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38me Innée—f 13.373 (-^r Patres) I# feslimiis —füIldNHUSATO—10Cetlim mm (^k Pages) Administrateur- Délésnié -Gérant O. RAN DOL. ET Administratis, Impressions etAnnonces, TÉL. 10,47 35, Rue Fontenelle, 35 Adresse TélégrapMque : EAHDOLET Havre Le Petit Havre y?%M\22 üars tft8 RÉDACTEUR EN CHEF «I.-J. CASPAR - JORDAN S-orétaireGénéral : TH. VALLÉS Rédactlon, 35,rue Fonfeneile - Tél.7.69 ANNONCES A.U HAVRE Bureau du Journal, 112, boul« de Strasoourg. L'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, est seule chargée de recevoir les Annonces pour le Journal. t? PETITHAYRF est tféslg-né- paar les AnnoncesJtaiiclaireset lègales A PARIS . ! ORGAN E RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de la Région ABQNNESVfENTS Trois Mois Le Havre, ia Soine-Inférieure, l'Eure.t l'Oise et la Somma j Autres Déparveaieuts I js Union Postale x Ljj * Fr. Six Mois 93 15 Fr. Fr. Fr. UmAn Cns'aban.r.eigaiement,SAUSFRAIS,dans tonsles Bureauxd» Post»de Fran*» LA PAIX RUSSE 9 au Reichstag II sfmble que le chancelier Ilertling, par *ui discours au Reichstag, ait voulu faire sue répotise anticipée a la Declaration de •Entente. Gornme il ne pouvait douter de la sévérité avec laquellc les peuples alliös «ét peut être aussi les neutres apprécie- ifaient cetlc paix de Brcst-Litovsk imposée è ia Russie par des moyens inavouables et grfice a des Iraliisons complices, le chance¬ lier a commencé par prendre a partie les peuples de i'Euteute avec une violence ex¬ treme . Or ses reproches d'hypocrisie, de men- songe, de biutalité et de violation de la neutrality, adressés aux dél'enseurs de la Betgique et de Ja Serbic, ne seraient que ridicules s'ils n'étaient pris au sérieux par les auteurs de Fatlaque brusquée de 1914. Mais 1c chancelier Herlting s'adresse a des gens qui ne demandent qu'a être trompés. Le parli socinliste, dès longlemps asservi a ia politique impériale, fait siennes les vic- toires du parli militaire. De vagucs protes¬ tations venues des bancs d'une opposition peu farouche — et qui semblent faire partie d'une mise cn scène soigncuse-ment réglée, — ne changent rien a ce fait : Tous les par¬ tis en Allernagne se félicitent de cette paix rtisse dont le Vorwaerts ne craint pas de faire 1'apologie. . Comment d'aillcurs cette paix ne serait- elle pas accueilliC avec allégresse par nos bons humanitaires allemands ?Et comment auraient-ils le moindre scrupule ? Hertling ne leur dil-il pas que l'Alleniagne ne pense pas a « faire opposition aux désirs legitimes et aux aspirations de la Russie déiivrée du tsarisme » ? Et si un certain nombre de ter ritoires limitrophes se söparent de l'Etat russe, n'est-ce pas que « cela correspond au désir propre de ces pays » ? Le Congrès des Soviets de Moscou, avec une iuconscience stupéfiante, a eu beau qualifier de « pénible, forcée et déshono rante » cette paix qu'ii approuvait cepeu dant et qu'il ratifiait. Le chancelier lier- Ui eg n'est point de eet avis. Gar ces terri toires détachés de la Russie pourront se donner « une forme constitutionnelie pondant è leur -situation, a leurs tendan ces ». Et du moment que les intéréts alle mands seront sauvegardés, Ia c puissante protection » de Ia Prusse leu r est acquise, commc elle fut autrefois accordée aux Po- lonais, aux Danois du Siewig et aux Alsa- ciens-Lorrainsl Pareils arguments étaient irrésistibles On a done vil, tour a tour, M. Fehrenbacb, oratc-ur du centre, féliciter le chancelier de l'accueil fait aux « aspirations » de l'Estho- nie, de la Livonie et de ia Courlande, et M. Naumann, député radical, exprimer toute sa joie a la pensée que l'Alleniagne avail su faire preuve de modération dans sa victoire. Un national-libéral, M. Strese man, réclama, lui, des indemnités de guerre ; le conservateur comte Westarp demanda l'annexion de la Lithuanie. Enfin si, par une ridicule comédie, M David, socialiste-majoritaire, vint formuler qjielques critiques contre la paix de vio¬ lence, ce fut pour incriminer « les politi- ciens miiitaires » et non pas le chancelier de l'Empire, — et par ce moyen sauver la face et berner les paciflstes internationa- listes du dehors et autres kienthaüens, Mais est-il possible vraiment que les social -démocrates puissent encore trouver des dupes ? Le discours du chancelier et les débats dont il a été suivi ont été publiés en même temps que la Déclaration de l'Entente. Ces documents établissent l'opposition absolue des principes que représentent d'une part l'A lemagne et, d'autre part, les peuples de l'Entente. lis sont inconciliables. II faut done que la force soit au service du droit et qu'elie l'impose. Th. Vallés. LE PARLEMENT Impressions de Séanoe (DB ItOTUS CORBKRPOStüART PABIK;CUBS| Paris, 21 mars. A. LA CHAMBRE An debut de la séa; ca de ia Chambre, M 1' - Deschanel prononce i'eloge fanèbre, «n- n: applsudi, de M. Roden, dé- pate co S.iiut-Pol (Pas-de-Cahis). M. Rin- guier, d p té de i'Aisne, adresse une ques¬ tion a-M. Albert Favre, sous-secrétaire d'Etat 4 l'intérkur, sur les retaras mis par l'admi- uisira'ion 4 payer ies allocations aux fem- nres des mobiilsés des regions envahies oa iinérées du j mg ailemadd. M. Albert Favre lil une circulaire trés libérale régtaut la question et qui donoe satisfaction u M. Ringuier et 4 se3 collègues. A! Albtrt Favre aiïii me, en outre, ia sotiici- tude du gouvernement. L'inciaent est clos. M. kpréident annonce plusieurs inter- pei! tions sur ies transports en ctiemirts de fer, les diftienités apportées au ravitaille- m^nt, evc. L'une de ces interpellations est de M. Ba- raoant qui insitte peur une prompts diseus- scoa. M. Claveiile se prononce pour Ie roavpi de ees interpe lations „prés le débat sur ia crise cconomique qui a déja comm ncé. Le ministre des travaux publics promet que jusque-la il fera tons sea efforts pour amé iorer la situadon, maisil ajoute qu'il ne taut pas onbier que nous somme3en guerre et que les difficoltés sont grandes. La Chamb%don'ne raison a M. Claveibe et vote ensu te divers projtts d'ordre secon¬ daire qui figurent A I'ordre do jour. La Chambre d scu'.e le projet accordant an miuisire de la gnerre nn crédit snpp'é- xuemaire de 180 millions desliné è p irter A 3 francs fe d mnité jonrna ière de combat et de I élerdre anx officiers snbalternes. Sur ces 3 fraucs, 0 ir. 60 seront vetsés im- médiatement aux intéressés et le surplus at- tnbné ao pécule. En cas de aécès, les hérüiers ne devront pus toucher moins de 1,000 francs. T. lies sont Ies grandes Ijgnee do projet que le.rap¬ porteur, M. Ncc', expose a la Chambre et qu'il dit être trés avantageux pour nos sol- dais. II a cependant un to "t, celni de ne pj.3 érnaner du "parti socialiste, aussi celui-ei ne ménage pas tee critiques. M. VoiiiD, notamment, s'é'ève contra l'or- ganisation du pécule. II n'admet prs qn'on retienne 2 fr. 50 sur 3 francs et qu'on obligj le poiln a faire des écouomies, au dó riment, sans doute, des mercantis du Iront ou de l'arrière. Le renvoi du projet 4 la Commission est demandé avec insistance. M. Abrami, sous-secrétaire d'Etat, et M. Kiolz, minis1.;e des finances, le combattent. « A iorCe, dit ce densier, de vonloir aniélio- rer le projet, votis risquiz de le faire échouer.En faisant des promesses iilimiiées, vous risquez de faire luire des espoirs qu'il serail impossible de réaliser. (Protestations violentes 4 l'extrême gauche.) L'mtérèt du combattant n'a rien a y gagner. » Le renvoi a la Commission est repoussé par 346 voix conti e 197. On pisse aux articles. Sur I'article 1», M. Jobsrt dóveioppe un contre-projet ten- dant a allouera lous les miliiaires, officiers, soas officiers et soldats, en temps de guerre, et en supplément de ieur soide, une indem- nitê spéciale et uniforme journalière de 2 francs. Bien en'endu ces deux francs se¬ raient en dehors da Findemnité de 3 francs. M Abrcssi combu certe propositioa en faisant ressortir qu'elie mettrait cheque an- née 4 milliards au moins de charges 4 !'E at. Le contre-projet Jcbert est rejeté par 345 voix contre 132. Les articles 1 et 2 sont adoptés, snr l'arti- 3 M. Voilin développe un amendement ten- dant a rendre la pécule facultatif, tronvact blessauie l'ob igation d'économiser. Les mi¬ iitaires ponrraient exiger le pait ment imroé- dlat des 3 francs. Cet amendement, repoussé sé par ie gouvernement, est rejeté par ia Chïinbre psr 357 voix contre 130. L>.suite dé la discussion est renvoyée 4 demain. L inöi la Clnmbre discut.era ie re- lèvemet;t d*s tarifs de chemins de fer. Th. Henry. Sniert Heitre QUA TIIH HEUBES MATIN COMMUNIQUES 0FFICIELS I-'Offensive allemande l'ENREBI UTTSqyE ïlSbEIIEHTS&SLEFBDtiT BBiTfiRRIQUE II ne realise que de faibïes gains et suiiit des pertes eoiisidéraDles. Siiccès navalfranco -britannigsne P.;r/s (Officiel). — Une division légère franco-brit<snniqoe, cotuposée de trois con- tre-torpiileurs franpais et de irois batiments an«lais,a livré combat dans la nier dn Nord le 21 mars au matin, entre 4 et 5 heures, a nn groupe do torpitkurs allemards, tvpe A, dont denx furent coulés. Peu de temp3 après, la même division iégère livra un se¬ cond combat 4 un groupe de cinq gracris contre- torpillenrs qui venaient de bombar¬ der Dunkarque pmdant 10 minutes. Ua destroyer aliemand fut coulé, et il est pro¬ bable que deux autres destroyers ennemis ont été délroits. Des snrvivants des deux torpillenrs enne- rois farent faits prisonniers. Des renseigoeraents recueillis, ii résulte que trois groupes de navires allemards avaient mission de bombarder Dankerque La Panne et Bray Dunes. Ua sea; navire briiannique fut légèreraent avar.é et rentra au port. Du cöté franpais it n'y a ui tués ni biessés. FRAW3E 21 mars, 14 heures. Ail Nord de l'Aileüe, nohs avoos réussi un coup do main dans les lignes ennemies, aux abords do Bouconville ; nous a'/ons ramené une dizains de prisonniers. Vers la tin de la nuit, bombardement intense et soutenu dans ies sectevrs Nord et Sud-Est de Reims, ainsi que sur divers points du front de Champagne. Dans cette dernière région, les Allemands ont prononoé plusieurs tentatives1' restées infi uctueyses, notamment dans le sec- ieur de Hurlus ei dans la région de Souain, " vers la route de Saint Soupiet. Sur la rive droite de la Meuse, le bombardemant des positions & pris una grande violence hi«r, en fin de journée, suivi par une forte attaque entre le bois des Canrières et Bezon- vaux. Après un violent corps a corps, nos troupes ont rejeté l'ennemi des quelques points oü il avait pénétrê au premier nbord ; des prisonniers sont re&tês entre nos mains. En Lorraine, les Allemands ont ob- tenu un complet échec, dans la région de Noméay. Des détachements d' atta¬ que, lancés vers 1 h. 30, après une vive préparation d'artillerie.ont été re- poussés kous nos feux et ont subi des pertes sérieuses saus résultat ; de notro cété, nous avons réussi \me in¬ cursion vers Armaucourt et fait des prisonniers. 23 heures. Au cours de ld' journée, l'activita de I' artille¬ rie allemande s'est main tenue irès violente en¬ tre la Miettc et I'Aisne, dans toute la région de Reims, sur le front de Champagne, partiouliè- rement entre la région Tourbe Nos batteries ment riposté. Dans Je seoteur ies ' La Flottecommeiciale hollandaise Londres. — L'agence Reuter apprend que Efats-Un.s ayant autorisó la requisition des navires hoilandai3 se trouvant daas ies ports américains, ie gouvernement britanni- queva prendre immédiatement des mesures analogues 4 i'égard des navires marchmds hoUaudais sa trouvant dans ies ports bntan- niques. On se gardera de prendre des mesu- res qui puissent empêcher le commerce co¬ lonial néèrlandais et it n'y a pas iieu de sup- poser qne tes c auses relatives a ce commer¬ ce, qui fail partie de l'accord soumis,- il ya environ deux mois, au gouvernement des Pays Bas, seremt coasidérablemegt modi- fices. ^ Washington. — La proclamation prési¬ dente ie a été pub:iée jeudi autorisant le département de la marine a réquisitiooner tous li s bailments figurant sur les registres des Pays-Bas ECtnellement dans les eaux ter¬ ritoriales amêncaines, pour les miliser du- rant ia guerre et employer ton? Ies d ts na¬ vires suivant les besoins esseutiels ayant un rapport avec la poursuite de ia guerre contre l'Allemagne. Une entiére compensation poor l'nsage de ces navires sera ailonêe anx armateurs par ia bureau de ia navigation aux Euns Unis en conformité avec les principes de ia loi internationale. Ces navires rec^vront nn équipage et se¬ ront équipes et admin strés par le départe¬ ment de la marine ou Je bureau de la navi¬ gation des Etats-Uais seion qu'ils ïngeront utile de ie faire. LeMinistèredelaGuerreitaliea Rome. — Le général Alfreri, ini-iistre de Ia guerre, a demacdé a assnmer un commen¬ cement ar> front. U i décret accnei e s« de¬ mission et norcme ministre de la guerre le sónateur genera! Zupeili. La Crise espagnole Madrid. — Le roi a consnlté MM. Dito, Rumanonès, Alba et Gamha. M. Maura, rap- pele hier soir an palais, a declaré 4 sa sor¬ tie que le roi le chargeait de former nn ca¬ binet. M. Maura a commencé immédiate¬ ment ses démarches. 11a eu une entrevue avec M. Lacierva. des Monts et Ville-sur ont pariout énergique- des Hurlus, l'en¬ nemi a exêcuté trois aUeques succes- sives qui ont été brisées par nos feux ou rejetées par nos contre-attaques. A l'Esst de la Suippe, des tentatives de coups de main ont subi un échec complet. Notre artillerie a pris sous son feu et disperse des colonnes allemandes qui avanpaient dans la région au Sud de Monihois. Sur la rive droite de la Meuse et en quelques points en Woevre , bombardemenls assez intens ses de nos premières lignes. Le sous-lieutenant Fonck a abattu, dans la journée du 17 mars, son trentième avion en- nemi. vss ont été fort couleuses a l'ennemi qui a subi des pertes extrêmement élevées. La bataille continue avec une gran do violence sur toute l'étendue du front. Hous avons ob&'ervé au cours da la journée de nombreux renforts en marcha a l'intérienr des lignes allemandes. Plusieurs divisions coin- prenant des uaités do la garde spécia- lement entrainées en vue de cette grande attaque ont déja été identi fiées. Do l'examen des cartes saisies in diquant les projets de l'ennemi, il suj^e qu'en aucnne partie de ce largo front si n'est parvenu a atieinara ses objectjfs. AVIATION. — La pluie et ies nuages ont presque complètement ar/ été hier les opéra tions aériennes. Le [etnps, qui s'est amélioró a la lombée da la nuit, a permis 4 nos aviateurs de jeter trois oenis bombas sur un aerodrome servant de point de départ aux escadrilles de bombarde ment de nuit au Sud Ouest de Tournai et sur un important dépöt de munitions au Nord-Est de Saint Quentin. lous nos appareils sont rentrés indemnes. 'I'? ffonf' sur t'ensemhlo duquel Ie communi¬ que britasnique signalo que l'ennemi adécianché jeudi matin un violent bombardement s'étend de I O/se a la Searpe. Vendeaii est sur l'Öise. a une dizaine de kilometres au Nord de Ia Fère : les li¬ gnes coupent la Searpe a p^u prés a égale dis¬ tance rt Arras et de Douai.Le front entre 1Oise et la Searpe, qui se dévelopne a l'Ouest de Siint- Qucntin, ue Cambraiet de Douai, mesure, a vol a oiseau, 70kiiomóires). QRAWDE-BRETAGNE 21 mars, 14 heures. Ce matin, 4 la première heure, l'ennemi a déclenché un violent bombardement sur teute l'étendue du front, entre les abords de Van- deuil, au Sud de Saint Quentin et la Searpe. Nous avons exécuté avec succes, la nuit der¬ nière, vers Saint Quentin, un coup de main qui nous a permis de ramener treize prison¬ niers et trois mitrailleuses. Des rencontres de patrouilles au Sud Esi de Mtssines et un autre coup de main au Sud de la forêi d'Houthulst, nous ont va/u encore un certain ronib-o de prisonniers. Une tentative de raid aliemand a échouó vers Armentières. 