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2001-2002

GUIDE DE LA TRIBU - numéro 1

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Ancienne parution du site http://www.latribudelille.org

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2001-2002

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Restaurantde spécialités tunisiennes

Chez BhouriCuisine typique

et faite à la maisonpar le patron

13, rue Royale59800 Lille

Tél. 03 20 55 01 20

Ouvert tous les jours,midi et soir (jusqu’à 23 h)

Sauf le lundi.2001-2002

L’association de la Communauté Noire

de Lille-Métropole et environsL’Association de la Commu-nauté Noire (ACNLME), quia vu le jour il y a quelquesmois, s’est donné pour butde promouvoir la culture etles activités du monde noir. Elle édite, à Lille, le premierguide thématique régional“La Tribu”, regroupant leschefs d’entreprise, artistes,écrivains, associations etautres membres de l’Afri-que noire, de sa diaspora etde ses sympathisants quiparticipent à la vie de lacité.

19, rue Henri-Kolb, 59000 Lille.

Tél. 03 20 57 86 46 (après 17 h)

ou le président de l’Associationau 06 73 18 52 92.

Site internet : www.multimania.com/latribudelilleE-mail : [email protected].

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V ous en aviezentendu parlerdepuis des mois.

Le voilà ! Le premierrépertoire lillois de la

Communauté Noire est làentre vos mains.

Ce ne fut pas sans difficultés : je vous invite à lire à ce sujet l’excellent article“Aidons-nous” d’Emmanuelle Pontié, directriceadjointe de la rédaction du mensuel AfriqueMagazine (Groupe jeune Afrique), qui a su si bienmettre en évidence les contradictions qui agitentnotre communauté et dont nous faisons, en règlegénérale, toujours les frais.

Ada Bessomo, un jeune journaliste au talent desplus prometteurs, a su, lui aussi, déceler les“Beautés” de notre entreprise et de son par-cours. Merci de sa précieuse collaboration.

Il convient de rendre un vibrant hommage à celleset à ceux qui ont toujours cru en notre projet devouloir répertorier les associations, chefs d’entrepri-se, artistes, écrivains, sportifs et autres membres del’Afrique noire et de sa diaspora, participant active-ment au tissu économique de la vie de la cité, dansla métropole lilloise et parfois bien au-delà...

Au chapitre des éloges et des remerciements, jepense d’abord et tout particulièrement aux mem-bres du conseil d’administration de notre associa-tion, qui n’ont jamais voulu baisser les bras,Elhadji Fall et Djiby Ngom, sans lesquels “LaTribu” ne serait pas ce qu’elle est devenue aujour-d’hui : une réalité, un projet abouti, tant sur lepapier que sur Internet.

Que Claire de Montardy, artiste peintre promiseaux plus grandes galeries, conceptrice graphiquede campagnes publicitaires pour des marquesnationales prestigieuses et dont la notoriété necesse de s’étendre, soit mille fois remerciée. Ellenous a soutenus, sans faille, dès le début. On luidoit nos pages de couverture.

Que Aurélie, Michaël et Gaëtan, de l’InstitutEuropéen de Gestion, qui nous ont apporté leurjeune expérience, soient aussi remerciés, toutcomme Allisson Maigret, à qui l’on doit les si per-tinentes invitations au voyage à bord de “La

Pirogue” et vers “Le Farafina”.

Merci à Serge Mbarga, jeune webmaster créatif,d’avoir mis en ligne sur le Web “La Tribu”. Lisez,par ailleurs, ses réflexions sur “Mon grand-oncle“et découvrez son “awalé” en ligne.

L’adresse de consultation de notre site est :http://www.multimania.com/latribudelille

Vous pourrez aussi nous écrire. Notre e-mail est :[email protected]

Que soient particulièrement remerciés aussi tousles amis non-Africains de “La Tribu” qui ont sou-haité faire partie de cette grande famille que nousavons constamment appelée de nos vœux et qui,sous le signe de la fraternité, figurent dans ceguide en tant que membres bienfaiteurs. Ils ontsu nous témoigner leur confiance dès la créationde notre association.

Il est possible que certains membres actifs denotre Communauté n’apparaissent pas danscette première édition de “La Tribu 2001”. Nousles invitons à prendre contact avec nous pour pré-parer dès maintenant “La Tribu 2002”.

Nous avons toujours cru en la capacité de notreCommunauté Noire - Africains, Antillais et mem-bres de la diaspora - de pouvoir présenter lemeilleur d’elle-même. Nous souhaitons que cerépertoire métropolitain soit toujours le refletd’une communauté plus solidaire, plus unie, etqui croit en sa volonté d’innover, d’entreprendreet d’être actrice, tout en gardant ses spécificités,de sa propre réussite !

Louis VARDON

“La Tribu” est le bulletin culturel de l’Association de la Communauté Noire

de Lille Métropole et environs.

Loi 1901. JO 61-2-09092000-635.

Siège Social : 19, rue Henri-Kolb. 59000 Lille.Tél. 03 20 57 86 46 ou 06 73 18 52 92.

Responsable de la publication : L. Vardon.

Dépôt légal : 3ème trimestre 2001.

Pages de couverture : Claire de Montardy.

Conception graphique des pages intérieureset impression : www.losfeld.be

Croire en nos capacitésLe mot du président

de la Communauté Noire

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CROIRE EN NOS CAPACITÉS : le mot du Président 3

LES BEAUTÉS DE LA TRIBU, par Ada BESSOMO 5

ALIMENTATION 6

AIDONS-NOUS, par Emmanuelle PONTIÉ (Afrique Magazine) 7

ART ET ARTISANAT 8

ASSOCIATIONS 10

BARS 20

COIFFURE - COSMÉTIQUES 29

CONSULATS A LILLE 31

CRIME CONTRE L’HUMANITÉ : la traite négrière et l’esclavage 35

DANSES 38

DISCOTHÈQUES 39

DISQUES ET VIDÉOS 40

GROUPES MUSICAUX 41

HISTOIRE : le chevalier Saint-George, le “Mozart” noir 42

INTERNET ET JEU TRADIONNEL : Mon grand-oncle 43

MÉDIAS : Presse et radio 45

MÉDIAS : Radio et télévision 47

RESTAURANTS 50

SPORTS 55

TISSUS 56

VOYAGES 57

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V oici un moment que ces mur-mures courent. A belles jam-bes, à Wazemmes, à Fives, à

Villeneuve-d’Ascq, à Roubaix.

Racontant tous la même histoire invrai-semblable. Bientôt, bientôt, tout bien-tôt ! Un guide, quoi ! Un répertoire,quoi donc ? Une somme, sans blague !“La Tribu” paraîtra. Des commerçants,des artistes, et tous ces gens qui agis-sent dans les environs – sans toujoursavoir pignon sur médias – seront révé-lés. Viendra enfin La Tribu : des nomsde restaurants, d’associations, de dan-seurs qui, portés par le même élanferont moins l’anonymat, donnerontplus de vaillance à leurs activités.

Les murmures ont cessé. A leur place,les chuchotements.

C’est compliqué de nos jours une tribu.D’abord, parce que c’est pas “tendan-ce”. Si tu avais choisi, Louis, toi et lesautres, un nom comme village, on s’yserait peut-être mieux retrouvé. Le villa-ge se vend très bien en ce moment. Ades additions du genre “planétaire, glo-bal, total”. Mais “La Tribu”…

Très belle idée !

Elle aura permis de trier dans les solida-rités, de connaître les intérêts immé-diats et les intérêts d’opérette de la“communauté”. Ce qui est offert “àl’œil” est intéressant. Très intéressant.“La Tribu” aura demandé quelquesefforts francs sonnants. Ce qui estporté à domicile est intéressant. Trèsintéressant. “La Tribu” a demandé quechacun manifeste l’envie de voir paraît-

re ce guide. “La Tribu” est bien le Bottinle plus complet des acteurs commer-ciaux de la métropole.

Youyous donc ! En hommage à desmois entiers de collecte acharnée d’a-dresses, de fonds, de bonnes volontés.Hommage à l’aboutissement de l’im-pensable, au rêve réhabilité. Youyousde soulagement. Youyous de la lucidi-té : ce n’est pas avec la foule qu’on fait“La Tribu”. Celle-là est une masse quipeut même, pour dire comme l’hommedu “Cahier d’un retour”, être “cettefoule qui ne sait pas faire foule”. Celle-ci, “La Tribu“, indique que des person-nes savent se reconnaître une originecommune. Origine qui leur donne aussiune culture commune. Des directionsd’actions identiques. Est-ce bien le caschaque fois qu’il s’agit de couleur depeau ?

La participation enthousiaste des autrescommerçants lillois enflamme le souve-nir de ce nègre, Kongo, Congolais, partipréserver quelque part ses rêves devilain utopiste. Mes chères dames, chersmessieurs, vous auriez beaucoup aiméle funambule qu’il était. C’était un sor-cier comme on en voit très peu. Tenez,pour tout vous dire, il a eu une phrasede ce genre : “Je ne me sens pas lié parla nationalité. Quand on me dit que jesuis négro-africain, je réponds que jesuis un négro-humain” !

Un sorcier, je vous dis !

Ada BESSOMO

Les beautés de la tribu

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A LILLE“BELLE ÉTOILE”

Cosmétiques (mèches, perruques, défri-sant…) ; alimentation (piment, légumes,etc.).Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 20h.96, rue Jules-Guesde.Tél. 03 20 15 87 89. (Métro : Wazemmes).

“ALIMENTATION BALIAN”

Cosmétiques et alimentation.24, rue d’Iéna.Ouvert le lundi de 14h à 19h ; du mardi au samedi de 10h à 20h ; dimanche de 10h à 19h.

“DÉLICES D’OUTRE-MER”

Produits exotiques (Martinique,Guadeloupe, Réunion)Marché de Wazemmes ; étalage 15.Ouvert du mardi au dimanche de 9h à 13het le samedi après-midi de 14h à 19h.(Métro : Gambetta).Tél. 03 20 97 98 95 ou 03 20 21 15 55.

“LA PLANTATION”

Traiteur de produits antillaisVente à emporter - Organisation de réception. Ouvert de mardi à vendredi de 10h à 14h30 et de 18h à 21h ; samedi de 10h à 20h ; dimanche de 9h à 14h30.4, rue du Marché.Tél. et Fax. 03 20 40 09 63. (Métro : Gambetta). CB.

“SAVEURS DU MONDE”

Traiteur de spécialités africaines et créoles.14, rue de l’Hôpital-Militaire.

A LILLE-FIVES“LA SAVANE”

Produits français et exotiques.280, rue Pierre-Legrand.Tél. 03 20 04 08 83. (Métro : Marbrerie).

A ROUBAIX“AFRICA”

Alimentation, cosmétiques(mèches, perruques, défrisant) ;CD et cassettes…141, rue de l’Alma. 59100 Roubaix.Ouvert tous les jours de9 h à 19h, ferméles jeudi et dimanche. Tél. 03 20 27 42 10.

ET ENCORE…“DANS LES GRANDES SURFACES”

Quelques produits tropicaux, fruits, épices,boissons (bières, liqueurs, rhums * ) sont en vente dans les rayons de CarrefourEuralille, Cora, Super M au Croisé-Laroche. On n’y trouve pas, en général, de spécialités et de produits africains, saufopérations promotionnelles.

* L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

Le monde du jazzCharlie Parker

Créateur du style du style " bob ", l’Afro-Américain Charlie Parker a reçu le surnom de " feu follet ". A 15 ans, il commença à gagner sa vie en jouant

du saxo. Ce grand du jazz est mort le 12 mars 1955.

Alimentation

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Aidons-nous !

V us de loin, les Africains ont pourréputation d'être solidaires, de s'ai-der en cas de besoin, de se serrer

les coudes. On parle souvent, et à justetitre, de ces enfants perdus pris en chargepar le groupe, qu'il s'agisse d'une voisineou d'un parent lointain. On célèbre leursens du devoir envers leur prochain, quiconsiste à ne jamais laisser quelqu'un mou-

rir de faim dans une communauté, ou enco-re leur gestion exemplaire des personnesâgées. On reconnaît aussi leur soutien encas de décès ou de difficulté financière ren-contrée par un proche. Ces élans de géné-rosité, plus que louables, sont peut-être l'a-panage du continent, mais se retrouventplus généralement dans toute société tradi-tionnelle qui n'a pas atteint un stade dematurité propice à la réussite individuelle. Ilest probable que la même solidarité en casde pépin se rencontre dans un petit villagepaumé des alpages suisses, dont la poignéed'habitants se serrera les coudes au premiermalheur. Dans toute économie de survie, le

réflexe est de tendre la main. En revanche,dans une société développée, fondée sur lesprincipes du capitalisme; l'atitude africaine,tout à coup, se distingue des autres: Sansvéritable explication, la sacro-sainte entrai-de se change en défiance redoutable enversles proches. Là où des Asiatiques ne feront,en gros, que des affaires prospères entreeux, un Togolais ne s'associera jamais avecun Camerounais, ni un Sénégalais avec unSénégalais. Pourquoi ? Mystère et boule degomme. Jamais un Africain n'investira dansle projet d'un Africain, sauf s'il est de safamille proche et qu'il a l'allure d'un petitfrère à soutenir, retombant irrésistiblementdans le système d'entraide traditionnel sus-cité. Je n'ai pas souvenir que les Européensse méfient à ce point des Européens, ni lesAméricains des Américains, ni les

Australiens des Australiens. L'Africain,lui, préfèrera se faire escroquer par un

Coréen plutôt que de faire confiance àl'un des siens. C'est curieux. On peutsupposer qu'il est pourtant plus àmême qu'un autre d'évaluer les qualitésou les défauts d'un partenaire de soncontinent. À force de se défier de sesfrères, il handicape sérieusement les

capacités de sa société à se développer. Sil'on ajoute que, malheureusement, lesOccidentaux qui choisissent de s'associeravec des Africains ne sont pas légion nonplus... Ie calcul est vite fait. Or, en businessaussi et surtout, la solidarité est drôlementimportante. Qui croira en vos projets si vousn'y croyez pas vous-même ? Personne !

Extrait du n°186 de mars 2001 du mensuel AFRIQUE MAGAZINE,

57 bis rue d’Auteuil, 75016 PARIS. Avec l’aimableautorisation d’Emmanuelle PONTIÉ,

directrice adjointe de la rédaction.

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AFRIQUE“ARTISANS DU MONDE”

Des produits authentiques pour une solidarité Nord-Sud.

Artisans du monde, c’est plus qu’une chaî-ne de magasins, c’est aussi une associationqui sensibilise l’opinion publique aux dés-équilibres des rapports Nord-Sud. Des équi-pes de bénévoles organisent des exposi-tions, des conférences-débats et des cam-pagnes d’information.

42, rue Esquermoise. 59000 Lille.

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h.

Tél. 03 20 06 03 12.

“MISS ÉBÈNE”

Objets d’art importés d’Afrique de l’Ouest :Sénégal,Cameroun, Côte d’Ivoire,Burkina Faso, Mali.

Ouvert du mardi ausamedi de 10h à 19h.

37, rue Saint-Nicolas. 59000 Lille.

Tél. 03 20 30 01 03.

“BEKANTIE”

96, rue Esquermoise. 59800 Lille.

Tél. 03 20 52 65 11.

“AUTOCHTONE INTERNATIONAL”

2, Centre Artisanal Bernard-Palissy, rue de l’Égalité. 59160 Lomme.

Tél. 03 20 00 84 55.

ANTILLES“MAISON CRÉOLE”

Chantal Charlemagne est une authentiqueHaïtienne installée dans le Vieux-Lille. Danssa jolie boutique, tout invite au dépayse-ment. Chantal veut aussi présenter le côtépositif de l’art haïtien. Peintures, objets dedécoration, tôles peintes, fers découpéssont en provenance directe d’Haiti.

Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à12h30 et de 14h30 à 19h. Fermé le lundi.

17, rue des Vieux-Murs, (Place aux Oignons).59000 Lille.

Tél. 03 20 63 21 60.

Art et Artisanat

Association d’art en voie de constitution souhaite que toute les personnes intéressées

par la création de patchwork de style africain se fassent connaîtreau : 06 09 96 18 56.

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AssociationsPrès d’une centaine d’associationsd’Afrique et des Antilles existent dansla métropole lilloise. Cela témoigne dela vitalité de la communauté noiredans notre région. Si un certain nombre de ces associations nous ontcommuniqué leurs adresses et l’objetde leur existence, un grand nombred’autres apparaissent ici avec unique-ment leur nom. Il appartient auxresponsables de ces associations denous communiquer leur nouvelleadresse et un résumé de leurs activitéspour que nous puissions compléter utilement ce répertoire, lors de sa prochaine parution. Merci d’écrire à :

“La Tribu” ACNLME (Mise à jour des associations)

19, rue Henri-Kolb, 59000 Lille.

ASSOCIATION DE LA COMMUNAUTÉ NOIRE

DE LILLE-MÉTROPOLE ET ENVIRONS

L’Association de la Communauté Noire(ACNLME) s’est donné pour but de promou-voir la culture et les activités du monde noir.

Elle édite, à Lille, ce premier guide théma-

tique régional “La Tribu” regroupant les

chefs d’entreprise, artistes, écrivains, asso-

ciations et autres membres de l’Afrique

noire, de sa diaspora et de ses sympathi-

sants qui participent à la vie de la cité.

