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www.grandgenevemagazine.ch | N°2 | 2014| CHF 8.90 Olivier Jornot, Procureur général de Genève « Prêt-à-manger », la franchise qui monte! Invité M a r e n K n i e f LOGEMENT LE LOGEMENT, FACTEUR DE DESEQUILIBRE POLITIQUE “NE SOUS-ESTIMONS pAS LE vOTE SANCTION” CARRÉ D’ARTISTES RETROUvEz 6 pERSONNALITéS DU MONDE ARTISTIQUE FRANçAIS ET SUISSE

Grand genève magazine n 2

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Grand Genève Magazine est un nouveau trimestriel consacré à l’agglomération franco-valdo-genevoise. Il a pour vocation d’aborder les thèmes au cœur des préoccupations de la population, en leur offrant la vision la plus large possible sur la région.

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www.grandgenevemagazine.ch | N°2 | 2014| CHF 8.90

Olivier Jornot, Procureur général de Genève

« Prêt-à-manger », la franchise qui monte! Invité

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LOGEMENTLE LOGEMENT, FACTEUR DE

DESEQUILIBRE

POLITIQUE“NE SOUS-ESTIMONS pAS LE vOTE

SANCTION”

CARRÉ D’ARTISTESRETROUvEz 6 pERSONNALITéS DU

MONDE ARTISTIQUE FRANçAIS ET

SUISSE

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C e numéro, le 2e (déjà !), du Grand Genève

Magazine est entre vos mains. Certes, notre région n’a pas le vent en poupe. Les élections du 18 mai et le refus des Genevois de cofinancer des P+R en France illustrent ce manque de confiance. Helen Keller a dit : « Seuls, nous pouvons faire si peu; ensemble, nous pouvons faire beaucoup. » Et nous, au sein de la rédaction, partageons cet idéal.Donc, c’est ensemble que nous partons, tout d’abord, à la rencontre du procureur général du canton de Genève. Fraichement élu, Monsieur Jornot répond avec sincérité à nos questions. Puis, direction l’entreprise Gilles Desplanches. Là, c’est la directrice des opérations qui dévoile le secret d’une franchise à succès, idéal pour les femmes entrepreneurs.Nous avons aussi partagé le point de vue de la personnalité du monde politique François Myland sur l’avancé des extrêmes. Peter Loosli, le président du CLD genevois et le Crédit

Agricole financements se sont penchés sur la problématique du logement pour vous.Cher-e-s lecteurs vous êtes, encore et toujours, au cœur de nos préoccupations. Vous êtes nombreux à nous avoir posé la question « Pourquoi Genève peine à construire Le Grand Genève alors que Bâle y parvient aisément ? » La réponse à cette question n’est pas mince affaire, c’est Paolo Lupo le président du Genevois Sans frontière qui tente avec courage d’y apporter une réponse.Enfin, dans ce numéro, vous pouvez également découvrir 5 personnalités hors du commun de notre région issues de l’univers artistique : musicien, compositeur, illustrateur, peintre et écrivain. Tournez les pages, je ne dirai plus rien ! Régalez-vous !

IMPRESSUM

« Seuls, nous pouvons faire si peu; ensemble, nous pouvons faire beaucoup. »

parHilda LindenmeyerRedactrice en chef

Edité par:Artwear SARue du Parc 41207 Genève

Directrice de la publicationHilda Lindenmeyer

RédactionYalda Racordon, Hilda Lindenmeyer, Laure Mi Hyun Croset, Brigitte Sarah Minel

ContributeursPeter Loosli, Marc Barbezat, François Myland, Paolo LupoSonia Jasmine, Miguel Parra

Dessin de presseHarry Jerry Cow

Marketing Hilda Lindenmeyer

Publicité / CommercialRicardo Gil

Maquette / GraphismeHilda Lindenmeyer

RemerciementsRaphaël Klemm, Coralie Omgba, Homayoun Samadi, Christelle Ecoretti, Laurence Alexandre, Gilles Desplanches, CLD GF, Genevois Sans Frontière,Citywire, RSF,Yan Rubin

EDITORIAL

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EDITOR’S LETTER

3 EditorialL’aventure continue!

9 Votations du 09.02.2014« Ne sous-estimons pas le vote sanction »

10 LogementLe logement, facteur de déséquilibre.

12 Interview Maren Knief« Prêt-à-manger », la franchise quimonte! “

17 TestimonialChristine Métral, une franchisée témoigne...

19 On vous répondPourquoi Grand Genève peine,alors que Bâle-Ville réussit?

23 “Femmes entrepreuneurs”AIDIAFE International accompagneles femmes actives.

25 Interview véritéOlivier Jornot, Procureur général de Genève fraîchement réélu, nous reçoit.

29 TendancesL’explosion des objets connectés.

31 Les gérants à suivreLes actions au rythme du Brésil.

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SommaireG MAG

Les experts du Crédit Agricole

financements répondent à vos questions

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32 Immobilier - conseil S’installer en France, du rêve à la réalité.

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37 CarrÉ d’artistesRetrouvez 6 personnalités du monde artistique français et suisse

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« Ne sous-estimons pas le vote sanction »

L ’acceptation par le souverain, le 9 février dernier, de l’initiative «Contre l’immigration de masse» souligne l’importante du vote

sanction. Rappelons-le, cette initiative a été lancée par l’Union démocratique du centre (UDC). Le parti agrarien s’appuie généralement sur un électorat compris entre 26 et 30%. L’initiative visant à reprendre en mains le contrôle de l’immigration passa avec 51% des suffrages exprimés. Cela veut dire qu’une frange de notre population, sans forcément s’associer aux forces de proposition situées dans les extrêmes de l’échiquier politique, tant à droite qu’à gauche, plébiscite les initiatives lancées par ces mêmes extrêmes. Dans la discrétion de l’urne, la citoyenne et le citoyen expriment plus facilement toutes sortes de mécontentements et de frustrations.Pourtant, le vote sanction n’est pas la résultante d’une population mal informée ni même ignare. Contrairement à ce que s’empressent d’affirmer quelques bien-pensants et donneurs de leçons du théâtre politique.Le vote sanction est plutôt un baromètre utile comme redoutable. La mesure du niveau d’adhésion de notre population aux partis politiques plus modérés et à leurs actions.La réelle efficacité est évaluée et parfois sanctionnée.Revenons au choc du 9 février 2014. La majorité des forces politiques du pays et leurs représentants – élitistes pour certains - ont commencé par bouder la campagne. Ils l’ont ignorée dans un premier temps puis dénigrée. Avec suffisance même, on a clamé haut et fort que le texte ne passerait pas le verdict de l’urne. Ce n’est que deux semaines avant l’échéance et avec un retournement manifeste des sondages d’opinions que les «bêtes politiques» sont descendues dans l’arène

pour essayer d’éviter le pire, avec le résultat qu’on connaît. Comme le rappelle la fable du lièvre et de la tortue, il fallait partir à temps. Pour tenter d’éviter le cataclysme.Pourtant à écouter les doléances tous azimuts - du chauffeur de bus, au fonctionnaire en passant par la retraitée, nul n’était obligé d’être voyant pour imaginer la tournure des résultats du 9 février.La rue grondait son insatisfaction. Fallait-il encore bien vouloir l’entendre et sortir des schémas dogmatiques partisans. Parce que quand les grandes à machines à voter et à gagner les élections que nous connaissant à droite comme à gauche sont plus occupées à mener leurs guerres de tranchées, c’est connu le citoyen n’est plus au centre des préoccupations. Le vote du 9 février a plus le caractère d’un carton jaune qu’un réel ras le bol des étrangers. On faisant moins de politique politicienne, moins de politique de pouvoir et de calculs, on mettrait un terme non seulement à l’érosion du taux de participation dans notre pays mais on contiendrait aussi le vote sanction et les conséquences que l’on connaît.Parce que la politique se fait à l’écoute du citoyen et non le contraire.