22 h. 20. Co matin, vers 8 heures, è la suite d'un violent bombardement par obus explosifs et toxiques de nos lignes avant et des zones arrière, l'ennemi a lancé une puissante attaque sur nn front de plus de quatre-vingts kilomè- tres entre i'Oise (région de la Fère) et La Sensée (région de Croisiües). II faisait, en même temps, plusieurs dé¬ mon strations d'artilierie sur un large frout au Nord du canal de La Bassée et dans ie secteur d'Ypres. L'attaque, qui était depuss un cer¬ tain temps en préparation, a été pous- sée toute la journée avec une vigueur et une énergie extremes. Les assail- lants sont parvenus a franchir nos lignes d'avant-postes et a pénótrer dans nos positions de combat en un certain nombre de points. Les atta¬ ques exécntées en formations massi- BSLGIQUE 21 mars. Journée du 20. — Vive aotiviié des artille¬ ries. Les Allemands ont prinoipalement rxéoutó des tirs 4 longue portéa sur nos communica tions. Journée du 21. — Pondant la nuit, au cours d un engagement naval au large de Dunkerque, notre cóte a étó bombardee vers La Panne par des bétiments ennemis. De violents tlrs a obus toxiques ont été dirigés sur tout notre front par I'artiUeri o ennemie contre nos batteries qui ont vigoureusement riposté. Cette grande aotiviié des artilleries avec l'usaga d'obus toxi¬ ques s'est prolongée pendant toute la journée du 21 Nos communications ont été vioiemment canonnées. __■» Atrlque Orientate Londres, 21 mars. D,;s tribus de Mari, en Bolouiohistan, se li- vrent a des séries d'attentats. II s ont coupé les hls télégraphiques, tiré sur les trains, délruit les biens du gouvernement et attaqué nos postes de Gumbaz, le fort Mun- re, oü ils ont été complètement repousses avec de grandes pertes. On prépare une expedition pour /es chatier Est Aïrleain Londres, 51 mars. Les troupes avanqant de Fort-Amétje ont re poussé un détachement et sont en contact avec un fort contingent ennemi. Les troupes de la colonne débarquée a Mo¬ zambique ont ocoupé Numpula , ITALIË Rome. 21 mars. Nos patrouilles a la source du torrent Ornio, ont capiuré quelques prisonniers. A Caposilo, des groupes hardis Brent irrup¬ tion dans la ligne adverse et inftigérent des pertes a l'ennemi. Hs ramenèrent des prison¬ niers, des arme s et du materiel. Aciivité des deux artilleries dans la zone de Prezzo, au val Lagarina ct au val Frenzela. Un hydravion et un avion ennemis ont été abattus. DANS LES BALKANS FRANCE Salocique, ZOmars. Achvité do l'artillerio réciproque dans la région de Cuevgueli et au Nord de Monastir. Les aviations alliées ont exécuté avec succes de nombreux bombardements sur les établis - sements ennemis dans la vallée da la Struma, dans celle du Vardar et au Nord de Moglena. Un avion ennemi a été abatiu en aombat aérieii. MORT DE M. RODEN M. Roden, dépnté da Pan-de Calais, est dé- cédé mercredi 4 Arcacbon, a l'age de soixame-ciaq ans. II avait été sous-secré¬ taire d'Etat au travail et a Ia prévoyance sociale dans les cabinets Briand et Rib'ot. Une Offensive allemande en Macédoine ? esFonetionnaires espagnols fontlagrève des bras croisés Madrid — La presse commente la grève commencée mercredi matin par les em¬ ployé d ■>? finances. II s'agit d'uue cessation de travail sans quitter leposledont la presse souligae la gravitó. Le correspondant de l' Unite! Press, atta¬ ché aux armées irangjises, fait savoir que ü'après VExchange Telegraph Company, cer¬ tains indices doanent a croire que les Alle¬ mands, avant de tout risqaer dans nne of¬ fensive Eur ie front occidental, essayeront : 1« La eonquète compléte dss Balk fts par une offensive en Macédoine ; 2» Une offensive diplomatique pour la paix. EN ROUMANIE le Eoaveaii Cabiaet Le nouveau président du Cocseil rou- main, M. Mirgiiiloman, est arrivé 4 B ca- rest. Les négoculions, ponr Ia délimitation exacte des nonvelies frontières, reprendront incessammeat. tn Géaéralroleyédesosfoactions Un jouraal d'Algórie annonce quo ie gé néral R. dier, commandant le tenitoire (i'Aïn-Sefr-j, a été relevé de ses foactions pour des faits d'erdre grave, sur lesqnels on garde encore le silence. On peat dire cepen dant quele général Roditr avait jugé a pro pos de prendre com me porte-fanion un hanqnier da Pari?, M- Singer, pour, affirme notre confrère, lui permettre d'éjhapper au camp de concentration. Le journal algérien ajoute que Singer fai sait ia navette enuc Aï s-Sefra et Oran, cü il organisait des fètes bditames, et qu'il al lait souveot a Paris pour s'o.cuper de ses affaires. L»Êïfeutö ieBissis Protestation des cadets contre la maximalists paix LaPaixgermane -romaine Jassy. — Lo cabinet Marghiloman a été délinitivement constitaé mardi. II a prêié sermant dans la soirée et ne comprend que des liommes pen connus, 4 l'exception du ministre des affaires étrangères M. Marion, qui participa a plusieurs gouvernements. On s'attend 4 la reprsse immediate des pourparlers de paix et a leur conclusion prochaiBO, Le parti de la liberie populaire, ancien parti des cadets, viantde reniettre oliicielie- mentan consul général de'France 4 Moscou la protestation suivante : La Russie se tronve en préseoce da plus grand des malheurs qui l'aient j «malsaccsblée. Demcn- brée, réfuito a t'impuissance, oa lui demand l'heure aciuelte de signer, sous !a forme de la paix allemande, sa propro coadamnitf-n a mort Commacooséqueace de ec-ito paix, il re reste qua ruines et debris do la grande puissance que nous avons counae, et encore co qui reste de !a Russie lombe-'.-ilsous ie joug aliemand. Ce n'est pas seukment une clssse quelle- qu'elie soit, mais lo peupieentier, et en pa tienlier les classes laborieuses qui sont s'vbjugués par rétranger. A ces eeadiilons oius q ie cruelles do la paix allemande, ii faut ajouter ia défaite morale do la Russie, réduite a signer une pa.x séparée, a mau- quer a sos obligations d'ailiCe,a reuier sa signa¬ ture apposée sur les traités. Quo 1Aliemrgno saebo bien quo jamais ie peu- plo russe ce saurait ratifkr uoe paix qu'elie a arracbés aux dêtenteurs momentanös du pouvoir. Repousssnt avec indignation la pensée même la paix séprröe, nous nous élevons davsntrga encore contre les plans formes par i'Affemagno de destruction de la Russie. Ce n'est pas de cette fa«jonqu'on stleimira jamais a la coexistence pai- sible des peoples, el dé? que le people russe, so remellant de la crise actus He, ren/uira a uno vie nouvelle, il reprendra sa Idehe hisiorique avee la même opinlatieté qu'aux sièctcs precedents. Que nos obit's sacbeot également que jamais k-s partis du peuple russe, ou nom duquel nous parlous, ne, roeonnaltront cette viola'ion des traités d'atlianco qui. par la conclusion de la paix séparée, deviendra un fait accompli. Au nom do t'hoaneur et de ia digoité do la Russie, au com de son avenir et de ses destinées histori- qucs, nous protestoas contre cette paix qui livre la Russie a l'Ailenjagne. Ce mauifeste compléte Ia série des decla¬ rations des pastis poüiiqaes qui tous, a l'exception des maximatistes, ont prote»té contra ia conclusion de la paix séparée, si- gcée Ie 3 mars 4 Brest-Lltovsk. Unc conspiration monarchists On annnnce qu'en Russia on parle de la conspiration monarchisie. Dss regiments suspects ont été désarmés a Petrograd. La restauralion tsnriste seraii proclie, grace au concours das maximatistes alle¬ mands. Les Operations miiitaires allemandes Le communiqué aliemand du 20 mars dit qu' « en Ukraine, las troupes wuriember- geoi3es, lanceo3 en avant puur ie nettoyage de la voie fetrée partant d'Olviopoi dans la direction do Nord Est, out dispersé, après un combat, d'assez Icrtc-s bandts prés de Movo-Kraisika ». D'auire par', on marde de Petrograd : Les Austro-Allemands ont occupé Soumy, cinq heures de marcbe de Klia?kof. En même temps, on signale ce3 dóplacements ennemis dans la région de la g;.re de Dno, sor la figne de Petrograd a Moscou. Ges iaits rapprochés font naitie de sérieux soupgons que ies Austro-Allemands, malgré la "paix, iRéditent nn mouvement débordant sur Moscou. Efn presence de cette situation alar- mante, Trotzky, qui e?t président de la com¬ mission suprème milit ire, est arrivé a Mos¬ cou et a soamis au conseil descommissaires lè projet de riéf-.nse du pays qu'il a élaboré. II est probable qne si lea operations aus- trc-3lleman .es eyant pour objectif Moscou continuent, !e gouvernement partira pour Saratc-f ou N>jni Novgorod. L'Autriche-Hongrie et i' Ukraine On mande rie Vienna que le premier avion est pai ii d'Aspera se recdant 4 Kit if, inaa- uraat le service aériep destiné a accé'érer es négocialioas de l'Autriche-Hongrie av/ c l'Ukraine et de permettre un échange de vues entre Vienne et Kit II. Is pillage austro-a/lemand en Ukraine A !a Chambre antrjebienne des députés, le leader nkrainien Levicki, du parti rniliène, interpclléie premier ministre pour dematt- der des renseignements sur Ia conduite des troupes austro hongroises eüvoyées en Ukraine : Tout le long do Ia route de litomir a Kief. a-t-il dit, les soldats ont piite tous les villages. Tout ie bié réqukiiionné a éte payé a l'aidede boos. com- me en pays ennemi. Des Ukrainiens ott éte pris et déporiés es Autrieho et ro/cés a travsilier dans les mines et les fabriques de munitions. Les ban- ques de l'Ukrsioe ont été piltées et l'or expédié en Autriche. Dj multiples violences ont été coin- misesa I'égard des fommes et d'innombrabtes ex¬ ces ont déshonore l'armée austro hongroise. Les Allemands oat perpétré en Ukraine des crimes analogues. L'inkrpatlatenr a concln en réclamant one enquête comp ète sur ets faits et ia pu- nilion des officiers rcsponsables des outrages commis dins un pays avec iequel FAatriche a coócIu ia paix. LEJAPONETLARUSSIE Oa lékgraphie de Tok o au Times qne Ie mikado e»t rentré a Tokio le 18 mors ; nn grand uombre de troupes étaient rassemblées a la gare. Oa a pen de nonvelles de Vladivostok, oil tcui commerce est snspendu, mais ia ritua- i!On ost tranf|uil[e ; la sécurité des étrangers est assurce par la présenco de navires da gnrrre japonals ct britaociquts. Oa a éprouvé quelque inquietude 4 Tokio au 3uj ;t de la dmention du vicomte Oachida, ambassadeur 4 Petrograd, dans la région da Dalaimor, en Mandchourie, mais en général ks J iponais.ont cru en ta bonne foi des bal chevikis. L'ambassadeur j spoaais était tc- compagné par ies représentants d'ph mati- qaes des E'.ats-Unis, do la Cb ne, du Brésil et dn Siitn. Un) dópèrhe ukérieure annonce {'arrivé i en Mandchourie de l'ambassadeur japonais. Sur le Front Beige Un des fils de M. da Broqaeville gravement blessé Au cours rt'iin des combats, devant Oud- Stuyvekenskerke, un des fils de M. le mi¬ nistre de Broquevilk, chef du cabinet, la lieutenant Audré de Srogueville, du guides, a été grièvement blessé. Un éclat da shrapnell Fa frappé sous i'oreiile gasche et est ressorti par ie palan. Soa frère Pserre, lieutenant dans le mème régiment, qui combattait 4 ses cötéa, i'a relevé e , i'a em- porte dans les lignes. L'état du blessé est grave. Le roi estailé lo visiter rnardi dans l'böpital du front oü il avait éte iranspo té. Tous les blessés font preuve d'un moral admirable et ies troupes beiges sont légiti- memenl fières de l'échec inlligó a une en- treprise l'ennemi, de toute évidance, avait mis de graods espoirs. SUR MER Le Mouvement dans les ports et ia guerre sous -marine Nous avons doiiné hier lastatisiique heb- domadaire corcerrant la France, voici ks autres communiqués : Ang'eterre. — Entrées, 2,068; sorties, 2,317. Navires coulés : au dessus de 1,600 ton' bi tOtf- nes, II ; au-dessous de 1.600 tonnes, 6 teaux de prche, 2. Navires attaqués sans succès : ii. Italië. — Entrees, 467 ; sorties, 422. Navires coulés : au dessus de 1,500 nes, 1 ; au-dessous de 1,500 tonuts, 2 teaux da pêche, 0. Navtres attaqués sans succès, 0. Un navire coulé par collision D'aprè*nno débêcho de Zurich, la NouvelleGa» sella de Zurich apprend de S.iint-Gi1q^o le va- peur Starling 8, suivant uno information <ffi- cieile, coulé a la suite d'une collision pendant le trajet entre l'Angleterre ei Bordeaux.It auait a bord une quantitó considerable Ue merchandises pour la Suisse. laoiiiiRE mimrn Le raid britannique sur Mannheim Le rail britannique sur Mannheim a occa¬ sion né d'énormes dom mages. Pendant plusieurs heures, diverses pariie® da la vrilleont été en fl.mmes; une pon- drière et uno usine 4 gaz ont explosé. La circulation des tramways est interrom- pue. Le raid a cau3é des trons énorraes diss le milieu des priDcipales artères. La population terrorisée appréhende les fnturs raids. Oa signale de nombrenx départs ponr Ia Suisse, surtont des kmmes et des enfants. Les journaux de i'Aliemagne du Sud con- tinaent leur campagne Contre ies repré¬ sailles, mais Berlin", temporairement a l'abri refuse de négocier avec ies Aliiés. L'aviateur Garros On dit qu'an cours d'un déjeuner, M. Roland Garros n'a pas cache son intention de reprenara prochaincment sa place au front. Un Gotha capturé prés do Bétliuna Mercredi dernier, vers minnit, un gotha, aui avait survoié Boutegne, a du atterrir, faute d'e3sence, 4 Sains-en-GoheLo. Les deux sous-officiers de i'équipaga ont cherché 4 détruiro tenr appareil, mais ils n'ont pa y réussir. L'officier, r,n comman¬ dant, a declaté avoir fait ses études da mé- dccine 4 Paris. II a sjouté qu'ii com man fait nne escadrille le jcur dn premier raid dea gothas sur Paris, it y a un mois. Les Socialistesallemands contre l'annexionnisme Kerenskyen Norvege D?s nonvelies do Norv.ège rtisent qua M. Kerensky serail arrivé a Ghristiania. La protestation de l'Egiise russe Oa mande de Petrograd : Le patriareba T kone a adres3é uwtkmes- sage a la population orthodoxe, declarant que l'Egiise russe ne peut pas béuir une paix qui dèmarsde au pays de se rendre e/clave dn conquérant étrangsr. Le Gonseil dss commissaires a fait arrêler le commissaire de la marine Dybenko, qui a tenté de civer ua mouvement d'opposi- liOA *(ftralititfauott 4»traité4ep-ax* La presse allemande signate le vif débat qui a eu lieu au Reichstag. Los socialistes indépeadants ont livré r-ombat au gouver¬ nement au sujet de l'attitude qu'on a adop- tée onvers les bolcheviki. M. Lrdebour lui a repmché la fagen dont ies troupes allemandes ont traité ies maxi- maüstes qui, pour un motiffutile, sont con- damnes a mort. M. Ilaase a soutenu 'a.même thèse. L'un et l'antre ont été rapuelés 4 Ford re. M. Leiebaur a fioaiementdéclaréque l'Ai- lemagne a conclu la paix avec le gouverne¬ ment bolchevik, mai» qu'il attaque ks bol¬ cheviki et qu'il les condamne 4 mort par pendaison : « Nous acceptons, nons, les socialistes iu« dépendants, la lutte avec tons les annexion- nistes dopois M. Westarp jusqu'a M Sabeide- mann, et neus avons ia conviction que nous en sortirons victorieax. » Après M. Ledebour, le comte Roedern a dit que la gnerre coütait jusqu'a pré ent 1 600 marks par habitant 4 l'Allemagne. II a ajouté qu'on étudie actuellement le proble¬ ms) de la transformation de ia cellulose en matière textile afin que l'Allemagne puissa se défendre si après la guerre les iaaiièie» premières (ui«egt

