Hors Série Sportif du 12 juillet 2012

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12 JUILLET 2012 I les sports I 3

➜ L’INTERVIEW4 Eddy De Smedt Le chef de la délégation belge

à cœur ouvert avant les Jeux.

➜ LES BELGES8 tous nos sportifs Les fiches de nos

représentants, sport par sport.

14 Hockey masculin Présentation de l’équipe.

16 Hockey féminin Présentation de l’équipe.

➜ LES STARS DES JEUX18 Athlétisme Usain Bolt et les Borlée.

22 Judo Teddy Riner.

24 Natation Michael Phelps.

28 Football Les 5 visages à suivre.

30 Omnisports Le plus jeune, le plus vieux.

32 Cyclisme Cavendish, Cancellara,Boonen, Gilbert et les autres…

36 Tennis Federer, Nadal, Djokovic, Goffin,Clijsters et les autres…

40 Basket-ball La NBA et les Jeux.

➜ LES SITES DES JEUX44 Parc olympique Du Stade olympique

au Centre aquatique, en passant parle basket-ball, le cyclisme, le handball, le hockeyet le Village des Athlètes.

46 Londres 2012 Tous les autres sites,dans Londres et en dehors.

48 Belgium House Inner Temple,the place to be pour tous les Belges.

➜ DANS LE RÉTRO50 1896-2012 Tous les médaillés belges,

par Jeux et par sport.

➜ À LA TÉLÉ56 Où et quand ? Comment ne rien manquer

des Jeux de Londres

➜ SPORT-BIZ58 Combien ? Les Jeux Olympiques,

un énorme business.

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➜ ÉDITO David Lehaire

IL Y EN A POURTOUS LES GOÛTS

18C’est marrantmais tous les quatre ans, c’est la mê-me rengaine. On vous présente des sports que vousne connaissez pas, on essaye de vous familiariseravec d’autres dont vous avez appris quelques rudi-ments durant l’olympiade précédente et, surtout,on vous relate les exploits des plus grands athlètesde la planète. Cette année encore, nous ne déroge-rons pas à la règle. À Londres, du 27 juillet au12 août, il y aura des larmes, des rires, des joiesinespérées. Mais aussi de la sueur et du cœur. Bref,tout ce qui fait la beauté du sport avec un grandS. En cet été 2012, la délégation qui représentera laBelgique de l’autre côté de la Manche sera trèsgrande. On ne s’en plaindra pas. La proximité de cesJeux les rend encore plus grands. Parce qu’ilsauront lieu là, tout près de nous, de vous. On pourravous les faire vivremieux que jamais. C’est pour-quoi nous vous proposons ce numéro spécial de 64pages. Pour tout savoir. Pour être sûr de ne rien ra-ter des événements principaux et des sports les plusinsolites. Mais aussi et surtout pour que vous ayezune idée de qui seront ces Belges, célèbres ou incon-nus, qui porteront haut les couleurs de notre payslors de la plus grande échéance sportive de l’année.Et puis, il y a les stars, les légendes ou ceux qui aspi-rent à le devenir. On pense àMichael Phelps, déjàporteur de quatorzemédailles olympiques d’or, etd’Usain Bolt, le sprinter le plus rapide dumonde quiva devoir lutter pour le rester, ou encore Roger Fe-derer, le plus grand tennisman de l’histoire. Bref, nemanquez pas ce numéro spécial des Sports car lesJeux frappent déjà votre porte ! ●

NUMÉRO GÉNÉRAL 02/744.44.55Administrateur délégué et éditeur responsable François le HodeyDirecteur général Denis PierrardRédacteur en chef Ralph VankrinkelveldtResponsables du magazineGuy Beauclercq et Thibaut VinelResponsable rédaction sportivePhilippe LacourtMise en pages Sodimco

Direction, administration, rédactionrue des Francs, 79 1040 BruxellesFax > (02) 211.28.70Publicité RGP > (02) 211.29.59Abonnements > (02) 744.44.55Fax > (02) 744.45.55.E-mail > [email protected] > www.dh.beCrédits Une AP, Photo News, Belga,Shutterstock

Certaines pages sont réalisées grâce à unaccord éditorial avec la SNC L’EquipeL’ÉQUIPE est une marque déposée. Toutereproduction, traduction, imitation,suppression et plus généralement touteutilisation sans autorisation expresse etpréalable de L’ÉQUIPE SNC est constitutivede contrefaçon et passible des peinesprévues par la loi.Contact: [email protected]

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4 I les sports I 12 JUILLET 2012

L’interview du chefde la délégation belgeEDDYDE SMEDT:“FAIRE AUSSI BIENQU’À ATLANTA”

Chef de la délégation belge aux J.O.de Londres, Eddy De Smedt rêve deramener six médailles olympiques

INTERVIEW DAVID LEHAIRE

Cheville ouvrière du Comité olympique et inter-fédéral belge (COIB) depuis plus de trente ans,Eddy De Smedt sera, à Londres, le chef demis-sion. En clair, il occupera, pour la seconde foisaprès les Jeux d’hiver de Vancouver, le poste àhautes responsabilités de chef de la délégationbelge.

Il nous a accordé une longue interview. Entre

ambitions, réalisme et rigueur, unmot prendtoujours le dessus: enthousiasme.

Eddy, quelles sont vos ambitions pour ces J.O.2012?“Elles sont multiples. Je tiens d’abord à amenertous les athlètes belges sélectionnés au sommet deleur potentiel à Londres. Et, surtout, veiller à cequ’ils ne se blessent pas. Je me réfère en certainsprécédents. En 2000, le COIB avait misé beaucoupd’espoirs sur Fred Deburghgraeve, médaillé d’oren 1996. Et on a dû déchanter quand on a su qu’ilne sera pas à Sydney. On a connu lamême désillu-sion avec Justine Henin, avant les J.O. 2008. En re-

vanche, nous avons eu une très bonne surpriseavec elle à la veille des J.O. d’Athènes. Elle étaitmalade depuis de longs mois, et quand son coach,Carlos Rodriguez, a annoncé qu’ils tiendraientune conférence de presse, j’ai franchement eu unpeu peur. Et puis, quand elle a dit qu’elle irait enGrèce, cela a été un soulagement pour tout lemonde.”

Le cas de Justine Henin, en 2004, fait un peupenser à celui de Kim Clijsters aujourd’hui?Elle est fragile...“Il est clair que nous sommes en alerte avec elle.J’entends qu’elle sera rétablie pour les J.O., et

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Lors du stage traditionnel du COIB à Lanzarote en novembre, les Olympiens ont pu découvrir les autres membres de l’importante délégation belge. (PHOTO NEWS)

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l’exemple de Justine me donne bon espoir. Voussavez, quand j’ai vu Justine pour la première fois àl’entraînement à Athènes, je me suis dit qu’on al-lait droit dans le mur. Et puis, elle a élevé son ni-veau de jeu au fil des matches jusqu’à devenir ir-résistible en finale et championne olympique. Ah !si l’histoire pouvait se répéter avec Kim...”

Revenons aux ambitions que vous nourrissezpour ces J.O.“Si tout le monde arrive à Londres au sommet desa forme, j’espère que chaque athlète améliorerasameilleure performance individuelle. S’ils y par-viennent tous, ce sera déjà une grande réussite.Après, il y a la volonté de voir unmaximum d’ath-lètes recevoir leur diplôme olympique. En clair, sila moitié d’entre eux termine dans le Top 8mon-dial, ce serait fabuleux. Mais je me dois de resterréaliste: la concurrence internationale n’a jamaisété aussi forte qu’aujourd’hui. Si la moitié de nosengagés terminent dans les huit premiers de leursdisciplines respectives, cela voudrait dire qu’ils se-

ront soixante dans le cas. On ne se rend pas comp-te de ce que cela représente. Aux J.O., tout le mon-de, du grand public au CIO lui-même, ne parle quedemédailles. Mais avoir autant d’athlètes dans leTop 8mondial serait... exceptionnel.”

Mais votre rôle vous impose quand même deviser des médailles, non?“Bien sûr. Les statistiques montrent que troischances de podium aboutissent à unemédaille.Donc, cela devrait nous limiter à trois, puis quatremédailles. Mais il faut oser rêver, et moi, j’aime-rais que l’on ramène six médailles, comme aprèsles J.O. d’Atlanta. Trois ou quatre breloques consti-tuent l’objectif minimaliste, mais j’espère qu’on enramènera l’une ou l’autre de plus.”

Selon vous, quelles sont les plus grandeschances belges de médailles?“Comme les résultats belges ne furent pas trèsbrillants au niveaumondial durant ces deux, troisdernières années, les experts disent attendre uneou deuxmédailles. Mais il y a des opportunités. Enathlétisme, les frères Borlée campent des candi-dats crédibles sur le tour de piste. Le titre euro-péen du 4x400m en a fait un outsider. Tia Helle-baut estime qu’elle sera enmesure de franchir 2maux J.O. Si elle y parvient, on sait qu’elle lutterapour une place sur le podium. Et puis, il ne fautpas oublier Hans Van Alphen. Il détient toujours ladeuxièmemeilleure performance de l’année audécathlon. Mais ce n’est pas tout. D’autres annon-cent vouloir unemédaille, et je trouve cela très po-sitif. Les Belges ne sont pas habitués à un discoursaussi ambitieux, mais qu’ils ne critiquent pasceux qui auront échoué dans leur objectif de po-dium olympique. Dire clairement que l’on veutunemédaille est nouveau, et prouve que nos ath-lètes ont des ambitions. Je ne vais pas m’en plain-dre. La paire de kayakistes Pannecoucke-Cauwen-

berghs dit briguer unemédaille, tout comme EviVan Acker à la voile et Brian Ryckeman en nage eneau libre. Enfin, il ne faut pas oublier les judokaset les cavaliers qui ont aussi de très hautes ambi-tions. Bien sûr, tout cela est de la théorie, mais ilvaut mieux nourrir des ambitions très élevéesqu’aller aux Jeux pour voir comment çamarche.Le discours des athlètes change. Ils annoncentleurs ambitions. Et je ne peux que les féliciter.”

Comment voyez-vous ces Jeux, si près de laBelgique?“Ils seront fantastiques, j’en suis sûr. Beaucoup desports se dérouleront dans le Parc olympique,donc seront faciles d’accès. Certes, les installa-tions sont sans doute un peumoins tape-à-l’œilqu’à Pékin, mais elles sont très bien. En plus, pournous, la proximité va jouer son rôle, c’est évident.Il y aura beaucoup de Belges, mais aussi énormé-ment de Français, de Néerlandais et de Scandina-ves. Bref, ce peut être une grande fête. Mais c’estaussi parce qu’ils attendent une grande affluenceétrangère que les organisateurs ont pris des mesu-res drastiques en termes de sécurité.”

Est-ce important d’avoir une délégation belgetrès nombreuse à Londres?“Le nombre d’athlètes n’est pas le plus importantàmes yeux. On n’est pas là pour ne pas sélection-ner un athlète, au contraire. On veut des sportifscapables de faire des résultats immédiats, et, enphase avec les différentes fédérations, nous avonsdécidé de sélectionner des jeunes athlètes promet-teurs en vue des Jeux 2016. Et ce, même s’ilsn’avaient pas rempli les critères.”

Le cas d’Olivier Rochus a de nouveau fait cou-ler beaucoup d’encre. Vous l’avez d’abord re-calé avant de le sélectionner après qu’il eutmanifesté la volonté d’aller au tribunal com-me il y a quatre ans...“Que les choses soient bien claires: nous n’avonsstrictement rien contre Olivier Rochus. Il a tou-jours bien représenté la Belgique. Mais il y avaitdes critères, connus depuis longtemps, et il ne lesremplissait tout simplement pas. Il fallait dès lorsêtre pragmatique. Après, quand Kim Clijsters nousdit qu’elle veut jouer le double mixte, les donnéeschangent évidemment. Parce qu’elle et Olivier ontdéjà obtenu des résultats probants en doubledans les tournois du Grand Chelem. On devaitdonc en tenir compte. Nous n’avons pas manquéde respect envers Olivier Rochus, mais avons effec-tué notre appréciation des règles.”

En 1996, la délégation belgeavait ramené 6 médailles

d’Atlanta grâceessentiellement au judo.

Eddy De SmedtAge: 58 ansDiplôme : Licencié en éducationphysique

SON PARCOURS

➜ Ancien entraîneur de l’équipenationale de handball➜ Au COIB depuis 1985➜ Chef de mission aux J.O. 2010de Vancouver. Chef de mission auxJ.O. 2012 de Londres

➜ CV EXPRESS

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Entré au COIB en 1985, Eddy De Smedtsort aujourd’hui de l’ombre.

PAR DAVID LEHAIRE

A58ans, il dirigera, en effet, la délégation belgeaux J.O. de Londres. Et ce, deux ans après avoiroccupé ce rôle lors des J.O. d’hiver de Vancou-ver. Pour ce licencié en éducation physique,toujours dévoué à la cause olympique, cenouveau rôle lui confère un tout autrestatut. Même s’il refuse à parler de pas-sage sous les feux de la rampe, le ren-

dez-vous londonien constitue pour luiune échéance cruciale.

Être chef de mission représente quoi àvos yeux ?“C’est avant tout un grand honneur, même si jesais que j’ai beaucoup de responsabilités. Il fauts’assurer que tout tourne comme il faut avec lesathlètes et leur entourage. Ils ne doivent avoiraucun problème. Mon équipe et moi devons faireen sorte qu’ils n’aient qu’à se concentrer sur leursperformances. Nous devons veiller à ce que lapresse puisse travailler dans des conditions opti-males, veiller à ce que la structure médicale soitperformante, et bien gérer la logistique. Bref,c’est un fameux défi, mais un défi excitant.”

Était-ce logique pour vous que vous soyezchoisi comme chef de mission, vu votre pas-sé au sein du COIB ?“Je n’ai jamais considéré cela comme quelquechose d’acquis. Et quand on m’a proposé ce rôle,j’ai accepté sans réfléchir. Cela ne se refuse pas.

Les J.O. constituent l’événement le plus impor-tant du sport, et ils n’ont lieu que tous les quatreans. Je sais, par conséquent, que je n’ai pas droità l’erreur, mais je suis ravi d’être là. Je dois à lafois être un manager qui s’assure du bon fonc-tionnement des opérations et un coach, ce qui estplus dans ma nature. Je veux être le plus prochepossible des athlètes et de leurs entraîneurs.”

Estimez-vous devoir faire passer un messa-ge aux athlètes ?“J’ai déjà eu l’occasion de leur dire qu’ils doiventavoir conscience que prendre part aux J.O. estquelque chose d’exceptionnel. Je leur répète qu’illeur faut profiter de cet événement auquel cer-tains ne participeront qu’une seule fois dans leurcarrière, mais qu’ils doivent, également, toutdonner. Les J.O., il ne faut pas y aller en touriste.Ce qui me fait plaisir, c’est que la plupart dessportifs que nous avons emmenés en stage, ennovembre à Lanzarote, participeront aux J.O. No-tre politique de travail porte ses fruits. C’est unebelle récompense pour nous tous.”

À partir de quel moment pourrez-vous vousdire : “J’ai réussi ma mission” ?“Je ne parlerai pas de résultats des athlètes, par-ce que c’est trop aléatoire. Ils font partie des élé-ments sur lesquels je n’ai aucun contrôle. Ce quim’importe, c’est que tout ce qui peut être contrô-lé doit être parfait. Si on sort des Jeux sans ac-croc, je pourrai dire que mon équipe et moiavons mené notre mission à bien. Mais que leschoses soient claires, je ne veux pas être un chefde mission qui dirige tout de manière très rigide.Pour moi, les rapports humains sont très impor-tants.”

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Jacques Borlée en compagnie d’Eddy De Smedt. (PHOTO NEWS)

Eddy De Smedt en pleinexposé. (PHOTO NEWS)

“JE SUIS HONORÉD’AVOIR CE RÔLE”

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Pierre-Olivier Beckers, président du COIB, au côté du chef de la délégation belge à Londres, Eddy De Smedt (PHOTO NEWS)

“JE NE POURRAI OUBLIER L’EXPLOIT DE JUSTINE À ATHÈNES”Eddy De Smedt ouvre la boîte aux souvenirs riche de cinq lustresde travail. Avec autant d’images gravées dans sa mémoire.

Eddy De Smedt travaille pour le Comité olym-pique belge depuis plus de cinq lustres. Il adonc eu le temps de voir bien des choses etd’être traversé par un tas d’émotions qui fontpartie, dit-il, du bonheur d’exercer ce métier.Alors, au moment d’évoquer ses meilleurssouvenirs, il avoue éprouver des difficultés àn’en garder que quelques-uns.“C’est un exercice difficile, avoue-t-il. Parce quechaquemédaille conquise par un Belge consti-tue unmoment fantastique. Tu vis tous les Jeuxolympiques avec l’athlète et le voir monter sur lepodium est un instant riche en émotions.” Resteque certaines épopées l’ont plus marqué qued’autres. “Je ne pourrai jamais oublier le tournoiolympique réalisé par Justine Henin en 2004.Une semaine avant le début des Jeux, elle étaitencore à la rue et se demandait ce qu’elle allaitfaire là. Et puis, on l’a vue se transformer au fildes matches. La voir gagner la finale demeureunmoment inoubliable pour moi.”Cette année-là, Axel Merckx montera aussisur le podium. “Je n’oublierai jamais le regardqu’il a jeté à son papa en réalisant qu’il filait versunemédaille. Eddy devait être si fier. Un instantmagique aussi.”Mais Eddy De Smedt a, bien sûr, aussi connudes déceptions. “En 1992, lors des J.O. de Bar-celone, Jean-Marie De Decker et moi avons fon-du en larmes ensemble après le tournoi de judo.On espérait ramener plein demédailles et celan’avait pas été le cas. Heidi Rakels avait sauvél’honneur. Les J.O., c’est ça aussi.” ●D. L.

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Jonathan BorléeNé le 22/02/1988,à Woluwe-St-LambertTAILLE 1,80 mPOIDS 67 kgDISCIPLINE 400 m, 4x400 mCLUB White StarENTRAÎNEUR J. Borlée

PALMARÈS OLYMPIQUE 2008

ENTRE EN COMPÉTITION samedi 04 août

ATHLÉTISMEAntoine Gillet

Né le 22/03/1988,à BertrixTAILLE 1,85 mPOIDS 76 kgDISCIPLINE 4x400 mCLUB RESC (Bruxelles)ENTRAÎNEUR F. Debruycker

PALMARÈS OLYMPIQUE 1ere participation

ENTRE EN COMPÉTITION jeudi 09 août

ATHLÉTISMENils Duerinck

Né le 20/03/1984,à VilvordeTAILLE 1,83 mPOIDS 74 kgDISCIPLINE 4x400 mCLUB Vilvorde ACENTRAÎNEUR P. Himschoot



ATHLÉTISMEJente Bouckaert

Né le 15/01/1990,à AnversTAILLE 1,82 mPOIDS 69 kgDISCIPLINE 4x400 mCLUB LIERENTRAÎNEUR Paul Sauviller

PALMARÈS OLYMPIQUE 1re participation


ATHLÉTISMEKevin Borlée

Né le 22/02/1988,à Woluwe-St-LambertTAILLE 1,80 mPOIDS 67 kgDISCIPLINE 400 m, 4x400 mCLUB White StarENTRAÎNEUR J. Borlée



ATHLÉTISMEElodie Ouedraogo

Née le 27/02/1981,à Saint-JosseTAILLE 1,75 mPOIDS 62 kgDISCIPLINE 400 m haiesCLUB Vilvorde ACENTRAÎNEUR R. Diels

PALMARÈS OLYMPIQUE 2004, 2008

ENTRE EN COMPÉTITION dimanche 05 août

ATHLÉTISMEHans Van Alphen

Né le 12/01/1982,à TurnhoutTAILLE 1,91 mPOIDS 92 kgDISCIPLINE DécathlonCLUB Vilvorde ACENTRAÎNEUR W. Vandeven


ENTRE EN COMPÉTITION mercredi 08 août

ATHLÉTISMETia Hellebaut

Né le 16/02/1978,à AnversTAILLE 1,82 mPOIDS 62 kgDISCIPLINE HauteurCLUB Looise AVENTRAÎNEUR W. Vandeven



ATHLÉTISME

ATHLÉTISMEAlmensh Belete

Née le 26/07/1989,en EthiopieTAILLE 1,56 m POIDS 44 kgDISCIPLINE 5000 mCLUB Vilvorde ACENTR. H. Salavarda


ENTRE EN COMPÉTITION mardi 07 août

ATHLÉTISMEAnne Zagre

Née le 13/03/1990,au Burkina FasoTAILLE 1,76 mPOIDS 63 kgDISCIPLINE 100 m haiesCLUB Royal Excelsior ClubENTR. Jonathan Nsenga



ATHLÉTISMESvetlana Bolskahova

Née le 14/10/1984à St-Petersbourg (Rus)TAILLE 1,78mPOIDS 65 kgDISCIPLINE Triple sautCLUB VilvordeENTR. Michel Boels


ENTRE EN COMPÉTITION vendredi 3 août

ATHLÉTISMEEline Berings

Née le 28/05/1986à GandTAILLE 1,62mPOIDS 53 kgDISCIPLINE 100m haiesCLUB AC WaaslandENTR. Patrick Himschoot


ENTRE EN COMPÉTITION lundi 6 août

ATHLÉTISMEMichaël Bultheel

Né le 30/06/1986,à YpresTAILLE 1,89 mPOIDS 81 kgDISCIPLINE 400 m haiesCLUB Flanders ACENTR. R. Diels



ATHLÉTISMEAdrien Deghelt

Né le 10/05/1985à NamurTAILLE 1,85mPOIDS 78 kgDISCIPLINE 110m haiesCLUB SMACENTR. Jonathan Nsenga



ATHLÉTISMESara Aerts

Née le 25/06/1984à TurnhoutTAILLE 1,81 mPOIDS 65 kgDISCIPLINE heptathlonCLUB AC BreakENTR. Wim Vandeven



OLYMPISME


NATATIONEmmanuel Vanluchene

Né le 09/12/1992,à OostrozebekeTAILLE 1,79 mPOIDS 73 kgDISCIPLINE 4x100 m libreCLUB GoldENTRAÎNEUR R. Gaastra


ENTRE EN COMPÉTITION dimanche 29 juillet

NATATIONFrançois Heersbrandt

Né le 12/12/1989,à UccleTAILLE 1,78 mPOIDS 73 kgDISCIPLINE 100 m papillonCLUB WaterlooENTRAÎNEUR R. Declercq



NATATIONBrian Ryckeman

Né le 13/07/1984,à OstendeTAILLE 1,96 mPOIDS 76 kgDISCIPLINE 10km eau libreCLUB BrugesENTRAÎNEUR R. Valcke



NATATIONKimberly Buys

Née le 23/04/1989,à St-NicolasTAILLE 1,87 mPOIDS 72 kgDISCIPLINE 100 m papillonCLUB Brabo (Anvers)ENTRAÎNEUR R. Gaastra


ENTRE EN COMPÉTITION samedi 28 juillet

NATATIONFanny Lecluyse

Née le 11/03/1992,à CourtraiTAILLE 1,76 mPOIDS 63 kgDISCIPLINE 200 m brasseCLUB Mouscron

ENTRAÎNEUR H. Droc



NATATIONJolien Sysmans

Née le 01/09/1992,à GeelTAILLE 1,68 mPOIDS 60 kgDISCIPLINE 50 m libreCLUB BraboENTR. R. Gaastra



NATATIONYoris Grandjean

Né le 20/03/1989,à LiègeTAILLE 1,85 mPOIDS 81 kgDISCIPLINE 100 m libreCLUB LgN, CN MarseilleENTR. A. Henveaux, R. Barnier

PALMARÈS OLYMPIQUE 2e participation

ENTRE EN COMPÉTITION 1er août

NATATIONPieter Timmers

Né le 21/01/1988,à NeerpeltTAILLE 2 mPOIDS 89 kgDISCIPLINES 100 m - 4x100m - 4x200 m libreCLUB Brabo (Anvers)

ENTR. R. Gaastra



NATATIONGlenn Surgeloose

Né le 04/09/1989,à GandTAILLE 1,82 mPOIDS 82 kgDISCIPLINE 4x200 m libreCLUB Liège NatationENTR. A. Henveaux


ENTRE EN COMPÉTITION mardi 31 juillet

NATATIONJasper Aerents

Né le 18/12/1992,à GandTAILLE 1,90 mPOIDS 84 kgDISCIPLINE 4x100 m libreCLUB Koninklijkse BrugseZK (Lovendegem)

ENTR. R. Valcke



NATATIONWard Bauwens

Né le 04/05/1993,à DenderleeuwTAILLE 1,80 mPOIDS 73 kgDISCIPLINE 400 m 4 nagesCLUB Brabo (Anvers)ENTR. R. Gaastra



NATATIONLouis Croenen

Né le 04/01/1994,à AnversTAILLE 1,84 mPOIDS 76 kgDISCIPLINE 4x200 m libreCLUB SharRKENTR. I. Leeten

PALMARÈS OLYMPIQUE 1re compétition


NATATIONDieter Dekoninck

Né le 28/01/1991,à AnversTAILLE 1,89 mPOIDS 85 kgDISCIPLINES 4x100 m -4x200 m libreCLUB Brabo (Anvers)

ENTR. R. Gaastra



OLYMPISME


CYCLISME (PISTE)Jolien D’Hoore

Née le 14/03/1990,à GandTAILLE 1,75 mPOIDS 63 kgDISCIPLINE OmniumCLUB Topsport-VlaanderenENTR. P. Pieters, J. Wiggins



CYCLISME (PISTE)Gijs Van Hoecke

Né le 12/11/1991,à GandTAILLE 1,86 mPOIDS 75 kgDISCIPLINE OmniumCLUB Topsport-VlaanderenENTR. P. Pieters, J. Wiggins



CYCLISME (VTT)Sven Nys

Né le 17/06/1976,à BonheidenTAILLE 1,81 mPOIDS 70 kgDISCIPLINE VTTCLUB Landbouwkrediet

ENTRAÎNEUR .PALMARÈS OLYMPIQUE 2008


CYCLISME (VTT)Kevin Van Hoovels

Né le 31/07/1985,à BegijnendijkTAILLE 1,84 mPOIDS 69 kgDISCIPLINE VTTCLUB VersluysENTRAÎNEUR .