À bon entendeur.

parFrançois MeylanPrésident de Morges Libre

Société - Point de vue

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Le CLD GF:

LE LOGEMENT, FACTEURDE DESEQUILIBRE

Transfrontalier

E n région genevoise, l’évolution en matière de logement est marquée de longue date par l’accentuation de profonds déséquilibres,

spécialement entre les parties genevoise et française de l’agglomération. Les constats que l’on dresse dans le Genevois français font apparaître, en particulier, que la construction de logements destinés prioritairement aux travailleurs pendulaires, français et suisses, se poursuit aujourd’hui sans qu’une réorientation vers un rééquilibrage – avec plus de constructions dans le canton de Genève – ne devienne perceptible.

00 Engagements0pris0sur0le0papier

Signée en 2012, la charte du Projet d’agglomération 2 souligne que «l’étalement urbain menace, à terme, les espaces agricoles et les paysages». Sur les prévisions de 200’000 habitants à accueillir, il conviendrait de loger 50% de ces nouveaux habitants à Genève et le reste en «France voisine» et dans le district de Nyon; soit de produire 50’000 logements dans les 10 ans, équitablement répartis au sein de

l’aire urbaine genevoise. Ce dispositif prévisionnel implique que dans la collectivité-centre, à savoir le canton de Genève, se construise 2’500 logements par an. Or, en 2013, seulement 1 360 logements y ont été construits.***

Force est de constater que ces engagements sont loin d’être tenus. De fait, à ce stade, les autorités genevoises ne semblent pas parvenir à infléchir le cours des choses, ce qui fait perdurer la situation de pénurie de logements et reporter la pression en petite et grande couronne, obligée de porter socialement et financièrement les conséquences d’un développement ségrégatif et non soutenable.

Porte-voix de la société civile, le Conseil local de

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développement du Genevois français préconise en la matière plusieurs pistes:

l faire porter prioritairement l’accent sur un habitat en phase avec les besoins et moyens des habitants du Genevois français percevant leurs revenus en euros, frange de la population potentiellement guettée par la précarité;

l faire rénover les logements anciens en vue d’atteindre une plus haute performance énergétique avec des dotations financières adaptées; réduire ainsi la précarité énergétique et participer à l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages modestes;

l développer le secteur relevant de la gestion sociale et participative des logements.

Parmi les leviers paraissant être à disposition des pouvoirs publics suisses, on identifie notamment

l le déclassement de zones protégées; l la densification des zones pavillonnaires; l la pérennisation des logements sociaux. l

La recherche de terrains à construire s’opère toujours plus loin de la collectivité-centre, à savoir le canton de Genève, entraînant une urbanisation désordonnée et discontinue. Les coûts inhérents à la mobilité – à la charge des ménages et des pouvoirs publics, généralement sous-estimés – vont sans cesse croissant. Les innombrables points négatifs – pollution atmosphérique, pertes de temps, stress, etc. – engendrés par cette dispersion de l’habitat pèsent de plus en plus lourd.

Jusqu’où sommes-nous disposés à continuer ainsi ? Où est l’agglomération-modèle inscrite dans des schémas et accords, gagnant des prix de l’urbanisme prestigieux, signés solennellement par les partenaires du Projet d’agglomération? Il fait partie des attributions de la société civile de rappeler, au besoin avec insistance, quels caps nous sommes censés tenir tous ensemble.http://www.ge.ch/statistique/tel/publications/2014/informations_statistiques/construction_etat_mouvement/is_construmouv_17_2014.pdf

*** Cf. graphique intitulé «Gain total de logements dans le canton de Genève» – Source: OCSTAT – Statistique

du parc immobilier, «Informations statistiques», n° 17, juin 2014

Conseil0 local0 de0 développement0 (CLD)0 du0Genevois0françaisARC-Syndicat mixteClos Babuty27, rue Jean JaurèsF - 74100 Ambilly www.arcdugenevois.fr/societe-civile/cld-genevois-francais/organigrammewww.grand-geneve.orgadresse électronique: [email protected](+33) (0)4-50-04-54-09 (poste fixe)(+33) (0)6-86-66-61-61 (poste mobile)

parPeter LoosliPrésident du CLD GF

Sondage

Pensez-vous que les préconisations de la la société civile, le Conseil local de développement du Genevois français soient suffisants ?

Rendez-vous sur le site internet www.grandgenevemagazine.ch

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INTERvIEW

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Interviewde

Maren Knief

Q Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? R J’ai 35 ans, suis d’origine allemande et

parfaitement trilingue : allemand, français et anglais. Vraie passionnée de la restauration sous toutes ses formes, c’est presque naturellement que j’ai suivi des études en hôtellerie et obtenu le diplôme de l’école hôtelière de Lausanne et un Master of Management in Hospitality de l’université de Cornell aux États-Unis avec une spécialisation en gestion opérationnelle.

Après avoir occupé différentes postes de responsable, entre autres en tant que directrice des banquets & traiteurs à l’hôtel Beau-Rivage de Genève et responsable du département marketing dans un célèbre Leading Hotel en Allemagne, j’ai rejoint Gilles Desplanches en 2013. Aujourd’hui, je suis en charge de la gestion opérationnelle de nos magasins et du développement de la marque « Le Prêt-à-manger », après avoir eu la responsabilité des points de vente de l’aéroport de Genève-Cointrin (Prêt-à-manger et Goodie)

Quand je ne travaille pas, vous pouvez me trouver sur les terrains de jeu de Genève avec mon fils de 3 ans.

Q Pourquoi choisir le système de la franchise?R Je dirais avant tout qu’une franchise bien

pensée est l’assurance d’une franche réussite. Il suffit de regarder les statistiques émises par les Offices des poursuites et des faillites pour se rendre compte qu’environ 50% des établissements actifs dans le secteur de la restauration disparaissent durant la première

année de leur activité. Dans ce marché difficile et très concurrentiel, le concept que nous mettons à disposition de nos franchisés est un modèle commercial confirmé. Déjà, en adhérant à notre concept, le ou la futur-e candidat-e bénéficie des économies de groupe, des économies d’échelles, des prix négociés… , ainsi ses investissements seront moindres. De surcroît, grâce à la très bonne réputation du groupe, il obtiendra beaucoup plus facilement la confiance de son bailleur, celle de son banquier en vue de l’obtention d’un crédit, sans oublier les avantages de la marque : « Prêt-à-manger » a un très bon positionnement, adapté à chaque magasin avec un marketing local et des relations presse très actives.