19, rue Henri-Kolb 59000 Lille. Tél. 03 20 57 86 46 (après 17 h).

ou le président de l’Association au 06 73 18 52 92.

Site internet : www.multimania.com/latribudelille

e-mail : [email protected]

ASSOCIATION SOCIALE CULTURELLE ETSPORTIVE LE SALSERO LILLE-WAZEMMES

Les “Salseros” organisent des manifesta-tions festives, sportives et culturelles où laconvivialité règne et où l’on prend plaisir às’amuser utilement. Les actions ponctuellesfont aussi partie de la vie de l’association,comme les envois vers le Sénégal de livres etmatériels scolaires. Grâce aux tournois, auxsoirées dansantes, aux concerts, aux repas,aux ventes d’art, les rêves deviennent peu àpeu des réalités, telle la bibliothèque inau-gurée en janvier 2001 au Salsero. La fêtereste au cœur des préoccupations : les “10heures de Wazemmes”, avec des rencontressportives, une kermesse, un festival demusique, sont organisées chaque année, aumois de juin, par les membres bénévoles.

19 rue Henri-Kolb, 59000 Lille. Tél. 03 20 57 86 46.

AIDE ET SOLIDARITÉ DE L’AFRIQUE

Association à but humanitaire.

521, avenue de Dunkerque. 59160 Lomme.

ASSOCIATION AFRICAINE POUR LEDÉVELOPPEMENT DES ÉCHANGES

ÉCONOMIQUES ET CULTURELS

Développer les relations économiques etculturelles entre la France et l’Afrique.

19/11 rue d’Ogier-de-Bousbecque. 59200 Tourcoing.

AFRO ART

L’association Afro Art a été créée en 1991.Son objectif est de produire et réaliser desfilms audiovisuels et cinématographiques.

En 1991, l’association a produit un docu-mentaire de 26 minutes sur les jeunesdemandeurs d’asile politique zaïrois, “L’Exilde la Rumba Rock”, primé au festival de

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Associationsl’Acharnière. Ensuite, attiré par la musiquetraditionnelle du Nord de la France, l’asso-ciation a coproduit deux vidéos de chansonspicardes avec des artistes comme SimonColliez. En 1994, Afro Art a produit“SiGUI”, documentaire de 52 minutes quiaborde les conditions de création et de pro-duction de la world music par les musiciensafricains. Le film a été diffusé sur PlanèteFrance et internationale.

Actuellement, l’association produit et réaliseun magazine culturel africain, “SANGO”,diffusé sur Canal 9 Télévision.

301, avenue des Nations-Unies. 59100 Roubaix.

Tél. 06 65 04 23 86. Fax 03 20 45 06 17. e-mail : [email protected]

ARTS ET MEDIAS D’AFRIQUE

En 1992, l’association “Arts et médiasd’Afrique” voit le jour, à l’initiative d’unTchadien, Nocky Djedamoun, et d’uneIvoirienne, Naïmoura Coulibaly, installés àLille et soutenus par un petit groupe d’amisafricains et français. Leur objectif : créer unfestival consacré à toutes les facettes de lacréativité négro-africaine, avec une prédo-minance marquée pour la littérature.

La préoccupation de ces rencontres sera decontribuer à une large diffusion des œuvresde ces artistes, mais aussi de susciter uneréflexion sur le développement de l’Afrique.Ce sera Fest’Africa, qui deviendra très vite,loin de tout folklore, l’un des carrefoursentre la vie culturelle du Nord-Pas-de-Calaiset les créateurs africains.

9 / 2, Petite rue de l’Alma Rés. Alma-Jacquet. 59800 Lille.

Tél. 03 20 06 21 59. Fax. 03 20 06 21 45.

e-mail : [email protected]

Site internet : www.nordnet.fr/festafrica

ASSOCIATION INTERCULTURELLE ET D’ENTRAIDE DE LILLE

321 / 104, rue de l’Arbrisseau. 59000 Lille.

Tél. 03 20 96 22 42.

ASFAN

Association de Solidarité des FemmesAfricaines du Nord. L’association veut élabo-rer des liens entre les femmes africaines.

6 / 10, rue F.-Coppée. 59000 Lille.

A WULABA

Aide à l’intégration et à l’émancipation de lafemme noire.

Rue des Postes. 59000 Lille.

CLUB D’ANIMATION CULTUREL FRANCO-AFRICAIN

Animations récréatives.

2, place Jean-Moulin.59650 Villeneuve-d’Ascq.

COLLÈGE DES SAGES

“Le Collège des sages” s’est donné pourmission de faire mieux connaître la cultureafricaine et de venir en aide à ses membresen respectant leur identité et leur culture. Le“Collège des sages” a pour but d’intervenirauprès des familles africaines par des ren-contres et des échanges, en permettant auxparents de parler des difficultés rencontréesdans l’éducation de leurs enfants sous leregard de spécialistes (psychologues, théra-peutes familiaux, etc.)

9 / 97, rue du Vivat. 59650 Villeneuve-d’Ascq. Tél. 03 20 61 19 42.

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AssociationsCOMMUNAUTÉ CULTURELLE DES

ÉTUDIANTSDE LA CARAÏBE ET DE L’AFRIQUE

L’association veut favoriser les rapportsentre les étudiants de la Caraïbe et desAntilles.

178, rue Nationale. 59000 Lille.

CRAFF

Le CRAFF (Conseil Représentatif desAfricains Français de France) s’adresse aux200 000 familles d’Africains-Français instal-lées sur le territoire national ; à toutes lesfemmes et à tous les hommes de bonnevolonté, qu’ils soient étrangers ou français,préoccupés par les inégalités et les injusti-ces, le racisme ou la xénophobie dont sontvictimes les Africains ; à tous ceux qui sou-haitent développer une autre image, pluspositive de l’Afrique et des Africains ; à tousceux qui sont attachés à perpétuer les liensentre la France et l’Afrique et à leur donnerun nouveau sens ; à tous ceux qui œuvrentau développement de l’Afrique. Le CRAFFest ainsi ouvert à tous sans considérationethnique ou religieuse, politique ou culturel-le de ses adhérents.

99, rue Balzac. BP 1360. 59015 Lille Cedex.

Tél. 03 20 53 71 91. Fax : 03 20 53 71 94.

e-mail : [email protected]

CRAO

L’association entend contribuer à l’évolutionharmonieuse des ressortissants de l’Afriquede l’Ouest dans la société française.

20, rue Lille. 59100 Roubaix.

Tél. 03 20 73 46 81. Fax. 03 20 73 19 11.

CULTURES ET SOLIDARITÉ

Association laïque pour la reconnaissance

des droits des minorités culturelles issues de

l’immigration. Découvrir, partager les riches-

ses de la diversité culturelle de la métropole

lilloise, favoriser les rencontres interculturel-

les et l’émergence du multiculturalisme ;

combattre les discriminations, la xénopho-

bie et l’antisémitisme sont des principes fon-

dateurs de l’association ; lutter pour une

réelle visibilité des minorités dans l’espace

public et une participation effective dans la

sphère politique .

Cultures et Solidarité privilégie l’action cul-

turelle pour porter son message.

27, Place Sébastopol 59800 Lille. Tél. 06 71 78 11 67 ou 03 20 30 85 51.

e-mail : [email protected]

DANSES ET CULTURES D’AFRIQUE “MÉTIS”

Promotion de la culture Soninké. Danse et

action humanitaire.

9, rue de la Halle aux Sucres, dans le Vieux-Lille.

Tél. 03 20 09 23 05 ou 06 80 33 04 18.

Tél. secrétariat : 03 20 06 00 85 ou 06 84 12 21 05.

FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS AFRICAINES DE FRANCE

Permanence : Maison de la Solidarité, 68, rue du Marché à Lille.

(métro : Gambetta). Tél. 03 20 42 98 21. Fax. 03 20 57 82 76.

Adresse postale : FAAF. BP 8. 59651 Villeneuve-d’Ascq Cedex.

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AssociationsKADANCÉE

Danses africaine, afro-cubaine et percus-sions. Cours à la Halle aux Sucres dans leVieux-Lille.

67 rue d’Isly. 59000 Lille.

Tél. 03 20 09 01 46 ou 06 88 64 42 46.

KOUMEN KAI’DARA

Promouvoir et faire découvrir les culturesafricaines et du monde noir en général parle biais de l’expression théâtrale.

140, rue Barthélémy-Delespaul.59000 Lille.

PANAFRICA

24, rue Ernest-Mayer. 59800 Lille.

PANKULTURA

Association culturelle créée en 1998 par desétudiants en maîtrise de MarketingCommunication Culture à l’IAE de Lille dansle but de faire découvrir chaque année uneculture étrangère grâce aux artistes et asso-ciations présents dans le Nord.

8, boulevard de Verdun. Appt. 5. 59000 Lille.Tél. 06 19 42 23 73.e-mail : pankultura@voilà.fr

PEUPLES DU SUD

Tél. 03 20 33 46 77. E-mail : [email protected]

SAIDA

Solidarité ; aide ; information ; documenta-tion interafricaine.

733 / 7, rue des Ecoles. 59150 Hem.

SINEKE

Promotion culturelle de l’Afrique en Europe.

349, Grande-Rue. 59100 Roubaix.

SONIKARA

Promotion de la culture soninké(Mauritanie, Sénégal, Mali).

20 / 22, rue de Lannoy. 59800 Lille.

TAM-TAM

Edition d’un mensuel du peuple noir de larégion Nord-Pas-de-Calais. Promotion de laculture noire par diverses actions (interven-tions en milieu scolaire).

122, rue de Gand. 59200 Tourcoing.e-mail : [email protected]

TUTTI FRUTTI

Promotion des cultures étrangères, de l’inté-gration et des animations éducatives dansles écoles.

41, rue de Valenciennes. 59000 Lille.Tél. 06 61 10 42 09.

BENIN

EIBOLE

Association des étudiants béninois.

Lille.

ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS BENINOIS EN FRANCE

Défense des droits du travail.

Loos.

BURKINA FASO

ASSOCIATION DES BURKINABÉS

Favoriser les liens entre les Burkinabés.Promotion de la culture du Burkina Faso.

59000 Lille.

LAO ZOODO

Association à but humanitaire (éducation etinstruction).

Villeneuve-d’Ascq.

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AssociationsASSOCIATION KAYE FI

Etablir des liens d’amitié entre la France etl’Afrique Noire.

Villeneuve- d’Ascq.

CAMEROUN

ACRE

Association des Camerounais de Roubaix etses environs. Resserrer les liens d’amitié, defraternité et de solidarité.

Lys-lez-Lannoy.

ŒUVRE INTERNATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT DU

PARTENARIAT FRANCE-CAMEROUN

Développer les échanges culturels et écono-miques entre les deux pays.

59650 Villeneuve-d’Ascq.

BETTI

Favoriser la découverte du Cameroun.

Villeneuve-d’Ascq.

AEC

Association des étudiants camerounais.

Villeneuve-d’Ascq.

TAEMKACHE

59650 Villeneuve-d’Ascq.

DIASPORA AFRICA

Association à but humanitaire.

3 / 32, Rés. Citeaux. Parc Saint-MaurSaint-Maurice-Pellevoisin.

Tél. 03 20 51 06 33.

ASC

Association sportive camerounaise.

Villeneuve-d’Ascq.

CONGO

ASSOCIATION POUR LA DYNAMISATIONDE LA FEMME CONGOLAISE

Resserrer les liens entre les femmes d’origi-ne congolaise.

Villeneuve-d’Ascq.

ASSOCIATION CONGOLAISE POUR LEDEVELOPPEMENT DU POOL

Association à but humanitaire.

Villeneuve d’Ascq.

AMICALE DES JEUNES CONGOLAIS DE LILLE

Favoriser les rapports entre les jeunesCongolais.

Mons-en-Barœul.

CÔTE D’IVOIRE

AMICALE FRANCE-CÔTE-D’IVOIRE

Promouvoir et développer l’action decoopération entre le Nord-Pas-de-Calais etla Côte d’Ivoire dans les domaines socio-éducatif, culturel et économique.

Lille.

FRANCE-CÔTE-D’IVOIRE

Rue des Postes. 59000 Lille.

AIRE

Association des Ivoiriens de Roubaix et deses environs.

Roubaix.

ASAFI

Association pour l’amitié franco-ivoirienne.

Lille.

ASSOCIATION D’ENTRAIDE DES IVOIRIENS

Resserrer les liens entre la communauté ivoirienne.

Lille.

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AssociationsKARIBOU AFRICA

Association axée sur les arts et culturesd’Afrique. Des expositions thématiques, desateliers pédagogiques sont régulièrementorganisés. Une galerie artisanale existeaussi.

120 bis, rue Pierre-Legrand. 59800 Lille. Tél. 03 20 04 35 54. Ou 06 61 91 04 35.

e-mail : [email protected]

AFINORD

Association des femmes ivoiriennes duNord.

Roubaix.

UFIN

Union des femmes ivoiriennes.

Roubaix.

DJIBOUTI

ASSOCIATION DES ETUDIANTS DJIBOUTIENS DU NORD

59650 – Villeneuve-d’Ascq.

GABON

IZUWA

Ecole de danse africaine Ivanga, d’origine gabo-naise, pour les ados et les adultes mais aussi pourles enfants à partir de 7 ans ; des cours de per-cussions gabonaises pour ados et adultes, lesenfants peuvent s’initier dès 5 ans ; une choralede chants gabonais pour ados et adultes ; la for-mation d’animateurs en danse Ivanga ; l’appren-tissage d’une langue africaine : omyènè ; l’ani-mation de soirées et spectacles par la troupe duballet “Nyno” (le Rêve) ; une émission “ElombèSika” sur Radio Pastel (99.4 FM) le samedi de 10 h à 12 h.

2, rue des Genêts. 59650 Villeneuve-d’Ascq.

Tél. 03 20 83 12 85 – Fax. 03 20 75 60 06.

GABON DEVELOPPEMENT

Gestion et promotion des aides et des initia-tives en faveur du développement duGabon.

Roubaix.

ESPACE GABON-NORD

59160 Lomme.

GUINÉE

ASSOCIATION DES GUINÉENS DU NORD

Regroupement des Guinéens de la régionNord.

59000 Lille.

MALI

ENTRAIDE FRANCE-MALI

L’association “Entraide France-Mali” a étécréée en juin 1995 à l’initiative d’un groupede bénévoles, Français et Maliens, motivéspour l’échange culturel et technique entreles deux pays. L’objectif principal de l’asso-ciation est de promouvoir le développementde l’éducation, de la santé, des initiativeslocales (associations de femmes, de jeunes,de services…) au Mali.

“Entraide France-Mali” est une associationà but non lucratif et apolitique.

42 / 46 rue des Victoires. 59650 Villeneuve-d’Ascq

Tél. 03 20 05 35 81.

Contact : M. Sékou PLEA

Site internet : www.fraternet.org/entraide

e-mail : [email protected].

AMARENOR

Association des Maliens de la Région Nord-Pas-de-Calais.

24, rue Martin-Luther-King. 59650 Villeneuve-d’Ascq.

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AssociationsAMIE

Association malienne pour l’intégration et l’é-ducation. L’association veut faciliter l’intégra-tion de la communauté malienne dans le Nord.

Roubaix.

MAURITANIE

ARMMN

Association des Ressortissants Mauritaniensde la Métropole Nord.

Lille.ACEM

Association culturelle des étudiants maurita-niens. Son but est de promouvoir la culturemauritanienne en France.

Roubaix.

ASMD

Association de Soutien aux MauritaniensDéportés.

Villeneuve-d’Ascq.

RWANDA

ACRL

Association de la Communauté Rwandaise.

Lille.

COLLECTIF RWANDA-AFRIQUE

59000 Lille.

COMITE RWANDA

Comité de soutien à la communauté rwandaise.

Lille.

SÉNÉGAL

NATANGUÉ

L’association a un but humanitaire.Natangué signifie en wolof : prospérité,

fécondité, bonheur. Elle s’était fixée pourobjectif la construction d’une maternité àDiacouma au Sénégal. Ce projet a abouti.Natangué veut poursuivre en prévoyantd’autres constructions.

138, boulevard Montebello. 59000 Lille.

Tél. 03 20 54 52 69.

Site internet : perso.wanadoo.fr/natangue/natangue

e-mail : [email protected]

PARTENARIAT LILLE-SAINT-LOUIS DU SÉNÉGAL

Aide au développement de Saint-Louis.Echanges culturels.

1, place Georges-Lyon. 59800 Lille.

ASSOCIATION SÉNÉGAMBIE

Créée depuis 1993. Association pour la soli-darité, la fraternité et l’entraide.

48, rue Ghesquière. 59120 Loos.

Secrétariat : 06 03 94 94 91.

ASSOCIATION FRANÇAISE POUR LA PROMOTION

DE L’ENTREPRISE AU SÉNÉGAL (AFPES)

L’association apporte, à ses membres, sonconcours dans un esprit d’entraide, decamaraderie, voire de famille, afin de mieuxfaire connaître les qualités intellectuelles,professionnelles, le savoir-faire des ressortis-sants sénégalais.

Elle met en contact les jeunes Sénégalaisdiplômés avec les entreprises sénégalaisesqui proposent des offres de stages et d’em-plois.