CYCLISMELiesbet De Vocht

Né le 05/01/1979,à TurnhoutTAILLE 1,67 mPOIDS 61 kgDISCIPLINE RouteCLUB Rabobank ENTR. L. Willems



CYCLISME (BMX)Arnaud Dubois

Né le 02/05/1986,à LiègeTAILLE 1,80 mPOIDS 76 kgDISCIPLINE BMXENTR. C. Jacobs

PALMARÈS OLYMPIQUE 1re

participation


EQUITATION (COMPLET)Joris Vanspringel

Né le 09/12/1963,à RetieDISCIPLINE concourscompletCHEVAL Lully des AulnesPALMARÈS OLYMPIQUE 2e

participation


EQUITATION (COMPLET)Virginie Caulier

Née le 22/08/1979,à ThieusiesDISCIPLINE concourscompletCHEVAL Nepal du SudrePALMARÈS OLYMPIQUE 1re

participation


EQUITATION (COMPLET)Karin Donckers

Né le 28/05/1971,à MinderhoutDISCIPLINE concourscompletCHEVAL Gazelle de laBrasseriePALMARÈS OLYMPIQUE 4e

participation


EQUITATION (COMPLET)Carl Bouckaert

Né le 19/04/1954,né à WaregemDISCIPLINE concourscompletCHEVAL Mensa GPALMARÈS OLYMPIQUE 2e

participation


EQUITATION (COMPLET)Marc Rigouts

Né le 14/10/1958,à LummenDISCIPLINE concourscompletCHEVAL Dunkas-APALMARÈS OLYMPIQUE 1re

parti ipation.


ÉQUITATION (DRESSAGE)Claudia Fassaert

Né le 11/07/1970, à Grammont DISCIPLINE Dressage indiv.CHEVAL DonnerfeePALMARÈS OLYMPIQUE 1re

participation


CYCLISMETom Boonen

Né le 15/10/1980,à MolTAILLE 1,92 mPOIDS 82 kgDISCIPLINE RouteCLUB OmegaPharma-Quick Step



CYCLISMEPhilippe Gilbert

Né le 05/07/1982,à VerviersTAILLE 1,79 mPOIDS 69 kgDISCIPLINES Route - CLMCLUB BMC Racing TeamPALMARÈS OLYMPIQUE 2e

participation


CYCLISMEJurgen Roelandts

Né le 02/07/1985,à Sint-Martens-BodegemTAILLE 1,84 mPOIDS 78 kgDISCIPLINE RouteCLUB Lotto-BelisolPALMARÈS OLYMPIQUE 1re

participation


OLYMPISME


CYCLISME (PISTE)Kenny De Ketele

Né le 05/06/1985,à AudenardeTAILLE 1,79 mPOIDS 67 kgDISCIPLINE OmniumCLUB Topsport-VlaanderenENTR. P. Pieters, J. Wiggins



CYCLISME (PISTE)Kelly Druyts

Née le 21/10/1989,à WilrijkTAILLE 1,69 mPOIDS 62 kgDISCIPLINE OmniumCLUB Topsport-VlaanderenENTR. P. Pieters, J. Wiggins



CYCLISMELudivine Henrion

Née le 23/01/1984,à NamurTAILLE 1,71 mPOIDS 60 kgDISCIPLINE RouteCLUB Lotto Honda TeamENTR. L. Willems



CYCLISMEMaaike Polspoel

Née le 28/03/1989,à VilvordeTAILLE 1,78 mPOIDS 59 kgDISCIPLINE RouteCLUB Topsport-VlaanderenENTR. L. Willems



TENNISDavid Goffin

Né le 07/12/1990,à RocourtTAILLE 1,80 mPOIDS 68 kgDISCIPLINE SimpleDROITIERENTRAÎNEUR R. Willems



TENNISKim Clijsters

Née le 08/06/1983,à BilzenTAILLE 1,74 mPOIDS 68 kgDISCIPLINE SimpleDROITIÈREENTRAÎNEUR C. Maes



TENNISYanina Wickmayer

Née le 20/10/1989,à LierTAILLE 1,82 mPOIDS 68 kgDISCIPLINE SimpleDROITIÈREENTRAÎNEUR A. Devries



TENNISSteve Darcis

Né le 13/03/1984,à SprimontTAILLE 1,78 mPOIDS 73 kgDISCIPLINE simpleDROITIERENTR. T. Van Cleemput



TENNISOlivier Rochus

Né le 18/01/1981,à AuvelaisTAILLE 1m66POIDS 58 kgDISCIPLINE simple etdouble mixteDROITIER



EQUITATION (JUMPING)Jos Lansink

Né le 19/03/1961,à Weerselo (P-B)DISCIPLINE jumpingCHEVAL Valentina Van hetHeikePALMARÈSOLYMPIQUE 1988, 1992,

1996, 2000, 2004 et 2012


EQUITATION (JUMPING)Philippe LeJeune

Né le 15/06/1960,à UccleDISCIPLINE jumpingCHEVAL Vigo d’ArsouillesPALMARÈS OLYMPIQUE 1re

participation


EQUITATION (JUMPING)Grégory Wathelet

Né le 10/09/1980,à ClavierDISCIPLINE jumpingCHEVAL Cadjanine ZPALMARÈS OLYMPIQUE 1re

participation


EQUITATION (JUMPING)Dirk Demeersman

Né le 15/07/1964,à TessenderloDISCIPLINE jumpingCHEVAL Bufero van hetPanishofPALMARÈS OLYMPIQUE 2e

participation


CYCLISMEGreg Van Avermaet

Né le 17/05/1985,à LokerenTAILLE 1,81 mPOIDS 74 kgDISCIPLINE RouteCLUB BMC Racing TeamPALMARÈS OLYMPIQUE 1re

participation


CYCLISMEStijn Vandenbergh

Né le 25/04/1984,à OudenaardeTAILLE 1,99 mPOIDS 83 kgDISCIPLINE RouteCLUB OmegaPharma-Quick Step



OLYMPISME


VOILEWannes Van Laer

Né le 05/03/1985,à YpresTAILLE 1,81 mPOIDS 83 kgDISCIPLINE LaserCLUB -ENTRAÎNEUR F. Willems


ENTRE EN COMPÉTITION lundi 30 juillet

VOILEEvi Van Acker

Née le 23/09/1985,à GandTAILLE 1,72 mPOIDS 68 kgDISCIPLINE Laser RadialCLUB RB Sailing ClubENTRAÎNEUR W. van Bladel


ENTRE EN COMPÉTITION lundi 30 juillet

VOILESigrid Rondelez

Née le 17/03/1971,à BrugesTAILLE 1,72 mPOIDS 62 kgDISCIPLINE RS-XCLUB Side Shore SurfersENTRAÎNEUR B. Verschoor



CANOË-KAYAKMathieu Doby

Né le 03/05/1982,à Grenoble (Fra)TAILLE 1,73 mPOIDS 68 kgDISCIPLINE K1 SlalomCLUB SauheidENTRAÎNEUR S. Doby



CANOË-KAYAKMaxime Richard

Né le 14/04/1988,à DinantTAILLE 1,78 mPOIDS 75 kgDISCIPLINE K1 Sprint (200 m)CLUB Royal CercleNautique Meuse-et-Lesse

ENTRAÎNEUR M. Richard



CANOË-KAYAKOlivier Cauwenbergh

Né le 15/03/1987,à MalinesTAILLE 1,72 mPOIDS 70 kgDISCIPLINE K2 1.000m SprintCLUB MalinesENTRAÎNEUR C. Prendes



CANOË-KAYAKLaurens Pannecoucke

Né le 19/07/1988,à HarelbekeTAILLE 1,83 mPOIDS 83 kgDISCIPLINE K2 1.000 m SprintCLUB ZwevegemENTRAÎNEUR C. Prendes



BADMINTONLianne Tan

Née le 20/11/1990,à BilzenTAILLE 1,60 mPOIDS 57 kgDISCIPLINE SimpleCLUB Grace BCENTRAÎNEUR A. McIlvain



BADMINTONYuhan Tan

Né le 21/04/1987,à BilzenTAILLE 1,82 mPOIDS 75 kgDISCIPLINE SimpleCLUB LanakenENTRAÎNEUR A. McIlvain



JUDOJoachim Bottieau

Né le 20/03/1989,à HornuTAILLE 1,80 mPOIDS 82 kgDISCIPLINE -81 kgCLUB RESC (Bruxelles)ENTRAÎNEUR D. Martinuzzi



JUDOElco Van der Geest

Né le 04/05/1979,à Haarlem (P-B)TAILLE 1,90 mPOIDS 101 kgDISCIPLINE -100 kgCLUB -ENTRAÎNEUR L. Wijdenbosch



JUDOIlse Heylen

Née le 21/03/1977,à Wilrijk.TAILLE 1,61 mPOIDS 57 kgDISCIPLINE -52 kgCLUB JC Louvain

ENTRAÎNEUR O. Berghmans



OLYMPISME


TIRLionel Cox

Né le 11/07/1981,à OugréeTAILLE 1,85 mPOIDS 74 kgDISCIPLINE Carabine 50 m couchéCLUB AmayENTRAÎNEUR C. Tzoumakas



TRIATHLONSimon De Cuyper

Né le 30/10/1986,à LouvainTAILLE 1,80 mPOIDS 67 kgDISCIPLINE 1,5 km - 40 km- 10 kmCLUB -

ENTRAÎNEUR S. Goris



HALTÉROPHILIETom Goegebuer

Né le 27/03/1975,à GandTAILLE 1,65 mPOIDS 56 kgDISCIPLINE -56 kgCLUB KO GandENTRAÎNEUR R. Goegebuer



GYMNASTIQUEJimmy Verbaeys

Né le 26/08/1993,à ForestTAILLE 1,63 mPOIDS 58 kgDISCIPLINE gym artistiqueCLUB Blauwput OmnisportENTR. Dirk Van Meldert



GYMNASTIQUEGaelle Mys

Née le 16/11/1991,à GandTAILLE 1,56 mPOIDS 56 kgDISCIPLINE gym artistiqueCLUB OTV NazarethENTR. Y. Kieffer, M. Heuls



AVIRONTim Maeyens

Né le 23/08/1981,à BrugesTAILLE 1,84 mPOIDS 85 kgDISCIPLINE SkiffCLUB KR BrugesENTRAÎNEUR V. Sinisalo



TRIATHLONKatrien Verstuyft

Née le 21/07/1982,à AnversTAILLE 1,70 mPOIDS 61 kgDISCIPLINE 1,5 km - 40km -10km ENTR. B. Decru



TENNIS DE TABLEJean-Michel Saive

Né le 17/11/1969,à LiègeTAILLE 1,80 mPOIDS 76 kgDISCIPLINE SimpleCLUB La Villette CharleroiENTRAÎNEUR M. Bratanov

PALMARÈS OLYMPIQUE 1988, 1992,1996, 2000, 2004, 2008


JUDODirk Van Tichelt

Né le 10/06/1984,à TurnhoutTAILLE 1,74 mPOIDS 77 kgDISCIPLINE -73 kgCLUB JC CoxydeENTRAÎNEUR D. Belmans


ENTRE EN COMPÉTITION le lundi 30 juillet

JUDOCharline Van Snick

Née le 02/09/1990,à LiègeTAILLE 1,57 mPOIDS 51 kgDISCIPLINE -48 kgCLUB SaiveENTRAÎNEUR D. Martinuzzi



L’athlétismea finalement placé 15 athlètes à Londres ce qui rend ce sport lemieux représenté au sein de la délégation parmi les sports individuels. Bien

évidemment, le hockey, avec ses 32 athlètes, représente plus ou moins un tiersde la délégation qui comporte 115 athlètes. La natation a aussi apporté sa

pierre à l’édifice en alignant 13 nageurs dans les bassins londoniens. De l’autrecôté de ce classement, certains ont tout juste assuré leur présence grâce à unathlète. C’est le cas du tennis de table, de l’haltérophilie, du tir et de l’aviron.

OLYMPISME


Hockey masculinUNE AMBITION SANSLIMITE POURUNEGÉNÉRATIONDORÉE

En 2004, personne n’avait imaginéque les Red Lions venaient de lancerune décennie en or. Huit ans plustard, ils participent à leur secondesession olympique tandis qu’ilsbrigueront une médaille pour les Jeuxde 2016 à Rio. Retour sur une sucessstory qui fait rêver tous les autressports collectifs belges.

PAR THIBAUT VINEL

EEndevenant champions d’Europe en 2004,les boys U16 n’avaient pas encore réalisé laportée de leur exploit. Grâce à cette perfor-mance, les Red Lions en puissance ont tapédans l’œil du COIB qui a débloqué desmoyens financiers, logistiques et sportifspour porter le hockey vers les Jeux olympi-ques. Depuis huit ans, les hockeyeurs ont tou-jours atteint les objectifs ambitieux qui leuront été assignés. En 2008 déjà, ils ont pris unpeu d’avance sur le calendrier en filant toutdroit vers Pékin à la suite d’unemagnifique(et inattendue) troisième place aux Cham-pionnats d’Europe deManchester en 2007.

En 2011, cette génération dorée avait pris dela bouteille. À force de défier lesmeilleuresnationsmondiales, de professionnaliser leurpréparation, d’intensifier leurs charges detravail lors des entraînements tout en gar-dant un esprit de franche camaraderie, lesRed ont bouché le fossé qui les séparait dugratin planétaire. Désormais, ils ne nourris-sent plus aucun complexe. D’ailleurs, les sco-

res-fleuves face aux Top teams appartiennent àun passé de plus en plus lointain.

En 2011, ils ont brillamment récolté le fruitde leur travail. Lors de l’Euro àMonchenglad-bach, ils pouvaient se contenter d’un Top 4 afinde décrocher leur précieux sésame pour lesJO. En effet, une présence anglaise, déjà quali-fiée en tant que pays organisateur, en demi-fi-nale qualifiait les quatre derniers pays en lice.L’occasion était belle. Les Belges ne l’ont paslaissé filer. Pourtant, ils étaient contraints àréaliser une belle performance soit face à l’Al-lemagne, soit face à l’Espagne. Une de cestrois nations devait se farcir l’Olympic quali-fier. Lors de l’Euro 2007 àManchester, les Bel-ges avaient déjà imposé ce devoir de vacancesà laMannschaft. En 2011, les troupes de ColinBatch ont à nouveau parfaitement joué leurrôle de trouble-fête. En terre allemande, ilsont brisé le rêve espagnol.

Pourtant, l’Espagne de Pau Quemada y alongtemps cru. À la pause, la nation de DonQuichotte avait réalisé le break enmenant2-0. Ensuite, trois traits de génie ont totale-ment inversé la situation. Le capitaineMaxLuycx avait lancé l’offensive dès la 41e minuted’un tir puissant en pleine lucarne. Un sleepsupersonique de TomBoon rétablit dans lafoulée la parité. Ce score nul suffisait au bon-

heur des Belges grâce à un goal-average favo-rable. La Roja tenta alors son va-tout,mais Da-vid Van Rysselberghe sortit les parades néces-saires. Mieux, les Belges semirent à l’abri à 15minutes du terme grâce au cinquième butinscrit par JérômeDekeyser qui était pour-tant blessé ! Cette fois encore, la solidarité quilie les joueurs ainsi que leur gestionmentalelors des grands événements leur ont permisde garder ce court avantage (2-3).

Depuis presque un an, les Red Lions ontremporté le Champions’Trophy (un nouveausuccès historique) etmultiplié les rencontresamicales contre l’Allemagne, l’Angleterre, lesPays-Bas, l’Espagne ou encore le Pakistan etl’Argentine. Ces dernières semaines, quelquesgrains de sable ont enrayé lamécanique(main cassée de Boon, oreillons de de Paeuw,la blessure de Thys ou encore longue revalida-tion de ChouchouDe Saedeleer). Le 19 juillet,le groupe débarque à Londres avec dans l’idéede viser un Top 6. Mais, ils ne craignent per-sonne. Dans leur groupe, les gros poissons senomment Allemagne et Pays-Bas, deux adver-saires que les Lions connaissent par cœur. Ilsseméfieront aussi de la Corée, de la Nouvelle-Zélande et de l’Inde. À la lecture du ranking,les Belges ne partent pas favoris. Mais, ils ontdéjà souvent faitmentir les classements…

DEM

AR

ET

La communion entre les Red Lions et les milliersde supporters présents à Monchengladbach lors del’Euro a duré de longues minutes. Durant toute lacampagne européenne des Belges, les supporters“noir-jaune-rouge” ont donné tant de voix depuis lestribunes qu’ils ont été remarqués par les dirigeantsde la FIH. (DEMARET)

OLYMPISME


26. GARDIENManu Leroy

Né le 27/01/1980,à Ninove.CLUB Dragons.CAPES EN A 85.PALMARÈSOLYMPIQUE Premièreparticipation

29. DÉFENSEURElliot Van Strydonck

Né le 21/07/1988,à Uccle.CLUB Léopold.CAPES EN A 56.PALMARÈSOLYMPIQUE Premièreparticipation

19. MILIEUFélix Denayer

Né le 31/01/1990,à Edegem.CLUB Dragons.CAPES EN A 117.PALMARÈSOLYMPIQUE Deuxièmeparticipation

9. MILIEUMaxime Luycx

Né le 18/09/1982,à Bruxelles.CLUB Waterloo Ducks.CAPES EN A 322.PALMARÈSOLYMPIQUE Deuxièmeparticipation

21. GARDIENVincent Vanasch

Né le 21/12/1987,à Uccle.CLUB Waterloo Ducks.CAPES EN A 44.PALMARÈSOLYMPIQUE Premièreparticipation.

27. ATTAQUANTTom Boon

Né le 25/01/1990,à Uccle.CLUB Racing.CAPES EN A 95.PALMARÈSOLYMPIQUE Premièreparticipation

23. DÉFENSEURAlex De Saedeleer

Né le 14/11/1987,à Etterbeek.CLUB Waterloo Ducks.CAPES EN A 120.PALMARÈSOLYMPIQUE

7. MILIEUJohn-John Dohmen

Né le 24/01/1988,à Anderlecht.CLUB Waterloo Ducks.CAPES EN A 203.PALMARÈSOLYMPIQUE Deuxièmeparticipation

12. ATTAQUANTGauthier Boccard

Né le 26/08/1991,à Uccle.CLUB Waterloo Ducks.CAPES EN A 40.PALMARÈSOLYMPIQUE Premièreparticipation

17. ATTAQUANTThomas Briels

Né le 23/08/1987,à Wilrijk.CLUB Oranje Zwart (P-B).CAPES EN A 152.PALMARÈSOLYMPIQUE Deuxièmeparticipation

5. ATTAQUANTJérôme Dekeyser

Né le 15/12/1983,à Anderlecht.CLUB Braxgata.CAPES EN A 176.PALMARÈSOLYMPIQUE Deuxièmeparticipation

22. MILIEUSimon Gougnard

Né le 17/01/1991,à Nivelles.CLUB Racing.CAPES EN A 88.PALMARÈSOLYMPIQUE Premièreparticipation10. ATTAQUANT

Cédric CharlierNé le 27/11/1987,à Anderlecht.CLUB Racing.CAPES EN A 125.PALMARÈSOLYMPIQUE Deuxièmeparticipation

11. DÉFENSEURBenjamin Van Hove

Né le 17/01/1981,à Bruxelles.CLUB Waterloo Ducks.CAPES EN A 144.PALMARÈSOLYMPIQUE Premièreparticipation

2. DÉFENSEURXavier Reckinger

Né le 20/12/1983,à Wilrijk.CLUB Braxgata.CAPES EN A 258.PALMARÈSOLYMPIQUE Deuxièmeparticipation

28. MILIEUJérôme Truyens

Né le 04/08/1987,à Uccle.CLUB Racing.CAPES EN A 213.PALMARÈSOLYMPIQUE Deuxièmeparticipation

13. DÉFENSEURJeffrey Thys

Né le 14/04/1988,à Wilrijk.CLUB Dragons.CAPES EN A 84.PALMARÈSOLYMPIQUE Premièreparticipation

8. ATTAQUANTFlorent Van Aubel

Né le 25/10/1991,à Gand.CLUB Dragons.CAPES EN A 44PALMARÈSOLYMPIQUE Premièreparticipation

OLYMPISME


Hockey fémininAVECQUATRE ANSD’AVANCE

Il y a un an, un groupe ambitieux seformait sous la direction de PascalKina. Aujourd’hui, après avoir réussileur campagne européenne et leur“olympic qualifier”, 16 filles sontprêtes à engranger un maximumd’expériences pour en profiter lorsdes Jeux de Rio. Et si elles créaient lasurprise ?