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38meInnée— f 13.373 (-^r Patres) I# feslimiis— füIldNHUSATO— 10Cetlimmm

(^k Pages)Administrateur-Délésnié-GérantO. RAN DOL. ETAdministratis,ImpressionsetAnnonces,TÉL.10,47

35, Rue Fontenelle, 35

Adresse TélégrapMque : EAHDOLET Havre Le Petit Havrey?%M\22 üars tft8RÉDACTEUR EN CHEF

«I.-J. CASPAR - JORDAN

S-orétaireGénéral: TH.VALLÉS

Rédactlon,35,rue Fonfeneile- Tél.7.69ANNONCES

A.U HAVRE Bureau du Journal, 112,boul«de Strasoourg.L'AGENCEHAVAS,8, place de la Bourse, estseule chargée de recevoir les Annonces pourle Journal.

t? PETITHAYRFest tféslg-né-paar les AnnoncesJtaiiclaireset lègales

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15

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UmAn

Cns'aban.r.eigaiement,SAUSFRAIS,dans tonsles Bureauxd» Post»de Fran*»

LA PAIX RUSSE9

au ReichstagII sfmble que le chancelier Ilertling, par*ui discours au Reichstag, ait voulu fairesue répotise anticipée a la Declaration de•Entente. Gornme il ne pouvait douter dela sévérité avec laquellc les peuples alliös«ét peut être aussi les neutres apprécie-ifaient cetlc paix de Brcst-Litovsk imposéeè ia Russie par des moyens inavouables etgrfice a des Iraliisons complices, le chance¬lier a commencé par prendre a partie lespeuples de i'Euteute avec une violence ex¬treme .Or ses reproches d'hypocrisie, de men-songe, de biutalité et de violation de laneutrality, adressés aux dél'enseurs de laBetgique et de Ja Serbic, ne seraient queridicules s'ils n'étaient pris au sérieux parles auteurs de Fatlaque brusquée de 1914.Mais 1cchancelier Herlting s'adresse a desgens qui ne demandent qu'a être trompés.Le parli socinliste, dès longlemps asservi aia politique impériale, fait siennes les vic-toires du parli militaire. De vagucs protes¬tations venues des bancs d'une oppositionpeu farouche — et qui semblent faire partied'une mise cn scène soigncuse-ment réglée,— ne changent rien a ce fait : Tous les par¬tis en Allernagne se félicitent de cette paixrtisse dont le Vorwaerts ne craint pas defaire 1'apologie.. Comment d'aillcurs cette paix ne serait-elle pas accueilliC avec allégresse par nosbons humanitaires allemands ?Et commentauraient-ils le moindre scrupule ? Hertlingne leur dil-il pas que l'Alleniagne ne pensepas a « faire opposition aux désirs legitimeset aux aspirations de la Russie déiivrée dutsarisme » ? Et si un certain nombre de territoires limitrophes se söparent de l'Etatrusse, n'est-ce pas que « cela correspondau désir propre de ces pays » ?Le Congrès des Soviets de Moscou, avecune iuconscience stupéfiante, a eu beauqualifier de « pénible, forcée et déshonorante » cette paix qu'ii approuvait cepeudant et qu'il ratifiait. Le chancelier lier-Uieg n'est point de eet avis. Gar ces territoires détachés de la Russie pourront sedonner « une forme constitutionnelie répondant è leur -situation, a leurs tendances ». Et du moment que les intéréts allemands seront sauvegardés, Ia c puissanteprotection » de Ia Prusse leu r est acquise,commc elle fut autrefois accordée aux Po-lonais, aux Danois du Siewig et aux Alsa-ciens-LorrainslPareils arguments étaient irrésistiblesOn a done vil, tour a tour, M. Fehrenbacb,oratc-ur du centre, féliciter le chancelier del'accueil fait aux « aspirations » de l'Estho-nie, de la Livonie et de ia Courlande, etM. Naumann, député radical, exprimertoute sa joie a la pensée que l'Alleniagneavail su faire preuve de modération danssa victoire. Un national-libéral, M. Streseman, réclama, lui, des indemnités deguerre ; le conservateur comte Westarpdemanda l'annexion de la Lithuanie.Enfin si, par une ridicule comédie, MDavid, socialiste-majoritaire, vint formulerqjielques critiques contre la paix de vio¬lence, ce fut pour incriminer « les politi-ciens miiitaires » et non pas le chancelierde l'Empire, — et par ce moyen sauver laface et berner les paciflstes internationa-listes du dehors et autres kienthaüens,Mais est-il possible vraiment que lessocial -démocrates puissent encore trouverdes dupes ?Le discours du chancelier et les débatsdont il a été suivi ont été publiés en mêmetemps que la Déclaration de l'Entente. Cesdocuments établissent l'opposition absoluedes principes que représentent d'une partl'A lemagne et, d'autre part, les peuples del'Entente. lis sont inconciliables.II faut done que la force soit au servicedu droit et qu'elie l'impose.

Th. Vallés.

LE PARLEMENTImpressionsde Séanoe(DB ItOTUSCORBKRPOStüARTPABIK;CUBS|

Paris, 21mars.

A. LA CHAMBREAn debut de la séa; ca de ia Chambre,M 1' - Deschanel prononce i'eloge fanèbre,«n- n: applsudi, de M. Roden, dé-pate co S.iiut-Pol (Pas-de-Cahis). M. Rin-guier, d p té de i'Aisne, adresse une ques¬tion a-M. Albert Favre, sous-secrétaire d'Etat4 l'intérkur, sur les retaras mis par l'admi-uisira'ion 4 payer ies allocations aux fem-nres des mobiilsés des regions envahies oaiinérées du j mg ailemadd.M. Albert Favre lil une circulaire tréslibérale régtaut la question et qui donoesatisfaction u M.Ringuier et 4 se3 collègues.A! Albtrt Favre aiïii me, en outre, ia sotiici-tude du gouvernement. L'inciaent est clos.M. kpréident annonce plusieurs inter-pei! tions sur ies transports en ctiemirts defer, les diftienités apportées au ravitaille-m^nt, evc.L'une de ces interpellations est de M. Ba-raoant qui insitte peur une prompts diseus-scoa.M. Claveiile se prononce pour Ie roavpi deees interpe lations „prés le débat sur ia crisecconomique qui a déja comm ncé.Le ministre des travaux publics prometque jusque-la il fera tons sea efforts pouramé iorer la situadon, maisil ajoute qu'ilne taut pas onbier que nous somme3enguerre et que les difficoltés sont grandes.La Chamb%don'ne raison a M.Claveibe etvote ensu te divers projtts d'ordre secon¬daire qui figurent AI'ordre do jour.La Chambre d scu'.e le projet accordantan miuisire de la gnerre nn crédit snpp'é-xuemaire de 180millions desliné è p irter A3 francs fe d mnité jonrna ière de combatet de I élerdre anx officiers snbalternes.Sur ces 3 fraucs, 0 ir. 60 seront vetsés im-

médiatement aux intéressés et le surplus at-tnbné ao pécule.En cas de aécès, les hérüiers ne devrontpus toucher moins de 1,000 francs. T. liessont Ies grandes Ijgnee do projet que le.rap¬porteur, M. Ncc', expose a la Chambre etqu'il dit être trés avantageux pour nos sol-dais. II a cependant un to "t, celni de ne pj.3érnaner du "parti socialiste, aussi celui-ei neménage pas tee critiques.M. VoiiiD, notamment, s'é'ève contra l'or-ganisation du pécule. II n'admet prs qn'onretienne 2 fr. 50 sur 3 francs et qu'on obligjle poiln a faire des écouomies, au dó riment,sans doute, des mercantis du Iront ou del'arrière.Le renvoi du projet 4 la Commission estdemandé avec insistance.M. Abrami, sous-secrétaire d'Etat, et M.Kiolz, minis1.;e des finances, le combattent.« A iorCe, dit ce densier, de vonloir aniélio-rer le projet, votis risquiz de le faireéchouer.En faisant des promesses iilimiiées,vous risquez de faire luire des espoirs qu'ilserail impossible de réaliser. (Protestationsviolentes 4 l'extrême gauche.) L'mtérèt ducombattant n'a rien a y gagner. »Le renvoi a la Commission est repoussépar 346 voix conti e 197.On pisse aux articles. Sur I'article 1»,M. Jobsrt dóveioppe un contre-projet ten-dant a allouera lous les miliiaires, officiers,soas officiers et soldats, en temps de guerre,et en supplément de ieur soide, une indem-nitê spéciale et uniforme journalière de2 francs. Bien en'endu ces deux francs se¬raient en dehors da Findemnité de 3 francs.M Abrcssi combu certe propositioa enfaisant ressortir qu'elie mettrait cheque an-née 4 milliards au moins de charges 4 !'E at.Le contre-projet Jcbert est rejeté par 345voix contre 132.Les articles 1 et 2 sont adoptés, snr l'arti-3 M. Voilin développe un amendement ten-dant a rendre la pécule facultatif, tronvactblessauie l'ob igation d'économiser. Les mi¬iitaires ponrraient exiger le pait ment imroé-dlat des 3 francs. Cet amendement, repoussésé par ie gouvernement, est rejeté par iaChïinbre psr 357 voix contre 130.L>.suite dé la discussion est renvoyée 4demain. L inöi la Clnmbre discut.era ie re-lèvemet;t d*s tarifs de chemins de fer.Th.Henry.

SniertHeitreQUA TIIH HEUBES MATIN

COMMUNIQUES0FFICIELSI-'Offensive allemandel'ENREBIUTTSqyEïlSbEIIEHTS&SLEFBDtiTBBiTfiRRIQUEII ne realise que de faibïes gains et suiiit des

pertes eoiisidéraDles.

Siiccèsnavalfranco-britannigsneP.;r/s (Officiel). — Une division légèrefranco-brit<snniqoe, cotuposée de trois con-tre-torpiileurs franpais et de irois batimentsan«lais,a livré combat dans la nier dn Nordle 21 mars au matin, entre 4 et 5 heures, ann groupe do torpitkurs allemards, tvpeA, dont denx furent coulés. Peu de temp3après, la même division iégère livra un se¬cond combat 4 un groupe de cinq gracriscontre- torpillenrs qui venaient de bombar¬der Dunkarque pmdant 10 minutes. Uadestroyer aliemand fut coulé, et il est pro¬bable que deux autres destroyers ennemisont été délroits.Des snrvivants des deux torpillenrs enne-rois farent faits prisonniers.Des renseigoeraents recueillis, ii résulteque trois groupes de navires allemardsavaient mission de bombarder DankerqueLa Panne et Bray Dunes. Ua sea; navirebriiannique fut légèreraent avar.é et rentraau port. Du cöté franpais it n'y a ui tués nibiessés.

FRAW3E21 mars, 14 heures.

Ail Nord de l'Aileüe, nohs avoos réussi uncoup do main dans les lignes ennemies, auxabords do Bouconville ; nous a'/ons ramenéune dizains de prisonniers.Vers la tin de la nuit, bombardement intenseet soutenu dans ies sectevrs Nord et Sud-Estde Reims, ainsi que sur divers points du frontde Champagne. Dans cette dernière région, lesAllemands ont prononoé plusieurs tentatives1'restées infi uctueyses, notamment dans le sec-ieur de Hurlus ei dans la région de Souain, "vers la route de Saint Soupiet.Sur la rive droite de la Meuse, lebombardemant des positions & prisuna grande violence hi«r, en fin dejournée, suivi par une forte attaqueentre le bois des Canrières et Bezon-vaux. Après un violent corps a corps,nos troupes ont rejeté l'ennemi desquelques points oü il avait pénétrê aupremier nbord ; des prisonniers sontre&tês entre nos mains.En Lorraine, les Allemands ont ob-tenu un complet échec, dans la régionde Noméay. Des détachements d' atta¬que, lancés vers 1 h. 30, après unevive préparation d'artillerie.ont été re-poussés kous nos feux et ont subi despertes sérieuses saus résultat ; denotro cété, nous avons réussi \me in¬cursion vers Armaucourt et fait desprisonniers.

23 heures.Au cours de ld' journée, l'activita de I'artille¬rie allemande s'est main tenue irès violente en¬tre la Miettc et I'Aisne, dans toute la région deReims, sur le front de Champagne, partiouliè-rement entre la régionTourbe Nos batteriesment riposté.Dans Je seoteur

ies '

LaFlottecommeicialehollandaiseLondres. — L'agence Reuter apprend queEfats-Un.s ayant autorisó la requisitiondes navires hoilandai3 se trouvant daas iesports américains, ie gouvernement britanni-queva prendre immédiatement des mesuresanalogues 4 i'égard des navires marchmdshoUaudais sa trouvant dans ies ports bntan-niques. On se gardera de prendre des mesu-res qui puissent empêcher le commerce co¬lonial néèrlandais et it n'y a pas iieu de sup-poser qne tes c auses relatives a ce commer¬ce, qui fail partie de l'accord soumis,- il y aenviron deux mois, au gouvernement desPays Bas, seremt coasidérablemegt modi-fices. ^

Washington. — La proclamation prési¬dente ie a été pub:iée jeudi autorisant ledépartement de la marine a réquisitioonertous li s bailments figurant sur les registresdes Pays-Bas ECtnellement dans les eaux ter¬ritoriales amêncaines, pour les miliser du-rant ia guerre et employer ton? Ies d ts na¬vires suivant les besoins esseutiels ayant unrapport avec la poursuite de ia guerre contrel'Allemagne.Une entiére compensation poor l'nsage deces navires sera ailonêe anx armateurs paria bureau de ia navigation aux Euns Unisen conformité avec les principes de ia loiinternationale.Ces navires rec^vront nn équipage et se¬ront équipes et admin strés par le départe¬ment de la marine ou Je bureau de la navi¬gation des Etats-Uais seion qu'ils ïngerontutile de ie faire.

LeMinistèredela GuerreitalieaRome. — Le général Alfreri, ini-iistre de Iaguerre, a demacdé a assnmer un commen¬cement ar> front. U i décret accnei e s« de¬mission et norcme ministre de la guerre lesónateur genera! Zupeili.

