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H LE PARISIEN ÉTUDIANT I LUNDI 30 JUIN 2014 COMMUNIQUÉ ÉTUDIANT Les jeunes diplômés sont-ils attirés par les cabinets d’expertise-comptable ? AD. Pour les étudiants issus des filières classiques de la compta- bilité, nos métiers sont très claire- ment attractifs. C’est parfois moins le cas pour les diplômés des universités ou des écoles de commerce, qui restent sur les clichés d’un métier essentielle- ment tourné vers la tenue de comptes. Or, nos missions ont considérablement évolué. L’expert-comptable a étendu ses interventions à des missions de conseil, qui font de lui un interlo- cuteur privilégié des chefs d’en- treprise. Comment se caractérise l’évolution de votre profession ? GM. Les cabinets évoluent aussi bien dans leur organisation que dans leur offre de services. Certains font le choix de se recen- trer sur un domaine de compé- tence en devenant des sachants incontournables. D’autres au contraire décident, à partir de la comptabilité, de se transformer en véritable plate-forme de ser- vices. Ces cabinets peuvent proposer une palette de métiers extrêmement variés, qui vont de la consolidation au conseil en res- sources humaines ou en finance- ment en passant par la gestion patrimoniale et la maîtrise des systèmes d’information. Les experts-comptables ne connaissent pas la crise ? AD. Notre objectif est d’accroitre le chiffre d’affaires de la profes- sion (NDLR : 11 milliard d’euros aujourd’hui) en développant notre activité de conseil pour répondre à une demande crois- sante des entreprises. En poursui- vant notre politique de recrute- ment, nous sommes en capacité d’y parvenir. GM. Nous employons 150 000 collaborateurs, et notre secteur va continuer à recruter ces prochaines années. Un expert- comptable ne reste guère plus de trois mois sans emploi. Aujourd’hui, quel secteur d’activité peut tenir les mêmes promesses ? Comment ces ambitions se traduisent-elles en termes de recrutement ? AD. Notre richesse, ce sont nos collaborateurs. La question cruciale est donc d’attirer les meilleurs éléments. C’est pour- quoi l’Ordre se rapproche des établissements de l’enseignement supérieur. Nous avons identifié les meilleures filières et avons conçu avec elles des passerelles permettant aux étudiants de nous rejoindre. Quels profils recherchez- vous principalement ? GM. Des collaborateurs motivés, possédant un véritable goût pour la prestation de services, ainsi qu’un sens du contact développé ! Les compétences techniques restent nécessaires, mais le diplôme ne suffit plus. L’exercice de notre métier re- quiert des vraies compétences relationnelles et humaines. Quelle place occupe l’alter- nance dans le recrutement L’expertise comptable : une promesse d’avenir Gilbert Metoudi, vice-président de l’Ordre des experts-comptables Paris Ile-de-France, et Antoine Dalakupeyan président de la commission Attractivité des cabinets d’expertise comptable ? GM. L’alternance est un vrai trem- plin vers l’emploi qui débouche dans la majorité des cas sur un CDI. C’est un système “gagnant gagnant”. De son côté, l’em- ployeur dispose de deux ou trois ans pour former de futurs collabo- rateurs à ses méthodes, sa culture et à sa propre stratégie d’entre- prise. De l’autre côté, le collabora- teur, à formation équivalente, est généralement embauché à un salaire 10% plus élevé. Comment évolue-t-on au sein d’un cabinet d’expertise comptable ? AD. Une carrière dans un cabinet n’est pas monolithique. On peut débuter avec un premier diplôme, puis reprendre ses études et évo- luer. Une carrière peut se conduire de multiples façons, il n’y a quasi- ment pas de limite. Certains vise- ront des postes de directeur finan- cier ou d’autres dirigeront un cabinet d’expert-comptable. L’exercice libéral représente une facette séduisante de votre profession… AD. Il n’y a pas de numerus clausus dans notre profession. Il est donc toujours possible de s’installer en libéral, seul ou en s’associant. C’est une opportunité qui séduit souvent la génération Y, qui a soif d’indépendance. GM. Et si l’exercice libéral ne vous convient pas, il reste toujours possible de rejoindre le monde de l’entreprise. n « Loin des clichés, des métiers exaltants » Charif Benadada Expert-comptable stagiaire président de l’anecs IDF Après un bac S, j’ai obtenu un master Comptabilité Contrôle Audit. Pour avoir le DSCG, il me manquait deux matières que j’ai pas- sées en candidat libre, tout en effectuant un stage en cabinet. Mon maître de stage a joué pleinement son rôle en me propo- sant des missions toujours plus complexes et intéressantes. Dès le début, il m’a considéré comme un expert-comptable à part entière, ce qui m’a responsabilisé. Je travaille toujours dans ce cabinet et gère des missions d’expertise comptable, de commissariat aux comptes et de gestion. Je viens par ailleurs de passer les écrits de mon DEC. Après la soutenance de mon mémoire, je souhaite devenir associé soit en apportant de la clientèle, soit en ouvrant un établissement secondaire. Je préside également l’ANECS Ile-de-France (Association des experts-comptables et commis- saires aux comptes stagiaires), qui regroupe plus de 600 adhérents. Nous représentons les stagiaires au sein des instances de la profession, nous organisons de nombreuses réunions, par exemple pour préparer les examens. n Pauline Floc’h Après des études universitaires en économie et gestion, je me suis orientée vers la comptabi- lité. Ayant travaillé l’été dans des cabinets d’expertise comptable, j’avais trouvé très inté- ressant ce métier consistant notamment à aider les entreprises à se développer. J’ai passé mon DCG en alternance et obtenu ainsi un CDI. Après avoir travaillé dans la comptabilité pure, je me suis orientée vers la paye. J’ai d’abord géré des dossiers concernant les métiers du spectacle. L’intermittence est un domaine spécifique, méconnu… et souvent au cœur de l’actualité ! Aujourd’hui, grâce à la formation, j’ai élargi mes compétences à d’autres secteurs plus conventionnels, mais tout aussi intéressants. Il existe une multi- tude de conventions, de spécificités, qui évoluent tout le temps et néces- sitent de nombreuses compétences. Notre profil est très recherché. n INTERVIEW TÉMOIGNAGES © DR (D.R.) (D.R.)

