent, soutenue dans son développement, apprise par desbataillons de nouveaux locuteurs, la langue française est unacteur non négligeable dans les transactions internationales.L’espace économique francophone n’est pas organisé en tant quetel mais les 77 États et gouvernements membres ou observateursde l’OIF pèsent de toute leur importance quand ils expriment despositions communes sur les questions économiques. Ces paysreprésentent 14% de la population mondiale, 14% du revenu brutmondial et 20% des échanges commerciaux.

C’est dans le commerce mondial de "produits" culturels que lespays francophones sont les plus de performants, surtout dansles domaines de l’audiovisuel ou de l’édition. Les médiasinternationaux francophones (RFI, France 24, Africa 24,Euronews…) se portent bien également. C’est particulièrement lecas de TV5MONDE, la chaine multilatérale francophone. EnAfrique, elle est présente dans 48 pays et regardée par 21,4millions de téléspectateurs par semaine. Grâce à un sous-titrageen 12 langues, la chaine s’adresse autant aux francophonesqu’aux francophiles.

En Chine, l’apprentissage du

français est en nette progression.

Les étudiants chinois sont séduits

par son importance sur la scène

internationale, plus précisément

dans le but de faire des affaires

sur le continent africain.

Ils préfèrent l’apprendre

à l’étranger : la plupart

des apprenants du français

en Chine se forment dans le but

de poursuivre leurs études

dans un pays francophone.

En 2013, le prix Richelieu a été attribué à Akira

Mizubayashi, un auteur japonais de Tokyo écrivant

directement en français, pour son roman Une langue

venue d’ailleurs (Gallimard, 2011). Deux ans

plus tard, l’auteur publie un nouveau roman écrit

en français : Mélodie, Chronique d’une passion

(Gallimard, 2013). Au Japon, Mizubayashi n’est pas

le seul auteur à maitriser la langue française avec

assez de talent pour se faire une place sur les tables

des librairies francophones. Ryoko Sekiguchi,

un auteur de poèmes et d’essais qui se partage

entre Paris et Tokyo, a publié deux ouvrages

en français chez Argol, en 2012 (L’Astringent et

Manger fantôme : manuel pratique de l’alimentation

vaporeuse).

Trente pays dans le monde organisent un

Festival ou une Semaine du film francophone.

Il en existe aux quatre coins du monde : Brésil,

Chine, Chypre, Cuba, Danemark, Équateur, Fidji,

Grèce, Hongrie, Inde, Islande, Israël, Japon,

Kenya, Lettonie, Malte, Moldavie (doublé

d’un Festival de la chanson francophone,

comme en Roumanie), Nouvelle-Zélande,

Paraguay, Pays-Bas, Pérou, Qatar, Roumanie,

Russie, Serbie (où se déroule également

un Festival de théâtre, comme en Slovaquie),

Singapour, Slovaquie (qui organise en plus

un Festival de poésie et de musique), Slovénie,

Suède et Venezuela (qui a fêté la 27e édition

du Festival en 2013).

LE SAVIEZ-VOUS ?

Au Québec, la langue française est soutenue par une politique linguistique menée depuis près de quarante ans. Adoptée en 1977, la Charte de la langue française a fait du françaisla langue normale et habituelle de la vie publique du Québec, soit celle de l’Administration, des communications, des ordres professionnels, du travail, du commerce et des affaires et de l’enseignement.

LE SAVIEZ-VOUS ?

À LA DÉCOUVERTE DE LA LITTÉRATURE QUÉBÉCOISE

UN PEU D’HISTOIREAu théâtre, il faut signaler des auteurs de renommée internationale,tels Robert Lepage et Wajdi Mouawad.

Les auteurs québécois interrogent également leur américanité,comme dans L’Amérique, poème en cinémascope (1993) dupoète Jean-Paul Daoust ou dans le roman Amériques (2000) deJean Morisset et Éric Waddell. Il s’agit de l’assumer, de latransformer, ou de la dénoncer, comme dans Sous béton deKaroline Georges (finaliste du Prix des libraires du Québec 2012).

Au Québec, la production de la littérature jeunesse estparticulièrement riche. La poésie y est toujours très vivante, sansoublier l’essai, le roman policier, la bande dessinée et le cinéma.Multiple et ancrée dans les problématiques de notre temps, lalittérature québécoise n’est pas près de s’effacer derrière la cultureanglo-saxonne; elle vaut la peine d’être lue et partagée.

• Anne Vandendorpe et Allyson NaderAvec la précieuse et généreuse contribution d’Annette Hayward, spécialiste de littérature québécoise à l'Université Queen's (Kingston, Ontario, Canada) et de Christian Vandendorpe, professeur émérite de l'Université d'Ottawa, wikipédien en résidence honoraire à la University of Victoria (Canada).