5 / 21, Petite rue de l’Alma. 59800 Lille.

Tél. 03 20 31 42 09.

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AssociationsASSOCIATION DES SÉNÉGALAIS

DE ROUBAIX

Regroupement des Sénégalais de Roubaix etde ses environs.

UNION DES TRAVAILLEURS SÉNÉGALAIS

125, rue du Printemps. BP 43. 59651 Villeneuve-d’Ascq.

ADDIALLA

Association pour le développement deDialla. Favoriser les échanges entre cetterégion sénégalaise et le Nord-Pas-de-Calais.

ASSOCIATION DES RESSORTISSANTSD’HORKADJERE

Favoriser les liens des ressortissants de larégion d’Horkadjere.

ASSEMME

Association pour le développement et lapromotion de la SEME.

1, place G.-Lyon. 59000 Lille.

ARGBE

Association des ressortissants de Gollere etde sa banlieue. Soutenir le développementdu village de Gollere.

DIOKKO

Aide matérielle et financière aux enfants del’école Darou Salam-Guediawaye.

TCHAD

TCHAD SOLIDARITE FRANCE

Association à but humanitaire.

Marcq-en-Barœul.

TOGO

ASSOCIATION REALITE DEVELOPPEMENTFRANCE-TOGO

Recherche de partenariat commercial, spor-tif et culturel afin de favoriser la connaissan-ce réciproque des deux pays. Lille.

ASSOCIATION CULTURELLE D’ECHANGESFRANCE-TOGO

Partenariat avec une association à Lomé.Développer les échanges culturels. Aidehumanitaire.

Hellemmes.

UNION DES ETUDIANTS ET STAGIAIRESTOGOLAIS DE FRANCE

Développer les liens entre les étudiants et lesstagiaires togolais. Assurer la défense deleurs droits.

Roubaix.

ASSOCIATION SOLIDARITE ET ENTRAIDEDES TOGOLAIS

Favoriser les liens entre Togolais.

Mons-en-Barœul.

GILDAH

59650 Villeneuve-d’Ascq.

PAYS INSULAIRES

ANTILLES – MARTINIQUE GUADELOUPE - GUYANE

LES AMIS DE LA GUADELOUPE

Etablir des liens culturels. Promouvoir lesAntilles. - Somain.

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AssociationsUS ANTILLAIS DE LILLE

Association sportive axée sur le football.

191, rue du Long-Pot. 59000 Lille.

Tél. 03 20 31 10 92.

GROUPE ANTILLAIS

59800 Lille.

LES BOUGAINVILLIERS

Le groupe des Bougainvilliers se veut avanttout, dans la région, le promoteur du folklo-re des Antilles.

Centre social des Vétérans. 59650 VILLENEUVE-D’ASCQ.

Contact : 03 20 17 17 17 (Nella) ou 06 85 15 89 11 (Joseph).

LOWAJ

Cours de danse et musique folkloriqueantillaise.

Loos.

LES ALIZÉS

L’orchestre de steel-band des Alizés proposel’une des musiques les plus originales desAntilles. Les Alizés sont constitués en asso-ciation qui propose des prestations pour desspectacles clés en main. Ils possèdent aussileur propre école de steel band, ouverte àtous, au 56 rue de Bradford, à Tourcoing.

45 rue d’Angleterre. 59200 Tourcoing.

Tél.- fax : 03 20 27 68 65 ou 06 80 61 67 70.

e-mail : alizes sun [email protected]

CAP-VERT

TRADITION CAP-VERDIENNE DE ROUBAIX

Développement des traditions et de la cul-ture cap-verdienne.

Hem.

ASSOCIATION CAP-VERDIENNE SANTA CATARINA

Entraide et solidarité.

Roubaix.

ASSOCIATION PRAIA

Assister la communauté cap-verdienne dansses démarches administratives. Création demanifestations culturelles.

Roubaix.

MADAGASCAR

NORMAD

Favoriser les liens entre Madagascar et larégion Nord. - Wasquehal.

REUNION

LA PAPANGUE

Folklore réunionnais.

Villeneuve-d’Ascq.

ACARA

59650 Villeneuve-d’Ascq.

CUBA

SABOR LATINO

Danses cubaines et afro-cubaines.Démonstrations et animations pour specta-cles. Cours tous les jours, notamment à laHalle aux Sucres, dans le Vieux-Lille.

26, rue de Bapaume. 59000 Lille.

Tél. et Fax : 03 20 52 64 57 ou 06 09 49 17 19.

Site internet :www.multimania.com/saborlatino

e-mail : [email protected]

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AssociationsREPUBLIQUE DOMINICAINE

CORAZON-CORAZON

Association humanitaire créée il y a 3 ans.Elle veut tisser des liens étroits et privilégiésentre les jeunes de la RépubliqueDominicaine et les jeunes Français du Nord-Pas-de-Calais.

16 bis, rue Royale. BP 93. 59009 Lille cedex.

Tél. 06 13 61 72 52. Fax. 03 20 13 96 64.

Site internet : www.tierras-latinas.com

e-mail : [email protected]

ES BONITO

Créée en 1998, l’association a pour objectifde faire connaître la culture et l’esprit desCaraïbes et des pays d’Amérique latine.L’association propose différents ateliers, au26 rue Manuel à Lille, de peinture (expres-sion libre), sculpture (expression libre),musique (percussions afro-latines) et danse(salsa, merengue, rueda).

16 bis, rue Royale. BP 93.59009 Lille Cedex.

Site internet :www.tierras-latinas.com

e-mail : [email protected]

GARDIEN DE LA TRADITION ORALE

HAMPATÉ BA (1901-1991)Né en 1901 dans le Macina, Amadou Hampaté Ba, créateur de l’Institut de tradition

orale de Niamey, a réalisé un travail colossal de collecte de la mémoire populaire et des

traditions orales peules. Selon lui :

"Même le jade se brise, même l’or s’altère. La vie n’est pas sans fin. Sur terre, nous som-

mes des étrangers de passage ; hâtons- nous de recueillir la parole racine de ceux qui

parlent, des aïeux avant qu’ils ne rejoignent leurs demeure de soleil. Car un vieillard qui

meurt, c’est comme une bibliothèque qui brûle".

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Le Salsero

Un bar-rhumerie depuis 10 ans ;

une bibliothèque unique dans larégion sur l’Afrique et sa diaspora ;

le siège de deux associations :

l’une, de multiactivités, à qui l’on doit desenvois de livres et de matériels scolairesvers le Sénégal et la fête de quartier enjuin les “10 heures de Wazemmes”,

l’autre qui édite ce guide, créée pour pro-mouvoir les membres et les activités de lacommunauté noire installée dans la région.

“Le Salsero”, c’est surtout la réussite deElhadji Fall, l’homme qui le dirige et qui afoi dans les capacités et l’unité des com-munautés antillaise et africaine à Lille etdans le Nord- Pas-de-Calais.

19, rue Henri-Kolb.

Ouvert du lundi au samedi de 17 h à 2 h.Fermé le dimanche.

Tél. 03 20 57 86 46.

Bananas Pub

26, rue Masséna.

Ouvert du mardi au samedi de 20 h à 2 h.Fermé les dimanche et lundi.

Tél. 03 20 15 16 60.

Le Bangoman

85, rue des Postes

Ambiance afro-jamaïcaine.

Ouvert le lundi, de 15 h 30 à minuit ; dumardi à jeudi de 14 h à minuit ; le vendredi de 14 h à 1 h ;le samedi de 15 h à 2 h.

Tél. 03 20 13 97 61.

Chez Béart

43, rue Wazemmes.

Ouvert du mardi au samedi.Fermé les dimanche et lundi.

Tél. 03 20 88 10 58.

Le Boundou

159, rue d’Artois.

Ouvert de 15 h à 2 h.Fermé le dimanche.

Tél. 03 20 85 20 79.

La Clave

31, rue Masséna.

Ouvert tous les jours de 18 h à 2 h.

Tél. 03 20 30 09 61.

Le Farafina

165 bis, rue Solférino.

Ouvert tous les jours à partir de 15 h ;de lundi à jeudi jusqu’à minuit ;vendredi jusqu’à 1 h ; samedi jusqu’à 2 h ;dimanche jusqu’à 1 h.

Tél. 03 20 54 72 24.

Bars à Lille

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A Lille, de septembre à août, il faudrait des bottes en caoutchouc…Au lieu de patauger dans la gadoue, allezplutôt vous aventurer dans les ruelles duVieux-Lille ; vous risquez d’être attiré parles rythmes et les éclats de rire qui s’échap-pent de “La Pirogue”.

Une fois, la porte franchie, vous vous retrouvezpar on ne sait quelle magie en terre d’Afrique.Magique…, c’est le mot qui convient. On se lais-se volontiers envoûter par le charme antillais…Cette drôle d’embarcation navigue rue Jean-Jacques Rousseau. Tous les ingrédients sontréunis ; installée au comptoir, je commande un“zazou” (à base de rhum* et de citron vert). Il n’ya que l’embarras du choix entre tous les cocktailsau rhum* : du “swing*” au “safari*”, en pas-sant par le “mojito*” de Cuba.

Au-dessus des têtes, une pirogue suspendue, deslianes sont accrochées tout autour. Le mur d’enface est peint aux couleurs de la Jamaïque; l’al-cool monte à la tête… On se sent bien ici ! Lasalsa, le zouk, la musique africaine vous transpor-te rapidement ; une envie irrésistible de medéhancher sur ces rythmes venus d’ailleurs m’en-vahit soudain… Tout le monde a le sourire auxlèvres et discute de tout et de rien.

A “La Pirogue”, la bonne humeur est un art devivre. “Tu sais, ici, les gens se tutoient alors qu’ilsne se sont jamais vus auparavant. La glace estvite rompue ! Toutes les barrières que la sociétét’impose n’ont pas lieu d’être. On vient ici pourse détendre ; on est loin du stress de la vie quo-tidienne…” vous dirait Thomas, un habitué delongue date.

L’intolérance ? …connais pas ! Que l’on soitblack ou pas, tout le monde s’y retrouve. Unechaleur humaine comme on en rencontre rare-ment se dégage de cet endroit.

“Et alors, on ne fait pas la bise ?”, lance Thibaultà une jeune femme qui vient d’entrer ; et à Stevede renchérir à un autre noctambule qui lui succè-de : “Tu pourrais sourire quand tu viens nousvoir !”

Il fait chaud sous les sunlights des tropiques ;petit à petit, on se retrouve au coude à coude(car l’établissement n’est pas très grand), un verrede rhum* à la main… Ça fait partie du charme etça crée une ambiance incomparable. Bientôt,Lucien, le patron des lieux fait son entrée et saluecette foule de “citadins naufragés”.

Il faudrait repartir, car il se fait tard… Tant pis !

Allison MAIGRET

* - A consommer avec modération.

16, rue Jean-Jacques Rousseau.

Ouvert du lundi au jeudi de 17h à 2h.

et samedi de 15h à 2h.

Fermé le dimanche.

Tél. 03 20 31 70 82.

La Pirogue

Les grands inventeurs noirs

Garrett A. Morgan (1877-1963)Comme bien d’autres inventeurs noirs, Morgan est un autodidacte, mais n’est pas uni-versitaire. L’une de ses inventions a eu une portée universelle qui ne fait aucun doute :les feux de circulation automobile. Il a mis au point ce système à la suite d’un accidentauquel il avait assisté. Cette invention lui permit de percevoir une somme d’argentconsidérable.

En 1912, il réalisa la plus grande de ses inventions, à savoir un capuchon de sûretéconnu, plus tard, sous l’appellation de masque à gaz. Cette géniale création a permisde sauver des millions de vies.

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«T« - Bonjour Elhadji. Au fond, quiêtes-vous ?

« El » - Bonjour. Je m’appelle Elhadji FALL.Je suis d’origine africaine. Je suis marié etpère de 3 filles et 2 garçons et aussi plu-sieurs fois grand-père.

« T » - Depuis combien de temps êtes-vous en France ?

« El » – Je suis arrivé en France en 1962 etdeux ans plus tard sur Lille. Quand j’aidébarqué ici, on était loin des vaches fol-les et des produits génétiquement modi-fiés. En ce temps-là, le « puits horizontal »qu’on appelle « métro » n’existait pasencore, mais il y avait le tramway. Ah ! Cebon vieux tramway ! Le « H » qui fendaitLille par la rue Nationale en directiond’Haubourdin en passant par la place deTourcoing et la rue d’Isly, et le « B » quipartait de Fives, traversant Lille par la rueGambetta jusqu’à son terminus Porte deBéthune. Il est certain qu’on mettait beau-coup plus de temps pour se déplacer, maison prenait aussi le temps de se regarder etde se parler avec respect et sincérité.

« T » – Comment la Communauté noirevivait-elle à Lille à ce moment là ?

« El » – En ce temps-là, la Communautéétait très unie. Africains, Antillais, étu-diants et travailleurs se retrouvaient, pourceux qui le souhaitaient, tous les diman-ches au Café de La Paix , Grand-Place àLille. La plupart de nos enfants, qui ontmaintenant entre 30 et 35 ans, prenaientlà leur biberon de 13 h !

Les discussions allaient bon train, chacunessayant de raconter sa semaine. Il y avaitun groupe d’étudiants qui proposait descours d’alphabétisation aux travailleurs quile désiraient, mais les élèves n’étaient pasnombreux !

En ce temps-là, ce n’était pas 35 h mais 55à 60 h/semaine. Et malgré ce nombreélevé d’heures de travail, je pense pouvoirdire aujourd’hui que nous étions heureux.Il y avait des emplois pour tout le mondeet pas de carte de séjour pour les Africains,donc pas de centres de rétention ! Pas nonplus de parti d’extrême droite ni de sida.Nous n’avions pas non plus besoin d’af-fronter l’hostilité des patrons de boîtes denuit qui nous refusent aujourd’hui l’accèsde leurs établissements sous prétexte quenous ne sommes pas des habitués. Il yavait aussi toute l’ambiance des cafés etdes restaurants des Halles qui étaientouverts toute la nuit 6 jours sur 7. C’étaitle « Lille » de Monsieur Augustin Laurent,« que Dieu ait son âme ! ».

«T» - Comment, Elhadji, êtes-vousarrivé à ce métier du bistro ?

« El » - En fait, je suis menuisier-ébénisteet j’ai commencé ce travail dès l’âge de 10 ans en Afrique. Ce métier merveilleuxque j’adore m’a permis de découvrir toutela région Nord-Pas-de-Calais et même audelà !…

Plusieurs facteurs m’ont amené à ouvrir uncafé. D’abord la nostalgie des retrouvaillesdes dimanches au Café de La Paix, ensuitel’amour de l’ambiance des lieux publicscomme la majorité de ceux de notre com-munauté, le plaisir de se rassembler et unegrande faiblesse pour la musique afro-cubaine et , il faut le dire aussi, un fortdésir d’indépendance.

«T» - C’était à quel moment ?

« El » - J’ai ouvert mon premier commercede débit de boissons en 1989, dans leVieux-Lille et cela dura 11 ans, puis je suisvenu au Salsero, il y a un peu plus de 6 ans.

Elhadji FallPatron du Salsero

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«T» - Avez-vous rencontré des diffi-cultés pour ouvrir votre commerce ?

« El » - Des difficultés, on en rencontretoujours et partout, mais il faut savoir lessurmonter. S’il fallait attendre que toutaille bien pour faire quelque chose, on neferait jamais rien !

«T» - Quel est l’âge de la clientèle duSalsero ?

« El » - L’âge de la clientèle du Salsero s’étale de l’âge de mes enfants à celui demes amis d’enfance et plus !

«T» - Quel type d’animation trouve-t-on au Salsero ?

« El » - Le Salsero est animé par sa clientèle : jeux de société, bibliothèqueafricaine et de la diaspora.

Pour la musique, c’est 80% afro-cubain, lereste Afrique, Antilles et Brésil.

«T» - Quels sont vos projets futurs ?

« El » - La retraite avec un grand R.J’espère arrêter en 2004.

Inch Allah !

«T» - Que pensez-vous du répertoire« La Tribu » ?

« El » - J’en pense énormément de bien.Je souhaite à ce beau « bébé » qui vientde naître une longue vie et beaucoup desuccès.

«T» - Merci, Elhadji !

LE SALSERO – 19 rue Henri-Kolb à Lille.

Tél. 03 20 57 86 46. Ouvert de 17 h à 2 h, sauf le dimanche.

Ses recherches sont à la base de la création des banques de sang et des transfusions sanguines

Charles Richard Drew (1904-1950)Né dans le ghetto de Washington DC, Drew a grandi dans une famille très modeste. Ilest entré au collège en 1922 où il brilla pour ses exploits sportifs en football. Il interrom-pit ses études pour des raisons financières en 1928.

Il intégra à nouveau l’université en 1935 et s’intéressa à la pathologie. En 1940, il pré-senta un travail relatif à la conservation du sang. Ses recherches sont à la base de la créa-tion des banques sanguines. On fit appel à Charles Richard Drew pour venir en aide auxsoldats durant la Seconde Guerre mondiale. Les transfusions étaient cruciales pour sau-ver la vie de ses soldats.

En 1942, l’armée américaine informa la Croix-Rouge que le sang des gens de couleur neserait plus accepté. Le sang “nègre” pouvant altérer la couleur de la race blanche. “Lemême sang appartient au même empire” (A. Hitler).