H ÉTUDIANT COMMUNIQUÉ L’expertise comptablefr-dba.com/presse/pdf/Attractivite profession comptable.pdf · d’expertise comptable, de commissariat aux comptes et de gestion. Je

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Le Parisien éTUDianT I LUnDi 30 JUin 2014

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Les jeunes diplômés sont-ils attirés par les cabinets d’expertise-comptable ?AD. Pour les étudiants issus des filières classiques de la compta-bilité, nos métiers sont très claire-ment attractifs. C’est parfois moins le cas pour les diplômés des universités ou des écoles de commerce, qui restent sur les clichés d’un métier essentielle-ment tourné vers la tenue de comptes. Or, nos missions ont considérablement évolué. L’expert-comptable a étendu ses interventions à des missions de

conseil, qui font de lui un interlo-cuteur privilégié des chefs d’en-treprise.

Comment se caractérise l’évolution de votre profession ? GM. Les cabinets évoluent aussi bien dans leur organisation que dans leur offre de services. Certains font le choix de se recen-trer sur un domaine de compé-tence en devenant des sachants incontournables. D’autres au contraire décident, à partir de la comptabilité, de se transformer

en véritable plate-forme de ser-vices. Ces cabinets peuvent proposer une palette de métiers extrêmement variés, qui vont de la consolidation au conseil en res-sources humaines ou en finance-ment en passant par la gestion patrimoniale et la maîtrise des systèmes d’information.

