36
TRIMESTRIEL D’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION N°9 AUTOMNE 2010 de demain L'or vert Agriculture y PAGE 32 L’ECHO DES COMMUNES Jonquerettes, un village facile à vivre. LES NUITS DE L’AVENT y PAGE 22 VIE QUOTIDIENNE "Les Nuits de l'Avent" mettent la culture en avant. y PAGE 28 COUP DE PROJECTEUR Avec Bleu Vert, l'éco-construction s'offre une vitrine sur l'agglo.

Grand Avignon Magazine n°9

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Magazine de la Communauté d'agglomération du Grand Avignon

Citation preview

Page 1: Grand Avignon Magazine n°9

TrimesTriel d’informaTion de la CommunauTé d’aggloméraTion

N°9 auTomne 2010

de demainL'or vertagriculture

y Page 32 L’eCHO DeS COMMUNeS

Jonquerettes, un village facile à vivre.

LES NUITSDE L’AVENT

Le PontetLes Angles

JonquerettesEntraigues

Rochefort du GardVelleron

Saint Saturnin les AvignonMorières les Avignon

VedèneVilleneuve lez Avignon

CaumontAvignon

Saze

vendredi 26 novembresamedi 27 novembresamedi 27 novembredimanche 28 novembresamedi 4 décembredimanche 5 décembrevendredi 10 décembresamedi 11 décembresamedi 11 décembredimanche 12 décembredimanche 12 décembresamedi 18 décembredimanche 19 décembre

Entrée gratuiteRéservation www.lesnuitsdelavent.com

y Page 22 Vie qUOtiDieNNe

"Les Nuits de l'avent" mettent la culture en avant.

y Page 28 COUP De PrOJeCteUr

avec Bleu Vert,l'éco-constructions'offre une vitrine sur l'agglo.

Page 2: Grand Avignon Magazine n°9

le Tram sur les bons rails de la concertation

8 trois mois d’agglo

• En route pour la LEO • L'eau, parlons-en!• Un nouveau service pour les fonds européens• Le Grand Avignon surfe sur Facebook• Du beau monde pour le rallye de Velleron• Girard, cent ans de constructions et de restaurations• Une nouvelle station Velopop à la Banasterie• Avec Pégase, l'aéronautique s'installe dans le Grand Avignon• Du nouveau sur la desserte en bus de Monclar• Le Grand Avignon soutient la Caravane des entrepreneurs• Le magasin Ikéa ouvert en fanfare• Le bus fait sa pub• L’aéroport Marseille-Provence par train• La ligne Avignon-Carpentras en concertation

2822

Coup de projecteur

Avec Bleu Vert,l'éco-construction s'offre une vitrine sur l'agglo

4 l’institution

vie quotidienne• "Les Nuits de l'Avent" mettent la culture en avant• Adoptez le réflexe sécurité pour vos déchets de soin• Au Pontet, la collecte évolue pour plus de propreté

2 Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Sommaire

32 en un coup d'œil

34

Jonquerettes, un village facile à vivre

l’écho des communes

12

sommaire n°9

Page 3: Grand Avignon Magazine n°9

8

Eau, contrôles et qualité à 100 %

agriculture est un secteur essentiel pour le Grand Avignon, parce qu’elle a façonné nos

paysages, contribué à la naissance et la réussite de notre industrie agro-alimentaire et donné à notre ter-ritoire une partie de son âme. L’agriculture n’est pas l’expression d’une nostalgie, c’est un atout majeur pour l’avenir du Grand Avi-gnon, c’est l’or vert de demain. L’agriculture, enfin, est une composante essentielle de cette chaîne de compétences dont le Grand Avignon a favorisé la mise en œuvre avec le pôle européen d’innovation fruits et légumes. C’est la raison pour laquelle le Grand Avignon et ses communes se sont engagées dans une démarche de préservation du principal outil de travail des agricul-teurs : la terre agricole. Au travers du Schéma de cohérence territoriale (SCOT), dont la réalisation fait partie des compétences de la Communauté d’agglomération, l’objectif du Grand Avignon est de mieux réguler la consommation des terres agricoles. Le défi auquel nous devons faire face aujourd’hui est de concilier respect de l’environnement et compétiti-vité économique. Je vous invite donc, à travers ce neuvième numéro du magazine d’information de la Communauté d’agglo-mération, à découvrir une nouvelle facette du Grand Avignon, loin de son image traditionnelle de territoire urbain, dédié à la culture et au tourisme, ayant tourné le dos à la ruralité.

Le Grand Avignon, c’est aussi Avignon avec ses 140 agriculteurs qui en font la commune la plus agricole de l’agglomération, et des communes rurales comme Saze, Jonquerettes, Velleron ou Saint-Saturnin par exemple qui sont une partie de l’identité de notre ter-ritoire. Un territoire tout en équilibre et contraste, qui a fait le choix de privilégier la qualité de vie.

Je vous souhaite une bonne lecture.

L'

Marie-Josée rOigPrésidente de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon

Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Editorial 3

Grand Avignon320, chemin des Meinajariès BP 1259 Agroparc - 84911 Avignon Cedex 9

Tél. 04 90 84 47 00 / Fax 04 90 84 47 01

[email protected]

www.grandavignon.fr

Ouvert du lundi au vendredide 8h30 à 12h et de 14h à 17h

éditorial

30Vu de l'intérieur

12dossier

L'agriculture,l'or vert

de demain

sommaire n°9grand avignon MagazineTrimestriel d’information de la Communauté d’agglomération Numéro 9 - Automne 2010Direction de la publication : Ludovic Morel Rédaction : service communicationConception de la maquette et mise en page : sur le pont ! communicationCrédits photos : Karine Legoix, Anne Van der Stegen, mairie d'Avignon, sur le pont ! communication, Chantal Dépagne/Palzon Imprimerie : Rockson

Page 4: Grand Avignon Magazine n°9

4 Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I L’institution

l’institutionLe tram sur les bons rails de la concertation

C'est un important dispositif d'information et de débat qui a été déployé par le Grand Avignon pour la première phase de concertation sur le tram, qui

s'est tenue cet été. Avec plus de 400 personnes ayant participé aux réunions publiques et presque autant d'avis écrits, le résultat est à la hauteur de

l'enjeu que ce projet représente pour l'agglomération et illustre l'intérêt de la population et sa volonté à participer à son élaboration. Tracé, pertinence

du projet, financement, fonctionnement, choix du mode, tous les thèmes ont été abordés, permettant de mieux connaître les préoccupations des usagers.

Une deuxième phase de concertation aura lieu au premier trimestre 2011, afin d’affiner le projet et de maintenir un dialogue permanent.

Page 5: Grand Avignon Magazine n°9

Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I L’institution 5

l’institution

Un dispositif complet d’information et de concertation

Pour sa première phase de concertation, le grand avignon a utilisé tous les outils de communication modernes.

v Réalisation d’un sondage téléphonique auprès d’un échantillon de 400 personnes représentatif de la population des 13 communes du Grand Avignon.

v Une plaquette de 16 pages éditée à 10 000 exemplaires.

v Un dossier spécial de 16 pages dans Grand Avignon Magazine n°8 tiré à 90 000 exemplaires et une double page sur le projet de tramway dans le n°7 tiré à 90 000 exemplaires.

v Une campagne d’affichage (seniors, Mupi, flancs de bus)

v 13 expositions, dont 1 dans le péristyle de l’Hôtel de Ville d’Avignon avec 20 panneaux.

v Des registres permettant de recueillir 340 avis écrits dans le péristyle de l’Hôtel de Ville d’Avignon.

v Plusieurs pages dédiées au projet sur le site Internet www.grandavignon.fr

v Une page Facebook officielle ouverte à la discussion avec le public et des informations diffusées sur Twitter.

v Une diffusion dans la presse locale, nationale et professionnelle.

une image moderneDe même, près d’une soixan-taine de personnes affir-ment leur préférence pour la construction d’un tram-way plutôt qu’un bus à haut niveau de service (BHNS), la modernité et l’image du tramway ainsi que les exem-ples réussis dans d’autres agglomérations apparaissant comme des atouts impor-tants pour la population. Une préférence que les études menées par le cabinet EGIS-RAIL pour le Grand Avignon viennent confirmer.

« Plus vert qu’un bus, plus rapide que la voiture,

une nouvelle attraction touri- stique, silencieux et mo-derne, le tramway, on a tout à y gagner ». Pioché parmi les centaines de com-mentaires déposés pendant la première phase de concer-tation, cet avis reflète l’en-gouement des habitants de l’agglomération pour le projet de tramway. 151 avis sur 340 mettent en avant les atouts du projet en terme d’environnement et de déve-loppement durable (diminu-tion du bruit et de la pollu-tion), de redynamisation du centre-ville avignonnais, de développement économique de l’agglo, et soulignent son aspect fédérateur.

Page 6: Grand Avignon Magazine n°9

6 Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I L’institution

l’institution

C’est une étape très importante dans le projet de tramway porté par le Grand Avignon. Lors de sa réunion du 27 septembre dernier, le conseil communautaire a approuvé, à l’unanimité, les délibérations portant sur le projet de transport en commun en site propre (tCSP), en choisissant comme matériel roulant un tramway sur fer compact, c’est-à-dire adapté à la taille de l’agglomération. Le choix technique du tramway est donc entériné, car le plus adapté. « Les études menées par le cabinet EGIS RAIL ont permis de proposer une armature de réseau de transports en commun, et de dégager une orientation sur un matériel roulant – à savoir le tramway. Ce tramway adapté à

Elles montrent que le tram-way présente une bien meilleure attractivité et per-met de franchir un véritable cap, avec un réseau de prin-cipe de 14 kms comprenant deux armatures principales (Le Pontet à Villeneuve via les remparts Sud d’Avignon et Centre d’Avignon à Saint-Chamand via la rocade Sud) maillées avec le réseau de bus. De cette première phase de concertation approuvée par le conseil communau-taire, il ressort également le souhait d’un tracé permet-

S U I T E D E L ' A R T I C L ED E L A P A G E 5

tant une desserte domicile/travail reliant les centres ur-bains aux pôles d’activités (tout en préservant le patri-moine et les paysages) ainsi que la volonté d’une ampli-tude horaire importante avec un service en soirée.

