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ANALYSES CHIMIQUES
ANALYSES DES SOLUTIONS DE
LIXIVIATION ET
D’ÉCHANTILLONS SOLIDES
ALTÉRATION DES VERRES INDUSTRIELS
SESSION : MÉTHODOLOGIE
GdR Verre| Frédéric BOUYER
7 AVRIL 2014 | PAGE 1CEA | Présentation
SUIVI DE L’ÉCHANTILLON
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 2
L’expérience
L’étalonnage
L’instrument de mesureRésultats
colonne réfrigérante
serpentin
bouilleur
échantillon de
colonne réfrigérante
serpentin
bouilleur
échantillon de
L’échantillon
GAMME DE TRAVAIL DES INSTRUMENTS
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 3
Gam
me
Ana
lytiq
ue A
ppro
xim
.
ICP-AES
ICP-MS
Echantillons les plus chargés
Echantillons propres
ICP-MS-MCICP-MS-HR
Basses concentrations et les matrices difficilesGain en Sensibilité
Gain en Dynamique de Mesure
Absorption AtomiqueAnalyse
monoélémentaire
UN EXEMPLE D’ICP-AES
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 4
Systèmetorche dual (axial & radial)
Systèmeintroduction
Drain
DétecteurCID
Systèmeoptique
Add image
LES PRINCIPES DE L’ANALYSE ÉLÉMENTAIRE
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 5
L’absorption atomique:
Emission par une lampe à cathode creuse d’une longueur d’onde spécifiquecorrespondant à l’élément à doser qui fait passer un électron de son étatfondamental à un état excité. On mesure le rayonnement absorbé parl’échantillon.
La spectrométrie de masse:
Le rayonnement est plus puissant il permet d’arracher un électron des couchessupérieures et ensuite l’atome ionisé va être analysé par un quadripôle. Lesignal est proportionnel à la concentration.
L’émission atomique:
Le principe est le même que pour l’absorption atomique sauf que cette fois cion mesure le rayonnement spécifique réémis par l’atome lorsque son électronretourne à l’état fondamentale.
e-
e-
e-
L’absorption atomique
L’émission atomique
La spectrométrie de masse
PRINCIPE DE L’ABSORPTION ET DE L’ÉMISSION ATOMIQUE
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 6
=+==
+ +1s
2s
2p
--
Li 3
+==++=
1s
2s
Etat fondamental
+
Energie(Plasma) Etat Excité
-
-
- -
-
(Absorption Atomique)
Etat Fondamental
Energie Photon/Lumière
+==
++=1s
-
-2s
2p
Etat Excité
nm
670.784 nm
610.362 nm460.286 nm323.263 nm
-
(Emission Atomique)
RELATION ENTRE ENERGIE – LONGUEUR D’ONDE –CONCENTRATION
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 7
Le delta d’énergie est alorsinversement proportionnel àlongueur d’ondes absorbée
Mesure de la quantité de photons émis pour toutes les λ comprises entre 167 et 850 nm
L’émission est proportionnelle à la concentration
PRÉCAUTIONS D’USAGE
« Précision »Incertitude d’étalonnage (exactitude : justesse, fidélité)Limites de détection et limites de quantification
Mise au point de la méthode d’analyseLes déterminer dans la matrice en question
≠ Incertitude sur la grandeur finale (concentration, vitesse d’altération ,…)
Interférences optiquesInterférences chimiquesInterférences physiquesInterférences spectrales
Préparation des échantillons
Environnement de l’analyse7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 8
EXEMPLE LIMITE DE QUANTIFICATION (ICP-AES)
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 9
UN MODÈLE SIMPLIFIÉ DE L’EXACTITUDE (PRÉCISION)
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 10
Fidèle
Juste Fidèle
Pas juste
Pas fidèle
Juste
Pas fidèle
Pas juste
INCERTITUDES D’ÉTALONNAGE - LINÉARITÉ
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 11
0.0
0.1
0.2
0.3
0 10 20 30 40 50
Concentration xR
épo
nse
y
5 étalons
5 répétitions
Limite ?