Les experts-comptables ne connaissent pas la crise ?AD. Notre objectif est d’accroitre le chiffre d’affaires de la profes-sion (NDLR : 11 milliard d’euros aujourd’hui) en développant

notre activité de conseil pour répondre à une demande crois-sante des entreprises. En poursui-vant notre politique de recrute-ment, nous sommes en capacité d’y parvenir.GM. Nous employons 150 000 collaborateurs, et notre secteur va continuer à recruter ces prochaines années. Un expert-comptable ne reste guère plus de trois mois sans emploi. Aujourd’hui, quel secteur d’activité peut tenir les mêmes promesses ?

Comment ces ambitions se traduisent-elles en termes de recrutement ?AD. Notre richesse, ce sont nos collaborateurs. La question cruciale est donc d’attirer les meilleurs éléments. C’est pour-quoi l’Ordre se rapproche des établissements de l’enseignement supérieur. Nous avons identifié les meilleures filières et avons conçu avec elles des passerelles permettant aux étudiants de nous rejoindre.

Quels profils recherchez-vous principalement ?GM. Des collaborateurs motivés, possédant un véritable goût pour la prestation de services, ainsi qu’un sens du contact développé ! Les compétences techniques restent nécessaires, mais le diplôme ne suffit plus. L’exercice de notre métier re-quiert des vraies compétences relationnelles et humaines.

Quelle place occupe l’alter-nance dans le recrutement

L’expertise comptable : une promesse d’avenir

Gilbert Metoudi, vice-président de l’Ordre des experts-comptables Paris Ile-de-France, et Antoine Dalakupeyan président de la commission Attractivité

des cabinets d’expertise comptable ?GM. L’alternance est un vrai trem-plin vers l’emploi qui débouche dans la majorité des cas sur un CDI. C’est un système “gagnant gagnant”. De son côté, l’em-ployeur dispose de deux ou trois ans pour former de futurs collabo-rateurs à ses méthodes, sa culture et à sa propre stratégie d’entre-prise. De l’autre côté, le collabora-teur, à formation équivalente, est généralement embauché à un salaire 10% plus élevé.

Comment évolue-t-on au sein d’un cabinet d’expertise comptable ?AD. Une carrière dans un cabinet n’est pas monolithique. On peut débuter avec un premier diplôme, puis reprendre ses études et évo-luer. Une carrière peut se conduire de multiples façons, il n’y a quasi-ment pas de limite. Certains vise-ront des postes de directeur finan-cier ou d’autres dirigeront un cabinet d’expert-comptable.

L’exercice libéral représente une facette séduisante de votre profession…AD. Il n’y a pas de numerus clausus dans notre profession. Il est donc toujours possible de s’installer en libéral, seul ou en s’associant. C’est une opportunité qui séduit souvent la génération Y, qui a soif d’indépendance.GM. Et si l’exercice libéral ne vous convient pas, il reste toujours possible de rejoindre le monde de l’entreprise. n

« Loin des clichés, des métiers exaltants »

Charif BenadadaExpert-comptable stagiaire président de l’anecs IDF

Après un bac S, j’ai obtenu un master Comptabilité Contrôle Audit. Pour avoir le DSCG, il me manquait deux matières que j’ai pas-sées en candidat libre, tout en effectuant un stage en cabinet. Mon maître de stage a joué pleinement son rôle en me propo-sant des missions toujours plus complexes et intéressantes. Dès le début, il m’a considéré comme un expert-comptable à part entière, ce qui m’a responsabilisé. Je travaille toujours dans ce cabinet et gère des missions

d’expertise comptable, de commissariat aux comptes et de gestion. Je viens par ailleurs de passer les écrits de mon DEC. Après la soutenance de mon mémoire, je souhaite devenir associé soit en apportant de la clientèle, soit en ouvrant un établissement secondaire. Je préside également l’ANECS Ile-de-France (Association des experts-comptables et commis-saires aux comptes stagiaires), qui regroupe plus de 600 adhérents. Nous représentons les stagiaires au sein des instances de la profession, nous organisons de nombreuses réunions, par exemple pour préparer les examens. n

