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Guide pratique de la rentrée scolaire 2016 La Confédération Syndicale des Familles 53, rue Riquet - 75019 Paris Tél. 01.44.89.86.80 - Fax : 01.40.35.29.52 e-mail : [email protected] - site : www.la-csf.org Septembre 2016

Guide de la rentrée scolaire 2016 - CSF · La réforme des rythmes scolaires 37 Réussir son admission Post-Bac (APB ) 38 Formation en apprentissage 40 ... - Le Cycle 2, cycle des

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Guide pratique de

la rentrée scolaire 2016

La Confédération Syndicale des Familles 53, rue Riquet - 75019 Paris Tél. 01.44.89.86.80 - Fax : 01.40.35.29.52 e-mail : [email protected] - site : www.la-csf.org

Septembre 2016

Nom de l’école : …………………………………………………….

Nom du directeur(rice) : …….……………………………………

Classe de mes enfants : …………………………………………..

Nom des enseignants : ……………………………………………

Date des élections de parents d’élèves : …………………...…

Parents délégués élus : ……………………………………………

………………………………………………………………………….

Numéro de l’accueil de loisirs : …………………………………

Numéro de la garderie : ……………..……………………………

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Mémo

Les zones A, B et C : Pour mémoire, celles-ci ont été modifiées à la rentrée 2015, afin de rassem-bler les habitants d’une même région remodelée par la réforme territoriale et de fluidifier les départs en congés. Zone A : académies de Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Greno-ble, Limoges, Lyon et Poitiers. Zone B : académies d’Aix-Marseille, Amiens, Caen, Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice, Orléans-Tours, Reims, Rennes, Rouen et Strasbourg. Zone C : académies de Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse et Versailles.

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CALENDRIER SCOLAIRE 2016-2017

Vacances Zone A Zone B Zone C

Prérentrée des enseignants

Reprise des cours : Mercredi 31 août 2016

Rentrée scolaire des élèves

Reprise des cours : Jeudi 1er Septembre 2016

Vacances de la Toussaint

Fin des cours : mercredi 19 octobre 2016 Reprise des cours : jeudi 3 novembre 2016

Vacances de Noël Fin des cours : samedi 17 décembre 2016 Reprise des cours : mardi 3 janvier 2017

Vacances d’hiver samedi 18 février 2017,

lundi 6 mars 2017

samedi 11 février 2017, lundi 27 février 2017

samedi 4 février 2017, lundi 20 février 2017

Vacances de printemps

samedi 15 avril 2017, mardi 2 mai 2017

samedi 8 avril 2017, lundi 24 avril 2017

samedi 1er avril 2017, mardi 18 avril 2017

Vacances d’été Fin des cours : samedi 8 juillet 2017

Comme en 2015-2016, les vacances de printemps seront précoces, se dé-roulant, quelle que soit la zone considérée, au mois d’avril. L’idée du gou-vernement était de ne pas les prolonger en mai, comme ce fut le cas du-rant plusieurs années, et d’ainsi éviter la baisse de fréquentation dans les stations de ski.

Autre similitude avec l’an dernier, le pont de l’Ascension est de nouveau généralisé : alors qu’auparavant certaines académies faisaient le pont et d’autres non, il n’y aura pas classe le vendredi et le samedi suivant le jeudi de l’Ascension de mai 2017, tout comme en mai 2016. Attention en revan-che, ce pont ne sera pas renouvelé l’année suivante, où le jeudi de l’Ascen-sion tombera le 10 mai, juste après le 8 mai, également férié.

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Introduction 8 Chapitre 1 : Mieux connaître l’école

L’école maternelle 10 L’école élémentaire 11 Le collège 12 Le lycée 13 Scolarisation des enfants en situation de handicap 15 Chapitre 2 : Place des parents dans l’école

Le conseil d’école 19 Le conseil de classe et le conseil d’administration 20 Les espaces parents 21 Chapitre 3 : La CSF agit avec et dans l’école

Soutien et accompagnement scolaire 25 Union de Parents d’Élèves (UPE/CSF) 26 Quelques conseils pour optimiser les fournitures 27 Chapitre 4 : Boîte à outils pour la rentrée 2016

L’équipement informatique 31 Les aides financières 34 L’assurance scolaire 36 La réforme des rythmes scolaires 37 Réussir son admission Post-Bac (APB ) 38 Formation en apprentissage 40 Des revendications 41 Des acquis 42 Les sigles 43

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Sommaire

Tous les ans, La CSF renouvelle son guide de la rentrée avec TOUT ce qu’il faut savoir lors de la rentrée, mais aussi tout au long de l’année. Nous vous invitons à distribuer ce guide à l’occasion des réunions d’accueil des futurs écoliers et de leurs parents, au moment de la fête de fin d’année scolaire. Un stock se-ra à disposition dès les premiers jours de la rentrée. Ce guide détaille l’ensemble des changements dans l’école. Et ils

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Introduction

sont nombreux depuis 2012 : les Temps d’accueil Périscolaire, le ren-forcement de l’école à 2 ans, la ré-forme des collèges, l’augmentation des effectifs… Toutes les remarques de la part des lecteurs seront les bienvenues dans le but d’améliorer la rédaction et l’usage de ce guide.

Le secteur ÉDUCATION de La CSF

Chapitre 1

Mieux

connaître

l’école

L’école maternelle 10 L’école élémentaire 11 Le collège 12 Le lycée 13 Scolarisation des enfants en situation de handicap 15

Elle accueille les enfants avant la scolarité obligatoire qui dé-bute à 6 ans. Elle peut accueillir les enfants dès 2 ans dans certaines zones géographiques. La classe est adaptée aux besoins de l’en-fant (circulaire Degesco 2012-202 du 18 décembre 2012 – circulaire CSF 22/2016). L’école maternelle est organi-sée en petite, moyenne et grande section, en fonction de l’âge des enfants.

L’école maternelle

Une étape importante de la refondation pédagogique de l’École a été la mise en œu-vre, à la rentrée 2015, du nouveau programme de l’école maternelle. Sa mission principale est de donner envie aux enfants d’aller à l’école pour apprendre, affir-mer et épanouir leur person-nalité.

