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Hautepierre a 40 ans ! Hautepierre invente pour nous la ville de demain Association Horizome - Marguerite Bobey et Barbara Morovich

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Hautepierre a 40 ans !Hautepierre invente pour nous la ville de demain

Association Horizome - Marguerite Bobey et Barbara Morovich

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Hautepierre a 40 ans !Hautepierre invente pour nous la ville de demain

UN TRAVAIL DE RECHERCHE TRANSDISCIPLINAIREART/ANTHROPOLOGIE/ARCHITECTURE

•UN TRAVAIL AVEC LES HABITANTS•DES RÉSIDENCES D’ARTISTES ET DE CHERCHEURS•DES EXPOSITIONS•UN OUVRAGE•UN SITE INTERNET PARTICIPATIF

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SOMMAIRE

La mémoire d’un quartier dit sensibleen lien avec le renouvellemetn urbain

Une recherche sur Hautepierre

Concrètement : les éléments du projet

Des temps forts : le lien entre centre et périphérie

Les partenaires

La cité à travers l’espace public

Des références

Un studio de recherche en art et anthropologie

Bibliographie

Retro planning

Remerciements et contacts

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LA MEMOIRE D’UN QUARTIER DIT « SENSIBLE »EN LIEN AVEC LE RENOUVELLEMENT URBAIN

De juin 2009 à octobre 2010, Barbara Morovich, anthropologue et Marguerite Bobey, artiste proposent à des habitants, des artistes, des architectes-urbanistes, un travail de recherche et de création transdisciplinaire sur le quartier d’Hautepierre.

Hautepierre est un quartier emblématique

de Strasbourg.

Hautepierre a quarante ans… En 1969 était posée la première pierre d’Hautepierre, projet d’urbanisme utopique, voulu par la Ville de Strasbourg et confi é aux architectes et urbanistes. Ils étaient sensés gérer la ville périphérique en même temps que le politique gérait la ville centre. En 1970 arrivaient les premiers hautepierrois, pionniers de ce� e nouvelle urbanité, heureux bénéfi ciaires de la modernité en construction...

Dans ce� e ville forte de l’Histoire des grands ensembles, de l’explosion des villes et des infrastructures, des idées inédites du «vivre ensemble» se me� ent en place.

Hautepierre s’établit, sur sa colline, à l’écart de la plaine du Rhin, protégée par ses mailles, constructions en nids d’abeilles qui sont une singularité de ce� e forme urbaine. Choyée par la cité mère qui l’avait voulu utopique dans sa conception, grandiose dans sa superfi cie. La première crise pétrolière de 1974 marquera la fi n de ses ambitions, en amputant ce� e ville nouvelle de sa seconde phase. L’autoroute inscrira défi nitivement la limite du quartier vers le sud.

17 000 habitants recensés aujourd’hui… 40 000 prévus dans la vision expansionniste de la ville des années 1960. Hautepierre est aujourd’hui un centre de vie à l’échelle d’une ville moyenne dans le maillage des réseaux d’agglomération trans-rhénan.

Hautepierre la culturelle révèle une a� itude pour la fête, pour les événement de rue, le théâtre populaire, des moments qui soudent les réalités socioculturelles diff érentes. Strasbourg lui demande d’accueillir « un théâtre pour toute la ville ». Le Maillon ouvre ses portes en 1988, mais la programmation ne reconnaît pas à Hautepierre la possibilité de gérer à sa manière ce� e structure convoitée. Les habitants et les associations souhaitant poursuivre la tradition culturelle hautepierroise, demandent une « salle des fêtes », on leur propose la culture savante de la ville-centre. En 1994, lors du désenclavement des quartiers périphériques, Hautepierre bénéfi cie de la première ligne de tram, reliant le quartier à l’hyper-centre de Strasbourg. La mère et la fi lle se rapprochent. Depuis 2007 un Zénith - le plus grand de France - est implanté sur la commune voisine d’Eckbolsheim, objet lunaire qui marque d’avantage une stratégie à l’échelle de la communauté urbaine que à l’échelle du quartier.

Aujourd’hui, Hautepierre du haut de ses 40 ans, cherche son émancipation, une nouvelle identité, une nouvelle culture qui parlerait de toutes celles qui se croisent, une reconnaissance implicite de sa maturité et de son urbanité accomplie.

La nouvelle ville et l’ancienne se toisent.La mère et l’enfant se séparent.