Drew fut profondément affecté par ces événements. Il en fit un éditorial dans un journalde Chicago. Tout ceci ne l’empêcha pas de poursuivre ses recherches sur la conservationdu sang et le plasma sanguin.

Il mourut en 1950 à la suite d’un accident de la route. Il fit une hémorragie. Il aurait puêtre sauvé si l’hôpital réservé aux blancs avait accepté de le soigner.

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Le Melting

93/95, bd Montebello.

Tél. 03 20 74 52 11.

Chez Paulo

24, boulevard Victor-Hugo.

Ouvert du mardi au jeudi de 11h à 14h30et de 18h à 24h ; vendredi jusqu’à 1h30 ;samedi de 18h à 2h ; dimanche de 18h à 24h.

Tél. 03 20 52 79 68.

La Pirogue

16, rue Jean-Jacques-Rousseau.

Ouvert du lundi au jeudi de 17h à 2het le samedi de 15h à 2h. Fermé le dimanche.

Tél. 03 20 31 70 82.

Village Molokaï - Chez MANU

40, rue Sainte-Catherine

Tél. 03 20 55 21 89.

à Lille-Fives

Le Tabou

191, rue du Long-Pot.

Ouvert du mardi au jeudi de 16h à 24h ; levendredi jusqu’à 1h ; le samedi jusqu’à 2h.

Tél. 03 20 04 00 10.

A Lambersart

M’OZAIC

69, rue de l’Abbé-Desplanques.

Tél. 03 20 22 95 33.

A BÉTHUNE

La Rhumerie

28 rue Aristide-Briand

Tél. 03 21 01 22 23.

Ouvert tous les jours à partir de 17h et jusqu’à 1h en semaine (2h, les vendredi et samedi).

Bars à Lille

Le saviez-vous ?

Alexandre Dumas,

père du célèbre

romancier, est né d’un

père français et d’une

mère noire esclave vivant

sur une plantation

à Jérémie

( République d’Haïti).

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Le Farafina

Reggae night! De Ouagadougou

…à Lille

Besoin de vacances et de dépaysement ? Unpetit coin de paradis africain au cœur de lamétropole, c’est tentant, non ? Allez doncréserver votre billet d’avion au Farafina (165 bis, rue Solférino), destination : “Lepays des hommes intègres”, autrement ditle Burkina-Faso...

Laissez-vous guider par le son du djembé etdu balafon. Barou et son frère Lasso vousoffrent une part de rêve.

On peut difficilement résister à l’envie depousser les portes du Farafina tant les cou-leurs jamaïcaines de la façade attirent l’at-tention et aiguisent la curiosité.

L’expédition commence à l’intérieur de l’é-tablissement qui respire l’Afrique. On ne saitplus où donner des yeux. Des batiks accro-

chés aux murs, une impressionnante collec-tion d’instruments traditionnels demusique, des masques dogons du Mali etbaoulés de Côte d’Ivoire, sans oublier desbronzes rares du Burkina : tout ce qui estinstallé ici est fabriqué en Afrique. “C’estune manière de faire apprécier aux clients ladiversité de l’art burkinabé, qui est assezpeu connu”, comme le confie Barou.

La décontraction se cultive aussi au Farafina.C’est sans doute l’unique bar à thème à Lilleoù l’on trouve des “chaises à palabre” quiinvitent à l’abandon, au “laisser-aller”. EnAfrique, l’on passe des heures installés dansces sièges.

Les noctambules, un verre de “farafina*”,décoction envoûtante et entêtante dont lacomposition est secrètement préservée, oudu “ti punch *”, à la main, discutent tran-quillement. On vient surtout ici pour sedécontracter sur un fond sonore de BobMarley, Pierre-Paul Jacques ou sur des sono-rités douces de kora traditionnelle.

En fait, on sait se laisser vivre ici. Mettre un“bémol” au stress quotidien, retrouver letemps de se détendre, le temps d’une esca-le à “Ouaga”… à Lille.

Le dépaysement, on vous l’assure, placeSébastopol !

All.M.

Le Farafina165 bis, rue Solférino.59000 Lille.

Ouvert 7 / 7 jours à partir de 15 h. (CB. MC.)

Tél. 03 20 54 72 24 ou 0 664 328 216.

* L’abus d’alcool est dangereux pour lasanté. A consommer avec modération.

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LayeLE DJOLOF

Mon nom est Laye et je suis Sénégalais.Ancien testeur en hydrocarbures sur les pla-tes-formes en mer.

Le DJOLOFF a ouvert en septembre 1994.

D’où m’est venue cette idée ? C’est parceque j’ai beaucoup voyagé et que l’occasionde m’arrêter un peu s’est pré-sentée, précisément rue desPostes à Lille.

Cette nouvelle activité m’a per-mis de mûrir et de devenir beau-coup plus tolérant.

L’animation ? C’est un bar reg-gae (mais écouter cette musiquene veut pas dire fumer…).

La clientèle est jeune, composéed’étudiants jusqu’aux “qua-dras”.

Mes projets : faire découvrir mon pays, leSénégal, à ceux qui ne le connaissent pasencore.

LE DJOLOFF – Bar Reggae. 37 rue des Postes à Lille.

Tél. 03 20 30 84 23. Ouvert tous les jours de 17 h 30 à 2 h.

Photographe - numérique - argentique - noir & blancMariage - Communion • José Jumarie : 06 60 18 60 77

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Historiquement, “L’Autrement dit” nous apermis, à Guy et à moi, M’ame Bernie, denous rapprocher du Vieux-Lille.

Car, à la suite de menus petits boulots, Guy et un ami avaient ouvert le bar “LeProcédé” à Fives.

Bien avant cela, nous étions de ferventsclients de “La Pirogue” où “papy” Elhadjinous a adorablement communiqué son“virus” de l’accueil, du respect, ainsi que dutravail bien fait. Le tout, dans une ambian-ce de “fête”.

Aussi, l’accueil à “L’Autrement dit” se faitavec une équipe de barmen hétéroclites,vous permettant de côtoyer une clientèleelle-même très diversifiée.

De plus, le Vieux-Lille est un brassage per-pétuel dans des endroits où l’on peutdéguster des breuvages bien divers : durhum* à la vodka* aux bières* en toutgenre…

Bref , il règne dans le quartier, une ambian-ce spécifique avec un choix étendu de bars.

(*) A consommer avec modération.

“L’Autrement dit” est ouvert chaquejour : la semaine de 8h30 à 2h ; le samedi de 15 h à 2h le dimanche de 16h à 2h.

Le midi, en semaine, une restaurationde type brasserie vous est proposée(un plat du jour + carte).

“L’exotisme est

un concept dangereux”

“La Clave est un maître

rythmique invariable et

universel, comme

la respiration” (…).

“Bien danser” signifie donc avant toutechose se laisser aller à ses émotions etsavoir les exprimer sans qu’il soit nécessairede se livrer à de spectaculaires acrobaties ouà des chorégraphies sans failles, en respec-tant strictement les mouvements prévuspour chaque type de rythme. Un à deux pasde base simples peuvent être amplementsuffisants pour exécuter de superbes per-formances.

(Kali ARGYRIADISAfricultures n°17

“Cuba l’Africaine”)

“La Clave” est ouverte tous

les jours de 18 h à 2 h.

Tél. 03 20 30 09 61.

Bars

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ous David Boucherie

Ecrivain public

Je m’appelle DavidBoucherie. J’ai 34 ans et je

suis d’origine sénégalaise. Jesuis un Africain de France

si on peut dire. Je suis métis.

Depuis un an , je suis écrivain public.

Ayant effectué une multitude d’activités profes-sionnelles toujours très proche de la culture, je me suis lancé dans l’écriture.

La pose de mes affiches dans les divers établisse-ments - je remercie de tout cœur la communau-té africaine dont j’ai toujours reçu un accueil cha-leureux – m’a permis de rencontrer beaucoup demonde.

Pour définir ce métier, j’insisterai sur les rencon-tres, tous milieux confondus : commerçants, uni-versitaires, ouvriers, cadres.

Les services que je propose sont la correction, larédaction et la mise en page de mémoires, thè-ses, courriers administratifs ou autres, rapportsde stage, ainsi que la traduction de l’anglais.

Lille, ville où j’exerce mon métier, est composéed’un brassage ethnique et culturel très dense. Jen’hésiterai pas à la considérer comme la "SanFrancisco" des villes du nord de la France pour sachaleur et son sens de l’hospitalité.

David Boucherie, écrivain public, bonne culturegénérale propose ses services ; courriers divers,démarches administratives, thèses, mémoires,rapport de stage, traduction anglaise.

Tél. 06 15 80 37 92 ; de 13 h à 19 h.

Samba Barry … sur mesures !

Qui suis-je ? Samba Barry. Je suis né le 15 octob-re 1957 à Pita, en Guinée. Je suis Peul. J’arrive auSénégal à l’âge de cinq ans. J’y ai appris la cou-ture, à Dakar, chez mon compatriote OumarSow.

J’ai travaillé à Nouadibou, en Mauritanie, un an.J’ai nomadisé ensuite par le Maroc (Casablanca ),la Mauritanie de nouveau , et l’Espagne en 1978 :

Las Palmas, Cadix, Barcelone, où j’ai complétéma formation avec un tailleur sénégalais, Kébé.

C’est aussi en 1978 que je suis arrivé en France.Après quatre mois à Marseille, Paris m’accueillit.Dans la capitale, j’ai continué à œuvrer dans laconfection.

Je suis arrivé à Lille depuis six ans et je travailledans la confection à Roubaix.

Je suis donc tailleur de longue date, comme vousle voyez,.

Je travaille également à mon compte à domicile.Je connais tous les styles africains. Sur mesure,vous serez en pantalon, chemise, robe, boubouet autres, l’élégance même.

Les prix dépendent du modèle souhaité.

J’ouvrirai bientôt un atelier où la réception seraexcellente.

Contactez “Le Salsero” pour tout renseignement.

Il est le père du " panafricanisme "

MARCUS GARVEYMarcus Garvey est né en 1885 à la Jamaïque. Ilest mort le 10 juin 1940 à Londres. Toute sa vie,il a lutté pour l’union des différentes fractionsde l’Afrique dans le monde. Aux quatre coinsde l’Amérique, il a roulé sa bosse, rappelantchaque fois à ses frères qu’ils sont hommes.“Relevez-vous, homme ; sortez du bourbier et

accrochez vos espoirs aux étoiles ; oui, dressez-vous aussi haut que les étoiles elles-mêmes. Nepermettez à personne de vous rabaisser, dedétruire vos ambitions, parce que les autres nesont que vos compagnons, vos égaux .L’homme est votre frère. Il n’est pas votre sei-gneur . Il n’est pas votre souverain maître”.

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A LILLE

AFRICA COIFFURE MIXTE

39, rue des Postes (métro République ou Gambetta).

Ouvert du mardi au samedi de 9 h 30 à 19 h.Tél. 03 20 42 92 20.

AMERICAN BEAUTY CENTER

Spécialiste de la beauté noire et maghrébi-ne. Coiffure hommes et femmes. Conseilsen cosmétiques. Manucure et pédicure.

Manager : Honorine Ganhoule.

242, rue des Postes (métro : Porte des Postes).

Ouvert le lundi de 14 h à 19 h 30 et du mardi au samedi de 10 h à 19 h 30.

Tél. 03 20 54 72 72.

AFRICA’NOV

Produits cosmétiques, tresses et tissages.

Maquillages, soins corporels et capillaires,perruques, postiches, mèches et accessoires.

Du mardi au samedi de 9 h 30 à 19 h ;le dimanche de 9 h30 à 14 h.

Angle rues Jules-Guesde et de Bailleul.Tél. 03 20 55 72 34.

INTERNATIONALE COIFFURE

Afro Euro et Maghreb

Défrisage, tissage, tresses rastas, dread-locks, coupes-waves, coupes juniors, miseen plis, vente de produits cosmétiques,conseils, etc.

Du mardi au jeudi de 10 h à 19 h ; vendredi et samedi de 9 h à 19 h.

227, rue des Postes. Tél. 03 20 54 77 07.

MOUILA. J.T.

Masculin et féminin pour tous publics.

Défrisage, tissage, rasta, curly, brushing,coloration, permanente, coupe, chignon,loks, vanille,etc.

Du lundi au samedi et un dimanche sur deux.

49, rue du Marché. (face au métroGambetta). Tél. 03 20 54 69 85.

A ROUBAIX

MADO COIFFURE

9, rue de Lille.

Ouvert du mardi au samedi, de 10 h à 18 h 30. Tél. 03 20 45 00 56.

Coiffure & Cosmétiques

Nelson MandelaLe 12 juin 1964, Nelson Mandelaet sept autres membres del’African National Congress (ANC)sont condamnés à la prison à per-pétuité au pays de l’apartheid.

Le 11 février 1990, les portes de laprison Victor-Vorster s’ouvrentdevant le prisonnier politique leplus célèbre du monde. NelsonMandela est libre après 27 annéesd’emprisonnement. Il a 72 ans.

Il deviendra le premier présidentnoir de l’Afrique du Sud.

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Professionnel de golf,

membre de la Professional Golfer’sAssociation du Nigeria

D’ origine nigériane, je suis passionnépar le golf depuis l’âge de 5 ans.

Adolescent, je suis parti en Californie pen-dant quatre ans pour faire une section“sport-études” en golf.

De retour au pays, j’ai représenté le Nigeriadans diverses compétitions internationales.

A 25 ans, j’ai décidé de partir pour laFrance afin de suivre un cursus en scienceséconomiques, puis je me suis, de nouveau,tourné vers le golf. J’ai passé alors le diplô-me de professionnel-enseignant de classe A.

Avec beaucoup de conviction, de patienceet d’enthousiasme, j’initie, depuis 15 ans,une multitude de futurs golfeurs dans leNord-Pas-de-Calais.

Comme vous l’avez compris, le golf, c’esttoute ma vie !

Sport technique et de concentration, legolf permet d’effectuer des parcours à l’airlibre de 5 à 6 km, seul ou en groupe ( 4personnes au maximum).

Le golf est un sport accessible à tout âge.

Il tend à se démocratiser.

Sylvester Muka,

Membre de la PGA du Nigeria,

classe A.

e-mail : [email protected]

Sylvester Muka

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A Lille

SÉNÉGAL

1, place Georges-Lyon. 59000 Lille.

Tél. 03 20 52 68 77 ou 03 20 21 59 94.Fax : 03 20 21 59 59.

Ouvert au public du lundi au vendredi, de9 h à 12 h et 14 h à 17 h 30.

Permanence du Consul du Sénégal : mercredi de 14 h 30 à 17 h 30 ; vendredi de17 h 30 à 20 h 30 ; samedi de 9 h à 12 h.

Consul honoraire : M. Bernard Schaeffer.

CÔTE D’IVOIRE

40, rue Roger-Bouvry BP 639. 59476 Seclin Cedex

Tél. 03 20 53 12 12. Fax : 03 20 90 63 90.

Consul honoraire : M. Bernard FONTAINE.

AFRIQUE DU SUD

104, rue Nationale. 8e étage.

BP 256. 59800 Lille.

Tél. 03 20 57 54 73. Fax 03 20 57 89 40.

Consul général honoraire : M. Léon-Gabriel THARIN.

A Dunkerque

BRÉSIL

1/7, place de la République. 59140 Dunkerque

Tél. 03 28 58 05 40.

Consul honoraire : M. Edouard de Clabsattel.

A Amiens

MADAGASCAR

7, rue Duthoit . 80000 Amiens.

Tél. 03 22 92 26 26. Fax : 03 22 91 76 73.

Consul honoraire :M. Jacques François.

Consulats dans la région

Les grands inventeurs afro-américains

George Washington Carver (1864-1943)Cet homme, né esclave, porte le nom de ses maîtres. Sa contribution au monde de la scienceest considérable. Ses premières recherches se sont orientées vers le monde de l’agriculture. Iltrouva le moyen d’éradiquer certains champignons très nocifs à la culture du blé, du houblonet du cerisier. Puis il élargit ses travaux en 1896. Ils furent axés sur l’arachide, dont il réussit àextraire près de 250 produits dérivés, comme le shampooing, le vinaigre, le savon, etc.

De la pomme de terre, ce furent quelque 118 produits, tels que farine, encre, tapioca, amidon,caoutchouc synthétique…

Il a également inventé le procédé d’isolation des planches, du papier, du cordage, des blocs depavage pour la construction des autoroutes.

Les travaux de Carver ont permis de relancer l’agriculture américaine appauvrie par les culturesdu coton et du tabac : toutes deux liées à l’esclavage !

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AFRIQUE DU SUD

59, Quai d’Orsay. 75007 Paris.

Tél. 01 53 59 23 23.

De 9 h à 12 h et sur rendez-vous.

ANGOLA

19, avenue Foch. 75016 Paris.

Tél.01 45 01 58 20.

De 9 h à 12 h 30 et de 13 h à 15 h.

BÉNIN

87, avenue Victor-Hugo. 75016 Paris.

Tél. 01 45 01 82 02.

De 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h.

BOTSWANA

Consulat honoraire : 88 rue d’Iéna. 75016 Paris.

Tél. 01 47 20 08 23. Fax : 01 47 20 42 58.