Une deuxième phase de concertationMenée du 19 juin au 10 juillet dernier, cette première phase de concertation a per-mis au Grand Avignon de recueillir des avis précieux pour affiner le projet de tramway. Un dispositif d’in-formation qui a d’ailleurs été plébiscité par une population qui aime être associée aux grandes décisions touchant sa vie quotidienne Près de 400 personnes ont participé aux deux réunions publi-ques organisées à Avignon et Villeneuve, en présence de nombreux maires de l'agglo-mération comme Roger Or-lando pour Caumont, Patrick Vacaris pour Rochefort, Guy Moureau pour Entraigues ou Jean-Marc Roubaud pour Vil-leneuve. Soucieux de main-tenir un dialogue permanent avec les 180 000 habitants de l’agglo, le Grand Avignon

« ... garantir un financement maîtrisé qui ne fasse pas appel à la fiscalité des ménages ».Marie-Josée roig, Présidente de la Communauté d’agglomération

Le choix unanime du Grand Avignon

va lancer une seconde phase de concertation au premier trimestre 2011. Associant habitants, associations, élus, institutions, elle permettra d’ajuster le projet afin qu’il colle au plus près des préoc-cupations et des besoins.

Page 7: Grand Avignon Magazine n°9

Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I L’institution 7

la taille de l’agglomération présente des avantages importants en termes d’attractivité, d’insertion urbaine et de mise en valeur des espaces desservis, supérieurs à ceux des autres matériels roulants », a souligné Marie-Josée Roig lors de la présentation au vote de ces délibérations.

Pas de hausse des impôtsDes délibérations qui autorisent la présidente du Grand Avignon à déposer une candidature pour l’appel à projets « transports urbains » lancé par l’Etat dans la poursuite du Grenelle de l’environnement, afin d’obtenir un soutien financier de l’Etat. « Je l’ai répété à de multiples occasions ces derniers mois, nous nous sommes fixés pour conduire

ce projet un certain nombre d’exigences. La première est de garantir un financement maîtrisé qui ne fasse pas appel à la fiscalité des ménages », a rappelé Marie-Josée Roig. Le projet sera en effet financé par les subventions des différents partenaires, notamment l’Etat, et par l’augmentation à 1,8 % de la masse salariale - contre 1,3 % actuellement - du versement transport payé par les entreprises et administrations de plus de 9 salariés, afin de contribuer au développement des transports en commun.

« Ce tramway adapté à la taille de l’agglomération présente des avantages importants en termes d’attractivité, d’insertion urbaine et de mise en valeur des espaces desservis, supérieurs à ceux des autres matériels roulants ».Marie-Josée roig, Présidente de la Communauté d’agglomération

l’institution

Page 8: Grand Avignon Magazine n°9

trois mois d’agglo

8 Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Trois mois d’agglo

La première tranche de la Liaison Est-Ouest vient d’être inaugurée en présence de nombreux élus et de représentants de l’Etat. Ce premier tronçon de plus de 5 kilomètres en 2 x 2 voies, permet de relier les zones d’activité économique de Courtine et la Gare TGV, au nord du département des Bouches-du-Rhône, par un pont de 740 mètres, lancé au-dessus de la Durance. Un premier pas indispensable pour le développement économique de l’agglomération du Grand Avignon, pour la qualité de vie des habitants des quartiers sud d’Avignon qui devraient voir leur trafic diminuer, mais aussi pour les nombreux habitants du Grand Avignon qui rejoignent chaque jour leur lieu de travail, de l’autre côté du pont. La présidente Marie-Josée Roig a d’ailleurs rappelé que cette liaison représente un enjeu vital pour l’ensemble de l’agglomération, qui s’est largement investie, en réalisant les infrastructures de raccordement à la LEO, pour un montant de 4,1 millions d’euros. Elle a enfin exhorté les différentes collectivités concernées par le projet à se mobiliser pour assurer la poursuite des deux dernières tranches de cette infrastructure indispensable pour l’agglomération avignonnaise.

z i N a U g U r at i O N

en route pour la LeO

z e a U

L'eau parlons-en !

L'eau et l'assainisse-ment font partie des compétences premières

du Grand Avignon. La dis-tribution de l'eau, sa qualité, son prix, sont des questions qui intéressent le plus grand nombre. C'est pour aborder ce thème de l'eau dans toute ses dimensions que le Grand Avignon et Véolia ont orga-nisé une conférence publi-que animée par Mac Lesggy, animateur de l’émission E=M6 sur la chaîne de télé-vision M6. Une cinquantaine d'Avignonnais ont répondu à l'appel. Leurs nombreuses questions ont permis d'évo-quer les avantages compa-rés d'une gestion de l'eau directe ou par délégation ou de se faire une idée des investissements annuels du Grand Avignon sur les ré-seaux d'eau potable et d'as-sainissement des eaux usées, qui s'élèvent en moyenne à

10 millions d'euros par an. L’occasion de faire un tour d’horizon, loin des clichés, de la politique du Grand Avignon en matière d’eau potable et d’assainissement et d’écouter ce que les Avi-gnonnais avaient à dire sur le sujet au travers d’une sé-rie de micro-trottoirs réali-sés spécialement pour cet événement.

Le Grand Avignon vient de se doter d’un ser-vice spécifique pour

la gestion des aides et des fonds européens. Sa mis-sion première, la gestion du Fonds social européen, soit

z S U B V e N t i O N S

Un nouveau service pour les fonds européens

1,6 millions d’euros alloués annuellement pour des opé-rations d’insertion par le tra-vail, auxquels il faut ajouter 1,6 millions d’euros apportés par les différents partenaires, Etat, Région, Département et Grand Avignon. Ces aides importantes permettent de fi-nancer, via différentes struc-tures associatives, des pro-grammes de formation ou de réinsertion des personnes en difficulté dans le monde du travail. Par ailleurs le service a aussi pour mission de gérer toutes les demandes d’aides et de subventions déposées par le Grand Avignon auprès de l’Union européenne, dans tous les domaines de compé-tence et les projets de l’agglo-mération, comme le dossier du tramway par exemple.

Page 9: Grand Avignon Magazine n°9

Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Trois mois d’agglo 9

trois mois d’aggloz r é S e a U x S O C i a U x

Le grand avignon surfe sur Facebook

z t r a N S P O r t

La Baladine à la Banasterie

Le 25ème rallye cycliste de Velleron qui s'est tenu début septembre a per-

mis de réunir près de 300 re-présentants des collectivités locales, et parmi eux des sé-nateurs, députés, conseillers régionaux et généraux, mai-res et conseillers municipaux de tous bords, mais aussi des personnalités sportives de renom. Une belle occasion de mêler sport, politique et convivialité, avec le soutien de la Communauté d’agglo-mération, partenaire de cet événement.

369 personnes aiment le Grand Avignon. Ce n'est encore qu'un début, mais un début promet-teur. Utilisant l'ensemble des moyens de communication mis à sa disposition pour faire connaître ses missions et être plus proche des habitants du Grand Avignon, la Com-munauté d'agglomération a souhaité être présente sur les réseaux sociaux comme Face-book, Twitter, Scribd, Youtube ou encore flickr. Une manière en somme de « toucher » un nouveau public, souvent plus jeune, peu enclin à consulter les supports de communication plus traditionnels que sont les magazines d’information ou les sites web officiels, mais aussi un moyen d’échanger et

de dialoguer avec la popula-tion sur des média de proxi-mité. Une page Facebook est ainsi consacrée à l’ensem-ble de l’actualité de l’agglo, tandis que deux pages plus spécifiques sont dédiées au projet de tramway du Grand Avignon et au Conservatoire à Rayonnement Régional, ce qui permet de démultiplier l’information quasi à l’infini. Alors pour « twitter » avec le Grand Avignon, consulter le programme des prochains spectacles du Conservatoire, accéder à une masse d’infor-mations que l’on ne trouve pas ailleurs, ou encore télé-charger les publications de la Communauté d’agglomération sur Scribd, le Grand Avignon

La Baladine, ce petit véhicule 100 % électrique et non polluant, élargit sa desserte de l’intra-muros avec le quartier de la Banasterie, depuis la Place des Carmes. Moyen de transport idéal pour visiter la ville, faire ses courses, ou se rendre à un rendez-vous, il ne coûte que 50 centimes le trajet ! Du lundi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18 h.

vous donne rendez-vous sur les réseaux sociaux, accessibles à travers la page d’accueil de son site web www.grandavignon.fr, entièrement refondu pour l’occasion, depuis vos moteurs de recherche favoris ou direc-tement depuis vos pages per-sonnelles.