Venez découvrir le Québec à l’Espace Césaire : sa littérature, desouvrages historiques, des guides culturels ou encore desdictionnaires de québécismes ou de joual.

L’Espace Césaire est une bibliothèque, un lieu de rencontres, derecherche et de création dédié aux cultures francophones dans lemonde. Plus de 10.000 ouvrages sont à votre disposition - àconsulter sur place ou à emprunter. Un catalogue en ligne est disponible : espace-cesaire.org/biblio

Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 17h 19F, avenue des Arts - 1000 Bruxelles (métro Arts-Loi)Téléphone : 02 217 90 71

Cette année, c’était au tour du Québec d’être l’invité d’honneur de la Foire du livrede Bruxelles, qui s’est clôturée le 2 mars dernier. De son côté, l’Espace Césaire acomplété sa section de littérature québécoise avec une généreuse contribution dela Délégation générale du Québec. Au centre de Bruxelles, TuliTu, librairie spécialiséedans la littérature québécoise, a ouvert ses portes voici quelques semaines. Àl’occasion de ces trois évènements, Francité dresse un court aperçu de la culturede ce pays francophone outre-Atlantique.

Au Québec, pour qu’elle continue de se développer et des’enrichir, la langue française est l’objet d’une attentionconstante et d’une véritable politique linguistique.Historiquement, dans cette enclave francophone du continentnord-américain, nationalisme et droits linguistiques sontétroitement liés.

Rappelons que la Nouvelle France, ensuite appelée Canada, futcédée à la Grande-Bretagne en 1763, mais que le Québec, pardes prouesses politiques et même par les armes, a réussi àpréserver ses droits à la langue française et à la religion catholique.Reste que la langue française s’y est vue tour à tour menacéed’extinction par les prétentions de l’Angleterre, par la majoritéanglophone du Canada et par l'influence de l'anglais des États-Unis, avec qui le Québec partage une frontière.

Sur le plan culturel, cette société est aussi traversée par destensions avec l’Église catholique, dont elle s’est affranchie à partirde la Révolution tranquille au début des années 1960.

Avec la Révolution tranquille, la question de l’identité nationale -jusqu’alors sous-jacente - émerge clairement dans la littératurequébécoise. Dans le roman, d’abord, avec Prochain épisoded’Hubert Aquin et La Nuit de Jacques Ferron en 1965, parexemple. Puis au théâtre, en commençant par Les belles-sœursde Michel Tremblay en 1968, pièce qui scandalisa par son usagedu joual, une langue collant à la réalité de certains milieuxpopulaires de Montréal. D’abord perçu comme symptomatique del’oppression du peuple québécois, le joual a été ensuiterevendiqué comme un sociolecte légitime, ce qui a donné lieu àune “guerre du joual“ au début des années 1970.

Les années 1970 verront la présence grandissante de femmesauteures, désireuses de se battre pour affirmer leurs droits, pourdénoncer des stéréotypes ou encore pour proposer une nouvelleimage d’elles-mêmes, plus conforme à leurs aspirations. À cetégard, il faut signaler L’Euguélionne de Louky Bersianik (1976),livre-choc qui influença le mouvement de féminisation des titres,ou le scandale provoqué par la pièce Les fées ont soif de DeniseBoucher (1978), sans oublier l’œuvre expérimentale de NicoleBrossard. Le livre Putain (2001), publié par Nelly Arcan huit ansavant son suicide, a aussi fait scandale.

S’il existe quantité d’auteurs immigrants au Québec depuis deuxsiècles, un important courant de littérature “migrante“ attirebeaucoup l’attention, surtout à partir des années 1980, soulevantla question des origines, de la perte et du déracinement, et parfoisdes difficultés d’appartenance au pays adopté. La Québécoite deRégine Robin (1983) a fait date, ainsi que Comment faire l’amouravec un Nègre sans se fatiguer (1985) où l’auteur, Dany Laferrière(Haïti) maintenant membre de l’Académie française, aborde laproblématique raciale sous l’optique de l’humour. Le Pavillon desmiroirs (1994), de Sergio Kokis (Brésil), est un classique del’écriture migrante au Québec, tout comme les romans et piècesd’Abla Faroud (Liban) dont Le fou d’Omard (2005) abordel’isolement par le biais de la maladie mentale. Ru (2009), récit deKim Thúy dont la famille a fui le Vietnam dans la cale d'un bateau,raconte de façon poétique son intégration à la société québécoise.

TuliTu : UNE NOUVELLE LIBRAIRIE À BRUXELLESDominique Janelle est Montréalaise, Ariane Herman est Bruxelloise. Les deux libraires se sont rencontrées à la Foire du livre deBruxelles 2009, au stand de Québec Édition. Toutes deux sont passionnées de livres, mais pas n’importe lesquels : en février decette année, elles ont ouvert une librairie dédiée aux littératures québécoise et LGBT (lesbienne, gaie, bisexuelle et transgenre) aun°55 de la rue des Flandres, à Bruxelles, concrétisant leur passion à travers TuliTu.

