Guyane, Quels risques pour la santé? - bouisson … · • Hôpitaux : FM + GE + TDR • Centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS) : TDR SD Bioline P.f/Pan. Centre

Centre d’épidémiologie etde santé publique des arméesService de santé publique

Guyane, Quels risques pour la santé?

DIU/DESIU Médecine tropicale et méditerranéenne -

Santé internationale Vendredi 24 novembre 2017


La France équinoxiale

Un département français d’Amérique

grand comme le Portugal


La Guyane

- Région & département d’outre-mer FR, Plus grand départementFR

- Seul territoire FR / UE sur le continent américain- Appartient aux TFA (avec Guadeloupe et Martinique)- Frontières avec Brésil et Surinam- Forêt couvre 96% du territoire- 250 000 habitants, 22 % de chômeurs, 50% < 23 ans


Le climat en GuyaneClimat équatorial

ChaleurForte pluviométrieDécembre à févrierAvril à juillet


ENFER VERT ?


Une mauvaise réputation :

Le Bagne ? (1852-1953)


Amérindiens

Noirs Marrons

Créoles

Hmongs

- Surinamais : 38,7%

- Haitiens : 25,7%

- Brésiliens : 25,7%

88% des étrangers

Populations


Enclavement


Les acteurs de santé en Guyane• ARS et Cire AG

• Hôpitaux (3) et centres et postes de santé (21)

• Médecins libéraux (70)

• Laboratoires d’analyse (12, dont 9 à Cayenne ou a proximité)

• Collectivité territoriale (Service de démoustication…)

• Observatoire Régional de la santé - Centre de ressources del'information sanitaire et médico-sociale (ORSG-CRISMS)

• Institut Pasteur de la Guyane

• SSA des FAG


Cayenne


La santé en Guyane• Croissance démographique +++

4% (0,4% en métropole)

• Sous-médicalisationaccès aux soins –

• Chaque année, renouvellement55% des paramédicaux 42% des médicaux

• Tx mortalité infantilex 3 / métropole

• Pathologies tropicales (paludisme, dengue)+ pathologies des pays développés (HTA, diabète)


Plan

1. Principales maladies infectieuses

2. Autres risques sanitaires

3. Les 10 commandements


Les principales maladies infectieuses

1. Les maladies parasitaires


Les principales maladies parasitaires

1. Paludisme

2. Leishmanioses

3. Maladie de Chagas

4. Toxoplasmose



1. Paludisme

2. Leishmanioses


4. Toxoplasmose


Le paludisme en Guyane

Rôle des Sites d’orpaillage +++ (ex. site d’Eau Claire : prévalence 50%)

Evolution des cas de paludisme, 2005-2014

Distribution annuelle des cas de paludisme selon l’espèce, 2005-2014



5 axes stratégiques, 38 mesures

1. Renforcer la surveillance épidémiologique et

entomologique

2. Renforcer la prévention et la lutte antivectorielle

3. Soigner et accompagner sur l’ensemble du

territoire

4. Développer la recherche et les connaissances

5. Renforcer la coopération internationale


Risque palustre

Source : BEH du 6 juin 2017, recommandations sanitaires pour les voyageurs


Chimioprophylaxie

Source : BEH du 6 juin 2017, recommandations sanitaires pour les voyageurs


Source : Plan de lutte contre le paludisme en Guyane 2015-2018

Remboursement pour assurés sociaux non résidents en zone d’endémie, pour

séjour unique ou occasionnel < 3 mois en zone d’endémie


Diagnostic, disparité

• Laboratoires : Frottis mince (FM) +/-Goutte épaisse (GE) +/- TDR

• Hôpitaux : FM + GE + TDR

• Centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS) : TDR SD Bioline P.f/Pan


Traitement accès simple à P.fà visée

gamétocyde

Ne nécessite

pas de

dosage de

G6PD



1. Paludisme

2. Leishmanioses


4. Toxoplasmose


TI = 2 p. 1000 hab., Pop. forestière +++

Saisonnalité : Novembre à mai

Vecteur : Phlébotomes (2-3 mm)activité crépusculaire, vit dans zones sombres & humides