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Que s’est-il construit en 40 ans ? Comment l’utopie architecturale a-t-elle été pensée ? Comment est-elle habitée ? Quelles manières de vivre ensemble s’est inventée ? Quelles cultures se sont créées ? Quelles identités en sont nées ?

Aujourd’hui le quartier d’Hautepierre est préssenti pour un Projet de Rénovation Urbaine (PRU) qui sera bientôt soumis à l’Agence Nationale du Renouvellement Urbain (ANRU). Une raison de plus pour la Ville de Strasbourg de fêter les 40 ans d’existence de ce quartier singulier. Après 40 ans, la mère regarde sa fi lle : peut-elle la comprendre, l’aimer pour sa diff érence ?

Barbara Morovich et Marguerite Bobey, avec l’appui des habitants, d’architectes urbanistes (notamment Christian Dehaynin, Caroline Birghoff er et Alain Renk) et d’artistes veulent bâtir une recherche en 2009 et 2010 et participer à la consécration du quartier en dessinant son profi l méconnu. Ce� e recherche s’étale sur 2009 et 2010 car il faudra fêter le début de la construction novatrice du quartier mais aussi l’occupation des mailles par les hautepierrois qui lui ont créé son identité actuelle.

Le projet sera mené dans le cadre des activités d’Horizome, association strasbourgeoise qui fédère des artistes et des anthropologues au sein de projets communs autour de l’observation rigoureuse des sociétés. Selon leur démarche, l’art est considéré comme « le pivot qui permet de renouer un contact vivant entre la connaissance et le vécu de l’homme »¹.

La recherche pluridisciplinaire sur Hautepierre a débuté dans le cadre du séminaire «Habitat et urbanité, logement social et projets d’architectes» organisé à l’Ecole d’architecture de Strasbourg par Barbara Morovich et Caroline Birghoff er, avec la participation de Marguerite Bobey.

Pour les initiatrices du projet, le but n’est pas de déposer une mémoire fi gée, mais d’en donner un témoignage possible, un des témoignages possibles. De révéler des vécus, des signes, des parcours à travers une démarche qui allie l’anthropologie à l’art.

1. Site d’Horizome : h� p://horizome.unblog.fr/

UNE RECHERCHE SUR HAUTEPIERRE

Quarante ans après la construction, plusieurs problèmes apparaissent, mais faut-il les résoudre dans l’« urgence » ? Peut-on aborder la question du renouvellement urbain sans se demander à quelle réalité urbaine et sociale on est confronté ? L’histoire de Hautepierre reste à écrire.

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CONCRÈTEMENT : LES ÉLÉMENTS DU PROJET Sous quelle forme restituer et révéler la richesse culturelle, les transformations, les bricolages, les identités des personnes et des groupes qui vivent à Hautepierre et qui participent, offi ciellement ou de manière indirecte, à son renouvellement ?La forme est variée mais se décline à travers quelques propositions centrales : des résidences artistiques, un terrain d’observation, un ouvrage, des temps forts. Ces diff érents moments du projet seront nourris par les apports des interlocuteurs privilégiés du projet : les habitants de Hautepierre et son milieu associatif qui seront la ressource incontournable à la réfl exion et à la création.

Une implication forte sur le terrain sera aussi celle de Barbara Morovich. Depuis Malinowsky² l’anthropologie reconnaît l’exigence de s’établir dans un lieu et d’observer d’abord : s’y plonger, s’immerger pour y voir plus clair ou pour se laisser prendre par ce qui se passe. Une observation archéologique des lieux et de leurs recoins, des parcours des habitants et des signes, mais aussi un échange fort avec les habitants, leurs histoires, leus traditions, leurs mémoires et les mémoires du quartier.

Dans le projet, l’implication des artistes est liée à leur présence sur le lieu, à leur implication dans la lecture du lieu, ses espaces, à leur aptitude à échanger avec les gens, à la capacité de créer une dynamique, de révéler la mémoire des personnes et des lieux et, à partir de ce contexte, à engendrer une co-production. Hautepierre est connue pour son lien avec l’art et les manifestations artistiques - art offi ciel, underground, ou art populaire - ce lieu a traversé des périodes fortement eff ervescentes depuis sa naissance. L’idée de départ n’est pas de s’installer pour enseigner un art décalé, mais de se poser dans une relation de réciprocité et apprendre les langages de Hautepierre.