Avec TuliTu, vous créez une librairie mais surtout, vous montez un projet original : une librairie spécialisée dans les littératures québécoiseet LGBT et organisant des expositions, des rencontres et des résidences de libraires. Pourquoi créer un tel lieu ? Pour construire votrelibrairie idéale ou pour combler un manque, à Bruxelles et en Belgique ?

Pour ces deux raisons à la fois. Nous tenons surtout à défendre le livre québécois engénéral. C’est-à-dire, non seulement la littérature, mais aussi le livre d’art, d’architecture,la bande dessinée... En réalité, TuliTu sera une sorte de relais entre le Québec et laBelgique. Nous voulons améliorer la visibilité de certains ouvrages ou de maisons d’éditionquébécoises, qu’elles diffusent leurs livres en Europe ou pas. Notre but est aussi departager l’amour que nous avons pour ces livres en faisant découvrir des ouvrages que lesautres librairies ne vendent pas ou ne mettent pas en avant. Plusieurs librairies proposentdes livres québécois sans le préciser, les rangeant parfois avec les livres français. L’idéalserait que le livre québécois se répande dans un maximum de librairies et qu’il ne reste pascloisonné à TuliTu.

En dehors de la littérature québécoise, votre librairie propose un large choix de littératures du monde entier. Pourquoi ?

En plus de défendre le livre québécois, nous voulons le mettre en lien avec d’autreslittératures. C’est pour cette raison que nous présentons également des livres provenant detoute l’Europe, d’Amérique, d’Asie, d’Afrique, du Proche-Orient… Nous proposons desclassiques de ces littératures et de nouvelles sorties. Nous promouvons une littératuredénuée de frontières. Nous voulons avoir la liberté d’établir des liens entre les livres et lesproposer à nos clients sous cet angle. C’est une autre manière de valoriser la littératurequébécoise.

Quelles sont les nombreuses activités organisées dans votre librairie ?

Nous invitons fréquemment des artistes, toujours dans le but de promouvoir l’art et la littérature du Québec. Nous avonsrécemment reçu la bédéiste Zviane et l’auteur Deni Yvan Béchard, tous deux originaires du Canada. Nous voulons mettre en avant lanouvelle génération d’écrivains québécois, qui se montre souvent engagée et sensible, et montrer aux lecteurs que la littératurequébécoise ne se réduit pas au terroir. De plus, le lieu que nous avons choisi a l’avantage de disposer d’un petit bar, offrant un cadreidéal à ces rencontres. Il nous permet aussi d’innover en proposant une activité inédite : les résidences de libraires. Nous prévoyonsd’inviter régulièrement des libraires, de leur offrir l’hébergement et le couvert, en échange du partage de leur expérience. Ainsi, notrehôte sera invité à animer la librairie, à diriger des débats, à conseiller nos clients... Bien entendu, nous accueillerons des libraires detoutes les origines, même si la venue de plusieurs Québécois est déjà programmée !

Qu’est-ce que la littérature LGBT ?

Il faut comprendre ce terme au sens large. En général, le thème ou l’auteur proviennent de la communauté LGBT, mais cette littératurene s’adresse pas qu’à elle. D’ailleurs, tout un chacun lit ces livres et de nombreuses librairies les vendent, souvent sans les assimiler àce groupe. L’année dernière, En finir avec Eddy Bellegueule d’Édouard Louis est devenu un bestseller. Il existe aussi des livres plusspécifiquement destinés aux homosexuels. Notre objectif est de valoriser cette littérature et de parler des difficultés rencontrées par leshomosexuels, notamment en proposant des livres pour la jeunesse, des romans et des livres d’art.

Y a-t-il un lien particulier entre les littératures québécoise et LGBT ?

Pas spécialement. Les Québécois n’écrivent ou ne consomment pas plus de littérature LGBT que les Européens, par exemple. L’objectifque nous poursuivons avec la littérature LGBT est le même qu’avec la littérature du Québec. Nous tenons à décloisonner ces littératures,en démontrant que l’art n’est pas une réalité statique et que les livres peuvent avoir différentes étiquettes. Ainsi, nous conseillons nosclients dans leurs recherches en tenant compte de ce qu’ils aiment lire, pour les amener vers des livres qu’ils n’ouvrenthabituellement pas.

Quels sont vos livres préférés ?