La Crise espagnoleMadrid. — Le roi a consnlté MM.Dito,Rumanonès, Alba et Gamha. M. Maura, rap-pele hier soir an palais, a declaré 4 sa sor¬tie que le roi le chargeait de former nn ca¬binet. M. Maura a commencé immédiate¬ment ses démarches. 11a eu une entrevueavec M. Lacierva.

des Monts et Ville-suront pariout énergique-

des Hurlus, l'en¬nemi a exêcuté trois aUeques succes-sives qui ont été brisées par nos feuxou rejetées par nos contre-attaques.A l'Esst de la Suippe, des tentativesde coups de main ont subi un écheccomplet.Notre artillerie a pris sous son feu et dispersedes colonnes allemandes qui avanpaient dansla région au Sud de Monihois.Sur la rive droite de la Meuseet en quelquespoints en Woevre , bombardemenls assez intensses de nos premières lignes.Le sous-lieutenant Fonck a abattu, dans lajournée du 17 mars, son trentième avion en-nemi.

vss ont été fort couleuses a l'ennemiqui a subi des pertes extrêmementélevées.La bataille continue avec une grando violence sur toute l'étendue dufront. Hous avons ob&'ervé au coursda la journée de nombreux renfortsen marcha a l'intérienr des lignesallemandes. Plusieurs divisions coin-prenant des uaités do la garde spécia-lement entrainées en vue de cettegrande attaque ont déja été identifiées.Do l'examen des cartes saisies indiquant les projets de l'ennemi, il résuj^e qu'en aucnne partie de ce largofront si n'est parvenu a atieinara sesobjectjfs.AVIATION. — La pluie et ies nuages ontpresque complètement ar/ été hier les opérations aériennes.Le [etnps, qui s'est amélioró a la lombée dala nuit, a permis 4 nos aviateurs de jeter troisoenis bombas sur un aerodrome servant depoint de départ aux escadrilles de bombardement de nuit au Sud Ouest de Tournai et surun important dépöt de munitions au Nord-Estde Saint Quentin.lous nos appareils sont rentrés indemnes.'I'? ffonf' sur t'ensemhlo duquel Ie communi¬que britasnique signalo que l'ennemi adécianchéjeudi matin un violent bombardement s'étend deIO/se a la Searpe. Vendeaii est sur l'Öise. a unedizaine de kilometres au Nordde Ia Fère : les li¬gnes coupent la Searpe a p^u prés a égale dis¬tance rtArras et de Douai.Le front entre 1Oiseet la Searpe, qui se dévelopne a l'Ouest de Siint-Qucntin, ue Cambraiet de Douai, mesure, a vola oiseau, 70kiiomóires).

QRAWDE-BRETAGNE21 mars, 14 heures.

Ce matin, 4 la première heure, l'ennemi adéclenché un violent bombardement sur teutel'étendue du front, entre les abords de Van-deuil, au Sud de Saint Quentin et la Searpe.Nous avons exécuté avec succes, la nuit der¬nière, vers Saint Quentin, un coup de mainqui nous a permis de ramener treize prison¬niers et trois mitrailleuses.Des rencontres de patrouilles au Sud Esi deMtssines et un autre coup de main au Sud dela forêi d'Houthulst, nous ont va/u encore uncertain ronib-o de prisonniers.Une tentative de raid aliemand a échouó versArmentières.

22 h. 20.Co matin, vers 8 heures, è la suited'un violent bombardement par obusexplosifs et toxiques de nos lignesavant et des zones arrière, l'ennemia lancé une puissante attaque sur nnfront de plus de quatre-vingts kilomè-tres entre i'Oise (région de la Fère)et La Sensée (région de Croisiües). IIfaisait, en même temps, plusieurs dé¬mon strations d'artilierie sur un largefrout au Nord du canal de La Basséeet dans ie secteur d'Ypres.L'attaque, qui était depuss un cer¬tain temps en préparation, a été pous-sée toute la journée avec une vigueuret une énergie extremes. Les assail-lants sont parvenus a franchir noslignes d'avant-postes et a pénótrerdans nos positions de combat en uncertain nombre de points. Les atta¬ques exécntées en formations massi-

BSLGIQUE21 mars.

Journée du 20. — Vive aotiviié des artille¬ries. Les Allemands ont prinoipalement rxéoutódes tirs 4 longue portéa sur nos communications.Journée du 21. — Pondant la nuit, au coursd un engagement naval au large de Dunkerque,notre cóte a étó bombardee vers La Panne pardes bétiments ennemis. De violents tlrs a obustoxiques ont été dirigés sur tout notre frontpar I'artiUeri o ennemie contre nos batteriesqui ont vigoureusement riposté. Cette grandeaotiviié des artilleries avec l'usaga d'obus toxi¬ques s'est prolongée pendant toute la journéedu 21 Nos communications ont été vioiemmentcanonnées. __■»

Atrlque OrientateLondres, 21mars.

D,;s tribus de Mari, en Bolouiohistan, se li-vrent a des séries d'attentats.II s ont coupé les hls télégraphiques, tiré surles trains, délruit les biens du gouvernementet attaqué nos postes de Gumbaz, le fort Mun-re, oü ils ont été complètement repousses avecde grandes pertes.On prépare une expedition pour /es chatier

Est AïrleainLondres, 51mars.

Les troupes avanqant de Fort-Amétje ont repoussé un détachement et sont en contact avecun fort contingent ennemi.Les troupes de la colonne débarquée a Mo¬zambique ont ocoupé Numpula ,

ITALIËRome. 21mars.

Nos patrouilles a la source du torrent Ornio,ont capiuré quelques prisonniers.A Caposilo, des groupes hardis Brent irrup¬tion dans la ligne adverse et inftigérent despertes a l'ennemi. Hs ramenèrent des prison¬niers, des armes et du materiel.Aciivité des deux artilleries dans la zone dePrezzo, au val Lagarina ct au val Frenzela.Un hydravion et un avion ennemis ont étéabattus.

DANS LES BALKANSFRANCE

Salocique, ZOmars.Achvité do l'artillerio réciproque dans larégion de Cuevgueli et au Nord de Monastir.Les aviations alliées ont exécuté avec succesde nombreux bombardements sur les établis -sements ennemis dans la vallée da la Struma,dans celle du Vardar et au Nord de Moglena.Un avion ennemi a été abatiu en aombataérieii.

MORT DE M. RODENM. Roden, dépnté da Pan-de Calais, est dé-cédé mercredi 4 Arcacbon, a l'age desoixame-ciaq ans. II avait été sous-secré¬taire d'Etat au travail et a Ia prévoyancesociale dans les cabinets Briand et Rib'ot.

Une Offensive allemandeen Macédoine?

esFonetionnairesespagnolsfontlagrèvedes bras croisés

Madrid — La presse commente la grèvecommencée mercredi matin par les em¬ployé d■>?finances. II s'agit d'uue cessationde travail sans quitter leposledont la pressesouligae la gravitó.

Le correspondant de l' Unite! Press, atta¬ché aux armées irangjises, fait savoir queü'après VExchange Telegraph Company, cer¬tains indices doanent a croire que les Alle¬mands, avant de tout risqaer dans nne of¬fensive Eur ie front occidental, essayeront :1« La eonquète compléte dss Balk fts parune offensive en Macédoine ;2» Une offensive diplomatique pour lapaix.

EN ROUMANIE

le EoaveaiiCabiaetLe nouveau président du Cocseil rou-main, M. Mirgiiiloman, est arrivé 4 B ca-rest.Les négoculions, ponr Ia délimitationexacte des nonvelies frontières, reprendrontincessammeat.

tn GéaéralroleyédesosfoactionsUn jouraal d'Algórie annonce quo ie général R. dier, commandant le tenitoire(i'Aïn-Sefr-j, a été relevé de ses foactionspour des faits d'erdre grave, sur lesqnels ongarde encore le silence. On peat dire cependant quele général Roditr avait jugé a propos de prendre com me porte-fanion unhanqnier da Pari?, M-Singer, pour, affirmenotre confrère, lui permettre d'éjhapper aucamp de concentration.Le journal algérien ajoute que Singer faisait ia navette enuc Aï s-Sefra et Oran, cüil organisait des fètes bditames, et qu'il allait souveot a Paris pour s'o.cuper de sesaffaires.

L»ÊïfeutöieBissisProtestation des cadets contre la

maximalistspaix

LaPaixgermane-romaineJassy. — Lo cabinet Marghiloman a étédélinitivement constitaé mardi. II a prêiésermant dans la soirée et ne comprend quedes liommes pen connus, 4 l'exception duministre des affaires étrangères M. Marion,qui participa a plusieurs gouvernements.On s'attend 4 la reprsse immediate despourparlers de paix et a leur conclusionprochaiBO,

Le parti de la liberie populaire, ancienparti des cadets, viantde reniettre oliicielie-mentan consul général de'France 4 Moscoula protestation suivante :La Russie se tronve en préseoce da plus granddes malheurs qui l'aient j «malsaccsblée. Demcn-brée, réfuito a t'impuissance, oa lui demandl'heure aciuelte de signer, sous !a forme de lapaix allemande, sa propro coadamnitf-n a mortCommacooséqueace de ec-ito paix, il re restequa ruines et debris do la grande puissance quenous avons counae, et encore co qui reste de !aRussie lombe-'.-ilsous ie joug aliemand. Ce n'estpas seukment une clssse quelle- qu'elie soit,mais lo peupieentier, et en pa tienlier les classeslaborieuses qui sont s'vbjugués par rétranger.A ces eeadiilons oius q ie cruelles do la paixallemande, ii faut ajouter ia défaite morale do laRussie, réduite a signer une pa.x séparée, a mau-quer a sos obligations d'ailiCe,a reuier sa signa¬ture apposée sur les traités.Quo1Aliemrgno saebo bien quo jamais ie peu-plo russe ce saurait ratifkr uoe paix qu'elie aarracbés aux dêtenteurs momentanösdu pouvoir.Repousssnt avec indignation la pensée mêmela paix séprröe, nous nous élevons davsntrgaencore contre les plans formes par i'Affemagnode destruction de la Russie. Ce n'est pas de cettefa«jonqu'on stleimira jamais a la coexistence pai-sible des peoples, el dé? que le people russe, soremellant de la crise actusHe, ren/uira a uno vienouvelle, il reprendra sa Idehe hisiorique avee lamême opinlatieté qu'aux sièctcs precedents.Que nos obit's sacbeot également que jamaisk-s partis du peuple russe, ou nom duquel nousparlous, ne, roeonnaltront cette viola'ion destraités d'atlianco qui. par la conclusion de lapaix séparée, deviendra un faitaccompli. Au nomdo t'hoaneur et de ia digoité do la Russie, aucom de son avenir et de ses destinées histori-qucs, nous protestoas contre cette paix qui livrela Russie a l'Ailenjagne.Ce mauifeste compléte Ia série des decla¬rations des pastis poüiiqaes qui tous, al'exception des maximatistes, ont prote»técontra ia conclusion de la paix séparée, si-gcée Ie 3 mars 4 Brest-Lltovsk.

Unc conspiration monarchistsOn annnnce qu'en Russia on parle de laconspiration monarchisie.Dss regiments suspects ont été désarmés aPetrograd.La restauralion tsnriste seraii proclie,grace au concours das maximatistes alle¬mands.

Les Operationsmiiitaires allemandesLe communiqué aliemand du 20 mars ditqu' « en Ukraine, las troupes wuriember-geoi3es, lanceo3 en avant puur ie nettoyagede la voie fetrée partant d'Olviopoi dans ladirection do Nord Est, out dispersé, aprèsun combat, d'assez Icrtc-s bandts prés deMovo-Kraisika ».D'auire par', on marde de Petrograd :Les Austro-Allemands ont occupé Soumy,cinq heures de marcbe de Klia?kof. Enmême temps, on signale ce3 dóplacementsennemis dans la région de la g;.re de Dno,sor la figne de Petrograd a Moscou. Ges iaitsrapprochés font naitie de sérieux soupgonsque ies Austro-Allemands, malgré la "paix,iRéditent nn mouvement débordant surMoscou. Efn presence de cette situation alar-mante, Trotzky, qui e?t président de la com¬mission suprème milit ire, est arrivé a Mos¬cou et a soamis au conseil descommissaireslè projet de riéf-.nse du pays qu'il a élaboré.II est probable qne si lea operations aus-trc-3lleman .es eyant pour objectif Moscoucontinuent, !e gouvernement partira pourSaratc-f ou N>jni Novgorod.

L'Autriche-Hongrie et i' UkraineOn mande rie Vienna que le premier avionest pai ii d'Aspera se recdant 4 Kit if, inaa-uraat le service aériep destiné a accé'éreres négocialioas de l'Autriche-Hongrie av/ cl'Ukraine et de permettre un échange devues entre Vienne et Kit II.

Is pillage austro-a/lemanden UkraineA !a Chambre antrjebienne des députés, leleader nkrainien Levicki, du parti rniliène,interpclléie premier ministre pour dematt-der des renseignements sur Ia conduitedes troupes austro hongroises eüvoyées enUkraine :Tout le long do Ia route de litomir a Kief. a-t-ildit, les soldats ont piite tous les villages. Tout iebié réqukiiionné a éte payé a l'aidede boos. com-me en pays ennemi. DesUkrainiens ott éte priset déporiés es Autriehoet ro/cés a travsilier dansles mines et les fabriques de munitions. Les ban-ques de l'Ukrsioe ont été piltées et l'or expédiéen Autriche. Dj multiples violences ont été coin-misesa I'égard des fommes et d'innombrabtes ex¬ces ont déshonore l'armée austro hongroise. LesAllemandsoat perpétré en Ukraine des crimesanalogues.L'inkrpatlatenr a concln en réclamantone enquête comp ète sur ets faits et ia pu-nilion des officiers rcsponsables des outragescommis dins un pays avec iequel FAatrichea coócIu ia paix.

LEJAPONETLARUSSIEOa lékgraphie de Tok o au Times qne Iemikado e»t rentré a Tokio le 18 mors ; nngrand uombre de troupes étaient rassembléesa la gare.Oa a pen de nonvelles de Vladivostok, oiltcui commerce est snspendu, mais ia ritua-i!On ost tranf|uil[e ; la sécurité des étrangersest assurce par la présenco de navires dagnrrre japonals ct britaociquts.Oa a éprouvé quelque inquietude 4 Tokioau 3uj ;t de la dmention du vicomte Oachida,ambassadeur 4 Petrograd, dans la région daDalaimor, en Mandchourie, mais en généralks J iponais.ont cru en ta bonne foi des balchevikis. L'ambassadeur j spoaais était tc-compagné par ies représentants d'ph mati-qaes des E'.ats-Unis, do la Cb ne, du Brésilet dn Siitn. Un) dópèrhe ukérieure annonce{'arrivé i en Mandchourie de l'ambassadeurjaponais.

Sur le FrontBeigeUn des fils de M. da Broqaevillegravement blessé

Au cours rt'iin des combats, devant Oud-Stuyvekenskerke, un des fils de M. le mi¬nistre de Broquevilk, chef du cabinet, lalieutenant Audré de Srogueville, duguides, a été grièvement blessé. Un éclat dashrapnell Fa frappé sous i'oreiile gasche etest ressorti par ie palan. Soa frère Pserre,lieutenant dans le mème régiment, quicombattait 4 ses cötéa, i'a relevé e , i'a em-porte dans les lignes. L'état du blessé estgrave. Le roi estailé lo visiter rnardi dansl'böpital du front oü il avait éte iranspo té.Tous les blessés font preuve d'un moraladmirable et ies troupes beiges sont légiti-memenl fières de l'échec inlligó a une en-treprise oü l'ennemi, de toute évidance,avait mis de graods espoirs.

SUR MERLe Mouvement dans les ports

et ia guerre sous -marineNous avons doiiné hier lastatisiique heb-domadaire corcerrant la France, voici ksautres communiqués :Ang'eterre.— Entrées, 2,068; sorties, 2,317.Navires coulés : au dessus de 1,600 ton'

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nes, II ; au-dessous de 1.600 tonnes, 6teaux de prche, 2.Navires attaqués sans succès : ii.Italië. — Entrees, 467 ; sorties, 422.Navires coulés : au dessus de 1,500nes, 1 ; au-dessous de 1,500 tonuts, 2teaux da pêche, 0.Navtres attaqués sans succès, 0.

Un navire coulé par collisionD'aprè*nno débêcho de Zurich, la NouvelleGa»sella de Zurich apprend de S.iint-Gi1q^o le va-peur Starling 8, suivant uno information <ffi-cieile, coulé a la suite d'une collision pendant letrajet entre l'Angleterre ei Bordeaux.It auait abord une quantitó considerable Ue merchandisespour la Suisse.

laoiiiiREmimrnLe raid britannique sur MannheimLe rail britannique sur Mannheim a occa¬sion né d'énormes dom mages.Pendant plusieurs heures, diverses pariie®da la vrilleont été en fl.mmes; une pon-drière et uno usine 4 gaz ont explosé.La circulation des tramways est interrom-pue.Le raid a cau3é des trons énorraes diss lemilieu des priDcipales artères.La population terrorisée appréhende lesfnturs raids.Oa signale de nombrenx départs ponr IaSuisse, surtont des kmmes et des enfants.Les journaux de i'Aliemagne du Sud con-tinaent leur campagne Contre ies repré¬sailles, mais Berlin", temporairement a l'abrirefuse de négocier avec ies Aliiés.