Q Concrètement qu’apportez-vous en tant que franchiseur à un-e candidat-e ?

R Tout d’abord, j’aimerais vous exposer les formations que nous offrons aux franchisés. Une formation initiale de franchise, une formation Barista Café -ce qui est l’équivalent du sommelier pour le café-, une formation de pré-ouverture destinée à l’ensemble de l’équipe. Nous mettons à disposition de nos franchisés l’accès à un logiciel de caisse à la pointe de la technologie. Vous conviendrez avec moi que ce type de logiciel, qui vous donne la possibilité d’accéder de n’importe où à votre chiffre d’affaires et de l’analyser, est un lourd investissement pour un seul individu. Nous mettons aussi à la disposition de nos franchisés des modèles de budgétisation. Et très important, grâce à la créativité de Gilles Desplanches, nous mettons régulièrement nos produits à jour. Il faut savoir que l’innovation et

parHilda LindenmeyerRédactrice en chef

« Prêt - à - manger », l’enseigne phare du groupe Gilles Deplanches est une franchise sur mesure pour les «Femmes entrepreuneurs». Maren Knief, la directrice des opérations de la franchise nous répond.

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la créativité sont au cœur des préoccupations de la maison. Ainsi, chaque nouveau produit est d’abord testé dans nos magasins pilotes, puis présenté lors d’une conférence trimestrielle aux franchisés.

Q Quelques exemples ?R Voici un exemple d’action marketing que nous

menons :, nous organisons, de pair avec une agence de communication, plusieurs visites « client mystère ». Ainsi, nos franchisés se font faciliter la voie pour effectuer un benchmark de leurs performances.

Q Et vous, personnellement en tant que directrice des opérations, comment épaulez-vous les franchisés ?

R J’ai un entretien individuel mensuel avec chaque franchisé, je peux aussi les adapter selon ses besoins.

On analyse ensemble les chiffres, nous partageons notre expérience.

Je m’occupe personnellement des formations dont je vous ai parlé précédemment, à savoir la formation initiale, la formation franchise ainsi que la formation des équipes.

De plus, lors de l’implantation physique du magasin, je suis personnellement l’évolution avec le suivi avec notre architecte et nos fournisseurs.

Q Faut-il être de la profession pour se lancer ?R Au contraire. Pour ceux et celles qui sont issus

du monde de la restauration, c’est parfois frustrant d’être dans un concept préétabli où il faut respecter les normes. Souvent, ils ne peuvent faire preuve de créativité dans les mets. Dans Le «Prêt-à-manger», d’une part, il faut avoir la fibre commerciale, d’autre part, il faut adhérer et surtout aimer ce qu’on fait. Et in fine, avoir un contact facile avec la clientèle. La réussite de l’un profite à l’autre, vous avez remarqué que nous sommes en présence d’un concept win/win.

Q Quel est votre candidat idéal ?R Une femme de 30 à 50 ans. Qu’elle soit en

couple ou pas avec enfants. Qui est animée par le désir d’être autonome, dotée d’une âme entrepreneuse et surtout passionnée par son projet.

Q Pourquoi une femme ?R Car bon nombre de femmes aujourd’hui

aimeraient concilier leur carrière et leur vie de famille. Nous sommes toujours plus nombreuses à avoir envie d’un équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Le concept mis sur pied par Gilles Desplanches de

« Prêt-à-manger » nous offre cette possibilité.

Q Qu’en est-il des frontaliers ? Avez-vous des franchises sur le territoire français ? Ou des Français franchisés sur le territoire Suisse ?

R Nous n’avons pas de franchise sur le territoire français, en revanche, nous avons plusieurs Français de la région transfrontalière qui ont investi en Suisse. Ces frontaliers nous ont fait confiance en optant pour l’enseigne phare de Gilles Desplanches ( Le Prêt-à-manger) en s’implantant dans la région du Grand Genève.

Q Quelques conseils pour les futurs candidats ?R Il faut beaucoup d’énergie et surtout il faut

s’accrocher. Il s’agit d’un investissement et le candidat doit être capable d’assumer la prise de risque. Mais avant toute chose, il faut aimer ce qu’on fait, rester authentique et aimer son magasin.

“ « Car bon nombre de femmes aujourd’hui aimeraient concilier leur carrière et leur vie de famille. Nous sommes toujours plus nombreuses à avoir envie d’un équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Le concept mis sur pied par Gilles Desplanches de « Prêt-à-manger » nous offre cette possibilité.”

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La franchisée frontalière : Christine Métral témoigne

Historique du magasin des AugustinsDepuis l’ouverture du magasin en 2004 le P’tit Prince (futur Prêt-à-manger) fait partie intégrale du quartier des Augustins, fortement fréquenté. Le magasin présente un chiffre d’affaire stable et une très bonne maitrise des coûts d’exploitation.

00 Christine0MétralDepuis plus de 20 ans, je suis responsable de différents points de vente en boulangerie et restauration. Cela fait maintenant 10 ans que j’ai ouvert le P’tit Prince aux Augustins et que je le gère indépendamment en tant que franchisée de la maison Gilles Desplanches SA. Comme franchisé nous bénéficions du soutien du groupe comme par exemple des commissions trimestrielles qui permettent des échanges avec les autres partenaires et de bien garder une vision globale du marché.

Malgré mes nombreuses années d’activité, j’ai gardé la passion pour ce métier qui apporte une nouvelle expérience chaque jour.

Dû à mon expérience dans la gestion de personnel, j’ai pu construire une équipe stable et fidèle qui me permet d’offrir une qualité de service constant et personnalisé. De plus, ma fille m’assiste aujourd’hui dans la gestion du magasin avec l’objectif de reprendre un jour mon activité, elle est également la titulaire de la patente.

La rénovation du centre Coop m’offre aujourd’hui une nouvelle opportunité : une réouverture de mon magasin avec un concept contemporain qui assurera ma réussite aujourd’hui et dans l’avenir.

Pour ce nouveau projet, je créé une Sàrl, ce qui me permettra d’inclure ma fille au fil des années pour lui laisser l’indépendance au fur et à mesure.

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« Genève est la nouvelle préfecture du département du Léman » écrivait un chroniqueur en 1791 ; voilà une

représentation qui serait perçue comme insoutenable aujourd’hui par une grande partie de la population genevoise. Pourtant, vue du ciel l’agglomération genevoise regroupe près de 900 000 habitants ; elle étend son territoire économique des crêtes du Jura à la Valserine pour sa frontière Nord, sur une partie importante du Chablais à sa frontière Est, jusqu’à Thonon-les-Bains et à sa frontière Sud, elle englobe la zone franche historique, ainsi qu’une grande partie de la vallée de l’Arve.Quelque 200 ans plus tôt, les hasards de l’histoire nous laissent entrevoir dans la chronique régionale de Bâle-Ville : “Basel im Elsass” (Bâle est en Alsace). Aujourd’hui le canton-ville du Nord-Est de la Suisse, a remis en question sont destin en accédant au statut envié de métropole de l’Eurodistrict Trinational (plus de 600 000 habitants). Ce projet d’agglomération constitue une véritable réussite au sein de l’Europe et révèle un vrai savoir-faire Helvétique. Ainsi, la nouvelle région métropolitaine franco-germano-suisse, tiens lieu d’exemple pour un grand nombre de projets de coopérations transfrontalières au sein de l’Europe.Le secret de cette réussite ou le ciment fédérateur de l’Eurodistrict Trinational Balois (ETB), est d’être promoteur d’une véritable coopération renforcée entre les acteurs publics et privés, les centres de compétences et de ressources, les entreprises, les forces vives et les citoyens des cantons suisses jouxtant Bâle-Ville (Bâle-Campagne, Soleure, Jura et Argovie), d’Alsace et pour l’Allemagne, la partie occidentale du Land de Bade-Wurtemberg, le sud de la Rhénanie-Palatinat.Les énergies mises en œuvre ont pour objectif :

• De soutenir la réalisation de projets innovants dans les domaines de la recherche-développement, de l’industrie, de l’environnement, de la culture, et du tourisme. Ces pôles d’innovation à haute valeur ajoutée, confèrent à l’ETB une identité, une compétitivité et une attractivité de niveau européen et international qu’aucune de ses composantes ne pourrait atteindre seule.