BURKINA-FASO

159, boulevard Haussmann. 75008 Paris.

Tél. 01 43 59 90 63.

De 9 h 13 h et de 15 h à 18 h.

BURUNDI

24, rue Raynouard. 75016 Paris.

Tél. 01 45 20 60 61.

De 9 h à 13 h et de 14 h à 17 h 30.

CAMEROUN

73, rue d’Auteuil. 75016 Paris.

Tél. 01 47 43 98 33.

De 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 16 h 30.

CAP-VERT

80, rue Jouffroy-d’Abbans. 75017 Paris.De 9 h 30 à 17 h.

CENTRE-AFRIQUE

30, rue Perchamps. 75016 Paris.

Tél. 01 42 24 42 56.

De 9 h à 11 h 45 et de 15 h à 17 h.

COMORES

20, rue Marbeau. 75016 Paris.

Tél. 01 40 67 90 54.

De 10 h à 16 h.

RÉPUBLIQUE DU CONGO

37 bis, rue Paul-Valéry. 75016 Paris.

Tél. 01 45 00 60 57.

De 9 h 30 à 12 h et de 14 h 30 à 17 h.

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

32, cours Albert 1er . 75016 Paris.

Tél. 01 42 25 57 50.

De 9 h 30 à 13 h.

CÔTE D’IVOIRE

102, avenue Raymond-Poincaré. 75016 Paris.

Tél. 01 45 00 47 97.

De 9 h à 11 h 45 et de 15 h à 17 h.

DJIBOUTI

26, rue Émile-Menier. 75116 Paris.

Tél. 01 47 27 49 22.

De 9 h à 13 h et de 14 h à 16 h.

CONSULAT D’ÉRYTHRÉE

31, rue Lecourbe. 75015 Paris.

Tél. 01 43 06 15 56.

De 10 h à 12 h et de 15 h 18 h.

ÉTHIOPIE

35, avenue Charles-Floquet. 75007 Paris.

Tél. 01 47 83 83 95.

De 9 h à 12 h 30 et de 15 h à 17 h 30.

GABON

26 bis, avenue Raphaël. 75016 Paris.

Tél. 01 44 30 22 30.

De 9 h à 12 h 30 et de 15 h à 17 h.

GAMBIE

117, rue Saint-Lazare. 75008 Paris.

Tél. 01 42 94 09 30. De 10 h à 13 h.

Ambassades & Consulats à Paris

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GHANA

8, Villa Saïd. 75016 Paris.

Tél. 01 45 00 09 50.

De 9 h 30 à 12 h 30.

GUINÉE

51, rue de la Faisanderie. 75016 Paris.

Tél. 01 47 04 81 48.

De 9 h à 16 h.

CONSULAT DE GUINÉE BISSAU

94, rue Saint-Lazare. 75009 Paris.

Tél. 01 45 26 18 51.

De 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 17 h.

GUINÉE ÉQUATORIALE

6, rue Alfred-de-Vigny. 75008 Paris.

Tél.01 47 66 44 33.

De 9 h à 15 h.

KENYA

3, rue Cimarossa. 75016 Paris.

Tél. 01 56 62 25 25.

De 10 h à 12 h et de 15 h à 16 h.

LIBÉRIA

12, place du Général-Catroux.75017 Paris.

Tél. 01 47 63 58 55. De 11 h 30 à 16 h 30.

MADAGASCAR

4, avenue Raphaël. 75016 Paris.

Tél. 01 45 04 62 11.

De 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 16 h.

MALAWI

20, rue Euler. 75008 Paris.

Tél. 01 40 70 18 46.

DE 9 h 30 à 13 h et de 14 h à 17 h.

MALI

89, rue du Cherche-Midi. 75006 Paris.

Tél. 01 45 48 58 43.

De 9 h 13 h et de 14 h à 17 h.

ÎLE MAURICE

127, rue de Tocqueville. 75017 Paris.

Tél. 01 42 27 30 19.

De 10 h à 12 h 30.

MAURITANIE

5, rue de Montevideo. 75116 Paris.

Tél. 01 45 04 88 54. De 9 h à 15 h.

MOZAMBIQUE

82, rue Laugier. 75017 Paris.

Tél. 01 47 64 91 32.

De 9 h à 12 h 30.

NAMIBIE

80, avenue Foch. 75016 Paris.

Tél. 01 44 17 32 65.

De 12 h à 13 h et de 14 h à 17 h.

NIGER

154, rue de Longchamps. 75116 Paris.

Tél. 01 45 04 80 60.

De 9 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h.

NIGÉRIA

173, avenue Victor-Hugo. 75016 Paris.

Tél. 01 47 04 68 65.

De 10 h à 13 h.

OUGANDA

13, avenue Raymond-Poincaré.75016 Paris.

Tél. 01 53 70 62 70.

De 9 h à 13 h et de 14 h à 17 h.

RWANDA

12, rue Jadin. 75017 Paris.

Tél. 01 42 27 36 31.

De 9 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 16 h.

SÉNÉGAL

14, avenue Robert-Schumann.75007 Paris. Tél. 01 47 05 39 45.De 9 h à 13 h et de 15 h à 18 h.

Ambassades & Consulats à Paris

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SEYCHELLES

51, avenue Mozart. 75016 Paris. Tél. 01 42 30 57 47.De 9 h à 13 h et de 14 h à 17 h.

SOMALIE

26, rue Dumont D’Urville. 75016 Paris.

Tél. 01 45 00 76 51.

De 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 16 h 30.

SOUDAN

56, avenue Montaigne. 75008 Paris.

Tél. 01 42 25 55 73. De 9 h à 16 h.

TANZANIE

13, avenue Raymond-Poincaré.75016 Paris.

Tél. 01 53 70 63 66.

De 10h à 13 h.

TCHAD

65, rue des Belles Feuilles. 75016 Paris.

Tél. 01 45 53 36 75.

De 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 16 h 30.

TOGO

8, rue Alfred-Roll. 75017 Paris.

Tél. 01 43 80 12 13.

De 9 h à 13 h et de 15 h à 18 h.

ZAMBIE

Consulat honoraire : 34, avenue de Messine. 75008 Paris.Tél. 01 44 95 97 56. Fax. 01 45 61 05 80.

Ambassade : 469, avenue Molière – 1060 Bruxelles.

Tél. 00 32 2 354 19 10.Fax : 00 32 2 331 61 59.

ZIMBABWÉ

12, rue Byron. 75008 Paris. Tél. 01 56 88 16 00.De 9 h à 13 h et 14 h à 16 h.

AMÉRIQUE LATINEBRÉSIL

Consulat : 34, cours Albert 1er.75008 Paris.

Tél 01 44 13 90 30.

Du lundi au vendredi de 9 h 30 à 16 h.

COLOMBIE

Consulat : 12 rue de Berri. 75008 Paris.

Tél.01 53 93 91 91.

De 9 h 30 à 13 h, du lundi au vendredi.

CUBA

Ambassade et consulat : 16, rue de Presles. 75015 Paris.

Tél. 01 45 67 55 35.

De 9 h à 12 h.

RÉPUBLIQUE DOMINICAINE

Consulat général : 24, rue Vernier. 75017 Paris.

Tél. 01 55 37 10 30.Fax : 01 44 09 98 88.E-mail : [email protected]

VÉNÉZUELA

Consulat : 8 impasse Kléber. 75016 Paris.

Tél. 01 47 55 00 11.

De 9 h à 12 h.

Les heures d’ouverture indiquées pourles ambassades et consulats cor-respondent , de façon générale, auxjournées du lundi au vendredi inclus.

Ambassades & Consulats à Paris

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OUTRE-MER FRANÇAIS

SECRÉTARIAT D’ETAT A L’OUTRE-MER

27 rue Oudinot. 75007 Paris .

Tél. 01 53 69 20 00.

OFFICE DU TOURISME DE LA MARTINIQUE

2, rue des Moulins. 75001 Paris.

Tél 01 44 77 86 00.

OFFICE DU TOURISME DE LA RÉUNION

90, rue de La Boétie. 75008 Paris.

Tél. 01 40 75 02 79.

DÉLEGATION ET OFFICE DE TOURISME DE LA POLYNÉSIE FRANÇAISE

28, boulevard Saint-Germain. 75008 Paris.

Tél. 01 46 34 50 70 et 01 55 42 64 34.

CIFORDOM

(CENTRE D’INFORMATION, DE FORMA-TION RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENTPOUR LES ORIGINAIRES D’OUTRE-MER)

Edite un annuaire (120 F) répertoriant prèsde quatre cents associations des originairesd’Outre-Mer dans toute la France.

4 bis, avenue de la Division-Leclerc. 91301 Massy.

Tél. 01 69 30 72 84.

AUTRES ADRESSES UTILES

MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

37, quai d’Orsay. 75007 Paris.

Tél. 01 43 17 53 53.

SECRÉTARIAT D’ETAT A LA COOPÉRATION

20, rue Monsieur. 75007 Paris.

Tél. 01 53 69 30 00.

Adresses utiles

L’Egypte pharaonique est d’origine négro-africaine

CHEIKH ANTA DIOP (1923 – 1986)Il a cherché dans les tombeaux d’Egypte, il s’est promené dans les églises de Grèce, il a

sillonné la terre d’Amérique. Il a exploré l’Europe. Aux cinq continents du monde, il est

allé. Tous les livres des bibliothèques du globe, il les a consultés. Toutes les philosophies,

il les a examinées. Toutes les sciences, il les a interrogées. Et à la fin, il a crié : " Eurêka !

L’Egypte pharaonique, mère de la civilisation occidentale, est d’origine négro-africaine ".

Dans leurs tombes, les pharaons l’ont acclamé.

Dans les amphithéâtres occidentaux, on a vu chercheurs et professeurs poils hérissés.

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Jean-Claude M’BIYEVainqueur du Tournoi de France,

champion de France des “super-moyens“ de boxe,

entraîneur-manager au Boxing-Club des Flandres

Quatre ans après le combat du siècle d’Ali-Foreman à Kinshasa, j’ai été aussi pris par levirus de la boxe qui s’était répandu danstout le Zaïre.

Originaire du Kasaï oriental, capitale du dia-mant où je vis le jour en 1963, je m’installaià Kinshasa dès l’âge de cinq ans. Je fis monpremier combat à dix-huit ans.

Deux fois champion du Zaïre, j’ai remportéplusieurs tournois à Kinshasa.

En 1986, je suis allé poursuivre mes étudesà l’université Marien N’Gouabi à Brazaville,où j’ai été sacré champion du Congo lamême année avec le club de Télé Sport. En 87, je suis arrivé à Lille, où je me suisinscrit en fac de droit à l’Université de Lille II.L’année suivante je suis devenu championde France universitaire à Tarbes.

En 1988, je suis passé professionnel et j’airemporté l’année suivante le tournoi deFrance réservé aux jeunes “pros” dans lacatégorie moyens.

Naturalisé en 1989, je me suis engagé dansle championnat de France 91, où j’ai été éli-miné en demi-finale. Au total, j’ai fait 2demi-finales, 2 finales en championnat deFrance “pro”. J’ai terminé deux fois cham-pion de France des “super-moyens”, demi-finaliste du championnat d’Europe. J’aid’ailleurs battu l’actuel champion duMonde et l’actuel champion d’Europe dessuper-moyens.

Un championnat du Monde m’a été proposéle 2 septembre 1995 en Angleterre contreNigel Benn, “le dark destroyer”. J’ai décliné

cette proposition pour des raisons que toutle monde connaît. Mes déboires ont com-mencé à partir de là. Dans ce milieu, on nes’appelle pas M’Biye pour oser refuser l’offredes plus grands.

C’est ainsi qu’en 1998 j’ai mis fin à ma car-rière alors que j’étais au faîte de mon art.

A Lille, Pierre Mauroy me remit la médailled’or de la ville. Je suis devenu éducateurAPS au service des sports.

Je m’occupe actuellement des jeunes pourfavoriser leur intégration par le sport. Je suisentraîneur-manager au Boxing-Club desFlandres, pour conseiller et surtout pour évi-ter des mésaventures à de jeunes boxeurs“pros” à qui des gens mal intentionnés pro-mettraient des “châteaux en Espagne”.

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Il aura fallu un long et difficile parcoursà la députée de la Guyane française,Mme Christiane Taubira-Delannon,pour faire aboutir une proposition deloi, présentée début 99.

Depuis le mercredi 23 mai 2001, leJournal Officiel de la République fran-çaise a, dans son numéro 119, publié laLoi 2001-434.

« La République française reconnaît quela traite négrière transatlantique ainsique la traite dans l’océan Indien d’unepart, et l’esclavage d’autre part, perpé-trés à partir du XVe siècle, auxAmériques et aux Caraïbes, dans l’océanIndien et en Europe contre les popula-tions africaines, amérindiennes, malga-ches et indiennes constituent un crimecontre l’humanité.

Les programmes scolaires et les pro-grammes de recherche en histoire et ensciences humaines accorderont à la trai-te négrière et à l’esclavage la placeconséquente qu’ils méritent. La coopé-ration qui permettra de mettre en arti-culation les archives écrites disponiblesen Europe avec les sources orales et lesconnaissances archéologiques accumu-lées en Afrique, dans les Amériques, auxCaraïbes et dans tous les autres territoi-res ayant connu l’esclavage sera encou-ragée et favorisée.

Une requête en reconnaissance de latraite négrière transatlantique ainsi quede la traite dans l’océan Indien et del’esclavage comme crime contre l’huma-nité sera introduite auprès du Conseilde l’Europe, des organisations interna-tionales et de l’Organisation desNations Unies. Cette requête visera éga-lement la recherche d’une date commu-

ne au plan international pour commé-morer l’abolition de la traite négrière etde l’esclavage, sans préjudice des datescommémoratives propres à chacun desdépartements d’outre-mer.

Le dernier alinéa de l’article unique dela loi n° 83-550 du 30 juin 1983 relativeà la commémoration de l’abolition del’esclavage est remplacé par trois ali-néas ainsi rédigés :

Un décret fixe la date de la commémo-ration pour chacune des collectivitésterritoriales visées ci-dessus ;

En France métropolitaine, la date de lacommémoration annuelle de l’abolitionde l’esclavage est fixée par leGouvernement après consultation laplus large ;

Il est instauré un comité de personnali-tés qualifiées, parmi lesquelles desreprésentants d’associations défendantla mémoire des esclaves, chargé de pro-poser, sur l’ensemble du territoire natio-nal, des lieux et des actions qui garan-tissent la pérennité de la mémoire de cecrime à travers les générations. La com-position, les compétences et les missionsde ce comité sont définies par un décreten Conseil d’Etat pris dans un délai de sixmois après la publication de la loi n° 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la recon-naissance de la traite et de l’esclavage entant que crime contre l’humanité.

A l’article 48-1 de la loi du 29 juillet 1881sur la liberté de la presse, après les mots :“par ses statuts, de”, sont insérés lesmots : “défendre la mémoire des escla-ves et l’honneur de leurs descendants”.

La présente loi sera exécutée comme loide l’Etat. »

La France le reconnaît enfin officiellement

La traite négrière et l’esclavagecrime contre l’humanité

Page 38: GUIDE DE LA TRIBU - numéro 1

Da

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AfricaineMÉTIS

9, rue de la Halle aux Sucres, dans leVieux-Lille.

Tél. 03 20 09 23 05 ou 06 80 33 04 18.

Tél. secrétariat : 03 20 06 00 85 ou 06 84 12 21 05.

Cours de danse et de percussions africainesdispensés par David Cissokho à la salle E. Camelot. Public d’adultes et d’enfants.Nombreux stages d’initiation au djembédans le Nord-Pas-de-Calais. Participation àdivers festivals dans toute la France. Métisest aussi une association à vocation huma-nitaire qui fait des envois régulièrementvers Diaguily en Mauritanie. Des spectaclesgratuits sont régulièrement présentés pourvenir en aide à des régions dans le besoin.

IZUWA

2, rue des Genêts. 59650 Villeneuve-d’Ascq.

Tél. 03 20 83 12 85 Fax. 03 20 75 60 06.

Depuis 1990, Jean Yenoth anime cette écolede danse africaine Ivanga, d’origine gabo-naise, pour les ados et les adultes, mais aussipour les enfants à partir de 7 ans ;

des cours de percussions gabonaisespour ados et adultes, les enfants pou-vant s’initier dès 5 ans ; une chorale dechants gabonais pour ados et adultes ;la formation d’animateurs en danseIvanga ; l’apprentissage d’une langueafricaine : omyènè ; l’animation de soi-rées et spectacles par la troupe du bal-let “Nyno” (le Rêve) ; une émission

“Elombè Sika” sur Radio Pastel (99.4FM) le samedi de 10 h à 12 h.

Afro-Cubaine et Salsa

SABOR LATINO

26, rue de Bapaume. 59000 Lille.

Tél. et Fax : 03 20 52 64 57

ou 06 09 49 17 19

Site internet :

www.multimania.com/saborlatino

e-mail : [email protected]

Ardélis, danseur professionnel cubain, vous

initiera aux principales danses afro-cubaines

dont l’orishas, la salsa, la rueda de casino.

Démonstrations et animations pour specta-

cles. Cours tous les jours, notamment à la

Halle aux Sucres, dans le Vieux-Lille.

Salsa et Merengue

ES BONITO*

16 bis, rue Royale. BP 93. 59009 LILLE CEDEX.