C’est au Palais des Pa-pes, lieu emblémati-que pour l’entreprise,

que la société Girard a fêté son centenaire en présence de nombreux élus, de l’ensemble du personnel et des descen-dants du fondateur. Au début du vingtième siècle, compa-gnons tailleurs de pierre et maçons de l’entreprise Girard ont restauré le Palais des Pa-pes, pour lui rendre le visage qu’on lui connaît aujourd'hui : c’est donc tout naturellement que le personnel de l’entrepri-se s’est retrouvé dans ce lieu prestigieux.

z e N t r e P r i S e

girard, cent ans de constructions et de restaurations

Une façon aussi de revenir sur les grands moments qui ont fait l’entreprise : Petit Palais, médiathèque Ceccano, restau- ration du théâtre d’Orange, chartreuse de Villeneuve-lez- Avignon… mais Girard, ce sont aussi des bâtiments neufs, comme IKEA ou l’hôtel Novotel actuellement en construction.Créée par Albert Girard, puis reprise par son fils, l’entre-prise fait maintenant partie du groupe Vinci, mais a su garder l’esprit familial qui en fait sa force.

z é V è N e M e N t

Du beau monde pour le rallye de Velleron

Page 10: Grand Avignon Magazine n°9

trois mois d’agglo

Depuis deux ans, le Grand Avignon est membre du pôle de

compétitivité Pégase, créé en 2007 et qui fédère des entre-prises, des instituts de recher-ches et des institutions, dans le but de créer une synergie autour de la filière aéronau-tique et spatiale. Fort de son succès et des développements attendus, le pôle Pégase vient d’élargir encore ses offres et ses implantations, grâce à la création d’une pépinière d’en-treprises spécialisées, sur le site de l’aéroport d’Avignon.Afin d’accompagner au mieux

z a é r O N a U t i q U e

avec Pégase, l’aéronautique s’installe dans le grand avignon

ce projet, notamment la réali-sation et l’aménagement d’un bâtiment spécifique pour l’ac-cueil des jeunes entreprises innovantes, le Grand Avignon a apporté une aide de 183 000 e. Quelques dizaines de jeunes entreprises devraient ainsi s’installer d’ici quelques mois sur l’aéroport, affirmant en-core le caractère dynamique de cette zone, à deux pas d’Agroparc qui accueille déjà un pôle de compétitivité dé-dié à la filière des fruits et légumes, le PEIFL. Le site de l’aéroport offre une réelle op-portunité de développement

10 Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Trois mois d’agglo

Le Grand Avignon a répondu présent lors du passage, sur Avignon, de la Caravane des Entrepreneurs, en septembre dernier. De par ses compétences, le Grand Avignon est en effet le bon référent pour tout ce qui touche à l’implantation des entreprises, une façon aussi pour la Communauté d’agglomération de présenter aux futurs chefs d’entreprises son offre foncière sur les différents pôles d’activités situés dans les 13 communes du Grand Avignon.

z e N t r e P r i S e

Le grand avignon soutient la Caravane des entrepreneurs

du Pôle Pégase, notamment par sa taille et ses possibilités d’implanter à terme plusieurs bâtiments. La localisation de l’aéroport d’Avignon, sur l’axe rhodanien et le soutien de la Communauté d’agglomé-ration ont constitué autant d’atouts dans le choix d’im-plantation de cette nouvelle pépinière d’entreprises. Avec Pégase, c’est une nouvelle filière industrielle, autour de l’utilisation des aéronefs no-tamment, qui est appelée à se développer sur le territoire du Grand Avignon.

Le Velopop poursuit son irrésistible conquête. La station Velopop qui était

en test depuis le mois d'avril sur le site de l'Hôpital a été transférée dans le quartier Banasterie début septembre. Un "déménagement" réalisé en totale concertation avec

z t r a N S P O r t

Une nouvelle station test Velopop à la Banasterie

l'Association du Quartier Banasterie (AQB). L'implanta-tion de ce dispositif test - qui porte à 18 le nombre de sta-tions sur Avignon - répond à une forte demande des usagers de ce quartier parti-culièrement fréquenté. Ini-tiateur du Velopop, le Grand Avignon a souhaité pouvoir l'expérimenter sur des points névralgiques. A l'issue des différents tests, une étude sera réalisée en tenant compte de différents critères comme le nombre de locations, la satis-faction des utilisateurs... Les nouvelles stations Velopop seront mises en place défini-tivement courant 2011.

La ligne 3, Hôpital - Parc des Expositions dessert à nouveau l’avenue Monclar les vendredis, jours de marché. En effet, de-

puis les travaux d’aménagement et de reca-librage des voiries du quartier de Monclar et de la place du marché dans le cadre du projet de rénovation urbaine porté par le Grand Avi-gnon, les bus devaient réaliser un grand dé-tour par l’ouest afin de laisser toute la place aux étals des forains et aux très nombreux chalands. Quant à la Ligne 6, Hôpital – Saint Chamand, elle reprendra, dès le premier trimes-tre 2011, son tracé normal les vendredis, jours du marché de Monclar, pour le meilleur confort de tous !

z B U S

Du nouveau sur la desserte en bus de Monclar

Page 11: Grand Avignon Magazine n°9

trois mois d’agglo

Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Trois mois d’agglo 11

Accéder en train à l’aéro-port de Marseille-Pro-vence depuis la gare

centrale d’Avignon, c’est à présent possible. Depuis quel-ques mois des liaisons ferro-viaires ont été mises en place par la SNCF, pour relier la gare de Vitrolles Marseille Proven-ce, où un bus fait la navette jusqu’aux deux terminaux de l’aéroport, 5 minutes après l’arrivée du train. La fréquence des liaisons est importante, et répond à la demande avec 16 trains dans le sens Avignon - Marseille-Provence, toutes les demi-heures environ, de 5 h 49 à 21 h 10, et 14 trains dans le sens aéroport Marseille-Pro-vence - Avignon, dès 6 h 35 et jusqu’à 21 h 03. Quant à la durée du voyage, elle est très intéressante, de 1 h à 1 h 20 selon les horaires, pour un coût attractif de 15,90 euros, hors réductions éventuelles. Pour acheter son billet sur place à l’aéroport, des bornes interac-tives sont disponibles. A noter que cette liaison ferroviaire dessert également trois autres gares de l’agglomération : Montfavet, Morières et Saint-Saturnin-lès-Avignon. www.mp.aeroport.fr (rubrique accès)

z a é r O P O r t

L’aéroport Marseille- Provence par le train

Alain Cortade, 1er vice-président du Grand Avignon, Joël Guin,

vice-président du Grand Avi-gnon et maire de Vedène, en-tourés de nombreux autres élus de l'agglomération, étaient présents à l'inauguration du magasin Ikéa d'Avignon-Ve-dène. Une foule nombreuse a assisté à cet évènement phare de la rentrée - et de l'année 2010 - sur le plan économique, de l'emploi et du commerce. Installé sur un vaste terrain de plus de 7 hectares en bor-dure de l'autoroute du Sud, le magasin du géant suédois du meuble s'étend sur plus de 26 000 m2 dont 17 000 de surface de vente. Il a permis la création de près de 300 em-plois, dont une grande part is-

Depuis la rentrée, le réseau TCRA s’affiche ! Cette campagne de proximité était déclinée en affiches, tracts, mailing aux abonnés pour présenter les différents types d’abonnements et tous les modes de transports alternatifs à la voiture mis en place par le Grand Avignon sur son réseau : Baladines, bus, Velopop, à chaque déplacement sa solution.

z O U V e r t U r e

Le magasin ikéa ouvert en fanfare

Fin 2014, la liaison ferro-viaire entre Avignon et Carpentras sera rouverte

aux voyageurs. Véritable al-ternative à la voiture et aux embouteillages, elle permet-tra d’effectuer ce trajet en 30 minutes et d’accéder direc-tement à la grande vitesse en gare d’Avignon TGV, ter-minus de la ligne. Pour aller travailler, étudier, se prome-ner ou partir loin, ce nouveau train va vous simplifier la vie. Conformément à la législa-tion, une concertation publi-que sur cette ligne aura lieu

z COMMUNiCatiON

Le Bus fait sa Pub

sus du bassin de vie d'Avignon. Dès le premier jour, plusieurs milliers de personnes se sont précipitées dans la surface commerciale, qui s'affirme d'ores et déjà comme un point d'at-traction régionale à l'intérieur d'une aire géographique re-présentant près de 800 000 habitants. L'implantation de l'enseigne Ikéa - avec la créa-tion d'un véritable centre commercial autour du maga-sin - confirme la très forte at-tractivité économique et com-merciale de l'agglomération avignonnaise. Cette ouverture sera suivie, d’ici quelques mois, de l’installation d’un centre commercial – 18 moyennes surfaces et 22 boutiques - dédié à l’équipement de la maison.

du 15 novembre au 20 dé-cembre 2010. Cette démarche a pour objectif d’informer les habitants et les usagers, mais également de recueillir toutes les informations susceptibles d’enrichir le projet. Alors, venez participer aux réu-nions publiques organisées à Entraigues le 1er décembre à 18h30 dans la salle des fêtes et à Avignon, le 6 décembre à 18h30 dans la salle de l’an-tichambre de l’Hôtel de Ville. Des expositions sont égale-ment visibles dans les mairies et les gares.

z t r a N S P O r t F e r r O V i a i r e

La ligne avignon-Carpentras en concertation

le 6 décembresalle des fêtes, le 1er décembre

le 7 décembre

Page 12: Grand Avignon Magazine n°9

12 Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Dossier

dossier

Parce qu’elle répond aux besoins essentiels de l’alimentation, parce qu’elle façonne notre cadre de vie, qu’elle représente une activité économique à part entière et qu’elle induit la présence de nombreuses entreprises agro-alimentaires et de laboratoires de recherche, l’agriculture est un secteur essentiel au sein du grand avignon. Les communes appartenant à la Communauté d’agglomération l’ont bien compris et s’attachent à préserver leurs surfaces agricoles.

de demainL'or vert

agriCulTure

Page 13: Grand Avignon Magazine n°9

Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Dossier 13

dossier z agriculture

Quatre grands types de cultures sont représen-tés dans la Commu-

nauté d’agglomération : la viticulture, côté gardois et sur les coteaux d’Avignon ; l’ar-boriculture (vergers de pom-mes, poires, abricots, pê- chers…), notamment à Avignon et à Caumont ; les cultu-res céréalières à Montfavet,

Une production diversifiée et emblématique

L’image du Grand Avignon, c’est bien souvent celle d’un territoire économique dynamique avec son lot d’entreprises, celle de centres commerciaux attractifs et celle d’une offre touristique importante. Pourtant, l’agriculture joue également un rôle essentiel sur le territoire. Si les agriculteurs subissent les aléas de la crise et que leurs surfaces agricoles ont diminué ces trente dernières années face à la pression du foncier, ils n’en demeurent pas moins présents dans le Grand Avignon. On recense ainsi actuellement 579 exploitations sur la Communauté d’agglomération. Et la commune qui en regroupe le plus n’est autre... qu’Avignon. Même si leur nombre a diminué de 37 % depuis 1979, les agriculteurs sont encore 140 dans la cité des Papes. Leurs terres représentent ainsi plus du tiers de la superficie de la ville. Parmi les 12 autres communes appartenant à la Communauté d’agglomération, Rochefort-du-Gard, Caumont-sur-Durance, Saze, Morières-lès-Avignon et Velleron sont celles qui concentrent le plus d’exploitations agricoles.