PAR THIBAUT VINEL

NNedites pas aux Red Panthers qu’elles n’ontplus rien à perdre à Londres. Si les troupes dePascal Kina traversent lamanche, elles ne seprésenteront pas sur le terrain en victimesconsentantes.

Certes, elles ne peuvent légitimement pasrevendiquer un Top 6, mais elles lutterontpour intégrer le Top 10. Il y a quelques annéesencore, les Red arpentaient les terrains afind’éviter de prendre une casquette. Aujour-d’hui, le noyau, sous les ordres de Pascal Kina,a tantmûri qu’il repousse chaquemois unpeu plus ses limites. Qui auraitmisé, il y a unan, un euro sur leur présence aux Jeux ? Trèspeu demonde assurément.

Pourtant, en calquant leur programme surcelui desmessieurs, les dames ont appris àtrès grande vitesse à renforcer leurmassemusculaire, à étoffer leur jeu et à anticiper les

phases de jeu. Il y a tout juste 12mois, ellespréparaient leurs premiers Championnatsd’Europe A en visant unmaintien dans le Top8 continental.

En quelquesmois, Pascal Kina avait déjà po-sé sa griffe. Avec quelques sorties remarquées,le noyau a atteint le Top 5 àMonchenglad-bach. L’Euro arrivait cependant trop tôt. A desniveaux divers, les Red Panthers ont souffertphysiquement. Certaines ont dû se bâtir unecondition physique afin de tenir la cadencedurant 70minutes.

Pascal Kina et son staff ont énormémenttravaillé sur les aspectsmentaux et physiquesdurant 7mois afin de placer ce groupe danslesmeilleures dispositions enmars à l’occa-sion de l’Olympic qualifier à Kontich. L’équipeétait appelée à écrire la plus belle page de sonhistoire sur le terrain du Beerschot. Non favo-rite sur papier, la Belgique n’avait pas d’autrechoix que de remporter la finale de ce tournoià six. Tout autre résultat aurait reporté de 4ans leur rêve de village olympique. Classéesderrière l’Espagne et l’Irlande, les Belges ontrelevé tous leurs défis pour atteindre la finalecontre les Irlandaises. Dans unmatch à sensunique, les Panthers, portées par un publicincroyable, ont donné une leçon physique ettactique à l’Irlande.

Grâce à un hat-trick de Sofie Gierts en pre-

mière période, les Belges ont assommé leursrivales qui ne sont jamais revenues dans lapartie. Pour l’histoire, Erica Coppey a scellé lescore finale (4-1).

En un paquet de semaines, les filles ontpoursuivi leur préparation pour les Jeux. Enaffrontant lesmeilleurs nations européennes,elles ont engrangé de l’expérience etmesurél’écart sans cesse plus petit qui les sépare deces Top teams. Il ne faut pas brûler les étapes.Dans leur cahier des charges, les Red ont prisquatre ans d’avance et grandi à une vitesse ex-ponentielle. En un an, le groupe s’estméta-morphosé.

Seul nuage dans cet horizon bleu azur, l’af-faire Gierts. Joueuse emblématique, elle a étévirée de l’équipe pour desmotifs extra-spor-tifs. Une franche desmembres de l’ARBH s’estmobilisée afin demanifester son opposition àla décision. Certains dérapages, sous la formedemenaces physiques par exemple, ont étéobservés. En tout cas, son ombre plane surl’équipe qui n’avait pas besoin de ceGiertsga-te. Aujourd’hui, le groupe de Kina qui ressem-ble très fortement aux 16 (+2) héroïnes deKontich, a le regard rivé sur le dimanche29 juillet à 10h45. Elles découvriront le stressolympique face tout simplement aux tenan-tes du titre, les Pays-Bas. Un joli baptême dufeu…

Les Red Panthers ont appris à jouer devant un public très nombreux lors de l’Olympic qualifier à Kontich en mars. Le groupe avait très bien géré la pression. (DEMARET)

OLYMPISME


1. GARDIENNadine Khouzam

Née le 21/06/1990,à AnderlechtCLUB Wellington.CAPES EN A 86

10. DÉFENSEURLola Danhaive

Née le 04/10/1982,à Mouscron.CLUB Pingouin.CAPES EN A 140.

15. ATTAQUANTCharlotte De Vos

Née le 08/10/1983,à Anvers.CLUB Oranje Zwart (P-B).CAPES EN A 137.

7. ATTAQUANTJudithVandermeiren

Née le 10/08/1994,à Anvers.CLUB Braxgata.CAPES EN A 5.

21. GARDIENAisling D’Hooghe

Née le 25/08/1994,à Uccle.CLUB Waterloo Ducks.CAPES EN A 12.

3. DÉFENSEURLouise Cavenaile

Née le 17/02/1989,à Uccle.CLUB Dragons.CAPES EN A 82.

22. MILIEUHélène Delmée

Née le 16/05/1987,à Ottignies-LLN .CLUB Pingouin.CAPES EN A 60.

13. ATTAQUANTAlix Gerniers

Née le 29/06/1993,à Renaix.CLUB La Gantoise.CAPES EN A 20.

27. ATTAQUANTJill Boon

Née le 13/03/1987,à Uccle.CLUB Wellington.CAPES EN A 112.

11. ATTAQUANTErica Coppey

Née le 08/09/1991,à Etterbeek.CLUB Dragons.CAPES EN A 96.

5. DÉFENSEURStephanie De Groof

Née le 29/05/1991,à Wilrijk.CLUB Dragons.CAPES EN A 71

19. MILIEUBarbara Nelen

Née le 20/08/1991,à Gand.CLUB La Gantoise.CAPES EN A 80.

6. MILIEUAnouk Raes

Née le 30/12/1988,à Uccle.CLUB Pingouin.CAPES EN A 109.

9. MILIEULieselotte Van Lindt

Née le 10/05/1989,à Tirlemont.CLUB Dragons.CAPES EN A 53.

14. ATTAQUANTEmilie Sinia

Née le 03/05/1985,à Anderlecht.CLUB Dragons.CAPES EN A 103.

17. DÉFENSEURAnna-SophieVan Regemortel

Née le 13/11/1984,à Edegem.CLUB Oranje Zwart (P-B).CAPES EN A 121.

12. MILIEUGaëlle Valcke

Née le 20/02/1986,à Uccle.CLUB Wellington.CAPES EN A 147.

8. DÉFENSEURValérie Vermeersch

Née le 18/09/1985,à Gand.CLUB La Gantoise.CAPES en A 144.

OLYMPISME


Athlétisme

BOLT ÀL’ÉPREUVEDE BLAKES’il veut conserver ses titres olympiques, le roi Usain,pris de vitesse lors des sélections jamaïcaines, va devoirbattre ce compagnon d’entraînement qui fait vaciller son trône

PAR LAURENT MONBAILLU

Quil’eut cru ? Le pire ennemi d’Usain Bolt setrouvait au seinmême de son groupe d’en-traînement. Il a pris les traits d’un jeunesprinter surdoué et travailleur, Yohan Blakequi, tapi dans l’ombre duMaître, a pris letemps demûrir et de prendre du volumeaprès des échecs aux Championnats duMon-de juniors en 2006 et 2008.

2008, l’année de la percée pour Usain Thun-der Bolt, superstar des Jeux de Pékin, signantchacun de ses exploits d’un gestemimantl’éclair. En Chine, la Foudre s’est abattue à troisreprises sur le somptueux Nid d’Oiseau, sur100m, 200m, puis sur 4x100m avec l’équipede Jamaïque, records dumonde à la clé. Pen-dant ces quelques jours, lemonde entier aalors fait connaissance avec ce gabarit atypi-que pour un sprinter (1,96m), alliant fréquen-ce et amplitude – unmariage jamais réussijusque-là – avec une facilité déconcertante,mais aussi avec une personnalité fascinante,empreinte d’une décontraction toute cari-béenne et qui contribuera grandement à fa-çonner l’image demarque du champion.

Ses nouveaux succès planétaires, lors desChampionnats duMonde de Berlin en 2009,augmenteront encore la valeurmarchande

du natif de Trelawny, qui ne chausseplus les spikes àmoins de 300.000 dol-lars, ses revenus annuels étant estimés à11millions d’euros, une broutille encomparaison avec ce que touchent lesvedettes du sport roi, mais un chiffrecolossal à l’échelle de l’athlétisme.

Intouchable sportivement, entrete-nant son talent naturel sous la férulede GlenMills et se permettantmêmequelques écarts de conduite (au pro-pre comme au figuré), Usain Bolt sem-blera au-dessus du lot pendant troisans. Jusqu’à ce qu’il ne semette lui-mê-me dans l’embarras, un soir de finale du100m aux Championnats duMonde deDaegu. Coupable d’un faux départ trahis-sant peut-être une nervosité inhabituelle,le géant jamaïcain sera condamné à re-garder Yohan Blake s’emparer de son ti-tremondial dans la ligne droite. Plus quecommeun avertissement, le sacre de laBête, comme il est surnommé sur son îlenatale, résonnait commeunemenacepour Usain Bolt, qui ne l’avait jamaisconsidéré jusqu’alors que commeungrand talent en devenir. À Bruxelles, en

En Chine, la Foudre s’est abattue à troisreprises sur le somptueux Nid d’Oiseau, sur100m, 200m, puis sur 4x100m, avec l’équipede Jamaïque, records du monde à la clé.Pendant ces quelques jours, le mondeentier a alors fait connaissance avec cegabarit atypique pour un sprinter (1,96m) ,alliant fréquence et amplitude avec unefacilité déconcertante. (AFP)

OLYMPISME


fin de saison, Blake enfoncera le clou, sur200m, en signant, seul, le deuxième chronode l’histoire (19.26), à sept petits centièmes durecord dumonde détenu par son aîné depuis2009.

Cette fois, plus de doute, la saison 2012 al-lait offrir quelques duels d’anthologie, à char-ge pour le coach bedonnant de gérer la coha-bitation entre les deux sprinters sur la routedes Jeux olympiques, Bolt devant en outre se

soumettre à des contrôles réguliersquant à l’état d’un dos fort sollicité.Après s’être jaugés à distance, lesdeux rivaux n’avaient d’autrechoix que de s’affronter au coursdes sélections jamaïcaines, finjuin, sur 100m et sur 200m.Un test brillamment réussipar le sprinter de 22 ans,plus explosif que sonaîné dont lamise en ac-tion apparaît, plus quejamais, comme sonpoint faible. Sachantmieux que quiconquequ’un duel face àUsain Bolt se gagneau départ, Yohan Bla-ke a sauté sur cettedouble occasionpour porter un rudecoup psychologiqueà son rival, sur lesdeux distances, etprendre un ascen-dant psychologiqueplus qu’intéressantà quelques encablu-

res des J.O. Blake a rem-porté une bataille, cer-

tes, mais pas encore laguerre, seul l’or olympique, qui se-

ra décerné à Londres, ayant une quelconquevaleur cette année. Plus secoué qu’il ne veutbien l’avouer, etmême s’il était légèrementblessé comme l’a laissé entendre sonmana-ger après coup, Bolt a décrété qu’il ne s’aligne-rait plus en compétition d’ici le grand rendez-vous de l’été. Alors, entre la Bête quimonte etla bête blessée, faites vos jeux !

GAY ET GATLINEN EMBUSCADES’ils reviennent deloin, les Américainssont de retourjuste à temps pourtenter de déjouerles pronostics...

La résurrection pour l’un, la ré-demption pour l’autre. TysonGay et Justin Gatlin sont reve-nus sur le devant de la scèneaméricaine, juste à temps pourvenir concurrencer les pur-sangs jamaïcains sur 100m àLondres. Deuxième homme leplus rapide de l’histoire derriè-re Usain Bolt et triple cham-pion du monde en 2007 avantl’avènement du Jamaïcain, Ty-son Gay a été contraint à uneopération de la hanche droiteet à une longue convalescenced’un an le privant de compéti-tion en 2011. Pas encore à100%, le sprinter du Kentuckyn’en a pas moins réussi 9.86,fin juin, pour devenir le sixièmeperformeur de la saison. Dequoi le pousser à croire en seschances de podium dans unecompétition où l’expériencerisque de jouer un rôle prépon-dérant. Revenant de loin, luiaussi, mais pour des raisonsmoins nobles (reconnu coupa-ble de dopage à la testostéro-ne en 2006, il a été suspendupendant quatre ans, sa peineayant été réduite de moitié),Justin Gatlin, le championolympique 2004 du 100m,s’est patiemment refait unevirginité et vise, de son propreaveu, une nouvelle médaille àLondres. “Plus fort, plus sage etplus courageux”, le championdes Etats-Unis (9.80), entraînépar l’ancien sprinter DennisMitchell, n’a rien perdu de sonambition à 30 ans, et il se tienten embuscade... ●L.M.

Le nombre de chronos sousles 9.80 réussis par Usain

Bolt au cours de sa carrière

LES CINQ DERNIERS PODIUMS DU 100 MANNÉE VILLE PODIUM NOM

1992 BarceloneOR Linford Christie G-B

ARGENT Frank Fredericks NAMBRONZE Dennis Mitchell USA

1996 AtlantaOR Donovan Bailey CAN

ARGENT Frank Fredericks NAMBRONZE Ato Boldon TRI

2000 SydneyOR Maurice Greene USA

ARGENT Ato Boldon TRIBRONZE Obadele Thompson BAR

2004 AthènesOR Justin Gatlin USA

ARGENT Francis Obikwelu PORBRONZE Maurice Greene USA

2008 PékinOR Usain Bolt JAM

ARGENT Richard Thompson TRIBRONZE Walter Dix USA

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ATHLÉTISME

Le grand défi desfrères BorléeLes jumeaux les plus célèbres de la planète athlétismerêvent de poursuivre leur ascension vers les sommets endécrochant au moins une médaille olympique individuellesur 400m


En 2008, à l’aube de la première expérienceolympique de Kevin et Jonathan Borlée, à Pé-kin, le record de Belgique du 400m, détenudepuis 2003 par Cédric Van Branteghem, étaitfixé à 45.02. Pendant les quatre années quiont suivi, les frères jumeaux se sont succédé(trois records pour Jonathan, deux pour Ke-vin, l’actuel recordman de Belgique) pour fai-re progresser la référence nationale de prèsd’une demi-seconde (44.56), se hissant tousdeux au sommet de la discipline en Europe,alors qu’il ne leur reste plus que quelquesmarches à gravir pour accéder au faîte de lahiérarchiemondiale. Respectivement troisiè-me et cinquième des Championnats duMon-de en 2011, Kevin et Jonathan incarnentaujourd’hui lesmeilleures chances demé-daille olympique pour l’athlétisme belge, unstatut qui ne doit rien au hasard.

Venus à l’athlétisme à l’âge de 16 ans (ils in-gnoraient alors l’identité du champion olym-pique en titre du 400m) après avoir délaisséle football (“Lamentalité sur le terrain et dansles vestiaires commençait à nous déplaire !”),suivant ainsi les traces de leur grande sœurOlivia, les deux Bruxellois, à la fois explosifs,rapides et endurants, se sont évertués à fran-chir les étapes les unes après les autres, sousl’œil bienveillant de leur papa-entraîneur, Jac-ques Borlée, et avec la complicité d’une cellu-le de spécialistes issus de l’UCL, de la VUB et dela KUL, l’intérêt de cette entreprise étant derassembler unmaximumde compétences etde permettre à chacun de répondre à ses pro-pres besoins d’informations.

PÉKIN, UNE FRANCHE RÉUSSITEÀ Pékin, à une époque où ils étaient encore

indissociables pour le grand public, ilsmi-

rent tout leur enthousiasme au service durelais 4x400m, surprenant cinquième de lafinale, Kevin n’échouant, en outre, qu’à sixcentièmes d’une finale individuelle après êtredevenu le premier athlète belge à descendresous les 45 secondes (44.88), alors que Jona-than avait, lui aussi, atteint les demi-finales.Pour une première participation olympique,à l’âge de 20 ans, on pouvait parler d’une fran-che réussite !

Aujourd’hui, passésmaîtres dans l’art déli-cat de la préparation de leurs objectifs, les pe-tits Belges, qui n’ont pas hésité un seul instantà aller chercher aux Etats-Unis des conditionsd’entraînement décentes (tant pour les struc-tures hyperprofessionnelles qui y sont offer-tes que pour le climat favorable), ont réussi,au fil des ans, à se distinguer dans unmilieudu sprint que l’on pensait réservé aux athlè-tes de couleur.

Leur science de la course est aujourd’hui re-connue de tous leurs rivaux, qu’ils soientAmériains, Jamaïcains ou issus de petites îlesdes Caraïbes, et leur régularité dans les per-formances, comme leur bonne gestion despetites contrariétés physiques, traduisent lesérieux avec lequel ils appréhendent la com-pétition. Les Borlée se soignent, et cela se voit!

UN RAPPORT PARTICULIERSacré champion d’Europe du 400m en

2010, avant d’êtremédaillé de bronze, l’annéesuivante, aux Championnats duMonde deDaegu, Kevin Borlée a, jusqu’ici, connu davan-tage de réussite en championnat au plan indi-viduel que son frère Jonathan (qui semon-trait, lui, plus véloce enmeeting), mais lestwins , qui ont dû s’accommoder de ce rap-port très particulier qui les unit parfois simul-

Quatrième de la finale du 200mlors des derniers Championnatsd’Europe, Jonathan Borlée espèredécouvrir les joies d’un podiumindividuel au cours des Jeuxolympiques. (BELGA)

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tanément à la victoire et à la défaite, s’accor-dent à dire que leurs rôles sont interchangea-bles. “À Daegu, ce n’était pas évident pour Jo departir au couloir 8, et il finit 5e. Mieux placé, ilaurait certainement obtenu un plus beau résul-tat encore”, rappelle, entre autres, Kevin.

Jamais à court d’idées, comme il l’a prouvéen organisant un séjour sur un glacier islan-dais, histoire de renforcer les liens du groupe

de 4x400m, d’inculquer à chacun lesens des responsabilités et de souli-gner l’importance de ne pas négli-ger les détails, Jacques Borlée a, parailleurs, pris soin d’insuffler unementalité typiquement américaineà ses enfants, un état d’esprit de ga-gnants, à travers notamment de

longs séjours en Floride ou, plus ré-cemment, au Texas, où ils ont été ac-cueillis par le recordman dumonde

Michael Johson qui leur a ouvertles portes du Centre de Perfor-

mance portant son nom. Unprivilège et une nouvelleexpérience dont les ju-meaux, forts d’une pré-paration sans anicro-che dont ils sont sor-tis “plus forts quejamais”, sont biendécidés à se servirpourmener àbien leur pro-chain objectif :terminer sur lepodiumdesJeux olympi-

ques, peu impor-te qui se trouvera

sur leur route...“Il faudra sans doute courir en

44.30 (NdlR: et, donc, battre levieux records d’Europe) pour envi-sager unemédaille”, note Jonathan.“Le tout sera de sortir ce chrono aubonmoment !”Le timing, l’un de leurs points

forts, précisément !

LE RENOUVEAUDU RELAIS 4X400MSacrée championne d’Europedébut juillet, l’équipe aspireà un podium olympique

Le geste rageur, accompagné d’un cri tra-duisant toute sa détermination, Kevin Bor-lée a coupé en premier la ligne d’arrivée, cedimanche 1er juillet, en finale du relais4x400m, la dernière épreuve inscrite auprogramme des Championnats d’Europed’Helsinki. La septième médaille d’or conti-nentale dans l’histoire de l’athlétisme belgeet la quatrième médaille internationale, dé-jà, pour cette équipe de relais emmenée parles frères Borlée, après l’argent des Mon-diaux en salle 2010, le bronze de l’Euro2010 et celui de l’Euro en salle 2011. Le 4x4s’était aussi classé 5e des J.O. 2008 à Pékin,4e des Mondiaux de Berlin en 2009 et 5e desMondiaux de Daegu en 2011. Un sacré pal-marès qui continue à s’écrire malgré la per-te de Cédric Van Branteghem en cours deroute (aujourd’hui retraité, le Gantois con-tinue à conseiller les membres de l’équipe)et les difficultés rencontrées par les autresmembres du relais pour élever leur niveauet lui assurer une meilleure cohésion enco-re. Mais le projet continue à produire ses ef-fets positifs sur la discipline du 400m, et,cette année, c’est le jeune Jente Bouckaertqui s’est invité au bal des prétendants à uneplace de titulaire en explosant son recordpersonnel. Mieux : le Lierrois est passé durang de parfait inconnu à celui de championcontinental en apportant, avec audace, sapierre à l’édifice européen, en compagnied’Antoine Gillet et des jumeaux bruxellois.Et, aujourd’hui, ce sont les Jeux qui luiouvrent leurs portes. Mieux que quiconque,Jente Bouckaert incarne le renouveau d’uneéquipe qui rêve de rivaliser avec les meilleu-res formations au monde... ●L.M.

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Après avoir conduit l’équipede relais 4x400m à la victoire àHelsinki, Kevin Borlée estdésormais complètementfocalisé sur Londres où ilentend bien confirmer latroisième place mondialeconquise l’an dernier sur 400m.Voire mieux encore... (PHOTO

NEWS)

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Judo/Teddy Riner LE PLLE PLULe Français Teddy Riner (23 ans, 2,02 m, 135 kg) est le judoka le plus titré de l’histoire au

niveau mondial. Il ne lui manque que le sacre olympique pour entrer dans la légende…

PAR GUY BEAUCLERCQ

TTeddyRiner est un phénomène !À 23 ans, le Français d’origine guadelou-

péenne est, en effet, le judoka le plus titré del’histoire au niveaumondial, devant son com-patriote David Douillet et le Japonais YasuhiroYamashita. Par rapport à ses illustres prédé-cesseurs, il ne luimanque que le sacre olym-pique pour entrer dans la légende…

Il y a quatre ans, à Pékin, Riner (2,02m,135 kg) a dû se contenter de lamédaille debronze après avoir été battu par l’OuzbekhTangriev en quarts de finale.

Devenu, en 2007, le plus jeune championdumonde de l’histoire des +100 kg, venant àbout de tous les cadors dont le Japonais KoseiInoue, ni plus nimoins que le championolympique et triple champion dumonde,Teddy Riner peut se targuer d’un incroyablepalmarès avec 1128 victoires en 1137 combats de-puis son apparition sur la scène internationa-le, le 2 octobre 2005, lors des Championnatsd’Europe -20 ans, à Zagreb. Un peu commeunboxeur si ce n’est qu’il s’agit de judo…

Elles sont si rares que voici le détail de sesneuf défaites considérées comme autant d’ex-ploits pour ses adversaires :

Autrement dit, l’actuel quintuple cham-pion dumonde n’a plus perdu depuis le13 septembre 2010, à Tokyo. Un jour àmar-quer d’une pierre noire pour lui puisqu’il n’apas hésité à affirmer qu’il a été “volé” par lesarbitres au profit du Japonais Kamikawa,vainqueur de la finale Open à la décision…Un

geste demauvaise humeur inhabituel en ju-do et, surtout, de ce judoka fair-play.

DES DÉBUTS ÉCLECTIQUESAuteur (déjà !) d’un livre autobiographique

intitulé “Se dépasser, toujours” et publié chezPlon, à l’occasion duquel il a arpenté les pla-teaux de télévision, Teddy Riner est venu aujudo un peu par hasard.

“Quand j’étais jeune, j’étais parmi les plusgrands à l’école. J’avais de l’énergie à revendre.Mamèrem’a inscrit dans un centre où il y avaitplein d’activités. J’ai, ainsi, pratiqué l’escalade, lanatation, le tennis, le football et le judo qui, pourmoi, était un sport parmi beaucoup d’autres…”explique-t-il tout simplement.