Tél. 06 13 61 72 52.

Télécopie : 03 20 13 96 64.

Site internet : www.tierras-latinas.com

e-mail : [email protected]

Cours de salsa et de merengue tous les soirs.

(* Voir aussi à la rubrique Associations de

“La Tribu”)

SALSA PICANTE

455, rue Gambetta. 59000 Lille.

Tél. 06 20 57 84 25.

Cours, démonstrations et animations,

“work shops”, centrés sur la salsa.

Danse

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A LilleLA SCALA

Une cave voutée de plus de 300m2 en

plein cœur du Vieux-Lille.

Une musique de qualité,

une ambiance chaleureuse…

Anne-Laure et Marco, ainsi que toute

l’équipe de la Scala ont le plaisir de

vous accueillir chaque jour, du lundi

au samedi, à partir de 22 h.

32, place Louise-de-Bettignies59800 Lille

Tél : 03 20 42 10 60 – Fax : 03 20 55 83 94.

LE CALYPSO

188, boulevard Victor-Hugo, à Lille.

Du lundi au samedi de 22 h jusqu’à 4 heures.

Entrée 50 F, le samedi.

Tél. 03 20 57 04 41.

A Faches-ThumesnilLE SAVANA

105, route d’Arras, à Faches-Thumesnil

Ouvert le jeudi de 23 h à 4 h ;le vendredi de 23 h à 5 h ;le samedi de 23 h à 6 h.

Tél. 03 20 52 48 20.

Discothèques

Une cave voutée de plus de 300m2 en plein

cœur du Vieux-Lille.

Une musique de qualité,

une ambiance chaleureuse…

Anne-Laure et Marco, ainsi que toute l’équipe

de la Scala ont le plaisir de vous accueillir chaque

jour, du lundi au samedi, à partir de 22 h.

LA SCALA

32, place Louise-de-Bettignies

59800 Lille

Tél : 03 20 42 10 60 – Fax : 03 20 55 83 94.

Dis

coth

èq

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sLe circuit tropical de… LilleUne idée de sortieVous souhaitez passer une soirée inoubliable et de dépaysement dans la métropole lilloise.Voici le cocktail que “La Tribu” a concocté pour vous. !Commencez par un ou plusieurs bars à thème de notre répertoire, puis ajoutez un petitrepas de spécialités à l’une des tables des restaurants africains, réunionnais, antillais ou mau-riciens. Pour conclure d’excellents moments, dirigez-vous vers l’une des discothèques signa-lées. En amoureux ou entre amis, vous allez danser sur les sonorités du zouk love ou du com-pas haïtien ; vous reprendrez des force aux rythmes de la salsa, des ndombolo, m’balax,mapouka, r & b, ragga et autres “hélicoptère”… Bonne soirée aux “ambianceuses” et aux “ambianceurs” lillois ou de passage !

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A LilleDREAD PHONIC RECORDS

4, rue Mourmant (métro : Gambetta)

Spécialisé en musique jamaïcaine : CD, 33 tours vynil, 45 tours, mix tapes.

Ouvert du mardi au samedi de 13 h à 19 h30 et le dimanche de 15 h à 18 h.Fermé le lundi.

Tél. 03 20 54 56 64.

Site internet : www.dreadphonic.multimania.com

e-mail : [email protected]

CB. EM.

BAOBAB MUSIC

47 rue des Postes (métro : Gambetta)

CD, vidéos, DVD de musiques antillaise,africaine et salsa.

Produits cosmétiques et cartes télépho-niques.

Ouvert le lundi de 15 h à 21 h 30 ; dumardi au samedi de 11 h à 20 h 30 ; lesdeux premiers dimanches du mois de 13 hà 18 h.

Tél. 03 20 42 93 75. Fax : 03 20 42 92 76.

CB. AE. EM.

BELLE ÉTOILE

96, rue Jules-Guesde (métro : Wazemmes)

CD et vidéos de musique africaine etantillaise.

Ouvert du lundi au samedi de 9 h à 20 h.

Tél. 03 20 15 87 89.

SUN MUSIC

Immeuble Magenta-Fonbelle, N°2.Rue Jules-Guesde (métro : Wazemmes)

CD et cassettes de musique africaine etantillaise.

Tél. 03 28 04 52 28. Fax : 03 28 04 52 29.

ET ENCORE…

Dans les FNAC (Lille et centre commer-cial V2 à Villeneuve-d’Ascq) ; Furet duNord (Lille Grand-Place et Centre com-mercial V2 à Villeneuve-d’Ascq) : mini-rayons de musique antillaise et africai-ne. On y trouve quelques nouveautés.A OCD (21 rue des Tanneurs à Lille),des trouvailles dans les bacs demusique afro-antillaise.

Disques & Vidéos

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MANDOU

Auteur compositeurformé à l’école desArts de Dakar,Maxime Diagne estl’interprète de nom-breux orchestres deDakar à Lille où ilfonde en novembre1997 sa propre for-mation Mandou quisignifie “honnêteté”.

Maxime Diagne chanteen wolof et en fran-

çais sur sa musique métissée d’inspirationafro-cubaine.

Il est soutenu par l’Association Africa Musicdont la vocation est de promouvoir lamusique afro-cubaine par l’organisation despectacles vivants.

Discographie : 1999 Mandou (auto prod.).

Contact concert : 03 20 85 23 68.

Maxime DIAGNE

Auteur-compositeur interprète.

LES BOUGAINVILLIERS

Le groupe des Bougainvilliers se veut avanttout, dans la région, le promoteur du fol-klore des Antilles.

Sur les thèmes de ce folklore, ce groupe,composé de cinq danseuses et danseurs,quatre musiciens, interprète des dansescomme le " gros ka ", les biguines tradi-tionnelles, le Bel Air, la danse des coupeursde cannes intitulée " Mabello ", la "Kalenda " (danse des esclaves longtempsinterdite par le colons blancs), etc.

Association " LES BOUGAINVILLIERS "Centre social des Vétérans59650 VILLENEUVE-D’ASCQ

Contact : 03 20 17 17 17 (Nella) ou 06 85 15 89 11 (Joseph).

LES ALIZÉS

L’orchestre de steel-band des Alizés propo-se l’une des musiques les plus originalesdes Antilles. Les sonorités rendues par lesbidons d’acier vont du classique au ryth-mes les plus dansants.

Les Alizés sont constitués en associationqui propose des prestations pour des spec-tacles clés en main. Elle possède aussi sapropre école de steel band, ouverte à tous,au 56 rue de Bradford, à Tourcoing(59200).

Steel Band LES ALIZÉS45 rue d’Angleterre. 59200 Tourcoing.Tél.- fax : 03 20 27 68 65 ou 06 80 61 67 70.e-mail : alizes sun [email protected]

Groupes musicaux

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Histoire

Fils d’une esclave et d’un gentilhomme,le chevalier Saint-George fut

un musicien-phare du “Paris des Lumières” au XVIIIe siècle

Le “Mozart“ noirMembre du Club des Jacobins lors de laRévolution française, il fut le premier colonelnoir de l’armée française. Il organisa la “LégionSaint-George” qui stoppa, à Lille, l’avant-gardede Dumouriez, le vainqueur de Valmy.

Né aux Antilles dans la première moitié du

XVIIIe siècle d’une mère, Nanon, esclave

noire des plantations arrachée à la terre

sénégalaise et d’un noble picard, Guillaume-

Pierre Tavernier de Boullongue, parti faire fortune

à la Guadeloupe, Joseph recevra une éducation

aristocratique. Grand, distingué et raffiné, le

jeune métis se distingue par de nombreux

talents : escrimeur hors pair, cavalier émérite,

féru de littérature.

Il n’hésite pas à rencontrer les meilleurs musi-ciens-concertistes. Peu de temps après son arri-vée en France, en 1750, Joseph Saint-George estnommé à la direction du Concert des amateurspuis à la Société de concerts de l’Olympique,meilleurs orchestres symphoniques de l’époque.

Il se lie d’amitié avec le duc de Chartres qui le“parraine” au Grand Orient de France. Il devientainsi le premier Noir franc-maçon de France.

Saint-George crèe le premier orchestre d’obé-dience maçonnique, “L’orchestre olympique de laparfaite estime”.

Il commande à Joseph Haydn ses six Symphoniesparisiennes (1787). Un voyage en Angleterre lefait devenir la coqueluche de la “gentry”. Il se baten duel contre le chevalier d’Eon. Il y écrit aussison opéra, “La Fille-Garçon“.

La Révolution ayant éclaté en France, il adopte lesidées progressistes du Club des Jacobins. Nommécolonel, le premier officier supérieur noir de l’ar-mée française organise la “légion Saint-George”,bataillon composé exclusivement de volontairesnoirs et métis. Aux côtés d’un autre métis, TomasRéttoré Dumas, futur père de l’écrivain AlexandreDumas, il stoppe à Lille l’avant-garde deDumouriez, le vainqueur de Valmy.

Emprisonné par la Convention, il s’engage dès salibération au côté de Toussaint-Louverture, à Haïti.

Saint-George meurt, en 1799, à Paris, trois ansavant le rétablissement, en 1802, par Bonaparteet à la demande de Joséphine, de l’esclavage. LesNoirs sont, par décret, jugés inaptes à toute création.

Le “Voltaire de la musique”, selon l’abbé Grégoire,ou le “Watteau de la musique” selon La Laurenciesombre alors dans une nuit de deux siècles.

On doit à Alain Guédé, journaliste et essayiste,auteur d’un ouvrage riche et documenté, depouvoir rendre hommage, enfin, à ce musicienexceptionnel au destin hors norme.

Mais, ainsi que le souligne l’auteur, le combatcontre l’oubli sera vraiment gagné lorsque desinterprètes et des chefs de renom oseront enfin“s’afficher” avec le “nègre des Lumières” ennous permettant de savourer sa musique dontquatre concerti sont parus aux éditions Forlane(disque 16 792).

“Monsieur de Saint-George”, “Le Nègre des Lumières” par Alain Guédé aux éditions Actes Sud. 149 F.- 22,71 €

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Mon grand-oncle

K ulu Bivougou, mon grand-oncle,joueur émérite de Songo devant lecréateur Ntondombe, me confia un

jour sa besace pleine de succulents fruitsaux saveurs diverses et étonnantes.

Dans un de ces fruits, je dégustai la phrasesuivante: Wa Ndong-Mba. Le Songo estl’art de mastiquer le temps.

Ainsi donc, le Songo, jeu stratégique issu dela culture Ekang -l’Awalé en est une varian-te-, a une relation privilégiée avec la visiondu temps. La civilisation Ekang baignel’Afrique centrale, au Cameroun, auGabon, en Guinée équatoriale et au moyenCongo.

Depuis lors, j’ai goûté à quelques fruits dela hotte de Kulu et rencontré Metang, aucarrefour du donner et du recevoir.

Metang m’a donc appris son langage, faitde logique et de bon sens. Il a dessiné debelles lettres grecques et une succession dechiffres arabes que j’ai rangés dans une

belle hotte en osier, la hotte de Metang.

J’ai partagé mon savoir avec Metang. Je luiai parlé de la lutte fratricide entre lesImmortels d’Engong et le peuple d’Oküdans leur quête de l’immortalité. Je lui aiappris à jouer au Songo, à ne plus subir letemps qui passe. A le mastiquer grâce à lalogique de Bidoua. A faire du temps l’alliéde ses atouts, ou même le miroir de ses fai-blesses.

Elle est belle la hotte de Metang. On peut yranger de belles lettres aux formes diverseset variées. Elle prévoit l’avenir et envoie leshommes explorer les confins de l’humanité.

De son antre s’envolent toutes les languesde la terre, elle n’a qu’une seule exigence,celle de la rationalité.

Riches de nos deux savoirs, la besace de Kuluet la hotte en osier de Metang, nous avonsentrepris d’enrichir la hotte de Metang dequelques fruits du panier de Kulu.

Ainsi, la goyave du Songo, le Bidoua pensépar les anciens Ekang, a été traduite dans lelangage de Metang. C’est aujourd’hui unsite sur internet dans lequel on peut jouer“on line” à ce jeu ancestral, et apprendreses subtilités si l’on est novice.

www.multimania.com/mbarga

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Jean GabarillaMétreur – économiste,

Société d’Économie du Bâtiment

Je suis Togolais de naissance. Mon métierest celui de métreur- économiste de laconstruction. Notre société, la SEB , existedepuis 1988.

L’immobilier peut être regardé comme unorchestre dans lequel plusieurs instrumen-tistes apportent leur passion, leur savoir-faire. L’architecte conçoit les plans, l’ingé-nieur effectuera toutes les études tech-niques que nécessite l’opération, et lemétreur - économiste aura encadré toutesles questions financières, de la conceptionà la réalisation du projet.

Plusieurs disciplines entraînent donc lapleine réussite d’une opération immobi-lière. C’est à chaque étape que les créa-teurs doivent mesurer les capacités finan-cières de leur mission.

A la S.E.B. notre savoir-faire est éloquent :évaluer, estimer, conseiller, décrire, analy-ser. Le maître d’ouvrage et le constructeurdoivent définir toutes les conditions tech-niques, administratives et économiquesde l’opération. Il leur faut pour cela être leplus précis dans leurs programmes, réali-ser des études de qualité.

Pour cela, notre société, la S.E.B., assuretoutes les missions liées à l’économie et àl’ingénierie financière de la Construction.C’est depuis mai 1988 que nous confor-tons nos acquis et notre expérience dansles missions d’études de faisabilité techni-co-économiques (bâtiments neufs et exis-tants) ; d’assistance à la maîtrise d’ouvra-ge (AMO) ; toutes missions économiquesau sein d’une équipe pluridisciplinaire :estimation des coûts, rédaction des piècesadministratives et pièces écrites CCTP,gestion financière.

Concevoir au vu des coûts est ainsiparmi les besoins que nous pouvonssatisfaire. La confiance de nombreu-ses collectivités locales (Lille, lycéeMontebello, Armentières), administra-tions, organismes, architectes et maîtresd’ouvrages nous permet de penser quenous sommes compétents. Cecigrâce à nos hommes, nos moyens,nos méthodes.

Les grands inventeurs afro-américainsPercy L. Julian (1898 – 1975)Né en Alabama d’une famille exceptionnellement brillante pour l’époque (phratrie de six universi-

taires et médecins), Percy était un individu déterminé. Il décida de devenir chimiste le jour où il esca-

lada la clôture d’une université réservée aux blancs afin d’observer les étudiants en chimie. Son

déterminisme paya car il y parvint. Cette discipline n’était alors pas accessible aux noirs. En 1928, il

devint chef d’un département de chimie. Sa réussite lui causa beaucoup de désagréments (maison

incendiée, menaces de mort, etc.). Il ne voulut pas baisser les bras et il s’investit dans la défense des

droits civiques du peuple noir. Il inventa, durant la Seconde Guerre mondiale, une mousse ignifuge

capable de combattre le feu. Les honneurs qu’il reçut pour ses travaux furent posthumes.

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PresseMagazine TAM-TAM

L’écho des Africains

122 rue de Gand59200 TOURCOING.

e-mail : [email protected] : 10 F.Directrice de la publication :Rose HABIB.Rédacteur en Chef :Jean Netchenawoe.

RACINES ET CULTURES

Le cahier de Nord-Sud Développement

Nord-Sud DéveloppementBP 43. - 59651 Villeneuve-d’Ascq Cedex.

Tél.-Fax. : 03 20 47 71 25 ou 06 10 04 69 44.

e-mails :[email protected] : [email protected]

Mensuel : gratuit.

Directeur de la publication :

Eitel Basile Ngangue Ebelle

MTDMUSIC.COM

Le magazine du zouk sur Internethttp:/www.mtdmusic.com

Radio RADIO CAMPUS (106.6 FM)

VILLENEUVE D’ASCQ

• 100% LOCALE

Reggae, jazz jamaïcain, ska, rock steady…

Mardi, de 20 h à 21 h.

Animateurs : Antoine et Thierry.

• YARD SPIRIT

Reggae dancehall. Jeudi, de 15 h à 16 h.

Animateur : Renaud.

• AWANA AFRICA

Le magazine de l’Afrique et de sa diaspora.

Samedi, de 15 h à 16 h.

Animateur : Tijane.

• PELE-MELE AFRO-VARIÉTÉS

L’Afrique d’hier et d’aujourd’hui.

Samedi, de 17 h 30 à 19 h.

Animateur : David.

• MUSIQUE SANS FRONTIÈRE

Tropicalement vôtre.

Samedi, de 20 h 30 à 22 h.

Animateur : Basile.

• L’ÉCHO DES TROPIQUES

Les Antilles et l’Afrique en musique

Dimanche, de 15 h à 16 h 30.

Animateur : Albert.

• SOUL REBEL

De la musique, des interviews, des infos,des “lives”… tout sur la black music.

Dimanche, de 22 h à 23 h 30.

Animateur : Aymeric.

• USTL

59655 Villeneuve d’Ascq CEDEX

Tél. 03 20 91 28 75.

Fax : 03 20 43 45 97

www-radio-campus.univ-lille1.fr

e-mail [email protected]

RADIO CITE VAUBAN (RCV) – 99 FM

• BOULEVARD DES TROPIQUES

Dimanche, de 13 h à 14 h.