Les enseignements sont désormais organisés en cinq domaines d'apprentissage : • mobiliser le langage dans toutes ses dimensions • agir, s’exprimer, comprendre à travers l’activité physique • agir, s’exprimer, comprendre à travers les activités artistiques • construire les premiers outils pour structurer sa pensée • explorer le monde

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L'école élémentaire accueille les élèves de 6 à 11 ans. Les enfants sont inscrits à l'école élémentaire à la rentrée scolaire de l'année civile au cours de laquelle ils atteignent 6 ans. L'école élémentaire fonctionne sur 2 cycles et 5 niveaux de classe : - Le Cycle 2, cycle des apprentissages fondamentaux concerne le cours préparatoire et les cours élémentaires 1er et 2ème années. - Le Cycle 3, cycle de consolidation concerne les cours moyens 1er et 2ème

années ainsi que la 6ème de collège. Les livrets scolaires de l'école élémentaire et du collège évoluent à compter de la rentrée 2016 pour ne plus former qu'un livret scolaire commun pour la scolarité obligatoire.

La santé à l’école

Les programmes nationaux définissent dans chaque domaine d’en-seignement les connaissances et les compétences à atteindre dans le cadre des cycles.

Un guide des parents est réalisé par le ministère de l’éducation nationale. Il est disponible sur le site internet du ministère (mis à jour tous les ans) mais vous pouvez aussi vous adresser au directeur de l’école pour en savoir plus.

Le premier bilan de santé obligatoire est réalisé entre 5 ans et 6 ans, en grande sec-tion de maternelle ou au CP. Des examens médicaux sont effectués tout au long de la scolarité. Lorsque les problè-mes de santé ont été repérés, les médecins de l’éducation nationale travaillent en lien avec les parents, les infir-miers et l’équipe éducative afin qu’une prise en charge et un suivi adaptés à l’enfant soient réalisés. Tous ceux qui le souhaitent peuvent rencontrer un méde-cin ou un infirmier.

L’école élémentaire

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EPLE : Les collèges publics sont des Etablissements Publics Locaux d’Enseignement. Ils sont sous la responsabilité du département. Les collèges sont financièrement autonomes : - Ils ont leur propre budget, voté par le conseil d’administration et contrôlé par le département, l’aca-démie et le préfet. - Le département a la charge des bâtiments et de la rémunération des personnels techniciens, ou-vriers et de service (ATOS) et verse une subvention de fonctionnement pour les collèges. - L’État assure la rémunération du personnel éducatif et certaines dé-penses pédagogiques.

Qui est le personnel de l’éducation

nationale

• Le principal et son adjoint • Le gestionnaire • Le CPE (Conseiller princi-

pal d’éducation) • L’infirmier/ère • L’assistant(e) social(e) • Le conseiller d’orientation

Il existe probablement un comité d’éducation à la

santé et à la citoyenneté (CESC) : renseignez-vous !

La réforme des collèges amène de nombreux changements dans l'or-ganisation de ces établissements. Quelques modalités de cette réfor-me :

- la durée hebdomadaire est plafonnée à 26 heures/semaine - chaque établissement alloue de manière autonome 20 % des horaires à du travail en petits groupes, à de l'accompagnement personnalisé (destiné à tous) et à des enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) à raison de 3 h en 6ème et d' 1 h minimum de la 5ème à la 3ème. - de nouveaux cycles : cycle 3, appelé cycle de consolidation (CM1, CM2, 6ème) et le cycle 4 appelé cycle des approfondissements ( de la 5ème à la 3ème ) - une deuxième langue vivante est enseignée dès la 5ème . Pour plus d'informations vous pouvez consulter le site www. education. gouv.fr – collège 2016 tout-savoir-sur-réforme

Le collège

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Le lycée

À l'issue du collège, les élèves peuvent poursuivre leur scolarité dans un lycée d'en-seignement général et technologique ou dans un lycée professionnel. La scolarité y a lieu en trois ans : la seconde, la première et la terminale. Les lycées publics ont un statut d'établissements publics locaux d'enseignement (EPLE). Leur construction et leur entretien relèvent de la région

Le lycée d'enseignement général et technologique Le LEGT comprend trois classes de la seconde générale et technologique, commu-ne aux élèves se destinant à une poursuite d'études dans une des séries de la voie générale ou de la voie technologique, à la terminale dans les différentes séries conduisant à l'examen au baccalauréat. Le baccalauréat : Il sanctionne des connaissances et des compétences de fin d'études secondai-res et constitue le premier grade de l'enseignement supérieur. A ce titre, il permet la poursuite d'études supé-rieures.

La voie générale La voie générale conduit à la poursuite d'études supérieures principalement en université, en classes préparatoires aux grandes écoles ou en écoles spé-cialisées.

La voie technologique La voie technologique prépare à des études supérieures technologiques principale-ment en STS ou en IUT (en deux ans) et permet de continuer une formation plus poussée conduisant à une licence professionnelle ou à un diplôme d'ingénieur.

Le lycée professionnel En lycée professionnel, les enseignements technologiques et professionnels re-présentent de 40 à 60 % de l'emploi du temps d'un élève. Ils sont dispensés sous forme de cours en classe et selon les spécialités en atelier, dans un laboratoire ou sur un chantier. Les matières d'enseignement général (français, mathématiques, his-toire-géographie, sciences, anglais) occupent aussi une place importante. Le lycée professionnel prépare les jeunes qu'il accueille à acquérir un diplô-me professionnel pour s'insérer dans la vie active ou poursuivre leurs études.

Accompagner les élèves au lycée La réforme du lycée a créé de nouveaux dispositifs pour mieux prendre en compte les besoins des élèves : accom-pagnement personnalisé, tutorat, stages de remise à niveau et stages passerelle. D'autres dispositifs sont proposés aux lycéens : • le dispositif de réussite scolaire • les stages d'anglais

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CAP, BEP et baccalauréat professionnel Après la classe de troisième, les élèves qui entrent en lycée professionnel peuvent préparer :

Un certificat d'aptitude professionnelle (CAP) Les passerelles entre l’enseignement professionnel et l’enseignement général et technologique et entre le CAP et le baccalauréat professionnel sont facilitées. Le CAP se prépare en deux ans après la troisième. Il donne accès à un métier précis, en tant qu'ouvrier ou employé qualifié, et a pour principal objectif une en-trée directe dans la vie professionnelle. Il en existe environ 200 spécialités.

Le baccalauréat professionnel Le baccalauréat professionnel se prépare en trois ans après la troisième. Si l’in-sertion professionnelle reste l’objectif prioritaire des élèves de baccalauréat profes-sionnel, la poursuite d’études en BTS tend à se développer. Le certificat d'aptitude professionnelle (CAP)

Le brevet d'études professionnelles (BEP) Le brevet d'études professionnelles a été rénové. En lycée professionnel, sa pré-paration est intégrée au parcours en trois ans du baccalauréat professionnel.