• De renforcer la cohésion économique, sociale et territoriale et d’en faire un espace modèle du développement équilibré et durable, offrant à ses habitants et à ses entreprises, quel que soit le pays d’implantation, les meilleures conditions pour réaliser leurs projets dans un cadre de vie préservé et valorisé.Cette politique commune est portée par les différentes régions et réponds aux attentes de développement des largement soutenues par la Confédération. L’Union Européenne, apporte également des appuis conséquents dès lors que ces nouvelles agglomérations transfrontalières ont pour objectif de :• Jouer gagnant dans la compétition économique internationale en misant sur la formation, l’innovation, les compétences à valeur ajoutée, la recherche-développement.

• Mettre en œuvre un développement durable permettant de faire face aux grands défis, tels le changement climatique ou la dépendance énergétique, et conforter ainsi son attractivité.

• Assurer la cohésion territoriale au sein de l’ETB, en favorisant le développement équilibré et solidaire de ses composantes urbaines et rurales sur les trois territoires et en encourageant la coopération

Genève peine à impulser une vision partagée du Grand Genève.Alors que Bâle-Ville réussit son pari Trinational !

parPaolo LupoPrésident de Genevois sans Frontière

Société - Point de vue

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transfrontalière interrégionale et transnationale.Au niveau de notre projet plus modeste du Grand Genève, la réussite de Bâle-Ville nous permet de voir qu’un petit canton-ville de 180 000 habitants, peut impulser et développer une coopération auprès

d’entités territoriales complexes en raison de leur quasi souverainetés.

Dans la construction de l’agglomération franco-suisse, on pourrait penser que Genève est loin d’être un « out sider ». En effet, le canton jouit d’une reconnaissance internationale à l’égale des plus grandes métropoles qui accueillent les organisations internationales les plus enviés. De même, les conditions géographiques particulièrement favorables : une frontière quasi unique de 110 kilomètres avec un voisin français et moins de 6 kilomètres avec le canton de Vaud, la désignent comme un concurrent particulièrement sérieux.

Pourtant les faits sont là : Genève peine à construire sa relation avec le voisin français ; pire, elle cède du terrain au projet du Grand Genève au son du fifre et des tambours d’une classe politique engluée dans les démons du populisme (refus du co-financement des parkings d’échange (P+R) sur territoire français - vote du 18 mai 2014).

Pendant ce temps, le petit canton-ville du Nord-Est de la Suisse construit sa région dans un climat dépassionné, en finançant sans polémique les mêmes infrastructures de parkings d’échange (P+R) sur territoire français et sur territoire allemand.

L’histoire nous dira sous peu, si Genève à trop vouloir faire la chasse aux frontaliers en oubliant ses rêves plus ambitieux de devenir la métropole régionale, se sera transformée en une petite ville provinciale de 470 000 habitants.s dispersés sur son territoire.

Créée en avril 2014, sous l’impulsion de cinq genevois et double nationaux, l’association « Genevois sans Frontière » est régie par la loi de 1901 du droit français. L’association prend position sur les sujets touchant au développement équilibré et solidaire de la région transfrontalière du Grand Genève. Dans ce cadre elle anime et soutiens des actions destinées à améliorer la cohésion économique et sociale, ainsi que l’efficience de l’aménagement des composantes urbaines et rurales de l’agglomération transfrontalière.

Si l’association s’adresse principalement aux contribuables du canton de Genève habitant en France voisine et désireux de faire valoir leurs

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droits, elle reçoit en son sein toute personne quel que soit sa nationalité, prête à contribuer au développement et à l’organisation du « mieux vivre ensemble ».

Pour découvrir l’association : www.genevoissansfrontiere.ch

Pour suivre notre actualité : www.facebook.com/genevoissansfrontiere

Photo0De Gauche à droite : Jean-Charles Lathion, Antony Mayer, Jean-Luc Forni, Paolo Lupo

HISTOIRE DE MOTSRÉDACTION ET COMMUNICATION

« Mettre en mots les plus belles idées, les plus grands projets »

Histoire de mots propose toute une palette de prestations sur mesure pour créer, éditer ou reformuler les messages et contenus de supports de communication online ou print. Histoire de mot rédige également des synthèses de conférences, et adapte des rapports et publications de l’anglais au français.

Imprégnée des valeurs du secteur non-lucratif dont elle connait les contraintes et les défis, Histoire de mots fait partie d’Essaim, l’incubateur de la chambre de l’économie sociale et solidaire de Genève (APRES-GE).Histoire de motsLaure BonnevieRue de la Chenalette 131020 RenensT : +41 (0)78 739 08 [email protected] www.histoiredemots.ch

pUB

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Entreprise

P arce que les femmes sont la source de la vie, parce que les femmes aujourd’hui évoluent positivement dans le monde professionnel,

un monde où il est parfois difficile de se faire une place malheureusement.On constate aujourd’hui une recrudescence de femmes entrepreneures au sein de notre société, de femmes brillantes et porteuses de projets, qu’elles souhaitent mettre en exergue. C’est pourquoi, nous avons créé l’association AIDIAFE section Suisse, Association Interculturelle d’Information et d’Accompagnement des Femmes Entrepreneures. Il est à noter qu’AIDIAFE International a vu le jour à Paris en 2013; et c’est dans cette optique d’internationalisation que la section Suisse est née.Oui les femmes veulent entreprendre, les femmes sont fortes et nous avons décidé de les accompagner dans leurs nouvelles aventures !L’association a pour objet principal la mise en réseau et l’accompagnement à la création/reprise et développement d’entreprises de ses adhérentes «Femmes Entrepreneures» et la promotion de l’entrepreneuriat des femmes de toutes nationalités et cultures en Suisse et à l’étranger.L’association a des partenariats avec différents acteurs économiques de développement tels que : Magazines, Business Angels, pépinières…Elle est principalement constituée et animée de femmes entrepreneures et de cultures différentes. Grâce à notre plateforme d’échanges, nous nous engageons à mettre en place des actions d’accompagnement pour les femmes porteuses de projets sur tout le territoire Suisse et à l’Etranger, nous nous engageons également à favoriser le développement des entreprises déjà existantes en favorisant les interactions et l’échange de

contacts, le partage de savoir entre les membres mais aussi par le biais de recherche de fonds par exemple, et ce grâce à nos partenaires.A titre d’exemple, la maison de thé «Bonjour-Bonsoir» située à la rue du stand à Genève, adhérente de l’association, souhaite créer une nouvelle gamme de thé et de ce fait, la proposer à sa clientèle avec un nouveau packaging. Pour ce faire, elle a besoin d’un

financement et nous l’accompagnons dans ce sens.