Résidence principale, de Marguerite bobeyMarguerite Bobey s’installe à Hautepierre dans le long terme, elle en fait sa maison pendant deux ans. Elle affi rme avoir la « hautepierrite », qui à diff érence de la « sarcellite », n’est pas une pathologie, mais s’apparente au « mal d’Afrique », un a� achement viscéral à un endroit qui favorise la création. Dans sa résidence, l’artiste compte apprendre les pratiques culturelles de Hautepierre et, par la suite, eff ectuer des performances à travers ce nouveau langage.

Des résidences ou apprendre des hautepierrois

Un terrain à Hautepierreou l’observation participante

2 Les argonautes du Pacifi que occidental, 1922, trad. fr. 1963.

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Cartes blanches à d’autres artistes en résidenceDes complicités diff érentes vont se nouer avec des artistes en résidence courte sur place.(Edwina Hoel, Hélène Bootz, Grégoire Zabé en collaboration avec Alain Renk).

Résidence de Freddy TsimbaLe lien avec une autre périphérie (le sud du monde : Kinshasa) sera rendu visible grâce à la résidence de ce sculpteur de la République Démocratique du Congo connu pour ses sculptures manifestes et son art de la récupération. L’artiste proposera la création de sculptures pour les espaces publiques d’Hautepierre.

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L’ édition d’un ouvrage Hautepierre a 40 ansabécédaire, cartographies, photos,textes

AbécédaireOn prend le parti de faire un « Abécédaire » de Hautepierre à travers des mots « signifi catifs ».Quels sont les mots qui font sens à Hautepierre ? Pour Hautepierre ? Sur Hautepierre ? Ce� e démarche est déjà une démarche de recherche car ces « mots signifi catifs » pourraient correspondre à des « objets signifi catifs » et vice-versa.Nous partons d’une question : Pourquoi le bureau

des objets trouvés de la ville de Strasbourg se trouve-t-il à Hautepierre ? Simple coïncidence, pourrait-on répondre…Mais nous ne cherchons pas une réponse objective à ce� e question, nous voulons nous interroger plutôt sur la portée symbolique de ce fait, sur sa signifi cation profonde. Qu’est ce qu’un « objet trouvé » ? Quels sont les « objets trouvés » de Hautepierre ? Nous voulons que ce� e question puisse trouver des réponses auprès des habitants : quels objets trouvés, dans leur mémoire, dans leur histoire sont-ils à même de représenter leur mémoire, leur histoire? Ce� e forme d’abécédaire soulignera ainsi les enjeux des uns et des autres, les questions, les histoires, les mémoires, l’intérêt envers les espaces, les objets à décrire parfois sans enjeu immédiat, mais avec, en sourdine, une volonté de communiquer une image diff érente, des images plurielles, non fi gées, en mouvement, partant de traditions diff érentes...Des objets aux mots, des mots aux objets et aux espaces…Comment me� re cela dans un contexte spatial, comment se projeter dans le discours, dans le passé et dans l’avenir. … ? Le but est d’arriver à un « Abécédaire » de Hautepierre.

CartographiesUn inventaire du quartier sera réalisé dans une suite de plans par Marguerite Bobey et Caroline Birghoff er. Par un examen simple sur le terrain, elles donneront une lecture croisée de l’espace public à Hautepierre.Par exemple, en repèrant la localisation des bancs, des commerces et des caméras de surveillance, elles dégageront des corrélations dans l’espace, très lisbles en cartographies.

PhotographiesAlain Kaiser, Isabelle Anthony et Yann Weissgerber, photographes interviendront pour photographier des personnes et des lieux.

TextesUne place toute particulière sera réservée à la participation écrite des habitants.Barbara Morovich partagera ses récits anthropologiques et écritures sur Hautepierre.Marguerite Bobey dirigera son écriture en poésie autour de la déréliction ou le mouvement du «reste».Caroline Birghoff er fera une analyse de la structure archi-urbanistique de Hautepierre.D’autres participations sont préssenties, celles de Wim Cuyvers, François Daune, l’équipe d’Okup, Volker Ziegler (architecte-urbaniste, enseignants ENSAS), Christian Dehaynin (architecte, enseignant INSA), Laurent Reynes (artsiste et architecte, enseignant Ensas), Alain Renk (architecte).