Les lycées des métiers Les lycées professionnels ayant reçu le label "lycée des métiers" proposent des formations dans des secteurs professionnels variés. Ils constituent une voie d'excellence. Les lycées technologiques peuvent aussi recevoir ce label. Les lycées des métiers réunissent plusieurs types de formations et préparent aux diplômes technologiques et professionnels : CAP, BEP, baccalauréat professionnel, baccalauréat technologique, mention complé-mentaire, BTS, licence professionnelle. Ils développent des relations étroites avec le monde professionnel et les partenaires locaux.

Ressources financières et gestion Les lycées sont financièrement autonomes. L'État assure la rémunération du personnel autre que technicien, ouvrier et de service et certaines dépen-ses pédagogiques. Les lycées ont leur propre budget, voté par le Conseil d'administration et contrôlé par la collectivité territoriale, l'académie et le préfet. L'agent comptable et le chef d'établissement sont responsables de l'exécution du budget.

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Lexique : AVS : Auxiliaire de vie scolaire CAPA-SH : Certificat d'aptitude pro-fessionnelle pour les aides spéciali-sées, les enseignements adaptés et la scolarisation des élèves en situa-tion de handicap CDAPH : Commission des droits et de l'autonomie des personnes han-dicapées ITEP : Institut thérapeutique, éduca-

tif et pédagogique MDPH : Maison départementale des personnes handicapées PASS : Pôle d’accompagnement à la scolarisation des élèves sourds PPS : Projet personnalisé de scolarisa-tion SESSAD : Service d'éducation spéciale et de soins à domicile ULIS : Unité localisée pour l'inclusion scolaire

Scolarisation des enfants

en situation de handicap

PARCOURS

• L’équipe éducative de l’école propose un projet de prise en charge de l’enfant. Les parents peuvent saisir la MDPH (1).

• Un enseignant référent accompagne la mise en œuvre du PPS pendant toute sa scolarité (il pourra toutefois changer en cours de scolarité).

• La MDPH accueille, informe et aide les élèves handicapés et leurs familles.

• La CDAPH fait partie de la MDPH. Elle prend les décisions d'orientation. Elle propose un PPS à la fa-mille.

• L'équipe de suivi de scolarisation ( ESS ) se réunit au moins 1 fois par an, ce suivi est or-ganisé par l' enseignant référent.

• Un élève handicapé peut être scolarisé comme tout élève de droit commun dès 3 ans, (2 ans dans certaines communes)

(1) http://www.mdph.fr/

Pour aller plus loin Un numéro Azur "Aide Handicap École" a été mis en pla-ce par le ministère en août 2007 et s'inscrit dans la lignée de la loi du 11 février 2005 qui considère que tout en-fant est de droit un élève. Aide Handicap École 0810 55 55 00 (communication facturée au tarif d'un appel local) du lundi au vendredi, de 9 heures à 17 heures

[email protected]

Sur le site du Ministère de l’Education Nationale ou Eduscol http://eduscol.education.fr/

Accueil du portail Personnalisation des parcours Handicap

La Loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances définit le handi-cap comme « toute limitation d'activité à la vie en société du-rable ou définitive due à une altération physique, mentale ou trouble de la santé invalidant. » L’art. 19 précise que « Tout enfant présentant un handi-cap est inscrit dans une école la plus proche de son domi-cile qui constitue son éta-blissement de référence. »

Chapitre 2

Place

des parents

dans l’école

Le conseil d’école 19 Le conseil de classe et le conseil d’administration 20 Les espaces parents 21

Le Conseil d’école

�Les parents élus y représentent l’ensemble des familles, pour faire part de leurs questions et défendre leurs intérêts.

�Le Conseil d’Ecole a pour but d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves.

CHAQUE PARENT, ÉLU OU NON, A SA PLACE DANS L’ÉCOLE

Place des

parents

Tout parent peut se présenter sur une liste pour se faire élire « représentant élu des parents d’élèves ». Les parents élus sont des interlocuteurs privilégiés. Il existe un lieu d’informations, de débats et de décisions : le Conseil d’Ecole.

Se réunit 3 fois/an en fin de trimestre

Le numérique se fait une place à l’école. Un outil dont il faut s’emparer avant qu’il nous dépasse. Renseignez-vous sur les e n s e i g n e m e n t s e t méthodes dans votre école, mettez-vous à la page avec La CSF.

19

Place des

parents

Tout parent peut se présenter sur une liste pour se faire élire « représentant élu des parents d’élèves ». Les parents élus sont des interlocuteurs privilégiés !

Le Conseil d’Administration (CA) Le Conseil de classe

- Il adopte le projet d’établisse-ment, le budget et le règlement intérieur

- Il donne son accord sur le pro-gramme de l’association sporti-ve

- Il délibère sur les questions re-latives à l’hygiène, la santé et la sécurité

- Il donne son avis sur les princi-pes de choix des manuels et ou-tils pédagogiques, sur la créa-tion d’options et de sections, etc.

- Il délibère sur les questions liées à l’accueil et à l’informa-tion des parents d’élèves et les modalités générales de leur par-ticipation à la vie scolaire.

- Il examine les questions péda-gogiques, participe à l’orienta-tion des élèves mais n’a pas de rôle de décision.

- Les 2 parents délégués d’un conseil de classe sont désignés par les responsables de listes de parents élus, même s’ils ne sont pas eux-mêmes élus.

- Siègent au conseil de classe, 2 élèves délégués, les ensei-gnants, le chef d’établissement, éventuellement le CPE et le conseiller d’orientation…

- Les parents élus y représentent l’ensemble des familles pour fai-re part de leurs questions et dé-fendre leurs intérêts.

Bo du 25 août

CHAQUE PARENT, ÉLU OU NON, A SA PLACE DANS LE COLLEGE

Se réunit 3 fois/an en fin de trimestre

Se réunit 3 fois/an

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21

Les espaces parents

⇒ Un lieu pour les parents élus et non élus DANS l’école/le collège

⇒ Mieux connaître et comprendre l’école

⇒ Penser les projets et les mener ensemble

⇒ Se rencontrer entre parents d’élèves

⇒ L’importance de ces lieux a été rap-pelée par le Ministre de l’Éducation nationale dans une circulaire (15/10/2013)

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1) Contactez le responsable de l’établissement, ou une associa-tion pour discuter ensemble de l’usage de cet espace parents. 2) Prévoir un responsable voire un animateur. Il n’est pas forcé-ment membre d’une fédération de parents d’élèves mais il peut ap-partenir à l’une d’entre elles, ou se faire accompagner par une asso-ciation de parents ou de quartier. 3) Ce lieu pourra avoir différentes thématiques définies au préala-ble :

- Café des parents pour discussions informelles - Réunions sur des thématiques : inviter les enseignants pour

communiquer sur le bien-être des enfants (continuité entre ce que vit l’enfant à la maison et à l’école)...