Velleron ou Saint-Saturnin-lès-Avignon et, enfin, le ma-raîchage sur les terres situées en bordure sud du territoire, irriguées par des canaux et les nappes phréatiques de la Durance.Le territoire s’est ainsi for-gé une identité grâce à des productions emblématiques. On peut citer, entre autres,

ses vignobles d’appellation d’origine contrôlée « Côtes-du-Rhône » et « village » qui participent largement à la renommée du Grand Avi-gnon. Développés avec l’Etat papal à partir du XIVème siè-cle sur le territoire, les Côtes-du-Rhône sont aujourd’hui cultivés dans neuf des treize communes de la Commu-

de demainL'or vert

Page 14: Grand Avignon Magazine n°9

14 Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Dossier

dossier z agriculture

« Les terrains agrico-les façonnent notre territoire, explique

Ingrid Hautefeuille, chef de projet à l’Agence d’urbanis-me de l’aire avignonnaise. Ils améliorent non seulement notre cadre de vie, mais ils jouent également un rôle de prévention face aux feux de forêts, aux inondations car ils limitent l’imperméabili-sation des sols et permettent de maintenir une biodiver-sité riche. » Bien conscient de ce rôle essentiel, les élus du Grand Avignon se sont engagés pour préserver ces surfaces agricoles et stop-per l’hémorragie connue ces

trente dernières années. Car la pression foncière, ajoutée à la crise, a découragé plus d’un agriculteur. Un chiffre illustre parfaitement la si-tuation : entre 2000 et 2005, seuls 12 jeunes agriculteurs se sont lancés dans l’aven-ture. Si la plupart reprennent l’exploitation familiale, com-me Numa Cappeau sur l’île de la Barthelasse (lire page 21), ceux qui ne sont pas is-sus de familles d’agriculteurs ne trouvent même pas de terrains. « Jusqu’à présent, il était plus rentable pour un exploitant à la retraite de lais-ser ses terres en friche dans l’optique où elles pourraient

nauté d’agglomération. Et au total, il existe 237 exploita-tions viticoles dans le Grand Avignon, situées en majorité à Rochefort, Saze et Moriè-res. La viticulture a ainsi per-mis à Avignon de devenir, au fil du temps, la capitale des Côtes-du-Rhône. La ville les célèbre d’ailleurs tout au long de l’année, et plus par-ticulièrement lors du Ban des vendanges ou de la Fête de la vigne et du vin. Des mani-festations à l’impact écono-mique et touristique fort.Autre fleuron du territoire du Grand Avignon : les foins de Montfavet, dont la renommée n’est plus à faire et qui sont encore vendus aujourd’hui dans toute la France.

237exploitations viticoles dans le grand avignon

Des terrains réservés sur le long terme

S U I T E D E L ' A R T I C L E

Une production diversifiée et emblématique

Page 15: Grand Avignon Magazine n°9

Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Dossier 15

« Ces terres que nous préservons maintenant, c’est l’or vert de demain ».Marie-Josée roig, Présidente de la Communauté d’agglomérationon.

passer en zone constructible que de les louer à un jeune agriculteur », poursuit Marlène Créquer, chargé d’étude ur-banisme et paysage. Grâce au Scot (Schéma de cohé-rence territoriale), les besoins en foncier pour permettre le développement du Grand Avignon ont été quantifiés. Et, dans le cadre du Projet d’aménagement et de déve-loppement durable (PADD) approuvé notamment par les élus des 13 communes de la Communauté d’aggloméra-tion, toutes les zones agrico-les ont été définies et fixées pour les 10 ans à venir. « La consommation de foncier va être ainsi divisée par deux », souligne Ingrid Hautefeuille.

Un geste fort de la part de la Communauté d’agglomération, qui s’est engagée à faire co-habiter urbanisation et agri-culture. « Le Grand Avignon participe à l’urbanisation des zones d’activités économiques, précise Marie-Josée Roig, présidente de la Commu-nauté d’agglomération. Mais notre rôle est de le faire en bonne intelligence en respec-tant notre environnement. Aujourd’hui, la crise touche le secteur de l’agriculture, mais nous aurons toujours besoin de terres pour nous nourrir. Ces terres que nous préservons maintenant, c’est l’or vert de demain ».

dossier z agriculture

Page 16: Grand Avignon Magazine n°9

16 Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Dossier

Un impact économique fort

Ce pari pour l’avenir servira non seulement l’agriculture locale mais

également toute l’économie de l’agglomération. En effet, la protection des terres agri-coles est une nécessité pour maintenir la présence des nombreuses industries agro-alimentaires sur notre terri-toire et de tous les emplois induits. Car l’installation de ces entreprises, notamment à Agroparc, n’est pas un ha-sard : la proximité avec les matières premières qu’elles transforment est évidemment un atout décisif.Et le cercle vertueux ne s’ar-rête pas là : à la présence des agriculteurs et des entreprises agro-alimentaires s’est gref-fée celle des organismes de recherches. Outre le Centre technique de la conservation des produits agricoles, on peut citer l’Institut national de la recherche agronomi-que, dont l’une des missions est d’aider à la création de variétés de fruits et légumes résistantes aux agressions,

dans le respect d’une agri-culture durable. L’Inra mène aussi des recherches qui sont au centre des préoccupa-tions mondiales concernant l’inquiétante hausse de la mortalité constatée chez les abeilles (voir encadré).À l’université d’Avignon égale- ment, le laboratoire de phy-siologie des fruits et légumes d’Agrosciences affiche des objectifs ambitieux et d’abord, « travailler avec les agricul-teurs locaux afin de rendre la filière plus compétitive », explique Laurent Urban, professeur au pôle Agros-ciences de l'Université d'Avi-gnon.

« Nos recherches peuvent permettre aux agriculteurs locaux de se démarquer en proposant des produits supérieurs »Laurent urban, Professeur au pôle Agrosciences de l'Université d'Avignon.

dossier z agriculture

Page 17: Grand Avignon Magazine n°9

Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Dossier 17

Le phénomène inquiète toute la communauté scientifique et au-delà. Car l’alarmante hausse de la mortalité des abeilles constatée depuis quinze ans, mais qui s’est largement am-plifiée ces dernières années, pourrait avoir des conséquences dramatiques. « On estime que 80 % de nos aliments ont un rapport avec la pollinisation », explique Yves Le Conte, directeur de recherche et directeur de l'unité Abeilles et environnement à l’Inra, à Avignon. Car la pollinisation permet aux végétaux de se reproduire et, donc, aux fruits d’exister. Autant dire qu’avec la disparition des abeilles, la préservation de la biodiversité et de l’agriculture est menacée. Une course contre la montre a donc débuté pour les trois équipes qui composent l’unité Abeilles et environnement de l’Inra d’Avignon. Car en France, ce qu’on appelle le « syndrome d’effondrement » des abeilles a déjà provoqué la mort de 20 % à 30 % des colonies. « Nous tentons de déterminer quelles sont les causes de cette mortalité », poursuit Yves Le Conte. Car si les pesticides sont montrés du doigt, c’est leur interaction avec d’autres facteurs qui semble causer la perte des abeilles. « Nous avons été les premiers à mettre en évidence que la présence de pesticides combinée à celle d’un champignon, le nosema, est fatal pour les abeilles ». Mais bien d’autres facteurs sont également à l’origine du syndrome d’effondre-ment : le réchauffement climatique, l’arrivée d’un parasite venu du sud-est asiatique, sans oublier nombre de bactéries et virus. Autant de combinaisons mortelles à étudier pour les chercheurs de l’unité avignonnaise, qui multiplient les expé-riences sur les 400 ruches placées dans tout le département du Vaucluse.

Une unité au chevet des abeilles

« On estime que 80 % de nos aliments ont un rapport avec la pollinisation ».