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Depuis « Coeur de banlieue »³, on peut penser également à une « anthropologie aff ective » car impliquée dans la vie de son terrain et ses questionnements. Pour ce� e raison, Barbara Morovich envisage l’inscription au sein d’une association d’Hautepierre. Son terrain et ses observations donneront lieu à des moments de débat, à des mises en commun de la réfl exion, à des questionnements méthodologiques prêts à nourrir les projets artistiques et à se nourrir d’eux. Le terrain et la récolte des données seront en outre l’étape incontournable pour l’écriture d’un ouvrage sur Hautepierre.

3.David Lepoutre, Coeur de banlieue. Codes, rites et langages, 1997.

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Un fi lmMarguerite Bobey réalisera une vidéo, collage des diff érentes strates de réalités d’Hautepierre par la superposition de diff érents niveaux de genres et de langages cinématographiques .

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Un site Internet participatifEn collaboration avec Alain Renk, Grégoire Zabé réalisera une maque� e 3D d’Hautepierre, une plateforme pour tous supports (textes, sons, blog, vidéo). Il s’agira d’un espace 3D constitué de cartographies qui se superposent, la liaison entre la vision des urbanistes et celle des habitants. Cet espace sera consultable via Internet.

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DES TEMPS FORTSLE LIEN ENTRE CENTRE ET PÉRIPHÉRIE

Hautepierre est aussi Strasbourg : le lien entre centre et périphérie (mais quel est le centre et pour qui ?) est fort, là aussi, il s’agit de le révéler à travers des actions qui perme� ent au centre de connaître sa périphérie et inversement. C’est pour ce� e raison, que les manifestations auront toujours une double restitution, à Strasbourg et à Hautepierre, et seront liées au reste du monde par un site Internet participatif. Cet acte, purement symbolique, de lier les lieux, sera respectueux de leurs diff érences et de leurs spécifi cités.

Expositions Événements

Exposition en décembre 2009Dans diff érentes galeries du centre ville et Le Maillon et Le Galet à Hautepierre.Exposer le travail fait dans une étape intermédiaire perme� ra de s’interroger sur les productions, sur leur sens, sur leur justesse. Notamment par une exposition des photos et du travail réaliser par les artistes en résidence.

Exposition au Musée HistoriqueL’histoire de Hautepierre fait partie de l’histoire de l’urbanisme de Strasbourg, ses pionniers incarnent une étape du boom économique en Alsace, le déclin indique l’échec des politiques liées aux grands ensembles. Interroger l’histoire de hautepierre revient à interroger ces questions.

Exposition fi nale en septembre 2010Au Maillon de Strasbourg et de Hautepierre.L’intérêt est de mener un travail de communication sur ce quartier, un travail qui puisse sortir du quartier, qui puisse être présenté dans les lieux de l’art offi ciel.Il s’agira d’une rétrospective des actions artistiques menées sur Hautepierre. Seront présentés le fi lm Triptyque de Patrice Müller, les documents et le travail réalisé par Hautepierre sur les trétaux, OKUP ainsi que notre travail de recherche, nos collaborations avec la population (ouvrage, photos, vidéos, performances, intéractions, espace 3D).

Performances dans l’esapce publicPendant les résidences, des performances seront réalisées dans l’espace public.

Visites guidées du quartier lors des Journées de l’Architecture et des Journées du Patrimoine en 2009 et 2010.Hautepierre est une réalité architecturale forte, unique et importante de Strasbourg, son utopie mérite une explication complexe.

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LES PARTENAIRES

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Les structures sur le quartierLa Mairie de quartier Le Centre Socioculturel Le GaletL’équipe d’éducateurs Jeep L’asssociation La réforme socialeL’association de danse hip hop StepSe� erZ

Les structures publiquesLa Ville de StrasbourgLa Région Alsace Le Conseil GénéralLa DRAC Alsace

Les structures d’enseignementet de rechercheL’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg Laboratoire d’Architecture et d’UrbanismeAMUP-Lara INSAS-ENSAS

Les structures culturelles

L’association Hautepierre sur les tréteauxL’association OkupLa galerie StimultaniaLe Ceaac Le théâtre du Maillon (Hautepierre et Strasbourg)Le Musée Historique de la Ville de StrasbourgCulturefrance Les Journées de l’ArchitectureLes Journées du Patrimoine

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LA CITÉ A TRAVERS L’ESPACE PUBLIC

L’espace public nous parle de la ville, de son extérieur visible, mais aussi de son intérieur, qu’on imagine, qu’on devine à travers des découpages spatiaux, autant d’interprétations, d’analyses diff érentes des lignes, coupures, passages, organisations… Comme dans l’exposition « Air de Paris »⁴ , l’analyse de la ville se prête à des interprétations plurielles, à des regards croisés qui affi nent les interprétations. La lecture fi ne de certains espaces peux être restituée avec exactitude et avec ordre.