Les leishmanioses en Guyane

Lutzomyia umbratilis L. flaviscutellata

Choloepus

didactylus +++Didelphis

marsupialis


Formes cutanée localisée (Leishmania guyanensis)

Forme cutanée anergique diffuse(L. amazonensis)

Forme cutanéo-muqueuse(L. braziliensis)

Forme viscérale au Brésil(L. donovani)

Les leishmanioses en Guyane


Leishmanioses cutanées

5 espèces décrites

L. (V.) guyanensis (très largement prédominante)

L. (L.) amazonensis

L. (V) braziliensis

L. (V.) lainsoni

L. (V.) naifji

Atteintes muqueuses très rares

Lésions cutanées à L. guyanensis(photo Pr P. Couppié)

Lésions cutanées diffuses à L. amazonensis

(photo Pr P. Couppié)


Lésions multiples

Cicatrices


Taux d’incidence


Mesures de prévention

Horaires : risque > 16h

Interdiction d’abattage

Protection individuelle• Répulsifs cutanés• Hamac-moustiquaire• Tenue imprégnée• Eviter les lampes frontales


Traitement



1. Paludisme

2. Leishmanioses


4. Toxoplasmose


La maladie de ChagasAnthropozoonose (Trypanosoma cruzi)

Vecteurs : Punaises hématophages (triatomes = réduves)2 modes de contamination- Passage dans l’organisme: point de piqûre, ou dépôt déjection lésion grattage, excoriation cutanée ou si muqueuse- Ingestion aliment ou produit contaminé par triatome


La maladie de ChagasAmérique latine

8 à 11 millions personnes atteintes14 000 décès annuels

Guyane : 2008-20094 cas aigus,58 cas chroniques


La maladie de Chagas

• Maladie essentiellement rurale (murs de torchis, toit en feuilles de palmiers)

• Clinique : 2 phases– aigüe (souvent asymptomatique)– chronique

latente, asymptomatique (plusieurs années)atteintes multiviscérales (cardiaques++)

• Diagnostic difficile(examen direct, anticorps, biologie moléculaire)


TriatomesRepas sanguin d’un triatome et excrétion de fèces

Les plus communes en Guyane

PanstrongylusGeniculatus

Rhodnius Pictipes

Région de Cayenne (Blanchet, 2004)- P. geniculatus, R. pictipes

- Tx infestation : 75% et 86%





1. Paludisme

2. Leishmanioses


4. Toxoplasmose


La toxoplasmose en Guyane

• Toxoplasma gondii

• Sujet immunocompétent- forme ganglionnaire ++- quelques formes graves (oculaires, encéphalites…)

• Transmission- consommation eau, aliments souillés par fèces de

félidés infectés ou viande pas assez cuite- contamination transplacentaire (congénitale)


Toxoplasmose amazonienne


Toxoplasmose amazonienne

Risque – Consommation de gibier (Viande peu cuite)– Eau de rivière non traitée

Tatou à 9 bandes

Pécari à lèvres blanches

Pécari à collier

PacaDaguet rouge Agouti


Prévention

• Hygiène de l’eau et de l’alimentation +++• Cuisson +++ du gibier• Pas de consommation d’eau de ruissellement

Attention : boucanage ne détruit pas le parasite !


Les autres maladies parasitaires

• Helminthiases intestinales (tricocéphales, ascaris, necator, anguillules)

• Protozooses intestinales (amibiases, giardiases)


Faire bouillirl’eau utilisée

Bien cuireles aliments

Se laverles mains

Contre la diarrhée


Larbish ou Larva Migrans cutanée

• Ankylsotome du chien = Ver chien (créole), creepingdisease, pseudo-myase rampante

• Infection parasitaire transcutanée• Plages fréquentées par des chiens errants• Impasse parasitaire• Durée : 2-8 semaines