- Ateliers parents/enfants - Etc.

4) Il faut aussi se poser la question de la fréquence et du moment le plus adapté pour ces rencontres : tous les jours pour un café ? De temps en temps pour une réunion ou pour un moment de détente ? Pendant la classe ou après ?

Conseils

Chapitre 3

La CSF agit

avec et dans

l’école

Soutien et accompagnement scolaire 25 Union de Parents d’Élèves (UPE/CSF) 26 Quelques conseils pour optimiser les fournitures 27

25

La CSF et l’Accompagnement Educatif et Scolaire

La CSF anime des actions d’accompa-gnement éducatif et scolaire (AES) prenant en compte toutes les dimen-sions de la vie des familles et des jeu-nes.

Les actions AES mais aussi l’entraide sco-laire ont toutes un socle commun : l’ap-prentissage des devoirs et des leçons. Cela correspond avant tout aux souhaits des parents, des enfants et bien souvent celui de l’école. La CSF s’attache à propo-ser d’autres activités et en nombre. Les sorties culturelles pour les collégiens et lycéens, les jeux et les projets collectifs pour les primaires en sont l’illustration. Ces projets permettent aux enfants le plus souvent après l’heure dédiée aux de-voirs, d’imaginer, de créer et parfois d’apprendre autrement.

D’autres dispositifs ou structures propo-sent un accompagnement de même natu-re que celui de La CSF. Prenez contact avec votre CSF locale (voir carte-chapitre 3)

Les autres actions d’accompagnement

L’aide éducative au collège Les collèges proposent des actions d’aide éducative en dehors des heures de clas-se. Les jeunes y participent sur la base du volontariat et avec l’accord de la fa-mille.

Les APC A l’école élémentaire, des Activités Péda-gogiques Complémentaires (APC) , sont mises en place depuis la rentrée 2013 dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires. Ces activités sont proposées aux élèves qui éprouvent des difficultés.

Elles peuvent aussi les accompagner dans leur travail personnel ou leur proposer toute autre activité prévue par le projet d’école. Ces activités placées sous la responsabili-té des enseignants, sont gratuites et effec-tuées en dehors du temps d’enseigne-ment. Elles nécessitent de recueillir l’ac-cord des parents ou du représentant légal de l’enfant. Le secteur privé marchand La CSF attire l’attention des familles sur les offres diffusées dans les médias concernant des cahiers de soutien et d’exercices, des cours de soutien scolaire. Même si le crédit d’impôt est mis en pla-ce, les services sont payants. Pour bénéfi-cier des 50 % de réduction d’impôts ou d’un crédit d’impôt, le soutien scolaire doit être dispensé exclusivement au domi-cile du contribuable. Cette réduction est consentie au titre de l’emploi d’un salarié à domicile. CONSEILS Bien réfléchir avant de contracter un cours de soutien : une fois engagé, il est trop tard pour y renoncer. Sauf en cas d’ensei-gnement privé à distance pour lequel on dispose d’un délai de réflexion de 7 jours.

Soutien et accompagnement

scolaire à l’école et au collège

Attention à la peur de l’é-chec scolaire : avant de pren-dre une décision, parlez-en à vo-tre entourage et renseignez-vous auprès de différentes personnes : enseignants, associations de quar-tier,… ils vous aideront à évaluer le besoin de votre enfant et à choisir la meilleure solution.

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Pourquoi une UPE ?

Pour que toutes les familles aient leur place dans les écoles, les col-lèges et les lycées. Pour défendre certaines valeurs et pratiques : laïcité, solidarité, ré-flexion globale, accueil et proxi-mité. Pour que les parents trouvent des lieux possibles où ils peuvent être écoutés, débattre, élaborer des ac-tions, porter des revendications. C’est une démarche syndicale, en-racinée dans l’histoire des familles populaires.

Fonctionnement de l’UPE-CSF au sein de La CSF

L’UPE CSF est une entité autonome au même titre qu’une section. Elle est membre de l’UD du département dans laquelle elle se trouve. Son ori-ginalité est donc d’appartenir à une organisation familiale, implantée sur un quartier, qui défend et représente toutes les familles dans leur globali-té. L’UPE-CSF désigne un de ses mem-bres pour la représenter au sein de la section locale ou au sein de l’U-nion Départementale. L’UPE fait le lien avec les actions menées par La CSF, locale, départementale ou natio-nale et y participe éventuellement. Cela permet à la CSF au niveau lo-cal de prendre en compte les be-soins des familles et ainsi de por-ter plus largement des revendica-tions.

Union de Parents d’Elève (UPE/CSF)

En tant qu’adhérents de La CSF, les membres de l’UPE-CSF peuvent bé-néficier de formations locales ou nationales, ainsi que de tous les services proposés par l’UD.

Avec les enfants, dès la fin de l’année scolaire on peut : ♦ Trier, tester, récupérer les

fournitures de l’année passée.

Avec la liste on peut : ♦ vérifier dans les fournitures

demandées, s’il en reste de l’an dernier.

Limitons les dépenses et soyons écologiques

Les premiers prix

Les produits bas de gamme sont sou-

vent de qualité médiocre, ils ne résis-

tent pas au temps, et il faut les rache-

ter quelques mois plus tard… les pro-

motions n’existeront peut être plus !

Les lots Trop importants, ils risquent de ne pas être entièrement utilisés.

Pourquoi ne pas se regrouper entre fa-milles pour les acheter ?

Le cartable et la trousse

Si possible acheter des

articles de qualité pour qu’ils

servent plusieurs années.

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Quelques conseils pour optimiser les fournitures

Les calculatrices

6ème 4 opérations. De 5 à 10 €

Lycée Programmable,

alphanumérique, graphique.

De 50 à 80 €

4ème Avec fonctions

trigonométriques. De 15 à 20 €

Achats sur internet Pour l’achat des manuels d’occasion sur internet, soyez vigilants à l’année d’édition, pour qu’elle corresponde bien à la demande.

Le prix est parfois plus élevé que dans les bourses aux livres. Les frais de port peuvent alourdir fortement le coût final.