Après ces débuts éclectiques, Riner s’estconcentré sur le football et le judo avant d’op-ter pour ce qui est désormais devenu son

sport favori ! Champion d’Europe et cham-pion dumonde juniors en 2006, le prodigefrançais a grimpé lesmarches de la gloirequatre à quatre. Et il a une idée absolumentprécise de son avenir…

“Je veux savoir ce qu’il y a dans le ventre d’unordinateur comme dans celui d’un adversaire !”sourit le jeune homme, détenteur d’un bacprofessionnel d’informatique.

Comme beaucoup de gars de son âge, Ted-dy Riner ne doute pas,mais il est, néanmoins,à l’écoute de ses aînés.

“Je prends conseil à gauche et à droite !”Et pour ce qui est de son image, l’actuel so-

ciétaire de Levallois, club pour lequel il a si-gné un contrat de quatre ans en 2009, a pucompter sur Stéphane Traîneau, l’ancienchampion dumonde et doublemédailléolympique, qui fut son conseiller.

Teddy Riner retrouvera peut-êtrel’Allemand Toelzer. (AP)

2005 1 défaite02/10 ZAGREB CHAMP. D’EUROPE -20 ANSSoslan Dzhanaev (RUS)

2006 2 défaites19/02 VIENNE COUPE DU MONDE

Andreas Toelzer (ALL)Oscar Brayson (BRÉ)

2007 2 défaites12/02 PARIS COUPE DU MONDE

Juri Rybak (BLR)25/02 HAMBOURG COUPE DU MONDEPaolo Bianchessi (ITA)

2008 3 défaites24/02 HAMBOURG COUPE DU MONDEYasuyuki Muneta (JAP)Grim Vuijsters (P-B)

15/08 PÉKIN JEUX OLYMPIQUESAbdullo Tangriev (OUZ)

2010 1 défaite13/09 TOKYO CHAMP. DU MONDE

Daiki Kamikawa (JAP)

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US GRAND,S FORT

“Paradoxalement, malgré son âge, Teddy estmature. Humainement, il est tranquille, il com-prend très vite ! Il a, aussi, la culture de sa géné-ration. Il aime la musique, les fringues. Il n’estpas du tout en marge, pas enfermé dans le ju-do. Il est ouvert comme le veulent ses pa-rents…” explique Traîneau qui a vraimentpoussé Riner à rejoindre l’Insep à Paris lors-qu’il était à la tête de l’équipe de France de ju-do.

Depuis lors, leurs routes se sont séparées, lafamille ayant pris un rôle de plus en plus im-portant dans la carrière du judoka. D’ailleurs,quand on interroge Teddy sur ce dont il apeur, la réponse fuse : “Je n’ai peur de rien ni depersonne, sauf demes parents…”

Quelque part, malgré sa taille et son poids,le plus grand, le plus fort est encore petit…Mais il est heureux comme ça !●

AFFAIRE DE FAMILLEMoïse, son père, et bientôtMoïse, son frère,veillent à son business“Avec l’aide demon avocate, Delphine Ve-rheyden, il gère tout ce qui est extra-sportifde A à Z !” explique Teddy Riner à proposd’un père omniprésent dans la galaxie duquintuple champion du monde. Spectateurtrès assidu lors des compétitions de son re-jeton, Moïse, 54 ans, est davantage qu’unconseiller pour Teddy. C’est un véritablebras droit qui, en dehors de son temps-pleinà La Poste, épluche les dossiers de son filsquand il n’est pas en ligne ou en réunionavec l’une de ses deux attachées de presse.“J’ai énormément de boulot, mais çameplaît ! Et puis, je n’ai pas le choix : Teddy doitveiller à se concentrer sur le tatami.” Concer-nant les offres de partenaires (on parled’une par mois), mais aussi les sollicita-tions, Moïse est toujours là. “J’étudie le dos-sier, lui donnemon avis s’il le demande et iltranche. Il est évident qu’il a toujours le der-nier mot. Je suis partie prenante de ses affai-res, mais je suis également un père commeles autres.” En février 2007, alors que Teddyvenait de monter sur la troisième marchedu podium au Tournoi de Paris et que lesmédias commençaient à se presser autourdu phénomène, Moïse freinait leurs ardeursà coups de “Laissez-le grandir !”Aujourd’huique Teddy Riner est devenu le maître du ju-do mondial, le père consent à applaudir,comme tous, aux exploits de celui-ci. Dansquelque temps, le frère, également pré-nommé Moïse, devrait succéder au pater-nel dans cette affaire de famille. Il termine,en effet, ses études en commerce… ●

Ses revenus annuels :Sportifs…Son club de Levallois 180.000 €La Fédération française 36.000 €Sponsors…Adidas 200.000 €Powerade 120.000 €Atos 100.000 €Brossard 50.000 €Cofely 50.000 €

---------------Total : 736.000 €

Teddy Riner compte5 titres mondiaux :

2007, 2009, 2010, 2011en catégorie +100 kg

ainsi que 2008en catégorie Open

LES CINQ DERNIERS PODIUMSANNÉE VILLE PODIUM NOM

1992 Barcelone

OR David Khakhaleichvili RUSARGENT Naoya Ogawa JAP

BRONZE D. DouilletI. Csosz

FRAHON

1996 Atlanta

OR David Douillet FRAARGENT Ernesto Perez Lobo ESP

BRONZE H. Van BarneveldF. Moeller

BELALL

2000 Sydney

OR David Douillet FRAARGENT Shinichi Shinoara JAP

BRONZE I. PertelsonT. Tmenov

ESTRUS

2004 Athènes

OR Keiji Suzuki JAPARGENT Tamerlan Tmenov RUS

BRONZE D. van der GeestI. Pertelson

P-BEST

2008 PékinOR

ARGENTBRONZE

MICHAEL PHELPSVEUTMARQUERUNPEU PLUS L’HISTOIRE

Engagé dans sept épreuves,le nageur américain de 27 ansn’a besoin que de trois podiumspour devenir le sportif le plusmédaillé de l’histoire des Jeux


IIlyaBolt pour l’athlétisme, il y a Phelps pourla natation. Autre grande star des Jeux Olym-piques de Pékin, où il avait raflé huitmé-dailles d’or pour porter son total à quatorzetitres (un palmarès auquel s’ajoutent aussideuxmédailles de bronze), le nageur améri-cain de 27 ans, qui est déjà l’athlète le plus ti-tré individuellement (9), va tenter d’écrireune nouvelle page d’histoire, à Londres, où illui suffira de trois nouveaux podiums pourdépasser l’ex-gymnaste russe Larissa Latynina(18médailles entre 1956 et 1964) et devenirainsi le sportif le plusmédaillé aux Jeux Olym-piques. Ceci avant demettre probablement

fin à sa carrière...“Je me suis rendu dans des villes incroyables,

mais je n’ai jamais pu les visiter. J’ai juste vu l’hô-tel, ses jardins et c’est tout. Après les Jeux, je vaisaller où je veux et faire ce que j’ai envie”, a expli-qué Phelps au cours de l’émission 60Minutes,récemment diffusée sur la chaîne CBS. “J’ado-rerais aller à Rio en 2016mais juste en tant quesupporter. Ressentir ce qui se passe de l’autre cô-té de la barrière.”

Des propos qui n’ont rien de surprenant auvu des exigences propres à la discipline, d’unepression écrasante et des difficultés qu’aéprouvéesMichael Phelps, ces quatre derniè-res années, afin de se remotiver pour unenouvelle Olympiade. Profitant d’un longbreak après Pékin, le nageur de Baltimores’était laissé aller et a notamment failli toutlaisser tomber lorsque, surpris en train de fu-mer de lamarijuana en 2009, il avait été en-traîné dans un puissant tourbillonmédiati-que. Un épisodemalheureux qui avait enta-ché sa réputation et profondémentmarqué

l’intéressé, contraint de présenter des excusespubliques...

Piqué au vif par l’émergence de son compa-triote Ryan Lochte, l’autre glouton des bassins– qui chasse en outre lesmêmes épreuves quelui –, Michael Phelps a toutefois progressive-ment retrouvé le goût de l’effort. Et samotiva-tion a été notamment entretenue par un ca-deau original que lui a fait Larissa Latyninalors d’une compétition entre Américains etRusses. “Elle m’a offert l’une de ses médaillesremportées dans les années 50. C’est sûrement la

Natation

AP

Le nombre de médailles ennatation ramenées de Pékinpar l’équipe des Etats-Unis,

en tête des bilansolympiques depuis 1992.

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chose la plus cool que j’ai reçue!” s’est exclaméPhelps. “Parfois, vous voyez des records et vousvous dites que vous les prendriez bien. Alors çavous pousse et vous donne lamotivation pourcontinuer. C’est sympa de se dire que quelquepart vous pouvez ré-écrire l’histoire.”

Bob Bowman, son entraîneur, estime sonpoulain dans une très bonne passe, affirmantque tout le travail effectué va porter ses fruitsà Londres. Une impression du reste confirméepar les résultats des sélections olympiquesaméricaines, qui se sont déroulées à Omaha,où Phelps a défini son programme londo-nien: 200m et 400m4nages, 100m et 200mpapillon, quatre épreuves dont il est doublechampion olympique en titre, et les relais4x100m, 4x200m et 4x100m4nages. Parrapport à 2008, il abandonne donc simple-

ment le 200m libre.“Son principal challenge, c’est lui-même”, a es-

timé son coach. “C’est impressionnant de voirqueMichael est toujours là, d’un certain point devue. Et de toujours s’exposer, surtout avec une telprogramme. C’est une façon extraordinaire dedire sa capacité à rivaliser et demontrer son dé-sir de promouvoir la natation, sans doute l’undes points les plus importants dans sa démar-che.”

“Je suis toujours excité à l’idée de faire lesJeux”, a, pour sa part, insistéMichael Phelps.“Porter la bannière étoilée, le rouge, le blanc, lebleu... Peu de gens peuvent se vanter d’avoir étéun Olympien. Je veux pouvoir me le dire jusqu’àla fin dema vie. Avoir fait partie de l’équipe olym-pique a changéma vie.”

Comme elle a changé la face de son sport...

L’Américain Michael Phelps sera, une nouvelle fois, l’une desgrandes stars des Jeux Olympiques, où il est en course pour devenirl’athlète le plus médaillé de l’histoire. (AP)

RYAN LOCHTEATTEND SON HEURE

Le nageur floridiendéfiera Michael Phelpssur 200 m et 400 m 4 nages

Il est incontestablement moins médiatiqueson illustre compatriote mais Ryan Lochte,ces deux dernières années, n’avait stricte-ment rien à envier, au plan sportif, à MichaelPhelps. Multimédaillé aux Jeux PanPacifi-ques en 2010, le Floridien, également âgé de27 ans, a occupé le haut de l’affiche lors desChampionnats du Monde de Shanghai àl’été 2011. Auteur du premier record dumonde individuel en grand bain depuis l’in-terdiction des combinaisons en polyurétha-ne, Lochte a décroché 6 médailles, dont 5 enor, là où Phelps a fait main basse sur 7 mé-dailles dont 4 en or. Avec deux succès dansleurs confrontations directes, Lochte avaitmême pris un certain ascendant psychologi-que dans l’optique des Jeux. Mais les récen-tes sélections américaines et le retour enforme de Phelps ont quelque peu redistri-bué les cartes entre les deux hommes : l’élè-ve de Bob Bowman a ainsi remporté deux deleurs trois duels et repris la mainmise.Engagé dans six épreuves (quatre indivi-duelles, le 200m libre, le 200m dos, discipli-ne dont il est le champion olympique en ti-tre, le 200m 4 nages et le 400m 4 nages, etdeux relais, 4x100m et 4x200m), RyanLochte, qui a atteint la maturité, clamenéanmoins que son heure est arrivée. Du ré-sultat du 400m 4 nages, épreuve qu’il a rem-portée devant son rival aux trials, dépendrapeut-être la suite de ses Jeux Olympiques oùil est bien décidé à sortir de l’ombre dePhelps. Un adversaire qu’il retrouvera quel-ques jours plus tard, sur 200m 4 nages...●L.M.

AFP

LES ATHLÈTES LES PLUS MÉDAILLÉS AUX JEUX OLYMPIQUES D’ÉTÉNOM PAYS DISCIPLINE ANNÉES MÉDAILLES OR + ARGENT + BRONZE

Larissa Latynina URSS Gymnastique (1956-1964) 18 9 + 5 + 4

Michael Phelps USA Natation (2004-2008) 16 14 + 0 + 2

Nikolai Andrianov URSS Gymnastique (1972-1980) 15 7 + 5 + 3

Boris Shaklin URSS Gymnastique (1956-1964) 13 7 + 4 + 2

Edoardo Mangiarotti ITALIE Escrime (1936-1960) 13 6 + 5 + 2

Takashi Ono JAPON Gymnastique (1952-1964) 13 5 + 4 + 4

Paavo Nurmi FINLANDE Athlétisme (1920-1928) 12 9 + 3 + 0

Birgit Fischer ALLEMAGNE Canoë-kayak (1980-2004) 12 8 + 4 + 0

Sawao Kato JAPON Gymnastique (1968-1976) 12 8 + 3 + 1

Jennifer Thompson USA Natation (1992-2004) 12 8 + 3 + 1

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NATATION

MissyFranklin,une Herculeau fémininLa troisième star de la délégation américaineest une jeune surdouée de 17 ans qui, comme Michael Phelps,disputera sept épreuves olympiques. Une grande première!


Missy lemissile”.Le surnomde la troisième star de la dé-légation américaine est pour lemoinsrévélateur. À 17 ans, et du haut de son

mètre 87 (elle chausse du... 46), Melissa Franklinpossède, en effet, un palmarès qui ferait pâlir de ja-lousie la plupart de ses aînées. Avec cinqmédaillesdécrochées aux Championnats duMonde 2011 (troisd’or, une d’argent et une de bronze), la lycéenne duColorado, entrée en équipe nationale dès l’âge de 15ans, a logiquement trusté les voix lors de l’électionde laNageuse de l’année 2011.

Très attendue lors des sélections olympiques amé-ricaines, la jeune prodige, abonnée aux records deprécocité, a répondu présent avec l’insouciance deson jeune âge : elle va ainsi devenir lors des Jeux deLondres, pour sa première expérience olympique, lapremière nageuse à disputer sept épreuves. Quali-fiée dans quatre épreuves individuelles (100m et200m libre, 100m et 200mdos), Missy Franklin estégalement en lice pour les trois relais américains.Soit lemême programme que son collègueMichaelPhelps...

“JE NE PENSE QU’À M’AMUSER”Si la native de Pasadena, en Californie, qui a privi-

légié la nationalité américaine alors qu’elle auraitpu concourir sous les couleurs du Canada vu ses ori-gines, réussit à décrocher unemédaille lors de cha-que course, elle battrait alors le record de son idole

Nathalie Coughlin (6), établi à Pékin. “Je n’en reviensd’avoir sept courses à Londres, c’est un peu écrasantmais excitant enmême temps !” s’est-elle réjouie à l’is-sue des sélections nationales.

Dirigée par Todd Schmitz, l’entraîneur de ses dé-buts (à l’âge de 7 ans) aux Colorado Stars, Missy Fran-klin va devoir gérer un programme démentiel dansun contexte de haute compétition ainsi qu’unepression qu’elle n’a encore jamais expérimentée àce niveau. Deux difficultés qui n’ont pas l’heur d’ef-frayer la jeune femme...

“Je ne pense qu’à m’amuser lorsque je suis dans l’eau!” affirme-t-elle. “Si l’on prend conscience de la dimen-sion de ce que l’on est en train de réaliser, on peut facile-ment perdre ses moyens. Donc j’essaie de ne pas trop ypenser...”

Missy Franklin, 17 ans et uncaractère... bien trempé !L’Américaine va faireparler d’elle à Londres.(AFP)

Le nombre de nageurs belges sélectionnés pour les Jeux

Olympiques de Londres.

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LAURE MANAUDOU,MÉDAILLÉE EN TANTQUE MAMAN ?La Française de 25 ansne se berce pas d’illusions...

Retraitée dans les faits depuis le 29 décem-bre 2008 – après des Jeux de Pékin catas-trophiques – mais officiellement depuis le18 septembre 2009, Laure Manaudou, lanageuse française la plus titrée de l’histoi-re, a annoncé publiquement son retour à lacompétition le 26 juin 2011, après avoir re-plongé lors d’une exhibition à Carcassonne.Le 14 juillet, elle effectua à Athens, auxEtats-Unis, le premier plongeon de sa se-conde carrière, quinze mois après avoirdonné naissance à une fille, Manon, dont lepapa n’est autre que le sprinter FrédérickBousquet. Objectif : les Jeux de Londres !“Tout nageur qui a connu les Jeux a envie d’yretourner. Mais c’est encore loin”, soufflait-elle. “Il faudra d’abord que je me qualifie. Jevais attendre de voir où j’en suis dans les troisprochains mois avant de prétendre à quoique ce soit.” Affiliée au Cercle des Nageursde Marseille, mais s’entraînant la plupart dutemps à Auburn, aux États-Unis, sous la di-rection de l’entraîneur australien BrettHawke, la championne olympique 2004 du400m libre a rapidement été rassurée sursa condition physique. Le 20 mars dernier,elle décrochait ainsi, lors des Champion-nats de France disputés à Dunkerque, sonbillet pour Londres sur 100m dos et 200mdos. Le bonheur de la famille Manaudouétait même double dans la mesure où le pe-tit frère de Laure, Florent, réussissait, luiaussi, à se qualifier pour les Jeux sur 50mlibre, au détriment toutefois de... FrédérickBousquet !Avant la grande échéance, Laure Manau-dou s’efforçait de rester les pieds sur terre.Préférant ne pas évoquer un possible po-dium... “Ce que je veux, c’est entrer en demi-finale et après, on verra”, a-t-elle expliqué enmarge l’Open EDF de Paris. “Aujourd’hui(Missy) Franklin est intouchable. Elle est jus-te hors norme. Mais aux Jeux, les compteursseront remis à zéro...” ●L.M.

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FootballCINQ BONNES RAISONSDE SUIVRE LE TOURNOISeize équipes vont se disputer l’or olympique avec deux grands favoris : le Brésil et l’Espagne, des outsidersaux dents longues comme la Grande Bretagne, la Suisse, le Mexique et d’autres comme le Gabon, l’Uruguay,le Sénégal, le Japon ou encore le Maroc qui rêvent d’une surprise. La Belgique est absente ? Les principauxchampionnats reprendront en plein milieu du tournoi ? Le football n’est pas le roi des Jeux ? Peut-être. Maisla compétition s’annonce relevée. Et tout sauf dénuée d’intérêt. La preuve par cinq.

PAR JONATHAN LANGE

RYAN GIGGSLe Gallois va disputer son premier grand tournoiinternational

Alex Ferguson ne pouvait pas priver son plus fidèle serviteur de ce privi-lège. À 38 ans, Ryan Giggs, l’homme qui a remporté 32 titres avec Man-chester United, a reçu l’autorisation de son manager pour vivrela première grande compétition internationale de sa carrière. Fatale-ment, lorsque l’on détient un passeport gallois, l’Euro ou la Coupe duMonde se regardent à télévision. David Beckham non retenu, le Galloissera la principale attraction de la sélection du Royaume Uni avec son

bouillant compatriote Craig Bellamy.●

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OMAR EL KADDOURILe ket de Schaerbeek devrait être à Londres avecla sélection marocaine

Pas question de remuer le couteau dans la plaie. Mais Omar El Kad-douri, auteur d’un but décisif avec les Diablotins en novembre face àl’Angleterre, a bien opté pour le Maroc et devrait normalement fairepartie de la sélection des Lionceaux de l’Atlas. Le médian polyvalentde Brescia qui fait des pieds et des mains pour signer à la Juventus Tu-rin incarnera à Londres cette petite touche de Belgique. Comme pourmieux se rappeler de la formidable aventure de la génération Kompa-ny, Vermaelen, Fellaini il y a quatre ans à Pékin… ●

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JORDI ALBALa grande révélation de l’Euro sera l’une des têtesd’affiche de l’Espagne

Jordi Alba a traversé l’Euro comme une météorite. Débarqué en Po-logne et en Ukraine avec l’étiquette de curiosité, il a remis le capsur l’Espagne avec le statut de révélation du tournoi. Et avec éga-lement un contrat sous le bras. Le FC Barcelone l’avait mis à laporte car il le jugeait trop petit en 2005 ? Les Catalans ont signé unchèque de 16 millions à Valence pour récupérer le talentueux gau-cher. Mais le Camp Nou va devoir encore patienter pour profiter des dé-boulés du défenseur qui devrait faire d’abord un crochet par Londres.● A

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NEYMARLe génie brésilien débarque en Europe.Attention, cela va décoiffer

Les doigts d’une main suffisent à comptabiliser les matches de Ney-mar en Europe. Quatre sorties amicales pour trois buts. Ce tournoiolympique est donc l’occasion pour le Vieux Continent de réellementfaire la connaissance du petit phénomène brésilien. Au pays, Neymarest une entreprise à part entière qui compte 11 sponsors très presti-gieux. Les JO sont pour lui la plus belle des vitrines et l’occasion deremporter le premier titre international de sa carrière. Le seul quimanque pour l’instant au palmarès du Brésil.●

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GRANIT XHAKALe médian d’origine kosovar symbolisel’ambitieuse équipe suisse

À moins d’avoir suivi avec attention l’épopée européenne du FC Bâle lasaison dernière en Ligue des Champions, le nom de Granit Xhaka n’évo-que sans doute rien pour vous. Mais le médian offensif est l’un des sym-boles de la nouvelle génération métissée du football suisse championnedu Monde des U17 en 2009 et vice-championne d’Europe Espoirs l’anpassé. L’avenir du médian d’origine kosovar passe par Mönchenglad-bach qui l’a enrôlé pour 8,5 millions d’euros. Mais son présent s’écrit à

Londres, leader d’une sélection à suivre.●

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Si le tournoi olympique est réservé aux moinsde 23 ans, chaque sélection peut faire appel à

trois joueurs qui ont dépassé cette limite d’âge

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➜ LA PLUS JEUNE

EN RÉSERVE DE LAGARDE DES PANTHERSEn général, lorsqu’il faut trouver le ou labenjamin(e) d’une Olympiade, on lorgne vers lagymnastique ou la natation. Cette fois,pourtant, c’est le hockey féminin qui proposeral’unique demoiselle encore mineure de ladélégation belge. Aisling D’Hooghe, la plusjeune des Panthères belges, rêvera de fouler leterrain de la Riverbank Arena et de défendreles filets belges. Nadine Khouzam est latitulaire au poste de gardien, mais sa jeuneéquipière a déjà de solides références, elle quifut Stick d’Or Espoir 2011. Précoce, Aisling arapidement frappé aux portes de l’équipepremière desWatducks. Elle n’avait que 13 anset en était, alors, à sa troisième saison commehockeyeuse. Bien sûr, elle défendit les buts desdifférentes équipes d’âge nationales mais, àchaque fois, dans la catégorie d’âge supérieureet, dans des tournois européens, par deux fois,elle remportait le prix de Meilleure Gardienne.

34 ans et 71 jours séparent donc AislingD’Hooghe de Philippe Le Jeune.