Yves Le Conte, directeur de recherche et directeur de l'unité Abeilles et environnement à l’Inra, à Avignon

Les enseignants-chercheurs souhaitent par exemple déter-miner les facteurs environ-nementaux qui permettent aux fruits et aux légumes de synthétiser plus de vitamines et d’anti-oxydants. En som-me, de décupler les vertus de ses végétaux et d’augmenter leurs bénéfices pour notre santé. « Nos recherches peu-vent permettre aux agricul-teurs locaux de se démarquer en proposant des produits supérieurs », commente Lau-rent Urban en précisant que le laboratoire d’Agrosciences de l’Université d’Avignon « est le seul en France à travailler sur ce sujet ».

dossier z agriculture

Page 18: Grand Avignon Magazine n°9

18 Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Dossier

d’Agroparc est ainsi claire-ment affichée : construire ici l’agriculture de demain.Le rayonnement de ce pôle illustre bien les contrastes de la Communauté d’agglo-mération du Grand Avignon qui, bien que fortement ur-banisée, a su garder son âme agricole. Avec une ville cen-tre dont le territoire com-munal est à moitié « vert », et sa ceinture de villages où

Autant de projets qui favorisent la compéti-tivité et la notoriété du

territoire. Bien conscient de cet enjeu, le Grand Avignon investit d’ailleurs chaque an-née dans le développement d’Agroparc afin d’améliorer son accessibilité et permettre l’accueil de nouvelles entre- prises, soit 7,7 millions d’euros en 2008. La Communauté d’agglomé-ration soutient également le PEIFL (Pôle européen d’inno-vation fruits et légumes), qui regroupe 200 membres (en-treprises, laboratoires et cen-tres de formation), et dont les objectifs sont d’accroître les performances des entreprises agro-alimentaires, le dyna-misme de l’agriculture locale et de favoriser la consom-mation de fruits et légumes auprès du public. L’ambition

L’agriculture de demain

eN CHiFFreS

579 exploitations agricoles dans le grand avignon

237 domaines viticoles dans la Communauté d’agglomération

31 % du territoire du grand avignon sont des terres agricoles

35 % de la superficie d’avignon est composé de terres agricoles,

51 % d’espaces urbanisés et 14 % d’espaces naturels (forêt).

v

v

v

v

les travaux des champs ryth-ment encore le quotidien de nombreux habitants, elle en-tend faire perdurer l’écono-mie de la terre. Et cela n’a rien de passéiste, quand on y convoque les plus récentes technologies.

L’ambition d’agroparc est ainsi clairement affichée : construire ici l’agriculture de demain.

dossier z agriculture

Page 19: Grand Avignon Magazine n°9

Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Dossier 19

L’histoire du Min d’Avi-gnon est étroitement liée à celle de l’agri-

culture du département. Dans les années 60, la structure facilite les échanges entre les producteurs et les acheteurs. A l’époque, le Min se trouve près des remparts et est di-rectement relié au rail pour approvisionner le marché de Rungis et différentes villes de l’Hexagone. Et c’est fina-lement depuis le quartier de Saint-Chamand, où le Min se trouve toujours aujourd’hui,

que les agriculteurs locaux vendent et expédient leurs récoltes. L’activité est telle qu’ailleurs dans l’Hexagone, on surnomme rapidement le territoire de « jardin de la France ». Mais avec l’ouver-ture des marchés, la concur-rence de l’Espagne, et les cri-ses qui touchent le secteur, le Min a dû, lui aussi, s’adapter. Bien que la structure garde sa vocation principale de plateforme de distribution (80 producteurs y viennent tous les jours dès 2h30 pour

Un demi-siècle d’échanges au MinOutil indispensable pour les agriculteurs qui viennent y vendre leur production, le Min (Marché d’intérêt national) vient de fêter ses cinquante ans.

Le Min est aujourd’hui un lieu qui regroupe

140 entreprises et

1500 salariés, pour un chiffre d’affaires global de

300 Me.

vendre aux grandes surfaces, aux restaurateurs et fournis-sent au total 15 départements, l’Europe et le Moyen-Orient), elle est devenue également un lieu de développement pour les entreprises qui peu-vent louer des locaux adap-tés à leurs besoins. Fort de cette évolution, le Min est aujourd’hui un lieu qui re-groupe 140 entreprises et 1 500 salariés, pour un chiffre d’affaires global de 300 Me.

dossier z agriculture

Page 20: Grand Avignon Magazine n°9

20 Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Dossier

Quel est le profil type du lycéen inscrit dans votre établissement ?On a souvent tendance à penser que les élèves inscrits dans les lycées agricoles sont des jeunes en difficulté dans le circuit traditionnel. Si cela a pu être le cas dans le passé ou encore dans d’autres éta-blissements, ça ne l’est pas ici. Nos lycéens sont moti-vés, issus de tous les milieux et font le choix de se tourner vers des filières comme la vi-ticulture, l’horticulture… car ils sont plus sensibilisés à la notion de développement du-rable. Seuls 25 % d’entre eux sont des enfants d’agricul-teurs.

Lycée agricole, « tous nos élèves trouvent du travail »

Ces filières reflètent-elles les besoins de l’agricul-ture locale ?Bien sûr. Notre ensei-gnement est basé à la fois sur un enseigne-ment général mais également beaucoup de cours pratiques : nous avons une exploi-tation agricole où les jeu-nes apprennent à cultiver des productions identiques à cel-les que l’on peut trouver lo-calement : de la vigne sur 6,5 hectares, des vergers (pom-miers, abricotiers, etc.) sur 5 hectares et du maraîchage en plein champs et en serre. Si bien qu’à leur sortie, tous nos élèves trouvent du travail. Certains comme salariés ou chefs de culture dans une ex-ploitation, d’autres dans des coopératives, quelques-uns reprennent la suite de leurs

parents… Il faut savoir que plus de

50 % des agri- culteurs locaux

ont plus de 50 ans : le besoin de renouvel-

lement est donc important. En ce qui concerne nos for-mations dans l’agro-alimen-taire, là aussi tous nos élèves trouvent du travail dans les entreprises locales. C’est un secteur qui recrute énormé-ment et d’ailleurs, avec une quarantaine d’élèves formés chaque année, nous sommes loin de répondre à leur be-soin.

Comment forme-t-on les agriculteurs de demain ?Aujourd’hui, les agriculteurs sont des polytechniciens qui ont au minimum un BTS. Si les difficultés du secteur sont réelles, c’est justement en pé-riode de crise que l’on a besoin d’investir dans la formation et les compétences pour la sur-monter. Nos formations sont polyvalentes : informatique, comptabilité, gestion, marke-ting… et permettent de répon-dre à la demande des consom-mateurs : on réfléchit aux nouveaux systèmes de pro-duction, à la manière de gérer une exploitation plus propre pour l’environnement…

José Gonzalvez est le directeur du lycée agricole François-Pétrarque d’Avignon depuis quatre ans. Cet établissement ouvert en 1968, qui propose des formations générales et technologiques de la seconde au BTS, accueille 270 élèves. Pour lui, les débouchés sont bel et bien importants.

« On réfléchit aux nouveaux systèmes de production, à la manière de gérer une exploitation plus propre pour l’environnement… »

dossier z agriculture

Page 21: Grand Avignon Magazine n°9

Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Dossier 21

Les frères Cappeau cultivent l’originalité

Depuis quatre géné-rations, les Cappeau cultivent les terres de

la Reboule sur l’île de la Bar-thelasse. Pourtant, au mo-ment du passage de témoin entre Bernard, le père, et les deux fils, Numa et Mathieu, ceux-là ont dû vaincre la ré-ticence paternelle. « Le mé-tier est dur physiquement, demande un investissement en temps important, pour des revenus aléatoires », ex-plique Bernard Cappeau. Des conditions qui n’ont pourtant pas ef-frayé les deux trentenaires. Numa, lui, n’avait même jamais imaginé qu’il en soit dif-féremment. Après un Deug de bio-logie, un BTS vi-ticulture, il a fait ses armes pendant six ans comme chef de culture sur un domaine viticole, « en at-tendant de pouvoir reprendre le domaine familial ». Avec une idée en tête : miser sur la vente directe. « Mon père a débuté son exploitation avec de la vigne et des ar-

bres fruitiers. Il a privilégié au début la vente en gros, puis s’est tourné petit à pe-tit vers la vente directe », explique-t-il. « Une option beaucoup plus rentable » pour Numa qui a dédié sa production exclusivement à ce type de vente quand il a repris l’exploitation en 2007. Il profite ainsi de la situation géographique de ses terres pour capter des consommateurs de plus en plus friands de produits

locaux et sains. « Nos clients vien-nent d’Avignon, de Villeneuve, des Angles et de Pu-jaut », précise-t-il. L’exploitation, estampillée Bien-venue à la ferme, accueille aussi des scolaires avi-

gnonnais et des enfants du centre aéré et du camping de la Barthelasse. « Nous travaillons en agriculture raisonnée, dans l’optique de passer en bio. Ici, on privi-légie le rapport humain en expliquant nos techniques de culture, les produits que l’on emploie… ». Et pour satisfaire toujours plus de clients, Numa diversifie au maximum sa production. Fi-nie, donc, la vigne du papa, qui a été remplacée par… 180 variétés de fruits et lé-

gumes ! Tomates à l’ancien-ne, salades, fenouils, melons, pastèques, courgettes, auber- gines, etc. sont cultivés sur 2 hectares qui viennent s’ajouter à 2 hectares d’ar-bres fruitiers. « Nous semons de petites quantités de ma-nière à avoir une offre la plus large possible ».