Réponse
Concentration
xi
yk
Prédiction
OK
On est capable de donner une incertitude par échantillon (point analysé)
CETAMA, GT6, REPLIPLUS, cahiers d’instrumentation ICP-AES, ICP-MS
Incertitudes d’étalonnageLinéaritéGamme de concentration
� Gamme des étalons à réduire (*10, *100) entre étalon bas – étalon haut
� Regrouper les étalons
INCERTITUDE D’ÉTALONNAGE
Les sources d’incertitudes d’analyses
Préparation des étalons (dans la matrice !), réglage des paramètres de l’instrumentÉtalonnage
Regroupement des points de l’étalonnagePlage / gamme d’étalonnage
Suivi des « Contrôles Qualité »ÉtalonnageContrôle de l’étalonnageÉchantillonsContrôle de la dérive instrumental (étalons)
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 12Temps – ordre de passage
Concentration Étalon Contrôle Qualité
Fichier Échantillons
PRÉCAUTIONS D’USAGE
« Précision »Incertitude d’étalonnage (exactitude : justesse, fidélité)Limites de détection et limites de quantification
Mise au point de la méthode d’analyseLes déterminer dans la matrice en question
≠ Incertitude sur la grandeur finale (concentration, vitesse d’altération ,…)
Interférences optiquesInterférences chimiquesInterférences physiquesInterférences spectrales
Préparation des échantillons
Environnement de l’analyse7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 13
LES INTERFÉRENCES (ICP-AES)
Interférences spectrales : un élément peut interférer un autre car leurs longueurs d’onde (émissions) sont très proches
Dérivé du bruit de fond : le fond augmente avec la concentrationDérive du bruit de fond : le fond à gauche/droite augmenteInterférence de raies
Effets de matrice : exemple du TRIS (tampon pH)
Interférences physiquesInterférences de nébulisation : viscosité, quantité de sels dissous, …Le rendement de nébulisation varie
Interférences chimiquesInterférences d’ionisationInterférences d’atomisation
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 14
• Causes : déplacement des équilibres d’ionisation par la présence de Li, Na, K
• Effets : Diminution du rendement d’ionisation
• Exemple : Doser le Pb dans des solutions fortement concentrées en K
Pb � Pb+ + e-
K � K+ + e- forte concentration qui va déplacer l’équilibre du Na
LES INTERFÉRENCES (ICP-MS)
ICP-MS
Interférences de massesCa – Ar
Fe – Ar+OCa+O
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 15
QUAD CCTED - CHAMBRE DE COLLISION LES PLUS SOPHISTIQUÉE (AVEC BARRIÈRE EN ENERGIECINÉTIQUE)
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 16
Gaz de collision He et réactionH2
Analyte Ion M+ - Petite Section Apparante
Espèces Polyatomiques ex. ArX+
– Plus large Section Apparente
Freinage des ions interférés et filtrationEntrée dansle filtre Quad
Cellule de collision et de réaction
Cônes - Lentilles
Déc
rois
sanc
ede
l’E
nerg
ie/ V
itess
ede
s Io
ns
Barrière en Energie
Ions arrivants du plasma
Vers le quadrupole
APPORT DE L’ICPMS MR & HR
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 17
� Relation entre analyte et interférence définie
Isotope Interférence Résolution31P 15N16O
14N16OH1457
967
44Ca 28Si16O 12C16O214N216O
26871281
965
56Fe 40Ar16O40Ca16O28Si2
2503
2480
295760Ni 44Ca16O
23Na37Cl28Si32S
305824093292
R = > 300 > 4000> 10000
MR16 µm
HR6 µm
LR
IDENTIFIER ET MINIMISER LES SOURCES DE CONTAMINATIONS
Identifier :Blanc de l’instrument
Blanc de l’eau
Blanc des acides
Blanc analytique
Minimiser :Qualité de l’eauRéactifs ultra-pursSélection rigoureuse des matériaux (flaconnage) et mise en place de
procédure stricte de nettoyagePréparation rigoureuse des standards et des échantillonsEnvironnement du laboratoire
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 18
L’ENVIRONNEMENT DE L’ANALYSE – LES PRÉCAUTIONS
Faire attention à l’environnement de l’analyse
En fonction de l’instrument , on ne prend pas les mêmes précautions. Cela dépend du niveau de « précision » (limite de détection, fidélité, justesse) attendueICP-AES : avoir une salle propre. Pas dans un labo où on fait des attaques chimiques, pas de polissage, …ICP-MS : idemICP-MS-HR : salle blanche recommandée. On peut doser les éléments de l’environnement plutôt que les éléments de la solution
Faire donc attention à la préparation de l’échantillon ! Il faut que le niveau de préparation soit en adéquation avec le niveau d’analyse demandée / exigée !