Le plus jeune sportif belge présent à Londressera le nageur Louis Croenen (né le 3 janvier1994) et la plus âgée sera la véliplanchisteSigrid Rondelez (née le 17mars 1971). ●

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Aisling D’HoogheHockey

Née le 25/08/199417 ans

➜ LE PLUS VIEUX

CARL BOUCKAERT, LECOUSIN DE DALTONIl eût été drôle que l’aîné de nos sélectionnéspour Londres s’appelle Le Jeunemais Philippe,novice enmatière de Jeux Olympiques à 52ans, s’est fait coiffer sur le fil par un autrecavalier, spécialiste du concours complet.

Carl Bouckaert est en effet son aîné de six ans.Et, contrairement à Le Jeune, le cavalier deMensa G à Greenwich Park n’est pas uninconnu sur la scène olympique; le natif deWaregem était présent à Sydney en 2000. Àl’époque avec, Urane des Pins, il avait terminé9e sur 12 au concours par équipe. Dressage,cross country et jumping seront aumenu desJeux pour lesquels Carl s’est entraînéintensivement en Europe durant trois mois.Son palmarès renseigne six championnatsd’Europe depuis 1995, avec deuxmédailles debronze par équipe à la clef (1999 et 2003) ainsique deux participations aux Jeux équestresmondiaux (1998 et 2006).

Le cousin de Dalton, en Géorgie, où il est partis’installer après des études d’ingénieur à laKUL, est l’un des barons de la carpette – parmiles fondateurs et propriétaires du BeaulieuGroup LLC, le 3e plus important dans cedomaine aux États-Unis.●

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Carl BouckaertÉquitation

Né le 19/04/195458 ansDE 17 À 71 ANS

HEUREUSEMENT, SAMONTUREN’EST PAS AUSSI ÂGÉE QUE LUIÀ 71 ans, le cavalier japonais Hiroshi Hoketsu va prendre part à sestroisièmes Jeux Olympiques, 48 ans après sa première apparition.Ce n’est pourtant pas un record absolu de vieillesse.Dans la délégation belge, près de 35 ans séparent le plus vieux du plusjeune de nos représentants, même si le patronyme de l’aîné pourraitprêter à confusion.

PAR JEAN BERNARD

IIlétait déjà le plus vieux participant, en 2008,aux Jeux Olympiques de Pékin. Quatre ansplus tard, le Japonais Hiroshi Hoketsu partici-pera une fois de plus à l’épreuve de dressage,à 71 ans. Président d’une filiale américained’une firme pharmaceutique, notre hommeavait pris sa retraite en 2003 et vit, depuislors, non loin d’Aix-la-Chapelle, en Allemagne.

Sa jument,Whisper 115, âgée de 15 ans, s’étaitblessée lors des Jeux équestresmondiaux,

mais s’était rétablie rapidement, ce qui leur apermis de participer à six épreuves.

Le couple remporta le concours qualificatifpour Londres à Vidauban, en France… PourHoketsu, il s’agira, en fait, de sa troisième par-ticipation après 2008, à Pékin (9e par équipeet 35e individuel en dressage) et… 1964, à To-kyo (40e, alors, en saut d’obstacles).

Il lui faudra pourtant se qualifier pour Rio2016 afin de battre le record absolu de vieilles-se car, en 1920, le tireur suédois Oscar Swahnavait 72 ans et 10mois lorsqu’il prit part auxJeux d’Anvers, après avoir participé à ceux deLondres 1908 et Stockholm 1912.

Un record qui ne risque pas d’être battu, enrevanche, est celui de la précocité. En 1896, eneffet, le gymnaste grec Dimitrios Loundrasn’avait, lui, que… 10 ans et 216 jours.●

Si Hirishi Hoketsu pourrait battre lerecord absolu s’il venait à se qualifierpour les Jeux de Rio. (AP)

DI 31 MERCREDI 1 JEUDI 2 VENDREDI 3 SAMEDI 4

H : PoidsF : 10.000m

H : 10.000m, Long.F : 100m, Disq., Hept.

Finales 8 H, 4 F Finales 2 H, 8 F,4 H (légers) Finales 1 H, 4 H, 2 F Finales 1 F,

2 H et 2 F (légers)

Quarts H et F Demis H et F FinalesSimple F, Double F

Clm H et F Sprint Équipes H et F Poursuite Équipes H,Keirin F Poursuite Équipes F

complet (fin) Dressage (déb) Saut d’obstacles (déb)

iv. H Épée indiv. H,Sabre indiv. F Fleuret par équipes F Sabre par équipes H Épée par équipes F

F 3e match H Quarts F Quarts H

équipes F Concours indiv. H Concours indiv. F

63 kg F -77 kg H, -69 kg F -85 kg H, -75 kg F -94 kg H

F) Bel – P-B (H) Bel – G-B (F) Bel – CdS (H) Bel – Jap (F)

63 kg F -90 kg H, -70 kg F -100 kg H, -78 kg F +100 kg H, +78 kg F

ap, 4x200mb, 200m 4n

H : 100m lib, 200m braF : 200m pap, 4x200m

H : 200m dos, 200m4nF : 100m lib, 200m bra

H : 50m lib, 100m papF : 800m lib, 200m dos

H : 1.500m lib, 4x100m4nF : 50m lib, 4x100m 4n

Quarts H et F Demis H et F FinalesSimple F, Double H

Demis F Quarts H, Finale F Demis et Finale H

Pistolet 25m F Double Trap HCarabine 50m couchéH,Pistolet 25m H

Carabine 50m 3p F,Trap F

Finale indiv. F Finale indiv. H

Finale F

DISCIPLINES DIMANCHE 5 LUNDI 6 MARDI 7 MERCR

Athlétisme

H : 100m, 3.000m st.,Mart.F : 400m, Triple,Marathon

H : 400m, 400m h.F : 3.000m st., Perche,Poids

H : 1.500m, Haut.,Disq.F : 100m h.

H : 110m hF : 200m, 4Long.

Aviron

BadmintonFinalesSimple H, Double H

Basket-ball Quarts F Quarts H

Boxe

Canoë-Kayak Préliminaires H et F Finales K1, 1.000m H,

Cyclisme Omnium H Sprint indiv. H Keirin H,Sprint F, Omnium F

ÉquitationSaut d’obstacleséquipes (fin) Dressage équipes (fin) Saut d’obst

indiv. (fin)

Escrime Fleuret par équipes H

Football Demis F Demis H

GymnastiqueSol H, Cheval H,Saut F

Saut H, Anneaux H,Barres F

Barres H,Sol F, Poutre F

Haltérophilie +75 kg F -105 kg H +105 kg H

Handball Quarts F Quarts H

Hockey Bel – N-Z (H) Bel – CdS (F) Bel – Inde (H) Demis F

Judo

LutteGréco :-55 kg, -74 kg H

Gréco :-60 kg, -84 kg, -120 kgH

Gréco :-66 kg, -96 kg H

Libre :-48 kg, -63

Natation

Pentathlon

Taekwondo -58 kg H, -4

TennisFinalesSimple H, Double F

Tennis de tableFinaleDouble F

FinaleDouble H

Tir Pistolet 50m H Carabine 50m 3p H,Trap H

Tir à l’arc

Triathlon Finale H

VoileFinalesFinn H,Star H

FinalesLaser H et F

FinalesPlanche H et F Finale 49er

Volley-ball Quarts F Quarts H

VTT

Water-polo Quarts F Demis F Quarts H

AGENDA DES JEUX OLYMPIQUES

8 JEUDI 9 VENDREDI 10 SAMEDI 11 DIMANCHE 12

h.,H : 200m, 800m,Triple, Déca.F : Javelot

H : Perche, 4x400mF : 1.500m, 5.000m,Mart., 4x100m

H : 5.000m, Javelot,4x100mF : 800m, Haut.,4x400m

H : Marathon

Demis F Demis H Finale F Finale H

Finales F (3) Finales H (5) Finales H (5)

C100m F

Finales K4, C2 1.000mH, K1, K2 500m F

Finales K1, K2,C1 200m H, K1 200mF

BMX H et F

s Dressage indiv. (fin)

Finale F Finale H


Demis H Finales F Finales H

Libre :-55 kg, -72 kg F

Libre :-55 kg, -74 kg H

Libre :-60 kg, -84 kg, -120 kgH

Libre :-66 kg, -96 kg H

10 km eau libre F 10 km eau libre H

Finale H Finale F

F -68 kg H, -57 kg F -80 kg H, -67 kg F +80 kg H, +67 kg F

Finale 470 H Finale 470 F Finale Elliott F


Finale F Finale H

Finale F Demis H Finale H

DISCIPLINES SAMEDI 28 DIMANCHE 29 LUNDI 30 MARD

Athlétisme

Aviron Préliminaires H et F

BadmintonDébut des tournoisH et F

Basket-ball Début du tournoi F Début du tournoi H

Boxe Préliminaires H et F

Canoë-Kayak

Cyclisme Route H Route F

ÉquitationConcours complet(déb) Concours c

Escrime Fleuret indiv. F Sabre indiv. H Épée indiv. F Fleuret ind

Football 2e match F 2e match H 3e match F

Gymnastique Qualif. H Qualif. F Finale par équipes H Finale par

Haltérophilie -48 kg F -56 kg H, -53 kg F -62 kg H, -58 kg F -69 kg H, -6

Handball Début du tournoi F Début du tournoi H

Hockey Bel – P-B (F) Bel – All (H) Bel – Chn (

Judo -60 kg H, -48 kg F -66 kg H, -52 kg F -73 kg H, -57 kg F -81 kg H, -6

Lutte

NatationH : 400m lib, 400m 4nF : 400m 4n, 4x100m

H : 100m bra, 4x100mF : 400m lib, 100m pap

H : 200m lib, 100m dosF : 100m bra, 100mdos

H : 200m pF : 200m lib

Pentathlon

Taekwondo

TennisDébut des tournoisH et F

Tennis de tableDébut des tournoisH et F

Quarts H,Quarts et D

TirPistolet 10m H,Carabine 10m F

Pistolet 10m F,Skeet F Carabine 10m H Skeet H

Tir à l’arc Finale par équipes H Finale par équipes F Début des tournoisH et F

Triathlon

Voile Début des régates

Volley-ball Début du tournoi F Début du tournoi H

VTT

Water-polo Début du tournoi H Début du tournoi F

AGENDA DES JEUX OLYMPIQUES

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CyclismeUNMATCH ENTRE PUNCHEURSET SPRINTERSAvec un circuit local à parcourir à neuf reprises et caractérisé par l’ascension dela côte de Box Hill, les coureurs explosifs veulent croire en leurs chances dedistancer les sprinters qui rêvent, eux, de s’expliquer sur le prestigieux Mall, àl’ombre de Buckingham Palace.

PAR QUENTIN FINNÉ

LLamagie du sport cycliste réside sans contes-te dans sa dimension nomade. Bien loin ducadre confiné d’un stade ou d’une salle, il sedéplace dans un décor en perpétuelmouve-ment. Les organisateurs de ces Jeux Olympi-ques Londoniens ont bien compris la chose ettiré pleinement profit de la richesse de la ca-pitale anglaise en proposant un parcours auxallures de véritable carte postale.

Au départ duMall, cette large artèremythi-que faisant face à Buckingham Palace, le pelo-tonmettra le cap vers le Sud-Ouest de la villepour filer vers le comté de Surrey en passantpar Richmond park, le plus grand parc deLondres et poumon vert de lamégalopole. Pi-

mentée d’un joli casse-pattes (pentemaxima-le à 11 %) long de 800m, la route ondule alorssur le relief, jamais plat, d’une campagne ver-doyante jalonnée de cottages soignés pour re-joindre la périphérie de Dorking et le circuitlocal.

C’est là que se dresse le juge de paix du par-cours. Sur une boucle à avaler à neuf reprisesse dresse la côte de Box Hill. Placée au débutde ce circuit local de 15,5km, cette bosse (sonprofil est détaillé ci-contre) ne présenteaucun pourcentage vertigineux (4,9 % demoyenne)mais usera les organismes par sarépétition. Avec de gigantesques talus qui de-vraient être transformés en gradins naturels(on y attend 15.000 personnes), cette réservenaturelle appartenant auNational Trust aurades allures de stade en plein air.

C’est à cet endroit que les puncheurs cher-cheront à dynamiter la course et à éliminerles purs sprinters. Le seul hic pour les offen-

sifs est que le sommet de cette dernière ascen-sion est distant de plus de 40 kilomètres del’arrivée et qu’une fois que le peloton auraconclu le dernier tour de ce circuit local, laroute sera ensuite dénuée de lamoindre réel-le difficulté.

L’itinéraire retour vers le centre de Londres,peu propice aux échappés, empruntera ainsiPutney Bridge pour traverser la Tamise et en-suite pénétrer dans les superbes quartiers deFulhamet Chelsea. Le peloton passera alorsdevant le stade de Stamford Bridge puis lessuperbesmagasins Harrods et le Natural His-toryMuseum. Et après avoir longé Hyde Parket avalé ConstitutionHill, c’est sur leMall,avec Buckingham Palace dans le dos, que lechampion olympique lèvera les bras.

Les adversaires du grand favori qu’est MarkCavendish devront donc durcir la course auplus vite s’ils souhaitent éliminer le Britanni-que.

Mark Cavendish s’était imposé lors de grande répétition de cette course olympique. (BELGA)

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“ASSEZ CORSÉ”Les Belges ontdécouvert leparcours en aoûtdernier

Soucieux de ne laisseraucun détail au hasard etde valider le tracé de cettecourse en ligne, le comitéd’organisation des Jeux deLondres avait souhaité or-ganisé une grande répéti-tion générale en août der-nier. Dix-neuf équipes na-tionales de cinq hommeset quelques clubs britan-niques avaient ainsi parti-cipé à la London SurreyClassic au terme de la-quelle Mark Cavendishs’était imposé sur TheMall. Jurgen Van de Walleétait l’un des membres dela sélection belge aux cô-tés de Boonen, de DeWeert, de Bakelants et deJoseph. “Cette course nousa permis de nous faire uneidée plus précise du par-cours, révèle le coureur deLotto-Belisol. Et il est bienplus corsé qu’il ne pourraitle laisser penser au pre-mier regard. La côte deBox Hill fera des dégâts.L’été dernier, nous ne l’avi-ons négociée qu’à deux re-prises. Aux Jeux, il faudrala grimper neuf fois et celachange considérablementla donne. Au soir de cetteépreuve, je peux vous direque Boonen avait le souri-re…” ●Q. F.

LES CINQ DERNIERS PODIUMS DE COURSE EN LIGNEANNÉE VILLE PODIUM NOM

1992 BarceloneOR Fabio Casartelli ITA

ARGENT Erik Dekker P-BBRONZE Dainis Ozols LET

1996 AtlantaOR Pascal Richard SUI

ARGENT Rolf Sorensen DANBRONZE Maximilian Sciandri G-B

2000 SydneyOR Jan Ullrich ALL

ARGENT Alexandre Vinokourov KAZBRONZE Andreas Kloden ALL

2004 AthènesOR Paolo Bettini ITA

ARGENT Sergio Paulinho PORBRONZE Axel Merckx BEL

2008 PékinOR Samuel Sanchez ESP

ARGENT Fabian Cancellara SUIBRONZE Alexandr Golobnev RUS

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CANCELLARA RÊVE DU DOUBLÉChampion olympique du contre-la-montre àPékin il y a quatre ans, le Suisse vise unenouvelle médaille d’or au chrono et sur la routeEntre Fabian Cancellara et les Jeux olympiques, la relation est forte. LeSuisse vibre pour les J.O. Et ces derniers, lors de l’édition 2008 à Pékin,avaient été marqués par les coups de force de celui qui est surnomméSpartacus. Le colosse de Bern avait, en effet, dominé le contre-la-mon-tre olympique, s’offrant le luxe de savourer son succès bien avant la li-gne d’arrivée, puisque seul Gustav Erik Larsson le menaçait quelquepeu, à 33 secondes, alors que les autres favoris, Levy Leipheimer, Alber-to Contador et Cadel Evans étaient largement relégués au-delà de laminute dans la fournaise asiatique. Mais c’est peut-être dans la courseen ligne que Fabian Cancellara avait le plus surpris, en parvenant à reve-nir, sur un tracé très exigeant, sur la bonne échappée. Il avait échoué depeu, à la troisième place, derrière Samuel Sanchez et Davide Rebellin,avant que ce dernier ne soit dépossédé de sa médaille d’argent, suite àun contrôle positif à l’EPO Cera.Fabian Cancellara rêve donc du doublé. À savoir gagner deux fois d’affi-lée les Jeux olympiques dans la discipline du contre-la-montre, sa gran-de spécialité, qui compte quatre titres de champion du monde de la dis-cipline. Mais il veut aussi parvenir à doubler chrono et course en circuit.Le Suisse en est capable. “Je suis très motivé par ces Jeux”, reconnaît lecoureur de RadioShack-Nissan-Trek, actuellement très convoité, suiteaux tensions liées à son équipe. “J’y suis très attaché. Je suis ambitieuxpour les deux épreuves, la route et le contre-la-montre, dans lesquelles j’aidéjà obtenu desmédailles. C’est très fort d’obtenir desmédailles dans lesdeux disciplines du cyclisme sur route. Mais mon podium dans la courseme laisse un goût de trop peu, car je n’ai pas eu droit àma bonne place surle podium lors de la cérémonie, et je n’ai eumamédaille d’ar-gent après l’affaire Kolobnev (NdlR : il se trompe, ils’agissait de Rebellin, même si le Russe a égale-ment été inquiété sur le front du dopage).Ce sera donc un grand objectif. Réali-ser le doublé aux J.O. serait un rêve. Jene sais pas si c’est réalisable, ce serasans doute très dur, mais j’ai be-soin de rêver.”

Ses presta-tions sur le der-

nier Tour deFrance lui ontdonné de quoi rê-ver. Durant la pre-

mière semaine, leSuisse a été omni-présent. D’abord,en dominant le pro-

logue dans les ruesde Liège, ce qui lui apermis de porter ànouveau le maillot

jaune, ensuite, en at-taq uant au culot dans la

montée de Seraing, où il se classedeuxième, sans oublier sa 4e place au

sommet de la côte de Boulogne-sur-Mer.Comme je suis en forme et que j’avais étédeux fois sur le podium lors des derniers J.O.,j’aurai clairement la pression”, termine celui

qui, dès sa fracture de la clavicule survenue surune chute lors du Tour des Flandres (son absence

des pelotons durant près de deux mois va lui offrirune certaine fraîcheur), s’est focalisé sur le Tour et

les Jeux olympiques. “Mais je suis serein. Je n’ai pas prisle Tour de France juste comme une préparation, car leTour se respecte, mais il doit aussi me permettre d’arriverau sommet dema condition pour Londres. Et ce Tour deFrancem’a donné confiance.”

● Julien Gillebert

CAVENDISH : LE RÊVE D’UNE VIELe Britannique, grand favori de la courseen ligne, a perdu quatre kilos pour décrocherl’or olympique qu’il convoite tantC’est sans doute l’une des incongruités du calendrier international.Avec moins d’une semaine séparant la fin du Tour de France (le diman-che 22 juillet) de la course en ligne olympique (programmée le samedi28 juillet), Mark Cavendish sait qu’il devra étendre cette année la pério-de de son pic de forme de quelques jours. “Avec la proximité de ses deuxgrands rendez-vous, je me devrai d’être au sommet dema condition physi-que pendant unmois entier”, confiait ainsi le Britannique à la veille dudépart du Tour de France. “On ne peut pas comparer le Tour et les Jeux,juge ainsi le Man Xpress. L’un est un événement de trois semaines etl’autre une course d’un jour. Je suis vraiment incapable de choisir entre lesdeux. J’opte pour les deux, alors !”C’est que si la carrière du coureur de l’équipe Sky est étroitement liée àla Grande Boucle, les Jeux olympiques tiennent du rêve de sa vie.“Pouvoir disputer les Jeux olympiques dans son propre pays est une chan-ce unique, offerte à très peu d’athlètes. Comme beaucoup de Britanniques,ma fibre patriotique est très forte. Les Jeux sont un événement attenduavec impatience par tout un pays, et je n’échappe bien évidemment pas àla règle. Dès que j’enfile le maillot de l’équipe nationale, je suis animé d’unsentiment très spécial. Cette course, c’est l’opportunité dema vie !”C’est dans cette perspective que le champion dumonde a consenti au plus au plus difficile des sacrifices.Souvent railler pour son léger embonpoint en début de sai-son, le Cav a ainsi perduquatre kilos dans les semai-nes précédant le Tour deFrance. Le but de cettemanœuvre est sans ambi-guïté : résister à la côte deBox Hill, la difficulté qui pi-mentera le circuit local de lacourse olympique, et dans la-quelle ses adversaires semblentbien décidés à faire sauter le Bri-tannique lors d’une des neuf ascen-sions.Pour épauler le maillot vert du Tourde France 2011, le sélectionneur deBritish Cycling a opté pour Froome,Stannard et Wiggins, trois hommes dela formation Sky et équipiers de Caven-dish, tout au long de la saison au sein dela formation anglaise. David Millar (Gar-min-Sharp) sera ainsi le seul intrus. Trèsimpressionnants dans leur maîtrise de lacourse lors des derniers championnatsdu monde de Copenhague, où le papade la petite Delilah Grace avait décro-ché l’arc-en-ciel, les hommes auxmaillots frappés de l’unionjack ne seront ici que cinq.“Il nous sera assurémentbien plus difficile de con-trôler les événements finjuillet que lors duMondialau Danemark, souffle ain-si le sportif britannique del’année 2011.À Copenhague,je m’appuyais sur sept compa-triotes. Ici, ils ne seront quequatre. Cela fait une réelle dif-férence.”D’autant que Cavendish a re-connu se méfier tout particuliè-rement des coureurs bel-ges.●Quentin Finné P

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TOM BOONEN HYPERMOTIVÉL’Anversois a renoncé au Tour de Franceainsi qu’aux critériums rémunérateurspour garder sa fraîcheur en vue des JeuxLes Belges n’ont négligé aucun détail en vue des Jeux. En plus d’unevidéo du circuit disponible dès le début de l’année, quelques cou-reurs, dont Boonen, se sont rendus à Londres afin de découvrir de vi-su à quoi ressemblait le parcours. Sachant que Philippe Gilbert etTom Boonen étaient les leaders prévus de notre formation, tant pourles Jeux de Londres que pour le Mondial de Valkenburg, nombreuxsont les observateurs qui envisageaient une répartition du butin en-tre les deux champions, en fonction de leurs qualités intrinsèques : àGilbert, l’or mondial, à Boonen, les lauriers olympiques ! La réflexionprovoquait le sourire de l’Anversois. “C’est un peu simpliste ! D’autantque le parcours n’est pas aussi facile qu’on l’a prétendu. Il ne faut vrai-ment pas sous-estimer la montée de Boxhill à franchir neuf fois… O.K.,après le dernier passage, il y aura encore 40 km de plat jusqu’à l’arrivée,mais il faudra absolument bien négocier l’ultime ascension. N’oubliezpas que nous ne serons que cinq par équipe et que, dans ces conditions,il ne serait pas possible de rectifier une situationmal engagée pournous. De toute façon, je crois qu’on ne sera pas trop de deux leaders,tant à Londres qu’à Valkenburg.”Au contraire de Philippe Gilbert,Tom Boonen a décidé de ne pas disputer le Tour de France cette an-née, complétant sa préparation au Tour de Pologne. “La fin du Tourétait vraiment trop proche de l’épreuve olympique. Et comme je termi-ne toujours la Grande Boucle sur les rotules, il valait mieux choisir unautre programme de préparation.” Boonen remarquait, en outre, quebeaucoup de coureurs (belges) étaient intéressés par une sélectionpour ces Jeux (Carlo Bomans, le coach national, avait dû fournir uneliste de 29 présélectionnés au printemps !). “Pour Pékin, il n’y avaitpas autant de candidats, loin de là… Sans doute, lapr oximité et un climat plus… accueillant ont-ils joué

un rôle dans cet engouement. Je trouve dom-mage qu’on doive remettre, le 9 juillet déjà, lasélection définitive pour les Jeux, alors que,par exemple, le Tour se poursuit jusqu’au 22.”