Après trois années d’exis-tence et une clientèle de plus en plus fidèle, les deux frères envisagent déjà quel-ques investissements dans du matériel comme un trac-teur ou un chariot de labour mais également en augmen-tant leur surface de vergers. « Nous allons aussi mettre en place un « casse-croûte à la ferme » avec une petite res-tauration le midi et un goû-ter », poursuit Numa. Avec son frère, il est conscient qu’aujourd’hui c’est la di-versification et l’originalité de leur offre qui assureront la pérennité de leur entre-prise. Car s’ils ne comptent pas leurs heures, embaucher

n’est pourtant pas à l’ordre du jour. « Notre exploita-tion ne supporterait pas en-core les charges salariales ». Mais, Bernard, le père, n’est jamais loin pour leur donner un coup de main…

Renseignements : Ferme La Reboule au 04 90 85 03 59

« Nos clients viennent d’Avignon, de Villeneuve, des Angles et de Pujaut »

dossier z agriculture

Page 22: Grand Avignon Magazine n°9

Ce ne sont pas les 13 desserts de la table calendale mais les

13 concerts des “Nuits de l'Avent" (1) : première grande manifestation culturelle se déroulant dans l'ensemble des communes du Grand Avignon, ces “Nuits" se veulent à la fois des moments conviviaux - chaque concert sera suivi d'un verre et d'une rencontre avec les artistes - et l'opportunité pour les habitants de prendre conscience de leur territoire. En effet, le Grand Avignon est souvent perçu à travers ses “travaux" (eau et assainissement) ou ses “transports", alors que cet événement culturel d'enver- gure permettra sans doute d'affirmer une identité plus sensible et humaine. “C'est également la possibilité pour la population de découvrir son patrimoine avec des concerts dans les églises ou

Organisées dans les 13 communes du Grand Avignon entre le 26 novembre et le 19 décembre, “Les Nuits de l'Avent" affirment l'identité du territoire à travers des concerts conviviaux. Une occasion à ne pas manquer avant Noël.

des endroits peu connus", souligne Bernard Goudon, le vice-président du Grand Avignon qui porte cet événement. Autre idée force de cette manifestation : mettre chaque commune sur un pied d'égalité, de la ville centre au village rural. Ainsi, à titre d'exemple, Saze recevra le 19 décembre la

vie quotidienne

z C O N C e r t S

"Les Nuits de l'avent" mettent la culture en avant !

22 Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Vie quotidienne

même formation musicale qu'Avignon, la veille.

Choeurs d'enfants Afin de rendre ces “Nuits" populaires et attractives, le répertoire choisi, s'il privilégie la musique sacrée avec Haendel ou Charpentier - Noël oblige - mettra en scène de nombreux choeurs d'enfants, avec une exigence, la qualité accessible à toutes et à tous, puisque ces concerts seront gratuits. Les formations choisies, qui viennent de toutes les régions de France et de Suisse offriront une grande diversité musicale et d'origine (“Heure exquise” à Rochefort autour de la jeune et talentueuse soprane Julie Fuchs, “Variations guatémaltèques" à Saint-Saturnin, “Noëls d'Europe" à Vedène, “De la Provence au vaste monde" à Morières, “Florilège Baroque" aux Angles et Entraigues, …). Au total, sur les 4 week-ends que dureront ces belles promesses de l'Avent, ce sont plus de 280 musiciens et chanteurs que le Grand Avignon va déplacer. Un tour de force culturel qui n'aurait pu être possible sans l'étroite collaboration des communes concernées.

(1) Pour les catholiques, l'Avent est la période précédent Noël où l'on se prépare à la naissance du Christ.

Dates des concertsLe Pontet

Les AnglesJonquerettes

Entraigues-sur-la-SorgueRochefort-du-Gard

VelleronSaint-Saturnin-lès-Avignon

Morières-lès-Avignon Vedène

Villeneuve-lez-AvignonCaumont-sur-Durance

AvignonSaze

« C'est également la possibilité pour la population de découvrir son patrimoine avec des concerts dans les églises ou des endroits peu connus »bernard goudon, Vice-président du Grand Avignon

vendredi 26 novembresamedi 27 novembresamedi 27 novembredimanche 28 novembresamedi 4 décembredimanche 5 décembrevendredi 10 décembresamedi 11 décembresamedi 11 décembredimanche 12 décembredimanche 12 décembresamedi 18 décembredimanche 19 décembre

Page 23: Grand Avignon Magazine n°9

vie quotidienne

" Les 4 saisons et petits motets de Noël ", le vendredi 26 novembre à 20h30 à la salle du Tinel au Pontet.

Sophie Landy, soprane, Prima Musica « Ce festival est un événement de grande envergure, car il n’est pas facile d’organiser 13 concerts avant Noël. C’est une gageure. Pour cet événement, j’ai contacté un ensemble composé d’amis afin que l’on propose un programme adapté. Nous sommes 7 : 2 sopranes, 1 ténor, 1 claveciniste, 1 théorbe (NDLR : un instrument à cordes pincées qui ressemble au luth), 1 viole de gambe. Nous avons choisi un répertoire de musique sacrée adapté à la circonstance. Les 4 saisons de Marc-Antoine Charpentier sont composées sur le texte du Cantique des Cantiques, il en émane une grande sensualité. C’est une musique très vocalisante avec des ornements à la Française. On a eu la chance de créer ce programme à la chapelle royale de Versailles. On ne s’ennuie pas, il n’y a pas de temps morts, c‘est une musique très figurative, même les enfants peuvent venir ».

Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Vie quotidienne 23

SOPraNe, CHeF De CHœUr, DireCteUr MUSiCaL : NOUS aVONS DONNé La ParOLe à qUeLqUeS aCteUrS De Cet éVéNeMeNt.

" Noëls d'Europe ", le samedi 11 décembre à 20h30, salle de spectacle de Vedène

Pascal Baudrillart, chef de choeur, Choeur d'enfants du Conservatoire de Chalon-sur-Saône

« Je suis convaincu de la qualité artistique et humai-ne de ce projet. C'est une excellente idée de diffuser hors de la ville centre, même s'il y a toujours une difficulté à sortir des murs. Pour les Noëls d'Europe, un programme que nous donnons pour la première fois, il y aura une quaran-taine d'enfants et adolescents de 7 à 18 ans. Ce sont des chants de Noël issus de 8 pays d'Europe, harmonisés au départ par Michel Legrand et orchestrés par Armand Midjiani. Le choeur sera ac-compagné d'un quintette de cuivres « Myst’air » composé de professeurs. »

" Variations Guatémaltèques ", le vendredi 10 décembre à 20h30 à La Pastourelle à Saint-Saturnin

Luc Denoux, directeur musical, ensemble vocal Temps Relatif « Nous sommes très heu-reux de participer à cette manifestation, à l'invitation du Grand Avignon. Je suis sensible à cette idée d'une programmation rayonnante, c'est une belle action de l'ag-glomération qui devrait rem-porter le succès attendu. C'est la deuxième fois que notre ensemble vocal - composé de professionnels et de jeunes qui finissent leur conservatoi-re - vient sur Avignon. Nous avions participé en 2009 à un programme de musique sa-crée dans le cadre du Festival à la Fondation Lambert. Ces variations Guatémaltè-ques ? Nous les avons déjà données trois fois. Ce sont principalement des chants sacrés de Noël, des cantiques ou des motets chantés en Es-pagne ou dans le Nouveau Monde. Cette connection avec les musiques de tous les folklores d'Amérique du Sud est matérialisée par les percussions. Le programme est agréable pour les spec-tateurs, on alterne flûte, guitare, percussions, asso-ciées à des chants de style Renaissance ».

"Les Nuits de l'Avent", du 26 novembre au 19 décembre 2010 dans les 13 communes du Grand Avignon. Renseignements et réservation sur Internet, www.lesnuitsdelavent.com ou par téléphone au 04 90 84 48 00

(concerts gratuits)

Page 24: Grand Avignon Magazine n°9

GrandAvMag#8-V.indd 36 23/06/10 15:12:23

sur

le p

ont

! com

mun

icat

ion

Page 25: Grand Avignon Magazine n°9

Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Vie quotidienne 25

z S a N t é

adoptez le réflexe sécurité pour vos déchets de soin

On l’ignore trop souvent, mais les « déchets de soin » à risques infectieux,

comme les seringues par exemple, doivent impérati-vement être stockés en sé-curité puis collectés et éli-minés suivant un processus très strict. Et c’est en premier lieu le malade, dans le cadre de l’auto-médication, ou le professionnel, médecin ou infirmier, qui doit selon le Code de la Santé Publique, s’assurer du respect des pro- cédures à suivre. Des filières de traitement très strictes existent pour les profession-nels de la santé. Les accidents viennent plutôt des déchets de soin des particuliers qui ne sont pas toujours au courant des filières de collecte exi-stantes.Conséquence de cette situa-tion : on déplore encore trop d’agents du service de la col-lecte des ordures ménagè-res qui se blessent avec des aiguilles, jetées dans de sim-ples sacs poubelles ! Mêmes

problèmes avec les déchets de soins déposés dans une bou-teille en plastique et qui arri-vent par erreur sur les tapis du centre de tri du Sidomra à Vedène : là ce sont les per-sonnes chargées du tri qui risquent de se blesser.

La sécurité c’est donc l’affaire de tousPour limiter les risques sanitai-res et les accidents, le Sidomra a mis en place une collecte spécifique et un traitement des déchets de soins à risques in-fectieux pour les particuliers. Toutes les communes vau-clusiennes du Grand Avignon sont concernées, et la quasi-totalité des pharmacies parti-cipe à cette opération exem-plaire mise en place depuis cinq ans.Concrètement, des petits con- teneurs (pas plus gros qu’une boîte à chaussures) sont dépo-sés dans les pharmacies et mis à la disposition des clients, sur présentation de leur ordon-nance prescrivant des produits à risques, ou des soins spéci-fiques. Les patients rapportent ensuite leurs boîtes, dans un

délai maximum de trois mois. Sur le Grand Avignon, 3 600 conteneurs ont été collectés en 2009, soit une progression de 12 % environ sur une an-née. Si ces chiffres sont satis-faisants et encourageants, on note en parallèle une diminu-tion du nombre d’accidents lors de la collecte des ordures ménagères. Mais la mobilisa-tion de tous, professionnels et patients, reste indispensable afin de consolider et amélio-rer encore ces résultats. Alors adoptez les bons réflexes !