Chapitre 4

Boîte à outils

pour la

rentrée 2016

L’équipement informatique 31 Les aides financières 34 L’assurance scolaire 36 La réforme des rythmes scolaires 37 Réussir son admission Post-Bac (APB ) 38 Formation en apprentissage 40 Des revendications 41 Des acquis 42 Les sigles 43

Les ordinateurs fixes

Les « ordinateurs de bureau » (Unité Centrale + Clavier + Souris) restent une valeur sûre car ils permettent des usages et des connectiques multiples (+ périphériques fixes). Avec un écran plus grand, un vrai clavier et une souris, ils offrent un plus grand confort d’utili-sation au quotidien, et restent moins chers qu’un ordinateur portable, à caractéristiques égales.

Il faut prévoir un budget entre 350 et 700 €.

Ces ordinateurs orientés multimédia répondent parfaitement à une utilisation en famille.

Si votre utilisation régulière englobe des jeux vidéo récents ou un usage poussé de l'Inter-net, une carte graphique plus complète et un processeur plus puissant peuvent s’avérer utiles.

Votre budget grimpera vite à 800 €, voire beaucoup plus.

Les PC portables sont de plus en plus performants alors que leur prix diminue, c’est plu-tôt une bonne nouvelle. Si vous ne disposez pas d’un espace suffisant ou si vous devez déplacer souvent votre or-dinateur, préférez effectivement ce type d’équipement. Pour un usage essentiellement bureautique (traitement de texte, tableur, internet), l’inves-tissement commence aux environs de 350 €. Si votre besoin en mémoire est plus important (montage vidéo, retouche photo,…), une carte graphique performante, avec mémoire « dédiée » et non « partagée », s’avèrera né-cessaire. Le processeur devra lui aussi être capable de répondre rapidement. Il vous en coûtera au moins 800€. Autres critères à prendre en compte : L’écran est un élément important du confort d’utilisation. Privilégiez un format 16/10, adapté au visionnage de DVD. Le portable doit être léger. Il doit disposer d’une autonomie supérieure à 2 heures.

L’équipement informatique

La baisse des prix du matériel informatique est indiscutable. Mais la première règle reste simple : choisir selon votre utilisation ! C'est votre usage quotidien qui doit déterminer l'achat d'un PC fixe, d'un ordi-nateur portable ou d'une tablette tactile. ATTENTION, les ordinateurs « premiers-prix » sont vite limités en capacité ou en compatibilité avec les nouveaux logiciels. Vous risquez de vous retrouver rapidement bloqué. Attention également aux unités centrales vendues seules et auxquelles il faut ajouter écran et parfois clavier et souris !

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Pour mieux comprendre…

Selon l’utilisation que vous souhaitez faire de votre ordinateur, certains éléments sont à regarder particulièrement : Le processeur : c’est le cerveau de la machine : Core i3 ou i5 (INTEL) ou FX 4x00 ou 6x00 (AMD) offre une bonne performance. La carte graphique : produit l’image affichable sur l’écran. Si l’ordinateur doit être utili-sé régulièrement pour des jeux, il est nécessaire qu’elle soit puissante. Attention : ce n’est pas la quantité de mémoire mais le GPU qui détermine les perfor-mances. Le choix est d’autant plus important pour un PC portable que la carte ne se change pas ! La connectique regroupe toutes les technologies de liaison et de transmission •Port USB / Port Firewire : permet de raccorder l’ordinateur aux périphériques (clavier, souris, imprimante, appareil photo,…) •Port DVI et VGA : permet de raccorder l’écran à l’ordinateur •Port S-vidéo : permet de connecter l’ordinateur à la télévision •Port HDMI : remplace les sorties TV classiques, permet de brancher un téléviseur HD La mémoire vive (RAM) est l’espace de stockage des données lors de leur traitement. La mémoire dédiée est la mémoire embarquée dans la carte graphique. La mémoire partagée est la mémoire RAM que la carte graphique utilise si sa mémoire dédiée est insuffisante.

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Les Ultrabooks sont des ordinateurs portables la fois très légers et très rapides au démar-rage. L'innovation est dans le format avec des machines ultraplates (maximum 2 cm !) et performantes avec un Internet et un accès aux mails facilité. S’ils sont aussi souvent moins bruyants que les portables classiques, en revanche leur prix en est encore nettement supé-rieur, de 800 à 1500 € pour moins d’équipements. Les tablettes tactiles sont des écrans qui s’utilisent sans clavier comme un smartphone. Les prix sont très variables (de 100 à plus de 1000 €) mais attention à la qualité ! Les PC Hybrides regroupent les caractéristiques d’un PC classique et d’une tablette tactile. L’écran et le clavier peuvent se détacher. Combinant les avantages des ordinateurs (confort d'un clavier et puissance d'un ordinateur) avec la facilité de transport et d'utilisation de la tablette, ces hybrides sont même désormais équipés de processeurs type PC pour un usa-ge bien plus poussé que sur une tablette seule. Problème : l'autonomie ! Côté budget, bien réfléchir à l’utilisation car c’est vite le grand écart (280 à plus de 1000 €)

Développement des espaces numériques de travail (ENT) à l’école

La généralisation des ENT et le développement d'interfaces (de type E-Lyco ou Pronote) permettent le suivi de la vie scolaire et le partage de données (devoirs, notes, cours, ou-tils pédagogiques…).

Il s’agit d’un véritable « bureau virtuel » qui permet : • Pour l’enseignant, de préparer des séances de cours, d’y associer des documents

informatiques à destination des élèves et de les insérer dans un emploi du temps,… • Pour l’élève, de consulter son cahier de texte en ligne ou d’accéder à des ressources

pédagogiques en ligne,… • Pour un parent d’élèves, de consulter les résultats scolaires de son enfant, de décla-

rer une absence,…

La mise en ligne très régulière des informations par les enseignants est un facteur clé pour que l'utilisation par les familles soit réelle, mais une fois la pratique acquise, les pa-rents peuvent, en partie, suivre la scolarité des élèves.

Pour la prise en main par les familles, un Guide d'Utilisation, une réunion d'information, une formation, sont indispensables et pas toujours proposés.

Parents, demandez les auprès de l’équipe pédagogique ou des parents délégués élus !

Tous les claviers d'ordinateurs

portables n'offrent pas le même confort

de saisie : n'hésitez pas à

tester avant l'achat !

Pour un usage prolongé : l'autonomie de la batterie sera un élément primordial tout comme la luminosité et le contraste de l'écran.

Si vous saisissez beaucoup de

chiffres, veillez à ce que le portable soit équipé d'un pavé

numérique.

Restez fidèle à votre besoin, vous n'avez

pas forcément besoin d'un PC ultra performant !

Pour surfer sur Internet, la performance dépendra moins de votre ordina-teur que de la vitesse de débit de votre connexion internet.