En tout cas, les dés sont jetés à pré-sent. Et, quoi qu’on en dise,

cette course sur routeolympique pourrait ré-

server quelques sur-prises. Mais, après

tout, c’est aus-si son char-

me… ●

Ph. V.H.

PH

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PHILIPPE GILBERT : “LES JEUX ?UN PASSÉ, UNE HISTOIRE !”Le Liégeois a décidé de prendre la saisonau jour le jour, un objectif après l’autre…

Après sa campagne de printemps nettement moins prolifique qu’en2011, Philippe Gilbert a décidé de ne plus dresser de plan à long ter-me. Certes, le Tour, les Jeux et le Mondial ont toujours constitué pourlui des objectifs prioritaires, mais il n’était plus question de placer labarre trop haut. “Je verrai simplement où j’en suis aumoment adhoc !”, disait-il après Liège-Bastogne-Liège. Il n’en reste pas moinsque l’épreuve olympique avait pour lui une signification très spéciale.“Les Jeux, c’est un passé, une histoire écrite en lettres d’or, d’argent etde bronze. Je ne pense pas qu’on puisse trouver un événement sportifplus important aumonde. En y brillant, on force la reconnaissance detout le monde du sport. Je me souviens avoir un jour accompagné ThorHushovd à unemanifestation en Norvège au cours de laquelle nous avi-ons pu rencontrer plusieurs de ses compatriotes médaillés aux Jeux.J’avais trouvé qu’ils bénéficiaient d’une aura incroyable. Je crois que cen’est qu’alors que j’ai mesuré vraiment l’impact que les J.O. pouvaientavoir sur la carrière d’un sportif. Paradoxalement, pourtant, la recon-naissance par rapport à un titre olympique est moindre au sein du pelo-ton cycliste qui attache davantage d’importance à unmaillot arc-en-ciel. On ne reçoit pas demaillot distinctif, on ne peut pas utiliser le logoensuite. D’un autre côté, on est quandmême sacré pour quatreans.” En un mot comme en cent, quelles que soientles idées préconçues de la plupart des cou-reurs, Philippe Gilbert se verrait bien en cham-pion olympique, ce qui est logique par rap-port à sa ligne de conduite, puisque leLiégeois aimerait, au cours de sacarrière, remporter au moinsune fois chaque grandeépreuv e d’un jour. Le

tout sera de voirs’il en a – ou enaura – encore lesmoyens à la sor-tie du Tour. Fairepartie d’une équi-pe qui aligne unvainqueur poten-tiel à la GrandeBoucle impliqueune (grosse) part

de travail supplé-mentaire pour les

équipiers. Or, auTour, malgréses ambitions,

Philippe Gilbertest bien un équi-pier de CadelEvans. Gageons,

toutefois, que le Lié-geois en garde un peu sous la

pédale quand c’était possibleafin d’arriver en forme idéale

aux portes du Palais de Buckin-gham, le 28 juillet. “La courseolympique a lieu six jours après la findu Tour. Le phénomène de super-compensation après tous les effortsconsentis ne peut qu’être bénéfi-que. Je l’ai vu l’an dernier. Six joursaprès le Tour, j’étais intouchableà la Clasica San Sebastian.” Cer-

tes, mais c’était l’an dernier… ●

Ph. V.H.

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TennisLA DÉFERLANTE BELGEATTENDUEN’AURA PAS LIEUCes dernières années, le tennis belgeavait programmé un feu d’artificefinal somptueux de Kim et Justine.Toutes deux avaient annoncé que lesJeux de Londres tomberaient à unmoment idéal de leur carrière. Henina déjà enterré ses rêves olympiquesdepuis belle lurette. Clijsters réaliseque les Jeux arrivent un an trop tard.Et tant pis si le cadre prestigieux deWimbledon avait fait rêver les deuxstars belges...

PAR THIBAUT VINEL

LesJeux de Londres auraient du connaitre unedéferlante belge. Il n’en sera rien. Justine He-nin, du temps de sa gloire, ne cessait de rap-peler que les JO de 2012 constitueraient à n’enpas douter lemoment le plus intense de sacarrière. Elle voulait se retirer du circuit aulendemain d’unemédaille d’or sur le sacro-saint gazon londonien qui s’est toujours refu-sé à son talent. Il n’en sera donc rien. Lemy-thique All England Lawn Tennis and CroquetClub a aussi fait rêver notre autre fleuron na-tional: Kim Clijsters. Cette dernière avait aussisouligné à demultiples reprises qu’elle cher-cherait à réaliser une dernière performance

BEL

GA

En 2007, le monde du tennis attendait avecimpatience le nom de la ville qui organiserait les Jeuxolympiques. Il restait soit le site de Wimbledon, soitcelui de Roland Garros. Deux endroits mythiquesmais très différents. Au final, les Espagnols ont étédéçus. Les Federer, Murray et consorts étaient ravis !(BELGA)

PH

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Nos 5 représentants tennis tenteront defaire tomber une troisième médaille

dans leur escarcelle. Huit ans après celleen or de Justine Henin à Athènes. Douzeans après celles en bronze de Monami et

Callens en double à Sydney.

de taille sur le billard anglais avant de tirer sarévérence. Dans le cas de la Limbourgeoise,les espoirs restent permis. Tous les espoirs? Ily a un pas qu’on évite de franchir. La roue dela fortune semble avoir inexorablement tour-né pour lamaman de Jada qui supporte deplus en plusmal l’importante débauched’énergie qu’impose le tennismoderne. A 29ans, Kim a pris en pleine figure un boome-rang. A force de tirer sur son corps et à le rafis-toler dans tous les sens depuis 10 ans, elle asenti le poids des années la rattraper. Aujour-d’hui, elle n’est plus que l’ombre de la jeunemaman qui avait effectué un retour gagnant

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GOFFIN L’INVITÉ DELA DERNIÈRE HEUREIl remplit les critères du CIOet du COIB. Rochus et Darcissont à nouveau “acceptés”.L’histoire repasse les mêmes plats. On sedirigeait comme il y a 4 ans vers une guer-re juridique entre le COIB et le tennis mas-culin. En effet, nos deux meilleurs joueursà l’ATP remplissaient les critères du CIOtandis qu’ils peinaient à atteindre ceux im-posés par le COIB. Mais, la situation achangé ces derniers mois. Un petit nou-veau est venu brouiller les cartes. Le Lié-geois David Goffin a percé au plus haut ni-veau à Roland Garros en atteignant leshuitièmes de finale, validant au passageson pass pour Londres. “Bien sûr, c’est unrêve d’enfant car cela n’arrive que tous les 4ans”, déclarait David Goffin. “C’est génialcar j’ai envie d’y aller et de voir ce que c’est.Je vais pouvoir porter les couleurs du pays.C’est un honneur de représenter et défendreles couleurs de la Belgique. Lorsque ce sontles JO, je regarde tous les sports, que ce soitdu kayak ou de la lutte. C’est vraiment gai.J’aimerais bien croiser Usain Bolt. Celam’impressionnerait, ce serait sympa de levoir en vrai.”Il ne sera pas seul. Conscient qu’une ba-taille juridique n’aiderait personne, le COIBa fermé les yeux sur ses critères pour ac-cueillir une dernière fois Olivier Rochus,aidé par Kim Clijsters qui le veut pourjouer en double mixte. Un troisième lar-ron, Steve Darcis, complète l’équipe.●Th. V.

durant la tournée américaine de 2009 où elleavait brillamment éclipsé les soeursWilliamspour remporter son second titre de l’US Open.Elle avait placé la saison 2012 sous le signe duplaisir et des adieux aux publics des quatrecoins dumonde. Sa tournée vire cruellementà la catastrophe. Qu’il estmalaisé de se retirerau bonmoment pour un athlète de ce cali-bre! Depuis janvier et ses demi-finales à Bris-bane et l’Open d’Australie, elle n’a disputéque 11matches, soit unemoyenne d’une ren-contre par quinzaine ! Et son corps n’a pas ré-sisté à cettemodeste cadence.

Malgré cette préparation décevante, KimClijsters est impatiente de découvrir l’am-biance des Jeux olympiques. “Je ne suis pas in-quiète pour les Jeux”, confiait-elle au lende-

main de sa défaite express àWimbledon. “Jesuis très excitée. C’est un endroit magique pourjouer au tennis. Vous vous rendez compte? Jejouerai avec une jupe rouge! AWimbledon!”

Elle évite soigneusement de chiffrer ses ob-jectifs à Londres. Elle préfère s’épancher surles sujets périphériques. “J’ai vraiment envie desoutenir les autres athlètes de la délégation bel-ge. Le tennis reste un sport invidivuel. Ici, le cadresera différent. J’aime le sentiment d’appartenir àune équipe.”

Le tableau féminin comptera aussi sur sonautre atout: YaninaWickmayer. Comme laLimbourgeoise, l’Anveroise débarquera à Lon-dres avec l’envie de bien fairemême si les ré-sultats des derniersmois n’incitent pas à l’op-timisme...

LES CINQ DERNIERS PODIUMS FÉMININSANNÉE VILLE PODIUM NOM

1992 Barcelone

OR Jennifer Capriati USAARGENT Steffi Graf ALL

BRONZE Mary Joe FernandezArantxa Sanchez Vicario

USAESP

1996 AtlantaOR Lindsay Davenport USA

ARGENT Arantxa Sanchez-Vicario ESPBRONZE Jana Novotna TCH

2000 SydneyOR Venus Williams USA

ARGENT Elena Dementieva RUSBRONZE Monica Seles USA

2004 AthènesOR Justine Henin BEL

ARGENT Amélie Mauresmo FRABRONZE Alicia Molik AUS

2008 PékinOR Elena Dementieva RUS

ARGENT Dinara Safina RUSBRONZE Vera Zvonareva RUS

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TENNIS

“À Wimbledon,ce sera une loterie”Battu au premiertour à Athènes, puischampionolympique à Pékin,Nadal a connu lesdeux… revers de lamédaille

PAR SERGE FAYAT

Il attendra encore une semaineavant de reprendre sa raquette. Ilamême annulé, lamort dansl’âme, lemégamatch exhibitionqui devait l’opposer à Novak Djo-kovic, ce samedi 14 juillet dans lestade Santiago Bernabeu deMa-drid. A nouveau tracassé par unetendinite au genou suite à son éli-mination prématurée àWimble-don, Rafael Nadal ne veut raterpour rien aumonde les Jeuxolympiques de Londres, fin dumois.

“Les Jeux, c’est le plus grand évé-nement sportif aumonde”, confia-t-il. “Pour l’ensemble des athlètes, celaconstitue le sommet d’une carrière.Nous, tennismen, sommes des privi-légiés. Nous avons un beau circuit.Beaucoup de sportifs n’ont pas cettechance. Aux Jeux, on réalise toute-fois vraiment ce que représente lesport. C’est autre chose. Il y aun esprit particulierqui se dégage. Ony joue purementpour la passionet pour

rien d’autre. Pour ma part, j’y ai vécul’une de mes plus belles expériencesde ma vie.”

Le gaucher deMajorque, vain-queur de onze levées du GrandChelem, est sans doute bien placépour en parler. Il a en effet connules deux… revers de lamédaille,sans jeu demots, aux Jeux. À Athè-nes, lors de sa toute première par-ticipation, au tendre âge de 18ans, il s’était incliné dès le pre-mier tour en double. Et quatreplus tard, à Pékin, il battait en fi-nale du simple le Chilien Fernan-do Gonzalez pour décrocher lamédaille d’or et devenir n°1mon-dial !

“Je crois que je dois détenirle record de l’athlète quia passé le moins detemps à des JeuxOlympiques”, sou-rit-il. “La semai-ne qui précé-dait les Jeuxd’Athènes,j’étais encoreau tournoi deSopot. J’étaisarrivé le same-di soir aprèsavoir gagnémon pre-

mier titre, j’avais perdu le dimancheet j’étais rentré à la maison dans la

foulée. À Pékin, en revanche,j’en ai pleinement profité.J’ai pu arriver une semai-ne avant et rester jus-qu’à la fin. J’ai aimél’expérience du Villa-ge, avec les amis etles collègues de lafamille sportive.C’était fantasti-que !”Et à Londres, ce

sera comment ?Pour avoir déjàtriomphé à

deux reprises surle gazon deWimble-don, en 2008 et 2010,

Rafael Nadal se-

ra évidemment candidat à sa pro-pre succession. Son éliminationau deuxième tour cette année,contre le Tchèque Lukas Rosol, n’ychange rien. L’Espagnol vivra, entout cas, une nouvelle grande ex-périence puisqu’il a été choisi parson Comité olympique pour êtreporte-drapeau de la délégation.

“Je suis très excité. C’est un grandhonneur. Je suis très fier de faire par-tie dumouvement olympique etd’avoir été choisi pour représenterles autres sportifs espagnols. Pour cequi est du tournoi en lui-même, c’estgénial qu’il se dispute àWimbledon.Je regrette simplement qu’une com-pétition aussi importante se joueraen deux sets gagnants sur gazon. Ce-la rendra les choses un peu folles.Cela s’assimilera à une loterie, carcertains matches risquent de se déci-der sur deux ou trois points. Il n’yaura plus vraiment de favori…”

LES CINQ DERNIERS PODIUMS MASCULINSANNÉE VILLE PODIUM NOM

1992 Barcelone

OR Marc Rosset SUIARGENT Jordi Arrese ESP

BRONZE G. IvanisevicA. Cherkasov

CRORUS

1996 AtlantaOR Andre Agassi USA

ARGENT Sergi Bruguera ESPBRONZE Leander Paes IND

2000 SydneyOR Yevgueni Kafelnikov RUS

ARGENT Tommy Haas ALLBRONZE Arnaud Di Pasquale FRA

2004 AthènesOR Nicolas Massu CHI

ARGENT Mardy Fish USABRONZE Fernando Gonzalez CHI

2008 PékinOR Rafael Nadal ESP

ARGENT Fernando Gonzalez CHIBRONZE Novak Djokovic SRB

En 2008, Rafael Nadal avaitréalisé une rêve de gosse enremportant la médaille d’or desJeux olympiques de Pékin. Ilplanait à l’époque. En effet, ilvenait de remporter RolandGarros et Wimbledon. Dansla foulée, il se parait d’or enAsie. En 2012, il a gagné àParis et perdu à Londres.Et aux Jeux? (AP)

AP

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“UNE CHANCEINOUIE”

Federer a déjà été championolympique, mais en doubleà Pékin avec Wawrinka

Redevenu le maître du tennis mondial après avoirremporté à Wimbledon un dix-septième tournoidu Grand Chelem, Roger Federer a l’occasiond’ajouter un nouveau chapitre à sa légende à la fa-veur des Jeux Olympiques de Londres. Le Suisseespère en effet y remporter la médaille d’or ensimple, l’un des deux seuls titres significatifs quimanquent à son palmarès avec la Coupe Davis.“Ce serait super. Le titre olympique présente la va-leur de la rareté…”, confia-t-il. “Je ne sais pas pour-quoi, mais je me suis toujours bien senti àWimble-don. Il y a l’ambiance, il y a cette surface sur laquellej’arrive à sortir ce qu’il y a demeilleur enmoi...” Ro-ger Federer va participer à ses quatrièmes Jeuxdans la capitale britannique. “Je me souviens quej’avais tout juste réussi le cut en 2000 à Sydney”, ra-conta-t-il. “Je devais avoir 19 ans. C’était génial pourmoi. Il s’est toujours passé quelque chose de particu-lier depuis. J’ai appris beaucoup de choses en rési-dant au Village olympique, en étant porte-drapeau,enme retrouvant dans d’immenses salles de presse,en devant gérer la pression et en finissant par rem-porter la médaille d’or.”Oui, Roger Federer a déjàété champion olympique, mais en double, à Pékin,à la surprise générale, avec Stanislas Wawrinka. Ensimple, en revanche, l’homme de tous les records,n’a encore jamais décroché de médaille. C’est diresi, dans son jardin, il espère combler cette lacunecette année. “C’est une chance inouïe pour notregénération de pouvoir y jouer à la fois en Grand Che-lem et aux Jeux Olympiques, en l’espace d’unmois.C’est bien, parce que je pense avoir de bons atouts,qui plus est vu le format en deux sets gagnants. Jesais que je vais revenir plein d’envie...” ●S. F.P

HO

TO

NEW

S

“C’EST LE PINACLE”Djokovic avait décroché une médaillede bronze pour sa premièreparticipation aux Jeux de Pékin

Novak Djokovic a découvert les Jeux Olympiques à Pé-kin il y a quatre ans. Il en est littéralement tombé amou-reux… “Les Jeux, c’est le pinacle de tous les sports. J’avaiseu l’honneur de représenter mon pays à Pékin et j’avaisréussi à décrocher la médaille de bronze. Cela m’a procu-ré l’une demes belles émotions dema carrière”, raconta-t-il. “Il y a très peu d’épreuves, pour nous, les tennismen,où nous pouvons ressentir cet esprit d’équipe. Il n’y a quela Coupe Davis. Les Jeux, c’est encore plus fort. Vous êtesfier de porter les couleurs de votre pays, de voir d’autres

athlètes venir vous supporter et de communier aveceux au Village olympique.”Déjà lauréat

à Wimbledon, le Serbe, qui sera por-te-drapeau, rêve évidemment d’une

autre victoire, avec une belle mé-daille d’or comme récompense.“Le tournoi olympique n’est nul-lement comparable avec lesautres tournois du circuit. Enplus, ce sera intéressant devoir tout le monde jouer, unefois n’est pas coutume, encouleurs nationales plutôtqu’en blanc àWimbledon.Je me réjouis d’y être…”

●S. F.

AP

Maria Sharapova participera àses premiers Jeux Olympiques àLondres. La Russe, qui vient deréaliser un Grand Chelem de car-rière en triomphant à Roland Gar-ros, sera même porte-drapeau dela délégation. “C’est un immensehonneur”, expliqua-t-elle. “Je croisque j’ai bien dû lire cinq fois le smsque j’avais reçu et le montrer àd’autres personnes pour être cer-taine que je n’hallucinais pas.C’était pendant Roland Garros. Jene sais même plus s’il s’agissaitd’une question, mais vous imagi-nez que je me suis fait une joied’accepter.” Pour avoir déjà triom-phé à Wimbledon, en 2004, àl’âge de 17 ans, Maria Sharapovase dit qu’elle a de bonnes chancesde briller dans ce tournoi olympi-que. Et suite à son élimination enhuitième de finale cette année,par l’Allemande Sabine Lisicki, onimagine qu’elle sera revancharde.“Je pense que j’ai déjà exprimé

Pour ses premiersJeux, Sharapova seraporte-drapeau de ladélégation russe

mon excitation depuis le début del’année”, sourit-elle. “C’est un rêvede jeune fille que je m’apprête àréaliser. Le tennis en Russie ne re-présentait pas grand-chose quandj’étais gamine, mais au gré dessuccès, il estdevenu vraimenttrès populaire. Etles Jeux olympi-ques ont toujoursconstitué un évé-nement trèsimportantpour lesRusses.Bref, je nepeux at-tendre. Etje ferai lemaxi-mum.”●S. F.

AP

“JE RÉALISE UN RÊVE”

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Basket-ballLA TEAMUSAENMODE ALL-STARS

Vingt ans après le phénomène“Dream Team” à Barcelone, les USAvisent une 14e médaille d’or cet étéaux J.O. londoniens

PAR BENOÎT PEETERS

Ilya20 ans exactement, les Jeux de Barceloneétaient frappés de plein fouet par la folie gé-nérée par la toute premièreDream Team del’histoire. Cette année-là, l’équipe originelle,emmenée par lesMichael Jordan, CharlesBarkley, Magic Johnson et autres ClydeDrexler ou Larry Bird, avait conquis unemé-daille d’or, certes attendue,mais rendue enco-re plus éclatante par le show et l’effervescencequi entoura l’équipe américaine durant letournoi. Plus jamais sans doute, on verra desjoueurs prendre des photos de leurs adversai-res en pleinmatch ou poser avec eux àmêmele terrain comme ce fut le cas en 1992. Plus ja-mais non plus peut-être, on verra un joueursemettre à danser “YMCA” devant le publicdurant un tempsmort comme l’avait faitCharles Barkley à l’époque. Le basket-ball estalors entré dans une autre dimension grâceau vent de folie provoqué par la TeamUSA.L’hystérie, qui s’est emparée du public cetteannée-là, était bien à la hauteur des perfor-mances signées par les Américains sur le par-quet. Pour preuve, à Barcelone, les Etats-Unisavaient gagné tous leursmatches avec unécartmoyen de…44 points !

Hormis le couac, en 2004 à Athènes, et lamédaille de bronze décrochée par une équipealors composée de joueurs universitaires, ladomination américaine sur le reste dumon-de a perduré,même si celle-ci fut beaucoupmoins nette lors des générations suivant lapremièreDream Team. Il y a 4 ans, à Pékin, lesUSA avaient dû batailler ferme pour venir àbout de l’Espagne en finale après prolonga-tion sur le score de 118-107.

Mais cette année, à Londres, laDream Team5e du nompourrait faire honneur à ses illus-tres prédécesseurs en alignant, sur papier,une des équipes les plus performantes del’histoire. Malgré les blessures de Derrick Ro-se (Chicago) et Dwight Howard (Orlando), laTeamUSA rassemble à nouveau un impres-sionnant panel de superstars. Rien que d’ima-giner des joueurs comme LeBron James, KobeBryant, Kevin Durant, Chris Paul et CarmeloAnthony jouer côte à côte fait déjà saliver. Onaura en fait droit à unmix entre les équipes

alignées en 2008 à Pékin et en 2010 auxChampionnats duMonde en Turquie avecplusieurs générationsmélangées. Des problè-mes de luxe se présenteront donc au coachMike Krzyzewski. Le plus difficile pour ce der-nier sera sans doute de gérer les énormes per-sonnalités et faire cohabiter l’ego de toutesces stars. Mais on avait pu voir, en 2008 déjà,

que les joueurs présents au sein de l’équipe,animés par un amour du drapeau non feint,ont bien tous lemême but aumoment deprendre part à une olympiade. Alors qu’onavait parlé d’exercice de la rédemption à Pé-kin il y a quatre ans, la TeamUSA voudra cettefois encoremarquer les esprits et faire parlerd’elle comme on a parlé des Américains il y a

Rien que d’imaginer des joueurs commeLeBron James, Kobe Bryant, Kevin Durant,Chris Paul et Carmelo Anthony jouer côte àcôte fait déjà saliver. (AP)

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tout juste 20 ans. Un anniversaire qui s’an-nonce très show, même s’il ne serait plus pos-sible à l’heure actuelle de revivre lemêmegenre d’émotions que celles vécues à Barcelo-ne en 92.

La premièreDream Team restera à jamaisinégalable aux yeux de beaucoup de gens,

alors que l’aspect business etmarketing quirégit actuellement le sport de haut niveau, etla NBA plus particulièrement, ne permet plusde vivre de telles atmosphères. Même si laDream Teamqui débarquera à Londres ferabien évidemment crépiter les flashes et attire-ra encore la toute grande foule.