L'aviateur GarrosOn dit qu'an cours d'un déjeuner, M.Roland Garros n'a pas cache son intentionde reprenara prochaincment sa place aufront.

Un Gotha capturé prés do BétliunaMercredi dernier, vers minnit, un gotha,aui avait survoié Boutegne, a du atterrir,faute d'e3sence, 4 Sains-en-GoheLo.Les deux sous-officiers de i'équipaga ontcherché 4 détruiro tenr appareil, mais ilsn'ont pa y réussir. L'officier, r,n comman¬dant, a declaté avoir fait ses études da mé-dccine 4 Paris. II a sjouté qu'ii com man faitnne escadrille le jcur dn premier raid deagothas sur Paris, it y a un mois.

Les Socialistesallemandscontre l'annexionnisme

Kerenskyen NorvegeD?s nonvelies do Norv.ège rtisent qua M.Kerensky serail arrivé a Ghristiania.

La protestation de l'Egiise russeOamande de Petrograd :Le patriareba T kone a adres3é uwtkmes-sage a la population orthodoxe, declarantque l'Egiise russe ne peut pas béuir unepaix qui dèmarsde au pays de se rendree/clave dn conquérant étrangsr.Le Gonseil dss commissaires a fait arrêlerle commissaire de la marine Dybenko, quia tenté de civer ua mouvement d'opposi-liOA*(ftralititfauott4»traité4ep-ax*

La presse allemande signate le vif débatqui a eu lieu au Reichstag. Los socialistesindépeadants ont livré r-ombat au gouver¬nement au sujet de l'attitude qu'on a adop-tée onvers les bolcheviki.M. Lrdebour lui a repmché la fagen donties troupes allemandes ont traité ies maxi-maüstes qui, pour un motiffutile, sont con-damnes a mort.M. Ilaase a soutenu 'a.même thèse.L'un et l'antre ont été rapuelés 4 Ford re.M. Leiebaur a fioaiementdéclaréque l'Ai-lemagne a conclu la paix avec le gouverne¬ment bolchevik, mai» qu'il attaque ks bol¬cheviki et qu'il les condamne 4 mort parpendaison :« Nous acceptons, nons, les socialistes iu«dépendants, la lutte avec tons les annexion-nistes dopois M.Westarp jusqu'a M Sabeide-mann, et neus avons ia conviction quenous en sortirons victorieax. »Après M. Ledebour, le comte Roedern adit que la gnerre coütait jusqu'a pré ent1 600 marks par habitant 4 l'Allemagne. II aajouté qu'on étudie actuellement le proble¬ms) de la transformation de ia cellulose enmatière textile afin que l'Allemagne puissase défendre si après la guerre les iaaiièie»premières(ui«egt

Page 2: LePetitHavre · 38meInnée—f13.373 (-^rPatres) I#feslimiis—füIldNHUSATO—10Cetlim mm (^kPages) Administrateur-Délésnié-Gérant O.RANDOL.ET Administratis,ImpressionsetAnnonces,TÉL.10,47

9 Le Petit B«vre Vendredi5F1Mars1918

Le méinoire LichiiovskyDEVANTLEREICHSTAG

On revolt dc nnuveaux détaiissnr !a séaneoSfcrètc que ia con miss ion priacipaie duReichstag a tence ie 16 mars, pour discutei'le mémoire du prince Lielinovsky. ancfcuasr bassadenr d'Aüemagno a Londres. LeTtet-chuncslier P-yer a annoncé que lasjournaux ailemands servient auiorisés a re-produira ce document, qui a été révélé parle l'olitiken de Copenliagcie. Après les dé-cJarations de jM. von P.iycr, ies reprcsen-tanss des d ifeents parlis ont exprima ieursopinions.Au nGm do centre catholiqne, M. Groebera spprouvé ie» explications du vics-chancs-¥.e-.M. Sc'teidemann, 311aotn da parti sozial-den ok'öie, s'est gardé da faire ressor.'ir it s«spoaéabiiités asïumóes par le gouverne¬ment imperial pendant les années qui oat^rccédé la gaerre. II a rais eu cause toa: i sjouveraements en disant :C'est dans louto la politique moderne, eestiars ee que nous sppelons la politique secrè'e de«sus les Etals. qu'il taut ckerther tes vérilabies^usea do la guerre.SI Sofieid?raann a ensuite accnsé le prin¬ce Lichnov. ky do vauité, de lépèreté. II luia r»prcché d'avotr cité des dat s fausses. IIa concla en mon trant ia nf cessiié de refor¬mer FerganisaUen de la diplomatie atle-mnde.' M. Kü;ler ( Ie Heiningen). représentant lesliberutix d« gauolta, s'est felicité de consla-ter que « ia oom 1)9 »ait éciaié en ce mo¬ment. F issntallatiou aussi an doen mentilüliie-.: (tl s'agit ü'one declaration faits parna anckn sous-directeur des asines Krupp,et étabiissant one !o gouvernement el'e-mand avait decide ia guerre dés les pre¬miers jours de juiiiet 1314), ie dépnlé liberala ejoutö :Molgré ceajeux êcrils, je suis convaincu quel'iromcDSfi mpjorlté du pcuple stlomand, Je chan¬ce'.Ier. r.otre ministro des affaires étraagères, ettv; nt tout t'empcreur, ont vor.lu toujours ia psix,ont toujours óLé hoUiles a l'idfo d'une guerreavecl'A! glekrrc. Bcihmann-Iloiiweg a fart toutec qu'il a pu pour èviU-r un coisflit ; ce sort lesgouverrcmoDts sr glais et francais qui oat moniréÈ Pctrograd ur.c compléte impuissauce.J?. Sires: mane, national libéral, a tenté deridicuüscr leméffioire du prtnee Lielmnviky.« On ne doit pas s'icqaiéter, a-t-ii dit, dei't tl'.-1 qu'ii a pa prodnire. »M. Graefe, coa e vateur. a dit qne ie mé¬moire dn prince Litciinovsky a été répaactupar certains démocratesqui, avart la guerre,r.e voulaient pas croire a la possibility d'r.ncos .flit avec i'Ar.gleterre. Lü baron Zttnp,conservateur libre, a parté dans le meniesens;On ci8 eaii ce qa'a dit le représentant dessocialises icdépendants. yLe vice-thanceüer a repri3 la parole ponrexpo er les r.;isons jt.ridiqnes qui ont em-j.öclié di ponrsuivra le prince Lichnov; ky.Aucijn article da code n'a pu autoriser iajustice a ie poursuivre pour hauls frahison.fin quittant sa clrrrpe, il a échappé a toutepeine disciplinaire. L'offics des affaireselrangcrfs loi a intcdit da rien pub ierdans ia presse, mals dapuis sa retraite, ilest douteux que eette interaiciion soit vala-ble.Le sous-secrétaire d'Ebt S urnm a retracéen quelques mots ia Ci.riére diplomatiquedo prince. I' a rappe lê qo'o.n n'y avail rteaf. ouvó qui j in ètre un obstacle "a soa avan-geraent et a s.t nomination t\ Loudres, <ü sli'étai; eosracré a tos tooctioas avec le zè:e iepias iooable. ToaUf.-is, srs jagements «eïoncordaieiit pas toujours avec coax des af¬faires firangères.Parnii les commentaires de la presse, onfc marque een x du Vorwatrts. « L'étraagerso rroniperait, déc'are ie journal siz'alde-mekta e, s'il atteed i', de publication; eom-me coiios ia, un cbrantemeut moral de lanation. Memo cenx qui spproovent les re-marques faiios par le ptince Lichnov.- ky neJslsstront pas porter aitointo a leur voionléde preserver lêtsr pays de la defaite. »rn*.m- . . I II. uil...■■... ■. . - ■, I.I.— n.i

LeBom&ardëman!desVillesouvsitesLA THÉORIE ALLEMANDEOn lélégraphie de Rome a 1'Agcrce ihvasqn'nn aviateur allemand qui vient d'etrefait prisonnier sur la Piave a dfc'aré ce quiaait :« Nous ne savons pas et nous n'easayonspas iTtême de savoir cü se trouvent les com-ni-.ndcments ennemis et ies dépóts do mu¬nitions quand nous bombardons une viüe,car c'est juatcment la viile et ses habitantsque neus voulon3 frapper et détruire. C'estuniqufüi nt conime csla qu'il eous serapossible u'avoir raison de la résistance ennemie ; ainsi, iorsque nons bombirdons Parisou Londres, les objectifs miiitaires n'octpour nous au'nne importance secondaireli est regrettable pour nous que Müan etRom* solent trop éioigaées de nos bases,san • c?l:i elies recevraitnt aussi nos visites.« O.i nous appelle des barbares ; c'est quel'o;i ne s^it pas cn faire anient. Ce n'est pasde notre lau'.e si entre ies viciimesily a tou¬jours des fsn mcs et des enfants ; qu'ils sedonnent la peine de chfrcher un mtillmr abri,sans cela lant pis pour etus. nVo.lk qui est net. Et nos hujnanitaires sontavertis.

NOUVELLE BEMANDEjn Autorisation de PoursuiieslOIitre 3Jt. CU. mkUBEUÏ

'Jne nouvelle demande en autorisation depou; suites centre M. Charles Humbert, euraisor. des marches passés en Amérique parie sénateur de la Meuse, sera déposée aucours de ia séance de vendrodi sur le bureaudu Sénat, a la requéte du procureur gê-nétal.

I.e ruppurt matq^a qua M. Mii.ecatta, «u-nistte de la guerre, mit rapidemest fin a laè ia mission de M. Charles Humbert et quece deniier, rentré en France, après avoirrequ une lettre de féiicitations d® M. Auga-gneur, ebtint aussPöt une nouvelle misiionde ce deruier pour se rend re aupiès desc sines Ansaidi, en Itaiie.M. Argagrieur, cnlendu récemment par iacommission, a reconnu nettement qas lamission qu'il avait donnés en Amérique aucapilaine C'naries ilumbert était do « purecomplaisance ».

fff. Charles Humbert tmlsdeM. Charies Humbert a ea ces jours der-niers nn commencement de congestion cé¬rébrale dü, a son avis, au manqua d'excrci-ce quia sneoédé a la vis active qu'il inenait.Le Parquet militaire a désignö le docteurSccquet pour examiner ie bénateur da laHeuse.I<a trouvö celui ci dvsp?piiqne, ie sang i!a tcte, rnais ne présent» nt pas da sujet d'in-quiétode térieux. Ii lui find ra snivre un ré¬gime alimenUtire appreprié a la vic seden¬taire qui lui est imposóe.

-sSft—

A 1'InstructiUn substiiut da^ c-pitaine Eoucnardon a faitsutiif jeudi sprès-midi, en presence de M»Legasse,ton premier intorregsioire a l'incuipé Farkcuh,qui protects de son innocence.— be lieutenant Jousselin a inlerrogé l'incuipéLousfsiot.-- Lo capita ne Bouc'njrdon s'est rendu jeudicprès-mldi ii ia prison do Fresnes, pour faire su-bir son dernier interrogaioirc a l'ineuipó Joucla,asbistó de if Antony Aubin.

INFORMATIONSOn arrête a New-York uiie bands

ds feitspecisLes sgents ftd;'r,iux ont arrêié a New-Yoik,deux hommes et deux fcairaes habitant de richestpparlements dars différents ecdroits de la viiiect qui sont sccusés o'avoir entretenu uno corres¬pondence chiifrée svec ie cornte berastoifi' etQ'aulres diploma-'es.Les incuipés prétendent se noramer la baronHenri de Bévillê, lo cosnte Robert de Ctairmont,Jime Despina Dadidovitcb-Sto;ch ct Mmo Mix.Cette dr.rnière auroit avouö avoir lequ trois milledollars du comte Bernstorff, mais seuic-mar.t alitre de pröt,Les inculpcs prétendent è're cüoycns francais.Les agecis Cu service secret riéclarent qu'.lscofinsis'-ent ilme Storeh dfpuis 1912 sons le momde baronne de liéviüe et de Mme Heskeich. Eledesccndait dms les raeilieurs hotels de Lontl.es,de Paris, de Mtdrid et de Lisbonnc. E lo lésidesex Etats-Unis depuis 1916. ELe était tou.cucstb.ndamrnent munie d"arger>t. Mmo Slorea, quid.t ètre aée a Constantinople, prêtr nd coni! Itrodes peraoacages fcaut pi. cös au ministère desaffaires ètraigóres smériesio.Les résultats do t'enquéte onverte anx Etals-Unis au srjet des qasüe incolpés. ont convaincate ministère de ia justice américsine qu'iis dot-vent é're ctassés que comme citoyens indésira-b'es ptiitêl que comme rspioss. Et pour cclteraison, L s.ront deportés.

L'aciivltê de la Deutsche Bankaux Etais-Uais

M. Merion Lewis, attorney génfrat. ei soaSUbslHu', M. Becker, qui ont conduit ies enquê¬tes sur Us affaires Bole, Humbert et Coidsoll,viernt nt de d. couvrir, apiès*"uno nouveüe en-qeèie spprofondio mence sur i'activité de laDeutsche 11nk. que cette bsnqoe posséde encoreaux Etrts Unia, sous diverges formes, des fondscl dus bierts s'élevant a un total do un milliard etd; mi do francs. Cette enquête démoatre entresutres cboses quo la Deutsche Bank avait orisdes me. ures pour proef der a l'sccaparcment d'anstock considéra'ols do Lino q i, a res ia guerre,(üieté fxpécié iramédiaiement er. At emsgse.LV-nquê e a dèmontré égatement que ptusieurssocictés se sant formées aux Etats-UsU avte descapitaux fournis par !. Deutsche B u k et ayactpour of.jct t'acaai do certains prod nits chimiqueset icdustriets et ia constitution d'uao réserve deces produits.

Eu quelques Mets— Mgr Daila Vaile c. mparait devsnt te tribunald'Este (Italië) pour avoir prononcé en chairo desparoles pouvant déprimer i'esprit public.— Hier a commencé, a Cónc3, ie procés dehsuta trahison centre le directeur ct piusieursemployés des « Usincs électriques gênoiscs. »— La Sociólé royaie de géograpbio de Londresvient dc dec ree r sa grande médaille d'or (laPatron's Medal) a i'cxplorateur frarqais ie com¬mandant Tilbo. Le roi George V a spprouvé cetted.eisioa.— Les obsèques du prince Miiko de Montene¬gro ont eu lieu a Vienne.L'ernpereur s'est fait représenter par ua archi-duc.— Le Drnemaik vient de conclure un accordavee les Empires centraux. II recevra du chsr-bon, du for et de l'acier, ea éehangj da vivres.

que M. Charies Ilumbert a concTtsen Amériqi e au aébnt de la g. erre.On tah q;i M. Charies Humbert avait con¬serve le gr-.de de capitaine. Peu de iempsaprès la declaration de guerre, il demantlaaM Angagoeur. miniatre de la marine, de luico nfier one mission poor se readre covnpteties resfotwees que la France pourrait trou-ver en Amérique pour la guerre qui com-merqait.M. Charles Humbert avait uotammentpar lé de3 usices méiallurgiques de ia Dcth-lecm Steel. Moni de cette mission, le c. pi-taine Charles Humbert se rendit au miuis-lère de 'a guerre oü. sur les ordres donnéspar le minis', re, on chcrcha ie moyende pro-fi'er da i'occasion que iburnissait cette mis-«ion.On a déja rrconté qne M, Charles Hum-bert achets en Amérique des couvertures etdes objets de iiarnachennent.Une polémiqoe eut lieu il y a piusieursmoisan snjet des prix pays payës par M.Charles Humbert, jnx que certains trou-vai' nt exagérés, mais Char.es Humbertproauisit des lettres ciïieielles de remer-CicmeEts peur sa mission.Le rapport da M. Milliés-Lacroix fait l'his-tor.que de c-*tle mission, doone iesquani-tés de msrcbandiscs achetées et les prixpayés. II estima que ia France a souffertd'one grande majoration de prix et que,notamment potir un rcatcfcé de or-zemi:-lioös. it u étépayédeuxmillionsde trop. [

GhroniqueParisienneParis, 25 msrs.