Des petits conteneurs sont déposés dans les pharmacies et mis à la disposition des clients.

vie quotidienne

Page 26: Grand Avignon Magazine n°9

z C O L L e C t e D e S D é C H e t S

au Pontet, la collecte évolue pour plus de propretéDepuis le 4 octobre, la collecte des déchets ménagers a évolué grâce à la mise en place de conteneurs individuels gratuits dans les quartiers du Pontet, à l’exception de l’hyper-centre. Une enquête sur la conteneurisation réalisée par la commune du Pontet auprès de ses administrés avait obtenu 82 % de réponses favorables. Alain Cortade, 1er vice-président du Grand Avignon et maire du Pontet explique ce choix.

G.A.M : Pour quelles raisons avez-vous souhaité sup-primer la collecte en sacs plastiques ? Alain Cortade : La mise en place de conteneurs indivi-duels participe à la propreté urbaine et l’hygiène en évi-tant le dépôt, sur le domaine public, de sacs qui peuvent être éventrés par les animaux errants et occasionnent par conséquent des surcoûts im-portants pour notre commu-ne en matière de nettoyage des rues. Par ailleurs, compte tenu de leur capacité, ces conteneurs permettent de ré-duire le nombre de passages hebdomadaires des camions bennes du Grand Avignon, puisque nous n’en avons plus que deux par semaine au lieu de six auparavant. Moins de passages, c’est aussi moins de nuisances pour les habitants le matin et également moins de pollution, à une époque où toutes les collectivités es-saient d’agir concrètement pour préserver notre environ-nement et réduire les émis-sions de gaz à effet de serre.Nous avions la chance de pouvoir mettre en place ces conteneurs dans la majeure partie de nos quartiers, à l’ex-

ception de l’hyper-centre, ce qui n’est pas forcément le cas de toutes les communes. Il ne fallait pas s’en priver.

G.A.M : Ce changement des habitudes a-t-il été bien accepté ? A.C : Nous avons beaucoup misé sur la communication pour faire en sorte que tous les habitants puissent avoir accès à un maximum d’infor-mations. Les ambassadeurs du tri du Grand Avignon ont participé à la distribution des conteneurs auprès de la population et ont réussi à avoir un contact direct, pour expliquer l’opération, avec près de 3 300 personnes sur les 3 700 foyers concernés. Dans la majorité des cas, les crain-tes de la population portaient sur la capacité des conteneurs, jugée insuffisante. Mais il faut savoir que la capacité des conteneurs a été adaptée à chaque famille et qu’elle est largement suffisante, dès lors que chaque foyer pratique le tri des produits recyclables. Cette opération a d’ailleurs été l’occasion pour la Com-munauté d’agglomération de rappeler les consignes de tri. Enfin, les habitants qui

continuent à jeter leurs ordu-res ménagères dans des sacs déposés devant leur domicile sont contactés par le service de la collecte du Grand Avi-gnon. Tous ces dispositifs d’infor-mation devraient rapidement aboutir dans les prochaines semaines à normaliser la col-lecte et l’utilisation exclusive des conteneurs verts qui se-ront les seuls à être collectés.Les premières analyses de retour sur informations font d’ores et déjà état de moins de 0,8% de difficultés d’utili-sation des conteneurs ce qui est une véritable réussite sur un territoire de plus de 1000 hectares et de plus de 18 000 habitants.Les habitants du Pontet, par-ticulièrement sensibles et réactifs aux actions de déve-loppement durable et de pro-tection de l’environnement se sont donc mobilisés pour que cette nouvelle pratique plus écologique de collecte des or-dures ménagères soit un vrai succès. Un bel exemple au sein du Grand Avignon.

vie quotidienne

COLLECTE ET TRAITEMENT DES DÉCHETS

COLLECTE ETTRAITEMENT

DES DÉCHETS

plaquette CollectePontetSect1-V.indd 1-2

9/09/10 10:36:03

alain Cortade, 1er vice-président du grand avignon et maire du Pontet

De gauche à droite, les 4 ambassadeurs du tri et alain Cortade P

Pour tout renseignement sur cette opération, contactez :

v La commune du Pontet au 0 800 032 084

v Les ambassadeurs du tri du Grand Avignon au 04 90 14 88 34 ou 04 90 14 88 31

26 Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Vie quotidienne

Page 27: Grand Avignon Magazine n°9

COLLECTE ET TRAITEMENT DES DÉCHETS

COLLECTE ETTRAITEMENT

DES DÉCHETS

plaquette CollectePontetSect1-V.indd 1-2

9/09/10 10:36:03

Page 28: Grand Avignon Magazine n°9

28 Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Coup de projecteur

coup de projecteur

Avec Bleu Vert, l’éco-construction s’offre une vitrine sur l’agglo

BIO Et NAtUrEL

Page 29: Grand Avignon Magazine n°9

Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Coup de projecteur 29

Société spécialisée dans les cosmétiques bio et naturels, Bleu Vert vient d’inaugurer son nouveau siège sur Caumont. Un bâtiment totalement novateur qui répond à toutes les prescriptions du « Grenelle de l’environnement ».

coup de projecteur

C’est une véritable vitri-ne de l’éco-construc-tion : toiture végétali-

sée, panneaux photovoltaïques (600 m2), pompe à chaleur géo-thermique, utilisation d’enduit de tradition (terre, chaux) et de peinture bio, isolation chanvre-lin, panneaux phoniques, bé-ton brut, VMC double flux, lu-mière à led, phyto-épuration : inauguré début octobre, le siège de l’entreprise de cos-métiques bio Bleu Vert, situé le long de la D900 à Caumont, décline toutes les vertus de l’écologiquement correct. Si on y ajoute un parc paysager de 6 000 m2 – qui va servir de circuit nature –, une can-tine bio pour le personnel, une visualisation en continu de la consommation d’énergie sur deux écrans de télévision et un futur spa, nous sommes ici en plein « Grenelle de l’envi-ronnement ». « Je suis contre le green washing (écoblanchi-ment), qui relève davantage du marketing», souligne Jürgen Debald, le fondateur et PDG de la société. « Je suis plutôt dans une démarche authenti-que, avec une vraie cohérence. Nous avons empilé tous les as-pects environnementaux, c’est ce qui en fait une valeur d’exemple. Ce que je souhaite, c’est que cela soit une source d’inspiration pour d’autres en-treprises ».

Un acteur majeur dans son secteurCréé en 1998, Bleu Vert est un partenaire stratégique du groupe allemand Logocos, avec les marques Logona, Sante, Neobio et aquabio, et distribue aussi les kajals Lakshmi, les savons bio Sodasan, les produits anti-insectes naturels aries et les brosses en bois Kost, en France. Son catalogue contient plus de 1 000 références, ses produits se trouvent dans 1 400 magasins bio en France. Un des points forts de l’entreprise, qui se définit comme « pôle de compétences », réside dans les formations fournies aux revendeurs de ses produits. Bleu Vert SaS emploie 35 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros.

Jürgen Debald, fondateur et PDg de la société

Une démarche cohérente et durableA l’origine de ce projet exem-plaire, il y a une entreprise, Bleu Vert, créée en 1998, acteur historique des cosmétiques bio (1 000 références dans 1 400 magasins, pharmacies et para-pharmacies), dont les bureaux étaient implantés sur deux si-tes, dont l’un assurant la logis-tique de l’entreprise était situé à Châteaurenard. L’idée force était de regrouper les deux. Jürgen Debald et les archi-tectes Jean-François Rougé et André Brunnelle jettent leur dévolu sur un mas de 400 m2 habitable qu’ils vont totale-ment transformer après un an de travaux, avec l’appui de la municipalité de Caumont. « Par choix, par conviction, par expérience, nous avons décidé de nous consacrer aux cosmétiques bio, sans artifices et additifs nuisibles, en cher-chant une harmonie avec la nature, notre nature, au lieu de la violenter. Quoi de plus natu-rel alors d’appliquer le même choix aussi à notre « 3ème peau », le bâtiment dans lequel nous travaillons. C’est une ques-tion de cohérence », explique le

« Ce que je souhaite, c’est que cela soit

une source d’inspiration pour d’autres entreprises. »

Président Directeur Général de l’entre-prise. L’ensemble du bâtiment se décom-pose en trois corps : le mas, qui accueille 400 m2 de bureaux, le vaste bâtiment principal, qui ac-cueille une plate-forme logistique de 1200 m2 et un troisième bâtiment, re-lié au mas, avec une salle des séminaires, un restaurant bio et un futur spa. Le mélange réussi entre la vieille pierre et les matériaux modernes donne un charme particulier à ce site. « Le Vaucluse accueille la vieille noblesse de la bio, il y a une densité très importante d’entreprises liées à la bio dans le secteur du Grand Avignon. Il était normal que nous soyons présents ici ».

Avec Bleu Vert, l’éco-construction s’offre une vitrine sur l’agglo

Jean-François rougé, architecte

Page 30: Grand Avignon Magazine n°9

30 Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Vu de l’intérieur

Contrôles et qualité à 100 %

vu de l’intérieur

eau

Page 31: Grand Avignon Magazine n°9

Contrôles et qualité à 100 %

Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I Vu de l’intérieur 31

Bordées par le Rhône et la Durance, traversées par les Sorgues et par plusieurs canaux, les communes du Grand Avignon disposent de ressources en eau importantes et variées. Et que ce soit à Velleron, Jonquerettes, Le Pontet, Morières-lès-Avignon ou Saze, l’alimentation en eau des 13 communes provient de nappes alluviales du Rhône, de la Durance ou des Sorgues.