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 19
MÉTHODOLOGIE EMPLOYÉE AU LABORATOIRE
Analyses de solutions de lixiviation
Matrices : eau HNO3 (0,1 - 0,5%), milieu alcalin (Na, Ca, K à 1g/L), milieu TRIS40 éléments demandés actuellementOn a des a priori sur les niveaux de concentration
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 20
Analyses en « aveugle »
2 passages : une pré-analyse (analyse rapide, basse « précision »), une analyseAttention aux éléments majeurs, aux éléments mineurs (choix des gammes d’étalonnage et des dilutions) : cela dépend de la matrice
Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives
Centre de Marcoule | 30207 Bagnols-sur-Cèze Cedex
Tél. +33 (0) 4 66 79 60 00
Établissement public à caractère industriel et commercial | RCS Paris B 775 685 019
DirectionDépartementService
7 AVRIL 2014
L’expérience
L’échantillon
L’étalonnage
L’instrument de mesureRésultats
colonne réfrigérante
serpentin
bouilleur
échantillon de
colonne réfrigérante
serpentin
bouilleur
échantillon de
Merci pour votre attention !
Remerciements à Thermo
INTERFÉRENCE SPECTRALE : EXEMPLE DU TRIS
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 22
HNO3 0,4 N
TRIS 0,05 NHNO3 0,4 N
TRIS : C4H11NO3
INTERFÉRENCE SPECTRALE [1] – LE FOND
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 23
Dérive du bruit de fond Utiliser les fonds gauche et droit pour obtenir
de meilleurs résultats.
Sur cet exemple faire attention à l’interférence spectrales sur la droite du subarray
Standard Standard
Échantillon Échantillon
INTERFÉRENCE SPECTRALE [2] – AUTRES RAIES
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 24
Utilisation obligatoire de deux points pour le fond dans ce genre de cas
Standard
Echantillon
Blanc
COMMENT CORRIGER LES INTERFÉRENCES ?
Utiliser une autre longueur d’onde
Est il possible de se rapprocher plus de la matrice ?
Utiliser les corrections inter-éléments
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 25
TRAITEMENT DES INTERFÉRENCES
Comment corriger les interférences ?
Matrix matching
Étalon interne
Dilution
Ajouts dosés
CIE
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 26
INTERFÉRENCES PHYSIQUES
Interférence de nébulisation :Causes : Différences de tension de surface, viscosité, quantité sels dissous
Effet : le rendement de nébulisation varie donc la réponse varie
Exemples : % d’acides (HNO3, HCl, H2SO4, HF,…) important (> 5%)
100 ppb dans H2SO4 10%Solutions « chargées » : concentrations importantes de Na, K, Ca, Fe,
La somme des concentrations va impacter le rendement de nébulisationEau minérale avec différentes charges en sel étalonnage avec eau ultra pur
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 27
INTERFÉRENCES CHIMIQUES
Interférences d’atomisationsCauses : Formation de composés moléculaires, variation état oxydationEffet : rendement d’atomisation différent en fonction de l’espèce chimiqueExemple :
Soufre : différence entre S2- et SO42-
Iode : différence entre I et I- et IO3- (utilisation de TMAH) 100 ppb de l’élément ne donne pas la même intensité en fonction de sa forme
7 AVRIL 2014 CEA | PRÉSENTATION | PAGE 28