Au lendomain du dernier raid des Gothassur Paris, ies dépntés de la Seine s'étaientrend'us eu déiégation auprès du présiilcntdu Constil, poor luideraander cetjr.ecomp-tait faire le Gouves-nemeat. La question étaitoiseuso assnrément s'il s'agissait d'autrechose quo des mesures de protection a pren¬dre pour preserver autant que possible lesParisians et tes bunlieusards cootre Ie périide mort.M. Clémenceau qui partait !o lende-main pour Londres, exprima aux représen-tants de Paris toute son indignation. II traitales A!lemand3 d 'assassins, et promit de s'oc-cupcr tout de suite des victimes.II est des ginsqui ont interprété anlre-ment ses paroles et qui oat voolu y voirdes indications an sojet do la politique aé-rienne du gouvernement en réponsea cellede I'Ailemagne. On a écrit a ce sujet bean-coop d'artie'es inutiles ou malad-oits ce3jours-ci ot M. M.yéras, députó soeiaiiste dela Seine, qui vouiait interpeller sur ce sujetpariicuiièrement dóiicat, a même prononcéa la tribune des paroles dont le *eoin3qn'on en puisse dire, c'est qu'eiles étaientimprudentes.JLis toute cette pqlémLrue n'aurait paasnrgi si Fhonorable M. A1L1 Ferry, dépntéde3 Voeges, n'avait suggéré dans ie PetitParisien l'.dée qne, pour empêcher de ncu-veaux raids ailemands sur Paris, oa auraitpa passer une convention avtc l'ennemi ii-mitant aux zones d'armée caÜ3 de l'aotiondes avio s de bombardement. Pour un penM. Abei Ferry aorait invité le gouvernement&entamer des pourparlers en ce sens avccceux que H. Clémenceau a justemsntappelédes «rassassins ».Cette suggestion a été fort mal accueilüedans les mi ieux parlementaires et journa-iistiques. Si cerlains bourgeois de ia capi-tale qui oat de3 ioisirs et de i'argent ont filévers de iointaines villégiatures, donnantainsi un exemple de cooardise que ie peu-ple jugo é bon droit fort sévèrement, laParis qui pense et qui travaiiio n'a pas euune seule minnte i'idée de paraitre capi-tuler.devaatla barburieullviaaade.

Ja me suia trouvó a chaque vaid mêié a lapopulation. J'ai coustaté qu'elle n'avait rienpeidn de son sacg-froid ct de sr n eoarage.J'étais la ansri en eeptembre 1914 iorsqn'onponvait craindre l'invasion. Eh bien, IaParis de 1918 est aius. brave que celui de laveil ie de la Marne ISi ii était vrai que Paris ait psur, ies Boche-i le eacraient et ils en auraient déjaproötéjils n'igaorent pas au contrairequ'ilaont manqué leur elïet et que s'iis roviennentils ne tiOübleront pas davantage te moral ducivil.La question soalevée par M. Abel Ferryposait ie problèmedes rèprésaiiies, oupiutótdes noji-représailles. C'est aussi la questionqtw voalait porter devant ia Civsmbre M.Mjyérts, fut-ce en Comité secret. Vous devi-nez l'effet que cela aurait produit dans iepays. Quand des villes martyres commaNancy, Reims, Bankerque, etc. . . . , souffrentstoïqoemoüt en siier.ee ot qua nos poilus1. s idmirent, disco Ier des engagements aprendre ponr préserver Paris eut été unevéritsble trahison.Nul n'a la droit ea ce moment de risquerun mot quelconque dont les Ailemands sepourraieut réjocir. Et puis, quelle garantieoffi'irait une convention avec des gens quine se tier.nent pour Jiés enx-ir,êmes parau cun traité?II faut s'en tenir en ce qui concerne le3raids aux mesurrs do précaution. Eiies sepei foctiounent tous ies jours.Et eepandont, rnalgré tous les règlementset en dépit da ia plus éiémentairehnmauité,il y a encore è Paris une race de geus qui semonlrent férooes. Ce sont ies concierges. Jeconuais une pipeletie, dans mon quartier,qui a r.cfusó d'ouvrir sa porte, bien que iacave fut ciassée comme abri, a des persoa-nes do passage et éioiguies de ia station dumétro. Une autre a mis un avis informantses locataires qn'elle descendrait dans sacave eès l'alerte et qu'ils aieiit è se dó-brcuiiler.II est vrai que dans un anirs irr.meuble,le concierge, lionime pratique, a instaliédans ia cave un buffet oü i'on irouve dnjambon, des ceuis durs, de la bière et duvin.Et on parle déja d'organiser des soiréesdn Cüveau, avec chanionniers montmai trois,dans certaines graades caves do Monlmartre.Yous voyez bien que les bombardementsne troublent paa Paris.

scan Jacqlkmont.

Mort au Champ d'HomieurNous apprenons ia mort au front de r.otrejeune concitoyen Robert Pierre-Alain B «n-chard, agé de 20 ans i/2, dé core de ia csoixde guerre avec paime (3 citations). Sar gen t-pilo'e-avialeur a FetcidrilleC Sl, mort enservice commandé ea cciiduisact a soa postede combat un noa-vel avion.Tramp art ó a 1'ambuiance, üexpiraitavantsou arrivée.D. o funérailles lui farent faites acü toute ton escadrille était présente, desdéiégatior.s ties escadrilles voisiness'y étaientjointer, ainsi ^.qti'une délégation spéciaieü'aviateurs amérioains venus dnpour dunner en dernier adieu a celui qui,pendant sis rnois, avait été leur instructeurdans Fart difficile et dangereux des liaisonsd'infanteria en avion.A i'égilse, le p ètre, dans una oraiscn dohaute poffée morale et patriotique, exaltales qnalités de celui oui n'avait pas atienduque ia Patrie l'appeia;, qui lui avait fait iesacrifice da sa vie, de sa jeunesse.Au cimetière, ce fat f.cn capitaine quirappela les hauts tails de variance et decourage de son jeune camarade de combat,valcuieux pilote de rfgiagè et de liaisond'infanteri?, et lui donna un suprème adieu,lui criant soa désespoir de ie voir disparakrepour toujours au moaffeat oü i! allait rece-voir les recompenses si méritécs pour sondévocemer.t sans iimites k ia Patrie.Cette mort, qui allonge encore la iiste desanciens élèves du Lycée morts au champd'honneur, met en aeuil uue trés honorablefamilie de notre viile, cells de M. TiburceBlancjisrd, cégcciant en métaux, 36, rus duL}C?e, h laqneüe nous adressons nos res-p 'Clueuses condoléances.Un deuxième fits de M. Biancbard, égaie-ment pi ote-aviateur, engagé volontaire,to.ame son ainé, est au front.

Ifïérfalile ittllifafi*»Le sold.il Marcel Houbirt, du I29« d'in-fanterie, iO« compagnie, est inscrit au ta-blsau spécial de la médaille militaire pourprendre rang du 12 novembre 1917, avec lamention suivante :Excellent soidal, qui s'est toujours fait remar-quer par sa belle altitude au feu, son courage etson mépris du danger. A été grièvement hiessó ason posts de combat, le 20 aóüt J9.7, a U -zoa-vaux. au cours a'un b imbardement vioient. Ecn-cléaiiou dc i'ceii gauche.

CltalSosse A I'Grflre du JsueDe la Die is ion :

Le soldat Luciea Damouche', du 203» ré-gimeot d'iol'aaterie, a été cité a i'ordre de iadivision en ces termes :Soldat trés courageux. Le 2 janvier 1918, faisanlpartie dans ua coup de main ü'un groupe d'atta-quo, s'est spontanément Dorté a i'aide du ebef de cegroupe que men.. orient deux Ailemands et a con-tribuö a les fairo prisonniers.LefOidatLueieaDumouchel est domicilié aCriqueto'-l'Esnevai, oü ii exercö la profes¬sion de charpentier.

De la Brigade :Le chasseur Georges Saudref, do 3« batail-lon de ruarche d'infanterie légè'e d'Af'rique,a été cité dans ces term es a 'i'ordre de labrigade :Excellent miirailiear brave et courageux. S'estporté, maigré les feux trés violents de mitrailleu¬ses ennemies, vers une piece dont les servantsvooaient d'è.ro mis hors de combai, et s'en estservi de fnjon trés efiiasce, jusqu'a ce qu'il soith:e-3ö griévement.M. Sandivt eit domicüié chiz sos parents,a Gravilie Siinte-Hoaoriae, 6, impasse Eiffel.

Du Ile'gimer.i :M. Gaston Bumoachel, caooral mitrailleurau 129° régiment d'infanterie, a été citécomma snit i'ordre du régiment :Chef do picca admirable ; du IS su Slaoüt 1917,a servi sa piece avec lo plus grand caimelnalgróla violence des bombardements.M. Gaston Dumouchèl est domicilié ü San-vic, ruo Céraire-Oursel, 83.Le soldat Auguste Bréard, du 228» d'infan¬terie, tiemeurant a la R^muée, a été cité aI'ordre du rfgiment on ces termes :Excellent soldat, bravo et dévoué. Etant guet-teur, a défendu énergiquement a ta grenade soapetit posle, qu'une patrouille enoeiaie cherchait aeaiever.

Baaa Ia 9E«rineSont promus au grade d'enseigne do vaisseauBe i" classe de réserve, les ensi ignes de vais¬seau de 1" eiüsse anxil.sires Marcel-LéoD Hulls,Pierre-Martial-JiilfisThéoUste-Maiie Lifèvre. ciAlfred Eiienac Verspacke, tous trois du Havre.

I a Défeiise aérienneAprès les dernieis raids des Gothas surParis, les sénatours de la Sein» -Inférieureout adressé a M. Clemcnce.iU, président duConseil, una roie appeiaut sen attention sarl'eventuaüté d'attaque3 pouvant viser la ré-gion voisine de la S ine, notamment cer¬taines villes du département de ia Seire-Inlérieure.Ace sujet, M Jesnneney, sous-seer taired'Etat au minister .: de lagwrre.a donnéaa-dif-nce, m»rcrcdi matin, a MM. Briniieati.Le-iilondet Reuland. Ceux-ci après un exposéde la question, ont demundê qu'il soit pro¬cédé a bref délai a une étude des perfec¬tions meats dont pourr&i nt être susc^pti-blrs les precautions et les moysns de défen-se centre ies iac.trsions aérisnues dans eo-tre region, mincipalement en c® qui con-cerue les villes de Rouen et du Ilavïe.M. ie som-secrétaire d E at a reponda qu'ilcomprenait tonte l'importance de la ques-iion et qu'il Rrait immédiatement part aM. le président du Consul des renseigne-ments fournis et des désirs formulés p rfes rtprésentants de ia Seine-Inférieure auSénat.

ÊStiVPi- de Pr«sf®«lï®ta de»Or{iheliiiS de I» föaievr»

Permanence Ilólel de Vilie du Havre,tous les jriidis

Liste das dons : M. Constantin, a Fécarep,10 Ir. ; M. Ari.lró Cniliard, lo Havre, 23 ; Mai-son Ozanne et C», Grcchet-ie-Valass®, 100.Be peiits o-'phelins de l'Est que Ie secré¬taire gêutrai va cherc-her cetts semaine èN ncy vont arrive r. dans qreiqaes jours aLilhbonne et a Ingouviiie axec un impor-tart eonvoi d'amres petits orphelics.Qne la gécérosité de cos amis de ia Seine-lötérienre n'onbiie pas ces innocentts vic¬times de la guerre.

BEssnlcijsasas; de Sa 'Wittedxa BSavi-e

Commission de repartition des sUcqurs auxblesses milïtaires , mihtairts sur le front,

pi isonniers de guerre. . .A I'aide de retcnues opérées, depuis ie com-mer.e. ment des hostiiités, sur F urs traitewentset s»l5ires, les Services msnicipaux de la Viiladu Havre (Employés, Police ct Sapcurs Pouipiers)continuent de parliciper. dans ta mesure desressources dont ils disposen!, aux secours dontont tanl besoin nos vaiitsnls soldats.I,'ensemble des dépecses fsites par eet impor¬tant proiipement, s'èiève aetueliemcnt a prés deIOO.CCOfrancs, dont laplus grande psrün a é'éconsscrée a nos braves reiiitaires sur ie front doIa region havraisei, et a nos prisonniers deguerre, sens oublicr nos blpfsós mi!'.! ir s, quiayant riou. dans les bópi'.aux de la Viile du Ha¬vre, de norobre s s visites de la part des Mem¬bres dél'gucs aepuit Ie commencement de laguerre, conlinuent égaiement, maigré ia suppres¬sion du tabac, de bénéiieler de dons fails par lesServices municipsux.

E<o fnssiïfé des ÜSéSvsjjféa dn WmvsïLe bureau du coraü.é a l'honn*-:;? do oor-ter a ia C0Rnai5S3t.ee des réfugói tin Nerdqu'il se ren dra en corps le tiimancho 24mars au cimetière pour déposrr une cou-rohne sur ia tombe dc-3 réfugiés décédés auHavre depuis ie debut de {'invasion.Ls comité invite ses adhérents a se join-ora a lüi ot a se réuriif pisce Gim!>stta, enface da Theatre, le dimauciie 24 mars, a 9heures et deniie prétises.Le comité esp óre que ton tes les personnesdispombies sstcrontun devo r d'assiitep aeelte maaifestatioa pour ren.lre hommage acos ntaibèurenx compatrioie3 décéJes.

föos!gep*|s?i«vx SaMillIe A'aEges122, rue des fossesZ' Liste

Emm. P b —HM... ü-P. R 2 —A!cx. Sprunt et Son 2S —E. P S -Souvenir Ch. 3 —

Monfant de la 2»lis'e. . .Liste précédente

...F. 15105

Ensemble F, 150 —

f.a Tentative d'A»»n»etiiat«Ia»» ma Train

Ea son terops, nous avons entretenu nos lee-teurs de la tcatative ti'assassina' en cberaia defer, CDtre Lc Havre et i'vetot, ds M la lieutenant•ReveilMac, du génie tiu Havre. Lo prtvenu, lejenue X ètait appeié mereredi devant !e tribu¬nal pour enfants a Yvrtot, a reflet da répondresur ies faits qui tui sont reprochés.Défendu par M' Méftyer, svocat du barresa deRirneu, ayant pour avoué M«Tremblay, lo jeuneX . . a été acquitté conime ayant agi saus diseer-nemrnt et placé dsns une colonic penitentiairedu département de Ia Seine-Inférieure jusqu'al'iigc de 21 sns.

!VouveIl«» iflilitaireaM. Rendu (A.-M. , lieutenant de leffitoriale. du297»regiment d'inf-ntcrie, patsc sa 2i» régimentterritoriali'infaaterie, " "

® At ABIE MES REffflESFotVs urinaires. Nouveau 60S

19, Rue Franklin, de 4 h. 1/2 a 3 Retires

ARcs'dage esa rade d«a K2uvreUn navire couié

Sous ca titre, eous avons trouvê dans leJournal de Hotten, ie tólégramme ruivant quihut re it des renseigneaient-s que la ceasuradu Havre uous avait empêchés de donner.

Le Havre, 20 mars.ün terrible abordage s'est produit, iundi soir,sur rade du Havre.Ua grand steamer anglais, YAUce,est entrè eacollision avec un autre navire de menie nationa-lité, ie Nirvana. La violence du choc a été lellaqua YAiieea couié en quelques minutes. Quanta i'autrc steamer, qui avait de graves avaries, it adü rt ster en rade.Dss torpiiieurs. notamment Ie Rollon. s'étantportês aur.siiót au secours des nsufragés, ontléussi a les sauver tous pour les aciener dans lopci't.L'AHce arrivait sur rade et se dispossit s montera Kouen. Quant au Nirvana, il venaitdo quitter IeHavre pour prendre te large.

a. CÜLL2RD, MSSËglEI-IilTïSTi,17, «» Iifil ïilM

FAITS LOCAUXMercreli matin, vers sept hcures et domie, aumoment de percevoir Ie prix ties places a l'avantr.'un tram, au terminus do in ligne de la PetiteEur e, au pont V, Mme Beiiced, ïö ans, rccevcuse,dbruiciliée 3, rue de la G^re.fut intorpeüée par usicertain Emmanuel Jouac, mobilise cotnme chelde bordée aux Tréfiseries, demeurant 67, cours deia Répufelique.Gelui-ci soudain. sans raison, lui porta au frontun violent coup de bouteiüe et lui fit ainsi unecoupuie f.u-dessus do I'ceii gsucbe.Apres enquéto du 3»arrondissecient. le dange¬reux chef de bordée a été mis a la disposition daI'auioriié militaire.— Germaine P.eboulot, 26 ans, -domicüiée 31,rue Bazan, s'est presentée, mereredi, au commis¬sariat de police du 6*arrondissemem pour decla¬rer que c'étsit cite qui svait poné un coup deeoutcau au soldat Mitidji Amed ben Beikonen,dar.s ia soirée da diinanche.Elie a été envoy ée an Parquet. Getle declara¬tion paralt d'autant plus étrange que GormaineReboulot est la maltresse d'Auguste Lo Gall. 91ans, journalier, ariê é, dés fundi, avec deux Aigé-riecs, pour l'agression de la veilic.