L’approvisionnement le plus important concerne les commu-

nes d’Avignon et de Morières- lès-Avignon, soit plus de 102 000 habitants alimen-tés par le champ captant de la Saignone, situé sur Avi-gnon. Mis en exploitation en 1934, avec la construc-tion de la première unité de traitement de l’eau potable, le champ captant de la Saignone est alimenté par la nappe allu-viale de la Durance, qui coule à quelques centaines de mè-tres seulement. Le site, d’une vingtaine d’hectares, est bien protégé naturellement, aucune installation polluante ou hu-maine n’étant située en amont de la nappe phréatique.La vingtaine de forage en ex-ploitation fourni 38 000 m3 d’eau par jour. Ces forages descendent à plus de 20 mè-tres de profondeur, traversant ainsi différentes couches d’al-luvions de la Durance, qui constituent une barrière na-turelle et dépolluante. L’eau pompée dans les forages est ensuite acheminée dans de grands bassins, puis traitée par un apport de chlore gazeux, à hauteur de 0,35 mg/litre : rien à voir avec les 2 mg/litre d’eau de piscine ! L’eau désinfectée est alors envoyée sous pres-sion et redistribuée dans les réseaux ou dans les réservoirs

vu de l’intérieur

d’eau, comme celui du Rocher des Doms à Avignon.Quel que soit le champ de cap-tage, l’eau issue des nappes phréatiques de la Durance est considérée comme dure, bien minéralisée et bien équilibrée : elle est ainsi proche de l’eau minérale de source au point de vue de sa richesse en magné-sium, calcium, potassium ou sodium. Si le calcium, ou cal-caire, présent dans l’eau n’est absolument pas dangereux pour la santé, il contribue au contraire à la croissance et à la protection contre la décalci-fication : l’eau du robinet peut ainsi couvrir de 15 à 25 % des besoins quotidiens en cal-cium.

Comme toute l’alimentation en eau du Grand Avignon, celle pro-venant de la nappe de la Saignone est particulièrement surveillée, et répond aux normes définies par le Ministère de la Santé et par l’Union Européenne. Elle bénéficie de trois niveaux de contrôles :z d’une part le service d’hygiène de la ville d’Avignon effectue plusieurs prélèvements hebdoma-daires en différents lieux chez des abonnés. Ces prélèvements sont ensuite adressés au Laboratoire départemental de Vaucluse, qui effectue toutes les analyses régle-mentaires et recherche diverses bactéries ou sources de pollution possibles.z de leur côté les services de l’exploitant du service de l’eau effectuent eux aussi deux types de prélèvements et de contrôles. Une dizaine de fois par an sont effectués des prélèvements en sortie de forage, ils visent à déterminer la constitution de l’eau avant toute intervention de désinfection. Ils portent, en plus, sur les caractéristiques de l’eau, telle que le calcium, le magné-sium, le potassium, les nitrates ou sulfates…z enfin, les services techniques de l’exploitant effectuent aussi en parallèle d’autres contrôles, soit ciblés, en fonction des quar-tiers ou des zones géographiques, soit portant sur des polluants spécifiques.

L’eau du robinet est le produit alimentaire le plus contrôlé. En 2009, pour les 5 communes d’Avignon, Morières-lès-Avignon, Jonquerettes, Villeneuve-lez- Avignon et Les Angles, pour lesquelles le Grand Avignon est responsable de la distribution de l’eau, ce sont plus de 8 310 analy-ses qui ont été réalisées avec un taux de conformité de 100 %.

elle est ainsi proche

de l’eau minérale

de source au point de

vue de sa richesse en

magnésium, calcium,

potassium ou sodium.

Des contrôles très pointilleux

eau du robinetCode de la eau Santé Publique d'Avignon Evian Contrex

dureté (°F) 30 28,3 154,5pH 6,5 à 9 7,6 7,2 calcium (mg/l) 95 78 486magnésium (mg/l) 31 24 84sodium (mg/l) <=200 15,4 5 9,1potassium (mg/l) 2,1 1 3,2sulfates (mg/l) <=250 93 10 1187chlorures (mg/l) <=250 23 4,5 10nitrates (mg/l) <=50 4,8 3,8 2,7

La qualité de l'eau d'avignon est aussi bonne que celle d'eaux en bouteille réputées.

LA COMPOSITION DE L'EAU D'AVIGNON

Page 32: Grand Avignon Magazine n°9

32 Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I L’écho des communes

Convivialité d’abord, grâce à un village à taille hu-maine de 250 hectares

seulement, dont la moitié en zone verte, alliant plai-nes et coteaux perchés à 120 mètres d’altitude, et offrant une vue superbe sur le Mont Ventoux. L’origine de Jon-querettes est très ancienne et remonterait à l’époque gallo-romaine, où aurait existé un grand domaine agricole. « Cette tradition est en-core bien vivante aujourd'hui, ex-plique le maire Jacky Buis, et le village est tou-jours à dominan-te rurale, bien qu’il n’y ait plus que six vigne-rons installés ici ». D’ailleurs celui qui est maire de la commune depuis 2001, après avoir été 1er adjoint et élu depuis 1971, a vu et a ac-compagné les changements intervenus à Jonquerettes.

Modernité et environnementLa station d’épuration, entiè-rement modernisée et équi-pée d’un procédé naturel par filtration de roseaux, est en cours de mise en service, avec les dernières vérifica-tions. Cette station d’épura-tion permettra de faire face aux nouvelles exigences en matière d’environnement et de développement durable. La commune s’est aussi en-gagée dans l’élaboration de son Plan Local d’Urbanisme, ou PLU. Ce document permet de programmer et planifier

les zones constructibles et les zones à préserver. « C’est une projection sur l’avenir, une réflexion sur ce que nous voulons pour le village et à laquelle les habitants seront associés. Le PLU sera aussi en adéquation avec le Schéma de Cohérence Territoriale (Scot) du bassin de vie d’Avignon », reprend Jacky Buis. En vingt ans la commune n’a cessé de

l’écho des communes z Jonquerettes

La plus petite commune du Grand Avignon, avec ses 1 280 habitants, n’a pas à rougir face à ses voisines, car ici convivialité, modernité, proximité et cadre de vie se conjuguent pour que la vie soit agréable et paisible.

Jonquerettes, un village facile à vivre

en vingt ans la commune n’a cessé de se densifier, tout en conservant son âme de village

H Jacky Buis, maire de Jonquerettes et vice-président du grand avignon

Page 33: Grand Avignon Magazine n°9

Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I L’écho des communes 33

l’écho des communes z Jonquerettes

PrOxiMitéAvec de très nombreuses associations (1) sportives, culturelles ou de loisirs et plusieurs équipements sportifs, la commune offre un panel d’activités et joue la carte de la proxi-mité. Idem pour les services à la personne, avec l’ouverture du Centre Médical Les Pélitènes qui regroupe, dans cette zone d’activités aménagée par la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, une clinique vétérinaire, un dentiste, un médecin acuponcteur, des infirmières et même, des psychomotriciens et ostéopathes ! Le cen-tre devrait d’ailleurs s’agrandir encore afin de recevoir d’autres professionnels et une deuxième zone artisanale devrait voir le jour d’ici quelques années, avec l’aide du Grand Avignon. La plus petite commune d’Avignon, a donc tout d’une grande !

(1) www.jonquerettes.fr

se densifier, tout en conser-vant son âme de village, et deux nouveaux lotissements sont actuellement en cours de livraison. L’objectif est donc de répondre à la demande de

l’écho des communes z Jonquerettes logements, mais en construi-sant en priorité dans les zo-nes creuses situées dans le tissu urbain, tout en y inté-grant des espaces verts pour veiller à la qualité de vie des habitants. L’autre idée force de ce PLU réside enfin dans la préservation des terres agricoles et la mise en valeur des zones sensibles, comme les bords des Sorgues et du canal de Vaucluse, avec des sentiers et des cheminements pour les modes doux. Et pour les plus jardiniers de ses ha-bitants, la mairie planche actuellement sur la création de jardins familiaux locatifs dans des zones agricoles dé-laissées.

Page 34: Grand Avignon Magazine n°9

34 Grand Avignon Magazine I Automne 2010 I N°9 I En un coup d'œil

100 %

2 400176

30 millions

3,5 km

76 %890

C’est le taux de conformité des analyses d'eau potable effectuées sur les réseaux du Grand Avignon en 2009.

Le Grand Avignon vient de mettre en place, à la station d'épuration de Jonquerettes, un traitement des boues par l'intermédiaire de lits

filtrants plantés de roseaux. Rappelons que les boues sont les déchets résiduels issus du traitement des eaux usées. Grâce à l'action des plants

de roseaux, ces boues sont ensuite valorisées en compostage. A terme, la station d’épuration comptera 2 400 plants de roseaux.

C’est le nombre de kms de lignes de transport en commun sur le territoire du Grand Avignon.

C'est le linéaire de canalisation d'eaux usées qui sera nécessaire pour la mise en place du réseau d'assainissement séparatif sur l'île Piot-Barthelasse. Ces travaux qui vont démarrer cette fin d'année et vont se poursuivre durant toute l'année 2011 permettront le raccordement de ce secteur d'Avignon au réseau public et offriront aux habitants de ce quartier un meilleur confort de vie. Coût global : 2,3 M€.

C’est le coût du chantier de mise en conformité et d'extension de la station d'épuration d'Avignon - Le Pontet - Villeneuve-lez-Avignon qui va être livrée à la fin de l'année

76% des habitants du Grand Avignon sont favorables à la création d’un tramway dans l’agglomération (sondage réalisé du 10 au 15 mai 2010 auprès d’un échantillon représentatif de la population des 13 communes – enov research).

C’est le nombre de personnes en parcours d'insertion depuis le 1er janvier 2010 dans le cadre du PLIE (Plan Local pour l'Insertion et

l'Emploi) du Grand Avignon.

en un coup d’œil

Page 35: Grand Avignon Magazine n°9

100 %

Page 36: Grand Avignon Magazine n°9

AP-Les NuitsAvent A4-V.indd 1 3/11/10 12:36:30