Chaque désordre correspond à un ordre dont la logique nous est cachée.

Espaces publics, espaces privés se déclinent en une alternance de lieux intermédiaires : il faut les saisir, les lire, les comprendre, les révéler car c’est l’essentiel dans toute cité réappropriée par l’usage de ses habitants…

4 Airs de Paris, catalogue de l’exposition, Ed. du Centre Pompidou, 2007.

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D’autres expériences pluridisciplinaires ayant travaillé à ces questions avec les outils de l’art, l’anthropologie, l’architecture et l’urbanisme dans les grands ensembles interviennent et alimentent le projet.

Anthropologie, art et architecture/urbanisme se sont ainsi croisés dans ces expériences, chacun interrogeant le champ de l’autre, se nourrissant des méthodes mises en place par une discipline diff érente, se rendant disponible au défi d’un regard « autre ». Ces démarches ont en commun un espace de recherche et de création qui peuvent les rendre solidaires. Finalement, le champ commun dans lequel ce� e rencontre sera mise en place est celui, inévitable, de l’engagement.

L’expérience de Campement Urbain, un collectif réunissant un architecte (François Daune) et une artiste (Sylvie Blocher) avec l’appui de l’anthropologie (M. Agier) qui propose des dispositifs participatifs dans des grands ensembles depuis plusieurs années. A la fois pour le renouvellement urbain (Cité Allende, Seine St Denis ) ou pour des actions portées sur la création (“Je&Nous / Nouvelles urbanités / Cultures et Périphéries” au Grand Palais, exposition “la force de l’art” ; Mairie Monde, exposition “Airs de Paris”), le collectif opte pour un travail de terrain avec les habitants. 6François Daune a été invité à l’Ecole d’architecture de Strasbourg par B. Morovich et C. Birghoff er, dans le cadre d’une table ronde qui a clôturé le séminaire « Logement social et projets d’architectes ».

Le travail de Wim Cuyvers, architecte et chercheur a étudié de nombreuses villes (New York, Tij uana, Kinshasa/Brazzaville, Paris) dans une réfl exion sur l’appropriation du territoire, sur les espaces privés et publiques. Il a notamment publié un ouvrage, retraçant ses méthodes sur le terrain à Brazzaville et Kinshasa, avec une équipe de chercheurs.7

5 h� p://okup.caravane4.free.fr/

DES RÉFÉRENCES

L’atelier « Habitat et urbanité : logement social et projets d’architectes », en 2008, a élu Hautepierre comme terrain d’étude pour des étudiants de Master de l’Ecole d’architecture de Strasbourg, un terrain qui s’est concrétisé en une exposition des travaux (relevés, photos, vidéos…) en mai 2008. Le travail portait sur deux lieux de Hautepierre : le « Petit Bois », espace poétique et intemporel, et la « Place Büchner », espace dégradé et abandonné. Les étudiants ont été amenés, à partir du terrain, à travailler sur la mémoire des habitants par rapport à ces lieux et aux usages actuels des lieux.

La démarche d’Okup, un collectif d’artistes internationaux basé à Strasbourg qui a réalisé avec beaucoup de succès un festival d’actions artistiques en octobre 2007 à Hautepierre.En lien avec les habitants et le milieu associatif, à travers une démarche dépourvue de paternalisme, les artistes d’OKUP ont mis en place des actions éphémères, des ateliers, des rencontres, des moments qui sont désormais inscrits dans la mémoire des habitants. Nous voudrions reprendre certains des fi ls tirés par OKUP, les continuer et les valoriser. ⁵

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6 h� p://campementurbain.org/cuv3/ 7 (dir.) Brakin. Brazzaville-Kinshasa. Visualizing the visible, Maastricht, NL,, Jan van Eyck Academie 2006.