IjiMikta» & GW&WFolies-Berg ère

Ce soir a 8 li 1/2, Scènes iionvellea : ï,aCZaS» jFS»« iSoirfHii ; (o Boirran tmprt •sario ; 2« Le professeur Crackfort ; 3» Srin.eede tutte ; 4®Pautre pianiste ; 5®Lr eon de chant.Grand; scène comique, ii.veVprétêe parMM Smiël, Spoker, bussy, Dollys; MinesG Hédia, Lose Drrvyl (dabiits) Lxe Ponty.Lccutiou de ii h. a midi et de i li. T/2 kS heures.

^6,

Thê&lre-Cirque OmniaCiuéiun Omnia-Pallié

At jotird'hui veudr-edi, soiree a 8 h. 4/2.I'ümense succès avec : Ibe twüiae» deIfKoeite-Cirlsro, 3® époque. ISsiti»» ««ïasHte, 3® épisode. L'tmpérctrice, comé-cie tiramauque ea qnatrs parties. Paths-Journal it dtinier es Actualiës de la Guerre.Attraction : Les Honor Leprmce, exeen;Ü-qoes comiques, atgringoladcs de tub.e.Location o u verte.

-s&r-

Seleet-PiilaeeCe soir a 8 h. 1/2, d' bots dn nouveau pro-gramme : iLe 'AVblisT Elusjc (racr-.:e;l-lenx fi'm, interpréte par Suzanne Gkabdais);Una Bombs sur les Fleurs (comédic c tmiqm ) ;Boubouls Sauveleur (scèr e comique) ; L's Der¬rières Aclualücs de la Gurre ; A bord ü'unCuirassed'escad «e (documt ntaire) Attraction »Gabriel LORDY (le Roi tie ia Miodolinf ).Goniinuatiou a*s chansons filmées : Forsprent s quelque chose et La dame Ua Poilu, ia-isrpretees par M. Manne! Lord, de t'Oiym-pia de Paris. Location oaverte.

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L'HOMMSQUIEEVIENTDELOISGrand D ame émoiionnant

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LECODESECRETGrand drama d'espfonnage

Laiuiïiièföquis'étèiütDrame tiró de 1»c lèbretragédiadc Gabriele d'Annunzio, tc.

«OBiansB»»onapu14,rusEd.-Laiüg

Aujoia-d'Hni .Soirée—•■-0! né-PalaceDÊSlLLUSiONDE JANE

Drarno sentimental

SIB.Ê1MEGrand Drasse ea 4 partii s

Dimanehe, MatirXs U3 k. Tous tos loirs ii S hearts

§siiférenm et fêoura©««(ien-fnce Weo'ïcft

La conférence sur La Mélodie Moderne, quedevaii faire le 24, au Grand-Tht Tre, li. Wooiletf,est remise 4 une date qui sera fixoe procbu' ce¬ment, Mtls Fcari, l'interprète des mélodies d'An-dré Gvptct, se trouvant retenue a G novo pnrune circonstanee imprévue. Les personnes quiont 'retenu l.-urs places pourrmt se ies Lirorembourscr aujourd'hui vendredi, do 2 h j/ita5 heures, au bureau do loc.ition, et les jourssuivants cb-z M. Hofmann, mar'cüscd do musi-que, ruo de Paris.

£örnmumcationsgiversesSfcttoiemant de la Vilïe. — Aois aux entre¬preneurs de Transport : Le contrat dos entrepre¬neurs de transput des immondices houes etpoussières provenant du nettoiement de la Viiieprenant tin le 31 courant, MM.Ies Entrepreneurs,désrreux de faire des offres a FAdaiinistion pourla fournitnre des banneaux atloiés et chevauxnécessaires a ce transport, sont priés de bieavou oir prendre coonaissance ao Service munici-pn! de la voirie a parlir du lundi 18 courant, ducahier des ch rges étabii a eet i ffet. — 11est faitobserver qu'aux tormes do es cahier des chargesla Viüe sera divisée cn an certain nombre do scc-teurs. afin do permettre a tout possesseur debanaeaux et'ciievaux de preadru part a l'adjudi-cation.L's soumisslons dovront ètre dSps«Aes stiService do la voirio nvant le 25 courant, 5 heuresdu soir, dsrii.tr dilat.

Vérificati n auituei'u des poidsetme-sui e-i <a 1918. — i iafriire :Lundi. 25 mars. — Rues Cavier, Buffou, boule¬vard dc Gravilie. n°' 1 a 41, quai du ia Garonne.Mardi pernors. — Rues Lavoisier, do Grave-lolto, Paut-Marion.Mereredi 27 mars. — Qusis des Rcmorqueurï,Maiakotf, de Nouinèa, ruu Cbristophe-Goloiub.

Service des Eaux. — Arrêl d'eou. — Pourreparation, ia conduite d'eau de ia rue Washing¬ton sera ferméo aujourd'bui ver.drciii, ii tl heuresdu matin, et pour Ie restant de ia jouraée. Laconduite de la rue de 1Observatoire est intéressecdans eet arréL

§ullsm dm Someié»Sceiéié MsiSueile dePi évoysnce des Em¬ployés de Commerce, au sitge social, 8. rusCaiigny. — Telephonen° 220 .Vendredi, 22 courant, a 8 h. 3/4 du soir, réu-ruoa du Conseii d'Adminiatraticn.Cours du Vendredi ; Lsnguc franqaise, Arithmé-tique élémentaire, Calligraphic-, Arithméiiqiiocomnierciale, S-énograpbic, i.snguc altcmande.Anglais .2' anaée), Angiais commercial, Lai gueportugaise.

Syodicat «e !a lllétallurgic. — Itênniongénerale Ie dimanehe 2i mars. sailo du ïh iitredu Peuple. Oidre du jour ; .• Lecture au procés-verbat ; i° Gompto rendu de 1Union Dépsrtemen-lale , Propositions a émêttre en vue d'uir Con-Ifrès des Mèttux ; 4»Adhesion au Comité de De¬fense Syndicaiiste ; 1° Renouveiti'mrnt dos dtjiè-gués a i'Union des Syndicau ; 0* Ducitious di-verses.

Dotation de fa Jentiesse de Franee, sec-tion da Havre. — L'asselobléo génerale statu¬taire des sooictaires aura lieu ie dimaccho 21mars 19i8, a 10 heures du matin, a i Hotel deViüo. salie des Gardes [%•étage).Nota. — Chaque part aonne droit # uno voix.

.Idg-iio Proteefrico des Enfants afrandon-nés ot Oi pliclins do Ia Guerre — MM. itssociólsires sont invités a assisier a i'assenibléagénérale, dimanchs 7 avril, a to heures. dans ielocal de la Société da Géographie, 5, rue Lord-Kitchener.Ordre du jour :P.oeès-verbai de l'assemblée du 59 avril 1917 :cornpte rendu moral de l'exrrcico i917 ; comnto Irendu financier de 1017 et projet do budget nour1918; renoiivclleinenl dc is serie sortaftio duConseii d'administratton (iQ mciühiCv% tiOht MEugene Rataeiot, décédéj,

Soctétédca Anciens S'iliiuires Colnnianx.— La perception des cotisalicns mensueltcs auralieu dimancho prochain, de 11 heures a midi. ai'Hötel de Viile, salie B.

Soeiété Franklin dc Secours «utiiels. _La perception des colisations aura lieu te diman-ch ; 24 mars prochain, do 10 heures a tl b. i/4du mstip, Cercle Frankiin, salie r.»7. 1" élvePrière aux sociótaires de sc tenir biea a iöur deUiirs coUsauoas.

Sociófé Havraïse dn Tambours ét Clal-roiis et d'Eitucaliou militaire. — Les s<cié-taires sont priés d'assister a Ia repetition qui auralieu le vendredi 21 courant, a 8 heures du soir, ausiege social, 4^rue Paifray.

Fanfare La Renaissance. — Répétjlionlundi 25 mars, a 8 b. t/2 du s ir. Etude de nou-voaux morceaux pour io pioebain lonccri. MM.les musiciens qui üésirent faire partio de la Fan¬fare sent priés de se faire inretire aux repetitionsqui ont iieu régutièremeni chaqua luadi, salie dota Justice de Paix, rue Labédoytre.

§ulktia dss SpsmFoialhaES AsaoeJailoiui

Havre- Athlêtie Club. — (Coupe Nationale)H.A.C. (1) contra Caen, a Caen, üitnancao prochain 21 mars.Bendez-vous dimonche matin, i. 6 h. 45, au ba¬teau do Caen. Dépsrt é 7 fceure®.

Tous les joiieursdo la première etdeia secordoéquipes du HAG sont convoqués auj urd'bni adeux heures moins !e quart tu bureau do M. Sba-degg, Palais do la Bourse, escalier C.IIAfl (3 contre AFMB, sur le terrain do celto«ernière, è Graviiie.R ndi z-ious a 1 h 1/2, a I'Hötel de Ville.HAG ,4) contre HAG(5), a i ia. 1/2, a la Cavée-Verte.

F«nlbali a.^sae*a5!«iaGrand Match au profit des Prisonniers AlliesCarr.iscn kelge du Hours centre equipe anglaisoDimacche prochain. sur le terrain do ia CatcoVerte, a 3 heures, aura lieu un grand match auptofit des prisonniers aliiés.Geste belle rencontre sera un excellent éntral-cemcr.t pour ies deux équipes en vue du Tour-noi de La(ues.II ts! inutile de parier do l'équipe do Ia sami-son bctge ; qu'il suffise de rsppcier sonexbibitionau tournoi de Noc!.Mais clis sera opposée a ucc dos meiiieureséquipes anglais, *s locaks actucllemcni nu Havre.Au commencement de la reunion 1UG .4 con¬tre IIAG(5;.

BaxeBoxing Club llavrais. — Les anciens membresdu c ub sont convoqués pour lo tamedi ?'t cou¬rant, a 8 heures du soir, ainsi que ies icunesgens désireux d'apprendre ia boxr-, lieu ne reunion« Café de ia Nouvelle Potte », place Carnet.

©s*oiS3 CtoisnlryPrix des Mobilises

P L. ff. — Dimanehe prochain, pour clölurer iasaison do cross country, lo Patronage Laïque 11a-vrsis fora dispatcr. entre ses coureurs, son ar.-"nuel Prix des Mobilises, sur use distance do7 kil. 509.Drs prix .1 par 2 partanls) viendronl récompen-sc-r les premiers classés. Lo vsinqaetir aura lagerdo, pendant une annéc, d un magnifiquo broror >quo i'on doit gag aor ttoU fois ü». suito ponr s'eaassurer la possession. L'enaée dcnicrc, c'csi Gal¬let qui rereporta eelte coupe ; dimanehe, s'il veutcoaserver le bronze, ii aura fait a faire avec Pn-gent et Maurin.D part a 15 b. dcvc.nl la porte des Gardes, boisdos tlailattes.E.nt convoqué3 pour 14 h. 39 su vestiaire Pas¬set : Gadct, Prigen', Maurin, Vordiere, Anvray,r-ojso, Dumoiit, Hue, Lalouello, Dogrcnno, ii. Lc-fs'bvre. Lechsrles, Nappez, Ltfebvre Corbet, Guc-rouit, Denogent, Mssurier, Longueviilo.

!HS8HJQDBRE010IAL6Sartvlc

Notice sur les impóts. — Los contribuablns psu-veht iiemand,'r a n in'ririo une notice expiic.Hivopour les irnpöts cédulaire.s sur les revcnus ctj'irapöt general sur le revenu.

B'éviHeAllocations militai es. — La paicment drs alloca¬tions iniiiiaires, pour ia période itu 2! f vrier au23 mars icclus, sera fait a la msirio dc BI videpar m, la percepteur, le lundi 25 msrs, do ii b.a 16 h.

Sainf-Romain-de-ColboscGrande foire. — La foiro annuöile du ssroedï aesP.ameaux ee tiendra en eettc viüe dom da saoiedi23 mars. Au point do vue bétail, c'est la plus im¬portante de l'année.

Criquefof-i'EsnevsfArrivage do poulains de un au et deux ans. m-manche a Griquclot, bétel Houssel, M. GUEST soliendr®t a la aisposiiiou des clients a par.ir doii hsures.

ÉTATCIVILDUHAVREN&5SSANCES

Da 21 mars.-- Barnard LE BUZ1T, rne Joan-Lainé, 2 ; Jacques JÉGU, rue V, ntenai, 13 ; Lu-cienne HAUL.E, rue Saint-Jacques, 36 ; AnrfréoFOLt.IN, rue Ventemt, fl ; Emite LAMBEUT-L1-GIER, nic Hélöne.O ; André RIGQUARD,iuc Fon-tenoy, 42.

DECÉSDu 21 mars. — Renée VALLËE. f mois 1/2ruo he Normandie, 224 ; Zoé DEV1ARQUE,épousoQUÉVA, 67 ans, sans profession, rue des Rem-parts, 16 ; Angela POTTIER, épouse COUILLARD,68 ans. sans profession, rue dc Uilche, 16 ; JeanLE BO.NIEG,50 ans, marin, rue do la Fontaine, 9.

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. Les Membres do i'AssccialioB des Gardesair-biles du 5»«Balaiiion do la Seinn-I -ferieure.sont priés d'assister aux obsèqut s du camaradc

Edmond Si^ONMédiillé de 1S70-1871

qui auront lieu Ie vendredi 22 courant, ^neuf gheures du matin.Réuniop. au domicile mortuaire, 23, piace dei'iló.'ei-dc-Ville.

Le Président , v. chai.ot.Prière ds se munlr de t' insigne et de ia mé¬daille.

Page 3: LePetitHavre · 38meInnée—f13.373 (-^rPatres) I#feslimiis—füIldNHUSATO—10Cetlim mm (^kPages) Administrateur-Délésnié-Gérant O.RANDOL.ET Administratis,ImpressionsetAnnonces,TÉL.10,47

ï^ePetit Havre—Vendredi22Mars1918Téléplione [ s.<4

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1 . f une tire-Iire, etBjsAaé^N- I de nombreuses

j f^n^rat'°nS°ntl'Epargne. Mais

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ComitédeMcnse des Intérétsgéaéraux da 2° CaaieaDU HAVRE

MM.les Membres da Comité sent priés d'as-sisier aux obséques et inhumation de ltur re-Rretté collegaeMonsieur LFCESNEPropriétaire dn Bar Aörien

qui auront lieu demaia saaacdi 23 courant,a trois- beures de l'aprés-midiP.ièrc de se réunir au domicile mortusire,I, qoai Videcoq.

Le Président,ARsilXE LSCOSTE.

Vous étes prié de bien vouloir assisler auxconvoi, service et inhumation doDaniel-Ernest BRISE

dfcédé Ie 20 mars 1918, a I heure du niaün.dans son B» mois, qui auront lieu lo samedi20 mars, a buit beures et demie du matia, eniYgiiso Saint-Leon, sa paroisse.Oa se réunira au domicile raortuaire, 310,ruo de Normandie.

lift AHfiEAUC1EL!Dela psrl do:

Pd.ei Honorè BR.'SE, nés FISSET, sesr.è o ! t uiére ;A'"efrictie Lcuiss BEISE, sa sceur;M. flenoréBB/SE.son yrand-père ;liI. et liiM' Ernest FISSEl «esgratids-psrenis ;Hl.et M*1EmitsBEAUCHAftiPet Isurs Enfants ;61.et JutesDr-ISEet leurs Enfar.is ;Hf. et ffl"-'Buoul BBISEet leurs Enfanis ;fit"' CharlotteBBiSE:et !d ' Henri FtSSETet leurs Enfar.is;19- VentteBBETTE,Ses oucles, iartes, coixsias et cousines ;

La Familie et les Amis.Lo Havre, le 20 mars 1918. (7035)

Cession de Fonds■&"Avi»

Par acte s. s. p. M DUBOIS a vendu sonfonds de Cafi Bar H&teiMeublé, silué 150, rue auPerrey, au Havre.Election do domicile au dit cabinet.

t. De Graverend.