Pauline Floc’h

Après des études universitaires en économie et gestion, je me suis orientée vers la comptabi-lité. Ayant travaillé l’été dans des cabinets d’expertise comptable, j’avais trouvé très inté-ressant ce métier consistant notamment à aider les entreprises à se développer. J’ai passé mon DCG en alternance et obtenu ainsi un CDI. Après avoir travaillé dans la comptabilité pure, je me suis orientée vers la paye. J’ai d’abord géré des dossiers concernant les métiers du spectacle. L’intermittence est un domaine spécifique, méconnu… et souvent au cœur de l’actualité ! Aujourd’hui, grâce à la formation, j’ai élargi mes compétences à d’autres secteurs plus conventionnels, mais tout aussi intéressants. Il existe une multi-

tude de conventions, de spécificités, qui évoluent tout le temps et néces-sitent de nombreuses compétences. Notre profil est très recherché. n

INTERVIEW

TÉMOIGNAGES

© DR

(D.R.)

(D.R.)

I

Le Parisien éTUDianT I LUnDi 30 JUin 2014

COMMUNIQUÉ

ÉTU

DIA

NT

RETOuR d’ExpÉRIENcE

« Un jeune diplômé est certain de trouver un emploi »

Benedict Wittet Senior manager, Hays Conseil, Audit et Expertise Comptable

Reste-t-on longtemps sur le marché du travail, dans les métiers de l’expertise comptable ? Un collaborateur expérimenté n’a aucune raison de rester plusieurs mois en recherche de travail. Il est assuré de trouver un poste, à un ni-veau de rémunération intéressant. De la même manière, un jeune di-plômé est certain d’être rapide-ment recruté. Par ailleurs, selon notre dernière enquête, plus de 50% de collabo-rateurs trouvent un poste en moins d’un mois.

Pour quelle raison est-il si facile de trouver un emploi ?Le marché du travail penche nette-ment du côté de la demande. À titre d’exemple, un poste à pour-voir dans les métiers de la commu-nication ou du marketing est sou-vent candidaté par plus d’un millier de prétendants. Alors que dans les métiers de l’expertise comptable, il n’est pas rare de re-cevoir moins de dix CV pour une offre d’emploi.

Quels sont les profils les plus prisés ?Les spécialistes du social, et en

particulier de la paye, sont très re-cherchés. C’est un métier impor-tant pour un cabinet, car il génère un revenu récurrent et permet de fidéliser les clients. Ces postes ne nécessitent pas de hauts niveaux d’études, les compétences re-quises peuvent être rapidement acquises, et les salaires sont inté-ressants. Ainsi, il n’est pas rare de voir des personnes qui se sont re-cyclées sur ce secteur. Les profils BTS ou DCG, sont éga-lement prisés des cabinets d’ex-pertise comptable. Il en est de même pour des fonctions de spé-cialistes telles que la consolida-tion, la fiscalité et certains sec-teurs d’activité, comme les

comités d’entreprise ou le sec-teur public. Quant aux étudiants issus d’écoles de commerce ou d’uni-versités de gestion, ils sont acti-vement recherchés par les grands cabinets d’expertise comptable, mais sont encore rarement attirés par une profes-sion qu’ils méconnaissent et qui réclame un long cursus. Par ailleurs, il faut souligner qu’à diplôme équivalent, les étu-diants qui ont été formés en al-ternance bénéficient d’un véri-table avantage, notamment salarial, par rapport aux autres candidats. n

(D.R.)

Les cabinets d’expertise comptable emploient sur l’ensemble du territoire, 150.000 collaborateurs et recrutent à tous les niveaux d’étude et en provenance de nombreuses filières. On évalue le besoin de recrutement de 10.000 à 15.000 salariés chaque année dont 1.000 experts-comptables.

Quels cursus pour intégrer un cabinet d’expertise comptable ?