Une soirée de lancement sera organisée prochainement, tenez vos agendas prêts ! Vous trouverez toutes les informations à ce sujet sur notre page Facebook.

« L’échange et le partage des connaissances passent par la diversité interculturelle pour en devenir un facteur de croissance »

Pour0toutes0informations0contacter0les0membres0du0comité0:Laurence0Alexandra,0Presidente:[email protected],0Caissière0:[email protected],0Secrétaire:[email protected],0Secrétaire0assistante0:[email protected]:0www.facebook.com/pages/Aidiafe...Suisse/645713345465355Site0Internet0:0www.aidiafe.ch

« Femmes entrepreneurs »,AIDIFE International vous accompagne.

parSonia JasmineAuteur

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INTERvIEW

Bio express Né le 12 mai 1969 à Genève.

Avocat de 1997 à 2012

Procureur général de la République et canton de Genève depuis le 1er avril 2012

Activités politiques:• conseiller municipal, Veyrier (1995-2002)• président du parti libéral genevois (2002-2006)• député au Grand Conseil, Genève (2005-2011)

Titres académiques:• licence ès lettres, Université de Genève • licence en droit, Université de Genève • diplôme en théologie • brevet d’avocat

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it: Jp

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Interviewd’

Olivier JornotRéélu en avril de cette année, Olivier Jornot, le Procureur général de Genève réconforte sa position grâce à la confiance des citoyens genevois.Nous sommes partis à sa rencontre et l’avons interrogé sur son parcours, sa politique pénale, les moyens mis en place pour la lutte contre la délinquance, ainsi que son regard de magistrat sur Grand Genève.

Q Vous avez été élu par le Grand Conseil au poste de procureur général du canton de Genève il y a deux ans, en avril de cette année vous emportez 64,2% des voix dans les urnes, le succès est-il plus savoureux aujourd’hui qu’hier?

R Il est, cela va sans dire, très agréable d’obtenir le soutien des deux tiers du corps électoral. Au-delà du vote, de nombreux citoyens ont tenu à me marquer leur soutien, souvent de façon très chaleureuse. Le système genevois, très particulier, d’élection du procureur général par le peuple veut cela : le procureur général tire sa légitimité du soutien direct des citoyens. Cela dit, mon élection de 2012, bien que moins spectaculaire, a été précédé d’un véritable suspense, ce qui a aussi contribué à rendre la victoire appréciable.

Q Cette réélection vous réconforte-t-elle pour continuer votre politique pénale « répressive » ?

R L’inconvénient des campagnes électorales, c’est qu’elles simplifient le débat jusqu’à l’incompréhensible. Selon la loi, le Ministère public est une autorité de poursuite pénale

: sa tâche est donc répressive. Le travail du procureur général, c’est de faire en sorte que le Ministère public soit en mesure d’obtenir des condamnations devant les tribunaux. Un procureur général qui n’entend pas être répressif ne serait tout simplement pas à sa place. Cela dit, j’ai clairement indiqué lors de la campagne électorale que j’entendais poursuivre mes efforts sans changer de ligne.

Q Quelles sont vos priorités?R La notion de priorités en matière de

politique criminelle est à la fois importante et trompeuse. Toutes les infractions parvenant à la connaissance du Ministère public doivent être poursuivies, si bien qu’il n’est pas question de procéder à un tri. En revanche, il est possible de mettre des accents particuliers, notamment en ce qui concerne les moyens mis en œuvre par la police pour combattre tel ou tel fléau. Actuellement, les deux axes prioritaires concernent la lutte contre les cambriolages et la lutte contre les violences. Je crains que ces deux phénomènes doivent être durablement placés en tête de nos priorités. A titre personnel, je

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m’investis essentiellement dans les procédures qui requièrent la plus grande indépendance, par exemple parce qu’elles touchent des personnalités politiques. Et je veille à requérir régulièrement dans des affaires criminelles, lorsque j’en ai l’opportunité.

Q Depuis votre arrivée, le Ministère public genevois s’est vu augmenté l’effectif de ses magistrats de 20%, estimez-vous disposer de moyens suffisants pour mener à bien votre mission?

R Les moyens du Ministère public en magistrats sont actuellement suffisants. Celui des collaborateurs scientifiques n’est pas encore optimal, mais nous pouvons fonctionner. Actuellement, ce sont les tribunaux qui souffrent d’un manque de magistrats, si bien qu’ils n’arrivent pas à traiter dans les délais raisonnables tous les dossiers que le Ministère public leur envoie.

Q La sécurité transfrontalière est au centre des préoccupations des habitants du Grand Genève, nous assistons cette année à la création d’une brigade de police franco-suisse, mais qu’en est-il en matière judiciaire ?

R La coopération judiciaire franco-suisse est extrêmement intense. Elle ne fait que répondre à un état de fait indéniable : en tant que ville prospère sans arrière-pays, Genève attire de nombreux délinquants souhaitant tirer profit de la situation. Loin d’être un rempart qui nous protège contre la délinquance, la frontière est au contraire une aide pour les malfaiteurs, qui peuvent segmenter leur activité, par exemple en établissant en Haute-Savoie ou dans l’Ain la base de départ de leurs opérations, qui constituera ensuite une base de repli. Lorsqu’un cambriolage est commis à Genève et que les auteurs sont repérés dans un hôtel en France, c’est dans l’heure que la riposte doit s’organiser : si une commission rogatoire doit passer par Berne et Paris, ils auront disparu depuis belle lurette lorsque les policiers se présenteront sur place.

Les magistrats suisse et français ont l’habitude de ces situations. Nous traitons de très nombreuses commissions rogatoires à la demande des autorités judiciaires françaises, et l’inverse est tout aussi vrai. Pour favoriser l’efficacité du travail conjoint, des rencontres

sont régulièrement organisées à différents niveaux. Les procureurs généraux des cantons romands et de la région frontalière française, par exemple, se réunissent une fois par année, précisément pour fluidifier leur coopération.

A côté de la coopération judiciaire, il existe depuis plusieurs années une coopération policière intense, rendue possible par l’Accord de Paris, conclut en 2007. Cet accord rend par exemple possible les poursuites transfrontalières. En d’autres termes, un policier genevois ayant pris un délinquant en chasse peut continuer la poursuite en France, si le fuyard franchit la frontière. L’inverse est tout aussi vrai. Apparemment, tous les délinquants ne connaissent pas cette innovation : il y en a qui sont bien surpris d’être arrêté en pleine ville de Genève par une patrouille française ! Les accords internationaux permettent également la constitution d’équipes communes d’enquête, et d’autres formes de travail conjoint. S’il y a un domaine où la coopération transfrontalière fonctionne, c’est bien celui-là.