ESTOMACSFATIGUÉSETSÜBSEHÉS

SI me Itli'ÖAfö «lébijante, 12, JjOlite-M SlIiUVld card Amiral Moechez, prévlentle public, qu'elle n'a rieo de coinmue, avec lanomaiee P'lorenliue DUBOIS, recemment con-damnée pour vol. |712lz)mmmmmWsttcire denrande ES1PLOI pour cona. ire voiiurede particulier. — Adresser off' es et demander re¬ferences au Garage Fontaine, 23, rue du Docieur-Giberi. (7086)

qui ne peuvent plus digêrcr lanourriiure habiiuelle ou quiéprouvent des tiraiUements etdes crampes doivent être misau régime du déiickux

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Les soctólaires sost iaformés du décès deleur rcgreUé camsrade

Adrien-iFéiix-AmandLE0SS2TEPropriétaire du Bir Adrien __

Et sont priés de vouioir bien assisler a sesconvoi et inhumation qui auron' lieu !e sa-medi 23 courant, a trois beures de l'après-midi.Iléunion au domicile mortuaire, J, qusiVidtcoq.Le port ds l'insigne est obligatoire.

Ls Président,(7100) - CLAUDIUS PHILIPPE.

'NDESAiÜDESüSSK-SSS'tóPrendre l'adresse au bureau du journal.

17112)

Vouï êtes priés d'assister ie samedi 23 mars,a buit heures irenle du matin, aua convoi,service cl inhumation deMadams Alexandre COUILLARDKóe Angèle POTTIER

iléeédée le SOmars, a 2 heures 15du «oir, danssa 09»anode, munic des sacremcots de l'Eglisc.Oa se réunira a l'église Ssinie-Marie.De ia part de :

M. AlexandreCQlULLAFtB,son époux ;tri et 61""FerdinandCQUiLLARD,sesenfant* :BesFamiliesPOTTIER,COUILLARO,HÊRAULT,FRETEU-XVERET, GEORGES:Ei des Amis.Ft in.-ede n'envoysr que des flturs naturelles.13, rue de Bilche. (707iz)

Soat deoianiiés. Boas appoiatcmenta12, rue Frederic -Bellanger

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S, io ou SS oo«ï francs sont demandéseontre garanties hypoüi -caires. gros iotérê s ; c.npeat verser des bons de la Défense Nationale suriesquels il serait payó uo bon inlCiét. — Ecriraoil s'auresser a us. ALSSliStir. u, run Bcr-nrirdin de-St-Pierre. 22.23.2i.2>.ï6 (7091z)

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Vous êtes criê de bien vouloir assister al'mhamatioü de noire regrelté coliègue

Juïien CRESPYtui aura lieu a l'Höpilal Pasteur, anjourd'huiT.cdreai 22 mars, a irois heures qusranie-cisqReunion a i'llöp lal ; i'ins'gnc-est de rigueur.

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M Emiis FAVIER,professeur au Lycée :BI1" Henrietta et Sitnone FAVIER,la Familie etles Amis,Ont Ia öouleur dn vous faire part de Ia perleeruptie qu«iis viénncni d'épiouver ea la per-sonne deMadame Emüe FAVIER

leur épouse, mète, parenle et amie, déeó-dée le 19 mars 1918, a i'age do £0 ans.Et vous prii nt dc bien vouloir assisler a sesconvoi, service ei inhumation, qui aurontbeu le vendredi 22 courant, a une beure etdemie du soir, en l'église Saint-Michel, saparoisse.On se réunira au domicile mortuaire, rueJean Bspliste Eyrlès, 54.D.s fleurt naiit elles settlement.

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Feuilleton du PETIT HAVRE La porie, fermée par un mauvais loquetde bois, cóa'ait sous la erosse d'un fusil,s'ouvrant toute grande, eu penchant surses gouds.Les oïiiés des enfanis, qui couehaientpêle-mêic dans la pièee du fond, coinmen-caient a faire irruption, presque nus, lafigure boursQulllée de sommeil, les yeuxécarquillés.Deux gendarmes entrèrent, et, sans plusde fa^on, saisirent au coilet AugustinFlippot.Derrière eux.venaient des hommes vêtusde noir, s^vères et froids. «Le braconnier, a'abord interdit, se re-bilï'a bien vite.— Ponrquoi est-ee que vous m'arrêtez VQuoique maigre et de peiite taille, ilélaH doué d'une vigueur peu commune etsc débattait énergiquement.Mais les gendarmes avaient la poignesolide.Us le mafntinrent tout en lui passant lesmeaottes.— Je vous répètc que je n'ai rien fait!hurlait Flippot ; dilesau moins pourquoivous m'arrélez ! diles-le, tas de canailles,ou, è la prochaine occasion, je vous trouela panse 1Sans se soucier de ses rdcriminations, en¬core moins de ses menaces, les représen-tants de ia loi continuaient a paralyser sesmouvements, entravés d'ailleurs par leseordes lisses serrées aulour des poignets etqui lui coupaient la chair.11flnit par se calmer, regardant avec unephilosophic goguonarde les magistrals opé-rer leur perquisition,Zciieausailcs des veux. uac lar-

me a l'oeil,reiiiflantfréqucmment,rair plusabruti que jamais.Les marmots, grelottanls, se serraieutdans Fembrasure de la porte.'fout, jusqu'aux plus sales toques, fut re-tourné dans la inaison.Ghaque coin et recoin fut minutieuse-ment iuspeclé.Cette perquisition n'amenant aucun ré-sultat, le juge d'instruction, s'adressant abrülc-pourpoint a Flippot, demanda :— Oü avcz-vous caché ie fusil avec le-qucl vous avez tiré sur Marius Lovier ?Le braconnier le contempla, boucbe bée,sans répondre.— Voyons,parlez ! fit a soa tour le com-missaire de police.— Excusez... pardon... e'est que j'aipas du tout compris.— Oü avez-vous caché le fusil avec le-quel vous avez tiré sur Marius Lovier ? fé-péta le juge impatienté du peu de résultatde ses investigations.Le fusil que j'ai tiré sur Marius Lo¬

vier ? Oü je l'ai caché? Mais je n'ai riencaché, et je n'ai rien tiré sur personne,moi.— Le garde-chasse du comtc de Gnibela été trouvé assassiné dans la forèt, prés dela grande clairière.— Eh bien ! qu'est-ce que ca veutdire ?qu'est-ce. . .La vériié venait de lui apparaitre dans saterriflante précision.Le gardc-chasse avail été assassiné. G'é-tait lui qu'on accu.sait.II ptViiafireusement, prononca queiquesmots rauquès ct s'appuya au mür.

Le juge d'instruction, le cammissaire depolice et le procureur de la Républiqueéchangèrent un regard.Pour eux celtc défaillance équivalait è unaveu.7—Flippot, soyez franc, reprit le premieren adoucissant sa voix, la franchise amènei'indulgence. . .Le braconnier se redressa, l'oeil révolté,prestjuc digne :— Je pcux être.un « feignant »,. un m«-raudeur, un pas grand'ehose, mais un as¬sassin ! un assassin, moi ? . . moi, Augus¬tin Flippot. . . Allons done I vous savezbien que non !— Dimanehe, vous menaciez Marius Lo¬vier de mort, et, hier, oq ie trouvait dansun fossé, assassiné.— Jo ne me souviens pas avoir menacéMan'us Lovier; si je l'ai fait. c'est étantsaoül, ca ne comnte pas.— C'est ce que l'enquête prouvera...En attendant, indiquez-uous oü sc trouvevotre fusil.— Mon fusil ? Parbleu ! si vous aviezpris des informations, vous sauriez qu'onme L'a confisqué i! y a six semaines. . . Duresle, je nc m'en servais gucre... j'aimaismieux les lacs...Lesiiiagistrats se consultèrcnt un instanta voix basses et ie eommissairc fit un signeaux gendarmes, qui prirent chacun par unbras, pour l'eotrainor, 1cprévcnu.— Ainsi, gronda celui-ci en réslstant denouveau, on vent que ce soit moi qui aitlué le garde-chasse !. - . C'est une abomi¬nation ! . . Canailles !. . .Puis, s'abaissaut subitgmeat ct s'adres¬

sant a sa femme, tout en franchissant Ieseuil de Ia cabaae :— Ne te faïs pas de bile, Zélie, je neserai pas si longtemps parti que la der-nièrc lois... On reconnaltra qu'on s'estlourré le doigt dans l'oeil. . . Au revoir, mavieille IFile ce lui répondait pas, ello s'arrachaitles cheveux en pleurant,Quand elle le vit dehors, elle voulut s'é-lancer. . .Le commissaire de police la retint, etferma la porte. . .— Oü votre mari a-t-il passé la journéed'bior ? iaterrogea le juge «'instruction,tandis que le grelfier prenait des notes.— Ici, Monsieur, fit-elle, hoquetant.— Ici, sans bouger du matin au soir ?.. .Vous mentez !— Oh !Monsieur, je le jure, je ne menspas. Augustin n'est point sortï... il n'apoint mis !e pied sur la route._ — Et qu'a-t-il fait, enfermé ici ?•— 11est resté couclié. . . II était maladecomme une béte.— Prenez garde ! il en coute d'induireia justice en erreur.— Je nc vous dis plus de inensonge qu'ilne vous en a dit tout a l'heure. . .— Nous allons nous voir forcés de vousarréicr comme complice.— Eii ! arrêtez-moi ! je n'y peux rien.II s'était saqrtlé le dimanchel convuie ja¬mais peut-être il ne s'était saoüié de savie ; lelundi, il ne tonait pas sur ses gl-gues, et ii-rendail tripes ct boyaux. . . De-mandez-le aux mioches si vous ne vou'tz Ipoint me crcir.e 8

— Trés bien... vous eliangerez de lan-gage au procbain interrogaloire. . En at¬tendant, retenez bien ceci : n'essayez pasde quitter le pays, on a l'oeil sur vous, et,je le répète, nous ne sommes pas loin devous considérer comme complice. . .— N'ayez crainte... Oü cst-ce que j'i-rais avec toute cette marmaiüe ?. . . Et lalaisser a l'abandon, non ! on n'est pus simauvaise mèrc que d'aueuns le oroient.Les magis'trats sorlirent.Une voiiure stationnait sur Ia route, iisy moiilèrenl pour se rendre chez ia rnèreLovier.La perquisition avait duré plus d'uneheure et demie. -Dix heures sonnaient lorsqu'üs pénétrè-rent dans la maisou proprede du gurde-clwsse.Les chirurgiens — Ie premier médecinde Tours, assisté de celui de Beauregard,— terminaient l'opération, entreprise nonsans do grandes hósitalions, '1c blessé setrouvantsi faibie, qu'il paraissait a toutmoment sur le point d'cxiialer soa-derniersouliie.Les deux balles avaient pa élre cxlrai-tes ; la têle blême de Marius renosait sur1'oreilier, entourée de bandages sanglants.Sa mèrc,_si alerte eucorc le matin dujcur précédent, semblait avoir pris, en cesvingt-quafre heures, dix ans de plus.Ses joucs creusées. ses ycux briljantssous leur orhite profonde, le treaiblementde ses membres, disaient par queücs se-cousses elle venait de passer, et par qucl-ks sccottsses ciic uasscrait encore.

(A Suirrc).

GrandRomangensatonnelG-eorges MALDAGYXE

— Parait que sa presse, dit Flippot, enenfliant sa méchante culotte de treillis eten ailant regarder a travers l'unique vilrerestant è la fenêlre, aux ouvertures bou-ciiécs par des carrés dc papier huilé.li recuia tout a coup :— Des gendarmes ! exclama-t-il, enchangeant de couleur.A son tour, Zélie bondit, passa son jupontout cn courant, ainsi que lui, a ia fe-lïCÜ'C.—Oui, ma foi ! encore ces carabins-Ia IQu'cst-ce qu'ils viendraient bien faire, c'lefois-ci ?— Je n'en sais vraiment rien . . . C'estdröle ! trés drölc !— Ils devraient bien penser que, depuissamedi, tu n'as pas cu le temps dc «reci¬dive », et que, s'il y a eu quelquc coupde fait, e'est pas par toi. ..— Pardieu !... c'est pour eela que qam'inquiète, j'y comprends rien !lis échangèrent ce rapide dialogue, de-Rout en face Fun de l'aulrc, a voix basse,Loreilie tendue. •Soudain. iis sursaulèrent en reculant

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Dêcret du 17 juin I3IB

Délnis de Purge d s Hypo-liieque-t légules

Sur une reqnöte nréspntée aMonsieur Ie nrésideht du Tribu¬nal civil du Havre, par Ai«Eu-gè -■ Presch;z. avouó honorairePP cant Al" Robert Prescbez,avoue de la Société en comman¬dite par actions Schneider et G",dont Ie siège est a Paris, rued'Anjou, r.° 42, agissant poursui-tes et diligences de Monsi .-urCharles-Prosper-Eugène Schnei¬der. mtltre de forges, son gérantdemeurant audit siège, aequé-reur de l'immeuble ci-après, ia-guetle req ête préalabiementdénoncée aux parties intéresscestendant a obienir en conformitódu décret du 17 juin 1916 latevée de la suspension des déiai3de purge des hypoihèqnes lêga-Us, il est inter venu une o;don-nar.ee de Monsieur Ie présidentdu Tribunal civil du Havre, endate du quatorze mars mil ueufcent dix huil, enrrgistrée au Ha¬ve le seize du même tnois, foiio45 esse 3, ainsi concue :« Nous président,« Vu Ia requête qui précède,« Vu les pièces et notamm'ent« les notifications do la dciüande« faite atix parlies intéressées.« Et attendu qu'aucune psrlie« intéressfe n'est mobilisée, ni« domiciiiée dans une iocalité« avec hqueile les communica-« tions postales se trouvent in-

« terrompues par suiie de i'ctat« de guerre ; »« Autorisons le cours des dé-<rlais de purge des hypolhèqu"S« légales sur l'acquisition faito« par la Société Schneider ei G\« de Aionsieur Andié-Jsan Claret,« docteur en méde ine, et Ma-etdameVictorine-AdrierioeFeuil-« let, son epouse, de lui autorl-« sée, demeurant ensemble au« Havre, boulevard Fruncob-I",« I." 43. suivant contrat rtQu par« M" Hasselmann, nolairo au« Havre, la vingt-six octobre mil« neuf cent cix-sept. d'un pa-« Villon sis au Havre, bouie-« vard Francois I", n» 45, mo-« yennant le prix principal de« soixantcdeux mille francs.« Disons toutefois que ledit« délaine prendre cours qu'aprés« l'expiration du mois qui suivra« l'insertion de la présente cr-« donnance dans le jourjal d'an-« nonces légales Lt Petit Havre,* et s'il n'esl pas sürvenu d'op-« position dans le cours dudit« mois.0 Rétervons a Ia demanderesre« de nous en rcférer au cas oü« il surviendrsil uno opposition.« Donné au Havre, le qustorzo« mars mil neuf cent dix- buit.« Signa : f. patiumomo ».

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Assistance judiciaire.— Décisiondu neuf juin mil neuf cent dix-sept.D'un jugement rendu par dé-fa' t par la première Chambte duTribunalcivii du Havre, le dix-buit janvier mil neuf cent dix-hu.'t. enregistré.Enire : Aionsieur Georges oü-vi mi. sapenr au 129» régimentd'ioj'acterie G. H. R. secteur 127,Demandeur.Et la dame Sazanne-Marguerilabelles ger, épouse de Mon-tieur Cuvier, avec lequel eüe estdomiciiiée de droit mais résidantde fait 77, rus de Philsbourg, auHavre, ci-dovaut el. actuellemeotsans domicile ni résidenca con-nus. Défeiidert-sse défaülante.II appert que le divorce a éiêprononcé d'enlre les époux C i-vie', au profit du rnari, aux iortset griefs de la femme avec touseffetset suites de droit.La présente insertion faite envertu d'une ordocnance de Mon¬sieur le président du Tribunalcivil du Ilavreel conformémenlal'article 247, paragrapbe 3 duCode civil.Havre, ie vicgt mars mil neufcent dix-huit.

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