Bien sûr, les fonctions ges-tion, comptable, finan-cière ou d’audit restent le cœur d’activité. BTS et DUT spécialisés mais

surtout au niveau licence, le Diplôme de Comptabilité et de Gestion (DCG) représentent les premières voies d’accès. Pour occuper rapidement des postes à responsabilité, le Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion (DSCG), un master en Comptabilité Contrôle Audit (CCA) ou un diplôme d’une école supérieure de commerce sont d’excellents vecteurs.

Il n’existe pas d’école d’expertise comptable à proprement parler, mais de nombreux lycées publics, privés sous contrat ou écoles privées ainsi que le Cnam-intec préparent au DCG et au DSCG, y compris en alter-nance. Ils sont d’ailleurs 2 500 jeunes en apprentissage ou en contrat de qualification en Île-de-France. L’accès aux épreuves du DSCG est ouvert aux titulaires du DCG ainsi qu’à tout master ou diplôme gradué master.Pour obtenir le Diplôme d’Expertise Comptable (DEC), sésame indispen-sable pour créer, reprendre un cabi-net ou s’associer, il faut être titulaires

du DSCG puis effectuer 3 ans de stages en cabinet. Mais ces cursus sont loin d’être les seuls recherchés par les cabinets. Ces derniers intègrent de plus en plus de compétences dans le domaine social (paye et ressources humaines), les systèmes d’informa-tions, le marketing, l’ingénierie financière, le droit fiscal et des affaires, la gestion de patrimoine, etc. Difficile d’énumérer tous les cursus tant le spectre est large pour répondre aux demandes des entre-prises clientes. Car c’est bien là que se situe l’enjeu ! n Pour en savoir plus : www.futurexpert.com

Christophe Haberer

J’ai suivi des études d’ingénieur agronome, à l’ENSAIA de Nancy, avec une spécialisation génie industriel. Je n’étais pas destiné à travailler dans un cabinet d’expert-comptable mais en troisième année, lors du forum étudiant, j’ai rencontré des représentants d’un grand cabinet où j’ai décidé de faire un stage. Cela m’a incité à effectuer un troisième cycle à l’Essec en Management International Agroalimentaire. Mon parcours professionnel a débuté en tant que contrôleur de gestion et s’est poursuivi dans une startup spécialisée dans le conseil pour les PME et le secteur public. J’ai ensuite eu envie de travailler sur de

grands projets et suis entré dans une nouvelle société de conseil internationale, en tant que senior consultant pour intervenir auprès des entreprises du CAC 40. Il y a trois mois, j’ai rejoint en tant que manager un cabinet parisien qui compte 140 collaborateurs, afin de développer l’offre de conseil en systèmes d’information et de gestion auprès des Directions financières et des DSI. Je vais mettre à profit ma connaissance des solutions et des techno-logies dans la mise en œuvre de futurs outils informatiques pour proposer une offre différen-ciante et résolument innovante à nos clients. Quant à ma rémunération elle est supérieure à celle des ingénieurs qui possèdent une formation équivalente. n

Maxence Bousquet

À l’origine je voulais créer une entreprise. J’ai suivi des études comptables avec un DCG puis un DSCG, afin d’ac-quérir des connaissances en gestion, finance, comptabi-lité et droit des affaires. Au fur et à mesure, j’ai pris goût à l’expertise comptable et j’ai décidé de rejoindre un cabinet en m’orientant d’abord vers l’audit. J’ai passé trois ans dans un cabinet à Bordeaux, puis trois ans dans un grand cabinet parisien. Ce passage dans l’au-dit, grâce à la multiplication des interventions dans des entreprises de taille et de secteurs différents, m’a ap-porté des bases solides sur la gestion de la croissance mais aussi de la crise. Il y a an et demi, j’ai rejoint un cabinet qui compte une vingtaine de collaborateurs. Je me suis spécialisé dans le Corporate Finance. J’accom-

pagne les entreprises en développement dans leur recherche de financement. Ces opérations s’échelonnent sur de longues périodes : étude de marché, élaboration d’un business plan, montage juridique, bouclage du financement… Mon prochain objectif est de devenir associé. La boucle sera alors bouclée. n

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