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UN STUDIO DE RECHERCHE EN ART & ANTHROPOLOGIE

Hautepierre est un lieu de création d’une nouvelle identité française, métissée de toutes parts. La rencontre des continents. La tectonique des plaques en action toujours. Un territoire sensible, réactif, créatif. Une approche unitaire ne saurait rendre compte de la complexité de ce terrain d’étude. Un travail de recherche transdisciplinaire s’impose. Barbara Morovich et Marguerite Bobey proposent de croiser leur regard et leur discipline. Les me� ant aussi à l’épreuve des outils de l’architecture et de l’urbanisme. Elles sont liées par un travail in situ de recherche, compréhension, investigation.

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B.Morovich est anthropologue et ne travaille qu’à partir de son « terrain ». Elle se consacre également à l’enseignement de l’anthropologie et de la sociologie en école d’architecture (Strasbourg, Versailles), mais aussi à la recherche et à l’écriture. Depuis 2007, son nouveau terrain de recherche est Hautepierre.

Vidéaste et performeuse, M.Bobey développe un travail de «déterritorialisation culturelle». Elle dérive entre ruralité et urbanité, Europe et Afrique, art contemporain et culture populaire. De façon similaire au mouvement de la tectonique des plaques, elle passe d’une plaque de réalité à une autre pour mieux me� re en valeur et en profondeur chacune d’elles, sans avoir peur des fro� ements voir des tremblements de terre et avec toujours la même admiration des volcans en éruption.

Barbara Morovich et Marguerite Bobey ont une expérience marquée de l’autre, en Afrique notamment. Barbara Morovich a soutenu sa thèse sur des communautés religieuses indépendantes en milieu urbain au Kenya. Elle a vécu et travaillé dix ans en Afrique, au Kenya et au Tchad principalement. Marguerite Bobey a réalisé une résidence de 5 mois à Kinshasa. Elle a développé des outils de recherches adaptés à ce terrain d’une mobilité rare. Barbara Morovich et Marguerite Bobey se sont croisées à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, puis se sont rencontrées à Kinshasa, une expérience fondatrice pour leur recherche commune. Leur discours a trouvé du sens à Hautepierre.

Avec un comparatisme hasardeux et au-delà des diff érences évidentes, l’art et l’anthropologie analysent ensemble la ville européenne et la ville africaine, trouvent des corrélations entre la manière de construire les villes africaines et celle de faire les grands ensembles. Un décalage fort est présent dans l’imaginaire que les groupes sociaux se font du centre et de la périphérie alors que centre et périphérie font partie du même ensemble. Dans le même sens, des logiques diff érentes de construction et d’entretien de la ville sont progressivement mises en place au centre et en périphérie.

Si la ville centre est comparable à la ville blanche coloniale, bien entretenue et avec tous les services, le grand ensemble correspond à la ville noire, les « Brazzavilles noires » dont parle Georges Balandier8, sans services et mal entretenues. Mais ces villes périphériques sont centrales pour leur actualité : peuplées par de grands mouvements de migration, elles représentent la nouvelle identité de notre monde globalisé. La culture populaire, de rue, underground, rhizomique y est très vivante. Elles sont des territoires extrêmement créatifs. La création se fait souvent dans les interstices qui sont délaissés et moins contrôlés. Elles vivent la même contradiction d’être à la fois en mouvement intense et perpétuel et d’avoir tendance à se renfermer sur elles-mêmes. Ce sont parfois des territoires occupés, parfois des terrains vagues, des « tiers paysages »⁹ où nature et culture s’alimentent et s’entrelacent avec succès : des réalités multiples. Surtout, elles sont le lieu d’expérimentation, de construction du « vivre ensemble » de demain car elles sont des lieux de brassage et de rencontre. Par leur histoire jeune, elles se montrent particulièrement ingénieuses à digérer les innovations toujours croissantes de notre modernité. Ce sont des lieux uniques et spécifi ques, qu’il faudrait observer au-delà des stéréotypes.

8 G. Balandier, Sociologie des Brazzavilles noires, 1985.9 Gilles Clément, Manifeste pour le Tiers-paysage, éd. Sujet Objet, 2004.

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BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages

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Sites Interneth� p://horizome.unblog.frhhtp:/okup.caravane4.free.frh� p://campementurbain.org/cuv3/

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Marguerite Bobey et Barbara Morovich tiennent à remercier tout particulièrement pour le montage de ce dossier

Grégory JéromeBernard GoySerge Oehler

Annie BroglioYann Didierlaurent

Barbara Morovich 14 rue des lentilles 67300 schiltigheim

[email protected]

Marguerite Bobey 10 rue des crécerelles

67800 Hoenheim06.86.87.10.78

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