Q Quel regard portez-vous sur le Grand Genève ?R Le Grand Genève est une construction

politique. A ce titre, ma fonction m’impose un devoir de réserve et il ne m’appartient pas de faire part de mon avis personnel. Ce que je peux en revanche affirmer, c’est que d’un point de vue judiciaire et policier, le Grand Genève existe déjà. Avant d’être éventuellement une réalité politique, c’est une réalité de terrain. Puisque la délinquance ne connaît pas de frontière, la lutte contre la délinquance ne peut se laisser enfermer dans des limites nationales. On est encore loin d’un espace judiciaire et policier commun, mais la collaboration entre les Ministères publics et les polices s’en approche inexorablement.

“ La coopération judiciaire franco-suisse est extrêmement intense. Elle ne fait que répondre à un état de fait indéniable.”

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L’explosion des objets connectés

70 milliards d’objets connectés en 2020

Internet est certes le média par excellence pour échanger des informations et communiquer mais il est surtout et simplement le réseau informatique

global de notre planète. Il a jusqu’à présent surtout

facilité l’accès aux pages web mais aujourd’hui une révolution s’annonce: celle de l’internet des objets. Les objets commencent en effet à prendre vie, à échanger des données entre eux et vers des applications. Ainsi, il faut en distinguer trois familles distinctes: La plus intuitive est celle regroupant les terminaux comme les smartphones, les tablettes ou même certains téléviseurs intelligents par exemple. La deuxième catégorie, le Machine-to-Machine (M2M),

ParMarc BarbezatAuteur

Aujourd’hui, de plus en plus d’objets partagent notre quotidien et simultanément échangent des données sur internet. Petit tour des opportunités et des risques qui naissent avec ces objets dorénavant connectés à nos vies.

Finance

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réunit les objets capables de s’échanger des données entre eux sans intervention humaine. Le troisième type rassemble les objets connectés qui sont incapables de se relier seuls à internet comme les Google Glass ou les bracelets intelligents par exemple.Aujourd’hui, l’internet des objets a le vent en poupe et certaines analyses récentes sur le sujet prévoient que ce réseau global devrait passer de 4 à 80 milliards de points de connexion en 10 ans en 2020 et dont 85 % seront des objets connectés.

Des utilisations limitées à l’imaginaireCette extrême croissance de l’internet des objets est bien sûr induite par l’évolution technologique et le cap de maturité atteint par leurs composants élémentaires tels que les accéléromètres, les gyroscopes, les nano-capteurs et les puces. Parmi les utilisations les plus prisées du moment, il faut mentionner les objets connectés liés à la santé et au sport. Sous la forme de bracelets, de capteurs cardiaques entre autres, ils permettent de suivre ses performances sportives en temps réel.La sécurité est un autre centre d’intérêt où les objets

connectés se matérialisent sous la forme de caméras commandées ou de capteurs d’intrusion par exemple. Le crowdfunding, un financement collectif

Des objets géniaux à apprivoiserL’utilisation de ces objets amène également son lot de nouveaux risques et de menaces pour la protection de nos données personnelles en particulier. Plusieurs organismes rappellent qu’une donnée peut sembler anodine lors de la collecte mais que celle-ci peut recéler ensuite à l’analyse beaucoup d’informations et être finalement utilisée à des fins de profilage ou de ciblage.Devant la somme d’avantages incontestables que ces objets sont néanmoins capables de nous procurer, il n’y a pas lieu de peindre le diable sur la muraille. Il est néanmoins important d’évaluer correctement ce nouveau paradigme afin d’adopter positivement les bons principes de précaution qui nous permettrons d’apprivoiser la puissance des informations qu’ils génèrent.

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Interrogez vos amis, vos collègues, vos proches : il est extrêmement difficile de pouvoir se loger à Genève et plus globalement dans l’arc lémanique. Le taux de

vacance est de 0.61% dans le canton de Vaud et atteint même 0.36% à Genève, autant chercher une aiguille dans une botte de foin ! A la pénurie de logement en vente (et en location), s’ajoute la cherté des biens et, depuis peu, les mesures restrictives de l’accès aux hypothèques annoncées par le régulateur financier suisse (FINMA).Sans surprise, la Suisse affiche un taux de propriétaires parmi les plus faibles en Europe, à 38%.

Dès lors, la priorité est de trouver des alternatives pour contourner ces difficultés et loger sa famille. C’est ainsi que le nombre de citoyens suisses ayant fait le choix de traverser la frontière pour y vivre n’a cessé de croître, de manière exponentielle, ces dernières années (croissance d’environ 2% par année). La force du Franc suisse par rapport à l’Euro et l’écart du coût de la vie ont fini de

convaincre les plus hésitants. Mais dans la pratique, ce déménagement ou plutôt ce choix de vie n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît, et c’est dans une grande aventure que se lancent ces nouveaux « transfrontaliers ».

Il s’agit dans un premier temps de trouver son lieu d’habitation : maison individuelle, appartement, chalet… Le choix est grand, mais les normes différentes de celles connues en Suisse. Les prix et « l’architecture » du prêt immobilier aussi. Dès lors, les questions ne manquent pas : où se renseigner, comment connaître le marché, avec quoi comparer ?

Une fois son bien trouvé, il faut s’occuper des très nombreux aspects logistiques et administratifs : le déménagement, la voiture (changer les plaques d’immatriculation, un cap psychologique difficile à passer pour beaucoup !), les assurances (notamment maladie, avec le passage à la CMU), l’école pour les enfants, la fiscalité, etc. Pour chaque sujet, les questions

S’installer en France, du rêve à la réalité.

ParMiguel ParraAuteur

Qui n’a pas rêvé de pouvoir jouir d’un bout de jardin privatif, d’un douillet cocon pour pouvoir installer sa famille ? Cette préoccupation, ce rêve pour certains est devenu quasiment inaccessible dans nos contrées.

Immobilier - conseil

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QuestionsPosez vos questions à la rédaction du Grand Genève Magazine, un expert du Crédit Agricole Financements vous répond.

Une info vous manque sur un bien immobilier? Vous avez encore un doute avant de franchir le pas? Posez votre question à notre rédaction d’experts.

Rendez-vous sur le site internet www.grandgenevemagazine.ch

sont nombreuses, parfois sans véritables réponses, ou bien des réponses multiples. Car la réponse dépend bien souvent de la situation personnelle de chaque individu et de ses priorités de vie. C’est donc finalement un véritable parcours du combattant que de s’installer en France. Est-ce pour autant impossible ? Certainement pas : la preuve, nous sommes de plus en plus nombreux à faire ce choix.

L’installation terminée n’est cependant qu’un point de départ. Il est utile également de préparer la suite, pour éviter les mauvaises surprises. Que se passe-t-il si je dois m’inscrire au chômage ? Comment faire si je souhaite que mes enfants poursuivent leur scolarité en Suisse ? Quelle sera ma situation à l’âge de la retraite ? Pourrai-je m’inscrire auprès d’un EMS en Suisse ?

Vous l’avez compris, plus qu’un simple aspect logistique avec le déménagement, s’installer en France est un réel choix de vie qui nécessite un accompagnement adapté à chaque situation. Les solutions existent, des experts peuvent vous aider, vous conseiller, afin de vous établir en France, durablement et sereinement. Et passé le temps d’adaptation, le rêve devient réalité.