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Autre périphérique : l’imprimante peut s’avérer nécessaire pour imprimer des travaux scolaires de l’enfant (parfois déjà dès le collège). Si vous avez besoin de scanner et co-pier, une multifonctions sera un bon investissement. Là encore, ne vous laissez pas em-barquer par un marché grisant, mais gardez le cap sur vos besoins réels ! Les imprimantes « jet d’encre » sont moins chères à l’achat mais plus chères à l’usage (coût des cartouches et fréquence de renouvellement) que les imprimantes laser. Cepen-dant pour un usage occasionnel, elles suffisent largement. Privilégiez un modèle à cartouches séparées qui permettra de ne changer que la cartou-che épuisée. En entrée de gamme, vous en trouvez entre 40 et 70 €.

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D’autres aides sont possibles :

bourse d’enseignement d’adapta-tion, bourse au mérite, fonds so-ciaux des collèges et des lycées, fonds social des cantines, fonds social de l’intérim… Des collectivi-tés locales, des comités d’entre-prise peuvent également vous ai-der. Renseignez-vous auprès de leurs services.

Les aides financières

ARS (Allocation de Rentrée Scolaire) Versée sous conditions de ressources Enfants de 6 à 18 ans au moment de la ren-trée. • 363.00 € pour un enfant de 6 à 10 ans • 383.03 € pour un enfant de 11 à 14

ans. • 396.29 € pour un enfant de 15 à 18

ans. Pour les plus de 16 ans : l’ARS sera versée en même temps que les autres. Si vous avez un seul enfant, renseignez-vous auprès de votre CAF pour savoir si les droits sont ouverts.

Bourse des collèges (année 2016-2017)

Versée sous conditions de ressources. Le montant varie en fonction de la tran-ches : 84 € ; 231 € ou 360 € par an. Les bourses sont versées en trois fois. Elles induisent une assiduité de l’élève sinon risque de retenues. Pour les demi-pensionnaires la bourse est déduite de la facture de cantine, sauf deman-de contraire auprès du principal.

Bourse des lycées (année 2016-2017)

À compter de l’année scolaire 2016-2017, elles se déclinent en 6 échelons, en fonction des ressources de la ou des personnes assu-mant la charge de l’élève et du nombre d’en-fants à charge. (Sous conditions de ressour-ces) Le montant annuel de la bourse varie en-tre 432 € pour le premier échelon et 918 € pour le sixième échelon. Ce montant de bourse est versé en trois fois (à chaque tri-mestre). À noter : - Prime d'entrée uniquement pour les

classes de première ou de terminale : 217,06 €

- Prime de Qualification : supprimée, son montant a été intégré au calcul de la valeur du nouveau système de bourses nationales de lycée.

- Prime d'Internat : 258,00 € - Prime d'équipement : 341,71 €

Nouveau - Une bourse spécifique pour les 16-18

ans qui reprennent leurs études. Cette bourse est composée d'une prime

fixe qui s'ajoute à la bourse de lycée. Au total, le montant annuel versé est au moins de 1 000 € par an. Elle est versée en 3 fois.

Simulation possible sur internet : www.education.gouv.fr/bourses-de-college www.education.gouv.fr/bourses-de-lycee

Allocations Familiales L'allocation forfaitaire

pour les enfants de plus de 20 ans ⇒ l'un de vos enfants doit avoir 20 ans et être déclaré à votre charge ; ⇒ vous devez avoir reçu les allocations familiales pour au moins 3 enfants le mois précédant son 20ème anniversaire. ⇒ Si vous remplissez ces conditions, vous recevrez l'allocation forfaitaire de 81,87 € / mois jusqu'au mois précédant ses 21 ans. L'allocation forfaitaire vous sera versée automatiquement. Attention, si votre enfant travaille, il ne doit pas gagner plus de 893,25 € net par mois.

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Fonds social des collèges et lycées

Pour les cantines

Il permet à tous les élèves de fréquenter la cantine de leur

établissement scolaire

Comment l’obtenir ? En s’adressant au chef d’éta-blissement ou à l’assistant(e) social(e). Les familles reçoivent une aide afin de payer tout ou partie des dépenses liées aux frais de restauration. Les bénéficiaires et le montant de l’aide sont déterminés par la communauté éducative (CPE, assistant de service social, in-firmière...) Toute personne participant à l’étude du dossier est tenue à la discrétion.

Les aides financières

Fonds social des collèges et lycées

Pour les dépenses liées à la scolarité

Pour qui ? Pour les familles, les élèves confrontés à des situations dif-ficiles pour assumer des dépen-ses liées à la scolarité (transport, sorties scolaires, matériel professionnel, sportif, manuels scolaires, voire même des dépenses de santé...) Comment ? Il faut demander un dossier au chef d’établissement, à l’assis-tant(e) social(e). Ce dossier est transmis anonymement à une commission qui statue. � Les montants et les condi-

tions d’attribution varient se-lon les établissements. N’hé-sitez pas à vous renseigner.

Qu’est-ce qu’une assurance responsabilité civile ? C’est un contrat qui couvre, entre au-tres, les dommages causés à autrui par un membre de la famille.

L’assurance scolaire

Elle garantit les dommages qu’un élève pourrait occasionner à un tiers mais aussi ceux qu’il pourrait subir. C’est une assu-rance facultative qui peut être indispen-sable dans certaines circonstances.

Assurance scolaire : obligatoire ? � NON, pour les activités scolaires obli-

gatoires inscrites dans l’emploi du temps de l’élève (par ex : les sorties scolaires obligatoires sur le temps scolaire)

� Néanmoins, le temps de la pause méri-dienne n’est pas un temps scolaire, l’assurance est exigée pour ce temps.

Que comporte l’assurance scolaire ? - une garantie responsabilité civile (dommages causés) - une garantie accident corporel (dommages subis) Selon la formule retenue par les parents : � assurance scolaire : pour les activités scolaires et le trajet entre le domicile/école, aller/retour. � assurance extra scolaire : 24/24 h en tout lieu et sur toute l’année y compris pendant les activités de loisirs et pendant les vacances.

Assurance multirisque habi-tation : Dans votre assurance multirisques habitation (MRH), la partie garantie responsabilité civile est comprise. La plupart des assureurs proposent égale-ment une extension pour la garantie individuelle accident.

Garantie Accidents de la Vie : Si vous avez souscrit à une assurance Accident de la Vie : contactez votre assurance pour voir si elle couvre vo-tre enfant, et s’il est couvert en cas d’accident à l’école et/ou pour les ac-tivités extra scolaires.

