TDR du choléra et suivi de l’épidémie en Haï

TDR du choléra et suivi del’épidémie en Haï9

Renaud Piarroux et Stanislas Rebaudet

Assistance Publique‐Hôpitaux de Marseilleet Aix‐Marseille Université

Valeurs prédic>ves d’un test diagnos>que

• VPP : Vrais posi>fs / Vrais et Faux posi>fs

– dépend de la spécificité du test mais aussi de la prévalencede la maladie

• VPN : Vrais néga>fs / Vrais et Faux néga>fs

– dépends de la sensibilité du test et de la prévalence de lamaladie

• Dans une épidémie, la prévalence de la maladie n’estpas constante, ni dans le temps, ni dans l’espace

• Comment gérer ce problème ?



– dépend de la spécificité du test mais aussi de la prévalencede la maladie


– dépend de la sensibilité du test et de la prévalence de lamaladie


• Comment gérer ce problème ?



– Dépend de la spécificité du test mais aussi de laprévalence de la maladie


– Dépend de la sensibilité du test et de la prévalence de lamaladie


• En quoi cela peut‐il poser un problème ?

Déclenchement de l’épidémie de choléraen Haï9 en Octobre 2010

Choléra en Haï9: les 30 premiers mois del’épidémie

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Date

Le choléra en Haï> en 2012 et 2013

Approche ciblée de la luVe contre le choléra

• N’a de sens que quand le nombre de foyers ac>fs est limité

• Comprends trois étapes:

– Détec>on du foyer (registres CTC, provenance des pa>ents)

– Inves>ga>on locale

– Interven>on ciblée

• Sensibilisa>on

• Détec>on ac>ve et traitement des cas

• Distribu>on de comprimés de chlore

• Aménagement/répara>on d’une ressource en eau

Défini>on clinique du choléra

• Défini&on normalisée OMS d’un cas de choléra : un cas decholéra doit être suspecté quand:

– dans une zone où la présence du choléra n’est pas connue,un malade de cinq ans ou plus présente unedéshydrata&on grave ou meurt de diarrhée aqueuse aiguë;

– dans une zone touchée par une épidémie de choléra, unmalade de cinq ans ou plus présente une diarrhéeaqueuse aiguë, avec ou sans vomissements.

• Un cas de choléra est confirmé lorsque Vibrio cholerae O1 ouO139 aura été isolé chez un malade souffrant de diarrhée.

Relevés des cas suspects de choléraFévrier‐Avril 2014

(ins>tu>ons ayant au moins 10 cas)

Quelle est la fiabilité d’une telledéfini>on clinique en période

d’accalmie ?

Résultats des cultures de V. cholerae effectuées en 2013 et 2014(ensemble du territoire haï>en)

Résultats des cultures de V. cholerae effectuées en 2013 et 2014(Aire métropolitaine de Port‐au‐Prince)

Résultats des cultures de V. cholerae effectuées en 2013 et 2014(Commune de Saint Marc)

Du fait de problèmes logis>ques, lescultures ne sont pas toujours possibles

et requièrent un délai dépassantsouvent la semaine

Cas suspect

Décision de traitement

Processus de décision et de classifica>on des cas suspects

Cas suspect Cas suspect, TDR +

Cas suspect, TDR ‐

TDR

Décision de traitement Interven>on de terrain


Cas suspect Cas suspect, TDR + Cas confirmé

Cas suspect, TDR ‐Cas nonconfirmé

TDR Culture

Décision de traitement Interven>on de terrain Indicateur de suivi de l’épidémie


Résultats TDR année 2013

Résultats des tests de diagnos>que rapide en 2013

Résultats TDR Janv‐Avril 2014

Gonaïves, 2014, tests rapides

Gonaïves, 2014cultures de confirma>on des tests rapides

posi>fs

Résultats TDR Janv‐Avril 2014

Cazale, 2014

Tests rapides Cultures

Semaines Semaines

Conclusion : quelle place pour les testsrapides en contexte d’épidémie ?

• Au tout début d’une flambée, en aVendant lesrésultats de culture ?

• Dans le courant de l’épidémie ?

• Pour gérer les foyers résiduels ?

• Pour démontrer la fin d’une épidémie ?

=> Tout dépend de la manière dont on analyseles résultats et du recul qu’on prend

Conclusion : quelle place pour les testsrapides en contexte d’épidémie ?

• Au tout début d’une flambée, en aVendant lesrésultats de culture ?

• Dans le courant de l’épidémie ?

• Pour gérer les foyers résiduels ?

• Pour démontrer la fin d’une épidémie ?

=> Tout dépend de la manière dont on analyseles résultats et du recul qu’on prend

Documents

TDR du choléra et suivi de l’épidémie en Haï