Miguel0 PARRA,0 Responsable0 Communication0médias0 Crédit0 Agricole0 Financements,000000000000000000000000000000000000Tél.:[email protected]

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LA LG « G WATCH » POWERED BY ANDROID WEAR,

EN COLLABORATION AvEC GOOGLE

Technologie

LG Electronics (LG) travaille actuellement en étroitecollaboration avec Google sur la LG G Watch, qui fonctionnera sous Android Wear™. Cettenouvelle plateforme vient donc élargir l’offre Android aux produits prêt-à-porter,« wearables ». La LG G Watch sera compatible avec une large gamme de smartphonesAndroid™ et proposera aux utilisateurs une nouvelle expérience : accéder à toutes lesinformations simultanément, et même s’adresser à la montre par un « OK Google » pour

poser des questions ou effectuer des tâches. Partenaire de premier plan de Google dans ceprojet, LG prévoit de présenter sa première montre fonctionnant sous Android Wear audeuxième trimestre 2014.

“ « L’opportunité de travailler avec Google sur la LG G Watch était l’occasion idéale pour LG de repousser une fois de plus les limites du design et de l’ingénierie », a déclaré Dr. Jongseok Park, Président et Directeur Général de la Division LG Electronics Mobile Communications Company.”

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01© Harry Jerry Cow

vous êtes un artiste de la région Grand Genève? Envoyez à la rédaction votre dossier de presse!contact: [email protected]

Carré d’artistes

© Janina Clezadlo

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Q: Vous venez de publier un troisième ouvrage. Pouvez-vous constater une évolution dans votre travail ? Existe-t-il des différences ou des constantes entre vos trois livres ?

R: Trois livres, c’est encore peu pour tirer de vraies conclusions, mais je remarque néanmoins que, si je suis passée d’un recueil de nouvelles à une autofiction et finalement au récit d’un personnage assez éloigné de moi, ma démarche laisse

apparaître une certaine cohérence. Je dirais qu’elle se radicalise. Mon travail devient de plus en plus documentaire pour ce qui concerne son fond et de plus en plus contrasté, entre langue classique et langue parlée, avec une tendance à préférer des paragraphes courts et incisifs pour sa forme. En vérité, j’ai de moins en moins envie de faire appel à mon imagination. Je veux mettre ma plume au service d’une réalité que je tente d’exprimer avec le plus de pudeur, de subtilité et d’efficacité possibles. J’ai notamment sacrifié

l’usage du passé simple pour l’utilisation du présent, temps plus adéquat pour décrire le quotidien de mon personnage. Cependant, il ne s’agit pas de rédiger des témoignages, mais plutôt de donner à voir un aspect du monde, afin de l’interroger, en adoptant la forme qui saura le mieux remplir cette fonction. Mon travail doit trouver pour chaque livre la solution la plus adaptée. En ce sens, il est expérimental.

On ne dit pas « je » !

Le troisième opus de l’écrivaine genevoise relate l’histoire véridique d’un de ses amis, Lionel Stéphane Dulex, le fondateur d’un label suisse de musique électronique. Avant de travailler dans le domaine de la culture, ce dernier a connu une longue période de déambulation dans le monde de la toxicomanie. C’est à partir du bilan rédigé lors de sa dernière cure de désintoxication que l’auteure a écrit cette biographie, sous la forme de brefs fragments, articulée en trois parties : enfance, adolescence et errance.

Point de jugement, point de pathos dans ce portrait au scalpel d’un enfant des années 70. Le défi littéraire que s’est lancé Laure Mi Hyun Croset, à savoir de trouver la juste distance, les mots adéquats, pour décrire une réalité incandescante, a été relevé avec brio. On parcourt d’une traite ce récit haletant et on le quitte avec l’impression que le personnage dont on a partagé pendant un instant le sort n’est, somme toute, pas si éloigné de nous.

Donnons la parole à l’auteure

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Comment en êtes-vous venue à écrire « Porteuses de Lumière » ?

C’est ma confrontation avec la dimension spirituelle chez mes patients, c’est à dire chacun de nous, possiblement chacun de nous. J’ai découvert que la plupart des gens ont une vie spirituelle, le plus souvent hors église, mais que l’héritage de la chrétienté ils le rejettent, tout en le recherchant par ailleurs, car ils ont conscience qu’elle est une source essentielle des valeurs de notre civilisation.

Vous commentez la Bible de façon très libre, n’avez-vous pas peur de choquer ?

Lorsqu’on se penche sur les textes bibliques avec un regard neuf et qu’on les lit comme si on ne les avait jamais entendus, alors on découvre une toute autre histoire. Jésus était le premier féministe. Vous imaginez, dans cette culture hébraïque, il s’adressait aux femmes et leur enseignait sa vision. Il ne les traitait pas comme si elles étaient éternellement « mineures », mais comme ayant largement autant de valeur qu’un homme. C’était très étonnant. Aujourd’hui, le problème de l’institution religieuse c’est qu’elle fait apparaitre comme rétrograde une parole révolutionnaire et qui n’a pas encore eu l’occasion de se faire véritablement entendre.

Vous faites de Lazare une ordure, alors qu’il est un saint pour beaucoup de traditions et décrit comme l’ami de Jésus. Sur quoi vous appuyez-vous pour prendre la liberté de le dépeindre de cette façon ?

Si on lit les textes bibliques avec un esprit ouvert, on réalise que certains chapitres des évangiles n’ont pas de sens ou ne sont pas logiques. Or ceux qui les ont écrits étaient loin d’être des imbéciles. Pour le cas de Lazare, on constate plusieurs choses. Lazare n’est jamais nommé comme l’ami de Jésus, hormis dans la scène de sa résurrection.

Pourtant Jésus n’accourt pas à l’annonce de sa maladie, alors qu’il est géographiquement proche. Et si Jésus pleure, il ne pleure qu’une seule autre fois, devant Jérusalem maudite, c’est vous dire. Jésus ne se réjouit pas de l’avoir ressuscité mais ordonne de le délier et de le laisser aller. Néanmoins, oui, il est bien écrit dans Jean 11 qu’il était son ami. Mais quand on regarde la logique de l’histoire, on réalise que cette mention est un ajout.

Quel a été votre but à travers l’écriture de ce roman ?

Revaloriser le Féminin et ce qu’il a à apporter à l’humanité. Le Féminin, ce n’est pas les femmes, mais un système de valeurs différent, vers lequel nous devons tendre, vers lequel nous sommes forcés de tendre, sous peine de voir notre monde et les relations entre les humains continuer à se dégrader. Comprendre le message du révolutionnaire d’il y a 2000 ans, ce n’est pas aller faire des génuflexions à l’église, ce ne sont pas de bons sentiments, mais réellement adopter les valeurs d’amour et de partage, dans nos pensées et dans nos actes.