Ariane : C’est une question difficile ! Pour la littérature belge, je citerais La langue de ma mèrede Tom Lanoye. En littérature française, j’aime particulièrement les livres d’Albert Cohen, ungrand classique. En littérature américaine, je conseille La Conjuration des imbéciles de JohnKennedy Toole, sans hésiter ! Enfin, en littérature québécoise, Dominique et moi adorons LesYeux bleus de Mistassini de Jacques Poulin.

Dominique : Pour ma part, je ne peux pas choisir. J’aime le dynamisme de la littérature. C’estjustement cet esprit que nous aimerions insuffler à TuliTu.

• Allyson NaderPlus d’informations : www.tulitu.be

TuliTu a ouvert ses portes au

début du

mois de février 2015, dans un

ancien

salon de coiffure de la rue

des Flandres. La librairie dis

pose

d’un bar au rez-de-chaussée

,

d’une mezzanine et d’un lieu où

accueillir des libraires en ré

sidence.

LE SAVIEZ-VOUS ?

LA LANGUE FRANÇAISE EN FÊTELa Semaine de la langue française et de la Francophonie auralieu du 14 au 22 mars 2015, partout dans le monde. Autantd'opportunités d'échanger et de partager autour du français.Dans ce cadre-là, nous vous proposons plusieurs activités.

Exposition Dis-moi dix motsDu lundi 9 mars au lundi 23 mars 2015 Du lundi au vendredi de 13h30 à 17hMaison de la Francité - 18 rue Joseph II - 1000 Bruxelles

Atelier de stichouPour tout public à partir de 12 ans :Samedi 14 mars 2015 - De 14h à 17hMaison de la Francité - Salle Papyrus Entrée par le n°19 F, avenue des Arts - 1000 BruxellesPour les écoles, sur rendez-vous :Du lundi 9 mars au vendredi 20 mars 2015.

Lectures dans le noirExpérience sonore originale pour découvrir les littératuresfrancophones d’Afrique et des CaraïbesDu lundi 16 mars au vendredi 20 mars 2015 - De 13h à 13h30Maison de la Francité - Espace CésaireEntrée par le n°19 F, avenue des Arts - 1000 Bruxelles

Atelier d'initiation à la méthode d'intercompréhension des langues romanesLundi 16 mars 2015 - De 14h à 16h30Maison de la Francité - Salle Papyrus Entrée par le n°19 F, avenue des Arts - 1000 Bruxelles

Pourquoi aimer CésaireAgora-lecture animée par Etienne MinoungouMercredi 18 mars 2015 - De 14h à 16hMaison de la Francité - Espace CésaireEntrée par le n°19 F, avenue des Arts - 1000 Bruxelles

Cérémonie de remise du Prix Joseph Hanse 2014Samedi 21 mars 2015 à partir de 16hMaison de la Francité - Salle Hèle 18 rue Joseph II - 1000 Bruxelles

Atelier d’écriture courte sur la thématique des étincellesDimanche 22 mars 2015 - De 10h à 17hMaison de la Francité - Salle Papyrus Entrée par le n°19 F, avenue des Arts - 1000 Bruxelles

Consultez notre nouveau site Internet :www.maisondelafrancite.be

Exposition interactive - Jeux de langageDurant le mois d'octobre 2015, vous pourrez explorer en présenced’animateurs notre collection de jeux de tables, jeux d’ambianceet jeux pédagogiques, qui abordent tous de façon ludique l’un oul’autre aspect de la langue française.

En 2013, au Royaume-Uni, la Tate Moderna lancé la création d’œuvres d’art inspirées du projet “dis-moi dix mots“ de langue française, initié par le ministère français de la Culture et de la Communication. Depuis lors, le musée participe chaque année à l’opération sur sa plateforme web éducative BP Art Exchange. Pensée comme un réseau social, la plateforme meten lien des écoles, des galeries d’art, des artistes et des institutions culturelles du monde entier, dansle but de favoriser les échanges et collaborations. Les œuvres réalisées par des élèves et artistesanglo-saxons sur les “dix mots“ en français sontvisibles à la page bpartexchange du site

www.tate.org.uk/learn/

LE SAVIEZ-VOUS ?

+ D’INFO

Parmi les activités nouvelles en préparation à la Maison de laFrancité : des diners littéraires, des expositions sur le thèmede l’art d’écrire, des cycles thématiques de conférences, desvadrouilles culturelles à travers Bruxelles, des résidencesd’écriture durant les vacances d’été... Vous trouverez toutel’information utile et détaillée sur notre nouveau site Internet :

www.maison de la francite . be

NOUVEAU

La revu

e semestrielle

FRANCITÉ est éditée en m

ars et en septembre de chaque année par la M

aison de la Francité A

SBL. Elle

est diffusé

e à 6.000 exe

mplaires. Editeur resp

onsa

ble : D

. George, 18 rue Jose

ph II, 1000 B

ruxe

lles.