Animatrice : Marie-Pierre Winkel.

41, boulevard Vauban. 59046 Lille Cedex.

Tél. 03 20 54 54 00 (studios) ou 03 20 54 12 11 (bureau).

Fax. 03 20 30 40 51. e-mail : [email protected]

Médias

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Ada BessomoLe conteur des ondesde " Akiba "sur Radio Pastel 99.4 FM

Je m’appelle Ada Bessomo. C’est le nom que j’aipris. Il se compose entièrement de noms féminins.Le premier est un hommage à celle qui donna lepremier littérateur du peuple Ekang d’où je viens. Ledeuxième veille le souvenir de celle qui me donna lejour.

J’ai choisi le monde de la littérature, sans doute, parbesoin de lire autrement cette grand-galère quinous porte. Les musiques sont, elles, l’univers mer-veilleux qui berce les émotions les plus extrêmes.

Voilà pourquoi l’émission Akiba est née. Akiba pourdire merci. Merci de permettre que la parole s’élan-ce dans les ciels bleus des plaisirs et des enchante-ments.

Il existe plusieurs manières de bâtir les beautés. Cellequi me plaît le plus s’appelle la discrétion. Dire avecenthousiasme l’art de dire la complicité avec la nuit,ses murmures et ses différences me “botte“ bien.

Pensez que Willy N’for, le bassiste de “yeké yéké”est inconnu de la majeure partie des amoureux demusiques me fiche la trouille. L’écriveur- ne m’enveuillez pas pour cette préférence - Raharimanana ,ou même Eugène Ebodé dans l’anonymat douillet,ça me taraude un bon trou. Alors, plutôt que crier àla conspiration, me voilà sur les pistes des excita-tions nocturnes.

Les conteurs, les humoristes comme si Yaoundé,Libreville, Dakar ou Prétoria étaient à portée demain. La pirogue Akiba vogue comme ça, l’air depas y toucher, sur les joies et les bonheurs.

S’il vous arrivait de passer près de chez nous, n’hé-sitez pas : le vent est frais par dix heures du soir etles notes s’amusent à séduire les esprits vaillants.C’est souvent en pressant le doigt sur 99.4 FM dès22 heures, le jeudi, que vous verrez la pirogue quiberce les nuits de contes.

LE SAVIEZ-VOUS ?L’Euro, monnaie unique des départements français ultramarins

Les départements d’Outre-Mer, Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Saint-Pierre et Miquelon et Mayotte, au même titre que la France métropolitaine, l’Allemagne,l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la Finlande, la Grèce, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg,les Pays-Bas, le Portugal forment la zone euro.

A partir du 1er janvier 2002, lorsque vous voyagerez dans l’un de ces pays, il n’y aura plusde conversion à faire puisque tous auront une unique et même monnaie : l’Euro.

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RADIO PASTEL - 99.4 FM

• AKIBA

Jeudi, de 22 h à 24 h.

Emission culturelle (littéraire, humour,musiques…) des mondes noirs etd’ailleurs. Présente les arts noirs et les autres sur le tempo ludique des contesdes humoristes, des poètes, écrivains, des musiques atypiques…, à bord de lapirogue de la nuit.

Animateur : Bessomo.e-mail : [email protected]

• ELOMBÈ SIKA

Samedi, de 10 h à 12 h.

Emission de l’école Izuwa de danse africai-ne. L’Afrique ancienne dans toute sasplendeur, présentée par un professeurpluridisciplinaire.

Animateur : Jean Yenoth.

211, rue de Lannoy. 59100 Roubaix.Tél. 03 20 73 59 00 (studios) ou 03 20 73 30 54 (Administration).

RADIO 21 – RTBF (104.6 FM àLille)

• CADENCE

Chaque samedi, de 20 h à 22 h.

Musiques d’Afrique et des Antilles.Agenda des soirées et événements culturels en Belgique.

Productrice-réalisatrice : Brigitte Grafé.

Animatrice : Elisabeth Mickalakoudis

52, Boulevard Reyers1044 Bruxelles (Belgique).

Tél. 00 32 2 737 27 72.e-mail : [email protected]

AFRICA N°1 (107.5 FM Paris)

Radio panafricaine basée à Libreville auGabon. Reçue dans la région par le bou-quet radio de Canalsatellite.

27, rue Guersant. 75017 Paris.

Tél. 01 45 74 83 83.

MEDIA TROPICAL (92.6 FM Paris)

Principale radio antillaise de Paris, elle estreprise dans 19 pays d’Afrique grâce ausatellite Intelsat 803.

Elle est reçue dans la région par le bouquet radio de Canalsatellite.

66, avenue des Champs-Elysées. 75008 Paris

Tél. 01 44 35 70 26. Site internet : www.Mediatropical.com

RFI (Radio France Internationale)

De très nombreux programmes musicauxafricains mais aussi beaucoup de politiquefrançaise pour les pays extérieurs. Reçuedans la région par le bouquet radio deCanalsatellite.

116, avenue du Président-Kennedy. 75016 Paris

Tél. 01 42 30 12 12. Programmes : 01 44 30 89 69.

Télévision MCM AFRICA

Tél. 01 53 64 61 30.

Captée, de 17 h à 1 h, dans la région parle biais de Canalsatellite, cette chaîne estsurtout consacrée aux musiques africaines,du nord au sud, au zouk, à la salsa, aureggae et aux rythmes afro-américains.

RFO SAT

Tél. 01 55 22 71 00.Fax : 01 55 22 74 46.

35 – 37, rue Danton. 92240 Malakoff. Site internet : http://www.rfo.fr

Médias

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Albert MokpemeAnimateur de “Echo des Tropiques”

sur Radio Campus 106.6 FM

E cho des Tropiques est une émissionque j’anime sur Radio Campus depuisbientôt 16 ans. Mes premières armes

à la radio remontent à 1984 où, en compa-gnie de Mamadou Niang et MoniqueConvain, nous dissertions sur la culture et latradition africaine sur Radio Villeneuve.

Eric Lefevre, “un ami de l’Afrique”, m’a faitrentrer à Campus dans le but de partageravec l’auditeur mon amour de la musiqueafricaine. Le projet a été accepté par l’admi-nistration de Campus. Et depuis ce jour-làl’aventure continue. Rien ne me prédestinaità faire de la radio. Je suis arrivé de maCentrafrique natale en 1975 avec une bour-se d’étude pour faire de la gestion àBruxelles, en Belgique. J’ai obtenu ensuited’autres diplômes à l’université de Lille III.

Ayant grandi avec la musique congolaise deFranco et de Rochereau, sans oublier lemakossa de Ekambi Brillant et Eboa Lotin, onne peut être qu’ouvert aux musiques dumonde. Bruxelles a fait le reste. J’y ai décou-vert le rock, le jazz, le blues, la valse, le rythm’n blues, etc. C’est comme cela que j’aicompris la place primordiale qu’occupe l’artnègre dans la musique du monde.

Il faut aimer la musique pour faire une émis-sion comme “Echo des Tropiques”. Il faut

LES GRANDS INVENTEURS AFRO-AMÉRICAINS

Granville T. Wood (1856 – 1910)Granville a été surnommé “l’Edison noir”. Autodidacte, il a défendu ses inventions contre la compagnie Edison. Il intenta plusieurs procès et en gagna deux.

En 1896, il inventa un rhéostat qui remplaça celui que l’on utilisait dans les théâtres pouréteindre graduellement les lampes. L’ancien n’était pas fiable, il surchauffait souvent etprovoquait des incendies. Celui de Granville était, d’une part, fiable et, d’autre part, ilpermettait d’économiser plus de 40% d’énergie.

En 1901, il breveta “le troisième rail”. Cette invention est encore utilisée par les métrosdes grandes villes, notamment New York.

Ce système consiste à installer des collecteurs électriques fixés au sol. On contrôle ainsi l’électricité qui est source d’alimentation ou de non-alimentation.

En 1905, plusieurs inventions furent à mettre à l’actif de Granville T. Wood : le frein auto-matique à air comprimé, le frein électromécanique , un interrupteur automatique de cir-cuits électriques, la couveuse artificielle.

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aimer l’Afrique pour faire une émission demusique africaine. Loin du pays, notre volon-té au départ était de combattre la nostalgieen diffusant les musiques et sonorités de nosdifférents pays d’origine.

Très vite, nous nous sommes rendus compteque nous passions à côté d’une catégoried’auditeurs qui ne sont ni Africains niAntillais. Ils étaient, autant que nous, dési-reux de connaître une musique et une cultu-re qui n’engendrent pas, paraît-il, la mélan-colie. Il existe d’autres émissions sur l’Afriqueà Radio Campus. Pour être complémentaire,j’ai tenu à ce que “Echo des Tropiques” abor-de son sujet différemment en privilégiant l’é-lément central de l’émission : la musique.

“Echo des Tropiques” est devenu une émis-sion de référence. Les auditeurs et amisattendaient de nous d’être la “voix de lacommunauté noire”. Pour ce faire, nousnous sommes faits l’écho de tout ce quiconcernait la diaspora noire. Nous avonsassocié à cela tous les acteurs sociaux, tousles acteurs économiques et politiques, lesservices culturels et les associations.

Tous les artistes de la diaspora noire sontpassés devant les micros d ‘“Echo desTropiques”, de Manu Dibango à YoussouNdour, de Koffi Olomidé à Papa Wemba, deSalif Keita à Oumou Sangaré, de FrankyVincent à Was Nadiko, etc. La liste est lon-gue. Nous avons couvert de nombreusesmanifestations et festivals. Si le Nordaccueille tous ces festivals aujourd’hui, nousavons plus ou moins préparé le terrain.

La juste récompense serait la création d’uneradio tropicale animée par des hommes debonne volonté, à l’instar de ce qui se passe àParis, Bordeaux, Toulouse, bref dans les autres grandes agglomérations de France.

Sur le plan personnel, je participe activementà un tel type de projet en Afrique de l’Ouest,depuis plus d’un an.

“Echo des Tropiques”, les Antilles etl’Afrique en musique, le dimanche, de 15 h à16 h 30, sur Radio Campus (106.6 FM)Villeneuve-d’Ascq.

Secrétariat permanent de

la Commisson d’accès à

la citoyenneté du Nord :

Tél. 03 20 30 54 08

Fax: 03 20 30 56 90

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J e m’appelle Diaw Abibou, dit “Fara”,J’ai 36 ans et je suis Sénégalais. Jesuis commerçant depuis 1985. A

Dakar dans l’import-export de vêtementset chaussures, grossiste pendant que jepoursuivais mes études jusqu’au bac. En1990, je me suis installé à Nantes, où monfrère avait ouvert un restaurant que j’aipris en gérance. Cela à la suite de cinqannées d’arts plastiques et de culturegénérale. J’ai ensuite entrepris une forma-tion de gestion à la Chambre de commer-ce et d’industrie de Nantes. Je suis devenule chef cuisinier du restaurant la Terranga àNantes. J’ai toujours aimé la restauration.Tout petit, l’une des premières cuisinièresd’Houphrouët Boigny de Côte-d’Ivoire, quiest la première femme de mon père,m’emmenait dans les réceptions quandHouphrouët était à Saint-Louis du Sénégal.C’est de cette époque que me vient mapassion pour l’art culinaire.

J’ai connu le Nord grâce à un Lillois desouche, Bernard, que j’ai rencontré dansl’avion en allant en vacances au Sénégal.

Ainsi, mon associée, Mlle Guèye et moi,nous sommes venus nous installer dans leNord grâce à Bernard pour créer le “Saint-Louis”. Chez les Diaw Fara, créer et investirc’est dans l’âme. C’est pourquoi nousavons réussi à Dakar, à Nantes et - pour-quoi pas ? - à Lille qui est une ville deconvergence au point de vue européen.

Pour mieux nous connaître, il faut venirnous voir au restaurant Le Saint Louis, 37 rue Gustave-Delory à Lille. Là, voustrouverez accueil chaleureux, cadre exceptionnel, goût culinaire incomparableet propreté.

Le Saint-Louis, 37 rue Gustave-Delory à Lille.

Tél. 03 20 12 04 16.

Service jusqu’à 14 h et 23 h 30 (0 h le week-end).

Il y a une terrasse.

CB. TR.

Le Saint-Louis

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A LilleLe Bal Masqué

Chez Tonton Sally et Ike.

198, boulevard Victor-Hugo.

Ouvert du lundi au samedi de 19 h 30 à 2 h.Fermé le dimanche.

Tél. 03 20 57 04 41.

La Canne à Sucre

(Antilles : Guadeloupe-Martinique)

68, boulevard Victor-Hugo.

Service le midi jusqu’à 14 h et le soir jusqu’àminuit. Fermé samedi midi et dimanche.

Tél. 03 20 52 29 00.

CB. AE. DC. TR.

La Casamance

35, bis rue de Gand.

Service le midi jusqu’à 14 h. Le soir jusqu’à 23 h.Fermé les dimanche, lundi midi, samedi midi.

Tél. 03 20 31 79 92.

CB. TR. CV.

Chez Anna

11 place de la Solidarité

Tél. 06 88 37 42 86.

Les Délices Créoles

128, rue Saint-André.

Service jusqu’à 14 h et le soir jusqu’à 23 h.Fermé samedi midi, dimanche et lundi.

Tél. 03 20 74 25 23.

LE FASO (Burkina Faso)

44, rue d’Angleterre

Soirées à thème le dimanche soir.Service jusqu’à 14 h et le soir jusqu’à 2 h.Fermé le samedi midi.

Tél. 03 20 06 14 54.

Le Fouta-Toro

100, rue de Wazemmes.

Service le soir jusqu’à 2 h.Fermé le midi et dimanche et lundi.

Tél. 03 20 40 19 50.

CB. AE. TR. CV.

Le Paille en Queue

(Île de la Réunion)

12, rue du Curé-Saint-Etienne.

Service jusqu’à 14 h et 22 h 30 (23 h 30, le samedi).Fermé dimanche et lundi.

Tél. 03 20 13 89 49.

CB. TR.

Le Saint-Louis

37, rue Gustave-Delory

Service jusqu’à 14 h et 23 h 30 ( minuit, lesamedi). Fermé le dimanche.

Tél. 03 20 12 04 16.

CB. TR.

Le Taxi Brousse

24, rue de Gand.

Service jusqu’à minuit. Fermé le midi et lelundi.

Tél. 03 20 51 28 57.

Service jusqu’à 0 h 30.

CB.

Restaurants

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Situé au centre de l’Afrique de l’Ouest, le

Burkina Faso, “patrie des Hommes

Intègres”, est une référence cosmopolite

axée sur une culture dominante, toujours

ajustée par les différents apports artistiques

et culinaires de ses minorités.

Plat Net Africa, le Faso Restaurant en est le

reflet à Lille : résultat d’un grand réalisme

de Burkinabé qui reste disponible aux

ouvertures du hasard et des autres cultures.

Un lieu magique et exaltant pour des gens

qui acceptent le remue-ménage des choses,

qui préserve de l’ankylose intellectuelle. On

y apprend à se laisser vivre, à comprendre

les autres, à mesurer ses forces ; rien n’y

engendre l’indifférence. Plus que jamais, au

Faso Restaurant, le client apprend à assou-

vir l’émotion de sa faim.

Selon le témoignage de Stéphanie B., de

retour d’Afrique : “Au Faso à Lille, je retrou-

ve la chaleur du Burkina, l’hospitalité de son

peuple, les saveurs de sa cuisine, le mystère

de ses masques. En un mot, la douceur de

la vie”.

Comme Stéphanie, le Faso Restaurant vous

invite, seul(e) ou à plusieurs, à une évasion

culturelle et culinaire dans son cadre cha-

leureux et accueillant dans le Vieux-Lille.

Ambiance tropicale 100% garantie et soi-

rée à thème assurée.

Plat Net Africa, le Faso Restaurant,

44, rue d’Angleterre

dans le Vieux-Lille.

Ouvert 7 j / 7. Le midi de 12 h à 14 h

et le soir de 19 h à 2 h.

Fermé le samedi midi.

Tél. 03 20 06 14 54

CB. MC. TR.

Le Faso Restaurant

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La Tour d’Ivoire

(Côte d’Ivoire)

236, rue des Postes.

Service le midi de 11 h 45 à 15 h et le soirde 19 h 30 à 23 h. Fermé le lundi.

Tél. 03 20 57 71 64.

Tropic Evasion

166, rue de Wazemmes

Service jusqu’à 14 h et le soir jusqu’à 22 h.

Fermé dimanche et lundi.

Tél. 03 20 78 20 25.

CB. TR.

A La MadeleineEspace Caraibes

184, rue Roger-Salengro.

Service jusqu’à 14 h et le soir jusqu’àminuit.

Fermé dimanche et lundi.

Tél. 03 20 31 70 94.

A Villeneuve d’AscqL’auberge Créole

(Île Maurice)

73, avenue de Flandres.

(Grand boulevard Lille-Roubaixpar mini tunnel).

Service jusqu’à 14 h et le soir jusqu’à 21 h 30.

Fermé dimanche et lundi.

Tél. 03 20 72 01 07. CB. TR.

A RoubaixFula – Ngenge (Chez Mère NGI)

54, rue Jean-Moulin59100 Roubaix

Tél. 03 20 73 86 43

A ArrasLa Cave créole

16, rue de la Justice.

Tél. 03 21 24 77 78.