Avec 10 joueurs All-Star en ses rangs, la sélection américaine a de quoi effrayer la concurrence cette année aux Jeuxolympiques de Londres. Composition de l’équipe : Carmelo Anthony (New York), Kobe Bryant (L.A. Lakers), TysonChandler (New York), Kevin Durant (Oklahoma City), Blake Griffin (L.A. Clippers), James Harden (Oklahoma City), AndreIguodala (Philadelphie), LeBron James (Miami Heat), Kevin Love (Minnesota), Chris Paul (L.A. Clippers), RussellWestbrook (Oklahoma City) et Deron Williams (Brooklyn). (AP)

LA DERNIÈREDE COACH “K”Pour Mike Krzyzewski,Londres sera le terminus

Après 7 années de bons et loyaux services,Mike Krzyewski vivra à Londres sa dernièrecompétition internationale à la tête de lasélection américaine. Celui que l’on sur-nomme coach “K”, débarqué en 2005 auxcommandes de la Team USA, possède à sonpalmarès une médaille de bronze au Cham-pionnats du Monde de 2006, une médailled’or aux J.O. de Pékin en 2008, et une autrebreloque dorée lors du Mondial 2010 avecune équipe rajeunie. Alors que beaucoup levoyaient se planter, il a réussi, autour deKevin Durant, à bâtir une équipe homogèneet affamée. Londres sera donc la dernièretournée du coach “K” qui a comme particu-larité de ne jamais avoir coaché en NBA. Cene sont pourtant pas les offres qui ontmanqué, mais Mike Krzyzewski a toujourspréféré mettre son talent au service desuniversitaires, à Duke plus précisément,avec qui il fut champion NCAA en 2010. SiMike Krzyzewski est sacré champion olym-pique cet été, il deviendra le deuxièmecoach américain à réaliser l’exploit d’en-chaîner deux olympiades consécutives à latête de la sélectionUS. ●B. P.

AP

Sur les 12 joueurssélectionnés en sélectionaméricaine, 10 sont desAll-Stars. Seuls Tyson

Chandler et James Hardenn’ont pas encore ce statut.

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BASKET-BALL

Qui peut battrela Dream Team ?

L’Espagne et la France devraient être lesoutsiders les plus dangereux

PAR BENOÎT PEETERS

Plus que lors des années précé-dentes encore, la TeamUSA pos-sède de vraies allures d’équipe derêve; cette fois, avec pasmoins de10 joueurs All-Star. Si on addition-ne les salaires de tous les joueursprésents dans l’équipe pour laprochaine saison, on obtient unesomme totale avoisinant les200.000.000 de dollars(162.770.000 euros), ce qui donneunemoyenne de 16.666.666 dol-

lars (13.564.132 euros) par

joueur. Associer des noms telsque LeBron James, Kobe Bryant etKevin Durant, tout lemonde enrêvait, et seuls les jeux vidéo enoffraient la possibilité jusqu’ici. ÀLondres, on assistera donc à unecomposition américaine totale-ment inédite et annonciatrice despectacle pour autant que tousles éléments du groupe semet-tent au diapason sur le plan col-lectif. Certaines voix aux Etats-Unis se sont levées ces derniersmois, suite aux propos tenus parcertains joueurs, commeDwyaneWade qui estimait que lesjoueurs devraient être rémuné-rés pour leur participation auxJeux. Il n’en est cependant rien,et les J.O. restent de toutemaniè-re une source demotivation na-turelle pour les plus grandesstars de la balle orange.

Même si certains pionsma-jeurs commeDwight Howard etDerrick Rosemanqueront àl’équipe américaine, on se de-mande néanmoins quelle nationsera capable de concurrencer lasélection US dans la capitale an-glaise ? L’Espagne reste le paysqui dispose desmeilleures armespour l’embêter, même si la Rojadevra se passer des services deRubio et Calderon, deux élé-ments qui ont apprivoisé la NBA.La formation ibérique, doublechampionne d’Europe en titre,peut néanmoins toujours comp-ter sur un paquet d’autresjoueurs ayant déjà fait leurspreuves dans la Grande Ligue. Lesfrères Gasol ainsi que Serge Iba-ka, notamment, formeront unesérieusemuraille dans la raquet-te; alors qu’un garçon comme

L’Espagne, principal concurrent desEtats-Unis, sera encore une foisemmenée par Pau Gasol, le joueur desLakers, dans la raquette. (REUTERS)

AP

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Rudy Fernandez reste capable dedynamiter la périphérie. Le fina-listemalheureux à Pékin en 2008sera donc une nouvelle fois l’undes ennemis les plus dangereuxdes Américains.

PARKER TIENDRA SA PLACE,MAIS PAS NOAH

Au sein de leur groupe, lesEtats-Unis auront d’ailleurs déjàfort à faire en affrontant la Tuni-sie, championne d’Afrique; l’Ar-gentine, emmenée par l’expé-rience de joueurs commeNocio-ni, Scola et Delfino qui jouentdéjà ensemble depuis 2004;maisaussi la France de Tony Parker.Les Français restent les étrangersles plus représentés en NBA. Etcomme à l’Euro l’été dernier, le

coach Vincent Collet peut s’ap-puyer sur une colonne vertébrale100 %NBA avec des joueurs du ca-libre de Tony Parker, Nicolas Ba-tum, Boris Diaw ainsi que KevinSeraphin, auteur d’une fin de sai-son dantesque avecWashington.Seul JoakimNoah, blessé au pied,doit, cette fois, déclarer forfait. Età tout cela, viennent donc se gref-fer les éléments européens de latrempe de Gelabale, Pietrus et DeColo. Une équipe qui a le profilafin de surfer sur la vague positi-ve qui lui avait permis de décro-cher unemédaille d’argent audernier Euro. En prime, les Bleusauront l’honneur d’ouvrir le balface aux USA le 29 juillet.

La “Dream Team” reste, quoiqu’il arrive, l’équipe à battre…

LA TEAM USA EN QUARANTAINELes Américains logent en dehors du villageolympique

Tout comme ce fut déjà le cas à Pékin il y a 4 ans, les basketteursaméricains ne logent pas au sein du village olympique comme lesautres athlètes. Ceux-ci résideront en effet dans un hôtel loin du cen-tre olympique, dont l’endroit est tenu secret afin de laisser les starsUS au calme loin de la pression populaire et médiatique. Une métho-de peu appréciée par certains athlètes qui dénoncent dans son com-portement un écart à l’esprit olympique. C’est le 17 juillet que l’équi-pe américaine débarque en Europe où elle effectue des passages parManchester dans un premier temps, avant de s’envoler pour Barcelo-ne afin d’affronter l’Espagne et l’Argentine dans un petit tournoi. Ko-be Bryant, LeBron James et les autres arriveront le 25 juillet à Lon-dres. On peut d’ailleurs s’attendre à quelques mouvements de foulelors des différentes sorties de laDream Team. ●B. P.

AP

LES CINQ DERNIERS PODIUMSANNÉE VILLE PODIUM NOM

1992 BarceloneOR Etats-Unis

ARGENT CroatieBRONZE Lituanie

1996 AtlantaOR Etats-Unis

ARGENT SerbieBRONZE Lituanie

2000 SydneyOR Etats-Unis

ARGENT FranceBRONZE Lituanie

2004 AthènesOR Argentine

ARGENT ItalieBRONZE Etats-Unis

2008 PékinOR Etats-Unis

ARGENT EspagneBRONZE Argentine

Blessé à l’œil par des éclats de verre au coursd’une bagarre entre Drake et Chros Brown dansune boîte de nuit, à New York, au mois de juin,Tony Parker a finalement reçu le feu vert pour serendre à Londres. (PHOTO NEWS)

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EquitationENFIN LES JO DESSPORTS ÉQUESTRES ?Contrairement à il y a quatre ans enChine, les compétitions équestres sedisputeront elles aussi dans le centrede Londres.

PAR CHRISTIAN SIMONART

C’estune longue histoire d’amour qui lie lessports équestres aux Jeux olympiques. Il fauten effet remonter jusqu’aux Jeux de Paris, en1900, pour trouver les origines de cette belleidylle.

Douze ans plus tard, le dressage et le con-cours complet effectuaient leurs apparitionsaux côtés du saut d’obstacles et depuis lors,les compétitions équestres n’ont plus jamaismanqué une olympiades... bien qu’elles nesoient pas les plus évidentes à héberger pourles organisateurs, souvent obligés de les délo-caliser en-dehors du site olympique, vers desinstallations plus propices à la pratique del’équitation.

A cet égard, la palme est revenue aux Chi-nois qui n’ont pas hésité – pour des raisons sa-nitairesmais aussi d’accommodations – à fai-re concourir les cavaliers et leurschevaux à Hong Kong, à plusde 1.900 kmde Pékin !Les athlètes l’avaienttrouvémau-vaise...

“C’est comme s’il s’agissaitd’un gros concours, à HongKong”, avait notamment dé-claré Rodrigo Pessoa, dé-çu que l’équitationsoit ainsi excluede la familleolympique.

Heureu-sement, ilen ira toutautrement à Lon-dres. La Grande-Bre-tagne, qui figureparmi les grandesnations éques-tresmondia-les, possède ilest vrai une

Grégory Wathelet ainsi que le reste de la délégationéquestres belges ont conscience qu’une médaille estaccessible, mais ils savent aussi que la roue peuttourner très vite. (D. R.)

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véritable culture du cheval. Il est donc logi-que que les épreuves équestres y trouventune place de choix lors de ces Jeux olympi-ques. C’est d’ailleurs au sein du superbe parcde Greenwich que se disputeront les trois dis-ciplines équestres olympiques : le complet, ledressage et le jumping.

Une piste entourée de gradin y a étémon-tée de toutes pièces, sur une structure en pilo-tis permettant de se jouer du relief. C’est surcette piste que se dérouleront le dressage etl’hippique du complet, les quatremanchesdu saut d’obstacles et les trois épreuves dedressage. Le cross du complet se disputeraquant à lui à proximité immédiate, dans leparcmême. C’est dans ce décor que la Belgi-que tentera de répondre aux (grandes) atten-tes qui reposent sur sa délégation. Celle-ci se-ra conséquente puisqu’elle comptera dix ca-valiers (hommes et femmes), sans compterles quatre amazones qui s’aligneront aux Jeuxparalympiques.

Aucune comparaison n’est donc possibleavec Hong Kong où la Fédération Royale Belgedes Sports Equestres (FRBSE) n’avait pu comp-ter que sur trois cavaliers : Karin Donckers etJoris Vanspringel en complet et Jos Lansink enjumping. Ces derniers seront également de

l’aventure londoniennemais ils seront cettefois bien accompagné.

Pour quels résultats ? Jacques Rogge com-me Pierre-Olivier Beckers ont répété à quivoulait l’entendre que l’équitation représen-tait un bel espoir demédaille(s) pour la Belgi-que. De quoi flatter nos cavaliers, mais ausside les placer davantage sous pression. Au seinde la FRBSE, on tente d’ailleurs de calmer lejeu...

“Nos Jeux olympiques ne seront pas ratés sinous rentrons à lamaison sansmédaille”, souli-gne à ce titreWendy Laeremans, directrice dela Fédération belge et chef demission à Lon-dres. “Les bons résultats que nos cavaliers ontforgé lors des derniers Jeuxmondiaux (Ndlr :quatremédailles) faussent sans doute la donne.Les gens attendent une prolongation de Lexing-ton à Londres, mais ce n’est pas automatique.”

En attendant, l’équitation belge espère for-tement pouvoir goûter à nouveau aux joiesd’un podiumolympique qui se refuse à elledepuis 1976 ! AMontréal, l’équipe de sautd’obstacles avait enlevé lamédaille de bronzeet FrançoisMathy en avait fait demême en in-dividuel. Avant cela, les dix autresmédaillesolympiques avaient toutes été remportées en-tre 1900 et 1920. Un sacré bail...

HOMMESET FEMMES,MÊME TARIFLa moyenne d’âge descavaliers présents à Londresavoisine les 43 ans.Les sports équestres ont deux grandes par-ticularités. Premièrement, ils ne font aucu-ne distinction entre les hommes et les fem-mes qui se mesurent sur les mêmes épreu-ves et se disputent les mêmes médailles.Deuxièmement, il n’existe aucune limited’âge en compétition, si bien qu’il n’est pasrare de voir s’affronter en piste de jeunesgamins de 18-20 ans à de vieux briscardsqui ont parfois largement dépassé la cin-quantaine.À Londres, la moyenne d’âge de la déléga-tion belge (quatorze cavaliers) sera de 42,5ans. Le cavalier belge le plus âgé a 58 ans. Ils’agit de Carl Bouckaert (concours com-plet). À l’opposé, la cavalière la plus jeuneest Ciska Vermeulen (para-equestrian) quiaura 26 ans en décembre. Trente-deux ansséparent donc les deux extrêmes de la délé-gation belge. Trois autres cavaliers ontquant à eux dépassé la cinquantaine. Ils’agit de Marc Rigouts (54 ans, complet),Philippe Le Jeune (52 ans, jumping) et JosLansink (51 ans, jumping).Dans l’autre sens, Ulricke Dekeyzer (27 ans,para-equestrian), Grégory Wathelet (32ans, jumping) et Virginie Caulier (33 ans,complet) figurent parmi les plus jeu-nes.●Ch. S.

D. R

.

LES

SITE

S LE PARCOLYMPIQUE,CŒURDES JEUX

D’une superficie de 2,5 km2, il est situé à l’Est deLondres, dans le quartier de Stratford, d’origineindustrielle

PAR GUY BEAUCLERCQ

VVéritable cœur des Jeux, le Parc olympique(2,5 km2) est situé à l’Est de Londres, dans lequartier de Stratford. À l’origine industriel-le, cette partie de la capitale anglaise a ététransformée, en deux ans, en espace vertavec 4.000 arbres et 300.000 plantes.

Au Sud, le Stade olympique est entouréde canaux, d’une longueur de huit kilomè-tres, sur trois côtés, mais aussi de jardins,demagasins, de cafés et de restaurants.Cinq ponts permettent aux spectateursd’atteindre le site, notamment depuis la ga-re de Stratford.

Au Nord, le Village olympique, composéde onze zones résidentielles comptant, cha-cune, cinq à sept bâtiments construitsautour de squares dans la plus pure tradi-tion britannique, se trouve en pleine natu-re avec arbres, plantes et fontaines…

Après les Jeux, le Village olympique lais-sera un patrimoine durable sous la formede nouveaux logements, essentiels à l’Est deLondres. Il sera transformé en 2.818mai-sons, dont lamoitié à prix raisonnables, àvendre et à louer. Il deviendra, ainsi, unnouveau quartier résidentiel sous le nomde East Village.

Le PParc olympique sera rebaptisé ParcReine Elizabeth après les Jeux.

Contrastant avec le gigantisme du célè-breNid d’Oiseau, à Pékin, le SStade olympi-que de Londres estmodulable afin de pou-voir être réutilisé après les Jeux. Son étagesupérieur peut, ainsi, être démantelé afind’en réduire la capacité à 25.000 places. Etle club de football deWest Ham est intéres-sé !

CENTRE AQUATIQUECapacité : 17.500 pl. (Natation),

5.000 pl. (Water-polo).Événements :

Natation, Plongeon,Water-polo,Pentathlonmoderne (Natation).

Construction définitive.Coût : 324millions d’euros.

SALLE DE BASKET-BALLCapacité : 12.000 pl.Événements :

Basket-ball, Handball (finales).Construction temporaire.Coût : 48millions d’euros.

SALLE DE HANDBALLCapacité : 6.500 pl.Événements :

Handball, Pentathlonmoderne (Escrime).Construction définitive.Coût : 52millions d’euros.

CENTRE DE HOCKEYCapacité : 15.000 pl. (T1) + 5.000 pl. (T2).Événements :

Hockey.Sera déplacé vers le Nord…

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STADE OLYMPIQUECapacité : 80.000 pl. (25.000 + 55.000)Événements :

Cérémonies d’ouverture et de clôture,Athlétisme.

Construction définitive.Coût : 550millions d’euros.

BON À SAVOIR…

PARC OLYMPIQUE :LES CHIFFRES2,5Les organisateurs de Londres 2012ont voulu le Parc olympique le pluscompact possible. Situé à l’Est de lacapitale anglaise, il compte, ainsi,une superficie de 2,5 km2.

44 squelettes provenant d’un sitepréhistorique ont été découvertslors de la construction du Centreaquatique, dont l’originalité est dueà l’architecte Zaha Hadid.

7Le Parc olympique compte 7 sitesde compétition, à savoir : le stade,la piscine, le vélodrome, le circuitBMX, les salles de basket-ball et dehandball et le centre de hockey.

8À l’origine industrielle, le quartierde Stratford a été transformé, endeux ans, en espace vert. Au Sud, leStade olympique est entouré decanaux d’une longueur de 8 km.

53La capacité du Stade olympiquelondonien est de 80.000 places,réparties sur deux anneaux, lepremier de 25.000 et le second(temporaire) de 55.000, le tout surune hauteur de 53 m !

90Vert est le maître-mot du Comitéd’organisation. Ainsi, 90 % desmatériaux qui ont été utilisés pourles constructions du Parcolympique sont recyclés.

4.000Le Parc olympique compte 4.000arbres et quelque 300.000 plantes.

10.500Avec ses onze zones résidentielles,le Village olympique accueillera10.500 sportifs, mais aussi quelque7.000 accompagnants.

46.000La construction du Parc olympiqueet de ses infrastructures a mobiliséla bagatelle de 46.000 ouvriers.

80.000La capacité du Stade olympique estde 80.000 places, dont 55.000 audeuxième étage, lequel seradémonté, mais pas avant le Mondialde rugby en 2015, voire le Mondiald’athlétisme en 2017.

VÉLODROMECapacité : 6.000 pl.Événements :

Cyclisme sur piste.Construction définitive.Coût : 112millions d’euros.

CIRCUIT BMXCapacité : 6.000 pl.Événements :

BMX.Construction temporaire.

VILLAGE OLYMPIQUECapacité : onze zones comptant, chacune,

cinq à sept bâtiments.Hébergement : 17.000 athlètes et officiels.Sera transformé, après les Jeux de Londres,

en 2.818 nouvelles habitations.

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CEUX SITUÉS DANS LONDRES…

WEMBLEY STADIUMCapacité : 90.000 pl.FootballSans nul doute le site olympique qui aura

coûté lemoins cher aux organisateurs desJeux de Londres puisque le stade deWembley,entièrement rénové, a rouvert ses portes en2007. On y jouera quelquesmatches de quali-ficationmais aussi, surtout, la finale du tour-noi de football. Cinq autres stades sont aussiprévus, à savoir : Millennium Stadium (Car-diff), Hampden Park (Glasgow), Old Trafford(Manchester), Coventry Stadium (Coventry)et Saint-James Park (Newcastle).

WEMBLEY ARENABadminton, GRSJouxtant le stade, cettemagnifique salle di-

gne des Palais duHeysel, d’habitude réservéeà des concerts, a été rénovée enmême tempsque l’enceinte de football.

EARLS COURTVolley-ball

EXCELCapacité :modulable.Boxe, Escrime, Haltérophilie, Judo, Lutte,

Taekwondo, Tennis de tableGigantesque salle d’expositions, elle sera le

théâtre de nombreux sports (sept !), entreautres de combat comme le judo.

GREENWICH ARENAGymnastique, Basket-ballSituée sur les berges de la Tamise, laNorth

Greenwich Arena a accueilli de nombreuxgrands événements sportifs et autres au coursdes dix dernières années.

GREENWICH PARKÉquitation, Pentathlonmoderne

HORSE GUARDS PARADEBeach-volleyCélèbre place, située non loin du 10 Dow-

ning Street, où ont lieu cérémonies et défilés,on y jouera, cette fois, au beach-volley.

Les autres sites…

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HYDE PARKNatation (eau libre), TriathlonGigantesque parc de 140 hectares en plein

centre de Londres, avec un superbe lac, il serale théâtre de la natation en eau libre ainsi quedu triathlon, dont le parcours vélo passerapar Buckingham Palace.

LORD’S CRICKET GROUNDTir à l’arcL’un des plus légendaires stades de cricket

aumonde !Mais, comme le cricket n’est pas(encore…) sport olympique, leGround sera,cette fois, réservé au tir à l’arc.

THE MALL ET BOX HILLCyclismeAu lieu-dit TheMall, on donnera le départ et

on jugera l’arrivée de la course cycliste surroute, après être passé par Box Hill, à neuf re-prises pour les hommes.

ROYAL ARTILLERY BARRACKSTirCe n’est, bien entendu, pas un hasard si

toutes les compétitions de tir seront organi-sées dans cet endroit légendaire.

WIMBLEDONCapacité : 30.000 pl.TennisÀ Londres, qui dit tennis, ditWimbledon, et

les Jeux n’y dérogent pas.

CEUX SITUÉS HORS LONDRES…

ETON DORNEYAviron, Canoë-kayak

HADLEIGH FARMVTT

LEE VALLEY CENTRECanoë-kayak (slalom)

WEYMOUTH AND PORTLANDVoile

De Wembley à Wimbledon, en passant l’ExCel, gigantesque salle d’expositions qui sera lethéâtre de sept sports, et par Hyde Park, poumon de la capitale

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La Belgium HouseINNER TEMPLE, THE PLACE TO BEPOUR TOUS LES BELGESLa Belgium House sera ouverte aupublic, du 27 juillet au 12 août, entre 11h et 2 h, pour la somme de 5 livres

PAR GUY BEAUCLERCQ

LLesJeux n’ont jamais été aussi près de cheznous. Certes, il y eut Athènes en 2004. Sinon,il faut remonter à 1992, avec Barcelone, etmê-me à 1972, avecMunich, pour voir un paysd’Europe de l’Ouest organiser le rendez-vousolympique. Mais, ici, avec Londres, les Jeuxsont vraiment aux portes de la Belgique. Et leCOIB l’a bien compris…Comme ses homolo-gues français, avec laMaison de France, etnéerlandais, avec laOranje Huis, depuis quel-ques années déjà, notre Comité olympique adécidé d’ouvrir à tous les Belges une BelgiumHouse, cet été, dans la capitale anglaise. Situéeen plein cœur de Londres, dans le site histori-que de Inner Temple, elle sera le lieu de ren-contre des supporters, mais aussi des autori-tés et des sociétés, désireuses de saisir l’op-portunité olympique pour communiquer. Unpeu comme ce fut le cas, toutes proportionsgardées, en 2010, à Barcelone, lors des Cham-pionnats d’Europe d’athlétisme… “Il s’agitd’une primeur pour le COIB ! explique Pierre-Olivier Beckers, son président. La proximitédes Jeux, le nombre de tickets – on parle de35.000… – que le Comité d’organisation nous aattribués, la taille exceptionnelle du BelgianOlympic Team avec, notamment, nos équipes dehockey étaient autant d’excellentes raisons d’ac-cueillir les supporters belges, mais aussi nos par-tenaires, institutionnels et économiques, sansoublier la presse…” Concrètement, la BelgiumHouse de Londres sera inaugurée le vendredi27 juillet, àmidi, à quelques heures seule-ment de la cérémonie d’ouverture des Jeux.