BRIGITTE MINEL Psychanalyste, Psychopraticienne, Auteur. « Porteuses de Lumière », un roman de foi, d’amour, de femmes. « Nos enfants et les dangers du seXe » pour comprendre la sexualité de nos enfants et adolescents.En vente sur Amazon Fr

Interviewde

Brigitte Minel

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Bruno Doutremer, illustrateur et peintre Suisse, a un parcours d’artiste autodidacte. Tout

jeune il est passionné par le dessin et développe dans ce domaine de belles dispositions. C’est jeune homme qu’il se mettra à la peinture et en particulier à l’aquarelle après sa découverte de l’artiste peintre Thononais Bruno Galvin dans les années 80. Il commence à exposer dès 1998. Dans la région d’abord (primé à Marnaz), il est ensuite sélectionné pour le salon national des artistes animaliers de France en 2004, découvert à cette occasion par la galerie Art Present de Paris. Décrit comme un peintre naturaliste en 2000 dans le Dauphiné libéré : « B Doutremer peint avec son cœur ce qu’il voit ce qu’il ressent, le silence de la nature paisible… », il entreprend en 2010 d’illustrer des livres pour enfants avec bonheur puisque « le grand voyage de Lena », son premier ouvrage rencontre un beau succès. « Sa pratique de la peinture donne à ses illustrations une touche très réaliste jointe à la poésie liquide de son pinceau », RTS. Depuis il a illustré 7 ouvrages dont « Eppataime » écrit par Jean René Saillard auteur Genevois. La collection « Les aventures de Julie » créée par les éditions AMIVER,

qu’il a jusqu’à présent illustrée et écrite, sera désormais diffusée et distribuée par CAP DIFFUSION, en France, en Suisse et en Belgique. Il sera associé en tant qu’illustrateur à l’auteur Valérie Gonon (Un amou’ de Bresse éditions GOGI) dès 2015 pour les prochaines parutions de cette collection. Bruno Doutremer est Invité tous les ans au salon du livre de Genève par les librairies Payot, il est également présent en

dédicace sur les salons en France et en Belgique et dans les librairies.On peut l’apercevoir parfois Place de La Fusterie à Genève le jeudi où il expose quelques peintures à l’huile et à l’aquarelle du lac Leman se prêtant volontiers à l’exercice de la peinture en public. Il sera présent au salon international de la montagne de Passy Haute-Savoie au mois d’août pour « Julie et l’edelweiss » puis à la fête du livre de St Pierre de Clages dont il à réalisé l’affiche et au festival « Au Bonheur des Mômes » du Grand Bornand, toujours au mois d’août.

Informationswww.editions-amiver.com et toute son actualité sur http://www.livres-enfants-doutremer.com

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portrait

Passionné de philosophie et d’histoire, Haig Vartan a étudié la composition et le piano à Bâle, Budapest, Paris, Sofia et Venise.

Suisse d’origine arménienne, il compose depuis une trentaine d’années des pièces contemporaines inspirées des influences de la grande tradition musicale européenne et de la culture orientale dont il est issu. Au carrefour de deux mondes, sa musique associe

la rationalité occidentale à la mysticité orientale pour émettre une force spirituelle caractéristique de l’ensemble de son œuvre.

philosophie / Credo

Haig Vartan fonde sa philosophie musicale sur l’écoute, le respect et l’humanité qui assurent l’authenticité de son œuvre, afin de toucher son

public au plus profond.Il est certain que les grandes civilisations se reconnaissent au rayonnement artistique et philosophique qui leur est propre. Ainsi sa musique se veut comme un lien, «un pont», entre les cultures.

Informationswww.haigvartan.com

“ Son REQUIEM, une fresque monumentale de 90 minutes créée en 2001, a été exécuté à Genève et à Zürich, et lui a valu un commentaire de Maestro Fracasso des plus positifs : « C’est une œuvre qui se caractérise par sa grande cohésion expressive, structurale et thématique ».

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Nill Klemm, c’est qui, c’est quoi ?

00 Chanteur0à0textes0?

A l’écouter, c’est probablement ce qui frappe en premier lieu, tant ses paroles surprennent par leur vivacité et leur mordant.

Sur ce ton acide et auto-dérisoire qui n’appartient qu’à lui, il nous entraîne dans ses histoires, qui sont à chaque fois un peu les nôtres aussi. Difficile de ne pas se reconnaître dans ses mots et ses interrogations!

00 Chanteur0à0voix0?

En tout cas un vrai chanteur, doté d’une vraie voix. Aussi à l’aise dans les demi-teintes ténébreuses que dans les hauteurs, il joue de ses capacités vocales avec une énergie débordante et…gravement contagieuse !

00 Mélodiste0?

Un conseil pour répondre à cette question : Ecoutez une seule fois ses refrains littéralement imparables et vous saurez…

00 Oui,0mais0encore0?

Parallèlement à une formation d’avocat–dont un 1er prix de plaidoirie au Barreau de Genève, ce qui explique peut-être son sens aigu des mots-, il se produit fréquemment sur scène en tant que chanteur-guitariste d’un groupe de reprises.

Mais, de plus en plus, il se met à interpréter ses propres chansons, accompagné de sa seule guitare, dans les cafés ou les soirées ; il découvre alors avec bonheur

l’impact de ses titres que le public plébiscite.

A la sortie de son premier album, il est choisi pour assurer la première partie d’artistes aussi fameux que Michel SARDOU, Jacques HIGELIN, Lionel RICHIE, Chuck BERRY ou MAURANE ; en Suisse, il enchaîne les télés et les interviews radio/presse écrite, et « A la fois » arrive numéro 1 en radio.

Une aisance scénique étonnante, un humour finement distillé, une véritable présence, autant de qualités qui ont ravi tour à tour les spectateurs du Sentier des Halles, de la Scène-Bastille ou du Bataclan, et plus récemment, ceux de l’OLYMPIA lors d’une très remarquée première partie d’Enrico MACIAS.

En 2013, il revient avec un nouvel album encore plus fort, dont il signe les musiques, les textes mais aussi les arrangements. Le 1er single « Trop de tout » en donne un aperçu de l’efficacité et de l’originalité.

00 Ses0(p)références0?

Elles sont aussi variées que James Morrison, Maroon 5, Zazie, Muse, Travis, Stevie Wonder, Alanis Morrissette, Alain Souchon, Michael Bublé… et cet éclectisme lui a permis de forger son propre univers musical, à la fois inédit et d’une surprenante cohérence, une authentique « patte de l’artiste » immédiatement identifiable.

Fort d’un succès d’estime qui va grandissant, Nill Klemm imprime à la chanson française un débordement d’énergie, un ton et un regard neufs qui emportent irrémédiablement l’adhésion.

Informationswww.nillklemm.comwww.facebook.com/nillklemm

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CIE VOL PLANÉABLAYE CISSOKO & VOLKER GOETZE FRÉDÉRIC RECROSIOFAMILLE BOUBOUTABACCALÀ CLOWNMARIE-THÉRÈSE PORCHETCIE AU PETIT BONHEUR LES MOTSWE SPOKE FEAT. FRITZ HAUSERCIE YVAN RIHS POUR LE MOMENTLOÏC LANTOINEYOANNACIE PASQUIER-ROSSIERCIE INKAMATHIAS DEMOULIN & LIONEL FRÉSARD 2B COMPANYZOOSCOPELES BAMBOCHESBARRIO OSCUROTHÉÂTRE EN FLAMMESL’OUTIL DE LA RESSEMBLANCE

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