Enseignement professionnel : Pour les jeunes en enseignement profes-sionnel, les conditions d’encadrement doivent être précisées dans une conven-tion signée entre établissement scolaire et entreprise.

Pour l’assurance responsabilité civile deux démarches possibles : - le chef d’entreprise souscrit une res-ponsabilité civile. - le chef d’établissement contracte une assurance couvrant la responsabilité civi-le de l’élève.

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Quelques conseils �Bien lire vos contrats per-sonnels et prendre contact avec votre assureur

�Regarder de près les franchises et les risques couverts

�Déclarer l’accident le plus rapi-dement possible : vos droits sont alors ouverts

�Conserver le double de toutes les pièces justificatives

�En cas de changement d’école, prévenir votre assureur

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Les Temps d’Activités Périscolaires (TAP) sont obligatoires depuis 2014 pour tou-tes les écoles. L’évolution des nouveaux rythmes scolaires avec les Temps d’Acti-vités Périscolaires est :

• Positive pour le Ministère de l’Educa-tion Nationale et un certain nombre d’écoles, d’intervenants, d’enfants, de parents…

• « Mitigée » pour les communes qui doivent les mettre en place.

Le journal Le Monde du 4 septembre 2015 relève que : « Beaucoup de parents et d’enseignants conservent le sentiment d’une réforme obtenue à marche forcée. Une réforme qui n’est pas la même par-tout sur le territoire et qui reste à stabili-ser ». Analyse de La CSF : des résultats contrastés

Points positifs Plus d’enfants touchés, plus de famil-les satisfaites. Plus de 3 millions d’enfants bénéficient des T.A.P. à la rentrée 2016 contre moins de 1 million en 2013. Beaucoup d’enfants ont désormais accès à des pratiques enrichissantes et de qua-lité. Près de 80 % des communes estiment que les nouvelles activités périscolaires contribuent à l’enrichissement culturel, à l’épanouissement et au mieux vivre en-semble des enfants. Près des 75 % des communes se disent très satisfaites ou satisfaites des nou-velles activités périscolaires proposées aux enfants.

Près de 95% des communes estiment que les enfants sont heureux de prendre part aux nouvelles activités périscolaires. (sources UNAF 2015) La ritualisation du temps à l’école et des transitions entre les différents moments est indispensable pour aider l’enfant (notamment les 3-6 ans) à construire ses repères dans le déroulement de la jour-née.

Points à améliorer Des locaux pas toujours suffisants, même si les écoles peuvent être utilisées. Une coordination encore inefficiente. Le personnel d’encadrement est très varié. Cette variété peut être une richesse mais elle peut aussi amener des tensions, des conflits dans les équipes. Ce sont des « petits jobs « pour lesquels le recrutement et l’engagement sont diffi-ciles. Une information claire et régulière des parents, utile pour que cette organisation des temps de vie scolaire et périscolaire soit pleinement partagée par toute la com-munauté éducative.

La réforme des rythmes scolaires

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Un seul site regroupe désormais toutes les informations relatives aux formations de l’enseignement supérieur : http://www.admission-postbac.fr/ Les pré inscr ipt ions à ces formations se font désormais sur ce site en organisant les vœux des élèves. Que permet le site APB ? • accéder à des informations sur

les formations qui participent à la procédure

• effectuer des recherches sur des formations

• s e r e n s e i g n e r s u r l e s établissements (liens avec leurs sites)

• émettre des vœux de poursuite d’études

• suivre son dossier La candidature se décompose en 4 étapes : 1/ Inscription électronique autour du 20 janvier au 20 mars : ouvertu-re du dossier d’inscription et saisie des vœux (36 maximum) Saisie du n° INE/BEA (10 chiffres + 1 lettre : il figure sur le relevé de note des épreuves anticipées du baccalauréat) Attribution d’un n° de dossier APB et d’un code confidentiel : Il faut les noter précieusement car ILS NE SERONT AFFICHES A L’E-CRAN QU’UNE SEULE FOIS.

Réussir son admission Post-Bac (APB)

2/ Validation des vœux par le candidat • de janvier à début avril : constitu-

tion et envoi des dossiers de candidature

Le dossier de candidature pour cer-taines formations : en ligne + transmission par voie électronique. Pour d’autres formations : consti-tuer un « dossier papier » • + envoi par voie postale • 20 janvier au 10 juin : classement

des vœux par ordre de préférence sans autocensure en fonction de ses souhaits, de son projet de poursuite d’étude, de son projet professionnel. (les vœux restent modifiables pendant toute cette période). A aucun moment les é t a b l i s s e m e n t s n ’ o n t connaissance de l’ordre des vœux émis par le candidat.

3/ Proposition d’admission entre le 8 juin et le 19 juillet : proposit ions d’admission et réponses du candidat. Cette étape qui se décline en plu-sieurs phases est délicate. Lors-qu’une proposition d’admission est faite cela annule définitivement TOUS LES VŒUX de rang inférieur (puisque l’on a obtenu un vœu que l'on a mieux classé). Il est donc très important de respecter le délai de

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réponse imposé, sous peine d'éli-mination automatique de la procé-dure. Il faut se référer au guide pour bien comprendre les différentes réponses possibles, certaines sont irréversibles. 4/ Inscription administrative au-près du centre de formation ayant accepté la candidature : calendrier variable fixé par les établisse-ments.

Attention notamment aux dates limites de dépôt de l’inscription définitive. Chaque établissement a ses propres règles. NOUVEAUTE : APB met en place un numéro vert pour aider les lycéens dans leurs démarches. Des conseillers accueilleront les demandes des jeunes toutes les après-midi au 0800 848 037.

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A partir de 16 ans (jusqu’à 25 ans) un jeune peut apprendre un métier en al-ternant stages en entreprise et cours en CFA (Centre de formation de l’ap-prenti).

Trouver une entreprise En questionnant son entourage, Pôle emploi, la mission locale, le CIO, la chambre des métiers, le CFA.

Signer un contrat Le contrat doit être signé avec l’em-ployeur entre le 15 juin et le 15 no-vembre*. L’employeur s’engage à inscri-re le jeune au CFA. L’employeur doit être titulaire d’un diplôme du secteur profes-sionnel concerné et avoir 3 années d’ex-périence. Le contrat doit être écrit et enregistré auprès de la chambre consulaire dont dépend l’entreprise ou à la DIRECCTE si l’employeur est une association ou une profession libérale non inscrite au RCS. C’est en général un CDD de 2 ans avec une période d’essai de 2 mois. Il peut être résilié par une des deux par-ties pendant Les 45 premiers jours en en-treprise. * le formulaire se trouve à la chambre de commerce ou la chambre des métiers. Il peut également être saisi en ligne.