OUVERTUREDu 27 juillet au 12 aoûtDe 11 h à 2 h

PRIX5 livres (6,20 euros)

Si certaines activités officielles sont d’ores

et déjà prévues avec, notamment, la promo-tion de Liège Expo 2017 et deMons 2015, l’en-trée à la BelgiumHouse permettra au public desuivre les compétitions sur écran géant, d’as-sister à des événementsmusicaux, de se res-taurer et, surtout, de rencontrer les sportifs etla famille olympique. Qui sait, aussi, de fêterlesmédailles de nos représentants ? À tous lesBelges, le Président du COIB adresse unmes-sage : “Que vous ayez un ticket ou non, venez auxJeux, venez encourager nos sportifs que ce soitsur les sites ou dans les rues de Londres. Votreprésence sera fortement appréciée par nos repré-sentants et la BelgiumHouse sera là pour vousaccueillir à bras ouverts !”De fait, idéalementsituée dans le centre de la capitale anglaise, àquelquesminutes à pied des stations demé-tro Temple et Blackfriars, le long de la Tamise,la BelgiumHouse n’est qu’à 23minutes du Parcolympique ! Et puis, surtout pour ceux quin’ont pu obtenir un précieux sésame, certai-nes compétitions non-payantes auront lieu àproximité, à savoir :

LLa course sur route28/07 H 10h00-16h1529/07 F 12h00-16h15Le contre-la-montre

01/08 F 12h30-13h4501/08 H 14h15-16h05Lemarathon05/08 F 11h00-14h0012/08 H 11h00-13h40Lamarche11/08 F 17h00-18h4511/08 H 09h00-13h20Le triathlon (*)04/08 F 09h00-12h0007/08 H 11h30-14h30(*) Le parcours cycliste des épreuves (H et F)

en… triathlon est accessible sans ticket.

5 livres (ou 6,20 euros) :le prix d’entrée

à la Belgium Houseà Londres

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DE HARRY POTTERÀ DA VINCI CODEInner Temple, havre de paix

Situé au cœur de la City of London, sur lesrives de la Tamise, Inner Temple trouve sonorigine au 12e siècle lorsque les Templiers yoccupèrent le site pour la première fois. Leréfectoire reflète l’ambiance des filmsd’Harry Potter… C’est également là – à laTemple Church – qu’ont été tournées desséquences du célèbre filmDa Vinci Code.Cet havre de paix, situé au milieu des artè-res principales de la capitale anglaise, per-met aujourd’hui à quelque sept mille avo-cats, juges et membres du barreau de coor-donner leurs activités en toute sérénité ! ●

AVEC EDDY À VÉLO !Des champions, des médaillésse rendront à Londres

La Belgique peut se targuer d’une riche tradition cy-cliste et, notamment, au niveau olympique. C’estpourquoi le vélo sera utilisé comme moyen de promo-tion de notre pays pendant les Jeux de Londres. Il adonc été décidé de consacrer une large part de la Bel-giumHouse au Belgian Cycling Paradise. Et pour pré-senter la Belgique comme le pays du cyclisme par ex-cellence et ajouter un certain faste, Eddy Merckx serendra de Bruxelles à Londres à vélo pour assister à lacérémonie d’ouverture des Jeux. Le voyage aura lieudu 25 au 27 juillet en trois étapes : Bruxelles-Ypres,

Ypres-Maidstone et Maidstone-Londres.Soit quelque 350 km au total. Eddy Merc-kx entraînera dans son sillage plusieurslégendes du cyclisme ayant décroché ti-tres ou médailles aux Championnats duMonde ou aux Jeux Olympiques, à savoir :son fils Axel, bronze en 2004, à Athènes;Etienne De Wilde et Matthew Gilmore,argent en 2000, à Sydney; Cédric Ma-thy, bronze en 1992, à Barcelone; Ro-ger Illegems, or en 1984, à Los Ange-les; Michel Vaarten, argent en 1976,

à Montréal; Robert Van Lancker etDaniel Goens, Walter Godefroot,

Patrick Sercu, or en 1964, à To-kyo, mais aussi Claudy Criquie-

lion et Johan Museeuw,champions du monde. Rien

de moins ! Après avoir as-sisté à l’épreuve sur rou-te, tout ce beau monde

sera de retour, le29 juillet, à Bruxel-

les. ●

PH

OT

O N

EWS

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1900 > ParisNOM DISCIPLINE

ORRCN Gand AvironA. Haegeman EquitationC. Van LangendonckH. Van Innis Tir à l’arcH. Van Innis

ARGENTP. Bruggeman AvironJ. De BisschopO. De CockO. De SomvilleM. HemelsoetF. OdbergM. Van CrombruggeA. Van LandeghemM. VerdonckG. Van De Poele EquitationL. Glineux Tir à l’arcH. Van InnisH. Cohen Water-poloJ. De BackerV. De BehrF. FeyaertsO. GrégoireA. MichantV. Sonnemans

BRONZEG. Van De Poele EquitationA. DelbecqueR. KelecomM. LeboutteL. LondotE. Moreau de MelenE. NeefsG. PelgrimsA. RenierH. SpannhogheE. ThorntonG. Van HeuckelumC. Paumier du Verger TirP. Van AsbroeckJ. Druart Tir à l’arc

1908 > LondresNOM DISCIPLINE

ORP. Van Asbroeck Tir

ARGENTO. De Somville AvironG. MijsM. MorimontR. OrbanR. PomaO. TaelmanA. Van LandeghemP. VeirmanF. VerguchtR. Storms TirR. EnglebertC. Paumier du VergerR. StormsP. Van AsbroeckL. Huybrechts VoileL. HuybrechtsH. WeewautersV. Boin Water-poloH. DonnersF. FeyaertsO. GrégoireH. MeyboomA. MichantJ. Pletinckx

BRONZEJ. Werbrouck CyclismeP. Anspach EscrimeD. BeaurainF. BosmansF. de MontignyF. FeyerickF. RomV. Willems

1912 > StockholmNOM DISCIPLINE

ORP. Anspach EscrimeH. AnspachP. AnspachF. de MontignyR. HennetJ. OchsF. RomG. SalmonV. Willems

ARGENTP. Veirman

BRONZEE. de Blommaert de Soye EquitationP. le Hardy de Beaulieu EscrimeV. Boin Water-poloF. CourbetH. DonnersA. DurantO. GrégoireJ. HoffmanH. MeyboomP. NijsJ. Pletinckx

1920 > AnversNOM DISCIPLINE

ORH. George CyclismeC. Bouckaert EquitationC. BouckaertG. FinetC. Van RanstEquipe nationale belge FootballF. De Haes HaltérophilieE. Cloetens Tir à l’arcH. Van InnisH. Van InnisE. Van MoerE. CloetensF. FlamandJ. HermansL. Van De PerckA. Van De VerreE. Van MoerE. CloetensF. FlamandJ. HermansL. Van De PerckA. Van De VerreE. Van MoerA. AllaertL. DelconE. De KnibberJ. De MayerL. FierensL. Van BeeckH. Van InnisP. Van ThieltA. AllaertL. DelconE. De KnibberJ. De MayerL. FierensL. Van BeeckH. Van InnisP. Van ThieltA. Bruynseels VoileE. CornellieF. Cornellie

ARGENTA. Coumans EquitationH. de Gaiffier d’HestroyH. LaameP. Anspach EscrimeV. BoinJ. De CraeckerM. De WeeE. GeversF. Goblet d’AlviellaP. le Hardy de BeaulieuL. TomEquipe nationale belge GymnastiqueL. Willequet HaltérophilieA. Bosquet TirJ. CogelsE. DupontE. FesingerH. QuersinL. Van ThiltJ. Hermans Tir à l’arcH. Van InnisL. Van De PerckL. Van De PerckA. AllaertL. DelconE. De KnibberJ. De MayerL. FierensL. Van BeeckH. Van InnisP. Van ThieltL. Huybrechts VoileJ. KlotzC. Van Den BusscheEquipe nationale belge Water-polo

BRONZEA. De Bunne CyclismeJ. JanssensA. VercruysseA. WyckmansJ. Bonvalet EquitationG. FinetJ. LintsR. Moeremans d’EmausEquipe nationale belge GymnastiqueF. Rooms HaltérophilieEquipe nationale belge HockeyG. Blitz NatationF. Flamand Tir à l’arcEquipe nationale belge Tir à la cordeW. De l’Arbre VoileA. GrisarG. HellebuyckL. StandaertH. Weewauters

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Il y a tout juste 50 ans à Londres, Gaston Reiff avait déjàébloui les Jeux olympiques en s’emparant de la médaille d’or. Quimarchera sur ses pas un demi-siècle plus tard ? (IPM)

1924 > ParisNOM DISCIPLINE

ORJ. Delarge BoxeC. Delporte EscrimeL. Huybrechts Voile

ARGENTH. Hoevenaers CyclismeH. HoevenaersA. ParfondryJ. Van Den BoschD. Beaurain EscrimeM. BérréC. CrahayF. de MontignyA. De RoockerM. Van DammeP. AnspachC. DelporteJ. De CraeckerF. de MontignyE. GeversL. TomP. Ollivier LutteJ. De Combe NatationG. Blitz Water-poloM. BlitzJ. CludtsP. DewinJ. De CombeA. DurantG. FleurixP. GaillyJ. PletinckxJ. ThiryP. Vermetten

BRONZEJ. Beecken BoxeL. Daghelinckx CyclismeH. HoevenaersF. SaiveJ. Van Den BoschM. Van Damme Escrime

1928 > AmsterdamNOM DISCIPLINE

ARGENTE. Spapen Lutte

BRONZEG. Anthony AvironF. De Coninck AvironL. Flament AvironL. Steyaert Boxe

1936 > BerlinNOM DISCIPLINE

BRONZEA. Garrebeek CyclismeA. PutzeysJ.-F. Van Der MotteG. Blitz Water-poloA. CasteleynsP. CoppietersJ. De CombeH. De PauwH. DisyF. IsseleE. MichielsH. Stoelen

1948 > LondresNOM DISCIPLINE

ORG. Reiff AthlétismeL. Delathouwer CyclismeE. Van RoosbroeckL. Wouters

ARGENTJ. Vissers BoxeP. Nihant Cyclisme

BRONZEE. Gailly AthlétismeL. Wouters CyclismeR. Bru EscrimeG. de BourgignonH. PaternosterP. ValckeA. Van de Werve de V.E. Yves

1952 > HelsinkiNOM DISCIPLINE

ORA. Noyelle CyclismeR. GrondelaersA. NoyelleL. Victor

ARGENTR. Baetens AvironM. KnuysenR. Grondelaers Cyclisme

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1956 > MelbourneNOM DISCIPLINE

ARGENTJ. Mewis LutteA. Nelis Voile

1964 > TokyoNOM DISCIPLINE

ORP. Sercu CyclismeG. Roelandts Athlétisme

BRONZEW. Godefroot Cyclisme

1968 > MexicoNOM DISCIPLINE

ARGENTS. Reding Haltérophilie

BRONZED. Goens CyclismeR. Van Lancker Cyclisme

1972 > MunichNOM DISCIPLINE

ARGENTK. Lismont AthlétismeE. Puttemans Athlétisme

1980 > MoscouNOM DISCIPLINE

ORR. Van De Walle Judo

1988 > SéoulNOM DISCIPLINE

BRONZER. Van De Walle JudoF. Peeters Tir

Justine Henin était revenu de l’enfer pour toucher le paradis, sous laforme d’une médaille d’or, en 2004 à quelques encablures du MontOlympe. Lors des Jeux à Athènes, elle avait obtenu une médaille d’or enbattant en finale Amélie Mauresmo. Elle avait surtout souffert pourévincer Anastasia Myskina en demi-finales. (PHOTO NEWS)

Le nombre de médaillesremportées par des

athlètes belges durantles 29 Olympiades, soit

une moyenne de 4,8médailles par Jeux

1960 > RomeNOM DISCIPLINE

ARGENTR. Moens AthlétismeL. Sterckx Cyclisme

BRONZEW. Vanden Berghen CyclismeA. Nelis Voile

1976 > MontréalNOM DISCIPLINE

ARGENTI. Van Damme AthlétismeI. Van DammeM. Vaarten Cyclisme

BRONZEK. Lismont AthlétismeF. Mathy EquitationE.-H. CuepperF. MathyS. Van PaeschenE. Wauters

1984 > Los AngelesNOM DISCIPLINE

ORR. Illegems

ARGENTD. CroisP.-M. De Loof

BRONZEA. HaesebrouckI. Lempereur

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1996 > AtlantaNOM DISCIPLINE

ORU. Werbrouck JudoF. Deburghgraeve Natation

ARGENTG. Vandecaveye JudoS. Godefroid Voile

BRONZEM. Lomba JudoH. Van Barneveld

2000 > SydneyNOM DISCIPLINE

ARGENTF. Meirhaeghe CyclismeM. GilmoreE. De Wilde

BRONZEA. Simons JudoG. VandecaveyeE. Callens TennisD. Monami-Van Roost

2004 > AthènesNOM DISCIPLINE

ORJustine Henin Tennis

BRONZEA. Merckx CyclismeI. Heylen Judo

2008 > PékinNOM DISCIPLINE

ORTia Hellebaut Athlétisme

ARGENTOlivia Borlée AthlétismeHanna MariënÉlodie OuedraogoKim Gevaert

1992 > BarceloneNOM DISCIPLINE

ARGENTA. Bredael Aviron

BRONZEC. Mathy CyclismeH. Rakels Judo

En bref…LES PLUS MÉDAILLÉS

9 Hubert Van Innis (Tir à l’arc)

6 Fernand de Montigny(Escrime et hockey)

LE PLUS MÉDAILLÉ D’OR

6 Hubert Van Innis (Tir à l’arc)

LE PREMIER MÉDAILLÉ D’OR

26 mai 1990 Hubert Van Innis (Tir à l’arc)

LA PREMIÈRE MÉDAILLÉE

4 août 1984 Ann Haesebrouck (Aviron)

LE PLUS JEUNE MÉDAILLÉ D’OR

18 ans Jean Delarge (Boxe, 1924)

LE PLUS VIEUX MÉDAILLÉ D’OR

56 ans Henri Quersin (Tir, 1920)

LES PLUS NOMBREUSES PARTICIPATIONS

7François La Fortune Jr(1952, 1956, 1960, 1964,1968, 1972, 1976, Tir)

7Jean-Michel Saive (1988,1992, 1996, 2000, 2004,2008, 2012, tennis de table)

Les médailles belges par JeuxANNÉE VILLE MÉDAILLES OR ARGENT BRONZE1896 Athènes - - - -1900 Paris 15 5 5 51904 Saint-Louis - - - -1908 Londres 8 1 5 21912 Stockholm 6 2 1 31916 Berlin - - - -1920 Anvers 36 14 11 111924 Paris 13 3 7 31928 Amsterdam 3 - 1 21932 Los Angeles - - - -1936 Berlin 2 - - 21940 Tokyo - - - -1944 Londres - - - -1948 Londres 7 2 2 31952 Helsinki 4 2 2 -1956 Melbourne 2 - 2 -1960 Rome 4 - 2 21964 Tokyo 3 2 - 11968 Mexico 2 - 1 11972 Munich 2 - 2 -1976 Montréal 6 - 3 31980 Moscou 1 1 - -1984 Los Angeles 4 1 1 21988 Séoul 2 - - 21992 Barcelone 3 - 1 21996 Atlanta 6 2 2 22000 Sydney 7 - 3 42004 Athènes 3 1 - 22008 Pékin 2 1 1 -

Tia Hellebaut avait sauvé la délégation belge à Pékin enremportant la plus belle des médailles en saut en hauteur. Elle estla dernière belge à avoir touché l’or olympique. (PHOTO NEWS)

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ÀLA

TÉLÉ LES JEUX EN

APOTHÉOSEPOUR LA RTBF

Les 30e olympiades viennent boucler un été chargé de sports pour lachaîne publique. Sa mission : montrer toutes les perforamances

belges en direct, voire en léger différé.

L’équipe de la RTBF qui travaillera sur ces JO de Londres. (RTBF)

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PAR BORIS DE VAERE

AprèsRoland Garros, l’Euro de football, l’Euro d’athlétisme et encore le Tour deFrance, la rédaction des sports de la RTBF prendra d’assaut les différents sta-des et bassins olympiques de Londres. Et lemoins que l’on puisse dire, c’estque le sport crèvera une nouvelle fois l’écran.

Avec près de 13 heures d’émission par jour, les amateurs de sport en aurontbel et bien pour leur grade. En effet, une journée olympique classique débute-ra dès 11 heures sur la Deux pour les hommes deMichel Lecomte. Vincent Lan-gendries, Mathieu Istace, Pierre Robert, ManuDebiève, Franck Peterkenne etPierre-Yves Deprez seront postés aux points clefs pour commenter les diffé-rentes compétitions jusqu’à 18h20.

Une pause dès 18h20 ? Pas vraiment. Les téléspectateurs de la Deux qui vou-dront revoir lesmoments importants de la journée seront invités à se bran-cher sur la Une pour profiter dumagazine piloté par Hervé Gilbert, Anne-Lau-reMacq et Eby Brouzakis. Exploits du jour, records, émotions, accompagnés,bien sûr, du tableau desmédailles et de diverses chroniques.

Pas encore rassasié ? Dès 19h et jusqu’à 22h45, retour sur les directs afin devivre les derniers événements sportifs du jour. Notons également qu’à partirde 13h30, nous retrouverons Christophe Delstanches et Anne-LaureMacq dansles studios de Reyers. Le duo se chargera de nous présenter les différentescompétitions et de conduire le téléspectateur d’un stade à l’autre.

Ces horaires seront bouleversés lorsqu’il s’agira demontrer les performan-ces de nos “noir-jaune-rouge”. Ce sera notamment le cas pour nos hockeyeursqui joueront parfois tôt lematin ou tard le soir. Bref, tout un programme…

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VU DE FLANDREL’accent est aussi missur le direct pour la VRT

Coté néerlandophone, le sport ne sera pas en reste nonplus. Canvas proposera une couverture des Jeux ininter-rompue entre 9h et minuit (voir plus tard selon les événe-ments). Si l’accent sera mis sur une couverture sur les di-rects, de nombreux encrages viendront s’intercaler viaKarl Vannieuwkerke et Lieven Van Gils. Le premier établi-ra ses quartiers à un point fixe du parc olympique, tandisque la seconde se baladera d’un point à l’autre à bord deson car régie. ●B. D. V.

BBC À DOMICILELa chaîne britannique couvriral’évènement de la manière la pluscomplète possible

Sur son terrain de “Jeux”, la BBC a évidemment vugrand pour ces 30es olympiades. En outre, la chaîneproposera une diffusion traditionnelle sur deux deses chaînes télévisuelles, BBC 1 et BBC3, avec la pos-sibilité de suivre les événements simultanés annon-cés en direct par bande annonce en bas de l’écran.Mais c’est l’adaptation de la chaîne aux exigencesde l’offre numérique qui est la plus spectaculaire :le choix est entièrement remis entre les mains del’auditeur, ou plutôt, du consommateur. Pour lestéléviseurs connectés à internet, les épreuves se-ront accessibles en direct sur vingt-quatre chaî-nes en simultanés (disponibles en ligne et pour lesabonnés câble, fibre ou satellite), pour un totald’environ 2500 heures de diffusion.

Notons également que la chaîne britanniqueproposera bien certains contenus en 3D. LaBBC a cependant dû revoir ses ambitions à labaisse par rapport à ce qui avait été souhaité

initialement. Pour ne pas encombrer la re-transmission en HD, seules les cérémo-nies d’ouverture et de clôture ainsi que lafinale du 100m seront visible en 3 dimen-sions, à condition d’être équipé pour…bien sûr !●B. D. V.

CHEZ NOS VOISINSLes cérémonies d’ouverture et de clôturepour TF1, le sport pour France Télévision

Alors que TF1 a raflé les droits de la cérémonie d’ouvertu-re et de clôture des Jeux, c’est bel et bien la chaîne publi-que qui retransmettra les moments de sport, et pas qu’unpeu… Les différentes chaînes de France Télévisions, diffu-seront quelque 300 heures de direct. La majeure partiedes retransmissions se fera sur France 2 et France 3. Deuxautres chaînes diffuseront le football, France 4 pour lacompétition des dames et France Ô les messieurs. Total :15 heures de retransmissions quotidiennes, de 9h30 à mi-nuit.France Télévisions innove aussi avec un bus qui fera officede “studio ambulant”. Mais, grâce à la technologie, le dis-positif se fait à moindre coût. Puisque tout sera piloté de-puis Paris. “Seules” 200 personnes seront sur place tandisqu’autant travailleront depuis Paris. ●B. D. V.

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SPO

RT-B

IZ UNBUDGET RESPECTÉ…ENFIN PRESQUELes entreprisesbritanniques ontlargement profité desappels d’offre desservices publics, maisleurs pendants belgesne sont pas en reste.

PAR BORIS DE VAERE

En2005, et alors que Londres décrochait l’orga-nisation de ses troisièmes Jeux Olympiques, lesdépenses officielles, destinées à l’organisationde l’événement étaient évaluées à 3millionsd’euros. Aujourd’hui, dans un contexte écono-mique plus quemorose, la note est plus saléeque prévu. On parle désormais de 11milliardsd’euros (soit 9,3milliards livres), ce qui corres-pond néanmoins au budget voté par le Parle-ment en 2007. Autre réjouissance, le gouverne-ment britannique a récemment annoncé avoirmis près d’un demi-milliard de côté. “Nous som-mes en train de devenir quasi certains de pouvoirorganiser ces Jeux pourmoins de 9milliards de li-vres et, si cela se confirme, ce sera une réussite re-marquable”, se félicite Hugh Robertson,minis-tre des Sports et des Jeux olympiques.

Au total, plus de 1.300 entreprises sont parve-nues à décrocher des contrats émanant du ser-vice public, pour unmontant avoisinant les6milliards d’euro. À cela, il faut encore ajouterlemilliard investi par la ville de Londres ainsique les 2milliards et demi injectés par la Lote-rie. Si lamajorité des contrats ont été décrochéspar des entreprises établies au Royaume-Uni(98 %), etmême plus précisément à Londres

(53 %), les entreprises belges ont joué crâne-ment leur chance. Parmi les fournisseurs offi-ciels des Jeux Olympiques, on retrouve 21 entre-prises belges, un record. L’ensemble des con-trats belges représente un investissement totalde 280millions d’euros. C’est ce qu’indiquentles chiffres du Belgian Sports Technology Club(BSTC), l’organisme qui assure la promotiondes entreprises technologiques belges auprèsdes comités organisateurs d’événements spor-

tifs de premier plan.Contrôle d’accès, éclairage, infrastructures

d’accueil, pelouses de football renforcées, ima-ges aériennes, écrans LED, systèmes de billette-rie,… sont autant de domaines dans lesquelsles entreprises belges apporteront leur experti-se. Si d’un point de vue commercial, ces Jeuxsemblent d’ores et déjà réussis pour la Belgi-que, espérons qu’il en soit demême pour nosathlètes.

A droite, la tour Orbit d’ArcelorMittal a coûté un total de 21 millions d’euros, financés à hauteur de 18 millions par legroupe ArcelorMittal et de 3 millions par la mairie de Londres.. Du haut de ses 115 mètres de haut, la “grue” géante rougeet grise pourra accueillir près de 700 visiteurs par heure et offrira un joli panorama grâce à son restaurant et saplate-forme. Seules cinq personnes ont suffi à la construction de l’édifice. (PHOTO NEWS)

Le budget des Jeux olympiqueslondoniens avoisine les 11 milliards

d’euros. Un montant presque trois foissupérieur aux dépenses australiennes

(Sydney 2000), mais sans communemesure avec les 40 millions d’euros des

derniers Jeux à Pékin.

Fournisseur Offi ciel des Jeux Olympiques de Londres 2012eurostar.com

LONDRES 2012C’EST PARTI. ET VOUS ?

Documents

Hors Série Sportif du 12 juillet 2012