A DunkerqueLa Martinique

54, place du Minck

Tél. 03 28 66 66 25.

A LoosO Brasil

174, rue Clemenceau

Tél./fax : 03 20 50 56 07E-mail : [email protected]

ET ENCORE…

A Hyon, en Belgique

La Perle Noire

225, chaussée de Maubeuge.

Tél. 00 32 65 34 77 52.

Restaurants

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Il existe au cœur de Lille, caché derrièreles mangroves briquées des façades fla-mandes du centre ville, niché au creuxd’une petite rue, un lieu intense placésous l’enseigne du Paille en Queue.

Une petite rue qui prend souvent des allu-res de “champs alizés” tant les effluvesépicés ensorcellent vos papilles, tant souf-flent des cuisines les senteurs sucrées-salées d’une excursion gustative.

Une table vous arrête, ronde comme l’anneau demouillage d’un port non de plaisance mais de plaisirs.Là, posées sur fond bleu lagon, des lettres calligraphiéesaux jambages de voiliers vous livrent par le menu lessecrets qui vous ont charmés.

Les prix sont aussi doux que les saveurs qu’ils promettent.

Passé la porte, bois, paille et bambous tressent le décorsous un ciel ondulé de tôle comme une promesse d’orage qui n’éclatera jamais.

Sitôt entré, un sourire en éclat de fruit vous éblouit.Reine-Marie, la maîtresse des lieux, vous accueille. Voixdouce et démarche féline vous guident alors au gré devos désirs d’intimité ou de grande tablée.

Vous prenez place aux tables chatoyantes signées d’unartiste-peintre. Gousses et écorces de vanilliers, sabledes roches noires, sous verre, donnent à chacun l’illu-sion de déjeuner ou de dîner sur son île privée. Auxmurs, un herbier d’images ouvre autant de hublots surdes vues océanes que des rêves écumés.

Le lieu est authentique et ne triche jamais.

Native de l’île de la Réunion (comme toute son équipe)Reine-Marie vous entoure de toute son attention.Discrète souvent, efficace toujours, effacée jamais, ellevous charme, en prenant commande, de ce mélanged’élégance et de simplicité qu’on nomme la grâce.

Alors, les plats passent en bouches avant la table.Bouchons qu’on abouche, citrons verts qu’on élime, auPaille en Queue la prononciation est déjà une dégustation.

Car on y parle une langue douce faite de voyellesmouillées et colorées de consonnes arrondies : com-baya massalé, carri kaki, goyave rougail, chaque motest une éclaboussure d’appétences, des mots qu’onépelle comme on pèle une mangue et qui éclatecomme une gangue de saveurs promises.

C’est Herbert qui orchestre chaque soir au “piano” unenouvelle partition de sens sur portée de requin, sym-phonie de cabri, percussions de chouchous. Jardinierdes assiettes, il recrée sur faïence la douceur des jardinsparfumés et le piquant des herbes sauvages.

Le service est tellement maîtrisé qu’on ne sent personnetravailler.

Fin de semaine, les tenues folkloriques des hôtesses detables, Marie, Cyndi et Rose froufroutent autour deshôtes dans une danse d’abeilles qui serviraient les fleurs.

Parfois, on croit qu’une cascade vient de sourdre d’unmur. C’est le rire clair de Reine-Marie qui gagne lesconvives tout comme la spécialité locale, le CRS : citronvert, rhum Charrette (réunionnais) et sucre de canne.Le CRS ou compagnie républicaine de suavité qui a laforce de l’ordre quand il obéit aux désirs.

Les accents du Séga, du Maloya prennent alors le relais.Le ballet des fourchettes cède la place aux danses debassin ou à l’écoute attentive de la musique complicedu chanteur Deniko, cousin des Antilles. La Bourbon,bière locale, blonde, blanche ou ambrée, joue lesmousses de “la croisière s’amuse”.

Au bar, la ronde des rhums arrangés, où l’écorce defruit marinée mime les voiliers embouteillés, vous rac-compagne.

Vous regagnez alors le dehors avec, au dedans, un brind’île, presque une parcelle d’amour, qui fait des étin-celles dans le bleu de la nuit.

Pas une image, pas un souvenir, juste le désir de revenirau Paille en Queue.

Il est encore des restaurants qui vous rappellent que labouche est un palais. Et c’est une reine qui vous sert.

Le Paille en Queue,

12 rue du Curé-Saint-Etienne à Lille.

Tél. 03 20 13 89 49.

Service jusqu’à 14 h et 22 h 30 (23 h 30 le week-end).

Fermé dimanche et lundi.

CB. TR.

Vous irez tous au paradis.

Midi et soir, si le cœur vous en dit.

Les habitués savent qu’il est prudent de réserver.Re

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Le Paille en Queue

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VITA FORM

315, rue Léon-Gambetta à Lille. (métro : Gambetta)

Tél. 03 20 15 25 20.

Ouvert du lundi au vendredi de 10 h à 21 h 30 ; le mercredi de 12 h à 21 h 30 ; le samedi de 10 h à 17 h.

Deux salles pour le fitness et la danse.

Pour la musculation, il y a près de 40

appareils et un suivi par un moniteur.

Joseph Chastas vous accueille avec sourire

et chaleur . C’est lui qui s’occupe des

cours de danse africaine.

Sur présentation de “La Tribu”, vous béné-

ficierez de conditions exceptionnelles d’ins-

cription et de larges facilités de paiement.

De plus, un mois gratuit

pour tout abonne-

ment de 12 mois et

un essai gratuit.

Sports

CYCLISME

Marshall W., surnommé Major Taylor, premier afro-américainchampion du monde et de vitesse en 1899, 1900 et 1901

D’origine modeste, Taylor a dû se battre pour s’imposer dans un monde

réservé aux blancs. Il brilla d’abord dans les courses d’amateurs dans plu-

sieurs régions américaines. Très vite, il fut reconnu comme " le champion

de vitesse noir d’Amérique ". Taylor devint professionnel à l’âge de 18 ans.

Il lui fallut quelques années à peine pour grimper à la tête du cyclisme. Il

gagna les titres de champion du monde et de vitesse d’Amérique, en 1899,

1900 et 1901. A ce jour, sa position dominante reste inégalée. Il s’éteignit

en 1932, au moment où Jessie Owens débuta sa carrière. Taylor mourut

seul, en pleine dépression. Il fut enterré dans une fosse commune. Son

corps fut déplacé en 1948 et un mémorial fut alors élevé en son honneur.

Page 56: GUIDE DE LA TRIBU - numéro 1

Tiss

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Tissus

Une Jamaïcaine de légende

" Nanny, queen of the mountain "

Les montagnes jamaïcaines dans les grandes Antilles sont, encore

aujourd’hui, hantées par une femme légendaire, Nanny, à qui l’on

prêtait des pouvoirs magiques. Elle a joué un grand rôle psycholo-

gique dans la résistance des “nègres marrons” de Jamaïque en

remontant le moral des troupes. En 1690, elle était parvenue à fon-

der, au nord-ouest des " blue mountains ", un territoire libre pour

les esclaves. Celui-ci ne fut détruit par les Anglais qu’en 1734.

A Lille

TOTO

56, rue de Paris. (métro : Rihour ou Gare)

Tél. 03 20 30 70 70. Fax : 03 20 13 9137.

Ouvert du lundi au samedi de 10 h à19 h.

Tous les tissus au poids et au mètre.

Grand choix de wax, super wax etbazins au premier étage. Au rez-de-chaussée, large éventail demadras.

Détaxe à l’exportation.

BELLE ÉTOILE

96, rue Jules-Guesde. ( métro : Wazemmes)

Tél. 03 20 15 87 89.

Ouvert du lundi au samedi de 9 h 30 à 20 h.

Wax américain et parfois wax hollan-dais ainsi que des boubous déjàconfectionnés.

Page 57: GUIDE DE LA TRIBU - numéro 1

Voya

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Agence JV Nord

20, rue des Ponts-de-Comines à Lille.

Tél. 03 20 13 86 86. Fax. 03 20 06 15 44.

Informations et vente

au numéro Azur : 0 825 34 33 43.

Site internet : http://www.jvdirect.com

e-mail : [email protected]

Cette agence est spécialisée vers lesAntilles et aussi le Sénégal, la Réunion, l’île Maurice, Madagascar, les Seychelles, la Polynésie.

Elle dispose d’un système original de ventedirecte et vous ne trouverez ses brochuresdans aucune agence de voyage sauf dansson propre réseau avec des prix particuliè-rement attractifs.

ET ENCORE…Le groupe Nouvelles Frontières et lacompagnie Air France proposent aussides vols à destination de l’Afrique etdes Antilles.

Sur le minitel : 3615 Degriftour, 3615Nouvelles Frontières,

3615 SNCF, 3615 Air France

Quelques sites Internet : (renseignements,réservations et paiement en ligne possibles)

Dégriftour : http://www.degriftour.fr

Air France : http://www.airfrance.fr

SNCF : http://www.sncf.com

Travelprice : http://www.travelprice.com

Anyway : http://www.anyway.fr

LibertyTV : http://www.libertytv.com

Nouvelles Frontières : http://www.nouvelles-frontieres.com

Voyages

Page 58: GUIDE DE LA TRIBU - numéro 1

Originaires de Belgique, ces trois frèresdéveloppent très tôt un talent certain pourle chant (anglais et français), la compositionet la danse. Ils créent alors le groupe M’70.C’est une formation R&B pop, mélange desoul et de funk, original et détonnant àla " old school ". Sur scène, M’70 susciteune attention particulière du public amateurde nouvelle musique et amoureux du “rootsstyle”.

Soyez prêt pour l’expérience M’70.Leur premier single : Noir et Blanc.Contact : 44, rue de Valenciennes59800 Lille. Tél. 06 75 37 05 53.Fax. 03 20 04 55 92.e-mail : [email protected]

Le nouveau talent R&Bà découvrir sans attendreM’70

Plat du jour

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sauf le dimanche, lundi soir et samedi midi

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Tél. 03 20 78 14 75

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Tél. 03 20 06 05 66 • Fax: 03 20 06 38 98

Internet : destination-lille.com

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Depuis leur création en 1995, AL BONA’Nprône l’abolition des frontières musicales.

C’est à travers leurs compositions que naît lepremier album “TRAVELANDS” en juillet1999.

En décembre 2000, leur voyage musical conti-nue avec la sortie d’un deuxième album “PaysZZAJ”.

(Depuis novembre 2000, AL BONA’N est label-lisé par le Conseil Général du Nord-Pas-de-Calais).

AL BONA’N est formé de deux musiciens :

Bob SENE : membre fondateur du groupeSuper Diamono de Dakar. C’est à la basse qu’ila accompagné cette formation sur les plusgrandes scènes internationales pendant unequinzaine d’années afin de promouvoir lamusique moderne sénégalaise (que l’on peutdécouvrir sur des dizaines de disques et cas-settes).

Au début des années 90, il s’arrête à Lille etfonde le groupe de reggae “Jungle vibra-tions”. Depuis 95, c’est à la guitare classiquequ’il compose un répertoire “d’acoustic worldmusic” en créant le duo AL BONA’N.

Fernando MARTIL : c’est à la basse qu’ildécouvrira la musique à travers le punk(Suburb Gang) et le rythm’n blues (SpreadThe Jam). Dans une logique rythmique, il s’es-saiera à la batterie avec le groupe funk BongoSlap et le groupe de pop anglaise Mahaffey. Ilrencontre, début 90, Bob Sene avec le groupeJungle Vibrations et crée avec lui le duo ALBONA’N en l’accompagnant à la guitare folk.

Contact : AL BONA’N au 03 20 07 19 77 ou 06 88 84 61 30.Fax : 03 20 17 20 09 (du mardi au vendredi).

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Originaires du Nord, passionnées dedanse, Cathy et Sylvelie sont deuxamies que l’amour de la scène a réuni.Elles sont devenues “Women in white”.Leur spectacle à la fois sensuel et raffi-né, leurs costumes hauts en couleurs,nous font parcourir le monde etdécouvrir la samba brésilienne, lesdanses orientales et latines entre au-tres. Elles vous proposeront un showcabaret complet “Women in whitearound the world” et des animationsaux thèmes variés.Artistes professionnelles, elles voustransporteront dans un monde épous-

touflant de paillettes, de strass et deplumes. Vous vivrez en direct les chan-gements de costumes grâce à destransformations chorégraphiques ori-ginales.

Pour vos diverses manifestations(mariage, fête annuelle de comitéd’entreprise, anniversaire, animationsen discothèque…), n’hésitez pas à lescontacter pour préparer ensemble unesoirée inoubliable !

Contact :Cathy FOULON : 06 22 02 34 58.Sylvelie BUTTIN : 06 14 35 39 78.

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AVEC VOUS PRÉPARONS " LA TRIBU 2002 "MISE A JOUR DU RÉPERTOIRE

DE L’ASSOCIATION DE LA COMMUNAUTÉ NOIRE

Associations, cafetiers, restaurateurs, chefs d’entreprise, artistes, écrivains et autres pen-seurs de l’Afrique noire et de sa diaspora, ce répertoire est le vôtre.

Pour vous faire connaître et surtout pour actualiser les informations pratiques contenuesdans ce premier numéro de " La Tribu ", nous avons besoin de réponses de votre part.

Adressez vos courriers à l’adresse suivante :

ASSOCIATION DE LA COMMUNAUTÉ NOIRE " LA TRIBU "

19, RUE HENRI-KOLB. 59000 LILLE.

QUESTIONNAIRE POUR LES PARTICIPANTS A " LA TRIBU "

� Nom de l’établissement

� Type d’activité

� Adresse complète (code postal, tél., fax, e-mail)

� Heures et jours d’ouverture et de fermeture

� Moyens de paiement acceptés (cartes de crédit, titres-restaurants, etc.)

1) Qui êtes-vous ?

2) Depuis combien de temps avez-vous créé votre établissement ?

3) Comment avez-vous eu l’idée de créer cet établissement ?

4) Pourquoi à cet endroit précis ? Pourquoi pas ailleurs ?

5) Pourquoi cette discipline ? Pourquoi pas un autre type d’activité ?

6) Avez-vous rencontré des difficultés pour créer votre affaire ?

Pour les établissements à spectacles

7) Quel type d’animation ? Quel type de clientèle ? Moyenne d’âge ?

8) Quels sont vos projets futurs ? (facultatif)

9) Avez-vous d’autres objectifs pour le répertoire " La Tribu " ?

A votre réponse, veuillez joindre photos et (ou) votre carte de visite, un texte deprésentation de votre activité ainsi que votre adhésion libellée au nom del’Association de la Communauté Noire

et adressée à notre siège : 19, rue Henri-Kolb. 59000 LILLE.

Vous recevrez, très rapidement, votre carte de membre.

Questionnaire

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Mariocta Clotilde

UNE GRANDE VOIX DU BLUES ET DU GOSPEL À LILLE

Mariocta Dengbana Clotilde est une voixqui comptera à coup sûr parmi les plus bel-les venues du monde noir. Née à Paris, le 18 septembre 1978, d’un père centrafricainet d’une mère guyanaise, Mariocta se rap-pelle toujours les cours d’écoles africainesqui lui ont passé la bosse du chant. Les peti-tes filles y ont coutume de vite courir aucœur de la cour, la récréation sonnée, afinde jouer à danser, à sauter dans les bras decamarades en chantant.

Ce sont aussi les disques vinyle de sesparents qui l’entraînent au chant éclectique.Joe Dassin voisine sans complexe avecPierrette Adams, Whitney Houston… ou leschœurs religieux centrafricains.

En Guyane, où elle se rend avec régularitéet enthousiasme, ses week-ends se tré-moussent aux airs du Séral, du gwoka et dela belle voix de Pépé – grand-père Aristide -qui la réveille tous les matins d’été.

Mariocta possède aujourd’hui un répertoirevocal en continuelle recherche du perfec-tionnement. Elle fréquente tous les styles,du jazz au blues en passant par le gospel,le funk, les mélodies et sonorités africaines.

Ce qui donne à sa voix tessiture marinéedans l’émotion, la souplesse, la diversité,promenant la musique et les rythmes auravissement intime du public.

Ses tournées avec le groupe “Made inColors” ou “Mozoko Trio” dans la régionont très souvent exposé les premiers pasd’une voix de grand charme. “Le Biplan” - trois fois -, “Les quatre écluses” - deux fois -reverront bien ce que cette voix sera deve-nue dans deux ans. Tous ceux qui l’écoutentdonner a capella la mesure de son avenirlors des cafés littéraires au “Salsero“ aussi.

Un avenir que tous souhaitent de la taille dece que deviennent les talents assez humblespour endurer le travail, le perfectionnementet l’exigence pour la très belle qualité.

Ada BESSOMO

Un Africainchez les "Immortels"

Léopold Sedar SenghorNé à Joal au Sénégal, en 1906,Senghor fut le premier présidentdu Sénégal à partir de 1960. Il quitta le pouvoir en 1980. Le 28mars 1984, l’Académie Françaisele reçut parmi ses membres. Ce futune grande première pour la docteassemblée, qui n’avait jamaisaccueilli d’Africain. Senghor apublié des recueils de poèmes etde nombreux essais où il définit lanotion de négritude tout commeson ami, le poète et homme poli-tique martiniquais Aimé Césaire.

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