Temps de travail/congés : • 35 heures hebdomadaires. Le temps de

la formation est inclus. • L’apprenti a droit à 5 semaines de

congés par année pleine (1er juin au 31 mai suivant).

L’apprenti bénéficie d’un congé pour pré-paration d’examen de 5 jours ouvrables pour réviser (le salaire est maintenu).

L’apprenti bénéficie des mê-mes droits que les salariés de l’entreprise Si le jeune a moins de 18 ans : • 2 jours de repos consécutifs par se-

maine • durée du travail n’excédant pas 4,30 h

de suite suivies d’une pause de 30 mi-nutes minimum

• travail de nuit interdit (entre 22 h et 6 h)

• Pas plus de 8h par jour dans la limite de 5h par semaine, sauf dérogation

En cas de problèmes, quels re-cours ? • Problème concernant la formation :

contacter l’inspecteur d’éducation na-tionale au service académique de l’Ins-pection de l’apprentissage.

• Problème concernant le droit du travail : contacter l’inspecteur du travail.

• Problème d’atteinte aux moeurs : contacter la préfecture.

Dans tous les cas de figure, le CFA doit être l’interlocuteur des familles.

Allocation logement S’il est locataire, l’apprenti peut percevoir l’allocation logement.

Formation en apprentissage

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Des revendications

- Gratuité des transports de la maternelle au lycée.

Restauration scolaire - Harmonisation des tarifs et des tranches de la cantine en fonction des revenus et de la composition des ménages sur l’en-semble du territoire. - Facturation des seuls repas consommés, conditionnée à la présentation d’un justifi-catif d’absence. - Mensualisation du paiement. -Accessibilité de la cantine à tous les en-fants scolarisés.

Sorties et voyages - Dotation de l’État aux établissements pour permettre à tous les élèves d’effec-tuer les sorties (classes de découvertes). - Remplacement des enseignants de collè-ge et de lycée pendant leur absence lors-qu’ils encadrent les sorties scolaires.

Stages dans le secondaire - Prise en charge par l’Etat des frais de sta-ge obligatoire. - Application de la circulaire 2000-095 de-mandant aux établissements de recher-cher les entreprises.

TVA - TVA à taux réduit sur les fournitures sco-laires.

Activités périscolaires - Gratuité des TAP - Encadrement dans le cadre des TAP (réforme des rythmes scolaires) qu’en ac-cueil de loisirs : - Un adulte pour 10 (maximum) enfants de moins de 6 ans. - Un adulte pour 14 (maximum) enfants de plus de 6 ans.

Allocation de rentrée scolaire (ARS) - Modulation de l’ARS selon le niveau de scolarité. -une revalorisation des plafonds de res-sources d’attribution de l’ARS - ouverture du droit a l’ARS du CP à la Terminale quel que soit l’âge de l’enfant.

Revenu d’Autonomie Jeune - Mise en place du RAJ (Revenu d’Auto-nomie pour les Jeunes

Enseignement supérieur - Revalorisation des aides au logement. - Exonération de la taxe d’habitation pour les étudiants. - Suppression des frais d’inscriptions complémentaires et des frais de concours. - Revalorisation des bourses et des pla-fonds. - Versement de la bourse dès le 1er mois d’étude. - Encadrement des loyers sur tout le terri-toire.

Manuels scolaires et équipe-ments des filières techniques et professionnelles - Uniformisation des dotations de l’État (via les régions) à tous les lycées pour le prêt des manuels, de l’équipement infor-matique, technique et professionnel.

Transports scolaires

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Des acquis

2004 : Multiplication des aides régionales et des équipements professionnels en lycée. 2008 : Modulation de l’ARS 2012 : la revalorisation de 25 % de l’ARS 2014 : versement automatique aux élèves de plus de 16 ans 2015 : ARS versée aux élèves handicapés de plus de 6 ans maintenus en maternelle, sous conditions de ressources

1970 : Circulaire sur le prêt des manuels en collège.

1974 : Création de l’ARS pour les boursiers.

1988 : Versement de l’ARS fin août.

1993 : Revalorisation de l’ARS (1500 F).

1996 : Création des fonds so-ciaux des collèges, des lycées, des cantines.

2001 : Doublement de la pri-me d’équipement dans l’ensei-gnement professionnel.

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Les sigles

DASEN : Directeur Académique des Services de l’Éducation Na-tionale

DDEN : Délégué Départemental de l’Education Nationale

ECLAIR : École, Collège, Lycée pour l’Ambition, l’Innovation et la Réussite (remplacé par REP+)

EPLE : Etablissement Public Lo-cal d’Enseignement

FLE : Français Langue Etrangère

FSE : Foyer Social Educatif

IA : Inspecteur d’Académie

IEN : Inspecteur de l’Education Nationale

MDPH : Maison Départementale des Personnes Handicapées

PEDT : Projet éducatif territorial

PPS : Projet Personnalisé de Scolarisation

RASED : Réseau d’Aide Spéciali-sée aux Elèves en Difficultés

REP : Réseau d’Éducation Priori-taire

TAP : Temps d’accueil périsco-laire

UPE/CSF : Union de Parents d’Elèves/CSF

UPI : Unité Pédagogique d’Inté-gration

AEEH : Allocation d’éducation de l’Enfant Handicapé

AES : Accompagnement Educa-tif et Scolaire

APC : Activités Pédagogiques Complémentaires

ARS : Allocation de Rentrée Scolaire

ATOS : Agent Territorial Ou-vrier et de Services

ATSEM : Agent Territorial Spé-cialisé des Ecoles maternelles

AVS : Auxiliaire de Vie Scolaire

BCD : Bibliothèque, Centre Do-cumentaire

CAP : Certificat d’Aptitude Pro-fessionnelle

CAPP : Centre d’Adaptation Psycho-Pédagogique

CLA : Classe d’Accueil (collège)

CLIN : Classe d’Initiation pour Non francophone (école élé-mentaire)

CLIS : Classe d’Intégration Sco-laire

CMPP : Centre Médico-Psycho-Pédagogique

CPE : Conseiller Principal d’E-ducation

CVL : Conseil de la Vie Lycéen-ne

BULLETIN D’ADHESION A retourner à votre association locale qui prendra contact avec vous

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CSF LOCALE

Illustrations : Manon NAUTON et Aurélie DEKEYSER

Confédération syndicale des familles 53, rue Riquet - 75019 Paris - Tél. 01.44.89.86.80 - fax : 01.40.35.29.52

e-mail : [email protected] - site : www.la-csf.org