46



1 Les maladies parasitaires

2 Les maladies virales


Les principales maladies virales

1. Dengue et autres arboviroses

2. VIH

3. Rage




2. VIH

3. Rage


La dengue

• 4 sérotypes : DENV1, 2, 3 & 4

• Vecteur : Stegomyia (Aedes) Aegypti

• Guyane = Priorité sanitaire

• Institut Pasteur de la Guyane

CNR laboratoire associé des arbovirus pour la région Antilles-Guyane


Période 0inter

Période 1épidémie



Période xinter

Période xinter

Période 4Foyers isolés



Période 7Cas sporadiques

Période 8Foyers isolés

DENV 2 3 DENV 3DENV 3 DENV 2 DENV 2 1 DENV 1 4 DENV 4 1

DENV 4 1

DENV 4 1

Période xinter


Courbe épidémique2013 : circulation sérotype 2 +++


Dengvaxia

• Vaccin vivant tétravalent recombinant

• 3 injections: 0, 6 et 12 mois

• Recommandations OMS (avril 2016):

Recommandé pour les zones de forte endémicité

(séroprévalence 70%)

Non recommandé si séroprévalence < 50%


Dengvaxia


Lutte anti vectorielle


Chikungunya

• Langue Makondée (Tanzanie) = « qui marche

courbé en avant »

• Arbovirus

• Transmission : Aedes femelle

• Expression clinique polymorphe

atteintes articulaires invalidantes

douleurs pouvant persister plusieurs années


Distribution géographique

Source : CDC


Courbe épidémique


Courbe épidémique


Zika

Source : point épidémiologique n°5

du 15 septembre 2017

Transmission sexuelle possible par le sperme

durée de transmission : semaines à mois


Quels risques pour une grossesse ?

Risque majoré surtout les 6 premiers mois

• Microcéphalie avec atteinte cérébrale grave et irréversible

Incidence estimée à 1% des grossesses

• Autres atteintes neurologiques graves

• Arrêt spontané de la grossesse

Possibilité d’atteinte fœtale grave

en cas d’infection pendant la grossesse

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• Éviter que des moustiques s’infectent

– Utiliser des répulsifs

– Se reposer sous moustiquaire

– Pendant 5 7 jours après

le début des symptômes

• Rapports sexuels protégés au cours et au décoursd’une infection Zika

(préservatif pendant au moins un mois)

Protection

62


Stratégie diagnostique desarboviroses




2. VIH

3. Rage


• TI le plus élevé (séro VIH +) = Métropole x 8,5 (2012)(146 vs 17/ 100 000)

• Haut niveau sanitaire &profil infectieux VIH de pays en développement

• Voie hétérosexuelle +++• Sexe ratio 1

Le VIH en Guyane

sources : - BVS n°6, décembre 2014 p.3 - antiane n°67 – février 2007


Prévention : préservatifs masculins

• Normes CE / NF

• Date de péremption

• Mode d’emploi Prostitution +++


Préservatif féminin




2. VIH

3. Rage


La rage

Zoonose virale encéphalomyélite

Transmission salive – Morsure, griffure– Léchage peau lésée/muqueuse

Mammifères à sang chaud = Réservoir

3 cycles épidémiologiques– Rage urbaine– Rage selvatique– Rage des chiroptères


Guyane • Réservoir : chauve-souris vampire• 1989 à 2003 : 13 animaux rage• 2015 : chiot (Cayenne), origine desmodine ?

Brésil– persistance de la transmission canine– et de la faune sauvage

La rage en Guyane

Desmodus rotundus


– Lavage prolongé, désinfection– Prophylaxie post-exposition

• 2 doses à J0, 1 à J7, 1 à J21 (Protocole de Zagreb)– Immunothérapie

– 1 dose à J0, 1 à J7, 1 entre J21 et J28– Sérologies de contrôle rappels– Recommandée : chiroptérologues, zoo, vétérinaires…

Vaccinations


Cas de rage humaine

62101

151 145 157 154

502444 418

501

0

100

200

300

400

500

600

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008* 2009 2010 2011

Distribution annuelle des consultants (en post ou pré-exposition), Centre anti rabique, 2002 à 2011.

Source : CTAR, Bilan d’activité, année 2011,28 pages..


La rage en Guyane


Prévention

Morsure chauve-souris

- Dormir sous moustiquaire (forêt) +++

- Vaccination post-exposition +++

- Vaccination obligatoire animaux

- Eviter contacts avec animaux errants/divagants


Une émergence : les hantavirusPremier diagnostic en Guyane en 2009 !



Les maladies parasitaires

Les maladies virales

Les maladies bactériennes


Les principales maladies bactériennes

1. IST bactériennes

2. Fièvre Q

3. Ulcère de Buruli

4. Leptospiroses




2. La fièvre Q

3. L’ulcère de Buruli

4. Les leptospiroses


Les IST bactériennes

Chancres : syphilis, chancres mous

Urétrites : gonocoques, Chlamydia trachomatis

Nodules ulcéreux : donovanose


IST bactériennes

Prostitution, alcoolPrévalence élevé des IST dans la population

Protection des rapports sexuels : préservatifs +++




2. Fièvre Q


4. Leptospiroses


Coxiella burnetti

Inhalation aérosols infectés +++

Clinique– Forme aigue (40% des cas)

• Pneumopathies +++ ou fièvre isolée– Forme chronique (sujets à risque) :

• Endocardite, arthrites

La fièvre Q en Guyane


La fièvre Q en Guyane

TI Guyane >> TI métropoleFormes pulmonaires ++

Source : BVS n°7 aout-septembre 2011


La fièvre Q, réservoir ???

Bradypus tridactylus

(paresseux à 3 doigts)

Sources :

- BVS n°7 aout-septembre 2011

- Three-Toed Sloth as Putative Reservoir of Coxiella burnetti,

Cayenne, French Guiana. Emerging infectious disease. N°10, octobre 2014)

Epidémie fièvre Q dans lotissement militaire (2013)

Recherche réservoir animal

- 17% marsupiaux (3/18)

- 25% paresseux (1/4) et

88% de ses tiques +++




2. Fièvre Q


4. Leptospiroses


L’ulcère de Buruli en Guyane0,31

0,27

0,05

0,04

0,02

Mana

Sinnamary

Kourou

Ile de

Cayenne

Région intérieure

Infection à M. ulcerans en Guyane :

taux d’incidence moyens sur 35 ans

(Nb. de cas/an/1000 habitants)

Biotope habituel de M. ulcerans

Ulcération extensive d’un MIdue à M. ulcerans

2010 : 7 nouveaux cas

14 points d’eau prélevés/ 23 : positifs (littoral)

Fleuve Sinnamary ++

Rôle des punaises d’eau ?




2. Fièvre Q


4. Leptospiroses


Les leptospiroses

- Tx d’incidence plus élevé aux Antilles- Facteurs climatiques, environnementaux


Les autres maladies bactériennes

• Tuberculose• Salmonellose• Autres diarrhées bactériennes• Lèpre


Tuberculose

2013 : TI = 28 p. 100 000 (France entière = 7,5)


Salmonelloses

• 100 à 200 cas annuels

50% : sérotypes « d’origine reptilienne »

Rôle des reptiles dans la transmission ?

2009, étude : 151 reptiles

Résultats : Portage = 23%

– Serpent> Iguane>Lézard>Tortue>Caïman

– Sauvage>NAC>Domicile libre>Zoo

– 23 isolats, 14 sérotypes différentsSource : Salmonella serotypes in reptiles and humans, French Guiana. Vet Microbiol. 2014; 170(1-2):167-71


• Du bon sens toujours !!!• Hygiène des mains : lavage, lingettes hydro-alcooliques• Hors littoral

• Préférer les boissons capsulées• Éviter

- eau du robinet, glaçons, lait non pasteurisé- salades, fruits et légumes non pelés, glaces

• Consommer des aliments bien cuits, encore chauds

Prévention des diarrhées


4. Autres risques sanitaires


Les envenimations en Guyane80% des serpents rencontrés en Guyane ne sont pas dangereuxpour l’homme

Venin desDendrobatespeut êtremortel


95

Crage grands carreaux

• Envenimation les

plus fréquentes

• Forêt

• Agressif

• Envenimation

grave


96

Crage !

Vipères

arboricoles


97

Le crotale

Rare

Savane

Agressif

Envenimation grave


98

Serpent corail

Activité nocturne

Envenimations rares

Mais graves !


99

Gravité des envenimations

50% de morsures sèches

Gravité

– Age

– Poids

– Quantité de venin

Absence de signes dans les 12 heures =

Absence envenimation


Prévention

En zone de végétation dense : porter des chaussures fermées, un pantalon et frapper le sol en marchant

Ne pas laisser traîner au sol la nuit de vêtements, de serpillières …

Secouer ses habits, ses draps, son sac de couchage, ses chaussures avant usage


Accidents rares : plaies chez des pêcheurs

(Potamotrygon hystrix, orbignyi et marinae)

- Accidents plus fréquentsVenin, Douleur +++- Prévention : chaussures

Poissons


Hyménoptères

« Mouches feu »Piqûres multiples

allergisantes

« Abeilles tueuses » ou

« Abeilles africanisées »

Fourmis manioc

InsectesFourmis feu, minusculesMais douleur +++


Mygales, « matoutous »principalement phénomènes locaux

Scolopendres

Scorpions(Tityius cambridgei)

Arachnides et fourmis

Fourmi flamande (paraponera)Venin = acide formique + poneratoxineDouleur +++ (index de Schmidt)

- 1.0 : petites abeilles- 2.0 : frelon- > 4 : paraponera


104

Les myriapodes


La papillonite en Guyane


La papillonite au sein des FAG

Principalement garnisons de Cayenne et de Kourou

Eviter la mangrove !

Lumières rouges pour faire fuir papillons en période de pullulation

Traitement symptomatique simple


Vers macaques

Vecteurs = MoustiquesCordylobia hominis


Poux d’agouti

Clinique– Dermatose prurigineuseAgent – « Aoûtat » : Thrombicula

Contamination– Contact avec les herbes


Puce chique

Tunga penetrans


Attention au soleil !!!

110


Un Climat Chaud et Humide

Se prémunir de la déshydratation

Prévenir la déshydratation des enfants et des bébés en leur proposant à boire régulièrement

Éviter les efforts aux heures les plus chaudes et en plein soleil …


Palmiers et arbres à épines

AwarasÉpines vernissées, effiléesSurinfection +++

Risques liés à la flore


5. Les 10 commandements


Risques sanitaires en Guyane• Paludisme

P.falciparum et P. vivax +++

• Fièvre jaune

risque permanent

vaccination OBLIGATOIRE

• Dengue ++ en période d’épidémie

• Leishmanioses cutanées

• Rage

• IST, VIH, Hépatite B

DOM avec prévalence VIH la plus élevée

• Maladies péril fécal +++

Typhoïde, hépatite A


Risques transmissibles OM/OPEX

Risque fécal

Risque vectoriel

Risque sexuelRisque aérique

Risque lacustre

Risque animalier

Risques émergents


Les 10 commandements outre-mer

1. S’acclimater et se protéger du soleil2. S’hydrater suffisamment3. Boire de l’eau encapsulée ou traitée4. Se laver les mains régulièrement5. Manger bien cuit et encore chaud6. Se protéger des piqûres d’insectes7. Bien prendre sa prophylaxie antipaludique8. Consulter vite en cas de problème de santé9. S’abstenir ou pratiquer le sexe sans risque10.Attention à l’alcool en excès


« Toute fièvre dans les mois du retour

d’un pays d’endémie est un paludisme jusqu’à preuve du contraire »

Au retour

• Prendre la prophylaxie antipaludique 4 semaines• Consulter vite en cas de problème de santé !


Je vous remercie


Documents

Guyane, Quels risques pour la santé? - bouisson … · • Hôpitaux : FM + GE + TDR • Centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS) : TDR SD Bioline P.f/Pan. Centre